Microbiologie F - Converti

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE M’HAMED BOUGARRA-BOUMERDES

Faculté de la Technologie

Filière : Génie des procédés

Option : Génie de l’environnement

La croissance microbienne

Professeur : Boumechhour Fatima

Réaliser par :

KHIREDDINE Fatiha

Année universitaire 2019-2020


SOMMAIRE
Introduction ……………………………………………………………………….. …... 2
1. définition ……………………………………………………………………………... 2
2. moyen d’étude de la croissance …………………………………………………….. 2
2-1 mesures de nombre de cellule………………………………………………………. .3
2-2 mesures de la biomasse…………………………………………….................... …… 4
3-les constantes de la croissance ………………………………………………………. 5
4-dynamique de la croissance……………………………………………………………7
4-1 la courbe de la croissance………………………………………………………..7
4-2 croissances en vitro (milieux liquide et solides)…………………………………8
4-3 croissances en vivo…………………………………………………………….. .9
4-4 croissances en milieu continue…………………………………………………..9

4-5 croissances en culture synchrone…………………………………………………9


4-6 croissances en biofilm…………………………………………………………...10
4-7 effets de carence et de stress……………………………………………………..11
5- condition favorable a la croissance…………………………………………………..12
5-1 sources d’énergie…………………………………………………………………12
5-2 sources de carbone………………………………………………………………..12
5-3 sources d’azote et besoin en soufre……………………………………………….12
5-4 besoin inorganique………………………………………………………………..12
5-5 autres éléments……………………………………………………………………12
6- condition physique chimique de la croissance………………………………………..14
6-1 effets de l’oxygène…………………………………………………………………..14
6-2 effets de la température……………………………………………………………...15
6-3 effets de PH………………………………………………………………………….16
6-4 effets de la pression osmotique………………………………………………………16
6-5 effets de l’eau libre …………………………………………………………………..16
7-métabolisme énergétique………………………………………………………………...17
Conclusion ………...………………………………………………………………………17
Bibliographie………………………………………………………………………………18
Introduction
La croissance bactérienne se traduit par une augmentation du nombre de bactéries. On
observe également un allongement de la taille et une augmentation du volume, plus visibles
chez les formes en bâtonnets. Ces dimensions, lorsqu’elles sont atteintes, déclenchent la
division cellulaire par scissiparité. Une bactérie donne deux cellules filles. D’autres
mécanismes de division existent chez des bactéries particulières, comme le bourgeonnement
(observé chez les cyanobactéries) et la fragmentation (chez les bactéries filamenteuses). Le
point de division est appelé septum qui va former la cloison qui séparera les deux cellules
filles. Chaque cellule recevra une copie du chromosome et la moitié des composants
cellulaires.

1. Définition
La croissance bactérienne définit comme l’accroissement ordonne de tous les composants
d’un organisme chez les bactéries elle conduit à une augmentation du nombre d’individu ;
toutes les 30minute environ, E/coli donne naissance par division à deux nouvelles bactéries.

2. Moyens d'étude de la croissance

Les techniques permettant l'étude de la croissance sont nombreuses, ce qui montre qu'aucune n'est
parfaite. Sur un milieu solide, l'étude de la croissance est rendue difficile en raison notamment de
l'agrégation des cellules les unes aux autres. En milieu liquide, les cellules sont dispersées (ou si elles
sont agrégées, il est possible de les disperser par agitation) ce qui permet des prises d'échantillons. La
croissance peut alors être appréciée en se basant sur le nombre de cellules ou sur la masse bactérienne

2
2.1. Mesure du nombre de cellules

Une numération totale des cellules peut être effectuée au microscope en utilisant des compartiments
volumétriques (type hématimètres) ou au moyen de compteurs de particules.

Ces deux techniques posent plusieurs problèmes et, notamment, elles ne permettent pas de distinguer
facilement les cellules vivantes des cellules mortes.

La technique d'épifluorescence permet en théorie de distinguer les cellules vivantes des cellules
mortes. Elle utilise l'acridine orange ou d'autres fluorochromes qui se fixent sur l'ADN. Examinée en
lumière ultraviolette, la fixation de l'acridine orange sur un ADN bicentenaire donne une fluorescence
verte alors que sa fixation sur un ADN monocaténaire donne une fluorescence rouge. Au microscope à
lumière ultraviolette, les bactéries au repos apparaissent vertes alors que les bactéries mortes, mais
également les bactéries en multiplication (ouverture de la double chaîne d'ADN lors de sa réplication),
apparaissent rouges.

La numération des cellules viables après culture est une technique de référence et d'usage courant
(figure 1). Un volume fixe d'une suspension bactérienne parfaitement homogène et de ses dilutions est
étalé sur un milieu gélosé ou incorporé à un milieu gélosé en surfusion. Dans ces conditions, seules les
cellules viables donnent une colonie.

Après incubation réalisée dans des conditions convenables, on compte les colonies bactériennes
apparues sur ou dans le milieu de culture.

'Analyse est réalisée en triple exemplaires et le comptage est effectué sur les boîtes renfermant entre
30 et 300 colonies. On ne peut cependant pas être sûr qu'une colonie résulte du développement d'une
seule bactérie.

En effet, les amas ou les agglomérats bactériens donnent une seule colonie et plusieurs bactéries
déposées par hasard à proximité les 2 unes des autres peuvent également donner naissance à une seule
colonie. Aussi, les résultats ne sont pas donnés en nombre de cellules mais en unités formant colonies
(UFC ou CFU pour colony forming unit)

3
Figure 1. Dénombrement des bactéries par la technique des dilutions

L’échantillon est dilué de 10 en 10 et 1 mL de chacune des dilutions est étalé à la surface d’un milieu
gélosé ou incorporé au milieu avant sa solidification. Après incubation. On procède au dénombrement
en choisissant la boite qui contient entre 30 et 300 colonies

2.2. Mesure de la biomasse

De très nombreuses techniques permettent de mesurer la biomasse : détermination du poids


(2)

Sec, mesure de la densité optique, mesure d'un ou de plusieurs constituants cellulaires, mesure

de la consommation d'un substrat, mesure des produits d'excrétion, mesure des variations

Physico-chimiques induites par la croissance, etc.

La mesure de la densité optique est la technique la plus simple, la plus rapide et la plus

4
Utilisée. Elle consiste à mesurer la lumière absorbée par une suspension bactérienne à l'aide

D’un spectrophotomètre réglé à une longueur d'onde de 620 nm (longueur d'onde pour

Laquelle l'absorption de la lumière par les constituants cellulaires est la plus faible). Dans des

Conditions techniques précises, l'absorbance est proportionnelle à la concentration cellulaire.

La turbidité étant inversement proportionnelle à la surface de la particule, pour que la turbidité

Soit une mesure précise de la masse bactérienne, il faut que la surface cellulaire moyenne
reste.

Constante au cours de la mesure. Cette situation ne se produit qu'au cours de la phase active
de

Croissance (phase exponentielle, Cf. infra) et toute mesure effectuée sur des cellules au repos

Est erronée. La mesure de la densité optique a une sensibilité modérée (il faut au moins

107bactéries par ml pour pouvoir mesurer une densité optique), elle est inutilisable avec des

Milieux très colorés et elle est incapable de différencier les cellules vivantes des cellules (2)

Mortes.

3. Les constantes de la croissance

A partir d'une unique cellule, le cycle cellulaire donne naissance à deux cellules filles qui
vont chacune donner à leur tour deux autres cellules et ainsi de suite, selon une progression
géométrique : 1 cellule ---> 2 cellules ---> 4 cellules ---> 8 cellules ---> 16 cellules ---> 32
cellules ... Le temps nécessaire au doublement du nombre de cellules ou temps de génération
dépend de l'espèce, voire même de la souche et des conditions environnementales. Dans les
conditions optimales de culture, le temps de génération ou G est de 13 minutes pour Vibrio
parahaemolyticus, de 20 minutes pour Escherichia coli, de 100 minutes pour Lactobacillus
acidophilus et de 1000 minutes pour Mycobacterium tuberculosis. Le nombre de divisions par
unité de temps est égal à l'inverse du nombre de génération (1/G). Pour les exemples donnés
ci-dessus il est de 4,6 par heure pour Vibrio parahaemolyticus, de 3par heure pour Escherichia
coli, de 0,6 par heure pour Lactobacillus acidophilus et de 0,06 par heure pourMycobacterium
tuberculosis.

5
4. Dynamique de la croissance

La croissance bactérienne est l’accroissement ordonné de tous les composants de la bactérie. Elle
aboutit à l’augmentation du nombre de bactéries. Au cours de la croissance, il se produit, d’une part,
un appauvrissement du milieu de culture en nutriments et, d’autre part, un enrichissement en sous-
produits du métabolisme, éventuellement toxiques. La croissance peut être étudiée en milieu liquide
ou solide

4.1 .Courbe de croissance : La croissance d'une bactérie s'étudie en milieu liquide. Il existe 6
phases dont l'ensemble constitue la courbe de croissance.

- Phase de latence : le taux de croissance nul (µ = 0). La durée de cette phase dépend de l'âge des
bactéries et de la composition du milieu. C'est le temps nécessaire à la bactérie pour synthétiser les enzymes
adaptées au nouveau substrat (pas de phase de latence si repiquage sur milieu identique au précédent).

- Phase d'accélération : il se produit une augmentation de la vitesse de croissance.

- Croissance exponentielle : le taux de croissance atteint un maximum (µ=max). Cette phase dure
tant que la vitesse de croissance est constante. Le temps de doublement des bactéries est le plus court. La masse
cellulaire est représentée par des cellules viables (mortalité nulle).

- Phase de ralentissement : la vitesse de croissance régresse. Il y a un épuisement du milieu de


culture et une accumulation des déchets. Il existe un début d'autolyse des bactéries.

- Phase maximale stationnaire : le taux de croissance devient nu (µ = 0). Les bactéries qui se
multiplient compensent celles qui meurent.

- Phase de déclin : le taux de croissance est négatif (µ < 0). Toutes les ressources
nutritives sont épuisées. Il y a accumulation de métabolites toxiques. Il se produit une
diminution d'organismes viables et une lyse cellulaire sous l'action des enzymes
protéolytiques endogènes. Cependant, il persiste une croissance par libération de substances
libérées lors de la lyse (croissance cryptique).

7
Exemple d'une courbe de croissance

1 : phase de latence,
2 : phase de croissance
exponentielle,
3 : phase de
ralentissement,
4 : phase stationnaire,
5 : phase de déclin.

(1)

Courbe de croissance dans un automate d'hémoculture

4.2. Croissance in vitro (milieux liquides et solides)

Les bactéries peuvent être cultivées en milieux liquide, solide et semi-liquide. Les milieux
liquides sont utilisés pour la culture de bactéries pures ou lors d'infection mono microbienn
(hémoculture).
Exemples : culture d'une bactérie dans un bouillon nutritif ou encore à partir du sang d'un
malade (hémoculture en flacon)(1)

8
Les milieux solides ou semi-solides, à base d'agar (gélose), sont utilisés pour l'isolement de
bactéries. Dans ces milieux, ont été ajoutés des nutriments favorisants la croissance des
bactéries étudiées.
Exemples : culture par isolement d'une bactérie à la surface d'un milieu gélosé contenant du
sang (mouton, cheval) montrant après 18 à 24 H à 37°C d'incubation des colonies
hémolytiques.(1)

4 .3. Croissance in vivo

In vivo, la croissance bactérienne n'est pas similaire à celle observée in vitro. Elle est
beaucoup plus ralentie. La phase de latence est beaucoup plus longue. Les bactéries n'ont pas
toujours tous les nutriments à leur disposition pour leur croissance. In vivo, les bactéries
peuvent être phagocytées par les macrophages et les polynucléaires et être inhibées par les
produits antibactériens comme le lysozyme ou le complément.(1)

4.4. Croissance en culture continue


Il y a maintien d'une croissance exponentielle continue lorsque le milieu de culture est
renouvelé régulièrement et que les métabolites sont éliminés en même temps. La valeur µ est
maximale et constante.

4.5. Croissance en culture synchrone


Les bactéries se multiplient toutes au même moment. La courbe de croissance montre des
paliers successifs. Ce type de culture permet d'étudier la division cellulaire indépendamment
de la croissance.

9
4.6. Croissance en biofilm
Les bactéries peuvent s'attacher aux surfaces, s'associer entre elles et s'entourer d'un polymère
organique pour constituer un biofilm. Leur organisation et leur métabolisme dépendent de la
nature de la surface et de l'environnement physico-chimique. Les biofilms intéressent tous les
domaines de la microbiologie et de la médecine (matériels d'exploration, matériels implantés,
muqueuses lésées).

Les biofilms sont caractérisés par une hétérogénéité spatiale : il existe des variations
métaboliques importantes à l'intérieur du biofilm et à l'interface milieu liquide/milieu solide.

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4.7. Effets de carence et de stress

En situation de carence ou de stress, la bactérie peut adopter


deux types de stratégie pour sa survie :

A - la bactérie se différencie vers une forme de résistance


métaboliquement inactive C'est le cas des Bacillus qui
produisent une spore.

B - la bactérie développe des systèmes de régulation pour


contrôler cette période de carence en adaptant son métabolisme
pour faire un maximum d'économie. C'est le cas d’Escherichia
coli.

Dans ce type de situation, la bactérie présente les adaptations


suivantes :
. Dégradation de l'ARN cellulaire total, libérant des nucléotides utilisables pour la synthèse de
nouveaux ARN ou comme source d'énergie.(1)

. Dégradation des protéines : libération d'acides aminés réutilisés ou dégradés pour la


production d'énergie

. Mise en œuvre de systèmes de transport et d'assimilation comme substituts aux éléments


manquants qui sont essentiellement les composés azotés, phosphorés, carbonés et le fer.

. Synthèse de protéines de stress qui protègent la bactérie de la privation de nutriments et


d'autres stress (existence de gènes impliqués dans les phénomènes de carence ou de stress).(1)

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5. CONDITIONS FAVORABLES A LA CROISSANCE
5 .1. Sources d'énergie
Les bactéries doivent trouver dans leur environnement les substances nécessaires à leur
énergie et à leurs synthèses cellulaires.
Les bactéries phototrophes utilisent l'énergie lumineuse pour la photosynthèse (synthèse
d'ATP à partir d'ADP et de phosphate inorganique).
Les bactéries chimiotrophes puisent leur énergie à partir de composés minéraux ou
organiques. Elles utilisent des donneurs et des accepteurs d'électrons (élément minéral :
bactérie chimiolithotrophe ; élément organique : bactérie chimioorganotrophe).
La grande majorité des bactéries d'intérêt médical sont chimioorganotrophes.
5 .2. Sources de carbone
Le carbone est l'un des éléments les plus abondants de la bactérie. Le plus simple des
composés est l'anhydride carbonique ou CO2. Celui-ci peut être utilisé par la bactérie pour la
synthèse de certains métabolites essentiels qui ferait intervenir une réaction de carboxylation.
Le CO2 est la seule source de carbone pour les bactéries autotrophes. Les
bactéries hétérotrophes utilisent facultativement le CO2. Les bactéries hétérotrophes
dégradent une grande quantité de substances hydrocarbonées (alcool, acide acétique, acide
lactique, polysaccharides, sucres divers).
5 .3. Sources d'azote et besoins en soufre
Les bactéries ont besoin de substances azotées pour synthétiser leurs protéines. La provenance
de cet azote peut se faire par fixation directe de l'azote atmosphérique ou par incorporation de
composés azotés (réactions de désamination, de transamination)
Le soufre est incorporé par les bactéries sous forme de sulfate ou de composés soufrés
organiques.
5.4. Besoins inorganiques
Le phosphore fait partie des acides nucléiques et de nombreuses réactions enzymatiques. Il
permet la récupération, l'accumulation et la distribution de l'énergie dans la bactérie. Il est
incorporé sous forme de phosphate inorganique.
5 .5. Autres éléments
D'autres éléments jouent un rôle dans le métabolisme bactérien (sodium, potassium,
magnésium, chlore) et dans les réactions enzymatiques (calcium, fer, magnésium, manganèse,
nickel, sélénium, cuivre, cobalt, vitamines)

12
Exemple d'un milieu solide
minimum pour étudier le
transfert de marqueurs
d'auxotrophie (cf découverte
de la conjugaison)

13
6. CONDITIONS PHYSICO-CHIMIQUES DE LA CROISSANCE

6 .1. Effet de l'oxygène


Il existe plusieurs classes de bactéries en fonction de leurs rapports avec l'oxygène.

A. Les bactéries aérobies strictes ne se


développent qu'en présence d'air. Leur source
principale d'énergie est la respiration. L'oxygène
moléculaire, ultime accepteur d'électron, est
réduit en eau
(Pseudomonas, Acinetobacter, Neisseria).

B. Les bactéries microaérophiles se


développent mieux ou exclusivement lorsque la
pression partielle d'oxygène est inférieure à
celle de l'air
(Campylobacter, Mycobacteriaceae).(1)

D. Les bactéries aéro-anaérobies facultatives


se développent avec ou sans air. C'est le cas de
la majorité des bactéries rencontrées en
pathologie médicale : les entérobactéries
(Escherichia, Salmonella), les streptocoques, les
staphylocoques. L'énergie provient de
'l'oxydation des substrats et de la voie
fermentaire.(1)

E. Les bactéries anaérobies


strictes ne se développent
qu'en absence totale ou
presque d'oxygène qui est le
plus souvent toxique. Ces
bactéries doivent se cultiver
sous atmosphère réductrice.

14
La totalité de l'énergie est
produite par fermentation.
C'est le cas des bactéries intestinales (Bacteroides, Fusobacterium, Clostridium) et de
nombreuses bactéries présentes dans les flores normales de l'organisme. La toxicité de
l'oxygène s'explique par la production de radicaux superoxydes que les bactéries anaérobies
ne peuvent pas détruire (absence de superoxyde dismutase) et/ou par l'absence d'une activité
enzymatique à type de catalases et de peroxydases.(1)

6.2. Effet de la température


Les bactéries peuvent être classées selon leur température optimale de croissance.
- Bactéries mésophiles (Ex. : Escherichia coli) : température de croissance proche de celle du
corps humain (37°C)
- Bactéries thermophiles (Ex. : Thermus aquaticus) : températures de croissance comprises
entre 45°C et 70°C .
- Bactéries hyperthermophiles (Ex. : Archaea) : températures de croissance supérieures à
80°C .
- Bactéries psychrophiles (Ex. : ) :Températures proches de 0°C (optimum à 10-15°C).(1)
- Bactéries psychrotrophes (Ex. : Pseudomonas) : températures de croissance proches de
0°C avec optimum de croissance proche des bactéries mésophiles.

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Exemple : Dans un laboratoire d'analyse, étuve dont la température intérieure est réglée à
37°C.(1)

6.3. Effet du pH
Le pH (concentration en ion hydrogène [H+]) de l'environnement varie entre 0,5 (sols acides)
et 10,5 (eaux alcalines des lacs).
Les bactéries pathogènes ou liées à l'écosystème humain se développent le plus souvent dans
des milieux neutres ou légèrement alcalins.

6.4. Effet de la pression osmotique


Les bactéries sont assez tolérantes aux variations des concentrations ioniques. Certaines
espèces sont osmotolérantes (staphylocoques, Vibrio cholerae).

6.5. Effet de l'eau libre

La disponibilité de l'eau présente dans l'atmosphère ou dans une substance intervient dans la
croissance bactérienne. L'activité de l'eau (Aw) est inversement proportionnelle à la pression
osmotique d'un composé. Ainsi, elle est affectée par la présence plus ou moins importante de
sels ou de sucres dissous dans l'eau.(1)

- Présence de sels : Les bactéries halophiles nécessitent du sel (NaCl) pour leur croissance.
Cette concentration peut varier de 1-6% pour les faiblement halophiles jusque 15-30% pour
les bactéries halophiles extrêmes (Halobacterium).

Les bactéries halotolérantes acceptent des concentrations modérées de sels mais non
obligatoires pour leur croissance (Ex. : Staphylococcus aureus).

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- Présence de sucres : Les bactéries osmophiles nécessitent des sucres pour leur croissance.
Celles osmotolérantes acceptent des concentrations modérées de sucres mais non obligatoires
pour leur croissance. Enfin les bactéries xérophiles peuvent se multiplier en l'absence d'eau
dans leur environnement.

7. Métabolisme énergétique
On peut opposer les bactéries ayant un métabolisme fermentatif et celles ayant un
métabolisme de type respiratoire.
Pour les bactéries à métabolisme fermentatif, la dégradation du glucose est incomplète et
aboutit à la formation de divers composés organiques (acides organiques).
Pour les bactéries ayant un métabolisme oxydatif, la dégradation se fait par le cycle de Krebs.
L'accepteur final d'électron est l'oxygène. Chez les bactéries, le système de transport
d'électrons est situé dans la membrane cytoplasmique.

Conclusion

L'étude de la nutrition et de la croissance bactérienne est riche d'applications : Elle permet de définir
les paramètres assurant une culture optimale des bactéries (atmosphère gazeuse, température, pression,
etc.). Elle permet la confection de milieux servant à cultiver, à isoler et à identifier les bactéries ainsi
qu'à étudier leur sensibilité aux antibiotiques. Dans l'industrie, elle permet de fabriquer des denrées
alimentaires (vinaigres, yaourts, laits fermenté...)

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Bibliographie
[1] professeure .R. Contrôle. (faculté de médecine université lile 2)

[2] elearn-univ-tlemecen-dz > Mod > resource.view

[3] campus.cerimes.fr>sit> html

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