BEAC Etats Financiers IFRS Certifiés 2019
BEAC Etats Financiers IFRS Certifiés 2019
BEAC Etats Financiers IFRS Certifiés 2019
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission de commissariat aux comptes qui nous a été confiée par votre
Conseil d’Administration et, conformément à notre lettre de mission, nous vous présentons
notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2019, sur l’audit des Etats Financiers
annuels de la BEAC, tels qu’ils sont joints au présent rapport et faisant ressortir un total bilan
de FCFA 7 909 064 millions et des capitaux propres de FCFA 819 653 millions y compris un
résultat net de FCFA 19 593 millions pour l’exercice.
Opinion
Nous avons effectué l’audit des états financiers annuels de la BEAC, qui comprennent le
Bilan au 31 décembre 2019, l’Etat du Résultat Global, l’état de variation des capitaux propres
et l’état des Flux de Trésorerie pour l’exercice clos à cette date, ainsi que les notes annexes.
À notre avis, les états financiers annuels sont réguliers et sincères et donnent une image
fidèle des résultats des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et
du patrimoine de la BEAC à la fin de cet exercice conformément aux principes et méthodes
comptables décrits dans les notes annexes.
Fondement de l’opinion
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d’audit (ISA). Les
responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites
dans la section « Responsabilités du commissaire aux comptes relatives à l’audit des états
financiers annuels » du présent rapport.
Observations
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons l’attention sur :
· le chapitre 6 des notes annexes qui décrit l’impact de la première application des
normes IFRS par la BEAC ;
· la note 5.5.2 « Risque de crédit » des notes annexes qui expose le modèle prospectif
développé par la Banque, en application de la norme IFRS 9 – « Instruments
Financiers », sur les pertes de crédit attendues sur les Actifs financiers évalués au coût
amorti.
· la note 7. « Titres de participation », qui exposent le caractère jugé non significatif de
la participation de la Banque au Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique
Centrale (GIMAC) qui justifie la décision de surseoir au traitement requis en la
circonstance en application des normes IFRS sur les participations dans les entreprises
associées.
· les notes 5.3.2.5.1. « Avantages à Long Terme » et 17. « Provisions pour avantages
à long terme au personnel » qui exposent la qualification de la Banque du régime de
retraite complémentaire géré par la Caisse de Retraite de la Banque Centrale
(C.R.B.C.) dans son nouveau Cadre comptable par rapport au régime prévu dans les
Statuts de la Caisse.
· la note 5.10. « Evènements postérieurs à la clôture de l’exercice » qui expose le
contexte de ralentissement substantiel de l’économie consécutif à la survenue de la
pandémie du COVID-19.
Nos objectifs sont d’obtenir l’assurance raisonnable que les Etats Financiers annuels pris
dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent
de fraudes ou résultent d’erreurs, et d’émettre un rapport d’audit contenant notre opinion.
L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, qui ne garantit toutefois
pas qu’un audit réalisé conformément aux normes « ISA » permettra de toujours détecter
toute anomalie significative existante. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter
d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsqu'il est raisonnable de s'attendre à
ce que, prises individuellement ou en cumulé, elles puissent influencer les décisions
économiques que les utilisateurs des Etats Financiers annuels prennent en se fondant sur
ceux-ci.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes ISA, les commissaires aux
comptes exercent leur jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
· nous identifions et évaluons les risques que les Etats Financiers comportent des
anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, concevons et
mettons en œuvre des procédures d’audit en réponse à ces risques, et réunissons des
éléments probants suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Le risque de non-
détection d’une anomalie significative résultant d’une fraude est plus élevé que celui
d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la
collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le
contournement du contrôle interne ;
· nous acquérons une compréhension des éléments du contrôle interne pertinents pour
l’audit afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non
dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de la Banque ;
· nous apprécions le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le
caractère raisonnable des estimations comptables faites par les Autorités, de même que
des informations y afférentes fournies par ces dernières ;
· nous tirons une conclusion quant au caractère approprié de l’utilisation par le
Gouvernement du principe comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments
probants obtenus, quant à l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des
événements ou situations susceptibles de jeter un doute important sur la capacité de la
Banque à poursuivre son exploitation. Si nous concluons à l’existence d’une incertitude
significative, nous sommes tenus d’attirer l’attention des lecteurs de notre rapport sur les
informations fournies dans les Etats Financiers au sujet de cette incertitude ou, si ces
informations ne sont pas adéquates, d’exprimer une opinion modifiée. Nos conclusions
s’appuient sur les éléments probants obtenus jusqu’à la date de notre rapport. Des
événements ou situations futurs pourraient par ailleurs amener la Banque à cesser son
exploitation ;
· nous évaluons la présentation d’ensemble, la forme et le contenu des états financiers, y
compris les informations fournies dans les notes, et apprécions si les états financiers
représentent les opérations et événements sous-jacents d’une manière propre à donner
une image fidèle ;
Banque des Etats de l’Afrique Centrale (B.E.A.C.)
Rapport Général des Co-commissaires aux Comptes au Conseil d’Administration
sur les Etats Financiers annuels
Exercice clos le 31 décembre 2019
28 avril 2020
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Avoirs en monnaies étrangères 1 3 964 983,96 3 425 459,23 2 875 569,22 539 524,73 15,75%
Opérations avec le FMI – Actif 3 201 518,42 200 113,79 194 996,45 1 404,63 0,70%
Disponibilités extérieures 4 345 158,91 3 773 459,09 3 212 761,74 571 699,82 15,15%
Créances sur les établissements de crédit 4 256 984,17 432 381,92 442 613,91 - 175 397,75 - 40,57%
Créances sur les Trésors Nationaux 5 2 600 908,78 2 580 913,90 2 560 543,83 19 994,88 0,77%
Autres investissements financiers 6 147 252,08 159 527,18 179 190,38 - 12 275,10 - 7,69%
Immobilisations corporelles 9 411 199,01 416 333,07 413 140,31 - 5 134,06 - 1,23%
TOTAL ACTIF 7 909 064,19 7 512 159,00 6 951 220,38 396 905,18 5,28%
Billets et monnaies en circulation 12 3 297 282,73 3 068 446,04 2 862 647,96 228 836,68 7,46%
Comptes créditeurs et dépôts 13 3 362 908,02 3 203 208,40 2 834 935,04 159 699,62 4,99%
Opérations avec le FMI – Passif 15 258 708,12 254 178,31 248 574,54 4 529,81 1,78%
TOTAL PASSIF 7 089 411,10 6 721 160,53 6 137 369,42 368 250,57 5,48%
Report à nouveau - 187 665,17 - 189 342,94 - 202 810,52 1 677,78 - 0,89%
TOTAL CAPITAUX PROPRES 20 819 653,08 790 998,47 813 850,96 28 654,61 3,62%
TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES 7 909 064,19 7 512 159,00 6 951 220,38 396 905,18 5,28%
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Dotation nette aux amortissements et aux provisions 27 26 325,98 26 722,41 - 396,44 - 1,48%
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
5. Notes annexes
Selon l’article premier de ses Statuts, la BEAC est investie des missions suivantes :
• définir et conduire la politique monétaire de l’Union Monétaire ;
• émettre les billets de banque et les monnaies métalliques qui ont cours légal et
pouvoir libératoire dans l’Union Monétaire ;
• conduire la politique de change de l’Union Monétaire ;
• détenir et gérer les réserves officielles de change des Etats membres ;
• promouvoir les systèmes de paiement et de règlement et veiller à leur bon
fonctionnement ;
• promouvoir la stabilité financière dans l’Union Monétaire.
Le Siège de la BEAC est établi à Yaoundé (Cameroun). En outre, la Banque Centrale est
implantée sur vingt-quatre (24) autres sites : elle dispose de six (6) Directions Nationales
dans les capitales des Etats membres, d’un réseau de dix-sept (17) Agences réparties dans
l’espace communautaire et d’un Bureau à Paris (France). Elle assure sur son budget le
fonctionnement de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) dont le siège est
établi à Libreville.
La BEAC est exonérée de tous impôts, droits et taxes dans les Etats de la Communauté
Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), conformément à l’article 6 de ses
Statuts et aux accords de Siège signés avec les différents Etats membres.
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membres, à raison de deux (2) administrateurs pour chaque Etat membre et deux (2)
pour la France. La Présidence du Conseil d’Administration est assurée par le Président
en exercice du Comité Ministériel de l’UMAC (article 30 des Statuts) ;
- le Comité de Politique Monétaire, organe de décision de la BEAC en matière de
politique monétaire (article 38.1 des Statuts) ;
- le Gouvernement de la BEAC, organe exécutif composé de six (6) membres : le
Gouverneur, le Vice-Gouverneur, le Secrétaire Général et trois (3) Directeurs Généraux
(article 46 des Statuts). Sous l’autorité du Gouverneur, le Gouvernement assure la
direction et la gestion courante de la Banque Centrale (article 47 des Statuts).
Les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ont été élaborés conformément
aux conventions, principes et méthodes comptables édictés par l’International Accounting
Standards Board (IASB), qui constituent les « normes IFRS » :
- le cadre conceptuel de l’information financière ;
- les normes IAS (International Accounting Standards) et IFRS (International Financial
Reporting Standards) ;
- les interprétations SIC (Standard interpretations Committee) et IFRIC (International
Financial Reporting Interpretations Committee).
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Dans la mesure où il s’agit de ses premiers états financiers publiés conformément aux
normes IFRS, la BEAC a appliqué les dispositions de la norme IFRS 1 « Première application
des Normes internationales d’information financière ». L’incidence de la transition aux
normes IFRS sur les capitaux propres de la Banque est présentée dans la partie 6.
La date de transition aux normes IFRS est le 1er janvier 2018 et les états financiers ont été
élaborés sur la base des normes en vigueur au 1er janvier 2019.
Les éléments inscrits en comptabilité sont évalués par référence à la convention du coût
historique, à l’exception des instruments financiers, de certaines catégories
d’immobilisations et des immeubles de placement évalués à la juste valeur.
La norme IFRS 16 « Contrats de location » a été publiée en janvier 2016. En substance, elle
prescrit la comptabilisation au bilan de la quasi-totalité des contrats de location, la
distinction entre contrats de location simple et contrats de location-financement ayant été
supprimée.
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exceptions concernent les baux de durée courte et ceux de faible valeur. La comptabilisation
chez les bailleurs ne change pas de manière significative.
Cette nouvelle norme n’aura pas d’impact significatif sur les états financiers de la Banque,
car elle ne détient pas de contrats de location significatifs.
L’interprétation est applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. Elle
explique les règles de reconnaissance et d’évaluation des actifs et des passifs d’impôts
différés et latents en cas d’existence d’un doute quant aux traitements fiscaux à utiliser. Par
ailleurs, les entités seront toujours tenues de fournir des informations sur les jugements et
estimations retenus lors de l’établissement des états financiers.
Cette nouvelle interprétation n’aura pas d’impact significatif sur les états financiers de la
Banque qui est exonérée de l’impôt en vertu des accords de Siège signés avec les Etats
membres.
Applicables au 1er janvier 2019, ces modifications à portée restreinte de la norme IFRS 9
« Instruments financiers » permettent aux entités d'évaluer certains actifs financiers
remboursés par anticipation prévoyant une compensation négative au coût amorti. Ces
actifs, qui comprennent certains prêts et titres de créance, devraient autrement être évalués
à la juste valeur par le biais du résultat net.
Afin de pouvoir bénéficier de la mesure du coût amorti, la compensation négative doit être
une "indemnité raisonnable en cas de résiliation anticipée du contrat" et l'actif doit être
détenu dans un modèle de business appelé "détenu pour recouvrer".
Cette modification ne devrait avoir aucune incidence sur les états financiers de la Banque.
Cet amendement clarifie la comptabilisation des intérêts à long terme dans une entreprise
associée ou dans une co-entreprise, qui font en substance partie de l'investissement net
dans l'entreprise associée ou la co-entreprise, mais auxquels la comptabilisation à la valeur
de consolidation n'est pas appliquée. Les entités doivent comptabiliser ces intérêts en vertu
de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avant d’appliquer les exigences en matière de
répartition des pertes et de dépréciation de la norme IAS 28 « Participations dans des
entreprises associées et des coentreprises ».
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Applicable à compter du 1er janvier 2019, cette modification ne devrait avoir aucune
incidence sur les états financiers de la Banque qui ne détient pas de participations dans des
entreprises associées.
Ces modifications ne devraient avoir aucune incidence sur les états financiers de la BEAC.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Il est à noter que ces modifications ne devraient avoir aucune incidence sur les états
financiers de la Banque.
La norme IFRS 17 doit être appliquée pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier
2023. Une application anticipée est permise.
Cette norme n’aura aucune incidence sur les états financiers de la Banque.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition hors taxes
récupérables et compte tenu des frais se rapportant à leur acquisition et à leur mise en
utilisation. Toutefois, dans le cadre de la première implémentation des normes IFRS, la
Banque a choisi l’option de réévaluation à la juste valeur, comme coût présumé à la date de
transition, des terrains et des constructions conformément à la norme IFRS 1 « Première
application des Normes internationales d’information financière ». Ainsi, les terrains et les
constructions ont été réévalués à leur juste valeur, qui devient ainsi la nouvelle valeur brute
des immobilisations à compter du 1er janvier 2018. Pour les autres immobilisations, la
Banque a reconduit le coût historique comme base de mesure.
Les immobilisations acquises par voie de subventions (comprenant les terrains mis à la
disposition de la Banque par les Etats membres) ont été comptabilisées sur la base de leur
juste valeur estimée au 1er janvier 2018 en contrepartie d’un compte de produits différés.
Ces produits différés sont repris en résultat sur la base de la durée de vie économique
résiduelle (au 1er janvier 2018) des constructions qui sont faites sur ces terrains,
conformément aux normes IFRS 1 « Première application des Normes internationales
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Les coûts ultérieurs ne sont comptabilisés en actifs que s’il est probable que des avantages
économiques futurs y associés iront à la Banque et que ces coûts peuvent être évalués de
façon fiable. Les coûts courants d’entretien sont constatés en charges au cours de la
période où ils sont encourus.
- Constructions :
Composant Taux
Gros œuvres, structures, cloisons, faux plafonds 2%
Revêtements des façades 4%
Installations de sécurité, de télécommunication, informatiques, électricité
5%
(y compris antennes et câblages divers)
Menuiserie métallique et bois (intérieur et extérieur) 5%
Etanchéité des toitures, autres toitures et assimilés 4%
Ascenseurs, monte-charge, nacelles et autres appareils de levage 4%
Climatisation, ventilation, désenfumage 5%
Equipements, plomberie, sanitaire 3,33 %
Aménagements extérieurs (clôtures, guérites, locaux annexes, locaux
3,33 %
techniques, VRD, jardins)
- Matériel de transport : 10 à 20 %
- Mobilier de bureau : 10 %
- Mobilier de logement : 10 %
- Matériel de bureau : 20 %
- Matériel de logement : 20 %
- Matériel informatique : 20 %
- Logiciels informatiques : 10 à 20 %
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
La méthode d’amortissement, la durée de vie restante et la valeur résiduelle sont revues par
le management à l’occasion de chaque arrêté des états financiers.
Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsque, à la date de
clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés.
S’il existe un tel indice de dépréciation, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est
comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une
dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas de
modification de l’estimation de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de
dépréciation.
Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu pour en retirer des loyers ou
pour valoriser le capital ou les deux, plutôt que pour :
- l’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de services ou à des fins
administratives ou ;
- le vendre dans le cadre de l'activité ordinaire.
Les immeubles de placement sont évalués initialement au coût d’acquisition. Les coûts de
transaction sont inclus dans l'évaluation initiale.
Après la comptabilisation initiale, les immeubles de placement sont évalués selon le modèle
de la juste valeur. Les variations de la juste valeur sont comptabilisées dans le résultat de
l’exercice.
A la date de transition aux normes IFRS, les immeubles de placement ont fait l’objet d’une
réévaluation par un expert indépendant. L’écart de réévaluation qui en a résulté a été
comptabilisé en capitaux propres.
5.3.2.3. Avoirs en or
En l’absence d’une norme IFRS spécifique pour le traitement comptable des avoirs en or, la
norme IAS 8 « Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs »
précise que l’entité doit développer sa propre politique comptable en se référant aux
sources suivantes : normes IFRS traitant de sujets similaires, cadre conceptuel de
l’information financière, autres référentiels comptables dotés de cadres conceptuels.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Après examen des différentes pratiques observées dans le monde pour le traitement
comptable des avoirs en or, la Banque a opté pour la méthode de la Juste Valeur par les
Autres Eléments du Résultat Global. En effet, eu égard à son caractère liquide et la
disponibilité d’un marché actif, la Juste valeur serait la meilleure mesure pour les avoirs en
or. En outre, son mode de gestion répond davantage à un modèle de conservation et de
collecte de plus-values en cas d’opportunités.
Les instruments financiers détenus ou émis par la Banque sont qualifiés d’instruments de
dette s’il existe une obligation contractuelle pour l’émetteur de ces instruments, de délivrer
de la trésorerie ou un actif financier au détenteur des titres. Il en est de même dans les cas
où l’émetteur peut être contraint d’échanger des actifs ou des passifs financiers avec une
autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable
de ses propres actions.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
- les actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global
(«JVAERG») ;
- les actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net («JVRN»).
La classification des actifs financiers dépend du modèle économique adopté par la Banque
pour la gestion des actifs financiers ainsi que des caractéristiques des flux de trésorerie
contractuels de l’actif financier.
a) Classification et évaluation
Les règles de classification et d’évaluation des actifs financiers sont les suivantes :
Les actifs financiers sont classés dans la catégorie d’actifs financiers au coût amorti lorsque
les deux conditions suivantes sont réunies :
- la détention de l'actif financier s'inscrit dans un modèle économique dont l'objectif est
de percevoir les flux de trésorerie contractuels (« Hold to Collect -HTC-) » ; et
- les conditions contractuelles de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à
des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de
principal et à des versements d'intérêts sur le principal restant dû (« SPPI »).
Pour satisfaire au critère du modèle de gestion, les actifs financiers doivent être détenus en
vue de collecter des flux de trésorerie par le biais de la perception des paiements
contractuels sur la durée de vie de l’instrument.
Concernant le critère des flux de trésorerie (« SPPI »), il est satisfait si les modalités
contractuelles de l’instrument de dette donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de
trésorerie qui sont uniquement des remboursements du principal et des versements
d’intérêts sur le principal restant dû.
Le critère n’est pas satisfait en cas de modalité contractuelle qui expose le porteur à des
risques ou à une volatilité des flux de trésorerie contractuels incohérents avec ceux d’un
prêt non structuré ou « basique ». Il n’est également pas satisfait en cas d’effet de levier qui
augmente la variabilité des flux de trésorerie contractuels.
Un instrument d’emprunt à taux d’intérêt variable peut répondre aux critères SPPI.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
des coûts (frais d’administration par exemple) et d’une marge bénéficiaire cohérente avec
celle d’un prêt basique. L’existence d’intérêts négatifs ne remet pas en cause le critère des
flux de trésorerie.
Les options de remboursement anticipé ne remettent pas en cause le critère des flux de
trésorerie si le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal
restant dû et les intérêts y afférents, ce qui peut comprendre une pénalité raisonnable pour
compenser l’annulation, avant terme, du contrat.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés
à leur juste valeur, y compris les coûts de transaction directement imputables à l’opération
ainsi que les commissions liées à la mise en place des crédits.
Cette catégorie comprend principalement les avoirs en monnaies étrangères, les avoirs en
droits de tirages spéciaux (DTS) émis par le Fonds Monétaire International (FMI), les
créances sur les établissements de crédit, les créances sur les Trésors Nationaux, les titres
d’investissement et les créances sur le personnel.
S’agissant des avoirs en DTS, la BEAC est l’agent financier des Etats auprès du FMI. Elle est
également le dépositaire des comptes en francs CFA détenus par le FMI dans la Zone. Par
convention du 24 septembre 1981 signée entre les Etats membres et la BEAC, les Etats ont
rétrocédé à la Banque Centrale leurs droits et créances sur le FMI. Les opérations avec le
FMI sont libellées DTS.
Les avoirs en DTS détenus par la Banque sont convertis en francs CFA au cours de clôture et
toute variation de valeur est enregistrée en résultat net.
ii) Actifs financiers évalués à la juste valeur par le résultat net (JVRN)
Ces instruments financiers sont comptabilisés à leur juste valeur, les frais de transaction
initiaux étant directement comptabilisés en compte de résultat. En date d’arrêté, les
variations de la juste valeur sont présentées sous la rubrique « produits des placements et
des participations ».
Hold to Collect & Sell : détenu pour percevoir des flux de trésorerie contractuels ou vendre des actifs
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financiers.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
iii) Actifs financiers évalués à la juste valeur par les autres éléments du
résultat global (JVAERG)
Les actifs financiers sont classés en JVAERG si les critères suivants sont réunis :
- critère du modèle de gestion : les actifs financiers sont détenus dans un modèle de
gestion dont l’objectif est atteint à la fois par la perception des flux de trésorerie
contractuels et la vente des actifs financiers (« Hold to Collect & Sell-HTCS-») ;
- critère des flux de trésorerie : les principes sont identiques à ceux applicables aux actifs
financiers au cout amorti.
Lors de leur comptabilisation initiale, ces actifs financiers sont comptabilisés à leur juste
valeur, y compris les coûts de transaction directement imputables à l’opération. Ils sont
évalués ultérieurement à la juste valeur. Les variations de la juste valeur sont enregistrées
dans une rubrique spécifique des capitaux propres intitulée « Autres Eléments du Résultat
Global ». De même, les pertes attendues, calculées selon les mêmes modalités que celles
applicables aux actifs au cout amorti sont comptabilisées en coût du risque. Lors de la
cession, les montants précédemment comptabilisés en capitaux propres recyclables sont
reclassés en compte de résultat.
Par ailleurs, les intérêts sont comptabilisés au compte de résultat selon la méthode du taux
d’intérêt effectif déterminé à l’origine du contrat.
Sont notamment classées dans cette catégorie, les quotes-parts versées au FMI en devises
(souscriptions au capital du FMI) et les investissements dans des instruments de capitaux
propres.
Les quotes-parts versées au FMI en devises sont converties en francs CFA au cours de
clôture et compensées avec les avoirs du FMI en monnaie nationale dans les livres de la
Banque Centrale.
Les investissements dans des instruments de capitaux propres de type actions peuvent être
classés sur option en instruments à JVAERG (sous une rubrique spécifique). La Banque a
opté pour cette politique comptable. Ainsi, tous les investissements dans des instruments
de capitaux propres (titres de participation) seront évalués à la JVAERG. Lors de la cession
des actions, les variations de valeur précédemment comptabilisées en capitaux propres ne
sont pas constatées en résultat. Seuls les dividendes, dès lors qu’ils représentent une
rémunération de l’investissement et non pas un remboursement de capital, sont
comptabilisés en résultat. Ces instruments ne font pas l’objet de dépréciation.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Il est à noter que dans le cas où la Banque n’arrive pas à mesurer la juste valeur des
instruments de capitaux d’une manière fiable, elle les évalue au coût. C’est le cas
notamment pour les participations dans la Banque de Développement des Etats de l’Afrique
Centrale (« BDEAC ») et le Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale («
GIMAC »). Du fait de l’impossibilité de déterminer la juste valeur de ces participations, la
Banque a retenu le coût comme une approximation de leur juste valeur, conformément à
l’exception prévue par la norme IFRS 9 « Instruments financiers ».
Le modèle de dépréciation pour risque de crédit est fondé sur les pertes attendues. Ce
modèle s’applique aux actifs financiers évalués au coût amorti, aux instruments de dettes
évaluées à la JVAERG et aux engagements de prêts et aux contrats de garantie financière
donnée qui ne sont pas comptabilises à la juste valeur.
i) Modèle général
La Banque identifie trois (3) « strates » correspondant chacune à une situation spécifique au
regard de l’évolution du risque de crédit de la contrepartie depuis la comptabilisation
initiale de l’actif :
■ Pertes de crédit attendues à douze (12) mois (« strate 1 ») : si, à la date d’arrêté, le risque
de crédit de l’instrument financier n’a pas augmenté de manière significative depuis sa
comptabilisation initiale, cet instrument fait l’objet d’une provision pour dépréciation
pour un montant égal aux pertes de crédit attendues à 12 mois (résultant de risques de
défaut dans les 12 mois à venir) ;
■ Pertes de crédit à maturité pour les actifs non dépréciés (« strate 2 ») : la provision pour
dépréciation est évaluée pour un montant égal aux pertes de crédit attendues sur la
durée de vie (à maturité) si le risque de crédit de l’instrument financier a augmenté de
manière significative depuis la comptabilisation initiale sans que l’actif financier soit
considéré comme déprécié ou douteux ;
■ Pertes de crédit attendues à maturité pour les actifs financiers dépréciés ou douteux
(« strate 3 ») : la provision pour dépréciation est également évaluée pour un montant
égal aux pertes de crédit attendues à maturité.
20
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
acquisition ou leur émission et des instruments pour lesquels un modèle simplifié est utilisé
(voir ci-après).
L’approche des pertes de crédit attendues sous IFRS 9 est symétrique, c’est-à-dire que si
des pertes de crédit attendues à maturité ont été comptabilisées lors d’une précédente
période d’arrêté et s’il s’avère qu’il n’y a plus, pour l’instrument financier et pour la période
d’arrêté en cours, d’augmentation significative du risque de crédit depuis sa
comptabilisation initiale, la provision doit être recalculée sur la base d’une perte de crédit
attendue à 12 mois.
S’agissant des produits d’intérêts, pour les encours des strates 1 et 2, ils sont calculés sur la
valeur brute comptable. Pour les encours de la strate 3, les produits d’intérêts sont calculés
sur la base du coût amorti des créances (c’est-à-dire la valeur brute comptable nette de la
provision pour dépréciation).
La Banque considère un actif en défaut lorsque l’un ou l'autre des deux événements
suivants se produit :
1) Le débiteur est en souffrance depuis plus de quatre-vingt-dix (90) jours (cette définition
est également conforme à la définition réglementaire de Bâle et à la répartition de l'actif
à l'étape 3) ;
2) La Banque considère que le débiteur est peu susceptible de payer ses obligations de
crédit.
Au niveau individuel, constitue notamment une indication objective de perte de valeur toute
donnée observable afférente aux évènements suivants :
- l’existence d’impayés depuis 90 jours au moins ;
- la connaissance ou l’observation de difficultés financières significatives de la
contrepartie telles qu’il est possible de conclure à l’existence d’un risque avéré, qu’un
impayé ait été ou non constaté ;
- les concessions consenties aux termes des crédits qui ne l’auraient pas été en
l’absence de difficultés financières de l’emprunteur.
21
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
L’augmentation significative du risque de crédit peut s’apprécier sur une base individuelle
ou sur une base collective (en regroupant les instruments financiers en fonction des
caractéristiques communes de risque de crédit), en tenant compte de toutes les
informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur
l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument
financier a la date de la comptabilisation initiale.
Par ailleurs, il existe, selon la norme IFRS 9 « instruments financiers », une présomption
réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis
la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de
trente (30) jours.
c) Décomptabilisation et reclassement
i) Décomptabilisation
La Banque décomptabilise tout ou partie d’un actif financier lorsque les droits contractuels
ou les flux de trésorerie de l’actif expirent ou lorsque la Banque a transféré les droits
contractuels à recevoir de l’actif financier et la quasi-totalité des risques et des avantages
liés à la propriété de cet actif. Si l’ensemble de ces conditions n’est pas réuni, la Banque
maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à
l’occasion du transfert de l’actif.
ii) Reclassement
Les actifs financiers ne sont reclassés à la suite de leur comptabilisation initiale que si la
Banque change de modèle économique de gestion des actifs financiers. Le cas échéant,
l’ensemble des actifs financiers concerné est reclassé le premier jour de la première période
de reporting suivant le changement du modèle économique.
a) Classification et évaluation
Un instrument financier émis ou ses différentes composantes est (ou sont) classé(s),
conformément à la substance économique du contrat juridique, en tant que :
- passifs financiers au coût amorti ou en JVRN ;
- passifs financiers en JVAERG.
22
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Les passifs financiers de la Banque évalués selon le coût amorti sont constitués par les
billets et monnaies en circulation, les comptes créditeurs et de dépôt, les emprunts et les
autres passifs financiers (notamment, les fournisseurs et comptes rattachés).
Emprunts
Les emprunts à long terme figurent au bilan pour la valeur non amortie.
Les charges financières courues (qui incluent les intérêts ainsi que les frais d’émission des
emprunts) relatives aux emprunts sont comptabilisées en résultat de l’exercice.
Etant des passifs financiers qui ne sont pas comptabilisés à leur juste valeur par le biais du
compte de résultat, les fournisseurs et comptes rattachés sont initialement comptabilisés à
leur juste valeur et sont subséquemment évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode
du taux d’intérêt effectif.
ii) Passifs financiers en JVAERG
Cette catégorie comprend principalement les engagements envers le FMI. Les tirages
effectués par les Etats auprès du FMI sont intégralement rétrocédés aux Etats en monnaie
locale ou conservés à la BEAC, au nom de l’Etat, s’agissant des tirages réalisés dans le cadre
de l’équilibre de la balance des paiements. Par ailleurs, le FMI a procédé à une allocation de
DTS dont une fraction a été rétrocédée aux Etats.
Lors de leur comptabilisation initiale, ces engagements sont comptabilisés à leur valeur
nominale après conversion en francs CFA au cours du jour de réception des DTS.
Ultérieurement, ils sont convertis en francs CFA au cours de clôture et toute variation de
valeur est enregistrée en autres éléments du résultat global.
b) Décomptabilisation
La Banque décomptabilise tout ou partie d’un passif financier lorsque tout ou partie de ce
passif est éteint.
Un passif financier est également décomptabilisé lorsque ses conditions financières sont
modifiées et que les flux de trésorerie du nouveau passif financier sont substantiellement
différents du passif financier original. Dans un tel cas, un nouveau passif financier est
comptabilisé à sa juste valeur selon les conditions modifiées.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan
si et seulement si la Banque a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants
comptabilisés et si elle a l’intention soit de régler le montant net soit de réaliser l’actif et de
régler le passif simultanément.
5.3.2.4.7. Comptabilisation des produits financiers et des charges financières
Les produits financiers et charges financières sont comptabilisés selon la méthode du taux
d’intérêt effectif. Les décotes ou les surcotes (sur les titres d’investissements) sont
considérés dans le calcul du taux d’intérêt effectif.
Les dividendes sont comptabilisés en résultat net dès que la Banque acquiert le droit de
percevoir les dividendes (qui correspond à la date de l’assemblée générale ayant approuvé
la distribution des dividendes).
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise les sorties et entrées de trésorerie futures
estimées sur la durée de vie attendue de l’instrument financier de manière à obtenir :
- la valeur comptable de l’actif financier ;
- le coût amorti du passif financier
Lors du calcul du produit financier et charge d’intérêt, le taux d’intérêt effectif est appliqué à
la valeur comptable brute de l’actif s’il n’est pas déprécié ou au coût amorti du passif.
5.3.2.5. Avantages du personnel
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Les régimes qualifiés de « régimes à cotisations définies » ne sont pas représentatifs d’un
engagement pour la Banque et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des
cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges.
Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un
engagement à la charge de l’entreprise qui donne lieu à évaluation et provisionnement.
Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique
du régime pour déterminer si la Banque est tenue ou non, par les clauses d’une convention
ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du
personnel. C’est ainsi que la Banque a qualifié le régime de retraite complémentaire qui est
géré par la Caisse de Retraite de la Banque Centrale (CRBC) comme étant un régime à
prestations définies.
La Banque utilise la méthode actuarielle des unités de crédit projetées, préconisée par la
norme IAS 19 pour estimer de façon fiable le coût qu’elle assumera finalement pour les
prestations accumulées par les membres de son personnel en contrepartie des services
rendus pendant la période considérée et les périodes antérieures.
Le passif net comptabilisé au titre des régimes postérieurs à l’emploi est la différence entre
la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies et la juste valeur des
actifs du régime (s’ils existent).
Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est
comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour la Banque prenant
la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une
partie des montants versés au régime.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations faites par la Banque des variables
qui détermineront le coût final des avantages postérieurs à l’emploi. Elles comprennent :
- des hypothèses démographiques relatives aux caractéristiques futures des membres
du personnel en activité et des anciens membres du personnel ;
- des hypothèses financières qui portent notamment sur des éléments tels que le taux
d’actualisation et celles relatives aux salaires futurs.
Les éléments de réévaluation du passif (de l’actif) net au titre des prestations définies sont
comptabilisés directement en capitaux propres (Autres éléments du résultat global). Ils
comprennent les écarts actuariels, le rendement des actifs du régime et la variation de l’effet
du plafonnement éventuel de l’actif (à l’exclusion des montants pris en compte dans le
calcul des intérêts nets sur le passif ou l’actif net au titre des prestations définies).
Les avantages à court terme sont les avantages du personnel (autres que les indemnités de
cessation d’emploi) dont le règlement intégral est attendu dans les douze mois qui suivent
la clôture de l’exercice où les membres du personnel ont rendu les services correspondants.
Ils sont constitués par :
- les salaires et les cotisations de sécurité sociale ;
- les congés annuels payés et les congés de maladie payés ;
- l’intéressement et les primes ;
- les avantages en nature pour les membres du personnel en activité.
Ils sont comptabilisés parmi les charges de l’exercice lorsqu’ils sont encourus.
La Banque comptabilise à la clôture de l’exercice une provision pour les congés payés
correspondant aux droits à absences rémunérées reportables, lorsque les membres du
personnel rendent les services qui leur donnent droit à de nouvelles absences rémunérées
futures.
5.3.2.6. Provisions pour risques et charges
Les réclamations contentieuses impliquant la Banque sont évaluées par le Département des
Affaires juridiques et de la Réglementation (DAJR). Le DAJR peut dans certains cas faire
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés mais font l’objet d’une information au
niveau des notes aux états financiers, sauf si la sortie de ressources est probable.
5.3.2.7. Transactions en monnaie étrangère
Les transactions en monnaie étrangère sont converties en CFA selon le cours de change de
la date d’opération. A la clôture de l’exercice, les éléments monétaires libellés en monnaie
étrangère sont convertis au cours de change de clôture et les différences de change en
résultant sont constatées en résultat de l’exercice.
La Banque a opté pour la méthode de juste valeur comme coût présumé des terrains et des
constructions à la date de première application des normes IFRS, conformément aux
dispositions la norme IFRS 1 « Première application des Normes internationales
d’information financière ».
Pour l’estimation de cette juste valeur, un expert externe a procédé à une évaluation
indépendante de la juste valeur du patrimoine immobilier de la Banque.
Les durées de vie économique utilisées pour les immobilisations corporelles et l’application
de l’approche par composant font appel au jugement de la part du management.
L’estimation de la durée de vie économique est faite en fonction de l’estimation de
consommation des avantages économiques futurs représentatifs d’un actif. Pour
l’estimation de cette durée de vie, la Banque tient compte des facteurs suivants :
- la nature de l’actif et l’usage attendu de l’actif ;
- l’usure physique attendue, qui dépend de facteurs opérationnels comme les cadences
auxquelles l’actif est utilisé ou le programme de maintenance, ou les soins et la
maintenance apportés à l’actif en dehors de sa période d’utilisation ;
- l’obsolescence technique ou commerciale ;
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
La BEAC verse, en cas de départ à la retraite, à son personnel totalisant au moins 10 années
d’ancienneté, des indemnités de départ à la retraite.
En effet, une provision est enregistrée au passif du bilan de la Banque Centrale pour couvrir
l’intégralité de ses engagements de retraite. Elle est évaluée selon la méthode des unités de
crédit projetées. Cette méthode tient compte d'hypothèses démographiques, d'évolutions
de salaires, du taux d'actualisation, du taux de rotation et de mortalité.
Les différences liées aux changements d'hypothèses de calcul (taux d'actualisation, taux
d'évolution du salaire...) ainsi que les différences constatées entre les hypothèses
actuarielles et la réalité constituent des écarts actuariels (gains ou pertes) enregistrés
immédiatement et en totalité dans les capitaux propres au titre des autres éléments du
résultat global.
Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de
crédit (c’est-à-dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité
d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers.
Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Pour les expositions classées en strate 3, les pertes de crédit attendues sont calculées
comme la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif des déficits de trésorerie sur la durée de
vie de l’instrument. Les déficits de trésorerie représentent la différence entre les flux de
trésorerie contractuels exigibles et les flux de trésorerie attendus (i.e. qui devraient être
reçus).
La probabilité de défaut est une estimation de la probabilité de survenance d’un défaut sur
un horizon de temps donné.
La mesure des pertes de crédit attendues requiert l’estimation à la fois des probabilités de
défaut à 1 an et des probabilités de défaut à maturité.
La perte en cas de défaut est la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux
de trésorerie attendus, actualises au taux d’intérêt effectif (ou une approximation de celui-
ci) en date de défaut. La LGD est exprimée en pourcentage de l’EAD.
L’exposition en cas de défaut d’un instrument est le montant résiduel anticipé dû par le
débiteur au moment du défaut. Ce montant est défini en fonction du profil de
remboursement attendu et prend en compte, selon les types d’exposition, les
amortissements contractuels, les remboursements anticipés attendus et les tirages attendus
sur les lignes de crédit.
Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne pondérée
de scenarios de probabilités, en tenant compte des évènements passés, des circonstances
actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Un passage en pertes consiste à réduire la valeur brute comptable d’un actif financier
lorsqu’il n’y a plus d’espoir raisonnable de recouvrement de tout ou partie dudit actif
financier ou lorsqu’il a fait l’objet d’un abandon total ou partiel. Le passage en pertes
intervient lorsque toutes les voies de recours offertes à la Banque ont été épuisées, et
dépend généralement du contexte propre à chaque juridiction.
Lorsqu’un prêt est sécurisé par un actif financier ou non financier reçu en garantie et que la
contrepartie est en défaut, la Banque peut décider d’exercer la garantie et, selon la
juridiction, elle peut alors devenir propriétaire de l’actif. Dans une telle situation, le prêt est
décomptabilisé en contrepartie de l’actif reçu en garantie. Lorsque la propriété de l’actif est
devenue effective, celui-ci est comptabilisé à sa juste valeur et classé au bilan selon
l’intention de gestion.
A travers son Middle Office, la Direction des Opérations Financières suit de près les risques
financiers associés à l’état de la situation financière de la Banque et rend compte de ses
30
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
31
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
La Banque est exposée aux risques financiers associés aux actifs et passifs financiers (cf. ci-
dessus) qui incluent le risque de crédit, le risque de marché et le risque de liquidité. Les
paragraphes qui suivent décrivent ces risques et la manière dont la Banque les gère.
Le risque de crédit est le risque de subir une perte en raison du manquement d’une
contrepartie ou d’une caution à ses obligations de paiement conformément aux modalités
convenues. La Banque est exposée au risque de crédit au titre des actifs financiers évalués
au coût amorti et aux actifs financiers évalués en JVAERG avec recyclage (instruments de
dette). On estime que l’exposition maximale au risque de crédit correspond à la valeur
comptable de ces éléments.
L’encadrement du risque de crédit porte sur la vérification des ratings, des spreads des CDS2
et des limites d’engagement des contreparties et émetteurs autorisés de la Salle des
marchés telles que fixées par le Conseil d’Administration, le Gouvernement de la Banque et
le Comité d’Investissement. La Banque a une politique d’investissement très stricte en
n’investissant que dans les valeurs présentant un risque de crédit faible. A cet effet, la
2
Les CDS, acronyme de « crédit default swap » sont des contrats de couverture de défaillance.
32
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Banque n’investit que dans les titres ayant un rating « investment grade » (selon l’une des
agences de notation internationalement reconnues telles que Moody's, Standard & Poor’s
et Fitch Ratings). Le rating renseigne sur la qualité de l'émetteur du titre ou de la
contrepartie auprès de laquelle un dépôt en espèces a été effectué. Il donne des indications
sur l’aptitude de l'émetteur du titre ou du dépositaire d'un placement en espèces à faire
face au paiement des intérêts et du capital. Le rating fait l'objet d'évaluations périodiques.
Par ailleurs, la Banque ne place ses dépôts en monnaie étrangère (à vue ou à terme) que
dans des institutions bancaires et financières (notamment le trésor français) présentant un
rating minimum (selon l’une des agences de notation internationalement reconnues)
permettant de minimiser au maximum le risque de crédit.
Ainsi, le risque de crédit sur les titres obligataires (HTC et HTCS) ainsi que sur les avoirs et
dépôts en monnaies étrangères est jugé non significatif.
S'agissant des créances sur les Trésors Nationaux, il ressort des analyses que le risque de
crédit sur ces actifs financiers (en monnaie locale) est négligeable au regard des
caractéristiques des conventions, de l'historique des flux de trésorerie liés aux échéances de
remboursement et d'une analyse prospective. Par ailleurs, ces créances sont garanties par
les comptes courants des Etats ouverts chez la BEAC, dans un contexte de mise en place de
comptes uniques du trésor dans la CEMAC. En conséquence, aucune perte de valeur pour
dépréciation n'est jugée nécessaire en application de la norme IFRS 9 « Instruments
financiers ».
Concernant les autres investissements financiers, qui s’élèvent à 150 465 millions CFA au 31
décembre 2019 (voir note 6), le management a procédé à une estimation d’une provision de
3 213 millions CFA au 1er janvier 2018. Ces créances sont classées en
« strate 1 », du fait de l’absence de défaut de paiements depuis l’origine et de l’absence
d’indicateurs d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’octroi des concours.
Pour les actifs en monnaie locale, la BEAC a adopté une approche spécifique pour
l’estimation de la perte de crédit attendue. Pour ce faire, la BEAC a utilisé les hypothèses
suivantes :
Probabilité de défaut (« PD ») : la PD a été estimée en se basant sur les PD attribuées
aux Etats membres selon des agences de notation internationalement reconnues et
en intégrant l’information prospective.
Exposure At Default (« EAD ») : l’EAD correspond à l’engagement au bilan à la date
de clôture.
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BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Loss Given Default (« LGD ») : la LGD est estimée en se basant sur les taux de décote
applicables aux titres publics émis par les Etats de la zone CEMAC telle que ressort
des décisions internes de la BEAC (fixant les décotes applicables aux effets publics
admissibles en garantie des opérations de politique monétaire bancaire de la BEAC).
Ainsi, tous les actifs financiers de la Banque sont classés en « strate 1 » au 31 décembre
2018 et 31 décembre 2019.
Avoirs à vue Titres en Opérations Autres Créances sur les Créances sur
en monnaies monnaies avec le FMI - investissements établissements les Trésors Autres actifs
étrangères étrangères Actif financiers de crédit Nationaux
31/12/2019
Valeur brute 3 853 979,86 111 004,10 201 518,42 150 465,09 256 984,17 2 600 908,78 54 344,35
Dépréciation - - - (3 213,01) - - (5 014,95)
Valeur nette 3 853 979,86 111 004,10 201 518,42 147 252,08 256 984,17 2 600 908,78 49 329,40
Avoirs à vue Titres en Opérations Autres Créances sur les Créances sur
Autres
en monnaies monnaies avec le FMI - investissements établissements les Trésors
actifs
étrangères étrangères Actif financiers de crédit Nationaux
31/12/2018
Valeur brute 3 391 834,67 34 624,56 200 113,79 162 740,19 432 381,92 2 580 913,90 56 355,82
Dépréciation - - - (3 213,01) - - (4 198,07)
Valeur nette 3 391 834,67 34 624,56 200 113,79 159 527,18 432 381,92 2 580 913,90 52 157,75
Il n’y a pas eu de variation significative de la perte de valeur entre 2018 et 2019. Par ailleurs,
il n’existe pas de montant échu et non encore réglé.
Il est à noter que la perte de valeur constatée au titre des autres actifs est constituée
principalement d’une dépréciation spécifique estimée au titre de certains comptes de
débiteurs et des prêts accordés au personnel intégralement provisionnés.
Par ailleurs, la Banque détient un portefeuille de titres très liquides, constitué principalement
d’avoirs en or, d’obligations en monnaies étrangères ainsi que des dépôts auprès du trésor
français (dans le cadre de la garantie de convertibilité illimitée).
34
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
En outre, en sa qualité de Banque Centrale de la zone CEMAC, la BEAC est la source ultime
de liquidités pour le système financier de la zone et possède le pouvoir de créer en tout
temps une quantité illimitée de liquidités en CFA.
Le tableau qui suit présente les résultats d’une analyse des échéances des actifs et passifs
financiers de la BEAC en monnaies étrangères.
Actifs financiers
- 1 mois - 12 mois 1 à 5 ans + 5 ans Total
Avoirs à vue en monnaies étrangères 3 853 979,86 3 853 979,86
Titres en monnaies étrangères 54 817,65 22 573,06 77 390,71
Avoirs en or 178 656,52 178 656,52
Opérations avec le FMI - Actif 201 518,42 201 518,42
Total 4 234 154,80 0,00 54 817,65 22 573,06 4 311 545,51
Passifs financiers
- 1 mois - 12 mois 1 à 5 ans + 5 ans Total
Emprunts en monnaies étrangères 17 341,18 17 341,18
Opérations avec le FMI - Passif 258 708,12 258 708,12
Total 276 049,30 276 049,30
Actifs financiers
- 1 mois - 12 mois 1 à 5 ans + 5 ans Total
Avoirs à vue en monnaies étrangères 3 391 834,67 3 391 834,67
Titres en monnaies étrangères 33 624,56 33 624,56
Avoirs en or 147 886,07 147 886,07
Opérations avec le FMI - Actif 200 113,79 200 113,79
Total 3 739 834,53 0,00 33 624,56 3 773 459,09
Passifs financiers
- 1 mois - 12 mois 1 à 5 ans + 5 ans Total
Emprunts en monnaies étrangères 16 367,70 16 367,70
Opérations avec le FMI - Passif 254 178,31 254 178,31
Total 270 546,01 270 546,01
35
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
La Banque n’est pas exposée au risque de taux dans la mesure où l’ensemble de ses
instruments financiers sont à taux fixe :
- les titres d’investissement ;
- les créances sur les établissements de crédit et sur les Trésors Nationaux ;
- les avoirs détenus auprès du Trésor français ;
- les emprunts contractés auprès de la Banque Mondiale.
Le risque de change est le risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un
instrument financier fluctuent en raison des variations des cours des monnaies étrangères.
L’exposition de la Banque au risque de change est limitée du fait que les principales
transactions de la Banque sont en monnaie locale (CFA) ou en euro (EUR) et le fait que la
parité de change EUR/CFA est fixe.
La Banque est exposée au risque de change surtout du fait qu’elle a un emprunt en DTS et
qu’elle a des créances et des dettes envers le FMI en DTS. Le DTS est l’unité de compte du
Fonds Monétaire International et sa valeur est déterminée en fonction d’un panier composé
de cinq grandes monnaies, à savoir l’euro, le dollar américain, la livre sterling, le yen et le
renminbi. Les DTS sont convertis à leurs équivalents francs CFA aux taux en vigueur à la date
à laquelle la juste valeur est déterminée.
Le tableau suivant présente l’analyse des actifs et passifs financiers de la Banque par
monnaie au 31 décembre 2019 et 2018 :
36
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
37
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Le risque de prix est le risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un
instrument financier fluctuent en raison des variations des prix du marché (autres que celles
découlant des mouvements de taux d’intérêt et de taux de change).
Comme exposé dans la note ci-dessous, la BEAC ne dispose pas d’actifs et de passifs
financiers en JVRN. La BEAC ne dispose que d’actifs financiers et des avoirs en or en
JVAERG.
Une diminution (augmentation) de 10% des cours boursiers des titres et de l’or entraînerait
une baisse (augmentation) des capitaux propres de la BEAC de 25 667 millions FCFA.
Actifs en JVAERG
Actifs en JVRN
Actifs en JVAERG
Actifs en JVRN
La juste valeur du portefeuille titres et des avoirs est basée sur les cours directement observés sur les
marchés financiers (sans ajustement). Les avoir en Or sont évalués mensuellement sur la base de la
moyenne du fixing journalier le plus bas de l'once d'or à la Bourse de Londres, convertie en FCFA au
cours indicatif du dollar US du dernier jour du mois.
La juste valeur des immeubles de placement a été déterminée par un expert externe en se référant à
des prix observés dans le marché pour des actifs similaires.
38
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Le poste Avoirs en monnaies étrangères est principalement constitué des billets étrangers,
des avoirs détenus en compte auprès des correspondants situés en dehors de la zone
d’émission, des avoirs détenus auprès du Trésor français et des avoirs extérieurs gérés par la
Salle des Marchés sous forme de titres et de devises. La décomposition de cette rubrique
est la suivante :
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Compte d'Opérations 3 740 321,97 3 359 889,23 2 551 842,57 380 432,74 11,32%
Titres obligataires 111 004,10 33 624,56 192 851,84 77 379,55 230,13%
Titres obligataires au coût amorti 33 611,97 33 624,24 54 754,16 -12,27 -0,04%
Titres obligataires à la juste valeur 77 392,13 0,32 138 097,68 77 391,81 -
Comptes des correspondants 58 723,14 9 855,64 106 021,62 48 867,51 495,83%
Billets étrangers 54 934,74 22 089,80 24 853,20 32 844,94 148,69%
Total 3 964 983,96 3 425 459,23 2 875 569,22 539 524,73 15,75%
Note 2 : Avoirs en or
Les avoirs en or de la Banque Centrale, présentés dans le tableau ci-après, sont répartis sur
deux comptes :
- dépositaires or, pour la partie non investie ;
- contreparties or, pour les placements effectués.
39
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Dépositaires or 178 656,52 42 780,22 0,00 135 876,31 317,61%
Contreparties or 0,00 105 105,85 142 196,07 -105 105,85 -100,00%
Total 178 656,52 147 886,07 142 196,07 30 770,45 20,81%
Les principales caractéristiques des avoirs en or sont présentées dans le tableau ci-après :
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Quotes-parts en devises 200 026,26 196 523,93 192 191,25 3 502,33 1,78%
Compte FMI n°1 -164 967,41 -162 242,12 -159 007,32 -2 725,29 1,68%
Compte FMI n°2 -119,11 -155,51 -47,46 36,40 -23,41%
3
Position en tranche de réserve 34 939,74 34 126,30 33 136,47 813,44 2,38%
Avoirs en DTS 166 578,68 165 987,49 161 859,98 591,19 0,36%
Total 201 518,42 200 113,79 194 996,45 1 404,63 0,70%
Les créances sur les établissements sont constituées principalement par les concours
accordés par la Banque sur le marché monétaire :
3
La différence avec la position de réserve communiquée par le FMI s’explique essentiellement par le
classement des réévaluations des comptes FMI N°1 et FMI N°2 en AERG, dans les capitaux propres.
40
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Concours du marché monétaire 252 324,86 432 085,00 442 085,28 -179 760,14 -41,60%
Avances pour facilités permanentes de prêt marginal à 24h 217 380,86 210 085,00 5 850,00 7 295,86 3,47%
Avances pour opérations principales d'injection de liquidité 34 944,00 222 000,00 267 544,00 -187 056,00 -84,26%
Autres concours 0,00 0,00 168 691,28 0,00 -
Avances à moyen terme irrévocables 4 659,31 296,92 528,63 4 362,39 1469,20%
Total 256 984,17 432 381,92 442 613,91 -175 397,75 -40,57%
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Créances consolidées sur les Trésors Nationaux 2 770 015,72 2 770 015,72 2 761 669,14 0,00 0,00%
Décote sur créances consolidées sur les Trésors Nationaux -170 873,97 -191 969,20 -212 451,66 21 095,23 -10,99%
Créances consolidées sur contributions des Etats au GABAC 1 767,03 2 867,38 2 934,00 -1 100,34 -38,37%
Intérêts courus sur les créances du Trésor 0,00 0,00 8 392,36 0,00 -
Total 2 600 908,78 2 580 913,90 2 560 543,83 19 994,88 0,77%
Elle est essentiellement constituée des engagements des Trésors Nationaux envers la BEAC,
qui ont fait l’objet d’une consolidation à la suite de la résolution du Comité Ministériel prise
lors de sa session extraordinaire du 05 août 2017.
41
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Cette rubrique comprend les concours accordés par la Banque Centrale à la Banque de
Développement des Etats de l’Afrique Centrale (« BDEAC »).
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Compte courant d'associé BDEAC 120 000,00 120 000,00 120 000,00 0,00 0,00%
Avances à moyen terme BDEAC 30 465,09 41 237,52 60 900,72 -10 772,43 -26,12%
Intérêts échus 0,00 1 502,67 1 502,67 -1 502,67 -100,00%
Perte de crédit attendue en application de la norme IFRS 9 -3 213,01 -3 213,01 -3 213,01 0,00 0,00%
Total 147 252,08 159 527,18 179 190,38 -12 275,10 -7,69%
Les titres de participation sont représentatifs des parts que la BEAC détient dans des
Banques de Développement, en particulier la BDEAC, et dans des sociétés d’intérêt régional.
Ils se détaillent comme suit :
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Banque de Développement des Etats de l'Afrique Centrale
(BDEAC) 39 167,37 39 167,37 39 167,37 0,00 0,00%
Groupement Interbancaire Monétique de l'Afrique Centrale
2 569,85 2 069,85 1 949,85 500,00 24,16%
(GIMAC)
Banque Gabonaise de Développement 840,00 840,00 840,00 0,00 0,00%
Société Monétique d'Afrique Centrale 660,00 660,00 660,00 0,00 0,00%
Autres titres de participation 90,97 90,97 90,97 0,00 0,00%
Valeur brute des titres de participation 43 328,19 42 828,19 42 708,19 500,00 1,17%
Dépréciation des titres de participation -1 500,00 -1 500,00 -1 500,00 0,00 0,00%
Valeur nette des titres de participation 41 828,19 41 328,19 41 208,19 500,00 1,21%
Les actions détenues par la BEAC sont traitées comme des titres de participation non
consolidés évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global
(AERG).
La participation au capital de la BDEAC n’est pas consolidée dans la mesure où elle procède
davantage d’un arrangement institutionnel au sein de la CEMAC que d’une volonté de
contrôle ou d’influence notable.
42
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Les titres de participation dans le capital du GIMAC sont jugés peu significatifs au regard de
la taille du bilan de la BEAC, d’où le choix de ne pas procéder à la consolidation de cette
entité sur laquelle la Banque Centrale exerce une influence notable. De plus, cette
participation est un portage dont le dénouement est prévu au 31 mars 2021.
Ce poste présente la juste valeur des immeubles de placement détenus par la Banque.
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Immeubles de placement 1 884,95 1 884,95 1 884,95 0,00 0,00%
Immeubles Zone CEMAC 487,50 487,50 487,50 0,00 0,00%
Immeubles Hors Zone CEMAC 1 397,45 1 397,45 1 397,45 0,00 0,00%
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Terrains 91 158,48 91 157,79 91 136,05 0,69 0,00%
Bâtiments 293 543,10 255 385,61 255 319,56 38 157,48 14,94%
Bâtiments en cours 46 324,52 70 901,48 48 539,19 -24 576,97 -34,66%
Matériel et mobilier 87 072,86 80 636,02 75 376,75 6 436,83 7,98%
Autres immobilisations corporelles 872,08 758,85 776,15 113,22 14,92%
Valeur brute des immobilisations corporelles 518 971,02 498 839,76 471 147,71 20 131,26 4,04%
Amortissements des immobilisations corporelles 107 772,01 82 180,91 57 784,62 25 591,10 31,14%
Dépréciation des immobilisations corporelles 0,00 325,78 222,78 -325,78 -100,00%
Valeur nette des immobilisations corporelles 411 199,01 416 333,07 413 140,31 -5 134,06 -1,23%
Variations
31/12/2019 31/12/2018 01/01/201
En millions FCFA Valeur
(1) (2) 8 %
(1)-(2)
Logiciels 43 160,61 42 231,97 40 663,72 928,64 2,20%
Réseau de télécommunications 18 705,90 18 992,49 18 705,90 -286,59 -1,51%
Licences 2 002,82 1 647,45 1 647,45 355,37 21,57%
Valeur brute des immobilisations corporelles 63 869,33 62 871,91 61 017,07 997,42 1,59%
Amortissements des immobilisations incorporelles 50 122,57 49 266,04 48 018,72 856,53 1,74%
Dépréciation des immobilisations incorporelles 458,75 0,42 0,42 458,33 -
Valeur nette des immobilisations corporelles 13 288,01 13 605,45 12 997,93 -317,44 -2,33%
43
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Amortissements
En millions FCFA 31/12/2018 Acquisitions Cessions Reclassements 31/12/2019
et dépréciations
Immeubles de placement
Immeubles Zone CEMAC 487,50 487,50
Immeubles hors Zone CEMAC 1 397,45 1 397,45
Total 1 884,95 0,00 0,00 0,00 0,00 1 884,95
Immobilisations corporelles
Terrains 91 157,79 0,69 91 158,48
Bâtiments 255 385,61 12 444,62 25 712,86 40 191,51 201 925,85
Bâtiments en cours 70 901,48 1 207,50 -25 712,86 97 821,84
Matériel et mobilier 80 636,02 8 146,56 1 709,72 67 580,50 19 492,36
Autres immobilisations corporelles 758,85 41,63 800,48
Total 498 839,76 21 840,99 1 709,72 0,00 107 772,01 411 199,01
Immobilisations incorporelles
Logiciels 42 231,97 928,64 30 979,42 12 181,19
Réseau de télécommunications 18 992,49 286,59 18 705,90 0,00
Licences 1 647,45 355,37 896,00 1 106,82
Total 62 871,91 1 284,01 286,59 0,00 50 581,32 13 288,01
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Créances sur le personnel 50 926,18 51 335,79 53 869,19 -409,61 -0,80%
Autres actifs-stocks de billets et monnaies non émis 37 671,86 39 236,65 28 276,48 -1 564,79 -3,99%
Avances aux fournisseurs 3 141,55 4 744,60 4 620,36 -1 603,05 -33,79%
Comptes de régularisation - Actif 2 610,98 499,51 3 548,55 2 111,47 422,70%
Autres actifs 5 725,30 5 627,55 7 827,00 97,76 1,74%
Dépôts et cautionnements 276,63 275,43 275,43 1,20 0,44%
Dépréciation des créances sur les Autres débiteurs -4 777,45 -4 796,21 -6 409,25 18,75 -0,39%
Dépréciation des créances sur le Personnel -5 014,95 -4 198,07 -5 128,60 -816,89 19,46%
Total 90 560,09 92 725,25 86 879,15 -2 165,16 -2,34%
Ce poste résulte de la différence entre la somme des soldes des comptes billets et pièces
émis et les encaisses de la BEAC. Le montant de ce poste est représentatif de la valeur
faciale des signes monétaires en circulation.
44
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Billets et monnaies émis 6 365 168,94 7 347 626,88 7 106 131,51 -982 457,94 -13,37%
Encaisses -3 067 886,21 -4 279 180,83 -4 243 483,55 1 211 294,62 -28,31%
Total 3 297 282,73 3 068 446,04 2 862 647,96 228 836,68 7,46%
Le poste billets et pièces en circulation se présente comme suit par Etat membre :
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Cameroun 1 348 588,64 1 250 722,11 97 866,52 7,82%
Centrafrique 201 134,25 193 579,12 7 555,13 3,90%
Congo 567 132,63 494 622,90 72 509,73 14,66%
Gabon 468 214,15 481 173,56 -12 959,41 -2,69%
Guinée Equatoriale 207 728,81 197 758,31 9 970,51 5,04%
Tchad 504 484,26 450 590,05 53 894,21 11,96%
Total 3 297 282,73 3 068 446,04 228 836,68 7,46%
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Banques et institutions financières de la Zone 1 984 760,23 1 790 255,12 1 497 353,43 194 505,11 10,86%
Comptes courants des Trésors 658 421,84 691 009,24 514 551,76 -32 587,39 -4,72%
Autres dépôts des Trésors 513 723,51 532 101,21 676 191,54 -18 377,70 -3,45%
Autres comptes courants 116 845,86 145 946,40 135 472,18 -29 100,54 -19,94%
Transferts non dénoués 88 738,69 43 196,84 10 635,83 45 541,85 105,43%
Banques et institutions financières étrangères 417,89 699,60 730,29 -281,71 -40,27%
Total 3 362 908,02 3 203 208,40 2 834 935,04 159 699,62 4,99%
Les dépôts des banques et institutions financières concernent les comptes ouverts dans les
livres de la BEAC au nom des établissements de crédit et des établissements financiers de la
Zone ainsi que les comptes ouverts par des banques et institutions financières
internationales.
45
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
- les comptes courants à partir desquels ces établissements effectuent leurs opérations
courantes ;
- les comptes de dépôts et placements sur le marché monétaire de la BEAC, regroupant
toutes leurs opérations de placement auprès de la Banque Centrale ;
- les comptes de réserves obligatoires des établissements de crédits ouverts dans les
livres de la BEAC.
Le poste Autres comptes courants regroupe divers comptes ouverts au nom des organismes
publics nationaux et sous régionaux autres que les Trésors et comptables publics, ainsi que
les comptes séquestres pour la libération du capital des établissements de crédit.
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Emprunt Banque Mondiale - UGRIF 1
8 236,22 8 260,24 8 075,20 -24,02 -0,29%
Emprunt Banque Mondiale - UGRSP
8 062,25 8 107,46 8 198,27 -45,21 -0,56%
Emprunt Banque Mondiale - UGRIF 2
986,57 0,00 0,00 986,57
Intérêts courus non échus
56,13 0,00 28,35 56,13
Total 17 341,18 16 367,70 16 301,82 973,47 5,95%
46
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Mondiale (Prêt IDA 37040). Les remboursements ont commencé le 15 janvier 2013,
conformément au tableau d’amortissement. La variation de ce poste correspond, d’une part,
aux remboursements en capital effectués sur l’exercice 2019 et, d’autre part, aux écarts de
conversion FCFA/DTS calculés au 31 décembre 2019.
L’emprunt Banque Mondiale – UGRIF 2 a été mis en place dans le cadre du renforcement
des capacités des institutions financières de la CEMAC (BEAC, COBAC, GABAC) en matière
de stabilité, d’inclusion et d’intégrité financières. A cet effet, la BEAC a signé un accord avec
la Banque Mondiale en juillet 2018 pour un montant de FCFA 24 300 000 DTS. Le solde au
31 décembre 2019 représente le montant des décaissements effectués par IDA, ajustés au
taux de clôture du DTS.
Le montant des écarts de change latents sur les soldes de ces comptes au
31 décembre 2019 a été passé en compte de résultat.
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018
(1) (2) Valeur %
(1)-(2)
FMI - Allocations de DTS
439 354,51 431 661,69 422 145,03 7 692,81 1,78%
Contrepartie des allocations de DTS
-180 646,39 -177 483,39 -173 570,49 -3 163,00 1,78%
Total 258 708,12 254 178,31 248 574,54 4 529,81 1,78%
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018
(1) (2) Valeur %
(1)-(2)
Produits différés (sur terrains reçus à titre gratuit)
75 300,03 79 845,71 84 391,38 -4 545,67 -5,69%
Total 75 300,03 79 845,71 84 391,38 -4 545,67 -5,69%
47
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Ce poste abrite la provision pour indemnités de départ en retraite qui est destinée à couvrir
les droits à verser par la Banque aux agents en fin de carrière et aux membres du
Gouvernement de la Banque et assimilés à la fin de leur mandat. Ces indemnités ainsi que
d’autres avantages du personnel, sont prévues par les statuts du personnel, pour les agents,
et par leurs contrats respectifs, pour les membres du Gouvernement de la Banque et
assimilés (Secrétaire Général et Secrétaire Général Adjoint de la COBAC).
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018
(1) (2) Valeur %
(1)-(2)
Provisions pour indemnités de départ à la retraite (IDR)
26 575,68 26 932,27 25 753,12 -356,60 -1,32%
Total 26 575,68 26 932,27 25 753,12 -356,60 -1,32%
Les provisions pour indemnités de départ à la retraite (IDR) de l’exercice 2019 se détaillent
comme suit :
En millions FCFA
Il est à noter que la Banque octroie également un régime de retraite complémentaire à son
personnel qui est géré par la Caisse de Retraite de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale
(« CRBC »). La CRBC dispose de statuts propres et jouit d’une autonomie de gestion. La
Banque et le personnel de banque contribue à la CRBC au moyen des cotisations calculées
sur la base d’un pourcentage des salaires. À la suite de l’analyse des règles de
fonctionnement de la CRBC et des éléments historiques, il a été conclu que le régime de
retraite complémentaire constitue un régime à prestations définies. Toutefois, la juste valeur
des actifs du régime excède la provision pour retraite complémentaire calculée en
application de la norme IAS 19 « Avantages du personnel ». Ainsi, aucune provision n’a été
constatée dans les états financiers au titre de ce régime.
Les principales hypothèses utilisées pour l’estimation des provisions de départ à la retraite
et le capital décès sont les suivantes :
48
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
En vertu de son autonomie de gestion, la CRBC présente des états financiers sur la base
d’un référentiel comptable de régime d’assurance. Les bilans résumés de la CRBC, issus des
états financiers certifiés au 31/12/2017 et au 31/12/2018, sont présentés ci-après.
Actif
Placements 135 556,07 130 847,41
Trésorerie Actif 27 692,36 22 293,61
Autres actifs 30 778,41 4 229,46
Total Actif 194 026,84 157 370,48
Passif
Capitaux propres 9 640,27 9 751,79
Provisions techniques 181 567,70 145 149,33
Autres Passifs 2 818,86 2 469,36
Total Passif 194 026,84 157 370,48
49
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Variations
31/12/2019 31/12/2018
01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
En millions FCFA (1)-(2)
Provisions pour Litiges
500,00 542,49 737,52 -42,49 -7,83%
Autres Provisions pour Risques & Charges
1 143,10 1 556,53 2 575,49 -413,43 -26,56%
Total 1 643,10 2 099,02 3 313,01 -455,92 -21,72%
Les provisions pour litiges sont relatives aux risques encourus par la Banque dans le cadre
de procédures judiciaires en cours.
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Fournisseurs 13 393,97 15 065,07 9 094,96 -1 671,11 -11,09%
Provisions pour congés payés 12 704,06 13 429,61 10 751,75 -725,55 -5,40%
Personnel 7 523,91 34 930,47 32 512,49 -27 406,56 -78,46%
Créditeurs divers 2 277,69 1 297,70 6 666,82 980,00 75,52%
Comptes de régularisation-Passif 13 752,64 5 360,23 2 426,53 8 423,40 157,15%
Total 49 652,26 70 083,07 61 452,55 -20 399,81 -29,11%
Le recul de ce poste de 21 197,84 millions entre 2018 et 2019 s’explique essentiellement par
la baisse du solde du compte courant de la CRBC qui est passé de 25 907,32 millions au 31
décembre 2018 à 2 829,01 millions une année plus tard.
Les capitaux propres de la BEAC sont constitués du capital, des différentes réserves, du
résultat de l’exercice et du report à nouveau.
50
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA 01/01/2018 Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Capital 88 000,00 88 000,00 88 000,00 0,00 0,00%
Réserves 899 725,26 885 876,85 928 661,48 13 848,41 1,56%
Réserve statutaire 44 000,00 44 000,00 44 000,00 0,00 0,00%
Réserve de garantie de change 97 340,69 97 340,69 97 340,69 0,00 0,00%
Autres réserves 581 374,94 576 443,05 601 063,39 4 931,89 0,86%
Ecart de réévaluation des immobilisations 121 482,68 121 482,68 121 482,68 0,00 0,00%
AERG - réévaluation des avoirs en or 79 275,15 68 043,72 84 933,87 11 231,44 16,51%
AERG - Réévaluation des instruments de dette -1 293,76 0,00 0,00 -1 293,76 -
AERG - Réévaluation des instruments de capitaux propres -22 454,44 -21 433,29 -20 159,15 -1 021,16 4,76%
Report à nouveau -187 665,17 -189 342,94 -202 810,52 1 677,78 -0,89%
Résultat de l'exercice 19 592,99 6 464,56 0,00 13 128,43 203,08%
Total 819 653,08 790 998,47 813 850,96 28 654,61 3,62%
51
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Intérêts sur créances consolidées sur les Trésors Nationaux 76 495,54 75 882,78 612,76 0,81%
Intérêts sur Comptes d'opérations et de nivellement 12 914,84 9 555,90 3 358,93 35,15%
Intérêts sur facilités permanentes de prêt marginal à 24h 8 237,69 1 513,23 6 724,46 444,38%
Intérêts sur titres de placement 3 461,64 0,00 3 461,64 -
Intérêts sur opérations principales de refinancement 5 588,40 5 587,66 0,73 0,01%
Intérêts sur compte courant d’associé BDEAC 2 980,83 2 980,83 0,00 0,00%
Intérêts sur ops d'injections de liquidités à maturité longue 1 982,24 0,00 1 982,24 -
Intérêts de pénalités sur réserves obligatoires 1 365,83 588,97 776,86 131,90%
Autres intérêts et produits assimilés 1 280,78 19 935,98 -18 655,21 -93,58%
Intérêts et produits assimilés (a) 114 307,78 116 045,37 -1 737,58 -1,50%
Intérêts sur fonds de réserve pour les générations futures 4 412,15 5 572,59 -1 160,44 -20,82%
Charges sur titres de placement 3 163,79 0,00 3 163,79 -
Charges financières-Indemnités de départ en Retraite 1 572,84 1 503,98 68,86 4,58%
Autres intérêts et charges assimilés 468,24 288,48 179,77 62,32%
Intérêts et charges assimilés (b) 9 617,02 7 365,05 2 251,98 30,58%
Résultat net d’intérêts (a) - (b) 104 690,76 108 680,32 -3 989,56 -3,67%
52
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Commissions de transferts 8 648,78 3 357,59 5 291,19 157,59%
Commissions de change de la salle des marchés 7 605,86 3 135,59 4 470,28 142,57%
Produits SYSTAC 1 548,54 1 141,55 407,00 35,65%
Commissions de change manuel 1 348,65 603,84 744,81 123,35%
Autres produits et commissions 960,98 587,02 373,95 63,70%
Produits SYGMA 487,63 440,64 46,99 10,66%
Produits des commissions (a) 20 600,44 9 266,23 11 334,21 122,32%
Commissions nettes versées au FMI 558,06 546,50 11,55 2,11%
Autres charges des commissions 6,86 7,01 -0,16 -2,22%
Charges des commissions (b) 564,91 553,51 11,40 2,06%
Résultat net des commissions (a) - (b) 20 035,52 8 712,71 11 322,81 129,96%
Ce résultat est généré principalement par les plus-values réalisées sur des opérations de
négoce des avoirs en or. Il s’analyse comme suit :
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Gains de change réalisés sur opérations en devises 288,37 3 071,28 -2 782,92 -90,61%
Pertes de change réalisées sur opérations en devises -441,93 -3 266,93 2 825,01 -86,47%
Résultat de change (a) -153,56 -195,65 42,09 -21,51%
Plus-value sur opérations de cession or 19 510,71 26 549,30 -7 038,60 -26,51%
Revenus des titres de placement 2 543,36 147,66 2 395,70 1622,42%
Moins-value sur opérations de cession de titres 0,00 -148,64 148,64 -100,00%
Résultat des placements et des participations (b) 22 054,07 26 548,32 -4 494,26 -16,93%
Résultat net des autres activités (a) + (b) 21 900,51 26 352,67 -4 452,17 -16,89%
53
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA
(1) (2) Valeur %
(1)-(2)
Quote-Part de la subvention d'Investissement virée au compte de résultat 4 545,67 4 545,67 0,00 0,00%
Contribution aux frais administratifs et de gestion 2 430,00 0,00 2 430,00 -
Produits des sanctions pécuniaires appliquées aux assujettis 2 053,01 0,00 2 053,01 -
Autres produits 3 960,95 2 259,57 1 701,38 75,30%
Total 12 989,63 6 805,25 6 184,38 90,88%
31/12/201 Variations
31/12/2018
En millions FCFA 9
(2) Valeur %
(1)
(1)-(2)
Coût des émissions de signes monétaires 6 278,57 21 155,87 -14 -70,32%
877,31
Variations de stock de matériel fiduciaire - Billets 1 647,18 -10 960,17 12 607,35 -115,03%
Transport des billets & pièces 792,57 923,53 -130,95 -14,18%
Frais de destruction - billets usés 341,41 188,14 153,27 81,46%
Autres frais d'entretien de la circulation fiduciaire 139,97 149,06 -9,09 -6,10%
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Rémunérations 54 380,74 53 467,74 913,00 1,71%
Charges patronales 9 952,99 10 619,38 -666,39 -6,28%
Dépenses de santé 3 397,21 3 344,10 53,11 1,59%
Coût des services rendus - IDR 2 327,78 2 035,70 292,08 14,35%
Droits à congés payés 792,48 0,00 792,48 -
Autres frais de personnel 3 369,34 3 826,31 -456,98 -11,94%
Total 74 220,54 73 293,24 927,30 1,27%
54
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles 1 894,70 1 247,32 647,38 51,90%
Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 26 264,75 26 005,66 259,09 1,00%
Dotations aux dépréciations des créances sur le personnel 1 330,00 733,43 596,57 81,34%
Dotations aux provisions pour Congés Payés 76,78 3 227,00 -3 150,22 -97,62%
Dotations aux dépréciations des autres immobilisations financières 0,00 143,87 -143,87 -100,00%
Dotations aux dépréciations des autres débiteurs 13,99 6,11 7,88 129,05%
Dotations aux Dépréciations des Immobilisations Incorporelles 458,33 0,00 458,33 -
Reprises de provisions -1 208,45 -2 500,79 1 292,33 -51,68%
Reprises d'amortissements -1 958,26 0,00 -1 958,26 -
Reprises de dépréciations -545,86 -2 140,18 1 594,32 -74,49%
Total 26 325,98 26 722,41 -396,44 -1,48%
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
-1
Charges des organes de décision et de contrôle 2 492,59 3 836,45 343,86 -35,03%
Autres charges d'exploitation 27 784,62 28 777,86 -993,24 -3,45%
-2
Total 30 277,21 32 614,31 337,09 -7,17%
Variations
31/12/2019 31/12/2018
En millions FCFA Valeur
(1) (2) %
(1)-(2)
Bons du Trésors sous dossier - FMI 997 790,53 886 030,07 111 760,45 12,61%
Engagements de participation au capital - BDEAC 362 042,00 362 042,00 0,00 0,00%
Titres gagés au profit de la Banque de France 33 726,72 33 546,37 180,34 0,54%
Total engagements donnés 1 393 559,25 1 281 618,45 111 940,80 8,73%
Effets reçus en garantie des concours sur Marché Monétaire 5 923,00 145 993,00 -140 070,00 -95,94%
Engagements des financements reçus IDA/UGRIF 12 792,70 13 779,27 -986,57 -7,16%
Total engagements reçus 18 715,70 159 772,27 -141 056,57 -88,29%
55
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Les bons du Trésor sous dossier FMI correspondent à la fraction non libérée (75%) de la
souscription des Etats au capital du FMI.
Les titres gagés au profit de la Banque de France font l’objet d’une convention de gage
d’instrument financier signée entre la Banque de France et la BEAC.
Les effets reçus en garantie des concours sur le Marché Monétaire correspondent au
collatéral exigé par la BEAC lors de la mise en place d’avances au titre des opérations de
politique monétaire.
Les engagements de financement reçus sont relatifs à la partie non encore décaissée par la
Banque Mondiale dans le cadre du prêt accordé à la BEAC pour le financement de réformes
au sein des institutions communautaires.
Compte tenu du statut et des missions spécifiques de la BEAC, les informations sur les
parties liées ne devraient porter que sur les transactions individuellement significatives et
sortant des activités habituelles de la Banque.
56
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
57
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
Capitaux propres selon l’ancien référentiel comptable 871 013,42 707 366,36
Retraitements IFRS
Ecart de réévaluation des créances consolidées sur les Trésors Nationaux 48 804,60
Report à nouveau débiteur - 212 451,66
Ecart de réévaluation des immobilisations corporelles (1) 120 225,12
Ecart de réévaluation des immeubles de placement (1) 1 257,56
Reprise sur dépréciation d’immobilisations en cours 870,12
Reprise de provisions pour indemnités de départ à la retraite (2) 12 732,12
Reclassement des écarts de conversion 5,78
Retraitement des titres évalués au coût amorti 65,74
Révision de la durée d’utilité des véhicules (3) 1 001,99
Révision de la durée d’utilité des logiciels (4) 1 258,11
Amortissements d’immobilisations en cours - 2 559,79
Perte de crédit attendue sur actifs financiers (5) - 3 213,01
Reprise de la charge provisionnée pour prime de bilan (6) - 5 000,00
Réévaluation des instruments de capitaux propres (7) - 20 159,15
Capitaux propres selon les normes IFRS 707 366,36 813 850,96
(1) Le Gouvernement de la Banque a opté pour l’option offerte par la norme IFRS 1
« Première application des normes internationales d’information financière » d’utiliser
la juste valeur à la date de transition aux normes IFRS comme coût présumé pour le
58
BEAC – ETATS FINANCIERS AU 31 DECEMBRE 2019
(2) Cet ajustement est relatif à la réestimation su base actuarielle de la provision pour
indemnité de départ à la retraite, conformément à la norme IAS 19 « Avantages du
personnel ».
(5) La BEAC a constaté une perte de crédit attendue de 3 213,01 millions FCFA sur les
actifs financiers au 1er janvier 2018.
(6) La prime de bilan était versée au personnel par prélèvement sur le résultat
distribuable. En application des normes IFRS, la prime est désormais une charge de
l’exercice au titre duquel elle est due.
(7) Les ajustements relatifs aux variations de cours du DTS pour certaines opérations
(quotes-parts, avoirs du FMI en monnaie locale et allocations de DTS) ont fait l’objet
d’un reclassement en capitaux propres.
(8) La prime de bilan constitue désormais une charge de l’exercice, conformément aux
dispositions de la norme IAS 19 « Avantages du personnel ».
(9) Il s’agit de la reprise en résultat d’une quote-part des produits différés relatifs à la
réévaluation à la juste-valeur des terrains reçus des Etats, à titre gratuit, pour la
construction des édifices de la Banque Centrale.
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