Research 2
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0. 1 Problématique
1- Samuel Bbeyantita
1
Notre projet cherche à savoir l’expression de l’émancipation, telle
qu’elle se révèle dans le roman de Seydou Badian. Pour ce faire, il nous
faut partir d’un exposé sur la littérature africaine féminisme,
émancipation de la femme dans la littérature africaine et en particulier les
romans qui abordent la société africaine et surtout la situation de la
femme au sein de cette société. Nous nous posons donc la question
suivante :
2
Dans notre travail nous répondons aux questions susmentionnées et
la réponse de première question, c'est le premier chapitre et nous parlons
de la littérature africaine féminine, afin de montrer la place de la femme.
Aussi, nous allons survoler la littérature africaine telle qu'en guise
d'exemple Mariama Bâ.
3
Premier chapitre
La littérature féminine
4
Premier chapitre
Selon elle, depuis un quart de siècle, elles ont accru leur présence
dans les espaces publics dont l’accès, cependant, ne leur est pas encore
franchement ouvert ; cependant, de l’Afrique à l’Asie, leurs organisations
se sont multipliées et ont acquis de l’expérience.4
2 - http://gallica.bnf.fr/themes/PolXVIIIIe.htm
3 - Bessis 2000 : 18-19
4 - Bessis 2000 : 20
5
Par exemple, d’après M.- L. Eteki-Otabela 5 , en 1988, c’était la
première fois au Cameroun que le terme « féminisme » était prononcé
officiellement en public dans un média national et que le féminisme
faisait aussi son entrée à l’université de Cameroun comme sujet d’étude
et de réflexion.
7
Autrement dit, c’est seulement avec les femmes écrivains qu’on
peut espérer trouver un traitement objectif du féminisme et de ses
problèmes mais la femme écrivain a aussi le devoir à corriger les
méprises sur les femmes et donner le vrai point de vue d’une femme sur
ces sujets
7- Schipper 1987 : 52
8 - Ogundipe-Leslie 1987 : 6
9 - Frank 1987 : 28
8
1.3 Les écrivaines francophones d’Afrique noire
9
préférence nationale (Présence Africaine, 2001), plus d’une dizaine des
femmes se placent au cœur de la littérature en Afrique francophone
subsaharienne. Ce sont les romans d’Aminata Sow Fall, La Grève des
Battus, de Angèle Rawiri, Elonga, de Nafissatou Niang Diallo, Le fort
maudit, de Aoua Keita, Femmes d’Afrique et les romans de Calixte
Beyala, C’est le Soleil qui m’a brûlée et Tu T’appelleras Tanga.
10
de l’ombre et ne peut plus être considérée comme une littérature
marginale. Les œuvres de ces romancières ne se cantonnent plus aux
thèmes stéréotypés à savoir : le conflit entre la tradition et le modernisme,
la polygamie, la dot, la stérilité, la sexualité, mais elles élargissent le
champ littéraire en offrant des œuvres en rapport avec les préoccupations
actuelles de leur univers. Elles n’hésitent pas à brosser le tableau de
certains aspects de la vie, qui jusque-là avaient été occultés ou considérés
comme tabous. Ce sont l’inceste, l’excision ou les mutilations génitales,
la prostitution et les relations parents-enfants qui ne sont pas toujours
aussi idylliques que le laissent supposer maints romanciers.
12
Deuxième chapitre
13
2-1 Définition de l'émancipation
14
2-2 L'émancipation de la femme dans la littérature africaine
Nous parlons de cette partie des auteurs féminins qui ont écrit dans
littérature africaine.
16
ressenti bien évidemment la question du féminisme. Elle rappelle
comment en 1985, elle était la seule femme sur les 30 historiens réunis à
l’occasion du Centenaire du Congrès de Berlin (ndlr : le congrès du
partage de l’Afrique, en 1885, entre les puissances occidentales)11. Elle
raconte aussi comment dans les mêmes années, Michèle Perrot, très
grande historienne, pionnière de l’histoire des femmes et co-auteur avec
Georges Duby de L’Histoire des Femmes en Occident, s’était rendu
compte in extremis que le titre de l’ouvrage, qui devait seulement
s’appeler L’Histoire des Femmes, devait être complété par en Occident.
A vrai dire, ce sont aussi des hommes qui ont été les premiers
auteurs de textes « féministes » : Sembène Ousmane, avec par exemple
Les bouts de bois de Dieu, ou son dernier film dénonçant l’excision,
18
Moolaadé. Le Malien Ibrahima Ly avec Toiles d’araignées (1982), écrit
après la rencontre, dans les geôles de Moussa Traoré, d’une jeune
adolescente analphabète d’un grand courage, prisonnière parce qu’elle
avait refusé le mariage arrangé avec un vieux polygame, ou avec Les
noctuelles vivent de larmes, un livre sur l’esclavage des femmes. On peut
citer aussi Henri Lopes ou Chinua Achebe du côté anglophone. Mais les
écritures sont différentes.
19
Chargées culturellement de la transmission de la foi chrétienne par la
lecture de la Bible, elles ont été beaucoup plus vite alphabétisées.
20
pays contre la pénétration portugaise). Sans doute, dans un autre contexte,
la reine Zingha eût-elle été une des grandes épistolières de la littérature.
L’anthropologue rappelle aussi la dimension « maternelle » de l’écriture,
puisqu’on parle bien d’ « accouchement » en littérature. Elle rappelle tout
autant que l’on en vient à l’écriture par l’alphabétisation, et à
l’émancipation par la lecture. Selon elle, c’est souvent après des phases
de pratiques « techniques », écritures de mémoires ou de thèses, que le
chemin se fait vers l’écrit personnel.
21
Etonnamment, elle inventait toujours des histoires avec des morts
ou des personnages trucidés, et un témoin muet auquel elle avait coupé la
langue… Puis elle aborda le roman, lors d’un séjour au Cap Vert. Métisse
camerounaise, elle passait là-bas inaperçue, sans question sur ses
origines, complètement intégrée à l’archipel, avec même des
Capverdiennes sûres de la reconnaître comme venant de tel village ou de
tel autre ! Une grande liberté donc, mais pourtant, il y eut encore
beaucoup de morts dans ce roman d’Anuala… Dans sa dernière histoire,
La nuit du monde à l’envers, où personne ne meurt cette fois, son
imagination se débride.
22
Tanella Boni la remercie de nous avoir décrit son itinéraire
d’écriture, avec tout ce que représente cet acte d’écrire, accès à la liberté,
quand on est une femme africaine, avec le souci premier de plaire à ses
proches ou tout du moins de ne pas les déshonorer tout en réussissant à
dire, tout compte fait, par l’humour et la dérision, les problèmes de tous
les jours. Avec aussi toutes les difficultés qu’il y a à se faire éditer
23
T. Boni : Il est possible de se faire éditer en Afrique, même s’il ne
faut pas en minimiser les difficultés. Du milieu des années 70 jusqu’en
1992, existaient à Dakar Les Nouvelles Editions Africaines, qui ont
publié Mariama Bâ, par exemple. La maison a maintenant éclaté. Elle-
même, T. Boni, n’a publié en Côte d’Ivoire qu’un seul roman en 95, Les
Baigneurs du lac rose, puis a vendu les droits au Serpent à Plumes en
2002, pour que le livre continue à vivre. On peut s’appuyer aussi sur Les
Editions Ruisseaux d’Afrique, à Cotonou. Pour une maison d’édition
peut-être plus spécifiquement féministe, il existe aussi la maison d’édition
A3 (A3 pour Afrique, Antilles, Amériques) qui serait un peu l’équivalent
de nos Editions des Femmes.
12 UNESCO,E.Moundo
24
On n’en parle jamais. Jamais on ne considère les chiffres de
l’alphabétisation en arabe, acquise dans les (écoles) madrasas, ou en
langue maternelle. Quels moyens faut-il pour promouvoir
l’alphabétisation ? Une école : bien souvent, les bâtiments datent de la
colonisation et sont dans un état piteux. Un livre par élève, pour deux au
maximum : comment travailler avec un livre pour 10 ? Des enseignants
considérés : aujourd’hui, ils sont à peine payés, méprisés par rapport aux
médecins, avocats ou politiciens. L’alphabétisation, c’est un choix
politique. C’est ainsi que s’élargira le lectorat.
25
journaliste haïtienne convoque l’actualité : Les femmes écrivaines
ivoiriennes ou panafricanistes ont elles écrit un texte en commun pour
prendre position sur la situation actuelle en Côte d’Ivoire?
26
textes. Mais une production littéraire, c’est personnel. Ce ne sont pas
forcément les mouvements de groupe qui vont résoudre les problèmes. En
groupe, on ne pense pas. Si chacun se levait individuellement en son âme
et conscience, on n’en serait pas là en Côte d’Ivoire. Si chacun
s’engageait personnellement quand il a quelque chose à dire, peut-être
cela irait-il mieux ? Quant à l’engagement féminin devant la faillite des
hommes, il faut rester très prudent et ne pas penser que la femme fera tout
« plus à l’endroit » ou « moins à l’envers ». T. Boni nous engage à lire,
ou relire son roman Matins de couvre-feu, paru en 2005 au Serpent à
Plumes. Elle a également déjà fait des propositions chez des éditeurs pour
un recueil de poésie et un roman concernant les événements actuels.
27
2-4 Les auteurs féminins classiques
28
critique que public, et obtient le Prix Noma lors de la Foire du livre de
Francfort en 1980.
Elle meurt peu de temps plus tard d’un cancer et avant la sortie de
son deuxième roman, Un chant écarlate, racontant l'échec d'un mariage
mixte entre un Sénégalais et une Française, du fait de l'égoïsme de
l'époux et des différences culturelles.
29
2.6 Les auteurs africains féminins contemporains
30
2.6.3 Ananda Devi
Elle est Mauricienne, Ananda Devi est gagnante du Prix des cinq
continents. Elle reste un espoir plus que des talents définitivement
incontournables.
Son style n’est pas suffisamment osé, coloré, vivant, il exhale par
moments les recettes d’écriture bien assimilées. Il n’empêche, Léonora
Miano écrit d’excellents livres, avec sa plume qui rappelle Hamidou
Kane ou le style par trop académique de son compatriote camerounais,
l’excellent Gaston-Paul Effa. L’auteur des Aubes écarlates a fait, en
quatre livres publiés en l’espace de cinq ans, une entrée en fanfare dans le
cercle des très grands. Si cela perdure, si elle se diversifie et réussit à se
réinventer dans ses prochains textes, elle est partie pour être à la
littérature africaine ce que Samuel Eto’o est au football africain: un
phénomène international. Ces âmes chagrines, publié chez Plon, est
présenté comme un grand cru.
31
2.6.6 ZukiswaWanner
13l’un des prix littéraires les plus prestigieux au Royaume uni, doté de 34.000 euros
32
Troisième chapitre
Analyse du roman
33
Troisième chapitre
Analyse du roman
La révolte qu’a menée Kany et ses amis contre les sages du village
est une démonstration que la femme n’est plus objet de la fabrication des
enfants. Il va plus loin que cela car la femme joue, aujourd’hui, le rôle
inégalable et inégalé dans le développement de la famille et dans le
progrès de la nation. Selon Henshaw (1979), le monde avance très vite et
il nous incombe d’avancer vite avec lui. Dans la même direction, Seydou
Badian (1972) est d’accord que l’on doit avancer car les choses ne
doivent pas demeurer en l’état où elles étaient il y a des siècles. C’est par
là que “Tout change et nous devons vivre avec notre temps” (sous
l’orage: 55-56).
34
Kany ne veut pas entrer dans une famille polygame. Elle croit que
l’argent n’est pas tout dans le mariage car l’argent ne fait pas le Bonheur.
15 - op-cit, p. 75
36
« Kany, ton père et ses frères se sont réunis. Ils ont décidé que tu
épouseras Famagan. Sache donc te conduire en conséquence. Dans la
rue, au marché, partout où tu seras, n'oublie pas que tu n'es plus libre.
37
Maman Téné plus spécifiquement incarne les vertus et les
faiblesses de la femme traditionnelle africaine. Respectueuse des
coutumes et des traditions, même lorsque celles-ci s’avèrent injustes et
défavorables a son sexe. Elle accepte que la femme soit un être inférieur à
l’homme et se soumette sans autre forme des procès aux conventions qui
protègent les intérêts de l’homme aux dépens des siennes.
38
Les jeunes veulent bien avoir le droit de choisir leur conjoint, mais
ce faisant, ils modifient la conception traditionnelle du mariage. Par
contre, les vieux comptant sur le mariage pour s’enrichir aux dépens des
prétendants qui doivent dédommager généreusement les parents des effets
consentis pour élever les filles.
39
3.4 La portée de l’œuvre
Il va sans dire que les femmes africaines qui ont connu l’ouverture
aux idées modernistes de l’occident, ne sont plus les femmes
domestiques. Voilà pourquoi, Evongwa (2012), en citant le président
Goodluck Jonathan du Nigéria, insiste que l’on doit accorder l’attention
prioritaire à la promotion des femmes africaines dans les affaires
politiques:
40
Donc ce que nous voulons aujourd’hui, c’est la femme qui doit
quitter le foyer conjugal pour passer à la contribution effective de
développement de la société et à la transformation de la nation. Pour
mieux effectuer cette tache, la femme doit être biens éduquée et ouverte
aux activités sociopolitiques et économiques de son pays. Les femmes
africaines doivent également avoir des emplois qui offrent des
perspectives de carrière.
41
3.5 Etudes critiques de l'œuvre
42
qu’Africain. L’artiste se réfère aussi à la modernité qu’il a découverte
pendant ses études primaires, secondaires et universitaires. Aussi essaie-t-
il de concilier les deux mondes, traditionnel et moderne, pour montrer
qu’une société qui se veut nouvelle et édifiante devrait nécessairement
faire la symbiose des valeurs ancestrales et modernes.
Tout comme Françoise Tsoungui, Ouédraogo présente aussi des
éloges à Seydou Badian pour la combinaison de l’oralité et de l’écriture
dans ce roman, et il le souligne en ces termes: “Seydou Badian est un
étudiant de l’histoire orale et écrite”. Pour ce critique, l’intérêt de ce
roman se trouve dans le fait que l’auteur fait la symbiose de deux
mondes, ancien, incarné par la tradition, et nouveau, représenté par la
modernité. Pour sa part, Niyibizi Jean-Marie (2003: 4) salue
favorablement le roman de Seydou Badian, tout en focalisant aussi son
attention sur la biographie de Seydou Badian. Il met en exergue un aspect
important qui le fascine: le changement de carrière dans la vie de cet
écrivain. Il le témoigne en ces termes: “Seydou Badian Kouyaté est un
médecin de formation. Mais curieusement, il s’est intéressé à la
littérature. Ce changement brusque de domaine et l’intérêt que l’auteur
attache à la littérature nous ont interpellé” (Ibidem: 4). Pour lui, ce
romancier est spécial dans ce sens qu’il abandonne, de plein gré, sa
carrière de guérisseur de corps pour se pencher à la littérature. Par
ailleurs, il estime que ce changement est significatif: l’écrivain ne veut
pas rester passif, indifférent aux réalités de sa société, mais veut plutôt
demeurer actif en transmettant à son lectorat un message important.
Outre la biographie qui a attiré l’attention des critiques qu’on vient
de présenter, un autre aspect qui les a fascinés, c’est la thématique.
Léonard Sainville, par exemple, s’est intéressé à la thématique examinée
par Seydou Badian dans cette oeuvre romanesque. Il considère que « le
roman de Seydou Badian expose le conflit qui oppose deux générations,
43
les jeunes et les vieux » (Sainville, 1963: 156). Pour ce penseur, le roman
de Seydou Badian est attrayant et éducatif parce qu’il examine le thème
du conflit des générations, lequel interpelle les jeunes et les vieux, et les
invite à la flexibilité pour l’édification d’une nouvelle société. Niyibizi
Jean-Marie partage aussi le point de vue de Léonard Sainville. Il le
confirme en ces termes: « Dans Sous l’Orage, Seydou Badian examine le
thème du conflit qui oppose les jeunes et les vieux dans la société
africaine en général et au Mali en particulier. De nos jours, le même
problème demeure dans la société africaine, (il) reste non résolu et
nécessite une solution » (Niyibizi, 2003: 4). Après observation des
problèmes qui se posent en Afrique, de l’époque coloniale à nos jours, ce
critique pense que le conflit des générations (ou le 13 conflit des classes
d’âge) est un problème épineux qu’il convient de résoudre au plus vite car
il constitue un obstacle non seulement pour l’épanouissement de
l’individu, mais aussi un frein pour le développement social du continent
africain. Trois autres critiques prolongent la liste et se rangent dans la
caste des partisans de Seydou Badian: Dorothy S. Blair, Patrice Nganang
et FalladOlureni.
Partant de la thématique du premier roman (Sous l’orage) de
l’écrivain malien, Dorothy S. Blair (1976: 240) fait le constat suivant: «
Seydou Badian a complété le brouillon de son roman en 1954 quand il
était étudiant à l’Université de Montpellier, et il a publié l’œuvre en 1957.
Pour cette critique, Seydou Badian ne fait pas de l’art pour l’art. Il s’est
servi d’une situation sociale qui fait l’actualité de la société africaine en
vue de publier cette fiction. En outre, Dorothy S. Blair se penche
davantage sur la thématique de l’ouvrage. Elle découvre un autre aspect
important de cette fiction, celui lié au message de l’auteur. Elle le
souligne en avouant qu’ « … à travers son ouvrage, Seydou Badian
44
a un message important qu’il adresse aux Africains et il a choisi, à
cet effet, le roman à thèse pour le véhiculer. Bien que le roman n’ait pas
été lu par un grand nombre de lecteurs, parce qu’il est écrit dans une
langue européenne, sa leçon morale est cependant adressée aux jeunes
intellectuels, produits de l’école occidentale: ces derniers sont appelés à
prendre la relève du pays à la fin de la colonisation. Pour sa part, Patrice
Nganang (2008: 77) a également admiré la thématique du livre de Seydou
Badian. Pour lui, le roman de cet auteur est une réussite littéraire parce
que Seydou Badian a abordé un thème intéressant, la lutte contre la
colonisation. Fallad Olureni (2011: 30) a orienté sa réflexion sur le thème
de l’éducation afin d’évaluer la production littéraire de l’écrivain malien.
Pour elle, le roman de Seydou Badian est éducatif dans la mesure où il
permet au lecteur, à travers l’amour de Kany et Samou, d’appréhender
l’opposition entre la tradition et la modernité, le conflit entre les jeunes et
les vieux. Elle tire une bonne leçon morale: les jeunes et les vieux doivent
vivre ensemble pour édifier leur société.
Outre les éloges des partisans de Seydou Badian, son ouvrage n’a
pas été épargné par Dorothy S. Blair. Examinant les personnages qui
campent dans l’univers romanesque de Seydou Badian, Dorothy S. Blair
(1976: 242) écrit: “les personnages sont tous superficiels, choisis comme
des types, et non comme des individus; ils ne sont pas décrits en
profondeur”.
45
Conclusion
46
passé par le roman intitulé sous l’orage de Seydou Badian. Comme dans
plusieurs sociétés africaines, la femme a besoin d’une lutte afin
d’accrocher ce qui est la sienne. Nous avons essayé de faire un résumé de
ce que la femme dans la société malienne et quel chemin elle a fait pour
avoir son émancipation. L’exemple de Kany nous a servi comme model
pour se lancer dans ce travail.
Cette recherche est un pas dans le chemin vers d’autres études plus
approfondies qui vont compléter ce que nous avons commencé dans ce
domaine. Nous croyons que cette recherche est un pas vers une étude de
l’émancipation de la femme non seulement malienne mais aussi africaine.
47
La femme doit être protégée contre les brimades, la peine
corporelle et toutes formes d’abus et violence. La femme africaine doit
être accordée les soins médicaux sans des préjugés.
48
Bibliographie
Sitographie
49
Table des matières
Sujet N° de page
Dédicace I
Remerciements II
Résumé III
Abstract IV
ﻣﺴﺘﺨﻠﺺ V
Introduction 1
Premier chapitre: la littérature africaine
1.0 La littérature féminine 6
1.1 Définition du terme « féminisme » 6
1.2. La littérature féminine en Afrique 7
1.3 Les écrivaines francophones d’Afrique noire 10
1.3.1 Les thèmes abordés dans la littérature féminine 11
africaine
Deuxième chapitre : émancipation de la femme dans la littérature
africaine
L'émancipation de la femme dans la littérature africaine 15
2-1 Définition de l'émancipation 15
2-2 L'émancipation de la femme dans la littérature africaine 16
2-3. La difficulté d’écrire et de se faire éditer quand on est 24
une femme africaine
2.3.1 Le lectorat, la diffusion et l’alphabétisation 25
2-4 Les auteurs féminins classiques 29
2.6 Les auteurs africains féminins contemporains 31
50
2.6.1 Leila Abouzeid 31
2.6.2 Unity Dow 31
2.6.3 Ananda Devi 32
2.6.4 Léonora Miano 32
2.6.5 Noviolet Bulawayo 32
2.6.6 ZukiswaWanner 33
2.6.7 Chimamanda Adichie 33
Troisième chapitre : Analyse du roman
3.0 Analyse du roman 35
3.1 Qui exprime l’émancipation de la femme ? 35
3.2 La révolte et l’émancipation de la femme 36
3-3 Générations et émancipation de la femme 38
3.4 La portée de l’œuvre 41
3.5 Etudes critiques de l'œuvre 43
Conclusion 47
Bibliographie 49
Table des matières 50
51