La Pastèque
La Pastèque
La Pastèque
Spécialité : Phoéniciculture
1 Master
Année universitaire
2020/2021
Table des matières
I.Introduction :...................................................................................................2
III.Morphologie.................................................................................................3
1.Racine..........................................................................................................3
2.Tige.............................................................................................................4
3.Feuille..........................................................................................................4
4.Fleurs.............................................................................................................
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5.Fruits...........................................................................................................6
IV.Exigence climatiques...................................................................................6
1.Température................................................................................................6
2.Humidité......................................................................................................7
3.Lumière.......................................................................................................7
V.Cycle de culture.............................................................................................7
1.Calendrier de culture...................................................................................7
2.Semi et germination....................................................................................7
4.Croissance végétative..................................................................................8
VI.Rendement...................................................................................................9
VII.Principaux ennemis.....................................................................................9
VIII.Conclusion :.............................................................................................10
IX.Référence :.................................................................................................11
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I.Introduction :
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Le genre Citrullus a été étudié sur le plan taxonomique, et a été divisé en
quatre espèces : Citrullus lanatus (yn. C. vulgarise) qui est la pastèque
cultivée et ses trois espèces apparentées : C. ecirrhosus, C. colocynthiset C.
rehmii. (Wehner, 2008) Le fruit de la pastèque est une baie particulière, de
forme sphérique, plus ou moins oblongue, son diamètre varie de 30 à 60 cm et
l’écorce de 10 à 40 mm d’épaisseur. Ce fruit, de couleur vert foncé souvent
marbrée de blanc, dont la chair est rouge, jaune, verdâtre ou blanche et à
graines noires ou rouges, pèse le plus souvent entre 4 à 16 kg, mais des fruits
de 120 kg ont été enregistrés. Ses tiges sont rampantes minces, poilus
angulaires et peuvent atteindre trois mètres de long. Les feuilles de forme
généralement triangulaire sont très découpées, avec des lobes arrondis,
profondément incisés, mais aux sinus également arrondis. Certaines feuilles
sont transformées en vrilles permettant à la plante de s’accrocher et de
grimper sur des supports variés. Cette plante monoïque possède de petites
fleurs à corole jaune pâle. Les racines sont étendues, mais peu profondes,
avec une racine pivotante et de nombreuses racines latérales.
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Violales
Famille Cucurbitaceae
Genre Citrullus
III.Morphologie
1. Racine
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longueur et un diamètre plus importants que les ramifications, il est
caractéristique des Angiospermes dicotylédones (Wehner, 2008).
2. Tige
3. Feuille
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incisés, mais aux sinus également arrondis. Certaines sont transformées en
vrilles permettant à la plante de s'accrocher et de grimper sur des supports
variés. Les feuilles sont pétiolées alternées lobulaires, les nervures principales
de la structure foliaire se distribuent du point d’union entre la lame et le
pétiole, les ramifications secondaires s’insèrent sur les ailes de chaque feuille,
ces caractéristiques acquièrent à la plante une certaine résistance à la chaleur
et à la sécheresse (Fraser and Bramley, 2004 ).
4. Fleurs
Apparaissent à l’aisselle des feuilles, à corole jaune pâle sont, comme sur la
plupart des cucurbitacées soit mâles, soit femelles, mais toutes sont présentes
sur le même pied (plante monoïque), la fécondation est entomophile (Wehner,
2008).
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5. Fruits
1. Température
La pastèque demande des températures élevées et craint le froid, elle est plus
exigeante en chaleur que le melon, ne supporte le gel à aucun moment de sa
longue croissance, ses différentes exigences thermiques sont :
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Des températures inférieures à 17°C ralentissent considérablement la
croissance ; les températures relativement basses ou assez élevées
(supérieures à 32°C) favorisent le développement des fleurs mâles aux dépens
des fleurs femelles ou hermaphrodites.
6. Humidité
La pastèque exige une humidité de l’air faible, pour ce qui est l’humidité de
sol, elle est plus exigeante au début lorsque le système radiculaire se met en
place et lors du grossissement des fruits
7. Lumière
V.Cycle de culture
1. Calendrier de culture
La durée des cycles de culture est variable en fonction des types de courges et
des conditions de culture. En culture précoce, plantation de fin avril, les
cultures devront être recouvertes d’une protection temporaire contre le vent et
le froid.
La culture doit être mise en place au plus tard au début de mois de juin pour
que la récolte ait lieu avant les gelées automnales.
8. Semi et germination
On sème les courges au tout début du printemps après les derniers gels d'hiver
(idéalement tester le sol avec un testeur car le sol de culture des courges doit
être riche, à 20 °C et à un pH d'environ 6.5).
Dans les zones à gels tardifs, on sème en godets et on repique les plants en
place avec un espacement de 1 m X 1m pour les variétés non coureuses.
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Les variétés coureuses sont quant à elles repiquées tous les 1,20 m avec 2 m
entre les rangs. Semer chaque semaine jusqu'au 15 juillet pour avoir une
production étalée de la mi-juin à la fin octobre, Pailler le sol autour des
cucurbitacées pour conserver l'humidité dans le sol en limitant l'évaporation et
offrir un "matelas" sec aux fruits poussant à même le sol, Pour mieux
fructifier, les lianes des courges doivent être taillées environ 25 cm après le
dernier fruit conservé. Moins on garde de fruits, plus ils seront gros.
10.Croissance végétative
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lorsqu'ils viennent butiner, se dépose sur le pistil qui est recouvert d'une
substance un peu gluante qui permet au pollen de se fixer. Chaque grain de
pollen germe et une minuscule (presque microscopique) radicelle se
développe, descend le long du pistil, atteint l'ovaire de la fleur qui est alors
fécondé. Chaque grain de pollen permet la formation d'une graine à l'intérieur
de la courge pour assurer la reproduction de l'espèce.
Le pollen germe dans les 30 minutes après son dépôt sur le stigmate. Les
tubes polliniques mettent environ 24h pour traverser les tissus du stigmate et
du style et entrer dans la cavité ovarienne. La fécondation prend place 48h
après. La pollinisation et la maturité des fruits sont séparées de 30 à 45 jours.
Pour que l’ovaire se développe en fruit, un nombre minimum de 30 à 40
grains de pollen doivent être déposés sur le stigmate. En revanche, 400 grains
de pollen sont nécessaire pour former un fruit de melon convenable En effet,
les fruits contenant moins de 400 graines sont mal formés ou en dessous du
calibre commercialisable.
VI.Rendement
VII.Principaux ennemis
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Le Caldosporium cucumerinum n’apparait qu’en hiver lorsque la
température est assez basse. L’utilisation de semence saine permet de l’éviter
et l’application de certains produits chimiques permet de la combattre.
Les Fusarium solani, sp. Cucurbitae. Opposent une grande résistance aux
produits chimiques. Sous certaines conditions microclimatiques (humidité et
température élevées), la présence du Botryis cineres sur les tiges, sur les
feuilles et sur les jeunes fruits peut être un réel problème.
VIII.Conclusion :
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Enfin, il convient d’attirer l’attention sur l’éventuelle nécrose de la portion
apicale du fruit en cours de développement. Cet accident semble être dû à un
déficit hydrique, à l’usage d’eau froide et à la difficulté de migration du
calcium de la tige vers les fruits.
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IX.Référence :
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