PDF TD M1-01 2006
PDF TD M1-01 2006
PDF TD M1-01 2006
Année 2006-2007
2 GRANDEURS DE MELANGES 3
2.1 Exercice 1 : alliages liquides Ag-Cu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Exercice 2 : détermination d’activité par spectrométrie . . . . . . . . . . . . . 3
2.3 Exercice 3 : alliage Fe-U dans un creuset zircone . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.4 Exercice 4 : alliages liquides Fe-Cu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1
1 ÉQUILIBRES CHIMIQUES
1.1 Exercice 1 : ellingham de Al et Cr
Tracer les courbes d’Ellingham correspondant aux réactions suivantes :
Une plaque de cuivre doit subir un recuit à haute température afin de rétablir la structure
atomique d’équilibre. Afin d’éviter l’oxydation du cuivre au cours de ce traitement, il est né-
cessaire de travailler sous vide.
L’expression de l’enthalpie libre de réaction en fonction de la température est la suivante :
2
2 GRANDEURS DE MELANGES
2.1 Exercice 1 : alliages liquides Ag-Cu
A 1150˚C, on peut assimiler les alliages liquides Ag-Cu à des solutions régulières. A cette
température on a déterminé, pour différentes compositions l’enthalpie partielle de mélange de
Cu :
1. En déduire les relations exprimant les variations des activités et des coefficients d’activité
du cuivre et de l’argent en fonction de la composition à cette température.
1. Tracer en fonction de x((Sn)) les courbes a((F e)) , a((Sn)) , ∆m G((F e)) , ∆m G((Sn)) et ∆m G
en fonction de la fraction molaire de l’étain. Comparer aux grandeurs idéales.
2. La phase liquide ((Fe-Sn)) peut-elle être considéré comme régulière ?
3. De quel signe sont les déviations par rapport à l’idéalité ?
3
2.3 Exercice 3 : alliage Fe-U dans un creuset zircone
Un alliage ((Fe-U)) pour lequel x((U )) = 0, 05 est placé dans un creuset zircone ZrO2 à la
température T=1873 K. Donner la composition de l’alliage liquide ainsi obtenu. On donne :
x((Cu)) 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
a((Cu)) 0 0,557 0,728 0,78 0,804 0,829 0,857 0,878 0,896 0,929 1
∞
Le coefficient d’activité du cuivre à dilution infinie dans le fer liquide est γ((Cu)) = 9, 512 à
Cu
T=1823 K. Le coefficient de Wagner du cuivre dans le fer liquide, ²Cu est égal à -5,5.
4
3 LECTURE ET CONSTRUCTION DE DIAGRAMMES BI-
NAIRES
3.1 Exercice 1 : le diagramme Cu-Ni
Le diagramme d’équilibre de phases solide-liquide du système Cu-Ni présente un fuseau
simple.
1. Sachant que les solutions solide et liquide du système Cu-Ni sont idéales, donner les
équations du liquidus et du solidus en fonction des températures de fusion et des enthal-
pies de fusion du cuivre et du nickel.
Données :
Fusion du nickel : Tf us = 1453˚C ; ∆f us H = 17656 J/mol
Fusion du cuivre : Tf us = 1083˚C ; ∆f us H = 12970 J/mol
1. En faisant l’hypothèse d’une solution régulière, établir les équations T (xSi ) du liquidus
côté silicium.
2. A partir de l’équation définie ci-dessus et du diagramme de phase, déterminer la valeur
du paramètre λ de la solution régulière.
5
2. Représenter graphiquement l’enthalpie libre de la solution solide et du liquide en fonc-
tion de xB pour les 3 températures suivantes : 900K, 700K, 500K.
3. A partir des 3 graphes et en utilisant la méthode des tangentes communes, identifier les
phases stables en fonction de xB pour chaque température.
5. Quel serait l’allure d’un diagramme a = f (xB ) pour chaque élément aux trois tempéra-
tures ?
3. Quelle la quantité de silicium pur pouvant être obtenue en refroidissant 10kg de mélange
liquide contenant 30 poids pourcent de magnésium à 1000řC. Quelle est la composition
du liquide résiduelle obtenu ?