Etude Statique Non Lineaire R+2
Etude Statique Non Lineaire R+2
Etude Statique Non Lineaire R+2
Année Universitaire2017-2018
En premier lieux, nous tenons à remercier, notre dieu tout puissant de
nous avoir donné la foi, la force et le courage.
Nous remercions également nos parents pour sacrifices qu’elles ont
faits pour que nous terminions nos études.
Et aussi mon mari qui a eu un grand soutien
A Monsieur Ikhlef Boualem , nous lui soyons très reconnaissant pour
son aide ; il nous a orienté tout le long de son élaboration et nous
encourage encore plus pour terminer ce travail.
Nous remercions les membres de jury qui nous font l’honneur de
présider et d’examiner ce modeste travail.
Nous remercions tous ceux qui ont participé de
prés ou de loin à l’élaboration de ce travail
dans de bonnes conditions.
Am in a
Je dédié ce Modeste travail à:
A mes très chers parents .
A mon très cher mari.
A ma cher Fille.
A mes très chers frères et sœurs.
A toute ma famille sans exception.
A tous mes amis.
A tous les enseignants et les étudiants du département
De Génie Civil.
Amina
ﻣﻠﺧص
أﺻﺑﺢ ﻓﻲ اﻟﺳﻧوات اﻷﺧﯾرة ﻛﺑدﯾل ﻣﺛﯾر ﻟﻼھﺗﻣﺎم ﻣﻘﺎرﻧﺔ ﻣﻊ ﻟﻠﺗﺣﻠﯾل، (Pushover) اﻟﺗﺣﻠﯾل الﺳﻛوﻧﻲ ﻏﯾر اﻟﺧطﻲ
ﻟﻣﺑﺎﺷرة وﻹﺟراء اﻟﺗﺣﻠﯾل ﺳﻛوﻧﻲ ﻏﯾر، اﻟدﯾﻧﺎﻣﯾﻛﻲ ﻏﯾر اﻟﺧطﻲ و واﻗﻌﻲ ﺑﺎﻟﻣﻘﺎرﻧﺔ إﻟﻰ طرق ﺣﺳﺎب اﻟزﻻزل اﻟﻛﻼﺳﯾﻛﯾﺔ
( و ﻟﻛل ﻣﻧﮭﺎ ﻣزاﯾﺎھﺎSAP2000, SEISMOSTRUCT, IDARC, ect…) اﻟﺧطﻲ ﯾﻣﻛن اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻌدﯾد ﻣن رﻣوز اﻟﺣﺳﺎب
اﻟﮭدف ﻣن ھذا اﻟﺑﺣث ھو دراﺳﺔ ردة ﻓﻌل ﺑﻌض ھﯾﺎﻛل اﻟﺧرﺳﺎﻧﺔ اﻟﻣﺳﻠﺣﺔ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟرﻣوز اﻟﻣذﻛورة أﻋﻼه.و ﺣدوده
– اﻟﺘﺤﻠﯿﻞ اﻟﺴﺎﻛﻦ اﻟﻼ ﺧﻄﻲ ﺑﺎﻟﺪﻓﻊ اﻟﺘﺪرﯾﺠﻲ – ﻣﻨﺤﻨﻰ اﻟﻘﺪرة – طﯿﻒ2000 ﺳﺎب:ﻣﻔﺎﺗﯾﺢ اﻟﻛﻠﻣﺎت
.اﻟﺘﻄﺒﯿﻖ – ﻧﻘﻄﺔ اﻟﺘﺤﻤﻞ
RÉSUMÉ
L` analyse pushover c’est composée ses dernier années comme étant une alternative
attrayante par rapport à l’analyse dynamique non linéaire et réaliste par rapport aux technique
de calcul sismique classique. Pour entreprendre une analyse pushover, l’analyse dispose de
plusieurs codes de calcul (SPA2000, SEISMOSTRUCT, IDARC, ect…) ayant chacun ses
avantages et ses limitations. Le bute de ce travail de recherche est d’étudier la repense
pushover de certaines structures en B.A en utilisant les codes cites plus haut
Mots clés : SAP2000, analyse push over, Portique , performance sismique, courbe de
capacité, spectre de demande, point de performance.
ABSTRACT
The pushover analysis was composed his last years as an attractive alternative to nonlinear
dynamic analysis and realistic compared to conventional seismic calculation technique. To
enter take a pushover analysis, the analysis has several computer code
(SPA2000, SEISMOSTRUCT, IDARC, ect...) each having its advantages and limitations.
The stumbles of this research is to study the pushover rethinking of some structures in BA
using the codes cited above
Depuis plusieurs années, la nouvelle génération des codes et règlements parasismiques que le
dimensionnement des structures et/ou la vérification des constructions existantes contre
l’action des séismes doit s’appuyer nécessairement sur des analyses non-linéaires
(dimensionnement en capacité et comportement dissipatif des structures). Ce qui conduit
d’une part à maitriser la ductilité des éléments structuraux et la position des zones critiques et
d’autre part de hiérarchiser les modes de rupture.
I.1- Introduction
I-1- Introduction :
L’étude du comportement des structures vis-à-vis des actions sismiques est nécessaire car les
risques de subir un séisme à tout moment n’est pas à écartement et pour cette étude deux
méthodes peuvent être appliquée :
méthodes d’analyse statiques
méthode statique équivalente
Méthode statique Non-Linéaire (Méthode de Pushover)
méthodes d’analyse dynamique
Méthode de Spectre de Réponse
I.2. Méthode statique équivalente [1]
I.2.1. Principe de la méthode (selon Art 4.2.1)
• Les forces sismique sont remplacées par un système de forces statiques horizontales
équivalentes.
• Les forces statique sont appliquées successivement suivant deux directions principaux
du plan horizontal de la structure.
I.2.2. Hypothèse de la méthode (selon Art 4.2.2)
• Le modèle du bâtiment dans chacune des deux directions de calcul est plan avec les masses
concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de liberté en translation
horizontale par niveau.
• Seul le premier mode de vibration de la structure est considérée dans le calcul de la force
sismique totale.
Calcul de la force sismique totale (Art 4.2.3)
A.D.Q.W
V =
R
A: coefficient d’accélération de zone (tableau 4.1)
D: facteur d’amplification dynamique (figure 4.1)
Q: facteur de qualité
5
Q = 1 + ∑ Pq
1
(V − f t )WI hi
fi =
∑WJ h j
demeure constant durant le séisme, les expérience ont montré que le premier mode de
vibration qui domine le mouvement de la structure.
L’exécution d’un calcul Pushover a pour objectif d’éviter de se lancer dans des
méthodes plus poussées comme par exemple des calculs non linéaires dynamiques temporels.
Cette méthode dynamique est plus exacte, car elle permet de définir le comportement réel
d’une structure face à un séisme (graphiques déplacement-temps, accélération-temps).
Toutefois, dans ce type de méthode, la difficulté se situe dans le choix du séisme, et plus
particulièrement de son accélérogramme. En effet, l’étude doit être basée soit sur un séisme
naturel mesuré, soit sur un accélérogramme artificiel. La définition de cette donnée de base
pose des problèmes non négligeables et parfois reste très approximative. Malgré ses limites,
comme par exemple le fait de modéliser le séisme comme une action unidirectionnelle, le
Pushover représente un moyen satisfaisant de calcul qui permet d’acquérir des connaissances
utiles sur le comportement de la structure.
I.3.6. Les avantages de l`analyse Pushover :
L'avantage de l`analyse pushover est qu'il s'applique également à l'évaluation des
structures existantes et à la conception des neufs. L`analyse pushover fournisse des
informations sur beaucoup de caractéristiques de réponse qui ne peuvent pas être obtenues à
partir d'une analyse statique ou dynamique élastique linéaire. Ce qui suit sont des exemples
de telles caractéristiques de réponse :
Les demandes en force dans les éléments potentiellement fragiles, comme les
demandes axiales en force dans les poteaux, les demandes en moments dans les zones
de connexion poteau-poutre etc.
L`identification des discontinuités de force en plan ou en élévation qui mèneront aux
changements des caractéristiques dynamiques dans le domaine non élastique.
L`évaluations des déplacements inter-étages, qui expliquent les discontinuités de
force ou de rigidité et peuvent être employées pour contrôler les dommages et pour
évaluer les effets P-delta.
Vérification de la complétude du chemin de chargement considérant tous les éléments
de la structure, les éléments non structuraux rigides ainsi que les fondations.
Les rotules plastiques
Zones d’un élément de structure (poutres, poteaux, voiles,....) subissant des
déformations irréversibles et capables de dissiper l’énergie sous sollicitations alternées,
au-delà d’un seuil de sollicitation elle se comporte comme une articulation autorisant la
rotation des autres parties de l’élément
T Q
1.25A1 + 2.5η − 1 0 ≤ T ≤ T1
T1 R
Q
2.5η(1.25A ) T1 ≤ T ≤ T2
Sa R
= 2/3 (1.12)
Q T2
2.5η(1.25A )
g
T2 ≤ T ≤ 3.0s
R T
2/3 5/3
2.5η(1.25A ) T2 3 Q T > 3.0s
3 T R
Site S1 S2 S3 S4
Référence
[1] Règle parasismique Algérienne RPA99 version 2003 ; (Document technique réglementaire D.T.R-
B.C.2.48).
[4] MEDJERAB Mohammed , Modélisation Parasismique des Structures En Béton Armé Mémoire de
Magistère,2012, Université Mohamed Khider – Biskra, Algérie
II.4.Conclusion
CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)
II.1. Introduction :
Le projet qui nous a été confié en vie de l’obtention du diplôme de master en « génie
civil » consiste à l’étude d’un bâtiment à usage d’habitation qui sera implanté à « Jijel»,
région correspondant à la zone (II-a), zone moyenne sismicité selon le RPA2003.
Plancher :
-Le type de plancher à adopté pour tous les niveaux est celui des planchers à corps creux.
Néanmoins, il existe des zones où on a opté pour les dalles pleines, et ça dans le but de
minimiser le temps et le coût nécessaire pour la réalisation des poutrelles adaptées à ces
zones.
-La terrasse est inaccessible sauf pour l’entretien avec des revêtements.
Escaliers :
-C’est un élément qui permet l’accès d’un niveau à l’autre dans cet ouvrage ,notre bâtiment
comprend une seule cage d’escaliers à deux paillasses et un palier intermédiaire.
Revêtement :
-Carrelage pour les planchers et les escaliers.
-Mortier de ciment pour les murs extérieurs.
-Enduit de plâtre pour les plafonds et les murs intérieurs.
Maçonnerie :
La maçonnerie de notre structure sera exécutée en briques creuses.
Murs extérieurs : ils sont constitués en deux rangées
Brique creuse de 15 cm d’épaisseur.
L’âme d’air de 5 cm d’épaisseur.
Brique creuse de 10 cm d’épaisseur.
Murs intérieurs (cloisons de répartition) : ils sont constitués par une cloison de 10 cm
d’épaisseur.
Système de contreventement :
Notre bâtiment ne dépasse pas cinq niveaux (12.18 mètres) et est situé en zone IIa. Le
contreventement par portique (Art. 1. b du RPA99/version 2003) et le choix va se porter
sur un contreventement (portiques auto stables en béton armé avec remplissage en
maçonnerie).
II.3.1. Le béton :
1) Définition :
Le béton est obtenu en mélangeant en quantité et en qualité convenable du ciment, des
granulats (gravier, sable) et de l’eau selon le type d’ouvrage à réaliser.
On choisira les différentes proportions à donner pour chaque composant, l’ensemble de ces
composants est basé avant tous sur l’expérience et sur les résultats obtenus après les essais des
éprouvettes à la compression et à la traction.
Donc le problème posé est de définir les pourcentages des différents granulats, dont on
dispose pour obtenir le béton avec un dosage approprié en ciment.
Le béton est connu par sa bonne résistance à la compression mais d’autre part à la mauvaise
résistance à la traction, pour cela on introduit des armatures pour palier à cet inconvénient
pour avoir un béton armé résistant à la compression et à la traction.
2) Composition du béton :
On appelle béton le matériau constitué par le mélange, dans les proportions convenables de
ciment, de granulats (sables et pierraille) et d’eau et éventuellement des produits d'addition
(adjuvants).C’est le matériau de construction le plus utilisé au monde, que ce soit en bâtiment
ou en travaux publics.
La qualité du ciment et ces particularités dépendent des proportions de calcaire et
d’argile ou de bauxite et la température de cuisson du mélange.
Le béton est constitué de deux types de granulats :
- Sable de dimension inférieure à 5 mm.
- Gravier de dimension inférieure à 25 mm
L’eau utilisée doit être propre, elle ne doit pas contenir des matières organiques qui
influent sur le durcissement et la cohésion du béton.
3) Préparation du béton :
On appelle dosage le poids du liant employé pour réaliser un mètre cube de béton.
La masse volumique :La masse volumique des bétons est comprise entre 2200 et
2500 kg/m.Cette masse volumique peut augmenter avec la modalité de mise en
œuvre, en particulier avec la vibration.
La résistance :
Si j 28 jours → f cj = 1,1 f c 28
La réalisation du projet en étude fait normalement l’objet d’un contrôle régulier ; la résistance
caractéristique du béton à adopter sera ainsi :
ƒ c 28 =25MPA. (Valeur adoptée pour les constructions civiles et industrielles).
Sous des contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24 heures ; on admet à
défaut de mesures qu’à l’âge de « j »jours le module de déformation longitudinale
instantanée du béton « Ε IJ »est égale :
Ε ij =11000(ƒ cj )1/3[2]
Ε ij =32164.2MPA
Ε vj =3700(ƒ cj ) 1/3[2]
Ε vj =10819MPA
Et sous les mêmes actions le module de déformation transversale est donnée par la relation :
G= Ε /2*(1+υ).
υ : coefficient de poisson
E : Déformation relative transversale au longitudinale.
Selon les règles [BAEL91] les valeurs de ce coefficient :
υ =0.20 ; dans le cas des états limites de service.
υ=0.00 ; dans L’E.L.U.
fbu
ζb
II.3.2. L’acier:
a) Définition :
L’acier est un alliage fer-carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorbé les efforts de
traction, de cisaillement et de torsion, on distingue deux types d’aciers :
Aciers doux ou mi-durs pour 0.15 à 0.25 ٪ de carbone.
Aciers durs pour 0.25 à 0.40 ٪ de carbone.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale à : E s =200 000 MPa.
b) Types d’acier :
c) Caractéristiques mécaniques :
Valeur de la limite d’élasticité garantie ƒ [2]
Barre HA F e TE 40 400
Emploi courant
Type 3 F e TE 50 500
Treillis soudés
Fil tréfiles TL 50 φ >6 mm 500
uniquement emploi
lisses type 4 TL 52 φ ≤ 6 mm 520
courant
Dans notre cas on utilise des armatures à haute adhérence, un acier de F e E40 type 1,
ƒ e =400 MPa
d) Contraintes limites :
σ S ƒ e /γ S aciers naturels
σ S = 1.1 ƒ e / γ S aciers écrouis
Avec : γ S : Coefficient de sécurité dépend de type de situation.
γ S = 1.15 en situation courante σ S = 348 MPa
γS =1 en situation accidentelle σ S = 400 MPa
- Contrainte limite de service :
Les contraintes limites de l’acier σ S sont données en fonction de l’état limite
d’ouverture des fissures.
Fissuration peu nuisible de la contrainte.
σS = Min (2 ƒe /3 ; 150µ)
Fissuration préjudiciable
Fissuration très préjudiciable …………………… σ S = (ƒ e /2 ; 110µ)
µ : Coefficient de sécurité dépend de l’adhérence
µ:1 pour les aciers (RL).
µ : 1,6 pour les aciers (HA).
a) définition :les actions sont des forces appliquées à une construction soit :
directement : action permanentes ; action variables d’exploitation ; action
climatiques et action accidentelles.
indirectement : effet de retrait et de fluage, variation de température et tassement.
séismes
Le rapport des modules d’élasticités longitudinaux de l’acier et de béton est pris égal
Es
à 15(n= ), n : est appelé coefficient d’équivalence.
Eb
b) calcul aux états limite ultimes de résistance :
Les sections droites restent planes, et il n’y a pas de glissement relatif entre les
armatures et le béton.
Le béton tendu est négligé.
Le raccourcissement relatif de l’acier est limite à : 10‰.
Le raccourcissement ultime du béton est limité à :
ε bc = 3.5 ‰ ……………… en flexion
ε bc = 2 ‰ ……………….. en compression centrée
La règle des trois pivots qui consiste à supposer que le domaine de sécurité est défini
par un diagramme des déformations passant par l’un des trois pivots A, B ou C
définis parla figure -II-3
Tel que :
A : correspond à un allongement de 10×10-3 de l’armature la plus tendue, supposée
concentrée.
B : correspond à un raccourcissement de 3.5×10-3 du béton de la fibre la plus comprimée.
C : correspond à un raccourcissement de 2×10-3 du béton de la fibre située à 3/7h de la
fibre la plus comprimée.
II.4.Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté la description de notre projet avec toutes ses
caractéristiques, nous avons aussi donné les caractéristiques des matériaux utilisées ainsi que
les codes et les règlements en vigueur.
Le chapitre suivant fera l’objet du pré dimensionnement de tous les éléments de la
structure de notre ouvrage.
Référence [2] Jean Pierre Mougin - BAEL 91modifié 99, DTU associés.
III.1. Introduction
III.2. Evaluation des charges
III.3. Descente de charge
III.4. Conclusion
CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge
III.1. Introduction :
Le pré dimensionnement a pour but “ le pré calcul “des sections des différents
éléments résistants. Il sera fait selon les règles du BAEL 91 et le RPA 99 modifié 2003, pour
arriver à déterminer une épaisseur économique afin d’éviter un sur plus d’acier et du béton...
Les résultats obtenus ne sont pas définitifs, ils peuvent être augmentés après vérifications dans
la phase du dimensionnement.
Dans notre projet on a un plancher en corps creux qui est généralement une aire plane,
destinée à limiter des étages est à supporter les revêtements, Dont les deux fonctions
principales sont :
- Une fonction de résistance mécanique : il doit supporter son poids propre et les surcharges.
- Une fonction d'isolation acoustique et thermique qui peut être assurée complémentairement
par un faux plafond.
ℎ𝑡𝑡 1
≥ → 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 400 𝑚𝑚
𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 22.5
340
ℎ𝑡𝑡 ≥ → ℎ𝑡𝑡 ≥ 18𝑐𝑐𝑐𝑐
22.5
Lmax : La plus grande portée dans le sens des nervures entre nus.
04𝑐𝑐𝑐𝑐 ∶ ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎.
On va choisir : ℎ𝑡𝑡 = 20 𝑐𝑐𝑐𝑐 �
16𝑐𝑐𝑐𝑐 ∶ ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎.
Remarque : La portée à prendre entre nus des appuis selon BAEL 91 (Art-B-6-1-1).
III.1.2.1. Poutrelles :
ℎ0
ℎ𝑡𝑡
D'après les règles BAEL 91 (article A 4.1.3) la largeur de la table de compression sera
calculée à partir de la plus faible des valeurs suivantes de b1 :
L l0
b1 = min ;
10 2
D'après les normes algériennes (DTR-B.C.22), la distance entre axes des nervures est prise
égale à b = 65 cm ;
On prend : b0 = 10cm
L 370
b1 ≤ ⇒ b1 ≤ ⇒ b1 ≤ 37cm L l0
b1 = min ; = min[37;27.5] = 27.5cm
10 2
10 10
l 55
b1 ≤ 0 ⇒ b1 ≤ ⇒ b1 ≤ 27.5cm
2 2
b=65cm
En conséquence, on adopte :
h0=4 cm
ht=20 cm
𝑏𝑏 = 65𝑐𝑐𝑐𝑐 h=16 cm
𝑏𝑏1 = 27,5𝑐𝑐𝑐𝑐
b1=27.5cm b =10 cmb1=27.5cm
0
ℎ𝑡𝑡 = 20 𝑐𝑐𝑐𝑐
Les poutres sont des éléments porteurs en béton avec des armatures en acier incorporé,
servant de base à transmettre les charges aux poteaux.
Le pré dimensionnement des poutres est effectué selon les formules de BAEL91 et vérifié
selon le RPA99-2003.
Selon BAEL91 :
L L
≤ h≤
15 10
0.3h≤b≤0.7h
h≥30cm
h ≤4
b
h: la hauteur de la poutre.
b: la largeur de la poutre.
Selon BAEL91 :
L L
≤h≤ ⇒ 29 ≤ h ≤ 43.5
15 10
12 ≤ b ≤ 28
On prend : h = 40 cm b= 30 cm
ℎ 40
𝑏𝑏
= 30 < 4………….…………………………………………………………(c.v)
h 1
L 16
44
= 0,092 0,0625..................(c.v)
435
Selon BAEL91 :
L L
≤h≤ ⇒ 26.66 ≤ h ≤ 40
15 10
8 ≤ b ≤ 28
On prend : h = 35 cm b= 30 cm
ℎ 35
= 30 < 4………….………………………………………………………… (c.v)
𝑏𝑏
h = 40 cm h = 35 cm
b = 30 cm b =30 cm
h 1
L 16
35
= 0,0945 0,0625..................(c.v)
400
D'après les règles RPA 99/ version 2003 (Art 7.4.1) selon la zone moyenne sismique IIA,
he
nous avons : min(b1 , h1 ) ≥
20
1 b1
< <4
4 h1
30 > 25 ………………….(c.v)
340
30 > =17cm ………………….(c.v)
20
0.25<1<4 …………………..(c.v)
Donc on choisit un poteau de section ’’30x30’’
L’élancement λ d’une pièce comprimée, de section constant, il est dépend par rapport à la
longueur de flambement (l f ) et le rayon de girant i :
lf
λ= … … … Elancement géométrique.
i
Imin
� … … … Rayon de giration
𝐵𝐵
L 0 : hauteur d'étage.
0.3 ( 0.3)
3
=I min = 6.75.10−4 m 4
12
B = 0, 3.0,3 = 0.09 m²
6.75.10−4 l 2.142
=i = 0.0866m ⇒ λ = f = = 24.73
0.09 i 0.0866
III.2.1. Introduction :
Pour l’obtention d’une bonne résistance et d’une bonne stabilité de l’ouvrage il est
nécessaire d’uniformiser la distribution des charges au niveau de tous les éléments porteurs de
charges des planchers.
Il s'agit de prendre en compte le poids réel des éléments mis en œuvre pour construire le
bâtiment. Là encore, afin d'uniformiser et faciliter les procédures de calcul, le législateur
fourni des listes de poids volumiques en fonction des matériaux utilisés.
Tout bâtiment entre dans une catégorie réglementaire et doit être capable de supporter les
charges et sollicitations correspondant à une utilisation "normale". On comprend aisément que
le plancher d'un groupe à usage d’habitation, est à priori, moins chargé qu'un plancher d’une
bibliothèque.
1
2
3
4
6
Fig.(III.2) Détail de plancher terrasse
5
Fig. (III.3). Détail de plancher étage
III.3.Descente de charge
G =335,59KN
Q = 59,49KN
Nu = 1.35G + 1.50Q
Nu = 542,285 KN
Nser = G + Q
Nser = 395,08 KN
On doit vérifier que la section adoptée du poteau est suffisante pour résistance à la
compression.
ƒc28 = 25 MPa
ƒe = 400MPa
lf I
γb = 1.15 λ= ≤ 50 avec lf = 0.7l0 ; i = �s
i
γs = 1.5
0.85
λ=24.73≤50 ⇒α = =0.772
λ
2
1 + 0.2
35
La valeur de α devise par 1.10 la moitié de charge est. Appliqué avant 90 jours
α =0.850
Br = (30-2)² = 784cm²
0.2×B/100=0.2×30×30/100=1.8 cm²
𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕 𝟕𝟕.𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐
N critique =𝟎𝟎. 𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖 � + �
𝟎𝟎.𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗.𝟓𝟓 𝟏𝟏.𝟏𝟏𝟏𝟏
N critique =144694,378KN
144694,378 ≥ 395,08 KN
III.4.Conclusion :
Les résultats obtenus dans ce chapitre seront utilisé dans les prochains chapitres comme le
calcul de ferraillage des éléments et l’étude sismique donc ce chapitre est une liaison entre la
Référence [5] Henry Thonier - Conception et calcul des structures de bâtiment (tome1 ; tome2 ;
tome3) - 1996.
IV.1. INTRODUCTION
IV.1. INTRODUCTION
Vu que l’activité sismique peut se produire à tout moment, provoquant d’importants
dégâts humains et matériels, les structures doivent êtres conçues et construites de manière
adéquate afin de résister à ses secousses sismiques, toute en respectant les recommandations
des règlements parasismiques.
Le but de ce chapitre est de définir un modèle de structure qui vérifie les conditions et
critères de sécurités imposées par les règles parasismiques Algériennes RPA99/version 2003.
La modélisation de notre structure a été effectuée à l’aide du logiciel SAP2000 qui est un
logiciel de calcul automatique des structures.
IV.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE SISMIQUE
L’étude parasismique nous permet d’estimer les valeurs caractéristiques les plus
défavorables de la réponse sismique et le dimensionnement des éléments de résistance, afin
d’obtenir une sécurité jugée satisfaisante pour l’ensemble de l’ouvrage et d’assurer le confort
des occupants. Cette estimation peut être menée par trois méthodes qui sont les suivantes : −
la méthode statique équivalente. − la méthode d’analyse modale spectrale. − la méthode
d’analyse dynamique par accélérogramme.
IV. 3. MODELISATION MATHEMATIQUE
La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre de
degré de liberté (DDL) infini, par un modèle ayant un nombre de DDL fini, et qui reflète avec
une bonne précision les paramètres du système d’origine (la masse, la rigidité et
l’amortissement). En d’autres termes, la modélisation est la recherche d’un modèle simplifié
qui nous rapproche le plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte le
plus correctement possible de la masse et de la rigidité de tous les éléments de la structure.
IV .4. CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL
IV .4.1. Condition d’application de la méthode statique équivalent
• Zone II :
- groupe d’usage 3.
- groupes d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23 m.
- groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
- groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.
• Zone III :
- groupes d’usage 3 et 2, si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
- groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.
- groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 08m.
IV .4.2. Conditions d’application de la méthode d’analyse dynamique.
La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme peut être utilisée au cas par cas
par un personnel qualifié, ayant justifié auparavant les choix des séismes de calcul et des
lois de comportement utilisées ainsi que la méthode d’interprétation des résultats et les
critères de sécurité à satisfaire.
La structure étudiée ne répond pas aux conditions exigées par les RPA99/Version 2003
pour l’application de la méthode statique équivalente; c’est pourquoi le calcul sismique
se fera par la méthode Modale Spectrale, la méthode de statique équivalente sera donnée
à titre indicatif
IV.5. CLASSIFICATION DE L'OUVRAGE SELON LES RPA99/V2003
IV.5.1. Classification de la zones sismique
Le territoire national est divisé en quatre (04) zones de séismicité croissante, définies sur la
carte des zones de séismicité et le tableau associé qui précise cette répartition par wilaya et
par commune, soit :
Zone 0: sismicité négligeable
Zone I : sismicité faible
Zone II : sismicité moyenne
Zone III : sismicité élevée
Notre ouvrage et implantée dans la wilaya Jijel donc en zone IIa.
IV.5.2. Classification de l'ouvrage selon son importance
Le bâtiment est à usage d’habitation et considéré comme un ouvrage courant ou d’importance
moyenne, il est donc classé dans le Groupe 2.
En retrouve dans ce groupe les ouvrages non classés dans les autres groupes 1A, 1B ou 3 tel
que :
o Les bâtiments d’habitation bâtiments collective ou à usage de bureaux dont la
hauteur industriels et commerciaux, scolaires, universitaires, constructions
sportives ne dépassent 48m .
o Autres bâtiments pouvant accueillir au plus 300 personnes simultanément tels que,
bâtiments à usage de bureaux, bâtiment industriels.
o Parkings de stationnement publics.
IV.5.3. Classification du site
Selon le rapport géotechnique relatif à notre ouvrage, on est en présence d’un sol ferme de
catégorie S2. on retrouve dans cette catégorie les dépôts de sables et de graviers très
denses et/ou d’argile sur consolidée sur 10 à 20 m d’épaisseur avec Vs≥400 m/s à partir de
10 m de profondeur.
IV.5.4. Classification des systèmes de contreventement
L’objet de la classification des systèmes structuraux se traduit, dans les règles et méthodes de
calcul, par l’attribution pour chacune des catégories de cette classification, d’une valeur
numérique du coefficient de comportement R
Notre structure est contreventée par un système mixte assuré par des voiles et des
portiques. Néanmoins il est nécessaire de procéder à une justification d'interaction portique–
voiles. Pour ce faire on doit vérifier que :
-Les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% des sollicitations dues aux
charges verticales.
-Les voiles et les portiques reprennent conjointement les charges horizontales
proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi que les sollicitations résultant de leurs
interactions à tous les niveaux.
-Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales, au moins
25% de l'effort tranchant de l'étage.
IV.5.5. Classification de l'ouvrage
selon sa configuration La structure de l'ouvrage est classée selon sa configuration en plan et
en élévation. Le bâtiment présente une configuration sensiblement symétrique vis a vis des
deux directions orthogonales aussi bien pour la distribution des rigidités que pour celles des
masses Ainsi on peu dire que le bâtiment est régulier en plan et en élévation et par conséquent
c'est un bâtiment classé régulier.
IV.6.Méthode statique équivalente :
IV.6.1.Principe de la méthode
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées
par un système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents
au mouvement du sol dans une direction quelconque dans le plan horizontal.
Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées
successivement suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies à priori
par le projeteur.
IV.6.2.Modélisation : (RPA Art.4.2.2) [1]
- Le modèle du bâtiment à utiliser dans chacune des deux directions de calcul est plan
avec les masses concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de liberté
en translation horizontale par niveau sous réserve que les systèmes de contreventement
dans les deux (2) directions puissent être découplés.
- La rigidité latérale des éléments porteurs du système de contreventement est calculée à
partir des sections non fissurées pour les structures en béton armé ou en maçonnerie.
- Seul le mode fondamental de vibration de la structure est à considérer dans le calcul de
la force sismique totale.
IV.6.3. Calcul de la force sismique totale : (RPA Art.4.2.3)[1]
La force sismique totale (V) appliquée à la base de la structure doit être calculée
successivement dans les deux directions orthogonales selon la formule suivante :
A.D.Q.W
V =
R
Ou :
A : Coefficient d’accélération de zone.
D : Facteur d’amplification dynamique moyen.
Q : Facteur de qualité.
R : Coefficient de comportement global de la structure.
W : poids total de la structure
Pour
Notre édifice hN = 9.18 m.
Ct = 0.075
3/ 4
T = 0.075 x 9.18 = 0.40 sec.
Selon le RPA modifié version 2003, dans le cas no 3 et 4, on peut également utiliser aussi la
formule suivante (4.7 page31) :
T = 0.09.hn / D ……. (2)
D: est la dimension de bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée, dans
ce cas de figure, il y a lieu de retenir dans chaque direction considérée la plus petite des deux
valeurs données respectivement par (1) et (2).
η : Facteur de correction d’amortissement critique donné par la formule suivante :
7
η= ≥ 0.7
2+ξ
Avec ξ : est le pourcentage d’amortissement critique en fonction du matériau constitutif du
type de structure et de l’importance des remplissages (tableau 4.2 page26 RPA).
ξ = 7%.(remplissage dense en béton armé).
7
η= ≥ 0.7
2+7
η= 0.88 > 0.7
Donc : 2.5. η =2.5*0.88 =2.2
D =2.2
Coefficient de comportement global de la structure (R)
D’après le tableau (4.3 page 28 RPA) dans notre cas ; on a des portiques auto stables avec
remplissage en maçonnerie rigide, donc : R = 5
Facteur de qualité (Q) :
Le facteur de qualité de la structure est en fonction de :
*La redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent.
*La régularité en plan et en élévation.
* La qualité du contrôle de la construction.
n=6
La valeur de Q est déterminée par la formule : Q = 1 + ∑ pq
i =1
* pq est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité "q" est satisfait ou non et sa
valeur
est donnée par le RPA (tableau 4.4 page 30).
Tableau(IV.2) : Facteur de qualité (Q)
Critère "q" Sens X Sens Y
1. Condition minimale sur les de contreventement. 0.00 0.00
2. Redondance en plan 0.05 0.05
3. Régularité en plan 0.05 0.05
∑P q
0.2 0.2
n=6
Q = 1 + ∑ pq = 1+ 0.2 =1.2
i =1
Wtotal=Wtras+Wtec+Wtrdc=12616.79 KN
1)Modélisation
Wt = 4406.821 KN
Wtetag2 = 4095.422 KN
Wtrdc= 4114.547 KN
F3=508.76249KN
F2= 320.836596 KN
F1= 169.649914KN
méthode des éléments finis autonome pour l'analyse et la conception des structures civiles. Il
offre une interface utilisateur intuitive, pourtant puissante avec beaucoup d'outils pour faciliter
SAP2000 : est un programme structural basé sur la a construction rapide et précise des
modèles, avec les techniques analytiques sophistiquées requises pour faire les projets les plus
complexes
Entreprise productrice : Computers and Structures, Inc.
Berkeley, Californie. USA.
Ce dernier est un logiciel qui permet de modéliser et d’analyser les bâtiments. Les
caractéristiques principales SAP2000 sont :
Ce logiciel permet la prise en compte des propriétés non-linéaires des matériaux, ainsi que le
calcul et le dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes
SAP2000 permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels (AUTOCAD,
ETABS et SAFE).
• D’après les RPA99/Version2003 (Article 4.3.4.a) , pour les structures représentées par
des modèles plans dans deux directions orthogonale, le nombre de modes de vibration
a retenir dans chacune des deux directions l’excitation doit être tel que :
• la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90%au
moins de la masse totale de la structure,
• Où que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse
totale de structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la
structure.
• Le minimum de modes à retenir est de trois dans chaque direction considérée.
La résultante des forces sismiques à la base V t obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée par la
méthode statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la
formule empirique appropriée.
Les déplacements horizontaux de chaque niveau dus aux efforts horizontaux sont aux niveaux
des planchers.
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont
adjacent, ne doivent pas dépasser 1% de la hauteur de l’étage.
Tableau (IV.6) : vérification des déplacements.
Avec :
PK: poids de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du niveau k
Niveau
2ème 46.49 0.012 19.3589 15.64 0.0018425 OUI 46.49
1ème 46.49 0.0094 15.55377 12.58 0.0022333 OUI 46.49
0.002404
9.52
rdc 42.01880.0046 8.44568 OUI 42.019
On remarque que θ < 0.1 pour tous les niveaux, on peut conclure donc que l’effet P-Δ
peut être négligé
IV.8. Conclusion
Les étapes de vérification suivies pour définir le modèle final étaient de:
Déterminer les modes propres de telle sorte que le 1er et 2ème translation, le 3ème torsion
pour avoir plus de sécurité.
Vérifier l’effort tranchant à la base obtenu par l’approche statique équivalente est
spécifié comme l’effort tranchant minimal à la base (=0,8.V ST ), avec l’amplification
de ce obtenu par l’analyse dynamique qui est ajustée par rapport à la valeur obtenue
par le calcul statique équivalent s’il été inférieur.
Vérifier le déplacement inter-étage qui est un indice de dommage de l’étage.
Vérifier l’effet P-∆ pour la stabilité de structure vis-à-vis de moment de 2ème ordre.
Vérifier le pourcentage donné par le RPA99 version2003 pour justifier le choix de
coefficient de comportement.
On peut dire que suivant les règles parasismiques algériennes RPA 99 / version 2003 notre
Structure est stable dans le cas de présence d'action sismique.
Référence
[1] Règle parasismique Algérienne RPA99 version 2003 ; (Document technique réglementaire D.T.R-B.C.2.48).
V.1. Introduction
V.4.Conclusion
CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire
V.1. Introduction
Dans ce chapitre nous allons étudier la vulnérabilité sismique du bâtiment contreventé
par portiques auto-stables, présenté au chapitre II, par la méthode de pushover ( analyse
non-linéaire) L'étude se fait en utilisant logiciel sap2000 version 14.
Pushover est une méthode d’analyse de structures qui permet d'établir la courbe de
capacité d’une structure soumise à un chargement statique croissant.
L'allure du chargement appliqué lors de l'analyse a pour objectif de représenter l’effet
d’un séisme par une force de remplacement statique appelée force statique équivalente . A
partir de cette charge appliquée par étape, le comportement non linéaire de la structure
peut être défini. La non linéarité est en effet introduite dans la structure au moyen des
paramètres des rotules plastiques. Le but essentiel de l'analyse Pushover est de décrire le
comportement réel de la structure et d'évaluer les différents paramètres en terme de
sollicitations et déplacements dans les éléments de la structure à savoir:
•l'estimation des déformations inélastiques dans les éléments destinés à dissiper
l'énergie communiquée à la structure par le mouvement du sol.
•l'identification des zones critiques dans lesquelles les déformations sont supposées être
grandes.
•la détermination des sollicitations réelles sur les éléments fragiles tels que la zone
nodale.
Fig (V. 6). Définition du chargement de l’analyse Push over sous charges verticales
b. Définition de l’analyse push over sous charges horizontales
La prochaine étape consiste à l'analyse pushover sous charge horizontales
dans les deux sens XX et YY .Dans cette partie ,nous allons présenter l'exemple du
sens XX. le chemin emprunté est : Define > Load Cases > Add new load case
> PUSHXX (Static Nonlinear)
Quand au chargement push over, il sera détermine a partir des charges définies
dans la boite de dialogue ’’Load Applied’’ en choisissant le mode de vibration qui
mobilise la plus grand masse sismique dans la direction XX.
On choisit dans la case ’’Load Application ’’ la commande ‘’Déplacement contrôlé’’
(Fig V. 7) .Ce type d'analyse est mené lorsque les charges ne sont pas connues ,ou lorsque
l'augmentation des charges pendant l'analyse est susceptible de provoquer l'instabilité de la
structure
Fig (V. 7). Définition du chargement de l’analyse Push over sous charge horizontale sens
XX
la valeur le déplacement cible est définie par défaut par le logiciel en fonction de la
hauteur de l’ouvrage.. D cible = h/25 [3]
Dcible= h/25=9.18/25 Dcible=0.3672m
Ce point est déterminé en superposant deux courbes une représente la capacité résistance
d’une structure et l’autre représente la sollicitation apportée par le séisme qui est le
spectre de réponse
Dans notre étude, nous utiliserons l’approche qui est déterminée par la norme
américaine ATC40, cette approche est basée sur l’utilisation de plusieurs spectres
représentants différents coefficients d’amortissement visqueux.
Où
: est le déplacement maximum dans la zone non linéaire(point de performance)
:est le déplacement ultime (ruine totale)
:est le déplacement correspondant au seuil de plastification
En se basant sur les degrés de dommage structurel, une équivalence entre l'indice de
dommage précédemment défini « Di» et l'état de dégradation est donnée au tableau III.1.Pour
procéder au calibrage des paramètres des fonctions de fragilité, il est nécessaire d'établir une
corrélation entre l'indice de dommage précédemment défini Di et les déplacement inter-étage
Fig (V. 11). Représentation de niveau de performance sur courbe de la capacité [6]
A : Le point d’origine
B : Représente la plastification, aucune déformation au niveau des rotules, toutes les
déformations élastiques sont ignorées.
C : Représente la capacité ultime de l’analyse pushover.
D : Représente la résistance résiduelle de l’analyse.
E : Représente la rupture totale des éléments.
D’autres points additionnels qui n’ont aucun effet sur le comportement de la structure, et
qui sont adoptées par les codes de calcul, pour l’appréciation de l’analyse non linéaire
statique, et qui sont :
O:Le bâtiment reste opérationnel et les dommages sont négligable.
IO : Occupation immédiate: le bâtiment reste sur dans ses fonctions et les dommages
enregistrés sont non structurels.
LS(life saftey) : durée de service,présence de quelques dommages structurels localisés
dans le bâtiment,la structure reste stable et possède une réserve de capacité, mais
nécessite un renforcement.
CP ( Collapse Prévention):Un état du dommage très étendu, mais le bâtiment ne
s'effondre pas.
[6] BOUSS A Leila- Effet de Confortement sur les Structures en Béton Arme Université M'Hamed BOUGRA- BOUMREDES Mémoire
de Magistère,2012.
L'analyse pushover est une analyse statique non linéaire conçue pour étudier la vulnérabilité
des structures existantes vis-à-vis du séisme, elle est basée sur le suivi chronologique de la
formation des rotules plastiques dans une structure soumise à un chargement vertical et un
chargement latéral (séisme) croissant jusqu'à effondrement. Les différents résultats obtenus
permettent d'apprécier la vulnérabilité des structures.
Dans le but d’étudier en pratique la méthode d’analyse statique non linéaire et d’étudier leur
performance, une étude d’une structure en R+2 a été faite. Une étude d’analyse sismique
spectrale a été réalisée en début pour étudier le comportement de la structure dans le domaine
linéaire, après une étude dans le domaine non-linéaire a été procédé pour étudie le
comportement de la structure lorsque en augment le chargement sismique. Les résultats
obtenue nous donnent une appréciation sur les dommages prévus et nous montrent les zones
critiques qu’en doit renforcées lorsque la construction de cette structure.
Enfin, ce travail m'a permis de mettre en pratique les connaissances sur les déférentes
méthodes de calcul sismiques des bâtiments, En plus les méthodes de calculs sismique
linéaire classique, la méthode statique non linéaire décrire le comportement réel de la
structure et d’évaluer ces différents paramètres en termes de sollicitations et déplacements
dans les éléments de la structure. La méthode Push-over est une méthode d’analyse non
linéaire simple et efficace qui peut remplacer les méthodes complexes.
Référence bibliographique
[1] Règle parasismique Algérienne RPA99 version 2003 ; (Document technique réglementaire
D.T.R-B.C.2.48).
[3] Nassima SOUADJI (2016). " analyse statique non-linéaire des portiques auto stables et
mixtes en béton arme"- Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de Magister en
génie civil Université de Tlemcen
[5] Henry Thonier - Conception et calcul des structures de bâtiment (tome1 ; tome2 ; tome3)
- 1996.
[6] BOUSS A Leila- Effet de Confortement sur les Structures en Béton Arme Université
M'Hamed BOUGRA- BOUMREDES Mémoire de Magistère,2012
[7] photo à Internet