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Réalisé par :
EL ALAOUI LAMRANI NOUHAILA
Année universitaire :
2019 - 2020
Remerciement :
Ainsi se présente l'occasion de les remercier : Tout d'abord, Monsieur Ouazzani Hamza, l’encadrant
de mon stage au cadre de ce semestre de mon cursus universitaire à l’Université Privée de Fes, pour
son accompagnement tout au long de ce travail, pour sa patience, la pertinence de ses conseils et
l'extrême richesse de ses expériences dans le domaine digital et relationnel.
Comme je souhaite aussi manifester ma reconnaissance à toutes les personnes qui, de près ou de
loin, m’ont encouragées et aidées à achever ce travail.
Table des matières
Remerciement :......................................................................................................................................2
Introduction :.........................................................................................................................................5
I. Etude générale du concept du e-commerce........................................................................................7
A. Une vue sur le commerce électronique.........................................................................................7
1. Définition du e-commerce..........................................................................................................7
2. Les différents types d’échanges commerciaux :.........................................................................8
3. Les enjeux et limites de e-commerce :.......................................................................................9
B. Apparition et développement du e-commerce au Maroc............................................................10
1. Apparition du e-commerce au Maroc.......................................................................................10
I. L’environnement légal du commerce électronique :....................................................................16
A. La juridiction internationale :...................................................................................................16
B. L’environnement légal du commerce électronique au Maroc :................................................17
1. Législation du commerce électronique au Maroc :...............................................................17
2. Structure d’accompagnement du commerce électronique au Maroc :................................18
II. Les considérations relatives à la mise en place du contrat électronique :....................................19
A. La qualité d’une offre sur internet :..........................................................................................19
B. L’offre et l’acceptation : formaliser les étapes du contrat électronique :.................................20
Introduction :
Les dix dernières années ont vu un développement exponentiel de l'Internet, du Web et, plus
généralement, des NTIC (Nouvelles Technologies d'Information et de Communication),
mouvement qui semble indiscutablement se poursuive à très grande vitesse. Ce
développement a provoqué un grand nombre d'interrogations, de remises en question,
concernant l'organisation des marchés et les stratégies marketing des entreprises de services
dont l'offre est limitée dans le temps. En effet, dans le cadre du passage d'un marché d'offre à
un marché de demande contrôlé par les clients, et face à une concurrence effrénée ces
entreprises développent des chaînes de distribution électroniques pour offrir la même qualité
de service à leurs clients et mieux répondre à leurs attentes individualisées.
Le commerce électronique est un nouveau concept désignant les activités commerciales
déployées selon de nouvelles modalités. Depuis que les réseaux de communication existent, il
y a toujours eu des entrepreneurs qui en ont pleinement exploité les possibilités à des fins
purement économiques. La récente percée des techniques modernes de télécommunication et
de l'informatique a porté ces nouvelles technologies au cœur de l'infrastructure économique
internationale, surtout le développement explosif du réseau Internet qui a accéléré la
transformation du commerce international, permettant des contacts instantanés et peu onéreux
entre vendeurs, acheteurs, investisseurs, publicitaires et financiers dans le monde entier. La
rapide intégration d'Internet et des autres services articulés sur les télécommunications, dans
la quasi-totalité des sphères d'activité économique, a suscité l'attention que l'on porte depuis
peu, dans tous les pays, au nouveau monde du commerce électronique.
Le développement du Maroc repose sur la promotion des exportations et la conquête de
nouveaux marchés autres que ceux appartenant à l'Union Européen. Néanmoins, le
gouvernement a cherché à promouvoir une stratégie de sensibilisation des opérateurs privés
aux multiples avantages du commerce électronique, qui permettent potentiellement à
n'importe quelle petite entreprise du Maroc d'être au même niveau, devant les clients, que ses
homologues de grande taille.
Le commerce électronique est appelé, dès maintenant, à être l'un des moteurs de l'économie
nationale. C'est une force positive qui peut modifier l'implication des gens dans la société, que
ce soit en tant que citoyens, consommateurs, travailleurs ou entrepreneurs. Par surcroît, le
secteur privé- se caractérisant dans les grandes et moyennes firmes - est fortement sollicité
pour jouer le rôle de locomotive dans le développement de ce nouveau genre de négoce. Le
commerce électronique, au niveau national, est un secteur en progression constante, au vu de
l'évolution de l'usage des techniques de l’information et de la communication (TIC). Les
utilisations primaires du commerce électronique sont réalisées dans le domaine de l'artisanat
et du tourisme où certaines entreprises ont commencé à publier leur produits, tarifs et
formulaires de commandes sur Internet (catalogues électroniques) ainsi que le secteur des
assurances et des banques, lesquels étaient motivés par la nécessité d'avoir une vitrine
institutionnelle ouverte sur l'international, l'obligation d'avoir des informations pratiques et la
possibilité de les échanger. La confiance numérique représente un enjeu fondamental pour la
promotion des activités du commerce électronique, notant que la stratégie nationale élaborée
par le Maroc pour le développement du e-commerce, mobilise tous les efforts pour le
développement de la Société de l'Information et de l'Economie du Savoir. Selon les experts
dans ce domaine ; la stratégie qui s'inscrit dans le cadre du plan "Maroc Numérique 2013",
5
vise entre autres à réduire la fracture numérique et renforcer le positionnement du Royaume à
l'échelle internationale. Le développement du commerce électronique au Maroc est lié à la
confiance du consommateur et à la sécurité des réseaux et des échanges électroniques ainsi
qu'à la protection des données personnelles et de la vie privée et la lutte contre la
cybercriminalité ; pour cette raison ; le Maroc a élaboré un dispositif juridique en vue de
renforcer les conditions de la confiance numérique, et une loi supplémentaire du code pénal
en matière d'infractions relatives aux systèmes de traitement automatisé des données et la loi
sur les échanges électroniques de données juridiques. La distance physique qui sépare les
parties, la nature internationale des contrats effectués en ligne et le processus tri dimensionnel
qui accompagne leur formation distinguent les contrats électroniques des contrats sur support
papier. En effet, les ententes contractuelles effectuées par le biais du réseau Internet sont
généralement conclues à distance. Alors que le contrat papier ou oral donnaient en bien des
cas l’occasion aux partenaires de se rencontrer autour d’un stylo et d’une poignée de main,
cette particularité met en exergue deux étapes bien identifiées en théorie du droit, soit l’offre
et l’acceptation. Deux étapes et parfois même davantage. Nous traiterons d’abord la question
de l’environnement légal du commerce électronique (I), ensuite nous analyserons les
considérations relatives à la mises en place d’un contrat électronique (II).
6
I. Etude générale du concept du e-commerce
A. Une vue sur le commerce électronique
1. Définition du e-commerce
a) Définition de l’OCDE
Selon la définition de l'OCDE, le commerce électronique ou e-commerce en anglais, est "la
vente ou l'achat de biens ou de services, effectués par une entreprise, un particulier, une
administration ou toute autre entité publique ou privée, et réalisé au moyen d'un réseau
électronique.
b) Définition d’U.E :
Selon la définition de L’OMC, Le commerce électronique c’est la réalisation d'acte(s)
commerciale(s) (Vente, achat, location, ...) en utilisant et/ou combinant les nouvelles
technologies de communication. OU Le commerce électronique est la vente d'un produit ou
service présenté, acheté, et payé électroniquement (voire livré digitalement dans le cas de
logiciel, musique, ticket, livre électronique, hébergement et prestation Internet, etc.).
c) Définition complète de commerce électronique :
Le commerce électronique ou vente en ligne, désigne l'échange de biens et de services entre
deux entités sur les réseaux informatiques, notamment Internet. Les professionnels du secteur
sont rassemblés au sein de la Fédération du commerce électronique et de la vente à distance
FEVAD.
Le commerce électronique ne se limite pas au seul réseau Internet. Dans le cadre du
commerce interentreprises, on utilise depuis de nombreuses années des réseaux de type E.D.I
(Échange de données informatisées). Des transactions électroniques se réalisent également sur
les réseaux téléphoniques mobiles. On parle alors de m-commerce (mobile commerce). Plus
spécifiquement, en France, depuis les années 1980, le Minitel a permis le développement de
transactions électroniques prémisses des services offerts à ce jour sur Internet.
7
2. Les différents types d’échanges commerciaux :
Internet propose des moyens de communication souples dont l'utilisation permet à l'entreprise,
ou aux particuliers, de s'affranchir des contraintes de temps et d'espace. Il offre un canal
d'information différent ou souvent plus efficace, notamment pour certaines formes de
communication avec les partenaires qu’il s'agisse de personne morales ou physique. On
distingue plusieurs types d'échanges commerciaux qui sont :
a) Le commerce électronique B to B :
Le commerce électronique d'entreprise à entreprise concerne les transactions
électroniques entre deux ou plusieurs entreprises, c'està-dire l'achat au prés des vendeurs
des biens et services.
b) Le commerce électronique B to A :
Le business to administration (B to A) concerne les transactions entre une entreprise et
une administration, par exemple, la transmission d'une déclaration de revenus vers un
ministre.
c) Le commerce électronique B to C :
Le business to consumer est constitué de différentes transactions électroniques entre une
entreprise et un consommateur. Ce type d'échanges est sans doute l'aspect le plus viable
du commerce électronique car il permet au consommateur d'acheter directement sur
Internet des biens et des services pour son usage personnel.
d) Autres types d’échanges commerciaux :
D'autres échanges intègrent le commerce électronique. Ce type d'échange n'est mesurable
efficacement et ne représente qu'une partie minime des échanges. Commerce électronique
Intra entreprise (Withinbusiness, les intranets) : Un intranet est un réseau hermétique connecté
à Internet mais protégé par un pare-feu (fire-wall) (5). L'entreprise qui dispose d'un intranet
met à la disposition de son personnel toutes formes d'informations pertinentes accessibles de
manière instantanée.
Les informations concernant, par exemple, des résultats d'expériences industrielles, des
solutions marketing, la gestion des stocks et du personnel, la veille technologique ou tout
simplement la messagerie électronique.
Commerce électronique de consommateur à administration (C to A) :
Ce type d'échange concerne les transactions entre un citoyen et une administration
(déclaration d'impôts, demande de passeport).
Commerce électronique de consommateur à consommateur (C to C) :
Cette forme d'échange concerne les transactions électroniques entre deux ou plusieurs
consommateurs comme par exemple la vente aux enchères et la bourse d'échange.
Commerce électronique de consommateur à entreprise (C to B) :
Le consumer to business concerne les transactions électroniques entre deux ou plusieurs
consommateurs et entreprises (exemple achats groupés).
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Ceci dit, les deux premières formes citées ci avant (B to B et B to C) restent les plus
répondues, dotées d'un potentiel de croissance très fort.
3. Les enjeux et limites de e-commerce :
a) Enjeux de commerce électronique :
Maintenir la confiance des consommateurs : dans le cadre d'un partenariat à long terme,
selon le schéma de maintien des clients à moindre coût que de maintien de nouveaux clients.
CRM est une solution qui vous permet d'envisager de nombreuses possibilités liées à ce sujet.
Mais aujourd'hui, ce sont les « tiers de confiance » qui tendent à se développer et donc à
garantir la qualité de service aux utilisateurs, tout en offrant une assurance de paiement aux
vendeurs. Enfin, la confiance des consommateurs dépend également de la réputation et de
l'image de marque des hommes d'affaires, et les hommes d'affaires doivent s'efforcer de se
positionner pour cela.
Suivre l'évolution de la technologie : cela pose la question de la compatibilité avec
"l'exception de la culture française", qui est la volonté de toujours faire les choses par soi-
même. Les entreprises françaises ont tendance à acquérir une grande puissance de
développement (par exemple, Expedia compte près de 200 développeurs), et la formation de
services d'intelligence économique peut réduire leurs coûts de développement.
Gestion de la concurrence : stratégie commerciale imposée établie et positionnement clair.
Pierre KOSCIUSKOMORIZET souligne que PriceMinister est basé sur le marché de masse
dans un segment de marché très concurrentiel, et sa stratégie repose sur trois points clés :
Prix minimum,
Variété de produits
Service de garantie.
Au contraire, Animalform se positionne sur le segment haut de gamme en misant sur la
qualité intrinsèque de ses produits et des liens plus étroits avec les clients. Il est également
important de prêter attention à la position des technologies de marketing en ligne (en
particulier SEO) dans cette bataille ...
9
b) Limites de commerce électronique :
Manque de proximité entre acheteurs et vendeurs : Cela prouve le cruel manque de
politiques CRM : surtaxes hotline, le retour de colis est généralement une assurance
inefficace, le manque de relations interpersonnelles est un lourd fardeau pour les utilisateurs
rencontrant des problèmes de commande. C'est ainsi que nous revenons à la question de la
confiance. Il est difficile d'établir une relation de confiance lorsqu'il n'y a plus de connexion
physique, ce qui peut prouver le caractère raisonnable du service fourni par un tiers de
confiance : acheteurs mystérieux, avis de vendeurs, avis de produits et Assurance, etc.
Peut-on vendre sur Internet ? Bonne question, quand on sait qu’une dame de 70 ans s’est
spécialisée dans la vente en ligne de jeux de tarots Marseillais http://www.camoin-cie.com/ ,
ou encore qu’un ranch américain vende de la viande fraîche en ligne ! En réalité tout dépend
du positionnement choisi, et de la logistique mise en place derrière, qui nécessitera plus ou
moins d’investissements selon la nature du produit et de la clientèle…
L'émergence d'individus dans le domaine des affaires constituera-t-elle une menace
pour les professionnels? Ou en d'autres termes, la montée du C2C est-elle susceptible
d'endommager le B2C? Pierre KOSCIUSKO-MORIZET reconnaît que 2/3 des ventes
d'occasion pour le marché PriceMinister sont principalement réalisées par des particuliers,
tout en s'assurant que les produits nouvellement vendus représentent jusqu'à 1/3 du marché.
Par des professionnels. Cependant, cela n'a pas encore compté sur le début du processus de
transformation de l'entreprise, ni sur les énormes possibilités offertes par le B2B, qui est
encore sous-développé aujourd'hui ...
10
Mettre en place un système national de distribution des noms de domaine.
Le projet d'enseignement à distance a été lancé en coopération avec l'UNESCO, l'UTT et
d'autres départements ministériels.
Le Maroc participe au programme EUMEDIS
Le Maroc a participé au Comité consultatif gouvernemental des noms de domaine
Internet.
Le Département des relations économiques internationales du Ministère de l'industrie, du
commerce et de l'artisanat a également créé un comité des technologies de l'information
composé de représentants des secteurs privé et public pour évaluer les changements
nécessaires.
Le Maroc utilise pleinement le commerce électronique.
Protection du secteur privé par la loi Marocaine :
Au cours de l’évaluation, il est apparu clairement que la loi marocaine sur le droit d’auteur en
vigueur ne protégeait pas suffisamment le secteur privé et n’impliquait pas de protection
logicielle. Les sanctions prévues dans le cadre actuel de la propriété intellectuelle ne peuvent
être garanties pour empêcher le vol de propriété intellectuelle à long terme. Le Maroc doit
reconsidérer la protection offerte au bien et l'adapter aux normes internationales afin que le
secteur de la haute technologie le considère comme un pays capable de faire des affaires. Par
conséquent, afin de participer avec succès au commerce électronique, le gouvernement
marocain devrait réformer ces lois afin de reconnaître légalement les signatures et les
paiements électroniques.
Le Maroc doit adopter une législation définissant les droits, les responsabilités et les sanctions
pour ceux qui commettent de tels crimes sur Internet. De même, le Maroc doit fournir une
formation au personnel judiciaire pour mieux promouvoir le commerce électronique et la
haute technologie.
Maroc Télécommerce, au capital de 20 MDH, est créé à l’initiative du Groupe des Banques
Populaires, la SGMB, CDM, la BMCI et la société INTEL COM. Elle a pour objectif de
développer le commerce électronique à travers différents services offerts tant aux particuliers
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qu’aux entreprises….crée a l’initiative de grandes banques Marocaines et d’une entreprise
spécialisée dans le domaine des technologies de l’information Maroc Télécommerce a pour
objectif de devenir le premier opérateur du commerce électronique entre entreprise et
particuliers, et entre entreprises au Maroc en offrant un service complet incluant le
développement, l’hébergement, l’intégration des sites marchands, la gestion des ordres, le
paiement et la sécurité du traitement des transactions commerciales sur Internet.
En ce qui concerne les entreprises, l’offre du Maroc Télécommerce est segmentée selon leur
aille et leurs moyens Les entreprises de taille importante, en général déjà outillées en
solutions Informatiques, bénéficieront d’une assistance pour le développement du magasin
électronique hébergé chez un fournisseur d’accès à Internet ou au sein de l’entreprise. Le
traitement des transactions de vente sera pris en charge par Maroc Télécommerce qui
participera également à la réalisation de l’interface d’alimentation automatique du système
d’informations de l’entreprise. Pour les entreprises de taille moyenne, Maroc Télécommerce
procédera également à la réalisation du magasin électronique et son hébergement chez un
fournisseur d’accès à Internet aux choix de l’entreprise, de même qu’il prendra en charge le
processus du traitement des transactions de vente et de paiement vis Internet. Quant aux
entreprises de petite taille, elles seront entièrement prises en charge par Maroc Télécommerce.
Au regard de la nature de son activité, Maroc Télécommerce cible ainsi principalement les
commerçants, les entreprises désirant développer le commerce électronique avec leurs
partenaires et les entreprises souhaitant mettre en place des solutions de télépaiement et leurs
prestations (eau, électricité…)
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-Openmarket: fournisseur de solutions e-commerce.
-Vérisign; organisme de certification, utilisé pour assurer la sécurité, la certification et la
certification des messages échangés entre clients, hommes d'affaires et plateformes.
-Cisco fournit une solution globale pour la mise en place d'un réseau sécurisé. Dans la même
logique, les produits et services seront conçus et conditionnés en coopération avec des
banques partenaires et commercialisés via Internet: 700 agences au Maroc et à l'étranger.
De même, un important plan d'investissement a été formulé; en plus des 12 millions de DH
déjà promis, une enveloppe supplémentaire sera achetée pour les logiciels et équipements
informatiques de recherche et services, communication externe et publicité, recrutement, etc.
En outre, des mesures ont été prises pour établir un réseau de partenaires pour commercialiser
indirectement leurs offres. En tout état de cause, les ambitions de Maroc télécommerce sont
clairement définies. Il reste à voir si les entreprises et les particuliers marocains peuvent
facilement rompre avec les méthodes de paiement traditionnelles et passer des méthodes de
paiement réelles aux méthodes de paiement virtuelles. Le développement du e-commerce et
son rôle dans le développement économique et social du Maroc.
a) Les propositions de l’USAID pour la promotion du e-commerce :
L'Agence des États-Unis pour le développement international a préparé un rapport complet et
intéressant sur la possibilité pour le Maroc de promouvoir les technologies de l'information et
de la communication (TIC).
Le rapport a souligné la possibilité pour le Maroc de développer le commerce électronique.
Selon la position traditionnelle des États-Unis, le gouvernement fédéral estime que les défis
posés par le commerce électronique au gouvernement incitent les décideurs politiques à faire
de leur mieux pour trouver la meilleure solution à ces changements. D'une part, Internet est un
système mobile, les méthodes de laissez-faire se sont avérées nécessaires et le secteur privé
doit activement développer ses activités via Internet et les moyens électroniques.
Le rapport de l'USAID recommande que le gouvernement formule une déclaration claire et
cohérente sur ce qu'il vise à réaliser, afin que la déclaration puisse fournir des orientations au
secteur privé et l'aider à progresser avec confiance. L'intervention du gouvernement pour
encourager la concurrence n'est appropriée que si le secteur privé n'a pas obtenu les résultats
de la concurrence mais a adopté une attitude collusoire qui restreint la concurrence.
Le rapport ajoute que la promotion de la familiarité avec l'utilisation d'Internet est un domaine
dans lequel le gouvernement et le secteur privé doivent agir ensemble. Le gouvernement
marocain peut jouer un rôle de premier plan en encourageant le secteur privé à comprendre
l'utilisation d'Internet et du commerce électronique par le Maroc et d'autres entreprises et
consommateurs du monde entier.
Le rapport recommande aux pouvoirs publics de promouvoir la concurrence dans le domaine
des infrastructures de télécommunications et des systèmes financiers, qui est la pierre
angulaire du développement d'Internet et du commerce électronique.
Le domaine financier :
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Le rapport souligne que l'utilisation du commerce électronique produira une synergie positive,
rendant les entreprises qui adoptent activement le commerce électronique plus compétitives,
gagneront des parts de marché, consolideront les fonctions du système financier et généreront
des avantages pour l'ensemble de l'économie. Les recherches menées par les banques
industrielles du pays montrent que le coût des transactions bancaires par Internet représente
1/10 des coûts de transaction traditionnels.
À l'avenir, le commerce électronique (avec l'assurance de capital-risque qui l'accompagne)
pourrait déclencher une nouvelle façon d'accorder des prêts aux PME, en unissant les banques
et les secteurs financiers non bancaires. Les prêts aux PME sont généralement considérés
comme trop risqués et coûteux pour les banques. Par conséquent, le crédit est toujours
accordé à ces entreprises sans crédit gouvernemental.
La titrisation des actifs des PME est une nouvelle méthode qui utilise le pouvoir du commerce
électronique pour réduire le coût de la prestation de services pour les prêts aux PME. La
titrisation est un moyen de répartir les risques.
Le rapport a rappelé que l’utilisation accrue d’Internet et la promotion du commerce
électronique poseraient des problèmes au système fiscal actuel du gouvernement marocain et
aux autorités administratives responsables de ces systèmes.
La taxe sur les transactions effectuées à travers le e-commerce soulève trois questions :
-La juridiction de l’autorité qui se charge de la collecte des impôts.
-La juridiction de l’autorité qui se charge de la collecte des impôts.
-La catégorisation appropriée, plus la couverture des produits contre les services (cas de la
TVA), des revenus et du capital (cas de taxes directes).
Par conséquent, pour encourager les TIC, Internet et le commerce électronique, le rapport de
l'Agence américaine pour le développement international a recommandé aux autorités
marocaines de signer "l'accord sur les technologies de l'information I" et de promettre de ne
pas taxer l'accord. Produits TIC à partir de 2002.
Le domaine de Télécommunications :
Le rapport de l'USAID a rappelé que ces dernières années, le gouvernement marocain a mis
en œuvre une série d'initiatives de réforme pour ouvrir les secteurs des télécommunications,
des postes et des technologies de l'information. Ces réformes ont été menées conformément à
la loi n ° 24-96 (lettre de la politique départementale de développement) adoptée en août
1997, et l'application de la loi n ° 24-96 a clarifié le plan de réforme du Royaume du Maroc. Il
est destiné à être introduit dans les domaines des télécommunications, des postes et des
technologies de l'information.
Le rapport de l’Agence américaine pour le développement international estime que l’aide
financière de la Banque mondiale a été l’une des principales raisons de la libéralisation
réussie du Maroc dans son secteur des télécommunications. Au cours des dernières années, le
Département du développement et des finances du secteur privé de la Banque mondiale dans
la région Moyen-Orient-Afrique du Nord a coopéré avec le gouvernement marocain dans le
cadre des efforts de libéralisation du Maroc télécommunications.
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Cette action comprend l'octroi d'un prêt de 101 millions de dollars pour ajuster les secteurs
des télécommunications, des postes et des technologies de l'information (télécommunications,
prêts pour les technologies de l'information postale-TPI-TAL). Ce prêt est conçu pour aider
pendant la période de transition de l'industrie.
En ce qui concerne les objectifs du TPI-TAL, il s’agit de soutenir l’objectif global du plan de
réforme du gouvernement visant à accélérer l’intégration du Maroc dans l’économie mondiale
de l’information.
Les avantages recherchés par le prêt :
Le secteur privé marocain sera le principal bénéficiaire de services compétitifs de
télécommunications, de poste et de technologie de l'information.
En particulier, le secteur des services, qui contribue de plus en plus au PIB de la plupart des
pays en développement, bénéficiera des prix compétitifs plus larges des communications et
des technologies de l'information.
Le projet répondra à certains besoins des familles pauvres et du monde rural et améliorera leur
accès aux services de communication et de technologie de l'information, qui jouent un rôle
vital dans le développement des activités économiques locales.
En outre, les réformes soutenues par des prêts généreront des revenus considérables pour le
Trésor.
Le développement du commerce électronique :
Le rapport de l’Agence des États-Unis pour le développement international sur le
développement du commerce électronique a formulé des recommandations; les cadres
juridiques et réglementaires devraient être encouragés à trouver un équilibre entre les
méthodes libres et non réglementaires qui encouragent les transactions de commerce
électronique et les méthodes réglementaires conçues pour protéger le personnel lié au
commerce électronique. Le Maroc peut donc jouer un rôle certain dans la croissance de son
commerce Internet. Par ses actions, il peut favoriser le e-commerce interne et externe, ou au
contraire, il ralentit la vitesse de connaître le moment opportun pour agir. De façon tout aussi
importante, sa non-intervention est essentielle pour le développement du e-commerce au
Maroc.
Le rapport recommande que le Maroc adopte une législation pour définir les droits, les
responsabilités et prévoir des sanctions pour ceux qui commettent de tels crimes sur Internet.
La législation doit prévoir que, si nécessaire, le gouvernement doit intervenir pour tendre la
main aux responsables de telles actions.
Le rapport de l'USAID souligne le rôle important du commerce électronique dans la
promotion du développement économique et social du Maroc. Développement commercial et
économique et social du Maroc.
Globalement, avec le développement du commerce électronique au Maroc, le commerce
électronique et les technologies de l'information aideront probablement le Maroc à diversifier
son économie de l'agriculture aux services à valeur ajoutée et à la production industrielle. Le
développement de nouvelles entreprises engagées dans le domaine des technologies de
l'information va prospérer. Ces entreprises ont commencé à apparaître au Maroc. L'année
15
dernière, le Maroc a satisfait 83 fournisseurs d'accès Internet et compte aujourd'hui plus de
230 fournisseurs d'accès Internet, chacun ayant créé des emplois et des revenus. En outre, le
développement de l'industrie des technologies de l'information contribue davantage à la
croissance économique que les industries traditionnelles telles que l'industrie des produits de
base.
Cependant, l'utilisation pleinement intégrée d'Internet est étroitement liée à de faibles coûts de
télécommunications et à un bon système financier. En fait, dans les entretiens avec les
entreprises marocaines, les gens ont souvent mentionné le coût élevé de la connexion à
Internet et les obstacles existants dans le système financier marocain.
Le commerce électronique interentreprises peut promouvoir le développement du secteur
privé et la croissance économique au Maroc de diverses manières. Dans une perspective plus
large, le commerce électronique via Internet a accru l'efficacité des sources de valeur ajoutée à
la production, l'emballage, la commercialisation / vente et la distribution, en particulier dans
la chaîne de valeur ajoutée. Créez des produits et services de tous les jours. En intégrant le
commerce électronique dans leurs activités quotidiennes, ces avantages. Ces avantages sont
évidents dans le domaine des biens et services.
A. La juridiction internationale :
La question de la compétence en matière de commerce international est encore plus
compliquée que les règles affectant la compétence provinciale à l'intérieur des frontières
nationales. Les traités entre les pays concernés régissent l'application de la juridiction
transfrontalière.
Cependant, il sera difficile pour les tribunaux étrangers d'exercer leur juridiction sur le
personnel et les entreprises situés dans d'autres pays. Dans un avenir proche, l'entreprise peut
trouver une tendance dans laquelle l'entreprise trouvera des pays où les lois et règlements sont
très tolérants aux activités de commerce électronique.
Par conséquent, les frontières entre les pays ont toujours joué un rôle très utile pour les
particuliers et les entreprises: elles délimitent clairement le champ d'application de la culture
juridique. À cette fin, de nombreux pays à travers le monde ont annoncé leur engagement à
réformer l'environnement juridique du commerce électronique.
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Au niveau de l’Union européenne, les deux instruments fondamentaux intéressant le
commerce électronique, sont :
Directive 1999/93 du 13 décembre 1999 sur les signatures électroniques. Cela établit un cadre
juridique unifié dans le domaine des signatures électroniques, axé sur deux objectifs: la
reconnaissance juridique des signatures électroniques et le cadre juridique pour la certification
des activités des prestataires de services.
Directive 2000/31 / CE sur la CE émise le 8 juin 2000. Il a mis en place un cadre de
commerce électronique dans le marché intérieur pour garantir la sécurité juridique des
entreprises et des consommateurs. Il établit des règles uniformes pour des questions telles que
les exigences de transparence et d'information des fournisseurs de services en ligne, les
communications commerciales, les contrats électroniques ou les limites de responsabilité des
fournisseurs intermédiaires. En outre, la directive 2001/29 / CE du 22 mai 2001 sur la
coordination de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de
l'information ne traite pas directement des questions de commerce électronique, mais
implique celle-ci avec de nombreuses conséquences.
Dans le cadre de la promotion du commerce électronique, la Tunisie par exemple a procédé
à :
La promulgation des lois suivantes :
Loi n° 2000-83 du 9 août 2000, relative aux échanges et commerce électronique.
Loi n° 2004-63 du 27 juillet 2004, portant sur la protection des données à caractère
personnel. Loi n° 2000-51 du 27 juin 2005 relative au transfert électronique des fonds.
Loi d’orientation n° 2007-13 du 19 février 2007, relative à l’établissement de l’économie
numérique.
Un ensemble de textes d’applications (décrets, arrêtés, Loi des finances...) La modification
des lois :
Loi n° 99-89 du 2 août 1999 : Code pénal (des infractions portant sur le commerce et
l’industrie).
Loi n° 98-40 du 2 juin 1998 : techniques de vente et publicité commerciale.
Loi n° 2000-57 du 13 juin 2000 : Code des obligations et des contrats.
17
de commerce général et est donc considéré comme une vente par correspondance ou un achat
par téléphone.
Cependant, le 29 octobre 2007 et le 30 novembre 2007 ont été les tournants de la pratique
marocaine du commerce électronique et de la législation marocaine, respectivement.
Depuis le 29 octobre 2007, les entreprises et les utilisateurs d'Internet peuvent utiliser des
cartes de crédit pour payer des frais de transaction sur Internet. La décision a été adoptée par
le système bancaire marocain représenté par le Groupe professionnel bancaire marocain. La
gestion de ce mode de paiement a été confiée au Interbank Interbank Transaction Center
(CMI). Veuillez noter qu'en juin 2007, le nombre de cartes de paiement en circulation était
d'environ 3 millions. Ce sont des cartes communes qui permettent les retraits ATM (ATM).
En revanche, la circulation des cartes de crédit utilisées pour le paiement via Internet est
d'environ 200 000.
Un mois après avoir «autorisé» le paiement via Internet, l'adoption du décret n ° 53-05 du
Kaada 1428 (30 novembre 2007), à savoir l'échange électronique des données juridiques du
Dahir n 1-O7-129, a été annoncée BO N 5584 au 25 Kaada 1428 (6 décembre 2007). Le terme
«données juridiques» utilisé est «grotesque» et déroutant. Le lecteur peut comprendre (à
première vue) qu'il s'agit d'un texte unique au ministère de la Justice, et d'un autre côté, vous
pourriez penser qu'il ne s'agit que des données du ministère de la Justice. Cependant, le champ
d'application de la loi est plus général et revêt une importance très importante, voire cruciale
pour la mise en œuvre du commerce électronique.
La loi n ° 53-05 a pour objet de déterminer les données juridiques applicables aux échanges
électroniques, ce qui équivaut au système des documents et signatures électroniques rédigés
sur papier et sous forme électronique.
Il détermine également le cadre juridique applicable aux opérations effectuées par les
prestataires de services de certification électronique, ainsi que les règles à suivre par les
prestataires de services de certification électronique et les titulaires de certificats électroniques
délivrés.
Dans ces circonstances, la loi a créé la National Certification, Accreditation and Supervision
Administration, ou ANRT (National Telecommunication Regulatory Authority), dont les
principales responsabilités sont:
Proposer les normes du système de certification au gouvernement et prendre les mesures
nécessaires pour mettre en œuvre le système.
Approuver les prestataires de services de certification électronique et surveiller leurs activités.
Il convient de rappeler ici que l'écriture électronique doit remplir toutes les conditions
formelles nécessaires à sa validité, à savoir:
les obligations de l'expéditeur et du destinataire: l'expéditeur garantit que le document
électronique restera sous sa forme. spectacle.
Le destinataire s'engage à conserver ce document comme reçu.
Les conditions écrites, à savoir:
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l'identité de l'expéditeur et du destinataire, la période de validité, l'intégrité du message et la
date et le lieu d'envoi ou de réception.
2. Structure d’accompagnement du commerce électronique au Maroc :
Depuis 2001, il existe une structure qui soutient le développement du e-commerce marocain.
La structure comprend deux entités publiques (ANTR et bureau de change) et deux entités
privées (centre de monnaie électronique interbancaire et Maroc Télécommerce). L'Echange
Office est un établissement public doté de la citoyenneté et de l'autonomie financière sous la
tutelle du Ministère de l'économie et des finances. Il est responsable de trois tâches de base:
Développer des mesures liées à la surveillance des opérations de change en approuvant les
transferts généraux ou spéciaux à l'étranger et en assurant le rapatriement des actifs obligés de
transférer (revenus provenant de l'exportation de biens et services).
Trouvez et punissez les violations de la réglementation des changes. Établir des statistiques
sur le commerce extérieur et les paiements internationaux. Lorsque les utilisateurs d'Internet
grand public au Maroc souhaitent effectuer des achats sur des sites Web étrangers, ils devront
utiliser Exchange Office. Concernant cette possibilité, le bureau d'échange n'accepte
actuellement que le principe. Si la mesure est approuvée, l'Office devrait autoriser l'allocation
de 10 000 DH pour l'achat de Marocains sur des sites marchands étrangers. Il convient de
souligner ici que le système d'imposition des tarifs sur les transactions de commerce
électronique est quelque peu compliqué, de sorte qu'il a suscité beaucoup de débats dans les
institutions commerciales internationales (OMC, CNUCED, OCDE, etc.).
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Cette considération permet, par exemple, de comprendre l’impact des contrats d’adhésion
électronique sur l’acceptation par leur contractant de leur validité. En effet, la durée du
contrat, le caractère unilatéral et les difficultés liées à la lecture sont généralement des
conditions incompatibles avec des normes telles que la lisibilité, la clarté, l'intelligibilité,
l'interprétabilité et les restrictions sur les clauses externes, qui sont généralement avantageuses
pour les membres. Par conséquent, la rédaction de ces contrats devrait être adaptée à
l'environnement immatériel.
Cependant, jusqu'à présent, le comportement pertinent dans la rédaction des contrats
électroniques n'a pas vraiment changé. Par conséquent, l'avocat qui rédige le contrat
électronique doit non seulement numériser simplement le contrat écrit existant, mais
également tenir compte des facteurs suivants:
Texte court,
Restreindre le défilement.
Utilisez des phrases simples.
Utilisez le plan.
Utilisez des puces pour distinguer clairement les éléments importants.
Utilisez des lettres en gras ou même en majuscules pour mettre en évidence les hautes
lumières.
Utilisez des liens hypertextes de manière appropriée et contrôlée. Le rejet peut causer des
questions ou de l'inconfort aux abonnés ou aux consommateurs, tels que les cadres et la
programmation, ce qui empêchera les visiteurs de consulter les pages Web précédentes. et
beaucoup plus.
Vous pouvez toujours demander à l'autre partie d'imprimer un contrat électronique. Dans ce
cas, il n'y aura aucun problème lié aux médias électroniques. En bref, le formalisme contractuel
sur Internet ne signifie pas nécessairement abandonner le papier.
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Par conséquent, sur Internet, les exigences formelles de ces deux étapes sont plus évidentes,
car les risques diversifiés de l'offre et de l'acceptation sont inhérents au support. En bref, il est
important que les parties évitent les complications et veillent à ce que leurs intentions soient
clairement établies. Par exemple, l'envoi d'un accusé de réception de la substance du contrat et
la publication des conditions de vente en ligne dans le document. Malgré leur existence sur
Internet, ces pratiques sont loin d'être établies.
Questionnaire :
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