Publication FR 83 2010

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Guide

des publications
de Beït al-Hikma

Académie Tunisienne des Sciences,


des Lettres et des Arts
Beït al-Hikma
Série Traduction
Titre de l’ouvrage : Les travailleurs
tunisiens et l’émergence du mouvement
syndical
Auteur : Tahar Haddad
Traducteur : Abderrazak Halioui
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 180
Langue : française
Date de parution : 1985
Prix de vente : 3.500 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

Cet ouvrage, paru en arabe en 1927, est un document historique. C’est également
un témoignage. Tahar Haddad a d’abord fait œuvre d’historien en brossant à grands
traits un tableau de la situation politique, économique et sociale de la Régence
de Tunis à la veille du Protectorat français en 1881. Après avoir minutieusement
décrit les péripéties de la grève des dockers à Tunis puis à Bizerte, il a relaté les
circonstances de la fondation de la Confédération générale tunisienne du travail
(C.G.T.T). Il a ensuite détaillé l’activité de propagande entreprise par les membres
de cette confédération, avant d’en arriver à la grève de Hammam-lif qui a servi de
prétexte à l’arrestation des principaux dirigeants syndicalistes, à leur procès et à leur
déportation.
Mais Tahar Haddad n’est pas un historien ordinaire, il ne s’est pas attaché à on ne
sait quelle hypocrite « objectivité ». Il a pris parti pour les exploités : les travailleurs
tunisiens, contre les exploiteurs : les sociétés capitalistes et leurs alliés (autorités
colonialistes, policiers, journalistes et syndicalistes politiquement « corrects »…).
Il a été, en fait, un témoin capital et a joué un grand rôle dans l’émergence du
mouvement syndical tunisien. Elu membre au Comité de propagande de la C.G.T.T,
il s’est constamment tenu aux côtés de son infatigable président, M’hamed Ali Al-
Hammi. Il a été son fidèle ami, son conseiller, son confident et, pour finir, son
apologiste. Tahar Haddad conclut ainsi son livre : « Dans toute action sociale et
économique, il faut éclairer le peuple sur les devoirs qui lui incombent et tuer en lui
les germes de tout défaitisme paralysant ».
10
Titre de l’ouvrage : La nouvelle pensée
dans la physique moderne
Auteur : Arthur March
Traducteur : Ali Belhadj
Thème : Sciences
Dimensions : 15x21
Nombre de pages : 154
Langue : arabe
Date de parution : 1986
Prix de vente : 3 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Cet ouvrage retrace les étapes franchies par la physique classique, qui ont abouti
à la naissance de la physique moderne, de Démocrite, Aristote, Galilée, Newton et
d’Alenbert à Einstein, Planck et Paoli.
La physique quantique a évolué de manière ascendante vers l’abstraction.
Sa compréhension est donc devenue très difficile. Il n’est plus possible de décrire
concrètement les phénomènes du monde microscopique, parce que les concepts
utilisés dans la description du monde visible ne sont plus valables pour la description
des particules élémentaires microscopiques. D’où la naissance d’une nouvelle pensée
qui a radicalement changé la physique moderne.
La question essentielle qui se pose est la suivante : Si l’analyse des phénomènes
élémentaires est impossible, cela implique-t-il qu’ils sont - au niveau microscopique-
dus au hasard et qu’on ne peut les prévoir ? En d’autres termes, le principe de causalité
devient-il caduc ? La réponse, pour Arthur March, est que la mécanique quantique
reconnaît l’existence de la causalité, mais celle-ci ne permet pas de certitudes.
On peut seulement dire que tel ou tel phénomène peut éventuellement se produire,
selon la loi des grands nombres dans le calcul des probabilités.
La physique moderne est ainsi amenée à abandonner l’idée de certitude, car seules
les probabilités des divers phénomènes possibles sont accessibles à nos calculs.
Numéro du dépôt légal : 732/86

11
Book Title : Songs of Life
Author : Abu-L-Qasim AL-Shabbi
Translators : Lena Jayyusi and
Naomi Shihab Nye
Prefaced by : Salma Khadra Jayyusi
Topic : Literature
Size : 16x24
Number of pages : 140
Language : English
Publication date : 1987
Price : 4.500 D.T.
Foreign countries : 6 €

It is the first time that the Tunisian poet Abul-Qacim Chabbi’s collection of poems
‘songs of life’ has been translated into English. There is no doubt that the man was
a great poet, extremely talented, but hopelessly underprivileged. His environment,
his education and his disease were the sources of his strength and weakness, his
agony and serenity, the reasons for his revolt and the causes of his failure, all at the
same time. Anxious, anguished, and rebellious, he was, wavering between the drive
to destroy everything, as everything seemed inadequate and imperfect, and the need
to save the remnants, to abide by the traditions.
Indeed, he has been criticized for the tedious length of some of his poems, for
the excessive and constant use of words relating to joy and sorrow, cheers and tears,
and for the heart-rending abstraction or inappropriateness of some expressions. But
still, he is a poet of rare talents, endowed with a sharp, constantly alert sensitivity,
helped by a brilliant imagination continually building connections, creating
metaphors, imposing forms of expression sometimes incomparable, a haunting
rhythm, and a lively music. He had spent his life chasing a dazzling ideal, «a distant
dawn», «a reshaped daybreak». He was not against his fellow poets, but in order to
continue with the traditions of his predecessors and show that he was worthy of his
contemporaries, he was constantly seeking originality, as was demonstrated by Prof.
Ameur Ghedira.
Dépôt légal N° : 118/87

12
Titre de l’ouvrage : Journal
Auteur : Abu-L-Qasim Chabbi
Traducteurs : Mongi Chemli
et Mohamed Ben Ismaïl
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 132
Langue : française
Date de parution : 1988
Prix de vente : 3.900 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

Le grand poète tunisien Abul-Qacim Chabbi (1909-1934) a laissé, en plus de son


recueil de poésie, des écrits en prose, dont ce « Journal » qui fait ici l’objet d’une
traduction française. Il s’agit d’un texte court et inachevé, couvrant une période
qui ne dépasse guère six semaines (janvier-février 1930). En dépit de sa briéveté,
ce journal renferme, à profusion, pensées, faits, impressions et jugements divers. Si
la part d’autobiographie y est réduite, il s’apparente à plusieurs genres littéraires :
mémoires, pensées, essais.
Les confidences de Chabbi sont discrètes : quelques croquis de personnalités
connues, notamment son professeur de droit Mohamed Malqi, ses amis hommes
de lettres, Mustapha Khraïef, Zine Al-Abidine Senoussi, Mohamed Halioui…Sur
lui-même, le poète livre quelques réflexions relatives à son caractère, son éducation,
son attachement à son père. Il est muet sur sa mère et sa «fiancée», dont il ne donne
même pas le nom. Quand il découvre les préoccupations de son esprit, il est moins
réservé.
Ses lectures sont sérieuses ; quelques remarques suggestives sur les arts (et
notamment le théâtre) témoignent de l’intérêt qu’il leur porte. Son profil se dessine
assez nettement grâce à ce « Journal », c’est celui d’un poète hypersensible, mais
homme de cœur et de culture.
I.S.B.N : 9973-911-03-2

13
Titre de l’ouvrage : La langue
des mathématiques en arabe
Auteur : Mohamed Souissi
Thème : Mathématiques
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 602
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 11.600 D.T.
Prix à l’étranger : 13 €

Tout comme la société, la langue évolue en permanence. Elle délaisse tout ce qui tombe
en désuétude et s’enrichit grâce aux acquis consécutifs aux nouvelles découvertes. De leur
côté, les connaissances se développent et drainent une abondante matière linguistique.
Dans le domaine scientifique, le savant n’a pas la liberté de créer et d’innover, comme
le fait l’homme de lettres, car il a affaire à des concepts strictement définis et à des lois
contraignantes qui le font mouvoir dans un « ensemble fermé ».
Concernant la langue arabe, les chercheurs du Machreq ont accompli des tâches
remarquables. Ils ont fourni des efforts qui sont malheureusement restés éparpillés.
La langue arabe a dû sortir de sa longue léthargie et rattraper son retard vis-à-vis des
progrès scientifiques et techniques fulgurants qui ont engendré des termes nouveaux à
profusion. Cette thèse de doctorat, que le Professeur Souissi a d’abord écrite en français
puis traduite en arabe, s’inscrit dans ce contexte linguistique. Elle comprend, dans une
première partie, un aperçu général sur l’évolution des sciences arabes, surtout dans le
domaine des mathématiques. La deuxième partie comprend un dictionnaire des termes
puisés dans les sources manuscrites de l’âge d’or des mathématiques arabes.
Des thésaurus linguistiques anciens sont mis à contribution (Lisan al-Arab d’Ibn
Mandhur, Maqa’is al-lugha d’Ibn Faris, etc…) ainsi que des dictionnaires modernes et
des manuels scolaires utilisés au Machreq. A noter que la page de droite est consacrée
au texte arabe et la page de gauche à sa traduction française et anglaise. Chaque notice
comporte des explications qui éclairent le concept mathématique, la méthode ou
l’instrument employés.
I.S.B.N : 9973-911-10-5

14
Titre de l’ouvrage : Sources de la
philosophie arabe
Auteur : Pierre Duhem
Traducteur : Abu Yaareb Marzouki
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 430
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 8.500 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Cet ouvrage est la traduction arabe des trois derniers chapitres du tome IV du
grand traité : « Le système du monde » de Pierre Duhem, où il a étudié la formation
des systèmes de pensée en Occident, dans le prolongement de la philosophe de
Platon et d’Aristote. Ce qui est important à relever, c’est l’intérêt qui résulte de l’étude
consacrée dès le début à la situation et à la position des croyants monothéistes en
face de tout cet héritage de l’antiquité. Les lecteurs du monde arabe trouveront dans
cet ouvrage une large ouverture sur la pensée grecque et sur son lexique, ce qui est
essentiel.
Ensuite, ils auront à lire le texte de deux façons complémentaires : la première
pour s’instruire et se tourner par la suite vers la pensée grecque. La seconde sera
une lecture plus personnelle et plus critique. En effet, Duhem étudie et cite les
œuvres des auteurs arabo-musulmans d’après des versions latines. Il y a donc là à
faire un travail d’une grande importance : il aurait pour but de porter un jugement
concernant les travaux qui ont été faits, en partant du latin, sur les doctrines des
«falasifa», et cela en se référant aux textes arabes eux-mêmes.
Le traducteur a donné un texte arabe clair et concis, tel qu’il rappelle le style
classique. Il s’est servi du vocabulaire employé par les premiers maîtres de la «falsafa»
et du «kalam», renonçant à forger des néologismes qui risquaient d’être mal compris.
Dans les cas les plus délicats, le mot grec, latin ou français est mis entre parenthèses
à la suite de son correspondant arabe.
I.S.B.N : 9973-911-21-0

15
Titre de l’ouvrage :
Semilasso en Afrique
Auteur : Pückler-Muskau
Traduit par : Mounir Fendri
et Sahbi Thabti
Thème : Relation de voyage
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 520
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 10.200 D.T.
Prix à l’étranger : 12 €

L’importance des relations de voyage n’est plus à démontrer : ce sont des


documents, de valeur inégale certes, mais qui éclairent utilement les événements
historiques. Parmi les relations de voyage restées quasi inconnues, il faut citer celle
du prince allemand Pückler-Muskau (qui se cache sous le pseudonyme de Semilasso)
parue en 1836. Dans trois des cinq volumes de son ouvrage, cet aristocrate devenu
écrivain relate son séjour dans notre pays, d’avril à novembre 1835. La Régence de
Tunis passait alors, après le décès de Hassine Bey, par une crise politique interne.
Son héros, (et en même temps sa victime), était le ministre Chakir Saheb At-Tabaâ.
Elle subissait également les effets d’une crise extérieure consécutive à l’arrivée de la
flotte de guerre ottomane, venue évincer la dynastie des Karmanli (en Tripolotaine).
Pückler-Muskau a relaté ces événements qu’il a vus de près ou connus grâce aux
témoignages du consul de France et de divers personnages bien renseignés.
Ce touriste de marque a bénéficié de l’appui du Bey qui lui a grandement facilité
son périple à travers le pays. Il a ainsi visité Zaghouan, Kairouan, Sfax, les villes
du Sahel, puis Sbeïtla, Kasserine, le Kef et les villages de la vallée de la Medjerda,
endurant les fatigues d’un voyage éprouvant. Il a vécu des événements importants et
des situations tout à fait inattendues. Tout ce qui a attiré son attention nous importe
aujourd’hui, certes, même s’il a porté trop d’intérêt à la nature, aux chevaux et aux
vieilles pierres et pas assez à la population, à ses problèmes et à ses préoccupations.
I.S.B.N : 9973-911-27-X

16
Titre de l’ouvrage : De la grammaire
transformationnelle
Auteur : Maurice Gross
Traducteur : Salah Kechaou
Thème : Linguistique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 230
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 5.500 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

Il s’agit de quatre études de Maurice Gross traduites en arabe et intitulées : Méthodes


en syntaxe ; La structure des phrases simples en français ; La formalisation des langues
naturelles ; Syntaxe et localisation de l’information.
Les études faites jusqu’à présent autorisent à avancer une hypothèse générale : l’élément
linguistique de base est non pas le mot mais, la phrase simple. Cette hypothèse est
indispensable du point de vue sémantique, et elle est nécessaire pour rendre compte
d’un grand nombre de faits syntaxiques complexes.
Les tables syntaxiques de M. Gross sont l’application directe de cette théorie : une
entrée lexicale de verbe, (une ligne matrice), correspond en fait à l’ensemble des phrases
simples que l’on peut construire sur ce verbe et sur ses éventuels dérivés. Le lexique et
la grammaire des phrases simples se sont révélés inséparables. C’est cette théorie du
lexique / grammaire qui aura permis l’intégration de nombreux faits complexes.
La généralité de cette théorie est confirmée par des études portant sur d’autres langues,
en particulier deux thèses faites sur la syntaxe de l’arabe par Mohamed Chad du Maroc,
Salah Kechaou de Tunisie et Amr Hilmi Ibrahim d’Egypte. Elles ont montré qu’un
lexique / grammaire de l’arabe pouvait être construit sur cette base.
La théorie du lexique / grammaire permet d’entrevoir aujourd’hui des applications
informatiques élaborées, comme la traduction automatique ou la communication
homme/ machine en langue naturelle, (ou presque). En effet, la démonstration est faite
que la description présentée ici est applicable à la couverture complète d’une langue
naturelle ou d’un de ses sous - langages techniques.
I.S.B.N : 9973-911-26-1

17
Titre de l’ouvrage : Les cent poèmes
du Japon
Traduits du japonais en français
par Claudine Frey,
et du français en arabe
par Mohsen Ben Hamida
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 210
Langues : arabe et japonaise
Date de parution : 1990
Prix de vente : 6 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

Les cent poèmes du Japon sont très célèbres et occupent une place à part dans
toutes les anthologies japonaises, même les plus modernes, malgré leur ancienneté :
le poème le plus récent date en effet de la 1ère moitié du XIIIe siècle. Ils sont d’une
beauté et d’une concision extraordinaires, le poème étant très souvent constitué de
cinq vers, de quatre mots chacun.
Ces poèmes ont été composés par plusieurs empereurs, princes, ministres,
conseillers et grands dignitaires, hommes et femmes, de la Cour impériale, tels
Hitomaro qui a vécu à la fin du VIIe et au début du VIIIe siècles. Poète célèbre,
il a été un proche conseiller de l’Empereur et le rival du poète « officiel », Yamabe
No Akahito, souvent cité dans les anthologies poétiques. Il faudrait citer aussi Abe
No Nakamaro, dont la vie légendaire a donné lieu à des chroniques contradictoires.
Selon l’une d’elles, il aurait été envoyé en Chine, à l’âge de seize ans, pour accomplir
une mission secrète et ne serait revenu qu’à l’âge de 35 ans. Selon une autre source, il
n’est jamais revenu, car l’Empereur de Chine, l’ayant suspecté, l’aurait laissé mourir
de faim dans un monastère isolé. On raconte qu’il se serait mordu le bras et qu’il
aurait écrit son poème avec son propre sang…
Cette poésie, toute en douceur, est pleine de sensibilité. On y célèbre la nature et
l’amour, avec des accents romantiques assez désabusés. Tout est finement suggéré, à
la manière des poètes d’Extrême Orient en général et du Japon en particulier.
I.S.B.N : 9973-911-40-5

18
Titre de l’ouvrage : L’évolution
économique de la Tunisie (1881-1920)
Auteur : Mohamed Salah Mzali
Traducteur : Hédi Timoumi
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 210
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 5.500 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

Cette étude scientifique a été écrite en français par Mohamed Salah Mzali, dont la carrière
politique en Tunisie, au sein du gouvernement colonialiste français, a été couronnée par
sa nomination à la tête du grand ministère en 1954. Le mouvement national tunisien
était alors à son apogée, face au colonialisme français, en pleine déconfiture. Le nom
de M.S. Mzali est associé à celui de Paul Voizard, résident général de France, et à leurs
réformes qui ont été énergiquement rejetées par le peuple tunisien et qui ont constitué,
un pas en arrière par rapport à ses revendications, axées sur l’indépendance.
Mais M.S. Mzali est également connu par ses quelques écrits en sciences humaines
et sociales et par cette thèse de doctorat sur « L’évolution économique de la Tunisie
(1881-1920) ». C’est un ouvrage fort utile car il renferme de nombreuses données sur les
débuts du capitalisme tunisien. Sous le Protectorat, les études et les recherches portaient,
notamment, sur les activités économiques des Français, et ne s’intéressaient nullement
aux Tunisiens.
L’ouvrage se divise en 3 parties :
- L’environnement (environnement naturel, ressources, besoins)
- Le facteur humain (races et caractères)
- Le développement (industries d’extraction, industries de transformation,
potentialités)
Cette étude est donc importante par les informations qu’elle renferme et par la place
qu’elle accorde au facteur économique, ce « dieu caché » selon Lucien Goldman, car c’est
un facteur qui crée les événements historiques sans apparaître publiquement.
I.S.B.N : 9973-911-42-3
19
Titre de l’ouvrage : Les Egyptiens.
Réplique à un pamphlet du Duc
d’Harcourt
Auteur : Kassem Amin
Traduit par : Souad Triki
Thème : Pensée réformiste
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 140
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 3 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Kacem Amine (1865-1908) est l’un des pionniers du mouvement réformiste


en Egypte ; il s’est surtout rendu célèbre par son combat pour l’émancipation de
la femme. Le présent ouvrage est une réponse au Duc d’Harcourt qui, dans son
livre sur les Egyptiens a parlé de leur éternelle arriération. Pour Kacem Amine, peu
importe qu’ils soient momentanément arriérés, mais il est inadmissible de dire qu’ils
ne s’en sortiront jamais. En réalité, l’offensive du Duc d’Harcourt contre l’Egypte et
les Egyptiens s’explique par un climat général d’islamophobie, nourri par les écrits
de Taine, de Renan et de bien d’autres en Europe. Kacem Amine a donc répliqué à
ce pamphlet en écrivant, en français, le présent ouvrage que l’Académie tunisienne a
jugé bon de traduire en arabe, eu égard à son importance.
On découvrira ici la personnalité de Kacem Amine, disciple du grand imam
rationaliste Mohammad Abdou et du grand théoricien réformiste Jameleddine
Afghani. Pour faire face à l’hégémonie et au mépris de l’Europe, il ne voit qu’un
seul moyen : engager une lutte sans répit contre l’apathie intellectuelle et l’ignorance,
génératrices de décadence dans le monde musulman de l’époque.
Cette lutte n’est possible que par la réforme des institutions politiques et du
système judiciaire, par la promotion de l’enseignement, l’émancipation de la femme,
et surtout par un essor économique d’envergure qui permettra à la nation musulmane
de retrouver son dynamisme d’antan et sa puissance.
I.S.B.N : 9973-911-50-4
20
Titre de l’ouvrage : Voyage
du missionnaire Ewald
de Tunis à Tripoli
Auteur : Christian Ferdinand Ewald
Traducteur : Mounir Fendri
Thème : Relation de voyage
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 168
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 5 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 6 €

Cet ouvrage, publié en allemand en 1837 par Christian Ferdinand Ewald, relate
son voyage en Tunisie et en Tripolitaine, où il se rendit, non en touriste, mais en
missionnaire pour convertir au christianisme les Juifs - lui même était d’origine juive -
et les Musulmans. Son compatriote le Prince Puckler, qui se trouvait dans la Régence
de Tunis à la même époque et qui le connaissait fort bien, affirme ironiquement qu’il
échoua lamentablement et qu’il ne convertit personne, malgré le nombre impressionnant
d’évangiles qu’il distribua généreusement.
En mai 1835, Ewald arriva donc à Tunis, venant d’Algérie, et se rendit à Tripoli via
Soliman, Nabeul, Hammamet, Hergla, Sousse, Monastir, Mahdia, El Djem, Sfax, Gabès
et Djerba. Après deux mois de séjour à Tripoli, il retourna à Tunis et relata, plus tard,
les événements qu’il vécut et qui présentent un intérêt documentaire. Il raconte, par
exemple, son séjour à Gabès, chez son hôte le « philosophe » maltais, il donne des détails
sur la guerre civile qui éclata à Tripoli, il parle de la quarantaine de sécurité qui lui fut
imposée à son retour de Djerba, etc…
Au palais beylical du Bardo, Ewald assista à la cérémonie organisée à l’occasion du
retour du ministre Chakir Saheb At-Tabaâ d’Istanbul. Il décrit le faste de la réception au
cours de laquelle le ministre remit au Bey le firman d’investiture et le caftan du Sultan
ottoman. Le mariage de ce même Chakir fut l’occasion de festivités éblouissantes, avec
une grande fantasia, que le missionnaire, manifestement ravi, décrit minutieusement. En
revanche, ce qu’il dit à propos de la religion musulmane est entaché d’erreurs grossières
qui dénotent son zèle de néophyte et sa partialité.
I.S.B.N : 9973-911-63-6
21
Titre de l’ouvrage : La famille
de Pascual Duarte
Auteur : Camilo José Cela
Traducteurs : Jomaâ Cheikha
et Mohamed Néjib Ben Jemia
Thème : Littérature étrangère
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 156
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 4.500 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Camilo José Cela est né d’un père espagnol, d’une mère anglaise et d’une grand-
mère italienne. Après avoir fait ses études et beaucoup voyagé, il a exercé plusieurs
activités : journaliste, poète, cinéaste, peintre, torero, etc… Parcourant l’Espagne
de long en large, il a découvert ses multiples aspects contradictoires et son histoire
tumultueuse. Plus tard, il a été invité par des universités anglaises et américaines, où
il a donné de nombreuses conférences. En 1957, il a été admis à l’Académie royale
d’Espagne.

Camilo José Cela est l’auteur d’une œuvre abondante, (plus de cinquante titres),
qui a fait l’objet de centaines d’études et de thèses de doctorat.
Le prix Nobel de littérature lui a été décerné en 1989 pour l’ensemble de cette œuvre
et, en particulier, pour son roman : « La famille de Pascual Duarte » écrit et publié en
1942, et traduit en plusieurs langues.

Ce roman a eu un grand retentissement après la guerre civile en Espagne, surtout


auprès des écrivains de la seconde moitié du XXe siècle. On y découvre la personnalité
de Pascual Duarte intellectuellement limité, un peu fruste et parfois sauvage, mais
passionnément épris de justice et profondément humain.
I.S.B.N : 9973-911-82-2
22
Book Title : Sleepless Nights
Author : Ali Douagi
Translator : William Granara
Topic : Literature
Size : 16x24
Number of pages : 120
Language : English
Publication date : 1991
Price : 4.500 D.T.
Foreign countries : 6 €

Ali Douagi was born in Tunis in 1909. He was orphaned at the age of five and
was brought up by a loving mother who sent him to the French-Arabic school; but he
soon dropped out. He would lead an idle life, giving vent to his curiosity and spleen,
a life he shared with the poet Mustafa Khraïf, the novelist Mohammed Laaribi,
the singer Salah Khemissi and many other bohemian artists of Tunis, gravitating
towards»Taht As-sour» coffee shop in Bab Souika. His sensitivity was constantly on
the alert in an ever changing society, undergoing deep transformations. He could
encapsulate the smallest details of the Western impact on Tunisian society. These
changes and transformations are the subject of his short novels, mostly published in
the magazine «Al-Mabahith» in the mid-forties. Fifteen of these have been compiled
in the collection entitled «Sahirtu minhu al-Layali» (literally: I’ve had sleepless nights
because of him) and have been translated into English for the first time on the
initiative of Beit al-Hikma.
The reader will realize that no metaphysical digressions, nor any pedantic and
ridiculous moralist attitudes, such as is the case in the Arab novel between the two
Wars, will spoil this series of snapshots caught on camera. A sophisticated and
whimsical artist, Douagi is undoubtedly the founder of the novel in Tunisia.
I.S.B.N : 9973-911-72-5

23
Titre de l’ouvrage : L’autobiographie
Auteur : Georges May
Traducteurs : Mohamed El Qadhi
et Abdallah Soula
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 268
Langue : arabe
Date de parution : 1992
Prix de vente : 6 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

Les contours du genre autobiographique n’ont été relativement bien précisés que
durant ces dernières années. Toutefois, plusieurs interrogations demeurent : peut-
on classer l’autobiographie ? Est-elle le propre des cultures occidentales ? Ecrit-on
toujours son autobiographie à la fin de sa vie ? L’auteur d’une autobiographie est-
il nécessairement connu au préalable par le grand public ? Pourquoi écrit-on sur
soi? Pour s’amender, pour démentir des allégations mensongères, pour se venger ou
pour se vanter ? Veut-on se mesurer au temps ? Est-on mû par la crainte de la mort
ou simplement par l’orgueil ? Après avoir tenté de répondre à ces interrogations en
se basant sur les textes plus que sur les principes, l’auteur compare l’autobiographie
aux genres littéraires qui lui sont proches, comme les mémoires, le journal intime,
le roman, etc…
En conclusion, il pense que l’autobiographie garde son unité malgré ses changements
de forme et l’impossibilité de la délimiter. C’est en définitive ce caractère incertain
qui nous permet de saisir la vérité de ce genre littéraire.
En se refusant à toute limitation, en démentant les prédictions des pessimistes
qui ont voulu l’enterrer, malgré l’engouement parfois exagéré de ses lecteurs,
l’autobiographie ne cesse d’attirer les dons littéraires les plus variés. Elle ravit
toujours ses fans et les enivre, ou plutôt elle leur rend la raison.
L’ouvrage se termine par un index des textes autobiographiques les plus célèbres
de la littérature occidentale.
I.S.B.N : 9973-911-94-6
24
Titre de l’ouvrage : Tunisie,
mon amour
Auteur : Xi Pinro
Traducteurs : Khedija
et Farhat Dachraoui
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 120
Langues : arabe et chinoise
Date de parution : 1992
Prix de vente : 2.500 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Xi Pinro a, dès son jeune âge, écrit des poèmes alors qu’il était encore élève.
Puis il a fait paraître deux recueils de poésie dans les années 50 du dernier siècle.
A l’Université de Nankin, il a étudié la langue française, puis il a poursuivi ses études
supérieures en France, à Grenoble. Devenu journaliste, puis directeur de l’Agence
chinoise d’informations, il a exercé en Afrique centrale, en Egypte et en Tunisie.
Lors de son second séjour dans notre pays, il a composé ces poèmes, en chinois et
en français.
Ses thèmes favoris – l’amour, la nature, la vie – sont des thèmes éternels, et il s’est
surtout inspiré du patrimoine littéraire de son pays. Cependant, il avoue avoir été
influencé aussi par Tagore, Hugo et Pouchkine. Le présent recueil est en quelque
sorte un bouquet qu’il a offert à la Tunisie, son amour, qui l’a séduit par son «ciel bleu,
son sourire, sa douceur, l’éclat de ses couleurs et la splendeur de ses lumières».
Voici un de ses poèmes les plus caractéristiques : « Si la vie était… »
Si la vie était sans amitié, Si la vie était sans entente,
Nous nous sentirions étrangers Nous nous sentirions gelés
Même dans les lieux les plus familiers. Même dans les lieux les plus animés.

Si la vie était sans espoir, Si la vie était sans liberté,
Nous plongerions dans l’obscurité Nous nous sentirions prisonniers
Même par une journée ensoleillée. Même en plein paradis.
I.S.B.N : 9973-929-03-9
25
Titre de l’ouvrage : Voyage au Soudan
Auteur : Muhammad Ibn Ali Ibn Zayn
al-Abidine
Traducteurs du turc ottoman vers le
français : Marcel Grisard et Jean-Louis
Bacqué - Grammont ; du français vers
l’arabe : Abdallah Maâouia
Thème : Relation de voyage
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 122
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 3 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Le Professeur Maâouia a découvert par hasard ce livre traduit du turc ottoman


vers le français à partir d’un texte arabe disparu jusqu’à ce jour. Son auteur, Cheikh
Muhammad Ibn Ali Ibn Zayn al-Abidine, est un Tunisien qui serait parti, semble-t-il,
au Soudan vers l’an 1818, aurait séjourné au Sennaar durant neuf mois, pour s’installer
ensuite au Kordofan où il aurait fait connaissance d’un certain Ibrahim Asaardi qui
y habitait depuis trois ans. Là, il aurait assisté à l’invasion égyptienne du Kordofan
par Daftardar, ministre du trésor et gendre de Méhémet Ali. Les deux compagnons
se sont rendus au Darfour où ils ont vécu des aventures rocambolesques décrites
par l’auteur avec force détails palpitants. Ils ont assisté, entre autres événements, à la
mort d’un sultan et à l’intronisation de son frère.
La personnalité du Cheikh est attachante : c’est un aventurier qui se lance dans
un voyage périlleux dans l’espoir de découvrir des trésors cachés. Comme ses
contemporains, il pense que les Soudanais sont des sauvages, mais il se montre
ouvert à leur égard. Il décrit minutieusement les mœurs et coutumes des indigènes.
Ses observations peuvent intéresser l’ethnographie et l’ethnologie. Traduire cet
ouvrage c’est en quelque sorte le ramener à son patrimoine d’origine. Encore faut-il
le soumettre à une rigoureuse analyse historique et critique qui permettrait d’éclairer
les zones d’ombre entourant le Cheikh et lever les doutes concernant la réalité de
ce voyage.
I.S.B.N : 9973-929-15-2
26
Titre de l’ouvrage : Les Historiens
tunisiens des XVIIe, XVIIIe et XIXe
siècles
Auteur : Ahmed Abdesselem
Traduit par Ahmed Abdesselam
et Abderrazak Halioui
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 602
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 12 D.T.
Prix à l’étranger : 13 €

Aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, la Tunisie s’est ouverte aux influences extérieures.
Les conditions de la vie et de la culture y ont évolué. C’est ce qui justifie la large aire
qu’étudie cette thèse de doctorat, que son sujet limiterait autrement aux seuls auteurs
de chroniques et de recueils biographiques. Les ouvrages parus au XIXe siècle dont
l’action politique était la préoccupation première, ont donc été mis à contribution.
Ils renferment au effet des chapitres ou des paragraphes historiques. Mais surtout ils
éclairent l’historien mieux que de sèches annales. Il s’agit notamment de « Safwat al-
ïtibar » de Mohamed Beyram V, « Aqwam al-masalik » de Khérédine et toute l’œuvre du
polygraphe As-Sanussi.
L’ouvrage comprend trois « livres » : d’abord la vie intellectuelle et la culture des
historiens, ensuite les hommes et les œuvres, et enfin les conceptions, méthodes et
procédés des historiens. Les œuvres des historiens tunisiens des XVIIe, XVIIIe et XIXe
siècles nous montrent, autant par leur contenu que par les conceptions, les méthodes,
la langue et le style de leurs auteurs, combien l’effondrement qu’a connu le pays à la
fin du XVIe siècle a été grand et a atteint aussi bien les structures politiques et sociales
que l’activité économique et intellectuelle et les valeurs culturelles. Elles nous révèlent
également, d’une façon plus détaillée qu’on ne le pense communément, les efforts faits
pendant les trois siècles pour reconstituer un équilibre et conjurer la décadence.
Ces efforts n’ont pas toujours échoué. Mais leur succès relatif n’a pas permis à la
Tunisie d’opposer aux influences occidentales la capacité de défense que seule une
société en renouveau peut avoir. D’où des hésitations, des confusions et de curieuses
complaisances et de stupéfiants abandons.
I.S.B.N : 9973-929-11-X
27
Titre de l’ouvrage : La Genèse
de l’oubli
Auteur : Mahmoud Messaâdi
Traducteur : Taoufik Baccar
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 47
Langue : française
Date de parution : 1993
Prix de vente : 1.700 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Dans « la Genèse de l’oubli », les personnages évoquent par leurs noms l’antique
légende des Journées glorieuses des Arabes, époque héroïque de paganisme et de
courtoisie. Voici d’abord Madyan, médecin idéaliste, drapé dans le manteau du rêve
et du fantastique. Sa femme Layla, dont le nom rappelle l’héroïne de l’amour courtois
arabe, elle est tendre et réceptive. Leur servante Hind, (autre nom préislamique), et la
mystérieuse magicienne au nom barbare, Ranjahad, sont les deux autres personnages
de ce récit. Le thème central en est la recherche de l’oubli. Madyan se voit envahi par
le tenace souvenir d’une femme adorée que la mort lui a ravie. Il voudrait la rejoindre,
au grand dépit de sa femme Layla, sensible et surtout jalouse d’un passé qu’elle n’a pas
partagé. Il est également envahi par l’idée de la mort, tout comme le héros de « La mort
à Venise » de Thomas Mann. Les personnages de « La Genèse de l’oubli » sont prétextes
à disserter de problèmes métaphysiques, très peu abordés jusqu’ici par la littérature arabe
contemporaine. Le thème de l’oubli qui réside dans la mort est traité avec art, non sans
que Messaâdi lui donne un support concret.
Il ne s’agit donc pas d’un roman métaphysique de pure abstraction. On y trouve de
temps en temps, de charmants tableaux méditerranéens qui évoquent un Matisse ou un
Van Gogh. C’est ainsi qu’on voit Madyan et Layla devant une table chargée de fruits
charnus et « méditerranéens ». Le héros est frappé de tant de magnificence, de couleurs,
de charnel, d’humain. Et il pense à l’inexorable ver qui niche au cœur de ces corps
magnifiques. Le ver qui se nourrit de cette abondance frugale, c’est la mort en nous.
Abstrait et concret s’unissent ainsi dans ce roman philosophique, d’une lecture difficile
pour des lecteurs non avertis, malgré la limpidité de cette traduction.
I.S.B.N : 9973-929-09-8
28
Titre de l’ouvrage : Sadiki
et les Sadikiens
Auteur : Ahmed Abdesselem
Traducteur : Ahmed Abdesselem
Thème : Patrimoine / Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 98
Langue : arabe
Date de parution : 1994
Prix de vente : 2.800 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Le Collège Sadiki est aujourd’hui un établissement d’enseignement secondaire parmi


tant d’autres dans notre pays, mais il a tenu, de tout temps, une place particulière dans
le cœur des Tunisiens, à la mesure de son rôle dans l’édification de la Tunisie moderne,
l’émergence de ses valeurs et la formation de ses élites et de ses dirigeants, puisque les
deux tiers d’entre eux sont d’anciens Sadikiens.
Dans cet ouvrage, le Pr. A. Abdesselem a fait l’historique précis et documenté de cette
école depuis sa fondation en 1875 jusqu’à nos jours. Passant en revue les différentes
étapes qu’elle a franchies, il a montré l’impact qu’elle a subi - plus qu’aucune autre école -
à la suite des événements vécus par notre pays au siècle dernier. Il a fait ressortir, en outre,
les valeurs chères à notre société et la culture que prônait les réformateurs tunisiens.
En fondant le Collège Sadiki, Khérédine lui avait établi un programme d’enseignement
inspiré en grande partie des programmes scolaires européens qui sont à la base, selon lui,
des progrès remarquables de l’Europe. Mais il avait pris soin d’asseoir cette formation
moderne, en parallèle, sur les bases d’une formation traditionnelle. Le dialogue entre
l’identité et la modernité est l’essence même de la culture tunisienne aux yeux de l’élite
de notre pays, et l’équilibre entre ces deux composantes a toujours été son souci majeur,
malgré l’évolution de la situation politique, économique et sociale.
Finalement, ce qu’il y a de plus précieux et de plus durable, ce qui résistera aux
vicissitudes du temps est d’ordre spirituel et non pas matériel : c’est une vision du monde
et de notre relation avec le monde, née au sein de la vie collective vécue par les Sadikiens.
C’est ce qu’ils expriment en disant : Sadiki est notre foyer familial, il a une âme.
I.S.B.N : 9973-929-24-1
29
Titre de l’ouvrage : Les Ulémas
tunisiens (1873-1915)
Auteur : Arnold H. Green
Traducteurs : Hafnaoui Amaïria
et Asma Moalla
Thème : Religion
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 429
Langue : arabe
Date de parution : 1995
Prix de vente : 12 D.T.
Prix à l’étranger : 13 €

La diversité des situations locales et des circonstances particulières au Moyen-


Orient, explique la disparité des points de vue adoptés par les Ulémas à l’égard des
deux questions centrales, qui ont marqué la période allant de 1873 à 1915, à savoir :
la réforme laïque et l’émergence des mouvements nationalistes.

Concernant les Ulémas tunisiens et leurs attitudes vis-à-vis de ces deux questions, il
faut rappeler que la plupart des travaux, axés sur les réformes inspirées de l’Occident
et les débuts du mouvement national en Tunisie, ont mis l’accent sur l’évolution
politique et constitutionnelle et négligé le rôle de ces Ulémas. Ceux-ci n’auraient
participé que sporadiquement et de façon marginale aux événements historiques
survenus dans leur pays. Même si on parle d’eux, on les présente comme un bloc
monolithique et on attribue à l’ensemble les points de vue de la majorité.

Le grand orientaliste A.H. Green a voulu corriger cette image en donnant une idée
précise de la dynamique sociale qui a présidé à la formation de ces savants, et de la
diversité de leurs attitudes à l’égard des courants idéologiques durant cette période
(1873-1915).
I.S.B.N : 9973-929-35-7
30
Titre de l’ouvrage :
Grand Commentaire sur
le Traité de l’Ame d’Aristote.
Auteur : Ibn Rochd (Averroès)
Texte latin établi par F.S. Crawford
et traduit en arabe par Brahim Gharbi
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 592
Langue : latine
Date de parution : 1997
Prix de vente : 13.230 D.T.
Prix à l’étranger : 30 €

En commémorant le huitième centenaire de la mort d’Averroès, l’Académie


tunisienne Beït al-Hikma a, en parallèle, restitué à la langue arabe ce «Grand
Commentaire sur le Traité de l’Ame d’Aristote» à partir du texte latin. Publié
sous l’égide de l’Académie médiévale du Massachusetts, ce texte a été établi par le
Professeur Crawford, de l’Université de Boston et reproduit ici intégralement.
Abul-Walid Mohammad Ibn Rochd a voulu en tous domaines défendre les droits
de la raison contre ses détracteurs, (Ghazali notamment). Les trois commentaires
d’Aristote qu’il a composés prennent tout leur sens dans le cadre d’une pensée
profonde et cohérente qui entend assimiler pour ses fins propres le meilleur de
l’héritage antique, sans que la démarche rationnelle nuise à la foi. C’est dire la
double valeur philosophique du «Grand Commentaire» d’Averroès, considéré en
lui-même.
En premier lieu, il éduque le lecteur à l’intelligence d’un certain nombre de thèses
fondamentales de la philosophie d’Aristote. En second lieu, il dévoile clairement en
ce texte la pensée du philosophe antique par l’opération recréatrice du commentaire.
Notre époque vient de rendre justice à l’originalité propre de ce genre littéraire
où s’exprime un dialogue actif avec l’auteur original. On assiste ainsi à la patiente
construction personnelle de ce que nous appellerions aujourd’hui, une relecture
d’Aristote. Averroès s’y déclare lui-même, dans la vigueur d’une pensée également
informée par toute la culture arabe de son temps.
I.S.B.N : 9973-929-42-1
31
Titre de l’ouvrage : Apuleius
(Apulée)
Pages choisies, présentées
et commentées par Ammar Mahjoubi
Traduction arabe : Mohamed Larbi
Abderrazak
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 84
Langue : arabe
Date de parution : 1998
Prix de vente : 2.500 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Dans l’histoire de l’antique Carthage, Apulée occupe une position primordiale


grâce à son roman « Métamorphoses » ou « L’âne d’or », car pour la première fois
dans la littérature latine, un roman en prose obtient un succès digne des grandes
œuvres en prose de la littérature grecque.

Mais la renommée d’Apulée est également due à sa personnalité aux multiples


facettes : C’est l’homme d’une solide culture gréco-latine ; c’est également le
traducteur d’ouvrages grecs qui ont permis, à St Augustin, entre autres, vers la fin
du IVe siècle, de découvrir la philosophie platonicienne ; c’est l’orateur éloquent
et le conférencier de talent ; c’est l’homme pieux aux tendances mystiques ; c’est
le médecin qui s’est adonné un temps à la magie ; c’est enfin l’historien en parfaite
symbiose avec la culture et la civilisation romaines, au cours du IIe siècle ap. J.C.

Les textes qui constituent cette anthologie sont extraits des «Métamorphoses»
si riches en péripéties et en aventures, de « Florida » et « Apologia », (comme la
conférence d’Apulée au théâtre de Carthage, ou sa cure d’eaux thermales «persanes»
d’Hammam-lif) et enfin de « De Deo Socrati » où l’on découvre ses méditations
mystiques.
I.S.B.N : 9973-929-43-8
32
Titre de l’ouvrage : Les origines
du mouvement national en Tunisie
(1904-1934)
Auteur : Ali Mahjoubi
Traducteur : Abdelhamid Chabbi
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 725
Langue : arabe
Date de parution : 1999
Prix de vente : 16.500 D.T.
Prix à l’étranger : 18 €

Sous le parapluie des nations protectrices, les régimes colonialistes se sont nourris
de l’exploitation des peuples, pour le plus grand profit du capitalisme étranger et des
colons. La Tunisie n’a pas échappé à la règle. C’est la raison pour laquelle le Protectorat
français devait nécessairement heurter les intérêts de la majorité des habitants du pays et
aboutir à de graves contradictions dans les domaines économiques, sociaux et politiques.
Ces contradictions sont à l’origine du mouvement national tunisien.
A l’orée du XXe siècle, elles se sont exacerbées par la conjonction de facteurs propices à
un éveil national nourri par une presse en plein essor.
La période qui va de 1904 à 1934 - objet de cette thèse de doctorat - est marquée
par l’activité du vieux Destour qui revendique l’autonomie interne et des réformes dans
le cadre du Protectorat. Après un recul dû à la crise d’Avril 1926, ce parti connaît une
stagnation de 1926 à 1930. Les lois « scélérates » de 1926 sont suivies par un durcissement
des revendications nationalistes.
L’auteur consacre le dernier chapitre de son ouvrage à l’analyse des causes de
l’éclatement du vieux Destour : ce sont principalement un profond marasme, la baisse
des prix des produits agricoles et miniers, les difficultés grandissantes de l’artisanat
traditionnel tunisien et un notable recul du commerce.
Les conséquences sociales de cette crise ont été désastreuses, surtout pour la population
tunisienne, en plein boom démographique. C’est ce qui explique la radicalisation du
mouvement national et la naissance du Néo-Destour, après le Congrès de Ksar Helal
en 1934.
I.S.B.N : 9973-92946-2
33
Titre de l’ouvrage : La vie littéraire
en Ifriqiya sous les Zirides (2 volumes)
Auteur : Chédly Bouyahia
Traducteur : Mohamed
Larbi Abderrazak
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T.1 : 416,
T.2 : 383
Langue : arabe
Date de parution : 1999
Prix de vente : 17.500 D.T
Prix à l’étranger : 19 €

Dans le souci de mettre les grands textes de référence à la portée des chercheurs,
l’Académie Beït al-Hikma a entrepris la traduction de cette importante thèse de
doctorat, initialement écrite en français, due au professeur Chédly Bouyahia.
La période étudiée couvre deux siècles (972-1160) et a vu fleurir la littérature la
plus abondante et la plus brillante de l’histoire de notre pays. Une école littéraire
dominera toute cette période, l’auteur l’appellera : « l’Ecole littéraire de Kairouan ».
L’absence quasi totale de travaux et de monographies a rendu nécessaire, dans
la première partie de l’ouvrage, un recensement exhaustif des hommes de lettres
et de leurs œuvres. La deuxième partie a été consacrée à la typologie et à l’activité
de ces hommes de lettres dans le cadre général et circonstancié de la vie littéraire.
Une analyse systématique a été entreprise dans la troisième partie, permettant une
synthèse sur la poésie et la prose, aussi bien dans leur objet, genres, thèmes, etc…
que dans leurs aspect, forme, style et caractéristiques générales.
En guise de conclusion, l’ouvrage se termine par une vue d’ensemble sur cette
activité littéraire qui est celle de l’Ecole littéraire de Kairouan. L’auteur avoue n’avoir
pas résisté à la tentation d’exprimer souvent son point de vue personnel sur la valeur
de l’œuvre, en accord parfois, en désaccord d’autres fois, avec des critiques dont il
rapporte le jugement. Il estime en effet qu’une part de critique littéraire doit figurer
dans toute étude littéraire.
I.S.B.N : 9973-929-50-0
34
Titre de l’ouvrage : L’agressivité
Auteur : Abdelwahab Mahjoub
Traducteur : Noureddine Kridis
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 160
Langue : arabe
Date de parution : 2001
Prix de vente : 8.500 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

En rééditant ce livre, l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts a
voulu contribuer à l’enrichissement de la bibliothèque tunisienne par des ouvrages
scientifiques spécialisés dans tous les domaines. Les publications en langue arabe sont
encore insuffisantes dans la psychologie des enfants et des adolescents notamment,
mais aussi dans les sciences de l’éducation. C’est la raison pour laquelle cet ouvrage
marque un tournant dans la recherche psychologique tunisienne.
D’emblée, l’auteur fait la distinction entre l’agression impulsive et l’agression
instrumentale planifiée et préméditée dans un but utilitaire. Il précise qu’il n’étudie
que le premier type d’agression. Il met ensuite en garde contre la tentation d’expliquer
l’agressivité par des causes subjectives alors que les critères sociaux sont primordiaux
(importance et rôle de la position sociale). Dans la première partie de son ouvrage,
le Pr. Mahjoub passe en revue les types d’agressivité selon les théories de Freud,
de Lorenz, de l’école de Yale, etc… Il étudie ensuite l’effet d’armement tel que
démontré par Berkowitz, Lepage et d’autres chercheurs. Dans la dernière partie, de
loin la plus importante, il analyse l’agressivité enfantine à la lumière des plus récentes
théories psychologiques.
L’ouvrage se termine par un lexique français-arabe des termes qui y sont employés
et une importante bibliographie où les références sont majoritairement anglaises ou
américaines.
I.S.B.N : 9973-929-74-8
35
Titre de l’ouvrage : Taha Hussein
dans le miroir de son temps
Témoignages et études traduits en
arabe avec une introduction
et des notes explicatives de Mongi
Chemli et Omar Mokdad al-Jomni.
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 420
Langue : arabe
Date de parution : 2001
Prix de vente : 12.500 D.T.
Prix à l’étranger : 14 €

Le présent ouvrage est un recueil de morceaux choisis originellement écrits en


français par des auteurs qui ont parfaitement connu la vie de Taha Hussein, sa pensée,
son militantisme culturel, ses combats littéraires, sa conception de la civilisation et sa
méthodologie historique. Ils savent aussi qu’il a œuvré pour l’avènement d’une éducation
moderniste, se basant sur la « justice sociale », elle-même issue de la «liberté politique ».
Il s’agit donc d’auteurs sérieux et conscients que Taha Hussein a vécu au bord du gouffre
à chaque instant et que sa vie a été un voyage orageux, car la plupart de ses ouvrages
sont sortis du « cœur de la bataille », qu’il s’agisse d’une bataille politique ou d’une
bataille intellectuelle ou des deux à la fois. Il convient d’ajouter que les textes choisis
ont été publiés surtout dans des périodiques difficiles d’accès ou dans des livres rares ou
coûteux. En outre, ces textes sont classés par thèmes :
1) Témoignages sur Taha Hussein, l’homme et l’écrivain, (Mu’nis Taha Hussein, Michel
Tournier, Etiemble).
2) « Le livre des jours » point de départ et d’arrivée, (Gaston Wiet, André Gide, Leïla Louca)
3) Quand l’Orient et l’Occident se rencontrent chez Taha Hussein, (Anouar Louca,
Nada Tomiche)
4) Le Coran et l’Islam dans le miroir de Taha Hussein, (Louis Gardet, Jacques Berque)
5) Taha Hussein, pionnier d’un « humanisme » arabe moderne, (Mohamed Hassan
Ezzayat, Raïf Georges Khoury)
6) Taha Hussein : Enseignements tirés de sa biographie et de son itinéraire, (Chistian
Lamourette, Raymond Francis)
I.S.B.N : 9973-929-70-5

36
Titre de l’ouvrage : L’anatomie
de l’encéphale chez Ibn Sina
Auteurs : Abdelkhalek Ben Rejeb
et Najah Marnissi
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 244
Langue : arabe
Date de parution : 2002
Prix de vente : 11 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Parmi les sciences fondamentales ayant contribué à l’évolution de la médecine chez les
Arabes, il faudrait citer l’anatomie dont la pratique a été mise en doute. Plusieurs facteurs
sont à l’origine de la dispersion du patrimoine scientifique, (notamment médical), de la
civilisation arabo-islamique, à travers les bibliothèques de différents pays européens.
De nombreux livres et manuscrits sont souvent égarés. On constate aussi l’absence de
chercheurs arabes spécialisés dans l’étude des manuscrits médicaux arabes en général et
de la matière anatomique en particulier.
Le but essentiel de ce travail est d’éveiller l’intérêt, la curiosité et l’esprit de la
recherche scientifique. Il ne s’agit pas d’un exposé historique sur nos glorieux aïeux,
ni d’un regard rêveur sur les ruines du passé. Il s’agit plutôt d’une analyse méthodique
de vérités scientifiques négligées, portant sur l’anatomie de l’encéphale chez Ibn Sina,
(Avicenne), et avant lui : c’est-à-dire chez Galien, Ar-Razi et Al-Majoussi, et après lui:
c’est-à-dire chez Ibn Nafis et Ibn Al-Qof, notamment.
Afin de rendre cette recherche plus abordable pour les lecteurs d’aujourd’hui, les
auteurs l’ont présentée dans une langue adaptée à la médecine moderne et fait valoir les
points positifs et négatifs de leurs résultats. Il ont commencé par une étude historique
succinte, aussi bien générale que particulière pour aboutir à un exposé sur les maladies
du système nerveux en tant que conséquence de la parfaite connaissance des médecins
musulmans de l’anatomie descriptive et fonctionnelle. Un dernier chapitre est consacré
à une question controversée : celle de l’anesthésie et de la réanimation chez les médecins
arabo-musulmans.
I.S.B.N : 9973-929-81-0

37
Titre de l’ouvrage : Les clés
du XXIe siècle
Ouvrage collectif, traduit par
H. Sahli, A. Halioui et S. Triki
Thème : Culture / sciences
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 704
Langue : arabe
Date de parution : 2003
Prix de vente : 24.000 D.T.
Prix à l’étranger : 25 €

Publié en l’an 2000 par l’UNESCO, cet ouvrage est l’œuvre collective de plusieurs
savants et spécialistes venus du monde entier. Ils se sont efforcés de donner des
réponses à toutes les questions qui se poseront à l’humanité à l’aube du XXIe siècle,
dans une perspective prospective courageuse :
Quel sera l’avenir de l’avenir ? Quel destin attend l’espèce humaine ?
Les technologies biologiques nous conduiront-elles vers le meilleur des mondes ?
Quelles seront les maladies du siècle prochain ?
L’eau sera-t-elle suffisante pour tous ?
Quelle sécurité alimentaire pour les pays en développement ?
Quel sera l’avenir de la conquête de l’espace ?
Allons-nous vers le choc des cultures ou vers une hybridation culturelle ?
Quelle sera l’attitude des nouvelles générations à l’égard du patrimoine ?
Quel avenir attend les langues et notamment les langues menacées ?
Y aura-t-il un lendemain pour les lettres et les arts ?
Quelles seront les passions dominantes au XXIe siècle ?
Quelles nouvelles limites à l’éducation ? Allons-nous vers une société immatérielle?
Quel sera l’avenir des droits de l’homme ? et de l’enfant ?
Y aura-t-il plus de ségrégation raciale ?
Verra-t-on la fin de la pauvreté ? L’Afrique sera-t-elle le continent de l’avenir ?
Sommes-nous enfin prêts pour le XXIe siècle ?
I.S.B.N : 9973-929-87-X
38
Titre de l’ouvrage : Du descriptif
Auteur : Philippe Hamon
Traduit par : Souad Triki
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 536
Langue : arabe
Date de parution : 2003
Prix de vente : 26.500 D.T.
Prix à l’étranger : 28 €

Pour Ibn Rachiq, la poésie est du domaine de la description, à quelques rares


exceptions près. Il n’est donc pas possible d’en délimiter les contours ni de l’étudier
de façon exhaustive. Roland Barthes et ses disciples contemporains estiment que la
description est souvent ennuyeuse, elle n’est pour eux que la servante de la narration.
Entre ces deux positions, il y a celle qui considère que la description est une fonction
littéraire essentielle et incontournable.

Ceci pour la description. Quant au descriptif, il englobe tout l’environnement


culturel de l’opération descriptive, y compris les capacités de l’auteur et du lecteur,
leur état d’âme et leurs relations réciproques.
Philippe Hamon a voulu faire la poétique ou la sémiotique de la description. Il a
peut-être adopté le point de vue de Benveniste qui pense que la description est
plus proche de l’ordre sémiotique des textes que de leur ordre sémantique. Cette
précision est susceptible de faire la différence entre narratif et descriptif.

Abu Hayyan At-Tawhidi disait, que le langage sur le langage est malaisé et
source d’ambiguité. P. Hamon pense, lui, que la description de la description est
aussi malaisée. C’est la raison pour laquelle il multiplie les exemples, de Du Bellay à
Baudelaire et de Zola à Robbe Grillet, citant des textes d’une richesse étonnante.
I.S.B.N : 9973-929-96-9
39
Titre de l’ouvrage : Le sourire étrusque
Auteur : José Luis Sampedro
Traducteur : Mohamed Abdelkefi
Thème : Littérature étrangère
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 412
Langue : arabe
Date de parution : 2003
Prix de vente : 26.500 D.T.
Prix à l’étranger : 25 €

En plus de la série « Panoramas de la littérature occidentale », l’Académie


Beït-al Hikma a programmé la traduction, chaque année, d’un best-seller de renommée
mondiale venant à paraître. En l’occurrence, il s’agit ici du « Sourire étrusque » écrit par
le célèbre romancier espagnol José Luis Sampedro. Il a été retenu pour l’originalité de
son sujet et de son style.
Le roman s’articule en effet sur un contraste saisissant entre un vieillard, Bruno, et
son petit-fils, Brunatino. En quelque mois, le vieux villageois bourru découvre que son
univers lugubre se transforme en paradis grâce à la tendresse qui l’unit à son petit-fils.
Lui qui ne pensait qu’à la mort et s’y préparait sérieusement, se retrouve petit à petit
en proie à des sentiments inconnus ou totalement oubliés qui l’attachent solidement
à la vie. L’innocence de l’enfance accomplit ce miracle que le grand âge et l’expérience
n’ont pas accompli : il est devenu plus humain, il a découvert la vraie beauté, toutes ses
anciennes valeurs, (et notamment son culte stérile de la virilité), lui semblent désormais
dérisoires. Le style du roman est lui aussi original : prose rapide, haletante, entrecoupée
d’éclairs poétiques, tournures insolites, profusion de proverbes, d’adages et d’expressions
dialectales de la Calabre, d’où est originaire le vieux Bruno.
Dans l’avant-propos, une fervente admiratrice de J.L. Sampedro a souligné sa profonde
connaissance de l’homme qui lui permet d’aller directement à « l’essentiel: l’amour, la
mort, la douleur » et de dévoiler « notre faiblesse et la solitude qui nous attend à la fin de
notre parcours ». Le lecteur, parvenu à la fin du roman, pourra peut-être s’écrier comme
Bruno : « La vie est tellement grande ! ».
I.S.B.N : 9973-929-99-3
40
Titre de l’ouvrage : Le juste (2 volumes)
Auteur : Paul Ricœur
Traduit par un groupe de chercheurs
(coordinateur : Fathi Triki)
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T.1 : 276, T.2 : 388
Langue : arabe
Date de parution : 2003
Prix de vente : 38 D.T. (les 2 volumes)
Prix à l’étranger : 40 €

Au début de l’ouvrage, cette citation d’Aristote est mise en exergue : « Ce qui est
équitable, tout en étant juste, ne l’est pas conformément à la loi ; c’est comme une
amélioration de ce qui est juste selon la loi. La raison en est que toute loi est générale
et que, sur des cas d’espèce, il n’est pas possible de s’exprimer avec suffisamment de
précision quand on parle en général ».
L’auteur analyse ensuite le concept de responsabilité, commente l’ouvrage de
John Rawls : « Théorie de la justice », traite de la question de l’interprétation et /
ou l’argumentation, souligne la différence entre sanction, réhabilitation et amnistie,
consacre une étude à la conscience et la loi…
Dans la deuxième partie de l’ouvrage, un chapitre intitulé « Etudes », traite de
la justice et de la vérité, un autre intitulé « Lectures », jette un regard critique sur
l’ouvrage d’Otfried Hoffe : « Principes du droit » ou sur le livre de Pierre Bouretz:
« Promesses du monde : la philosophie de Max Weber ». Un troisième chapitre,
intitulé « Exercices», parle des trois niveaux du jugement médical ou de la justice et
la vengeance. On trouve enfin le témoignage de l’auteur devant le tribunal chargé
d’élucider l’affaire du sang contaminé qui a secoué la France à la fin des années 90.
Cet ouvrage, d’une rare profondeur, a été traduit en hommage à Paul Ricœur dont
la philosophie demeure rayonnante dans le monde, en Orient comme en Occident.
I.S.B.N : 9973-929-97-7
41
Titre de l’ouvrage : Civilisés, dit-on
Auteur : Georges Balandier
Traducteur : Abderrazak Halioui
Thème : Politique / Sociologie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 224
Langue : arabe
Date de parution : 2004
Prix de vente : 12 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Georges Balandier n’est pas un inconnu chez nous : c’est l’un des plus éminents
professeurs qui ont formé des générations de sociologues tunisiens à la Sorbonne ou
à Tunis, où il s’est rendu à plusieurs reprises pour enseigner, donner des conférences
ou présider des jurys d’examens. C’est surtout un grand savant dont les conceptions
hardies ont changé le regard d’un certain nombre de penseurs occidentaux et de
chercheurs d’Asie, d’Amérique latine ou d’Afrique.
Cette version arabe, à l’initiative de l’Académie Beït al-Hikma, donne de très larges
extraits de son ouvrage « Civilisés, dit-on », qui regroupe selon un ordre thématique
plusieurs de ses communications, conférences, interviews, etc… Nous commençons
d’abord par suivre l’itinéraire du Pr. Balandier dans ses grandes lignes. Puis c’est le
choc de l’Afrique et nous découvrons sa passion de comprendre les mutations qui
la travaillent. Au fil des pages, notre conception de la place du politique se trouve
modifiée, de nouvelles perspectives s’ouvrent à l’analyse de la modernité.
Appliquant ses instruments d’analyse à notre époque et à ses tensions, le grand
sociologue forge le concept de « surmodernité ».
Son voyage au Japon est l’occasion d’affiner et d’ajuster ce concept. L’ouvrage
est émaillé en outre de mille commentaires, jugements, précisions, prémonitions
visionnaires après les attentats du 11 septembre 2001 qui ont frappé les Etats-Unis.
I.S.B.N : 9973-49-005-6
42
Titre de l’ouvrage : La culture
du Coran
Etabli et commenté par
Abdelwahab Bouhdiba
Thème : Religion islamique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 96
Langues : arabe et française
Date de parution : 2004
Prix de vente : 5 D.T
Prix à l’étranger : 8 €

Le Professeur Abdelwahab Bouhdiba a tiré des archives de sa famille un important


manuscrit : c’est une « ijaza », une licence d’enseignement ès orthoépie, octroyée à son
aïeul Cheikh Omar Bouhdiba en 1762. Ce texte de première main, rare en son genre,
nous place directement au cœur de la foi musulmane. Kairouan fondée pour rayonner et
propager l’islam a souffert et profité à la fois de son aura. Cheikh Omar vivait dans une
ville au prestige perdu mais drapée hiératiquement dans le souvenir d’un passé grandiose.
Il vivait surtout à l’ombre du Coran, dépassant et méprisant les remous de l’histoire. La
foi et le Coran émergeaient comme les vécus les plus ardents et les plus intenses.
Nommé Cadi en 1880, Cheikh Omar n’a exercé la judicature que durant deux ou
trois ans. Suffisamment en tout cas pour que son bref mandat marque l’histoire locale.
On sait d’ailleurs que les cadis étaient les grands régulateurs du social. Même tenus en
laisse par le pouvoir politique central, ils disposaient du privilège de dire le juste, de
maintenir l’orthodoxie et de garder les bonnes relations en favorisant le convenable
et en pourchassant le répréhensible. De plus, il ne faudrait pas sous-estimer le rôle
joué dans la communauté des fidèles par ce « ilm al-qiraât », cette orthoépie à laquelle
Cheikh Omar a consacré le plus clair de lui-même. La lecture du texte Saint, élevée au
rang d’art suprême, était la voie royale pour maintenir ardemment présente la parole de
Dieu, esthétiquement et dans la ferveur. Le « tajwid » est une descente perpétuelle de la
transcendance.
Le Cheikh à qui est délivrée une « ijaza » réalise son bonheur d’être l’énonciateur
de cette parole divine éternelle et de se retrouver au bout d’une chaîne continue et
prestigieuse qui remonte au Prophète. Le Coran reste pour tout croyant sa vraie patrie.
I.S.B.N : 9973-49-006-1
43
Titre de l’ouvrage : En histoire
des sciences – Etudes philosophiques
Auteur : Roshdi Rashed
Thème : Philosophie / Sciences
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 268
Langues : arabe et française
Date de parution : 2005
Prix de vente : 12.500 D.T.
Prix à l’étranger : 13 €

Cet ouvrage réunit trois textes du Professeur Roshdi Rashed et en propose une
traduction en langue arabe dûe au Pr. Hatem Zghal. L’initiative en revient à ses amis
qui, à l’Académie tunisienne Beït al-Hikma et à la chaire UNESCO de philosophie
de l’Université de Tunis, ont eu l’occasion de travailler avec lui. A ces trois études
s’ajoutent un entretien avec l’auteur et une recension de ses travaux. La première
étude intitulée « L’histoire des sciences entre épistémologie et histoire » est un
véritable manifeste philosophique et méthodologique et une sorte d’autobiographie
intellectuelle du philosophe historien des sciences : les moments de la recherche se
révèlent comme les étapes d’une véritable ascèse philosophique.
La deuxième étude porte sur la philosophie des mathématiques dans la période
de l’islam classique. Il y dresse une typologie des échanges entre les sciences
mathématiques et la pensée philosophique. La troisième étude, « Probabilité
conditionnelle et causalité » montre la présence, dans la réflexion même des
mathématiciens, d’un thème et d’une terminologie philosophiques, ceux de la
causalité qui est, en fait, au cœur de la probabilité. L’Académie tunisienne a offert
cet ouvrage au Professeur Roshdi Rashed en hommage à sa contribution décisive
au service des sciences et de la philosophie arabes et islamiques, sans se poser en
intermédiaire entre lui et ses lecteurs. Ses travaux le présenteront directement et de
la manière qu’il apprécie le mieux : par le travail et en cours de travail.
I.S.B.N : 9973-49-223
44
Titre de l’ouvrage : Opérer sur
le continu
Etabli et traduit par Marouane
Ben Miled
Thème : Mathématiques
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 364
Langues : arabe et française
Date de parution : 2005
Prix de vente : 20 D.T.
Prix à l’étranger : 30 €

L’application des opérations de l’arithmétique aux quantités irrationnelles a


donné à l’algèbre une extension dont l’histoire n’a pas été écrite avec la précision
et la rigueur requises. Il fallait, pour y parvenir, retracer le chemin qui a mené d’Al-
Mahani à Al-Karaji et à ses successeurs, ce qui exigeait de réunir les textes dispersés
aux quatre coins du monde, de les collationner, d’en faire une édition critique et
de les analyser. Marouane Ben Miled a eu le courage d’entreprendre cette tâche,
grâce à sa formation en logique mathématique et en histoire des mathématiques, et
grâce aussi à sa connaissance de la langue arabe. A partir des textes, pour la plupart
encore non édités, d’Al Mahani, d’Ibn ‘Isma, d’Al-Khazin, d’Al-Ahwazi, d’Ibn Al-
Haytham, d’Al-Karaji et d’As-Samaw’al, il a pu analyser l’histoire de l’extension du
domaine des nombres aux quantités irrationnelles, que l’on doit désormais attribuer
aux mathématiciens arabes des IXe – XIIe siècles.
Le Pr. Ben Miled a également traduit la première édition du commentaire d’Al-
Mahani, (IXe siècle), au Livre X des « Eléments » d’Euclide, le plus ancien des textes
arabes à nous être parvenus sur ce sujet. Le grand mathématicien arabe Roshdi
Rashed considère que ce travail répond aux exigences de qualité internationalement
admises et que c’est un très bon début pour la nouvelle collection d’histoire des
sciences publiés par l’Académie tunisienne Beït al-Hikma, dont l’ambition est de faire
connaître la dimension rationnelle et universelle de la civilisation arabo-islamique et
sa contribution au patrimoine culturel de l’Humanité.
I.S.B.N : 9973-49-023-1
45
Titre de l’ouvrage : Anthologie
de la littérature contemporaine
d’expression allemande (2 tomes)
Présentation et traduction :
Mounir Fendri
Thème : Littératures étrangères
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T.1 428, T.2 435
Langues : arabe
Date de parution : 2005
Prix de vente : 45 D.T.
Prix à l’étranger : 40 €

Plus q’une simple anthologie dans le sens étroit du terme, ce livre est une œuvre
d’érudition et de synthèse, une sélection judicieuse de textes puisés essentiellement
dans la littérature narrative allemande depuis la date tournant de 1945. S’agissant
d’auteurs d’expression allemande, il a été tenu compte de la remarquable
contribution de l’Autriche, (Canetti, Handke, Jelinek) et de la Suisse, (Max Frisch,
Durrenmatt…).
Cette anthologie a ciblé le représentatif, tant en poésie – puisque une bonne partie
du tome 2 lui est consacrée – qu’en littérature dramatique, (quoique modestement
représentée), que dans le genre narratif qui se taille la part du lion. Il y a d’abord
des récits courts intégralement traduits, (Borchert, Boll), des œuvres plus tardives,
(Wohmann, Schadlich) ou plus classiques, (G. Grass, Walser, Lenz…) et parfois
moins connues, (Koppen, Ch. Hein…). Il s’avère possible au lecteur d’accéder à ces
chefs-d’œuvre par de simples fragments, car le Professeur Fendri a pris soin d’intégrer
aux informations bio-bibliographiques, précédant chaque morceau pour l’introduire
avec son auteur, des informations et précisions contextuelles très éclairantes. C’est
à lui que l’on doit la traduction de la majeure partie de la quarantaine de textes
présentés. Il en a réalisé les trois quarts et a puisé le reste dans ce qui a été déjà publié
en Egypte ou en Irak notamment. Il a en outre enrichi l’ouvrage par un tableau
des traductions faites depuis 1945, incitant ainsi à la coopération à ce niveau entre
Machreq et Maghreb arabes.
I.S.B.N : 9973-49-018-6
46
Titre de l’ouvrage : Où vont
les valeurs ?
Auteur : UNESCO (Travaille collectif)
Traduction : Zahida Derouich Jebour
et Jean Jebour.
Thème : Culture / politique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 540
Langue : arabe
Date de parution : 2005
Prix de vente : 23.500 D.T.
Prix à l’étranger : 25 €

L’UNESCO a engagé une réflexion prospective afin de répondre à la question : où vont


les valeurs ? Et de contribuer ainsi à l’avènement d’un monde plus juste, plus solidaire,
un monde ouvert à tous, où règnent la liberté, l’égalité, la paix, la non-discrimination,
le respect de la diversité créatrice et la reconnaissance de la richesse de toutes les
civilisations. En vue de cette contribution, l’UNESCO a réuni des scientifiques, des
intellectuels, des créateurs et des décideurs, venus de divers horizons, dans un esprit
prospectif et interdisciplinaire.
Dans ces débats, plusieurs questions ont été posées :
L’humanité assistera-t-elle au crépuscule, au choc ou à l’hybridation des valeurs ?
Quelles seront les valeurs des sociétés du XXIe siècle ?
Seront elles des valeurs sérieuses ou frivoles ?
Ira-t-on vers l’esthétisation des valeurs ? Y aura-t-il féminisation des valeurs ?
D’autre part, l’évolution des sciences et notamment des technologies d’ingénierie
génétique ouvrira-t-elle des possibilités en terme de génomique et d’eugénisme ?
Quels garde-fous mettra-t-on en place contre leur appropriation par des intérêts
économiques ?
Ces questions, et tant d’autres encore, ont été posées et traitées par d’éminents savants et
penseurs de renommée internationale, venus notamment du monde arabe et musulman.
Le Professeur Jérôme Bindé, directeur de la prospective, de la philosophie et des sciences
humaines à l’UNESCO a organisé les dialogues autour du thème général : où vont les
valeurs ? Paru en 2004 sous ce titre, cet ouvrage fait suite aux « Clés du XXIe siècle »
précédemment traduit en arabe et publié en 2003 par l’Académie Beït al-Hikma.
I.S.B.N : 9973-49-026-1
47
Titre de l’ouvrage : Les grands
courants de la pensée historique
et de la philosophie de l’histoire
en Occident
Choix de textes traduits en arabe
sous la direction de Hédi Timoumi
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 776
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 30 D.T.
Prix à l’étranger : 35 €

Pendant la 2e moitié du XXe siècle, un certain nombre de penseurs et d’historiens


occidentaux ont procédé à l’étude et à l’analyse des connaissances historiques, en
s’interrogeant sur la signification de l’histoire humaine en général. Mus par la quête
du renouveau et le questionnement permanent, ils se sont consacrés à la recherche
scientifique, loin des sentiers battus. Incontestablement, les historiens sont
aujourd’hui dans l’obligation de dépasser l’histoire au sens restreint du mot et de
mettre à contribution les sciences « adjacentes », comme l’économie, la philosophie,
la psychologie ou la sociologie.
A l’initiative de l’Académie Beït al-Hikma, cet ouvrage – qui se veut exhaustif– est
dû à un groupe de chercheurs universitaires tunisiens. Il vise à l’identification, par
le biais de la traduction en arabe, des différents courants de la pensée historique
et de la philosophie de l’histoire en Occident dans la 2e moitié du XXe siècle. Les
contributions, précédées par une introduction générale sur l’état des lieux, se veulent
les plus représentatives possibles des courants intellectuels étudiés, et comportent de
nombreuses annotations explicatives.
Les courants retenus sont : le marxisme, (Godelier, Texier), l’historicisme, (Marrou,
Aron), le structuralisme, (Lévi-Strauss, Foucault) et les philosophies de l’histoire,
(Toynbee, Braudel, Fukuyama et Huntington).
I.S.B.N : 9973-490-50-6
48
Titre de l’ouvrage : Mémoires
de Khérédine Pacha
Texte établi et traduit par :
Mohamed Larbi Senoussi
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 352
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 12 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

« Aqwam al-masalik » eut d’emblée, lors de sa parution, l’audience des lettrés de


Tunisie et d’autres pays musulmans, dont la Turquie. Mais l’historien de la Tunisie
trouverait peu de choses dans « Aqwam al-masalik » concernant les événements et
l’histoire politique. Sauf par les courts paragraphes où il résume l’évolution des pays
d’Europe et la succession de leurs monarques, cet ouvrage, malgré son importance
« idéologique », n’appartient pas à l’historiographie. C’est la raison pour laquelle
les documents rédigés par Khérédine lui-même en langue française sous le titre :
«A mes enfants, mémoires de ma vie privée et politique» constituent une mine de
renseignements irremplaçables. Ces « Mémoires » ont été publiés en 1934 par Mzali
et Pignon, puis en 1971 et sont devenus actuellement inaccessibles ou introuvables.
Leur traduction en langue arabe par Beït al-Hikma permettra à de nouvelles
générations de lecteurs et de chercheurs de se faire une idée plus précise du rôle
politique joué par Khérédine et des divergences entre ses conceptions et celles de son
beau-père, le tout puissant ministre Mustapha Khaznadar. Durant son court vizirat
à Istanbul, Khérédine eut à faire face à d’innombrables difficultés qu’il a exposées
longuement dans ces « Mémoires », celles qui touchaient aux affaires diplomatiques,
aux questions des minorités, aux provinces européennes de l’Empire et à l’Egypte.
En fait, les idées du grand ministre réformateur prennent plus de relief grâce à cette
importante source autobiographique.
I.S.B.N : 978-9973-49-064-3
49
Titre de l’ouvrage : Le théâtre
des enfants
Auteur : Yves Bonnefoy
Traducteur : Mohamed Ben Salah
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 101
Langues : française et arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 15 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Le grand écrivain français, Yves Bonnefoy, considère que les textes qui composent
« Le théâtre des enfants » ne sont pas, comme on pourrait le penser, des récits, c’est-
à-dire l’évocation d’événements qui seraient advenus dans la vie d’une personne
supposée réelle, et imaginée de ce fait dans notre monde ordinaire.
Les êtres évoqués, sont plutôt des apparitions qui se sont imposées à lui, les
apparitions de l’enfant qui a disparu sous les strates accumulées de son existence
d’adulte. Cet enfant ? Il hante tous ceux qui se soucient de la poésie, car c’est à
son âge, quand bientôt l’adolescence va commencer, que l’on est spontanément et
profondément sensible à cette pleine présence des êtres et des choses. « Je ne t’oublie
jamais, dit Yves Bonnefoy, enfant qui veux revenir, où ? Tu ne sais. Je t’aperçois à
travers le moindre de tous ces mots que j’écris, même quand mes phrases qui rêvent
tiennent au bout de leurs fils tendus par un vent léger des sphères qui sont brillantes
(…) de rosée, comme si le jour avait reparu sur terre. Je te sais au secret de tous les
tableaux que j’aime. Je t’entends qui trébuche au fond pierreux des quelques livres
que je lis, que je sache lire, visage fiévreux que je voudrais prendre dans mes mains.
Et parfois je touche presque à ton front, à ton regard qui demande, mais alors ce
sont tous ces signes qui se dissipent. Et avec eux le jour et la nuit, et même le monde,
même le vent ». (L’Amérique, pp. 44-46).
I.S.B.N : 978-9973-49-067-4
50
Titre de l’ouvrage :
La Chrestomathie arabe
Auteurs : A. I. Silvestre de Sacy
Thème : Littérature / Civilisation
Dimensions : 18x25
Nombre de pages : 957
Langues : française et arabe
Date de parution : 2008
Coédition avec Presses
Universitaires de France
Prix de vente : 75 D.T.
Prix à l’étranger : 39 €

Publié il y a deux siècles, cet ouvrage a contribué à fonder la connaissance du


monde arabo-musulman en Europe et ailleurs. Par delà son intérêt scientifique, il
nous permet de remonter le fil du temps et de voir comment une discipline s’est
formée et s’est hissée au rang de véritable science, grâce quasiment à la volonté
d’un seul homme, Silvestre de Sacy. La redécouverte des textes qui constituent la
«Chrestomathie arabe», offre l’occasion de méditer sur le rôle extraordinaire que joue
la traduction sur les fondements éthiques de la démarche exemplaire de Silvestre de
Sacy.
Ce que nous voyons, en réalité, dans l’érudition qu’il déploie dans ce livre, ce n’est
pas seulement la performance académique ou pédagogique, c’est cette connaissance
de la langue arabe, jusque dans ses moindres subtilités, et cette volonté de transmettre,
par la traduction, ce que cette langue porte en elle de plus significatif : de l’image
poétique à l’écriture de l’histoire. Ainsi, ce qui fait la puissance de la « Chrestomathie
arabe », ce n’est pas seulement la pertinence et la rigueur scientifiques, c’est aussi et
surtout cette attitude authentiquement humaniste qui, du déchiffrement du manuscrit
à sa traduction, est supportée par un désir de compréhension de l’autre, révélé par
sa langue, son imaginaire, sa religion, son histoire et sa littérature. Comment ne pas
admirer une attitude si moderne, dans laquelle la quête du savoir est inséparable de
la quête de l’autre et non de sa conquête ?
I.S.B.N : 978-2-13-057157-5
51
Titre de l’ouvrage : Kitab Mizan
Al-Hikma
(Livre de la balance de la sagesse)
Auteur : Abd al-Rahman al-Khazini
Edition, traduction et commentaires :
Faïza Laridhi Bancel
Thème : Sciences physiques
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 584
Langues : arabe et française
Date de parution : 2008
Prix de vente : 31 D.T
Prix à l’étranger : 35 €

Le « Kitab Mizan al-Hikma », rédigé en 515/1121 par al-Khazini est l’une des rares
œuvres qui nous soient parvenues sur la statique arabe. L’auteur y rapporte, en plus
de ses propres travaux, des textes théoriques d’une dizaine de mathématiciens grecs
et arabes dont les écrits sont aujourd’hui perdus, (Euclide, Archimède, Pappus parmi
les Grecs. Thabit Ibn Qurra, al-Razi, Ibn al-Haytham, al-Biruni, Umar al-Khayyam et
d’autres parmi les Arabes).
Al-Khazini nous donne de précieux renseignements sur les connaissances des savants
arabes dans le domaine de l’équilibre et des centres de gravité, de l’hydrostatique et des
densités spécifiques, de la science des métaux et de la construction mécanique. Il avait
besoin des écrits de ses prédécesseurs pour concevoir et réaliser sa balance de la sagesse,
qui est une balance hydrostatique à cinq plateaux, destinée à distinguer d’une manière
précise les métaux purs des alliages, et les vraies pierres des fausses par comparaison de
leurs densités spécifiques. Ce traité retrace donc à lui seul, une large partie de l’histoire
de la statique, de la période euclidienne jusqu’au XIIe siècle.
Faïza Laridhi donne ici la première édition critique et la première traduction complète
de la partie théorique de ce traité. Après l’analyse de ces textes et leur confrontation à la
tradition grecque ainsi qu’à quelques autres textes qui nous sont parvenus sur la statique
arabe, elle propose une lecture de l’histoire de cette science. Pour le Professeur Roshdi
Rashed, « ce livre est une première ». Il nous offre une « authentique édition critique,
rigoureuse et maîtrisée… et une traduction française fidèle et bien menée ».
I.S.B.N : 978-9973-49-068-1
52
Titre de l’ouvrage : Muhammad
Le Prophète Homme
Auteur : Jaâfar Majed
Traducteur : Mohamed Kameleddine
Gaha
Thème : Religion
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 300
Langue : française
Date de parution : 2010
Prix de vente : 13 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Ecrit en arabe par le regretté Jaâfar Majed, cet ouvrage a fait l’objet d’une première
édition en 1991 vite épuisée, suivie peu après par une seconde. Si l’Académie
tunisienne a entrepris la traduction de cet « essai » – plus littéraire qu’érudit – c’est
surtout parce qu’il répond aux besoins de notre siècle.
Il fallait, au milieu de tout ce tumulte autour du Prophète Muhammad, montrer
autant que possible son vrai visage, tel qu’il fut dans son milieu familial, rappeler les
événements qui ont marqué son enfance et son adolescence et mettre en lumière
son grand respect pour la Femme, qui a joué un rôle important dans sa vie. Un
chapitre a été consacré à ses qualités de chef militaire et surtout d’authentique
homme d’Etat, sachant choisir ses hommes, les éduquer et les former aux plus
hautes responsabilités. Un autre chapitre décrit le fervent apôtre du monothéisme,
qui a débarrassé la foi des aspects fétichistes de l’époque et souligne sa profonde
humanité et sa compassion aux misères des faibles et des déshérités. Le Prophète
était d’ailleurs un homme sobre, ennemi de tout luxe et de tout gaspillage des biens
appartenant à la communauté des fidèles.
Ainsi, tout au long du livre, Muhammad est érigé en référence exemplaire
pour la jeunesse musulmane, exposée aujourd’hui à des courants idéologiques
contradictoires.
I.S.B.N : 978-9973-49-094-0
53
Titre de l’ouvrage : Textes traduits
dans la Revue « Al-Mabahith »
Ouvrage collectif
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Langues : arabe et française
Nombre de pages : 244
Date de parution : 2010
Prix de vente : 11.000 D.T.
Prix à l’étranger : 12 €

A la mort de Mohamed Bachrouch, fondateur de la revue « Al-Mabahith »,


c’est le Professeur Mahmoud Messaâdi qui assure, en 1944, les responsabilités de la
direction et de la rédaction de cette revue. Doté d’une culture solide et animé par
un militantisme ardent, Messaâdi réussit à réunir autour de lui une pléiade de jeunes
professeurs aux spécialités diverses. Conscients de la valeur de leur patrimoine
culturel, ils sont attachés à leur langue – l’arabe classique – détrônée par le français et
même considérée comme « une langue morte » par les ultra-colonialistes. Ces jeunes
intellectuels sont pourtant attirés par la littérature d’expression française notamment,
comme l’attestent les nombreuses traductions publiées par la revue. C’est ainsi que
A. Bakir donne une version intégrale de l’ « Ecole des Mères » de Marivaux. C’est lui
aussi qui fait connaître aux lecteurs de « Al-Mabahith » le « Prométhée enchaîné »
d’Eschyle. Le poète S. Mazigh traduit en vers des poèmes de Baudelaire, H. Laâbidi
ceux de Racine et de Musset…
Quelques traductions, (de Beaumarchais, Buffon, Fromentin), sont inédites, elles
sont dues au Professeur Mohamed Souissi. D’autres, plus récentes, (de Taine,
Jaurès…), sont dues au Professeur Mohamed Yaâlaoui. On y retrouve l’esprit de la
revue « Al-Mabahith » qui a toujours allié classicisme et modernité et pour laquelle la
culture, pour être authentique, n’en doit pas moins être ouverte sur le monde.
ISBN : 978-9973-49-104-6
54
Titre de l’ouvrage : La pathologie
dans la médecine arabo-islamique
Auteurs : Abdelkhalek Ben Rejeb et
Najat Ghazouani
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 320
Langue : arabe
Date de parution : 2010
Prix de vente : 17.000 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

La médecine arabo-islamique, d’expression arabe à ses débuts, puis persane,


turque ou urdue par la suite, s’est appuyée autant sur les fondements culturels arabes
originels que sur l’héritage grec, persan ou indien, toujours plus ou moins reconsidéré
à travers les valeurs morales et déontologiques venues de l’islam.
Le présent ouvrage se base sur les principales « sommes » médicales arabo-islamiques:
«Le Canon en médecine » d’Ibn Sina (Avicenne), « Al-Malaki » d’Al-Majoussi (Haly
Abbes), « Al-Hawi » d’Ar-Razi (Rhazès), « Attaysir » d’Ibn Zohr (Avenzoar),
« al-Kullyat » d’Ibn Rochd (Averroès), « At-Taarif » d’Abu al-Qacim Az-Zahraoui
(Abulcassis) et « Zad Al-Musafir » (le Viaticum) d’Ibn Al-Jazzar (Algizar).
Les textes, abondamment cités, ont donc été puisés dans des ouvrages de première
main. Ils sont éloquents et démontrent – si besoin est – que ce qui caractérisait la
médecine arabo-islamique c’est, comme le reconnaît Sédillot dans son « Histoire des
Arabes », « l’esprit véritablement scientifique qui présida à ses travaux… N’admettre
comme vrai que ce qui a été démontré par l’expérience, tel est le principe enseigné
par les Maîtres. Les Arabes étaient, au IXe siècle, en possession de cette méthode
féconde qui devait être si longtemps après, entre les mains des modernes, l’instrument
de leurs plus belles découvertes ».
ISBN : 978-9973-49-103-9

55
Titre de l’ouvrage : Les esthétiques
contemporaines
Coordination et Présentation :
Rachida Triki
Thème : Esthétique et philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 568
Langue : arabe
Date de parution : 2010
Prix de vente : 35 D.T
Prix à l’étranger : 30 €

Ce livre est une anthologie de textes glanés dans des ouvrages de philosophies,
ayant pour thème principal, la détermination de l’esthétique moderne. Bien que le
mot esthétique ait une étymologie grecque, il était inconnu de l’antiquité car la science
de l’esthétique n’est apparue qu’à l’époque moderne. En effet, c’est l’Allemand
Alexander Gottileb Baumgarten (m. 1762) qui inventa le néologisme esthétique et
le définit comme science de la connaissance sensible devenant ainsi une discipline
philosophique.
L’esthétique a donc pour objet les perceptions, les sens, le beau ou exclusivement
ce qui se rapporte au concept de l’art sous toutes ses formes (musique, poésie,
peinture). L’esthétique peut être une métaphysique de la vérité qui s’efforce de
dévoiler la source originelle de toute beauté sensible. Elle peut être également une
théorie du beau qui se veut science normative aux côtés de la logique et de la morale.
Rachida Triki et son équipe ont bien voulu, en traduisant des textes de J. Derrida, H.
Yans, T. Adorno, M. Foucault, A. Bouhdiba et autres, montrer au lecteur les rapports
existant entre deux notions qui appartiennent au domaine de l’activité de l’homme
à savoir, l’art et la philosophie.

ISBN : 978-9973-49-107-7

56
Titre de l’ouvrage : Anthologie
de la littérature contemporaine
d’expression espagnole (2 Tomes)
Coordination et Présentation :
Raja Yassine Bahri
Thème : Littérature étrangère
Dimensions : 16x24
Langue : arabe
Nombre de pages : T1 (poésie): 386
T2 (théâtre et essai): 428
Date de parution : 2010
Prix de vente : 42 D.T. (les 2 volumes)
Prix à l’étranger : 40 €

Cette anthologie fort intéressante, retrace l’histoire de la littérature espagnole de


1898 à nos jours, en mettant l’accent sur les auteurs incontournables et sur leurs
œuvres – clés. Madame Bahri et son équipe reproduisent soigneusement, à travers
les textes, les différentes étapes connues par cette littérature, et donnent un aperçu
général sur les générations représentant la littérature espagnole contemporaine,
(générations de 1898, de 1914 et de 1927).
La dernière décennie du 19ème siècle en Espagne a connu une activité littéraire
prospère. En effet, les auteurs de la génération de 1898 ( Miguel Unamuno, Galicien
Ramon, Antonio Machado...) étaient déterminés à réévaluer la vie culturelle du
pays. Ceux des deux générations de 1914 et 1927 contribuaient activement à la vie
culturelle espagnole jusqu’à ce que la guerre civile détruise toute activité créative
dans la Péninsule, forçant de nombreux intellectuels à l’exil ou au silence (Féderico
Garcia Lorca, José Ortéga...).
Une importance particulière est donnée, dans cette anthologie, à la littérature
des quatre dernières décennies et à ses spécificités hispaniques. Cette vie littéraire
florissante a montré à quel point la vitalité de l’Espagne était une des plus fortes
dans la diversité de ses expressions castillane, basque, catalane ou galicienne.
ISBN : Tome 1 : 978-9973-49-115-2 - Tome 2 : 978-9973-49-116-9

57
Série établissement
des textes
Titre de l’ouvrage : Traité
de géométrie (Ashkal at-Ta’sis)
Auteur : Samarcandi
Commentateur : Qadi Zadeh Rûmi
Etabli par : Mohamed Souissi
Thème : Mathématiques
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 186
Langue : arabe
Date de parution : 1984
Prix de vente : 3 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 4 €

Cet ouvrage est le fruit des efforts conjugués de plusieurs savants appartenant à
diverses époques et à différents pays, mais portant le même intérêt passionné pour la
géométrie. Il s’agit du Grec Euclide, de l’Ouzbek Samarcandi, du Turc Qadi Zadeh
et du Tunisien Mohamed Souissi. D’abord Euclide, (environ 330-275 avant J.C.), qui
enseignait à Alexandrie sous le règne de Ptolémée 1er. Il fut l’auteur des «Eléments»,
considérés comme la base de la géométrie plane. Il eut le mérite de rassembler les
connaissances géométriques de son époque, de les mettre en ordre et d’y ajouter ses
propres déductions argumentées. Ensuite ِChamseddine Samarcandi, (mort vers 600 H /
1203 ap. J.C.). Il est l’auteur du présent traité de géométrie qui comprend 36 cas de figure
tirés des «Eléments» d’Euclide. Il les a classés selon un ordre différent qui, d’après lui, est
« plus léger et plus subtil ». Quant à Moussa Qadi Zadeh, (mort vers 931 H / 1525 ap.
J.C.), c’était un mathématicien, un astronome et un philosophe assez connu. On lui doit
le commentaire de ce traité, phrase par phrase. Il n’a pas manqué de donner son propre
avis sur certaines questions, comme l’atteste cet exemple : le célèbre mathématicien
musulman Nasir Eddine At - Tusi, (XIIIe siècle ap. J.C.), a critiqué, dans ses épîtres de
géométrie les fameux postulats d’Euclide, et en particulier, le cinquième. A ce propos,
le commentateur Qadi Zadeh dit: « J’ai lu sur cette question la démonstration de Nasir
Eddine… Je la trouve exempte d’erreurs ».
Enfin le Pr. Mohamed Souissi a établi le texte de cet ouvrage à partir de plusieurs
manuscrits, dont celui de la Bibliothèque Nationale de Paris, et écrit la bio-bibliographie
de l’auteur et du commentateur, avec un glossaire arabe / français des termes de
géométrie utilisés et un index des noms propres.

60
Titre de l’ouvrage : Dommages
et intérêts dans le fiqh islamique
Auteur : Abu Ali Al-Hassan
Ibn Rahhal
Texte établi par : Mohamed Abul
Ajfane
Thème : Patrimoine islamique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 153
Langue : arabe
Date de parution : 1986
Prix de vente : 3 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 4 €

Au Maroc, les faqihs de rite malékite ont été particulièrement actifs au XIIe siècle
de l’hégire, en exposant leurs opinions juridiques, en donnant des consultations
orales ou écrites et en délivrant des fetwas relatives aux nouvelles conditions sociales
prévalant dans le pays. Parmi ces faqihs, il faut citer Abu Ali Al-Hassan Ibn Rahhal,
(mort en 1140 H), qui a écrit le présent ouvrage : « Kashf al qinaâ ‘an tadhmin as-
sunnaâ ». Il y traite des compensations imposées aux artisans, aux salariés et aux
employés indélicats ou imprudents, coupables de délits ou quasi-délits.

Ces problèmes de dommages et intérêts ont été soigneusement examinés par


les cadis et les faqihs, qui les ont étudiés au cas par cas et qui ont essayé de leur
trouver des solutions équitables, conformément à la lettre et à l’esprit de la chariaâ
islamique.

Cet ouvrage a déjà fait l’objet d’une traduction française parue en Algérie en 1949,
due au Professeur Jacques Berque, et devenue introuvable. La présente édition est
mise à jour ; elle permet d’éclairer plusieurs aspects de la vie sociale et économique
du Moyen-âge musulman.

61
Titre de l’ouvrage : Pages d’histoire
de deux émirats mauritaniens
Auteur : Muhammad Fal Al-Alaoui
Texte établi par : Ahmad Ould
Al-Hassan
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 108
Langue : arabe
Date de parution : 1986
Prix de vente : 2 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 4 €

Cet ouvrage s’adresse d’abord aux historiens et aux chercheurs, mais il peut
être utile à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du monde arabe et, en particulier,
à celle de la Mauritanie. L’auteur Muhammad Fal al-Alaoui, (1849-1930), était un
faqih malikite, un soufi et un médecin. Dans ce livre consacré à l’histoire de deux
émirats du Sud mauritanien, Brakna et Trarza, il ne se contente pas d’écrire des
annales comme l’ont fait ses prédécesseurs. Utilisant des sources écrites, (« Vertus
des Zaouias » du Cheikh Muhammad Al-Yadali, « Poème historique » de Babaccar
Ibn Hidjab, etc…), il tire également profit de ses relations avec les chefs des tribus
et les émirs qu’il a personnellement connus. Il retrace, en outre, certains événements
qu’il a lui-même vécus à la fin du XIXe siècle.
Relatant d’abord l’invasion du Sahara de Chinguitt par les tribus arabes des Banu
Hassan au début du XIVe siècle, il rapporte ensuite les principaux événements
survenus dans les deux émirats et détaille les rivalités intestines et les guerres inter-
tribales qui ont finalement permis à la colonisation française de s’établir durablement
en Mauritanie. L’ouvrage comporte plusieurs index, (noms propres, noms de tribus,
de clans, de lieux etc…), et les arbres généalogiques des émirs Brakna et Trarza. Le
texte original est en outre enrichi par des commentaires d’ordre historique, social et
religieux, dus au Professeur Ahmad Ould Al-Hassan.

62
Titre de l’ouvrage :
Le Petit Livre du Salut
Auteur : Miskawayh (Abu Ali
Ahmad)
Etabli par : Salah Udhayma
Traduit par : Roger Arnaldez
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 282
Langues : arabe et française
Date de parution : 1987
Prix de vente : 5 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

En vue de contribuer à la renaissance du patrimoine philosophique arabo-


musulman, Beït al-Hikma a établi le « Petit Livre du Salut » de Miskawayh et l’a traduit
en français. La traduction peut être une seconde naissance pour ce livre, car elle lui
ouvre de nouvelles opportunités d’expansion. Certes, cet ouvrage ne saurait être
comparé aux fameuses « Epîtres » des Frères de la Pureté (Ikhwan As-Safa) mais, il
se distingue par la concision et la clarté. La structure de la pensée de Miskawayh est
même plus dynamique. On note aussi sa profonde connaissance des idées de Platon,
d’Aristote et de Porphyre.
On sait, d’autre part, que le Xe siècle en Orient est un siècle de troubles politiques
et sociaux, mais aussi religieux. Que va devenir la Communauté du Prophète?
Comment établir la solidarité de ses fondements ? Miskawayh y parviendra en
montrant l’authenticité et la valeur de la prophétie. Les trois questions qu’il étudie
sont symptomatiques : il s’agit d’abord de Dieu, de son existence, de son unicité.
Ensuite, l’âme humaine située et par rapport à Dieu et par rapport au monde. Enfin,
au terme de cette ascension progressive, l’auteur marque la place de la révélation
prophétique et ses rapports avec le terme ultime que peut atteindre la sagesse
philosophique.
Les notes et les commentaires, nombreux et circonstanciés, permettent au lecteur
de replacer Miskawayh dans le concert des philosophes grecs et des « falasifa » de
son temps.

63
Titre de l’ouvrage : Sept lettres
manuscrites d’Heinrich Barth
Etablies et traduites par
Mounir Fendri
Thème : Relation de voyage
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 96
Langues : arabe et allemande
Date de parution : 1987
Prix de vente : 2 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Le Professeur Mounir Fendri a déniché dans la Bibliothèque universitaire de


Hambourg un lot de sept lettres écrites par Heinrich Barth (1821-1865) durant son
séjour dans la Régence de Tunis, entre novembre 1845 et avril 1846. Barth est l’un de
ces explorateurs occidentaux qui ont « découvert » le continent africain et contribué
à dévoiler ses secrets à ses compatriotes allemands. Il a commencé la visite de notre
pays par Tunis et sa grande banlieue, puis il a gagné Sfax par le cap Bon et le Sahel.
Un deuxième périple l’a mené jusqu’au Kef, à travers la vallée de la Medjerda. Mais
une insurrection des tribus Fréchiche l’a obligé à abandonner la route de Sbeïtla, et
à se rendre à Tripoli, via Gabès et Jerba.
Dans ces lettres – inédites – à ses parents et à l’un de ses amis, H. Barth raconte
par le menu ses pérégrinations, donnant des détails géographiques et historiques
et livrant ses impressions sur la situation sociale, économique et politique de la
Régence de Tunis. La valeur documentaire de ces lettres est incontestable, comme
en témoigne cet extrait de la 3e lettre (décembre 1845) : « Le pays est dans un état de
misère désolante, à cause de l’acharnement insensé du Bey à se doter d’une grande
armée suréquipée copiée sur le modèle français. Plusieurs villages se sont vidés de
leurs habitants, des champs qui produisaient du tabac sont devenus incultes depuis
que ce produit est sous monopole, des ports sont paralysés. On en est d’autant plus
navré que le peuple d’ici est pacifique et d’une grande gentillesse ».
Dépôt légal N° : 140/87
64
Titre de l’ouvrage : Commentaire
des hadiths du Prophète rapportés
par Muslim (3 volumes)
Auteur : l’Imam Al-Maziri
Texte établi par : Mohamed Chédli
Enneïfar
Thème : Religion musulmane
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T1 : 591,
T2 : 531, T3 : 537
Langue : arabe
Date de parution : 1987/1988/1991
Prix de vente : 28.600 D.T. (les 3 volumes)
Prix à l’étranger : 33 €

L’Imam Al-Maziri a vécu à une époque de troubles marquée par la dislocation de la


dynastie sanhajite et l’extension des luttes fratricides entre sunnites et chiites. A l’instar
des autres faqihs maghrébins, il a toujours préféré au recueil de hadiths rapportés par
Bukhari celui de Muslim, plus conforme à ses méthodes d’enseignement.
Ce commentaire, établi à l’initialtive de Beït al-Hikma par le grand savant tunisien
M.C. Enneïfar, est le premier qui ait jamais éé consacré au recueil de hadiths rapportés
par Muslim. Al-Maziri ne l’a pas expressément écrit : assistant à une lecture de ce recueil,
pendant le mois de Ramadan 499/1104, il l’a commenté oralement. Ses disciples se
sont empressés, sous sa dictée, de prendre des notes aussi fidèles que possible, qu’ils
lui ont ensuite soumis. Il a relu ces notes et y a apporté quelques corrections. C’est là
l’origine du présent ouvrage. Al-Maziri s’y révèle comme un ashaarite, un faqih et un
lexicographe.
1. Ashaarite, il l’est dans sa défense de la ligne sunnite d’Al-Ashaari et de ses disciples. Ses
adversaires mu’-tazilites, de tendance rationaliste, ne sont pas, pour autant, malmenés.
2. Faqih, il l’est par sa perpétuelle quête de l’ijtihad dans ses fatwas, où il semble
très souvent soucieux de l’intérêt de la communauté musulmane, surtout pendant les
périodes troublées de luttes fratricides.
3. Lexicographe enfin, dans sa connaissance intime des ouvrages écrits en la matière à
son époque et même avant. Il a pu ainsi expliquer les hadiths demeurés obscurs, à cause
de certains vocables inusités employés par le Prophète.
I.S.B.N : 9973-911-07-5
65
Titre de l’ouvrage : Recueil
des poèmes de l’Andalou Abdulkarim
Al-Qaysi
Texte établi par : Jomaa Chikha
et Mohamed Hédi Trabelsi
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 532
Langue : arabe
Date de parution : 1988
Prix de vente : 9.500 D.T.
Prix à l’étranger : 11 €

Le dernier poète andalou, Abdulkarim Al-Qaysi, a vécu au IXe siècle H/XVe


siècle ap. J.C, période qui correspond à la deuxième phase de l’épanouissement qu’a
connu la vie intellectuelle et littéraire, avant la chute de Grenade en 897/1492.
Son œuvre représente le dernier recueil de poésie andalou qui nous soit
intégralement parvenu. Son unique copie manuscrite, jointe aux copies d’autres
textes, est conservée par la Bibliothèque générale de Rabat. Avec ses 3200 vers, cette
œuvre est intéressante à plus d’un titre.
C’est tout d’abord un document précieux pour le spécialiste de l’histoire de la
littérature arabe en Espagne musulmane et un corpus supplémentaire pour l’analyse
littéraire et stylistique de la poésie arabe andalouse au IXe / XVe siècle. Certes ce
recueil comprend des poèmes assez médiocres, mais on y trouve aussi des pièces
et des passages d’une valeur incontestable, surtout ceux où le poète a décrit sa
douloureuse détention et la chute des dernières villes et citadelles de la dynastie
Nasride.
Il constitue également une source très riche d’informations relatives à la vie
andalouse sous ses différents aspects : politiques, sociaux et scientifiques. Il fournit
même des renseignements sur la vie quotidienne.
Enfin, l’œuvre d’Al-Qaysi garde un intérêt particulier pour la biographie de
l’auteur lui-même, puisqu’elle contient les principales données désormais connues
concernant sa vie, ses relations et son art poétique.
I.S.B.N : 9973-911-067

66
Titre de l’ouvrage : Déchiffrement
des secrets sur la science des chiffres de
poussière
Auteur : Abul-Hassan Ali Qalsadi
Etabli et traduit par : Mohamed Souissi
Thème : Mathématiques
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 184
Langues : arabe et française
Date de parution : 1988
Prix de vente : 5.400 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Né en Andalousie au début du IXe siècle de l’hégire, (XVe siècle ap. J.C.), Qalsadi
s’établit à Grenade pour y suivre des cours. Il entreprit ensuite son voyage en vue
du pèlerinage, s’arrêtant en cours de route dans les principales villes du Maghreb
et d’Egypte, y rencontrant les sommités du monde des lettres et des sciences et
profitant de leur enseignement.
Revenu à Grenade, il s’y fixa et se consacra à l’enseignement et à la rédaction
d’ouvrages d’arithmétique et d’algèbre, d’astronomie, de partages successoraux,
de grammaire, de droit malékite, de hadith, etc… Il mourut à Béja, en Ifriqya, en
1486.
Le « Kashf al-asrar an ilm huruf al-ghubar » est un précis d’arithmétique et
d’algèbre, à la portée des débutants, expurgé de commentaires plus ou moins
ésotériques, laissant de côté les démonstrations et exposant uniquement les méthodes
pratiques. Son style est clair ; l’auteur a recours à un grand nombre d’exercices, de
modèles variés, qu’il traite en détail pour illustrer les règles qu’il énonce. Ouvrage
fondamentalement dialectique, le « Kashf » emploie le plus souvent le style direct,
faisant participer les lecteurs et les élèves aux opérations décrites et ayant tendance
à abréger les opérations et à utiliser les symboles.
I.S.B.N : 9973-911-00-8

67
Titre de l’ouvrage : La théorie
des parallèles en pays d’Islam
Texte établis par Khalil Jaouich
Thème : Mathématiques
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 258
Langue : arabe
Date de parution : 1988
Prix de vente : 6 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

Au IIIe siècle avant J.C, le mathématicien grec Euclide a posé, dans le livre I de
ses « Eléments », le vingt neuvième problème de géométrie qui ne peut être résolu
que grâce au cinquième postulat du même Euclide et qui exprime le fait que, par un
point hors d’une droite, ne peut passer qu’une seule droite parallèle à celle-ci.
Dès le Ier siècle avant J.C., certains mathématiciens grecs, comme Posidonius
et Geminus ont mis en doute ce postulat. Dans les pays islamiques, certains
mathématiciens, (comme Ibn Al-Haytham, alias al-Hazen), ont trouvé ce postulat
non évident et ont proposé de s’en passer. D’autres, comme Nasir Eddine At-Toussi,
ont déclaré qu’il est impossible d’admettre ce postulat sans preuve.
Après le déclin de la civilisation islamique, les mathématiciens occidentaux ont
cherché à prouver ce postulat, à partir du XVIIe siècle, mais en vain. C’est à partir
du XIXe siècle que la découverte des géométries non euclidiennes a conduit, de fait,
à des théorèmes cohérents, bien qu’en contradiction avec l’intuition.
Dans cet ouvrage, le Professeur Khalil Jaouich a réuni la plupart des textes
écrits par les mathématiciens en pays d’Islam et consacrés à cette question, (ceux de
Nayrazi, Jawhari, Thabit Ibn Qurra, Ibn Al-Haytham, Omar Khayyam, At-Toussi,
Ibn Abi Al-Qacim, Al-Abhari et Al-Maghribi).
I.S.B.N : 9973-911-05-9

68
Titre de l’ouvrage : La somme
des vocables inusités (3 volumes)
Auteur : Abu Ubayd Al-Qasim
Ibn Sallam
Texte établi par : Mohamed
Mokhtar Laâbidi
Thème : Lexicographie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 1145 (les 3 tomes)
Langue : arabe
Date de parution : 1989, 1990, 1997
Prix de vente : 23.800 D.T.(les 3 tomes)
Prix à l’étranger : 28 €

Les premiers manuscrits réunissant les vocables inusités en langue arabe dus, au
début du IIIe siècle de l’hégire, à Al-Asmaï et à ses contemporains ne nous sont pas
parvenus. C’est dans la Bibliothèque de Tunis qu’a été découverte l’une des plus
anciennes copies d’ «Al Gharib al-Musannaf», voire même des plus intégrales. Son
auteur, Abu Ubayd Ibn Sallam, esprit curieux et amateur de compilations, est mort
en 224 H / 838 ap. J.C.
Cet ouvrage se compose de plusieurs «livres» (kitab), qui sont d’anciennes
monographies thématiques, comme le «livre des chevaux», le «livre des armures»,
etc… Il sera mis à contribution à partir du IVe siècle (H) et servira de base aux
grands lexiques, tels « As – Sihah » d’Al-Jawhari ou « Al Mukhassas » d’Ibn Sidah.
On ne peut donc pas le considérer comme un lexique, mais comme une « somme »
à mi-parcours entre les monographies thématiques et les dictionnaires proprement
dits. Il représente, en fait, une étape dans la « lexicalisation » de la langue arabe.
On pourrait penser que les vocables inusités sont tombés en désuétude car bannis
par l’usage et devenus donc inutiles. En fait, ils servent de « vivier historique » dans
lequel les lexicographes puisent pour répondre au besoin grandissant de termes
nouveaux. En lisant cet ouvrage, on est surpris par la valeur expressive de certains
vocables qu’Ibn Sallam présente dans leur contexte, en multipliant les citations
poétiques notamment.
I.S.B.N : 9973-911-12-1

69
Titre de l’ouvrage : Biographie
de Bayram V
Texte établi par : Ali Chenoufi
Thème : Pensée réformiste
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 280
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 6 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

L’édition de cette notice biographique du Cheikh réformiste Muhammad Bayram V se


fonde essentiellement sur deux textes extraits du « Safwat », (Aspects remarquables des
cités et nations du monde). Le premier texte, écrit par l’auteur lui-même, ne comporte
que quelques indications très sommaires sur ses jeunes années et sur son voyage en
Europe pour s’y faire soigner. Le second texte est une biographie de l’auteur rédigée par
son fils aîné. Il est plus exhaustif et nous renseigne sur les différentes péripéties de la vie
du père, sur ses voyages et sur la correspondance échangée avec les hauts personnages
de l’époque : princes, ministres, savants, hommes de lettres et poètes.
On trouvera, en appendice, six documents :
1- Les lettres inédites adressées par Bayram V aux hauts dignitaires du gouvernement
beylical (1863-1873).
2- L’article rédigé par l’auteur et publié au journal « Ar-Ra’id at-Tunisi » en 1873,
saluant la nomination du Général Khéreddine au poste de premier ministre.
3- Un résumé de la correspondance échangée par l’auteur avec le Général Khéreddine
(1877-1880).
4- Un résumé de la correspndance échangée entre le Général Hussein et Khéreddine
et contenant des renseignements sur Bayram V.
5- La lettre de Massicault, résident général de France en Tunisie, adressée au Ministre
des affaires étrangères français, au sujet de l’écho, à Tunis, de la nouvelle du décès de
Bayram V en Egypte.
6- Un texte de Muhammad As-Sanussi présentant le « Safwat » aux lecteurs du journal
« Al-Hadhira » en janvier 1895.
I.S.B.N : 9973-911-22-9
70
Titre de l’ouvrage : Traité
de vénerie et fauconnerie
Texte établi par : Abdelhafidh
Mansour
Thème : Patrimoine scientifique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 244
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 5.500 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

La passion des Califes, des Sultans et des Emirs pour la chasse a été relatée
par plusieurs chroniqueurs et historiens, dont Ibn Khaldun. Un chapitre de son
monumental « Kitab al-Ibar » est consacré au Hafside Al-Mustansir (1249-1276). Il
y rapporte qu’une immense zone giboyeuse, dans la région de Bizerte, fut entourée
d’une haute enceinte. Le Sultan s’y rendait avec sa suite, ses grands veneurs et ses
fauconniers. On y lâchait les lévriers arabes « sloughis », les guépards et les faucons
aux trousses des proies, qui se trouvaient acculés dans l’enceinte.
De cette époque hafside, nous conservons, entre autres, le manuscrit original du
« Kitab Al-Mansuri fil-bayzara » écrit pour Al-Mustansir. C’est une anthologie des
ouvrages de vénerie et de fauconnerie, comportant plusieurs chapitres, dont quinze
consacrés aux particularités des lévriers, considérés comme supérieurs aux oiseaux
de proie. Voici quelques titres de ces chapitres :
- De la période de reproduction des chiens et de leurs qualités et défauts
observables,
- De leur dressage pour la chasse,
- Des symptômes et du traitement de leurs maladies oculaires,
- Du traitement de leurs maux de gorge et d’estomac et des maladies de
leurs membres et articulations,
- Des qualités des guépards et de leur traitement, etc…
Cet ouvrage offre donc pour la recherche scientifique moderne une matière riche et
abondante. Il retrace divers aspects assez originaux de la civilisation musulmane.
I.S.B.N : 9973-911-20-2
71
Titre de l’ouvrage : Guide
du pélerin (2 volumes)
Auteur : Ibn Farhun
Texte établi par : Mohamed
Abou Al-Ajfane
Thème : Religion musulmane
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T1/2 : 758
Langue : arabe
Date de parution : 1989/1990
Prix de vente : 17.500 D.T.
(les 2 volumes)
Prix à l’étranger : 21 €

L’auteur de cet ouvrage, Ibn Farhun (mort en 799H / 1397 ap. J.C.), est d’origine
tunisienne. Homme d’une grande piété et savant versé dans le « fiqh » de rite
malékite, la grammaire et la théologie, il avait également de solides connaissances
en jurisprudence et en matière d’héritages et de documents de référence juridique. Il
était l’auteur de nombreux ouvrages de « fiqh », de théologie et de médecine.
Ce livre, intitulé « Irshad as-salik ila afaal al-manasik », s’adresse aux croyants de
toutes conditions. Il leur enseigne les principales dispositions et obligations rituelles
en matière de pèlerinage : ablutions, purification spirituelle, sacrifices et divers autres
actes de dévotion.
Toute une littérature d’inspiration malékite, restée longtemps ignorée, a été
consacrée à ce sujet. On y trouve décrites les cérémonies organisées à l’intention
des futeurs « Hadjs », dans le but d’aviver leur désir de visiter les lieux Saints. On
y détaille les bonnes manières que le pèlerin doit acquérir. On y trouve également
de très utiles renseignements historiques et géographiques concernant la Mecque
et Médine. Il s’agit donc, à la fois, d’un guide et d’un aide-mémoire pour le grand
et le petit pèlerinage. Celui-ci, appelé « umra », peut se faire toute l’année. Toutes
les obligations rituelles sont exposées en détail et étayées par des « fatwas » après
consultation des traités de l’Imam Malek et des principaux docteurs malékites.
I.S.B.N : 9973-911-13-X / I.S.B.N : 9973-911-14-8
72
Titre de l’ouvrage : Commentaire de
la « Materia Medica » de Dioscoride.
Auteur : Ibn Al-Baytar
Texte établi par : Ibrahim Ben Mrad
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 432
Langues : arabe et française
Date de parution : 1990
Prix de vente : 9 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 10 €

La renommée d’Ibn Al-Baytar à notre époque est fondée essentiellement sur la


traduction de son « Kitab al-Jami’li mufradat al-adwiya wal-aghdhia » (Traité des simples),
faite par Lucien Leclerc et publiée à Paris. Quant au texte arabe du « Kitab al-Jami’ »
paru à Bulaq en Egypte en 1874 dans une édition très fautive, il reste à ce jour le seul
ouvrage publié du pharmaco-botaniste de Malaga. Aucun texte d’Ibn Al-Baytar n’a donc
fait l’objet d’une édition critique. Cette situation peut s’expliquer par le fait que ses écrits
sont hérissés de néologismes, d’emprunts lexicaux et de citations d’auteurs grecs. Leur
édition exige des connaissances linguistiques et scientifiques que l’on ne cultive que
faiblement dans le monde arabophone.
Toute l’œuvre connue d’Ibn al-Baytar est pharmaco-médicale. Elle traite surtout des
médicaments simples. En plus du « Kitab al-Jami’ », son « Tafsir », (commentaire), de
la « Materia Medica » de Dioscoride traite aussi des médicaments simples, mais dans
leur aspect linguistique. Il constitue en effet un dictionnaire bilingue, grec / arabe, qui
donne des équivalents arabes et parfois latins et berbères des termes grecs désignant les
médicaments simples. Rédigé vers 623/1226, en Egypte, après que l’auteur ait terminé
son long voyage d’exploration scientifique, le « Tafsir » couronne quelques siècles de
recherches terminologiques sur la « Materia Medica ».
Grâce à son voyage d’exploration, Ibn Al-Baytar a pu acquérir une profonde
connaissance du fonds lexical botanique des différentes régions dans lesquelles il
herborisait, depuis l’Andalousie jusqu’en Perse. C’est à ce fonds qu’il fit des emprunts,
les plus fréquents étant ceux du Maghreb, de l’Egypte, de la Syrie et de l’Iraq.
I.S.B.N : 9973-011-46-6

73
Titre de l’ouvrage : Le Ministre
Khéreddine et ses contemporains
(XIXe siècle)
Documents établis et présentés
par Ali Chennoufi
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 405
Langues : arabe et française
Date de parution : 1990
Prix de vente : 8.500 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

A l’occasion de la célébration du centenaire du Général Khéreddine, le présent ouvrage


met à la disposition des chercheurs les documents suivants (en langue française) :
- Une notice biographique du Général Khéreddine (1822-1890).
- Une notice nécrologique du Général Khéreddine rédigée par l’ambassadeur de
France en Turquie, le 3 février 1890.
- Une notice biographique de Mustapha Khaznadar.
- Un article du journal belge « Les débats politiques et littéraires », en date du 12 juillet
1861, sur la Constitution tunisienne.
- Deux notes de Jean Campenon, directeur de l’Ecole militaire du Bardo.
- Deux notes de François Villet, vice-président de la Commission financière
internationale.
- La correspondance échangée entre le consul général du Danemark à Tunis et le
ministre danois des affaires étrangères à Copenhague.
- La correspondance relative au Grand Vizirat du Général Khéreddine, échangée
entre le ministre des affaires étrangères de France à Paris, l’ambassadeur de France à
Constantinople et le consul général de France au Caire.
On sait que Khéreddine présida la Commission financière internationale, après
l’aggravation de la crise économique et financière qui devait livrer la Régence de Tunis,
pieds et poings liés, aux spéculations des financiers européens. Cette commission avait
pour mission de réduire les dettes et les dépenses et d’augmenter les ressources, sous la
supervision des représentants des créanciers de la Régence, en majorité français.
I.S.B.N : 9973-911-54-7
74
Titre de l’ouvrage : Lettres
de Hussein à Khérédine (3 volumes)
Texte recuillis et établis par
Ahmed Abdesselem
Thème : Politique / Pensée
réformiste
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T1 : 242,
T2 : 196, T3 : 199
Langue : arabe
Date de parution : 1991/1992
Prix de vente : 15.500 D.T.
(les 3 volumes)
Prix à l’étranger : 20 €

Dans les archives personnelles de Khérédine, les lettres que lui a adressées le Général
Hussein occupent une place de choix ; elles sont les plus nombreuses (319) et les plus
variées. Elles traitent de diverses affaires politiques et administratives, mais portent aussi
sur leurs relations personnelles, leurs opinions et leurs sentiments, reflétant ainsi la solide
amitié qui les unit tout au long de leurs vies.
On sait que le Général Hussein fut le second réformateur tunisien d’envergure, après
Khérédine, et qu’il fut chargé des missions les plus délicates en raison de son intelligence
et de ses dons de négociateur. Président de la première municipalité de Tunis en 1858,
il fut nommé en outre ministre de l’enseignement, puis ministre des travaux publics
lorsque Khérédine était premier ministre. Mais en 1878, et après la chute de celui-ci,
il fut contraint à l’exil. Il s’établit en Italie et fut bientôt rejoint par son ami le Cheikh
Salem Bouhajeb. A la fin de sa vie, il connut une certaine gêne matérielle, ses liens avec
Khérédine finirent par se distendre à cause de différends d’ordre familial. Après sa mort,
et sur intervention de Khérédine auprès du gouvernement ottoman, sa dépouille fut
transportée à bord d’un bateau de guerre à Istanbul où elle fut inhumée.
Les lettres de Hussein à Khérédine nous renseignent fidèlement sur la situation
politique et économique de la Régence de Tunis à la veille du Protectorat français.
On y découvre, au jour le jour, les préoccupations des réformateurs tunisiens et les
polémiques suscitées par la politique d’emprunts massifs à taux usuraire pratiquée par le
gouvernement Khaznadar. On y découvre aussi la plume alerte du Général Hussein qui
emploie souvent des tournures dialectales ou des mots étrangers, sans trop se soucier
de certaines imperfections de style.
I.S.B.N : 9973-911-71-7
75
Titre de l’ouvrage : Aux origines
de l’insurrection populaire de 1864
Documents des Archives
nationales établis et présentés par
Taoufik Bachrouch
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 442
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 9.500 D.T.
Prix à l’étranger : 11 €

En Tunisie, de gros efforts ont été accomplis en vue de la publication des manuscrits,
mais les archives historiques, elles, ne sont guère sorties des mains des spécialistes. De
ce fait, beaucoup de lecteurs autodidactes n’ont pas pu y avoir accès. Il est certain que la
publication de ces archives ouvrirait de nouvelles perspectives devant l’Histoire, au sens
culturel du mot, c’est-à-dire en tant que patrimoine à la portée du grand public.
En fait, il n’est pas nécessaire que le document brut passe par l’historien professionnel. Il
est même plus pertinent de donner parfois la parole aux témoins oculaires, aux narrateurs
et aux militants qui ont vécu et relaté des événements plus ou moins importants et qui
ont, de ce fait, écrit l’Histoire sans s’en rendre compte. Cette démarche est dans l’esprit
de l’Histoire avant-gardiste moderne. Elle conforte le dialogue silencieux et passionnant
avec le document, semblable à celui établi auparavant avec le manuscrit.
Le Professeur T. Bachrouch a exhumé des Archives nationales tunisiennes un
ensemble de dossiers demeurés longtemps inédits. Le premier de ces dossiers concerne
l’insurrection d’Ali Ben Ghedhahem en 1864. Il y a plus d’un siècle que cette insurrection
populaire a éclaté, et elle nous pose encore deux problématiques essentielles : celle du
passage d’une société traditionnelle à une société moderne ; celle de la spécificité de la
société tunisienne au lendemain de la proclamation du « Pacte fondamental ».
Le présent volume ne comprend pas la totalité des archives relatives à l’insurrection
de 1864, mais la première partie seulement, qui s’étend d’avril à juin 1864 et qu’on
pourrait appeler le printemps des bédouins de la Tunisie profonde.
I.S.B.N : 9973-911-66-0

76
Titre de l’ouvrage : Abdelaziz
Thaâlbi et le mouvement national
tunisien (1892-1940)
Auteurs : Ahmed Ben Miled
et Mohamed M. Driss
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 480
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 10.500 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 12 €

Le présent ouvrage est une introduction à l’œuvre du Cheikh Abdelaziz Thaâlbi.


Compte tenu de l’étendue et de la richesse de cette œuvre, répartie sur plus d’un demi-
siècle et partagée entre le Maghreb et le Machreq, les auteurs ont préféré s’en tenir aux
documents relatifs à la Tunisie. Ils ont divisé cet ouvrage en 4 parties, suivant l’itinéraire
politique de Thaâlbi :
1) Activités réformatrices du Cheikh de ses débuts à 1919, marquées par son procès (1904),
la publication de « l’Esprit libéral du Coran » (1906), la collaboration avec les modernistes
(notamment Ali Bach Hamba), la fondation de la « Ligue islamique » et la première conception
d’une Union maghrébine.
2) Fondation du parti Destour (1920) et tentatives de l’implanter dans tout le pays. Le Cheikh
Thaâlbi axe ses revendications sur l’indépendance, mais est contraint de s’exiler après l’échec de
son action.
3) Défense des causes arabes et musulmanes, (Congrès du Califat au Caire en 1926, Congrès
islamique d’Al-Qods en 1931…)
4) De retour en Tunisie (1937), le Cheikh Thaâlbi tente de réunifier le mouvement national,
divisé entre Bureau politique, (Néo-Destour), et Comité exécutif. Cette tentative échoue à cause
de l’intransigeance des uns et des autres.
5) Jusqu’à sa mort en 1944, le Cheikh Thaâlbi a œuvré pour un modernisme civilisateur et
libérateur.
Contrairement à nombre de ses contemporains, il ne s’est pas confiné dans la sphère
de la pensée musulmane. A plusieurs reprises, il a intégré dans sa pensée politique des
courants progressistes. L’essentiel a toujours été pour lui de mobiliser tous les Arabes et
tous les Musulmans, en vue de leur union, seule susceptible, selon lui, de les libérer de
l’hégémonie coloniale.
I.S.B.N : 9973-911-69-5
77
Titre de l’ouvrage : Itinéraires et Royaumes
(Al-Masalik wal- Mamalik) - (2 volumes)
Auteur : Abu Ubaïd Al-Bakri
Etabli et présenté par Adrian Van Leeuven
et André Ferré.
Thème : Relation de voyages
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T.1 : 525, T.2 : 510
Langues : arabe et française
Date de parution : 1992
Prix de vente : 20 D.T. (les 2 t.) (épuisé)
Prix à l’étranger : 30 €

Abou Ubaïd Al-Bakri a vécu au Ve siècle de l’hégire (XIe siècle ap. J.C.), et n’a
guère quitté l’Andalousie, et même là, son existence s’est déroulée dans une région assez
restreinte située entre Huelva, Séville, Cordoue et Alméria. C’est dans cette dernière ville
qu’il s’est rendu sur l’invitation de son Emir. Cette invitation était certainement due à
sa renommée comme homme de lettres. Là, il a suivi l’enseignement d’Al-Udhri qui a
probablement influé sur la direction prise par les études de son disciple. Al-Udhri était
géographe et a pu entraîner Ubaïd dans cette voie. Il est donc possible que son ouvrage
géographique « Al-Masalik wa-l Mamalik » date de cette époque.
Il y a dans ce livre une accumulation de données géographiques aussi bien
qu’historiques, ethnographiques et économiques. On peut le classer dans le genre
«merveilles du monde», (aja’ib), ou dans la catégorie des traités de cosmographie. On
trouve tout cela réuni, dans une alternance continuelle d’itinéraires, de descriptions de
pays, de peuples, de villes, d’anecdotes, de légendes et d’excursus historiques, de telle
façon que l’intérêt du lecteur reste constamment en éveil.
Il faut noter qu’Al-Bakri ne nous parle jamais de ce qu’il a vu personnellement, il n’a pas
d’expérience directe des pays qu’il nous décrit, contrairement à ses grands prédécesseurs
de l’époque classique en Orient : Ibn Hawqal, Al-Istakhri, Mas’udi. Il s’est donc inspiré
uniquement de sources écrites qu’il devait posséder, permettant ainsi la conservation de
fragments d’ouvrages qui, autrement, seraient perdus, en particulier «Al-Aalaq al-nafisa»
d’Ibn Rusteh qui est une source importante des «Masalik».
I.S.B.N : 9973-10-107-3

78
Titre de l’ouvrage : Les secrets
de la quinine
Auteur : Hassine Khodja
Texte présenté et établi par :
Karray Kossentini
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 86
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 2 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Pour le traitement de la malaria, la quinine était en vogue en Europe dès la seconde


moitié du XVIIe siècle, mais certains médecins étaient réticents à sa prescription à grande
échelle. Son utilisation fut même soumise à certaines restrictions. Dans la Régence de
Tunis, au contraire, l’usage de la quinine se répandit rapidement, grâce à l’initiative d’un
dignitaire proche de la famille beylicale, Hadj Hassine Khodja. Il fut le premier à en
tirer profit pour sa santé, et ne tarda pas à la faire connaître autour de lui. Il contribua
ainsi à l’éradication d’un grave fléau qui faisait périodiquement des ravages parmi la
population.
C’est en 1690 que Hassine Khodja partit en France pour suivre des soins. Là, il
s’enquit des dernières découvertes médicales et consulta plusieurs spécialistes.
A son retour en Tunisie, il délivra des écorces de quinine à des malades atteints de
malaria. Peu après, il composa cet opuscule où il décrivit la maladie, son traitement et
sa prévention. Il donna même des règles d’hygiène alimentaire et de conduite pour les
convalescents. Il ne fit pas mystère de sa principale source : c’est une lettre détaillée qu’il
reçut du Dr Ansano, un médecin d’origine italienne probablement. Il se réfère toujours
à lui en ces termes : «L’auteur de l’original dit…» ou «Il faut, selon l’auteur, …».
Modestement, il affirme qu’il n’a fait que traduire en arabe ce qui est écrit en langue
étrangère. Mais, en réalité, il a remanié cette source originale et ne s’est pas contenté
d’une traduction littérale. Ce petit livre à été bien accueilli par les intellectuels de l’époque,
comme en font foi les nombreuses lettres de remerciements et de louanges qu’il reçut.
I.S.B.N : 9973-929-08-X
79
Titre de l’ouvrage : Viatique
du voyageur (2 tomes)
Texte établi par M. Souissi, R. Jazi,
J.Chikha, F. Asli.
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T.1 : 385,
T.2 : 390
Langue : arabe
Date de parution : 1999
Prix de vente : 16.500 D.T
(les 2 tomes)
Prix à l’étranger : 18 €

La réédition du « Viatique du voyageur » par l’Académie tunisienne Beït al-Hikma


vise un double objectif : offrir au lecteur arabe l’œuvre dans l’intégralité de ses sept
traités (maqalat), établir ensuite un lien interactif avec le médecin et pharmacien
Ahmad Ibn Al-Jazzar, qui fut également un remarquable homme de lettres et l’un
des plus brillants représentants de la célèbre Ecole de Kairouan.Ibn Al-Jazzar parle
de cet ouvrage en ces termes : « Dans chaque chapitre (bab), j’ai mentionné en
quoi consiste la maladie que l’on veut diagnostiquer et soigner. J’en ai spécifié la
nature, la localisation, la cause efficiente et le [symptôme] prouvant et indiquant sa
[présence]… J’ai indiqué à la suite de cette mention l’ensemble des manipulations
importantes entourant les composantes des matières médicamenteuses selon la
méthode médicale et les règles de l’art ».
Cette description montre bien que nous avons affaire à un traité médical
encyclopédique de première importance. Cet ouvrage, le plus célèbre d’Ibn Al-
Jazzar, a été au point de rencontre de plusieurs cultures et de plusieurs civilisations,
ce qui explique l’ampleur de sa diffusion, hier comme aujourd’hui, dans la plupart
des pays.
L’établissement du texte, tâche ardue et ingrate, a nécessité beaucoup d’efforts
et de sacrifices de la part des collaborateurs de Beït al-Hikma. On leur doit aussi un
glossaire des plantes médicinales, (arabe - français - anglais, et parfois latin), qui sera
bien utile pour la compréhension de l’ouvrage.
I.S.B.N : 9973-49-048-9
80
Titre de l’ouvrage : Aspects
remarquables des cités et nations
du monde (6 volumes)
Auteur : Mohamed Beyram V
Texte établi par : Ali Chenoufi, Riadh
Marzouki et Abdelhafidh Mansour
Thème : Relation de voyage
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 2430
Langue : arabe
Date de parution : 1999
Prix de vente : 47.500 D.T. (les 6 v.)
Prix à l’étranger : 60 €

L’Académie tunisienne Beït al-Hikma a déjà publié le « Safwat » en 1989 à l’occasion


de la célébration du centenaire de son auteur. Il s’agit donc d’une réédition: le premier
tome est consacré à une biographie détaillée de Mohamed Beyram V, le second à la
«Tunisie », le troisième à « l’état des peuples de la terre », le quatrième aux « contrées
islamiques », le cinquième aux « contrées chrétiennes » et le sixième aux différents
index.
L’ouvrage relatif à la Tunisie n’est pas une simple relation de voyage, mais une
véritable encyclopédie qui ouvre de larges perspectives de recherche. Mohamed
Beyram V faisait certes partie du cercle des réformateurs très proches du grand
ministre Khérédine. Mais il se montre ici plus ouvert sur les progrès de la science et
sur la modernité qu’un Ibn Abi Dhiaf, par exemple. Plus conscient aussi des enjeux
du colonialisme et de l’importance des facteurs économiques, sociaux et culturels.
En visitant les Etats chrétiens, l’auteur ne manque pas de comparer la situation
de ces Etats avec celle du monde musulman. Il met en relief, à l’occasion, l’influence
du système politique et de son libéralisme sur le progrès social et la prospérité
économique. Il souligne aussi l’influence bénéfique d’une bonne organisation
judiciaire et du développement de l’enseignement.
I.S.B.N : 9973-929-54-3

81
Titre de l’ouvrage : La voie
la plus sûre pour connaître
l’état des Royaumes (2 volumes)
Auteur : Khérédine Pacha
Texte établi par : Moncef Chenoufi
Thème : Relation de voyage
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T.1 : 544,
T.2 : 524
Langue : arabe
Date de parution : 2000
Prix de vente : 22 D.T. (les 2 v.)
Prix à l’étranger : 24 €

Il s’agit de la troisième édition de l’ouvrage : «Aqwam al-masalik fi ahwal al-


mamalik», après l’édition originale parue à Tunis en 1867 et la seconde édition publiée
par Beït al-Hikma en 1990. La réédition de cet ouvrage répond à des objectifs d’ordre
scientifique puisqu’il renferme une notice biographique de Khérédine, une notice
historique et littéraire analysant l’évolution des écrits politiques et des relations de
voyage au XIXème siècle.
L’introduction est suivie de deux livres, subdivisés eux-mêmes en chapitres traitant
de diverses parties du monde, y compris l’Europe, qui en occupe la plus grande
partie. On trouvera dans cette édition une bibliographie de Khérédine et un éclairage
sur sa doctrine réformiste, sur ses travaux et sur son époque à la lumière des études
les plus récentes. L’ouvrage se termine par des index (versets coraniques, hadiths du
Prophète, noms propres, poésies, noms des localités et titres des ouvrages cités par
l’auteur).
L’expérience vécue par Khérédine l’a incité à prôner le renouveau et le réformisme
dans les domaines sociaux, politiques et économiques en Tunisie. On sait qu’il n’a
pas pu appliquer ses idées libérales et ses vues politiques en raison des manœuvres et
de l’hostilité des anti-réformistes. Mais le mérite de l’ouvrage est d’avoir atteint une
large audience auprès des élites scientifiques et politiques en Tunisie et dans d’autres
pays musulmans, mettant ainsi notre pays à l’avant-garde du réformisme éclairé.
I.S.B.N : 9973-929-61-6
82
Titre de l’ouvrage : Histoire
des Cadis de Kairouan
Auteur : Mohamed Joudi
al-Qayrawani
Texte établi par : Anas Allani
Thème : Religion islamique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 232
Langue : arabe
Date de parution : 2004
Prix de vente : 10.500 D.T
Prix à l’étranger : 12 €

Les cadis (ou juges), jouent un rôle primordial dans les sociétés islamiques
puisqu’ils mettent fin aux litiges qui surviennent entre les gens, coupant court à
tous les abus et aux désordres qui peuvent en résulter, selon la définition d’Ibn
Khaldun.
En Tunisie, des savants et des faqihs célèbres ont assumé cette fonction. Ils
ont établi une importante jurisprudence orale qui a été plus tard manuscrite par
leurs disciples. C’est cet ensemble de sentences, codifiées mais éparpillées dans des
ouvrages bio-bibliographiques, qui faisait défaut à la bibliothèque tunisienne. Le
mérite du Cheikh Mohamed Joudi, grand mufti de Kairouan, est d’avoir réuni ces
sentences et d’avoir retracé par la même occasion l’histoire des cadis de cette ville,
depuis la conquête musulmane jusqu’aux années quarante du XXe siècle.
Le Professeur Anas Allani a établi le manuscrit original de cet ouvrage, l’a révisé
et l’a complété. Dans le premier chapitre, consacré au Cheikh Joudi, on suit pas à pas
sa formation puis le développement de sa carrière.
On trouve aussi un exposé sur l’installation des qadis, leurs méthodes de travail,
la jurisprudence malékite, etc…Le second chapitre, consacré aux qadis kairouannais
(au nombre de 133), donne des renseignements sur leur formation, leur carrière
et leurs ouvrages. Un certain nombre d’index, (des versets du Coran, des hadiths
du Prophète, des références bibliographiques, etc…), complètent utilement cet
ouvrage.
I.S.B.N : 9973-49-008-7
83
Titre de l’ouvrage : Etude
linguistique, littéraire et historique
de la flotte maritime
Auteur : Mohamed Chadli Enneïfar
Thème : Littérature / Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 248
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 12 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

C’est le grand historien tunisien Hassan Hosni Abdulwaheb qui a eu l’idée, après la
seconde guerre mondiale, d’une étude sur la flotte maritime. En Occident, elle a joué
un rôle majeur dans la colonisation de plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique.
En Orient, la flotte maritime arabo-musulmane avait une grande importance, comme
l’ont montré plusieurs études, dont celle de Mohamed Yassine Hamawi intitulée :
« Histoire du "Ustul" arabe ». H. H Abdulwahab en a parlé à son ami, le Cheikh
Mohamed Chadli Enneïfar, qui a trouvé l’idée séduisante. Mettant à contribution
plusieurs sources linguistiques, celui-ci a étudié l’origine et la signification du mot
«ustul», (flotte de guerre, flotte de commerce, etc…).
Dans les recueils des poètes Al-Buhturi, Al-Iyadi et Ibn Hani, il a puisé des
renseignements intéressants et procédé à des études comparatives. Il a ensuite fait
l’historique de la flotte maritime à l’époque des premiers Califes de l’Islam, puis
pendant les dynasties omeyyade, aghlabide, fatimide, sanhajite et almohade. Il a
également consacré plusieurs chapitres à la flotte maritime en Occident, en Turquie
et en Perse, aux arsenaux construits en Ifriqya et au Maroc, aux amiraux les plus
célèbres de la marine de guerre et de commerce dans les pays musulmans, décrivant
en détail les divers types de bateaux, leurs différentes parties et l’ensemble de leurs
appareils et accessoires.
ISBN : 9973-490-49-0
84
Titre de l’ouvrage : Traité
des parfums et des essences
Auteur : Ahmed Ibn Al-Jazzar
Texte établi par : Radhi Jazi
et Farouk Asli
Thème : Médecine / culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 188
Langues : arabe et française
Date de parution : 2007
Prix de vente : 13 D.T
Prix à l’étranger : 10 €

Le « Traité des parfums et des essences » a longtemps été considéré comme


disparu. Mais les professeurs R. Jazi et F. Asli, éminents spécialistes du patrimoine
médical tunisien, en général, et des ouvrages du célèbre médecin et pharmacien
kairouannais Ibn Al-Jazzar, en particulier, ont pu avoir accès au manuscrit de la
Bibliothèque Sulaymanie d’Istanbul. Ils ont donc établi ce texte avec toute la rigueur
scientifique requise.
Dans son introduction, Ibn Al-Jazzar note que les parfums sont bons pour la
santé. Ils ont, dit-il, « un effet bénéfique sur la tête, le cœur, le foie, organes essentiels
dont dépend la vie de l’homme et sa longévité… Ils agissent sur l’âme, procurent la
bonne humeur et fortifient le corps ».
L’auteur expose ensuite une théorie originale de la perception et de l’appréciation
des odeurs. Il donne plusieurs formules de produits composés par lui-même ou
décrits par des auteurs anciens, comme Jean Mesué, qu’il cite à plusieurs reprises. Il
indique qu’il a expérimenté toutes ces préparations et qu’il les a trouvées « efficaces ».
Un chapitre est consacré aux produits de base de tous les parfums. D’autres traitent
des poudres parfumées, des aromates chauds, des huiles, des encens, des poudres
odorantes, des onguents, etc… Il s’agit de parfums-médicaments à indications
thérapeutiques.
Cet ouvrage d’Ibn Al-Jazzar est donc fort intéressant sur les plans historique,
scientifique et civilisationnel.
I.S.B.N : 9973-49-038-4

85
Titre de l’ouvrage : Recueil
des poèmes de Mohamed al-Faïez
Texte établi par : Abderrahman
Kablouti
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 212
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 10 D.T
Prix à l’étranger : 10 €

Cet ouvrage paraît dans le cadre de la célébration, en 2009, de Kairouan capitale


culturelle islamique. Dans une première partie, le Pr Abderrahman Kablouti a écrit
la biographie du poète kairouannais Mohamed Al-Faïez (1902-1953). Il a retracé sa
formation intellectuelle, son rôle d’éducateur et ses activités littéraires. Il a ensuite
étudié la vie politique, sociale et culturelle de Kairouan au début du siècle dernier et
analysé minutieusement les thèmes majeurs traités par le poète. La seconde partie
comprend le recueil proprement dit (diwan), qui comporte 78 poèmes, strophes
et couplets d’inspiration andalouse (muashahat), classés par thèmes. L’ouvrage est
enrichi par des index et des notices bibliographiques et par de nombreuses références
au bas des pages.
Dans ce recueil, Mohamed Al-Faïez se révèle adepte de la « Nahdha » (Renaissance),
et fervent nationaliste ; il appelle ses compatriotes à se libérer du joug colonialiste.
Poète lyrique, il a exprimé ses sentiments et son exaltation avec des accents
romantiques. Il a composé, en outre, de nombreux poèmes à la mémoire d’illustres
personnalités politiques et culturelles de Tunisie et du Monde arabe.
D’autres poèmes glorifient sa ville natale, Kairouan, sa civilisation millénaire et ses
valeurs islamiques immortelles.
I.S.B.N : 978-9973-49-053-7
86
Titre de l’ouvrage : Traité
de pédiatrie d’Ibn Al-Jazzar
Texte établi par : Mohamed
Habib Al-Hila
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 192
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 9 D.T
Prix à l’étranger : 10 €

Cette troisième édition, revue et augmentée, du « Kitab siyasat as-sibyan wa


tadbiruhum » (traité de pédiatrie), paraît dans le cadre de la célébration, en 2009, de
Kairouan capitale culturelle islamique. Elle fait suite à la publication (en 1985) et à
la réédition (en 1999), du « Viaticum » (Zad al-Musafir), le plus célèbre des ouvrages
d’Ahmad Ibn Al-Jazzar, et à celle plus récente (en 2007), de son « Kitab fi funun at-
tib wal-itr » (traité des parfums et des essences), par l’Académie Beït Al-Hikma.

L’ouvrage comporte 22 chapitres : les six premiers traitent de l’hygiène des


nourrissons, les quinze suivants portent sur les maladies infantiles et leur thérapie.
Le dernier chapitre expose les principes d’une saine éducation pour les enfants.
Ce traité, comme tant d’autres, témoigne de l’originalité et de la vitalité de l’Ecole
médicale de Kairouan, dont Ibn al-Jazzar a été l’un des plus brillants représentants,
à côté de Ishaq Ibn Imrane et Ishaq Ibn Sulayman.

L’ouvrage comporte des notices bibliographiques et un glossaire trilingue (arabe,


français, latin), des termes médicaux et pharmaceutiques et de leurs références chez
les plus grands auteurs arabes (Ibn Sina et Ibn Al-Baytar, notamment).
I.S.B.N : 978-9973-49-054-4
87
Titre de l’ouvrage : Ali Al-Husari
Al-Qayrawani
Auteurs : M’hamed Marzouki
et Jilani Ben Hadj Yahia
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 556
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 17 D.T.
Prix à l’étranger : 25 €

A l’occasion de la célébration de Kairouan capitale culturelle islamique, l’Académie


tunisienne Beït al-Hikma publie cette deuxième édition, revue et augmentée de
l’ouvrage consacré à Ali Al-Husari, dont la première édition est pratiquement
épuisée.
On trouvera d’abord une étude de la vie intellectuelle, politique et littéraire à
Kairouan, au Ve siècle de l’hégire (XIe siècle ap. J.C.), sous la dynastie sanhajite, ainsi
qu’une biographie du grand poète qui a eu son heure de gloire en Andalousie et qui
a contribué, avec Ibn Rachiq et Ibn Charaf, à la renommée de « l’Ecole littéraire »
de Kairouan.
On trouvera ensuite la totalité de son œuvre : épitres, poésies diverses dont le
célèbre chef-d’œuvre : « Ya laylu as – sab », et surtout le recueil d’élégies (comprenant
près de 3000 vers), à la mémoire de son fils, Abdelghani, mort à neuf ans, à la suite
d’une hémorragie nasale. Ces poèmes, où Al-Husari exhale sa souffrance, sont d’une
beauté tragique incomparable et d’une profonde sincérité.
L’ouvrage comporte également plusieurs index, d’une grande utilité, et des
références bibliographiques mises à jour.
I.S.B.N : 978-9973-49-056-8

88
Titre de l’ouvrage :
Recueil des poèmes de Mohamed
Chadli Atallah
Etabli par : Abderrahman Kablouti
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 616
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 25 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Le recueil du grand poète kairouannais Mohamed Chadli Atallah (1899-1991), a


fait l’objet d’une deuxième édition revue et corrigée, à l’occasion de la célébration,
par Beït al-Hikma, de Kairouan capitale culturelle islamique. On y redécouvre
l’attachement passionné du poète pour son pays dont il chante la lutte héroïque
après les événements tragiques intervenus à la fin de la première Guerre mondiale.
Ce recueil est d’abord marqué par un fort militantisme politique, social et
civilisationnel. Le lecteur ne pourra pas aisément séparer, aspiration ardente à une
société nouvelle, volonté de rétablir les valeurs authentiques d’antan et appel à la
libération du pays du joug colonial.
Il est ensuite marqué d’une grande piété : on sent le poète toujours fidèle à sa
formation islamique reçue dès l’enfance. Devenu imam et orateur de talent, il avait
l’habitude de psalmodier le Coran durant les veillées de Ramadan et vivait intensément
sa foi. Pendant les fêtes religieuses et à l’occasion du pèlerinage, il composait des
poèmes à la gloire d’Allah et de son Prophète, sur la tombe duquel ils étaient ensuite
déclamés par qui voulait bien se charger de cette sainte mission.
Enfin, la dimension humaniste est la troisième caractéristique de ce recueil.
Mohamed Chadli Atallah s’y montre sans apprêt dans sa relation à autrui et à
l’univers. A cet égard, les courtes poésies adressées à ses amis les plus proches sont
de petits chefs - d’œuvre de bonté et de fidélité. Elles sont bien plus émouvantes que
certaines de ses « qacidas » traditionnelles.
I.S.B.N : 978-9973-49-069-8
89
Titre de l’ouvrage : La médecine
des pauvres
Auteur : Ahmed Ibn Al-Jazzar
Texte établi par : Radhi Jazi
et Farouk Omar Asli
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 436
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 19 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Saisissant l’occasion de la célébration, en 2009, de Kairouan capitale de la culture


islamique, l’Académie tunisienne Beït al-Hikma ajoute aujourd’hui un titre à l’œuvre
du célèbre médecin kairouannais Ibn Al-Jazzar, qu’elle a déjà publiée en partie.
Dans l’introduction de cet ouvrage l’auteur précise : « Ayant remarqué que beaucoup
de pauvres et d’indigents ne peuvent pas se soigner en raison de la faiblesse de leurs
moyens et de leur incapacité à se procurer des médicaments… j’ai résolu d’établir une
liste exhaustive des maladies, avec leurs causes, leurs symptômes et leur traitement
par des remèdes accessibles et abordables. C’est ce qui permettra aux médecins
de soigner aisément la grande masse des nécessiteux grâce aux médicaments que
j’ai indiqués ici ». Ibn Al Jazzar les a expérimentés lui-même et s’est assuré de leur
efficacité. Mais il ne s’est pas borné à ses observations personnelles, car il s’est
également appuyé sur l’autorité de certains praticiens grecs de grand renom, comme
Galien et Dioscoride.
Nous avons donc affaire à un véritable précurseur qui a réfléchi aux moyens de
réduire les coûts de la santé, un peu comme nous le faisons aujourd’hui en ayant
recours aux génériques. La médecine moderne a d’ailleurs établi que les médicaments
prescrits par Ibn Al-Jazzar, bien qu’accessibles aux plus démunis, n’en sont pas
moins efficaces.
Notons enfin que de nombreux termes employés dans ce traité sont encore en
usage dans la pharmacopée moderne.
I.S.B.N : 978-9973-49-076-6
90
Titre de l’ouvrage : Le livre
des réponses
Auteur : Abu al-Qacim Ibn Adhoum
Texte établi par : Mohamed Habib
Al-Hila
Thème : Patrimoine islamique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 4100 (11 tomes)
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 231 D.T.(11 tomes)
Prix à l’étranger : 300 €

Il s’agit des réponses de l’auteur, Abu al-Qacim Ibn Adhoum, aux diverses
questions et aux demandes d’éclaircissement émanant des justiciables, alors qu’il
occupait, à Tunis, la fonction de mufti, de 982/1574 à 1009/1601, date de son décès.
Dans ces réponses, le mufti Ibn Adhoum mentionne le ou les noms des personnes
qui sollicitent son avis, ou qui ont un lien avec des procès en cours. Il donne ainsi des
détails sur les familles, les tribus, les villes, les localités et les édifices, des précisions
sur les fonctions religieuses et administratives, les corps de métiers, ainsi que des
indications d’ordre socio-culturel (vêtements, nourriture, etc…).

Les problèmes sociaux et politiques vécus par la Tunisie, après la défaite de


l’occupant espagnol et l’installation du pouvoir ottoman, sont donc indirectement
abordés grâce à ces réponses qui constituent une référence importante pour les
spécialistes du fiqh musulman. Elles constituent également une source historique
(sur une période de 27 ans), et comblent un vide de plus d’un siècle (entre Zarkashi
et son « Tarikh ad-dawlatayn » et Ibn Abi Dinar et son « Mu’nis »).

Le Professeur Al-Hila s’est intéressé depuis longtemps à ce texte qu’il a établi


avec rigueur et le souci de mettre en évidence sa double dimension jurisprudentielle
et historique indéniable.
I.S.B.N : 9973-490-09-4
91
Titre de l’ouvrage : Traité
de la médecine des personnes âgées
et de leur hygiène de vie
Auteur : Ahmed Ibn Al-Jazzar
Texte établi par : Radhi Jazi
et Farouk Omar Asli
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 136
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 10 D.T
Prix à l’étranger : 12 €

Ce livre paraît dans le cadre de la célébration, en 2009, de Kairouan capitale de la


culture islamique. Il fait suite aux nombreux ouvrages du célèbre médecin kairouannais
Ibn Al-Jazzar, déjà publiés par l’Académie tunisienne Beït al-Hikma, tout au long de ces
dernières années.
Dans l’introduction de ce traité, l’auteur précise qu’il a compilé « les préceptes et les
enseignements des Anciens concernant la médecine des personnes âgées, afin de leur
permettre de rester longtemps en bonne santé, jusqu’au terme assigné à leur vie, et ce,
conformément à leur état physiologique ».
En prescrivant un certain nombre de médicaments, Ibn Al-Jazzar se réfère aux résultats
de son expérience personnelle, faite à l’âge de soixante ans, âge qui – selon lui – marque
le début de la vieillesse. Il énumère en outre plusieurs règles d’hygiène exposées en
détail dans un de ses précédents ouvrages : «Al ‘udda li toul al-mudda» (Prendre ses
dispositions pour vivre longtemps). Cet ouvrage, aujourd’hui perdu, à été mentionné par
Ibn Abi Usaybiaa dans son « Uyun al-anba ».
Citons parmi ces règles d’hygiène : choisir un environnement salubre, manger et
boire modérément et à heures fixes, ne pas abuser des longues veilles qui affaiblissent
l’organisme, pratiquer quotidiennement un exercice physique pas trop fatigant, associer
gymnastique et musique douce, vivre « en conformité avec la nature », éviter autant que
possible les soucis et la colère et cultiver « les vertus de l’âme »…
A l’évidence, ces règles sont encore d’actualité, plus de mille ans après la disparition
d’Ibn Al-Jazzar.
I.S.B.N : 978-9973-49-082-7
92
Titre de l’ouvrage : Recueil
de poèmes de Mohamed Boucharbia
Etabli par : Habib Ben Fdhila
Révisé par : Mohamed Yaâlaoui
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 336
Langue : arabe
Date de parution : 2010
Prix de vente : 17 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Les poètes kairouannais contemporains sont à l’honneur à l’occasion de la


célébration de Kairouan capitale culturelle islamique. A côté des œuvres poétiques
de Chédli Atallah, Mohamed Al-Faïez et Mohamed Halioui, voici une anthologie
des poèmes de Mohamed Boucharbia (1903-1952).
Ceux qui ont connu de près ce poète ont parlé de sa vive sensibilité et de son
indomptable fierté. Eternel insatisfait, il se plaignait amèrement de sa médiocre
condition sociale et de ses multiples déboires. En parcourant ses poèmes, on retrouve
la même insatisfaction qui se manifeste par les critiques acerbes qu’il adresse aux
autorités locales (accusées d’avoir fait le malheur de sa ville natale), à son entourage
et même à ses parents.
Après une jeunesse laborieuse passée dans des conditions difficiles, il partagea à
la Mosquée Zitouna la vie des étudiants, une vie de privations et de frustrations, à
l’époque où sévissait le colonialisme dans toute sa rigueur. Les révoltes estudiantines
battaient alors leur plein. Partout des voix s’élevaient pour réclamer une profonde
réforme des programmes d’enseignement, jugés rétrogrades et anachroniques.
Boucharbia fut l’un des orateurs les plus éloquents et les plus virulents, lors de ces
révoltes. Ses poèmes en portent très souvent la marque. Selon un fin connaisseur
des milieux zitouniens, Cheikh Fadhel Ben Achour, Boucharbia était très proche
des étudiants les plus contestataires. Devenu plus tard professeur à la Zitouna, il usa
toujours de son franc - parler, sans rien perdre de son intransigeance.
I.S.B.N : 978-9973-49-081-0
93
Titre de l’ouvrage : « Al-Umda »
(Traité de poétique)
Auteur : Abu Ali Hassan Ibn Rachiq
Texte établi par : taoufik Ennaïfer,
Mokhtar laâbidi et Jamel Hamada
Thème : Littérature
Dimensions :16x24
Nombre de pages : 1250 (les 3 tomes)
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 58 D.T. (les 3 tomes)
Prix à l’étranger : 50 €

A l’occasion de la célébration de Kairouan capitale culturelle islamique, l’Académie


tunisienne Beït al-Hikma a entrepris la réédition de l’œuvre maîtresse d’Ibn Rachiq, car
aucune des éditions précédentes n’est satisfaisante, comme l’affirmait le Professeur
Chédli Bouyahia.
« Al-Umda » demeure jusqu’à nos jours l’ouvrage de « base » de la poétique arabe. Les
Arabes ont toujours conçu la poésie comme un « art » – travaillé ou d’allure spontanée–
plus qu’une inspiration. Pour Ibn Rachiq, les « Modernes » réussissent aussi bien que
les « Anciens » dans cet art, supérieur à la prose par le fond et la forme. Sa valeur est
fonction de celle de ses composantes, (le vocabulaire, la mesure, l’idée et la rime), ainsi
que de la culture, de l’intelligence, de la dextérité du poète, qui doit pouvoir traiter, avec
la même aisance, de tous les genres et adapter sa poésie au sujet, aux circonstances et au
public. L’ouvrage se termine par des données sur la vie des Arabes et les connaissances
de toutes sortes propres à développer le talent du poète.
Les citations abondantes, variées et commentées, donnent à cette poétique un
aspect « adab » qui l’agrémente utilement. Les jugements raisonnés et motivés qui
accompagnent l’exposé tout le long d’ « Al-Umda » classent Ibn Rachiq comme l’un des
plus grands critiques littéraires arabes.
Bien plus, à côté des autorités traditionnelles du genre « adab », toutes orientales,
Ibn Rachiq se réfère souvent à ses maîtres ifriqiyens dont il invoque l’autorité pour des
problèmes majeurs de poétique ou de critique littéraire. Il est ainsi un des plus brillants
représentants de la culture arabe et ifriqiyene à la fois.
I.S.B.N : 978-9973-49-091-9
94
Titre de l’ouvrage : Traité
de la mélancolie
Auteur : Ishâq Ibn Imrân
Texte établi par : Adel Omrani
et Radhi Jazi
Traduit en français par : Adel Omrani
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 122
Langues : arabe et français
Date de parution : 2009
Prix de vente : 14 D.T.
Prix à l’étranger : 12 €

Rédigée à Kairouan à la fin du IXe siècle, la « Maqala fil malikhoulia » reste le plus
ancien ouvrage entièrement consacré à la mélancolie qui nous soit parvenu. Connu en
Occident sous le titre « De Melancholia » grâce à sa traduction latine par Constantin
l’Africain, il y restera pendant des siècles une des principales références pour le traitement
des dérèglements de l’atrabile.
Ce traité est intéressant à plus d’un titre : d’abord sur le plan historique, car il constitue
un instantané des conceptions médicales de l’époque sur la mélancolie et permet de
comprendre la continuité que constitua la médecine arabe par rapport aux apports grecs
et romains. Sur le plan clinique, il offre une belle et fine description de la maniaco-
dépression. Tout en restant fidèle à la conception galienne de la mélancolie, Ibn Imran
insiste sur la multitude des symptômes de cette maladie : dépression, hallucinations,
délire et phobies. Pour l’étiologie, Ibn Imrane avance des causes anténatales, des causes
physiques ou psychiques : déséquilibres de l’hygiène de vie, perte d’objet d’amour,
etc…
Il n’accorde aucune influence aux causes surnaturelles, démonologiques ou magiques.
Son attitude tranche avec celle de la majorité de ses successeurs, jusqu’à Robert Burton
en 1621.
Sur le plan thérapeutique – qui fait à lui seul l’objet de tout le second essai – Ibn Imran
esquisse toutes les grandes lignes de l’éventail thérapeutique du trouble bipolaire : soutien,
correction cognitive, physiothérapie, soins hygièno-diététiques et médicamenteux. Son
livre s’avère ainsi d’une surprenante actualité.
I.S.B.N : 978-9973-49-087-2
95
Titre de l’ouvrage : A la gloire
d’Allah et de ses Prophètes
Auteur : Mohamed Chadli Atallah
Etabli par : Abderrahman kablouti
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 608
Langues : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 33 D.T
Prix à l’étranger : 25 €

Le présent « Recueil de poèmes à la gloire d’Allah et de ses Prophètes », dû au poète


kairouanais Mohamed Chadli Atallah (1899-1991), fait suite à celui que l’Académie Beït
al-Hikma a réédité à l’occasion de la célébration en 2009 de Kairouan capitale culturelle
islamique.
Musulman pieux dès son enfance, le poète fait montre d’un fervent attachement au
service d’Allah qu’il glorifie et dont il implore la clémence. S’abandonnant aux élans de
son cœur, il compose de véritables cantiques qui séduisent par la suavité mystique de
l’expression.
Pendant les fêtes annuelles du Mouled, toujours célébrées avec éclat à Kairouan, il
ne manquait jamais de déclamer des poèmes à la gloire du Prophète Muhammad au
mausolée d’Abu Zamaâ Al-Balawi ou à la Grande mosquée de Kairouan. A l’occasion
du pèlerinage, il avait également l’habitude de charger des amis ou des parents de réciter
des poèmes, qu’il composait pour la circonstance, sur la tombe du Prophète à Médine.
Ont été également célébrés d’autres prophètes comme Abraham ou Moïse, les
principaux Califes de l’Islam et les premiers Compagnons du Prophète Muhammad
et certaines de ses épouses. D’autres poèmes ont été composés à l’occasion des fêtes
religieuses : Ramadan, Commémoration de la bataille de Badr, Aïd al-fitr… Tous ces
poèmes sont d’une grande richesse d’expression et révèlent un poète dont l’inspiration
se confond avec la ferveur musulmane.
I.S.B.N : 978-9973-49-084-1
96
Titre de l’ouvrage : Les règles de
conduite des maîtres d’école
Auteur : Mohamed Ibn Suhnoun
Deuxième édition établie par :
Mohamed Laâroussi Métoui
Troisième édition établie par :
Brahim Ben Mrad
Traduit par : Gérard Lecomte
Thème : Education
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 216
Langues : arabe et français
Date de parution : 2009
Prix de vente : 12.500 D.T
Prix à l’étranger : 15 €

Cet ouvrage, dû à Mohamed Ibn Suhnoun (817-870), est considéré comme l’un des
plus anciens et des plus intéressants traités de pédagogie du monde arabo-musulman.
Tous les ouvrages qui lui sont postérieurs lui sont redevables peu ou prou. En raison
de son importance, ce texte a été d’abord établi en 1931 par le grand savant tunisien
H.H.Abdulwahab, puis traduit en langue française par l’orientatiste G. Lecomte en 1953.
Plus tard, en 1972, une seconde édition a vu le jour, revue et commentée par l’écrivain
Mohamed Laâroussi Métoui. Il s’agit donc ici d’une troisième édition, à l’occasion de
la célébration, par l’Académie tunisienne Beït al-Hikma, de Kairouan capitale culturelle
islamique. En raison de l’importance de ce traité, nous avons jugé necessaire de publier
la version arabe et la traduction française de cet ouvrage dans un même volume.
Citons parmi les chapitres les plus remarquables de ce traité :
- Méthode d’enseignement du Coran
- Comment traiter les jeunes élèves avec équité ?
- Le licite et l’illicite en matière disciplinaire.
Plusieurs grands savants et chercheurs parmi les Anciens (et les Modernes), ont
longuement cité cet ouvrage et en ont tiré profit, tels Gibinyani, Ibn Khaldun et Al-
Qabusi, car il renferme des textes fondamentaux retraçant l’historique de l’éduction
islamique à ses débuts, durant le Califat omeyyade et au commencement de la période
abbasside. Mohamed Ibn Suhnoun nous a fidèlement transmis l’enseignement
traditionnel en la matière, celui de son père l’Imam Suhnoun, qui l’a lui-même recueilli
de son maître Malik Ibn Anas, imam de Médine, ainsi que des autres imams qui ont eu
le mérite de jeter les bases de l’éducation islamique.
I.S.B.N : 978-9973-49-096-4
97
Titre de l’ouvrage : Géoponiques ou
traité sur l’agriculture
Auteur : Cassianus Bassus
Scholasticus
Texte établi par : Bouraoui Trabelsi
Thème : agriculture
Dimensions : 16x24
Langue : arabe
Nombre de pages : 324
Date de parution : 2010
Prix de vente : 16 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Traité riche et copieux sur l’agriculture rurale, connu initialement sous le nom de
Géoponiques, (mot d’origine grecque qui veut dire : ensemble de connaissances relatives
aux travaux de la terre) avant d’être traduit en arabe par « Kitâb al-Filâha » ou « Kitâb
az-Zaraâ ». Son auteur est vraisemblablement le grec Cassianus Bassus Scholasticus,
devenu chez les Arabes : Castus Ibn Ascurascina. Tout ce que l’on sait de lui, c’est qu’il
était écrivain et agronome et vivait probablement vers la fin du VIème siècle après J.-C.
Le «Kitab az-Zaraâ», que nous présente le professeur Bouraoui Trabelsi dans une
édition critique bien soignée et minutieusement élaborée, nous montre à quel point la
conception progressive du texte de Castus était difficile, voire complexe.
Dans leur dernier état, les Géoponiques, (Kitàb az-Zaraâ), sont une des rares
encyclopédies à nous être parvenues depuis l’antiquité traitant de l’agriculture et de tout
ce qui a trait à la vie rurale.
L’auteur y traite de la plantation et de la taille des arbres, des oliviers et des herbres
aromatiques et médicinales. Il y donne également des conseils et des recettes de culture,
de jardinage, d’élevage d’animaux domestiques et fait état des travaux du métayer et du
laboureur.

ISBN : 978-9973-49-108-4

98
Série recherches
et études
Titre de l’ouvrage : Action
culturelle et développement
Auteur : Mustapha Mami
Thème : Culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 304
Langue : française
Date de parution : 1986
Prix de vente : 4.800 D.T (épuisé)
Prix à l’étranger : 6 €

L’auteur, Mustapha Mami, propose dans cet ouvrage une approche analytique des
festivals. Il commence d’abord par les replacer dans le cadre de l’action culturelle et
du processus de développement. Il procède ensuite à une classification de ce genre
de manifestations culturelles selon leur origine (politique, traditionnelle ou nouvelle),
puis la finalité de leur organisation (l’animation culturelle, le couronnement d’une
activité artistique, la diffusion culturelle, la conservation du patrimoine, l’animation
de sites et l’attrait touristique), et enfin le mode de leur organisation.
Une préoccupation importante de cette recherche a été l’étude du festival de
Tabarka, choisi comme exemple. Ce choix s’explique par le fait qu’il a été le premier
festival organisé en Tunisie, (en 1961), qu’il se déroule annuellement de façon assez
régulière et qu’il a bénéficié de la part des responsables de beaucoup d’intérêt. Bien
qu’il ne soit pas organisé à l’échelle de la capitale ou d’un grand centre urbain, il a eu
beaucoup d’échos en Tunisie et à l’étranger.
Cette étude ne se voulait ni une condamnation ni une apologie des festivals. Elle a
simplement cherché à évaluer une utilisation de cette formule d’animation culturelle
appliquée à Tabarka en montrant le plus objectivement possible ses points forts
et ses faiblesses, contribuant ainsi à une meilleure rentabilisation des festivals en
général et du festival de Tabarka en particulier.

100
Titre de l’ouvrage : Mutations
de la physique et genèse des temps
modernes
Auteur : Hammadi Ben Jaballah
Thème : Sciences / Philosophie
Dimensions : 15x24
Nombre de pages : 91
Langue : arabe
Date de parution : 1986
Prix de vente : 2 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Dans cet ouvrage, l’auteur se propose de définir le concept de modernité. Il s’agit, dès
le départ, de déterminer dans quelle mesure on peut parler de cassure spécifique dans
la démarche historique en général, et dans le progrès des sciences en particulier. Il met
tout d’abord en garde contre la croyance que le moderne est un ancien réaménagé et que
l’ancien est un moderne éternel. Il questionne ensuite les textes de Galilée sur la réalité
de leur relation avec la physique anté-galiléenne. Il étudie enfin les mutations induites
par les découvertes scientifiques de Galilée et s’arrête sur le malentendu entre l’ancien
et le nouveau.
Avec Descartes et Newton, ce malentendu atteint le point de rupture qui fonde
les temps modernes et qui jette les bases théoriques, scientifiques, philosophiques
et politiques de la maîtrise de la Terre et de la conquête de l’espace. La rupture date
précisément du jour où Newton a expliqué que la loi qui régit la chute d’une pomme est
la même que celle qui permet de lancer des satellites autour de la Terre. Dans le domaine
de la libération politique, la rupture date du jour où le « cogito » cartésien surgit des
ténèbres du doute et où l’homme se découvre capable de régenter l’Univers.
Le XVIIIe siècle s’apercevra par la suite que la démarche cartésienne implique que
l’homme ne sera véritablement Homme que lorsqu’il ne sera soumis qu’à sa propre
volonté, c’est-à-dire à ses propres lois. Ce sont peut-être là des indices de ce qu’on
appelle la démocratie. La modernité, conclut l’auteur, est un concept défini par la vérité,
la liberté et la puissance. S’il en est ainsi, pourquoi ne serions-nous pas modernistes ?

101
Titre de l’ouvrage : Méditations
Auteur : Mohamed Halioui
Présentation : Hammadi Sammoud
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 84
Langue : arabe
Date de parution : 1987
Prix de vente : 2 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Ce recueil comprend l’ensemble des poèmes de Mohamed Halioui (1907-1978), qui


ont été publiés, sur plusieurs décennies, dans des revues littéraires ou pédagogiques
tunisiennes.
Le lecteur trouvera dans ce recueil des méditations sur l’Univers et la Nature et des
considérations – non exemptes de révolte – sur la condition humaine et sur toutes sortes
d’injustices subies par l’être humain sur terre. Le poète ne peut qu’en souffrir, appelant
les hommes à plus d’entente et d’entraide.
La condition faite à l’homme de lettres par ses compatriotes est également l’objet
des plaintes répétitives de l’auteur de ce recueil. Après le déclin des valeurs morales
ancestrales, il ne voit que fausseté, mensonge et matérialisme effréné. S’adressant au
grand poète Ibn Hani, à l’occasion de la célébration de son millénaire, il lui expose ses
griefs contre sa ville natale, Kairouan, et ses habitants dont l’attitude à l’égard des lettrés
frise le dédain et le mépris.
Les commémorations occupent d’ailleurs une place importante dans ce recueil. Elles
sont pour le poète l’occasion de rappeler l’âge d’or de Kairouan, et le passé glorieux des
Arabes à l’époque où ils étaient les maîtres du monde, grâce à l’essor de leur civilisation et
au rayonnement de leurs savants. Si les prodigieuses réalisations de l’Occident trouvent
grâce à ses yeux, il n’en exprime pas moins ses appréhensions et ses doutes.
Dans ces « Méditations », Mohamed Halioui semble s’inspirer de deux modèles pour lui
prestigieux : le grand poète-philosophe Al-Maârri et son désarroi métaphysique, et son
ami Chabbi, le « météore » de la poésie tunisienne.
Dépôt légal N° 55/87
102
Titre de l’ouvrage : Etudes
de poétique appliquées à Chabbi
Etablies par un groupe
de professeurs
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 398
Langue : arabe
Date de parution : 1988
Prix de vente : 7.900 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 9 €

Des professeurs universitaires tunisiens ont pris l’initiative de faire une série
d’études sur les théories générales de la nature et du destin de la poésie chez les
Arabes et les autres peuples. Dans ces études, les Anciens seront sollicités autant
que les Modernes, leurs œuvres examinées avec la même impartialité et lues sous le
même éclairage théorique.
Cependant, la pratique des textes y sera prépondérante et passera avant la théorie.
La première de ces études a été consacrée au poète tunisien Abu Al-Qacim Chabbi
(1909-1934), qui s’est qualifié dans son « Journal » de « rossignol céleste ». Cette
étude se propose de porter un regard neuf sur l’œuvre poétique de Chabbi, loin
des sentiers battus. Le lecteur découvrira dans cet ouvrage deux discours : l’un, très
proche du texte chabbien, cherche à pénétrer ses secrets les plus profonds. L’autre,
plus éloigné en apparence, s’interroge sur la manière de réaliser l’écriture poétique.
A titre d’exemple, le Professeur Hammadi Sammoud considère le poème « Chant de
l’égaré », comme la clé de la poétique de Chabbi, alors que le Professeur Abdallah
Soula procède à une étude sémantique du poème « Prière au temple de l’amour ».
Le Professeur Hichem Rifi, lui, s’intéresse au mythique dans « Aghani al-hayat »
(Les Chants de la Vie), etc…
I.S.B.N : 9973-911-04-0
103
Titre de l’ouvrage : La Mecque
et la Kaâba dans les récits des
voyageurs musulmans
Auteur : Ali Chennoufi
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 160
Langues : arabe et française
Date de parution : 1989
Prix de vente : 4.500 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Depuis la conquête arabe de l’Ifriqya, les musulmans du Maghreb ont ardemment


cherché à écouter les récits de ceux qui ont accompli le pèlerinage aux lieux Saints,
énumérant les dangers du périple par voies terrestre et maritime et décrivant la
félicité de la visite à la Mecque et à Médine.
Bientôt ces récits ne furent plus rapportés uniquement par voie orale, mais furent
recueillis par écrit. Depuis, les relations de voyage au Hedjaz devinrent comme un
guide renseignant sur les obligations rituelles du pèlerinage et ses vertus et sur les
différentes étapes du parcours. La relation de voyage d’Ibn Jubayr est la plus ancienne
des relations hedjaziennes et la plus riche en renseignements. Il y eut plusieurs autres
dûes, entre autres, à Abdari, At-Tujjani, At-Tujibi, Ibn Battuta et Muhammad Ibn
Uthman As-Sanussi.
On trouvera dans cet ouvrage les descriptions que certains de ces voyageurs
ont données de la Kaaba vénérée et de sa parure, des restaurations effectuées à
la Mosquée sacrée et des caravanes maghrébines qui se sont rendues, durant trois
siècles, au Hedjaz. On trouvera également des fragments – traduits en arabe – des
correspondances des consuls de France à Jeddah (1850-1886), où il est question des
caravanes de pèlerins, de leur nombre approximatif, des conditions sanitaires durant
la période du pèlerinage, etc…
I.S.B.N : 9973-911-11-3
104
Titre de l’ouvrage : Théories
de la traduction
Etabli par un groupe
de professeurs
Thème : Culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 204
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 6.500 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 8 €

A l’initiative de Beït al-Hikma, un groupe de professeurs universitaires tunisiens


ont entrepris une étude théorique en vue de délimiter la signification et le rôle de la
traduction.
Ce travail a permis de :
1 – donner à chaque chercheur la possibilité d’étudier la question de son choix, de la
planifier et de lire les références du corpus sous un éclairage critique,
2 – discuter en groupe sur les travaux individuels, en vue d’enrichir les points de vue
et d’ouvrir de nouveaux horizons à tous les chercheurs.
Dans le domaine historique, le Professeur Mongia Mensia a étudié les débuts de la
traduction chez les Arabes jusqu’à la période abbasside. Le Professeur Kamel Gaha s’est
intéressé aux problèmes de la traduction à l’aube de la « Nahdha » arabe moderne. Sur
le plan théorique pur, le Professeur Mohamed Agina a passé en revue les différentes
théories de la traduction. S’attachant à l’aspect théorique sur le terrain, le Professeur
Abu Yaareb Marzouki a étudié la traduction scientifique en tant que phénomène social.
Quant au Professeur Béji Kamarti, il a traité de la traduction scientifique et technique
en montrant le lien profond entre ces deux aspects. Le Professeur Moncef Jazzar, lui, a
analysé des modes précis de traduction littéraire et en a tiré des conclusions théoriques
originales.
Ces études, qui forment un tout comme l’a expliqué le Professeur Kamel Omrane,
tendent au même but : établir les fondements d’une philosophie de la traduction
susceptible d’accélérer l’arabisation dans tous les domaines, pour des raisons
civilisationnelles évidentes.
ISBN : 7793-911-16-4
105
Titre de l’ouvrage : Fondements
de la terminologie
Elaboré par : un groupe
d’enseignants universitaires
Thème : Linguistique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 304
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 5 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

L’évolution de la terminologie en tant que science relativement indépendante de


la sémantique et de la lexicographie est une première conséquence de l’expansion
rapide des systèmes terminologiques scientifiques et techniques, d’une part, et de
l’interpénétration inévitable des différents systèmes terminologiques, eu égard au
pluralisme linguistique et à l’existence de divers domaines scientifiques, d’autre part.
Le besoin pressant qu’ont éprouvé les peuples de se parler et de converser à travers
des systèmes terminologiques est une réalité imposée par les facteurs économiques,
par les problèmes du transfert des technologies et par le fait que les sciences et
les techniques ne reconnaissent pas les frontières politiques et linguistiques. D’où
l’apparition de ce qu’on a appelé « le contact des langues » relatif au transfert
terminologique.
Chaque science s’est vue dans l’obligation d’établir des termes équivalents à ceux
d’autres langues dont les usagers n’ont pas vécu la réalité qui les traduit. De là
provient la difficulté de la traduction, car chaque langue a sa structure propre et ses
lois internes qui expriment son génie et sa réalité historique.
La première mission dévolue à la terminologie est la codification de l’usage selon les
domaines et les spécialités, et l’établissement de règles qui facilitent la généralisation
des termes. C’est ce qu’on appelle la « normalisation ».
Sur ces importantes questions, les Professeurs M’seddi, Triki, Ben Taleb et Ben
Youssef ont donné des points de vue très éclairants.
I.S.B.N : 9973-911-17-2
106
Titre de l’ouvrage : Histoire
des sciences dans le monde arabe
Ouvrage collectif de professeurs
universitaires
Thème : Sciences
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 286
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 6.700 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 8 €

Premier fruit de la coopération entre le Groupe d’histoire des sciences arabes de


l’Institut national des sciences de l’éducation et Beït al-Hikma, la présente série d’études
scientifiques a pour thème majeur l’étape constitutive des sciences arabes. On peut y
distinguer deux centres d’intérêt : les sciences mathématiques et naturelles d’une part, et
les sciences humaines d’autre part, avec comme point commun la volonté de respecter
la caractéristique principale des sciences arabes, à savoir la non-coupure entre sciences
et philosophie.
Ces études, bien que signées de leurs auteurs, dénotent un effort collectif indéniable,
car le Groupe a opté pour deux approches complémentaires : d’abord des séminaires
préparatoires au sein desquels les travaux de chaque membre ont été évalués, ensuite des
monographies établies à la lumière du travail collectif déjà effectué. Une fois achevée,
cette série d’études a fait l’objet d’un colloque international qui a donné lieu à des débats
fructueux et a permis à deux chercheurs arabes établis à l’étranger (Khalil Jaouich et
Ahmed Jebbar), de renouer un dialogue scientifique tant attendu avec leurs collègues.
Par la nature même de leurs spécialités, les membres du Groupe ne pouvaient faire
l’histoire des sciences arabes que dans deux cadres : le premier s’étend à l’ensemble du
monde musulman, car les sciences arabes et la philosophie sont l’apanage de tous ceux
qui ont fait œuvre de réflexion en langue arabe au sein de la civilisation musulmane.
Le second englobe l’histoire de la science humaine en général, car les sciences arabes
ont joué le rôle d’intermédiaire entre la science écrite en grec et celle écrite en latin.
I.S.B.N : 9973-911-96-6
107
Titre de l’ouvrage : Opus Magnum
(2 volumes)
Auteur : Hassan Hosni Abdulwahab
Thème : Histoire / Sciences /
Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T1 : 450,
T2 : 550
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 23.500 D.T.
(les 2 volumes) (épuisés)
Prix à l’étranger : 26 €

Cette somme historique et bio-bibliographique sur la pensée et la culture, les


belles-lettres et les sciences de la Tunisie médiévale et moderne est due au grand
historien tunisien Hassan Hosni Abdulwahab. Il s’agit d’une véritable encyclopédie
qui a nécessité de longs et patients efforts de recherche aussi bien dans les manuscrits
que dans les ouvrages édités : chroniques, recueils de traditions, livres de Tabaqat,
(classes de savants) et autres sommes théologiques ou littéraires, etc…
Avant son décès en 1968, l’auteur avait déjà publié la majeure partie de cet Opus
Magnum dans son célèbre ouvrage « Waraqat » (Feuillets sur la civilisation arabe en
Ifriqya tunisienne), paru en 1965 et 1966.
il s’agissait :
1- des chapitres préliminaires suivants : Eclosion de la civilisation tunisienne,
Histoire de la culture tunisienne, Témoignages d’intérêt à l’enseignement,
Témoignages d’intérêt aux livres et soins pris à les recueillir.
2- des notices bio-bibliographiques des savants (faqihs, exégètes, etc…), des
hommes de lettres et des médecins…
Le reste de cet ouvrage est demeuré sur fiches, la plupart des notices étant plus
ou moins achevées. Ce sont les Professeurs Mohamed Laâroussi Métoui et Béchir
Baccouche qui ont pris soin de les réviser, de les compléter et de les actualiser en
tenant compte des éditions et rééditions nouvelles, dans le respect de la continuité
de l’œuvre et de la méthode de travail voulue par l’auteur.
I.S.B.N : 9973-911-35-0
108
Titre de l’ouvrage : Histoire
de la littérature tunisienne
XVIe – XIXe siècles.
Etude établie par : un groupe
de professeurs universitaires
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 186
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 5 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 6 €

Cet ouvrage est le premier d’une série consacrée à l’histoire de la littérature


tunisienne et à l’étude de son évolution à travers les âges. Le groupe de recherches
qui réunit, au sein de Beït al-Hikma, les enseignants universitaires chargés de
l’élaboration de ce projet à dégagé, dans le cours de cette histoire, plusieurs phases
correspondantes à la succession des dynasties qui ont régné en Tunisie. Chaque
période a donc été étudiée sur la base d’un répertoire exhaustif des œuvres, et elle
comprend une notice de présentation des auteurs et une anthologie.
Le présent volume est consacré aux périodes mouradite et hussaynite, c’est-à-
dire les siècles qui s’étendent de l’arrivée de Sinan Pacha à Tunis en 1574 jusqu'à
l’établissement du Protectorat français en 1881. Le lecteur y trouvera un aperçu sur
la structure sociale en Tunisie et sur les divers édifices publics construits durant ces
deux périodes. L’accent est particulièrement mis sur les institutions d’enseignement
qui ont joué un rôle dans la renaissance culturelle de notre pays.
Les thèmes prédominants en poésie et en prose donnent lieu à une étude
exhaustive qui signale, avec les œuvres marquantes des grands auteurs (Ibn Abi
Dhiaf, Ibrahim Riahi, Mahmoud Kabadou, Béji Mas’udi…), les principales sources
utilisées pour établir leurs biographies. Enfin, les ouvrages cités sont regroupés dans
une bibliographie suivie d’index détaillés.
I.S.B.N : 9973-911-18-0
109
Titre de l’ouvrage : Histoire
de la littérature tunisienne
XVIe – XIXe siècles.
Choix de textes établi par : un
groupe de professeurs universitaires
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 496
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 9.500 D.T.
Prix à l’étranger : 11 €

Dans la série d’ouvrages consacrés à l’histoire de la littérature tunisienne et à son


évolution à travers les âges, un premier fascicule a paru sous le titre : « XVIe – XIXe
siècles. Etudes », dans lequel a été analysée la période qui s’étend de l’arrivée de
Sinan Pacha à Tunis en 1574 jusqu’à l’établissement du Protectorat français en 1881,
sur la base d’une étude exhaustive des thèmes prédominants en poésie et en prose.
Le présent fascicule, qui lui fait suite, donne une anthologie de la littérature tunisienne
durant les mêmes périodes mouradite et hussaynite.
Il s’agit donc d’un libre choix de textes, en poésie et en prose également, puisés
dans les œuvres marquantes – pour la plupart encore inédites – des grands auteurs
tels que : Ibn Abi Dinar, Ibn Abi Dhiaf, Salem Bouhajeb, Beyram V, Mohamed
Hachaïchi, Hussein Khuja, Ibrahim Riahi, Mohamed Zitouna, Ali Gherab, Mohamed
Futata, Mahmoud Qabadu, Mohamed Madhur, Mohamed Béji Mas’udi, Mahmoud
Megdiche, Ali Nouri, Mohamed Al-Ouerghi, entre autres.
Les textes choisis ont été classés par ordre chronologique du décès de leurs
auteurs, en vue de mettre en valeur les caractéristiques de chacune des périodes
étudiées.
I.S.B.N : 9973-911-19-9
110
Titre de l’ouvrage : Histoire
de la littérature tunisienne
XIXe –XXe siècles.
Choix de textes poétiques
Etabli par : Mohamed Salah
Ben Amor
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 368
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 8.500 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

L’Académie Beït al-Hikma a entrepris la publication d’une série d’ouvrages


consacrés à l’histoire de la littérature tunisienne et à l’étude de son évolution à travers
les âges. Concernant la période moderne et contemporaine, plusieurs chercheurs
universitaires ont retracé les étapes les plus marquantes de la littérature tunisienne,
analysé les différents genres littéraires et montré leur lien avec les principaux
événements sociaux et les institutions culturelles et éducatives du pays. Le présent
choix de textes poétiques est destiné à illustrer l’étude précitée, couvrant la période
qui va de 1876, date de la fondation du Collège Sadiki, à nos jours.
Le Professeur Mohamed Salah Ben Amor a sélectionné parmi les œuvres des poètes
tunisiens les plus marquants et les plus représentatifs de leur époque, 136 poèmes
puisés dans des recueils édités ou dans des revues et des journaux.
Les poètes sont classés par ordre chronologique de leur date de naissance, et
présentés dans de courtes notices biographiques qui donnent également une idée
de leurs tendances et de la valeur de leurs œuvres, classées elles aussi par ordre
chronologique de la date de leur parution.
Cette anthologie se veut, dans la mesure du possible, objective et ne prétend pas
être exhaustive. Elle vise uniquement à faire connaître une période importante de
notre histoire littéraire et à susciter l’intérêt des chercheurs.
I.S.B.N : 9973-911-38-5
111
Titre de l’ouvrage : Histoire
de la littérature tunisienne
XIXe–XXe siècles.
Choix de textes romanesques
Etabli par : Mustapha Kilani
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 270
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 7 D.T.
Prix à l’étranger : 8 €

Concernant la période moderne et contemporaine, plusieurs chercheurs


universitaires ont retracé, à l’initiative de Beït al-Hikma, les étapes les plus marquantes
de la littérature tunisienne. Ils ont étudié les différents genres littéraires et montré
leur lien avec les principaux événements sociaux et les institutions culturelles et
éducatives du pays.
Un premier fascicule a déjà été consacré à la thématique et à la problématique
du roman tunisien aux XIXe et XXe siècles. Ce deuxième fascicule, qui lui fait suite,
rassemble un choix de textes romanesques très variés, de Mahmoud Messaâdi à
Béchir Khraïef, de Mohamed Laâroussi Métoui à Mustapha Fersi, de Ezzedine
Madani à Hassan Nasr, etc… Ils sont différents par leurs orientations littéraires et
politiques et leurs valeurs. Certains appartiennent au courant traditionnel, d’autres
sont plus modernistes. Le lecteur sent le rythme du roman à travers ces morceaux
choisis, il découvre des préoccupations nouvelles, il assiste au bouillonnement qui
suit les grands changements, les plus intimes parfois, les plus insaisissables : les
changements de mentalités et de structures.
La littérature tunisienne, par le biais du roman notamment, offre ainsi l’image la
plus fidèle de l’évolution de la Tunisie moderne.
I.S.B.N : 9973-911-40-7
112
Titre de l’ouvrage : Histoire
de la littérature tunisienne
XIXe–XXe siècles.
Le Roman, thématique
et problématique
Auteur : Mustapha Kilani
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 327
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 5.800 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

L’auteur commence par passer en revue les multiples définitions du roman dans les
études de critique littéraire. Il cite en particulier Michel Butor qui, dans «Essais sur
le roman», le définit par sa double dimension temporelle et spatiale, ses personnages
et leur monde plein d’objets et d’événements.
Si le roman tunisien n’a pas fait l’objet d’études critiques d’envergure, il y a
cependant quelques exceptions dont l’ouvrage de Férid Ghazi : « Le roman et la
nouvelle en Tunisie », paru en 1970. On y trouve une analyse assez fine du monde
et des mentalités traditionnels, de la situation coloniale et de l’épanouissement des
symboles, (chez Messaâdi et Douaji, notamment), et de la condition humaine dans
la nouvelle et le roman, (monde bourgeois, monde traditionnel en transformation,
crise de la famille et du mariage, types et comportements nouveaux, tableaux du
monde prolétarien et rural).
S’inspirant de ce modèle, l’auteur étudie :
1. Le système narratif entre l’étendue de l’espace et la dynamique du temps.
2. Les personnages romanesques dans leurs dimensions sociale, civilisationnelle
et humaine.
3. Problématique du classicisme et du modernisme.
4. Le roman tunisien et l’Histoire.
5. Entre le réel, l’abstraction et la problématique de l’identité.
I.S.B.N : 9973-911-52-0
113
Titre de l’ouvrage : Histoire
de la littérature tunisienne moderne
et contemporaine
Auteurs : un groupe de chercheurs
universitaires
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 286
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 6.500 D.T.
Prix à l’étranger : 8 €

Cet ouvrage fait suite à une série d’études, précédemment parues, relatives à
la littérature tunisienne pendant les périodes mouradite et husseinite. Retraçant
les étapes historiques les plus marquantes de la littérature tunisienne moderne et
contemporaine, il analyse les différents genres littéraires et montre leur lien avec les
principaux événements sociaux et les institutions culturelles et éducatives du pays.
Le Pr. Mohamed Salah Jabri a présenté la littérature tunisienne moderne et
contemporaine durant la période 1860-1920 et le Pr. Jaafar Majed, la littérature
tunisienne de l’entre-deux guerres. A la période contemporaine, (1947-1956-1965),
ont été consacrés deux chapitres : l’un sur la prose littéraire, dû au Pr. Ahmed
Mammou, l’autre sur la poésie écrit par le Pr. Mohamed Salah Ben Amor.
Concernant la période 1970-1985, le Pr. Mahmoud Tarchouna a étudié la nouvelle
et le roman, ainsi que la critique et le théâtre, (en collaboration avec le Pr. Ahmed
Mammou). Le Pr. Mohamed Salah Ben Amor, lui, s’est intéressé à la poésie
durant cette même période. Quant à la littérature populaire en Tunisie, elle a été
célébrée par le Pr. Mohieddine Khraïef. De son côté, le Pr. Jean Fontaine a étudié
la littérature tunisienne d’expression française. Pour illustrer les divers aspects de la
littérature tunisienne moderne et contemporaine, une anthologie des textes les plus
représentatifs a paru en deux volumes séparés.
I.S.B.N : 9973-929-06-3

114
Titre de l’ouvrage : Bayram V,
sa vie et sa pensée réformiste
Auteur : Fethi Kasmi
Thème : Pensée réformiste
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 212
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 5 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Cet ouvrage paraît pendant la commémoration du centenaire de la mort du Cheikh


Mohamed Bayram V (1840-1989). Resté longtemps méconnu, ce grand réformateur
s’est illustré dans les domaines politique, culturel et religieux.
L’étude analytique de la réflexion de Bayram V montre qu’il avait conscience de la
nécessité, aussi bien pour les Musulmans que pour les non-Musulmans, de dépasser
les barrières instaurées à son époque entre l’Orient et l’Occident. Cette prise de
conscience explique qu’il n’avait pas hésité à entreprendre cinq voyages en Europe
fort instructifs.
Au gouvernement de Khéreddine – dont il fut le disciple – il mit son expérience à
profit pour réaliser une série de réformes : création de l’Hôpital Sadiki, réorganisation
des Habous, mise en place de la bibliothèque de la grande mosquée Zitouna, réforme
de l’enseignement zeitounien, etc… Bon nombre de ses idées et de ses « fetwas »
(interprétations du Coran) se caractérisaient par son esprit d’ouverture et par sa
tolérance.
Malgré ses prises de position modernistes, le Cheikh Mohamed Bayram V demeura,
sous l’effet de multiples facteurs, attaché à l’orthodoxie, fidèle aux principes religieux
traditionnels et vénérant la doctrine de ses prédécesseurs.
I.S.B.N : 9973-911-43-1

115
Titre de l’ouvrage : A propos
du dictionnaire de la langue arabe :
Problématiques et approches.
Auteur : Mohamed Rached
Hamzaoui
Thème : Lexicographie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 448
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 9.500 D.T.
Prix à l’étranger : 11 €

Plusieurs chapitres d’un ouvrage du même auteur, précédemment paru sous le


titre : « Problèmes du lexique arabe d’hier et d’aujourd’hui » (en langue arabe), ont
été repris dans ce livre, avec des mises à jour et de nouvelles études théoriques et
pratiques.
Dans une première partie, l’auteur fait l’historique du dictionnaire de la langue
arabe et décrit les méthodes des anciens lexicographes arabes comme Ibn Mandhur
dans son célèbre « Lisan al arab », ou l’Andalou Ibn Sida dans son « Mukhassas », ou
As Suyuti dans son « Muhadhab » ou Sibawayh dans son « Kitab », etc…
Dans la seconde partie, l’auteur procède à une lecture des lexiques arabes, anciens
ou modernes, à la lumière de la linguistique moderne. Là, il s’agit de déceler les
approches les plus hardies et les plus novatrices, comme celles d’Al-Khalil Ibn
Ahmad, d’Ibn Faris ou d’Al-Jawaliqi…
La troisième partie est consacrée à l’étude analytique et critique des dictionnaires
modernes comme ceux de Abdesslem Messeddi : « Dictionnaire de linguistique », de
Mohamed Ali Khuli : « Lexique de linguistique théorique » ou de Brahim Ben Mrad :
« La terminologie étrangère dans les ouvrages arabes de médecine et de pharmacie»,
etc…
I.S.B.N : 9973-911-62-8
116
Titre de l’ouvrage : Recherches sur
les relations entre l’Orient phénicien
et Carthage.
Auteur : Ahmed Ferjaoui
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 514
Langue : française
Date de parution : 1992
Prix de vente : 11.500 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 13 €

L’étude des relations entre l’Orient phénicien et Carthage revêt une grande
importance. Elle vise à connaître l’évolution des activités des Phéniciens en
Méditerranée occidentale et leurs liens avec Carthage au cours de son existence. Elle
s’impose également pour mieux saisir l’importance de l’apport phénicien transmis
en Occident, surtout à Carthage dès sa fondation, et pour comprendre l’importance
de la persistance du caractère oriental de Carthage : ce caractère était-il maintenu par
la seule survivance des traditions orientales ou était-il alimenté par la continuité de
ses relations avec sa terre d’origine ?
Si la tendance actuelle est de mettre en valeur, chaque fois que les documents
le permettent, le rôle des substrats et des adstrats dans le monde punique pour
le caractériser en le distinguant du monde phénicien, l’auteur préfère pour sa part
appréhender cette civilisation de l’intérieur, en opposant ses principales manifestations
(langue, écriture, onomastique, religion), à celles du monde phénicien oriental, pour
déceler l’évolution qui s’est opérée et les différences qui se sont manifestées.
A cet effet, il met à contribution les sources littéraires et archéologiques et les
inscriptions. Il compare, en outre, la langue et la religion pour tirer les renseignements
historiques qui en découlent.
I.S.B.N : 9973-929-04-7
117
Titre de l’ouvrage : Recherches sur
les relations entre l’Orient phénicien
et Carthage.
Auteur : Ahmed Ferjaoui
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 252
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 5.500 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

L’étude des relations entre l’Orient phénicien et Carthage revêt une grande
importance. Elle vise à connaître l’évolution des activités des Phéniciens en
Méditerranée occidentale et leurs liens avec Carthage au cours de son existence. Elle
s’impose également pour mieux saisir l’importance de l’apport phénicien transmis
en Occident, surtout à Carthage dès sa fondation, et pour comprendre l’importance
de la persistance du caractère oriental de Carthage : ce caractère était-il maintenu par
la seule survivance des traditions orientales ou était-il alimenté par la continuité de
ses relations avec sa terre d’origine ?
Si la tendance actuelle est de mettre en valeur, chaque fois que les documents
le permettent, le rôle des substrats et des adstrats dans le monde punique pour
le caractériser en le distinguant du monde phénicien, l’auteur préfère pour sa part
appréhender cette civilisation de l’intérieur, en opposant ses principales manifestations
(langue, écriture, onomastique, religion), à celles du monde phénicien oriental, pour
déceler l’évolution qui s’est opérée et les différences qui se sont manifestées.
A cet effet, il met à contribution les sources littéraires et archéologiques et les
inscriptions. Il compare, en outre, la langue et la religion pour tirer les renseignements
historiques qui en découlent.
I.S.B.N : 9973-929-18-7
118
Titre de l’ouvrage : De l’atome
au laser
Auteur : Moncef Bouanz
Thème : Sciences
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 122
Langue : arabe
Date de parution : 1992
Prix de vente : 2.500 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

On sait que le laser est un amplificateur quantique de radiations lumineuses


monochromatiques et cohérentes permettant d’obtenir des faisceaux très directifs
et de grande puissance. Le premier pinceau de lumière par un laser à rubis a été mis
au point en 1960. Depuis, les applications se sont multipliées. Pour le grand public,
le laser est le rayon de la mort, il est associé aux guerres et aux armes de destruction
massive.
L’auteur fait l’historique de cette découverte, à partir de l’atome en tant que
source de radiations. Il consacre un chapitre à la nature de la lumière et souligne
l’apport des savants arabes comme Al-Kindi (801-868), Ibn Sina (Avicenne), mort
en 1037 et surtout Ibn Al-Haytham (Al Hazen), mort vers 1039, qui est considéré
comme le fondateur de l’optique moderne. Il mentionne ensuite les étapes franchies
dans l’amélioration des lasers en vue de décupler leurs capacités par l’emploi de
nouveaux matériaux et notamment certains gaz comme l’hélium et le néon.
Quant aux applications pacifiques du laser elles sont nombreuses : industrie des
vidéodisques, construction des routes, mesure des distances, navigation aérienne et
conquête de l’espace (radioguidage et téléguidage) etc… Mais l’utilisation des lasers
en ophtalmologie est la plus prometteuse : l’ophtalmoscope à balayage laser illumine
un point rétinien après l’autre et procure une image contrastée du fond de l’œil en
temps réel. Cependant, de nombreuses précautions demeurent indispensables.
I.S.B.N : 9973-911-93-8
119
Titre de l’ouvrage : Patrimoine
et Création
Choix de textes et d’illustrations
présentés par Rachida Triki
Thème : Arts
Dimensions: 16x24
Nombre de pages : 177
Langue : française
Date de parution : 1992
Prix de vente : 20 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 20 €

Cet ouvrage est le fruit des travaux de recherche menés par le groupe « Esthétique
et sciences de l’art » à l’Académie Beït al-Hikma. Il traite de la problématique du
patrimoine et de la création en Tunisie.
A travers une approche pluridisciplinaire, ont été mises en lumière différentes
questions relatives au rapport complexe et souvent ambigu de la création artistique
lorsqu’elle est pensée à travers les catégories du patrimoine. A partir d’exemples
précis, dans un domaine donné, celui des arts plastiques, ont été explicités le ressort
de la création, les démarches, les modes du faire et le problème du sens.
C’est ainsi que plusieurs études critiques, réunies ici, portent à la fois sur l’histoire
des arts plastiques tunisiens, sur l’investissement psychique des créateurs, sur l’analyse
des signes et des symboles, ainsi que sur la portée esthétique des œuvres plastiques
dans leurs rapports au patrimoine.
De belles planches en couleurs illustrent cet ouvrage, dont celles de Ammar Farhat:
«Marchand de seaux», Ali Bellagha : «Ali et Ras al-Ghul», Khaled Lasram : «Fuite
de Abd Allah Ibn Jaâfar avec Lalla Amina», Youssef Rekik : « Calligraphie », Ali
Ben Salem : « Le fumeur de Tekrouri », Abdelmajid El Bakri : « Muashshah », Néjib
Belkhodja : « Variation ou formes architecturales arabes »…
I.S.B.N : 9973-929-05-5
120
Titre de l’ouvrage :
Les insurrections des paysans
dans l’histoire de la Tunisie
contemporaine
Auteur : Hédi Timoumi
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 298
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 5.500 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

A toutes les époques, les paysans ont toujours été plus ou moins méprisés par
les élites et considérés comme des ignorants, des sauvages et des réactionnaires.
Dans la région de Thala et de Kasserine, les paysans de la tribu Fréchiche avaient
la réputation d’agitateurs et de fauteurs de troubles. La géographie ne les a pas, non
plus, gâtés : habitant une région montagneuse difficile d’accès, au climat continental
ingrat, aux ressources agricoles limitées – sauf l’alfa – ils ont été spoliés et accablés
d’impôts par les autorités coloniales françaises.
Leur insurrection qui a éclaté au printemps 1906 leur a permis de passer d’un
état de soumission passive au colonialisme, à un état de révolte armée. Elle a été
le premier soulèvement sanglant après la grande résistance paysanne aux troupes
coloniales en 1881. Les trois clans des Fréchiche ont participé, à des degrés divers,
à l’insurrection de 1906, qui a eu un grand retentissement en Tunisie et à l’étranger,
malgré son importance relative. Car l’impérialisme était à son apogée, alors que les
révoltes étaient trop faibles et non encore organisées en mouvements de libération
nationale. Elles ont permis, tout au plus, l’émergence des premières mises en branle
des forces populaires anti-colonialistes.
L’auteur estime qu’il est temps de réhabiliter les paysans, ces héros « silencieux »
qui ont, durant des siècles, créé la richesse de la Tunisie, en portant sur eux un regard
plus objectif et en évaluant plus sereinement leur rôle dans chaque étape historique
franchie par notre pays.
I.S.B.N : 9973-929-10-1
121
Titre de l’ouvrage : Problèmes
de l’authenticité du théâtre arabe
Auteur : Mohamed Mediouni
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 596
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 10 D.T.
Prix à l’étranger : 11 €

Dans la plupart des manifestations culturelles où les hommes de théâtre (acteurs, auteurs,
critiques, metteurs en scène, etc…), se trouvent réunis, la question de l’authenticité du
théâtre arabe se pose immanquablement : comment implanter un art théâtral dont les
racines plongent dans la terre arabe et se nourrissent de la civilisation ancestrale de la
nation arabe ? Quand renoncerons-nous à prendre pour modèle le théâtre occidental et
prendrons-nous en charge les aspirations du public arabe ? En posant ce problème, on
reconnaît implicitement que le théâtre est un art né en Occident et qu’il a fait intrusion
dans notre culture au cours des temps modernes.
La présente étude porte sur le discours des hommes de théâtre arabes qui appellent à
enraciner leur art dans son milieu social d’origine. Quant à la période étudiée, elle s’étend
sur les deux dernières décennies. Parmi les hommes de théâtre qui ont écrit sur le sujet,
l’auteur cite des textes de Tawfik al-Hakim, Youssef Idriss, Chérif Khaznadar, Saâdallah
Wannus, Ezzeddine Al-Madami, Mohamed Aziza, entre autres.
La définition de l’identité arabe a donné lieu à des débats contradictoires, influencés
par les choix idéologiques des nationalistes, des islamistes ou des progressistes. A
l’intérieur même de ces camps, il y a des divergences entre les partisans de l’engagement
social et les tenants de l’art pour l’art. Curieusement, la controverse n’a pas beaucoup
porté sur la question du dialogue, mais plutôt sur l’expression théâtrale, trop axée, au
goût de certains, sur la parole au détriment des gestuelles. Les débats ont également
porté sur la place du divertissement dans les activités théâtrales en général.
I.S.B.N : 9973-929-13-6
122
Titre de l’ouvrage : Taha Hussein
historien (2 volumes)
Auteur : Omar Mokdad Jemni
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : Tome 1 : 382,
Tome 2 : 362
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 12.500 D.T. (2 tomes)
Prix à l’étranger : 13 €

On sait que le « doyen des lettres arabes », Taha Hussein, fut un critique littéraire
non conformiste (« De la poésie anté-islamique »). Il fut également célèbre par son
admirable autobiographie, (« Le livre des jours »). Il s’illustra dans tous les genres
littéraires, mais ce que l’on sait moins c’est que la plupart de ses écrits ont peu
ou prou quelque rapport avec l’histoire. Il était passionné par l’histoire grecque et
romaine, et surtout par l’histoire islamique du premier siècle de l’hégire, (« La grande
discorde » «Al Fitna El kobra» : Uthman, Ali et ses fils).

Dans cet ouvrage, l’auteur étudie la culture historique de Taha Hussein et montre
l’influence de l’Université égyptienne puis celle de l’Université française sur sa
formation. Il expose ensuite sa vision de l’histoire, (fonction et responsabilités de
l’histoire), les fondements de sa méthode, (basée sur le doute, la prééminence qu’il
accorde à la documentation et à la critique des sources), les facteurs déterminants
qui expliquent les événements historiques, (Asabya ou esprit de clan, religion, mais
surtout facteurs sociaux et économiques qui, pour lui, sont primordiaux), et enfin la
structure de son discours historique et son style qui gardent une empreinte littéraire,
sans « trahir » la vérité historique.
I.S.B.N : 9973-911-86-5

123
Titre de l’ouvrage : Esthétique
du familier - le texte et ses lecteurs
dans la poétique arabe classique
Auteur : Chokri Mabkhout
Thème : Critique littéraire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 156
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 3.500 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

L’auteur de cette étude originale se base sur un certain nombre de textes critiques
qui montrent que la conscience esthétique arabe (classique), s’attache à la parole
ancestrale consensuelle, devenue familière, et rejette toute expression sortant de
l’ordinaire ou recourant à des procédés inusités. Chaque parole a nécessairement une
référence textuelle sur laquelle elle s’appuie, chaque texte a un corpus matriciel auquel
il renvoie. L’esthétique du familier se base donc essentiellement sur la mémoire et à
tous les niveaux.
C’est peut-être là un truisme, puisque les Modernes considèrent le texte comme
une production et non comme une création. Mais le fait d’insister sur la référence
et le corpus dans le patrimoine critique, implique une signification différente de
celle visée par les critiques modernes. Aux yeux des Anciens, l’écriture ne remplit sa
mission que si elle utilise un « capital » esthétique commun à l’auteur et au lecteur.
Tout se passe comme si la communication littéraire consistait à fouiller dans la
mémoire afin de mettre la parole en forme et aboutir – laborieusement – au sens
voulu.
Ainsi le discours n’est censé être littéraire que si la mémoire se base sur un fonds
éthique, exprimant des valeurs communes à toute la communauté et considérées
comme dignes de louanges ou répréhensibles ; un fonds stylistique considéré
comme éloquent, obéissant à des règles définies par les savants et faisant l’objet
d’un consensus renforcé par l’usage ; un fonds formel relatif au genre littéraire et
constitué de structures explicites ou implicites gouvernant les modes d’expression
de la qacida (poème traditionnel), et l’ordonnance de ses thèmes.
I.S.B.N : 9973-911-85-7
124
Titre de l’ouvrage : L’emprunt
en arabe moderne
Auteur : Taïeb Baccouche
Thème : Linguistique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 544
Langue : française
Date de parution : 1994
Prix de vente : 13.500 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Bien que les anciens linguistes arabes se soient intéressés à la question de l’emprunt
depuis plus de dix siècles, en s’interrogeant notamment sur la langue du Coran et
en établissant des listes d’emprunts plus ou moins bien identifiés, avec quelquefois
un exposé des critères phonétiques et combinatoires d’identification de l’emprunt
en arabe, les linguistes arabes modernes ne semblent pas avoir fait beaucoup mieux
dans ce domaine précis. Ils se sont contentés, le plus souvent, de listes sans aucune
analyse et sans même exposer les critères d’identification appliqués.
La présente étude contribue donc à combler, en partie, la lacune que constitue
l’étude moderne des emprunts en arabe, tant sur le plan de l’objet que sur celui de
la méthodologie, en choisissant cet aspect de la description linguistique appliquée
à un spécimen de l’arabe moderne, en l’occurrence l’arabe tunisien avec ses deux
registres: le littéral et le dialectal.
L’auteur ne s’est pas limité à dresser un inventaire des emprunts dégagés du
corpus recueilli, à le classer après identification par langue et par thème, comme
c’est souvent le cas dans ce genre d’études. Il a classé, décrit et analysé la masse
volumineuse des faits linguistiques dégagés du corpus sur les plans phonologique,
morphologique, grammatical et sémantique. Il a enfin traité les principaux problèmes
que pose le fonctionnement de l’emprunt et son étude.
I.S.B.N : 9973-929-36-5

125
Titre de l’ouvrage : Mnaouar
Smadah : Œuvres poétiques
complètes
Rassemblées et établies par :
Abderrahim Smadah
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 515
Langue : arabe
Date de parution : 1995
Prix de vente : 7.400 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 9 €

La publication des œuvres poétiques complètes de Mnaouar Smadah répond à


deux objectifs complémentaires : donner d’abord une nouvelle vie à ses poèmes
dans leur forme originale et les faire connaître au public des années 90 et d’après,
d’autant plus que les anciennes éditions sont depuis longtemps épuisées et oubliées.
Montrer ensuite, à travers la variété des sujets qu’il a traités, la fécondité et la richesse
de son inspiration.
Les poèmes ont été classés par thèmes, soumis « de l’intérieur » à un examen
comparatif et précédés, à l’occasion, par un éclairage sur les circonstances de leur
composition.
Pour la première fois, tous les travaux de Mnaouar Smadah, en vers et en prose,
ont été recensés grâce à un dépouillement systématique des périodiques parus dans
les années 50, 60 et en partie 70. On trouvera aussi, pour la première fois, un recueil
inédit de poèmes de jeunesse, d’une belle fraîcheur. D’autres, composés à l’âge adulte,
sont plus amers. Ils correspondent à ses années de souffrances et de déceptions,
causées par les vicissitudes de son sort et par la maladie qui le minait.
Les deux admirables poèmes épiques « Faucilles » et « Marteaux » ont été sciemment
séparés des autres, car le poète projetait de les publier à part. On y décèle sa foi en
l’avenir, malgré les désillusions dûes à l’échec de l’expérience socialiste en Tunisie,
dans les années soixante.
I.S.B.N : 9973-12-288-7
126
Titre de l’ouvrage : Les Bannis
dans l’histoire sociale de la Tunisie
Ouvrage collectif sous la direction
de Hédi Timoumi
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 708
Langue : arabe
Date de parution : 1999
Prix de vente : 17.500 D.T.
Prix à l’étranger : 19 €

Une équipe de chercheurs universitaires s’est attelée à l’étude de l’histoire de la


Tunisie selon une nouvelle approche : montrer les rôles joués par les différentes
couches ou classes sociales. Au lieu de s’intéresser aux élites financières, religieuses
et politiques, ils ont choisi d’étudier les éléments défavorisés qui ont, de tout temps,
occupé des positions subalternes ou moyennes. On sait d’ailleurs que les sources
historiques sont prolixes quand il s’agit des aspects militaires, politiques et religieux,
mais elles sont muettes au sujet des acteurs sociaux « silencieux », qui n’ont jamais
écrit leur propre histoire, étant totalement analphabètes.
C’est la raison pour laquelle notre connaissance de ces couches défavorisées
et bannies passe par une lecture critique très ingrate de tout ce que les classes
privilégiées ont laissé sur leur propre histoire. Les renseignements relatifs aux laissés
pour compte sont maigres, on les accuse souvent de barbarie, d’ignorance et d’actes
séditieux…
Les 16 études publiées dans le présent ouvrage couvrent en fait deux grandes
périodes : avant et après la date charnière de 1881, qui a marqué avec le Protectorat
la prépondérance du modèle capitaliste de production. Parmi ces études, on relève
au sommaire : Les métayers au quint (khammès) entre la législation et la réalité ; Le
pain des riches et le pain des pauvres ; Les indigents des « zaouias » dans le centre de
l’Ifriqya, Les gagne-petit parmi les artisans et les commerçants tunisiens ; etc…
I.S.B.N : 9973-929-45-4

127
Titre de l’ouvrage : Hommage à
Sleïm Ammar - L’homme et l’œuvre
Extraits de l’œuvre de Sleïm Ammar
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 192
Langue : française
Date de parution : 2000
Prix de vente : 7 D.T.
Prix à l’étranger : 8 €

Figure emblématique de la médecine tunisienne contemporaine, Sleïm Ammar a


allié aux qualités du pionnier qu’il fut, celles de l’érudition et de la fidélité aux racines,
le tout couronné par un formidable pouvoir de séduction et d’attachement qui en
ont fait un communicateur exceptionnel.
Pionnier, Sleïm Ammar l’a été, non seulement pour avoir jeté les bases de notre
psychiatrie et de notre psychologie clinique, aujourd’hui détentrices d’un enviable
héritage et riches de fécondes compétences, mais aussi parce qu’il a su, par son
action et son pouvoir, à anticiper les événements et les idées, être le premier dans
bien des domaines. Il était également pionnier dans sa défense du malade, dans sa
lutte contre les « grillages » et contre les « camisoles ».
Mais la science pour Sleïm Ammar ne se résume pas à ses travaux. Il veut en
comprendre les fondements. Grâce à lui, l’histoire de la médecine est devenue une
geste, les médecins en Islam et la médecine arabe et maghrébine d’autrefois une
réalité et un sujet de fierté pour tous.
On trouvera dans cette anthologie des titres significatifs comme : « Les antécédents
familiaux de la schizophrénie », « Intérêt d’une histoire de la médecine », « Originalité
de la médecine arabe », « Autopsie de la guerre », « Souvenirs d’asile », « Cabinets
trimbalés », « Les cinq étapes de la médecine arabe »…
On trouvera également (un résumé), de la biographie de S. Ammar et une notice
bibliographique de ses œuvres les plus marquantes.
I.S.B.N : 978-9973-929-60-8

128
Titre de l’ouvrage : Fragments
d’une biographie d’Averroès
Atueur : Ezzeddine Madani
Thème : Littérature
Dimensions : 13x21
Nombre de pages : 168
Langue : arabe
Date de parution : 2001
Prix de vente : 4 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

L’Académie tunisienne Beït al-Hikma consacre une place de choix aux créations
littéraires et artistiques innovantes et originales. Le présent ouvrage est une «biographie
théâtrale » due à l’écrivain tunisien Ezzeddine Madani, connu par ses «expériences»,
sur le plan théorique et pratique, de renouvellement des thèmes romanesques et par
l’enracinement dynamique de ses pièces de théâtre dans le patrimoine arabe. On lui
doit surtout : « Le diwan des nègres », « Le voyage d’Al-Hallaj », « Le Pardon » et
«Moulay le Sultan Al-Hassan Al-Hafsi », entre autres.
Dans la scène finale de cette pièce, un vieux moine demande au marchand Ibn
Chaâlane : as-tu des ouvrages d’Ibn Rochd (Averroès) ? Non dit le marchand, je ne
vends pas de livres.
- De quelle ville es-tu ? de Cordoue ? interroge le vieillard.
- Oui
- Donne-moi les dernières nouvelles d’Ibn Rochd. On dit qu’il est en prison,
est-ce vrai ? Votre Emir Al-Mansour a, paraît-il, fait brûler tous ses ouvrages. Le
Maître entame-t-il bientôt son commentaire de la « Morale » d’Aristote ? Devant
l’étonnement du marchand, le moine explique : « Ne sais-tu pas qu’il y a une lumière
dans les livres d’Ibn Rochd que la Raison seule est capable de percevoir ? Ses
ouvrages renferment tant de compréhension, de tolérance envers les hommes… On
y ressent l’espoir d’un homme nouveau qui ne verra le jour qu’après des décades. Je
suis à Cordoue, mais je ne trouve nulle trace de ses écrits. Ses livres sont-ils irréels?
Ibn Rochd est-il un personnage de légende ? »
I.S.B.N : 9973-929-68-3
129
Titre de l’ouvrage : L’anatomie
de l’encéphale chez Ibn Sina
Auteurs : Abdelkhalek Ben Rejeb
et Najah Marnissi
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 216
Langue : française
Date de parution : 2002
Prix de vente : 9 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Parmi les sciences fondamentales ayant contribué à l’évolution de la médecine chez les
Arabes, il faudrait citer l’anatomie dont la pratique a été mise en doute. Plusieurs facteurs
sont à l’origine de la dispersion du patrimoine scientifique (notamment médical), de la
civilisation arabo-islamique, à travers les bibliothèques de différents pays européens.
De nombreux livres et manuscrits sont souvent égarés. On constate aussi l’absence de
chercheurs arabes spécialisés dans l’étude des manuscrits médicaux arabes en général et
de la matière anatomique en particulier.
Le but essentiel de ce travail est d’éveiller l’intérêt, la curiosité et l’esprit de la recherche
scientifique. Il ne s’agit pas d’un exposé historique sur nos glorieux aïeux, ni d’un regard
rêveur sur les ruines du passé. Il s’agit plutôt d’une analyse méthodique de vérités
scientifiques négligées, portant sur l’anatomie de l’encéphale chez Ibn Sina (Avicenne),
et avant lui : c’est-à-dire chez Galien, Ar-Razi et Al-Majoussi, et après lui: c’est-à-dire
chez Ibn Nafis et Ibn Al-Qof, notamment.
Afin de rendre cette recherche plus abordable pour les lecteurs d’aujourd’hui, les
auteurs l’ont présentée dans une langue adaptée à la médecine moderne et fait valoir les
points positifs et négatifs de leurs résultats. Il ont commencé par une étude historique
succinte, aussi bien générale que particulière pour aboutir à un exposé sur les maladies
du système nerveux en tant que conséquence de la parfaite connaissance des médecins
musulmans de l’anatomie descriptive et fonctionnelle. Un dernier chapitre est consacré
à une question controversée : celle de l’anesthésie et de la réanimation chez les médecins
arabo-musulmans.
I.S.B.N : 9973-929-82-9
130
Titre de l’ouvrage : Aggiornamento
de la pensée juridique islamique :
réponses à quelques problèmes et défis
Auteur : Abdelmajid Turki
Thème : Religion musulmane
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 184
Langue : française
Date de parution : 2002
Prix de vente : 7.500 D.T.
Prix à l’étranger : 9 €

Le Professeur Abdelmajid Turki étudie, dans les deux textes présentés ici, une
question fondamentale : la libre critique dans une religion révélée, l’islam, et son aptitude
à soutenir la modernité.
Le premier texte est intitulé : « Légal et légitime dans la pensée juridique de l’islam face
à la libre critique ». Il y analyse quelques cas d’ijtihad qui ont marqué de leur empreinte la
modernité juridique, et choisit deux chapitres susceptibles de poser problème à l’action
d’aggiornamento. Il s’agit du droit de la famille et du droit de procédure pénale et
criminelle. La législation coranique y est assez précise et détaillée. Dans le premier cas,
l’ijtihad s’est appliqué à soutenir des solutions dans le sens d’une égalité entre l’homme
et la femme. Les résultats, déjà acquis, sont importants en Turquie et en Tunisie et
semblent gagner en profondeur et en extension. Concernant la chariaâ et les châtiments,
le mouvement conservateur (salifiste), semble ici connaître plus de succès. L’ijtihad paraît
encore balbutiant dans son aggiornamento de la Loi, là où elle est encore appliquée dans
toute sa rigueur correctionnelle, dans plusieurs Etats musulmans, comme l’Afghanistan,
le Pakistan, etc…
Le deuxième texte est intitulé : « Créativité continue dans la pensée juridique ou
fiction de la fermeture de la porte de l’ijtihad ». L’auteur se fonde sur l’aspect rationnel
de la légalité, dans sa formulation sunnite, et conteste que la porte de l’ijtihad ait été
fermée. Cet « effort » est perçu comme la voie de la créativité qui perpétue la pratique du
Prophète lui-même, preuves à l’appui.
Le Professeur Turki mobilise dans ces deux textes sa grande érudition et la finesse de
son jugement pour répondre à des questions qui se posent aux Musulmans d’Europe et
qui peuvent paraître inattendues aux Musulmans du dedans.
I.S.B.N : 9973-929-84-5
131
Titre de l’ouvrage : Les causes
de la production des lettres
Auteur : Ibn Sina (Avicenne)
Traduit par : Nabil Radhouane
Thème : Phonétique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 80
Langues : arabe et française
Date de parution : 2002
Prix de vente : 4.500 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Arraïs Abu Ali al-Husayn Ibn Sina (980-1036), fut un brillant esprit qui tâta de tout,
et d’abord de la médecine, en passant par le droit, les mathématiques, l’astronomie, la
pédagogie, la psychologie et la philosophie. Il a écrit plus de deux cents ouvrages sur
les sujets les plus divers, dont cet opuscule intitulé : « Les causes de la production des
lettres ». Il aurait consacré ultérieurement d’autres études à la philologie et aux sciences
du langage (la phonétique en particulier). N’était-il pas, avant tout, médecin qui excellait
dans l’art de la dissection et savait parfaitement l’anatomie ?
Ce traité comporte plus d’un aspect original. On peut en juger d’après les chapitres qui
le composent :
1. « De la cause de la production du son » où il explique comment le son se produit
par percussion ou par extraction.
2. « De la cause de la production des lettres » où il montre que les lettres sont dûes à
la nature de l’ondulation du point de vue de l’aspect articulatoire. Il distingue des lettres
simples et des lettres complexes (on voit ici l’influence d’Aristote).
3. « Dissection du larynx et de la langue » (c’est l’anatomiste qui parle).
4. « Les lettres arabes », qu’il décrit selon la méthode du grammairien Al-Khalil Ibn
Ahmad (VIIIe siècle).
5. « Les lettres non arabes » (sa langue maternelle était le persan). Il parle notamment
de « v » et de « p ».
6. « Ces lettres sont perçues dans tout bruit non articulé par la langue ». (Là il suggère
certaines onomatopées ordinaires).
I.S.B.N : 9973-929-83-7
132
Titre de l’ouvrage : Œuvres choisies
d’Ahmed Abdesselem
Auteur : Ahmed Abdesselem
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 576
Langue : arabe
(sauf un article en français)
Date de parution : 2003
Prix de vente : 15 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

L’histoire occupe tout naturellement une place prépondérante dans ce recueil, car
le Professeur Ahmed Abdesselem a magistralement étudié les historiens tunisiens
des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, contribuant ainsi à l’inventaire des sources et des
documents de l’histoire moderne de la Tunisie. Son ouvrage : « Ibn Khaldun et la
justice » est publié ici dans son intégralité, en raison de la place primordiale d’Ibn
Khaldun dans la pensée arabo-musulmane et même dans la pensée universelle. On
trouvera aussi une analyse fouillée du concept de justice (‘adl) et d’injustice (dhulm)
dans les « Prolégomènes ». Son ouvrage : « Etudes sur la terminologie politique chez
les Arabes » a également été mis à contribution ainsi que son étude écrite en français
et intitulée : « Ibn Khaldun et ses lecteurs », où l’on découvrira une lecture du XVe
siècle des « Prolégomènes » faite par l’Andalou Ibn Al-Azraq.
On sait, d’autre part, que le Pr. Abdesselem a longuement étudié le réformisme
tunisien avant le Protectorat à travers ses protagonistes : Khérédine, Ibn Abi Dhiaf
(l’ouvrage qu’il lui a consacré est publié ici intégralement), et le général Hussein.
Ce recueil donne une assez bonne idée de la rigueur scientifique du Pr. Abdesselem
et de la pertinence de ses analyses.
D’autres morceaux choisis révèlent ses préoccupations littéraires et culturelles
(poésie, théatre, nouvelles, maqamat…), du temps où il collaborait, dans les années
40, à la revue « Al-Mabahith ».
I.S.B.N : 9973-929-88-8
133
Titre de l’ouvrage : Œuvres
de Mohamed Souissi
Choix de textes tirés
de ses ouvrages et de ses articles
Thème : Sciences / Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 562
Langues : arabe et française
Date de parution : 2005
Prix de vente : 20 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Cet ouvrage a été publié à l’occasion du colloque organisé en novembre 2005 et


dédié à Mohamed Souissi en hommage à l’ensemble de son œuvre au service de la
langue arabe et de la promotion des sciences dans la civilisation arabo-musulmane.
L’ouvrage comprend d’abord une autobiographie et un index général des ouvrages
publiés.
Une première partie est consacrée à l’arabisation des sciences, (terminologie
mathématique, leçon d’algèbre en arabe, glossaire trilingue des plantes
médicinales).
La deuxième partie s’intéresse à l’historien des sciences, (Maghreb et Andalousie,
Rôle de la Tunisie dans l’évolution des sciences, Aspects de la pratique de la médecine
du XIIIe au XIXe siècle, etc…)
Certaines études reflétant les préoccupations scientifiques du Pr Souissi ont été
regroupées avec les notices biographiques qu’il a consacrées à des savants plus ou
moins renommés comme Ibn Al-Banna, Ibn Al-Jazzar, Ibn Khaldun, Ibn Manzur,
Ibn Al-Haytham, Omar Khayyam, Qalsadi, etc…
Dans l’ensemble, ce choix de textes révèle la rationalisme modéré du Pr Souissi,
son humanisme et son profond engagement au service de la science.
I.S.B.N : 9973-49-020-9
134
Titre de l’ouvrage :
Les principaux représentants
de la littérature tunisienne sous
la période turque
Auteur : Hédi Ben Hammouda
Ghozzi
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 612
Langue : arabe
Date de parution : 2004
Prix de vente : 24 D.T.
Prix à l’étranger : 25 €

Deux ouvrages sur la période mouradite et husseinite ont déjà été publiés par l’Académie
tunisienne Beït al-Hikma, axés sur la littérature et ses principaux représentants, l’un en
1989, l’autre en 1990. On y a découvert un important mouvement de rénovation : Les
Mouradites, héritiers des Hafsides, ont continué leur œuvre en bâtissant des médersas
(écoles coraniques), et des mosquées. Ils ont encouragé le recrutement d’enseignants
à tous les niveaux. La langue turque, langue officielle des nouveaux maîtres du pays,
n’a pas concurrencé la langue arabe : elles ont simplement coexisté. A côté de la prose
administrative, (diwanya), la prose des savants, (fuqaha), et des historiens a connu un
certain essor, ainsi que celle des biographes et des stylistes plus ou moins recherchée et
fleurie.
Le présent ouvrage fait suite aux deux précédents. Une recherche approfondie a
permis au Professeur Hédi Ben Hammouda Ghozzi de réunir plusieurs sources, pour
la plupart manuscrites, (sommes, carnets, épîtres, commentaires, ouvrages à caractère
encyclopédique, etc…). Cette riche moisson de textes intéresse surtout quatre auteurs
représentatifs de cette période : il s’agit du poète – courtisan Ach-Charif As-Soussi,
d’Abu Al-Ghayth Al Qachchach, homme puissant et énigmatique, du prédicateur Taj
Al-Arifine Al-Bakri et du compilateur – historien kairouannais Ibn Abi Dinar.
L’auteur de l’ouvrage a eu le mérite de donner un large choix de textes de ces quatre
auteurs (prose et / ou poésie), d’établir un glossaire des termes turcs ou arabo-turcs en
usage à l’époque et un index bibliographique des ouvrages de référence, des manuscrits
et des périodiques.
I.S.B.N : 9973-49-001-0
135
Titre de l’ouvrage : Citations
d’Ibn Khaldun calligraphiées
par des artistes saoudiens
Représentation des tableaux
exposés en marge du sixième
centenaire d’Ibn Khaldun
Thème : Arts / culture
Dimensions : 26x19
Nombre de pages : 44
Langue : arabe
Date de parution : 2006
Prix de vente : 10 D.T.
Prix à l’étranger : 12 €

Dans le cadre de la deuxième session des « Journées de la calligraphie arabe » qui


s’est déroulée en mai 2006, une exposition de tableaux a été organisée en marge du
symposium international : « Ibn Khaldun aux sources de la modernité ».
Les tableaux exposés sont dus à cinq grands calligraphes saoudiens, sous le
patronage du Ministère saoudien de la culture et de l’information. Il s’agit de
citations tirées de l’œuvre d’Ibn Khaldun (« Prolégomènes » Muquadima et « Livre
des Exemples » Kitab El Ibar, notamment), et relatives à l’éducation, la sociologie
(umran), la politique, l’économie et l’histoire.
Des notices biographiques sont consacrées aux cinq calligraphes : Nacer Maymoun,
Mokhtar Ali Ahmed Khudhari, Massoud Hafedh et Ibrahim Arafi. Leurs tableaux
sont calligraphiés en écritures farsi, diwani, thuluthi, naskhi, d’une grande variété de
formes et de coloris.
Cette exposition est pour Beït al-Hikma l’occasion d’établir des relations entre
les plus grands artistes du Machreq et du Maghreb en vue de faire connaître les
multiples facettes de la culture arabo-musulmane et sa contribution à la civilisation
humaine.
I.S.B.N : 9973-49-028-5

136
Titre de l’ouvrage : Arabesques
Auteur : Noureddine Sammoud
Thème : Littérature / Arts
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 128
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 6 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Dans toutes les langues et toutes les littératures, les jeux d’esprit et les jeux de
mots ont été pratiqués de tout temps. Le meilleur exemple est l’acrostiche, fort prisé
par les poètes latins et remis à la mode par les poètes de la Renaissance. C’est un
poème où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un nom
(auteur, dédicataire) ou un mot-clef.
Chez les Arabes, en plus de l’acrostiche simple, double ou triple, on s’est ingénié
à composer des poèmes qu’on peut lire de droite à gauche et de gauche à droite.
Certains morceaux ne comportent que des mots dépourvus de points diacritiques,
ou l’inverse. D’autres sont à double sens selon leur voyellation et peuvent être, tour
à tour, satiriques ou élogieux…
Ces « fioritures » recueillies par le poète tunisien Noureddine Sammoud, très
prisées pendant la période de décadence de la littérature arabe, n’ont pour le lecteur
moderne qu’une valeur anecdotique. Elles sont étonnantes, brillantes et compliquées,
pour le plus grand plaisir de leurs amateurs. Elles montrent que l’art et le jeu peuvent
faire parfois bon ménage.
I.S.B.N : 978-9973-49-060-5

137
Titre de l’ouvrage : La traduction
à Beït al-Hikma
Auteur : Amel Moussa
Thème : Culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 356
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 11.500 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Paru à l’occasion de l’Année Nationale de la Traduction (2008), cet ouvrage de


référence se propose de faire un premier bilan des travaux de traduction entrepris par
Beït al-Hikma, vingt cinq ans après sa fondation.

Après un bref rappel historique, l’auteur décrit, dans une première partie, le démarrage
de la Fondation nationale pour la traduction, l’établissement des textes et les études (de
1983 à 1992), marqué par la création de plusieurs groupes d’étude et de réflexion. Les
ouvrages traduits durant cette période - vers le français et l’anglais - visent surtout à faire
connaître les œuvres les plus marquantes de la littérature tunisienne, (celles de Chabbi,
Haddad, Douagi, Messaâdi, notamment). En parallèle, les thèses de doctorat d’Etat,
écrites d’abord en français par les premiers universitaires tunisiens, sont traduites en
arabe (A. Abdesselem, M. Souissi, C.Bouyahia…)

En 1992, Beït al-Hikma change de statut et devient l’Académie tunisienne des Sciences,
des Lettres et des Arts. Une nouvelle impulsion est donnée aux activités de traduction
qui se diversifient et portent sur l’histoire, la philosophie, la médecine, etc…En outre,
les avis de la jeune académie sont de plus en plus sollicités par des institutions et des
organisations culturelles arabes, surtout en matière de terminologie, dans les domaines
les plus divers : juridiques, touristiques, financiers, administratifs…En 2002, une stratégie
est mise au point et porte bientôt ses fruits : «Anthologie de la littérature contemporaine
d’expression allemande», «Les grands courants de la pensée historique», etc…
ISBN : 978-9973-49-070-4
138
Titre de l’ouvrage : pages
du livre de l’existence - poèmes en
prose.
Auteur : Abul Qacim Chabbi
Texte établi par : Souf Abid
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Langue : arabe
Nombre de pages : 216
Date de parution : 2009
Prix de vente : 9 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Si les poèmes en prose de Chabbi ont été minimisés, annexés à ses autres écrits
– réputés plus « nobles » – ou considérés comme de modestes essais de débutant,
ne méritant pas d’être publiés et étudiés, c’est notamment en raison du flou qui
entoure la nature de ce nouveau genre littéraire. Apparu dans la littérature arabe
contemporaine il y a plus d’un siècle, il a conquis de nombreux jeunes poètes
tunisiens dans les années vingt et trente du siècle dernier.
Chabbi a été l’un des premiers, sinon le premier, à composer une quinzaine de
poèmes en prose qui s’échelonnent de 1925 à 1933. On y retrouve les principaux
thèmes développés dans son célèbre recueil « Aghani al-hayat » (Les Chants de la
Vie) : l’amour, la souffrance, la révolte, la mort, le culte de la nature, etc… On
y retrouve aussi « la même imagination fulgurante qui sans cesse procède à des
rapprochements, crée des métaphores éblouissantes, impose un rythme obsédant,
une musique sûre … »
Tous ces poèmes en prose, classés et commentés par un fin connaisseur, poète
lui-même, font l’objet de cette édition critique publiée par l’Académie tunisienne Beït
al-Hikma à l’occasion de la célébration du centenaire de notre grand poète national,
Abul-Qacim Chabbi.
ISBN : 978-9973-49-083-4
139
Titre de l’ouvrage : Quand
les poètes portent Kairouan
dans leurs cœurs
Auteur : Jaafar Majed
Thème : Littérature
Dimensions : 24x26
Nombre de pages : 294
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 21 D.T
Prix à l’étranger : 25 €

Divers ouvrages de référence, anciens et modernes, ont été mis à contribution


pour constituer ce recueil qui renferme près de quarante poèmes classés par ordre
chronologique. Ils ne représentent pas tout ce qui a été composé en l’honneur de
Kairouan, loin de là, car cette ville a été célébrée par un nombre incalculable de
poètes. Ceux qui ont été choisis – au nombre de vingt deux – ne sont d’ailleurs pas
tous kairouannais de naissance, mais beaucoup le sont de cœur. Ils ont toujours
aimé cette ville et chanté sa gloire. Ils n’ont pas oublié, pour autant, les terribles
malheurs qu’elle a subis tout au long de son histoire tourmentée. Ils ont vu dans son
martyre tout un symbole, surtout après sa destruction par les tribus hilaliennes en
449 de l’hégire / 1057 après J.C.
Ces événements tragiques ont fait jaillir des sentiments d’indignation et de tristesse
et donné lieu à des poèmes élégiaques empreints de nostalgie, composés notamment
par Ibn Rachiq, Ibn Charaf et Hussari, et devenus plus tard un modèle et une source
d’inspiration pour les poètes andalous après la chute de Grenade.
Kairouan dut subir encore une autre épreuve pendant la période husseinite, lorsque
la soldatesque du dissident Ali Pacha la mit à feu et à sang.
Quant aux poètes modernes, ils s’inspirent du passé pour exhorter Kairouan à
relever tous les défis et à reconquérir sa gloire d’antan.
I.S.B.N : 978-9973-49-077-3
140
Titre de l’ouvrage : Kairouan
à travers les relations de voyage
Auteur : Mohamed Hassen
Thème : Relations de voyage
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 304
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 14 D.T
Prix à l’étranger : 15 €

Cet ouvrage répond à la question suivante : Quel regard ont porté sur Kairouan
les anciens géographes arabes qui étaient de grands voyageurs ? Ils nous ont
laissé des récits contenant des données géographiques aussi bien qu’historiques,
ethnographiques, économiques et culturelles, de valeur inégale, où le réalisme côtoie
souvent le merveilleux.
Le plus ancien de ces récits de voyage est celui d’Ibn Khordadhbeh, « Al Massalik
wal-Mamalik », écrit en 232 H/846 ap. J.C. On n’y trouve qu’un court passage relatif
à Kairouan. Près de quarante ans plus tard, Al-Yaâqoubi entreprend un voyage dans
les pays du Maghreb. Dans son « Kitab al-Buldan » il note scrupuleusement les
itinéraires, les noms des villes, les circonscriptions administratives, les structures
humaines et sociales. C’est la première relation de voyage qui consacre à Kairouan
un important chapitre.
Une vision plus claire de la ville nous est donnée par les ouvrages écrits au IVe
siècle H/Xe ap. J.C., notamment par Ibn Hawqal dans « Sourat al-Ardh », écrit en
378 H/988 ap. J.C., et par Maqdisi qui décrit l’évolution urbaine de Kairouan. En
revanche Al-Bakri n’a pas d’expérience directe des pays dont il parle. Il s’inspire
uniquement des sources écrites qu’il devait posséder, surtout celle d’Al-Warraq. Le
revers de la médaille nous est présenté par Al-Idrissi qui s’est rendu à Kairouan au
Ve siècle H/XIIe ap. J.C. et qui n’y a trouvé que ruines et désolation…
I.S.B.N : 978-9973-49-079-7
141
Titre de l’ouvrage : Le mufti
Abou al-Qacim Adhoum et son époque
Auteur : Mohamed Habib Al-Hila
Thème : Patrimoine islamique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 116
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 9 D.T
Prix à l’étranger : 10 €

A deux reprises, en 1535 puis en 1574, notre pays fut envahi par les troupes espagnoles
de Charles Quint, puis par celles de son fils Don Juan d’Autriche. La dynastie hafside,
alors en pleine décrépitude, n’affronta le danger qu’à coups de trahisons répétées. Le
pouvoir, désarmé, s’écroula et l’unité se disloqua. Les sources de la civilisation et de la
culture ne tardèrent pas à se tarir. Les Ulémas les plus représentatifs disparurent les uns
après les autres. Seuls quelques « fuqahas » sans envergure continuèrent à croupir dans
leur routine, sans prendre l’initiative d’un quelconque effort « d’ijtihad ».
Durant cette période stérile, le faqih kairouanais Abou al-Qacim Adhoum fut une
brillante exception. Occupant la fonction de mufti, il eut le courage de donner des avis
non-conformistes sur différents problèmes, en répondant aux demandes d’éclaircissement
émanant des justiciables. Dans ses « Ajwibas », plusieurs questions d’ordre socio-culturel
sont abordées. Ces réponses constituent en quelque sorte la mémoire de tout un pays,
ses archives sociales, historiques et culturelles durant le Xe siècle de l’hégire (XVIe siècle
ap. J.C.).
L’Académie tunisienne Beït al-Hikma a fait paraître, en 2004, la majeure partie de ce texte
monumental, dont le présent ouvrage est un condensé. A l’occasion de la célébration
de Kairouan capitale culturelle islamique, ce petit livre permettra aux chercheurs, aux
historiens et aux étudiants de découvrir la personnalité d’un mufti «éclairé », à une
époque de profonde décadence.
I.S.B.N : 978-9973-49-080-3
142
Titre de l’ouvrage : Anthologie
de la poésie kairouanaise
Auteur : Jaafar Majed
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 226
Langues : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 11 D.T
Prix à l’étranger : 10 €

Cette anthologie n’est ni un guide ni un palmarès. On n’y trouvera ni curiosités


de collectionneur ni parti pris de critique. Son auteur, qui est lui-même un poète
kairouanais, a uniquement tenu compte de son goût personnel, et il est bien vrai
qu’on ne peut discuter des goûts, comme dit le proverbe. Ses seuls critères de choix
sont la sincérité de l’inspiration chez le poète et la qualité esthétique de ses poèmes.
La poésie kairouanaise s’est notamment illustrée par un genre rattaché à l’élégie : Il
s’agit de l’évocation des désastres entraînant un deuil collectif, comme la destruction
de kairouan par les Hilaliens au milieu du Ve / XIe siècle. Les poètes kairouanais ont
été des initiateurs, car contrairement à la règle pour les autres genres, ils n’ont pas
eu là des modèles. Bien plus, ce sont Ibn Rachiq, Ibn Charaf et Husari notamment
qui serviront de modèles pour les poètes andalous lors de la chute des dernières
métropoles musulmanes d’Espagne.
Un autre genre lui est rattaché : c’est l’évocation, en exil, de la douce patrie qui
ramène à l’esprit du poète l’image désormais indélébile de Kairouan dévastée, dans
un jaillissement de poésie pure qui allait devenir une tradition poétique dans l’histoire
de la littérature arabe.
Kairouan demeura longtemps – et jusqu’à nos jours – une pépinière de poètes,
même si leur réputation n’a pas toujours égalé celle des poètes du machreq.
I.S.B.N : 978-9973-49-085-8
143
Titre de l’ouvrage : Faits notables
à Kairouan
Auteur : Ahmed Touili
Thème : Histoire / civilisation
Dimensions :16x24
Nombre de pages : 132
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 7 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Cet ouvrage passe en revue les principaux événements historiques et les faits
de civilisation les plus marquants après la fondation de Kairouan, durant près de
quatre siècles (670-1057). Le point de départ est, bien sûr, la conquête de l’Ifriqya
par les troupes arabes, caractérisée par des révoltes, (dont celle de la Kahina), et par
de lourdes pertes. Puis c’est l’avènement des trois grandes dynasties successives :
aghlabide, fatimide et ziride à la faveur desquelles Kairouan connaît son âge d’or. Ses
relations se raffermissent avec le Hedjaz, puis avec Damas sous le règne omeyade
et Baghdad pendant la période abbasside. Des compagnons du Prophète et des
combattants de la foi s’établissent dans la nouvelle ville et y implantent le sunnisme.
Des savants (comme Ibn Al-Jazzar), des poètes (Ibn Rachiq et Hussari) et des artistes
contribuent à son prestige autant que les étudiants, les commerçants et les « fuqahas»
(Suhnoun et Ibn al-Furat).
Toute une vie intellectuelle brillante s’y développe, l’enseignement à tous les
degrés est dispensé dans les centaines de mosquées que compte la ville. Puis c’est
l’afflux des savants et des hommes de lettres étrangers attirés par la munificence des
mécènes kairouannais. De nouvelles villes s’édifient autour de Kairouan comme
Sabra Mansouria. Des résidences royales comme Al-Abbassya et Raqqada abritent
la Cour. A la fin de la période ziride, se précise la menace des tribus de Banu Hilal
et Banu Suleym. Puis c’est la décadence après la destruction de Kairouan en 449 de
l’hégire / 1057 après J.C.
I.S.B.N : 978-9973-49-078-0

144
Titre de l’ouvrage : « Bisat al-‘Aqiq »
(Kairouan et son poète Ibn Rachiq)
Auteur : Hassan Hosni Abdelwahhab
Thème : Littérature/civilisation
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 168
Langue : arabe
Date de parution : octobre 2009
Prix de vente : 8 D.T
Prix à l’étranger : 10 €

Cet ouvrage, paru d’abord en 1912, est l’une des premières œuvres du grand
historien de la Tunisie Hassan Hosni Abdulwahhab. En 1970, une seconde édition,
due à l’écrivain Mohamed Laâroussi Métoui, comporte plusieurs commentaires et
précisions indispensables. Quant à cette troisième édition, elle paraît au moment
où l’Académie Beït al-Hikma participe à la célébration en 2009 de Kairouan capitale
culturelle islamique.
Après un bref exposé sur Kairouan, ses monuments et sa brillante civilisation au
Ve siècle de l’hégire / XIe siècle après J.C., l’auteur s’intéresse principalement à l’Emir
ziride Al-Mu’iz Ibn Badis et à son poète favori Ibn Rachiq (1000-1064), dont la gloire
ne cessa de monter grâce à ses qualités morales, son caractère avenant et son activité
débordante. Bel esprit, jovial, plein d’allant, il était admiré pour sa poésie qui connut
une vogue exceptionnelle, dès son vivant, jusqu’en Sicile et en Andalousie. Poète de
cour apprécié de son prince, il dut affronter bien des envieux et des adversaires dont
le plus tenace et le plus redoutable fut son émule Ibn Charaf. Leur rivalité, attisée par
Al-Mu’iz qui provoquait souvent de véritables joutes poétiques entre ses deux plus
grands poètes, ne devait prendre fin qu’en exil, en Sicile.
A la chute de Kairouan, dévastée par les Hilaliens en 1057, Ibn Rachiq suivit Al-
Mu’iz à Mahdia où il chantera désormais les louanges du monarque et de son fils
Tamim, gouverneur de cette ville.
I.S.B.N : 978-9973-49-092-6

145
Titre de l’ouvrage : Le mouvement
littéraire et intellectuel en Tunisie
(XIIIe - XIVe H/XIXe – XXe ap. J.C.)
Auteur : Mohamed Fadhel
Ben Achour
Texte établi par : Mohamed
Mokhtar Laâbidi
Thème : Littérature/civilisation
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 568
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 20 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Cet ouvrage comprend les huit conférences données au Caire par le Cheikh
Fadhel Ben Achour, suivies d’un certain nombre de textes représentatifs de la
renaissance intellectuelle et littéraire en Tunisie, dès le milieu du XIXe siècle et
jusqu’à l’indépendance. Il s’agit ici d’une 4e édition, puisque les trois précédentes
(parues en 1956, 1972 et 1983), sont épuisées.
Ouvrage riche et copieux, il est axé sur plusieurs thèmes tels que : la pensée
islamique moderniste et réformatrice, le mouvement national, la renaissance
scientifique et littéraire, l’antagonisme culturel et l’identité arabo-musulmane, le
rôle des institutions éducatives et culturelles dans la prise de conscience nationale,
l’émergence de la presse en Tunisie, etc…
Il ne s’agit donc pas seulement d’une histoire du mouvement des idées et des
courants littéraires, mais d’une ardente profession de foi dans le réformisme
moderniste, illustré en Tunisie par des précurseurs prestigieux : Mahmoud Kabadou,
Khéreddine, Salem Bouhageb, Bayram V, Mohamed Senoussi, Mohamed Nakhli et
surtout Mohamed Tahar Ben Achour.
En outre, le Cheikh Fadhel Ben Achour aborde d’autres thèmes qui lui sont chers:
la réforme de l’enseignement zitounien et de la « Khaldounia », l’avenir de l’action
syndicale, tout en prenant position en faveur du militant salafiste Abdelaziz Thaâlbi,
disciple du grand réformateur égyptien, le Cheikh Mohamed Abdou.
I.S.B.N : 978-9973-49-088-9

146
Titre de l’ouvrage : L’information
et la communication aujourd’hui :
aliénation et libération
Auteur : Abdelwahab Bouhdiba
Thème : Sociologie
Dimensions : 16x24 (Relié)
Nombre de pages : 68
Langue : française
Date de parution : 2010
Prix de vente : 4.500 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

Durant six décades, le Professeur Bouhdiba a suivi l’évolution de la cybernétique qui est
devenue une des bases de notre vie moderne et une clé incontournable pour la compréhension
de notre civilisation. Il note que la mondialisation n’a en rien mondialisé le monde qui vit les
fractures les plus douloureuses peut-être de sa longue histoire. Les nouvelles technologies de
l’information et de la communication (TIC) l’ont « unifié » à leur manière en multipliant les
cassures et en accentuant celles qui étaient déjà là. Mais l’essentiel n’est-il pas « ce que les gens
font des médias et non ce que les médias font aux gens » ?
Selon l’auteur, il faut donc éduquer les jeunes à l’interactivité et à l’interface avec esprit critique.
Sans cette attitude critique, l’Internet sera le sable mouvant de l’universel dans lequel les masses
sont invitées à se perdre. Les maîtres ès communication seront, si on les laisse libres, des maîtres
ès mystification. Pour renverser la tendance, la nouvelle éducation ne devra pas être asservie aux
TIC. Il faut, maintenant que l’apprentissage aux TIC est entré – ou presque – dans nos mœurs,
passer à l’étage supérieur : l’éducation aux TIC.
Dans cette étude courageuse et lucide, le Professeur Bouhdiba prend donc position. Il apporte
sa contribution à un débat essentiel, toujours ouvert, mais qui engage aussi l’avenir du monde
arabe en général et de notre pays en particulier.
I.S.B.N : 978-9973-49-101-5

147
Titre de l’ouvrage : La pathologie
dans la médecine arabo-islamique
Auteurs : Abdelkhalek Ben Rejeb et
Najat Ghazouani
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 232
Langue : française
Date de parution : 2010
Prix de vente : 14.000 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

La médecine arabo-islamique, d’expression arabe à ses débuts, puis persane, turque ou


urdue par la suite, s’est appuyée autant sur les fondements culturels arabes originels que sur
l’héritage grec, perse ou indien, toujours plus ou moins reconsidéré à travers les valeurs morales
et déontologiques venues de l’islam.
Le présent ouvrage se base sur les principales « sommes » médicales arabo-islamiques :
« Le Canon en médecine » d’Ibn Sina (Avicenne), « Al-Malaki » d’Al-Majoussi (Haly Abbes),
«Al-Hawi » d’Ar-Razi (Rhazès), « Attaysir » d’Ibn Zohr (Avenzoar), « al-Kullyat » d’Ibn Rochd
(Averroès), « At-Taarif » d’Abu al-Qacim Az-Zahraoui (Abulcassis) et « Zad Al-Musafir » (le
Viaticum) d’Ibn Al-Jazzar (Algizar).
Les textes, abondamment cités, ont donc été puisés dans des ouvrages de première main. Ils
sont éloquents et démontrent – si besoin est – que ce qui caractérisait la médecine arabo-islamique
c’est, comme le reconnaît Sédillot dans son « Histoire des Arabes », « l’esprit véritablement
scientifique qui présida à ses travaux… N’admettre comme vrai que ce qui a été démontré
par l’expérience, tel est le principe enseigné par les Maîtres. Les Arabes étaient, au IXe siècle,
en possession de cette méthode féconde qui devait être si longtemps après, entre les mains des
modernes, l’instrument de leurs plus belles découvertes ».
I.S.B.N : 978-9973-49-102-2

148
Série
index et références
Titre de l’ouvrage : Index historique
des ouvrages tunisiens
Auteur : Jean Fontaine.
Version arabe : Hammadi Sammoud
Thème : Culture / Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 291
Langue : arabe
Date de parution : 1986
Prix de vente : 6.500 D.T.
Prix à l’étranger : 8 €

L’auteur de ce livre voulait à l’origine présenter un index historique, classé par thèmes
ou par auteurs, des ouvrages littéraires en Tunisie. Mais il a dû y renoncer, car la notion
même « d’adab » a aujourd’hui radicalement évolué en langue arabe et ne couvre plus
le sens qu’elle avait dans les anciens ouvrages-clés de littérature arabe et à l’époque
classique anté-islamique. Il a donc préféré remplacer le mot « adab » par « muallafat »
pour éviter tout risque de confusion.
Dans cet index, les ouvrages répertoriés concernent une région géographiquement
mal définie dans le passé, plus ou moins étendue selon les fluctuations politiques. C’est
donc plus un index historique qu’un index géographique. Parmi les auteurs cités, certains
ne sont pas originaires de Tunisie ; ils n’y ont séjourné que quelque temps. Mais ils ont,
peu ou prou, quelques caractéristiques tunisiennes, du fait de leur participation à la vie
culturelle et littéraire du pays. Concernant la langue, on trouvera des ouvrages écrits en
langue non-arabe, car l’esprit tunisien peut s’incarner en plusieurs langues. Quant aux
lieux considérés, ce sont de grandes villes dont la vie culturelle et intellectuelle n’a pas
subi directement l’impact et les aléas du pouvoir politique, telles que Carthage, Kairouan,
Mahdia et Tunis.
L’auteur a choisi de présenter les ouvrages à la suite, sans séparer ceux qui sont écrits
en arabe des autres. Il n’a traduit que les titres d’ouvrages considérés par lui comme
tunisiens, pour permettre au lecteur arabe d’en saisir le contenu. Il a par ailleurs reconnu
qu’il a entrepris là un travail individuel susceptible d’être imparfait. A son avis, un travail
associant plusieurs chercheurs aurait été plus pertinent.
Dépôt légal N°734/86.
150
Titre de l’ouvrage : Rectificatif
de l’index historique des ouvrages
tunisiens
Auteur : Abou Al-Qacim
Mohamed Kerrou.
Thème : Culture / Littérature.
Dimensions : 14x22.
Nombre de pages : 168.
Langue : arabe.
Date de parution : 1988.
Prix de vente : 3 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Un index a été consacré par Beït al Hikma aux ouvrages parus en Tunisie durant
près de 28 siècles, (depuis la fondation de Carthage par les Phéniciens, jusqu’en 1984).
Il s’agit de l’ « Index historique des ouvrages tunisiens » de Jean Fontaine, (traduit
par H. Sammoud). A en croire Abu al-Qacim Kerrou, cet ouvrage altère gravement
la vérité historique sur de nombreux points qui concernent la culture de la Tunisie,
ses savants et ses hommes de lettres pendant les périodes islamiques. Il a donc établi
ce rectificatif que Beït al Hikma a publié par souci de rigueur scientifique.
Les principales critiques portent sur :
- l’interférence des genres, l’indifférenciation des auteurs et l’inexistence d’une
méthode cohérente de sélection et de catalogage des ouvrages,
- la classification de certains auteurs parmi les Tunisiens, alors qu’ils ne sont que
des visiteurs passagers,
- Les ouvrages prétendument tunisiens écrits en latin, alors que cette langue n’a
jamais été celle de la majorité de la population. C’est également le cas des ouvrages
écrits par des Européens pendant la période coloniale,
- les lacunes concernant la période phénicienne de Carthage, et celles relatives
au patrimoine de Kairouan, de Mahdia et de Tunis, et aux débuts de la « Nahdha »
(renaissance),
- les multiples inexactitudes et l’omission de nombreux ouvrages, malgré leur
valeur et leur primauté.
ISBN : 9973-911-08-3
151
Titre de l’ouvrage : Dictionnaire
de géographie
Réalisé par un groupe d’universitaires
Révisé par Hafedh Sethom
Thème : Sciences / Lexicographe
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 417
Langues : arabe et française
Date de parution : 1987
Prix de vente : 10 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 15 €

La confection de dictionnaires spécialisés demeure l’une des missions les plus


délicates et les plus importantes dévolues aux académies de langue. Beït al-Hikma
a assumé cette mission lorsque la décision a été prise, en Tunisie, d’enseigner la
géographie en langue arabe. Une commission de professeurs universitaires a été
constituée et s’est attelée – durant plusieurs années – à réaliser ce dictionnaire
français-arabe qui allie, autant que possible, la rigueur à l’exhaustivité. Plusieurs
sources ont été mises à contribution :
1) des lexiques comme « Le Dictionnaire terminologique de géographie » de Youssef
Tony (Le Caire, 1964), « La terminologie géographique » de Fadhlallah Abdellatif et
Mohamed Belfekih (Rabat, 1977), ou «Le Dictionnaire de la géographie» de Pierre
George (Paris, 1979),
2) les travaux de l’Académie de la langue arabe du Caire concernant le «Dictionnaire
géographique » (1974), ou ceux du Bureau permanent de la coordination de
l’arabisation de Rabat (1971),
3) des dictionnaires de base comme le « Munjid », le « Manhal » ou le «Mawrid»,
etc…
La commission a banni les termes inusités et a opté pour une simplification sans
appauvrissement, quitte à réviser plus tard ce lexique, en tenant compte de l’évolution
des deux langues et du consensus souhaitable des géographes du monde arabe.
Dépôt légal N° 156/87
152
Titre de l’ouvrage : Bibliographie
générale de la ville Sainte d’Al-Qods
(Jérusalem) en 3 tomes
Etablie par : Rached Limam
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T1 : 186,
T2 V1: 338, T2 V2 : 863
Langues : arabe, française
Date de parution : 1989/1992
Prix : T1 5.500 D.T. (épuisé)
T2 1er volume 8.200/ 2ème volume 10.500
Prix à l’étranger : T1 7 € (épuisé)
T2 1er volume 12 € / 2ème volume 9 €

L’élaboration des bibliographies nécessite un grand nombre d’outils, de références


et d’index, généralement inexistants dans nos pays, où seuls les efforts individuels de
quelques chercheurs motivés et patients peuvent venir à bout des difficultés de toutes
sortes.
C’est le cas pour cette bibliographie générale de la sainte ville d’Al-Qods, qui recense
la totalité des ouvrages, des articles de périodiques, dossiers, résolutions et dispositions
onusiennes concernant cette ville et couvrant toute son histoire depuis sa fondation
(environ 3000 av. J.C), jusqu’à la période moderne (fin juin 1988). Le lecteur trouvera
à la fin de chaque volume un certain nombre d’annexes importantes. A titre d’exemple
pour le tome 1 : les versets coraniques mentionnant la sainteté d’Al-Qods ; les hadiths du
Prophète soulignant son importance pour l’Islam et la bénédiction attachée à la prière
dans la mosquée Al-Aqsa ; la Promesse du Calife Umar Ibn Al-Khattab aux habitants
de la sainte ville et leur engagement à son égard; un message de Saladin à l’ensemble
de la communauté musulmane lui annonçant la défaite des croisés et la libération d’Al-
Qods ; le texte de la constitution du quartier des Maghrébins en fondation pieuse ; un
tableau des principaux événements historiques survenus à Al-Qods durant l’Antiquité
et le Moyen-âge.
Tous ces documents sont classés par ordre chronologique. Dans le tome2, et à titre
d’exemple, on trouvera toutes les résolutions de l’ONU, du Conseil de sécurité, du
Conseil de tutelle et de l’UNESCO, concernant Al-Qods, classés également par ordre
chronologique.
I.S.B.N : 9973-911-15-6
153
Book Title : Bibliography of the Holy
City of Al-Quds (Jerusalem)
Established by : Rashid Limam
Topic : History
Size : 16x24
Number of pages : V 3. Part 1 : 324
Language : English
Publication Date : 1992
Price : 7.500 D.T.
Foreign countries : 8 €

The preparation of bibliographies requires a certain number of tools, references


and indexes, usually non-existent in our developing countries, where only a few
motivated and patient researchers can manage to overcome all sorts of difficulties
relying on their own individual efforts.
This is the case for this general bibliography of the holy city of Al-Quds, in which
we can find identified all the books, journal articles, reports, UN resolutions and
provisions concerning the city, and covering its entire history from its foundation
(about 3000 BC.) until the modern period (end of June 1988). At the end of each
volume, the reader will find many important appendices. For example, at the end of
Volume 1, there is an appendix of coranic verses alluding to the sanctity of Al-Quds;
the Hadiths of the Prophet emphasizing its importance to Islam and the blessings
attached to prayer in the Al-Aqsa Mosque; the Covenant of Umar to the inhabitants
of the holy city and their commitment to it; Saladin’s message to the Muslim
community announcing the defeat of the Crusaders and the liberation of Al-Quds ;
the document establishing the piety of the Maghareba neighborhood; and a table of
the major historical events which occurred in Al-Quds during olden times and the
Middle Ages. All these documents are listed in chronological order. And in volume
2, we can find, for instance, all the UN, Security Council, the Trusteeship Council
and UNESCO resolutions concerning Al-Quds, also chronologically ordered.
I.S.B.N : 9973-911-99-7

154
Titre de l’ouvrage : Bayram V,
Bibliographie analytique
Etablie par : Moncef Ben Abdeljelil
et Kamel Omrane
Thème : Pensée réformiste
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 328
Langue : arabe
Date de parution : 1989
Prix de vente : 8 D.T.
Prix à l’étranger : 9 €

Le Cheikh Mohamed Bayram V est connu par son œuvre maîtresse «Safwat al-itibar».
D’autres opuscules, écrits avant « Safwat » ou après, sont d’une importance capitale. La
présente bibliographie analytique pourrait ouvrir des horizons, jusque-là inconnus ou
mal connus, et aider à la relecture de la pensée de Bayram V.
Loin de tout engagement politique ou religieux trop prononcé, Bayram V se présente
comme un réformiste partageant les idées de Qabadu et de Khéreddine, dans le domaine
politique et culturel, et un penseur de tendance hanéfite en matière religieuse, récusant
tout dogmatisme étriqué et ouvert à l’esprit de la « Nahdha ». Ses prises de position
susciteraient aujourd’hui des débats passionnés.
Ce livre comprend trois parties :
- la première se rapporte aux ouvrages de Bayram V publiés, manuscrits ou cités par
son fils dans la biographie qui figure en postface, dans le 5e tome du « Safwat ».
- la deuxième est une bibliographie de Bayram V, analytique et concise, qui reste
évidemment ouverte.
- La troisième est une réédition de trois opuscules de Bayram V jusque-là peu
connus.
Les dépouillements concernant les deux premières parties ont permis de réunir 84 titres,
27 pour la première et 57 pour la deuxième.
Ce travail pourrait peut-être atténuer quelques jugements hâtifs concernant le Cheikh
Bayram V et révéler l’importance de sa contribution à l’édification d’une pensée religieuse
éclairée.
I.S.B.N : 9973-911-25-3

155
Titre de l’ouvrage : Guide
des périodiques parus en Tunisie
(1838-1956) (2 volumes)
Auteur : Mohamed Hamdane
Thème : Presse
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 686 (2 vol.)
Langues : arabe et française
Date de parution : 1989
Prix de vente : 17.500 D.T.
(les 2 volumes)
Prix à l’étranger : 20 €

L’étude des périodiques tunisiens revêt une importance particulière, car l’évolution de
la presse reflète le degré d’évolution de la société elle-même. Une approche historique se
justifie amplement, car la presse tunisienne a des origines lointaines et elle se caractérise
par sa diversité et la multiplicité de ses orientations.
Cependant, les études historiques sont encore en Tunisie marginales, après plusieurs
décennies d’indépendance nationale. Il n’y a pas encore d’étude globale sur l’évolution de
la presse tunisienne sous toutes ses formes, ses modes d’expression et ses objectifs, alors
que dans des pays moins développés et moins riches en élites intellectuelles que le nôtre,
beaucoup d’historiens ont pu entreprendre l’étude de leur patrimoine journalistique.
Cela ne veut pas dire que la recherche est inexistante chez nous, mais qu’elle est parcellaire.
Elle s’intéresse tantôt à une des étapes de l’évolution des périodiques tunisiens, tantôt
à un genre particulier, tantôt à une langue (l’arabe par exemple) au détriment d’autres
langues…
Au delà des barrières linguistiques et des clivages idéologiques, la réalisation d’une
étude historique globale rencontre, sur le terrain, des obstacles matériels multiples, en
raison de la dispersion, de l’insuffisance ou de l’inexistence des sources essentielles
d’information. Les centres de documentation, les bibliothèques et les services d’archivage
sont loin d’être performants.
Ce guide des périodiques est un premier jalon. On y trouvera des index concernant
la date de parution, la périodicité, le genre, le contenu, l’orientation, l’éditeur et le siège
social des périodiques (en arabe et en judéo-arabe).
I.S.B.N : 9973-911-31-8 / I.S.B.N : 9973-911-32-6
156
Titre de l’ouvrage : Index
des traductions de la littérature
tunisienne
Auteur : Abdelwaheb Dakhli
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 204
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 5 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Cette étude bibliographique vise à répertorier et à recenser les traductions, (vers


une langue étrangère), de la littérature tunisienne moderne et contemporaine.
L’auteur de cet index a classé les textes littéraires par genre : poésie, nouvelle, roman,
théâtre, articles de revue. Les auteurs tunisiens dont l’œuvre a été partiellement ou
totalement traduite à partir de l’original arabe ou français sont au nombre de 137. Ils
ont été publiés soit dans des ouvrages à part, soit dans une anthologie ou dans une
revue (spécialisée ou non). Les textes traduits sont au nombre de 645.
Parmi les 13 langues étrangères recensées, c’est le français qui vient en tête par le
nombre des traductions, suivi par l’espagnol et le russe, alors qu’une langue répandue
comme l’anglais arrive en quatrième position. Les autres langues sont, par ordre
décroissant, le polonais, le yougoslave, l’italien, le bulgare, l’allemand, le roumain, le
portugais et le chinois.
Concernant les critères du choix de ces textes, il y a, semble-t-il, une part
d’arbitraire.
Certains auteurs célèbres n’ont pas été traduits. D’autres, presque inconnus,
ont séduit les traducteurs étrangers. Ceux-ci optent généralement pour un genre
particulier : ce sont les nouvelles qui sont prisées par les Russes, alors que les Français
sont plus éclectiques…
I.S.B.N : 9973-911-44-X

157
Titre de l’ouvrage : L’établissment
des manuscrits arabes en Tunisie
Auteur : Abdelwaheb Dakhli
Thème : Patrimoine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 142
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 3 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Dans le « Lexique des manuscrits imprimés » de Salah Eddine Al-Munajjad, on


trouve un recensement des manuscrits arabes édités au cours d’une période de 25 ans
(1954 - 1980). Mais le lecteur vigilant de ce lexique ne trouve que peu d’informations
reflétant la réalité de la participation de la Tunisie au renouveau de son patrimoine
manuscrit.
Pour pallier cette insuffisance, la présente étude recense les ouvrages du patrimoine
édités en Tunisie durant la période 1860 - 1988 dont les auteurs sont des Tunisiens ou
des non-Tunisiens, ainsi que les ouvrages du patrimoine édités hors de Tunisie, mais
établis par des Tunisiens ou des non - Tunisiens.
Ils sont de deux sortes :
- ouvrages établis sur la base de manuscrits tunisiens ou conservés en Tunisie.
- ouvrages parus en Tunisie et ayant fait l’objet d’une édition critique.
On trouvera en outre dans cette étude des renseignements bibliographiques relatifs
aux chapitres, fragments et épîtres manuscrits parus dans des périodiques tunisiens
durant cette même période. L’auteur pense que le bilan réel des efforts fournis en vue
de l’établissement du patrimoine manuscrit est encore plus positif. Il reconnaît qu’il n’a
pas tenu compte d’un grand nombre de textes du patrimoine établis par des étudiants
de la Faculté des Lettres et Sciences humaines et la Faculté zeitounienne de théologie
de Tunis.
Cette bibliographie raisonnée comporte un index par noms d’auteurs et de chercheurs
ayant établi des textes manuscrits et par noms de lieux. On trouvera également un
tableau des éditions classées par années, des titres publiés plusieurs fois en Tunisie et des
travaux d’établissement de textes parus hors de Tunisie relatifs à des titres édités dans
notre pays.
I.S.B.N : 9973-911-45-8

158
Titre de l’ouvrage : Lexique des
termes juridiques français / arabe
Ouvrage collectif sous la direction
de M.L. Fadhel Moussa.
Thème : Lexicographie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 671
Langues : arabe et française
Date de parution : 1993
Prix de vente : 25 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 26 €

Ce « Lexique des termes juridiques » a été réalisé grâce à la collaboration entre


l’Académie Beït al-Hikma et le Centre d’Etudes, de Recherches et de Publications.
Il est le fruit des efforts d’un groupe d’enseignants - chercheurs des quatre facultés
tunisiennes de droit (Tunis I, Tunis II, Sousse et Sfax), qui l’ont conçu comme un
instrument de travail pour les étudiants, les enseignants, les chercheurs, les praticiens
et les « consommateurs » du droit en général.
Dans un passé récent, l’enseignement se faisait en langue française au sein des
facultés de droit. Puis l’arabisation progressive est devenue une option fondamentale
et consensuelle. Pour élaborer ce lexique, la tâche n’a pas été facile, en raison de
l’épineux problème de la traduction arabe des termes français, qui est dû à la richesse
de la langue arabe et à la multiplicité des traductions pour un même terme français
selon les pays. Les divergences existent non seulement entre les pays arabes du
Machreq et du Maghreb, mais aussi entre les pays du Maghreb eux-mêmes.
Finalement les auteurs ont choisi de soustraire la terminologie juridique arabe
à l’influence de l’esprit littéraire fondé sur la variété aux dépens de la précision et
de la rigueur qui sont les caractéristiques fondamentales du droit. Les termes de ce
lexique ont été présentés en fonction des disciplines suivantes : droit administratif ;
droit constitutionnel ; droit international ; droit fiscal et financier ; droit civil ; droit
commercial, bancaire et maritime ; droit pénal ; droit social ; procédure civile et
commerciale ; Constitution tunisienne.
I.S.B.N : 9973-929-17-9
159
Série Bibliothèque
Culturelle Maghrébine
Titre de l’ouvrage : Cheikh
Muhammad Al-Yadali.
Sur l’histoire de la Mauritanie
Trois textes inédits établis
et présentés par Muhammadun
Ould Babbah
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 228
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 5.800 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

Voici des textes choisis de l’histoire de la Mauritanie, restés quasiment inconnus,


comme d’ailleurs une grande partie du patrimoine de ce pays, qui n’a cessé de se
perdre par négligence ou à cause d’autres facteurs. Il s’agit de trois épîtres où sont
révélés les fondements mêmes de tout le développement culturel et civilisationnel
qui a conduit à la renaissance mauritanienne d’aujourd’hui.
La première épître traite des caractères des membres de la Zaouia. L’auteur, Al-
Yadali, retrace leurs biographies, selon sa propre conception de la philosophie de
l’histoire. Leurs principales qualités consistent en leur attachement à la « Sunna » du
Prophète, autour de laquelle ils ont établi un pacte politique, religieux et moral.
Le second texte évoque la personnalité de l’Imam Nacer Eddine, qui apparaît
comme un saint et un leader politique. L’auteur insiste notamment sur le côté
spirituel de cette personnalité et sur sa capacité à susciter l’esprit de solidarité de ses
compagnons.
La troisième épître intitulée « Epître du conseil », traite de la situation de la société
mauritanienne, sur laquelle l’auteur pose un regard critique. C’est une inépuisable
leçon sur le commandement du bien et l’interdiction du mal à l’adresse des savants
et des notables Tchemass qui ont été, de tout temps, un modèle de conduite pour
les Zaouias.
I.S.B.N : 9973-911-47-4

162
Titre de l’ouvrage : L’Etat
et la culture au Maroc
Auteur : Moncef Ouannès
Thème : Culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 278
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 6.500 D.T.
Prix à l’étranger : 8 €

C’est l’indépendance politique qui a créé les conditions d’une véritable renaissance
culturelle et qui a permis d’affirmer l’identité historique du Royaume marocain. Pour
accentuer cette dynamique de développement culturel, il a fallu des actions concrètes, en
fonction des possibilités économiques et matérielles. Cet effort témoigne d’une grande
volonté, d’un sens profond de l’histoire et d’un génie particulier.
L’action culturelle au Maroc a laissé une empreinte visible sur la société profonde :
elle a réussi à concilier la tradition et la modernité et a ouvert des horizons nouveaux de
création et de recherche. Elle a démontré, en particulier, que les rapports entre la culture
traditionnelle et la culture moderne ne sont pas antinomiques mais complémentaires, et
elle a restitué au Maroc toute « sa densité historique et nationale».
A la question : comment l’Etat intervient-il dans le champ culturel ? l’auteur répond
d’abord en analysant les stratégies de l’Etat national en matière de culture, dans le cadre
d’un enjeu de légitimation et de domination. Il démontre ensuite que la culture dépend
du groupe qui la produit et prouve par là-même le caractère dynamique de la culture
nationale au Maroc.
Le présent essai propose la culture comme élément fondamental de sauvegarde de
l’identité nationale et comme support réel de tout projet de développement socio-
économique. L’expérience du Maroc prouve que la culture s’insère dans une dynamique
sociétale qui englobe à la fois le passé et le présent. Toute lecture sociologique ne peut
d’ailleurs nier cette dialectique histoire / société et Etat / société civile.
I.S.B.N : 9973-911-60-1

163
Titre de l’ouvrage : Le peuple
algéro-tunisien et la France
Auteur : Mohamed Bach-Hamba
Présentation : Mahmoud
Abdelmoula
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 200
Langue : française
Date de parution : 1991
Prix de vente : 4 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Mohamed Bach-Hamba (1881-1920) est le frère d’Ali Bach-Hamba, chef du


mouvement « Jeunes Tunisiens ». Il a milité, comme lui, pour la libération de sa
patrie, assumant tout au long de son séjour à Genève la coordination entre les
patriotes tunisiens et algériens immigrés en Europe. Il a, en outre, fondé le « Comité
algéro-tunisien » chargé de promouvoir l’action commune, ainsi que la « Revue du
Maghreb » qui a remplacé le journal « Le Tunisien », interdit par le gouvernement
du Protectorat.
En 1918, Mohamed Bach-Hamba a publié le présent ouvrage dans lequel il a
dénoncé la politique dite de « participation » et revendiqué avec force l’indépendance
du peuple algéro-tunisien. « Il en appelle, dit-il, à la conscience universelle pour lui
reconnaître son droit à disposer librement de son sort et saisit de ses revendications
légitimes le « Congrès de la paix » qui se réunira un jour pour remanier la carte du
monde et formuler des principes nouveaux pour la garantie des droits de l’homme
et du peuple ».
L’ouvrage, divisé en deux parties, expose le régime imposé au Algériens et aux
Tunisiens : privation des libertés individuelles, inégalités dans les charges fiscales,
sabotage de l’enseignement des indigènes, atteintes au principe du respect de la
propriété, le service militaire, la naturalisation, les droits civils et politiques, etc…
Dans tous ces chapitres, il décrit scrupuleusement le régime d’exception qu’une
administration omnipotente et despotique impose au peuple algéro-tunisien.
I.S.B.N : 9973-911-68-7
164
Titre de l’ouvrage : La littérature
algérienne en Tunisie (2 volumes)
Auteur : Mohamed Salah Jabri
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T.1 : 330,
T.2 : 406
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 16 D.T.
(les 2 volumes)
Prix à l’étranger : 19 €

En plus de sa domination politique et économique, le colonialisme français a


exercé une hégémonie culturelle sur le peuple d’Algérie. Beaucoup de citoyens de ce
pays frère ont été contraints à l’exil pour poursuivre leurs études dans les Universités
Zitouna de Tunis ou Qarawiyine de Fès, sauvegardant ainsi leur identité arabo-
musulmane. D’autres exilés se sont engagés dans la lutte nationale en publiant des
articles dans les journaux de Tunisie ou du Machreq. Ainsi, pendant plus d’un demi
siècle, les quotidiens, les hebdomadaires et les revues périodiques se sont faits l’écho
d’une riche production littéraire (poésies, nouvelles, romans…)
Dans une première partie, l’auteur traite du thème de la Résistance où la poésie a
joué un grand rôle. Le thème de la solidarité maghrébine est également présent dans
la participation des Algériens aux activités politiques, culturelles et sociales de leurs
frères tunisiens.
Dans la seconde partie, l’auteur étudie la nouvelle et le roman algériens et analyse
certains thèmes dominants, (lutte des villages et des villes, rôle de la femme algérienne
dans la Résistance, etc…). Il donne des extraits de poésies et de nouvelles, ainsi que
deux romans parus en Tunisie dans les années cinquante. Cette production littéraire,
riche et variée, a connu un cycle évolutif et s’est poursuivie de 1907 à 1962, date de
l’indépendance de l’Algérie. Elle ne s’est interrompue que dans les périodes où la
presse tunisienne a été soumise à la censure par les autorités coloniales.
I.S.B.N : 9973-911-74-1

165
Titre de l’ouvrage : Poème
historique de Babacar Ibn Hidjab
Texte établi et commenté par :
Khadija Bent Al-Hassan
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 140
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 3 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

L’histoire de la Mauritanie comporte beaucoup de lacunes et nécessite la mise


à jour d’une bonne documentation locale, associée aux sources étrangères et aux
données archéologiques. Le poème de Babacar Ibn Hidjab qui retrace l’histoire du
Royaume des Trarza (1771-1896), est une source locale importante. Son auteur a
vécu la plupart des événements qu’il relate et se réfère parfois à des témoins oculaires.
Il s’agit donc d’une source relativement fiable concernant l’histoire du Sud-ouest
mauritanien.
Khadija Ben Al-Hassan a lu ce poème dans un éclairage historique et culturel.
Elle nous a donné un aperçu sur la vie de son auteur, fin lettré et aristocrate proche
des Emirs au pouvoir. Une fois classés, les thèmes traités par Ibn Hidjab nous
renseignent sur les tribus belliqueuses des Ouled Dimane et Ouled Ahmad Ibn
Damane et surtout sur la dynastie des Trarza qui a régné durant plus d’un siècle.
D’autres renseignements concernent les personnalités culturelles les plus marquantes
ou les catastrophes qui ont endeuillé la région, etc… Cependant, les relations des
Trarza avec les Européens ne sont guère abordées, ainsi que les guerres extérieures
menées par le Royaume.
Pour pallier l’insuffisance du texte, il a fallu avoir recours à plusieurs sources
arabes et françaises, à quelques manuscrits et même, dans certains cas, à la tradition
orale.
I.S.B.N : 9973-911-64-4

166
Titre de l’ouvrage : Anthologie
du roman maghrébin contemporain
(2 volumes)
Auteur : Bouchoucha Ben Jemaâ
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T.1 : 316,
T.2 : 334
Langue : arabe
Date de parution : 1992
Prix de vente : 10.500 D.T.
(les 2 volumes)
Prix à l’étranger : 17 €

Durant la période coloniale, la littérature maghrébine d’expression arabe fut toujours


en butte à des obstacles qui ont retardé son évolution et son expansion. Elle était loin
d’égaler en qualité la littérature maghrébine d’expression française. Il n’y eut que quelques
tentatives d’écriture plus proches du conte que du roman. Ce retard était également dû
au fait que le roman est un genre étranger à la littérature arabe classique, qui a toujours
privilégié les formes orales d’expression. Le roman maghrébin n’avait donc pas, comme
en Europe par exemple, une riche tradition séculaire qui lui aurait servi de référence.
C’est, en fait, un genre nouveau, puisqu’il ne dépasse pas trois décennies en Tunisie,
en Libye et au Maroc, deux en Algérie et une seule en Mauritanie. La production est en
outre peu abondante et peu soutenue, et se caractérise par son aspect expérimental.
Depuis les années 70 et 80, le roman maghrébin est à la recherche d’une certaine
dynamique. La nouvelle génération de romanciers délaisse les formes narratives
traditionnelles qui ont marqué le roman arabe au Machreq et même en Occident. Elle
s’épanouit dans de nouvelles formes d’écriture plus proches des courants modernistes.
Au niveau de l’expression, on remarque une ouverture sur le dialectal et sur les langues
du patrimoine.
Les morceaux choisis qui composent ce recueil se veulent autant que possible
représentatifs des tendances artistiques et des différents courants de pensée de la création
romanesque maghrébine. Présentés par pays et par ordre alphabétique des noms de leurs
auteurs, ces textes ne sont pas classés chronologiquement ni thématiquement.
I.S.B.N : 9973-911-92-X

167
Série TRIBUNE
DE beÏT AL-HIKMA
Titre de l’ouvrage : Participation
de l’Iran au développement
de la culture islamique,
hier et aujourd’hui
Auteur : Atallah Muhajirani
Thème : Relations internationales
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 44
Langue : arabe
Date de parution : 2000
Prix de vente : 2 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Dans le cadre des « Tribunes de Beït al-Hikma », une conférence a été donnée par
le Pr Atallah Muhajirani, ministre iranien de la culture et de l’instruction islamiques.
Eminente personnalité culturelle, il a publié de nombreux ouvrages dont une réfutation
des « Versets sataniques » de Salman Rushdie.
Brossant un bref tableau de la Perse antique, le conférencier a souligné son apport
à la civilisation, aux sciences et aux arts. Avec la période islamique, les écoles d’exégèse
coranique et de jurisprudence (fiqh), s’ouvrent un peu partout. Mais les Omeyyades
ne permettent pas aux non-Arabes de se distinguer. Malgré les entraves, les Persans
s’illustrent dans plusieurs domaines scientifiques, surtout en médecine, histoire,
astronomie, etc… Les Omeyyades seront même contraints de s’inspirer des institutions
administratives persanes pour organiser leurs propres offices administratifs (diwans).
Le diwan des postes verra ainsi le jour, suivi par d’autres : diwan des impôts, diwan du
sceau, etc…
Les Abassides, venus au pouvoir grâce à l’appui des Perses du Khorassan, seront
plus accueillants à leur égard. La culture iranienne est représentée par des grammairiens
célèbres (Sibawayh notamment), des dialecticiens (mutakallimun) et des exégètes du
Coran. Sous le règne de l’Abasside Al-Mansour, l’école de médecine de Gundayssapour
aura droit de cité à Bagdad. Elle connaîtra plus tard son âge d’or avec Razi, Ibn Sina
(Avicenne), Jorjani et bien d’autres. Cette période se caractérise par l’essor du rationalisme,
l’encouragement à tous les efforts d’ijtihad et à l’esprit de tolérance.
Après la conférence, un débat s’est instauré sur la participation actuelle de l’Iran au
développement de la culture.
I.S.B.N : 9973-929-63-2
170
Titre de l’ouvrage : Les rapports
entre la Tunisie et le Japon
Auteur : Kazuo Miyaji
Thème : Relations internationales
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 48
Langue : française
Date de parution : 2000
Prix de vente : 2 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Le présent ouvrage est une publication de la conférence donnée dans le cadre


des « Tribunes de Beït al-Hikma » par le Professeur Kazuo Miyaji, éminent
chercheur japonais, auteur de nombreuses publications savantes dont une « Histoire
contemporaine de l’AFN » (1978), et « Le processus démocratique et les mouvements
sociaux au Maghreb » (1988). Il est, depuis 1993, Professeur à la Keisen University
de Tokyo.
C’est donc en fin connaisseur de notre pays où il a été longtemps chercheur au
CERES de Tunis qu’il parle des rapports entre la Tunisie et le Japon. Ceux-ci, selon
lui, restent encore au stade banal de deux pays très éloignés. Pour expliquer les raisons
de cet éloignement, il dresse un bilan des relations diplomatiques, commerciales et
culturelles et en conclut que ce n’est pas simplement la distance géographique qui est
en cause mais la distance psychologique, qu’il s’emploie à analyser.
Pour ouvrir de nouvelles perspectives de rapprochement entre les deux pays au
XXIe siècle, face au défi de la mondialisation, le conférencier présente quelques
propositions générales d’ordre méthodologique et stratégique et propose une action
plus concrète : restaurer le village tunisien de Takrouna, qui tombe en ruines, avec
la participation des habitants concernés et la volonté commune des deux parties
tunisienne et japonaise.
A l’issue de la conférence, un débat amical et fructueux s’est instauré, qui a permis
de mesurer l’intérêt suscité par les propos du Professeur Kazuo Miyaji.
I.S.B.N : 9973-929-64-0

171
Titre de l’ouvrage : Dialogue
culturel et civilisationnel
Auteur : Sayed Kamal Kharrazi
Thème : Relations internationales
Dimensions: 12x20
Nombre de pages : 44
Langue : arabe
Date de parution : 2001
Prix de vente : 2 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Le présent ouvrage est une publication de la conférence, donnée dans le cadre


des «Tribunes de Beït al-Hikma » par le Professeur Sayed Kamel Kharrazi, ministre
iranien des affaires étrangères. Personnalité culturelle de premier plan dans son
pays, il a assumé d’importantes responsabilités politiques aux côtés du président
Khatami.
Le conférencier a d’abord noté que les civilisations et les cultures n’ont connu de
réels progrès qu’à travers le dialogue et l’entraide, tout au long de l’histoire. Prenant
l’exemple des relations entre les civilisations islamiques et occidentales, il a souligné
le rôle des traductions en philosophie, dans les mathématiques, l’astronomie, la
médecine, la littérature, la musique, la botanique, l’agriculture et la chimie, pour le
plus grand profit des peuples.
Concernant le présent et l’avenir, le ministre a estimé que le projet de dialogue
entre les civilisations devrait se concrétiser par la concertation et la coopération au
niveau du monde islamique ou au niveau mondial. Il ne pourra aboutir que lorsque
la culture de la tolérance prévaudra sur celle de la violence.
Après la conférence, un débat a eu lieu, avec la participation de nombreux intellectuels
tunisiens, et a porté sur les perspectives de dialogue au sein de l’Organisation de la
Conférence islamique et de l’Assemblée générale des Nations Unies.
I.S.B.N : 9973-929-72-1

172
Titre de l’ouvrage : A propos
du thésaurus « An-Nafis »
Actes du colloque organisé
à Beït al-Hikma en novembre 2001
Thème : Lexicographie
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 110
Langue : arabe
Date de parution : 2002
Prix de vente : 2.500 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Ce petit livre a paru dans le cadre des « Tribunes de Beït al-Hikma », à l’occasion
de l’hommage rendu au Professeur Khalifa Mohamed Tellissi, homme de lettres
et de culture libyen, membre de plusieurs académies et sociétés savantes arabes.
Le colloque, qui a réuni des chercheurs et des universitaires tunisiens et libyens, a
salué la parution de son ouvrage « An-Nafis » qui, comme son nom l’indique (en
arabe), est un thésaurus précieux dans la mesure où il répond à un besoin pressant
de défense et d’illustration de la langue arabe.
Ce dictionnaire en 4 volumes comporte 2547 pages. Il est l’œuvre d’un seul homme
qui avoue avoir entrepris cette gigantesque entreprise pour son plaisir personnel.
Mais il ajoute qu’il visait aussi à préserver la langue arabe des dangers qui la guettent :
invasions des langues étrangères et surtout des langues dialectales à travers les radios
et les chaînes de télévision satellitaires.
Puisant la matière de son « Nafis » dans le célèbre thésaurus d’Az-Zoubaydi, le
«Taj al-Arous», le Professeur Tellissi a aussi voulu faire œuvre utile, en particulier
pour les jeunes étudiants. Il leur a simplifié la tâche en procédant à un choix
rigoureux parmi une énorme quantité de mots plus ou moins tombés en désuétude
et en apportant d’importantes retouches au « Taj al-Arous », par l’élimination de
fastidieuses discussions d’ordre encyclopédique. « An-Nafis » est donc plus proche
des dictionnaires modernes.
I.S.B.N : 9973-929-75-6

173
Titre de l’ouvrage : Raisons
et déraisons de la poésie
Auteur : Salah Stétié
Thème : Arts
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 44
Langue : française
Date de parution : 2002
Prix de vente : 2 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Dans le cadre des « Tribunes de Beït al-Hikma », cette conférence a été donnée
par le grand poète Salah Stétié. Ancien ambassadeur du Liban à l’UNESCO, il est
l’auteur de nombreux ouvrages en arabe et en français et d’une poésie qui occupe
une place privilégiée dans la littérature francophone.
Intitulé « Raisons et déraisons de la poésie », ce texte aborde les dimensions
multiples de la parole poétique et les différents registres dans lesquels elle s’inscrit.
« Les plus grands textes de l’humanité, selon Salah Stétié, ceux en qui se trouve
engagé (illusoirement ou non, là n’est pas la question), le destin de l’homme dans
le sens le plus élevé du terme, là même où se joue le sort de son être, de son âme si
l’on veut, sont ceux portés par la poésie, laquelle, peut-être, n’est que le langage de
l’homme quand il s’adresse à lui-même comme témoin et comme médiateur de la
globalité cosmique ».
« Poésie que le « Livre des Morts » de l’antique Egypte, poésie les Upanishads,
poésie la Bible, poésie le Dict de Padma, poésie le Popol-Vuh, poésie les Evangiles,
poésie les sourates ontologiques du Coran ».
« Avant d’être le fils de ses parents, l’homme est le fils de la parole : il est couronné
des perles de la poésie comme dans sa vulnérabilité merveilleuse, la rose embrouillée
du très petit matin ».
I.S.B.N : 9973-929-79-9

174
Titre de l’ouvrage : Raisons
et déraisons de la poésie
Auteur : Salah Stétié
Thème : Arts
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 56
Langue : arabe
Date de parution : 2002
Prix de vente : 2.500 D.T.
Prix à l’étranger : 3 €

Dans le cadre des « Tribunes de Beït al-Hikma », cette conférence a été donnée
par le grand poète Salah Stétié. Ancien ambassadeur du Liban à l’UNESCO, il est
l’auteur de nombreux ouvrages en arabe et en français et d’une poésie qui occupe
une place privilégiée dans la littérature francophone.
Intitulé « Raisons et déraisons de la poésie », ce texte aborde les dimensions
multiples de la parole poétique et les différents registres dans lesquels elle s’inscrit.
« Les plus grands textes de l’humanité, selon Salah Stétié, ceux en qui se trouve
engagé (illusoirement ou non, là n’est pas la question), le destin de l’homme dans
le sens le plus élevé du terme, là même où se joue le sort de son être, de son âme si
l’on veut, sont ceux portés par la poésie, laquelle, peut-être, n’est que le langage de
l’homme quand il s’adresse à lui-même comme témoin et comme médiateur de la
globalité cosmique ».
« Poésie que le « Livre des Morts » de l’antique Egypte, poésie les Upanishads,
poésie la Bible, poésie le Dict de Padma, poésie le Popol-Vuh, poésie les Evangiles,
poésie les sourates ontologiques du Coran ».
« Avant d’être le fils de ses parents, l’homme est le fils de la parole : il est couronné
des perles de la poésie comme dans sa vulnérabilité merveilleuse, la rose embrouillée
du très petit matin ».
I.S.B.N : 9973-929-80-2

175
Titre de l’ouvrage : Contribution
du Pr. Ahmed Abdesselem
à l’enrichissement de la culture
tunisienne
Auteur : Mohamed Yaâlaoui
Thème : Culture
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 23
Langue : arabe
Date de parution : 2003
Prix de vente : 2000 D.T.
Prix à l’étranger : 2 €

Le présent ouvrage est une publication de la conférence, donnée dans le cadre


des « Tribunes de Beït al-Hikma » par le Professeur Mohamed Yaâlaoui, à l’occasion du
20e anniversaire de l’Académie tunisienne et en l’honneur de son premier président, le
Professeur Ahmed Abdesselem.
Le conférencier a rappelé ce que l’Université tunisienne lui doit : plusieurs promotions
de ses anciens étudiants ont joué un rôle de pionniers dans la consolidation de cette
institution qui s’est rapidement libérée de la tutelle étrangère. Professeur de civilisation
arabe contemporaine, Ahmed Abdesselem s’est particulièrement intéressé à l’histoire
culturelle de la Tunisie dans sa thèse de doctorat intitulée : « Les historiens tunisiens
des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles », où il a magistralement étudié le rôle majeur joué
notamment par Khéreddine et Ahmad Ibn Abi Dhiaf. Chercheur de grande renommée,
le Pr Abdesselem s’est illustré par sa probité intellectuelle et sa rigueur scientifique.
Dans le domaine littéraire, plusieurs articles de la revue « Al-Mabahith » attestent son
intérêt pour le conte et la nouvelle, le théâtre, les problèmes de l’arabe classique et de
l’arabe dialectal, etc…
Militant syndicaliste, il a en outre assumé d’importantes fonctions administratives et
universitaires. On lui doit la fondation, aux côtés de ses collègues, de la revue «Hawlilyat»
(Annales). Par son action au sein des institutions scientifiques arabes et étrangères, il a
aussi contribué au rayonnement culturel de la Tunisie.
I.S.B.N : 9973-929-92-6

176
Titre de l’ouvrage : Les relations
entre le Japon et la Chine
d’un point de vue historique
Auteur : Noritake Kai
Thème : Relations internationales
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 32
Langue : française
Date de parution : 2003
Prix de vente : 2 D.T.
Prix à l’étranger : 2 €

Le présent ouvrage est une publication de la conférence donnée, dans le cadre


des « Tribunes de Beït al-Hikma », par l’Ambassadeur du Japon en Tunisie. Faisant
l’historique des relations entre son pays et la Chine, il rappelle d’emblée que ce sont
deux nations unies par une longue histoire. Dès le début la Chine était le maître du
Japon. Par le biais des caractères chinois et de la religion boudhiste notamment, la
culture japonaise fut modelée à partir de cet échange entre civilisations.
Le Japon mit fin au XIXème siècle à son isolement qui dura 300 ans et qui
le protégeait de l’invasion de l’Europe et des Etats-Unis et commença à assimiler
progressivement la culture de ces pays. Pendant cette période, la Chine dut introduire
des éléments modernes du Japon. De nos jours, de nombreux techniciens et étudiants
viennent annuellement au Japon pour faire des stages ou des études.
Même si les conditions naturelles et la superficie des deux pays sont très différentes
(le Japon est un archipel alors que la Chine est un vaste sous-continent) ; même
si la Chine est composée d’une cinquantaine de races alors que le Japon est issu
d’une race pure pendant longtemps ; même si les commerçants chinois se trouvent
presque partout dans le monde et que la gastronomie chinoise est beaucoup plus
universelle, il est fondamental que le Japon et la Chine respectent leur différences et
approfondissent leurs liens d’amitié et de bon voisinage.
Depuis toujours, conclut le conférencier, ne dit-on pas qu’il n’y aura pas de paix
en Asie, si la paix entre le Japon et la Chine n’existe pas ?
I.S.B.N : 9973-929-93-4
177
Titre de l’ouvrage : Mondialisation
dans un monde unipolaire
Auteur : Egon Matzner
Thème : Relations internationales
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 28
Langue : française
Date de parution : 2003
Prix de vente : 2 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 2 €

Le présent ouvrage est une publication de la conférence donnée, dans le cadre des
« Tribunes de Beït al-Hikma », par le Professeur Egon Matzner en février 2003. Spécialiste
autrichien en sciences économiques et sociales, il est conseiller scientifique auprès de
ministères allemands et autrichiens et de nombreux organismes internationaux.
Le conférencier a commencé par analyser les bases de l’hégémonie des Etats-Unis
dans trois domaines clés liés entre eux : le noyau militaire / technologique dont le
fondement est le noyau monétaire / industriel. Le troisième domaine d’influence est de
nature idéologique / médiatique. Abordant ensuite la mondialisation, il la définit comme
le développement accru du commerce international de marchandises, la croissance des
sociétés transnationales, la diffusion de la technologie d’information, de l’investissement
étranger direct ou du volume et de la vitesse des transactions financières. Il distingue en
outre trois différentes significations de ce terme : la première perçoit la mondialisation
comme l’établissement de règles globalement appliquées, (Ex. les conditions du crédit du
F.M.I). La deuxième comprend la mondialisation comme des effets globalement agrégés
positifs, (tels que l’éradication des épidémies), et négatifs, (comme les effets de serre). La
troisième comprend la mondialisation comme l’offre globale des marchandises privées
(Coca Cola ou Microsoft).
Le Pr. Matzner conclut qu’un ordre mondial multipolaire créerait les conditions
conduisant à une coopération mondiale où les bénéfices profiteraient à toutes les parties,
au lieu de satisfaire l’intérêt de certains groupes seulement.
I.S.B.N : 9973-929-94-2
178
Titre de l’ouvrage : La réforme
économique en Chine
Auteur : Li Tieying
Thème : Relations internationales
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 32
Langue : française
Date de parution : 2004
Prix de vente : 2 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 2 €

Le présent ouvrage est une publication de la conférence donnée, dans le cadre des
« Tribunes de Beït al-Hikma », par le Professeur Li Tieying, Vice-président du Comité
permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine, en novembre 2003. Elle s’inscrit
dans la dynamique du renforcement de l’amitié entre la Chine et l’Afrique en général et
entre la Chine et la Tunisie en particulier.
On sait que l’un des plus importants événements intervenus en Chine est son ouverture
sur l’extérieur et son lancement en 1978 de sa réforme économique en quatre étapes. Cette
réforme a démarré dans les régions rurales et a permis d’augmenter considérablement
la production vivrière. De plus, des millions de paysans ont afflué dans les villes pour
y trouver du travail en basse saison. La réforme s’est centrée ensuite sur les villes et a
abouti au renforcement de l’économie privée et des entreprises à capitaux étrangers,
ce qui a engendré l’inflation et le désordre dans la vie économique. Les autorités ont
réagi en instaurant, pour l’essentiel, une économie socialiste de marché, en donnant une
place prépondérante à la propriété publique, mais en encourageant les divers secteurs
à se développer simultanément. La quatrième étape, (à partir de 2002), est marquée
par l’établissement d’un système perfectionné de l’économie socialiste de marché et par
son adaptation à l’environnement international caractérisé par la mondialisation et les
progrès des sciences et des technologies.
En définitive, la réforme économique en Chine a permis de réaliser, outre son volet
pratique, d’importants acquis théoriques et doctrinaux.
I.S.B.N : 9973-49-000-2

179
Titre de l’ouvrage : Les relations
entre les Etats-Unis et le monde arabe
Auteur : Henry Laurens
Thème : Relations internationales
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 38
Langue : française
Date de parution : 2004
Prix de vente : 3 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 2 €

Le présent ouvrage est une publication de la conférence donnée, dans le cadre


des « Tribunes de Beït al-Hikma », par le Pr. Henry Laurens, Professeur au Collège de
France et éminent historien spécialisé dans le monde arabe contemporain.
De nombreux espoirs ont souvent été mis en la capacité des Etats-Unis à user de
tout leur poids pour aider les peuples du Moyen Orient, les Arabes notamment, à
concrétiser leurs aspirations légitimes à l’indépendance, au développement, et donc
à la démocratie et à la justice sociale. Espoirs régulièrement déçus au fil des ans.
Plus particulièrement, l’appui inconditionnel à Israël et l’étrange et bienveillante
protection accordée à toutes les formes d’oppression, aussi odieuses soient elles,
qu’il fait subir au peuple palestinien. Les deux guerres en Irak ont transformé le
doute et la circonspection en véritable haine à l’égard d’un pays qui, en d’autres
circonstances, aurait pu être l’ami des pays arabes.
Dans cette conférence, le Pr. Henry Laurens a présenté un dossier complet et
éloquent de la détérioration progressive des relations entre les Etats-Unis et le
Monde arabe. Il a notamment expliqué pourquoi les Arabes ont perdu leur audience
outre-atlantique et les Américains leur crédibilité dans la région. Ceux-ci, affirme
le conférencier, « n’ont pas totalement conscience des processus que leur politique
engendre… les mouvements djihadistes vont être définis dès le début des années
90 comme autant de facteurs de contestation de l’hégémonie américaine et baptisés,
dans le regard extérieur, sous l’étiquette globale de terrorisme ».
I.S.B.N : 9973-49-010-X
180
Titre de l’ouvrage : La culture
de la paix en Afrique
Auteur : Cheïkh Hamidou Kane
Thème : Culture / politique
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 30
Langue : française
Date de parution : 2007
Prix de vente : 3 D.T.
Prix à l’étranger : 2 €

Le présent ouvrage est une publication de la conférence donnée par le Professeur Cheikh
Hamidou Kane dans le cadre des « Tribunes de Beït al-Hikma ». Ce grand romancier est
né au Sénégal et a été, dès sa première jeunesse, profondément enraciné dans l’identité
culturelle négro-africaine et musulmane avant de s’immerger dans la culture occidentale.
Il a eu une formation en philosophie, en études juridiques et économiques. Il a publié
en 1961 son premier roman « l’Aventure ambiguë » qui a connu un immense succès.
Son deuxième roman « Les Gardiens du temple » publié en 1996, a reçu le prix Rachid
Mimouni.
A côté de sa carrière littéraire, Cheikh Hamidou Kane a occupé de nombreux postes
ministériels et a joué un rôle important dans des organisations internationales comme
l’UNICEF et la grande ONG « Enda Tiers Monde ».
La conférence porte sur « le rôle et la portée de la médiation dans les sociétés africaines
et leur adaptation au contexte actuel ». D’emblée, le conférencier s’interroge: pourquoi
les élites dirigeantes de l’Afrique moderne doivent-elles, dans leur œuvre d’édification et
de modernisation, se préoccuper de cette médiation ? Il répond par une série d’arguments
basés sur les leçons, préceptes et manières du passé culturel africain. Il montre le poids
de la parole et les modalités de son partage et évoque, à cet égard, l’exemple de grands
«sages » comme Cheikh Anta Diop, Nelson Mandela ou Soundjata Keita.
Face à la violence obscène, l’intolérance et les conflits ethniques qui ravagent l’Afrique,
Cheikh Hamidou Kane conclut par ce proverbe populaire : « Peut-il y avoir des vents
favorables pour qui ne sait plus d’où il vient ? ».
I.S.B.N : 9973-49-043-8
181
Titre de l’ouvrage : Destins croisés
en Méditerranée
Auteur : Mounira Chapoutot -
Remadi
Thème : Histoire
Dimensions : 11x20
Nombre de pages : 30
Langue : française
Date de parution : 2007
Prix de vente : 3 D.T.
Prix à l’étranger : 2 €

Le présent ouvrage est une publication de la conférence donnée par le Pr. Mounira
Chapoutot-Remadi dans le cadre des «Tribunes de Beït al-Hikma ». Le thème de cette
conférence est à la fois historique et littéraire. Il prend pour point de départ deux
personnages historiques réels qui ont fait l’objet de deux romans où réalité et fiction
se mêlent à la fois pour restituer un « moment » et pour délivrer un « message».
Ces deux personnages sont Léon l’Africain, (alias Al-Hassan al-Wazzan), et
François Cocardon, (alias Mustafa des Six-Fours). Les deux romans sont : « Léon
l’Africain» d’Amin Maalouf et « Les tribulations de Mustafa des Six-Fours » de
Bartholomé Benassar. La conférencière décrit les histoires vraies, à la fois parallèles
et croisées, des deux captifs, traite de la construction romanesque de leurs deux
vies puis développe la question de l’identité. Elle affirme que l’histoire des deux
personnages est un appel à la tolérance, par delà une intime connaissance de
l’Autre.
En conclusion, « dans l’histoire comme dans ces romans, on retrouve l’unité de lieu,
la mer et ses rives ; de temps, le siècle des corsaires ; d’action, le voyage qui exprime
un profond désir d’espace et une tension non moins profonde vers l’Autre».
I.S.B.N : 9973-49-044-5

182
Book Title : National Resistance and
Terrorism
Author : Ahmed Abderraouf Wnaïes
Topic : International Relations
Size : 12x20
Number of pages : 32
Language : English
Date of publication : 2009
Price : 2 D.T.
Foreign countries : 2 €

Published in the series «Forums of Beït al-Hikma », this conference was given at the
eleventh session of the International Meetings of Carthage in April 2008, and devoted
to the issue of violence.
The lecturer believes that the dialogue between the Arab world and the West is running
up against two major pitfalls: the general confusion between the concept of terrorism
and that of resistance on the one hand, and the true nature of the Palestinian resistance,
on the other. First he tries to clear the ambiguity deliberately maintained between Islam
and violence. Then he shows that resistance can never be equated with blind terrorism,
as it is fundamentally a legitimate response to foreign occupation. It is therefore a sacred
duty, that of defending the homeland and safeguarding its honour. Within this context,
martyrdom simply regenerates the conditions and rules of an insane and disproportionate
war. There is no martyrdom, he reaffirms, without a great and noble cause.
Reviewing the lessons learned from European history, the author brings back the
horrors suffered by people during the bombing Dresden, Hiroshima and Nagasaki.
He is greatly astonished by the fact that when it comes to the Lebanese or Palestinian
resistance, some deeply cherished ethical principles are invoked in the West by those
very people who have ignored or even violated them during the Second World War.
He concludes that calling upon the Palestinians to cease any resistance simply means
subjecting this people forever to total submission to the Israeli occupation and denial of
their political rights on the land of his ancestors.
I.S.B.N : 978-9973-49-072-8

183
Titre de l’ouvrage : Résistance
nationale et terrorisme
Auteur : Ahmed Abderraouf Wnaïes
Thème : Relations internationales
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 32
Langue : arabe
Date de parution : 2009
Prix de vente : 2 D.T
Prix à l’étranger : 2 €

Publiée dans la série : « Tribunes de Beït al-Hikma », cette conférence a été donnée
lors de la XIe session des Rencontres internationales de Carthage, consacrée au thème
de la violence (Avril 2008).
Le conférencier estime que le dialogue entre le Monde arabe et l’Occident se heurte
à deux écueils majeurs : l’amalgame entre le concept de terrorisme et celui de résistance,
d’une part, et la vraie nature de la Résistance palestinienne, d’autre part. Il lève d’abord
l’équivoque sciemment entretenue entre Islam et violence. Il montre ensuite que
la résistance ne peut en aucun cas être assimilée au terrorisme aveugle, car elle est
fondamentalement une réaction légitime à l’occupation étrangère. Elle constitue donc
un devoir sacré, celui de la défense de la patrie et de la sauvegarde de son honneur. Dans
ce contexte, le martyre renouvelle les conditions et les règles d’une guerre démentielle et
disproportionnée. Il n’y a pas de martyre, rappelle-t-il, sans une grande et noble cause.
Passant en revue les leçons de l’histoire européenne, l’auteur évoque les horreurs
des bombardements subis par Dresde, Hiroshima et Nagasaki. Il s’étonne que de
grands principes éthiques soient invoqués par les Occidentaux, à propos de la résistance
libanaise ou palestinienne, par ceux-là mêmes qui les ont ignorés ou même bafoués
durant la seconde guerre mondiale.
Appeler le peuple palestinien à cesser toute résistance, conclut-il, c’est le contraindre
à se soumettre pour toujours à l’occupation israélienne et à perdre ses droits politiques
sur la terre de ses aïeux.
I.S.B.N : 978-9973-49-071-1

184
Titre de l’ouvrage : Douleur
et souffrance
Auteur : Patrice Queneau
Thème : Médecine
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 40
Langue : française
Date de parution : 2010
Prix de vente : 4 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Dans le cadre des « Tribunes de Beït al-Hikma » le Professeur Patrice Queneau,


membre de l’Académie française de médecine, a brillamment parlé de la douleur
des hommes qui, a-t-il dit, est aussi vieille que l’Humanité. Sa signification et les
comportements qu’elle appelle sont des questions existentielles parmi les plus
importantes qui aient jamais été posées. Quant aux réponses à la douleur, elles ont
évolué au fil des temps, grandement conditionnées par les possibilités de l’antalgie
aux diverses époques. Soulager efficacement la douleur est aujourd’hui presque
toujours possible. Mais le médecin dispose aussi, pour réconforter son patient, de la
chaleur de son empathie : la parole, la présence du médecin antalgique complètent
avec bonheur l’effet pharmacodynamique de sa prescription.
Le Professeur Queneau a ensuite parlé des rapports entre douleur et souffrance:
ceux-ci sont étroits, intimes, interactifs. Il a noté que chaque patient douloureux a
besoin d’épancher sa douleur, de la dire et de trouver une oreille attentive, disponible
et empathique pour la recueillir. Dire son mal, sa douleur–souffrance, les nommer,
les décrire, c’est déjà les apprivoiser.
En conclusion, le conférencier a souligné l’importance de la formation des futurs
médecins et aides-soignants, qui lui semble essentielle, notamment en matière de
douleurs et de souffrance.
I.S.B.N : 978-9973-49-095-7

185
Série Colloques
Titre de l’ouvrage : Du dictionnaire
historique de la langue arabe
Actes du colloque organisé par
l’Association de lexicographie arabe
de Tunis en novembre 1989.
Thème : Lexicographie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 520
Langues : arabe, française et anglaise
Date de parution : 1991
Prix de vente : 11 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 9 €

Ce colloque, organisé à l’Académie tunisienne Beït al-Hikma, avait pour thème :


«Le dictionnaire historique de la langue arabe : problèmes et moyens de réalisation».
Y ont participé, en plus des chercheurs tunisiens, plusieurs lexicographes et lexicologues
venus du Maroc, d’Egypte, de Syrie, de France, de Grande-Bretagne, de Jordanie, du
Yémen et de Bahrein.
Après quatorze siècles, la culture arabo-musulmane ne possède pas encore son
dictionnaire historique qui serait le fidèle reflet de son discours, de sa pensée et de
son patrimoine, à l’instar de telle ou telle grande civilisation humaine ayant, depuis
longtemps, répertorié son passé et préparé son avenir. Les participants au colloque ont
été unanimes à estimer que le dictionnaire historique arabe est devenu une nécessité à
l’ère de l’informatisation des connaissances de tout ordre. Constituant notre mémoire
linguistique, culturelle et civilisationnelle, un tel dictionnaire serait notre référence,
il offrirait aux utilisateurs des points de vue intéressants sur nos sociétés et sur leur
évolution passée.
De nouveaux facteurs encourageants peuvent favoriser la réalisation de ce
dictionnaire:
1) l’essor des sciences linguistiques, en général, et de la lexicographie, en particulier,
dans les pays arabes,
2) la création de l’Association de lexicographie arabe de Tunis qui a pris l’engagement
de participer à la réalisation de ce dictionnaire historique,
3) le soutien des Ministères tunisiens de la culture et de l’Enseignement supérieur. Le
projet est donc lancé…
I.S.B.N : 9973-911-67-9
188
Titre de l’ouvrage : Le Maghreb
face aux mutations internationales
Actes du Colloque organisé à Beït
al-Hikma en mai 1990.
Thème : Relations internationales
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 164
Langues : arabe et française
Date de parution : 1993
Prix de vente : 3 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

Les conférences et les débats ont permis d’aborder un certain nombre de questions
toujours d’actualité : la portée et la signification des bouleversements survenus en
Europe de l’Est, l’impact de ces transformations sur la communauté européenne et
les conséquences de l’ensemble de ces mutations pour la communauté maghrébine.
En effet, l’effondrement du marxisme-léninisme constitue un événement
historique mondial par excellence. Tous les paramètres de géopolitique se trouvent
bouleversés, un véritable répertoire politique commun autant à la gauche européenne
qu’à l’intelligentsia des pays du Tiers-monde cesse d’être opératoire et tombera
bientôt en désuétude. L’implosion du communisme laisse le champ libre au discours
libéral : on vante de plus en plus les merveilles du marché, de la propriété et du
management comme s’il s’agissait de conditions suffisantes pour le bien-être et le
bonheur universels. Il n’y a, en fait, aucune raison de jubiler et d’annoncer « la fin de
l’histoire » : la grande fracture entre les privilégiés de la planète et les multitudes dont
la condition ne fait qu’empirer demeure un fait incontournable.
Par ailleurs, en Europe et dans certaines régions du Tiers-Monde dont la nôtre,
la déroute du communisme a donné une nouvelle vigueur à la philosophie des droits
de l’homme et aux thèmes de l’Etat de droit et de la société civile. La seule chose
qui a été mise en question, c’est le culte de la vérité unique. Durant ce colloque, les
participants ont en parlé en tant qu’intellectuels libres.
I.S.B.N : 9973-929-07-1

189
Titre de l’ouvrage : Centenaire
de Taha Hussein
Actes du Colloque organisé à
Beït al-Hikma en janvier 1990
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 303
Langue : arabe
Date de parution : 1993
Prix de vente : 7.500 D.T.
Prix à l’étranger : 12 €

Taha Hussein est un grand nom des belles-lettres arabes. Il est le seul à avoir atteint la
célébrité, de son vivant et après sa mort, non seulement dans le monde arabo-musulman,
mais partout dans le monde. Les organisations culturelles internationales, l’UNESCO en
tête, ont pris part à la célébration de son centenaire en 1989.
La Tunisie a été l’un des premiers pays à commémorer cet anniversaire, car il y
jouissait d’un grand prestige et y avait établi des liens privilégiés que le Pr. Kerrou s’est
employé à éclaircir. Le Professeur Tarchouna, pour sa part, a présenté « Taha Hussein
dans le miroir de ses adversaires ». Le linguiste Mohamed Rached Hamzaoui a étudié sa
contribution aux travaux de l’Académie de la langue arabe du Caire. Le Pr. Sammoud a
abordé, lui, les problèmes soulevés par Taha Hussein dans son ouvrage : «Polémiques
et critiques».
Quant au Professeur Trabelsi, il s’est attaché à l’étude du style de Taha Hussein, qui
a également fait l’objet de l’intervention du Pr. Soula, intitulée : « Le style c’est l’homme
ou l’homme c’est le style ? ». Pour sa part, le Professeur Al-Qadhi a analysé la question
de l’explicite et de l’implicite dans le « Livre des Jours ». L’historien Omar Mokdad Al
Jemni a montré, lui, que le discours historique de Taha Hussein s’inspire, pour une large
part, de la méthodologie positiviste.
Enfin le Pr. Jemaâ Chikha a présenté les études universitaires consacrées à Taha
Hussein. L’ouvrage se termine par la conférence publique donnée le 3 juillet 1957 à Tunis
par Taha Hussein lors de sa première visite en Tunisie, juste après l’indépendance.
I.S.B.N : 9973-929-12-8

190
Titre de l’ouvrage : Etudes
sur la Tolérance
Auteurs : Abdelfattah Amor,
Néji Baccouche, Mohamed Talbi.
Thème : Religion
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 230
Langues : arabe, française et anglaise
Date de parution : 1995
Prix de vente : 7 D.T.
Prix à l’étranger : 8 €

Ces études sont publiées sous les auspices de l’Académie tunisienne Beït al-Hikma
et l’Institut arabe des droits de l’homme, mais leurs auteurs sont seuls responsables
des opinions qui y sont exprimées. L’ouvrage débute par la déclaration de l’ONU sur
la tolérance, à l’occasion de la préparation de 1995, Année des Nations Unis pour
la tolérance.
Le Professeur Néji Baccouche traite de « la tolérance, fondement des droits de
l’homme ». Il commence par définir le concept de tolérance, étudie ses fondements
religieux, philosophiques et éthiques, passe aux manifestations de la tolérance
au niveau international et national et énumère les conditions nécessaires à son
renforcement et à sa protection.
Le Professeur Mohamed Talbi, lui, livre un réflexion sur « l’insertion de la foi
dans les exigences spirituelles de notre temps » et pose la question : « la liberté
religieuse : droit de l’homme ou vocation de l’homme ? ». Il conclut : « En somme,
il n’y a pas de vraie spiritualité sans vraie liberté… La liberté de choisir est inhérente
à l’essence de l’homme. C’est plus qu’un droit. C’est une vocation structurante et
déterminante».
Quant au Professeur Abdelfattah Amor, il s’interroge d’emblée : « Le phénomène
religieux sera-t-il basé sur les valeurs de respect et de tolérance, ou sur l’extrémisme,
la violence et l’ingérence dans les convictions et les comportements d’autrui ? ».
C’est en effet une question cruciale concernant le droit des individus et des peuples
à la paix.
I.S.B.N : 9973-929-38-1
191
Titre de l’ouvrage : Etre libre
aujourd’hui
Actes des Rencontres internationales
de Carthage (mai 1996)
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 338
Langues : arabe et française
Date de parution : 1998
Prix de vente : 4.500 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Les philosophes sont souvent enclins à privilégier tel ou tel niveau en ce qui concerne
la liberté.
Certains se limitent à la liberté politique et ne s’intéressent, par exemple, qu’au point
de vue juridique. D’autres se concentrent sur les domaines sociaux et économiques.
D’autres encore insistent sur les composantes culturelles. Il serait peut-être préférable
d’envisager la liberté dans sa globalité et la complémentarité de ses éléments et de
refuser toute approche réductionniste. Chaque progrès individuel ou social en matière
de libertés est en lui-même positif. Chaque pas, même le plus modeste, est un acquis
pour tous. Chaque pas, même de géant, en appelle d’autres.
Dans cette perspective, les problèmes qui se posent sont multiples : comment la
démocratie basée sur le pluralisme politique, culturel et social peut-elle engendrer et
propager la culture de la liberté sans que les choix essentiels soient partisans, au profit
de tel lobby ou tel groupe de pression ? Comment parvenir à des positions modérées
et s’y maintenir ? Comment orienter les jeunes, les intellectuels et les travailleurs sans
contraintes et sans violences ? L’autorité peut-elle être juste ? Comment inculquer la
liberté ? Comment édifier la culture de la participation politique, la culture des droits de
l’Homme et la culture de l’Etat de droit ? Comment faire en sorte que le droit s’impose
historiquement sans l’éclairage de la Raison ou l’impulsion de la liberté ?
Toutes ces questions et bien d’autres ont été posées lors de cette première « Rencontre
internationale de Carthage » et ont suscité des débats fructueux, dont cet ouvrage est le
reflet.
I.S.B.N : 9973-929-44-6
192
Titre de l’ouvrage : Le rationnel
et l’irrationnel
Actes de la 2ème Rencontre
internationale de Carthage
(novembre 1997)
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 248
Langues : arabe, française et anglaise
Date de parution : 2000
Prix de vente : 3.500 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

Le vingtième siècle a vu la barbarie organisée, il a vécu des génocides de toutes sortes


et a vu apparaître, derrière des concepts généreux, des attitudes particulièrement
féroces. Siècle où l’irrationnel s’est affirmé de plus en plus, au point où nous vivons
dans nos régions arabes et musulmanes les choses les plus horribles qui aient jamais
été réalisées sur nos terres. Il n’est pas difficile de tomber d’accord sur l’irrationalité
de l’histoire que nous vivons.
Pourtant, jamais la connaissance, jamais le savoir, jamais la raison elle-même
n’a été poussée jusqu’aux limites que nous connaissons dans des domaines aussi
divers. Faut-il croire que la raison est dépassée ? Qu’elle se dépasse elle-même ?
Qu’elle use de ces artifices du détour de la raison pour réaliser, derrière un semblant
d’irrationalité, une logique intrinsèque ? Ou bien faut-il trouver une logique derrière
l’illogique ? Une raison derrière le non raisonnable ? Comment les choses étant ce
qu’elles sont, ne pas démissionner de cette grande fonction de l’homme qui est un
être raisonnable avant tout et par-dessus tout, et en même temps retrouver la paix
et la sérénité ?
Les participants au colloque ont été unanimes à souligner qu’il faut être aussi
exigeant que possible afin d’être à la mesure de l’homme et à l’écoute de ce qu’il fait,
sans quoi il n’y aura jamais de raison.
I.S.B.N : 9973-929-58-6

193
Titre de l’ouvrage : Auguste Comte
et le positivisme
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en avril 1999
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 288
Langue : française
Date de parution : 2000
Prix de vente : 5 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

L’Académie tunisienne a saisi l’occasion du bicentenaire d’Auguste Comte pour lui


rendre justice. Pour le Pr. Abdelwahab Bouhdiba, Comte est « vivant parmi nous », il a
été « un semeur d’idées ». Le Pr. Zeïneb Ben Saïd Cherni considère que « la pensée du
fondateur du positivisme n’est pas monolithique » et le compare à Ibn Khaldun.
Le Pr. Azzam Mahjoub, lui, présente le point de vue succint d’un économiste, à propos
du positivisme. Le Pr. Michel Blay, de son côté, étudie l’instantanéité et la continuité dans
la genèse comtienne de la science du mouvement. Le Pr. Abdelkader Bachta prouve que
D’Alembert est le précurseur de Comte. Quant au Pr. Mohamed Ben Sassi, il s’intéresse
aux mathématiques et à la classification des sciences chez A. Comte.
Le Pr. Abdelaziz Labib établit un parallèle entre Comte et Condorcet au sujet de la
différence philosophique entre perfectibilité et progrès. Le Pr. Annie Petit étudie, de son
côté, la fondation de la « Sociologie ». Notons également les interventions suivantes :
La Rationalité de la chimie chez A. Comte (Pr. Ben Aziza), La relation entre l’affectivité
et la raison chez A. Comte (Pr. Azzouz), A. Comte et la philosophie du langage (Pr.
Kremer – Marietti), Fichte et Comte, sur l’histoire et la réorganisation occidentales (Pr.
Kopper), A. Comte et la question du genre (Pr. Pickering), Lectures et interprétations
d’A. Comte en Italie dans la seconde moitié du XIXe siècle (Pr. Donzelli), L’alternative
constructiviste (Pr. Kridis), Les positivismes et la « dictature républicaine » en Amérique
latine (Pr. Trindade), La pensée d’A. Comte entre la norme et l’historicité (Pr. Ben Saïd
Cherni), Positivisme et post – positivisme (Pr. Boukraâ), Le Néopositivisme et les enjeux
actuels de la philosophie (Pr. Robert).
I.S.B.N : 9973-929-59-4

194
Titre de l’ouvrage : Le fait religieux
aujourd’hui
Actes des 3éme Rencontres
internationales de Carthage
(février 1999)
Thème : Religion
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 308
Langues : arabe et française
Date de parution : 2000
Prix de vente : 5.300 D.T.
Prix à l’étranger : 7 €

En tant que phénomène social total, la religion est en rapport direct avec tout ce
qui a trait à la vie. Elle est intimement liée à la société. La meilleure façon de l’étudier
est de l’appréhender dans sa totalité et dans ses perspectives d’échange avec d’autres
domaines de pensée et d’activité humaines, à différents niveaux : économique,
politique et culturel.
Les participants à cette Rencontre ont souligné que l’aberration et l’obscurantisme
ne doivent pas occulter les fonctions éminentes assumées légitimement par les
religions, dans toutes les sociétés. Ce sont elles qui permettent à l’homme d’acquérir
la sérénité nécessaire face aux angoisses qui l’assaillent au sujet de l’au-delà, absent
depuis la mort des grands Prophètes. Ce sont elles également qui stimulent la volonté
de l’homme en l’aidant à affronter les craintes liées à l’avenir et les soubresauts de
l’Histoire.
De nouvelles missions appellent les religions à revivre et à évoluer en parfaite
harmonie avec les préoccupations du monde actuel. La religion est une recherche
du nécessaire équilibre entre la reconnaissance sincère de l’autre et son acceptation
spontanée. A cet égard, la religion ne peut être que tolérante. Plus que jamais, nous
sommes appelés à être vigilants, car toute religion est écoute de l’autre, dans l’espace
de liberté qui lui est dévolu.
I.S.B.N : 9973-929-65-9
195
Titre de l’ouvrage : La calligraphie
arabe
Actes des Journées de la calligraphie
arabe (octobre 1997)
Thème : Arts
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 272
Langue : arabe
Date de parution : 2001
Prix de vente : 7 D.T.
Prix à l’étranger : 8 €

Des Journées consacrées à la calligraphie arabe ont été organisées à l’Académie Beït
al-Hikma avec la collaboration active du Centre d’Etudes de l’histoire, des arts et de la
culture d’Istanbul, la participation de chercheurs, d’universitaires et de calligraphes venus
de Turquie, d’Algérie, de Syrie, d’Irak, de Mauritanie et de Tunisie, et avec le soutien de
plusieurs partenaires nationaux et d’organisations culturelles islamiques.
Ces journées à la fois studieuses et festives ont attiré de nombreux amateurs de
calligraphie : élèves, étudiants, professeurs, artistes professionnels ou simples citoyens.
Quant aux participants au colloque, ils ont été unanimes à souligner que la calligraphie
arabe revêt dans notre civilisation une importance qui n’a pas d’équivalent dans d’autres
civilisations, car elle a pu exprimer, à travers la variété de ses formes et de son esthétique
si particulière, une dimension spirituelle qui a permis aux Musulmans d’Orient et
d’Occident d’affermir leur foi, de conserver leur identité et de faire face à toute tentative
d’assimilation par leurs colonisateurs.
Certains intervenants ont mentionné le danger des techniques de l’imprimerie moderne
qui pourraient marginaliser la calligraphie arabe et en faire une sorte d’objet d’art confiné
dans des musées spécialisés que fréquenteraient uniquement les connaisseurs et les
amateurs de beaux-arts.
De célèbres plasticiens, (comme le Tunisien Nja Mahdaoui, et tant d’autres), ont donné
leurs lettres de noblesse à l’art calligraphique en le dotant d’une nouvelle dimension
esthétique. Partout dans le monde arabo-musulman, cet art garde encore sa vitalité grâce
à sa faculté de se renouveler constamment.
I.S.B.N : 9973-929-67-5
196
Titre de l’ouvrage :
Qu’est-ce que la vie ?
Actes des 4éme Rencontres
internationales de Carthage
(mai 2000).
Thème : Sciences / philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 428
Langues : arabe et française
Date de parution : 2001
Prix de vente : 12.500 D.T.
Prix à l’étranger : 14 €

Les immenses progrès accomplis par les sciences de la vie, les percées inouïes et
les trésors de connaissances accumulés de manière accélérée sur la vie, ses origines,
ses mécanismes et ses mutations ont renouvelé de façon radicale nos conceptions
des choses, tout en nous dotant de moyens inédits et qui sont autant de défis à nos
visions du monde, à nos croyances et à notre sensibilité qui doivent, sous peine
d’inanité, être revisitées et réajustées.
Il n’est pas question de faire le procès de la science. Mais il faut rappeler que
les structures économiques, financières et sociales « intègrent » les résultats de la
science pour en tirer parti. Souvent à bon escient, mais pas toujours hélas ! Elles
en font dériver des technologies précieuses et transforment légitimement le savoir
en savoir-faire. A ce niveau, les intérêts, les impératifs du gain et ceux tout aussi
importants des politiques – aussi bien des politiques de la science que des politiques
du développement économique et social – entrent en jeu. Toutes les dérives sont
alors possibles.
Notre conscience est vivement interpellée par des pratiques qui, si elles découlent
d’une meilleure connaissance de la vie, ont des incidences aussi graves qu’inattendues
sur elle : manipulations génétiques, clonage, utilisation à des fins destructives de la
bactériologie. Pouvons-nous admettre que les sciences de la vie se retournent contre
la vie elle-même ? Autant d’attentats contre la vie qui ont appelé les participants à ce
colloque à une solide réflexion philosophique, éthique et juridique.
I.S.B.N : 9973-929-66-7
197
Titre de l’ouvrage : Actualité
d’Averroès (Ibn Rushd)
Actes du Colloque organisé à
l’occasion du huitième centenaire
d’Averroès
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 268
Langue : française
Date de parution : 2001
Prix de vente : 7.500 D.T.
Prix à l’étranger : 9 €

Ces dernières décennies, les études averroïstes ont fait l’objet de multiples efforts.
Livres et articles sont devenus si nombreux que le besoin de les inventorier s’est fait
pressant. Bien des questions demandent encore une recherche approfondie. Avant et
durant l’année 1998, toutes sortes de rencontres ont été organisées en commémoration
du 8e centenaire du grand philosophe andalou. L’on a assisté à une véritable émulation
entre les pays de l’Orient et de l’Occident. L’Académie tunisienne Beït al-Hikma a pris
une part décisive à cette commémoration, avec la collaboration de l’ALECSO et de
l’UNESCO, en accueillant en février 1998 un magnifique symposium sur « l’actualité
d’Averroès ». Les chercheurs de différents pays ont été conviés à jeter de nouvelles
lumières sur les aspects divers d’une pensée riche et féconde.
Tous les intervenants ont témoigné qu’il existe un message d’Averroès et que ce
message nous concerne tous. Il n’aura jamais été aussi puissant. Nombreux sont ceux
qui, aujourd’hui, réalisent que nous n’avons pas toujours su, au cours de notre longue
histoire, être à l’écoute de ce message. Et pourtant, il se résume en une belle idée-force:
face aux incertitudes, aux fluctuations et à l’irrationnel de l’histoire, face à la grande
solitude de l’homme dans la nature, la recherche de la vérité par la voie de la raison
constitue pour lui le plus grand recours. Cette foi en la raison est ce qui traverse de part
en part l’œuvre écrite d’Averroès, mais aussi sa vie publique et privée et son inlassable
action en faveur de la promotion de l’homme.
Les communications présentées à ce colloque ont été écrites en plusieurs langues.
En 1999, une version arabe a été éditée par l’ALECSO. Le présent ouvrage en est une
synthèse due au Pr. Mokdad Arfa Mensia ; il est publié avec le concours de l’UNESCO.
I.S.B.N : 9973-929-69-1
198
Titre de l’ouvrage : Les renouvellements
de la psychiatrie en Tunisie
Actes du Colloque dédié
à Sleïm Ammar
Thème : Médecine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 140
Langues : arabe et française
Date de parution : 2001
Prix de vente : 3.300 D.T.
Prix à l’étranger : 4 €

A l’initiative de Beït al-Hikma, un colloque a été organisé et consacré au « Renouveau


de la psychiatrie en Tunisie », en souvenir du Docteur Sleïm Ammar, un an après son
décès. Un grand nombre de ses collègues, amis et disciples ont tenu à lui rendre hommage
à cette occasion, voyant en lui une figure emblématique de la médecine tunisienne
contemporaine. Maître incontesté, il a allié aux qualités du pionnier qu’il fut celles de
l’érudition, de la fidélité aux racines, le tout couronné par un formidable pouvoir de
séduction et d’attachement qui en ont fait un communicateur exceptionnel.
Pionnier, Sleïm Ammar l’a été, non seulement pour avoir jeté les bases de notre
psychiatrie et de notre psychologie clinique, aujourd’hui détentrices d’un enviable
héritage et riches de fécondes compétences, mais aussi parce qu’il a su, par son action
et son pouvoir à anticiper les événements et les idées, être le premier dans bien des
domaines. Il était également pionnier dans sa défense du malade, dans sa lutte contre les
« grillages » et contre les « camisoles ». Le fou a été invité par lui à devenir humain, il est
conduit à participer, par le biais d’une ergothérapie de bon aloi et d’une sociothérapie
bien adaptée, à se sentir situé, utile.
Mais la science pour Sleïm Ammar ne se résume pas à ses travaux, il veut en
comprendre les fondements. Grâce à lui, l’histoire de la médecine est devenue une geste,
les médecins en Islam et la médecine arabe et maghrébine d’autrefois une réalité et un
sujet de fierté pour tous.
Ce colloque, auquel la Société de psychiatrie et la Société tunisienne de psychologie
ont pris part, a été l’occasion pour de jeunes psychiatres tunisiens de montrer qu’ils sont
les dignes continuateurs de l’œuvre du Dr Sleïm Ammar.
I.S.B.N : 9973-929-71-3
199
Titre de l’ouvrage : Interactions
du renouveau entre le Monde arabe
et le Japon depuis le XIXème siècle.
Actes de la Rencontre organisée
à Beït al-Hikma en janvier 2001
Thème : Relations internationales
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 120
Langue : arabe
Date de parution : 2001
Prix de vente : 4 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

Le renouveau est-il possible sans l’Europe ? Telle est la question qui était « dans
l’air » durant ces dernières années, jusqu’à la parution, en 1991, d’un ouvrage intitulé:
(La renaissance arabe et le boom japonais : similitude des prémisses, disparité des
résultats », dû à un historien libanais, le Professeur Messaoud Dhaher. Afin de
profiter de son expérience (puisqu’il a vécu au Japon et suivi de près son évolution
politique et sociale), l’Académie Beït al-Hikma l’a invité à une rencontre à laquelle
ont pris part notamment les Professeurs Ali Mahjoubi, Fathi Kasmi et Abdellatif
Hanachi.
D’emblée, l’auteur dédie son livre à la génération de jeunes arabes qui, espère-t-il,
accomplira le renouveau arabe tant attendu après plus de deux siècles de léthargie.
« Cette génération devra profiter des remarquables expériences d’innovation réalisées
un peu partout dans le monde et en premier lieu au Japon. Elle devra s’ouvrir aux
sciences et aux techniques sans peurs ni complexes, afin que les pays arabes accèdent
à une véritable modernité ».
Dans son intervention, le Pr. Dhaher souligne que le peuple japonais a toujours
su affronter les aléas internationaux, s’y adapter rapidement et mobiliser toutes
ses énergies pour défendre les intérêts supérieurs du pays, tantôt par la force et
tantôt par des moyens pacifiques. Dans les deux cas, le Japon a été à l’avant-garde
de la modernité. Il a contribué à l’enrichissement de la culture mondiale, tout en
sauvegardant l’authenticité de sa civilisation et de ses traditions ancestrales.
I.S.B. N : 9973-929-73-X
200
Titre de l’ouvrage : La Tunisie
d’un siècle à l’autre
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en janvier 2001
Thème : Histoire / Politique / Culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 528
Langue : française
Date de parution : 2002
Prix de vente : 16 D.T.
Prix à l’étranger : 17 €

L’adieu au siècle finissant nous donne l’occasion de faire le point et de nous demander:
où en sommes-nous ? Où en étiez-vous ? Où allons-nous ? Il y a des actions qui attendent
les générations à venir. Nous ne pouvons les déterminer que par une évaluation de tout ce
que la société tunisienne a accompli et de tous les dangers qui la guettent actuellement.
Dans ce but, un certain nombre de savants et de chercheurs se sont attelés à cette
évaluation, à la demande de l’Académie Beït al-Hikma. Le Professeur Timoumi a présenté
une étude des grandes articulations de notre histoire au siècle dernier. Le militant Rachid
Driss a fait, de son côté, la lumière sur les fluctuations politiques qui se jouent de nous.
Les Professeurs Ben Slama, Mahjoub et Zghal ont évalué le parcours de la Tunisie dans le
domaine de l’économie. Deux spécialistes en démographie, les Prs Taâmallah et Dittgen
ont analysé le poids des collectivités humaines dans le passé et dans l’avenir. Pour mieux
comprendre cet impact, le Pr. Boukraâ, sociologue, et le Pr. Mannoubi, économiste, ont
présenté le profil qu’aura le Tunisien au cours du siècle prochain. Quant au Pr. Chédli
Klibi, qui a joué un rôle éminent dans la vie politique et culturelle tunisienne, il a fait
part de sa vision de la Tunisie et des Tunisiens à l’orée du XXIe siècle. De son côté, le
grand penseur arabe Mutaa Safadi a parlé des défis de l’avenir et le Pr. A. Moatassim des
données culturelles de l’aire maghrébine.
Enfin, c’est le Pr. J.Bindé, futurologue et expert auprès de l’UNESCO, qui a évalué
les perspectives d’évolution d’un pays émergent comme le nôtre.
I.S.B.N : 9973-929-76-4

201
Titre de l’ouvrage : La Tunisie
d’un siècle à l’autre
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en janvier 2001
Thème : Histoire / Politique / Culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 696
Langue : Arabe
Date de parution : 2002
Prix de vente : 20.500 D.T.
Prix à l’étranger : 21 €

L’adieu au siècle finissant nous donne l’occasion de faire le point et de nous demander:
où en sommes-nous ? Où en étiez-vous ? Où allons-nous ? Il y a des actions qui attendent
les générations à venir. Nous ne pouvons les déterminer que par une évaluation de tout ce
que la société tunisienne a accompli et de tous les dangers qui la guettent actuellement.
Dans ce but, un certain nombre de savants et de chercheurs se sont attelés à cette
évaluation, à la demande de l’Académie Beït al-Hikma. Le Professeur Timoumi a présenté
une étude des grandes articulations de notre histoire au siècle dernier. Le militant Rachid
Driss a fait, de son côté, la lumière sur les fluctuations politiques qui se jouent de nous.
Les Professeurs Ben Slama, Mahjoub et Zghal ont évalué le parcours de la Tunisie dans le
domaine de l’économie. Deux spécialistes en démographie, les Prs Taâmallah et Dittgen
ont analysé le poids des collectivités humaines dans le passé et dans l’avenir. Pour mieux
comprendre cet impact, le Pr. Boukraâ, sociologue, et le Pr. Mannoubi, économiste, ont
présenté le profil qu’aura le Tunisien au cours du siècle prochain. Quant au Pr. Chédli
Klibi, qui a joué un rôle éminent dans la vie politique et culturelle tunisienne, il a fait
part de sa vision de la Tunisie et des Tunisiens à l’orée du XXIe siècle. De son côté, le
grand penseur arabe Mutaa Safadi a parlé des défis de l’avenir et le Pr. A. Moatassim des
données culturelles de l’aire maghrébine.
Enfin, c’est le Pr. J.Bindé, futurologue et expert auprès de l’UNESCO, qui a évalué
les perspectives d’évolution d’un pays émergent comme le nôtre.
I.S.B.N : 9973-929-77-2

202
Titre de l’ouvrage : La culture
de l’économie
Actes de la 5éme Rencontre
internationale de Carthage (mai 2001)
Thème : culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 416
Langues : arabe et française
Date de parution : 2002
Prix de vente : 13.500 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

De nombreux participants à ce colloque ont remarqué que certains responsables


ont tendance à voir dans la culture une marchandise comme une autre, susceptible
d’être comprise comme une production soumise purement et simplement aux lois
de l’offre et de la demande et à traiter de la culture en termes de marchés. On
assiste même à une double réduction : de la culture à certains de ses produits et,
dans un deuxième temps, de ceux-ci à leur mode de commercialisation, et enfin des
techniques de marketing à la culture tout court !
Certains se sont interrogés : l’économie n’est-ce point l’art de produire des richesses
matérielles, de les répartir au mieux des intérêts des collectivités et d’en faire la source
de nouvelles richesses, à la fois matérielles et immatérielles ? Et le commerce n’est-il
pas plus important encore et plus large que la simple vente et la seule accumulation
du profit ? Le commerce est un acte authentiquement culturel. C’est une technique
mise au service de la relation d’échange sans laquelle on ne saurait plus guère parler
ni de société, ni de collectivité, ni de civilisation.
Beaucoup d’interventions ont souligné le fait que nous vivons dans « un monde
qui se mondialise », et dans une « économie qui s’enferme dans l’économisme ». Il
n’y a plus de place pour les cultures momifiées. Les cultures qui ne se renouvellent
pas sont des cultures déjà mortes.
I.S.B.N : 9973-929-78-0

203
Book Title : Tunisia - Japan :
Cultural Dialogue
Proceedings of the symposium
held at Beït al-Hikma in May 2001
Topic : International Relations
Size : 16x24
Number of Pages : 180
Language : English
Date of Publication : 2002
Price : 5.500 D.T.
Foreign countries : 9 €

The symposium brought together a panel of Japanese and Tunisian researchers


and academics and was an occasion to debate a certain number of issues.
Several interveners tried to explain what brings Tunisia closer to Japan: the nineteenth
century in Tunisia was marked by the advent of the «Nahdha» (renaissance),
a reformist movement initiated by the «Fundamental Covenant» (1857) and was
enshrined in the promulgation of the Constitution of 1861.
The reformist movement was based on a parallelism between modernization and
safeguarding our heritage. During roughly the same period, the Renaissance of the
Meiji era in Japan established itself along the same lines and enabled the country to
enter into modernity. While the modernization process in Tunisia was hindered by
colonization, that did not prevent Tunisia from reviving the reformist movement,
right after independence (1956) and achieving substantial progress.
There is indeed a lot more in common between Tunisia and Japan. A Japanese
proverb goes (literally): “If you want to make provisions for one year, sow only one
seed, if you want to make provisions for a generation, plant a tree, and if you want
to make provisions for a century, then put your stakes on the human being!” This
is to say that both countries are betting on the human being: Having no natural
resources, they only have to rely on the competence and know-how of their people.
The interveners finally expressed their hope for the consolidation of the cultural
dialogue between the two countries.
I.S.B.N : 9973-929-85-3

204
Titre de l’ouvrage : Tunisie – Japon :
Dialogue culturel
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en mai 2001
Thème : Relations internationales
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 168
Langue : arabe
Date de parution : 2002
Prix de vente : 7 D.T.
Prix à l’étranger : 9 €

Ce colloque a réuni une pléiade de chercheurs et d’universitaires japonais et


tunisiens et a permis de se poser un certain nombre de questions : Peut-on concevoir
une identité humaine sans culture, une culture sans patrimoine et un patrimoine
sans histoire ? Peut-on imaginer une culture sans dialogue ? Les participants ont été
unanimes à reconnaître que le dialogue des cultures et des civilisations est quelque
chose d’évident, de logique et de nécessaire, même marqué par des désaccords et des
rivalités qui seraient finalement susceptibles de l’enrichir.
Plusieurs interventions ont essayé d’expliquer ce qui rapproche la Tunisie du
Japon : au XIXème siècle la « Nahdha » à commencé par le mouvement réformiste
initié par le « Pacte fondamental » (1857) et a été consacrée par la promulgation
de la Constitution de 1861. Le réformisme avait pour bases la modernisation et la
sauvegarde du patrimoine, en parallèle. A la même période approximativement, la
Renaissance de l’époque Meiji au Japon s’est établie sur les mêmes bases et a permis
à ce pays d’entrer dans la modernité. L’obstacle de la colonisation n’a pas empêché la
Tunisie de renouer avec le mouvement réformiste, juste après l’indépendance (1956)
et d’accomplir beaucoup de progrès.
Un autre point commun explique l’attrait de la Tunisie pour le Japon. Ils ont, tous
les deux, parié sur l’homme : N’ayant pas de richesses naturelles, ils comptent sur la
compétence et le savoir-faire. Il est à souhaiter que le dialogue culturel entre les deux
pays se renforce et s’approfondisse davantage.
I.S.B.N : 9973-929-86-1
205
Titre de l’ouvrage : Interférences
culturelles et écriture littéraire
Actes du Colloque organisé à Beït
al-Hikma en janvier 2002
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 408
Langues : arabe et française
Date de parution : 2003
Prix de vente : 7.500 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Les participants à ce colloque ont souligné le lien entre les multiples composantes
de la culture, dans leur diversité, voire dans leur divergence. La création littéraire,
même si elle émane d’un milieu particulier qu’elle fait connaître au moyen de l’art,
ne tarde pas à s’ouvrir sur l’humain et sur l’universel. Tout au long de l’histoire,
les hommes de lettres n’ont jamais cessé de célébrer à peu près les mêmes valeurs,
malgré la diversité de leurs styles et l’originalité de leurs talents. La littérature a
toujours dépassé l’individuel et le particulier pour prospecter le social et l’universel.
L’homme de lettres est cet éternel chercheur en quête d’aventure spirituelle, celle
des hommes, quelles que soient leurs différences ethniques, religieuses ou sociales.
C’est à croire qu’il n’y a, dans la harpe universelle, qu’une seule corde pincée par les
doigts de tous les écrivains du monde, et qu’ils n’ont qu’une seule langue leur servant
de trait d’union.
Les interventions ont également abordé la fonction émotionnelle de la langue
en dehors de tout emploi utilitaire usuel, dans le but d’atteindre l’humain dans son
universalité. A ce niveau, toutes les langues se rencontrent pour exprimer la pensée
intime de l’homme, découvrir les secrets de son âme et révéler sa vérité éternelle et
unique, malgré la multiplicité des civilisations et la diversité des cultures.
En marge du colloque, une table ronde a été organisée sur le thème : « Moi et
l’Autre dans la littérature arabe contemporaine » avec la participation de chercheurs
et de créateurs de divers pays arabes.
I.S.B.N : 9973-929-89-6
206
Titre de l’ouvrage :
Connaissance et Sagesse
Actes de la 6ème Rencontre
internationale de Carthage (avril 2002)
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 412
Langues : arabe et française
Date de parution : 2003
Prix de vente : 11 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Le gigantisme de notre savoir prouve à lui seul qu’il y a une place pour la sagesse
qui n’a ni épuisé sa fonction, ni d’ailleurs dit son dernier mot. N’en doutons pas, les
nombreux appels au secours qui sont adressés par les médecins, les ingénieurs, les
preneurs de décisions, hommes politiques ou chef d’entreprises, aux « spécialistes»
de l’éthique et des sciences humaines reflètent un désarroi profond, angoissant et
tragique. Les « Comités ad hoc » de l’UNESCO, les comités nationaux d’éthique
médicale et autres ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
Mais ces appels au secours ne sont-ils pas comme une manière d’évacuer les
problèmes et de se décharger sur d’autres pour ce qui est des décisions à prendre? Et
surtout, y a-t-il des « spécialistes » en éthique et des experts en sagesse qui seraient en
la matière « les maîtres à penser » du monde ? Pouvons-nous, après deux bons siècles
de critique, de philosophie et d’épistémologie, en revenir purement et simplement
aux vieilles conceptions d’une sagesse régente du monde ?
Les participants à cette Rencontre ont été unanimes à estimer que notre époque,
plus qu’aucune autre, a besoin de sagesse en raison même des progrès de nos
connaissances. Il faut réhabiliter la sagesse, certes, mais surtout en redéfinir le sens,
la portée et les conditions de légitimité. Ce qui implique que l’esprit critique et le
sens de la réflexion retrouvent leurs fonctions sans avoir honte à se poser face à ce
qui est dit correct.
I.S.B.N : 9973-929-90-X

207
Titre de l’ouvrage :
Présence de Paul Ricœur
Actes de l’hommage
de Beït al-Hikma à Paul Ricœur
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 124
Langue : française
Date de parution : 2003
Prix de vente : 3.800 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

Né à Valence en 1913, Paul Ricœur est orphelin en 1915. Compagnon de Gabriel


Marcel et d’Emmanuel Mounier, licencié puis agrégé, il est prisonnier de guerre
jusqu’en 1945. Après sa libération, il est attaché de recherche au CNRS, docteur ès-
lettres et docteur en théologie. Il enseigne dans plusieurs lycées avant de rejoindre
l’Université de Strasbourg, puis la Sorbonne, Nanterre et enfin l’Université de
Chicago.
Rendre hommage au Professeur Paul Ricœur revient à montrer quelle est la valeur
de son œuvre diverse et comment son itinéraire philosophique l’a amené, de jour en
jour, à faire partie des grands esprits de notre temps, par sa recherche passionnée du
sens, son philosopher original, profond et conquérant, son amour de la vérité, son
action pour défendre la dignité de l’homme, son apport précieux à la philosophie
mondiale, et aussi, tout ce que son œuvre adresse comme messages à l’humanité de
notre temps et même à celle du futur Au sommaire de cet ouvrage : « Souvenirs »
d’A. Bouhdiba, « L’émotion de la reconnaissance » d’O. Abel, « Témoignage d’une
disciple » de F. Haddad Chamkh, «Eloge de l’itinérance herméneutique» de J. Greisch,
« L’itinéraire philosophique de Paul Ricœur » de R. Mimoune, « Ricœur, philosophe
de l’altérité » de F. Triki, «Présence de Ricœur dans les écrits philosophiques tunisiens»
de M. Mahjoub, « Hommage à Paul Ricœur » d’A. Hasnawi, « Paul Ricœur à l’écoute
du monde » de G. Zainaty, « Engagement et valeur » d’O. Mongin, « L’insaisi » de S.
Stétié.
Le Professeur Ricœur a créé la surprise en donnant à Beït al-Hikma la primeur d’une
réflexion intitulée : « La mémoire saisie par l’histoire ». L’ouvrage se termine par une
importante bibliographie de son œuvre.
I.S.B.N : 9973-929-91-8
208
Titre de l’ouvrage : La science
au service de la Méditerranée
Actes du Colloque organisé à
Beït al-Hikma en septembre 2002
Thème : Ecologie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 228
Langue : française
Date de parution : 2003
Prix de vente : 9 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Ce séminaire est le fruit d’une collaboration entre l’UNESCO, l’Académie Beït al-
Hikma, l’Académie européenne des sciences, des arts et des lettres et le Réseau des
Académies des pays méditerranéens. Il a permis d’échanger des points de vue au sujet de
la coopération dans le domaine des sciences exactes en vue de la réduction des tensions
dans le bassin méditerranéen. Deux questions essentielles ont été posées :
- Quel rôle peut jouer la science au sens large (sciences exactes, physiques et naturelles,
sciences humaines et sociales) dans l’unification des civilisations méditerranéennes et
dans le maintien de la paix et la sécurité ?
- Quelle action, au niveau régional, peut favoriser une coopération Nord – Sud pour
la promotion de la paix ?
Toutes les interventions ont souligné que la recherche scientifique dans les domaines
les plus variés sera sans doute décisive. En définitive, la Méditerranée se trouve en
première ligne de l’histoire, elle qui vit dans sa propre chair les grands déséquilibres
d’ordre climatique, mais aussi écologique et même socio-politique que connaît le
monde aujourd’hui. Faut-il rappeler que six millions d’hectares par an tombent sous
le couperet de la désertification ? Que le processus de dégradation des écosystèmes et
des sols progresse inexorablement ? Que dans les 25 prochaines années la demande
devrait doubler en ce qui concerne l’eau potable ? Le règlement de ces problèmes et de
tant d’autres passe donc par des solutions globales basées sur le solidarité des hommes
de bonne volonté et sur l’effort soutenu des scientifiques qui devraient partager leurs
connaissances et coopérer afin de contribuer à la sécurité pour tous.
I.S.B.N : 9973-929-95-0

209
Titre de l’ouvrage :
Ecrire l’histoire aujourd’hui
Actes du Colloque organisé à
Beït al-Hikma en mai 2003
Thème : Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 80
Langues : arabe et française
Date de parution : 2004
Prix de vente : 3.600 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

Pour fêter ses vingt ans d’existence, l’Académie tunisienne Beït al-Hikma a organisé
une table ronde sur un thème d’une grande importance : « l’écriture de l’histoire ».
Mais l’histoire a-t-on jamais cessé de l’écrire ? Certes non. Nous ne cessons d’écrire et
de réécrire l’histoire, car cette écriture elle-même se fait toujours à partir du présent.
Chaque époque ne cesse non seulement de faire l’histoire, mais aussi de la lire et la
relire. C’est dire que l’homme a besoin pour vivre d’une perspective historique.
En Tunisie, l’histoire est aujourd’hui en plein renouvellement. Une nouvelle
génération d’historiens est arrivée à maturité et prend actuellement en main la
connaissance de l’histoire de notre pays. Surtout le renouvellement de l’écriture de
l’histoire, qui bénéficie de nos jours de nouvelles technologies : l’astrophysique, la
génétique ou la géologie nous permettent de verser dans le dossier de l’histoire de
nouveaux documents propres à rendre présent le passé, comme il ne l’a jamais été
auparavant. Grâce à quoi nous pouvons remonter très loin dans le passé, qui se
révèle à nos yeux vraiment inépuisable, comme une réalité vivante.
Cet anniversaire a été l’occasion de rendre hommage au premier président de
Beït al-Hikma, le Pr. Ahmed Abdesslem qui a, tout au long de sa carrière, encouragé
l’écriture de l’histoire et pressé les savants d’entreprendre des recherches d’un genre
inédit. C’est notamment grâce à lui que nous ne pouvons plus voir en Ibn Abi Dhiaf,
par exemple, un simple chroniqueur mais un authentique historien de la vie sociale,
culturelle et politique.
I.S.B.N : 9973-49-002-9
210
Titre de l’ouvrage : Unité
de l’homme, diversité de l’humain
Actes de la 7éme Rencontre
internationale de Carthage
(mars 2003)
Thème : Culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 416
Langues : arabe et française
Date de parution : 2004
Prix de vente : 14.500 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 15 €

On doit reconnaître que la diversité des cultures et le dialogue des civilisations sont
devenus, depuis quelques années, des préoccupations humaines majeures. La Déclaration
universelle sur la diversité culturelle n’a fait que renforcer ces préoccupations. Elle a mis
l’accent sur les principes constants et inaliénables de l’antiracisme, sur lesquels s’est
édifiée, tout au long du siècle passé, la lutte de libération des peuples, avec son corollaire:
la revendication identitaire.
Cependant, ces dernières années ont été marquées par la publication d’ouvrages assez
insolites qui exhument, dans leur analyse des faits culturels, certaines thèses combattues
depuis longtemps. On y découvre que la raison arabe diffère de la raison européenne,
que la raison islamique est incompatible avec la Raison, le tout sur fond de discours
pseudo-ethnographiques. Des voix se sont élevées, émanant des représentants de
certains Etats, pour justifier – au nom de la spécificité, de l’identité et de la diversité
culturelle – un certain nombre de pratiques inacceptables, comme la dévalorisation de la
femme, l’excision ou comme la pérennité du parti unique, etc…
Ces thèses doivent être courageusement réfutées, car l’Homme est un, la Raison est
une, la dignité est la même partout et pour tout le genre humain. Ces principes ont été
réaffirmés par les participants à cette Rencontre, sur la base de l’unité de l’homme, ce
qui n’empêche nullement les hommes de se comporter librement et de faire preuve
de créativité et d’originalité. La question qui se pose donc est la suivante : comment
comprendre les paradoxes actuels et réduire les contradictions entre l’unité de l’homme
et la diversité de l’humain ?
I.S.B.N : 9973-49-004-5
211
Titre de l’ouvrage :
Réel et imaginaire de la femme
dans la littérature du Maghreb
au XXe siècle.
Actes du Colloque organisé à
Beït al-Hikma en novembre 2002
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 235
Langue : française
Date de parution : 2004
Prix de vente : 8 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Ce colloque a été organisé par l’Unité de recherche « Femme et méditerranée » de


la Faculté des sciences sociales et humaines de Tunis. En fait, les études sur la femme
en Méditerranée ne sont pas nouvelles. Historiens, sociologues et anthropologues s’y
intéressent depuis longtemps. Elargissant ce champ de recherche à la littérature et aux
arts, cet ouvrage collectif tente d’étudier les différentes formes de représentation du
réel et de mesurer l’importance de l’imaginaire et son impact sur le réel. Ce va-et-vient
continu du réel à l’imaginaire est le point de départ d’une réflexion sur la construction
du féminin à travers l’histoire et l’espace maghrébins. Multipliant les points de vue, les
intervenants apportent un éclairage neuf et averti qui s’ouvre sur l’expérience littéraire
de deux écrivaines tunisiennes. La première partie du livre est consacrée à l’étude de
quelques images de femmes à travers l’histoire du Maghreb. La deuxième partie porte
sur le réel et l’imaginaire de la femme dans la littérature et le cinéma au Maghreb.
Pour le Pr. A. Bouhdiba, Président de Beït al-Hikma, « C’est souvent dans l’espace
féminin que se joue l’essentiel, même si, en apparence, un ordre patriarcal triomphant
réduit à bien peu de choses la présence féminine dans les multiples registres de l’humain.
Il faut donc un œil averti, beaucoup de patience et de rigueur pour décoder le message
qui nous parvient du territoire féminin. D’autant que le glissement se fait très vite de
l’objectivité aux discours idéologiques et aux représentations morales et religieuses ».
Quant au Pr. Hédia Khadhar, directrice de l’Unité de recherche «Femme et
Méditerranée», elle a analysé dans l’introduction les différents thèmes traités par les
participants au colloque.
I.S.B.N : 9973-49-003-2

212
Titre de l’ouvrage : Formes
de créativité chez Mnaouar Smadah
Actes du Colloque organisé par
Beït al-Hikma en décembre 2004
avec un choix de textes en prose

Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 142
Langue : arabe
Date de parution : 2005
Prix de vente : 6 D.T.
Prix à l’étranger : 8 €

Le colloque consacré au poète Mnaouar Smadah a réuni une pléiade de chercheurs


universitaires qui ont étudié les multiples formes de sa créativité. Le Professeur
Kamel Omrane a cerné sa conception du colonialisme à travers ses articles de presse.
Il n’a pas manqué de souligner son courage, sa clairvoyance en abordant les diverses
formes du colonialisme.
Le Professeur Mohamed Salah Ben Amor a, quant à lui, étudié sa conception de
la poésie à travers ses textes en prose. « La poésie n’est pas un art d’agrément pur,
elle doit servir des causes sociales et politiques » : Mnaouar Smadah s’est d’ailleurs
employé à mettre cette idée en pratique, tout au long de sa vie.
Le Professeur Abderrahim Smadah a ensuite relaté les diverses démarches qu’il a
entreprises pour mener à bien la publication des œuvres de son frère Mnaouar.
Quant au Professeur Fathi Kasmi, il s’est attaché à montrer l’originalité des
positions avant-gardistes de Mnaouar Smadah, sans négliger pour autant leur côté
utopiste.
La deuxième partie de l’ouvrage comporte un choix de textes en prose : une courte
autobiographie (jusqu’en 1955), un essai de poésie rythmée ayant pour titre : « Le
géant », plusieurs articles sur les « messages » de la poésie ou de la chanson, etc…
I.S.B.N : 9973-49-014-2

213
Titre de l’ouvrage : KANT :
modernité esthétique
et modernité politique
Actes du Colloque organisé par
Beït al-Hikma en décembre 2004
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 160
Langues : arabe et française
Date de parution : 2005
Prix de vente : 6.500 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Une journée commémorative du bicentenaire du grand philosophe Emmannuel


Kant a été organisée en collaboration entre l’Académie tunisienne Beït al-Hikma et
l’Association tunisienne des études philosophiques. Les actes de ce colloque ont été
publiés dans le présent ouvrage.
Le monde arabe est venu tard à la pensée kantienne, malgré les efforts de certains
précurseurs égyptiens. En fait, rien de tel que l’histoire de la philosophie, avec ses
difficultés, avec ses techniques particulières, pour permettre de lier le présent et le
passé, le dit et le non-dit, et lire le devenir de l’homme. Ce qui importe le plus, c’est la
prise de conscience des bases saines et sereines de la problématique de la création et
de l’action. Création esthétique, action politique demeurent guidées par cette analyse
rationnelle de la raison où la raison se dépasse elle même et se diffracte, comme la
lumière dans un prisme, pour se situer à des niveaux de significations multiples qui,
en d’autres temps ou chez d’autres penseurs, auraient été qualifiés d’irrationnels,
mais que par un mot magique, le mot « critique », Kant parvient à unir et réunir dans
une réflexion plus vivace que jamais.
Les huit communications de cette journée d’étude se sont efforcées de voir quel
Kant nos contemporains revisitent-ils, à partir de quels horizons d’interprétation
et selon quelles stratégies procèdent-ils, et enfin quel intérêt porter à cette
philosophie?
I.S.B.N : 9973-49-015-0

214
Titre de l’ouvrage : Une journée
à Palerme
Actes de la journée d’étude
consacrée au roman
de Majid El Houssi
Thème : Littérature
Dimensions : 12x20
Nombre de pages : 63
Langue : française
Date de parution : 2005
Prix de vente : 3.500 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

« Une journée à Palerme » fait partie d’une trilogie qu’on pourrait intituler : «Le
voyage en Italie ». El Houssi est allé à Palerme pour faire un pèlerinage aux sources de
la civilisation arabo-normande, à l’autre Andalousie en quelque sorte. Il y a vécu plus
de quarante ans, et il avoue qu’elle lui a redonné « le désir d’une Méditerranée plus
vive qui fonderait sa renaissance dans l’expérience extrême, tissée dans la rencontre
de l’Autre, de la féconde relativité des identités, des cultures, des religions»…

Ce roman « prenant et ensorcelant », selon le Président de Beït al-Hikma, le Pr.


Bouhdiba, « nous projette au cœur de ce que l’homme méditerranéen a toujours été
et continuera à être ». Pour le Pr Abderrazak Bannour, « qui connaît la puissance des
mots ne redoute pas les frontières ». Le Pr. M. H. Fantar évoque, quant à lui, la Sicile
arabo-islamique : « Du IXe au XIIIe siècles de l’ère chrétienne, il y eut l’expansion
des Arabes de l’Ifriqiya dont les boutures, profitant d’un sol déjà acclimaté, purent
s’enraciner, fleurir et générer les fruits d’une flamboyante civilisation ». De son côté,
le journaliste et essayiste R. Kéfi retrace fidèlement le parcours littéraire de Majid El
Houssi.
I.S.B.N : 9973-49-017-9

215
Titre de l’ouvrage :
Le réel et l’imaginaire
dans la politique, l’art et la science
Actes de la 8éme Rencontre
internationale de Carthage
(mars 2004)
Thème : Politique / Sciences / Arts
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 696
Langues : arabe et française
Date de parution : 2005
Prix de vente : 28.500 D.T.
Prix à l’étranger : 30 €

Imaginer, c’est ce que l’homme n’a jamais cessé de faire. Sans les utopies politiques,
jamais le gouvernement des hommes n’aurait pu progresser. L’idéal, souvent jugé
irréaliste sur le moment, s’avère plus dynamique qu’une pensée collée d’une manière
servile au quotidien. C’est par ailleurs un truisme que de penser l’art en termes
d’imagination. Les visions les plus imprévues et les plus irréelles (du surréalisme
par exemple), auront donné à l’expression artistique une envergure que le réalisme
n’aurait jamais pu impulser. Même la photographie et le cinéma ont fini par trouver
dans l’imagination des voies de dépassement qui ont radicalement bouleversé notre
perception du réel.
Quant à la science, nous avons appris que c’est le sentiment du beau et du simple
qui permet à la théorie scientifique de trouver un chemin pour repenser le réel et le
réorganiser.
Aujourd’hui plus qu’à tout autre moment de l’histoire humaine, nous pouvons dire
que le réel n’est rien sans l’imaginaire et que l’imaginaire n’aurait aucun impact sans
un réel sur lequel il s’appuie.
Pour creuser cette problématique, une vingtaine de penseurs de haut niveau
ont étudié dans une approche pluridisciplinaire les trois thèmes suivants : l’utopie
politique, les projections scientifiques et l’imagination créatrice. Les actes de ce
colloque ont été publiés dans le présent ouvrage.
I.S.B.N : 9973-49-021-6

216
Titre de l’ouvrage :
Hommage à Hichem Charabi
Anthologie de ses œuvres
et etudes sur sa pensée et ses travaux
Thème : Culture / politique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 264
Langue : arabe
Date de parution : 2005
Prix de vente : 9 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

Le Professeur Hichem Charabi est un intellectuel arabe d’origine palestinienne


qui a longtemps enseigné l’histoire de la civilisation et les sciences politiques à
l’Université américaine de Georgetown à Washington.
Le présent ouvrage comporte dans sa première partie un recueil de morceaux choisis
par H. Charabi lui-même quelques semaines avant son décès, alors que l’Académie
Beït al-Hikma s’apprêtait à lui rendre hommage de son vivant. La deuxième partie
comprend une dizaine d’études présentées par des universitaires et des chercheurs
qui ont suivi de près ses travaux et ses idées avant-gardistes. Le colloque programmé
prévoyait la participation d’un certain nombre d’intellectuels arabes du Machreq
et du Maghreb. Il devait être l’occasion d’un débat sur les thèmes dominants de
la culture arabe à partir de l’approche originale de Hichem Charabi. Originale car
académique, axée sur une analyse approfondie des théories psychologiques, sociales
et anthropologiques et en même temps autobiographique basée sur son parcours
personnel.
L’expérience vécue par Charabi, riche et palpitante, explique le caractère audacieux
de ses idées et sa tendance à dévoiler ce que l’on cache par hypocrisie et à dénoncer
ce que l’on tait par lâcheté. Le dessein qu’il avait finalement en vue, à travers ses
multiples activités créatrices, était de favoriser une prise de conscience nouvelle
susceptible de changer radicalement la réalité. Sa critique de la civilisation visait à
ébranler les discours dominants, quitte à les démolir parfois.
I.S.B.N : 9973-49-007-0
217
Titre de l’ouvrage : L’arabisation
et la renaissance des sciences arabes.
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en novembre 2005
et dédié au Professeur
Mohamed Souissi
Thème : Sciences
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 284
Langue : arabe
(sauf une conférence en français)
Date de parution : 2006
Prix de vente : 13.500 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 15 €

Le Pr Mohamed Souissi a étudié très tôt l’histoire des sciences dans le monde
arabo-musulman en général, et en Tunisie en particulier. Il s’est surtout passionné
pour le patrimoine mathématique, sans négliger pour autant les autres disciplines
scientifiques.
Tout au long de sa prestigieuse carrière, le Professeur Souissi a constitué une
véritable « école », formée de ses anciens élèves et étudiants, tous conscients de
l’importance de la recherche scientifique en Tunisie et dans les pays arabo-musulmans.
Comme lui, ils étaient convaincus que la clé du succès réside dans l’adéquation des
deux termes : mise en valeur de notre patrimoine scientifique et ouverture sur les
avancées de la science moderne. Dans ce cadre, l’arabisation des sciences a tenu une
place centrale dans les préoccupations du Pr Souissi.
Les travaux du colloque qui lui a été dédié sont essentiellement consacrés à ses
ouvrages et aux perspectives de recherche qu’ils ouvrent. D’autres interventions
s’intéressent à la langue des mathématiques (ou d’autres sciences), en arabe. A noter
également une étude sur une traduction du « Traité des pierres » d’Aristote, une autre
sur « les éclipses du soleil », un exposé de « cosmologie en langue arabe ». etc…
Belle illustration de la vitalité et de la modernité de cette langue.
I.S.B.N : 9973-49-315

218
Titre de l’ouvrage : La Psychanalyse
face à l’Islam
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en mai 2005
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 114
Langue : française
(sauf une intervention en arabe)
Date de parution : 2006
Prix de vente : 7.500 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 10 €

Il y a quarante ans, il n’y avait guère de psychanalystes en Tunisie. Les psychiatres


ne croyaient pas en la vertu de la parole. Depuis, les choses ont bien changé. Des
psychanalystes du dedans et du dehors ont pensé que la psychanalyse pouvait dire
quelque chose d’essentiel et apporter une solide contribution pour l’analyse du destin
de nos sociétés. De son côté, la psychanalyse a beaucoup évolué.
L’approche économiste, durement économiste, nous a entraînés dans la recherche
effrénée du bien-être matériel. Mais, très souvent ce que nous avons cru être du bien-
être n’était qu’un mal-être. Du coup, nous nous sommes trouvés confrontés à des
difficultés de toutes sortes. Nous avons besoin d’une véritable introspection collective
pour regarder au fond de nous-mêmes. Nous avons besoin aussi d’un regard amical,
mais critique et lucide pour nous donner la juste mesure de l’ampleur de l’effort qui
reste à consentir.
Autant dans une cure de psychanalyse individuelle on peut parfois se tirer d’affaire,
autant dans une « introspection » collective les choses deviennent méthodologiquement,
théoriquement et concrètement beaucoup plus ardues. Plusieurs voies permettent de se
défouler, de se purifier collectivement. Mais les voies de la psychanalyse proprement dite
sont encore à chercher. Les recherches et les études nous ont permis de comprendre
qu’à partir de certaines hypothèses géniales de l’école psychanalytique freudienne,
jungienne, adlérienne ou autres, on peut mieux cerner le réel. C’est à cet effort de
prise de conscience que nous convient les participants à ce colloque : M. T. Colonna,
I. Al - Gharbi, L.Taratini, R. Ben Rejeb et M. Pignatelli, à travers les thèmes de leurs
interventions.
I.S.B.N : 9973-49-030-8
219
Titre de l’ouvrage : L’Etat et ses
citoyens : nouvelles responsabilités
et redistribution des rôles
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en mars 2005
Thème : Politique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 314
Langues : arabe et française
Date de parution : 2006
Prix de vente : 16 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Le thème choisi pour ce colloque, « L’Etat et ses citoyens », revêt une grande
importance du fait de la divergence des points de vue sur la question, d’une part, et
des effets notoires de la mondialisation, d’autre part. D’où la nécessité de réexaminer
le concept même de l’Etat et de le confronter à la réalité des faits.
Ce concept est d’ailleurs si riche qu’il a donné lieu à des débats passionnés. C’est
ainsi que l’historien remonte à la naissance de l’Etat et à son enracinement dans
l’Histoire. Le philosophe analyse l’état de nature dans les premières organisations
étatiques, ou approfondit la dialectique de la relation – inévitable – entre pouvoir et
liberté individuelle. De nouvelles responsabilités apparaissent et une redistribution
des rôles s’impose, en harmonie avec les bouleversements imposés à la société
contemporaine par la mondialisation. Le juriste, de son côté, reconsidère le rôle de
la loi, à l’heure où les relations entre l’Etat et ses citoyens évoluent rapidement et où
les relations entre Etats se modifient notablement.
En vue d’éclairer cette problématique, l’Académie tunisienne Beït al-Hikma a invité
d’éminents penseurs arabes, africains et européens. Leurs interventions ont porté
sur les thèmes suivants : L’Etat et la pensée philosophique : quelle légitimité?, les
théories de l’Etat dans l’Histoire, l’Etat et la participation des citoyens. Ces questions
ont été étudiées selon quatre approches : historique, philosophique, juridique et
politique.
I.S.B.N : 9973-49-033-9

220
Titre de l’ouvrage : Les enjeux du
rationalisme moderne : Descartes,
Locke et Leibniz
Actes du colloque international
organisé sous la direction de Taher
Ben Guiza
Thème : Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 432
Langue : française
Date de parution : 2007
Prix de vente : 19.500 TND
Prix à l’étranger : 15 €

Organisé par l’Académie Beït al-Hikma et le Laboratoire « Philab » de Tunis, en


2004, ce colloque est le fruit d’une collaboration fructueuse entre des institutions
scientifiques mondiales comme la Leibnitz Geselschaft, le Centre des études
cartésiennes, la Société espagnole des recherches leibnitziennes et la Société
leibnitzienne américaine. Les débats sur la pensée leibnitzienne et ses rapports aux
philosophies du XVIIe siècle ont commencé au Canada, se sont poursuivies en
France, pour se continuer en Tunisie.
Les intervenants ont montré que si, dans le monde d’aujourd’hui, le dogmatisme
intellectuel et le fanatisme religieux se pressentent comme des revendications de
liberté et se développent, paradoxalement, au détriment des valeurs de progrès et
d’ouverture, la réflexion sur les enjeux du rationalisme tels que formulés par Descarts,
Locke et Leibnitz redevient vitale. Elle impose de relever un double défi, celui de la
pensée face à la conviction, et celui de l’action face à la réaction.
C’est pourquoi, en ces temps d’extrême violence, la Rencontre de Carthage a
revêtu une haute valeur symbolique. Elle a permis de raviver un dialogue franc et
fructueux entre les représentants de cultures et de langues différentes. Elle a été
la consécration d’une reconnaissance internationale des efforts que l’Université
tunisienne n’a jamais cessé de fournir.
I.S.B.N : 978-9973-49-042-1

221
Titre de l’ouvrage : L’esprit
des Lumières, la tolérance
et le renouveau de la pensée arabe
Acte du Colloque : organisé à
Beït al-Hikma en décembre 2005
et dédié à Hichem Charabi.
Thème : Culture / Philosophie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 532
Langue : arabe
Date de parution : 2007
Prix de vente : 25.500 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Le XVIIIe siècle européen est marqué par l’esprit des Lumières. Il prône la
suprématie de la raison, exalte les valeurs de liberté, stigmatise le fanatisme religieux,
le despotisme politique et l’exploitation de l’homme par l’homme. Il considère
l’homme comme l’artisan et le bénéficiaire de son action civilisatrice.
Ces valeurs ont également des racines profondes dans l’histoire de la pensée arabo-
islamique. Il faut rappeler que l’Islam s’est donné pour mission de tirer l’Humanité
des ténèbres et de l’éclairer par les enseignements de la raison, en bannissant
l’imitation servile des coutumes, la contrainte et l’absolutisme. Dans ses périodes
d’apogée, la pensée islamique s’est ouverte sur les autres cultures sans égocentrisme
ni prétention à posséder définitivement la vérité. Les musulmans ont donc beaucoup
appris des autres peuples et leur ont beaucoup apporté, loin de tout complexe de
supériorité.
Les principales questions débattues lors de ce colloque sont : Quelle dynamique
et quel renouveau peut-on espérer des transformations sociales, économiques
et politiques des temps modernes ? Quel impact peut-on attendre des valeurs
arabo-islamiques de libération et de tolérance ? Quels instruments cognitifs et
méthodologiques peut-on utiliser si on veut s’engager résolument dans la bataille
de la modernité ?
I.S.B.N : 9973-49-037-7

222
Titre de l’ouvrage :
La critique littéraire et son rôle
dans les sociétés arabes.
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en mars 2005.
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 216
Langue : arabe
Date de parution : 2007
Prix de vente : 13 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

La critique littéraire est un genre bien enraciné dans notre culture arabo-
islamique. La littérature classique était considérée comme le modèle auquel il fallait
se conformer, car esthétiquement insurpassable. Mais dans les dernières décades,
après la « Nahdha», la plupart des sociétés arabes ont connu une vague moderniste
qui a remis en question la primauté de l’ancestral dans le domaine littéraire, mais
aussi dans les domaines artistiques et philosophiques.
Pour débattre de ces questions, l’Académie tunisienne Beït al-Hikma a invité un
groupe de chercheurs et d’universitaires saoudiens et tunisiens. Il s’est avéré que les
études générales et les monographies spéciales faites en la matière ont accompli de
réels progrès en Arabie saoudite comme l’ont attesté le Professeur Hussein Nuaymi
(Le contexte romanesque en Arabie Saoudite), ou le Pr. Ahmad Bakader (La scène
culturelle dans le Royaume), ou le Pr. Hussein Bafqih (Mutations politiques et
culturelles).
Les chercheurs tunisiens, de leur côté, ont étudié la créativité littéraire sous plusieurs
éclairages, révélant la diversité de leurs tendances et de leurs préoccupations: « Propos
sur la critique et la créativité » (Pr. Abdelaziz Kacem), « Les valeurs essentielles de
la Renaissance littéraire » (Pr. Moncef Jazzar), « La critique littéraire à travers l’art
de la biographie » « taragim » (Pr. Ahmad Taoufik Enneifar), « La critique littéraire,
mobile de la créativité chez Halioui et Chabbi » (Pr. Riadh Marzouki)…
I.S.B.N : 9973-49-036-0

223
Titre de l’ouvrage : Renouvellement
des études arabes et andalouses
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en juin 2004
Thème : Culture / Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 376
Langues : arabe, française
et espagnole
Date de parution : 2006
Prix de vente : 15 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

A l’ouverture du colloque, le Président de l’Académie tunisienne Beït al-Hikma


et l’Ambassadeur d’Espagne en Tunisie ont souligné la qualité exceptionnelle des
relations entre les deux pays : relations historiques, humaines, culturelles et politiques,
auxquelles se sont ajoutées les dimensions économiques et commerciales dans le
cadre de la coopération euro-méditerranéenne.
Ce colloque a offert l’occasion à un grand nombre d’intellectuels, d’académiciens,
de spécialistes et de philosophes de se rencontrer et de donner des conférences de
très haut niveau sur des sujets très variés, entre autres : le Maghreb et l’Andalousie
(Mohamed Souissi) ; l’Espagne et la Tunisie : histoire et présent (José Monléon),
Séville, Barcelone et Tunis hafside : histoire d’une relation (Mounira Chapoutot
Remadi), la Méditerranée : un espace de relativisme conflictuel (Maria – Angels
Roque), La générosité de l’arabisant espagnol Martinez Montavez (Leonor Merino),
Statut et destin du récit « Hay Ibn Yakdhan » (Abdelmajid Ghannouchi), Les
études morisques en Tunisie (Mohamed Néjib Ben Jemia), Influence des poètes
kairouannais sur les poètes andalous dans la description des ravages subis par les
villes (Jaafar Majed), Dialogue linguistique à travers le dictionnaire arabo-espagnol
(Mohamed Rached Hamzaoui), A propos d’une épître écrite par Lissan Eddine Ibn
al-Khatib (Mohamed Habib Al-Hila), Entre la Tunisie et l’Espagne : bon voisinage
et bon dialogue (Kamel Omrane)…
I.S.B.N : 9973-49-032-2

224
Titre de l’ouvrage :
Mélanges au Professeur
Dominique Chevallier
Ouvrage collectif.
Thème : Culture / Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 348
Langues : arabe et française
Date de parution : 2006
Prix de vente : 16 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Ces mélanges constituent, à l’initiative de Beït al-Hikma, un hommage rendu par ses
amis, ses collègues, ses disciples et ses lecteurs au Professeur Dominique Chevallier,
homme de culture et universitaire de renommée mondiale, ami de longue date de la
Tunisie. Il a contribué activement à consolider et à diversifier les études sur l’islam et
le monde arabe et continue de porter un regard averti et savant sur le monde arabo-
musulman contemporain, en développant une réflexion originale, supportée par une
connaissance aigue des enjeux qui animent son histoire. Les ouvrages fondamentaux
qu’il a écrits ou dirigés, comme « Renouvellement du monde arabe » (1987) ou
encore « Les Arabes du Message à l’Histoire » (1995) sont le lieu où se cristallise une
pensée nourrie d’expérience et d’érudition.
Rien d’étonnant dès lors que le livre hommage qui lui est dédié soit un ouvrage
inter, voire trans-disciplinaire, puisqu’il accueille les contributions d’auteurs venus
d’horizon divers. Il se situe en fait dans l’esprit de celui qu’il veut honorer et se veut
riche de la pluralité des points de vue et de l’unité des préoccupations.
En guise de conclusion, l’ouvrage comprend cinq conférences ou communications
du Professeur Chevallier lui-même, dont deux inédites : «Vapeurs du temps vécu»
(p. 285) et « L’équilibre européen devant les tensions du Maghreb et du monde
arabo-islamique » (p.293). Il comprend également une notice biographique et une
bibliographie exhaustive du Pr. Chevallier, ainsi qu’une interview en langue arabe
qu’il a bien voulu accorder au journaliste libanais Samir Kassir.
I.S.B.N : 978-9973-49-029-2
225
Titre de l’ouvrage : Modernité
et Renouvellement de la pensée
religieuse - Occasions et défis
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en mai 2005
Thème : Religion islamique
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 272
Langue : arabe
Date de parution : 2007
Prix de vente : 12.500 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 10 €

Ce colloque, organisé en collaboration entre chercheurs et savants iraniens et tunisiens,


a lieu au moment où la vie intellectuelle des sociétés arabo-musulmanes fait face à des
défis multiples et se trouve confrontée à des questionnements majeurs :
* Sur quelle plate-forme intellectuelle pourrait se baser actuellement la pensée
islamique?
* La solution consiste-t-elle à adhérer purement et simplement au rationalisme
moderne tel qu’apparu dans son contexte occidental ?
* La pensée occidentale n’a-t-elle pas elle-même remis en question plusieurs certitudes
que beaucoup d’entre nous considèrent comme incontestables et incontournables ?
* N’est-il pas dommageable de nous contenter de réagir au coup par coup et de
négliger les initiatives constructives (sauf rares exceptions) ?
* Pouvons-nous trouver dans l’acquis de la pensée islamique des solutions aux
problèmes de la liberté de conscience, des droits des minorités, des droits de la femme
dans nos sociétés, des limites entre l’universel et l’individuel, de la question de la laïcité?
* Quels seraient les fondements souhaitables de la gouvernance ? La religion a-t-elle
à intervenir dans ces problèmes ou est-ce une affaire privée ?
Ce colloque a tenté de répondre à ces questions, d’en comprendre les enjeux, de mieux
préparer les générations montantes à leur avenir dans un monde qui les abreuve d’idées,
de représentations et de croyances à travers les médias modernes, devenus innombrables
et hors de tout contrôle.
I.S.B.N : 9973-49-041-4

226
Titre de l’ouvrage : Le Cheikh
réformateur Salem Bouhajeb
et les problèmes du temps
Actes de la journée d’étude organisée
à Beït al-Hikma en janvier 2006
Thème : Culture / Histoire
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 212
Langue : arabe
Date de parution : 2007
Prix de vente : 8 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Le mérite du présent ouvrage, consacré au Cheikh Salem Bouhajeb (1827-1924),


est de publier pour la première fois les idées de ce grand réformateur tunisien, tombé
injustement dans l’oubli. Il est le fruit d’une collaboration entre l’Académie Beït al-
Hikma et l’Association tunisienne des études et recherches sur le patrimoine intellectuel
tunisien.
Dans les huit interventions présentées, les points de vue ont été nombreux et variés:
Le Pr. Ben Belghith a découvert dans les archives nationales des rapports rédigés par
le Cheïkh Bouhajeb à la suite des inspections qu’il avait effectuées auprès des conseils
judiciaires. Le Pr. Draouil a étudié l’esprit des préceptes religieux et leurs objectifs
(maqasid), selon le Cheikh Bouhajeb. Le Pr. K. Omrane a étudié ses prêches et révélé
son intérêt constant pour les problèmes concrets vécus par ses concitoyens. Quant au
Pr. Kasmi, il a notamment signalé à quel point les idées du Cheikh Bouhajeb s’écartent
des idées reçues dans les domaines spirituels, linguistiques, politiques et religieux.
Le Pr. Deb a, de son côté, analysé l’apport du Cheïkh à la pensée réformiste, axé sur
le domaine social et religieux mais esquivant le domaine politique. Le Pr. Amaïria a
parlé des relations établies par le Cheïkh avec ses pairs au Machreq et au Mahgreb, tous
ardents adeptes du réformisme. Le Pr. Gaha a clarifié la position du Cheikh Bouhajeb
au sujet de la «suspension» des cours, sermons ou prêches. L’ouvrage se termine par
une étude du Pr. R. Marzouki qui affirme avoir sauvé plus de 170 vers composés par le
Cheikh Bouhajeb, car ses poésies (réunies en 2 tomes), ont malheureusement disparu ou
restent dispersées dans les bibliothèques privées et publiques.
I.S.B.N : 9973-49-040-7

227
Titre de l’ouvrage :
Glanes troisièmes
Auteur : Mohamed Yaâlaoui
Thème : Littérature / culture
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 292
Langues : arabe et française
Date de parution : 2007
Prix de vente : 10 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Mohamed Yaalaoui, professeur universitaire émérite et chercheur de renom, appartient


à la première génération de l’indépendance à laquelle la Tunisie doit sa renaissance
intellectuelle. Il a écrit de nombreux ouvrages, études et articles de revues, en arabe et en
français, consacrés surtout à la littérature tunisienne ancienne (Ibn Hani notamment),
et moderne. Il a, en outre, assumé de hautes responsabilités scientifiques, culturelles et
politiques.
Dans le cadre de l’hommage qu’elle lui a rendu (en janvier 2008), l’Académie tunisienne
Beït al-Hikma a édité ces « Glanes troisièmes » qui font suite aux « Glanes » premières et
secondes auparavant publiées par l’auteur.
Cet ouvrage comprend une vingtaine d’études :
1) d’ordre historique et géographique : La dynastie ziride sanhajite en Tunisie ; Mahdia
la fatimide ; Contribution de l’Inde à la renaissance du patrimoine arabo-musulman…
2) d’ordre bio-bibliographique : Hamadi Sahli historien de la Tunisie moderne ; Le Dr
Ali Boujnah un homme de bien et de culture ; Commémoration de Mlle Amira ; Ahmed
Abdesselem et la culture tunisienne…
3) d’ordre littéraire, consacrées à Mahmoud Messaâdi, Ahmad Ibn Abi Dhiaf, Mustapha
Filali, Adnane Zmerli, Nefla Dhahab, Mnaouar Smadah…
4) d’ordre culturel et politique ; Une guerre de style colonial ; L’état du monde arabe;
Culture arabe, culture française, la parenté reniée d’A. Kacem ; La mondialisation et
nous ; Problèmes de la société arabe, maux et remèdes…
Toutes ces études allient la profondeur à l’originalité et à l’élégance du style.
ISBN : 9973.490.47.6.

228
Titre de l’ouvrage :
Connaissez-vous Queneau ?
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en décembre 2003
Thème : Littérature étrangère
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 235
Langue : française
Date de parution : 2007
Prix de vente : 10 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

L’Académie tunisienne Beït al-Hikma a organisé un colloque international à l’occasion


du centenaire de Raymond Queneau. Pour le Professeur Abdelwaheb Bouhdiba, président
de l’Académie, « la littérature française a pu, grâce à lui, tracer de nouvelles voies. Il a
réhabilité le canular en tant que mode de création inscrit désormais en lettres d’or dans
le patrimoine culturel français et partant dans le patrimoine culturel de l’humanité, au
même moment où il concevait et mettait à exécution son extraordinaire « Encyclopédie
de la Pléiade ».
Pour l’éminente « quenologue » tunisienne Hayet Ben Charrada, Queneau a tâté
à toutes les veines puisqu’il a été poète, romancier, dramaturge, autobiographe et
même scénariste et chansonnier à ses heures. « C’est, dit-elle, incontestablement un
expérimentateur de l’écriture. Il a ainsi touché à tous les genres littéraires et pratiqué
toutes sortes de méthodes de production poétique connues et même inconnues à son
époque ».
De leur côté, Henri Godard, Marc Decimo et Cécile de Bary ont décrit avec beaucoup
de talent cet « écrivain (pas) comme les autres ». Mansour Mhenni, Jacques Neefs, Daniel
Delbriel et Patrick Brunel ont parlé du « bonhomme à tout faire » qu’est Queneau.
Les autres interventions (Ben Charrada, Jousset et Tango), nous l’ont présenté à l’œuvre.
Quant à A. Ferraro, H. Ouardi, M. N. Campana et J. Y. Pouilloux, ils ont dépeint un
Queneau plus intime.
L’ouvrage se termine par une bibliographie sélective comprenant les récentes
rééditions des œuvres de Queneau, un choix de travaux et d’ouvrages collectifs qui lui
sont consacrés, ainsi que des numéros spéciaux de revues.
I.S.B.N : 9973-49-045-2

229
Titre de l’ouvrage : Rachid Driss,
le militant et l’homme de lettres
Actes de la journée d’étude
organisée à Beït al-Hikma le 24 janvier
2007.
Thème : Politique / Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 172
Langues : arabe et française
Date de parution : 2008
Prix de vente : 10 D.T.
Prix à l’étranger : 12 €

L’Académie Beït al-Hikma a organisé avec le concours de l’ATERPIT une journée


d’étude consacrée à une personnalité tunisienne de premier plan : Rachid Driss, le
militant, le diplomate et l’homme de lettres.
A travers des articles publiés par le journal « Jeune Tunisie », le Pr. K. Omrane
a évoqué les premières luttes entreprises par le jeune R. Driss. Son parcours de
militant néo-destourien a été plus précisément étudié par le Pr. K. Abid.
Dans le domaine politique, R. Driss a assumé d’importantes responsabilités,
faisant preuve selon le Pr. F. Kasmi, de clairvoyance et de courage face au courant
conservateur et devenant peu à peu l’avocat des droits de l’homme et des libertés
essentielles en Tunisie. Pour leur part, M. Filali, M. Chemli, K. Chater, S. Abdella
et L. Klaï ont évoqué, dans des témoignages émouvants, les qualités de cœur de R.
Driss, sa fidélité à ses principes et son grand rayonnement en tant que représentant
permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies.
Le domaine littéraire a été le violon d’Ingres de R. Driss. Il a, en effet, écrit
plusieurs romans que le Pr. M. Tarchouna a finement analysés. Pour sa part, le Pr.
K. Ben Ouannès a consacré une étude à la poésie de R. Driss intitulée : « Le poète
diplomate ou le chant de l’exil intérieur ». Selon lui, « la poésie de R. Driss se présente
comme la chronique du vécu et aussi comme le procès verbal des bruissements qui
agitent les nations ».
I.S.B.N : 978-9973-49-066-7
230
Titre de l’ouvrage : A propos
de l’esprit de la religion musulmane.
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en juin 2005
Thème : Religion musulmane
Dimensions : 16x24
Langue : arabe
Nombre de pages : 182
Date de parution : 1ère éd : 2006,
2ème éd : 2009.
Prix de vente : 1èreéd : 10 D.T
2ème éd : 9 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Les recherches les plus fines en matière de jurisprudence musulmane, « fiqh »,


s’intéressent notamment à l’esprit de religion islamique et rappellent un peu « l’Esprit
des lois » de Montesquieu. Elles ont tendance à se libérer de l’attachement excessif
aux textes et à favoriser la dynamique de la pensée et de l’histoire humaines.
C’est dans ce cadre que le grand Imam, le Cheikh Mohamed Tahar Ben Achour
(décédé en 1973) a composé son ouvrage « Maqasid as-shariaa al-islamya » (Esprit
de la religion musulmane), dans lequel il a entrepris de dégager la jurisprudence des
a priori de la raison, de l’ijtihad ou de l’enseignement magistral et dogmatique. Selon
lui, la législation doit analyser le réel à la lumière de la raison afin de découvrir les
finalités des préceptes religieux. Les Ulémas doivent faire cette analyse sans relâche,
compte tenu des contingences spatiales et temporelles et des changements sociaux
inhérents à l’évolution des mentalités et aux progrès scientifiques. C’est dans cet
esprit que le Cheikh Mohamed Habib Belkhodja a établi, en trois volumes, l’ouvrage
en question.
L’Académie tunisienne Beït al-Hikma à réuni une pléiade de conférenciers autour
du thème : « l’esprit de la religion » dans la perspective d’une dialogue d’égal à égal
avec d’autres cultures sans discrimination aucune. Ce sont les actes de ce colloque
qui ont été publiés dans le présent ouvrage.
ISBN : 978-9973-49-024-7

231
Titre de l’ouvrage : A la mémoire
de Mohamed Souissi
Hommage collectif posthume
(19 octobre 2007)
Thème : Sciences
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 124
Langues : arabe et française
Date de parution : 2008
Prix de vente : 7 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

L’Académie tunisienne Beït al-Hikma a rendu un hommage posthume au Professeur


Mohamed Souissi, après l’hommage officiel rendu de son vivant par le Chef de l’Etat,
qui lui a décerné personnellement le prix du 7 Novembre de la Créativité en 1997.
La personnalité du grand disparu a ainsi été mise en lumière, sous plusieurs
éclairages:
- L’époux et le père. (Radhi Jazi).
- Le chercheur qui a réconcilié les impératifs de la science avec ceux de la littérature.
(F. Drissi).
- L’homme de culture tolérant, ouvert à la modernité, mais attaché à son arabité et à
sa religion musulmane. (Ahmed Dhiab).
- Le professeur émérite de l’Université de Tunis, savant hors pair mais modeste,
comme seuls savent l’être les plus grands savants. (Souad Triki).
- Le traducteur passionné par l’arabisation des sciences et l’érudit versé dans l’histoire
des sciences arabes. (M. Megannem).
- Sa collègue Mounira Chapoutot Remadi a, pour sa part, évoqué « son intelligence
vive, son sens de la répartie, ses bons mots qui… savaient si bien établir une ambiance
si bonne, si amicale ».
- Le Président de Beït al-Hikma, le Professeur Abdelwahab Bouhdiba a conclu : «Nous
ne disons pas adieu à Mohamed Souissi, car il sera toujours présent parmi nous».
I.S.B.N : 978-9973-49-065-0

232
Titre de l’ouvrage : Le musicien
Salah al-Mahdi
Actes du Colloque organisé à
Beït al-Hikma en décembre 2007
Thème : Arts
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 104
Langues : arabe et française
Date de parution : 2008
Prix de vente : 6 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

L’Académie tunisienne Beït al-Hikma a rendu un bel hommage à l’illustre musicien


tunisien et arabe. Plusieurs spécialistes, collègues et disciples, ont brillamment parlé
de ses talents d’instrumentiste, de compositeur, de professeur et d’administrateur.
Son répertoire comprend des œuvres écrites dans divers styles et langages musicaux,
mêlant chants classiques et populaires, musiques instrumentales orientales et
occidentales, et dans des genres et formes richement diversifiés comme le muwashah,
le bachraf, la musique de chambre, les pièces pour piano, nay, violon, harpe et
autres.
Nourri aux sources de la musique traditionnelle tunisienne, Salah Al-Mahdi a
côtoyé les célèbres musiciens d’antan, comme Khemaïs Tarnen, dont il fut le disciple.
Il a cultivé aussi une grande soif d’apprendre d’autres musiques et s’est toujours
intéressé aux différentes cultures.
Brillant administrateur, il est resté longtemps à la tête de la direction de la musique
au Ministère de la culture. Il a représenté à ce titre la Tunisie dans différentes
organisations internationales. Il a fondé en 1969 l’Orchestre symphonique tunisien,
a confié sa direction au Français Jean-Paul Nicollet et a fait appel à des musiciens
bulgares. Les élèves du Conservatoire ont ainsi pu apprendre à jouer des instruments
occidentaux et à maîtriser de nouvelles techniques de jeu et d’interprétation.
Bref, Salah Al-Mahdi a toujours été une vivante synthèse de l’authenticité et de la
modernité.
I.S.B.N : 978-9973-49-059-9
233
Titre de l’ouvrage : Culture
de la science chez les Arabes,
hier et aujourd’hui
Actes du Colloque tuniso-syrien
(avril 2007)
Thème : Sciences
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 216
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 10 D.T.
Prix à l’étranger : 12 €

Au début du Colloque, le Président de l’Académie tunisienne Beït al-Hikma a prononcé


un discours de bienvenue dans lequel il a souligné l’importance des efforts déployés
en Syrie, en Egypte et dans les pays du Maghreb en vue de réhabiliter la contribution
des anciens Arabes au développement des sciences et d’exalter leur rôle actuel dans les
activités scientifiques, partout dans le monde.
Le Vice-président de l’Académie de Syrie a fait, pour sa part, l’historique de l’évolution
des sciences dans l’ancienne Mésopotamie (Syrie et Irak), qui font désormais partie du
patrimoine de l’Humanité.
On trouvera dans cet ouvrage des interventions de qualité sur les thèmes suivants :
- La traduction à l’époque moderne (Chehada Khouri – Syrie).
- Les vérités scientifiques dans le Coran (Hassan Chaâbani – Tunisie).
- Réalisations scientifiques islamiques : exemple de l’astrolabe (Farhat Drissi –Tunisie).
- La cryptographie et le décryptage chez les anciens Arabes (Muaffaq Daabul, Mohamed
Mirayati et Marouan Al-Baouab – Syrie).
- A propos du « Traité de minéralogie » d’Al-Kindi (Mongia Arfa Mensia – Tunisie).
- Traduction des mathématiques du grec vers l’arabe et transposition de l’arithmétique
et de la géométrie dans l’algèbre (Marouan Ben Milad – Tunisie).
- Arabisation des sciences médicales à l’époque moderne (Adnane Tikriti – Syrie).
- A propos du discours scientifique arabe sur le patrimoine (Farhat Drissi – Tunisie).
I.S.B.N : 978-9973-49-058-2

234
Titre de l’ouvrage : Autour d’édouard
Glissant Lectures, épreuves, extensions
d’une poétique de la Relation
Actes du Colloque organisé
à Beït al-Hikma en avril 2005
Thème : Littérature
Dimensions : 15x21
Nombre de pages : 365
Langue : française
Date de parution : 2008
Prix de vente : 16 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Carthage « qui tint l’équilibre entre Nord et Sud, Orient et Occident », n’est-elle
pas le lieu de résistance historique le plus propice pour honorer et questionner une
œuvre comme celle d’Edouard Glissant, qui s’est révélée si apte à bousculer les
hégémonies culturelles et identitaires ?
Une vingtaine de critiques, poéticiens, philosophes, linguistes de provenances
diverses ont confronté leurs lectures de cette œuvre multiple, innervée par une
poétique de la Relation. Cette poétique s’est trouvée mise à l’épreuve des textes
glissantiens dans tous leurs déploiements génériques, (essais, recueils poétiques,
romans, théâtre), mais aussi étendue dans certaines approches comparatistes jusqu’aux
expressions complexes de la francophonie maghrébine et proche – orientale.
Autour d’Edouard Glissant, le colloque a rassemblé des écrivains de haute
réputation, (Alain Borer, Patrick Chamoiseau, Abdelwaheb Meddeb, Pierre Oster,
Salah Stétié), amis et connaisseurs de son œuvre. Pour le Président de Beït al-Hikma,
le Pr Abdelwahab Bouhdiba, « Edouard Glissant a su s’imposer par la qualité de son
verbe, la générosité de sa pensée et son exceptionnelle lucidité dans un monde où…
l’illusoire volonté de puissance conduit tant de pays à considérer le monde comme
leur bien exclusif ».
La coédition franco-tunisienne a contribué, pour sa part, à ces échanges entre
Méditerranée et Atlantique créole.
I.S.B.N : 978-9973-49-048-3

235
Titre de l’ouvrage : Ibn Khaldûn
aux sources de la modernité
Actes du Colloque organisé à Beït al-
Hikma à l’occasion du 6è centenaire
de sa mort
Thème : Histoire / Civilisation
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T1 : 472,
T2 : 464
Langue : arabe (T1 et T2)
Date de parution : 2008
Prix de vente : T1 et T2 : 28 D.T.,
Prix à l’étranger : 40 €

Pour célébrer en 2006, « Année Ibn Khaldûn », le 6ème centenaire de sa mort,


l’Académie tunisienne Beït al-Hikma a invité à un symposium international près de 90
spécialistes de grand renom, qui se sont attachés à analyser le prestigieux patrimoine
intellectuel khaldûnien. Le but ultime est de faire revivre et d’exploiter ce patrimoine
pour le plus grand profit de notre culture arabe, afin de pouvoir relever les grands
défis du temps présent.
De nos jours, le « Livre des Exemples » et sa « Propédeutique » sont, aux yeux
de plusieurs intervenants, plus que jamais d’actualité. On peut y puiser des analyses
objectives du passé, une vision lucide du présent malgré ses heurs et ses malheurs.
Tout comme Averroès, (qui l’a précédé d’environ deux siècles), et Shatibi, son
contemporain. Ibn Khaldûn a entrepris de dépasser la lecture plate des choses pour
saisir les faits de l’intérieur, en inventant des clés pour décrypter le réel.
Il a montré, en outre, que l’histoire humaine est loin d’être fortuite et qu’elle ne
procède ni d’actes spontanés, ni du caprice du destin. Elle résulte plutôt de la volonté
de l’homme, porté lui-même par des facteurs sociaux, économiques, politiques et
culturels qui ont leurs propres règles et qui pèsent sur le cours des événements.
Le troisième tome de cet ouvrage rassemble les interventions faites en langues
française, anglaise et allemande, qui se sont surtout attachés à analyser la perception
de la pensée d’Ibn Khaldûn dans certains pays d’Europe et d’Amérique latine.
I.S.B.N : 978-9973-49-061-2

236
Titre de l’ouvrage : Ibn Khaldûn
aux sources de la modernité
Actes du Colloque organisé à Beït al-
Hikma à l’occasion du 6è centenaire
de sa mort
Thème : Histoire / Civilisation
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : T3 : 360
Langue : française
Date de parution : 2008
Prix de vente : T3 : 12 D.T.
Prix à l’étranger : 20 €

Pour célébrer en 2006, « Année Ibn Khaldûn », le 6ème centenaire de sa mort,


l’Académie tunisienne Beït al-Hikma a invité à un symposium international près de 90
spécialistes de grand renom, qui se sont attachés à analyser le prestigieux patrimoine
intellectuel khaldûnien. Le but ultime est de faire revivre et d’exploiter ce patrimoine
pour le plus grand profit de notre culture arabe, afin de pouvoir relever les grands
défis du temps présent.
De nos jours, le « Livre des Exemples » et sa « Propédeutique » sont, aux yeux
de plusieurs intervenants, plus que jamais d’actualité. On peut y puiser des analyses
objectives du passé, une vision lucide du présent malgré ses heurs et ses malheurs.
Tout comme Averroès, (qui l’a précédé d’environ deux siècles), et Shatibi, son
contemporain. Ibn Khaldûn a entrepris de dépasser la lecture plate des choses pour
saisir les faits de l’intérieur, en inventant des clés pour décrypter le réel.
Il a montré, en outre, que l’histoire humaine est loin d’être fortuite et qu’elle ne
procède ni d’actes spontanés, ni du caprice du destin. Elle résulte plutôt de la volonté
de l’homme, porté lui-même par des facteurs sociaux, économiques, politiques et
culturels qui ont leurs propres règles et qui pèsent sur le cours des événements.
Le troisième tome de cet ouvrage rassemble les interventions faites en langues
française, anglaise et allemande, qui se sont surtout attachés à analyser la perception
de la pensée d’Ibn Khaldûn dans certains pays d’Europe et d’Amérique latine.
I.S.B.N : 978-9973-49-063-6

237
Titre de l’ouvrage : La calligraphie
arabe entre l’expression plastique
et les systèmes de communication
Participations Collectives
au symposium de Beït al-Hikma
organisé en mai 2006.
Thème : Arts
Dimensions : 24x32
Nombre de pages : 309
Langues : arabe et française
Date de parution : 2008
Prix de vente : 55 D.T.
Prix à l’étranger : 50 €

Les IIe Journées de la Calligraphie arabe se sont déroulées à Beït al-Hikma en


mai 2006, sous la direction du Professeur Khalil Gouiaâ, en collaboration avec le
Centre de Recherches d’Histoire, d’Arts et de Culture d’Istanbul. Ce symposium a
rassemblé plus de vingt chercheurs, historiens, spécialistes en arts arabes et islamiques
en général, et en calligraphie en particulier, venus de plusieurs pays frères: Turquie,
Algérie, Syrie, Arabie saoudite, Irak…
Les interventions ont mis en relief la participation avant – gardiste de la calligraphie
arabe à la créativité moderne. Au terme des débats, un « atelier de réflexion » a
sensibilisé les responsables de logiciels informatiques aux particularités esthétiques
et techniques de cet art séculaire. Le calligraphe académique est ainsi appelé à s’ouvrir
aux techniques modernes et à se doter de logiciels numériques et d’ordinateurs doués
de capacités performantes en matière de design, notamment.
Les diverses interventions ont été intégralement publiées dans ce superbe ouvrage,
véritable œuvre d’art, avec ses splendides reproductions en couleurs de plusieurs
tableaux, bas-reliefs, manuscrits, corans et pièces de monnaie anciennes. La beauté
inégalable de la calligraphie arabe s’y conjugue avec l’élégance de l’impression et la
qualité du papier et de la reliure.
I.S.B.N : 978-9973-49-055-1

238
Titre de l’ouvrage :
Mawlana Djalal-Eddine Rûmi
Actes du Colloque organisé à Beït
al-Hikma les 27 et 28 Mai 2007.
Thème : Poésie soufie
Dimensions : 16x24
Langue : arabe
Nombre de pages : 244
Date de parution : 2009
Prix de vente : 11 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

A l’initiative de l’Ambassade de la République Islamique d’Iran, un important colloque


a été consacré au grand poète soufi d’origine persane, Djalal-Eddine Rûmi (1207-1273),
dans le cadre de la commémoration du 8ème centenaire de sa mort. Pour le Président de
l’Académie tunisienne, le Professeur Abdelwahab Bouhdiba, « nous avons appris, grâce
à Rûmi, que l’amour est à la base de tous les rapports sociaux et que l’Islam est, par
excellence, la religion de l’amour. Le patrimoine de Rûmi est tout à fait unique, car on ne
le retrouve dans aucune autre civilisation. Nous sommes en droit d’en être fiers ».
Divers aspects de ce patrimoine ont été mis en lumière par les participants au colloque:
« Le Coran vu par Mawlana » (Pr H. Ismati), « Rûmi et la sublime parole » (Pr T. Ben
Ameur), « L’expérience de la volonté chez Rûmi et les soufis marocains» (Pr M. Azzam),
«L’allégorie des aveugles et de l’éléphant» (Pr F. Ketat), « L’Unité de l’Être : parallèle entre
Rûmi et Ibn Arabi » (Pr M. Bettaïeb), Rûmi et les derviches tourneurs» (M. R. Farhat),
«La reconnaissance de Mawlana : besoin fondamental pour l’homme contemporain»
(Pr K. Zamani)…
Notons, en outre, que la vie et l’œuvre de Mawlana Djalal-Eddine Rûmi ont été
remarquablement étudiés par le Professeur Mokdad Arfa Mensia, qui a montré l’influence
de sa pensée sur l’orient et l’Occident, après avoir donné une liste de ses ouvrage, (en
particulier ses odes mystiques et ses quatrains « Ruba’iyat »), traduits en plusieurs langues
étrangères et une bibliographie des études qui lui ont été consacrées.
ISBN : 978-9973-49-086-5

239
Titre de l’ouvrage : La violence
Actes de la XIe Rencontre
internationale de Carthage
(Avril 2008)
Thème : Sociologie
Dimensions : 16x24
Langue : arabe et française
Nombre de pages : 324
Date de parution : 2009
Prix de vente : 15 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Avec la violence, nous sommes en plein irrationnel et même doublement, car


elle déchaîne les passions tout en étant le produit de l’homme, cet être si pétri de
raison. Pour la comprendre et l’analyser, les participants au colloque de Beït al-Hikma
ont tenté de répondre à un certain nombre de questionnements : La violence est-
elle le moteur de l’histoire ? Les peuples se révéleraient-ils eux-mêmes sans elle?
Son paroxysme ne marque-t-il pas le triomphe, ici-bas, de la justice, de la liberté
et de la dignité ? Le levier du progrès est-il autre que la violence elle-même ? Peut-
on socialiser la violence ? En famille ou à l’école, la violence-devenue si fréquente
aujourd’hui ne scelle-t-elle pas l’échec de notre pédagogie, si peu socialisante?
L’exemple ne vient-il pas de beaucoup plus loin et de beaucoup plus profond ?
Nos sociétés postmodernes peuvent-elles produire autre chose que la violence
généralisée, raffinée, marchandisée, industrialisée ? La torture, devenue aujourd’hui
dans tant de pays instrument de gouvernement, est-elle autre chose que la grimace
diabolique de notre complaisance vis-à-vis de la violence ? Ne dit-on pas qu’il est
fallacieux de croire que les idées si bien intentionnées qu’elles soient, que l’échange
et le dialogue peuvent à eux seuls refaire le monde et jeter les bases durables d’une
civilisation non violente ? Mais cela nous interdit-il pour autant de chercher à peser
de toutes nos forces sur les événements, armés de notre seule lucidité ?
ISBN : 978-9973-49-093-3

240
Titre de l’ouvrage : Mohammed
Yaâlaoui, le chercheur et l’homme de
lettres
Actes du Colloque organisé en son
honneur à Beït al-Hikma (janvier 2008)
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Langue : arabe et française
Nombre de pages : 194
Date de parution : 2010
Prix de vente : 9 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

C’est désormais une tradition bien établie à l’Académie tunisienne Beït Al-Hikma:
célébrer les mérites de ceux qui ont rendu d’éminents services au pays, dans les
domaines scientifiques, littéraires ou artistiques. En hommage au Professeur
Mohamed Yaâlaoui, un colloque organisé en janvier 2008 a réuni une pléiade d’amis,
de collègues et de disciples. Ils se sont attachés à montrer les qualités du professeur
émérite, du chercheur rigoureux et du traducteur hors pair, comme en témoignent
ses « Glanes » où il évoque « des grandes voix et des thèmes majeurs de la poésie
arabe classique et où il étudie certaines périodes cruciales de l’histoire de notre
Ifriqya. A ces articles de fond, s’ajoutent des notices bio-bibliographiques et des
notes de lecture » (Abdelaziz Kacem).
Les actes du colloque de 2008 qui font l’objet du présent ouvrage sont en quelque
sorte des « Mélanges » offerts au Pr Yaâlaoui par ses collègues et ses disciples. Les
études portent sur sa thèse magistrale relative à Ibn Hani (H. Bouzouita-Trabelsi),
et sur le grand historien égyptien Al-Maqrizi, auteur de « Al-Muqaffa » qui a permis
au Pr Yaâlaoui de «sauver de la destruction et de l’oubli l’histoire des Fatimides»
(M. Chapoutot-Remadi). D’autres témoignages d’amis qui lui sont très proches
(Jilani Ben Hadj Yahia, Taïeb Achèche), soulignent ses grandes qualités de cœur et
d’esprit.
ISBN : 978-9973-49-098-8

241
Titre de l’ouvrage : L’homme
et la nature
Actes de la Xe Rencontre
internationale de Carthage
organisée en février 2007.
Thème : Philosophie / Biologie
Dimensions : 16x24
Langue : arabe et française
Nombre de pages : 336
Date de parution : 2010
Prix de vente : 15 D.T.
Prix à l’étranger : 15 €

Depuis la plus haute antiquité, la nature a constitué pour l’homme à la fois un


milieu, un vivier, une référence, et aussi l’élément d’une inspiration, parfois la plus
importante. Objet d’une réflexion philosophique, la nature a été aussi une référence
morale qui, au cours des âges, a permis à l’homme de se situer et de se considérer
comme chez lui.
Avec la révolution industrielle, l’exploitation de la nature s’est transformée, au fil
des années, en un véritable viol contre l’environnement, de sorte qu’aujourd’hui, un
peu partout dans le monde, s’élèvent des cris d’angoisse pour savoir si on pourrait
continuer à y vivre comme on l’a fait jusqu’ici. Nous sommes donc devenus plus
sensibles aux problèmes soulevés par la relation de l’homme avec la nature, car avant
d’être un fait culturel, l’homme a été un fait de nature. Mais aujourd’hui, nous vivons
une crise, qui est à la fois une crise de l’homme, de la nature et de l’histoire.
Le colloque organisé à Beït al-Hikma sur ce thème a été l’occasion d’une réflexion
approfondie et multidisciplinaire qui a engagé philosophes, biologistes, naturalistes,
historiens, archéologues même. Venus de pays frères et amis, ils ont apporté –
ainsi que leurs collègues tunisiens – leur contribution à la compréhension d’une
problématique devenue particulièrement aiguë.
ISBN : 978-9973-49-097-1

242
Titre de l’ouvrage :
Cheikh Mahmoud Kabadou -
L’homme et sa place dans l’histoire
de la littérature tunisienne.
Actes de la journée d’étude organisée
à Beït al-Hikma en janvier 2008.
Thème : Littérature / Histoire
Dimensions : 16x24
Langue : arabe
Nombre de pages : 112
Date de parution : 2010
Prix de vente : 5.500 D.T.
Prix à l’étranger : 8 €

Le poète Mahmoud Kabadou (1815-1871), a été l’un des piliers du mouvement


réformiste tunisien durant le XIXe siècle. Contrairement à certains ulémas, il ne
s’est pas confiné dans la sphère de la pensée religieuse, mais a œuvré – aux côtés de
Khéreddine notamment – pour un modernisme civilisateur et libérateur.
Dans le cadre de la coopération entre l’Académie tunisienne Beït al-Hikma et
l’Association tunisienne des Etudes et Recherches sur le Patrimoine intellectuel
tunisien, une journée d’étude a réuni un certain nombre de chercheurs et
d’universitaires autour de thèmes aussi variés que l’œuvre épistolaire de Kabadou
(M.A. Chtioui), son inimitié pour le missionnaire François Bourgade (H. Hemaïdi),
sa modernité (R. Marzouki), son rôle dans l’Ecole militaire du Bardo (A. Hammami),
son expérience soufie (M. Ben Taïeb), son discours réformiste (J. Draouil), le rôle
historique de certains de ses disciples (M. Bouali), et les aspects peu connus de sa
personnalité (Témoignage de Lilia Kabadou).
Toutes les interventions publiées ici ont le mérite de corriger quelques idées reçues
sur Kabadou, « le poète de cour », et sur ses relations avec Khéreddine et Ahmed
Ibn Dhiaf. Elles permettent, en outre, de lui rendre justice en répondant à ses
détracteurs.
ISBN : 978-9973-49-100-8

243
Titre de l’ouvrage : La poésie persane
Actes du colloque organisé à Beït al-
Hikma le 25 février 2009.
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 132
Langue : arabe
Date de parution : 2010
Prix de vente : 8 D.T
Prix à l’étranger : 10 €

D’éminents chercheurs et professeurs universitaires venus d’Iran, d’Egypte et


du Liban ont participé aux côtés de leurs collègues tunisiens au colloque de Beït
al-Hikma consacré à la poésie persane. Les thèmes développés, nombreux et variés,
méritent tous d’être cités :
Les quatrains d’Omar Khayyam à travers les traductions (Pr Noureddine Sammoud),
les fondements de l’identité nationale dans la poésie de Mahdi Akhwan III (Pr Ismaïl
Adher), Interférences au niveau des textes entre la pensée iranienne contemporaine
et la poésie gnomique persane : le décodage des symboles chez Murtadha Mutahari
et ses défis (Pr Adel Belkahla), le renouvellement du style dans la poésie galante
persane (Pr Kaous Hassan Li), la vision persane de la poésie moderne « muallad »
(Pr Mohamed Larbi Jelassi), ainsi parla Saadi Chirazi (Pr Yahia Daoud Abbes), la
symbolique ornithologique au service des réformes politiques (Pr Farhat Drissi),
évolution de la langue persane dans la poésie iranienne contemporaine (Pr Nasrallah
Imami), la spiritualité coranique dans la poésie persane (Pr Sayyid Hassan Ismati),
et la poésie persane moderne, classification typologique en classiques et novateurs:
Faridoun Muchiri, Chafîi Kadanki, Ali Karmarudi, Mohamed Ali Muallim (Pr Victor
al-Kik).
I.S.B.N : 978-9973-49-099-5

244
Titre de l’ouvrage : Le rayonnement
de Kairouan à travers l’histoire
Actes du colloque organisé
à Kairouan du 20 au 25 avril 2009
Thème : Civilisation
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 1 Volume en français
168/ 3 volumes en arabe 1064
Langues : 1 volume en langue française
et 3 volumes en langue arabe
Date de parution : 2010
Prix de vente : 10 D.T/(12 €), (Vol. en l.f.)
42 D.T/(40 €), (3 Vol. en langue arabe)

Choisie dès 2004 capitale de la culture islamique pour l’année 2009, sur proposition
de l’ISESCO, Kairouan a vécu en apothéose cet événement marquant.
Le Président Zine el-Abidine Ben Ali a donné ses instructions en vue d’assurer
la réussite de cet événement culturel d’envergure à travers la préparation de
manifestations culturelles tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Beït al-Hikma a organisé à cette occasion un colloque international consacré
au rayonnement de Kairouan à travers l’histoire. Ce colloque a été l’occasion d’un
échange de points de vue entre les spécialistes de divers horizons dans le but de leur
permettre de se mieux connaitre et de comparer leurs différentes approches.
Les études recueillies dans ces 4 volumes portent sur plusieurs thèmes dont :
- Le rayonnement politique, le savant et le pouvoir ( communications de
Mohamed Mouwafak Ghigha larnaout, Radhi Daghfous, volumes en langue arabe, et
Mounira Chapoutot Rémadi, vol. en langue française...)
- Le rayonnement religieux ( communications de Abdelhadi Tazi, Souad Kourim,
Najmeddine Hentati, vol. en langue arabe...)
- Le rayonnement civilisationnel ( communications de Mounir Rouis, Ali Khalasi,
Mohamed Kojja, Mokhtar Laâbidi... vol. en langue arabe)
- L’école médicale kairouanaise ( communications de Ahmed Dhiab, Radhi Jazi,
Farouk Asli, vol. en langue arabe, et Adel Omrani, vol. en langue française. )
- Kairouan et l’Andalousie ( communications de Jéronimo Paez, Rafael Azuar, vol.
en langue française, et Anas Allani vol. en langue arabe...).
I.S.B.N : 978-9973-49-112-1

245
Série connaissances
pour tous
Titre de l’ouvrage : Traité
de sécurité sociale
Auteur : Noë Ladhari
Thème : Culture juridique et sociale
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 338
Langue : française
Date de parution : 1990
Prix de vente : 8 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 8 €

La sécurité sociale en Tunisie qui, jusqu’à l’indépendance du pays, ne touchait qu’une


petite fraction de la population, (essentiellement les fonctionnaires et les agents du
secteur semi-public), ou ne visait que certains risques, (comme les accidents du travail),
a connu par la suite une grande extension jusqu’à couvrir à peu près toute la population
active. Ce mouvement s’est développé sur le plan des personnes couvertes et sur celui
des risques concernés.
Une série de lois et de décrets a introduit des régimes de sécurité sociale pour les salariés
des secteurs privés non agricole et agricole, pour les pêcheurs salariés, indépendants et
petits armateurs, pour les étudiants et pour les travailleurs indépendants des secteurs
non agricole et agricole.
Sur le plan des risques, la couverture a visé les charges familiales, puis les accidents
du travail, la maladie, la maternité, la vieillesse, l’invalidité et le décès. Le risque chômage
n’est pas encore couvert.
Ce mouvement d’extension de la sécurité sociale a touché aussi bien le secteur public
que le secteur privé. Ne restent en dehors de la sécurité sociale que les gens de maison
et les chômeurs occupés dans les chantiers d’assistance par le travail. Encore ces deux
catégories de travailleurs sont-elles couvertes contre les accidents du travail et peuvent-
elles bénéficier de soins médicaux gratuits dans le cadre de l’assistance médicale pour les
économiquement faibles ?
Le présent traité donne de précieux détails sur les prestations familiales, la maladie et
la maternité, les accidents du travail et les maladies professionnelles, le décès, l’invalidité,
la retraite et le financement.
I.S.B.N : 9973-911-49-0
248
Titre de l’ouvrage : Rythmes
et formes de la musique arabe
Auteur : Salah Al-Mahdi
Thème : Arts
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 220
Langue : arabe
Date de parution : 1990
Prix de vente : 5 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 6 €

Le Professeur Salah Al-Mahdi est un grand musicologue tunisien dont la carrière est
liée au prestigieux Institut Rachidia de Musique arabe, (en tant qu’élève, professeur,
puis directeur et enfin en tant que président).
Le présent ouvrage peut être considéré comme la première monographie consacrée
aux rythmes de la musique traditionnelle, actuellement en vogue dans tous les pays
arabes. Le lecteur y trouvera des citations tirées du patrimoine arabe, comparées à
celles présentées au premier Colloque de musique arabe du Caire (1932), et à celles
mentionnées dans les anciens ouvrages de civilisation musulmane comme ceux
d’Al-Kindi, Al-Farabi, Ibn Sina (Avicenne), et Al-Armaoui, ainsi qu’à la rythmique
poétique arabe d’Al-Khalil et aux rythmes de la musique turque.
Cette monographie est complétée par une étude exhaustive des différents types
de musique arabe traditionnelle, (chants sahariens et houzi d’Algérie, barwalas
marocains, dour égyptien, ouroubi tunisien, etc…), et de musique moderne, illustrée
par les troupes d’Om Kolthoum, du Cheikh Mohamed Ghanem en Tunisie, du
Cheikh Larbi Ben Sari en Algérie ou du chanteur irakien Mohamed Qabbani. Bref,
il s’agit d’un ouvrage de référence pour tous les mélomanes et les lecteurs épris du
patrimoine musical du monde arabe.
I.S.B.N : 9973-911-62-8

249
Titre de l’ouvrage : Traité de droit
du travail
Auteur : Noë Ladhari
Thème : Culture juridique et sociale
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 557
Langue : française
Date de parution : 1991
Prix de vente : 12 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 13 €

La société tunisienne a évolué sur le double plan économique et social, (accroissement


de la population, amplification et diversification des activités économiques, poursuite
de l’effort d’industrialisation, développement des services…). Le droit du travail a
été le reflet de cette évolution. C’est surtout dans les relations professionnelles que
des réformes substantielles sont intervenues. On est revenu à la libre discussion
des salaires, les conventions collectives ont connu un important renouveau, des
progrès sensibles ont été marqués à propos des conditions de travail et des avantages
reconnus aux salariés. Les organes de concertation ont été développés et la procédure
de solution des conflits collectifs a été améliorée.
Dans le même temps, la couverture des risques sociaux s’est considérablement
développée. Elle a débordé le cadre des salariés pour s’étendre aux travailleurs
indépendants. La sécurité sociale n’est plus, en Tunisie comme ailleurs, un accessoire
du droit du travail. Elle a atteint sa maturité et, est devenue autonome.
L’auteur a replacé les normes concernant les travailleurs salariés dans leur cadre
doctrinal pour faciliter la compréhension de leurs dispositions, expliquer leur genèse
et leur évolution dans le cadre économique, social et politique de la société tunisienne.
La partie réglementaire est assez détaillée pour répondre au souci des praticiens du
droit, employeurs syndicalistes, administrateurs, juristes, qui se préoccupent du droit
professionnel afin d’y trouver la solution d’un problème concret.
I.S.B.N : 9973-911-61-X

250
Titre de l’ouvrage : Abdelaziz Thaâlbi
dans la poésie arabe
Textes rassemblés et présentés par :
Mohamed Chaâbouni
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 156
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 4.500 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Dans le présent ouvrage, on trouve d’abord une notice biographique relative au


Cheikh Abdelaziz Thaâlbi (1876-1944), fondateur du Parti destourien et l’une des
figures les plus marquantes du réformisme et du mouvement national tunisiens.
Son engagement au service de la communauté musulmane, tout au long de sa vie, a
été salué par le poète tunisien Mohamed Chaâbouni, qui a, en outre, sélectionné un
certain nombre de poèmes à la gloire du Cheikh Thaâlbi.
Ces poèmes ont été composés par des Tunisiens, bien sûr, et en premier lieu
par « l’Emir des poètes de Tunisie », Chédli Khaznadar, par ailleurs illustre militant
destourien. Sa contribution, par sa richesse et sa variété, pourrait à elle seule constituer
un volume à part. A noter aussi celle de deux grands poètes irakiens, Zahawi et
Rusafi. D’Algérie, du Koweït ou d’Egypte, beaucoup de voix ont participé à ce
concert de louanges. Elles ont rappelé le rôle déterminant du Cheikh dans la lutte
anti-coloniale, son éloquence et l’originalité de sa vision politique, économique et
sociale. D’autres poètes soulignent que le Cheikh Thaâlbi a toujours œuvré pour un
islamisme moderniste et pour l’union de tous les Arabes, en vue de leur libération.
I.S.B.N : 9973-911-70-9

251
Titre de l’ouvrage : La Musique
dans les chants liturgiques
de la confrérie religieuse « Sulamya »
(Tunisie)
Auteur : Fethi Zghonda
Thème : Patrimoine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 232
Langue : arabe
Date de parution : 1991
Prix de vente : 6 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

Les chants liturgiques de la confrérie religieuse « Sulamya », occupent une place


privilégiée dans la tradition musicale orale de la Tunisie. Le patrimoine de cette confrérie,
objet de la présente étude, se compose essentiellement d’invocations et de chants en
langue arabe classique et en dialectal tunisien.
Les études relatives à la tradition des « turuq » (confréries), ont porté sur l’origine
de la pensée mystique, sur les invocations « adhkar » et sur les interprétations avancées
par les exégètes musulmans au sujet de la pratique musicale. Mais l’analyse musicale des
chants soufis, a été négligée sciemment ou par omission, car la musique des confréries
religieuses a été longtemps considérée de qualité inférieure par rapport aux autres genres
de musique dite « d’art ».
La démarche de la présente recherche vise à combler ces lacunes en mettant l’accent
sur les aspects musicaux de la tradition chantée relative à la « Sulamya » : l’analyse
des modes, rythmes, improvisations, cantiques et autres chants y constitue l’élément
prédominant. Au bout de cette démarche, la tradition musicale de la « Sulamya » apparaît
comme l’expression authentique qui traduit les fondements de la pensée mystique des
fidèles, reflète leur attachement aux préceptes de l’islam et aux principes du soufisme
tels que prêchés par Sidi Abdessalam Lasmar, fondateur de la confrérie.
Cette expression, encore vivante de nos jours, est une synthèse des éléments structurels
de la musique profane tunisienne, elle constitue le lien unique entre la musique
traditionnelle d’inspiration arabo-andalouse et la vieille musique folklorique.
I.S.B.N : 9973-911-75-X

252
Titre de l’ouvrage :
Muhammad, Le Prophète Homme
Auteur : Jaâfar Majed
Thème : Religion
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 256
Langue : arabe
Date de parution : 1992
Prix de vente : 6.500 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 8 €

Ecrit en arabe par le regretté Jaâfar Majed, cet ouvrage a fait l’objet d’une première
édition en 1991 vite épuisée, suivie peu après par une seconde. Si l’Académie
tunisienne a entrepris la publication de cet « essai » - plus littéraire qu’érudit – c’est
surtout parce qu’il répond aux besoins de notre siècle.
Il fallait, au milieu de tout ce tumulte autour du Prophète Muhammad, montrer
autant que possible son vrai visage, tel qu’il fut dans son milieu familial, rappeler les
événements qui ont marqué son enfance et son adolescence et mettre en lumière
son grand respect pour la Femme, qui a joué un rôle important dans sa vie. Un
chapitre a été consacré à ses qualités de chef militaire et surtout d’authentique
homme d’Etat, sachant choisir ses hommes, les éduquer et les former aux plus
hautes responsabilités. Un autre chapitre décrit le fervent apôtre du monothéisme,
qui a débarrassé la foi des aspects fétichistes de l’époque et souligne sa profonde
humanité et sa compassion aux misères des faibles et des déshérités. Le Prophète
était d’ailleurs un homme sobre, ennemi de tout luxe et de tout gaspillage des biens
appartenant à la communauté des fidèles.
Ainsi, tout au long du livre, Muhammad est érigé en référence exemplaire
pour la jeunesse musulmane, exposée aujourd’hui à des courants idéologiques
contradictoires.
I.S.B.N : 9973-911-59-8

253
Titre de l’ouvrage : Le Monde
des Ksours du Sud-Est Tunisien
Auteur : Abdesmad Zaïed
Thème : Patrimoine
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 278
Langues : arabe et française
Date de parution : 1992
Prix de vente : 6 D.T. (épuisé)
Prix à l’étranger : 7 €

L’auteur du présent ouvrage n’est pas un historien de métier. C’est un enfant du pays,
un pays qu’il aime, et dont il désire nous faire découvrir la noblesse. Il nous offre un
témoignage direct et vivant sur les Ksours qui avaient joué, qui jouent encore quelquefois,
un rôle essentiel dans la vie de la région.
Témoins d’une certaine civilisation, celle de l’insécurité dans une nature aride et
ingrate, les Ksours ornent de leur masse souvent majestueuse les pitons et les crêtes du
Sud tunisien. Leur nombre est imposant : 150 dont 70 sont recensés en fin d’ouvrage.
Ils intriguent et aiguisent la curiosité, et l’homme moderne vient aujourd’hui dans leurs
ghorfas se retremper un instant dans l’âge des cavernes. Il y a aussi des ksours de plaine,
témoins de la continuité de la tradition, même lorsque la sécurité a été retrouvée.
Dans ces Ksours, évolue et vit tout un monde au rythme de coutumes dont les
origines sont à chercher non seulement dans les vieilles traditions berbères, mais aussi
dans les emprunts aux Arabes, aux Noirs et même à l’Antiquité. L’auteur, puisant dans
sa propre expérience comme dans celle de ses sources orales, fait revivre pour nous
tout ce monde, aussi bien dans ses occupations quotidiennes : semailles, cueillette des
olives ou des figues, extraction de l’huile, confection des nattes, etc…, que dans ses fêtes
parmi lesquelles les joies exubérantes des mariages occupent une place de choix. Et en
tout, priment les rites collectifs qui illustrent, expriment et renforcent la cohésion du
groupe.
Cet ouvrage bien illustré, où les images se conjuguent avec le témoignage direct, éclaire
de l’intérieur la vie de ce Sud tunisien très attaché à ses traditions, mais aussi en voie de
mutation rapide.
I.S.B.N : 9973-911-95-4
254
Titre de l’ouvrage : Bizerte :
Les monuments islamiques
Auteur : Hédi Bouita
Thème : Archéologie
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 170
Langues : arabe et française
Date de parution : 1992
Prix de vente : 3.500 D.T.
Prix à l’étranger : 5 €

Cette étude porte sur les fortifications islamiques et pré-islamiques de Bizerte


d’un point de vue architectural et archéologique. Elle commence par une analyse des
conditions historiques qui ont vu naître les monuments étudiés, suivie d’une description
architecturale (fonction, forme et structure), une description archéologique et une
synthèse des apports spécifiques.
L’objet de cette étude est quadruple :
- retrouver les modules architecturaux quand ils existent,
- détecter les sens du rythme et de la symétrie dans la composition architecturale et
décorative,
- dégager les grands principes de l’esthétique et de l’art de la construction militaire tels
qu’ils apparaissent dans ces monuments,
- procéder à une typologie des styles et retracer l’évolution des techniques de
construction.
Dans la première partie, l’auteur a étudié les monuments existants : les remparts, la
Kasba, la Ksiba, le fort d’Espagne. Dans la deuxième partie, il a étudié les monuments
disparus : le fortin de Sidi Salem, les anciennes portes de Bizerte, le pont de Bab-Tounès
et le pont de la Scala.
En conclusion, il constate que Bizerte a toujours été présente dans l’histoire militaire
de la Tunisie et qu’aucun moment crucial de cette histoire n’a négligé l’importance
stratégique de ce port. Si Tunis est la « fille des routes » comme l’a écrit Saladin, on peut
dire que Bizerte est la « fille du port ».
I.S.B.N : 9973-911-87-2
255
Titre de l’ouvrage :
La Musique tunisienne
et les défis du nouveau siècle
Auteur : Mourad Sakli
Thème : Arts
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 84
Langue : arabe
Date de parution : 2008
Prix de vente : 7 D.T.
Prix à l’étranger : 10 €

La musique tunisienne traverse une phase importante et sensible de son histoire,


dans un période marquée par les mutations profondes et rapides de la société. Celles-
ci se répercutent déjà sur les orientations du goût musical et sur les comportements
généraux en rapport avec la production et la consommation de la musique.
La musique tunisienne est aujourd’hui à la croisée des chemins ; elle se trouve,
en effet, devant deux voies opposées : celle de la mort lente et de la disparition, et
celle de la survie et de la régénération. Si la voie de la disparition semble naturelle, en
raison du monopole et de la maîtrise du paysage sonore par quelques multinationales
occidentales et arabes qui imposent leurs produits musicaux sur le marché, dans une
logique purement économiste, la voie de la survie reste ouverte, mais nécessite la
mise en œuvre de stratégies adéquates.
Le présent travail est une contribution à la sauvegarde de la musique tunisienne.
Comment cette musique peut-elle résister aux courants de la globalisation et de la
standardisation de l’expression musicale ?
En vue de répondre à cette question essentielle, l’auteur part de la réalité du terrain
pour tenter d’établir une sorte de constat, avant de proposer des stratégies. Son
analyse repose aussi bien sur les aspects techniques de la musique dans son essence
même que sur l’observation du contexte socio-musical en général. Il conclut sur la
nécessité de sauvegarder l’originalité de la musique tunisienne qui fait partie de notre
identité nationale.
I.S.B.N : 9973-929-92-6
256
Grands projets
Titre de l’ouvrage : Encyclopédie
de la Tunisie, 5 cahiers expérimentales
Ouvrage collectif
Thèmes : Littérature / Sciences / Arts...
Dimensions : 18x26
Nombre de pages : cahier 1 : 141
cahier 2 : 141/ cahier 3 : 163/
cahier 4 : 215/ cahier 5 : 261
Langue : arabe
Date de parution : de 1990 à 1995
Prix de vente (D.T.) : cahier 1 : 7,5
cahier 2 : 5 / cahier 3 : 5
cahier 4 : 7 /cahier 5 : 8
Prix à l’étranger : 40 € ( les 5 cahiers)

Beït al-Hikma a pris l’initiative de publier, de 1990 à 1995, un ouvrage de référence


à caractère encyclopédique. Cinq cahiers expérimentaux ont paru, contenant divers
articles répartis en trois rubriques principales : Biographies d’hommes illustres,
Toponymie antique et médiévale, Economie et société.

Concernant les hommes illustres, ont été principalement étudiés la vie et l’œuvre
d’Ibn Abi Zayd, Ibn Abi Dhiaf, Ibn Khaldun, Mohamed Tahar Ibn Achour, Ibn Hani,
Apulée, Salem Bouhajeb, Zoubeïr Turki, Khemaïs Tarnane, Abdelaziz Thaâlbi, Jazia
Hilalienne, Béchir Khraïef, Hannibal, Ali Douagi, Mahmoud Kabadou, Mohieddine
Klibi, Mhamed Marzouki, Mahmoud Messaâdi, Mohamed Nakhli, etc…

Les sites étudiés sont notamment : Les portes de Tunis, les villes de Béja, Testour,
Zarziz, Raqada, Sidi Bou Saïd, Sabra Mansouria, Tabarka, le Palais Abdellia, Gabès,
Castillia, Gafsa, Kawsarra, Kairouan, le Kef, Mahdia, etc…

Les principaux sujets d’ordre économique et culturel traités sont : La littérature


populaire en Tunisie, La calligraphie arabe, L’olivier, La monnaie en Ifriqya, La presse
satirique en Tunisie, L’art de la mosaïque, L’école militaire du Bardo, L’histoire du
théâtre tunisien jusqu’en 1956, La lexicographie en Tunisie, etc…
I.S.B.N : 0330-7344

257
Récits
Titre de l’ouvrage : Bellara
Auteur : Béchir Khraïef
Texte présenté et établi par
Faouzi Zmerli
Illustrations : Zoubeïr Turki
Thème : Littérature
Dimensions : 16x24
Nombre de pages : 270
Langue : arabe
Date de parution : 1992
Prix de vente : 5 D.T.
Prix à l’étranger : 6 €

« Bellara » est le premier roman, laborieusement écrit par Béchir Khraïef à la fin
des années 50, demeuré inédit pendant un quart de siècle et finalement publié à
titre posthume. Pourtant l’auteur s’est longuement documenté, étudiant des dizaines
d’ouvrages historiques et des chroniques. Il a visité plusieurs monuments, lu de
nombreuses biographies de santons et amassé une multitude de renseignements sur la
vie quotidienne à l’époque hafside. Il a pu ainsi imaginer, avec beaucoup de réalisme,
les péripéties de la guerre menée au XVIe siècle contre les occupants espagnols et
mettre à nu toutes sortes de machinations et de conspirations. Il a surtout révélé le
vrai visage de la femme tunisienne, pleine de ressources et de courage. L’amour de
leur patrie a poussé trois jeunes princesses – dont Bellara, la fille du Hafside Hmida–
à jouer un rôle de premier plan dans la défaite des oppresseurs.
Habilement, B. Khraïef a réuni dans son roman personnages réels et personnages
imaginaires, mariant admirablement l’histoire avec l’art et brossant un tableau
saisissant de la réalité sociale, culturelle et politique de la Tunisie sous l’occupation
espagnole. Les scènes de bravoure, éblouissantes, donnent aux lecteurs tunisiens
l’occasion d’être fiers de leurs ancêtres et de leurs alliés turcs : grâce à la solidarité
islamique, ils sont parvenus à expulser leur ennemi commun.
La publication par Beït al-Hikma de cette œuvre exhumée du « laboratoire » de
Béchir Khraïef a permis de montrer, à l’évidence, qu’il est le véritable « père » du
roman tunisien moderne.
I.S.B.N : 9973-929-02-0
258
Index des Auteurs

Abdelwahab (Hassan Hosni) 108,145


Abdesselem (Ahmad) 27,29, 133
Al-Bakri (Abu Ubaïd) 78
Al-Faïez Al-Kayrawani(Mohamed) 86
Al-Hafsi (Al Mostansir Billèh) 71
Al-Heroui (Abu Ubayd Al-Qasim) 69
Al-Husari (Ali Al-Kayrawani) 88
Al-Joudi Al-Qayrawani (Mohamed) 83
Al-Khazini (Abd Al-Rahman) 52
Al-Mahani (Abu Abdallah Mohamed Ben Issa) 45
Al-Mahdi (Salah) 249
Al-Maziri (l’Imam Abou Abdallah Mohamed Ibn Ali Ibn Omar) 65
Al-Qaysi (Abdulkarim) 66
Al-Yadali (Cheikh Muhammad) 162
Amin (Kassem) 20
Ammar (Sleïm) 128
Amor (Abdelfattah) 191
Apuleius (Lucius) 32
Atallah (Mohamed Chadli) 96,89
Baccouche (Néji) 191
Baccouche (Taïeb) 125
Bach-Hamba (Mohamed) 164
Bachrouch (Taoufik) 76
Bahri Yassine (Rajé) (éditeur) 57
Barth (Heinrich) 64
Ben Abdeljelil (Moncef) 155
Ben Amor (Mohamed Salah) 111

259
Ben Baba al-Alaoui (Muhammad Fal) 62
Ben Hamida (Mohsen) 18
Ben Jaballah (Hammadi) 101
Ben Jemaa (Bouchoucha) 167
Ben Miled (Ahmed) 77
Ben Rejeb (Abdelkhalek) 130,148
Beyram (Mohamed V) 70,81
Bonnefoy (Yves) 50
Bouanz (Moncef) 119
Boucharbia (Mohamed) 93
Bouhdiba (Abdelwahab) 43,147
Bouita (Hédi) 255
Bouyahia (Chédly) 34
Cela (Camilo José) 22
Chaâbouni (Mohamed) 251
Chabbi (Abul Qacim) 12,13,139
Chemli (Mongi) 36
Chennoufi (Ali) 104
Dakhli (Abdelwaheb) 157,158
De Sacy (Antoine Isaac Silvestre) 51
Dhaher (Masaoud) 200
Douagi (Ali) 23
Driss (Mohamed Messaoud) 77
Duhem (Pierre) 15
Enneïfar (Mohamed Chadli) 84
Ewald (Christian Ferdinand) 21
Fendri (Mounir) (éditeur) 46
Ferjaoui (Ahmed) 117,118
Fontaine (Jean) 150
Ghazouani (Najat) 55,148
Ghozzi (Hédi Ben Hammouda) 135

260
Green (Arnold H.) 30
Gross (Maurice) 17
Haddad (Tahar) 10
Halioui (Mohamed) 102
Hamdane (Mohamed) 156
Hamon (Philippe) 39
Hamzaoui (Mohamed Rached) 116
Hannachi (Abdelletif) 200
Hassan (Mohamed) 141
Hila (Mohamed Habib ) 142
Hussein (Général) 75
Ibn Achour (Mohamed Fadhel) 146
Ibn Adhoum (Abu al-Qacim) 91
Ibn Al-Baytar ( Abu Mohamed Abdallah Ibn Ahmed )73
Ibn Al-Jazzar (Ahmed) 80,85,87,90,92
Ibn Askulastikah (Kastus) 98
Ibn Farhun (Borhène Eddine) 72
Ibn Hidjab ( Babacar) 166
Ibn Imrane (Ishaq) 95
Ibn Rachiq (Abu Ali Hassan Al Qayraouani) 94
Ibn Rahal (Abu Ali Al-Hassan) 61
Ibn Rochd ( Abou Walid Ahmed Ibn Mohamed Al Andalousi) 31
Ibn Sina ( Arraïs Abu Ali Al-Husayn)) 132
Ibn Suhnoun (Mohamed) 97
Jabri (Mohamed Salah) 165
Jaouich (Khalil) 68
Jomni (Omar Mokdad) 36,123
kacemi (Fethi) 115,200
Kai (Noritake) 177
Kane (Cheïkh Hamidou) 181
Kerrou (Abou Al-Qacim Mohamed) 151

261
Kharazi (Sayed Kamal) 172
Khodja (Hassine) 79
Khraïef (Béchir) 258
Kilani (Mustapha) 112,113
Ladhari (Noë) 248,250
Laurens (Henry) 180
Limam (Rached) 153,154
Mabkhout (Chokri) 124
Madani (Ezzeddine) 129
Mahjoub (Abdelwahab) 35
Mahjoubi (Ali) 33,200
Majed (Jaafar) 53,140,143,253
Mami (Mustapha) 100
March (Arthur) 11
Marnissi (Najah) 37,130
Matzner (Egon) 178
May (Georges) 24
Mediouni (Mohamed) 122
Messaâdi (Mahmoud) 28
Miskawayh (Abu Ali Ahmad Ibn Yacoub ) 63
Miyaji (Kazuo) 171
Moussa (Amel) 138
Muhajarani (Atallah) 170
Muskau (Puckler) 16
Mzali (Mohamed Salah) 19
Omrane (Kamel) 155
Ouannès (Moncef) 163
Ounaïes (Ahmed Abderraouf) 183,184
Pacha (Khérédine Attounsi) 49,74,82
Pinro (Xi) 25

262
Qalsadi (Abul-Hassan Ali) 67
Queneau (Patrice) 185
Rashed (Roshdi) 44
Remadi Chapoutot (Mounira) 182
Ricœur (Paul) 41
Sakli (Mourad) 256
Samarcandi (Chameseddine) 60
Sammoud (Noureddine) 137
Sampedro (José Luis) 40
Smadah (Mnaouar) 126
Souissi (Mohamed) 14,134
Stétié (Salah) 174,175
Talbi (Mohamed) 191,257 
Tieying (Li) 179
Timoumi (Hédi) (éditeur) 48,121
Touili (Ahmed) 144
Triki (Rachida) (éditeur) 120
Turki (Abdelmajid) 131
UNESCO 38,42
Yaălaoui (Mohamed) 176,228
Zaïed (Abdesmad) 254
Zayn al-Abidine (Muhammad Ibn Ali) 26
Zghonda (Fethi) 252

263
264
SOMMAIRE

PREsentation DE L’ACADEMIE .................................. 5

PREface ........................................................................ 7

Série : Traduction ................................................... 9

Série : Etablissement des textes ...................... 59

Série : Recherches et Etudes ............................ 99

Série : index et références .................................. 149

Série : Bibliothèque Culturelle Maghrébine ...161

Série : TRIBUNE DE BEïT al-hikma .......................... 169

Série : Colloques ................................................... 187

Série : Connaissances pour tous ..................... 247

Grands projets ........................................................ 257

Récits ............................................................................ 258

INDEX DES AUTEURS .................................................... 259

265
Académie Tunisienne des Sciences,
des Lettres et des Arts - Beït al-Hikma
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