Education A La Sante
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SOMMAIRE
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MODULE :
ÉDUCATION À LA
SANTÉ
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NOTE DE PRÉSENTATION
Contexte
L’évolution de la société révèle la vulnérabilité des jeunes face aux fléaux sociaux de plus en
plus présent dans nos environnements. Afin de les éduquer à la prise de décision éclairée,
plusieurs programmes sont élaborés pour prendre en compte l’éducation aux pratiques de vie
saine.
Enjeux
Les pratiques de vie saine ou « life skills » sont un ensemble de règles que doit s’approprier un
individu ou un groupe d’individus afin de préserver la santé individuelle, la santé publique et
l’environnement.
À partir d’activités diverses de sensibilisation, les clubs santé et environnement développent chez
les apprenants des compétences de vie en vue de changement de comportement pour mener une
vie positive et saine par la lutte contre la propagation du VIH/SIDA en milieu scolaire et d’autres
fléaux tels la violence, l’insalubrité du cadre de vie, la toxicomanie, l’addition à alcool.
Objectif général
Contenus
Ce module est structuré en trois (3) composantes comportant sept (7) thèmes. Il comprend :
La note de présentation ;
La compétence à développer ;
Les composantes de la compétence ;
Les thèmes à exploiter aux fins de satisfaire la compétence via les composantes ;
Les contenus en liens avec les thèmes ;
Les modalités d’évaluation du module ;
La fiche technique du module ;
Des références bibliographiques et des adresses des sites internet où l’utilisateur du
présent document peut approfondir ses connaissances relatives aux pratiques de vie
saines, à la préservation de la santé et à la protection de la santé.
Effets attendus :
Bénéficiaires :
Le présent document est destiné aux professeurs de CAFOP pour la formation des élèves-
maîtres.
Les parents, ainsi que les directeurs d’écoles en sont également des bénéficiaires.
Ce module est un outil de référence pour des actions de formation de qualité en matière de
pratiques de vie saines, à la préservation de la santé et à la protection de la santé.
COMPOSANTES
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DÉVELOPPEMENT DES COMPOSANTES
1. Définitions de notions
1.1. La santé
Selon le dictionnaire Larousse : "la santé, c’est l’état de quelqu’un dont l’organisme fonctionne
normalement ".
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :"la santé est un état de complet bien-être
physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou
d'infirmité".
Au total, la santé s’exprime et s’exerce dans les dimensions biologiques, sociale et
psychologique.
La santé publique prend en compte tous les efforts d’organisation et d’exécution des actions
administratives, politiques et économiques relatives à la prévention et au maintien de la bonne
santé des populations par des autorités nationales ou locales.
Les SSP concernent les premiers soins auxquels les populations ont droit pour continuer leurs
activités quotidiennes.
Les SSP sont liées à l’action communautaire et donnent naissance à la notion de santé
communautaire. La priorité de la santé communautaire est la promotion de la santé.
Mener une vie saine ne consiste pas seulement à traiter ou à trouver des remèdes aux maladies. Il
s’agit aussi d’éviter que les maladies surviennent et surtout de faire en sorte que la bonne santé
soit conservée, entretenue et même améliorée.
Dans ce processus de préservation de la santé, le sport et la pratique d’une bonne hygiène de vie
sont des activités majeures.
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2.1. Les avantages de la pratique du sport
Le slogan « Le sport, c'est bon pour la santé » est connu de tous. La pratique régulière du sport :
L’hygiène environnementale
L’hygiène environnementale constitue l’ensemble des mesures à observer pour rendre le milieu de vie sain. En
effet, le cadre de vie doit être bien entretenu, propre, spacieux, aéré et éclairé. L’environnement est source de
santé.
Que cette structure soit en dur ou en matériaux légers, elle doit être propre, bien aérée et bien
située (loin des bas-fonds, des marécages, des routes, des marchés, des parcs d’animaux, des
hautes tensions, des bars, des maquis, etc.).
Les salles : les salles doivent être quotidiennement balayées, dépoussiérées pour
préserver les enfants des microbes et des piqûres d’insectes ;
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La vaisselle : la vaisselle (les ustensiles de cuisine de la cantine, les seaux et gobelets du
goûter) doit être lavée chaque fois qu’elle est utilisée. Elle doit être rangée sur des claies
ou sur des tables propres ou dans un panier à l’abri de la poussière et du contact des
animaux.
Photo 16 : Vaisselle rangée sur une
Photo 15 : Vaisselle rangée dans un claie (faire en hauteur)
panier posé sur une claie (faire en
hauteur)
La cour :
-elle doit être balayée tous les jours et désherbée régulièrement ;
-les objets dangereux (couteaux, boîtes d’allumettes, pointes, barres de fer, objets
souillés) doivent être rangés hors de portée des enfants.
La structure doit disposer obligatoirement de latrines (latrines traditionnelles ou latrines
améliorées à fosses sèches ventilées ou latrines à chasse d’eau manuelle) ou de salles
d’eau (W.C, douche et robinet à la taille des enfants).
Les latrines et les salles d’eau doivent être situées en amont des points d’eau et des salles
de classe. Elles seront régulièrement lavées et désinfectées.
La sécurité du milieu immédiat est l’ensemble des précautions à prendre pour éviter la survenue
d’un événement malheureux dans la structure préscolaire. Si la sécurité n’est pas assurée, des
accidents peuvent survenir :
-Rassurer l’enfant ;
L’environnement de l’école doit être sain, sûr, protecteur pour les élèves et favorable à leur
épanouissement. Par conséquent :
-Les vendeurs/vendeuses d’aliments sont soumis à une visite médicale régulière des
services de santé officiels, les lieux de vente et les aliments font l’objet d’une inspection par les
services sanitaires ;
-Les élèves bénéficient d’un appui psychosocial auprès d’un enseignant formé ;
-Les élèves bénéficient d’une visite médicale systématique et sont déparasités au moins
une fois par an.
Les habitations doivent avoir suffisamment d’ouvertures pour laisser entrer l’air et la lumière
nécessaires à une vie salubre.
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Pas d’eaux usées dans les parterres et/ ou des ordures pouvant être à l’origine de la présence des
moustiques.
L’hygiène alimentaire.
Si l’on veut maintenir sa santé par l’alimentation, il est important de respecter des règles. Ainsi,
pour une bonne hygiène alimentaire, il faut faire ce qui suit :
Bien laver les aliments crus (fruits et légumes) avant leur consommation ;
manger à des moments précis ;
manger les aliments pas trop chaud, pas trop froid, pas trop salés, pas trop sucrés ;
respecter l’équilibre des menus ;
éviter la suralimentation ;
tenir compte des apports des aliments en vitamines et en calories ;
conserver les aliments dans des conditions hygiéniques acceptables.
L’hygiène corporelle
La propreté du corps est nécessaire pour le maintien d’une bonne santé individuelle. Il est
conseillé de se laver trois (3) fois par jour avec du savon pour maintenir la propreté du corps, de
se brosser les dents après chaque repas et le soir avant de dormir.
Spécifiquement, les mains, peuvent être source de nombreuses maladies. Ainsi, il est conseillé de
se laver les mains avec du savon en suivant les étapes recommandées dans les circonstances
suivantes :
Les vêtements doivent être adaptés au climat, au physique et à l’activité professionnelle des
individus.
De façon générale, ils doivent être propres pour éviter d’être la source de maladies de la peau.
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L’hygiène mentale
o Définition
L’hygiène mentale est l’ensemble des mesures qui visent à préserver la santé mentale de
l’individu. Elle implique que l’individu vive dans des conditions qui favorisent son bien-être
psychologique et un développement harmonieux de sa personnalité. En d’autres termes,
L’Hygiène mentale est l’ensemble des précautions et des mesures destinées à maintenir
l’équilibre psychique, à prévenir les désordres mentaux et à faciliter l’adaptation des sujets à leur
milieu. Cette action préventive peut s’exercer soit sur le plan individuel, soit sur le plan collectif
et social.
- La croyance à un fatalisme évolutif de la folie, et à son incurabilité, alors que les statistiques
des services de traitement précoce donnent des proportions de guérisons sociales importantes (40
à 60%) ;
- L’idée que tout malade mental est un être dangereux ou malfaisant (ou la peur qu’il inspire),
alors que beaucoup ne sont que des malheureux inoffensifs ;
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- La tendance à considérer tout malade, touché même légèrement, comme désormais incapable
de toute manifestation normale;
Très en colère la plupart du temps, qu’il pleure beaucoup et réagit trop fortement aux
choses qui surviennent;
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Est extrêmement peureux et a des peurs inexpliquées ou plus de peurs que les autres
adolescents;
Est constamment préoccupé par des problèmes physiques ou par son apparence physique;
recherche de solitude
idées de suicide ;
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D’avoir une crainte excessive d’être blessé, de faire mal aux autres ou de faire quelque
chose de « mal »;
D’avoir l’impression de devoir laver, nettoyer des choses ou effectuer certaines choses
des centaines de fois par jour afin d’éviter le danger ;
d’avoir une sexualité inappropriée, une attitude provocante, une insouciance face aux
conséquences dangereuses;
de poursuivre un régime ou des exercices physiques obsessifs même s’il a déjà la peau
sur les os;
de violer de manière répétée des droits des autres ou d’entraver la loi sans égard pour les
autres;
L’enseignant doit pouvoir rester à l’affût de ces comportements et noter la durée, la fréquence et
la sévérité de ceux-ci. En outre, il doit s’inquiéter s’il observe des changements importants dans
le comportement et le fonctionnement d’un enfant ou d’un adolescent à lui confié. Un pattern
qui dure pendant une longue période peut indiquer un problème de santé mentale sérieux.
Le développement de l’enfant dépend de plusieurs facteurs qui sont entre autres la santé, la
nutrition, l’hygiène, l’évolution motrice, cognitive et socioaffective. Il est indispensable pour
l’enseignant de s’approprier ces facteurs pour une prise en charge holistique de l’enfant.
L’hygiène mentale permet d’allier le maintien, voire l’amélioration de l’équilibre psychique
individuel avec le fonctionnement harmonieux des groupes étendus ou restreints qui composent
une collectivité. Elle facilite mieux, l’intégration, l’adaptation de l’individu à son milieu de vie.
ACTIVITÉS
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Amener les élèves-maîtres à la pratique régulière du sport d’entretien
Faire appliquer les principaux champs de l’hygiène dans la vie quotidienne des élèves-
maîtres à travers l’entretien des salles de classe, la cours de l’école, leurs tenues
vestimentaires etc
2. Les signes de dangers à observer par les parents ou par les enseignants
L'OMS a identifié les signes de danger généraux que les aides et les parents doivent observer
chez les enfants sous leur garde. Les enfants qui font l'expérience d’un des symptômes suivants
présentent des signes de graves maladies et doivent être envoyés à la clinique ou à l'hôpital
immédiatement :
• Laisse l'enfant se coucher dans un endroit calme et ombragé, loin des autres enfants s'il existe
une possibilité qu'il soit infectieux ;
Traitement de la diarrhée
Les bébés et les jeunes enfants atteints de diarrhée sont en danger parce qu'ils se déshydratent
(perdent du liquide) très rapidement. Il est très important qu'ils boivent beaucoup de liquides.
Une boisson spéciale appelée Solution de Réhydratation orale peut être faite avec du sucre, de
l'eau et du sel. Elle est préparée de la manière suivante :
Il se peut que les enseignants soient obligés de donner des médicaments aux enfants dont ils
s'occupent. Ceux-ci ne peuvent être donnés qu'avec l'autorisation écrite d'un parent ou d'un tuteur
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légal de l'enfant. Le formulaire d'autorisation doit fournir des instructions détaillées sur le
moment et la manière dont le médicament doit être administré.
ACTIVITÉS
Amener les élèves-maîtres à veiller à la santé et au bien-être des élèves sous leur
responsabilité par la sécurisation (tenir hors de leur portée tous les objets susceptibles de
leur porter préjudice) de leur environnement immédiat (classe, cours de l’école)
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COMPOSANTE 2 : ADOPTER UN COMPORTEMENT RESPONSABLE POUR
PRÉSERVER SA SANTÉ
- La santé de la mère ;
- La santé de l’enfant ;
- La santé du jeune;
- La santé de l’homme.
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- prendre en charge la santé sexuelle des jeunes, y compris les cas d’alcoolisme, de
toxicomanie, de délinquance et de prostitution qui sont des comportements à
risques ;
4. Situation de la SR en CI
En Côte d’Ivoire, la situation de la SR se présente comme suit :
- Maternité précoce: à 19 ans, 53% des femmes ont déjà donné naissance à un enfant ;
Toutes ces insuffisances ont pour conséquences une mortalité maternelle élevée: Plus
de 614 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes (EDS-MICS 2012).
ACTIVITÉS
Amener les élèves maîtres à conduire les campagnes de sensibilisation pour promouvoir
des comportements responsables tels que la lutte contre les avortements, les grossesses
précoces et non désirées, la propagation des IST et VIH-Sida, l’analphabétisme,
l’excision.
1. Définition
La santé sexuelle et de la reproduction des jeunes, c’est le bien-être physique et émotionnel
incluant la capacité des jeunes à éviter les grossesses non souhaitées, les avortements à risque,
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les infections sexuellement transmissibles dont le VIH/sida et toutes les formes de violences et
de coercitions sexuelles.
Les données de la dernière enquête démographique et de santé (EDS) de 1998-99 révèlent que
l’âge médian au premier rapport sexuel des femmes s’élève à 16 ans. La quasi-totalité (93 %) a
déjà eu le premier rapport sexuel à 22 ans. Cette précocité reste vraie quelle que soit la
génération, le milieu de résidence ou la religion ; l’âge d’entrée en vie sexuelle se situe en effet,
entre 15 et 17 ans selon les catégories de population (Institut National de la Statistique 2001).
L’entrée en vie sexuelle des hommes commence un peu plus tard, soit environ 2,5 années après
celle des femmes.
Dans de nombreux cas, les rapports sexuels ne sont pas protégés. Le condom qui constitue
aujourd’hui un des moyens efficaces de protection contre les Infections Sexuellement
Transmissibles (IST) et le VIH/Sida est bien connu mais son utilisation demeure restreinte.
En Côte d’Ivoire, comme partout ailleurs en Afrique au sud du Sahara, les jeunes (filles comme
garçons) sont plus susceptibles que leurs aînés d’adopter des pratiques sexuelles à haut risque de
contamination par les infections sexuellement transmissibles et le VIH/Sida.
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Le contexte socio-économique dans lequel ils vivent a une influence parfois négative sur leurs
décisions et leurs pratiques en matière de santé sexuelle et de la reproduction. Cela augmente
davantage leur risque d’infections sexuellement transmissibles et de grossesses non souhaitées,
qui peuvent compromettre leur réussite sociale.
Les rapports sexuels précoces constituent une menace dans la mesure où le jeune qui n’a pas
atteint sa maturité physique court des risques graves.
Les rapports sexuels précoces peuvent conduire à l’exposition aux IST et VIH, aux grossesses
précoces chez la jeune fille.
- Séropositivité
On dit d’une personne qu’elle est séropositive quand on découvre les anticorps du virus dans
son sang. Elle est bien portante et ne fait pas la maladie pendant des années. On parle alors
de porteur sain. Même si elle est porteuse saine, la personne peut transmettre le virus du VIH.
- Séronégativité
On dit d’une personne qu’elle est séronégative quand le test de dépistage est négatif, c’est-à-dire
qu’il n’y a pas d’anticorps du VIH dans le sang.
On dit d’une personne qu’elle a le sida, quand elle présente les signes d’alerte suivants :
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La perte de poids
Le zona répété
La transpiration nocturne
diarrhée
L’insomnie etc.
Les IST sont causés par des bactéries, des champignons et des virus
Chez l’homme : douleurs mictionnelles, écoulements de pus, lésions sur les parties
génitales, etc.
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incapacité, inactivité, dépenses excessives ;
Mort, etc.
Le VIH, en s’attaquant à certains lymphocytes (T4), affaiblit le système immunitaire
faisant ainsi le lit des maladies opportunistes telles que la tuberculose;
Pour prévenir la contamination au VIH, les mesures et comportements suivants peuvent être
adoptés :
Observer en toute circonstance, des règles d’hygiène de base comme ne pas utiliser des
objets piquants, tranchants ou coupants souillés ;
Etre fidèle à son ou sa partenaire ;
Porter des préservatifs à chaque rapport sexuel pour ceux qui ne sont pas mariés ;
Pratiquer l’abstinence ou retarder aussi longtemps que possible les premières relations
sexuelles ;
N’avoir de rapports sexuels non protégés qu’après le test de dépistage.
- le manque de confidentialité ;
- les rapports hiérarchiques ;
- les classes d’âge ;
- la religion ;
- la disponibilité ;
- les problèmes culturels ;
- la peur ;
- l’ignorance ;
- le manque d’information ;
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- la stigmatisation ;
- la discrimination.
6. Le cycle menstruel
6.1. Définition
Le cycle menstruel est la période allant du premier jour des règles présentes jusqu’au premier
jour des règles suivantes. Il peut varier de 21 jours à 35 jours.
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Le cycle menstruel concerne plusieurs organes. L’écoulement du sang (les règles) est la seule
manifestation clinique qui montre le début du cycle, tout le reste est silencieux. On divise le
cycle menstruel en 2 phases séparées par l’ovulation.
C’est la période qui part des règles jusqu’à l’ovulation. Elle a une durée moyenne de 12 à 14
jours.
L’ovulation est marquée par la libération de l’ovule par l’ovaire et par une élévation de la
température basale.
Après la libération de l’ovule, le follicule se transforme en corps jaune qui sécrète l’œstrogène et
surtout la progestérone.
Si l’ovule est fécondé, l’endomètre continue de s’épaissir afin de permettre la nidation. Dans le
cas contraire, le corps jaune dégénère, l’endomètre se détache et tombe : ce sont les règles. Après
cette phase, le cycle menstruel recommence. L’ovule a une durée de vie de 48 heures et le
spermatozoïde de 72 heures. Par conséquent, la femme n’est fécondée que pendant 2 jours. Par
ailleurs, le moment de l’ovulation varie d’une femme à une autre et même d’un cycle à un autre.
6.4.3. Comment utiliser les jours du cycle menstruel pour éviter les grossesses
-Phase infertile : période au cours de laquelle la femme ne court aucun risque de tomber
enceinte.
-Phase fertile : période pendant laquelle la femme a le maximum de risques de tomber enceinte.
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-Phase de fertilité relative : au cas où l’ovulation survient de façon précoce, c’est la période
pendant laquelle une femme peut tomber enceinte.
Les méthodes contraceptives naturelles sont celles qui ne font appel à aucun médicament, ni à
aucun dispositif médical. Elles sont basées sur l’observation minutieuse et régulière du cycle
menstruel afin de déterminer la date de l’ovulation de la femme. Elles nécessitent de la part des
femmes et des hommes qui y ont recours, une parfaite connaissance de soi.
- L’abstinence
C’est le fait de s’interdire volontairement un rapport sexuel. Par rapport au contexte culturel et
religieux, cette approche est la mieux indiquée pour les adolescent(e)s qui ne sont pas encore
marié(e)s. Elle a l’avantage d’empêcher les grossesses non désirées et les IST. L’abstinence
requiert un engagement ferme, une grande motivation et une parfaite maîtrise de soi. Elle peut
être très difficile à faire accepter aux jeunes, mais pas impossible.
L’abstinence sexuelle avant le mariage est surtout une valeur très forte dans les sociétés où les
relations sexuelles hors mariage sont interdites. Elle est très fortement recommandée chez les
adolescents.
Elle repose sur le fait que la température du corps augmente de 0,5°C au moins au moment de
l’ovulation. La température reste à ce niveau plus élevée jusqu’à l’arrivée des règles suivantes
(en moyenne 14 jours). Le principe de cette méthode est de repérer l’élévation de la température
par la prise de la température chaque matin (avec un thermomètre fiable, avant le lever) et de la
noter sur une courbe.
- La méthode Billings
Cette méthode s’appuie sur l’étude de la glaire cervicale, substance secrétée par le col de l’utérus
qui, en période ovulatoire, devient filante et abondante. Elle nécessite de la part de la femme une
bonne connaissance de soi.
Si une femme allaite son enfant exclusivement au sein et à la demande du bébé, la femme qui
vient d’accoucher n’a pas de retour des règles jusqu’à six (6) mois après son accouchement. Elle
a donc très peu de risques de tomber enceinte.
C’est un rapport sexuel au cours duquel le pénis est volontairement retiré du vagin au moment de
l’éjaculation. Les cellules sexuelles mâles sont alors rejetées hors de l’appareil génital de la
femme. Il n’y a donc pas de possibilité de fécondation de l’ovule.
ATTENTION: les méthodes contraceptives naturelles ne sont pas adaptées pour les adolescents
car, ils ont des cycles très irréguliers. Ces méthodes ne protègent pas des IST dont l’infection à
VIH/sida.
C’est un comprimé chimique qui se prend par voie orale tous les jours au même moment à raison
d’un comprimé par jour et sans oubli. Cette pilule associe généralement deux hormones : des
œstrogènes et de la progestérone. Elle est alors appelée "pilule combinée".
La pilule agit à différents niveaux : elle bloque l’ovulation, amincit la paroi interne de l’utérus
(endomètre), modifie la consistance de la glaire cervicale (sécrétée par le col de l’utérus, elle
s’épaissit et empêche le passage des spermatozoïdes).
La pilule est très efficace si elle est prise très régulièrement. Un seul oubli peut entraîner l’échec
de la méthode.
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- Le patch contraceptif
C’est un patch à coller soi-même sur la peau une fois par semaine et à renouveler pendant 3
semaines successives. Au cours de la 4 ième semaine, on ne met pas de patch mais on est tout de
même protégé. L’arrêt provoque l’apparition des règles. C’est une méthode hormonale parce
qu’elle contient les 2 types d’hormones (œstrogène et progestérone)
- L’Implant contraceptif
L’implant agit essentiellement en épaississant la glaire cervicale (ce qui empêche les
spermatozoïdes de rencontrer l’ovule) en rendant l’utérus non réceptif et en empêchant la
libération de l’ovule par les ovaires (bloque l’ovulation, modifie la glaire cervicale).
- Le préservatif masculin
Le préservatif masculin (appelé également capote, condom…) est utilisé non seulement comme
un mode de contraception mais également comme une source de protection contre les infections
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sexuellement transmissibles et contre l’infection par le VIH. C’est une gaine très fine en latex le
plus souvent, qui est mise et déroulée sur le pénis en érection et le recouvre totalement.
L’efficacité dépend d’une utilisation correcte. Ils doivent être posés avant tout début de
pénétration, et maintenus au moment du retrait. Ils sont à usage unique. Leur efficacité est de 80
à 90%.
- Le préservatif féminin
Le préservatif féminin est une gaine en polyuréthane ou en nitrile lubrifiée, fermée à une
extrémité de manière à couvrir le col de l’utérus et ouverte à l’autre de manière à tapisser le
vagin. La femme doit glisser l’anneau interne à l’intérieur du vagin avant le rapport sexuel. Une
fois appliqué, il tapisse la paroi vaginale et empêche la mise en contact du sperme et du vagin. Il
présente un certain nombre d’avantages : il peut être mis en place quelques heures avant le
rapport sexuel, il protège des infections sexuellement transmissibles et de l’infection par le VIH.
Il est déconseillé d’utiliser un préservatif féminin en même temps qu’un préservatif masculin.
- Le diaphragme
Il se présente sous la forme d'une coupole de caoutchouc qui se place au fond du vagin.
Contrairement au préservatif, le diaphragme peut s'utiliser plusieurs fois.
- Les spermicides
Ils se présentent sous la forme d'une crème, d'un gel, d'un tampon ou d'une éponge. Les
spermicides sont des composés chimiques qui vont tuer les spermatozoïdes.
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- Le Dispositif Intra-utérin (DIU) ou stérilet
Le Dispositif Intra Utérin (DIU), également appelé stérilet, est un petit objet en forme de T,
mesurant 3 cm environ. Il est placé par un médecin dans l’utérus.
Comme mode d’action, le DIU immobilise les spermatozoïdes, il agit essentiellement en causant
une modification chimique qui détruit les spermatozoïdes et les ovules avant qu’ils ne se
rencontrent et partant empêche la fécondation.
Toutes ces méthodes n’offrent aucune protection contre les infections sexuellement
transmissibles ni contre le VIH.
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Seuls les préservatifs masculins et féminins protègent contre les infections sexuellement
transmissibles et l’infection par le VIH.
- La vasectomie.
Cette intervention a pour but d’empêcher la rencontre des spermatozoïdes et d’un ovule. Pour
arriver à ce résultat, on sectionne ou ligature les trompes. L’intervention est habituellement
réalisée sous anesthésie générale.
Cette intervention a pour but de bloquer l’émission des spermatozoïdes en coupant ou ligaturant
les canaux déférents. Elle est habituellement réalisée sous anesthésie locale. Attention, cette
méthode n’est efficace que 2 à 3 mois après l’intervention. Il est donc nécessaire pendant cette
période d’utiliser un autre moyen contraceptif.
Toutes ces méthodes n’offrent aucune protection contre les infections sexuellement
transmissibles ni contre le VIH.
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Seuls les préservatifs masculins et féminins protègent contre les infections sexuellement
transmissibles et l’infection par le VIH.
Les mutilations sexuelles féminines recouvrent toutes les interventions incluant l'ablation
partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes
génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales.
Cette intervention est le plus souvent pratiquée par des exciseuses traditionnelles qui jouent
souvent un rôle central dans les communautés, notamment en tant que accoucheuses ou
matrones.
8.2. Classification
Type 2 - l'excision: ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres (replis
internes de la vulve), avec ou sans excision des grandes lèvres (replis cutanés externes de
la vulve) ;
Type 4 - les autres interventions: toutes les autres interventions néfastes au niveau des
organes génitaux féminins à des fins non médicales, par exemple, piquer, percer, inciser,
racler et cautériser les organes génitaux.
Les mutilations sexuelles féminines ne présentent aucun avantage pour la santé et sont
préjudiciables à bien des égards aux jeunes filles et aux femmes. Elles comportent l’ablation de
tissus génitaux normaux et sains ou endommagent ces tissus et entravent le fonctionnement
naturel de l’organisme féminin. D’une manière générale, plus l’intervention est importante, plus
les risques augmentent.
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Les complications immédiates peuvent être une douleur violente, un choc, une hémorragie, le
tétanos ou septicémie (infection bactérienne), la rétention d'urine, l’ulcération génitale et la
lésion des tissus génitaux adjacents.
Une fièvre;
Un état de choc;
le décès.
infections);
menstruel, etc.);
des problèmes sexuels (douleur pendant les rapports sexuels, diminution du plaisir
sexuel, etc.);
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des rapports sexuels et d’accoucher (désinfibulation). Ainsi, l’orifice vaginal est parfois
refermé à plusieurs reprises, y compris après un accouchement, ce qui accroît et multiplie
les risques immédiats et à long terme;
de soi, etc.).
Les mutilations sexuelles sont pour la plupart pratiquées sur des jeunes filles entre l'enfance et
l'adolescence et à l'occasion sur des femmes adultes. Plus de 3 millions de jeunes filles par an
sont menacées par ces pratiques.
Plus de 200 millions de jeunes filles et de femmes sont victimes de mutilations sexuelles
pratiquées dans 30 pays africains et du Moyen Orient où ces pratiques sont concentrées.
Cette pratique est la plus commune dans l'ouest, l'est et le nord-est de l'Afrique, dans certains
pays d'Asie et au Moyen-Orient, ainsi que dans certaines communautés d'immigrants en
Amérique du Nord et en Europe. C'est donc un problème mondial.
Les efforts de l'OMS en vue d'éliminer les mutilations sexuelles féminines mettent l'accent sur:
Le renforcement des systèmes de santé en élaborant des supports de formation, des outils
et des lignes directrices à l'intention des professionnels de la santé pour les aider à
prendre en charge et à conseiller les femmes qui ont subi ces pratiques ;
L’établissement de données factuelles en obtenant des connaissances sur les causes et les
conséquences, y compris les raisons pour lesquelles des professionnels de santé
procèdent à ces pratiques, savoir comment les éliminer et comment soigner celles qui ont
subi des mutilations sexuelles;
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ACTIVITÉS
Faire adopter par les élèves maîtres des comportements responsables tels que les
méthodes contraceptives, le planning familial, se prémunir contre les IST , VIH /SIDA.
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COMPOSANTE 3 : MENER DES ACTIVITÉS DE PROMOTION DE LA SANTÉ ET DE
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
THÈME 1 : CONTRÔLE DE LA SANTÉ ET DU BIEN-ETRE DE L’ENFANT
• Apparence générale. L'enfant a-t-il l'air propre et net ? Quelle est la couleur de sa peau ?
• Tête et visage. Y a-t-il des coupures, des rayures, des éruptions cutanées, des plaies ou des
bleus ?
• Les yeux et les oreilles. Les yeux sont-ils clairs ou aqueux, ou roses ? Y a-t-il une décharge
des yeux ou des oreilles?
• Y a-t-il d'autres signes de maladie comme la toux, les éternuements, la diarrhée ou les
vomissements ou est-ce qu'il se plaint de douleur?
Le bilan de santé général ne prend pas beaucoup de temps et si un enfant est malade, l'aide peut
discuter de ce qu'il faut faire avec le membre de la famille.
Les enfants atteints des maladies suivantes devraient rester à la maison parce qu'ils sont
infectieux:
la grippe
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la diarrhée ou gastro-entérite
- garder l'environnement du centre du jeune enfant et de la maison d'un enfant sain et sauf ;
-S'assurer que les escaliers, les fenêtres et les aires de jeu sont sécurisés et appropriés pour les
enfants ;
-Enlever tous les objets dangereux tels que les bâtons, les pierres, les ongles cassés, les morceaux
de verre et d'autres objets pointus dans les lieux où les enfants courent et jouent ;
-Garder les petits objets comme les pièces de monnaie, les boutons, les perles, les noix et les
graines loin des jeunes enfants ;
-Enlever les objets tranchants ou nuisibles (les allumettes, les sacs en plastique) à la portée des
enfants.
- S'assurer que les zones de cuisson et les feux ouverts sont éloignés des enfants et idéalement
couverts ou dans une zone fermée.
-Couvrir toutes les prises électriques et garder les cordons électriques hors de portée des enfants.
- Garder les matériaux de jeu qui ne sont pas utilisés dans des armoires ou des boîtes.
-Conserver tous les objets toxiques, les agents blanchissants, les nettoyants ménagers et la
paraffine dans un placard verrouillé ou les stocker dans un endroit haut, hors de portée des
enfants ;
-Couvrir les godets d'eau avec des couvercles sécurisés. Ne laissez jamais les enfants près des
points d’eau, même pendant un laps de temps. Ils peuvent facilement se noyer, même dans des
eaux très peu profondes en moins de 2 minutes ;
-Veiller à ce que les jeunes enfants ne jouent pas sur le lit ou sur la table ;
-Prendre soin des enfants près des grandes voies de circulation, des parkings et des allées. Il faut
toujours traverser la route à l'endroit le plus sûr et enseigner aux enfants à le faire en toute
sécurité ;
36
-Surveiller constamment les enfants.
3. Créer des liens avec les centres de santé pour des examens réguliers de
santé et de nutrition
3.1. Activités de santé
La visite médicale
- Prendre de façon régulière (deux fois par an) la taille, le poids, le périmètre crânien et le
périmètre brachial de chaque enfant ;
- Vérifier dès les inscriptions que chaque enfant dispose d’un carnet de vaccination et de
l’effectivité des vaccins ;
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3.3. Le Goûter
Dans les structures du préscolaire, du primaire et dans les centres communautaires du jeune
enfant, l’enseignant ou l’encadreur doit organiser les activités de nutrition suivantes : le goûter et
la cantine. Il doit également faire le dépistage de la malnutrition. En outre, il doit s’assurer que
les parents ou les substituts parentaux donnent le petit déjeuner aux enfants les matins avant de
venir dans la structure ou dans le centre communautaire. Pour la prise du goûter l’enseignant ou
l’encadreur doit :
- présenter le goûter ;
4. Le dépistage de la malnutrition
L’enseignant ou l’encadreur doit faire le dépistage de la malnutrition à la rentrée, après les
congés de noël et en fin d’année. Pour le faire, il doit utiliser le mètre ruban pour prendre le
périmètre brachial. En cas de malnutrition sévère ou modérée, il doit référer l’enfant à la
structure compétente et le mentionner dans un registre consacré à cet effet.
5. Surveillance de la croissance
Tous les enfants doivent être surveillés régulièrement pour s'assurer qu'ils grandissent et se
développent correctement. Pour cela, l’enseignant ou l’encadreur doit s’assurer que les enfants
sont régulièrement pesés dans les structures adéquates :
• Les enfants de moins de 2 ans doivent être pesés une fois par mois ;
• Les enfants de 2 à 5 ans sont pesés une fois tous les 3 mois.
38
ACTIVITÉS
Amener les élèves-maîtres à mettre en œuvre des bilans de santé au quotidien en faveur
de leurs élèves
Amener les élèves-maîtres à adopter une bonne hygiène alimentaire et à l’enseigner à
leurs élèves
Faire adopter par les élèves- maîtres des mesures de sécurité pour le bien-être des enfants
L’activité physique est le plus souvent perçue comme facteur d’équilibre et de bien-être même
chez les jeunes, mais elle présente aussi des dangers :
- fatigue et excès ;
- dopage et addiction ;
- déception et échec ;
- agressivité et violence.
39
ACTIVITÉS
Amener les élèves-maîtres à faire pratiquer au quotidien à leurs élèves, des séances d’activités
physiques et sportives pour entretenir leur santé.
Ce sont essentiellement :
La déforestation abusive ;
Toutes ces actions menacent la survie de tous. Certaines ressources, comme les énergies fossiles,
ne sont pas renouvelables, et sont consommées de façon massive, jusqu'à épuisement : de plus,
toutes les étapes de leur exploitation et de leur consommation sont extrêmement nocives pour
l'environnement. Les ressources renouvelables sont consommées sans préoccupation de leur
reproduction, les habitats de la biodiversité sont détruits progressivement, les espèces animales et
végétales majoritairement menacées, en voie d'extinction ou déjà éteintes, les rejets massifs de
gaz à effet de serre réchauffent la planète très rapidement et de façon durable... L'état de la
biodiversité et le niveau de pollution de la Terre sont très inquiétants.
40
une volonté politique, une implication forte des entreprises, des pouvoirs publics, de tous les
citoyens, une évolution des mentalités et des changements de comportement de tous.
ACTIVITÉS
41
Fiche technique du module
Education à la santé 32 H
Composantes :
C1 : Pratiquer des activités de préservation de la santé
42
Disciplines Thèmes Contenus des Activités pratiques Évaluation Durée
concernées enseignements de mise en situation
théoriques et de manipulation
EPS C1/ TH1 : Hygiène Les avantages de la Réaliser des 1h 5H
de vie pratique du sport recherches
2h pédagogiques
Exploiter des films
documentaires
Analyser des
documents
pédagogiques
Réaliser des activités
physiques et sportives
C3/ TH2 : Activité Définition et liens : Réaliser des
sportive et la activité physique et recherches
promotion de la santé pédagogiques
santé Amélioration de la Exploiter des films
santé et activité documentaires
physique 2h Analyser documents
pédagogiques
Réaliser des activités
physiques et sportives
Réaliser des
FS Définition de recherches 1h 20h
notions (La santé, pédagogiques
C1/ TH1 : Hygiène l’hygiène, la Exploiter des films
de vie reproduction) documentaires
Etude du corps Analyser des
humain (La documents
biologie, la pédagogiques
physiologie)
Les principaux
champs
d’application de
l’hygiène (hygiène
environnementale,
alimentaire,
corporelle,
vestimentaire,
mentale) (3h)
C1/ TH2 : Santé et Conduite à tenir Réaliser des
bien-être de face à un enfant recherches
l’enfant malade pédagogiques
Les signes de Exploiter des films
dangers à observer documentaires
par les parents ou Analyser des
par les enseignants documents
Prise en charge pédagogiques
d’un enfant malade Echanger avec une
(3h) personne ressource
43
C2/ TH1 : Concept Les volets de la Réaliser des
de la santé de la santé de la recherches
reproduction reproduction pédagogiques
Les composantes Exploiter des films
de la santé de la documentaires
reproduction Analyser des
La situation de la documents
santé de la pédagogiques
reproduction en Echanger avec une
Côte d’Ivoire (3h) personne ressource
C2/ TH2 : Santé Les menaces sur la Réaliser des
sexuelle et de la santé des jeunes recherches
reproduction des Promotion du pédagogiques
jeunes dépistage Exploiter des films
volontaire du documentaires
VIH/sida Analyser des
Obstacles au documents
dépistage pédagogiques
volontaire Echanger avec une
La contraception personne ressource
chez les jeunes
Le cycle menstruel
Les différentes
méthodes
contraceptives
Les mutilations
sexuelles féminines
(3h)
C3/ TH1 : Le Contrôle rapide et Réaliser l’accueil
contrôle de la santé quotidien de l’état Aménager des espaces
et le bien-être de de santé de l’enfant Ranger des objets
l’enfant Eviter les accidents Réaliser des
de l’enfance et les recherches
blessures pédagogiques
Créer des liens avec Exploiter des films
les centres de santé documentaires
pour des examens Analyser des
réguliers de santé et documents
de nutrition pédagogiques
Le dépistage de la Echanger avec une
malnutrition personne ressource
Surveillance de la
croissance (3h)
C3/ TH3 : La Les composantes Réaliser des
protection de de l’environnement recherches
l’environnement Les actions de pédagogiques
protection de Exploiter des films
l’environnement documentaires
(2h) Analyser des
documents
pédagogiques
44
Echanger avec une
personne ressource
PSYCHO C1/ TH1 : Hygiène Les champs Réaliser des 1h 4h
de vie d’exercice de recherches
l’hygiène mentale pédagogiques
Les troubles de la Exploiter des films
santé mentale documentaires
Rôle des Analyser des
enseignants face au documents
trouble de la santé pédagogiques
mentale (2h) Echanger avec une
personne ressource
45
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
MANUELS
Norme des écoles amies des enfants, MENET-FP, Janvier 2016
Manuel de formation des encadreurs/animateurs pour la prise en charge intégrée du jeune enfant
(0-8 ans), UNICEF, Novembre 2016
Female Genital Mutilation/Cutting: a global concern, UNICEF, New York, 2016.
UNESCO-Comores, Education des jeunes à la culture de la paix, aux droits humains, À la
citoyenneté et au civisme- manuel du formateur
REPOND A, Hygiène mentale et intellectuelle, communication
Dr TUBIANA M, Santé mentale de l’enfant, conclusion du rapport de l’académie des sciences.
SITOGRAPHIE
http://www.vedura.fr/legal/droit-reproduction-contenu (19/07/2017)
http://www.inpes.sante.fr (19/07/2017)
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http://www.ame-lr.org/publications/sante/guide_alim/alimetsante.(19/07/2017)
http://ist.inserm.fr/basisrapports/sante_enfants_gch. Html (19/07/2017)
http://www.drogues.gouv.fr/rubrique100.html (19/07/2017)
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INPES - Promotion de la santé mentale
inpes.santepubliquefrance.fr/10000/thèmes/sante mentale/...
Promotion de la santé mentale dans les écoles - gov.mb.ca
www.gov.mb.ca/.../docs/Mental_Health_Promotion.fr.pdf
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