L'existentialisme
L'existentialisme
L'existentialisme
Enseignante : KHEDRANE. A
Module : Culture(s) et Civilisation (s) de la langue (04).
L’EXISTENTIALISME :
THÈMES PRINCIPAUX :
L’existentialisme se caractérise par des grands thèmes liés à une préoccupation majeure :
l’existence individuelle déterminée par la subjectivité, la liberté et les choix de l’individu.
a) L’individualisme moral
La plupart des philosophes depuis Platon soutiennent que le bien moral est le même pour
tous. Au XIXe siècle, le philosophe danois Soren Kierkegaard, le premier auteur à se
qualifier d’existentialiste, réagit contre cette tradition en affirmant que l’homme ne peut
trouver le sens de sa vie qu’à travers la découverte de sa propre et unique vocation. « Je
dois trouver une vérité, écrit-il dans son journal, qui en soit une pour moi-même... une
idée pour laquelle je puisse vivre ou mourir. »
b) Subjectivité
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c) Choix et engagement
d) Anxiété et angoisse
Kierkegaard pense qu’il est essentiel pour l’esprit de reconnaître que l’on n’éprouve pas
seulement de la peur face à certains objets spécifiques, mais aussi un sentiment général
d’appréhension, qu’il appelle « angoisse ». Le terme « angoisse » acquiert une importance
similaire dans l’œuvre de Martin Heidegger. Selon le philosophe allemand, l’angoisse
mène l’individu à la confrontation avec le néant et à l’impossibilité de trouver une raison
ultime aux choix qu’il doit faire. Dans la philosophie de Sartre, le terme de « nausée »
désigne l’état d’esprit d’un individu qui prend conscience de la pure contingence de
l’Univers, et celui d’« angoisse » est employé pour qualifier la conscience de la totale
liberté de choix à laquelle se confronte à tout instant l’individu.
HISTORIQUE DE L’EXISTENTIALISME :
a) Pascal
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il analyse la vie humaine en termes de paradoxes : le moi humain, à la fois corps et esprit,
est en soi un paradoxe et une contradiction.
b) Kierkegaard
c) Nietzsche
d) Heidegger
e) Sartre
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Toutefois, Sartre souligne que l’existentialisme est une forme d’humanisme, et il met
fortement l’accent sur la liberté de l’homme, sur ses choix et sa responsabilité.
Existentialisme et littérature :
Les romans de l’écrivain juif de Prague Franz Kafka, tels que le Procès (1925) et le Château
(1926), mettent en scène des individus isolés, luttant seuls contre une bureaucratie
insaisissable et menaçante. Les thèmes de l’anxiété, de la culpabilité et de la solitude propres
à Kafka reflètent l’influence de Kierkegaard, de Dostoïevski et de Nietzsche. On peut
également discerner l’influence des penseurs existentialistes dans les romans d’André
Malraux et dans les pièces de théâtre de Sartre. L’œuvre d’Albert Camus est associée à
l’existentialisme par les thèmes qu’elle aborde : l’apparente absurdité et la futilité de la vie, de
l’indifférence de l’Univers et de la nécessité de l’engagement en faveur d’une cause juste. On
retrouve également ces thèmes dans le théâtre de l’absurde, notamment dans les pièces de
Samuel Beckett et d’Eugène Ionesco.