Injection Au réseau-STAGE
Injection Au réseau-STAGE
Injection Au réseau-STAGE
Présenté par
Sofiane FELLOUAH
Siham MESBAHI
Thème
Résumé :
Pour injecter au réseau l’énergie électrique produite par une centrale photovoltaïque, il est
primordial de connaitre le réseau électrique. Sachant que l’électricité produite par ces centrales
est en courant continue, pour injecter celle-ci au réseau, il faut la convertir en courant alternatif.
Donc on ferra appel à des onduleurs.
Les onduleurs ne se limitent plus seulement à transformer le courant continu (DC) en
courant alternative (AC), mais ils exploitent également la puissance délivrée. C’est ainsi que
nous nous sommes focalisés sur le fonctionnement de ce convertisseur, qui est l’élément clé de la
connexion au réseau d’un système photovoltaïque.
L’objectif de notre travail consiste à étudier une installation photovoltaïque connectée au
réseau, et pour cela nous avons pris en considération les étapes d’étude citées auparavant.
Mots-clés :
Rayonnement solaire, cellules solaires, panneaux solaire, centrales photovoltaïques connectées au
réseau, dimensionnement, réseau électrique, Onduleurs,
Nous remercions tout d’abord, Allah qui nous a donné la
force et le courage de terminer nos études et élaborer ce
modeste travail.
Nous tenons à remercier toutes les personnes sans
lesquelles ces années d’études n’auraient étés que le pâle
reflet de celles que nous avons passées.
Nos sincères remerciements à notre encadreur Mr
ZIRMI Rachidqui nous abien encadré et nousa encouragé
tout au long de notre travail.
Nous tenons à remercier le doyen de notre faculté qui
nous a assuré les meilleures conditions de travail.
Nous remercions également les membres du jury, Ahmed
NAHI,président jury, Djedjiga HATEM et Rahma
KACHENOURApour l’honneur qu’ils nous ont fait en
acceptant de juger notre travail.
Enfin nous remercions, tous ceux qui ont contribué, de
près ou de loin à l’élaboration de ce mémoire, ainsi que tous
ceux qui ont participé à notre formation.
Sofiane FELLOUAH
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le
respect et la reconnaissance. Qu’Avec un énorme plaisir, un cœur ouvert
et une immense joie, que je dédie ce mémoire de Master :
A Ma tendre Mère : lumière de mes jours, la source de mes efforts,
la flamme de mon cœur, ma vie et mon bonheur ;
A Mon cher Père : l’homme de ma vie, mon exemple éternel, mon
soutien moral et source de joie et de bonheur, rien au monde ne vaut les
efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être ;
A mon cher frère ;
A mes oncles et tantes, cousins et cousines, et à toute la famille ;
A ma copine et sœur de cœur Amel ;
A mes aimables amis et frères de cœur;
A tous les camarades de ma promotion ;
A tous mes enseignants depuis mes premières années d’études,
leurs générosités et leurs soutiens m’oblige de leurs témoigner mon
profond respect et ma loyale considération ;
A tous ceux qui me sont chers et que j’ai omis de citer ;
A mon très cher camarade Sofiane et sa famille FELLOUAH ;
Siham MESBAHI
Table des matières
Introduction ................................................................................................................................ 1
Chapitre I : GENERALITES
1- Le rayonnement solaire....................................................................................................... 3
1-1 Rayonnement direct ..................................................................................................... 4
1-2 Rayonnement diffus..................................................................................................... 4
1-3 Rayonnement réfléchi.................................................................................................. 4
1-4 Rayonnement global .................................................................................................... 4
2- Le Potentiel Solaire en Algérie ........................................................................................... 5
3- La cellule solaire ................................................................................................................. 5
3-1 La structure d’une cellule solaire................................................................................. 5
3-2 Type de cellules .......................................................................................................... 6
3-2-1 Les cellules monocristallines ............................................................................... 6
3-2-2 Les cellules poly-cristallines ................................................................................ 6
3-2-3 Les cellules amorphes .......................................................................................... 6
3-2-4 Les cellules nanocristallines................................................................................. 7
3-3 Principe de fonctionnement d’une Cellule photovoltaïque ......................................... 7
3-3-1 Jonction PN .......................................................................................................... 7
3-3-2 Principe de la conversion photovoltaïque ............................................................ 8
3-4 Circuit équivalent simple et modèle d’une cellule photovoltaïque idéale................... 8
3-5 Circuit équivalent et modèle mathématique d’une cellule solaire réelle..................... 9
3-6 Caractéristiques courant - tension (I-V) de la cellule photovoltaïque ....................... 11
i) Courant de court-circuit (obtenue pour V=0) ............................................................ 11
ii) Tension de circuit ouvert (obtenue pour I= 0)........................................................... 12
iii) Puissance optimale et facteur de forme ................................................................. 12
3-7 Influence de la température et l’ensoleillement sur le rendement d’une cellule
solaire.................................................................................................................................... 12
3-7-1 Influence de l’ensoleillement ............................................................................. 12
3-7-2 Influence de la température ................................................................................ 14
3-8 Influence de la température sur les courbes I(V) et P(V)................................... 14
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
Figure1.1 : normes de mesures du spectre d’énergie lumineuse émis par le soleil, notion de la
convention AM........................................................................................................................... 3
Figure 1.2 : différents composants de rayonnement................................................................... 4
Figure 1.3 : structure d’une cellule photovoltaïque.................................................................... 8
Figure 1.4 : circuit équivalent simple d’une cellule photovoltaïque. ......................................... 8
Figure 1.5: circuit équivalent à une diode d'une cellule photovoltaïque réelle. ......................... 9
Figure 1.6: caractéristiques courant-tension de la cellule photovoltaïque. .............................. 11
Figure 1.7: Courbes I(V) d’un panneau à divers ensoleillements à T=25°C. .......................... 13
Figure 1.8: Courbes P(V) d’un panneau à divers ensoleillements à T=25°C. ......................... 13
Figure1.9: courbes I(V) d’un générateur PV pour différentes températures à G=1000W/m2. 15
Figure 1.10: courbes P(V) d’un générateur PV pour différentes températures à G=1000W/m2.
.................................................................................................................................................. 15
Figure 2.1 : schéma typique d’une installation photovoltaïque autonome............................... 16
Figure 2.2 : installation photovoltaïque raccordée au réseau. ................................................. 17
Figure 2.3: installations photovoltaïques hybride. ................................................................... 18
Figure 2.4: générateur photovoltaïque. .................................................................................... 19
Figure 2.5: caractéristique d’un groupement de n cellules identiques en série........................ 20
Figure 2.6: caractéristique d’un groupement de n cellules identiques en parallèle.................. 20
Figure 2.7: caractéristique résultante d’un groupement hybride de cellules identiques. ......... 21
Figure 2.8: schématisations d’une association de deux générateurs PV en parallèle avec leurs
diodes de protection (by-pass et anti-retour)............................................................................ 22
Figure 2.9: coffret de raccordement avec coupe-circuit DC, fusibles et surveillance de chaîne.
.................................................................................................................................................. 23
Figure 2.10: câble solaire photovoltaïque. ............................................................................... 24
Figure 2.11: installation avec injection totale de la production photovoltaïque. ..................... 25
Figure 2.12: installation avec injection du surplus de la production photovoltaïque............... 26
Figure 2.13: schéma de principe d’un onduleur monophasé en demi-pont.............................. 28
Figure 2.14: schéma de principe d’un onduleur monophasé en pont....................................... 28
Figure 2.15: schéma de principe d’un onduleur triphasé en pont. ........................................... 29
Figure 2.16: onduleurs photovoltaïques connectés au réseau. ................................................. 31
Figure 2.17: fonctionnement général d’une centrale photovoltaïque....................................... 32
Figure 3.1: schéma générale de production, transport et distribution de l'énergie électrique. . 35
Figure 3.2 : transformateur d’électricité................................................................................... 35
Figure 3.3 : architecture générale de réseaux d’énergies électrique en Algérie....................... 37
Figure 3.4: évolution de la longueur du réseau transport électricité en km Période 2000-2011.
.................................................................................................................................................. 38
Figure 3.5: lignes électriques soutenues par un pylône aves isolation..................................... 40
Figure 4.1: système photovoltaïque connecté directement au réseau. ..................................... 45
Figure 4.2: système photovoltaïque connecté via un bus continu-continu .............................. 45
Figure 4.3: Circuit utilisant des thyristors. ............................................................................... 46
Figure 4.4: Circuit simple utilisant un pont de transistors. ...................................................... 47
Figure 4.5: Circuit à pont de transistors avec convertisseur élévateur..................................... 47
Figure 4.6: Circuit à 3 étages avec transformateur haute fréquence. ....................................... 48
Figure 4.7: Circuit à 4 étages avec montage push pull............................................................. 48
Figure 4.8: Onduleur sans transformateur dit « à Topologie de Karschny » ........................... 49
Figure 4.9: a)Principes de base d’un onduleur triphasé à référence interne. ........................... 50
b) tension de sortie pour commutation à 6 impulsions............................................................. 50
c) modulation de largeur d’impulsions..................................................................................... 50
Figure 4.10: Principe d’un onduleur avec modulation de largeur d’impulsion à haute
fréquence, et isolation galvanique par transformateur HF. ...................................................... 51
Figure 4.11: Principe d’un onduleur à synthèse de tension...................................................... 52
Figure 4.12 : caractéristiques électriques d’un module photovoltaïque poly cristallin de
marque condor.......................................................................................................................... 62
Figure 4.13 : caractéristiques mécaniques d’un module photovoltaïque poly cristallin de
condor....................................................................................................................................... 63
Figure 4.14 : fiche technique de l’onduleur SMA Sunny Central (250kw). ............................ 64
Liste des tableaux
T : température en kelvin ;
Rs : résistance série ;
Pm : puissance maximale ;
P0 : puissance incidente ;
HF : hautes fréquences ;
BF : basses fréquences ;
Introduction :
Alors que l'on est confronté à une réduction des ressources primaires fossiles, la
consommation énergétique mondiale augmente d'environ 2% par an, c’est ainsi que la
production d'énergie reste un élément stratégique à long terme. Par ailleurs, la consommation
de ces énergies fossiles produit des déchets solides et des émissions de gaz qui contribuent
fortement à des effets admis comme étant à risques majeurs concernant l'avenir de notre
planète.
1
INTRODUCTION
Nous avons alors présenté dans le premier chapitre de ce travail un aperçu général sur
le rayonnement solaire, les cellules solaires photovoltaïques, ainsi que les paramètres qui
influent sur le rendement de ces dernières. Le deuxième chapitre, est consacré à la définition
des différents types de systèmes photovoltaïques et principalement les composantes des
systèmes connectés au réseau. Nous avons ensuite présenté, au troisième chapitre, le réseau
électrique et son architecture, et précisément la structure du réseau électrique Algérien.
2
CHAPITRE I : GENERALITES
1- Le rayonnement solaire
L’énergie totale transportée par le rayonnement solaire sur la distance soleil-terre est de
l’ordre de 1350W/m² (AM0) dans l’espace hors atmosphère terrestre (Figure 1.1). Lorsque le
rayonnement solaire traverse l’atmosphère, il subit une atténuation et une modification de son
spectre, à la suite des phénomènes d’absorption et de diffusion dans les gaz, l’eau et les
poussières. Ainsi, la couche d’ozone absorbe une partie du spectre lumineux provenant du
soleil, et en particulier une partie des ultraviolets dangereux pour la santé.
Le rayonnement solaire direct reçu au niveau du sol (à 90° d’inclinaison) atteint 1000
W/m² du fait de l’absorption dans l’atmosphère (AM1). Cette valeur change en fonction de
l’inclinaison des rayons lumineux par rapport au sol. Plus l’angle de pénétration θ est faible,
plus l’épaisseur atmosphérique que les rayons auront à traverser sera grande, d’où une perte
d’énergie conséquente. Par exemple, l’énergie directe transportée par le rayonnement solaire
atteignant le sol avec un angle de 48° avoisine les 833 W/m² (AM1.5). [1]
Figure1.1 : normes de mesures du spectre d’énergie lumineuse émis par le soleil, notion de la
convention AM. [1]
3
CHAPITRE I : GENERALITES
Au niveau du sol le rayonnement global reçu par une surface plane d’inclinaison
quelconqueest constitué de trois composantes principales :
4
CHAPITRE I : GENERALITES
3- La cellule solaire
Les cellules photovoltaïques ou les plaques solaires sont des composants
optoélectroniques qui transforment directement la lumière solaire en électricité par un
processus appelé «effet photovoltaïque», il a été découvert par E. Becquerel (physicien
français) en 1839.
5
CHAPITRE I : GENERALITES
La taille de chaque cellule va de quelques centimètres carrés jusqu' à 100 cm2 ou plus sa
forme est circulaire, carrée ou dérivée des deux géométries.
Elles sont issues d'un seul bloc de silicium fondu, donc très "pures", mais aussi plus
chères à la production, donc à la vente. Ces cellules sont en générale octogonales et d'une
couleur uniforme foncée (bleu marine ou gris).
Elles sont élaborées à partir d'un bloc de silicium cristallisé en forme de cristaux
multiples. Vues de près, on peut voir les orientations différentes des cristaux. Les cellules sont
en générale de forme rectangulaire et sont bleu nuit avec des reflets.
Elles sont produites à partir d'un "gaz de silicium" qui est projeté sur du verre, du
plastique souple ou du métal, par un procédé de vaporisation sous vide.
La cellule est gris très foncé. C'est la cellule des calculatrices et des montres dites «
solaires», car ce type de cellule est bon marché et la technologie est utilisable sur de
nombreux supports, notamment des supports souples.
- Coût de production bien plus bas ;
- Rendement plus bas : 8-10% (13% en labo) ;
- Durée de vie plus faible.
C’est le silicium amorphe que l’on trouve le plus souvent dans les produits de
consommation comme les calculatrices, les montres etc.… Toutefois, ils réagissent mieux à
des températures élevées ou à une lumière diffuse.
6
CHAPITRE I : GENERALITES
De plus, les cellules mono et poly-cristallines sont les types de cellules les plus
répandues sur le marché du photovoltaïque (environ 60% de la production).
L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaires permet de convertir directement
l’énergie lumineuse des rayons solaires en électricité par le biais de la production et du
transport dans un matériau semi-conducteur de charges électriques positives et négatives sous
l’effet de la lumière. Ce matériau comporte deux parties, l’une présentant un excès d’électrons
et l’autre un déficit en électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée de type p.
Lorsque la première est mise en contact avec la seconde, les électrons en excès dans le
matériau n diffusent dans le matériau p. La zone initialement dopée n devient chargée
positivement, et la zone initialement dopée p chargée négativement. Il se crée donc entre elles
un champ électrique qui tend à repousser les électrons dans la zone n et les trous vers la zone
p. Une jonction (dite p-n) a été formée.
En ajoutant des contacts métalliques sur les zones n et p, une diode est obtenue. Lorsque
la jonction est éclairée, les photons d’énergie égale ou supérieure à la largeur de la bande
interdite communiquent leur énergie aux atomes, chacun fait passer un électron de la bande de
valence dans la bande de conduction et laisse aussi un trou capable de se mouvoir, engendrant
ainsi une paire électron-trou. Si une charge est placée aux bornes de la cellule, les électrons de
la zone n rejoignent les trous de la zone p via la connexion extérieure, donnant naissance à
une différence de potentiel: le courant électrique circule.
7
CHAPITRE I : GENERALITES
8
CHAPITRE I : GENERALITES
౧౬
I = I୦ − Iୱ[eమౡ − 1]………………….. [1-1]
౧౬
Iୢ = Iୱ[eమౡ − 1]………………….……… [1-2]
T : la température en kelvin ;
On peut dire que la caractéristique I-V d'une cellule photovoltaïque peut être assimilé à
celle d'une diode normale. La différence est l'existence de la tension Voc de circuit ouvert qui
mène au courant de court-circuit. Une cellule photovoltaïque dans l'obscurité totale se
comportera comme une diode normale.
9
CHAPITRE I : GENERALITES
Avec
౧(౬శ. ౩)
Iୢ = I[e ౡ − 1]………………..……………. [1-4]
ା୍ୖ ౩
I୰ = …………………………..………………. [1-5]
ୖ ౩
Donc
౧(౬శ. ౩)
ା୍ୖୱ ୖ
I = I୮୦ − [I[e ౡ − 1] − ]×ୖ ……………….. [1-6]
ୖ ౩ ାୖ
10
CHAPITRE I : GENERALITES
(శ౩ౙౙ)
ୖୱ.୍ୡୡ
Iୡୡ = I୮୦ − I e − 1൨− ቀୖୱ୦ + ቁ…………….[1-7]
ୖୱ୦
En court circuit V=0, et pour la plupart des photopiles (dont la résistance série est faible), on
peut négliger le terme Id devant Iph. L'expression approchée du courant de court-circuit est
alors :
୍୮୦
Iୡୡ ≅ ౩ …………………………………..[1-8]
(ଵା )
౩
D’où :
11
CHAPITRE I : GENERALITES
ౙ
ౙ
0 = I୮୦ − I ቂe − 1ቃ− ……………………….. [1-10]
ୖ౩
୍౦
Vୡ୭ = V ln ቂ + 1ቃ......................................... [1-11]
୍బ
ౣ ୍ౣ
FF = ……………………………..……….. [1-13]
ౙ ୍ౙౙ
iv) Le rendement
ౣ
η= ……………………….………………….. [1-14]
బ
12
CHAPITRE I : GENERALITES
13
CHAPITRE I : GENERALITES
Les figures(1.9) et (1.10) présentes des courbes I (V) et P(V) pour différentes
températures de fonctionnement du module photovoltaïque à une irradiation constante.
14
CHAPITRE I : GENERALITES
Figure 1.10: courbes P(V) d’un générateur PV pour différentes températures à G=1000W/m2.
15
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
Le champ photovoltaïque voir figure (2.1) peut fournir directement l’énergie électrique
nécessaire pour faire fonctionner les récepteurs (éclairage et équipement domestique).
Les batteries sont utilisées pour stocker l’énergie électrique sous forme chimique. Elles
restituent l’énergie électrique au besoin selon ses caractéristiques.
En site isolé, on peut aussi utiliser des récepteurs fonctionnant en courant alternatif.
Dans ce cas, l’installation comprendra un onduleur.
16
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
17
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
1-3 Installations
ations photovoltaïques hybride
Il s’agit de systèmes qui regroupent des sources d’énergie de nature différentes telle une
installation éolienne, un générateur diesel ou une centrale de cogénération en plus du
générateur photovoltaïque.
Ce type d’installation est utilisé lorsque le générateur photovoltaïque seul ne couvre pas
toute l’énergie requise.
18
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
Une association de (Ns) cellule en série (figure 2.5) permet d'augmenter la tension du
générateur photovoltaïque. Les cellules sont alors traversées par le même courant et la
caractéristique résultant du groupement série est obtenues par addition des tensions
élémentaires de chaque cellule. L'équation résume les caractéristique électriques d'une
association série de (Ns) cellules.
VcoNs=Ns×Vco……………………….. [2-1]
IccNs=Icc……………………………….. [2-2]
VcoNs: la somme des tensions en circuit ouvert de Ns cellules en série.
IccNs: courant de court-circuit de Ns cellules en série.
19
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
20
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
la diode anti-retour empêchant un courant négatif dans les GPV. Ce phénomène peut
apparaître lorsque plusieurs modules sont connectés en parallèle, ou bien quand une charge en
21
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
connexion directe peut basculer du mode récepteur au mode générateur, par exemple une
batterie durant la nuit.
les diodes by-pass peuvent isoler un sous-réseau de cellules lorsque l’éclairement n’est
pas homogène évitant ainsi l’apparition de points chauds et la destruction des cellules mal
éclairées. La mise en conduction de ces diodes affecte la caractéristique de sortie du
générateur, par la perte d’une partie de la production d’énergie et par la présence de deux
maximums de puissance.
2-1-2-1 Protection lors de la connexion en parallèle de plusieurs GPV
Dans le cas de plusieurs chaînes de cellules mises en parallèle sur une charge de type
batterie par exemple, le risque est que les chaînes de cellule éclairées débitent dans des
chaînes ombrées ou que la batterie se décharge à travers le générateur. On dispose pour cela
de diodes anti-retour mises en série avec le GPV (de blocage) comme le montre la figure 2.8.
Cette diode est indispensable quand la charge du module PV est une batterie. En fait, cette
diode évite que la batterie ne débite sur le module PV pendant la nuit. Quand la cellule est non
éclairée, une batterie pourrait se décharger à travers la cellule si nous ne disposons pas d’une
diode de blocage.
Figure 2.8: schématisations d’une association de deux générateurs PV en parallèle avec leurs
diodes de protection (by-pass et anti-retour). [5]
22
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
Figure 2.9: coffret de raccordement avec coupe-circuit DC, fusibles et surveillance de chaîne.
23
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
Pour installations standard, on utilise une grande section : jusqu’à 4 A →2.5 mm2,
jusqu’à 8 A → 4 mm2
Un câble spécial bipolaire avec de bonnes caractéristiques mécaniques est tiré entre le
coffret de raccordement et l’onduleur. Fréquemment ce câble possède un blindage de cuivre
de 10 mm2. Cette tresse de Cu est utilisée comme conducteur de compensation de potentiel.
Sans blindage, il faut protéger le câble dans un tube métallique.
Toute l’énergie électrique produite par les capteurs photovoltaïques est envoyée pour
être revendue sur le réseau de distribution.
Cette solution est réalisée avec le raccordement au réseau public en deux points :
24
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
25
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
2-5 Le régulateur
Le rôle du régulateur solaire est d'assurer et réguler la charge des batteries. Il optimise la
puissance des panneaux et empêche les décharges/surcharges profondes nuisibles à la bonne
durée de vie des batteries. Il y a actuellement sur le marché 2 types de régulateur solaire :
26
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
des plaques des batteries grâce aux impulsions hautes fréquences. Il existe plusieurs sortes de
régulateurs PWM, certains ont des fonctions de base et d'autres plus complexes, sont équipés
de logiciels qui gèrent en permanence l'état de la batterie.
Les régulateurs MPPT (Maximum Power Point Tracking) possèdent une technologie
avancée qui recherche en permanence le point de puissance maximum. Ce qui permet de tirer
les meilleures performances des panneaux photovoltaïques. En plus de fournir une
augmentation d'énergie à une installation, ils optimisent la charge de la batterie et prolonge
leur durée de vie. Les régulateurs MPPT balayent la tension du panneau pour trouver le point
de sortie de puissance maximum. Ils sont capables d'adapter la tension fournie par le panneau
pour l'aligner à la tension que la batterie peut recevoir.
2-6 Onduleur
Les convertisseurs sont des appareils servant à transformer la tension continue fournie
par les panneaux ou les batteries pour l'adapter à des récepteurs fonctionnant en une tension
continue différente ou une tension alternative.
L’étude du convertisseur est intéressante dans la mesure où il est utilisé dans la plupart
des nouveaux types de sources de production d’énergie dispersée connectée au réseau
(éolienne, photovoltaïque, pile à combustible…etc).
Parmi c’est convertisseurs on cite l’onduleur.
Les onduleurs pour la connexion au réseau ont une puissance nominale d’environ 100
W à plusieurs centaines de kW. Jusqu’à 5 kW, ils fonctionnent en général en 230 V
monophasé, alors qu’au-dessus, ils doivent être triphasés (basse ou moyenne tension).
Etant connecté directement sur le champ PV, leur tension et leur courant d’entrée sont
donc très variables avec les conditions d’ensoleillement et de température ambiante. L’une
des fonctions importantes de l’onduleur réseau est donc la recherche du point de puissance
maximum (souvent notée MPPT pour « Maximum Power Point Tracking »), c’est-à-dire
adaptation permanente de l’impédance d’entrée afin d’optimiser, à chaque instant, le produit P
= U. I sur la caractéristique du champ PV. L’onduleur doit ensuite construire une (ou trois)
tension(s) sinusoïdale(s) correspondant aux normes requises par le réseau.
2-6-1 Type d’onduleurs [7]
Deux types d’onduleurs sont donc utilisés pour assurer une telle conversion :
Onduleur Monophasé ;
Onduleur Triphasé.
27
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
Lors de la fermeture de l’interrupteur S1, la tension aux bornes de la charge serait donc
de - E/2, et prend la valeur + E/2 quand le second interrupteur, S2 est fermé.
La conduction simultanée des deux interrupteurs est évitée par l’élaboration d’une commande
adéquate qui tient compte des différentes caractéristiques des imperfections de ces
interrupteurs de puissance (temps de montée tr, temps de descente tf et temps de stockage ts).
Les diodes D1. D2, dites de récupération, assurent la conduction d’un courant négatif en
cas de déphasage de ce dernier par rapport à la tension aux bornes de la charge.
Onduleur monophasé en pont (Pont H)
28
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
Les onduleurs triphasés sont constitués de trois bras chaque bras se compose de deux
interrupteurs.
Les interrupteurs choisis, constituent bien une cellule de commutation. Leur
fonctionnement doit être complémentaire afin de ne jamais court-circuiter la source continue.
Donc les interrupteurs doivent être bidirectionnels en courant.et se compose soit d’un thyristor
et une diode en antiparallèle ou bien un transistor avec une diode en antiparallèle.
29
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
Suivant ce concept, chaque module solaire disposé d'un onduleur individuel, pour les
installations plus importantes, tous les onduleurs sont connectés en parallèle côté courant
alternatif. Les onduleurs modulaires sont montés à proximité immédiate du module solaire
correspondant.
L'onduleur String est le plus utilisé. Le plus souvent, huit (ou plus) modules solaires
sont connectés en série. Comme une seule connexion série est nécessaire, les coûts
d'installation sont réduits. Il est important de noter qu'en cas d'ombrage partiel des modules
solaires, il n'y a pas de perte, l'emploi de diodes de by-pass est fortement recommandé.
Les installations jusqu'à 3 Kilowatt de puissance sont fréquemment réalisées avec un onduleur
String. Pour une puissance plus élevée, il est possible de connecter plusieurs onduleurs String
en parallèle, côté courant alternatif. L'intérêt dans ce concept est d'utiliser un plus grand
nombre d'onduleurs du même type. Cela réduit les coûts de production et apporte un intérêt
supplémentaire : si un onduleur tombe en panne, seule la production de la rangée concernée
est défaillante.
30
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
31
CHAPITRE II: LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES
32
CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
1- Le réseau électrique
33
CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
34
CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
L’énergie électrique sort des centrales avec une tension de quelques kV (5 à 10 kV), le
transport se fait avec une haute tension (220 kV et plus) pour minimiser les pertes Joule dans
la ligne et de pouvoir transiter de grandes puissances.
35
CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
On prend en exemple une ligne haute tension de 20KV soit 20000 Volts, et une tension
consommateur de 400 Volts (ce qui arrive chez les particuliers).
La première conclusion, c’est que plus on augmente la tension sur la ligne, plus le
courant est faible. Autrement dit: coté fournisseur il y a 20KVolts avec un courant 50 fois plus
petit que du coté client 400 Volts avec un courant 50 fois plus grand que du coté fournisseur.
On voit donc que plus le courant est grand, plus la perte est importante sur le réseau.
Depuis les années 2000, le développement du réseau de transport d’électricité fait partie
des priorités de l’Algérie. Il est en phase d’expansion car il doit répondre à la forte
augmentation de la demande en électricité. [10]
36
CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
S’étalant sur le nord du pays et couvrant les régions de Béchar, Hassi Messaoud,
HassiR’Mel et Ghardaia, est alimenté par une quarantaine de centrales de production
d'électricité, reliées entre elles à travers un réseau de transport en 220 kV et 400 kV [11],
permettant le transfert d’énergie des sites de production vers les centres de consommation.
Ce pôle est alimenté par les centrales Turbines à Gaz d’Adrar et d’In Salah,
interconnectées à travers un réseau 220 kV s’étalant d’In Salah à Timimoune via Aoulef et
Adrar. [11]
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CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
Il s’agit de vingt-six (26) sites du grand sud, alimentées par des réseaux locaux à
travers des groupes diesels ou des turbines a gaz, compte tenu des distances mises en jeu et
des niveaux de consommation relativement faibles.[11]
Objectif : le plan de défense du réseau prévoit à l’avance les incidents et les mesures à
prendre en compte pour les éviter ou réduire leurs impacts. Ainsi, Il y a des mesures contre les
baisses de fréquence, les ruptures de synchronisme et le manque de tension.
1-4-1 Contre les baisses de fréquence : Il est appliqué le plan de délestage technique
Si le manque de production découle d’incidents inattendus ;
Si ce manque était volontaire et prévisible, il est fait recours au délestage préventif
pour réduire les contraintes sur le réseau et assurer le service minimum.
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CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
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CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
Un poste électrique est la partie d'un réseau électrique, située en un même lieu,
comprenant principalement les extrémités des lignes de transport ou de distribution, de
l'appareillage électrique, des bâtiments, et, éventuellement, des transformateurs.
Un poste électrique est donc un élément du réseau électrique servant à la fois à la
transmission et à la distribution d'électricité. Il permet d'élever la tension électrique pour sa
transmission, puis de la redescendre en vue de sa consommation par les utilisateurs
(particuliers ou industriels).
Les postes électriques se trouvent donc aux extrémités des lignes de transmission ou de
distribution. On parle généralement de sous-station.
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CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
ii- Le disjoncteur
Situé à l’intérieur d’un poste électrique, le disjoncteur est un appareil destiné à protéger
les circuits et les installations contre une éventuelle surcharge de courant due à un court-
circuit (provoqué par la foudre ou par un contact entre le conducteur et la terre). Il permet
aussi l’exploitation du réseau en interrompant ou en rétablissant le passage du courant dans
une portion du circuit.
iii-Le sectionneur
Situé dans un poste électrique, le sectionneur assure une coupure visible du circuit
électrique. Cette coupure certaine est primordiale car elle permet d’intervenir pour l’entretien
ou la réparation des appareils en toute sécurité. En mettant hors tension ou sous tension
certains circuits du poste. Il assure la fonction d’aiguillage en répartissant les transits
d’énergie entre les lignes électriques raccordées au poste. La commande du sectionneur peut
être électrique ou manuelle.
iv-Surveillance et contrôle
Les postes hébergent des systèmes de surveillance et de contrôle du réseau dans des
bâtiments de relayage.
Ils permettent d’envoyer des informations vers des centres distants qui les analysent et
détectent les éventuelles anomalies.
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CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
Ces centres envoient en retour des ordres télécommandés (ouverture ou fermeture des
disjoncteurs et sectionneurs) permettant de répartir le courant sur les différentes lignes ou
corriger une anomalie sur le réseau.
A contrario, des tensions trop basses par rapport à la plage spécifiée conduisent à un
mauvais fonctionnement de beaucoup d'installations, que ce soit chez les consommateurs, ou
sur le réseau en lui-même (mauvais fonctionnement des protections). De plus, des tensions
basses sur les réseaux de transport d'électricité ont été la cause de grands incidents qui ont été
responsables de la coupure de plusieurs millions de foyers.
Bien que les plages d'utilisation des matériels spécifient une marge de 5 à 10 % par
rapport à la tension nominale, les grands opérateurs de réseaux privilégient actuellement une
exploitation plutôt en tension haute car cela limite les pertes joules dans le réseau.
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CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
permanent admissible est l'intensité maximale à laquelle un ouvrage peut être exploité sans
limitation de durée. Afin de faciliter l'exploitation des réseaux électriques, certains ouvrages
peuvent être exploités à une intensité supérieure à cette intensité mais pendant une durée
limitée.
Pour permettre une telle exploitation, ces ouvrages sont munis de protections
spécifiques qui placent ceux-ci en sécurité de façon automatique lorsque l'intensité dépasse
une certaine valeur pendant une durée définie.
Le problème créé par une intensité trop élevée (c'est-à-dire une puissance transmise
élevée) est un échauffement par effet Joule important. La conséquence de cet échauffement se
manifeste de différentes manières selon les ouvrages considérés :
La chaleur produite par le câble doit être évacuée par l'intermédiaire de l'isolant
électrique, qui est souvent mauvais conducteur de chaleur. De plus, les câbles étant souvent
souterrains, cette chaleur s'évacue d'autant plus mal : en cas d'intensité trop élevée, le risque
est la destruction physique du câble par surchauffe.
Les enroulements des transformateurs sont en général immergés dans un bain d'huile
qui joue le rôle d'isolant électrique mais également de fluide caloporteur aéroréfrigérant. En
cas d'intensité trop élevée, l'huile ne peut plus évacuer assez de chaleur et les enroulements
risquent de se détériorer par surchauffe.
Les conducteurs s'échauffant par effet Joule, ils vont aussi s'allonger par le phénomène
de dilatation thermique ; la ligne électrique étant maintenue à chaque extrémité par un pylône,
cet allongement va se matérialiser par une réduction de la hauteur entre la ligne et le sol, ce
qui conduit à un amorçage (arc électrique créant un court-circuit) au vu des tensions
importantes utilisées dans ces réseaux. Heureusement des protections sont installées sur les
lignes pour éviter de tels amorçages qui sont bien sûr extrêmement dangereux.
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CHAPITRE III: LE RESEAU ELECTRIQUE
Les matériels utilisés dans les postes électriques sont conçus pour résister à une valeur
maximale d'Icc : au-delà, il y a un risque de casse de matériel en cas de court-circuit (causé
par la foudre, le givre, une rupture de matériel...).
Un réseau électrique a cependant tout intérêt à avoir un Icc élevée. En effet, cela permet
l'amortissement des perturbations émises par les grandes industries, ainsi qu'une réduction des
chutes de tension lors des courts-circuits sur le réseau. Pour le consommateur, l'Icc
correspond à l'intensité maximum que peut fournir le réseau : un Icc suffisant est donc
indispensable au démarrage des gros moteurs électriques. De manière générale, un Icc élevée
maintient une bonne qualité de l'onde électrique fournie aux clients.
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
Pour la conversion de puissance, il est essentiel que le rendement soit maintenu élevé
pour éviter la dissipation de la puissance et pour éviter les échauffements excessifs dans les
composants électroniques. Pour cette raison toute la conversion de puissance échangée doit
être réalisée autour des composants de stockage d'énergie (inductance et condensateurs) et les
commutateurs.
Les commutateurs de puissance utilisés dépendent du niveau de la puissance à
convertir ou à commander. Les MOSFETS (transistors à effet de champ d'oxyde de métal)
sont habituellement utilisés à la puissance relativement basse (quelques kW) et les IGBTS
(transistors bipolaires à gâchette isolée) à des puissances plus élevées. Les thyristors ont été
généralement utilisés et acceptés dans les plus hauts niveaux de puissance.
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
Ce dernier signal est ensuite ajusté à la tension du réseau par un transformateur 50Hz qui
apporte en même temps une isolation galvanique au montage.
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
Les onduleurs à thyristors sont utilisés surtout pour de très grosses puissances. Cette
technologie bénéficie d’un prix inférieur, car elle est appliquée à grande échelle dans d’autres
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
domaines de conversion du courant. Mais, avec tous ses inconvénients, ce principe est de
moins en moins utilisé.
3-2 Onduleurs à référence interne :
Une fois enclenchés, les thyristors ne peuvent être coupés que par le passage du
courant à zéro.
Or, si l’on veut améliorer la qualité du « signal» produit (taux d’harmoniques et
déphasage), il est nécessaire de commuter la puissance plusieurs fois par période. On devra
donc avoir recours à des commutateurs électroniques plus sophistiqués, tels que les thyristors
à coupure (GTO), transistors de puissance, MOSFET de puissance ou les nouveaux IGBT.
Le fonctionnement sera alors commandé par des signaux de référence internes. La
(figure 4.9) indique les principes de base. Dans le cas le plus simple (b), dit à 6 impulsions, on
génère un signal carré avec passage à zéro. Ce montage est utilisé sur certains gros onduleurs
triphasés (dizaines de kVA), mais présente encore un fort taux d’harmoniques nécessitant un
filtrage important. Avec leurs possibilités de commutation rapide, les nouvelles technologies
de semi-conducteurs permettent d’utiliser la technique de modulation de largeur d’impulsion
(PWM, pour Pulse Width Modulation), où la forme sinusoïdale du signal est reconstituée
grâce à l’intégration d’une suite d’impulsions brèves de largeur variable. Cette technique est
largement utilisée dans les alimentations à découpage. On peut montrer que N impulsions par
demi-période permettent d’éliminer les harmoniques jusqu’au rang N.
Dans cette configuration, la connexion au réseau, et la séparation galvanique, est
encore effectuée à travers un encombrant transformateur 50 Hz, avec des pertes importantes
(de l’ordre de 5% de la puissance nominale pour quelques kVA).
Figure 4.10: Principe d’un onduleur avec modulation de largeur d’impulsion à haute
fréquence, et isolation galvanique par transformateur HF.
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
de sortie doit également alterner les demi-sinusoïdes produites, mais il n’y a pas besoin de
transformateur et le rendement peut donc être excellent, même à charge partielle.
Ce principe très simple a été proposé en Allemagne depuis plusieurs années.
Malheureusement, tous les éléments du champ ne peuvent pas fonctionner simultanément à
leur point de puissance maximum.
De plus, il nécessite un câblage complexe, et l’adaptation du nombre de panneaux dans
chaque sous-champ ne peut pas toujours être optimisée. Et en cas d’ombrage partiel, la forme
de la sinusoïde peut être fortement perturbée. C’est pourquoi aucun appareil de ce type n’est
actuellement commercialisé.
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
augmenté ou diminué. La recherche du MPP implique donc une perpétuelle oscillation autour
de la valeur optimale réelle.
Sa constante de temps peut être de quelques secondes ou dizaines de secondes, et la
précision est en général de l’ordre du pour-cent.
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
fonctionnement. Les influences les plus significatives des systèmes PV sur le réseau de
distribution sont les suivantes :
4-1-1 Influence sur le plan de tension :
La présence de générateurs PV a une influence sur le plan de tension et sur les
dispositifs de réglage du réseau. La tension varie en fonction des injections de puissances
active et réactive sur le réseau. En particulier pendant une période de fort ensoleillement et de
faible consommation, la tension de certains nœuds du réseau peut dépasser le seuil admissible.
Une étude de l’université d’agriculture et technologie de Tokyo montre que, dans la localité
d’Ota City qui concentre quelques 550 installations PV, l’injection d’énergie sur le réseau fait
croitre la tension jusqu'à un seuil provoquant le découplage de certains systèmes, notamment
en fin de semaine lorsque la consommation est faible.
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
fonctionnement des dispositifs de coupure différentiels, créer des erreurs sur les compteurs
d’énergie, affecter la durée de vie des composants du réseau, notamment a travers une
augmentation de leur corrosion et enfin contribuer a une saturation des transformateurs.
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peuvent être d'amplitude importante et devenir potentiellement dangereux pour les personnes
en cas de contact direct avec le fil de terre. De plus, ils peuvent provoquer le déclenchement
intempestif des disjoncteurs différentiels.
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5- Choix de l’onduleur :
Les critères de compatibilité de l’onduleur avec le réseau sont :
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
Tableau 4.1: liste de quelques onduleurs photovoltaïques disponibles sur le marché. [15]
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
Les structures isolées permettent d’obtenir des rapports d’élévation plus élevés que les
structures non isolées. C’est pour cela qu’on les retrouve dans les chaînes de conversion
nécessitant une forte élévation de tension. De plus, l’isolation galvanique permet d’éliminé
certains rang d’harmonique, et résoudre quelques problèmes de sécurité.
Enfin en cas de panne de l’onduleur, la tension du réseau ne risque pas de se retrouver sur
le champ photovoltaïque. Inversement, aucun risque d’introduire des tensions continues dans
le réseau.
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
Caractéristiques mécanique :
Figure 4.13 : caractéristiques mécaniques d’un module photovoltaïque poly cristallin de condor. [17]
Figure 4.14 : fiche technique de l’onduleur SMA Sunny Central (250kw). [18]
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
1000000
்ܰ = = 3509 ݉ ݏ݈݁ݑ݀
285
ସହ
NSérie= = 12.5 et donc 13 panneau en série
ଷ
Nombre de string
ே்
NString= ே ௦
ଷହଽ
NString = = 269.9 et donc 270 strings
ଵଷ
Dans notre cas on a un onduleur string, donc le nombre de module dans chaque string est le
même.
On disposera de 3510 modules à utiliser pour 270 Strings qui sont reparti de manière a ce que
chaque string comporte 13 modules.
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
La tension dans chaque string est égale à la tension d’un module multipliée par
le nombre de modules. Le courant de chaque string est égal au courant d’un module.
(Connexion en série: les tensions s’additionnent à courant égal).
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
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CHAPITRE IV : SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES RACCORDES AU RESEAU
UMPP est supérieure la tension minimale admise par l’onduleur (450V), donc on n`aura pas
une perte de tension dans notre installation.
Les tensions générées sont dans les limites acceptables de l'onduleur, et le courant
maximal est inférieur au courant admissible de l’onduleur, l’onduleur choisi est donc
compatible avec les strings de notre installation.
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Conclusion
Conclusion
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Références bibliographiques
[2] : Ministère de l’Énergie et des Mines Algérie, Guide des Énergies Renouvelables, Édition
2007.
[4] : M. DJERIOU Salim. Simulation d’un système photovoltaïque alimentant une machine
asynchrone. Mémoire de magister. Université FARHAT ABBAS de Sétif, 2011.
[9] : M.ZELLAGUI Mohamed. Etude des protections des réseaux électriques MT. Mémoire
de magister. UNIVERSITE MENTOURI CONSTANTINE, 2010.
[11] : Ministère de l’Énergie et des Mines Algérie, les réseaux électriques nationaux, 2013.
[14] : HESPUL. Les Onduleurs pour Systèmes Photovoltaïques Fonctionnement Etat de l’Art
et Etude des Performances, 2007.
[16] : M .Thi Minh Chau LE. Couplage onduleur photovoltaïque et réseau, aspects contrôle/
commende et rejet de perturbations.