Résumé

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Résumé : l’Economie de l’information-Sélection Adverse et Aléa Morale

La microéconomie est une analyse des décisions individuelles des agents économiques ayants comme
définition : « une catégorie homogène qui regroupe les décideurs qui réalisent des opérations identiques et
ont des spécificités communes ».En effet , ces agents sont les acteurs de l’échange sur un marché ,ce dernier
est le lieu de la confrontation des offreurs et des demandeurs afin de fixer les prix et la quantité du bien
économique à échanger, qui notamment permet de satisfaire les besoins des participants au marché, il a trois
caractéristiques importantes : l’utilité, la disponibilité et la valeur d’échange.

La microéconomie est un terme partagé dans deux époques différentes chacune a sa spécificité particulière
mais la fondamentale c’est celle de la microéconomie traditionnelle ou walrassienne qui repose d’une part,
sur l’hypothèse de la rationalité individuelle ou de l’homo-économicus, qui a pour objet de montrer comment
le comportement des agents doit être au sein du marché. L’individu est à la fois maximisateur de satisfaction
et minimiseur des ressources qu’il dispose. Autrement dit, il doit toujours prendre des décisions sous la
contrainte de son budget en maximisant son utilité. Cet individu est un homme indépendant et égoïste qui
voit seulement sont propre intérêt lors des échanges. D’autre part elle repose sur le paradoxe de la
concurrence pure et parfaite qui contient quatre principales hypothèses : L’atomicité : un grand nombre
d’offreur et de demandeurs dans le marché, les entreprises n’ont pas un poids dans le marché, l’homogénéité
des produits ça veut dire les produits sont semblables, la libre entrée et sortie des participants et des facteurs
de production (Capital, Travail), et la transparence qui veut dire tous les participants à l’échange sont
parfaitement informés du prix et de la qualité du produit.

La théorie de l’information est une microéconomie néokeynésienne qui repose sur l’analyse du
fonctionnement des marchés en situation d’information imparfaite. Cette dernière a comme définition,
lorsque les agents de l’économie (entreprises, consommateurs, etc.) ont accès à une information partielle ou
couteuse au cours de leur prise de décision. Cette définition peut être analysée dans le cadre d’une asymétrie
d’information entre plusieurs individus. Un lieu où il y’a un manque d’information, il y’a aussi de l’incertitude,
c’est agir et prendre des décisions dans un cadre de rationalité limitée, elle est considérée comme un frein à
l’activité, en provoquant de l’attentisme et de l’inquiétude chez les agents économiques. Enfin, après
l’incertitude on peut tomber dans le risque, en général, c’est établir une opération dont les résultats ne sont
pas désirés comme il était prévisible dans le début, qui peuvent toucher soit mes ressources soit mon utilité
négativement.
George Akerlof, Joseph Stiglitz et Michael Spence sont les principaux auteurs de ce courant ainsi qu’ils ont
reçu ensemble en 2011 le prix Nobel pour leurs travaux sur l’Asymétrie de l’information.

Quand on dit Asymétrie d’information, ça veut dire lors d’un échange, acheteur et vendeur ne possèdent pas
les mêmes informations sur le bien échangé, pour faire face à l’asymétrie de l’information, les agents
économiques ont mis en place des stratégies pour forcer les intervenants à révéler l’information dont ils
disposent. De un les pouvoirs publics sont intervenus pour forcer les agents économiques à équilibrer les
informations.DE deux, les clauses du contrat est l’une des façons de limiter l’asymétrie d’information est
d’insérer dans le contrat de vente des clauses qui limitent l’action de l’un des intervenants si l’autre
intervenant a dissimulé des informations ou a eu un comportement inadéquat. Enfin,le contrat sera
subordonné à l’obtention d’informations pour évaluer correctement une situation et que l’information soit
symétrique.

En 1970, George Akerlof pose les bases de ces recherches dans son célèbre article sur le marché des voitures
d’occasion. Alors que, Joseph Stiglitz reprendra cette théorie afin de l’appliquer au marché de l’assurance en
1976 avec Rothschild et à celui du crédit en 1981 avec Weiss. Ils traitent la notion de sélection adverse ou
anti-sélection, qui face à l’incertitude, les offreurs (assureurs et banquiers) ont tendance à élever les prix
(Prime d’assurance ou taux de crédit), cela aura l’impact de fuir les « bons » clients qui considèrent que le
prix est trop élevé, et il ne reste que les « mauvais » clients. Pour résoudre ce dilemme, les entreprises
doivent pouvoir moduler primes et franchises et le client choisira en fonction de son risque réel. Par exemple,
pour un assuré qui a faible risque d’accident va choisir prime faible et franchise élevée. La sélection adverse a
comme autre définition, c’est un manque d’information qui concerne un produit à acheter ou une personne à
assurer, ce manque d’information va conduire à mal sélectionner et évaluer le produit lors du contrat.

L’Asymétrie de l’information est aussi à la base de la théorie du salaire d’efficience, cette théorie est déclinée
en plusieurs approches, elle a pour objet d’analyser l’existence de salaires supérieurs à ceux du marché ainsi
que du chômage involontaire.

La notion de l’aléa-morale, occupe ainsi une place fondamentale dans l’asymétrie de l’information, elle a
comme définition, de la signature du contrat d’assurance ou achat, il n’y a pas d’asymétrie d’information.
Cependant, si l’assuré change du comportement après signature du contrat, ce qui n’était pas prévisible et
difficile à connaitre pour l’assure
2 Économie de l’information asymétrie d’information et marché de travail cas
d’étude
Dés l’apparition de la microéconomie, elle a commencé à se développer pour transformer la
micro-économie traditionnelle en micro-économie nouvelle ; la micro-économie traditionnelle qui
partait avec deux principes soit : la rationalité des individus et la concurrence parfaite. Puis la
nouvelle micro-économie qui se base maintenant sur l’information imparfaite qui désigne : C'est
une situation dans laquelle deux agents qui effectuent une transaction économique n'ont pas le
même niveau d'information sur le produit échangé

Cette asymétrie d’information génère deux types deux imperfections informationnels à


savoir : l’aléa moral et la sélection adverse.

Ces imperfections informationnelles se trouvent dans tous types de marchés également le


marché du travail.

En général, le marché du travail permet aux salariés qui sont offreurs de leur force de travail,
de rencontrer la demande de travail de l’entreprise. En respectant les cinq hypothèses de la
concurrence pure et parfaite : l’atomicité, l’homogénéité, la transparence de l’information, la
fluidité et la mobilité.

Les composants du marché de travail sont :

 L’offre du travail : émane des individus qui proposent leur force de travail aux
employeurs pour un salaire donné.

 La demande du travail : émane des employeurs ont pour développer leurs activités
économiques liés à l’activité même de l’entreprise.

 Le prix de travail : est la contrepartie financière due par l'employeur à son salarié en
échange de son travail.

Pour les néo-classiques, le marché du travail est un marché comme les autres. De
la confrontation entre offres et demandes de travail naissent à la fois le niveau des
salaires et la quantité de main d'œuvre ayant un emploi. Ainsi l'offre de travail est une
fonction croissante du salaire alors que la demande est une fonction décroissante.

Les deux problèmes d’asymétrie d’information qui existe sur le marché de travail sont la
sélection adverse et l’aléa moral

Sur le marché de l’emploi, le risque de sélection adverse est très important. En effet, en étant
conscient qu’il existe un risque de sélection adverse en sa défaveur, l’employeur, ne
connaissant pas les niveaux de productivités des travailleurs, va faire en sorte que les salariés
les plus productifs se présentent à l’embauche, et que les moins productifs renoncent à le
faire.

On appelle aléa moral toute modification du comportement d'un cocontractant contraire à


l'intérêt général ou aux intérêts des autres parties prenantes du contrat, par rapport à la
situation qui prévalait avant la conclusion du contrat. Ici, si le travailleur sait que l'employeur
n'a que peu de moyen pour évaluer et contrôler sa productivité, ce travailleur supporte un aléa
moral, car il sait qu'il pourrait travailler à une productivité inférieure à ce que lui demande son
contrat, sans en ressentir aucune conséquence négative.

Finalement, on a essayé de mettre l’accent sur l’impact de l’asymétrie de l’information on


prenant le cas de l’information imparfaite dans le cadre du chômage involontaire, plus
précisément, la situation des salariés déclarés à la CNSS et leur inconscience de leurs droits
de se bénéficier des indemnités pour perte d’emploi même s’ils sont déclaré par l’employeur à
la CNSS.

En guise de conclusion, l’asymétrie d'information est une réalité et elle impacte le marché du
travail négativement, elle a abouti aux beaucoup de problèmes comme le chômage, et pour
résoudre ces problèmes, beaucoup des théoriciens présentant des théories qui sont considérés
comme des solutions pour cette problématique, parmi ces théories on a la théorie de signal
présenter par Spence en 1973. L’idée est qu’un diplôme n’est pas le gage d’une productivité
supérieure en soi, mais cependant, le diplôme reste un moyen d’envoyer un signal fort, à
savoir le fait que l’offreur possède une productivité supérieure à celle d’un autre travailleur

Aussi on a la théorie du salaire d’efficience, développée par Yellen, en 1984. Pour cette
dernière, les postulants annoncent à l’employeur un salaire de réservation, en deçà duquel ils
refuseront l’emploi proposé. En proposant un salaire élevé, l’employeur élimine donc les
candidatures ne correspondant pas à ses attentes de productivité.

Et aussi parmi les solutions est que les gouvernements doivent intervenir le moins possible de
manière de ne pas empirer les choses.
L’économie de l’information : asymétrie d’information et marché financier
 Incertitude :
Un agent économique est dans une situation d’incertitude lorsqu’il ne dispose pas de toutes
les informations relatives à une situation future à propos de laquelle il doit prendre une
décision aujourd’hui.

Le modèle microéconomique néoclassique de base ne comporte aucune incertitude :


l’information des agents est parfaite (rôle du commissaire- Priseur walrasien), les échanges ne
se réalisent qu’à l’équilibre (pas d’incertitude sur les prix), le temps n’existe pas (tous les
ajustements sont instantanés), il existe un système complet de marchés. À la suite de F.
Knight (Risque, incertitude et profit, 1921) et de J. M. Keynes (1883-1946), le concept
d’incertitude est utilisé pour désigner une situation qui n’est pas probabilisable (incertitude
radicale). Pour Keynes, le gain à une loterie ou l’espérance de vie n’est pas sujet à incertitude.
En revanche, le taux d’intérêt dans vingt ans constitue une incertitude, car il n’existe pas de
moyen d’associer une probabilité à tel ou tel niveau du taux d’intérêt à cet horizon temporel.
 La distinction entre risque et incertitude a été remise en cause par les travaux de J.
Von Neumann et O. Morgenstern (1947) : pour ces auteurs, les agents sont toujours
capables d’associer une probabilité subjective aux différentes situations entre
lesquelles ils doivent choisir.
Finances internationales, Fluctuations et crises économiques, Monnaie
Anticipations, Asymétrie d’information, Économie de l’information, Nouvelle microéconomie,
Théorie keynésienne
 Information privée: «Information pertinente pour évaluer une entreprise, détenue par un
nombre limité d’investisseurs et non révélée par le prix de l’action.»

Burlacu, R., Fontaine P., et Jimenez-Garcès S., Asymétrie d’information et évaluation des
actifs financiers. Op. cit (n°79),p. 230
 Une situation d'asymétrie d'information est une configuration du marché dans laquelle
l'hypothèse de la transparence du marché n'est pas vérifiée: les informations ne sont pas
toutes disponibles, les agents ne sont pas égaux devant l'accès à l'information nécessaire à
la prise de décision. Certains agents disposent d'une information qui est inaccessible aux
autres agents en amont de la prise de décision.
 Asymétrie d'information=Violation de l'hypothèse de transparence.

 Typologie de l’asymétrie d’information :


 L'action d'un agent n'est pas observable par les autres ⇒Aléa moral.
 Les caractéristiques d'un agent ne sont pas observables par les autres ⇒ Anti-sélection.
 Aléa moral :
Le marché se caractérise par la présence d'un aléa moral lorsque l'action entreprise par un
agent n'est pas directement observable par les autres agents et/ou n'est pas vérifiable par un
tiers.
L'aléa moral se produit lorsqu'il est impossible de déduire directement de la performance de
l'agent (=le résultat de son action) son niveau d'investissement dans l'action (=l'effort fourni).
L'aléa moral est une situation dans laquelle l'agent va faire une action différente selon qu'il est
observé (par le principal) ou non. On peut aussi parler d'aléa de moralité. Dans une situation
d'aléa moral, l'objectif du principal est de réussir à responsabiliser l'agent (= l'inciter à fournir
un effort proche de l'effort optimal) tout en l'assurant (=tenir compte de l'aversion au risque de
l'agent et du degré de risque d'une mauvaise performance).

 La situation d'anti sélection :


Est une configuration du marché dans laquelle le fait que la caractéristique d'un bien (ou d'un
service ou encore d'un facteur de production) est cachée à certains agents peut conduire au
retrait des biens de bonne qualité du marché. Ceci est dû au fait qu'il peut être optimal pour
les vendeurs du bien(ou du service ou encore du facteur de production) de bonne qualité de
choisir de ne pas subir l'externalité informationnelle négative générée par la présence de
vendeurs du bien(ou du service ou du facteur de production) de mauvaise qualité.
Les termes "anti-sélection" et "sélection adverse "sont équivalents.
L’économie de l’information : Application au marché financier

 La sélection adverse :

D'après les études de G. Akerlof (1970) qui est presque le premier à mis en évidence ce
phénomène de sélection adverse (information cachée), suite à son célèbre exemple du marché
des voitures d'occasion, selon laquelle l'incertitude sur la vraie qualité de produit crée la
possibilité de fraudes, en d'autre terme c'est l'incapacité à obtenir une information correcte et
exacte sur les caractéristiques des biens.

En ce qui concerne le secteur bancaire, l'anti sélection ou la sélection adverse apparaît lorsque
certaines informations pertinentes sur la situation de l'emprunteur ne sont pas connues ou
publiées aux prêteurs, ce type d'asymétrie d'information conduit à une allocation inefficace du
crédit et notamment à un phénomène de rationnement de crédit (J. Striglitz A. Weiss (1981).
Ce dernier trouve sa naissance en cas de manque de transparence afin de différencier les
projets d'emprunts.

En effet, en appliquant des taux d'intérêts élevés, la banque se trouve face à des demandeurs
de crédit de mauvaise qualité, ce qui pénalise les individus dont les projets sont moins risqués.
D'après Stiglitz et Weiss un taux d'intérêt élevé peut pousser les établissements de crédit à
entreprendre les projets dont la probabilité de succès est faible du fait cet effet d'évolution du
taux peut inciter les emprunteurs les moins risqués de quitter le marché de crédit, alors qu'un
taux inférieur les attirera. Ce type d'information (ex-ante) est au centre de genèse de risque
découlant de l'octroi de crédit.

 L'aléa moral :

Appelé aussi le risque de moralité (asymétrie ex-post) il est identifié par l'incomplétude de
l'information qui provient du comportement non observable susceptible d'être entrepris suite à
la signature du contrat.

A la suite de l'octroi de crédit, le préteur se trouve dans un cadre d'insuffisance d'information


à propos des actions prises par l'emprunteur et surtout la situation exacte du projet, en effet
l'établissement de crédit est appelé à contrôler l'activité de l'investisseur pour vérifier qu'il ne
cherche pas à dissimuler les rendements réels découlant de son projet d'investissement, pour
ne pas avoir rembourser sa dette qui peut se manifester par la probabilité de défaut et un
surcroît de risque crédit.

En d'autre terme les problèmes liés à l'aléa moral apparaissent lorsqu'un individu, une
entreprise, ou un particulier entreprend une action inefficace ou reçoit une information
impertinente, par ce que est simplement son intérêt individuel se trouve incompatible avec
celui du collectifs, d'où un comportement de surendettement de la part des emprunteurs peut
être considéré comme un choit favorable en matière de solvabilité de l'entreprise mais au
détriment des prêteurs qui peut créer un excès de risque crédit en cas de non remboursement.

Technologies de traitement de l’information par les banques :

 L’information externe : Ces procédures visent à quantifier le risque des clients par des
méthodes statistiques (données de bilan, screening (Bester,1987), scoring (Eber
N,2000) et le monitoring « Holmstrom,1979 ». Les technologies d’octroi de crédit sont
dans ce cadre des modèles de score. Elles produisent de l’information de type Hard.

 L’information interne : La relation bancaire qu’entretient le banquier avec son client


implique des interactions banque-emprunteur. La banque collecte ainsi de
l’information privée et non financière concernant la situation professionnelle de
l’emprunteur, sa réputation, sa capacité et sa qualité de gestion et son positionnement
sur le marché. Il s’agit de l’information de type Soft.

L’intervention de l’ETAT :

 La configuration d’un système national de collecte, de traitement et de partage


d’information entre les banques nationales sur les caractéristiques leur emprunteurs
 La priorité pour l'état et donc de renforcer la capacité du fonds de garantie « Caisse
centrale de garantie » afin de couvrir une partie du crédit accord
L'économie des coûts de transaction appartient à la tradition de la recherche de la nouvelle Economie
Industrielle. Elle tire son origine des travaux de Coase en 1937 qui en a été l’un des précurseurs. L’auteur est
parti d’un constat fait quelques années plus tôt par Robertson en 1922 selon lequel, la vie économique cache
des « îlots de pouvoir conscients dans un océan de coopération inconsciente ». En d’autre terme, La
coordination inconsciente se fait par le marché par le système de prix ; la coordination est réalisée de manière
consciente par l'autorité de l'entrepreneur sans système de prix.
La théorie des couts de transaction vient pour fournir un ensemble d’analyse qui permet de
répondre à plusieurs questions, notamment celle du choix micro-économique de faire ou de
faire-faire.

RONALD COASE dans son article « the nature of the firme » justifie l’existence de la
firme qui était un mystère pour les néoclassiques. Son caractère novateur vient de son
opposition avec la théorie néoclassique qui pose l’hypothèse d’un monde sans frottement ou
l’information circule sans coût.

Selon COASE le recours au marché engendre un certain nombre de coûts liés à la


coordination entre les agents, il s’agit donc des coûts de transaction. Carl J. Dahlman (« The
problem of Externality », 1979) à regrouper ces couts en trois types: les coûts liés à la
recherche de l'information, notamment au temps passé à découvrir les bons prix, les coûts qui
sont propres au contrat (coûts de négociation et de conclusion d'un contrat pour chaque
transaction) et les coûts liés à l'incertitude (coûts de surveillance et d’exécution).

Coase précise que l’entreprise existe parce qu’elle permet de réaliser certaines économies par
l’intégration de l’activité au lieu de la confié à un prestataire ou fournisseur. Cette
internalisation permet à l’entreprise d’éviter les couts de transaction et de supporter d’autre
couts qui lui s’apparaissent moins chers. En revanche l’entreprise ne peut pas coordonner un
nombre croissant d’activité à cause de la capacité limitée de la direction et que la fonction
entrepreneuriale est à rendement décroissant. D'autre part, la perte due au gaspillage des
ressources peut aller jusqu'à égaler les coûts d'une transaction sur le marché. Cela permet
d'expliquer pourquoi l'économie n'est pas réunie en une seule firme, mais que les modes de
gouvernance (marché et hiérarchie) coexistent.

D’après lui la firme et le marché deviennent deux formes de coordination alternative, sur le
marché la coordination se fait par le système de prix, alors que la firme propose une
coordination administrative qui passe par l’autorité et la hiérarchie.
Le choix entre faire et faire faire est l’un des problématiques posés par COASE. Le critère
d’arbitrage entre le recours au marché et hiérarchie est le cout de transaction.

Si le cout de transaction d’une activité supplémentaire est élevé, l’entreprise a donc l’intérêt
de faire lui-même l’activité. Si le cout de transaction est faible, alors la firme privilégie de
confier cette activité à une autre organisation (prestataire, fournisseur…).

Oliver E. Williamson a repris, approfondie et adapté cette économie des transactions, en


poursuivant deux buts : d'une part, analyser la répartition des transactions entre le marché et la
hiérarchie selon les éléments comportementaux (rationalité limitée et opportunisme), et
d'autre part, des caractéristiques de la transaction (spécificité des actifs, incertitude et
fréquence des transactions).

En ce qui concerne les axiomes comportementaux, WILLIAMSON a repris le concept de


rationalité limitée développé par SIMON. Il s’agit de l’incapacité à être totalement informé et
à comprendre et prévoir les réactions des employés, des fournisseurs, des clients et des
concurrents. Quant à l’opportunisme, la volonté des individus d’agir dans leur propre intérêt
en trompant éventuellement autrui d’une façon volontaire. Il peut s’exercer ex-ante ou ex-
post.

Les attributs de transactions sont des déterminants de cout de transaction, et des éléments
essentiels pour l’arbitrage entre mode de gouvernance, Williamson applique trois attributs de
transaction : La spécificité des actifs (c’est un actif qui nécessite des investissements
spécifiques, ce sont des investissements durables, effectués pour réaliser une transaction
particulière, et qui ne sont pas redéployables sans coûts vers d'autres usages), L’incertitude de
transaction ( est liée à la rationalité limitée et l’opportunisme, Williamson considère que
l’incertitude est liée principalement à l’opportunisme, car elle repose sur la volonté de certains
agents de ne pas divulguer des informations ou de divulguer une information incomplète ou
trompeuse, plus les actifs sont spécifiques et les agents à contracter sont peu ; plus
l’incertitude devient importante) et La fréquence de transaction plus une transaction est
répétée, plus les contractants ont des occasions d'être opportunistes, ce qui augmente d'autant
les coûts de transaction.

D’une vision théorique, l’internalisation par la firme s’effectue quand la valeur de la


spécificité et d’incertitude est forte et la valeur de la fréquence est faible, contrairement à
l’externalisation (Recours au marché) qui s’applique lorsque la valeur d’incertitude et de
spécificité est faible avec une forte valeur de fréquence
Pour réduire les coûts des transactions, Oliver Williamson a proposé trois institutions
d’économie appelées aussi modes de gouvernance. Il s’agit du marché, la hiérarchie et la
forme hybride.

Le marché a de nombreuses significations, ses dernières peuvent conduire à une confusion.


Toutefois, la théorie des coûts des transactions adopte la conception de l’économie
néoclassique qui veut dire un système de prix dans lequel la firme est une fonction de
production. Quant à la hiérarchie, Oliver Williamson la considère comme un outil pour
résoudre les problèmes résultants de l’incertitude et le doute. En ce qui concerne la forme
hybride, c’est une coordination entre le marché et la hiérarchie pour surmonter les lacunes des
relations contractuelles qui restreignent les transactions des partenaires.

Le succès de la théorie des coûts des transactions ne l’a pas empêché à confronter certaines
critiques notamment les alliances entre entreprise se réalisent par l’existence de la confiance
ainsi que le rôle primordial que les NTIC jouent pour réduire l’incertitude et minimiser les
coûts des transactions.

Le recours aux technologies d’information permet aux dirigeants des entreprises d’accéder à
de grandes quantités d’information ce qui baisse les coûts des transactions.

Plus qu’une théorie de la firme, la théorie des coûts de transaction est une théorie large
et puissante, en raison de sa capacité de générer des prédictions testables et dans la plus part
de temps vérifiables par des recherches empiriques.
Résumé :

La Théorie des coûts de transaction se présente comme la théorie dominante pour expliquer le
choix de l’externalisation, et qui décrit l’externalisation comme une décision qui consiste à arbitrer à
un moment donné entre organisation interne et marché en optant pour ce dernier.

Au fil du temps, plusieurs facteurs sont venus afin de renforcer ce phénomène et peu à peu
l’externalisation a gagné le terrain. Ainsi qu’en pratique, un projet d’externalisation peut être
accompagné des avantages ainsi que des inconvénients, il est donc important que l’entreprise en ait
conscience. Et donc la problématique qui se pose, qu’est-ce qu’une stratégie d’externaliser et
comment impact-elle l’efficacité de l’entreprise ainsi que le marché ?

1. Définition :
La stratégie d’externalisation ou stratégie d’outsourcing consiste à confier à des
partenaires extérieurs la réalisation d’une activité qu’elle assurait préalablement en interne,
elle s’agit alors de faire faire une activité que l’on faisant soi-même.

2. Les principales formes de l’externalisation :

 La sous-traitance :

C’est la forme la plus fréquente de l’externalisation. il s’agit d’exécuter une activité ou prestation par
une autre entreprise sous-traitante. La sous-traitance est un contrat qui lie deux entreprises.
L'entreprise à l'origine du contrat est appelée le donneur d'ordre tandis que la seconde entreprise
s'appelle le sous-traitant. Elle se présente sous deux formes :

-Sous-traitance de spécialité : lorsque le donneur d'ordres fait appel à un «


spécialiste » disposant des équipements, des matériels et de la compétence adaptés à ses
besoins .
-Sous-traitance de capacité : dès lors que le donneur d'ordres recours à un
sous-traitant: soit occasionnellement, en raison d'un pic momentané d'activités ou
d'un incident technique;
 La Franchise :
elle s’appuie sur un contrat spécifique, Les co-contractants sont d’une part, une entreprise qui a
développé un concept original, rentable et duplicable (le franchiseur) . Et d’autres Parts, des
personnes physiques ou morales juridiquement indépendantes (les franchisés) qui souhaitent explorer
le concept développé par le franchiseur. Elle se présente sous trois formes :

-la franchise de distribution le franchisé « se borne à vendre certains


produits dans un magasin qui porte l'enseigne du franchiseur
-La franchise de service : le franchisé « offre un service sous l’enseigne, le
nom commercial voire la marque du franchiseur, et en se conformant aux directives de
ce dernier ».

Les coûts de transactions : L’externalisation


-La franchise industrielle : le franchisé fabrique des produits pour le compte
du franchiseur en suivant les instructions du franchiseur
 La concession :
un document qui unit un fournisseur à un nombre spécifique de commerçants, qui ont l’exclusivité de
la vente d’un produit, La première partie est appelée le concessionnaire qui met donc son entreprise
de distribution au service d’un autre commerçant qualifié, le tout dans le but d’assurer la diffusion de
ses produits propres.

3. Les effets et efficacités de la stratégie d’externalisation sur


l’entreprise et sur le marché :

 Sur l'entreprise :
L’entreprise peut se fragiliser en sous-traitant. On peut aisément imaginer le cas de besoins de
production accrus avec une incapacité du sous-traitant à répondre à la demande. L’entreprise-mère n’a
plus forcément le pouvoir de redéfinir les priorités de production du sous-traitant. Des retards de
production peuvent en découler et doc La chaîne de production de l’entreprise-mère sera aussi
retardée.

Par ailleurs, l’entreprise peut ainsi subir une perte des compétences et de savoir-faire qui pourrait
nuire à son futur – en sous-traitant la production, par exemple. Les compétences de l’entreprise
pourraient être réduites à terme.

De plus, la qualité des prestations fournies n’est pas toujours aussi bonne après l’outsourcing
qu’avant, ainsi que si cette stratégie est mal perçue par les collaborateurs, elle peut en résulter un
sentiment d’insécurité, de peur et un climat social négatif. Rappelons que la peur constitue l’une des
causes principales de la démotivation et de la démobilisation des collaborateurs dans une entreprise.

 Sur le marché :

Une démarche d’externalisation peut avoir des répercussions fortes dommageables pour une
région. Par conséquent, l’opération nuira fortement à l’image de marque de l’entreprise-mère (celle qui
décide d’externaliser). Pour une région économique peu développée, la fermeture ou la délocalisation
d’un site industriel peut se révéler désastreuse

.
a) -Une délocalisation d’activités :
C’est est une conséquence de la stratégie d’externalisation, Pour une opération d’externalisation du
service de transformation ou de l’activité de production par exemple, il peut alors être nécessaire
d’investir dans la formation et la rémunération des intermédiaires. Ils ont une parfaite maitrise de la
langue locale, des habitudes et de la culture, ce qui leur permet de réaliser une analyse stratégique du
marché local avant toute décision d’implantation.

b) -Un impact sur L’emploi :

Les coûts de transactions : L’externalisation


L'externalisation peut alors parfois présenter de réelles opportunités pour le personnel par la
vérification d’avantage dans des secteurs d'activité correspondant à des niveaux de qualification élevés
et à des expertises pointues, ainsi en rejoignant une entreprise spécialisée, ils peuvent profiter d'un
environnement qui leur permet d'envisager dans de meilleures conditions de visibilité leur
développement professionnel sur le moyen terme.

4. Les avantages et les risques de l’externalisation :

LES AVANTAGES LES INCONVENIENTS


-L’ouverture de l’entreprise sur - un choc culturel engendré par la venue de
l’extérieur :la coopération est une nouveaux collaborateurs salariés du
démarche enrichissante prestataire.

-concentration sur le cœur de métier dans -risque de mésentente entre le prestataire et


une logique de spécialisation. le client

-perte de confidentialité.
- maîtrise et réduction du budget relié
au service sous-traité
- perte de maîtrise du niveau de service et
- gain de réactivité de l’entreprise de prix
Les coûts de transactions : L’externalisat
Introduction

La théorie des couts de transaction est une référence que les économistes utilisent pour
expliquer ce qui incite l’entreprise à s’intégrer verticalement.

Alors une entreprise est dite verticalement intégrée si elle contrôle plus d’un des stades de
production d’un bien. En outre, elle n’est pas verticalement intégrée si elle achète auprès
d’autres entreprise ces facteurs de production et les services dont elle a besoin pour produire
ou distribuer son produit. En bref, l’objectif de ce travail est d’étudier la performance de
l’intégration verticale au sein des entreprises, et sur le marché. Pour cela, nous posons la
problématique suivante :

Comment l’intégration verticale impact l’efficacité de l’entreprise et des marchés ?

I. L’intégration verticale et ses types :

En microéconomie et en stratégie d'entreprise, l'expression « intégration verticale » décrit un


mode de propriété et de contrôle regroupant sous une seule autorité les divers stades de
production et distribution concernant un type de biens ou services donnés aux différentes
étapes de l'ensemble de la chaîne de valeur. D'une manière plus simple, l'intégration verticale
consiste, pour une entreprise, à intégrer dans sa propre activité celle de l'un de ses
fournisseurs, ou de l'un de ses clients L’intégration verticale peut être faite en amont mais
aussi en aval. Une intégration en amont signifie que l’entreprise se met à produire ce qu’elle
achetait auparavant au .fournisseur. Une intégration verticale en aval correspond à intégrer
l’activité des intermédiaires afin de les supprimer et ainsi vendre directement au client.

II. L’intégration verticale et l’efficacité de l’entreprise :


 L’effet de l’intégration verticale sur l’entreprise :

Les effets du recours à l’organisation interne des transactions demeurent ambigus, non pas au
niveau de la firme elle-même, mais au niveau de l’ensemble du marché. Le recours à
l’organisation interne permet aux firmes de réaliser différentes économies :

-Économies "technologiques".

-Économies liées à l'élimination des imperfections du marché (coûts de transaction).

2
- Économies dans le fonctionnement des systèmes productifs.

- Économies liées à l’accroissement de la taille (dans le cas de fusion-acquisition verticale et


croissance interne) : économies d’échelle, et d’envergure

Le choix de l’intégration verticale peut correspondre à une réponse comportementale des


firmes. En effet, par la décision de faire plutôt que de faire-faire, une entreprise peut chercher
à obtenir ou à accroitre un pouvoir de marché pour être en mesure d’imposer au marché un
prix différent de celui qui résulterait de la concurrence pure et parfaite. Cet objectif est atteint
grâce à l’intégration verticale en créant des barrières à l’entrée ou en éliminant ou gênant les
concurrents actuels ou potentiels.
 L’efficacité de l’intégration verticale sur l’entreprise :

L’intégration verticale est une stratégie très importante qui permet d’améliorer l’efficacité de
l’entreprise est cela en deux points :

Dans un premier lieu, l'intégration verticale entraîne une diminution des coûts de
fonctionnement supportés par l'entreprise, notamment au niveau des coûts de production

Et dans deuxième lieu, efficacité productive : L'intégration verticale permet souvent


l’apparition d'économie d'envergure liées à une meilleure coordination au niveau de la gestion
des différents stades de production, et ce, à trois principaux niveaux :

- Gestion des stocks

- Meilleure gestion des investissements

-Recherche et développement :

III. l’intégration verticale et l’efficacité du marché


 L’effet de l’intégration verticale sur le marché :

Avant que l’entreprise pense à intégrer le marché il faut tout d’abord avoir les mécanismes
nécessaires et on parle notamment d’un capital et d’un actif matériel fort et des ressources
financières suffisantes et aussi un actif immatériel c’est-à-dire des ressources humaines
compétentes qualifiés capable et qui peut donner la valeur ajoutée à l’entreprise pour que
mieux cette dernière accroitre plus de part de marché et tirer plus de profit, d’augmenter sa
productivité et de manipuler et dominer le marché. Et donc on peut dire que l’intégration

3
verticale est faite seulement par les grandes entreprises qui ont ces moyens et pas le petites
entreprises par ce que c’est très difficile une PME d’avoir ça.

 l’efficacité de l’intégration verticale sur le marché :

S’intégrer verticalement pour l'entreprise à un impact positif sur son efficacité à travers le fait
de minimiser différents coûts et l'optimisation de son stock, ces derniers se traduisent par une
efficience sur le marché par la proposition d'un bon produit à temps et avec un prix
concurrentiel.

IV. les avantages et les inconvénients de l’intégration :

L’objectif premier de l’intégration verticale est d’avoir une certaine mainmise sur l’ensemble
du processus de production de l’entreprise. Cette stratégie d’entreprise peut être véritablement
payante si elle est menée avec efficacité, par exemple réduction des couts, optimisation des
stock, gestion des investissements, développement de l’activité…, mais comme toutes les
stratégies, la stratégie verticale n’est pas sans inconvénient, parmi les principaux limites de
celle-ci c’est la rigidité de l’organisation face évolutions de l’environnement et n’oubliant pas
les impacts négatives de cette stratégie sur le marché et l’environnement(externalité négative).

Conclusion

En guise de conclusion l'internalisation est mise en œuvre pour limité l'opportunisme des
agents et bien maîtrisé le contrôle des activités afin de réaliser les objectifs fixés, mais
lamentablement l'intégration verticale n'est pas toujours une solution optimale pour assurer un
développement idéal et des résultats financières intéressantes, c'est le même cas pour
l'externalisation, donc il faut pratiquer des stratégies hybrides et plus efficace pour éviter le
maximum possible des inconvénients.
Résumé
La théorie des jeux peut être définie comme l’étude mathématique des interactions
stratégiques entre plusieurs agents rationnels. Les mots important sont dans cette d
´définition sont :

– Interaction : il y a plusieurs agents (appelés aussi joueurs, etc...),

– Stratégiques : Les joueurs ont le choix entre plusieurs options.

– Rationnel : un joueur ne joue pas n’importe comment, il cherche à optimiser son


paiement.

Historiquement, la théorie des jeux est née en 1928 dans une publication de vonn
Neumann, son essor est dû principalement à John Nash, un économiste mathématicien qui a
fait plusieurs études à propos de cette théorie, ses travaux ont été récompensés par le prix
Nobel d’économie en 1994. Cette théorie a été mise en profit dans plusieurs domaines à
savoir :

- Biologie (dynamique des populations)

-Informatique (théorie algorithmique des jeux)

-Economie,...
La théorie des jeux propose d’identifier qui sont les acteurs, quelles sont les règles, quelles sont
leurs stratégies possibles. Egalement elle permet la simulation et l’aide à la décision dans des
situations dans lesquelles les différents acteurs (individus, entreprises, Etats) évoluent dans un
environnement d’interdépendance stratégique. Un jeu est la représentation formelle de cette
situation. Et donc. L’objet de la TDJ est de formaliser ces interactions pour tenter d’en prévoir
l’issue (approche positive) mais aussi d’aider le ou les joueurs à choisir la « bonne » stratégie
(approche normative).
A titre d’exemple : la théorie des jeux peut inventer des règles destinées à diriger les conduites.
Une maman ne sait que faire : ses deux vrais jumeaux se chamaillent sur tout et ils ne
consentent jamais à s’accorder. C’est leur anniversaire. La maman a fait un beau gâteau et
chacun cherche en avoir la plus grosse part. Que conseille la théorie des jeux pour forcer ces
deux garnements à coopérer ? Réponse : la maman donne au premier le couteau :
« à toi de le couper en deux comme tu veux » ; et dit au second : « c’est toi qui te sers le
premier »… Et le tour est joué : le premier est condamné à couper à parts égales puisque
c’est le second qui se servira en premier.

 Et donc en peut distinguer de différentes stratégies :

 Stratégie dominante : une stratégie qui donne toujours un paiement strictement


supérieur à celui associé à toute autre stratégie du jeu
 Stratégies dominées : Une stratégie qui rapporte au joueur une utilité strictement
plus petite que les autres stratégies, indépendamment des stratégies des autres
joueurs.
 Stratégies d’équilibres :Equilibre : un équilibre est une combinaison de stratégies
dans laquelle tout joueur est en meilleure réponse par rapport aux stratégies des
autres joueurs (L’équilibre de Nash, optimum de Pareto, Maximin,Minimax).

 Et on peut aussi distinguer de différents types des jeux :


Les jeux coopératifs et les jeux non coopératifs :

Les relations entre les joueurs. Un joueur peut être interprété comme un individu seul ou
un groupe d’individus prenant une décision.

Une fois que nous avons défini l’ensemble des joueurs, nous pouvons distinguer deux
types de modèles : les jeux dont les éléments de base sont les actions des joueurs
individuels et ceux basés sur les actions jointes d’un groupe de joueurs. Les modèles du
premier types sont appelés les jeux non coopératifs et ceux de second type, les jeux
coopératif.

Les jeux simultanés et les jeux séquentiels :

En fonction de déroulement de jeu : un jeu simultanés (ou stratégiques) est le modèle qui
désigne la situation dans laquelle chaque joueur choisit son plan d’action une fois pour toute au
début du jeu (les choix de toutes les joueurs sont simultanés, ainsi au moment de prendre la
décision, le joueurs n’est sont pas informé des choix des autres) généralement représenté par un
tableau (ex : dilemme du prisonnier). Un jeu séquentiel est le modèle ou chaque joueur considère
son plan d’action non seulement au début du jeu mais aussi chaque fois qu’il prendre une
décision pendant le déroulement du jeu, généralement représenté par un arbre du jeu qui
permet une représentation complète de la structure d’interaction des décisions (ex : course de
bateaux, jeu d’échecs).

L’oligopole ou duopole (la forme la plus simple d’oligopole) est considéré tant le marché
optimale de l’application de la théorie des jeux (les acteurs sont généralement des agents
rationnel qui prendre des décisions qui constitue une interaction dans une situation
d’information imparfaite)

L’équilibre de Nash qui généralise le concept de l’équilibre de Cournot (duopole), et


c’est l’équilibre le plus utilisée dans la théorie des jeux, concernant les situations
d’interactions individus libres dans les jeux non coopératifs, ces individus ne
communiquent pas avant le jeu et n’ont pas nécessairement le de s’engager à poursuivre
une stratégie particulière. Dans ce contexte, l’équilibre de Nash cherche les résultats qui
sont stables par rapport aux déviations individuelles, donc unilatérales. L’absence de
communication implique une absence de coordination explicite et des déviations
multilatérales. Et donc l’équilibre de Nash est un résultat dont aucun joueur n’a envie de
dévier unilatéralement, étant données les stratégies jouées par les autres joueurs.
Introduction :
Dans le management stratégique, la plupart des situations concurrentielles peuvent être
modélisées par un « jeu » car, dans toute interaction impliquant deux ou plusieurs entreprises,
le profit de chacune dépend des actions de l’autre. La rigueur et la précision qu’implique la
théorie des jeux au management stratégique conduiraient à un enrichissement. Ce qui nous
pousse à poser la question suivante :« Dans quel scénario concurrentiel la théorie des jeux
n’aide pas à la prise de la bonne décision ? »
Axe 1 : Le rapport de la théorie de jeux et le management stratégique
Section 1 : Le cadre contextuel de la stratégie et du jeu en management stratégique
Pour donner une vision claire sur le cadre contextuel du jeu et de la stratégie en
management stratégie, on peut dire que l’entreprise afin de réaliser ses objectifs, doit mettre
en place une stratégie, mais cette stratégie ne doit pas être mise par hasard, mais d’une
manière qui prend en compte les différents changements de l’environnement et les différentes
stratégies de différents acteurs, cette situation peut produire un jeu stratégique due à
l’interaction et l’interdépendance qui existent entre l’entreprise et les différents acteurs
composants de son environnement.
Section 2 : L’adéquation de la théorie de jeu en management stratégique
L’application de la théorie de jeux en management stratégique n’est pas faite d’une
manière aléatoire mais il y a des jeux qu’ils peuvent être mises en œuvre. Les jeux coopératifs
et non coopératifs ce sont les jeux les plus célèbres et les plus utilisés en management
stratégique, évidemment l’entreprise a le choix soit de mettre en place des stratégies pour
collaborer avec les autres acteurs et sortir gagnant-gagnant (jeux à somme non-nulle), dans ce
cas les différentes acteurs doivent doter de l’information nécessaire pour qu’on évite la
situation de l’asymétrie d’information, comme elle a aussi le choix de trahir les autres acteurs
en adoptant une stratégie différente qui va servir au profit de l’entreprise, dans ce cas
l’information est n’est pas circulée d’une manière libre entre les différents acteurs, mais
l’entreprise doit bien analyser sa situation pour mettre en place les bonnes stratégies, dans
cette situation les acteurs peuvent sortir gagnantes comme elle peuvent être perdantes mais
aussi on peut tomber dans une situation dans laquelle des acteurs perdent et des autres
gagnent ( jeux à somme non nulle).
Axe 2 : L’application de la théorie des jeux en management stratégique
Section 1 : La contribution de la théorie des jeux en management
stratégique
Malgré la démarche du management stratégique, ce dernier présente toujours des
limites que la théorie de jeux résolue à travers sa contribution.
D’ailleurs, le management stratégique ne permet pas d'identifier les stratégies
planifiées par les concurrents. Dans ce cas, la théorie de jeux se présente pour identifier les
concurrents et pénètre leurs points de vue afin de prévoir les décisions futures et adapter ses
propres décisions par rapport aux rivales.

Parfois, l’entreprise peut se trouver dans un scénario où elle fait face à une situation de
compétition et de coopération, autrement dit une « coopétition », vis-à-vis de ses fournisseurs
qui peuvent être à la fois ses concurrents. Cette notion était introduite par Brandenburger et
Nalebuff en 1996. Elle se sent donc obligée de faire appel à la théorie des jeux afin d’en tirer
la décision la plus adéquate.

Section 2 : Les limites de la théorie des jeux dans la prise de décision

L’objectif principal de chaque entreprise c’est de réaliser le maximum de profit pour


assurer la continuation de son activité, dans d’autres termes, la firme cherche toujours à
prendre les décisions optimales pour tirer le plus grand gain par rapport à ses concurrents, où
les actions des uns impacts les résultats des autres. C’est ça pourquoi les entreprises recourent
à la théorie des jeux pour enrichir leurs réflexions stratégiques et par la suite faire la meilleure
décision.

Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, la théorie de jeux peut résulter une
situation où la totalité des joueurs perdent (jeu à somme négative) ou la somme des scores des
joueurs égale à zéro (jeu à somme nulle). Dans ces deux scénarios, les entreprises perdantes,
vont subir une baisse au niveau de leurs profits, ce qui est contradictoire à leurs objectifs. Ça
ce qui concerne la première limite.

La deuxième limite a une relation avec la concurrence indirecte. Selon Guerrien, la


théorie des jeux se focalise principalement sur la concurrence directe. Donc cette théorie va
trouver une difficulté à identifier et même réagir aux stratégies mises par les concurrents
directs, et par conséquent l’entreprise va subir un impact négatif.

Conclusion :
Pour conclure, la théorie des jeux peut être particulièrement puissante pour clarifier le
processus de décision et dans un certain nombre de cas, elle peut contribuer à la prise de
décision dans des situations complexes où différents acteurs (individus, entreprises,
gouvernements) interagissent dans un environnement caractérisé par un haut degré
d'interdépendance stratégique. En explorant une multiplicité de situations de jeu.
Théorie des jeux appliquée au marché de la télécommunication

RESUME

Le secteur de la poste et des télécommunications, dans sa définition la plus large,


constitue un élément moteur pour le développement économique et social du pays et favorise
l'épanouissement et la diffusion de son héritage civilisationnel et culturel. Les efforts
poursuivis pour le développement économique et l'évolution rapide des technologies des
télécommunications associées aux techniques spatiales, informatiques, audiovisuelles et
électroniques permettront aux entreprises marocaines de développer et d'exploiter un secteur
de télécommunications en continuelle évolution.

La tendance observée à travers le monde vise entre autres :

- La séparation des activités de la poste de celles des télécommunications ;

- la séparation des fonctions de la réglementation et de l'exploitation ;

- la mise en place d'organes de régulation, de contrôle et d'arbitrage du secteur des


télécommunications.

De ce fait, si la théorie des jeux trouve un de ses principaux champs d’application


dans l’économie de la concurrence imparfaite, elle peut donc aider à mieux lire les
bouleversements qui affectent le secteur des télécommunications ; car si au Maroc le
monopole cède définitivement la place, la concurrence qui s’instaura sera loin d’être pure et
parfaite et se réduira à un petit nombre d’acteurs. L’existence d’un petit nombre d’acteurs en
concurrence et la présence de règles du jeu parfois complexe élaborées (ou en cours
d’élaboration) par le régulateur national font du secteur des télécommunications un champ
d’application privilégié pour la théorie des jeux, en éclairant l’essence des comportements des
opérateurs télécom, en analysant les conditions de la coopération entre firmes et en repérant
les déterminants essentiels du choix entre prendre l’initiative ou la laisser à l’adversaire. Cela
ne peut avoir de fondement sans la libéralisation opérée dans le secteur des
télécommunications, en faisant évoluer la structure du marché vers une configuration
oligopolistique.

En effet, un des enjeux majeurs du contexte d’évolution des opérateurs de


télécommunications est leur confrontation à un environnement ouvert à la libéralisation dès
les années 1990. Ces entreprises sont contraintes de se moderniser et d’innover afin d’assurer
leur continuité sur un secteur devenu concurrentiel. La justification de la libéralisation du
secteur de télécommunications tient de la volonté de promouvoir le développement des
affaires par le libre
accès au marché. La libéralisation permet ainsi d’instaurer la concurrence et met fin à une
situation de monopole. Au-delà de l’instauration de la concurrence, elle permet de stimuler
l’activité des acteurs économiques et par conséquent de favoriser l’efficacité des entreprises
évoluant sur le marché. Cette efficacité se manifeste par une nouvelle dynamique du marché.
Certaines firmes vont se positionner favorablement sur le marché pendant que
d’autres peuvent avoir des difficultés.

Par ailleurs, la mise en place de règles définies et contraignantes, sous peine


d’amendes, formant ainsi le cadre juridique du secteur des télécommunications, conjuguée
aux exigences de la licence et du service universel font apparaitre que la confrontation des
opérateurs de télécommunications obéit à des règles confirmant l’application de la théorie des
jeux au secteur, où les opérateurs sont fortement indépendants à plusieurs niveaux. Cela
signifie qu’ils sont très dépendants les uns les autres dans le sens où les actions ou les
réactions de chacun exercent une influence très significative sur les concurrents. L’incertitude
à l’égard de la réaction des concurrents aux décisions de l’oligopoliste conduit à une autre
incertitude relative à sa courbe de demande et celle de sa recette marginale. Cet aspect est
avéré à l’étude des offres des trois opérateurs nationaux où Orange et Inwi, tout en cherchant
une différentiation pour éviter l’affrontement frontal se retrouvent vite rattrapés par
l’opérateur historique, Maroc Telecom.

Ainsi, il est clair que tout en étant l’opérateur historique, Maroc Telecom semble ne
pas vouloir prendre l’initiative pour développer son offre dans les différents segments. Il se
garde le bénéfice du deuxième coup en laissant les autres opérateurs dévoiler leurs stratégies
de développement, pour proposer des offres similaires en grande proportion. Cela témoigne
de la nature de la concurrence entre les opérateurs qui semble agressive et plaide pour une
configuration de jeu non coopérative avec une interdépendance avérée.
Économie publique : les externalités

Ainsi l’individu est une unité de décision autonome son comportement est défini
indépendamment de toute contrainte macrosociale.

La microéconomie traditionnelle considère le marché pure et parfait cette structure soumise à des
conditions ou hypothèses très stricte : l’atomicité du marché, l’homogénéité des produits, la libre
entrée et sortie dans le marché et la transparence de l’information.

Cette dernière « Transparence de l’information » sera par la suite la rupture ou le point


d’émergence d’une analyse avancée de la microéconomie traditionnelle c’est la nouvelle
microéconomie.

L’objectif de cette analyse est d’utiliser l’hypothèse de rationalité et de CPP pour étudier des
phénomènes non marchands à titre d’exemple :

Les défaillances du marché c’est la situation dont laquelle le marché n’est pas efficace et parfois
n’est pas capable à fournir des biens et services.

On peut envisager trois principales défaillances du marché : L’asymétrie d’information, les biens
publics, et notre sujet d’aujourd’hui les externalités.

Alors c’est quoi une externalité ou un effet externe ?

Plusieurs auteurs ont essayé de donner une définition à ce concept comme :

- Meade (1952) qui a définis les effets externes comme une variations d’utilité d’un agent
engendrées par les actions d’un autre agent sans donner lieu à des mouvements de compensation
sur le marché.
- Cependant pour, Weber (1997) a défini les externalités comme des bénéfices ou des coûts qui
n’en sont pas reflétés dans les prix du marché et touchent des agents économiques tiers, sans que
ces derniers soient légalement tenus de payer ou en droit de recevoir un dédommagement ».

En somme, le concept d’externalité est utilisé pour désigner toute situation où les activités d’un
ou plusieurs agents économiques ont des conséquences sur le bien-être ou la satisfaction d’autres
agents ; sans qu’il y’ait d’échange ou de transactions volontaires ; intentionnelles ; entre eux.

On peut distinguer les externalités positives et négatives quand on parle de leurs effets et de
production ou consommation au niveau de leurs origines.
-Les externalités positives (ou économies externes) désignent les situations où un acteur
économique est favorisé par l'action d’un autre acteur économique sans aucune contrepartie
monétaire

Par contre les externalités négatives (ou de économies externes) : la situation où un acteur
économique est défavorisé par l'action d’un autre acteur sans aucune indemnisation financière.

Et les externalités de production et de consommation peuvent être positives lorsqu’ elles génèrent
des bénéfices pour le bien-être des autres agents économiques qui ne sont pas directement lié au
processus de l’activité.

Par contre les externalités de production et de consommation peuvent être négatives lorsqu’elles
influencent d’une manière négative le bien-être des autres agents économiques.

Afin de corriger les inefficacités induites par les externalités, les économistes ont conçu des
procédures d’internalisation des externalités permettant de rapprocher l’économie d’une situation
d’allocation optimale.

Selon Coase la définition de droit de propriété sur les biens concernés par des effets externe
permettraient au marché de prendre en change le problème des externalités en l’absence
d’intervention directe de la puissance publique.

Cette intervention privée engendre certaines limites comme l’idéalité du modèle, la gratuité des
négociations, l’existence des phénomènes de passager clandestin.
Ces limites inhérentes à la forme d’internalisation des externalités proposée par Coase ouvrent la
voie à d’autre mode lorsqu’une négociation privée ne peut pas être atteinte comme le pouvoir
gouvermental.

En effet, ce mode peut résoudre le problème d’externalités par le biais des politiques qui ont pour
objectif d’influencer les variables de décisions (le prix, la quantité) des agents économiques dans le
marché concerné par les externalités. En effet, l’Etat intervient soit pour des politique incitatifs ; la
taxation pour augmenter les prix des entreprises concernées par les externalités négatives ou par les
subventions dont l’objectif de compenser les entreprises essayent de réduire leurs externalités
négatives ou pour les encourager à produire plus d’externalités positives, l’Etat peut adopter aussi
des politiques contraignants en précisant des règles et de normes sur les deux agents pour contrôler
les externalités négatives.
Les biens publics (collectifs, commun)

1- Définition ou caractéristiques des biens publics et collectifs


Ce sont des biens non-rivaux : c’est-à-dire que leur utilisation par un agent n’exclut
pas la consommation par un autre agent
• Ce sont des biens non-exclusifs : leur détenteur ne peut empêcher d’autres agents de les
utiliser

Les caractéristiques des biens publics et/ou collectifs particulières selon Paul Samuelson :

• Ces biens sont indivisibles, « non fragmentable », par exemple le cas de la défense
nationale ou encore de l’éclairage d’un phare, ils sont donc non-rivaux (la
consommation d’un consommateur ne gêne pas celle d’un autre), c'est-à-dire qu’une
fois qu’ils sont produits, ces biens peuvent être utilisés par de nombreuses personnes, sans
cela n’occasionne de cout de production supplémentaire. Ainsi, le cout marginal engendré
par un consommateur supplémentaire est-il nul pour ces biens.

• Ces bien sont non-excluables : c'est-à-dire qu’on ne peut pas empêcher un


consommateur d’en
faire usage lorsqu’ils sont produits. Ainsi, que le rationnement par les prix pour ces
biens est impossible. Il s’agit alors de biens collectifs purs caractérisés par le fait que
leur usage par un agent n’exclut pas l’usage simultané par d’autres agents

L’Etat devait donc selon Adam Smith, produire des biens collectifs (tels que les
infrastructures de transport, les bâtiments publics), que des agents privés ne sont pas en
mesure d’offrir sur un marché mais qui sont pour autant vitaux pour l’ensemble de la
société. Cette obligation est notamment liée aux deux indivisibilités d’offre et d’usage.

Les indivisibilités de l’offre : Ces indivisibilités sont à reliées à l’existence de


rendements croissants. Dans le cas de la construction d’une autoroute par exemple,
le cout d’un tel ouvrage est tel qu’il est fréquemment envisagé de le faire
supporter par les usagers en instaurant un péage
Les indivisibilités d’usage : Elles se traduisant par le fait qu’il est impossible
d’exclure un bénéficiaire potentiel de la production. Ce n’est pas le cas d’une
autoroute dont l’accès est aisé à restreindre. Mais c’est le cas de bons nombre tels
que la défense national ou le maintien de l’ordre, présentés comme les principales
fonctions de l’Etat
On comprend donc que ces indivisibilités obligent, ainsi que le suggérait A.smith, de recourir
une production administrée, qu’elle soit publique c’est-à-dire prise en charge par l’Etat et
financée collectivement par la fiscalité, ou plus rarement privée et financée alors par des dons
ou des cotisations volontaires.

2- Justification de l’intervention de l’Etat dans l’Economie :

L’intervention de l’Etat dans l’économie est plus qu’incontournable. Car fort


malheureusement, à coté de l’auto-régulation des marchés qui n’a toujours pas fonctionné et
qui est l’une des raisons de l’intervention de l’Etat, il y a l’existence des biens dits publics que
les libéraux ont négligés

Ces biens dits collectifs ou publics qui ont les caractéristiques suivantes : une fois produits,
ils profitent à tous les usagers de la même façon sans que la consommation de l’un puisse
préjudicier celle de tous les autres. C’est le cas de l’éclairage public. Par ailleurs, dés qu’un
bien public est mis à la disposition de l’un tout le monde en bénéficie. D’où la difficulté d’en
faire payer le prix aux usagers car ceux-ci vont recourir systématiquement à la non-révélation
des préférences. Dès lors, la production de tels biens ne peut être assurée que par les pouvoirs
publics car on ne peut pas opérer de discrimination dans la consommation dès qu’ils sont mis
en marche

3- Les différents modes de financement des biens collectifs :

a-La souscription: Chaque individu i détermine librement le montant ti de sa contribution, la


quantité de bien collectif produite correspond à la quantité que l’on peut produire avec la
somme des contributions. Limite : Les agents vont adopter un comportement non coopératif
(= de passager clandestin). Ils ont intérêt à ne pas révéler leur disposition à payer ce qui
conduit à une sous-production du bien collectif (voir le cas de la demande de policiers pour
Bonnie et Clyde). Cette méthode n’est pas satisfaisante de financement des biens collectifs.

b- La solution décentralisée : l’équilibre de Lindahl. Un équilibre de Lindahl pour un bien


collectif correspond à la quantité de ce bien et l’ensemble des prix individuels tels que
chaque individu maximise son utilité et chaque entreprise maximise son profit.
Contrairement à la souscription, on définit une quantité et des prix qui remplissent la
condition BLS. C’est une solution utopique/théorique dans laquelle on suppose que les
consommateurs adoptent un comportement coopératif. Les consommateurs révèlent leur
disposition à payer et financent leur demande de bien collectif au « juste » prix. Il n’y a plus
de problème de passager clandestin. Cet équilibre est un optimum. Limite : Cette solution
est impraticable car les individus n’ont aucune raison de révéler leur disposition àpayer.

c- Les solutions centralisées : le financement par l’impôt, L’État dispose d’un pouvoir de
contrainte et peut financer la production de biens collectifs par l’impôt, plutôt que par les
prix. Différents types de fiscalités sont possibles :

* L’impôt non distorsif : Il s’agit de la meilleure solution, Le montant ne varie pas en fonction
de la demande de l’individu .Cette fiscalité est non distorsive càd qu’elle ne conduit pas le
consommateur à modifier ses choix en fonction de la fiscalité sur les biens. Le prélèvement
forfaitaire est une solution très efficace mais politiquement mal acceptée car il n’est pas
proportionnel à la richesse, ni à la demande pour le bien collectif.

* La taxation des usagers du bien collectif : L’impôt à payer est fonction de la demande
individuelle pour le bien collectif. Chacun paye un impôt égal au produit de la quantité
fournie du bien ex : (péage d’autoroute). Cette solution revient à modifier la nature du bien
collectif car il devient excludable donc un bien collectif impur.

*La taxation des autres biens : Le problème de cette taxation est qu’elle est distortive.
Résumé du sujet
:
‘L’IMPACT DES SUBVENTIONS SUR L’EFFICACITÉ DES MARCHÉS’ :
L'intervention de l'Etat dans la vie économique est, au regard des apôtres du libéralisme, à
proscrire. Or le marché censé en théorie réaliser l'allocation optimale des ressources a montré
son incapacité devant des situations telles que les externalités, les monopoles naturels et la
production des biens collectifs, d'autant plus, qu'accorder aux agents économiques une liberté
totale pourrait déboucher sur des comportements illicites, rendant inévitable une intervention
des pouvoirs publics pour combler les lacunes du marché et poser l'asseoir d'une concurrence
loyale, chose qui a été concrétisée avec l'avènement du droit de la concurrence qui est venu
pour contrecarrer toute forme d'atteinte négative aux mécanismes du marché, entre autres, les
aides publiques. Par sa définition une subvention étatique désigne une aide financière
accordée par une entité publique à titre ponctuel ou reconductible, sous conditions, afin de
concourir à la réalisation d’une finalité précise, généralement l’incitation à l’investissement
ou à l’emploi, l’aide au développement économique ou le maintien d’une certaine activité
dans un secteur prédéfinit. L’octroi d’une subvention peut avoir différentes visées.
Généralement, soit d’impulser de nouvelles activités et donc compenser le manque de
trésorerie chez les entreprises les premières années, soit de favoriser l’innovation en terme de
matériel de production à travers une limitation du risque financier et la création de nouvelles
sources de financement qui permettent aux entreprises d’apporter des modifications à leur
matériel de production, soit de consolider leur capitaux propres suite à la minimisation du
montant d’emprunt auprès des établissements de crédits.

Le plan comptable général a distingué trois types de subventions : les subventions


d’équipement ou d’investissement, les subventions d’exploitation et les subventions
d’équilibre, mais la liste n’est pas exhaustive, en réalité on peut trouver d’autres formes pour
ces subventions. Pour les subventions d’investissement, ce sont des aides dont bénéficie
l'entreprise en vue d'acquérir ou de créer des valeurs immobilisées (subventions d'équipement)
ou financer des activités à long terme (autres subventions d'investissement). Le deuxième type
c’est les subventions d’exploitation qui représentent des produits d’exploitation, c'est à dire
qu'elle est accordée pour l'activité courante de l'entreprise et vise compenser une perte de
profit. Troisième et dernier type c’est les subventions d’équilibre qui vise à rétablir la
balance des paiements de l'entreprise en couvrant partiellement ou totalement le déficit de
l'année.

P. 1
Pour garantir l’efficacité de ces subventions il faut impérativement suivre et respecter les
principes suivants : Il faut un ciblage des destinataires, une efficacité de la subvention, un
pilotage du coût, puis une transparence, et en fin une limitation de la durée de la subvention.

Compte tenu de l'importance des subventions et du rôle qu'elles jouent pour les
consommateurs et les producteurs, elles sont devenues l'objet d'un débat public. Si nous
parlons des producteurs, nous constatons que les subventions à l'exportation augmentent la
part de marché des entreprises exportatrices sur les marchés internationaux. Les subventions
augmentent également la compétitivité des entreprises nationales pour faire face à la
concurrence extérieure, ainsi que les surplus des producteurs. Elles visent aussi à favoriser la
survie de l'entreprise en lui fournissant une trésorerie plus confortable pour lui permettre
d'accélérer son développement et d'assurer sa survie. Et en d'autre part, ces subventions ne
sont pas seulement synonymes de financement pour l'entreprise mais elles comportent une
certaine reconnaissance des acteurs publics ce qui peut l'aider auprès des financeurs
classiques. En ce qui concerne l'impact des subventions sur les consommateurs, elles affectent
principalement le bien-être social et la pauvreté. Elles visent à soutenir les prix pratiqués par
les entreprises, et dans ce contexte l'Etat oblige ces entreprises à fournir des produits
notamment de premières nécessité à un prix inférieur à celui qui devrait être payé et il
s'engage en contrepartie à compenser le reste. Et parmi les effets on peut citer également
l'effet de participation qui est définie par l'entrée des nouveaux consommateurs sur le marché
que s'il n'y avait pas de mécanismes de soutien ces consommateurs n'aurais pas accès à ces
produits, l’effet de substitution désignant la baisse des prix relatifs des biens subventionnés
qui se traduit par l'augmentation de leur consommation au détriment de la consommation des
autres biens de substitution. En outre d'une augmentation des surplus des consommateurs.

Avec un taux de 8% du PIB national, le secteur agroalimentaire est un moteur de


l’économie intérieure, de ce fait, l’Etat marocain accorde des subventions à certaines matières
nécessaires ; à savoir le sucre et la farine du blé tendre.

Pour le sucre, l'Etat intervient à travers deux niveaux: D'une part, à travers la subvention
d’ajustement des impôts par une subvention supplémentaire qui est égale à la différence entre
le prix cible (fixé à 5335 Dhs) et le prix de revient. D’une autre part, la subvention forfaitaire
de la consommation (fixée à 2847 Dhs/T TTC). La charge de l’Etat en cette matière en 2020
est évaluée à 3,5 Milliards de DH. En ce qui concerne la farine de blé tendre, l’Etat soutient
cette matière à travers un mécanisme complexe. Dans un premier lieu, il est nécessaire de
commencer par la fixation d’un prix référentiel pour l’achat de blé tendre (280DH/Q) , des
primes de collecte , des primes de magasinage ( 2DH/Q/15jrs , des primes de collectes , la
prise en charges de la différence entre le prix de marché et le prix d’entrée moulin qui est fixé
P. 2
à 258,8 DH/Q et enfin l'ajustement des droits de douanes périodiquement . Cependant, l’huile de
table a été abandonnée du système de subvention en novembre 2000 afin de libérer
définitivement le marché oléicole marocain.

Personne ne peut nier les apports des subventions à un marché. Au niveau de celui
d’agroalimentaire, les producteurs qui bénéficient de ces aides étatiques améliorent leur
performance, compétitivité et productivité au niveau national suite à une production de masse
destinée à la consommation quotidienne de la population marocaine. En plus, le secteur agricole,
qui répond aux attentes de l’industrie agroalimentaire en termes de matière première de bonne
qualité et avec un prix convenable, connait aussi d’importantes subventions en matière
d’irrigation, du matériel d’exploitation etc suite à la mise en place du PMV et des FDA. En aval,
le consommateur marocain peut satisfaire ses besoins nutritionnels avec un prix de vente
adéquat avec son pouvoir d’achat (la prise en considération de quelques critères et surtout le
SMIG national : 2828 Dhs/mensuellement) en matière des produits subventionnés (sucre et
farine de blé tendre) ainsi que d’autres biens contenants ces produits (le pain, les biscuits..).

En dépit de ces apports, les subventions accordées par l’Etat marocain aux différentes
entreprises d’agroalimentaire connaissent plusieurs débats. Les principales limites des
subventions étatiques au niveau de ce secteur sont principalement : l’inadéquation du ciblage
des destinataires de ces subventions (les pauvres ne sont pas vraiment concernés par ces aides
alors que les multinationales en bénéficient : Coca Cola, Mcdo..), les effets néfastes de ces
subventions sur la santé des consommateurs et on parle ici surtout du sucre d’où la nécessité de
revoir les produits dont l’activité doit être soutenue par l’Etat et qui ont une vraie utilité
quotidienne et dont les effets sont minimes sur la santé et le bien-être social, enfin, l’inefficacité
du système de subvention marocain à cause de l’alourdissement du budget étatique.

Dans ce cadre conceptuel, toute autre subvention est octroyée au prix d’une perte
d’efficacité allocative. Elle peut avoir ses raisons, à l’égard d’objectifs de redistribution
par exemple, mais c’est à ce prix qu’il convient de juger une politique de subvention et
de voir si le coût en terme d’efficacité n’excède pas les gains en termes de redistribution.
Résumé
L’économie industrielle :
1- Définition de l’économie industrielle
L'économie industrielle est un champ de l'économie consacré à la compréhension du fonctionnement
d'un marché en fonction de sa structure
2- Le Marché :
Définition :
Le marché est le lieu de rencontre réel ou fictif entre l’offre et la demande. Il se caractérise par la
manière dont s'opère cette rencontre entre l’offre et la demande, pour aboutir à une quantité
échangée et à un prix.
3- Les structures de marché

Dans la première moitié du XXe siècle, l’économiste allemand H. von Stackelberg à proposé un tableau
où vendeurs et acheteurs sont classés selon leur nombre : un acheteur, quelques acheteurs, de
nombreux acheteurs. Il distingue alors neuf structures de marché, et non une seule.
Offreu Un Quelques Plusieurs
rs seul

Demandeurs

Un seul Monopole Monopsone Monops


bilatérale one
contrarié

Quelques Monopole Oligopole Oligopso


bilatérale ne

contrariée

Plusieurs Monopole Oligopole CPP

Le monopole :
1- Définition du monopole :
Le monopole est une situation de marché dans laquelle un seul producteur fait face à une multitude
d'acheteurs. Le bien produit ne doit pas comporter de substituts proches.
2- Les hypothèses du monopole
✓ Absence d’atomicité (une seule entreprise domine le marché) : L’entreprise est la seule capable de
contrôler la totalité du marché.
✓ Absence d’homogénéité entre les biens (un seul producteur) : Il n’y a pas de substitution entre les
produits, en effet, il n’y a qu’un seul produit, celui de l’entreprise monopoliste.
✓ L’existence de barrière entrée/sortie des marchés Le marché est totalement fermé et hermétique: les
barrières à l’entrée sont suffisamment étanches pour empêcher toute entreprise d’entrer sur le
marché.
3- Les types de monopole
o Le monopole naturel
Il s’agit d’une entreprise de grande taille qui satisfait la demande totale du marché tout en bénéficiant
d’économies d’échelle importantes. Ex : ONCF
o Le monopole légal 1
Ce monopole est lié à la réglementation gouvernementale qui, en raison d’intérêt public, peut
décider de l’exclusivité de la production d’un bien sous forme privée ou publique. Ex : al Omran
o Le monopole innovation
Ce monopole est lié à l’exclusivité de la possession d’un brevet d’exploitation et à la création d’un
nouveau produit. Ex : secteur réseautage (Alcatel)
o Monopole et ressources rares.
Si une firme contrôle totalement l’offre d’une matière première indispensable à la production d’un
certain bien, elle se trouve en situation de monopole sur le marché de ce bien. Ex : régie des tabacs
o Monopole local :
La détention par une seule entreprise d’une ressource rare (cas par exemple de l’exploitation
du diamant dans certains pays) ou l’implantation d’une entreprise dans une zone
géographique isolée créent des situations de monopole local. Ex : OCP
4- L’équilibre au sein du monopole :
L’entreprise fixe elle-même le prix du marché qui n'est donc plus une donnée pour elle, mais une
variable (l'entreprise est « faiseur de prix »). Elle va fixer son prix de manière à maximiser son profit.
Ce dernier est en effet soumis à deux effets contraires : un effet prix (la hausse du prix permet
d'augmenter les recettes), et un effet quantité (la hausse du prix va diminuer les quantités
demandées selon la courbe de demande du marché). En outre, en situation de monopole, il n'est pas
toujours intéressant pour l'entreprise d'augmenter trop fortement ses prix. En effet, un monopole
est souvent temporaire et limité. Des prix trop élevés, et des profits en conséquence, vont susciter
l'intérêt de nouveaux concurrents qui souhaiteront entrer sur le marché. En produisant en grande
quantité, le monopoleur pourra réduire ses coûts unitaires, ce qui rendra l'accès au marché plus
difficile tant les investissements devront être importants pour rivaliser avec le monopoleur sur les
coûts. Ainsi, l'entreprise optera pour une politique de prix modérée, de manière à décourager les
éventuels nouveaux arrivants.
5- La discrimination des prix (Védie, 2012)
Discriminer un prix, c’est proposer des prix différents pour un même bien (ou service). Lorsque ce
bien est proposé à des qualités différentes, cela revient à pratiquer la différenciation verticale. Et
cela ne concerne pas une structure de marché particulier. Par contre, la seule structure qui, par
définition, est capable de fixer un prix et de l’imposer au marché, est le monopole. En concurrence, le
prix est faiseur de prix ; en oligopole, le prix est souvent un prix de compromis entre quelques
vendeurs refusant de se faire une guerre des prix. C’est pourquoi la discrimination est souvent
associée au monopole, car elle suppose qu’on dispose d’un véritable pouvoir de marché.
On doit à A. C. Pigou une analyse de la discrimination qui perdure et permet de distinguer trois types
de discriminations.
 La discrimination du premier degré
On parle aussi de discrimination parfaite, ou totale. Cela revient à proposer le prix le plus élevé que le
consommateur est prêt à payer. Dans ce cas, on fait disparaître du marché le surplus du
consommateur pour le transférer au producteur (cf. analyse microéconomique). Si elle correspond à
une démarche théorique, certaines situations s’en rapprochent si on l’identifie à la disparition du
surplus.
 La discrimination du second degré
Elle repose sur le principe d’un prix dépendant des quantités achetées et de la répartition du marché
en différents groupes, auxquels va être associé un prix unique, mais différent selon le groupe.
Souvent pratiquée dans l’offre de services publics, cette discrimination est beaucoup plus fréquente
que celle du premier degré.
3
2
 La discrimination du troisième degré
Dans ce cas aussi, on pratique des prix différents selon des groupes, comme pour la discrimination du
deuxième degré. Mais ces groupes ont d’autres caractéristiques : une demande homogène et une
élasticité demande/prix sensiblement égale, différente selon les groupes. Outres les pratiques de
discrimination sont soumises au critère de la légalité. En effet, si celles des deuxièmes et troisièmes
degrés sont légales, ce n’est pas le cas de la pratique de discrimination totale, appelée discrimination
de premier degré par A. C. Pigou.
Structures de marché

Résume de thème : Oligopole/duopole


L'économie industrielle est un champ de l'économie consacré à la compréhension du :
 Fonctionnement d'un marché en fonction de sa structure ;
 à la façon dont les firmes se font concurrence sur ces marchés.
L’économie industrielle se concentre sur l’analyse des situations de concurrence pure et
parfaite, et la situation de concurrence imparfaite.
- Dans un marché de la concurrence imparfaite ;
 les offreurs doivent être dépendants,
 les profits réalisés par les offreurs dépendent fortement du comportement des autres.
 On trouve parmi la situation de concurrence imparfaite, en trouve le monopole,
l’oligopole et le Duopole…
Les entreprises dans cette situation disposent un pouvoir de marché, ils ont donc la capacité
d’augmenter le prix de vente au-dessus de leurs couts marginaux.
En économie, l'oligopole désigne une forme de marché caractérisé par un petit nombre
de vendeurs (ou offreurs) face à une multitude d'acheteurs (ou demandeurs).

Le terme "duopole" désigne la forme la plus simple d'un oligopole, (c’est un cas
particulier d’oligopole) qui est caractérisé par deux entreprises offrant un même produit ou
service. Par exemple (Airbus et Boeing, Microsoft et Apple, Coca-cola company et Pepsi-
Cola).
On distingue deux formes d’oligopole :

1. Oligopole de paix (coopératif) : les entreprises passent un accord pour s’entendre entre
eux, elles coopèrent et coordonnent soit en matière des prix, soit en matière des quantités
ou les deux.
Les deux formes d’oligopole coopératif:
 Le Cartel : Pour éviter une concurrence qui peut se révéler néfaste pour tous, les
producteurs en situation d'oligopole coopèrent entre eux pour limiter la
concurrence. C’est La forme la plus aboutit de l’entente. Entreprises passe un
accord explicite qui définit le niveau de production et donc, par voie de
conséquence, le prix des produits.
 L’Entreprise dominante : Il s’agit d’une entente tacite (informelle) passée entre
un groupe d’entreprises, en vertu de laquelle une entreprise est désignée pour
coordonner les décisions en matière de prix. Cette entreprise est appelée
dominante. C’est généralement celle qui a le plus pouvoir sur le marché.
2. Oligopole de guerre (non coopératif) : c’est une situation de concurrence acharné, cette
dernière impact les prix, l’innovation et parfois le pratique de dumping.
D’ailleurs le marché oligopolistique ce caractérisé par :

 Un nombre limité des entreprises


 Homogénéité des produits
 Existence des barrières à l’entrée et à la sortie.
 Existence d’asymétrie d’informations
l’oligopole ou bien la situation du marché imparfait reste toujours bien intensif à cause
du nombre limitée des entreprises ; en effet disposant d’une position dominante les entreprises
en situation oligopolistiques sont tentées de s’accorder sur les prix et sur les quantités afin de
se partager le marché et de maximiser leur profit, autres entreprises cherchent à gagner
toujours la part importante sur le marché et alors elles cherchent à avoir presque une situation
de monopole qui va minimiser cette intention en utilisant plusieurs outils .

Plusieurs théoriciens sont là pour étudier le pouvoir des entreprises à avoir la situation
d’équilibre et alors un partage de profits.

COURNOT qui a expliqué que la concurrence peut se faire juste au niveau du volume
de production c'est-à-dire la variable stratégique est la quantité et non le prix, l’entreprise
n’est pas en mesure de faire varier le prix pour augmenter son profit ; en revanche elle peut
agir sur la quantité produite. Donc pour maximiser son profit, elle est appelée à augmenter sa
production.

BERTRAND présente un modèle très important au niveau de la concurrence entre deux


entreprises qui produisent simultanément, qui n’ont pas les mêmes informations, et qui ont
pour objectif la maximisation du profit. Dans ce cadre Bertrand suppose que la variable
stratégique est la quantité et non pas le prix, et alors si une entreprise va lancer un prix P1,
automatiquement l’autre va lancer un P2<P1.
La demande adressée à la firme 1, On a trois cas ici :
1. si la première firme va pratiquer un prix moins cher que la deuxième la firme 1 va
avoir toute la demande de marché.
2. si les deux firmes fixes le même niveau de prix donc la demande de marché sera
partagée de manière équitable, et ils vont partager le marché et la demande en deux
3. si la première firme va fixer un prix plus grand que la première donc la demande
adressée à la première firme sera nulle.
Donc ici dans on remarque que le prix joue un rôle très important pour réaliser un équilibre au
niveau de ce marché.

Selon STACKELBERG, les hypothèses ne sont pas les mêmes de celles de Cournot et
Bertrand. Les deux entreprises ne sont pas asymétrique, elles n’ont pas la même puissance.
L’une sera considérée comme une entreprise leader et l’autre étant l’entreprise satellite.
STACKELBERG suppose qu’il y’a deux entreprise un leader et l’autre suiveur c à dire
que la première à une puissance et un pouvoir dans le marché. Et l’autre joue le rôle d’un
suiveur, de façon que d’un côté on a une entreprise qui décide la quantité qu’elle va produire
on l’appelle « LEADER », et dans l’autre côté l’entreprise qui répond au choix de quantité du
leader « entreprise SUIVEUR ».En gardant bien sûr dans ce modèle l’hypothèse
d’information parfaite par ce que nous sommes toujours dans la présence de la micro-
économie traditionnelle et bien sûr de la théorie des jeux « on prend toujours la réaction de
l’autre dans nos choix » mais maintenant en rattachant le principe de simultanéité .
Mais est ce qu’on peut tomber dans une situation de déséquilibre dans ce modèle ? La
Réponse est oui ; Lorsque on va trouver que les deux entreprises considèrent que ce sont des
leaders on va tomber dans un déséquilibre. Mais alors dans le cas contraire on est toujours
dans une situation d’équilibre
Alors on peut conclure que l’entreprise cherche elle-même de faire un déséquilibre au
niveau de marché, puisqu’elle a le pouvoir de diminuer les prix en augmentant les quantités
(Economie d’échelle). Et alors est ce qu’on peut considérer que la différenciation des produits
va permettre aux entreprises d’avoir une concurrence monopolistique, peut être comme une
situation pour les entreprises suiveuse d’avoir une pérennité au niveau de marché ?
Définition :

 Concurrence monopolistique :

La théorie de concurrence monopolistique a été développée au début des années 1930 par
l’économiste américain Edward Hasting Chamberlain (1899-1967), c’est une structure de
marché où les producteurs sont nombreux, qui mettent en œuvre une stratégie de
différenciation de leurs produits pour bénéficier d’une position commerciale. Cette structure
de marché est considérée comme une forme de concurrence imparfaite, d’où l’hypothèse
d’homogénéité des produits qui excite dans le modèle de CPP est abandonnée remplacé par
Hétérogénéité des produits (différenciation des produits).

 La différenciation des produits :

La différenciation des produits est une stratégie qui vise à introduire la distinction entre
d’une part le produit fabriqué est vendu par l’entreprise et d’autres part les produits des
concurrents. Dans le but est de créer pour son produit un ou plusieurs avantages
concurrentiel, considéré comme unique qui porte sur différentes aspects (Les caractéristiques
de produits, les services liées au produits, l’image de marque, le mode de distribution…) .

Types de différenciation des produits :

La différenciation peut-être Horizontale, dans les firmes proposent des produits de qualités
identiques mais aux caractéristiques différents. L’exemple célèbre de Hotelling (1929) est
celui des vendeurs de glace sur une plage, les vendeurs peuvent choisir la localisation
géographique située aux deux extrémités de la plage, ce qui leur permet d’augmenter leurs
prix sou s’installer tous les deux au centre de la plage, ce qui les oblige à tenir compte de la
concurrence de l’autre vendeur.

Cet exemple montre que le prix d’un produit n’est pas indépendant de sa localisation
géographique. En situation de différenciation des produits, les prix des produits à qualité
identique, peuvent etre différents en raison de la distance qui les sépare du consommateur.
La différenciation peut-être aussi verticale , cette situation à été étudiée par E.Chamberlain
en 1933. Dans ce cas, les firmes proposent des produits répondant au même besoin mais qui
sont de qualité différente. Prenant à titre d’exemple, les producteurs de piano qui proposent à
leurs clients des pianos d’études, pour les amateurs éclairés et des pianos de concert. En
différenciant leur produits, les entreprises cherchent à fidéliser leurs produits et attirer de
nouveaux par différents moyens : (rapidité des services de livraison, qualité du produit et du
service après-vente, l’innovation…). Donc les entreprises se livrent à une concurrence hors
prix

L’équilibre à court terme et long terme :

L’équilibre à court terme :

Dans la compétition monopolistique, chaque firme produit un bien différencié, c’est pourquoi
chacune des firmes fait face à une courbe de demande décroissante.

 Lorsque les firmes réalisent des profits économiques, de nouvelles firmes sont incitées
à entrer sur le marché. Ceci entraine, une augmentation de nombre des produits
offerts, réduction de la demande qui s’adresse à chaque firme déjà présente sur le
marché →déplacement vers la gauche de la courbe de demande des firmes en place et
une réduction de profit des firmes en place.
 Lorsque les firmes font des pertes économiques, elles sont incitées à sortir du marché,
ceci diminue le nombre des produits offerts, accroit la demande pour les biens des
firmes restant sur le marché → déplace vers la droite la courbe de demande qui
d’adresse aux firmes restantes et augmente le profit des firmes restantes.

L’équilibre à long terme :

Deux caractéristiques de l’équilibre à long terme :

 En monopole, le prix est supérieur au cout marginal : Dans la condition nécessaire à la


maximisation du profit est l’égalité entre le revenu marginal et le cout marginal et la
courbe de demande décroissante engendre un revenu marginal plus faible que le prix.
 En marché de concurrence parfaite, le prix est égal au cout moyen en raison de la libre
entrée et sortie qui engendre un profit économique nul.
En théorie, le « Cartel » est un mot d’origine anglaise. Il est utilisé dans le langage
économique pour désigner les accords implicites ou explicites que font certains producteurs
dans une même branche industrielle, au niveau national ou international, dans le but de limiter
la production, fixer des prix, se répartir les marchés, déterminer des quotas de ventes, de
fabrication, de distribution et partager les bénéfices entre chacun des membres. En économie,
le cartel est un oligopole où les quelques producteurs ou vendeurs obtiennent le contrôle d'un
marché par entente formelle. C’est une forme de concentration horizontale où de grandes
entreprises juridiquement et financièrement indépendantes ayant des activités comparables sur
un même marché, s'entendent en vue de contrôler et parfois partager ce marché, dans le but de
rendre plus difficile l'entrée de nouveaux concurrents et de maximiser leurs profits.
Dans le cartel, on trouve différents formes et types d’entente :
2.1 Les formes de l'entente :
Les ententes anticoncurrentielles peuvent être horizontales ou verticales selon la relation des
entreprises qui en font partie.
a. Les ententes horizontales : Sont des ententes conclues entre entreprises concurrentes
d’un même marché.
b. Les ententes verticales : Ce sont des ententes conclues entre entreprises qui ont une
relation commerciale et qui ne sont pas concurrentes sur le même marché, par exemple entre un
producteur et un distributeur.
2.2 Une entente autorisée par l’état (déclarée) :
En cas d'entente déclarée, les autorités compétentes peuvent fixer et appliquer des réglementations
concernant notamment les prix et la production. Exemple : Dans divers pays, les pouvoirs publics ont
également mis en place des cartels de crise pour certaines industries ou pour certains produits, afin
d’instaurer un régime de prix imposés et de rationner la production et la distribution en situation de
grave pénurie.
2.3 Entente occultes « Interdit par la loi »
Les ententes occultes, cependant, sont des accords dont les parties tirent mutuellement
avantage, mais qui sont dissimulés aux tiers. Dans la plupart des pays, les ententes occultes
sont illicites et contraires à la réglementation de la concurrence. Pour atteindre leurs objectifs,
les ententes ou cartels occultes, supposent une concertation, une coordination et le respect des
obligations contractées. Il faut donc que les parties puissent être à même de détecter et de
sanctionner les violations de l’accord. Ces conditions n’étant que difficilement réunies, les
ententes sont fragiles et résistent mal à l’épreuve du temps.
Pour y faire face à ce dernier l’Etat a mis en œuvre à travers l’autorité de la concurrence
pour mener une action très importante de détection aux cartels : c’est les programmes
d'immunité et de clémence qui ont pour but de faire cesser toute activité anticoncurrentielle
criminelle interdite par la loi de la concurrence et de décourager quiconque d'adopter un
comportement similaire.
Le Programme d’immunité : L’entreprise qui dénonce la première l’infraction et fournit
les éléments de preuve nécessaires peut obtenir une immunité totale d’amende.
Le Programme clémence : Les entreprises qui font des demandes dans un second
temps peuvent se voir appliquer une réduction d’amende en fonction de leur rang
d’arrivée et de leur coopération.
Au Maroc, aujourd’hui le droit de la concurrence est réglementé par la loi n°104.12
relatives à la liberté des prix et de la concurrence et la loi n°20.131 relative au conseil de
la concurrence. Ce sont les deux lois qui traduisent la modernisation du droit de la
concurrence depuis l’année 2011 qui a marqué la constitutionnalisation du principe de la
libre concurrence et de la liberté d’entreprendre.

Ce qui concerne l’effet sur le marché, le cartel affecte de manière


directe la concurrence, le prix et la quantité produite ; à savoir :
La limitation de la concurrence face aux nouveaux entrants (en favorisant les PME) et
face aux consommateurs qui ont trouvé une difficulté sur les choix à cause d’un manque
d’innovation.
Les stratégies de prix sont en nombre de deux :
- Augmentation des prix : les ententes engendrent des surprixs injustifiés que ça soit
sur les consommateurs ou bien les PME clientes.
- l'Adoption des prix abusivement bas : c'est là où les entreprises, et plus
particulièrement les grandes firmes adoptent des prix fortement bas dans le but de
limiter la concurrence et les nouveaux entrants à savoir les PME et le TPE.
La limitation de la quantité produite : L’entente illicite peut porter sur la quantité de
produits fabriqués en cas d'augmentation de prix.
Dans le cas contraire, les entreprises en cartel choisissent de baisser les prix et par
conséquence la quantité augmente.
Un certain nombre de formes de coopération économique et de combinaisons
d’affaires bénéficient d’une vision positive que les entreprises peuvent choisir comme
stratégie concurrentielle autre que la vision du cartel qui peut être également négatif,
donc parmi les formes on peut citer : les alliances, la fusion et les partenariats. Ces
dernières peuvent se transformer en cartel si les entreprises qui font parties de l’entente
dépassent un pourcentage de gains par rapport aux années précédentes dans ce cas ils
doivent soit déclarer aux autorités de la concurrence soit payer une amende qui peut
allez jusqu’à 10% du CA et international et national

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