Etude Statique Non Lineaire R+2

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique
Université Ahmed Draia Adrar
Faculté Des Sciences et de Technologies
Département Des Sciences et Technologie

Mémoire De Fin D’étude En Vue De L’obtention Du


Diplôme :
Master En Génie Civil
Option :Structure
Présenté Par :

BEN KHOIA Amina


THEME
Etude Statique non linéaire d'une structure R+2
en Béton Armé
Soutenu Le 20/06/2018Devant un membre de jury composé de :

Mr Ben Abdelftah Univ. AdrarPrésident

Mr Hamouda Univ. AdrarExaminateur

Mr Ikhlef Boualem Univ. AdrarEncadreur

Année Universitaire2017-2018
En premier lieux, nous tenons à remercier, notre dieu tout puissant de
nous avoir donné la foi, la force et le courage.
Nous remercions également nos parents pour sacrifices qu’elles ont
faits pour que nous terminions nos études.
Et aussi mon mari qui a eu un grand soutien
A Monsieur Ikhlef Boualem , nous lui soyons très reconnaissant pour
son aide ; il nous a orienté tout le long de son élaboration et nous
encourage encore plus pour terminer ce travail.
Nous remercions les membres de jury qui nous font l’honneur de
présider et d’examiner ce modeste travail.
Nous remercions tous ceux qui ont participé de
prés ou de loin à l’élaboration de ce travail
dans de bonnes conditions.

A tous nous disons merci.

Am in a
Je dédié ce Modeste travail à:
A mes très chers parents .
A mon très cher mari.
A ma cher Fille.
A mes très chers frères et sœurs.
A toute ma famille sans exception.
A tous mes amis.
A tous les enseignants et les étudiants du département
De Génie Civil.

Amina
‫ﻣﻠﺧص‬

‫ أﺻﺑﺢ ﻓﻲ اﻟﺳﻧوات اﻷﺧﯾرة ﻛﺑدﯾل ﻣﺛﯾر ﻟﻼھﺗﻣﺎم ﻣﻘﺎرﻧﺔ ﻣﻊ ﻟﻠﺗﺣﻠﯾل‬، (Pushover) ‫اﻟﺗﺣﻠﯾل الﺳﻛوﻧﻲ ﻏﯾر اﻟﺧطﻲ‬
‫ﻟﻣﺑﺎﺷرة وﻹﺟراء اﻟﺗﺣﻠﯾل ﺳﻛوﻧﻲ ﻏﯾر‬، ‫اﻟدﯾﻧﺎﻣﯾﻛﻲ ﻏﯾر اﻟﺧطﻲ و واﻗﻌﻲ ﺑﺎﻟﻣﻘﺎرﻧﺔ إﻟﻰ طرق ﺣﺳﺎب اﻟزﻻزل اﻟﻛﻼﺳﯾﻛﯾﺔ‬
‫( و ﻟﻛل ﻣﻧﮭﺎ ﻣزاﯾﺎھﺎ‬SAP2000, SEISMOSTRUCT, IDARC, ect…) ‫اﻟﺧطﻲ ﯾﻣﻛن اﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻌدﯾد ﻣن رﻣوز اﻟﺣﺳﺎب‬
‫ اﻟﮭدف ﻣن ھذا اﻟﺑﺣث ھو دراﺳﺔ ردة ﻓﻌل ﺑﻌض ھﯾﺎﻛل اﻟﺧرﺳﺎﻧﺔ اﻟﻣﺳﻠﺣﺔ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟرﻣوز اﻟﻣذﻛورة أﻋﻼه‬.‫و ﺣدوده‬

‫– اﻟﺘﺤﻠﯿﻞ اﻟﺴﺎﻛﻦ اﻟﻼ ﺧﻄﻲ ﺑﺎﻟﺪﻓﻊ اﻟﺘﺪرﯾﺠﻲ – ﻣﻨﺤﻨﻰ اﻟﻘﺪرة – طﯿﻒ‬2000 ‫ ﺳﺎب‬:‫ﻣﻔﺎﺗﯾﺢ اﻟﻛﻠﻣﺎت‬
.‫اﻟﺘﻄﺒﯿﻖ – ﻧﻘﻄﺔ اﻟﺘﺤﻤﻞ‬

RÉSUMÉ

L` analyse pushover c’est composée ses dernier années comme étant une alternative
attrayante par rapport à l’analyse dynamique non linéaire et réaliste par rapport aux technique
de calcul sismique classique. Pour entreprendre une analyse pushover, l’analyse dispose de
plusieurs codes de calcul (SPA2000, SEISMOSTRUCT, IDARC, ect…) ayant chacun ses
avantages et ses limitations. Le bute de ce travail de recherche est d’étudier la repense
pushover de certaines structures en B.A en utilisant les codes cites plus haut

Mots clés : SAP2000, analyse push over, Portique , performance sismique, courbe de
capacité, spectre de demande, point de performance.

ABSTRACT

The pushover analysis was composed his last years as an attractive alternative to nonlinear
dynamic analysis and realistic compared to conventional seismic calculation technique. To
enter take a pushover analysis, the analysis has several computer code
(SPA2000, SEISMOSTRUCT, IDARC, ect...) each having its advantages and limitations.
The stumbles of this research is to study the pushover rethinking of some structures in BA
using the codes cited above

Keywords: SAP2000, push-over analysis, Gantry, seismic performance, curve


capacity, spectrum of demand, point of performance.
Sommaire
Remerciement
Dédicaces
Résumé
Introduction Générale
CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures
I-1. Introduction …………………………………...............…….………………………............….1
I.2. Méthode statique équivalente............................................................................................1
I.3. Méthode statique non-linéaire pushover............................................................................2
I.4. Les méthodes d’analyse dynamique ...................................................................................7
I.5. Prescriptions communes aux méthodes « statique » et « dynamique »..............................9
I.6.Conclusion...........................................................................................................................9
CHAPITRE II : présentation de la structure de l’étude (R+2)
II.1.Introduction.………………………….....………………………..............................................10
II.1.1.Présentation de l’ouvrage …………………...…………..……….…………………………...10
II.2. Règles du calcul………………………………………………..…………………………..….....13
II.3.Caractéristiques des matériaux de construction ………….……………………………......14
II.4.Conclusion........................................................................................................................22
CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge
III.1. Introduction.…………………………….....………………………………………...................23
III.2. Evaluation des charges ……………………………..………………………………………....28

III.3. Descente de charge……………………………………..…………………………………...….30


III.4. Conclusion .....................................................................................................................33
CHAPITRE IV : Etude sismique
IV.1. Introduction.....................................................................................................................34
IV.2. Objectifs de l’étude sismique...........................................................................................34
IV .3. Modélisation mathématique...........................................................................................34
IV .4. Choix de la méthode de calcul........................................................................................34
IV.5. Classification de l'ouvrage selon les rpa99/v2003..........................................................35
IV.6. Méthode statique équivalente .........................................................................................37
IV.7. Présentation du logiciel SAP2000 .................................................................................43
IV.8. Conclusion .....................................................................................................................48
CHAPITRE V : Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire
V.1. Introduction………………………………………………………………………………......…..49
V.2 . L'Analyse Non -Linéaire (Pushover) .........................................………………….....…..50
V.3. Résultats de l'Analyse statique non linéaire.....................................................................55
V.4.Conclusion.........................................................................................................................59
Conclusion Générale
Référence
Introduction générale
Les séismes constituent l’un des aléas les plus destructifs en Algérie, dont le nord se trouve
dans une zone de forte sismicité. Aujourd’hui, si le mécanisme du séisme est mieux connu,
tant du point de vue de son origine que de sa propagation, il reste encore un phénomène
imprévisible. L’analyse du comportement sismique des structures dans ces zones constitue un
meilleur outil de prévention du risque sismique.

Depuis plusieurs années, la nouvelle génération des codes et règlements parasismiques que le
dimensionnement des structures et/ou la vérification des constructions existantes contre
l’action des séismes doit s’appuyer nécessairement sur des analyses non-linéaires
(dimensionnement en capacité et comportement dissipatif des structures). Ce qui conduit
d’une part à maitriser la ductilité des éléments structuraux et la position des zones critiques et
d’autre part de hiérarchiser les modes de rupture.

Les codes de calcul parasismiques (RPA99/2003, Eurocode 8) valorisaient les structures


dissipatives en permettant de réduire par un facteur de comportement l’action de calcul qui
sert à les dimensionner à l’aide d’une analyse élastique. Surtout s’il s’agit de la conception
d’une structure neuve. Cette approche est cependant inadéquate pour la réévaluation de
structures existantes et de la conception de structures irrégulières dont le comportement
dynamique est trop complexe pour être traité par une méthode simplifiée. Par conséquent,
l’utilisation de l’analyse linéaire devient insuffisante (voire non économique). En présence de
non-linéarités, certaines méthodes ne sont plus applicables ou alors leur adaptation aux cas
particuliers exige une très bonne connaissance de leur fondement théorique.
Dans le cadre de ce projet de fin d’étude, nous avons procédé au calcul d’un bâtiment
Composé d’un RDC + 02étages (R+2), dont le système de contreventement est assuré par des
portiques auto- stable. Notre étude sera basée sur l’application de la méthode statique non
linéaire pour bien comprendre le comportement de la structure dans le domaine non linéaire et
bien déterminer les zones critiques qui sont fragiles et susceptible de subir des dommages par
la détermination de l’indice de dommages de cette structure .
Méthodes des calcules
sismique des structures

I.1- Introduction

I.2. méthode statique équivalente

I.3.méthode statique non-linéaire


pushover

I.4. les méthodes d’analyse dynamique

I.5. prescriptions communes aux méthodes «


statique » et « dynamique »
V.6.Conclusion
CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures

I-1- Introduction :
L’étude du comportement des structures vis-à-vis des actions sismiques est nécessaire car les
risques de subir un séisme à tout moment n’est pas à écartement et pour cette étude deux
méthodes peuvent être appliquée :
méthodes d’analyse statiques
 méthode statique équivalente
 Méthode statique Non-Linéaire (Méthode de Pushover)
méthodes d’analyse dynamique
 Méthode de Spectre de Réponse
I.2. Méthode statique équivalente [1]
I.2.1. Principe de la méthode (selon Art 4.2.1)
• Les forces sismique sont remplacées par un système de forces statiques horizontales
équivalentes.
• Les forces statique sont appliquées successivement suivant deux directions principaux
du plan horizontal de la structure.
I.2.2. Hypothèse de la méthode (selon Art 4.2.2)
• Le modèle du bâtiment dans chacune des deux directions de calcul est plan avec les masses
concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de liberté en translation
horizontale par niveau.
• Seul le premier mode de vibration de la structure est considérée dans le calcul de la force
sismique totale.
 Calcul de la force sismique totale (Art 4.2.3)
A.D.Q.W
V =
R
A: coefficient d’accélération de zone (tableau 4.1)
D: facteur d’amplification dynamique (figure 4.1)
Q: facteur de qualité
5
Q = 1 + ∑ Pq
1

Pq : coefficient de pénalité (tableau 4.4)


R: Coefficient de comportement globale de la structure (tableau 4.3)
W: Poids total de la structure Wi= WGi + * WQi
WGi : Poids des charges permanentes

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 1


CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures

WQi: Poids des charges d’exploitations


β: Coefficient de pondération (tableau 4.5)
 Distribution verticale de la force sismique totale (Art 4.2.5)
La force sismiques à la base V est distribuée sur la hauteur
de la structure selon la formule suivante :

(V − f t )WI hi
fi =
∑WJ h j

fig I.1 .Distribution verticale de la force sismique totale


 Distribution horizontale de la force sismique totale (Art 4.2.6)
L’effort tranchant au niveau de l’étage k :

fig I.2.Distribution horizontale de la force sismique totale


I.3. Méthode statique Non-Linéaire Pushover
I.3.1. Définition :
La méthode d’analyse de type push over , basée sur les courbes de capacité ,représente une
nouvelle approche d’estimation de dommages. Les techniques d’analyse de structures

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 2


CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures

consistent essentiellement à comparer un paramètre de demande de déplacement avec un


paramètre de capacité.
La méthode d’analyse statique non linéaire push over est une méthode approximative dont
laquelle la structure est assujettie à une charge latérale croissante jusqu'à sa rupture, cela
permet d’appréhender le comportement non linéaire de la structure

(FigI .3 ) : Endommagement correspondant [4]

•Le premier niveau : comportement élastique (un état de non endommagement).


•Le deuxième niveau: un endommagement mineur est susceptible de se développer.
•Le troisième niveau : un état d’endommagement avancé (sa stabilité étant en danger).
•Le quatrième niveau : effondrement de la structure (aucune capacité de résistance) .
Origine de l’analyse Push over
L’analyse push over se base sur une théorie qui se traduit à convertir la réponse
de notre structure à un système à un seul degré de liberté, ce qui implique que la réponse
est fondamentalement contrôlée par un seul mode de vibration et la forme de ce mode
demeure constante durant la durée du séisme .
I.3.2. Hypothèses d’élaboration de la méthode (Pushover) :

L’analyse statique non-linéaire PUSHOVER est basée sur l’hypothèse que la


réponse d’une structure à multi degrés de libertés ( MDOF ) (multi degree of freedom)
peut être assimilée à la réponse d’un système à un seul degré de liberté équivalent
( SDOF ) (single degree of freedom) (Fig.I.2.), ce qui implique que la réponse est
fondamentalement contrôlée par un seul mode de vibration et la forme de ce mode

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 3


CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures

demeure constant durant le séisme, les expérience ont montré que le premier mode de
vibration qui domine le mouvement de la structure.

(Fig I.4) : système équivalent d’une structure à plusieurs degrés de libertés[4]

I.3.3. But de l’analyse « PUSHOVER » : [4]

Le but de l’analyse PUSHOVER est de décrire le comportement réel de la structure et


d’évaluer ces différents paramètres en termes de sollicitations et déplacements dans les
éléments de la structure.
L’analyse PUSHOVER est supposée fournir des informations sur plusieurs
caractéristiques de la réponse qui ne peuvent être obtenues par une simple analyse
élastique :
L’estimation des déformations inélastiques dans les éléments destinés à dissiper de
l’énergie communiquée à la structure par le mouvement du sol.
La détermination des sollicitations réelles sur les éléments fragiles, telles que les
sollicitations sur les assemblages de contreventements, les sollicitations axiales sur les
poteaux, les moments sur les jonctions poteau-poutre, et les sollicitations de
cisaillement.
Les conséquences de la détérioration de la résistance des éléments sur le
comportement global de la structure ce qui permet de déterminer les points forts et les
points faibles de notre structure.
L’identification des zones critiques dans lesquelles les déformations sont supposées
être grandes.
L’identification des discontinuités de résistance en plan et en élévation qui entraînent
des variations dans les caractéristiques dynamiques dans le domaine inélastique.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 4


CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures

L’estimation des déplacements inter-étage qui tiennent compte des discontinuités, de la


rigidité, et de la résistance qui peuvent être utilisés dans le contrôle de
l’endommagement des structures.
I.3.4 Étapes de l’analyse pushover :
Etape 1 : la structure est supposée soumise aux charges gravitaires constantes, selon la
réglementation marocaine ces charges incluent les charges permanentes et une portion des
charges d’exploitations ils sont données par : G+0,2Q
Etape2 : elle subit un autre chargement latéral triangulaire déterminé en calculant les charges
latérales équivalentes qui représentent les forces d'inerties dues à la composante horizontale
des sollicitations sismiques.
Etape3 : On détermine un déplacement cible, déplacement est choisi arbitrairement, à
condition qu’il soit représentatif de la déformation de la structure.
Etape4 : En augmentant les forces latérales appliquées durant l'analyse, il y a apparition
graduelle des rotules plastiques, l'évolution des mécanismes plastiques et l'endommagement
progressif de la structure est fonction de l'intensité du chargement Latéral et des
déplacements résultants.
I.3.5. Principes théoriques du calcul Push over : [4]
La méthode Push over est une méthode de calcul qui consiste à appliquer une
charge statique, d’allure triangulaire, sur la structure à analyser (fig I.5). Cette allure
triangulaire a pour objectif de représenter l’effet d’un séisme par une force de remplacement
statique. A partir de cette charge, qui est appliquée par étapes, le comportement non linéaire
de la structure peut être défini. La non linéarité est en effet introduite dans la structure au
moyen des paramètres des rotules de flexion et de cisaillement.

(Fig I.5) : Calcul Push over et courbe de capacité. [4]

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 5


CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures

L’exécution d’un calcul Pushover a pour objectif d’éviter de se lancer dans des
méthodes plus poussées comme par exemple des calculs non linéaires dynamiques temporels.
Cette méthode dynamique est plus exacte, car elle permet de définir le comportement réel
d’une structure face à un séisme (graphiques déplacement-temps, accélération-temps).
Toutefois, dans ce type de méthode, la difficulté se situe dans le choix du séisme, et plus
particulièrement de son accélérogramme. En effet, l’étude doit être basée soit sur un séisme
naturel mesuré, soit sur un accélérogramme artificiel. La définition de cette donnée de base
pose des problèmes non négligeables et parfois reste très approximative. Malgré ses limites,
comme par exemple le fait de modéliser le séisme comme une action unidirectionnelle, le
Pushover représente un moyen satisfaisant de calcul qui permet d’acquérir des connaissances
utiles sur le comportement de la structure.
I.3.6. Les avantages de l`analyse Pushover :
L'avantage de l`analyse pushover est qu'il s'applique également à l'évaluation des
structures existantes et à la conception des neufs. L`analyse pushover fournisse des
informations sur beaucoup de caractéristiques de réponse qui ne peuvent pas être obtenues à
partir d'une analyse statique ou dynamique élastique linéaire. Ce qui suit sont des exemples
de telles caractéristiques de réponse :
 Les demandes en force dans les éléments potentiellement fragiles, comme les
demandes axiales en force dans les poteaux, les demandes en moments dans les zones
de connexion poteau-poutre etc.
 L`identification des discontinuités de force en plan ou en élévation qui mèneront aux
changements des caractéristiques dynamiques dans le domaine non élastique.
 L`évaluations des déplacements inter-étages, qui expliquent les discontinuités de
force ou de rigidité et peuvent être employées pour contrôler les dommages et pour
évaluer les effets P-delta.
 Vérification de la complétude du chemin de chargement considérant tous les éléments
de la structure, les éléments non structuraux rigides ainsi que les fondations.
Les rotules plastiques
Zones d’un élément de structure (poutres, poteaux, voiles,....) subissant des
déformations irréversibles et capables de dissiper l’énergie sous sollicitations alternées,
au-delà d’un seuil de sollicitation elle se comporte comme une articulation autorisant la
rotation des autres parties de l’élément

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 6


CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures

I.4. Les Méthodes D’analyse Dynamique : [1]


I.4. 1.Introduction :
L’étude dynamique consiste à déterminer les réponses de la structure sous les charges
sismiques.

A l’aide de cette étude nous pouvons connaître le comportement de la structure vis-à-vis


l’excitation sismique
I.4. 2.Méthode dynamique modale spectrale [1]
I.4.2.1. Principe
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des
effets engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de
réponse de calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la
structure.
I.4.2.2. Modélisation
Pour les structures régulières ou non comportant des planchers flexibles, elles sont
Représentées par des modèles tridimensionnels encartés à la base et à plusieurs DDL
Par plancher
I.4.3. Spectre de réponse de calcul [1]
L’action sismique est représentée par le spectre de calcul suivant

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 7


CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures

  T Q 
 1.25A1 +  2.5η − 1  0 ≤ T ≤ T1
  T1  R 
 Q
 2.5η(1.25A )  T1 ≤ T ≤ T2
Sa  R
= 2/3 (1.12)
 Q  T2 
2.5η(1.25A )  
g 
T2 ≤ T ≤ 3.0s
  R  T 
 2/3 5/3
 2.5η(1.25A ) T2   3   Q  T > 3.0s
  3  T R

A : coefficient d’accélération de zone (tableau 4.1)


η : Facteur de correction d’amortissement (quant l’amortissement est différent de

5%) η = 7 / 2 + ξ ≥ 0.7 (I.13)

ξ : Pourcentage d’amortissement critique (tableau 4.2)


R : coefficient de comportement de la structure (tableau 4.3)
T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site (tableau 4.7)
Q : facteur de qualité (tableau 4.4)
Tableau I.1 : Valeurs de T1 et T2

Site S1 S2 S3 S4

T 1(sec) 0,15 0,15 0,15 0,15

T 2(sec) 0,30 0,40 0,50 0,70

I.4.4. Nombre de modes à considérer [1]


D’après les RPA99/Version2003 (Article 4.3.4.a) , pour les structures représentées
par des modèles plans dans deux directions orthogonale, le nombre de modes de vibration a
retenir dans chacune des deux directions l’excitation doit être tel que :
la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90%au moins
de la masse totale de la structure,
Où que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse totale
de structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
Le minimum de modes à retenir est de trois dans chaque direction considérée.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 8


CHAPITRE I : Méthodes des calcules sismique des structures

I.4.5. Résultante des forces sismiques de calcul [1]


La résultante des forces sismiques à la base V t obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée par la
méthode statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la
formule empirique appropriée.
S i V t < 0.80 V, il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacements,
moments,...) dans le rapport 0.8 V/V t .
I.5. Prescriptions communes aux méthodes « statique » et « dynamique »
I.5.1. Stabilité au renversement
Le moment de renversement qui peut être causé par l’action sismique doit être calculé par
rapport au niveau de contact sol fondation.
Le moment stabilisant sera calculé en prenant en compte le poids total équivalent au poids
de la construction, au poids des fondations et éventuellement au poids du remblai.
I.5.2.Calcul des déplacements [1]
Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme suit
δ k = R δ ek (I.-19)

δ ek : déplacement dû aux forces sismiques F i (y compris l’effet de torsion)


R : coefficient de comportement
le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à : ∆ k = δ k - δ k-1
I. 6.Conclusion :
On a présenté les principales méthodes de calcul sismique pouvant être utilisés par
les ingénieurs dans le calcul des structures en zones sismiques. En fonction de la
complexité de la structure, de son importance et des moyens numériques disponibles,
l’ingénieur connaissant les hypothèses ainsi que les limitations de chaque méthode peut en
toute confiance recourir à la méthode qu’il juge adéquate à son cas particulier. Cette
présentation relativement claire où le bagage mathématique requis est accessible aux
ingénieurs les aidera à mieux interpréter les résultats obtenus avec des logiciels de calcul.

Référence
[1] Règle parasismique Algérienne RPA99 version 2003 ; (Document technique réglementaire D.T.R-
B.C.2.48).
[4] MEDJERAB Mohammed , Modélisation Parasismique des Structures En Béton Armé Mémoire de
Magistère,2012, Université Mohamed Khider – Biskra, Algérie

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 9


Caractéristiques des matériaux et
présentation de l’ouvrage
II.1.Introduction

II.2. présentation de l’ouvrage

II.3. Règles du calcul

II.4. caractéristiques des matériaux de


construction

II.4.Conclusion
CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

II.1. Introduction :
Le projet qui nous a été confié en vie de l’obtention du diplôme de master en « génie
civil » consiste à l’étude d’un bâtiment à usage d’habitation qui sera implanté à « Jijel»,
région correspondant à la zone (II-a), zone moyenne sismicité selon le RPA2003.

II.1.1 Présentation de l’ouvrage :


-La bâtisse est composée de « 02 »étages identiques à usage d’habitation et un rez de
chaussée.

Plancher :
-Le type de plancher à adopté pour tous les niveaux est celui des planchers à corps creux.
Néanmoins, il existe des zones où on a opté pour les dalles pleines, et ça dans le but de
minimiser le temps et le coût nécessaire pour la réalisation des poutrelles adaptées à ces
zones.
-La terrasse est inaccessible sauf pour l’entretien avec des revêtements.

Escaliers :
-C’est un élément qui permet l’accès d’un niveau à l’autre dans cet ouvrage ,notre bâtiment
comprend une seule cage d’escaliers à deux paillasses et un palier intermédiaire.

Revêtement :
-Carrelage pour les planchers et les escaliers.
-Mortier de ciment pour les murs extérieurs.
-Enduit de plâtre pour les plafonds et les murs intérieurs.

Maçonnerie :
La maçonnerie de notre structure sera exécutée en briques creuses.
 Murs extérieurs : ils sont constitués en deux rangées
Brique creuse de 15 cm d’épaisseur.
L’âme d’air de 5 cm d’épaisseur.
Brique creuse de 10 cm d’épaisseur.
 Murs intérieurs (cloisons de répartition) : ils sont constitués par une cloison de 10 cm
d’épaisseur.

II.1.2. Dimensions de l’ouvrage :


Cette étude se fera en considérant les paramètres suivants:

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 10


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

 Largeur en plan ------------------------------- 14,80 m


 Longueur en plan -------------------------------- 35,30 m
 Hauteur du RDC --------------------------------- 3,06m
 Hauteur étage courant --------------------------------- 3,06m
 Hauteur totale de bâtiment ---------------------------- 9.18m

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 11


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

 II.1.3. Conception structurelle:


La construction est structurée en portiques au nombre de (10) dans le sens transversal et de
(05) dans le sens longitudinal.
Le contreventement de l’immeuble est constitué d’éléments verticaux assurant la stabilité
sous l’action des sollicitations horizontales (vent ou forces d’origine sismiques). Ces éléments
(portiques) transmettent également les charges verticales aux fondations.
. L’effet des charges verticales est généralement estimé d’une maniérée simple, au prorata des
surfaces de plancher. Les résultats ainsi obtenus sont suffisamment proches de la réalité.
Pour les sollicitations horizontales, le problème peut se résumer à :
-La connaissance les efforts horizontaux engendrés par le séisme.
-Déterminer leur répartition entre les différents éléments de contreventement.

Système de contreventement :
Notre bâtiment ne dépasse pas cinq niveaux (12.18 mètres) et est situé en zone IIa. Le
contreventement par portique (Art. 1. b du RPA99/version 2003) et le choix va se porter
sur un contreventement (portiques auto stables en béton armé avec remplissage en
maçonnerie).

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 12


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

II.2. REGLES DU CALCUL:


1-Les règles parasismiques algériennes (R PA 99/version 2003 DTR-BC-2-48).
2-Charges permanentes et surcharges d’exploitation (DTR-BC-2-2).
3-Les règlements de béton armé aux états limites (BAEL 91)
II.3. CARACTIRISTIQUE DES MATIRIAUX DE CONSTRUCTION :
Le béton armé se compose de béton et d’armatures. Le béton il ne représente pas une bonne
résistance à la traction ou au cisaillement, l’acier offre une bonne résistance aux efforts de
traction, de l’association de ces deux matériaux, il résulte un matériau composite dans lequel
chacun répond au mieux aux sollicitations aux quelles il est soumis.

II.3.1. Le béton :
1) Définition :
Le béton est obtenu en mélangeant en quantité et en qualité convenable du ciment, des
granulats (gravier, sable) et de l’eau selon le type d’ouvrage à réaliser.
On choisira les différentes proportions à donner pour chaque composant, l’ensemble de ces
composants est basé avant tous sur l’expérience et sur les résultats obtenus après les essais des
éprouvettes à la compression et à la traction.
Donc le problème posé est de définir les pourcentages des différents granulats, dont on
dispose pour obtenir le béton avec un dosage approprié en ciment.
Le béton est connu par sa bonne résistance à la compression mais d’autre part à la mauvaise
résistance à la traction, pour cela on introduit des armatures pour palier à cet inconvénient
pour avoir un béton armé résistant à la compression et à la traction.
2) Composition du béton :
On appelle béton le matériau constitué par le mélange, dans les proportions convenables de
ciment, de granulats (sables et pierraille) et d’eau et éventuellement des produits d'addition
(adjuvants).C’est le matériau de construction le plus utilisé au monde, que ce soit en bâtiment
ou en travaux publics.
La qualité du ciment et ces particularités dépendent des proportions de calcaire et
d’argile ou de bauxite et la température de cuisson du mélange.
Le béton est constitué de deux types de granulats :
- Sable de dimension inférieure à 5 mm.
- Gravier de dimension inférieure à 25 mm
L’eau utilisée doit être propre, elle ne doit pas contenir des matières organiques qui
influent sur le durcissement et la cohésion du béton.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 13


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

3) Préparation du béton :

On appelle dosage le poids du liant employé pour réaliser un mètre cube de béton.

La composition ordinaire pour un mètre cube du béton est :[2]


350Kg/m3 de ciment CPA 325
400 L de sable Dg ≤ 5mm ;
800 L de gravillon Dg ≤ 25 mm ;
175 L d’eau.
C/E=2
4) Caractéristiques physiques et mécaniques du béton:

La masse volumique :La masse volumique des bétons est comprise entre 2200 et
2500 kg/m.Cette masse volumique peut augmenter avec la modalité de mise en
œuvre, en particulier avec la vibration.

Le retrait : C’est la diminution de longueur d’un élément de béton. On peut l’assimiler


à l’effet d’un abaissement de la température qui entraîne un raccourcissement.

La dilatation : puisque le coefficient de dilatation thermique du béton est évaluer

à 10-5, pour une variation de ± 20°C on obtient : L = ± (2/1000) x longueurs

Le fluage : C’est le phénomène de déformation provoquée dans le temps sous une


charge fixe constamment applique [2]

La résistance :

1. Résistance du béton à la compression : [2] (Art A.2.1.11)


Pour l’établissement des projets, dans les cas courants ; un béton est défini parla valeur de la
résistance à la compression mesurée en décroisant des éprouvettes cylindriques de 200.96cm2
de section d=16cm ; h=32cm
La résistance est mesurée à l’âge de 28 jours
La résistance du béton à la compression peut être estimée suivant la loi :
j 
f cj = f c 28 pour... f c 28 ≤ 40MPa 
4.76 + 0.83 j 
 j 〈 28 j [2]
j
f cj = f c 28 pour... f c 28 〉 40 MPa 
1.40 + 0.95 j 

Si j = 28 jours → f cj = f c 28

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 14


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

Si j  28 jours → f cj = 1,1 f c 28

La réalisation du projet en étude fait normalement l’objet d’un contrôle régulier ; la résistance
caractéristique du béton à adopter sera ainsi :
ƒ c 28 =25MPA. (Valeur adoptée pour les constructions civiles et industrielles).

2. Résistance du béton à la traction :


La résistance caractéristique à la traction du béton à « j »jours notée ƒ tj ; est

conventionnellement définie par la relation :


ƒ tj =0.6+0.06ƒ cj pour ƒ cj ≤40MPA.

ƒ c 28 =25MPA→ƒ t 28 =2.1MPA [2]

Module de déformation longitudinale du béton :

Sous des contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24 heures ; on admet à
défaut de mesures qu’à l’âge de « j »jours le module de déformation longitudinale
instantanée du béton « Ε IJ »est égale :

Ε ij =11000(ƒ cj )1/3[2]

Ε ij =32164.2MPA

Le module de déformation différée « Ε vj »à « j »jours du au fluage est donnée par la formule :

Ε vj =3700(ƒ cj ) 1/3[2]

Ε vj =10819MPA

 Eij = 32164,20 MPa


f cj = f c 28 = 25MPa → 
 Evj = 10818,90 MPa

Et sous les mêmes actions le module de déformation transversale est donnée par la relation :
G= Ε /2*(1+υ).
υ : coefficient de poisson
E : Déformation relative transversale au longitudinale.
Selon les règles [BAEL91] les valeurs de ce coefficient :
υ =0.20 ; dans le cas des états limites de service.
υ=0.00 ; dans L’E.L.U.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 15


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

Coefficient de poisson : [2]

Le coefficient de poisson représente la variation relative de dimension transversale


d'une pièce soumise à une variation relative de dimension longitudinale.
𝑑𝑑é𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡
ν= 𝑑𝑑é𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛

Dans le calcul, le coefficient de poisson est pris égal à :

∗ν = 0 à l ' ELU (béton fissuré )


∗ν = 0,2 à l ' ELS (béton non fissuré )

5) Caractéristiques limites du béton :


Contrainte ultime du béton en compression :
On a : ƒ bu =0.85ƒ cj /γ b ; en pratique ; on aura : ƒ cj =ƒ c28 [2]
Avec : ƒ bu : contrainte limite ultime de compression.
γ b : coefficient de sécurité.
γ b =1.15 ; pour les situations accidentelles.
⇒ ƒ bu =18.47MPa.
γ b = 1.50 ; pour les situations durables.
⇒ ƒ bu =14.2MPa
Contrainte ultime du béton au cisaillement :
On a :

τ u =min (0.2ƒcj/γ b ; 5MAP) ; si la fissuration non préjudiciable.


τ u =min (0.15ƒ cj /γ b ; 4MAP) ; si la fissuration préjudiciable[2]
Contrainte de service du béton en compression :
σ bc =0.6ƒ c28 pour σ bc =25MPa

Diagramme contrainte déformation :


Pour la vérification à l’état limite ultime, on utilise pour le béton un diagramme non linéaire
dit « parabole-rectangle » ou bien, dans un but de simplification le diagramme rectangulaire
qui en est début.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 16


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

fbu

ζb

Fig. (II.1) : diagramme parabole-rectangle

Des contraintes déformation d’un béton comprimé

II.3.2. L’acier:
a) Définition :

L’acier est un alliage fer-carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorbé les efforts de
traction, de cisaillement et de torsion, on distingue deux types d’aciers :
Aciers doux ou mi-durs pour 0.15 à 0.25 ٪ de carbone.
Aciers durs pour 0.25 à 0.40 ٪ de carbone.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale à : E s =200 000 MPa.

b) Types d’acier :

Barres lisses (RL) Fe E 235


Barre à hautes adhérences (HA) Fe E 40
Treillis soudé de diamètre 6 hautes adhérences Fe E 215

c) Caractéristiques mécaniques :
Valeur de la limite d’élasticité garantie ƒ [2]

Type Nuance ƒ e (MPa) Emploi


Emploi courant
F e E 22 215
Ronds lisses Epingle de levage des
F e E 24 235
pièces préfabriquées

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 17


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

Barre HA F e TE 40 400
Emploi courant
Type 3 F e TE 50 500

Emploi sous forme de


Fils tréfiles HA F e TE40 400 Barres droites ou de
type 3 F e TE 500 treillis

Treillis soudés
Fil tréfiles TL 50 φ >6 mm 500
uniquement emploi
lisses type 4 TL 52 φ ≤ 6 mm 520
courant

Dans notre cas on utilise des armatures à haute adhérence, un acier de F e E40 type 1,
ƒ e =400 MPa

d) Contraintes limites :

- Contraintes limites à l ’ELU :

σ S ƒ e /γ S aciers naturels
σ S = 1.1 ƒ e / γ S aciers écrouis
Avec : γ S : Coefficient de sécurité dépend de type de situation.
γ S = 1.15 en situation courante σ S = 348 MPa
γS =1 en situation accidentelle σ S = 400 MPa
- Contrainte limite de service :
Les contraintes limites de l’acier σ S sont données en fonction de l’état limite
d’ouverture des fissures.
Fissuration peu nuisible de la contrainte.
σS = Min (2 ƒe /3 ; 150µ)
Fissuration préjudiciable
Fissuration très préjudiciable …………………… σ S = (ƒ e /2 ; 110µ)
µ : Coefficient de sécurité dépend de l’adhérence
µ:1 pour les aciers (RL).
µ : 1,6 pour les aciers (HA).

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 18


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

-Diagramme de (déformation– contrainte) :

Fig. (II.2) : Diagramme de (déformation– contrainte)

L’allongement est donné par σ s = F e / (γ s * E s )


Dans notre cas, la fissuration sera considérée comme étant peut nuisible.Nous aurons donc :
σ s = ƒ e / γ s = 400 / 1.15 = 348 MPa.

II.3.3. Les actions :

a) définition :les actions sont des forces appliquées à une construction soit :
directement : action permanentes ; action variables d’exploitation ; action
climatiques et action accidentelles.
indirectement : effet de retrait et de fluage, variation de température et tassement.

b) les actions permanentes (G) :


Elles ont une intensité constante ou très peu variable dans le temps, elles comprennent :
poids propre de la structure.
poids des éléments (remplissage en maçonnerie, cloisonnement, revêtement).
efforts (poids, poussée des eaux et des terres).
Efforts dues à des déformations permanentes (mode de construction, tassement, retrait)

c) les actions variables (Q) :


Elles varient de façon importante dans le temps :
les charges d’exploitation
les charges climatiques
explosion (gaz, bombes)

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 19


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

séismes

II.3.4. Les Sollicitations :


Les sollicitations sont définis comme étant les efforts provoquées en chaque point et
sur chaque section de la structure, par les actions qui s’exercent sur elles ; les sollicitations
sont exprimées sous formes des forces ; d’efforts (normaux ou tranchants) de moment (de
flexion, de torsion ……etc.)

II.3.5. Cont0rainte Limite De Calcul :


a) L’E.L.U : On a: σ s = ƒ e / γ s
ƒ e : limite d’élasticité
γ s : Coefficient de sécurité de l’acier
γ s =1.15 cas courant ; γ s =1.00 cas accidentel
b) L’E.L.S :
On a :
fissuration non préjudiciable :
σ s =MIN (2/3 ƒ e ; 150n)
fissuration très préjudiciable :
σ s =MIN (0.5 ƒ e ; 110n)
Avec : n= coefficient de fissuration
n=1.0 : pour les ronds lisses.
n=1.6 : pour les hautes adhérences
L’allongement relatif de l’acier :
On a : ζ s = (ƒ e / γ s )/E s
Avec : E s -module d’élasticité longitudinale « E s =200000MPa »

II.3.6. hypothèses de calcul des sections en béton armé :


a) Calcul aux états limites de services :
Les sections droites restent planes, et il n’y a pas de glissement relatif entre les
armatures et le béton.
La résistance de traction de béton est négligée.
Le béton et l’acier sont considérés comme des matériaux linéairement élastiques.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 20


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

Le rapport des modules d’élasticités longitudinaux de l’acier et de béton est pris égal
Es
à 15(n= ), n : est appelé coefficient d’équivalence.
Eb
b) calcul aux états limite ultimes de résistance :
Les sections droites restent planes, et il n’y a pas de glissement relatif entre les
armatures et le béton.
Le béton tendu est négligé.
Le raccourcissement relatif de l’acier est limite à : 10‰.
Le raccourcissement ultime du béton est limité à :
ε bc = 3.5 ‰ ……………… en flexion
ε bc = 2 ‰ ……………….. en compression centrée
La règle des trois pivots qui consiste à supposer que le domaine de sécurité est défini
par un diagramme des déformations passant par l’un des trois pivots A, B ou C
définis parla figure -II-3
Tel que :
A : correspond à un allongement de 10×10-3 de l’armature la plus tendue, supposée
concentrée.
B : correspond à un raccourcissement de 3.5×10-3 du béton de la fibre la plus comprimée.
C : correspond à un raccourcissement de 2×10-3 du béton de la fibre située à 3/7h de la
fibre la plus comprimée.

Fig. (II.3) : Règle de trois pivots

Pour des raisons pratiques (lors du dimensionnement en particulier), sont définis


principalement deux pivots (pivots A et B) autour desquels on supposera que les diagrammes
de déformation tourneront.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 21


CHAPITR II : présentation de la structure de l’étude (R+2)

II.4.Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté la description de notre projet avec toutes ses
caractéristiques, nous avons aussi donné les caractéristiques des matériaux utilisées ainsi que
les codes et les règlements en vigueur.
Le chapitre suivant fera l’objet du pré dimensionnement de tous les éléments de la
structure de notre ouvrage.
Référence [2] Jean Pierre Mougin - BAEL 91modifié 99, DTU associés.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 22


Pré dimensionnement et Descente
De charge

III.1. Introduction
III.2. Evaluation des charges
III.3. Descente de charge
III.4. Conclusion
CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

III.1. Introduction :

Le pré dimensionnement a pour but “ le pré calcul “des sections des différents
éléments résistants. Il sera fait selon les règles du BAEL 91 et le RPA 99 modifié 2003, pour
arriver à déterminer une épaisseur économique afin d’éviter un sur plus d’acier et du béton...
Les résultats obtenus ne sont pas définitifs, ils peuvent être augmentés après vérifications dans
la phase du dimensionnement.

III.1. Planchers (Corps creux) :

Dans notre projet on a un plancher en corps creux qui est généralement une aire plane,
destinée à limiter des étages est à supporter les revêtements, Dont les deux fonctions
principales sont :

- Une fonction de résistance mécanique : il doit supporter son poids propre et les surcharges.

- Une fonction d'isolation acoustique et thermique qui peut être assurée complémentairement
par un faux plafond.

III.1.2. Hauteur du plancher :

D'après les règles de BAEL 91 (Art-B-6-8-4.2.4) ; l'évaluation de l’épaisseur totale du


plancher à corps creux peut s'exprimer par les formules suivantes :

ℎ𝑡𝑡 1
≥ → 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 400 𝑚𝑚
𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 22.5

340
ℎ𝑡𝑡 ≥ → ℎ𝑡𝑡 ≥ 18𝑐𝑐𝑐𝑐
22.5

Lmax : La plus grande portée dans le sens des nervures entre nus.

Dans notre cas : Lmax = 400 – 0.30 =3.70 m = 370 cm

04𝑐𝑐𝑐𝑐 ∶ ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎.
On va choisir : ℎ𝑡𝑡 = 20 𝑐𝑐𝑐𝑐 �
16𝑐𝑐𝑐𝑐 ∶ ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎.

Remarque : La portée à prendre entre nus des appuis selon BAEL 91 (Art-B-6-1-1).

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 23


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

III.1.2.1. Poutrelles :

Les poutrelles forment avec la dalle de compression une section en T

Coups du plancher à corps Crous : b

ℎ0
ℎ𝑡𝑡

𝑙𝑙𝑂𝑂 𝑏𝑏0 𝑏𝑏1

Fig.(III.1).Plancher à corps Crous

D'après les règles BAEL 91 (article A 4.1.3) la largeur de la table de compression sera
calculée à partir de la plus faible des valeurs suivantes de b1 :

 L l0 
b1 = min  ; 
10 2 

b : Distance entre axes des nervures.

L : 3.40 m (portées des poutrelles).

D'après les normes algériennes (DTR-B.C.22), la distance entre axes des nervures est prise
égale à b = 65 cm ;

La hauteur de la nervure est égale à ℎ0 = 4𝑐𝑐𝑐𝑐

La largeur :𝑏𝑏0 0.3ℎ𝑡𝑡 ≤ 𝑏𝑏0 ≤ 0.5ℎ𝑡𝑡

0.3 × 20 ≤ 𝑏𝑏0 ≤ 0.5 × 20

6 𝑐𝑐𝑐𝑐 ≤ 𝑏𝑏0 ≤ 10 𝑐𝑐𝑐𝑐

On prend : b0 = 10cm

L 370
b1 ≤ ⇒ b1 ≤ ⇒ b1 ≤ 37cm  L l0 
b1 = min  ; = min[37;27.5] = 27.5cm
10 2 
10 10
l 55  
b1 ≤ 0 ⇒ b1 ≤ ⇒ b1 ≤ 27.5cm
2 2

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 24


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

b=65cm
En conséquence, on adopte :
h0=4 cm

ht=20 cm
𝑏𝑏 = 65𝑐𝑐𝑐𝑐 h=16 cm

𝑏𝑏1 = 27,5𝑐𝑐𝑐𝑐
b1=27.5cm b =10 cmb1=27.5cm
0
ℎ𝑡𝑡 = 20 𝑐𝑐𝑐𝑐

IV.1.3. Les poutres :

Les poutres sont des éléments porteurs en béton avec des armatures en acier incorporé,
servant de base à transmettre les charges aux poteaux.

Le pré dimensionnement des poutres est effectué selon les formules de BAEL91 et vérifié
selon le RPA99-2003.

Selon BAEL91 :
L L
≤ h≤
15 10

0.3h≤b≤0.7h

Vérification d’après RPA99 version 2003 :


b≥20cm

h≥30cm

h ≤4
b

Avec: L: la portée de la poutre.

h: la hauteur de la poutre.

b: la largeur de la poutre.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 25


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

III.1.3.1. Les poutres principales:

Nous avons : L= L max = 435cm

Selon BAEL91 :

L L
≤h≤ ⇒ 29 ≤ h ≤ 43.5
15 10

12 ≤ b ≤ 28

On prend : h = 40 cm b= 30 cm

Vérification d’après RPA99 version 2003 :


𝑏𝑏 = 30 𝑐𝑐𝑐𝑐 > 20 𝑐𝑐𝑐𝑐…………………………………………………………(c.v)

ℎ = 44𝑐𝑐𝑐𝑐 > 30 𝑐𝑐𝑐𝑐…………………………………………………………(c.v)

ℎ 40
𝑏𝑏
= 30 < 4………….…………………………………………………………(c.v)

Donc on choisit une poutre de section ’’30x40’’

Condition de rigidité : [5]

Nous devons vérifier que

h  1 
  
 L   16 

44
= 0,092  0,0625..................(c.v)
435

III.1.3.2 Les poutres secondaires :

Nous avons : L= L max =400cm

Selon BAEL91 :

L L
≤h≤ ⇒ 26.66 ≤ h ≤ 40
15 10

8 ≤ b ≤ 28

On prend : h = 35 cm b= 30 cm

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 26


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

Vérification d’après RPA99 version 2003 :


𝑏𝑏 = 30 𝑐𝑐𝑐𝑐 > 20 𝑐𝑐𝑐𝑐 ………………………………………………………… (c.v)

ℎ = 35𝑐𝑐𝑐𝑐 > 30 𝑐𝑐𝑐𝑐………………………………………………………… (c.v)

ℎ 35
= 30 < 4………….………………………………………………………… (c.v)
𝑏𝑏

Donc on choisit une poutre de section ’’30x35’’

h = 40 cm h = 35 cm

b = 30 cm b =30 cm

Poutre principale Poutre secondaire

Condition de rigidité : [5]

Nous devons vérifier que

h  1 
  
 L   16 

35
= 0,0945  0,0625..................(c.v)
400

III.1.4. Les poteaux :

III.1.4.1. Coffrage des poteaux :

D'après les règles RPA 99/ version 2003 (Art 7.4.1) selon la zone moyenne sismique IIA,
he
nous avons : min(b1 , h1 ) ≥
20

min (b1 , h1 ) ≥ 25cm ,

1 b1
< <4
4 h1

he: hauteur d'étage, he = 3.40 m.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 27


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

Soit: h1 = b1= 30 cm.

30 > 25 ………………….(c.v)
340
30 > =17cm ………………….(c.v)
20
0.25<1<4 …………………..(c.v)
Donc on choisit un poteau de section ’’30x30’’

III.1.4.2.condition de non flambement :


Selon les règles BAEL 91 (Art B.8.4.1)

L’élancement λ d’une pièce comprimée, de section constant, il est dépend par rapport à la
longueur de flambement (l f ) et le rayon de girant i :

lf
λ= … … … Elancement géométrique.
i

l f = 0.7 L0 ……… Longueur du flambement (BAEL Art-B.8.3.3.1)

Imin
� … … … Rayon de giration
𝐵𝐵

L 0 : hauteur d'étage.

I min : Moment d'inertie minimale de la section du poteau considéré.

B : Surface de la section transversale du poteau.

l f = 0.7× 3.40 = 2.4 m.

0.3 ( 0.3)
3

=I min = 6.75.10−4 m 4
12

B = 0, 3.0,3 = 0.09 m²

6.75.10−4 l 2.142
=i = 0.0866m ⇒ λ = f = = 24.73
0.09 i 0.0866

λ=24.73≤50 ......................... (c.v)

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 28


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

III.2. EVALUATION DES CHARGES :

III.2.1. Introduction :

Pour l’obtention d’une bonne résistance et d’une bonne stabilité de l’ouvrage il est
nécessaire d’uniformiser la distribution des charges au niveau de tous les éléments porteurs de
charges des planchers.

Les charges réglementaires :

Les charges réglementaire sont en général de :

- Les charges permanentes qui présentent le poids mort.


- Les charges d’exploitation ou surcharges.

Les charges permanentes :

Il s'agit de prendre en compte le poids réel des éléments mis en œuvre pour construire le
bâtiment. Là encore, afin d'uniformiser et faciliter les procédures de calcul, le législateur
fourni des listes de poids volumiques en fonction des matériaux utilisés.

Les charges d’exploitation :

Tout bâtiment entre dans une catégorie réglementaire et doit être capable de supporter les
charges et sollicitations correspondant à une utilisation "normale". On comprend aisément que
le plancher d'un groupe à usage d’habitation, est à priori, moins chargé qu'un plancher d’une
bibliothèque.

Evaluation des charges et surcharges (selon le DTR. document technique réglementaire)

III.2.2. Plancher terrasse (inaccessible) :

1
2
3
4

6
Fig.(III.2) Détail de plancher terrasse

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 29


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

Tableau (III.1) : Composants d'un plancher terrasse

Plancher terrasse inaccessible

1 Gravions de protection (5cm) 0.85 KN/m²

2 Etanchéité multicouche (2cm) 0.12 KN/m²

3 Forme de pente (10cm) 2.2 KN/m²

4 Isolation thermique en liège (4cm) 0.16 KN/m²


Chargement

5 Plancher à corps creux (16+4) cm 2.85 KN/m²

6 Enduit en plâtre (2cm) 0.2 KN/m²

Charge permanente totale G=6.38 KN/m²

Surcharge d’exploitation Q=1.00 KN/m²

III.2.3. Plancher étage courant :


1
2
3

5
Fig. (III.3). Détail de plancher étage

Tableau (III.2) : Composants d'un plancher d'étage courant

Plancher étage courant (1eme -4eme)

1 Carrelage (2cm) 0.4 KN/m²

2 Mortier de pose (2cm) 0.4 KN/m²

3 Lit de sable (2cm) 0.34 KN/m²


Chargement

4 Plancher à corps creux (16+4) cm 2.85 KN/m²

5 Enduit en plâtre (2cm) 0.2 KN/m²

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 30


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

Cloisons légères 1 KN/m²

Charge permanente totale G=5.19 KN/m²

Surcharge d’exploitation Q=1.50 KN/m²

III.3.Descente de charge

III.3.1. Poteau central C-5

 Calcul de la surface afférente du


poteau central

S = La surface de la partie du plancher que le


poteau central supporte.
S= (1.65+2) x (2.175+1.9)=14.87 m2.

Etage Elément G (KN) Q (KN)

Plancher terrasse 6.38 x 14.87 =94.87 1.00 x 14.87


=14.87
Poutre P [(2+1.65) x(0.4x0.3)]x25=10.95

TERRASSE Poutre S [ (2.175+1.9) x (0.30x0.35)] x25= 10,69

Poteau Poteau : 0.30×0.30×3.06×25= 6.89

Σ des charges Σ G=123,41 14.87

Plancher 5.19 x 14.87 =77,18 1.50 x 14.87


=22,31
Poutre P [(2+1.65) x (0.4x0.3)] x25=10.95

Etage Poutre S [(2.175+1.9) x (0.30x0.35)] x25= 10,69

Poteau Poteau : 0.30×0.30×3.06×25=6.89

Courant Σ des charges Σ G=105,71 22,31

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 31


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

Plancher 5.19 x 14.87 = 77,18 1.50 x 14.87


=22,31
Poutre P [(2+1.65) x (0.4x0.3)] x25=10.95

Poutre S [(2.175+1.9) x (0.30x0.35)] x25= 10,69

RDC Poteau Poteau : 0.30×0.30×3.40×25=7,65

Σ des charges Σ G=106,47 22,31

TOTAL 335,59 59,49

G =335,59KN
Q = 59,49KN

Nu = 1.35G + 1.50Q

Nu = 542,285 KN

Nser = G + Q

Nser = 395,08 KN

On doit vérifier que la section adoptée du poteau est suffisante pour résistance à la
compression.

Suivant le BAEL 91 (Art B.8.4.1)

Nu ≤ α [(Brƒc28 / 0.9γb) + (As.ƒe / γs)]

ƒc28 = 25 MPa

ƒe = 400MPa

lf I
γb = 1.15 λ= ≤ 50 avec lf = 0.7l0 ; i = �s
i

γs = 1.5

0.85
λ=24.73≤50 ⇒α = =0.772
λ 
2

1 + 0.2 
 35 

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 32


CHAPITRE III : Pré dimensionnement et Descente de charge

La valeur de α devise par 1.10 la moitié de charge est. Appliqué avant 90 jours

α =0.850

Br = (30-2)² = 784cm²

Selon le RPA 99/ version 2003 (Art 7.4.2.1)

• A min =0.008 B ----------- (zone IIa)


B= 30 ×30 = 900 cm²

• A min = 0.008×900 =7,2cm²


• 0.06B =54cm² ------------- (zone de recouvrement)
Selon BAEL 91 (Art A.8.1.2.1)

0.2×B/100=0.2×30×30/100=1.8 cm²

A min = max 4(2×(b+h))/100= 8(30+30)/100 =4.8 cm²

A={max Amin (RPA); Amin(BAEL)} = {max 7.2cm², 4.8cm² = 7.2cm²}

𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕 𝟕𝟕.𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐
N critique =𝟎𝟎. 𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖 � + �
𝟎𝟎.𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗.𝟓𝟓 𝟏𝟏.𝟏𝟏𝟏𝟏

N critique =144694,378KN

144694,378 ≥ 395,08 KN

Donc la section est suffisant, on garde la section choisie (30×30) cm²

III.4.Conclusion :

Les résultats obtenus dans ce chapitre seront utilisé dans les prochains chapitres comme le

calcul de ferraillage des éléments et l’étude sismique donc ce chapitre est une liaison entre la

conception de la structure et son analyse.

Référence [5] Henry Thonier - Conception et calcul des structures de bâtiment (tome1 ; tome2 ;
tome3) - 1996.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 33


Etude sismique

IV.1. INTRODUCTION

IV .2. objectifs de l’étude sismique

IV .3. modélisation mathématique

IV .4. choix de la méthode de calcul

IV.5. classification de l'ouvrage selon les


rpa99/v2003

IV.6.Méthode statique équivalente

IV.7. Présentation du logiciel SAP2000


IV.8. Conclusion
CHAPITRE IV: Etude sismique

IV.1. INTRODUCTION
Vu que l’activité sismique peut se produire à tout moment, provoquant d’importants
dégâts humains et matériels, les structures doivent êtres conçues et construites de manière
adéquate afin de résister à ses secousses sismiques, toute en respectant les recommandations
des règlements parasismiques.
Le but de ce chapitre est de définir un modèle de structure qui vérifie les conditions et
critères de sécurités imposées par les règles parasismiques Algériennes RPA99/version 2003.
La modélisation de notre structure a été effectuée à l’aide du logiciel SAP2000 qui est un
logiciel de calcul automatique des structures.
IV.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE SISMIQUE
L’étude parasismique nous permet d’estimer les valeurs caractéristiques les plus
défavorables de la réponse sismique et le dimensionnement des éléments de résistance, afin
d’obtenir une sécurité jugée satisfaisante pour l’ensemble de l’ouvrage et d’assurer le confort
des occupants. Cette estimation peut être menée par trois méthodes qui sont les suivantes : −
la méthode statique équivalente. − la méthode d’analyse modale spectrale. − la méthode
d’analyse dynamique par accélérogramme.
IV. 3. MODELISATION MATHEMATIQUE
La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre de
degré de liberté (DDL) infini, par un modèle ayant un nombre de DDL fini, et qui reflète avec
une bonne précision les paramètres du système d’origine (la masse, la rigidité et
l’amortissement). En d’autres termes, la modélisation est la recherche d’un modèle simplifié
qui nous rapproche le plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte le
plus correctement possible de la masse et de la rigidité de tous les éléments de la structure.
IV .4. CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL
IV .4.1. Condition d’application de la méthode statique équivalent

1 - Le bâtiment ou bloc étudié, satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en


élévation prescrites au chapitre III, paragraphe 3.5 (RPA99/V 2003) avec une hauteur au plus
égale à 65m en zones I et II et à 30m en zones III

2- Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant,


outres les conditions de hauteur énoncées en 1), les conditions complémentaires suivantes :

• Zone I : tous groupes

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 34
CHAPITRE IV: Etude sismique

• Zone II :
- groupe d’usage 3.
- groupes d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23 m.
- groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
- groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.

• Zone III :
- groupes d’usage 3 et 2, si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
- groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.
- groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 08m.
IV .4.2. Conditions d’application de la méthode d’analyse dynamique.
La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme peut être utilisée au cas par cas
par un personnel qualifié, ayant justifié auparavant les choix des séismes de calcul et des
lois de comportement utilisées ainsi que la méthode d’interprétation des résultats et les
critères de sécurité à satisfaire.
La structure étudiée ne répond pas aux conditions exigées par les RPA99/Version 2003
pour l’application de la méthode statique équivalente; c’est pourquoi le calcul sismique
se fera par la méthode Modale Spectrale, la méthode de statique équivalente sera donnée
à titre indicatif
IV.5. CLASSIFICATION DE L'OUVRAGE SELON LES RPA99/V2003
IV.5.1. Classification de la zones sismique
Le territoire national est divisé en quatre (04) zones de séismicité croissante, définies sur la
carte des zones de séismicité et le tableau associé qui précise cette répartition par wilaya et
par commune, soit :
 Zone 0: sismicité négligeable
 Zone I : sismicité faible
 Zone II : sismicité moyenne
 Zone III : sismicité élevée
Notre ouvrage et implantée dans la wilaya Jijel donc en zone IIa.
IV.5.2. Classification de l'ouvrage selon son importance
Le bâtiment est à usage d’habitation et considéré comme un ouvrage courant ou d’importance
moyenne, il est donc classé dans le Groupe 2.

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 35
CHAPITRE IV: Etude sismique

En retrouve dans ce groupe les ouvrages non classés dans les autres groupes 1A, 1B ou 3 tel
que :
o Les bâtiments d’habitation bâtiments collective ou à usage de bureaux dont la
hauteur industriels et commerciaux, scolaires, universitaires, constructions
sportives ne dépassent 48m .
o Autres bâtiments pouvant accueillir au plus 300 personnes simultanément tels que,
bâtiments à usage de bureaux, bâtiment industriels.
o Parkings de stationnement publics.
IV.5.3. Classification du site
Selon le rapport géotechnique relatif à notre ouvrage, on est en présence d’un sol ferme de
catégorie S2. on retrouve dans cette catégorie les dépôts de sables et de graviers très
denses et/ou d’argile sur consolidée sur 10 à 20 m d’épaisseur avec Vs≥400 m/s à partir de
10 m de profondeur.
IV.5.4. Classification des systèmes de contreventement
L’objet de la classification des systèmes structuraux se traduit, dans les règles et méthodes de
calcul, par l’attribution pour chacune des catégories de cette classification, d’une valeur
numérique du coefficient de comportement R
Notre structure est contreventée par un système mixte assuré par des voiles et des
portiques. Néanmoins il est nécessaire de procéder à une justification d'interaction portique–
voiles. Pour ce faire on doit vérifier que :
-Les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% des sollicitations dues aux
charges verticales.
-Les voiles et les portiques reprennent conjointement les charges horizontales
proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi que les sollicitations résultant de leurs
interactions à tous les niveaux.
-Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales, au moins
25% de l'effort tranchant de l'étage.
IV.5.5. Classification de l'ouvrage
selon sa configuration La structure de l'ouvrage est classée selon sa configuration en plan et
en élévation. Le bâtiment présente une configuration sensiblement symétrique vis a vis des
deux directions orthogonales aussi bien pour la distribution des rigidités que pour celles des

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 36
CHAPITRE IV: Etude sismique

masses Ainsi on peu dire que le bâtiment est régulier en plan et en élévation et par conséquent
c'est un bâtiment classé régulier.
IV.6.Méthode statique équivalente :
IV.6.1.Principe de la méthode
 Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées
par un système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents
au mouvement du sol dans une direction quelconque dans le plan horizontal.
 Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées
successivement suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies à priori
par le projeteur.
IV.6.2.Modélisation : (RPA Art.4.2.2) [1]
- Le modèle du bâtiment à utiliser dans chacune des deux directions de calcul est plan
avec les masses concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de liberté
en translation horizontale par niveau sous réserve que les systèmes de contreventement
dans les deux (2) directions puissent être découplés.
- La rigidité latérale des éléments porteurs du système de contreventement est calculée à
partir des sections non fissurées pour les structures en béton armé ou en maçonnerie.
- Seul le mode fondamental de vibration de la structure est à considérer dans le calcul de
la force sismique totale.
IV.6.3. Calcul de la force sismique totale : (RPA Art.4.2.3)[1]
La force sismique totale (V) appliquée à la base de la structure doit être calculée
successivement dans les deux directions orthogonales selon la formule suivante :
A.D.Q.W
V =
R
Ou :
A : Coefficient d’accélération de zone.
D : Facteur d’amplification dynamique moyen.
Q : Facteur de qualité.
R : Coefficient de comportement global de la structure.
W : poids total de la structure

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 37
CHAPITRE IV: Etude sismique

IV.6.3.1.Détermination des coefficients de la formule :


 Coefficient d’accélération de zone (A) : (tableau 4.1)

Tableau(IV.1) : Coefficient d’accélération de zone (A)


Lieu Groupe d’usage Zone A
Jijel 2 II-a 0.15

 Facteur d’amplification dynamique moyen (D)


Il est en fonction de la catégorie de site, du facteur de correction d’amortissement (η) et de la
période fondamentale de la structure (T).
 2.5η ......................................0 ≤ T ≤ T2
D = 2.5η (T2 / T ) 2 / 3 ...................T2 ≤ T ≤ 3.0 s
 2.5η (T2 / 3) 2 / 3 .(3 / T ) 5 / 3 ...........T ≥ 3.0 s

T 2 : Période caractéristique associée à la catégorie du site et donnée par le RPA


( tableau 4.7 page 34). Notre site sera site meuble (S3).
Donc : T2 =0.50 sec.
T : Estimation de la période fondamentale de la structure, calculée par la formule suivante :
T = CT × (hN ) 3 / 4 .……. (1)

hN : Hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau.

Pour
Notre édifice hN = 9.18 m.

Ct : Coefficient en fonction du système de contreventement et de type de remplissage ; donné

Par le RPA (tableau 4.6 page 31)


Notre bloc a Portiques auto stables en béton armé sans remplissage en maçonnerie ;
Donc: Ct = 0.075

Ct = 0.075
3/ 4
T = 0.075 x 9.18 = 0.40 sec.
Selon le RPA modifié version 2003, dans le cas no 3 et 4, on peut également utiliser aussi la
formule suivante (4.7 page31) :
T = 0.09.hn / D ……. (2)

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 38
CHAPITRE IV: Etude sismique

D: est la dimension de bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée, dans
ce cas de figure, il y a lieu de retenir dans chaque direction considérée la plus petite des deux
valeurs données respectivement par (1) et (2).
η : Facteur de correction d’amortissement critique donné par la formule suivante :

7
η= ≥ 0.7
2+ξ
Avec ξ : est le pourcentage d’amortissement critique en fonction du matériau constitutif du
type de structure et de l’importance des remplissages (tableau 4.2 page26 RPA).
ξ = 7%.(remplissage dense en béton armé).

7
η= ≥ 0.7
2+7
η= 0.88 > 0.7
Donc : 2.5. η =2.5*0.88 =2.2
D =2.2
 Coefficient de comportement global de la structure (R)
D’après le tableau (4.3 page 28 RPA) dans notre cas ; on a des portiques auto stables avec
remplissage en maçonnerie rigide, donc : R = 5
 Facteur de qualité (Q) :
Le facteur de qualité de la structure est en fonction de :
*La redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent.
*La régularité en plan et en élévation.
* La qualité du contrôle de la construction.
n=6
La valeur de Q est déterminée par la formule : Q = 1 + ∑ pq
i =1

* pq est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité "q" est satisfait ou non et sa

valeur
est donnée par le RPA (tableau 4.4 page 30).
Tableau(IV.2) : Facteur de qualité (Q)
Critère "q" Sens X Sens Y
1. Condition minimale sur les de contreventement. 0.00 0.00
2. Redondance en plan 0.05 0.05
3. Régularité en plan 0.05 0.05

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 39
CHAPITRE IV: Etude sismique

4. Régularité en élévation 0.05 0.05


5. contrôle de la qualité des matériaux 0.05 0.05
6. contrôle de la qualité de l’exécution. 0.00 0.00

∑P q
0.2 0.2
n=6
Q = 1 + ∑ pq = 1+ 0.2 =1.2
i =1

Evaluation de la force sismique :


Calcul des masses des éléments
Acrotère: G = 2.151 KN/ml
Plancher courant G= 5.19KN/m² ;Q=1.5 KN/m²
Plancher terrasse G=6.38 KN/m² ;Q=1.00 KN/m²
Surface du Plancher terrasse S= 504.79 m²
Surface du Plancher courant S = 504.79 m²
Surface Terrasse S = 504.79 m²
Poutres principales : 0,3 × 0,4 × 25 = 3 KN/m
Poutres secondaires : 0,3 × 0,35 × 25 = 2.625 KN/m
Poteaux : 0,3 × 0,3 × 25 = 2.25 KN/m
 Niveau terrasse :Niv=9.18m
Plancher à corps creux (16 + 4) : 504.79 × 6.38 ................................................. 3220.56KN
Poutres principales: 3×131............................................................................393 KN
Poutres secondaires: 2.625*163............................................................ .......427.875 KN
½ poteau: 0.5×3.06×2.25×50...................................................................................172.125 KN
½ mur de façade : 0,5 × (3,06 – 0,4) ×2.18x 91.4 x0.3....................................... 79.50KN
Gmur: 2.18=0.9+0.9+0.2+0.18
91.4:(dimensionne des poutre principal – 0.3 de poteau )*2+(dimensionne des poutre
secondaire – 0.3 de poteau )*2
0.4 hauteur de poutre principale
Acrotère: 2.151 ×0.1 x0.6x99.20................................................................................ 12.803KN
20 % surcharge d’exploitation : 1 × 0,2 × 504.79...........................................100.958KN
Wt = 4406.821 KN
 Niveau étage :Niv=6.12m
Plancher à corps creux (16 + 4) : 504.79 × 5.19 ................................................. 2619.86KN

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 40
CHAPITRE IV: Etude sismique

Poutres principales: 3×131.......................................................................................393 KN


Poutres secondaires: 2.625*163................................................................... .......427.875 KN
poteau: 3.06×2.25×50...................................................................................344.25 KN
mur de façade : 0,3 × (3,06 – 0,4) ×2.18 × 91.4 ............................................159 KN
20 % surcharge d’exploitation : 1.5 × 0,2 × 504.79............................................... 151.437KN
Wt etag2 = 4095.422 KN
R R

 Niveau rdc :Niv=3.06m


Plancher à corps creux (16 + 4) : 504.79 × 5.19 ................................................. 2619.86KN
Poutres principales: 3×131.......................................................................................393 KN
Poutres secondaires: 2.625*163..........................................................................427.875 KN
½ poteau: 0.5×3.06×2.25×50...................................................................................172.125 KN
½ mur de façade : 0,5 × 0,3 × (3,06 – 0,4) ×2.18 × 91.4 .......................................79.50 KN
20 % surcharge d’exploitation : 1.5 × 0,2 × 504.79...............................................151.437KN
Wt rdc = 4114.547 KN

Wtotal=Wtras+Wtec+Wtrdc=12616.79 KN

1)Modélisation

Wt = 4406.821 KN

Wtetag2 = 4095.422 KN

Wtrdc= 4114.547 KN

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 41
CHAPITRE IV: Etude sismique

IV.6.3.2.Calcul de la force sismique :


A.D.Q.W 0.15 × 2.2 × 1.2 × 12616.79
V= = = 999.249 V = 999.249 KN
R 5
IV.6.3.3.Distribution de la force sismique sur les niveaux :
(V − f t )WI hi
fi =
∑WJ h j
- fi : Effort horizontal revenant au niveau i.
- hi : Niveau du plancher ou s’exerce la force fi.
- Wj, Wi : Poids revenant aux planchers i,j .
- ft : La force concentrée au sommet de la structure permet de tenir compte de
l’influence des modes supérieurs de vibration, elle est déterminée par la formule
suivante : Ft=0.07.T.V (RPA page 32)
On a : (Tx= 0.14 sec ; Ty= 0.22 sec) < 0.7 sec.
Donc : Ft = 0.
V .WI .hi
Alors :. f i =
∑WJ h j
Tableau(IV.3) : calcule des forces séismiques aux niveaux

Niveau W i (KN) hi (m) Wi .hi (KN.m) V(KN) f t (KN)

+ 9.18 m 4406.821 9.18 41952.936 999.249 508.76249


+ 6.12 m 4095.422 6.12 26456.426 999.249 320.836596
169.649914
+ 3.06 m 4114.547 3.06 13989.459 999.249
82398.821

F3=508.76249KN

F2= 320.836596 KN

F1= 169.649914KN

Fig. (IV.1) : Distribution des forces séismiques

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 42
CHAPITRE IV: Etude sismique

IV.7. Présentation du logiciel SAP2000 :

méthode des éléments finis autonome pour l'analyse et la conception des structures civiles. Il
offre une interface utilisateur intuitive, pourtant puissante avec beaucoup d'outils pour faciliter

SAP2000 : est un programme structural basé sur la a construction rapide et précise des
modèles, avec les techniques analytiques sophistiquées requises pour faire les projets les plus
complexes
Entreprise productrice : Computers and Structures, Inc.
Berkeley, Californie. USA.
Ce dernier est un logiciel qui permet de modéliser et d’analyser les bâtiments. Les
caractéristiques principales SAP2000 sont :
Ce logiciel permet la prise en compte des propriétés non-linéaires des matériaux, ainsi que le
calcul et le dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes
SAP2000 permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels (AUTOCAD,
ETABS et SAFE).

Fig. (IV.2). modèle 3D de la structure


PROJET FIN D’TUDE 2018
Page 43
CHAPITRE IV: Etude sismique

2-Analyse et conception structurales


Les étapes générales suivantes sont exigées pour analyser et concevoir une structure en
Utilisant SAP2000 :
• Créez ou modifiez un modèle qui définit numériquement la géométrie, les propriétés,
le chargement, et les paramètres d'analyse pour la structure.
• Exécutez une analyse du modèle.
• Passez en revue les résultats de l'analyse

Fig. (IV.3).La forme du spectre de réponse de calcul.

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 44
CHAPITRE IV: Etude sismique

 Nombre de modes à considérer

• D’après les RPA99/Version2003 (Article 4.3.4.a) , pour les structures représentées par
des modèles plans dans deux directions orthogonale, le nombre de modes de vibration
a retenir dans chacune des deux directions l’excitation doit être tel que :
• la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90%au
moins de la masse totale de la structure,
• Où que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse
totale de structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la
structure.
• Le minimum de modes à retenir est de trois dans chaque direction considérée.

Tableau (VII.4) : Modal Participation Mass Ratios

StepNum Period UX UY SumUX SumUY

Unitless Sec Unitless Unitless Unitless Unitless

1 0.5548 0.8837 2.906E-08 0.8837 2.906E-08

2 0.529556 7.758E-08 0.8877 0.8837 0.8877

3 0.49607 7.034E-06 0.00148 0.88371 0.88918

4 0.185903 0.09581 1.045E-08 0.97952 0.88918

5 0.180413 2.209E-08 0.09253 0.97952 0.98172

6 0.169389 1.115E-06 0.00017 0.97952 0.98188

Les modes de déformation:

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 45
CHAPITRE IV: Etude sismique

Fig. (IV.4).Les modes de déformation sur X-X

Fig. (IV.5).Les modes de déformation sur Y-Y


 Vérification de l'effort tranchant à la base

Vérification de la résultante des forces sismiques par la méthode statique équivalente :


Selon RPA 99 / version 2003 (Art 4.3.6) :
La résultante des forces sismiques à la base Vt obtenue par combinaison des valeurs
modales ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée
par la méthode statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par
la formule empirique appropriée.
Les réactions à la base :
Tableau (IV.5) : Les réactions à la base
V statique (KN)% VDynamique 0,8Vstatique
(KN)% (KN)%
Suivant X 999.249 271608.3 799.399 CV

Suivant Y 999.249 271571.2 799.399 CV

c) Dans le cas où deux réponses modales ne sont pas indépendantes ; E 1 et E 2

par exemple, la réponse totale est donnée par :

D'après RPA99 Version2003 ( E1 + E 2 ) + ∑ E i


2
(4-17)
i=3

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 46
CHAPITRE IV: Etude sismique

 Résultante des forces sismiques de calcul

La résultante des forces sismiques à la base V t obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée par la
méthode statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la
formule empirique appropriée.

 Vérification des déplacements:

Les déplacements horizontaux de chaque niveau dus aux efforts horizontaux sont aux niveaux
des planchers.

D’après le RPA 99/ V 2003 le déplacement horizontal a chaque niveau ″K″ de la


structure est calculé comme suit : avec
: Déplacement du aux forces sismiques Fi.
R : Coefficient de comportement (R= 5).
Le déplacement relatif au niveau ″K″ par rapport au niveau ″K-1″ est égal à :

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont
adjacent, ne doivent pas dépasser 1% de la hauteur de l’étage.
Tableau (IV.6) : vérification des déplacements.

Sens x-x Sens y-y


Niveau δek(m) δk(m) Δk(m) δek(m) δk(m) Δk(m) m
2 0.0012 0.006 0.006 0.000049 0.00245 0.00245 0,0306 CV
1 0.0094 0.047 0.0013 0.000039 0.000195 0.002255 0,0306 CV
Rdc 0.0046 0.0023 0.00107 0.000019 0.000095 0.002155 0,034 CV

« R.P.A.99 /version 2003 » et qui est de l'ordre de 1% de la hauteur d’étage…..CV

 Justification vis à vis de l’effet P-Δ


L'effet du 2ème ordre (ou effet P-Δ) peut être négligé dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite pour chaque niveau :

Avec :
PK: poids de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du niveau k

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Page 47
CHAPITRE IV: Etude sismique

Vk: effort tranchant d’étage au niveau "k" :


Δk: déplacement relatif du niveau k par rapport au niveau k-1
hk : hauteur de l’étage k
Si : 0,10 < θk ≤ 0,20, les effets P-Δ peuvent être pris en compte de manière approximative en
amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen d’une analyse élastique du 1er
ordre par le facteur 1/(1- θk).
Si : θk > 0,20, la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.
Tableau (IV.7) – Détail de calcul du coefficient θ

Niveau
2ème 46.49 0.012 19.3589 15.64 0.0018425 OUI 46.49
1ème 46.49 0.0094 15.55377 12.58 0.0022333 OUI 46.49
0.002404
9.52
rdc 42.01880.0046 8.44568 OUI 42.019
On remarque que θ < 0.1 pour tous les niveaux, on peut conclure donc que l’effet P-Δ
peut être négligé

IV.8. Conclusion

Les étapes de vérification suivies pour définir le modèle final étaient de:
Déterminer les modes propres de telle sorte que le 1er et 2ème translation, le 3ème torsion
pour avoir plus de sécurité.
 Vérifier l’effort tranchant à la base obtenu par l’approche statique équivalente est
spécifié comme l’effort tranchant minimal à la base (=0,8.V ST ), avec l’amplification
de ce obtenu par l’analyse dynamique qui est ajustée par rapport à la valeur obtenue
par le calcul statique équivalent s’il été inférieur.
 Vérifier le déplacement inter-étage qui est un indice de dommage de l’étage.
 Vérifier l’effet P-∆ pour la stabilité de structure vis-à-vis de moment de 2ème ordre.
 Vérifier le pourcentage donné par le RPA99 version2003 pour justifier le choix de
coefficient de comportement.
On peut dire que suivant les règles parasismiques algériennes RPA 99 / version 2003 notre
Structure est stable dans le cas de présence d'action sismique.

Référence
[1] Règle parasismique Algérienne RPA99 version 2003 ; (Document technique réglementaire D.T.R-B.C.2.48).

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 48
CHAPITRE IV: Etude sismique

PROJET FIN D’TUDE 2018


Page 49
Etude sismique avec la méthode
statique non-linéaire

V.1. Introduction

V.2 .l'Analyse Non -Linéaire (Pushover)

V.3.Résultats de l'Analyse statique non


linéaire

V.4.Conclusion
CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

V.1. Introduction
Dans ce chapitre nous allons étudier la vulnérabilité sismique du bâtiment contreventé
par portiques auto-stables, présenté au chapitre II, par la méthode de pushover ( analyse
non-linéaire) L'étude se fait en utilisant logiciel sap2000 version 14.
Pushover est une méthode d’analyse de structures qui permet d'établir la courbe de
capacité d’une structure soumise à un chargement statique croissant.
L'allure du chargement appliqué lors de l'analyse a pour objectif de représenter l’effet
d’un séisme par une force de remplacement statique appelée force statique équivalente . A
partir de cette charge appliquée par étape, le comportement non linéaire de la structure
peut être défini. La non linéarité est en effet introduite dans la structure au moyen des
paramètres des rotules plastiques. Le but essentiel de l'analyse Pushover est de décrire le
comportement réel de la structure et d'évaluer les différents paramètres en terme de
sollicitations et déplacements dans les éléments de la structure à savoir:
•l'estimation des déformations inélastiques dans les éléments destinés à dissiper
l'énergie communiquée à la structure par le mouvement du sol.
•l'identification des zones critiques dans lesquelles les déformations sont supposées être
grandes.
•la détermination des sollicitations réelles sur les éléments fragiles tels que la zone
nodale.

Fig(V.1). modèle 3D de la structure

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 49


CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

V.2 .l'Analyse Non -Linéaire (Pushover) [3]


Le comportement non- linéaire des élément est traduit par l'introduction des
rotules plastiques «Plastic Hinge » aux niveaux des sections susceptibles à se plastifier.
V.2.1. Définition du comportement non-linéaire des éléments structuraux
Poteaux-poutres
Pour notre modèle, nous allons introduire aux niveaux des poteaux et poutres
des rotules plastiques avec des lois de comportement définies d'une façon automatique
par le SAP2000 comme suit :
Poteaux : Rotules de couplage effort normal-moment (Auto P-M2-M3).
Poutres : Rotules de flexion (Auto M3).
Les rotules de flexion « Auto P-M2-M3» sont introduites aux niveaux des zones
nodales des poteaux comme suit : Sélection des poteaux, ensuite passer par le chemin :
Assign> Frame > Hinges. On introduit dans la case "Relative Distance" les valeurs 0
et 1 qui correspondent aux extrémités de chaque poteau (Fig VI. 4).
Concernant les poutres, les rotules de flexion « Auto M3 » sont introduites
aux niveaux des zones nodales des poutres. Il faut sélectionner les poutres et
choisir le même chemin que les poteaux : Assign> Frame >Hinges. Egalement, on
introduit dans la case "Relative Distance" les valeurs 0 et 1 qui correspondent aux
extrémités de chaque poutre (Fig V. 5).

Fig (V. 2). Introduction des rotules plastiques des poteaux

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CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

Fig (V. 3). Introduction des rotules plastiques des poutres.


Lis niveaux de dommage qui contrôle la loi comportement des routes plastiques , définits
précédemment sont illustré par les figure

Fig (V. 4). loi comportement des rotules plastiques

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CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

Fig (V. 5). loi comportement des rotules plastiques


V.2.2 Définition du Chargement de l'Analyse Pushover
Après la définition du comportement non-linéaire l' introduction des rotules plastiques
aux niveaux des éléments, on passe à la définition du chargement de l'analyse
pushover.
Pour notre étude on adoptera une analyse en mode "Déplacement contrôlé" c'est-à-
dire que la structure subira une distribution des forces latérales incrémentées de façon
progressive jusqu'à ce que la déplacement au sommet de la structure atteigne un
déplacement cible

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 52


CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

a. Définition de l'Analyse sous charges gravitaires


Cette analyse consiste à définir les charges gravitaires dans le domaine non
linéaire. Le chemin pour y accéder est : Define > Load Cases > Dead
(Modify/Show Load Case) > Static Nonlinear
Le chargement introduit correspond à la combinaison proposée par le
RPA99V2003 pour la détermination des charges sismiques (G+0,2Q).

Fig (V. 6). Définition du chargement de l’analyse Push over sous charges verticales
b. Définition de l’analyse push over sous charges horizontales
La prochaine étape consiste à l'analyse pushover sous charge horizontales
dans les deux sens XX et YY .Dans cette partie ,nous allons présenter l'exemple du
sens XX. le chemin emprunté est : Define > Load Cases > Add new load case
> PUSHXX (Static Nonlinear)
Quand au chargement push over, il sera détermine a partir des charges définies
dans la boite de dialogue ’’Load Applied’’ en choisissant le mode de vibration qui
mobilise la plus grand masse sismique dans la direction XX.
On choisit dans la case ’’Load Application ’’ la commande ‘’Déplacement contrôlé’’

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CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

(Fig V. 7) .Ce type d'analyse est mené lorsque les charges ne sont pas connues ,ou lorsque
l'augmentation des charges pendant l'analyse est susceptible de provoquer l'instabilité de la
structure

Fig (V. 7). Définition du chargement de l’analyse Push over sous charge horizontale sens
XX
la valeur le déplacement cible est définie par défaut par le logiciel en fonction de la
hauteur de l’ouvrage.. D cible = h/25 [3]
Dcible= h/25=9.18/25 Dcible=0.3672m

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 54


CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

(Fig V. 8). Détermination du nœud de contrôle


Exécution de l' analyse Analyze > RunAnalysis
V.3.Résultats de l'Analyse statique non linéaire
a. Détermination de la courbe de capacité :
La courbe de capacité traduit le comportement de la structure, cette courbe comportée
abscisse le déplacement au sommet D, et en ordonnée l’effort tranchant à la base V.

Fig (V. 9) .Courbe pushover donnant l’effort tranchant à la base en fonction du


déplacement du toit du bâtiment (PUSH V)
b. Détermination du point de performance du système équivalent (Sa-Sd) : [4]
Le point de performance permet d’évaluer le déplacement maximal que la structure
peut subir, et en conséquence son degré d’évaluation dans le domaine plastique.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 55


CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

Ce point est déterminé en superposant deux courbes une représente la capacité résistance
d’une structure et l’autre représente la sollicitation apportée par le séisme qui est le
spectre de réponse
Dans notre étude, nous utiliserons l’approche qui est déterminée par la norme
américaine ATC40, cette approche est basée sur l’utilisation de plusieurs spectres
représentants différents coefficients d’amortissement visqueux.

Fig (V. 10). Détermination du point de performance selon le logiciel (PUSH V)


: est le déplacement maximum dans la zone non linéaire(point de performance)
:est le déplacement ultime (ruine totale)
:est le déplacement correspondant au seuil de plastification
En se basant sur les degrés de dommage structurel, une équivalence entre l'indice de
dommage précédemment défini « Di» et l'état de dégradation est donnée au tableau III.1.Pour
procéder au calibrage des paramètres des fonctions de fragilité, il est nécessaire d'établir une
corrélation entre l'indice de dommage précédemment défini Di et les déplacement inter-étage

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CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

Tableau V.1.Equivalence entre l'Indice de dommages et l'état de dommages


Index de dommages Etat de dommages
DI ≤ 0,1 Aucun dégat
0,1 ˂ Di ≤0,25 Léger
0.25 ˂ Di ≤0,40 Modéré
0,40 ˂ Di ≤1,00 Important
Di ˃1,00 Ruine

Interprétation: Etat de dommage de votre structure c'est une Modéré.


La méthode de portique équivalent sou estime l’indice de dommage dans le cas des structures
ayant des périodes plus courts, mais elle surestime l’indice de dommage dans le cas des
structures ou la période est élevée.
c. Rotules Plastiques: [3]
L’application de la méthode Pushover nous a permet de suivre le comportement de la
structure au-delà du domaine élastique et cela en suivant l’histoire de formation des
rotules plastiques dés son apparition à n’importe quel élément structurel.
Une analyse statique non linéaire, qui est basée sur le code FEMA 273 est utilisée par le
logiciel SAP 2000, qui définie la notion du mode de ruine et de la performance de la
structure , selon la figure suivante, on peut définir les points suivants :

Fig (V. 11). Représentation de niveau de performance sur courbe de la capacité [6]
A : Le point d’origine
B : Représente la plastification, aucune déformation au niveau des rotules, toutes les
déformations élastiques sont ignorées.
C : Représente la capacité ultime de l’analyse pushover.
D : Représente la résistance résiduelle de l’analyse.
E : Représente la rupture totale des éléments.

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CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

D’autres points additionnels qui n’ont aucun effet sur le comportement de la structure, et
qui sont adoptées par les codes de calcul, pour l’appréciation de l’analyse non linéaire
statique, et qui sont :
O:Le bâtiment reste opérationnel et les dommages sont négligable.
IO : Occupation immédiate: le bâtiment reste sur dans ses fonctions et les dommages
enregistrés sont non structurels.
LS(life saftey) : durée de service,présence de quelques dommages structurels localisés
dans le bâtiment,la structure reste stable et possède une réserve de capacité, mais
nécessite un renforcement.
CP ( Collapse Prévention):Un état du dommage très étendu, mais le bâtiment ne
s'effondre pas.

Distribution des rotules plastiques dans le bâtiment

Fig (V. 12). Rotules Plastiques dans Poteau et Poutre [7]

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CHAPITRE V: Etude sismique avec la méthode statique non-linéaire

développe et apparence de type (B) des rotules


Type (B) Des Rotules au niveau d’extrémités des poutres, puis au pied
des poteaux et type (IO) apparaissent au 1ér niveau

Fig V. 13:Distribution des rotules plastiques dans le bâtiment


V.4.Conclusion
D’après l’étude qu’on a fait, il convient de conclure qu’il est recommandé, pour le
calcul et le dimensionnement des structures, de réaliser une analyse Pushover pour
évaluer la capacité portante d’une structure en générale, et connaitre le positionnement
des rotules plastiques, ou il est conseillé que les rotules apparaissent dans les poutres afin
de faciliter la réparation en cas des dommages partiels de la structure au lieu des poteaux.
Pour les structures existantes , il est impératif de réaliser une analyse non linéaire comme
l’analyse Pushover qui est relativement facile à élaborer en vue d’estimer la capacité
portante de ces structures existantes ainsi que le positionnement des rotules plastiques
dans le but de les renforcer.
Référence
[3] Nassima SOUADJI (2016). " analyse statique non-linéaire des portiques auto stables et mixtes en béton arme"- Mémoire présenté en
vue de l’obtention du diplôme de Magister en génie civil Université de Tlemcen.

[6] BOUSS A Leila- Effet de Confortement sur les Structures en Béton Arme Université M'Hamed BOUGRA- BOUMREDES Mémoire
de Magistère,2012.

[7] photo à Internet.

PROJET FIN D’ETUD 2018 Page 59


Conclusion générale

L'analyse pushover est une analyse statique non linéaire conçue pour étudier la vulnérabilité
des structures existantes vis-à-vis du séisme, elle est basée sur le suivi chronologique de la
formation des rotules plastiques dans une structure soumise à un chargement vertical et un
chargement latéral (séisme) croissant jusqu'à effondrement. Les différents résultats obtenus
permettent d'apprécier la vulnérabilité des structures.

Dans le but d’étudier en pratique la méthode d’analyse statique non linéaire et d’étudier leur
performance, une étude d’une structure en R+2 a été faite. Une étude d’analyse sismique
spectrale a été réalisée en début pour étudier le comportement de la structure dans le domaine
linéaire, après une étude dans le domaine non-linéaire a été procédé pour étudie le
comportement de la structure lorsque en augment le chargement sismique. Les résultats
obtenue nous donnent une appréciation sur les dommages prévus et nous montrent les zones
critiques qu’en doit renforcées lorsque la construction de cette structure.

Enfin, ce travail m'a permis de mettre en pratique les connaissances sur les déférentes
méthodes de calcul sismiques des bâtiments, En plus les méthodes de calculs sismique
linéaire classique, la méthode statique non linéaire décrire le comportement réel de la
structure et d’évaluer ces différents paramètres en termes de sollicitations et déplacements
dans les éléments de la structure. La méthode Push-over est une méthode d’analyse non
linéaire simple et efficace qui peut remplacer les méthodes complexes.
Référence bibliographique

[1] Règle parasismique Algérienne RPA99 version 2003 ; (Document technique réglementaire
D.T.R-B.C.2.48).

[2] Jean Pierre Mougin - BAEL 91modifié 99, DTU associés.

[3] Nassima SOUADJI (2016). " analyse statique non-linéaire des portiques auto stables et
mixtes en béton arme"- Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de Magister en
génie civil Université de Tlemcen

[4] MEDJERAB Mohammed , Modélisation Parasismique des Structures


En Béton Armé Mémoire de Magistère,2012, Université Mohamed Khider – Biskra, Algérie

[5] Henry Thonier - Conception et calcul des structures de bâtiment (tome1 ; tome2 ; tome3)
- 1996.
[6] BOUSS A Leila- Effet de Confortement sur les Structures en Béton Arme Université
M'Hamed BOUGRA- BOUMREDES Mémoire de Magistère,2012
[7] photo à Internet

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