GNSS Rtklib
GNSS Rtklib
GNSS Rtklib
Introduction
Le positionnement GNSS précis a connu de nombreuses avancées ces dernières années grâce à la
qualité des mesures, des calculs et la performance du matériel utilisé. Néanmoins, les mesures sont
toujours affectées par de nombreuses erreurs qui sont présentées dans le chapitre précédent.
L’objectif de ce chapitre est de voir l’influence de certaines de ces erreurs et leur prise en compte
avec les logiciels utilisés dans le traitement des données GNSS. Pour notre cas le traitement de
données va se faire avec un logiciel open source RTKLIB et un logiciel commercial LEICA
INFINITY pour le traitement différentiel et quant au mode PPP, le traitement se fera avec RTKLIB
et un outil de calcul en ligne SCRS-PPP.
Pour effectuer ces traitements, on définit une stratégie de calcul dans laquelle on choisit le mode
d’acquisition des données afin de rassembler les données nécessaires (observations des stations,
orbites et horloges des satellites, paramètres de rotation de la terre, surcharge océanique, les fichiers
d’antennes) et à paramétrer les logiciels. Un système d’équations d’observations est formé en
fonction de ces choix, puis linéarisé et enfin inversé par moindres carrés.
Dans la suite de ce chapitre nous allons d’abord présenter les modes d’acquisition, ensuite présenter
les logiciels utilisés avant de décrire la procédure de traitement utilisée. Une comparaison des
résultats calculés avec des orbites différentes ainsi que ceux issus des logiciels seront faites et enfin
voir l’influence des erreurs sur le positionnement.
Entrer dans le site en faisant rgp.ign.fr pour accéder à l’interface du site (Figure 14).
2.2 - SCRS-PPP
SCRS-PPP est une solution gratuite utilisable en ligne développée au Canada. Il permet le calcul
de positions de plus grande exactitude de données GNSS (Global Navigation Satellite System)
brutes.
SCRS-PPP utilise les éphémérides d'orbites précises des satellites GNSS afin de produire des
coordonnées corrigées d'une exactitude « absolue » constante, peu importe la position de
l'utilisateur sur le globe, et indépendamment de la proximité d'une station de base.
Tout utilisateur peut soumettre à l'outil des données RINEX brutes provenant de récepteurs mono
fréquence ou bi fréquence, et obtenir des positions plus précises dans le Système canadien de
référence spatiale (SCRS) et le repère international de référence terrestre (ITRF).
2.3 - LEICA INFINITY
Leica Infinity est un logiciel commercial de topographie développé par Leica (Figure19). Il permet
la visualisation ou la correction de relevés topographiques, le traitement de données brutes,
l’ajustement de réseau...
Figure 19. - Leica Infinity
Ces déplacements additionnels occasionnés par les effets des marées terrestre et polaire ainsi que
les surcharges induites par les marées océaniques sont modélisés, ce qui permet d’estimer les
positions "p(t) des points.
Pour déterminer la position par traitement GNSS, il faut :
Un Repère commun : Les orbites des satellites GPS sont exprimées dans le repère de
référence IGS qui a pour origine le centre des masses de la terre. Le repère de référence
des points et les déplacements additionnels de chaque point du réseau doivent alors être
exprimés en accord avec cette origine et concorder avec ce repère de référence de l’IGS.
Synchronisation de l’horloge du récepteur au temps : En pratique, les biais
d’horloge des satellites GPS sont radiodiffusés ou calculés précisément par l’IGS. La
distance s’exprime alors en fonction de l’époque de réception qui n’est pas directement
accessible en pratique en raison du biais d’horloge δtr. Ainsi une synchronisation des
horloges des récepteurs est alors effectuée à partir des mesures sur les pseudodistances,
des orbites et des biais d’horloges des satellites.
Combinaisons linéaires : La combinaison des mesures de phase permet de corriger
l’erreur ionosphérique au premier ordre et la formation des doubles différences
supprime les biais d’horloges des satellites et des récepteurs des équations.
Principe d’inversion par moindres carrés : Les combinaisons linéaires des
observations obtenues sur les stations sont alors décrites par une fonction yk reposant
sur des combinaisons linéaires d’équations d’observations et de pseudo-observations à
une époque donnée.
L’estimation par moindres carrés repose sur la linéarisation de la fonction y autour d’une
valeur a priori P0 du vecteur des paramètres P à estimer et sur l’inversion de l’équation
normale résultante.
3.2 - RTKLIB
Le positionnement avec une ligne de base courte entre le mobile r et station de base b, les équations
de mesure suivantes pour la phase porteuse Φ et la pseudo-portée R sont couramment utilisées.
Dans ces équations, les biais d'horloge du satellite et du récepteur, et les effets atmosphériques sont
éliminés par double différenciation technique :
/ / /
- . ' 0 . 123 . − 3 . 4 5
/ /
6 .'0 . 5
Le vecteur d’état inconnu X est : X= (rr, NtLj) avec r les coordonnées de l’antenne du récepteur,
NtLj le vecteur d’ambiguïté de phase de t satellites.
Le vecteur de mesure à une époque :
yk= (Фl1, Фl2, Rl1, Rl2)
Pour plus de détails, le lecteur pourra consulter l’article de Takasu et Yasuda.
3.2.1 - Principe de traitement
Un traitement de données GNSS suit un schéma standard. Il est constitué des étapes décrites
succinctement ci-après :
1. Les fichiers nécessaires au traitement des données des stations du jour sont obtenus à partir
d’un réseau (fichiers de navigation, d’observation et d’antenne des stations) ou d’une
campagne d’observation, les produits externes nécessaires au positionnement précis sont
obtenus à partir des serveurs de l’IGS.
2. Trois pré-traitements préalables sont effectués avant de constituer le système des moindres
carrés :
Pour obtenir le vecteur des paramètres X0, les coordonnées à priori des stations sont
estimées à partir des mesures de pseudo-distance.
Les paramètres orbitaux des satellites GPS sont ré-estimés à partir d’une modélisation
dynamique des orbites IGS pour une détermination précise des positions des satellites à
chaque époque de mesure.
Synchronisation des horloges des récepteurs au temps de référence.
3. RTKLIB utilise un modèle dépendant de l'élévation à priori avec paramètres définis par
l’utilisateur, pour l’écart type σ de l'erreur de phase de porteuse ou de pseudo-distance.
4. RTKLIB utilise le filtre de Kalman étendu pour estimer le vecteur des inconnus X et sa
matrice de covariance P à partir :
&7 ( ) ' &7 (−) 87 (97 − :2&7 (−)4)
;7( ) ' < − 87=(=2&7 (−)4);7 (−)
77 ' ;7 (−)=(&7(−))(=(&7 (−));7(−)=(&7 (−))> ;7 (−) 67 )?
Où h (x), H (x) et Rk sont respectivement le vecteur du modèle de mesures, la matrice de
dérivées partielles et matrice de covariance des erreurs de mesure.
Kk gain de Kalman optimal
5. À partir des vecteurs Obs et X0, le vecteur des résidus « Obs−H(X0) » est obtenu.
6. Le vecteur des résidus est analysé pour détecter les sauts de cycle et donc adapter le vecteur
des ambiguïtés entières à considérer. Il permet aussi de supprimer les mesures jugées
aberrantes.
7. Du fait de la non-linéarité de la fonction y, le filtre de Kalman fait des itérations jusqu’à la
convergence. Le vecteur des paramètres et la matrice de covariance sont mis à jour :
&7 ' @77 &7 ( )
>
;7 ' @77 ;7 ( )@77 A77
4
5
6
8
9 10
11 12
13 14
15
16
17
18
19
20
22
2
24
25
26
27
28
29
30
3
46
47
48
49
50
52
53
54
56
57
58
59
60
66
Après ces différents réglages, on valide sur OK pour revenir à la fenêtre de départ dans
laquelle on peut (Figure 28) :
Exécuter pour faire le calcul
Visualiser le point dans Google Earth en cliquant sur To Kml puis convert (Figure 29)
68 67
3.3 - SCRS-PPP
Pour traiter des données avec l’outil en ligne SCRS-PPP, les étapes suivantes doivent être
respectées :
Le fichier doit avoir une durée d’observation d’au moins 2h et ne doit pas dépasser la taille
300MB.
Après traitement les coordonnées sont dans le système de coordonnées ITRRF 2014.
Comme on vient de le voir précédemment, Leica Infinity est un logiciel commercial qui peut
effectuer plusieurs choses mais dans notre cas c’est le traitement des données brutes qui nous
intéresse.
3.4.1 - Création d’un système de coordonnées
Après le lancement du logiciel Leica Infinity nous allons d’abord paramétrer le système de
coordonnées avant de démarrer le traitement (Figure 30).
2 : Tools
3 :Coordinates Système
4 :Manager
4 :La projection
5 :Coordinates Système
On choisit notre
système de
coordonnees et un
clic sur create pou
l’ouvrir.
Figure 35. - Création d’un projet
3.4.3 Traitement des données
Paramétrages du traitement
Pour minimiser les erreurs et avoir une estimation de bonne qualité, on doit préciser les paramètres
et les informations.
Nous avons choisi 10° comme angle de coupure afin d’obtenir une meilleure décorrélation de la
hauteur de station, des allongements troposphériques zénithaux et des biais d’horloge récepteur
(Figure 38).
Le téléchargement des éphémérides peut se faire directement sur Leica Infinity (Figure 39).
Pour la correction des centres de phase (PCV), deux méthodes sont utilisées :
Une stratégie dite NGS où la calibration absolue de l’antenne est déterminée par le National
Géodésique Survey à partir de sa calibration relative et de la calibration absolue de
l’antenne (NAHMANI, 2012)
Une stratégie dite GEO++ où la calibration absolue de l’antenne est réalisée à l’aide d’un
robot articulé permettant une définition complète en azimut (de 0o à 360o) et en élévation
(de 0o à 90o) des P C VLi avec un pas d’échantillonnage de 5o. (NAHMANI, 2012).
GEO++Gmbh absolute
GEO++Gmbh Relative
Leica Absolute
Leica Relative
NGS 14 absolute
NGS absolute
Leica Infinity utilise aussi les fichiers ATX pour la calibration (Figure 40).
4 - Comparaison
Pour la partie pratique, nous allons d’abord comparer les résultats obtenus avec les différentes
orbites en mode PPP et statique avec les coordonnées publiées des stations (Annexe 2), ensuite
comparer les résultats obtenus avec les logiciels et outil en ligne avec les coordonnées publiées et
enfin voir l’influence des différentes erreurs en comparant les résultats obtenus sans prise en
compte de l’erreur avec ceux dont on a pris compte de cette erreur. Les résultats, les EMQ et les
distances sont en mètres.
4.1 - Comparaison
4.1.1 - La comparaison des différentes orbites
En utilisant les mêmes options de traitement que celles utilisées pour le calcul des positions des
stations avec l’orbite finale, nous allons calculer les positions des stations avec les autres orbites à
savoir les orbites rapide, ultra-rapide et de navigation.
Apres traitement, ces différents résultats obtenus sont ensuite comparés avec les coordonnées
publiées des stations afin de voir les écarts en coordonnées cartésiennes pour ainsi calculer les
erreurs moyennes quadratiques (Figure 44) :
4.1.1.1 - Orbite précise
Les emq obtenus avec l’orbite finale sont les suivants (Tableau 3)
Tableau 3. - Les emq de l’orbite finale
EMQ IGS
STATIONS STATIQUE STATIONS PPP
POBU 0.0291 DAKR 0.0232
DROU 0.0105 RBAY 0.0247
VOUR 0.0670 TLSE 0.0263
CHBS 0.0229 JOZ2 0.0117
SJPL 0.0067 NLIB 0.0095
SDDP 0.0525
EMQ IGR
STATIONS STATIQUE STATIONS PPP
POBU 0.0347 DAKR 0.0630
DROU 0.0093 RBAY 0.0354
VOUR 0.0860 TLSE 0.0176
CHBS 0.0224 JOZ2 0.0302
SJPL 0.0068 NLIB 0.0367
SDDP 0.0534
EMQ IGU
STATIONS STATIQUE STATIONS PPP
POBU 0.0347 DAKR 0.0337
DROU 0.0093 RBAY 0.0518
VOUR 0.0867 TLSE 0.0332
CHBS 0.0224 JOZ2 0.0536
SJPL 0.0068 NLIB 0.0635
SDDP 0.0534
4.1.1.4 - Orbite de navigation
Les emq obtenus avec de navigation sont les suivants (Tableau 6).
Tableau 6. - Les emq de l’orbite de navigation
EMQ BDRC
STATIONS STATIQUE STATIONS PPP
POBU 0.0356 DAKR 0.0669
DROU 0.0092 RBAY 0.1777
VOUR 0.0867 TLSE 1.2768
CHBS 0.0298 JOZ2 0.2383
SJPL 0.0489 NLIB 0.5736
SDDP 0.0543
Statique
0,1000
0,0800
EMQ(m)
0,0600
0,0400
0,0200
0,0000
POBU DROU VOUR CHBS SJPL SDDP
Stations
PPP
1,5000
EMQ(m)
1,0000
0,5000
0,0000
DAKR RBAY TLSE JOZ2 NLIB
Stations
0,7000
0,6000
0,5000
EMQ(m)
0,4000
0,3000
0,2000
0,1000
0,0000
DAKR RBAY TLSE JOZ2 NLIB TH09 TH01 RRS02
Stations
Figure 45. - EMQ des écarts du mode PPP avec les coordonnées publiées
Dans ce diagramme, on voit que la plupart des différences calculées avec une durée d’observation
d’au moins 24h sont millimétriques voire centimétrique (Figure 45). Tandis que celles obtenues
avec les points RRS sont décimétriques, ceci est dû qu’en mode PPP les résultats sont directement
en itrf 2014 ou WGS84G1762 tandis que les points RRS sont rattachés à l’itrf 2000 à l’époque
2004. 55. Ceci montre que les utilisateurs du GNSS utilisant le mode PPP en positionnement au
Sénégal doivent faire attention s’ils doivent se rattacher au RRS04 car ils devront s’attendre à des
inexactitudes de quelques décimètres.
Cependant les calculs faits avec RTKLIB en variant la durée d’observation montrent avec une
durée de 3h les différences avec les coordonnées publiées sont centimétriques et nous notons
également que les solutions RTKLIB en PPP sont bien en phase avec les solutions SCRS-PPP. La
différence peut être décimétrique quand la durée est inférieure 2h.
4.3 - STATIQUE
Des résultats ont été obtenus après traitement des données en mode statique avec les stations RGP
(courte ligne de base) et avec les stations IGS (longue ligne de base). Ces résultats (Annexe 4) sont
ensuite comparés aux coordonnées des stations publiées afin de déterminer les écarts pour ensuite
calculer les emq (Tableau 8).
Tableau 8. - Les EMQ des résultats STATIQUE comparés avec les coordonnées publiées des
stations
DAKR 629326.4014
0.0075 0.1983
TLSE 707461.8777
0.0460 0.1199
NKLG
0.0224 0.244 1799839.750
MAYG
0.0443 0.086 1846366.117
ASCG
0.0232 0.047 1293042.398
courte ligne de base
0,0600
0,0500
0,0400
EMQ(m)
0,0300
0,0200
0,0100
0,0000
POBU DROU VOUR CHBS SJPL SDDP
Stations
0,2500
0,2000
0,1500
0,1000
0,0500
0,0000
DAKR TLSE NKLG MAYG ASCG
Figure 46. - EMQ des résultats du mode différentiel comparés avec les coordonnées publiées
Pour les courtes lignes de base, on voit que la plupart des différences calculées avec RTKLIB sont
centimétriques avec une durée d’observation de 6h tandis que les différences calculées avec les
résultats issus de LEICA INFINITY sont dans la plupart des stations millimétriques (Figure 46).
Les différences entre RTKLIB et LEICA INFINITY sont centimétriques voire même
millimétriques dans la plupart des stations.
Et pour les longues lignes de base RTKLIB est capable de déterminer les coordonnées de stations
avec une bonne précision et fixer les ambiguïtés alors que la précision sur ces longues lignes de
bases avec Infinity est souvent décimétrique même si nous avons parfois obtenu une précision
centimétrique sur certaines lignes de base importantes.
Ces écarts montrent que RTKLIB garde une précision centimétrique plus stable alors que Infinity
semble avoir plus de mal à offrir une bonne précision sur les lignes de base supérieures à 500km.
D’après ces comparaisons on voit que les coordonnées calculées avec le mode différentiel (avec de
courte ligne de base) et avec PPP ont des écarts millimétriques voire centimétrique dans toutes les
stations avec les coordonnées publiées. Et pour le mode différentiel, les coordonnées calculées avec
RTKLIB sont proches de celles calculées avec LEICA INFINITY dont l’écart entre les deux
logiciels le plus important est de 4 cm et pour le mode PPP, les coordonnées calculées avec SCRS-
PPP différent de quelques millimètres voire centimètres avec celles calculées avec RTKLIB dont
le plus est de 5 cm.
Donc on peut affirmer que dans le cadre de notre pratique, RTKLIB, LEICA INFINTY et SCRS-
PPP sont dans la même marge de précision.
0,0500
0,0400
0,0300
0,0200
0,0100
0,0000
POBU DROU VOUR CHBS SJPL SDDP
Stations
PPP
7
5
EMQ(m)
0
DAKR RBAY TLSE JOZ2 NLIB
Stations
Figure 47. - EMQ des écarts entre la non prise en compte de la propagation atmosphérique et sa
prise en compte
Les écarts sont centimétriques dans toutes les stations en mode différentiel tandis qu’ils sont
métriques en PPP. RTKLIB utilise une double différence et la plupart des distances séparant les
stations de leur référence est inférieure à 20km ce qui revient à négliger l’effet atmosphérique dans
le traitement classique (car les stations sont spatialement corrélées). Cependant l’effet
atmosphérique peut ne pas être négligeable en mode différentiel d’après nos résultats.
La prise en compte de l’effet atmosphérique dépend de plusieurs facteurs comme la position du
satellite et l'altitude du récepteur dans la couche troposphérique. Plus l'altitude du récepteur est
élevée, moins la partie traversée dans la troposphère est longue et donc moins la valeur de
l'allongement est importante.
5.2 - Antenne
Des résultats (Annexe 6) ont été obtenus après le calcul des coordonnées sans tenir en compte des
effets de l’antenne des satellites et des récepteurs (Tableau 10). Ensuite ces résultats seront
comparés avec ceux calculés en tenant en compte des effets de l’antenne afin de calculer les emq
(Figure 48).
Tableau 10. - Les écarts des résultats sans prise en compte des effets de l’antenne avec les
résultats dans lesquels on a pris compte de la correction des effets de l’antenne
STATIQUE
0,0250
0,0200
0,0150
EMQ(m)
0,0100
0,0050
0,0000
POBU DROU VOUR CHBS SJPL SDDP
Stations
PPP
0,045
0,040
0,035
0,030
EMQ(m)
0,025
0,020
0,015
0,010
0,005
0,000
DAKR RBAY TLSE JOZ2 NLIB
Stations
Figure 48. - EMQ des écarts entre la non prise en compte des effets de l'antenne et sa prise en
compte
La plupart des écarts sont centimétriques voire décimétriques, ceci est dû par l’importance des
excentrements de l’antenne et qui n’est pas pris en compte. Quant aux autres écarts, l’excentrement
des antennes sont minimes voire même nuls.
5.3 . - Les déplacements additionnels
Des résultats (Annexe 7) ont été obtenus après le calcul des coordonnées sans tenir en compte des
déplacements additionnels (surcharge océanique, marée polaire, rotation de la terre). Ensuite ces
résultats seront comparés avec ceux calculés en tenant en compte des déplacements additionnels
(Tableau 11) afin de calculer les EMQ (Figure 49).
Tableau 11. - les EMQ des résultats sans prise en compte des déplacements additionnels avec les
résultats dans lesquels on a pris compte les déplacements additionnels
0,0200
0,0150
EMQ(m)
0,0100
0,0050
0,0000
POBU DROU VOUR CHBS SJPL SDDP
Stations
PPP
0,045
0,040
0,035
0,030
EMQ(m)
0,025
0,020
0,015
0,010
0,005
0,000
DAKR RBAY TLSE JOZ2 NLIB
Stations
Figure 49. - EMQ des écarts entre la non prise en compte des déplacements additionnels et sa
prise en compte
Dans ces diagrammes, la plupart des écarts sont millimétriques voire centimétriques.
Les déplacements additionnels ont plus d’impact sur de longues durées d’observations. Parmi les
déplacements additionnels, il y a ceux qui agissent sur de longues durées (la tectonique des plaques,
le rebond postglaciaire, les marées) et d’autres sur de courtes durées (surcharge océanique). Ainsi
les variations régulières de la surface des océans ; dépendent du lieu géographique et du contexte
océanique local. (FUND et al.2010)
D’après ces différents calculs pour voir l’influence des erreurs, on voit que les erreurs orbitale,
atmosphérique, d’antenne et de la surcharge océanique sont marquantes quand elles ne sont pas
prises en compte.