Euclide - Wikipédia
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Euclide (en grec ancien : Εὐκλείδης), dit parfois Euclide d'Alexandrie, est un
mathématicien de la Grèce antique, auteur d’un traité de mathématiques, qui constitue l'un Euclide
des textes fondateurs de cette discipline en Occident. Aucune information fiable n'est
parvenue sur la vie ou la mort d'Euclide ; il est possible qu'il ait vécu vers 300 avant notre ère.
Son ouvrage le plus célèbre, les Éléments, est un des plus anciens traités connus présentant de
manière systématique, à partir d'axiomes et de postulats, un large ensemble de théorèmes
accompagnés de leurs démonstrations. Il porte sur la géométrie, tant plane que solide, et
l’arithmétique théorique. L'ouvrage a connu des centaines d’éditions en toutes langues et ses
thèmes restent à la base de l’enseignement des mathématiques au niveau secondaire dans de
nombreux pays.
Sommaire 1
Euclide (d'après une gravure du XVIe siècle) .
Biographie
Naissance inconnue
Œuvres d'Euclide
Actif vers 300 av. J.-C.
Les Éléments
Les Données Domaines Mathématiques
De la division des figures Renommé pour ses Éléments
Les Pseudaria
Les Coniques
Les Porismes
Les Lieux rapportés à la surface
Les Phénomènes
Optique
Musique
Ouvrages faussement attribués à Euclide
Éditions
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages généraux
Sur Euclide
Sur les Éléments
Sur les Données
Sur la Catoptrique
Articles connexes
Liens externes
Biographie
Il n’existe aucune source directe sur la vie d’Euclide : nous ne disposons d’aucune lettre, d’aucune indication autobiographique (même sous la
forme d’une préface à un ouvrage), d’aucun document officiel, et même d’aucune allusion par un de ses contemporains. Comme le résume
2
l’historien des mathématiques Peter Schreiber, « sur la vie d’Euclide, pas un seul fait sûr n’est connu » .
L’écrit le plus ancien connu concernant la vie d’Euclide apparaît dans un résumé sur l’histoire de la géométrie écrit au Ve siècle de notre ère par
le philosophe néo-platonicien Proclus, commentateur du premier livre des Éléments. Proclus ne donne lui-même aucune source pour ses
indications. Il dit seulement qu'« en rassemblant ses Éléments, [Euclide] en a coordonné beaucoup […] et a évoqué dans d’irréfutables
démonstrations ceux que ses prédécesseurs avaient montrés d’une manière relâchée. Cet homme a d’ailleurs vécu sous le premier Ptolémée, car
3
Archimède […] mentionne Euclide. Euclide est donc plus récent que les disciples de Platon, mais plus ancien qu’Archimède et Ératosthène ». Si
er
l'on admet la chronologie donnée par Proclus, Euclide, vivant entre Platon et Archimède et contemporain de Ptolémée I , a donc vécu vers 300
av. J.-C.
Aucun document ne vient contredire ces quelques phrases, ni les confirmer vraiment. La mention directe d’Euclide dans les œuvres d’Archimède
4
vient d’un passage considéré comme douteux . Archimède fait bien appel à certains résultats des Éléments et un ostrakon, trouvé sur l’île
e
Éléphantine et daté du III siècle avant notre ère, traite de figures étudiées dans le livre XIII des Éléments, comme le décagone et l’icosaèdre,
5
5
mais sans reproduire exactement les énoncés euclidiens ; ils pourraient donc provenir de sources antérieures à Euclide . La date approximative
de 300 av. J.-C. est toutefois jugée compatible avec l’analyse du contenu de l’œuvre euclidienne et c'est celle adoptée par les historiens des
6, 7, 8, 4
mathématiques .
Par ailleurs, une allusion du mathématicien du IVe siècle de notre ère, Pappus d'Alexandrie, suggère que des élèves d’Euclide auraient enseigné à
8
Alexandrie . Certains auteurs ont, sur cette base, associé Euclide au Mouseîon d'Alexandrie, mais, là encore, il ne figure sur aucun document
7
officiel correspondant . Le qualificatif souvent associé à Euclide dans l’Antiquité est simplement stoichéiôtês (en grec ancien : στοιχειωτής),
4
c’est-à-dire « auteur d’Éléments » .
Plusieurs anecdotes circulent à propos d’Euclide, mais comme elles apparaissent aussi pour d’autres
mathématiciens, elles ne sont pas considérées comme réalistes : il en est ainsi de celle, célèbre, rapportée
par Proclus, selon laquelle Euclide aurait répondu à Ptolémée — qui souhaitait une voie plus facile que celles
des Éléments — qu’il n’y avait pas de voie royale en géométrie ; une variante de la même anecdote est en
9
effet attribuée à Ménechme et Alexandre le Grand . De même, depuis l’Antiquité tardive, divers détails sont
ajoutés aux récits de la vie d’Euclide, sans sources nouvelles, et souvent de manière contradictoire. Certains
auteurs font ainsi naître Euclide à Tyr, d’autres à Gela, on lui attribue diverses généalogies, des maîtres
particuliers, différentes dates de naissance et de mort, que ce soit pour respecter les règles du genre, ou pour
10
favoriser certaines interprétations . Au Moyen Âge et au début de la Renaissance, le mathématicien Euclide
11, 4
est ainsi souvent confondu avec un philosophe contemporain de Platon, Euclide de Mégare .
Confronté à ces contradictions et au manque de sources fiables, l’historien des mathématiques Jean Itard a
même suggéré en 1961 qu’Euclide en tant qu’individu n’existait peut-être pas et que le nom pouvait désigner
« le titre collectif d’une école mathématique », soit celle d’un maître réel entouré d’élèves, soit même un
12 13
nom purement fictif . Mais cette hypothèse ne semble pas retenue .
Œuvres d'Euclide
Des mentions d’ouvrages attribués à Euclide figurent chez plusieurs auteurs, en particulier dans la
Collection mathématique de Pappus (datée usuellement du IIIe ou IVe siècle) et dans le Commentaire aux
Éléments d’Euclide dû à Proclus. Seule une partie de ces ouvrages euclidiens nous est parvenue.
Les trois livres suivants, aussi appelés « Livres arithmétiques », traitent des nombres premiers, de la construction du plus grand diviseur entier
commun à deux ou plusieurs entiers, des nombres en progression géométrique, et donnent un critère pour construire des nombres parfaits
(c’est-à-dire des nombres entiers égaux à la somme de leurs diviseurs propres). On y trouve un procédé par soustractions successives répétées,
qui est maintenant à la base de la division euclidienne et de l’algorithme d'Euclide.
Le livre X définit et classifie les quantités irrationnelles ; les trois derniers livres, enfin, traitent de la géométrie dans l’espace, culminant avec la
construction, dans une sphère, des cinq solides réguliers, pyramide, cube, octaèdre, dodécaèdre, icosaèdre.
Les deux livres supplémentaires, sur les polyèdres réguliers, souvent baptisés « livres XIV et XV » des Éléments dans les éditions anciennes, ont
17
été écrits par d’autres auteurs, de plusieurs siècles postérieurs .
La géométrie telle qu'elle est définie par Euclide dans ce texte fut considérée pendant des siècles comme la géométrie, et comme une
représentation adéquate du monde physique. Or, parmi les postulats du livre I, figure celui connu sous le nom de « postulat d'Euclide » ou
« postulat des parallèles », que l'on exprime de nos jours sous la forme : « par un point pris hors d'une droite il passe une et une seule parallèle à
cette droite ». L’étude de ce postulat a conduit au XIXe siècle au développement de géométries non euclidiennes, c’est-à-dire alternatives à celle
d’Euclide et n’admettant pas ce postulat, et plus généralement au renouvellement de la notion même de géométrie et de ses liens avec la
représentation du monde réel.
Les Données
Les Données est le seul autre ouvrage d’Euclide traitant de géométrie dont on possède une version en grec (il est contenu par exemple dans le
18
manuscrit du Xe siècle découvert par Peyrard ). Il est aussi décrit en détail dans le livre VII de la Collection mathématique de Pappus, le
« Trésor de l’analyse ».
Les Données se situent dans le cadre de la géométrie plane et sont considérées par les historiens comme un complément des Éléments, mis sous
19, 20
une forme plus adéquate à l’analyse de problèmes . L’ouvrage contient douze définitions, expliquant ce que signifie qu’un objet géométrique
est donné, en position, en forme, en grandeur, et 94 théorèmes. Ceux-ci expliquent comment si certains éléments d’une figure sont donnés,
21
d’autres relations ou éléments peuvent à leur tour être déterminés . Par exemple (data 29), « si une ligne droite est donnée en position, et si, à
22
partir d’un point donné dessus est tracée une droite faisant un angle donné à la première, cette droite tracée est donnée », ou encore (data 39)
23
« si tous les côtés d’un triangle sont donnés en grandeur, le triangle est donné en forme ».
Cet ouvrage est décrit dans le Commentaire de Proclus, mais il est perdu en grec ; il est connu par des morceaux en latin (De divisionibus), mais
24
surtout par un manuscrit en arabe découvert au XIXe siècle, qui contient 36 propositions, dont quatre sont démontrées .
Il s’agit dans cet ouvrage de construire des droites qui divisent des figures données dans des proportions et des formes données. Par exemple, on
demande, un triangle et un point intérieur au triangle étant donnés, de construire une droite passant par le point et découpant le triangle en
deux figures de même surface ; ou encore, un cercle étant donné, de construire deux droites parallèles, telles que la portion du cercle qu’elles
25
limitent fasse un tiers de la surface du cercle .
Les Pseudaria
Les arguments fallacieux (Pseudaria) est un ouvrage perdu, connu seulement par la description qu’en donne Proclus. Selon ce dernier, l’ouvrage
avait pour objectif d’exercer les débutants à détecter les raisonnements faux, en particulier ceux mimant les raisonnements déductifs et ayant
26
donc l’apparence du vrai. Il donnait des exemples de paralogismes .
Les Coniques
Les [Éléments sur les sections] coniques, Conikai Stoicheia, est un ouvrage, perdu, décrit par Pappus et évoqué par d’autres auteurs. Selon
27
Pappus, il se composait de quatre livres et constitua un ouvrage de référence sur le sujet jusqu’à ce qu’Apollonius le complète et l’étende .
Les Porismes
Les Porismes, en trois livres, sont perdus. L’ouvrage est évoqué dans deux passages de Proclus et surtout fait l’objet d’une longue présentation
dans le livre VII de la Collection de Pappus, le « Trésor de l’analyse », comme un exemple significatif et d’une grande portée de l’approche
analytique. Le mot « porisme » a plusieurs usages : selon Pappus, il désignerait ici un énoncé de type intermédiaire entre les théorèmes et les
problèmes. L’ouvrage d’Euclide aurait contenu 171 énoncés de ce type et trente-huit lemmes. Pappus en donne des exemples, comme « si, à
partir de deux points donnés, on trace des droites s’intersectant sur une droite donnée, et si l’une d’elles découpe sur une droite donnée un
28
segment, l’autre fera de même sur une autre droite, avec un rapport fixé entre les deux segments découpés ».
Interpréter le sens exact de ce qu’est un porisme, et éventuellement restituer tout ou partie des énoncés de l’ouvrage d’Euclide, à partir des
informations laissées par Pappus, a occupé de nombreux mathématiciens : les tentatives les plus connues sont celles de Pierre Fermat au
e e e
XVII siècle, de Robert Simson au XVIII siècle, et surtout de Michel Chasles au XIX siècle. Si la reconstitution de Chasles n’est pas prise au sérieux
29
comme telle par les historiens actuels, elle a donné l’occasion au mathématicien de développer la notion de rapport anharmonique .
Il s’agit aussi d’un ouvrage perdu, en deux livres, mentionné dans le Trésor de l’analyse de Pappus. Les indications données dans Proclus ou
Pappus sur ces lieux d’Euclide sont ambiguës et ce dont il est exactement question dans l’ouvrage n’est pas connu. Dans la tradition des
mathématiques grecques antiques, les lieux sont des ensembles de points vérifiant une propriété donnée. Ces ensembles sont le plus souvent des
lignes droites, ou des sections coniques, mais peuvent aussi être des surfaces réglées par exemple. La plupart des historiens estiment que les
30
lieux d’Euclide pourraient traiter de surfaces de révolution, sphères, cônes ou cylindres .
Les Phénomènes
Cet ouvrage portant sur l’application de la géométrie de la sphère à l’astronomie a survécu en grec, dans plusieurs versions manuscrites dont la
plus ancienne date du Xe siècle. Ce texte relève de ce qu’on appelle la « petite astronomie », par contraste avec les thèmes traités dans la Grande
31
Composition (l’Almageste) de Ptolémée . Il contient 18 propositions et est proche des ouvrages conservés sur le même thème d’Autolycos de
32
Pitane .
Optique
Cet ouvrage est conservé en grec, en plusieurs versions. Consacré à des problèmes que nous appellerions maintenant de perspective et
apparemment destiné à être utilisé en astronomie, il adopte la forme des Éléments : c’est une suite de cinquante-huit propositions dont la
preuve repose sur des définitions et postulats énoncés au début du texte. Ces définitions suivent le point de vue de Platon, selon lequel la vision
b
vient de rayons (en ligne droite) allant de notre œil à l’objet vu . Euclide montre que les tailles apparentes d’objets égaux ne sont pas
34
proportionnelles à leur distance de notre œil (proposition 8) . Il explique aussi par exemple notre vision d’une sphère (et d’autres surfaces
simples) : l’œil voit une surface inférieure à la moitié de la sphère, une proportion d’autant plus petite que la sphère est proche, même si la
surface vue semble plus grande, et le contour de ce qui est vu est un cercle. Il détaille également, selon les positions de l’œil et de l’objet, de
35
quelle forme nous apparaît un cercle . Le traité, en particulier, contredit une opinion défendue dans certaines écoles de pensée selon laquelle la
36
grandeur réelle des objets (en particulier des corps célestes) est leur grandeur apparente, celle qui est vue . Pour ses études sur la perspective,
le livre d'Euclide est considéré comme l'un des plus importants travaux relatifs à l'optique jusqu'à Newton. Des artistes de la Renaissance
33
— Filippo Brunelleschi, Leon Battista Alberti et Albrecht Dürer — s'en inspirent pour élaborer leurs propres traités sur la perspective .
Musique
Proclus attribue à Euclide des Éléments de musique (tout comme l’astronomie, la musique théorique, par exemple sous forme de théorie
appliquée des proportions, figure parmi les sciences mathématiques). Deux petits écrits ont été conservés en grec, et inclus dans des éditions
anciennes d’Euclide, mais leur attribution est incertaine, ainsi que leurs liens possibles avec ses Éléments. Les deux écrits (une Section du canon
sur les intervalles musicaux et une Introductio harmonica) sont d’ailleurs considérés comme contradictoires et le deuxième, au moins, est
37
maintenant considéré par les spécialistes comme venant d’un autre auteur .
Éditions
Il existe des traductions françaises de certains livres d'Euclide dès la Renaissance. Pierre Forcadel
publie par exemple au XVIe siècle une traduction des six premiers livres, puis des livres dits
arithmétiques (VII à IX), des Éléments. Une version française des quinze livres des Éléments
géométriques d'Euclide est éditée en 1609 par Didier Dounot ; parmi les autres éditions très diffusées
39
figure par exemple celle de Denis Henrion .
La première édition moderne des œuvres d’Euclide en grec est celle de David Gregory, à Oxford en
1703, avec une traduction en latin.
François Peyrard donna une édition en trois volumes et trois langues (grec, latin et français) des
Éléments et des Data (c’est-à-dire de tous les textes d’Euclide de mathématiques pures connus en
grec) à Paris en 1814-1818. Cette édition constitue la première tentative de reconstitution scientifique
des œuvres d’Euclide, à partir du "manuscrit 190" qu'avait découvert Peyrard. Elle sera la seule
disponible en France jusqu'aux travaux de Bernard Vitrac dans les années 1990.
L’édition de référence d’Euclide en grec reste celle de Heiberg et Menge (de) datant de la fin du
e
XIX siècle :
J. L. Heiberg (éd.) et H. Menge (éd.), Euclidis Opera omnia, Leipzig, Teubner, 1883–1916, huit
volumes.
Elle inclut une traduction en latin à côté du texte grec et contient tous les écrits connus (y
Euclides, 1703
compris ceux d’attribution douteuse), ainsi que plusieurs commentaires par des auteurs anciens.
La traduction française de référence pour les Éléments (à partir de l’édition de Heiberg) est :
Euclide, Les Éléments, Bibliothèque d'histoire des sciences, Paris, Presses universitaires de France, 1990-2001 :
vol. I, Livres I-IV, Géométrie plane ; trad. du texte de Heiberg et commentaires par Bernard Vitrac ; introduction générale par Maurice
Caveing, 1990, 531 p. (ISBN 2-13-043240-9).
vol. II, Livres V à IX [Livres V-VI, Proportions et similitude ; Livres VII-IX, Arithmétique; trad. du texte de Heiberg et commentaires par
Bernard Vitrac, 1994, 572 p. (ISBN 2-13-045568-9).
vol. III, Livre X, Grandeurs commensurables et incommensurables, classification des lignes irrationnelles ; trad. du texte de Heiberg
et commentaires par Bernard Vitrac, 1998, 432 p. (ISBN 2-13-049586-9).
vol. IV, Livre XI-XIII, Géométrie des solides ; trad. du texte de Heiberg et commentaires par Bernard Vitrac, 2001, 482 p.
(ISBN 2-13-051927-X).
Notes et références
Notes
a. D’autres types de constructions apparaissent dans l’Antiquité, mais ne figurent pas dans les Éléments d’Euclide, comme la construction par
« neusis » ou par inclinaison, un procédé de construction utilisant une règle graduée et consistant à construire un segment de longueur
donnée dont les extrémités se trouvent sur deux courbes données.
b. Affirmation tenue pour exacte jusqu'à ce que l'érudit persan Alhazen (965-1040), dans son Kitab al-Manazir (livre d'optique), affirme le
contraire 33.
Références
1. Gravure (coloriée) inspirée de l'ouvrage d'André Thevet, Les vrais pourtraits et vies des hommes illustres grecz, latins et payens, 1584, Livre
II, Chap. 24 (https://archive.org/stream/lesvraispourtrai01thev#page/n133/mode/2up).
2. Schreiber 1987, p. 25.
3. Proclus de Lycie (trad. Paul Ver Eecke), Les Commentaires sur les premiers livres des Éléments d’Euclide, Bruges, Desclée de Brouwer,
1948, p. 61.
4. Vitrac 2004.
5. (en) David Fowler, The Mathematics of Plato’s Academy : A New Reconstruction, Oxford, Clarendon Press (Oxford Science Publications),
1987 (ISBN 0-19-853912-6), p. 208.
6. Heath 1921, p. 354.
7. Schreiber 1987, p. 26.
8. Caveing 1990, p. 15.
9. Caveing 1990, p. 15-16.
10. Plusieurs exemples sont donnés, et réfutés, dans Heath 1921, p. 355, Schreiber 1987, p. 25-31, Caveing 1990, p. 15, Vitrac 2004.
11. Caveing 1990, p. 15, note 8.
12. Jean Itard, Les livres arithmétiques d’Euclide, Paris, Hermann, 1961, p. 11.
13. Caveing 1990, p. 20, y voit une pratique étrangère à l’époque concernée.
14. (en) Bill Casselman, « One of the oldest extant diagrams from Euclid » (http://www.math.ubc.ca/~cass/Euclid/papyrus/papyrus.html), sur
Department of Mathematics, University of British Columbia.
15. Georges Kayas, Vingt-trois siècles de tradition euclidienne (essai bibliographique), Palaiseau, École polytechnique (LPNHE, rapport interne),
1977, 211 p., p. 9, recense par exemple environ cent-soixante éditions entre 1650 et 1700 et quatre-cents entre 1850 et 1900.
16. Caveing 1990, p. 18-19 ; Heath 1921, p. 373-419.
17. Caveing 1990, p. 20-21.
18. Caveing 1990, p. 46.
19. (en) Wilbur Richard Knorr, The Ancient Tradition of Geometric Problems, Boston, Birkhäuser, 1986, 410 p. (ISBN 978-0-486-67532-9, lire en
ligne (https://books.google.com/books?id=_poUuMFvA3oC&pg=PA109)), p. 109.
20. Taisbak 2003, p. 15.
21. Heath 1921, p. 421-425.
22. Taisbak 2003, p. 102.
23. Schreiber 1987, p. 58.
24. Heath 1921, p. 425-430.
25. Schreiber 1987, p. 63-65.
26. Caveing 1990, p. 22-23.
27. Heath 1921, p. 438-439.
28. Heath 1921, p. 433.
29. Heath 1921, p. 435-437.
30. Caveing 1990, p. 26.
31. Heath 1921, p. 348.
32. Schreiber 1987, p. 56.
33. Pla i Carrera et Postel 2018, p. 25.
34. Il donne un énoncé proche de celui disant que le rapport des tangentes de deux angles aigus est inférieur au rapport des angles ; voir Heath
1921, p. 442.
35. Heath 1921, p. 441-444.
36. Caveing 1990, p. 27.
37. Schreiber 1987, p. 57.
38. Caveing 1990, p. 27-28.
39. Denis Henrion, Les quinze livres des éléments géométriques d'Euclide : plus le livre des donnez du mesme Euclide aussi traduict en
françois…, Paris, Isaac Dedin, 1632 (lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k68013g.image)).
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
Euclide (https://commons.wikimedia.org/
wiki/Category:Euclid?uselang=fr), sur
Ouvrages généraux
Germaine Aujac, « Le langage formulaire dans la géométrie grecque », Revue d'histoire Wikimedia Commons
des sciences, t. 37, no 2, 1984, p. 97-109 (lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/rhs_0151-4105_19
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Euclide, sur Wikisource
(en) Ivor Bulmer-Thomas (en), « Euclid : Life and Works », dans Charles Gillispie,
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(en) Thomas Heath, A History of Greek Mathematics, vol. 1 (https://books.google.fr/books?id=J-kaAgAAQBAJ) et 2 (https://books.google.f
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Bernard Vitrac, Les géomètres de la Grèce antique, Paris, Pour la Science, coll. « Les Génies de la science » (no 21), 2004 (ISSN 1298-6879
(http://worldcat.org/issn/1298-6879&lang=fr), lire en ligne (http://www.math.ens.fr/culturemath/histoire%20des%20maths/htm/Vitrac/grecs-index.htm)).
Sur Euclide
Bernard Vitrac, « Euclide », dans Richard Goulet, Dictionnaire des philosophes antiques, vol. 3, Paris, Éditions du CNRS, 2000, p. 252–
272.
(en) Bernard Vitrac, « Euclid », dans Noretta Koertge, New Dictionary of Scientific Biography, vol. 2, 2008 (lire en ligne (http://www.encyclopedia.c
om/doc/1G2-2830901348.html)), p. 416-421
Cet article est un complément aux deux articles précédents du Dictionary of Scientific Biography. Publié en 2008 dans le New
Dictionary of Scientific Biography, la version française est disponible en ligne (avec en supplément une bibliographie complémentaire
(après 1970) plus détaillée que dans l'article du NDSB) : Bernard Vitrac. Euclid. 2006. hal-00174947 [lire en ligne (https://hal.archives-ouverte
s.fr/hal-00174947/document)]
Josep Pla i Carrera et Anna Postel (Trad.), La rigueur du raisonnement géométrique : Euclide, Barcelone, RBA Coleccionables, 2018,
167 p. (ISBN 978-84-473-9556-9).
Jean Itard, « Quelques remarques sur les méthodes infinitésimales chez Euclide et Archimède », Revue d'histoire des sciences et de leurs
applications, t. 3, no 3, 1950, p. 210-213 (lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/rhs_0048-7996_1950_num_3_3_2823))
(de) Peter Schreiber, Euklid, Leipzig, Teubner, coll. « Biographien hervorragender Naturwissenschaftler, Techniker und Mediziner »
(no 87), 1987, 159 p. (ISBN 3-322-00377-9).
François Peyrard, Les Œuvres d’Euclide (en Grec, Latin et Français), vol. Partie 1, Partie 2, Partie 3, Paris, 1814-1818.
Nouvelle parution en 1966, réédition 1993, par A. Blanchard Paris (Préfacé par Jean Itard).
(grc + fr) Georges J. Kayas, Euclide, Les Éléments, t. I et II, Paris, CNRS, 1978, 506 p. (présentation en ligne (https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-
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Jean-Louis Gardies, « La proposition 14 du livre V dans l’économie des Éléments d’Euclide », Revue d'histoire des sciences, t. 44, nos 3-
4, 1991, p. 457-467 (lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/rhs_0151-4105_1991_num_44_3_4202))
Jean-Louis Gardies, « L’organisation du livre XII des Éléments d’Euclide et ses anomalies », Revue d’histoire des sciences, t. 47, no 2,
1994, p. 189-208 (lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/rhs_0151-4105_1994_num_47_2_1201))
Jean-Louis Gardies, « Eudoxe et Dedekind », Revue d'histoire des sciences, t. 37, no 2, 1984, p. 111-125 (lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/
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(en) John E. Murdoch (en), « Euclid : Transmission of the Elements », dans Charles Gillispie, Dictionary of Scientific Biography, vol. IV,
New York, Scribner, 1971 (lire en ligne (https://www.encyclopedia.com/science/dictionaries-thesauruses-pictures-and-press-releases/euclid-transmission-elements)),
p. 437-459
Maurice Caveing (trad. du grec ancien), Introduction générale à : Euclide, Les Éléments, Paris, PUF, 1990, 531 p. (ISBN 2-13-043240-9).
Maurice Caveing, « Euclide d’Alexandrie », dans Jacques Brunschwig et G.E.R. Lloyd (en), Le Savoir grec : Dictionnaire critique, Paris,
Flammarion, 1996 (ISBN 2-08-210370-6), p. 666 à 676.
(en)Christian Marinus Taisbak, Euclid’s Data (Dedomena) : The Importance of Being Given, Copenhague, Museum Tusculanum Press,
2003.
Sur la Catoptrique
Gérard Simon, « Aux origines de la théorie des miroirs : sur l'authenticité de la Catoptrique d'Euclide », Revue d'histoire des sciences,
t. 47, no 2, 1994, p. 259-272 (lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/rhs_0151-4105_1994_num_47_2_1205))
Articles connexes
Axiome d'Euclide
Lemme d'Euclide
Théorème d'Euclide sur les nombres premiers
Histoire de la géométrie
Cratère lunaire Euclide
Géométrie non euclidienne
Liens externes
Bibliographie (http://www.univ-irem.fr/spip.php?article1263) des IREM
« Euclide d'Alexandrie » (http://www.bibmath.net/bios/index.php?action=affiche&quoi=euclide), sur bibmath.net
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Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11901997s) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11901997s)) ·
Système universitaire de documentation (http://www.idref.fr/026854651) ·
Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/n50043341) · Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/118638955) ·
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Bibliothèque nationale de Catalogne (http://cantic.bnc.cat/registres/CUCId/a10476970) ·
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Base de bibliothèque norvégienne (https://authority.bibsys.no/authority/rest/authorities/html/90205202) ·
Bibliothèque universitaire de Zagreb (http://katalog.nsk.hr/F/?func=direct&doc_number=000048948&local_base=nsk10) ·
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· WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n50-043341)
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