N 2 L..

OFFICE INTERNATIONAL DE L'EAU
Développer les compétences pour mieux gérer l'eau
LES PRETRAITEMENTS
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DFE/CNFME/C:\Documents and Settings\j.cluzeau\Mes documents\Stages\Catalogue\F001\F01 doc stagiaire\Doc n° 3 Les_prétraitements F001 2009.doc\20/11/2008 1/ 53
DFE/CNFME/C:\Documents and Settings\j.cluzeau\Mes documents\Stages\Catalogue\F001\F01 doc stagiaire\Doc n° 3 Les_prétraitements F001 2009.doc\20/11/2008 2/53
SOMMAIRE
I. PRINCIPE ET UTILITE DES PRETRAITEMENTS ..................... 5
I-1. Dégrillage ........................................................................................... 7

I-2. Tamisage............................................................................................ 15
I-3. Dessablage......................................................................................... 21
I-4. Dégraissage........................................................................................ 31
II. EXPLOITATION DES OUVRAGES ........................................... 39
II-1. Fréquence d'intervention..................................................................... 39

II-2. Réglages - asservissement................................................................. 43
III. DEVENIR DES SOUS PRODUITS ........................................... 43
III-1. Transport, compactage et évacuation des déchets ............................. 43

III-2. Extraction, lavage et essorage des sables .......................................... 47
III-3. Elimination et traitement des graisses................................................. 49
I. PRINCIPE ET UTILITE DES PRETRAITEMENTS
Les eaux usées arrivant à la station d'épuration

comportent, outre la pollution que l'on va éliminer, des matières
grossières et inertes qui n'ont pas besoin d'un traitement
ultérieur (chiffons, morceaux de bois, plastiques, feuilles,
sables, graisses, ...).
Le but de ces prétraitements est essentiellement de

PROTEGER les ouvrages se situant en aval : canalisations,
bassins, pompes et aussi, d'éviter des dysfonctionnements
biologiques et une mauvaise qualité du rejet.
Dans une certaine mesure, ce sera aussi une

réduction des matières en suspension.
On peut citer par ordre d'apparition des

prétraitements :
• le dégrillage : arrêt des déchets volumineux,
• le tamisage : plus fin que le dégrillage,
• le dessablage : piégeage des sables lourds,
• le dégraissage : piégeage des graisses légères.
I-1. Dégrillage
Le rôle du dégrilleur est de retenir à l'aide d'une grille

les gros déchets.
Exemple : citez ce que vous trouvez en général
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
Le but est d'éviter les nuisances par accumulation

(odeurs), ainsi que le colmatage et la dégradation physique des
ouvrages.
On installe un dégrilleur à l'entrée de la station

d'épuration, de préférence avant et après le relèvement, ceci
pour protéger les pompes.
On trouve deux types de dégrilleur :
• à nettoyage manuel,
• à nettoyage automatique.
Dans les deux cas, il faut que l'eau circule lentement,

pour que ces déchets se déposent doucement contre la grille.
Mais attention ! il faut que l'eau passe aussi suffisamment vite
pour éviter que le sable ne se dépose. En résumé, l'eau passe
à la vitesse d'un marcheur comme vous, soit 3 kilomètres à
l'heure. Pour l'eau, on emploie plutôt le mètre par seconde, soit
environ 0,8 à 1,2 m/s.
Dégrillage grossier ou
prédégrillage
6 Dégrilleurs
Espacement : 50 mm
RP 2002
Dégrillage fin
Espacement : 25 mm
6 Dégrilleurs
RP 2002
Quel écartement des barreaux ?
Il est fonction de la nature des déchets que l'on veut

retenir et de la qualité d'eau que l'on souhaite admettre dans les
ouvrages ultérieurs : en général, on trouve du 25 mm.
La quantité de déchets à évacuer dépend bien sûr du

type de réseau que vous avez, mais aussi de l'écartement des
barreaux de la grille : plus les barreaux sont resserrés, plus la
quantité de déchets retenus est importante, et plus le nettoyage
doit être fréquent.
I-1-1. Dégrilleur droit vertical
Si le dégrilleur courbe est simple, il ne permet pas de récupérer

les déchets lorsque l'arrivée des eaux se fait à profondeur
moyenne, ou si le canal est profond.
On a donc recours à un système permettant lors du

nettoyage, de ramener vers le haut les déchets retenus par la
grille. Pour ce faire, la grille doit être droite. Le peigne se
déplacera de bas en haut (remontée des déchets) et de haut en
bas. C'est un câble, ou une chaîne qui assurera la remontée du
peigne.
Il faut veiller au bon entretien des organes tournants.
AU FAIT : si un habitant produit 4 litres de déchets par

an, combien de déchets produisent :
1000 habitants :
10 000 habitants :
50 000 habitants :
8 000 000 habitants :
et ce pour une semaine ? une année ?
Réponses :
HABITANTS PAR AN PAR SEMAINE
1000
10 000
50 000
8 000 000
Vous voyez c'est loin d'être négligeable et il faudra les

évacuer REGULIEREMENT pour éviter les odeurs.
♦ Avantages - Inconvénients des différents
dégrilleurs
TYPE DE DEGRILLEUR AVANTAGES INCONVENIENTS
Grille droite à nettoyage - grande rigidité - matériel bruyant

par l'amont et mouvement - grande profondeur - bourrages en pied de
alternatif grille
Grille droite à nettoyage - grandes profondeurs - barreaux longs et

aval - gros débits fragiles
- eaux chargées sans raidissement
transversal
- axe immergé en milieu
agressif
- entretien coûteux
Grille droite à nettoyage - dégrillage fin (10 mm) - eaux peu chargées ou
continu déjà dégrillées
- axe mobile immergé
♦ Commande de nettoyage de la grille
Différentielle (détecteur de perte de charge niveau

amont et aval : de 0 à 50 cm).
Horaire, à durée et cadence réglable.
Par asservissement au relèvement : utilisé lorsque
la grille se situe en aval de celui-ci.
Mixte : qui est la solution la plus fiable, et
économique, par combinaison de deux systèmes.
I-2. Tamisage
Le modernisme et la société de consommation ont

développé des produits à grande diffusion et largement
employés de nos jours, exemple : les cotons-tiges, les
préservatifs. Quoi de plus désagréable que de voir flotter au
grès du vent ces produits inesthétiques !
D'autre part, certains ouvrages (lit bactérien) sont très

sensibles au colmatage. Un simple dégrillage ne suffit plus. Il
faut donc resserrer encore plus les barreaux et on a recours à
une technologie plus performante qui n'est autre que la mise en
place d'un tamis.
Par ailleurs, le tamis permet de se passer d’un

décanteur primaire (rétention des matières flottantes, semi-
flottantes, débris végétaux et animaux ...) et d’éviter la
formation ultérieure de filasses si la maille est suffisamment
faible.
A l'entrée de la station d'épuration, le plus souvent

après prédégrillage.
I-2-1. Tamis autonettoyant
Imaginez des porteurs, qui veulent apporter de l'eau du

sol dans un réservoir. Il faut qu'ils fassent la chaîne.
Si maintenant on leur donne un seau percé, l'eau va

passer au travers, et il ne restera dans le seau que les
impuretés de l'eau.
Il suffit de verser le seau une fois arrivé au sommet, et

celui-ci peut resservir à puiser de l'eau et des déchets.
Dans le système de grille autonettoyante, les godets
percés sont remplacés par des peignes mobiles qui sont autant
d'ECHELLES à déchets permettant de les remonter vers le
haut. Après déversement des déchets, une brosse rotative
nettoie la grille fine.
I-2-2. Grille aquagard
C'est une grille, elle aussi autonettoyante, dont la pièce

essentielle est l'élément filtrant appelé DENT ou CROCHET. Si
on met de front plusieurs dents, on obtient un peigne ; si
plusieurs peignes sont accrochés les uns aux autres, on obtient
une chaîne filtrante. Les déchets sont arrêtés par cette chaîne,
et, lorsque celle-ci est en rotation, les déchets sont relevés et
déversés au sommet de l'appareil. Le fonctionnement de la
chaîne et des articulations, fait que les dents, lorsqu'elles ont
déchargé leurs déchets, se rétractent et donc se nettoient
automatiquement : une brosse complète ce nettoyage.
tamis
TYPE DE TAMIS AVANTAGES INCONVENIENTS
Grille filtrante à auto- - effluents très chargés - fragilité de l'ensemble

nettoyage continu - peu ou pas de - nécessité d'une bonne
colmatage étanchéité latérale
Step screen - effluents chargés - coût élevé

- pas de pièces en
mouvement dans l'eau
- tout inox
En règle générale, on peut observer des qualités

communes: auto-nettoyage, refus sec, récupération de déchets
fins, mais aussi des inconvénients : pertes de charge
importantes, création d'aérosol lors des décolmatages,
présence d'une pré-grille.
I-3. Dessablage
Les eaux usées contiennent des particules lourdes,

minérales, dont la densité est bien supérieure à celle de l'eau et
des matières organiques. Ces particules sont essentiellement
composées de grains de sable et gravier, avec quelques débris
de verre et de métaux. Suivant le type de réseau (unitaire,
séparatif), on trouvera des quantités variables de sable et
gravier :
• séparatif jusqu'à 200 mg/l,
• unitaire jusqu'à 500 mg/l.
Il est nécessaire d'extraire ce sable, car les ouvrages

du type bassin se remplissent progressivement de sable, et les
pompes sont soumises à de l'abrasion intensive et leur débit
diminue.
Le dessableur se trouve en tête de station avant ou

après dégrillage ou tamisage.
La séparation du sable et de l'eau contenant les

matières organiques est basée sur une différence de densité.
Attention !
Le sable sec a une densité que l'on qualifie de relative

d'environ 1,3, soit 1300 kg au m3, mais en réalité dans un
mètre cube de sable, il y a environ 500 litres d'air soit la moitié.
En fait, on peut dire que le sable SEUL a une densité réelle
(absolue) de 2,6 soit 2 600 kg par m3.
Savez-vous quelle est la densité de l'eau environ ?
Réponse :
......................................................................
ATTENTION : ne pas confondre un décanteur et un
dessableur !
Le dessableur piège les sables (et seulement les

sables), par décantation.
Tous les sables n'ont pas la même taille : très fin, fin,
moyen, grossier.
Les plus fins flottent ou plutôt sont en suspension et

plus leur taille est importante, plus ils se séparent
RAPIDEMENT de l'eau. On peut espérer dans un dessableur,
piéger 90 % des particules de taille au moins égale à 200 mm.
"µm" signifie : micromètre.
Il faut 1000 micromètres pour faire 1 millimètre.
Question :
Combien de millimètres représentent 200 micromètres ?
Réponse :
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
La quantité de sable ainsi extraite est de, en moyenne,
6 litres par habitant et par an.
Reprenons le calcul pour différentes tailles de station

d'épuration :
TAILLE EN PRODUCTION PRODUCTION

HABITANTS D'UNE SEMAINE ANNUELLE
1000
10 000
50 000
8 000 000
Question :
Que fait-on du sable récupéré à la station ?

(Cocher la bonne réponse)
• Réponse 1 : sablage des allées de la station
• Réponse 2 : évacuation hors de la station
Si vous avez coché la réponse 1, plus personne n'ira

visiter votre station, car malheureusement, les sables sont
enrobés de matières organiques qui fermentent et de plus, on
retient aussi de la matière organique de densité voisine, donc il
y aura des ODEURS NAUSEABONDES. Il faut laver et essorer
le sable.
I-3-1. Dessableur longitudinal
On distingue deux types : celui à double canal statique,

et le longitudinal aéré
Longitudinal aéré
De principe identique au précédent, la différence

réside dans le fait que l'on introduit de l'air qui va permettre de
remettre en légère suspension le sable déposé, et donc de faire
s'ENTRE-CHOQUER les grains entre eux, ce qui libère la
matière organique qui peut donc poursuivre son cheminement
dans la station.
Généralement l'air est fourni par un surpresseur qui,

grâce à des diffuseurs produit des bulles dans le dessableur.
Bassin de dessablement
30 bassins
RP 2002
dessableurs
OUVRAGES
EQUIPEMENTS AVANTAGES INCONVENIENTS
Dessableurs - simple, éprouvé - consommation d'air

rectangulaires - possibilité de grouper les - entraînement de sable si débit
A brassage à air (variante ouvrages d'air trop important.
avec paroi siphoïde, effet - maintien des matières en
rouleau) suspension et séparation
des matières flottantes
(qui peuvent être
récupérées)
Dessableurs circulaires
A brassage d'air - maintien des conditions - consommation d'air
de turbulence minimale - intégration dans le site (forme
pour éviter des dépôts des circulaire prend plus de place)
MO - génie civil plus compliqué
- possibilités de récupérer
les matières flottantes
- pas d'odeur
I-4. Dégraissage
Les graisses proviennent de la nutrition de l'homme

(cuisine) et sont essentiellement composées de corps gras
d'origine animale et végétale.
Question :
Peut-on mettre l'huile de sa vidange de voiture dans le

réseau ?
Réponse :
..................................................
Dans certains cas, les graisses auront pour origine les

industries agro-alimentaires raccordées au réseau :
DEMANDEZ A VOIR LA CONVENTION DE RACCORDEMENT !
Pourquoi enlever la graisse avant la suite du

traitement ?
Pour éviter :
• l'encrassement des ouvrages,
• les particules flottantes en surface,
• les perturbations en aération,
• le départ de particules grasses au rejet,
• les difficultés de décantation,
• le bouchage des conduites,
• le figeage des poires et contacts,
• les difficultés de filtration des boues,
• la formation d'un chapeau de digestion,
• les brusques variations en incinération.
Dégraissage
Les graisses flottent en surface
RP 2002
Vous êtes convaincu de l'utilité du dégraissage ... .
Quelles sont les particularités de la graisse ?
a) Plus légère que l'eau :
1 m3 de graisse pèse environ 920 kg. Au fait combien

pèse 1 m3 d'eau ?
Réponse : 100 kg
1000 kg
2000 kg
b) Composition et concentration variables
En effet, la graisse n'est pas pure lorsqu'elle arrive à la

STEP. C'est un mélange de corps gras et de flottants à
caractère organique dont la mesure par analyse est
COMPLEXE et COUTEUSE. La concentration varie de 40 à
160 mg/l. A titre d'exemple, un abattoir peut rejeter des eaux en
contenant 3000 à 4000 mg/l !
On trouvera le dégraisseur après le dessableur ou

en bassin combiné avec le dessableur.
I-4-1. Dégraisseur aéré
Pourquoi aérer ?
1) Imaginez que vous ne savez pas nager.

Vous tombez à l'eau.
Qu'arrive-t-il ?
Vous COULEZ.
2) Maintenant on vous donne une bouée, cela va

beaucoup mieux !
Vous FLOTTEZ.
3) Avec 3 ou 4 bouées, vous flottez (après être tombé)

beaucoup plus rapidement.
On va donc adapter ce système aux particules

graisseuses. Mais il faut de minuscules bouées : ce seront des
BULLES obtenues soient par DIFFUSION, soit grâce à une
turbine avec prise d'air qui joue le rôle de broyeur à bulles !
PLUS LA BULLE EST FINE, PLUS LA GRAISSE EST

PIEGEE.
Le broyeur à bulle du type, par exemple aéroflot,

permet d'obtenir des bulles de taille beaucoup plus réduite que
par les diffuseurs les plus performants, et de plus c'est un
système simple et facile à installer.
♦ Avantages - Inconvénients des dégraisseurs
TYPE AVANTAGES INCONVENIENTS
Insufflation d'air ou - consommation - colmatage des diffuseurs (fines

flottation à air surpressé d'énergie moyenne bulles)
- amélioration du (Ø 2 mm)
rendement
Flottation à air dissous - bulles de 40 à 70 µm - très énergivore

- très bons rendements (compresseur + pompe)
- pas de colmatage - coûteux en investissement
Flottation à air induit - pas de colmatage - plus d'écume que pour

- investissement faible la flottation à air dissous
- bulles de Ø = 0,3 à - consommation électrique plus
0,5 mm élevée que pour la flottation à air
surpressé
II. EXPLOITATION DES OUVRAGES
II-1. Fréquence d'intervention
Maintenant que vous possédez bien la technologie de

ces ouvrages de prétraitement, il faut EXPLOITER
CORRECTEMENT ce qui signifie : INTERVENTION
REGULIERE.
Il faudra vérifier la validité des réglages et le bon fonc-

tionnement des asservissements.
II-2. Réglages - Asservissement
II-2-1. Dégrilleur mécanique
Le plus judicieux ici est d'asservir le raclage

(éventuellement le tapis) à la mise en marche de la pompe de
relevage des eaux usées. Il faut prévoir une temporisation du
raclage par rapport à cette pompe.
Il faut aussi vérifier le bon état de marche de la poire

de niveau ou de la sonde capacitive qui permet de mettre le
raclage en marche forcée en cas de colmatage important.
Vérifier aussi que la grille de by-pass soit présente et soit
propre.
Reprise de l’eau sableuse
Extraction du sable
Canal de reprise de l’eau sableuse
RP 2002
Dégraissage
Raclage des graisses
RP 2002
II-2-2. Dégraisseur aéré
Le système de raclage est INDEPENDANT du

système d'aération.
En effet, une horloge suffit pour le raclage, alors que

l'aération doit être CONTINUE, MEME et SURTOUT la nuit, car
c'est à cette période que le débit d'eau est faible et que le
dégraisseur deviendrait un FERMENTEUR.
II-2-3. Dessablage
L'évacuation des sables lorsqu'on ne dispose pas

d'extraction automatisée, doit se faire REGULIEREMENT au
moins TROIS fois par semaine.
Avec une extraction automatisée, il faut bien sûr

vérifier que la vanne n'est pas bloquée ou la tuyauterie
bouchée.
Transport des refus de dégrillage
RP 2002
III. DEVENIR DES SOUS PRODUITS
III-1. Transport, compactage et évacuation

des déchets
Les déchets de dégrillage ne sont pas comme les

boues produites : ils ne sont PAS VALORISABLES.
• Les déchets de dégrillage seront assimilés à des

ordures ménagères et évacués comme tels.
III-1-1. Transport
Lorsqu'on dispose de plusieurs dégrilleurs en

parallèle, on peut évacuer les déchets par un seul transporteur,
qui, s'il est légèrement incliné vers le haut, permet l'égouttage
des résidus. Ils sont concaves pour ne pas perdre de déchets, et
de dimensions calculées assez largement.
Vis d'Archimède - système presque - usure

entièrement fermé - risques de blocage
- capacité élevée - coût plus élevé
- égouttage des déchets
- transport dans les 2 sens
- construction robuste
Bande transporteuse - coût moyennement élevé - entretien

(tapis-roulant) - encrassement
- inclinaison limitée
- éclaboussures
Essorage des refus de dégrillage
RP 2002
III-1-2. Compactage
Si le transport des déchets s'effectue sur de longues

distances, il est intéressant de réduire le volume de ceux-ci en
éliminant une partie d'eau. Les presses à piston permettent
d'atteindre une siccité de 45 à 50% pour un débit allant
jusqu'à 3 m3.h-1, soit le traitement de 4 millions d'habitants pour
un espacement de 25 mm.
A vis (compacteur) - coût moyennement élevé - risque de blocage

- relativement simple - usure de la vis
- évacuation des déchets
simplifiée
- système continu
- siccité 40 %
III-1-3. Evacuation des déchets
Il faut prévoir une capacité de stockage de 48

heures minimum à l’abri des rats, mouettes,
insectes (ponte).
Le stockage des déchets à caractère organique

(tendance à la fermentation), peut impliquer des
dégagements d'odeurs et nécessiter des
précautions particulières : bennes hermétiques,
locaux sous dépression ... .
Les refus de dégrillage, assimilés aux ordures

ménagères suivent généralement les mêmes filières
de collecte et de traitement que celles-ci.
L'incinération des déchets peut se faire avec les

graisses, écumes et boues à une température
supérieure à 800°C, ce qui évite les odeurs.
III-2. Extraction, lavage et essorage du sable
III-2-1. Extraction du sable
Dans les petits dessableurs, l'extraction se fait de

façon manuelle à l'aide d'une "passoire".
Pour des dessableurs de plus grande taille, on a

recours à des techniques automatisées.
L'extraction sur les grandes unités se fait par

l'intermédiaire de pompes (beaucoup d'usure) ou par béduvé.
Les sables ne sont bons que pour la décharge. Si on

dispose d'un four à lit fluidisé, on peut éventuellement les
introduire dans celui-ci.
III- 2-2. Lavage et essorage du sable
Le lavage et l'essorage du sable peuvent être réalisés par :
hydrocyclone placé en amont du système d'essorage,

lavage à contre courant dans une vis d'Archimède
lavage à contre-courant dans un classificateur à râteaux.
Ces trois technologies permettent d'obtenir de bon rendement.
Laveur de sable - permet une réduction - risque de bouchage

supplémentaire des - ouvrage séparé
Hydrocyclône matières organiques - coût
- faible encombrement - frais d'exploitation
- réglages restreints
Essoreurs de sable - simple, robuste, compact - usure

- capacité élevée - coût de l'installation
Vis d'Archimède - système fermé (odeurs (tout inox)
limitées)
Classificateur à râteaux - simple - génie civil adapté pour

moyennes et grandes
STEP
III. 3. Elimination et traitement des graisses
Sur les petites STEP, on évacuera les graisses par

pompage sous-traité à une société de vidange en prenant soin
de tout POMPER EAU + GRAISSES, car l'eau sous-nageante
est très septique et perturbera le traitement biologique.
On estime la quantité de graisse produite sur une

station d'épuration à 1,4 à 1,8 l/Ha/an soit 0,4 à 0,7 kg
MVS
MS/Ha/an avec un rapport de l'ordre de 85 à 90 %.
MS
Plusieurs filières d’évacuation des graisses

existent :
III- 3-1. L'épandage
Depuis la parution du décret du 8 Décembre 1997,

relatif à l’épandage des boues, l’épandage des
graisses ainsi que des sables est interdit quelque soit
leur provenance.
III- 3-2. La mise en décharge
A partir du 01/07/2002, les centres d’enfouissement

techniques n’accepteront que les déchets ultimes.
Les graisses, composés fermentescibles, ne
répondent pas à la définition des déchets ultimes. De
fait, elles ne seront plus acceptées en décharge à
l’horizon 2002.
III- 3-3. La digestion anaérobie
Si l'on dispose d'un digesteur (en-dessous de la

charge nominale) on peut introduire les graisses en
digestion. Mais attention à la formation du chapeau
(nécessité d'un brise chapeau efficace).
Les graisses (matières organiques fermentescibles)

peuvent être stabilisées avec des boues de station
dans un digesteur. Si le brassage est déficient, les
graisses flottent à la surface des boues. Il y aura
formation d’un chapeau de digestion.
III- 3-4. L'incinération
Les graisses sont des déchets organiques qui

peuvent être brûlés, mais attention, l'énergie libérée
est très importante et risque de perturber la marche
du four.
Les graisses peuvent être incinérées seules, avec les

boues de la station d’épuration ou avec des ordures
ménagères. La combustion de ces composés
graisseux provoque des montées en température très
importantes dans le four.
Cette incinération doit être réalisée avec beaucoup

de précautions du fait du fort PCI des graisses
(9 000 k cal.kg-1).
III- 3-5. Le traitement biologique aérobie des graisses
Ce traitement est basé sur la dégradation aérobie

des graisses.
La première étape est l’hydrolyse des triglycérides

par l’action d’une enzyme : la lipase. Cette
dégradation totale produit du glycérol et des acides
gras.
Ces acides gras sont ensuite oxydés par l’action

d’enzymes en gaz carbonique et en eau.
Ces deux réactions sont réalisées par des micro-

organismes aérobies, spécialisés.
Cette dégradation se fait dans un bassin muni d’un

système d’aération. Pour 1 kg de DCO, 0,7 kg d’O2
sont nécessaires. La concentration en oxygène
dissous dans la boue biologique est de l’ordre de 3
mg/l.
Selon la technologie d’aération employée, la boue

peut être brassée ou non. Si ce n’est pas le cas, le
brassage doit être mis en œuvre par des agitateurs
dédiés.
L’effluent amené aux bactéries doit être équilibré en

carbone, azote et phosphore, selon le ration C/N/P =
100/5/1. Les graisses étant des composés carencés
en azote et en phosphore, il est nécessaire de prévoir
un apport de ces nutriments par l’ajout d’eau brute ou
de réactifs chimiques (urée pour le complément
d’azote et acide phosphorique pour celui du
phosphore).
DCO
Le rapport de biodégradabilité de l’effluent est en général compris entre 1,5 et 2.
DBO5
Dans le réacteur, la réaction d’hydrolyse provoque

une diminution du pH jusqu’à une valeur de 5. La
réaction d’oxydation est alors bloquée à ces pH. Il est
donc nécessaire d’augmenter le pH par l’ajout d’une
base, comme de la chaux, voire de la soude en petite
quantité pour atteindre des valeurs de pH de l’ordre
de 6,5 – 7.
Ce procédé nécessite la présence de bactéries

spécialisées dans la dégradation des graisses. Il
existe sur le marché des bioadditifs introduits dans
les réacteurs pour ensemencer les ouvrages en
bactéries spécialisées. Cependant, lorsque le
système de biodégradation des graisses est à
l’équilibre, aucun des micro-organismes additionnés
lors de l’ensemencement ne sont trouvés dans
l’ensemble de la biomasse.
Une méthode simple de démarrage de tels procédés

est d’utiliser la biomasse de la boue activée se
trouvant dans la file « eau » de la step. Les micro-
organismes, une fois acclimatés aux graisses, sont
différents de ceux retrouvés dans la boue activée.

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Développer les compétences pour mieux gérer l'eau

I. PRINCIPE ET UTILITE DES PRETRAITEMENTS ..................... 5

I-1. Dégrillage ........................................................................................... 7

II. EXPLOITATION DES OUVRAGES ........................................... 39

II-1. Fréquence d'intervention..................................................................... 39

III. DEVENIR DES SOUS PRODUITS ........................................... 43

III-1. Transport, compactage et évacuation des déchets ............................. 43

Les eaux usées arrivant à la station d'épuration

Le but de ces prétraitements est essentiellement de

Dans une certaine mesure, ce sera aussi une

On peut citer par ordre d'apparition des

• le dégrillage : arrêt des déchets volumineux,

• le tamisage : plus fin que le dégrillage,

• le dessablage : piégeage des sables lourds,

• le dégraissage : piégeage des graisses légères.

Le rôle du dégrilleur est de retenir à l'aide d'une grille

Exemple : citez ce que vous trouvez en général

Le but est d'éviter les nuisances par accumulation

On installe un dégrilleur à l'entrée de la station

On trouve deux types de dégrilleur :

Dans les deux cas, il faut que l'eau circule lentement,

Il est fonction de la nature des déchets que l'on veut

La quantité de déchets à évacuer dépend bien sûr du

Si le dégrilleur courbe est simple, il ne permet pas de récupérer

On a donc recours à un système permettant lors du

Il faut veiller au bon entretien des organes tournants.

AU FAIT : si un habitant produit 4 litres de déchets par

8 000 000 habitants :

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