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MSG20 Convection

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MSG20
:
Confort,
Energies,


Environnement

La
convection


Caroline
DE
SA


MSG20
:
CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 2


TABLE
DES
MATIERES

1
 INTRODUCTION....................................................................................................................................... 3

1.1
 DEFINITION .............................................................................................................................................. 3

1.2
 FORMES
DE
CONVECTION ......................................................................................................................... 3


2
 MISE
EN
EQUATION................................................................................................................................ 3

2.1
 TRANSFERTS
THERMIQUES
DANS
UN
FLUIDE .......................................................................................... 3

2.2
 EQUATION
D’ECHANGE
PAR
CONVECTION ............................................................................................... 4

2.3
 METHODES
DE
DETERMINATION
DU
COEFFICIENT
H.............................................................................. 5


3
 ANALYSE
DIMENSIONNELLE ............................................................................................................... 5

3.1
 THEOREME
DE
VASCHY­BUCKINGHAM ................................................................................................... 5

3.2
 EXEMPLE
D’UTILISATION
DE
L’ANALYSE
DIMENSIONNELLE ................................................................... 6

3.3
 NOMBRES
SANS
DIMENSION ..................................................................................................................... 7


4
 CONVECTION
FORCEE ........................................................................................................................... 9

4.1
 FORMULES
EMPIRIQUES ........................................................................................................................... 9

4.2
 SOLUTIONS
ANALYTIQUES .....................................................................................................................10

4.3
 ANALOGIE
QUANTITE
DE
MOUVEMENT
ET
QUANTITE
DE
CHALEUR ....................................................11


5
 CONVECTION
LIBRE .............................................................................................................................11


6
 BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................12


MSG20
:
CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 3


1 INTRODUCTION

Les
échanges
de
chaleur
par
convection
sont
les
échanges
les
plus
difficiles
à
expliciter.

Ceci
 constitue
 un
 fort
 handicap
 puisque
 la
 plupart
 des
 problèmes
 thermiques
 ont
 des

conditions
aux
limites
du
type
convection
(condition
de
Fourier).


1.1 DEFINITION

Convection
:
 mode
 de
 transfert
 de
 chaleur
 qui
 se
 produit
 uniquement
 dans
 les
 milieux

fluides
 (liquide
 ou
 gaz).
 Ce
 type
 d’échange
 apparaît
 lorsque
 le
 fluide
 considéré
 est
 en

mouvement
et
présente
des
inhomogénéités
spatiales
de
température.

Plus
 particulièrement,
 pour
 les
 problèmes
 traités
 durant
 ce
 cours,
 la
 convection

intervient
 dans
 les
 échanges
 thermiques
 entre
 une
 paroi
 (plane
 pour
 un
 mur),
 ou

circulaire
 pour
 une
 conduite)
 et
 un
 fluide
 en
 mouvement
 (air,
 eau,
 autres
 gaz
 ou

liquides).

Le
transport
d’énergie
est
ici
du
aux
mouvements
macroscopiques
(contrairement
à
la

conduction
faisant
intervenir
des
mouvements
uniquement
microscopiques).

Remarque
:
dans
un
fluide,
l’échange
par
convection
est
prépondérant.


1.2 FORMES
DE
CONVECTION

On
distingue
deux
formes
de
convection,
qui
ont
pour
différence
l’origine
du
mouvement

pour
le
transfert
d’énergie
d’une
région
de
l’espace
à
l’autre
:


• Convection
 libre
:
 mouvement
 du
 aux
 différences
 de
 température
 et
 donc
 de

densité
 (intervention
 des
 forces
 de
 pesanteur,
 la
 masse
 volumique
 ρ
 diminuant

lorsque
la
température
augmente).

• Convection
 forcée
:
 mouvement
 du
 à
 une
 action
 mécanique
 (pompe,
 mise
 en

pression,
ventilateur…).
Le
mouvement
est
alors
peu
influencé
par
les
différences

de
température.


2 MISE
EN
EQUATION

2.1 TRANSFERTS
THERMIQUES
DANS
UN
FLUIDE

Compte
 tenu
 de
 la
 liaison
 entre
 transfert
 de
 masse
 et
 transfert
 de
 chaleur
 intervenant

ici,
 le
 régime
 d’écoulement
 va
 donc
 intervenir
 dans
 la
 description
 des
 transferts
 de

chaleur
associés
:

• En
 régime
 laminaire
:
 l’écoulement
 se
 fait
 par
 couches
 pratiquement

indépendantes.
Ainsi
entre
deux
filets
de
fluides
adjacents
:

o Sur
la
direction
normale
aux
filets,
on
aura
transfert
par
conduction.

o Sur
une
direction
quelconque
non
normale
aux
filets,
on
aura
transfert
par

conduction
et
convection
(la
conduction
étant
généralement
négligeable).

• En
 régime
 turbulent
:
 l’écoulement
 se
 fait
 par
 convection
 et
 conduction
 (la
 part

de
conduction
étant
négligeable).



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CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 4


Application
à
une
paroi
:


La
 Figure
 1
 représente
 l’échange
 convectif
 observé
 à
 la
 surface
 d’échange
 d’une
 paroi

avec
un
fluide.


• Au
niveau
du
film
laminaire
(mince
couche
de
fluide
en
écoulement
visqueux),
le

transfert
 se
 fait
 par
 conduction.
 Le
 coefficient
 de
 conductivité
 du
 fluide
 étant

beaucoup
plus
faible
que
celui
de
la
paroi,
la
résistance
thermique
de
ce
film
est

très
importante,
d’où
la
variation
rapide
de
la
température
observée.

• Plus
loin,
le
régime
d’écoulement
est
turbulent.
Il
y
a
mélange
des
particules
de

fluide
et
donc
égalisation
rapide
de
la
température
jusqu’à
la
température
dite
de

mélange
du
fluide
 θm.


θm
θp
Régime turbulent

Film laminaire 

Figure
1
:
Echange
de
chaleur
entre
un
fluide
et
une
paroi.


2.2 EQUATION
D’ECHANGE
PAR
CONVECTION

Dans
la
couche
laminaire,
on
peut
écrire
:

λ
φ= × S × (θm − θp ) 

e
On
pose
:


€ λ
h= ,
d’où
:
 
 φ = h × S × (θm − θp ) 

e
h
est
le
coefficient
d’échange
par
convection
[W/(m2.K)].


€ On
peut
également
définir
la
résistance
thermique
de
contact
à
l’interface
résultante
:


MSG20
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CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 5


1
R sup = …
 Reste
à
déterminer
h….
Ce
qui
n’est
pas
si
simple…

hS
D’une
part,
h
n’est
pas
constant.
De
plus,
h
est
ici
exprimé
globalement
pour
l’ensemble

de
 la
 surface.
 Il
 s’agit
 donc
 d’une
 valeur
 moyenne
 pour
 le
 système.
 En
 réalité,
 h
 varie

€ localement
 (valeurs
 du
 coefficient
 d’échange
 différentes
 au
 bord
 ou
 au
 centre
 de
 la

plaque).

Le
coefficient
d’échange
h
dépend
de
:

• De
la
nature
du
fluide

• Des
températures
:
h
croît
quant
(Tsurface‐Tfluide)
croît

• Du
régime
découlement
:
laminaire
ou
turbulent

• De
la
vitesse
de
circulation
du
fluide
au
voisinage
de
la
plaque
:
h
croît
quand
v

croît

• Des
 caractéristiques
 géométriques
 de
 la
 paroi
 de
 contact
:
 forme,
 rugosité
;

dimension,
orientation
(verticale,
horizontale…)


A
titre
indicatif
:

2
≤
hgaz
≤
200
[W/(m2.K)]


100
≤
hliquide
≤
2000
[W/(m2.K)]


Etude
de
la
convection
:
l’étude
implique
en
théorie
de
résoudre
le
système
différentiel

constitué
 des
 équations
 de
 la
 mécanique
 des
 fluides
 (conservation
 de
 la
 masse,

conservation
 de
 la
 quantité
 de
 mouvement,
 loi
 d’état
 du
 fluide)
 et
 de
 la
 thermique

(équation
 de
 la
 chaleur).
 La
 résolution
 de
 ce
 système
 est
 complexe,
 d’où
 le
 recours

souvent
à
d’autres
méthodes.


2.3 METHODES
DE
DETERMINATION
DU
COEFFICIENT
H

Plusieurs
 méthodes
 de
 détermination
 du
 coefficient
 h
 existent,
 fonctions
 des
 régimes

d’écoulement
:

• Analyse
 dimensionnelle
 combinée
 avec
 des
 résultats
 expérimentaux
 (quelque

soit
 le
 régime
 d’écoulement)
 :
 regroupement
 des
 paramètres
 influant
 sur
 le

phénomène.

• Recherche
 des
 solutions
 analytiques
 ou
 numériques
 des
 équations
 de

conservation
(méthode
utilisée
pour
le
régime
laminaire).

• Formulation
 d’analogies
 entre
 transfert
 de
 quantité
 de
 chaleur
 et
 transfert
 de

quantité
de
mouvement
(pour
le
régime
turbulent).


3 ANALYSE
DIMENSIONNELLE

3.1 THEOREME
DE
VASCHY‐BUCKINGHAM

Si
on
étudie
une
fonction
implicite
du
type
f(p,
q,
r,
…)
=
0,
comportant
N
variables
p,
q,

r...,
 l’analyse
 dimensionnelle
 démontre
 qu’il
 est
 possible
 de
 l’exprimer
 sous
 la
 forme
 :

F(P,
Q,
R,
…)
=
0.
P,
Q,
R,
...
étant
des
groupements
de
variables
de
la
forme
 p α × qβ × r γ × ...

Ces
groupements
sont
adimensionnels.



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CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 6


Le
 nombre
 de
 groupements
 à
 considérer
 est
 égal
 à
 la
 différence
 entre
 le
 nombre
 de

variables
 p,
 q,
 r,
 ...
 et
 le
 nombre
 de
 grandeurs
 fondamentales
 (voir
 Tableau
 1)

intervenant
dans
ces
variables.



Tableau
1
:
Grandeurs
fondamentales.


3.2 EXEMPLE
D’UTILISATION
DE
L’ANALYSE
DIMENSIONNELLE

Application
 à
 l’étude
 d’un
 échange
 de
 chaleur
 entre
 un
 cylindre
 infiniment
 long
 et
 un

fluide
arrivant
perpendiculairement
à
son
axe
et
à
vitesse
constante
(voir
Figure
2).


y
U∞
D
x
T∞
Tp

Figure
2
:
Ecoulement
autour
d’un
cylindre.


Déterminons
les
grandeurs
qui
agissent
sur
l’échange
de
chaleur.
Le
Tableau
2
donne
les

grandeurs
 physiques
 considérées.
 Il
 y
 a
 8
 grandeurs
 physiques
 et
 4
 dimensions

intervenant.
On
peut
donc
prévoir
4
groupements
sans
dimension.



Tableau
2
:
Grandeurs
physiques
de
l’écoulement
autour
d’un
cylindre.


Recherchons
ces
4
groupements
sans
dimension
de
façon
systématique
en
posant
:

π = Da .λb .U∞c .ρ d .µ e .C fp .h g .(Tp − T∞ ) i 

( b+d+e+g ) ( a+b+c− Ad− e+2f ) ( −3b− c− e− 2f− 3g ) ( − b− f− g+i )
[π] = [M] .[L ] .[ T] .[θ] 



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CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 7


π
doit
être
sans
dimension,
donc
:


• b+d+e+g
=
0

• a+b+c‐3d‐e+2f
=
0

• ‐3b‐c‐e‐2f‐3g
=
0

• ‐b‐f‐g+i
=
0


Quatre
des
inconnues
peuvent
être
choisies
arbitrairement
si
le
déterminant
du
système

n’est
pas
nul.
Il
s’agit
de
trouver
le
coefficient
h,
on
prendra
donc
son
exposant
(g)
égal
à

1,
puis
par
exemple
c=d=i=0.
Dans
ces
conditions,
on
obtient
:

hD
a
=
1;
b
=
‐1;
e
=
f
=
0
d’où

 π1 = 

λ
ρ.U∞ .D
Si
a
=
1;
f
=
g
=
i
=
0
:
b
=
0;
c
=
d
=
1;
e
=
‐1
d’où
 π 2 = 

µ

µ.C p
Si
c
=
g
=
i
=
0;
e
=
1
:
a
=
d
=
0;
b
=
‐1;
f
=
1
d’où
 π 3 = 

λ

U∞2
Et
si
a
=
b
=
d
=
e
=
0
:
g
=
0;
c
=
2;
i
=
1;
f
=
‐1
d’où
 π 4 = 

Cp.ΔT

La
 seule
 relation
 existant
 entre
 les
 sept
 grandeurs
 sera
 du
 type
 :
 π1 = f (π 2 ,π 3 ,π 4 ) .

π1 ,π 2 ,π 3 ,π 4 
sont
respectivement
appelés
nombres
de
NUSSELT,
REYNOLDS,
PRANDTL
et

d’ECKERT.
 €

Pour
 déterminer
h,
 il
 suffit
donc
de
déterminer
 (par
 l’expérience



€ et
en
fonction
du
cas

€ étudié)
 la
 relation
 existant
 entre
 ces
 nombres
 adimensionnels
 (h
 intervenant
 dans
 le

nombre
de
NUSSELT).


Limites
de
l’analyse
dimensionnelle
:


• Ne
conduit
à
des
résultats
significatifs
que
si
le
décompte
des
grandeurs
est
exact

et
complet.

• Doit
 être
 complété
 par
 une
 étude
 expérimentale
 pour
 préciser
 la
 forme
 de
 la

relation
liant
les
groupements
sans
dimension.


3.3 NOMBRES
SANS
DIMENSION

Le
 Tableau
 3
 regroupe
 quelques
 nombres
 sans
 dimensions
 rencontrés
 tant
 en

écoulement
des
fluides
qu’en
transferts
thermiques.

MSG20
:
CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 8



Tableau
3
:
Nombres
sans
dimension.

MSG20
:
CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 9


4 CONVECTION
FORCEE

Différentes
 méthodes
 de
 détermination
 du
 coefficient
 de
 convection
 h
 sont

envisageables
en
fonction
du
régime
d’écoulement
du
fluide
:


• Basées
 sur
 l’utilisation
 de
 résultats
 empiriques
 (valable
 pour
 les
 régimes

laminaire
et
turbulent).

• Basées
sur
la
résolution
analytique
des
équations
pour
le
régime
laminaire.
Pour

le
 régime
 turbulent,
 il
 est
 nécessaire
 de
 faire
 des
 hypothèses
 physiques
 et

d’utiliser
des
méthodes
numériques
de
résolution.

• Basées
 sur
 la
 mise
 en
 place
 de
 liaisons
 entre
 quantités
 thermiques
 et

cinématiques
(analogie),
ces
dernières
étant
supposées
connues
par
l’expérience.

Cette
méthode
est
adaptée
pour
le
régime
turbulent.


4.1 FORMULES
EMPIRIQUES

La
relation
permettant
d’exprimer
le
coefficient
de
convection
h
fait
donc
intervenir
le

nombre
de
NUSSELT
et
les
nombres
de
PRANDTL,
REYNOLDS
et
ECKERT
:

Nu = f (Re,Pr,Ec) 


Avec
:


€ hD ρ.U∞ .D µ.C p U∞2


Nu = ,
 Re = ,
 Pr = ,
 Ec = 

λ µ λ Cp.ΔT

Remarque
 :
 Ec
 (nombre
 d’Eckert)
 pour
 des
 vitesses
 faibles
 devant
 la
 célérité
 du
 son

souvent
négligé

€ € € €
Nu = f (Re,Pr ) 


Des
expressions
de
cette
relation
existent
fonction
du
type
d’écoulement
(dans
un
tube,

autour
d’un
tube,
sur
une
plaque...),
fonction
du
type
de
fluide
(gaz,
liquide).


Vous
 trouverez
 sur
 le
 Tableau
 4
 quelques
 exemples
 de
 relation
 pour
 différents
 cas

d’étude
envisagés.

U
U

Lignes Quinconces 

Figure
3
:
Ecoulement
à
l’extérieur
d’un
faisceau
de
tubes.

MSG20
:
CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 10



Tableau
4
:
Expressions
de
Nu=f(Re,Pr)
pour
la
convection
forcée.


4.2 SOLUTIONS
ANALYTIQUES

Pour
le
régime
laminaire.

Il
s’agit
de
déterminer
la
solution
du
système
d’équations
suivant
:
(Cas
particulier
d’un

écoulement
permanent
sans
source
ni
puits
de
matière).

• Conservation
de
la
masse
:

∂ρ
∂t
( )
+ div ρv = 0 

• Conservation
de
la
quantité
de
mouvement
:

dv
ρ = ρg − grad(p) + µ.div v 

dt
()

(3
équations
scalaires)


• Conservation
de
l’énergie
:

€ ∂T
+ grad( T).v = a.ΔT 

∂t
• Equation
d’état
du
fluide
:

p
= rT 

ρ

On
a
donc
6
équations
et
6
inconnues,
il
est
donc
possible
de
résoudre
avec
la
donnée
de

conditions
aux
limites
et
initiales.


Remarque
:
Le
champ
de
vitesse
est
considéré
indépendant
de
la
température
si
µ,
Cp,
λ

et
ρ
sont
constants.
En
revanche
le
champ
de
température
dépend
lui
de
la
répartition

des
vitesses.


Beaucoup
de
cas
particuliers
sont
dores
et
déjà
résolus
et
connus
dans
la
littérature.

MSG20
:
CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 11


4.3 ANALOGIE
QUANTITE
DE
MOUVEMENT
ET
QUANTITE
DE
CHALEUR

Pour
le
régime
turbulent.

Non
 traité
 ici
 (voir
 le
 livre
 de
 Transferts
 thermiques
 de
 J.
 Sacadura
 pour
 avoir
 plus

d’informations)


5 CONVECTION
LIBRE

Il
s’agit
de
la
forme
d’échange
convectif
la
plus
couramment
utilisée
(circulation
d’air
au

contact
 d’un
 radiateur...).
 Les
 vitesses
 à
 considérer
 sont
 faibles,
 d’où
 des
 échanges
 de

chaleur
moins
intenses
que
pour
la
convection
forcée.
De
plus,
on
ne
peut
pas
dans
ce

cas
faire
un
examen
indépendant
du
champ
de
vitesse
et
du
champ
de
température
car

les
mouvements
de
fluide
sont
dus
au
champ
de
température.

Grandeurs
adimensionnelles
:

Toutes
les
variables
relatives
au
fluide
et
à
la
couche
limite
subsistent.
La
vitesse
n’est

plus
 déterminée.
 Elle
 est
 à
 remplacer
 par
 des
 variables
 définissant
 le
 mouvement

naturel
du
fluide
:


• L’accélération
de
la
pesanteur
g
[m/s2]

• Le
coefficient
de
dilatation
volumique
à
pression
constante
α
[K‐1]


De
même
que
pour
la
convection
forcée,
on
peut
déterminer
une
relation
entre
nombres

sans
dimensions
permettant
ensuite
de
déterminer
le
coefficient
de
convection
h.


La
relation
en
prendre
en
compte
est
pour
la
convection
libre
:

Nu = f (Pr,Gr ) 


Avec
introduction
du
nombre
de
Grashof
:


€ α.g.ΔT.ρ 2 .D3
Gr = 

µ2

Voir
 quelques
 exemples
 dans
 le
 livre
 de
 Thermique
 appliquée
 aux
 bâtiments
 de
 D.

Hernot
et
G.
Porcher.


MSG20
:
CONFORT,
ENERGIES,
ENVIRONNEMENT
 12


6 BIBLIOGRAPHIE


Techniques
de
l’ingénieur


Manuel
de
Thermique
de
Bernard
Eyglunent
Editions
Hermes



Thermique
appliquée
au
bâtiment
de
D.
Hernot
et
G.
Porcher
Editions
CFP


Cours
d’Energétique
du
bâtiment
de
N.
Morel
et
E.
Gnansounou
EPFL



Initiation
aux
transferts
thermiques
de
J.‐F.
Sacadura
Editions
Lavoisier


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