Les Sources Du Droit Commercial
Les Sources Du Droit Commercial
Les Sources Du Droit Commercial
En second lieu, la loi N° 05-96 relative aux sociétés commerciales autres que la
société anonyme à savoir, la société en nom collectif, la société en commandite
simple, la société en commandite par actions, la société en participation, la société à
responsabilité limitée. Cette loi a été promulguée par le dahir du 13 février 1997.
Cinquième texte, loi 103-12, dit loi bancaire. Relatif à l’exercice de l’activité
bancaire.
Sixième texte, les trois dahirs du 21 juillet 1993 sur la bourse, sur le conseil
déontologique des valeurs mobilières (C.D.V.M), les O.P.C.V.M (organisation de
placement collectif en valeurs mobilières).
Il ne faut pas oublier parmi les textes spéciaux, les lois fiscales qui ont des
incidences sur les opérations commerciales. Ces incidences figurent au premier
plan des préoccupations des commerçants.
Le système fiscal marocain repose sur trois textes qui réglementent successivement
l’impôt général sur le revenu (I.G.R) payé par la personne physique, ensuite l’impôt
sur les sociétés (I.S) payé par les personnes morales, la taxe sur la valeur ajoutée
(pas de distinction entre personnes physiques et personnes morales).
Autrement dit, les conventions d’établissement accordent aux étrangers les mêmes
droits que les nationaux sur le plan commercial et industriel.
C’est ainsi que le Maroc a signé des conventions d’établissement avec la Libye en
1962, avec l’Algérie en 1963, avec le Sénégal et la Tunisie en 1964.
Il faut rappeler que le droit commercial a été à l’origine un droit coutumier. Par la
suite, la coutume a cédé la place aux codifications.
Sur le plan juridique, les usages ont valeur de loi supplétive c’est-à-dire qu’ils
n’acquièrent force de loi, qu’à défaut de stipulation contractuelle. Dans tous les cas,
l’usage ne peut pas faire échec à l’application d’une loi formelle ou à une volonté
nettement exprimée des parties.
À cet effet, on a recours à des parères qui sont des attestations écrites émanant des
chambres de commerce, des organisations professionnelles ou des consuls lorsqu’il
s’agit d’un usage étranger.
Ces règles sont adoptées volontairement par les parties, qui renvoient à ces contrats
type, les difficultés qui pourraient naître à l’exécution de leur contrat. Le renvoi aux
usages évite de s’encombrer de précisions et de détails dans les contrats, ce qui
permet un gain de temps dans la conclusion des contrats.
Les codifications les plus célèbres sont les règles de York et d’Anvers sur les
avaries communes, les règles et usances de la chambre de commerce internationale,
sur le crédit documentaire, des incoterms de la même chambre sur les ventes
internationales.