Lestechniquesdepaiementaltranger
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Université du Tunis
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Remerciement
Au terme de ce projet, je tiens à exprimer ma gratitude et mes remerciements aux membres
de jury.
Je tiens particulièrement à remercier mon encadrant Mr. Talbi Lotfie de m’avoir guidé
dans l’élaboration de ce travail.
Je profite aussi de ce mémoire pour exprimer mes plus vifs remerciements envers
3
SOMMAIRE
Section II : Les activités de l’UIB, et les taches effectuée pendant mon stage……...….15
Conclusion générale……………………………………………………………………48
Bibliographie……………………………………………………………………….…..50
Annexes………………………………………………………………………………....51
4
Liste des tableaux
5
Introduction générale
Les échanges internationaux, notion moins restrictive que celle afférente au commerce
international, importations et exportations de bien physiquement identifiable, englobent
toutes les transactions portant sur les opérations d’achat et de vente de produits et de
services à l’étranger. L’internationalisation (processus d’ouverture des économies
nationales), est un processus d’intégration économique irréversible et concerne aussi bien
les opérations commerciales que productives ou financières.
Le crédit documentaire peut être défini comme étant un engagement pris par une
banque de la part de son client qui est l’acheteur pour régler le fournisseur, qui est le
vendeur, le prix d’une marchandise ou d’une prestation de services contre remise de
documents conformes prouvant que la marchandise a été expédiée (Bontoux, 1978). Le
crédit documentaire offre la possibilité de mettre en place une procédure ménageant leurs
intérêts. Il est à la fois un instrument de paiement et un mécanisme de sécurité. Comme il
est employé principalement dans le cadre des transactions sur marchandises et également
dans des opérations couvrant des services ou des accords financiers à court ou long terme.
Notre travail s’inscrit dans cette perspective au terme d’un stage de fin d’études au
sein de l’UIB. Nous cherchons en effet à mener une étude de cas sur le crédit documentaire
et la remise documentaire à l’exportation.
6
Quel est le principe de déroulement de la technique de paiement, utilisé à l’échelle
international, à savoir la technique du crédit documentaire et la technique de la remise
documentaire?
7
Chapitre 1 : Présentation générale de l’Union Internationale des Banques
(UIB)
Introduction
Les banques sont amenées à faire preuve d’implication, elles doivent s’organiser pour
continuer à jouer leur rôle en tant que banque, et assurer une marge de profits confortable.
Elles doivent en outre tenir compte du fait que le système bancaire tunisien est régi par la
banque centrale, responsable du contrôle des crédits et de la fixation des taux d’intérêts.
L’UIB est une société anonyme de droit tunisien qui a pour modèle d’une banque
universelle dont la vocation est d’offrir une gamme complète de services à tout type de
clientèle : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises nationales et
multinationales ainsi que des institutions.
Ce chapitre contient deux section, nous nous intéressons dans la première section à
présenter l’UIB, et dans la deuxième section à présenter les tâches effectuées au niveau de
l’agence GE Habib Bourguiba.
En novembre 2002, le groupe société général a acquit 52% du son capital, ce qui a
entrainé en 2003 le lancement de chantiers de remise à niveau, ciblant particulièrement
l’informatique, la formation du personnel, la réorganisation du cette banque. L’UIB a aussi
augmenté son capital à deux reprises : la première en 2004 le faisant passer de 70 000 000
à 106 000 000 DT, et la deuxième quatre ans après pour atteindre les 196 000 000 DT.
8
Son modèle est celui d’une banque universelle, dont la vocation est d'offrir une
gamme complète de services à tout type de clientèle : particuliers, professionnels, PME,
Grandes Entreprises nationales, institutionnels. La nouvelle force de l’UIB est de faire
partie d’un réseau de 31 banques exerçant le même métier : L’UIB bénéficie dorénavant
des synergies avec l’ensemble des banques du Groupe Société Générale.
2- La direction régionale du grand Tunis (Tunis Nord) et qui dirige 25 agences avec 3 box
de changes (2 pour le port de la Goulette et un box de change à l’aéroport Tunis
Carthage).
6- La direction régionale de la région du Sud Est du pays et qui dirige 19 agences et un box
de change à l’aéroport de Djerba.
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I.2.2 Les agences pour les grandes entreprises
Outre les agences pour les particuliers, l’UIB possède 6 agences pour « Grandes
Entreprises ». Ces six agences « Grandes Entreprises) couvrent les principales zones
industrielles ou agricoles et cela comme suit : 2 agences à Tunis, 1 agence à Nabeul, 1
agence à Sousse et 2 agences à Sfax.
I.3 Organigramme
Contrôle
conformité
Contrôle Permanent
Conseil juridique
Directeur Général
Audit et inspection Ressources
Finance
Académie de formation
Communication
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I.3.2 Organigramme de l’agence Grande Entreprise Habib Bourguiba
Responsable du centre
d’affaire Tunis, GE
Chef d’agence
Chef de
caisse
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Le conseiller pour les GE et le conseiller pour les PME: ils sont responsables de
l’ouverture des comptes pour grandes entreprises et petites ou moyennes entreprises. Ils opèrent
à l’échelle internationale en contrôlant et en supervisant les opérations de paiements passées par
les assistants de la relation commerciale.
Les assistants de relation commerciale (GE et PME): ils effectuent les opérations de
paiement à l’international : l’étude des dossiers de crédit documentaire et de la remise
documentaire..
En 2002, l’UIB est privatisé par la transmission de 52% de son capital à une
institution financière internationale nommé « Société Générale ».
La Société Général « SG » crée en 1864, est l’une des principales anciennes banques
française. Elle fait partie des trois piliers de l’industrie bancaire française non mutualiste
avec le crédit Lyonnais et le BNP Paribas.
En 2003, l’UIB s’est élancé dans des chantiers de remise à niveau, ciblant
particulièrement :
L’informatique.
La formation du personnel.
En 2004, la banque a effectué une première augmentation de son capital, qui a passé
de 70 000 000 DT à 106 000 000DT. Cette opération lui a permis de se mettre en
conformité avec les ratios prudentiels du secteur bancaire et d’assurer le succès de son
développement mis en œuvre depuis sa privatisation en 2002.
12
En 2008, la banque a procédé à une 2ème augmentation du capital, passant de
106 000 000 DT à 196 000 000 DT.
SECTION II : Les activités de l’UIB, et les tâches effectuées pendant le stage
13
Parmi ces tâches, nous avons passé des ordres de virement permanent qui concernent
essentiellement les virements salaires des entreprises et également des ordres de virement
ponctuel immédiat pour le règlement des factures.
Nous avons aussi délivré les imprimés des extraits de compte aux clients et forcer le
règlement des chèques certifiés.
Nous avons également vérifié la journée comptable tout au long de notre période de
stage ainsi que les opérations comptables passées durant la journée et par conséquent nous
avons remis les chèques et les effets impayés figurant dans la journée aux clients
concernés.
Nous avons aussi procédé au classement des effets à l'encaissement et à l'escompte puis
à les envoyer par courrier au service traitement des effets.
Nous avons assisté à la réception et la délivrance des carnets de chèques après avoir faire
leur pointage.
Les personnels de l'agence nous ont confié la vérification des documents provenant de
l'étranger et la domiciliation des factures.
Conclusion
L’UIB est l’une des premières banques en Tunisie, elle cannait un fort développement
grâce à la Société Générale, qui a acquit 52% de son capital. L’UIB est devenue un fort
concurrent pour les autres banques sur le territoire tunisien.
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Chapitre 2 : Les techniques de paiement à l’étranger : Le crédit
documentaire et la remise documentaire
I.1.1 Définition
« Le crédit documentaire est l’engagement pris par la banque d’un importateur de
garantie à l’extérieur le paiement des marchandises (ou l’acceptation d’une traite) contre la
remise de documents attestant de l’expédition et de la qualité des marchandises prévues au
contrat. Le crédit documentaire est donc un crédit par signature. » (L.B-Rollande, p.358)
« Le crédit documentaire est une promesse donné par le banquier de l’acheteur à un
fournisseur, selon la quelle le montant de sa créance lui sera réglé, pourvu qu’il apporte à
laide des documents énumérés la preuve de l’expédition des marchandises ou la preuve que
les prestations ou services ont été accomplis » (G.Legrand, H,Martini, p.148)
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Tableau 1 : Les intervenants du crédit documentaire
Terme Description
Donneur d’ordre Acheteur (importateur)
Bénéficiaire Vendeur (exportateur)
Banque émettrice Banque du donneur d’ordre
Banque notificatrice Banque qui notifie le crédit à la
demande de la banque émettrice
Banque confirmante Banque qui ajoute sa
confirmation
Banque désignée Réalise le CREDOC
La banque de
(6) (4)
l’exportateur envoie
les documents au
banquier de
l’importateur qui le
crédite en retour après
(3) étude et accord sur (7)
documents
Banque Banque
notificatrice La banque de notificatrice
l’importateur ouvre le
crédit
16
(Pierre Prissert, Philippe Garsuault et Stéphane Priami; “les opérations bancaires avec
l’étranger’’.p157)
(1) Après négociation du paiement par crédit documentaire, l’acheteur passe une
commande au vendeur, qui confirme généralement les termes de la commande en adressant
par retour à l’acheteur une facture pro-forma ou un accusé de réception de commande.
(3) Après avoir examiné la situation de son client, la banque émettrice ouvre le crédit
documentaire et transmet cette ouverture à la banque du vendeur par Swift en précisant
toutes les conditions et de paiement avec demande ou autorisation de confirmer le crédit
documentaire.
(5) Lorsque le bénéficiaire est d’accord avec les termes du crédit documentaire, il procède
à l’expédition et remet la marchandise au transporteur avant la « la date limite
d’expédition » portée sur le crédit documentaire.
(6) Le bénéficiaire collecte les documents mentionnés dans le crédit documentaire et les
présente à la banque notificatrice ou confirmante. Cette dernière les vérifie, et en cas de
conformité avec les termes et conditions du crédit, elle crédite le compte du bénéficiaire en
déduisant ses frais.
(7) La banque notificatrice transmet à son tour les documents à la banque émettrice par
courrier rapide. Parallèlement, elle se fait rembourser par la banque émettrice qui lui
crédite la contre valeur des documents en débitant le donneur d’ordre qui est son client.
(8) Les documents sont transmis au client qui peut ainsi procéder à l’enlèvement des
marchandises en prendre possession après avoir effectué le paiement.
(9) Le client peut faire retirer et dédouanée ses marchandises, après avoir les documents
17
« P. Prissert, P. Garsuault, S. Priami; “les opérations bancaires avec l’étranger’’, np 157 »
« Joseph Conesa, “Le Crédit documentaire à l’heure des RUU 600’’ »
« Règles et usances uniformes de CCI relative au crédit documentaire, publication n°600 »
I.2 Les types et les formes de réalisation d’un crédit documentaire
18
son ou ses sous-traitants.
Facture commercial : Elle est établie lorsque la commande a été passée par le
fournisseur et se substitue alors à la facture pro forma. La facture commerciale doit
indiquer la description de la marchandise, le montant à payer et l’incoterm.
Les documents de transport
- Un connaissement maritime : pour le transport par mer, singé par le capitane du navire
ou son agent
- Une lettre de transport aérien : pour le transport par avion, singé par le transporteur
19
- Une lettre de voiture : pour le transport routier, singé par le transporteur
- Un connaissement combiné : pour le transport mixte, singé par les agents qui prend le
charge de transporter ses marchandises.
Les certificats
Quelque soit leur nature, les certificats ne sont valables que s’ils sont munis de la signature
de l’émetteur. Les certificats sont :
20
« CCI Cote-D’OR, Réglementation et formalité internationales »
« Antoine Lopez, BPI France,Les techniques de base du commerce international »
« Les RUU de CCI publication n°600 article18 »
« Les RUU 600 de CCI, 1er juillet 2007, l’article 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25 »
I.4 Les date butoirs
Un crédit documentaire incorpore des dates événements dont certaines constituent des
dates butoirs.
21
« Réglementation international, CCI Beaune, CCI Dijon, article n°19 »
II.1 Définition
« Il s’agit d’une remise des documents précités par le vendeur à sa banque. Elle les
transmet à la banque de l’acheteur qui les donnera à ce dernier en échange du paiement des
marchandises. » (Annie Rouxeville, p 197)
« L’encaissement ou remise documentaire est le moyen de faire encaisser par une banque le
montant du par un importateur contre la remise de documents. La banque exerce, dans ce
cas, la fonction d’intermédiaire entre l’exportateur et l’importateur » ( Habib Kraiem, p 16)
L’encaissement est une technique de paiement simple et efficace, entre deux partenaires de
confiance par la quelle le vendeur, doit réunir les documents exigés par l’acheteur et les
remettre à sa banque (banque remettante). Le rôle de la banque remettante se limite à
contrôler le type de documents remis et le nombre d’exemplaires exigés. Une fois les
documents contrôlés, ils seront envoyés à la banque de l’acheteur, qui à son tour préviendra
celui-ci de la mise à disposition des documents.
Les banques n’interviennent que comme mandataires de leur clients, elles ne s’engagent
pas à payer le vendeur si l’acheteur est insolvable.
22
« Annie Rouxeville, Parlons Affaire, 1er édition 1993, np448 »
« Habib Kraiem, Le financement des transactions internationales, cahier n°1 »
«D.Loth, “L’essentiel des techq du commerce international”, édition,publibook, np110»
23
« Habib Kraiem, Le financement des transactions internationales, cahier n°1 »
(1)
(2)
(6)
(6)
(8)
Paiement
comptant Présentation des EXPEDITION DES
Paiement ou
documents au MARCHANDISES
Ou remise des effets
transporteur pour
prendre livraison acceptés et
Acceptation éventuellement
de la marchandise
des effets avalisés
Ou
(3)
Paiement à (5)
échéance Remise des
Remise des
documents
documents
(4)
Transmission des
documents
Banque Banque
présentatrice remettante
Paiement ou remise
des effets acceptés
(7) éventuellement
avalisée
24
Source: (Pierre Prissert, Philippe Garsuault et Stéphane Priami; “les opérations bancaires
avec l’étranger’’.p154)
(2) Le vendeur expédie la marchandise vers le pays de l’acheteur en préparant une laisse
de documents nécessaire à l’exportation
(3) Une fois l’expédition est réalisée, le vendeur délivre ces documents à sa banque
(banque remettante) et par la suite il lui donne un ordre d’encaissement.
(5) La banque de l’acheteur remet à son tour les documents reçus à son client, soit contre
paiement (D/P), soit contre acceptation (D/P) selon à ce qui a été indiqué dans le
contrat commercial.
(8) Le montant encaissé doit être mis par la banque remettante sans délai à la disposition
de la partie qui a transmis l’ordre d’encaissement, c’est-à-dire le vendeur.
- Facture commercial
- Certificat d’origine
- Liste de colisage
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- Documents de transport:
. Un connaissement pour le transport maritime
. Une lettre de transport aérien pour transport par avion
. Une lettre de voiture ou CMR pour le transport routier
- Cerificat d’assurance
- Certificat de circulation
26
- Cette technique est fortement soumise au risque politique, si l’entreprise la destine vers
un marché instable, il lui est conseillé de contracter une assurance-crédit
L’ouverture de Réalisation de
dossier de crédit l’opération
documentaire
Le message SWIFT MT
700 27
Le message SWIFT MT700, indique la confirmation de l’ouverture du
crédit documentaire.
(1)
Contrat commercial
(3)
Notification ou
Demande d’ouverture
(2) confirmation du
du crédit documentaire (4)
Emission du crédit crédit documentaire
documentaire
28
29
F
4) Dés-que le message SWIFT est arrivé à la banque notificatrice (DEUTSCHE BANK
AG), elle informe à son tour leur bénéficiaire STADUR qu’un crédit documentaire est
ouvert à son faveur.
31
- Dans notre cas : 46A Required documents: Le SWIFT situe tous les documents
nécessaires pour cette opération d’importation dont le mode de paiement est par crédit
documentaire :
Facture commerciale en 05 exemplaires portants cachets et signature.
2/3 connaissements originaux portant la mention à bord et la date de mise à bord+ frais de
collecte établis à l’ordre de l’UIB notifient l’ordonnateur.
EUR1
Note de poids et colisage
Champ 71B : Les charges tel que les frais et commissions.
- Dans notre cas : 71B Charges : d’après le contrat signé les frais en Tunisie sont à la
charge de l’ordonnateur (la société PRO-PLASTIK), et les frais en dehors de la Tunisie
sont à la charge du bénéficiaire (la société STADUR)
Champ 48 : La période de présentation des documents.
- Dans notre cas : 48 Period for presentation : 10 JOURS DANS LA VALIDITE DU
CREDIT.
C'est-à-dire les délais de présentation des documents est 10 jours du date d’émission du
titre de transport et pendant la période de validité du crédit documentaire.
Champ 49 : Les instructions de confirmation.
- Dans notre cas : 49 confirmation instructions : CONFIRM
Champ 57A : la banque notificatrice
- Dans notre cas : 57A advise through bank : DEUTSCHE BANK AG
(5)
Expédition de la marchandise
Présentation
Paiement (8) Paiement
Remise des
32
des
documents
documents
(6)
Couverture
(7)
5) La société STADUR vérifie les termes du crédit documentaire, une fois il est d’accord,
il procède à l’expédition des marchandises avant le 05/02/2015, la date limite
d’expédition.
6) La société STADUR collecte les documents mentionnés sur le message SWIFT et les
présente à la banque notificatrice (DEUTSCHE BANK AG), cette dernière les vérifie
et les transmet à la banque émettrice (UIB) par courrier rapide, et elle crédite le compte
du bénéficiaire en déduisant ses frais.
7) Au 24/02/2015, les documents sont reçus à la banque UIB. A la date d’échéance
28/02/2015, la banque UIB débite le compte de leur client et rembourse la banque
notificatrice, que cette dernière crédite leur client (la société STADUR).
8) Les documents sont transmis au client qui peut ainsi procéder à l’enlèvement des
marchandises et en prendre possession après avoir effectuer le paiement.
D) Les documents exigés dans ce crédit documentaire.
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Ou le connaissement maritime, sur le quel on trouve le nom du bénéficiaire et de donneur
d’ordre, aussi le nom du navire : SCI NHAVA SHEVA / Le port de chargement :
ANVERS / Le port de déchargement : TUNIS / les marchandises et leur poids :
PANNEAUX (MOUSSE+PVC COMPACT) 3523 KGS, ainsi que le numéro de la facture
pro forma et leur date d’émission : N°021097500 le 08/02/2015
Le numéro de crédit est 00009CDI14001179
En bas du ce connaissement on trouve la date d’embarquement ou la date d’expédition :
15/02/2015 (Annexe 5)
Certificat d’origine : qui a pour objectif de confirmer le lieu d’origine des marchandises.
Après la vérification des documents, le conseillé de l’UIB donne à son client une
décharge, dont la quelle est décrit l’engagement de la banque de payer le fournisseur.
(Annexe 7)
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- La banque remettante : La banque UIB de la société POLYJUMBO
- La banque présentatrice : La banque BNP PARIBAS EL DJZAIR
III-2.3 Déroulement
Figure 8 : Fonctionnalité de la remise documentaire
Des ou des
(7) Paiement
35
Dans notre cas : La société POLYJUMBO, exportatrice prépare les documents exigés
pour cette opération, pour l’expédition des marchandises vers l’Algérie
.
3- Une fois l’expédition est réalisée, le vendeur délivre ces documents à sa banque
(banque remettante) et par la suite on lui donne un ordre d’encaissement.
Dans notre cas : Après la préparation des documents par la société POLYJUMBO, elle
les remet à sa banque, le service concerné effectue l’ouverture du dossier de cette
remise documentaire export au niveau de l’agence UIB, et le saisie sur le système
DELTA.
5- La banque de l’acheteur remet à son tour les documents reçus à son client, soit contre
paiement (D/P), soit contre acceptation (D/P) selon ce qui a été indiqué dans le contrat
commercial.
Dans notre cas : Après la vérification de la conformité des documents par la banque de
l’acheteur, le client devra se présenter aux guichets de son agence, muni du numéro de
domiciliation du titre d'importation ainsi qu'une copie de la facture commerciale. Les
documents ne lui seront remis qu’ après avoir établi les conditions d’un ordre de
paiement en devises comportant :
- Le nom de donneur d’ordre et sa référence bancaire
- Le numéro et la date de domiciliation de titre d’importation
- Le montant à payer
- Le nom de bénéficiaire et leur adresse exacte.
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Dans notre cas : La banque présentatrice (BNP PARABAIS DJZAIR) procède au
règlement de leur client exportateur par son intermédiaire banque remettante UIB.
Dans le cas d’une remise documentaire à l’export, le conseiller doit effectuer les tâches
suivantes :
- Vérifier la conformité de la laisse du document pour l’expédition des marchandises.
- Une fois les documents sont conformes, il effectue l’ouverture du dossier de cette
remise documentaire export au niveau de l’agence UIB, et le saisie sur le système
DELTA.
37
- Finalement l’agence UIB envoie les documents au destinataire par leur banque avec
courrier rapide.
38
C) Les documents exigés dans notre cas
39
les marchandises, lieu de prise en charge de marchandise, le nom de transporteur, et
signé de la part de transportateur et la société exportatrice.
Les deux cas d'étude de crédit documentaire et remise documentaire, que nous avons
traité dans les deux sections précédentes, nous permettent d'aboutir à quelques résultats
comparatifs sur certains critères relatifs à leur déroulement.
III.3.1 Comparaison du déroulement du crédit documentaire et remise documentaire
Nous avons jugé utile de choisir quatre critères, qui feront l'objet d'analyse de
comparaison du déroulement entre ces deux modes de financement : les étapes de
domiciliation bancaire, la procédure à suivre pour chaque mode, les documents exigés et
les commissions à payer à la banque.
Nous récapitulons ces éléments de comparaison dans un tableau :
4. le règlement de
dossier de
domiciliation.
3. La réalisation du
crédit
documentaire
1. Commission de 1. Commission de
Les commissions domiciliation domiciliation Le crédit documentaire coûte plus cher que
2. Commission 2. Commission de la remise documentaire.
d’ouverture transfert
3. Frais de SWIFT 3. Frais de SWIFT
4. Commission de
41
règlement
42
d'engagement de de paiement
Rôle des banques paiement, consiste à
transmettre les
documents
Remise
moins sûr Légère Faible Bonne
documentaire
Conclusion
D'abord au niveau de sécurité et garantie de paiement, le crédit documentaire présente
une sécurité de paiement sûr, par rapport à la remise documentaire qui procure moins de
sécurité pour l'exportateur. Ensuite la gestion administrative du crédit documentaire est très
lourde et prend du temps pour l'acheminement de la marchandise alors que la remise
documentaire est moins formaliste et plus souple dans les échanges internationaux.
43
Enfin le client voit d'un mauvais œil l'exigence de son fournisseur le paiement par le
crédit documentaire car cela est vu comme un manque de confiance de la part du
fournisseur. En revanche le paiement par la remise documentaire demande un certain
niveau de confiance pour que les deux parties soient d'accord pour ce mode de paiement.
Conclusion générale
44
Malgré les points négatifs du crédit documentaire, il demeure l'instrument idéal dans
les relations entre les exportateurs el les importateurs. En effet, cette technique concilie les
deux parties, L'exportateur a l'assurance d'obtenir le règlement des marchandises fournies,
s'il respecte les exigences de son client. L'importateur est certain que ce règlement ne se
fera que contre la remise des documents prévus, sous la forme qu'il a prescrit.
En Tunisie, c'est une pratique bien établie comme l'a démontrée la première étude de
cas. L'importateur doit choisir judicieusement les documents qu'il compte solliciter dans
son crédit documentaire. L'exportateur lui, veillera à ce que les termes et conditions du
crédit documentaire qu'il a reçu soient strictement conformes aux clauses du contrat signé
avec l'importateur.
En effet, des techniques de couvertures sont mises en place afin de minimiser les
pertes de créances à savoir le renseignement sur le degré de solvabilité du client, les
renseignements commerciaux que certaines banques mettent au service des deux parties
moyennant des frais. La méthode de fractionnement des expéditions ainsi que des
échéances de paiement, la garantie bancaire.
Nous avons essayé tout au long de ce travail d'éclairer une partie d'un vaste domaine
du commerce extérieur, en étudiant profondément le crédit documentaire ainsi que la
remise documentaire comme techniques de paiement à l'international.
L'importance des transactions commerciales oblige les deux parties de prendre leurs
précautions lors de la négociation du contrat commercial et de se mettre d'accord sur ses
conditions. C'est de ce point qu'apparaît la nécessité d'outil d'aide pour gérer les relations
45
commerciales internationales qui fait naître les techniques de paiement dont le crédit
documentaire appartient et présente la technique la plus sécurisée.
Il est indéniable que ce projet nous était d’apport considérable sur différents plans.
En effet, cela nous a permis d’approfondir nos connaissances et d’avoir une bonne
expérience professionnelle.
46
Les bibliographies
Les ouvrages
Les articles
Webographie
- www.uib.com.tn
- www.cotedor.cci.fr
47
ANNEXES
48
49