These Bouchouicha
These Bouchouicha
These Bouchouicha
Intitulé
MODELISATION MULTISPECTRALE DES IMAGES SATELLITAIRE
- Application : Quantification du bilan d’énergie Sol-Atmosphère
Faculté : Physique
Merci aussi à tous ceux qui ont consacré du temps, de l'énergie et de la patience.
Dédicaces
Je dédie ce rapport de thèse à mes deux chers parents, qui n'ont jamais cessés de me
soutenir ….Merci d’avoir toujours été là pour moi, que dieu vous protège et vous accorde
une longue vie.
Je ne saurais oublier de remercier toutes les personnes qui me sont chères, ma grande
famille en particulier mes frères et sœur.
Pour tous mes amis qui m’ont apporté leur soutien moral pendant ces années d’études,
je les en remercie sincèrement.
Résumé :
Mots clés : images multispectrale MSG, Bilan énergétique Solaire, Albédo, Irradiation.
منذجة متعددة الطيف لصور الامقرر الطصطاريية
تطبيق :تمكمي مزيانية طرقة الرض مع الغالف اجلوي
ملخص
موضوع هذه الاطروحة دراسة التغري الزماكين خملتلف مكوانت مزيانية طرقة الشعرع الشميس عىل سطح الرض،
ول س امي تقدير نس بة وضرءة سطح الرض ( )Albedoو الشعرع الشمسﻲ السرقﻂ يلﻰ سطح الرض ابس تخدام
البيرانت متعددة الطيف انجتة ين طصور لامقرر اطصطاريية اثبتة املدار اجلغرايف .MSG2يف املرحةل الوىل امقار مبحراكة
نس بة الوضرءة لسطح الرض ابس تخدام منوذج اشعريﻲ مبسﻂ ( .)Radiative Transfer Modelبعدهر ابس تعامل
طصور الطيف املريئ عريل ادلقة للقمر الاطصطاريﻲ ,و بتطبيق طريقتني خمتلفتني امقار بتقدير الاشعرع اللكﻲ و مقررنة الاترجئ
مع قيرسرت عىل سطح الارض خالل س اة 0202مخلس حمطرت واقعة يف أمركن خمتلفة من اجلزائر .الاترجئ املقدرة للشعة
الشمس ية اللكية ,السريية وكذا اليومية جد هرمة و مشجعة ابملقررنة مع نترجئ دراسرت و أحبرث سربقة .يف الخري مت اجنرز
و حتليل خرائﻂ شهرية و س اوية للوضرءة الارضية املقدرة و كذا الشعرع اللكﻲ الفقﻲ مشلت لك الرتاب الوطين.
لكامت افتترحية :طصور أامقرر اطصطاريية متعددة الطيف ،مزيانية طرقة الشعرع الشميس ،نس بة الوضرءة الرضية ،الاشعرع
MULTISPECTRAL MODELLING OF SATELLITE IMAGES
Application : Quantification of the ground-atmosphere energy budget
Abstract :
Finally, the annual and monthly maps covering entirely the territory have been
generated showing the spatial distribution and temporal variation of surface albedo and
global solar irradiation on horizontal surfaces, and preliminary geospatial analysis was
performed.
REMERCIEMENTS i
RESUME iii
ABSTRACT vi
TABLE DES MATIERES ix
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX xii
NOMENCLATURE xv
INTRODUCTION GENERALE 1
I.1 INTRODUCTION 8
I.2 SOURCE DU RAYONNEMENT SOLAIRE 8
I.3 RAYONNEMENT SOLAIRE HORS ATMOSPHERE 9
3.1. ECLAIREMENT ET CONSTANTE SOLAIRE 9
3.2. VARIATION DE L’ECLAIREMENT 11
I.4 RAYONNEMENT SOLAIRE A TRAVERS L'ATMOSPHERE 14
I.4.1. ATMOSPHERE TERRESTRE COMPOSITION ET STRUCTURE 15
a) Structure de l’atmosphère 15
b) Composition de l’atmosphère 15
I.4.2 ATTENUATION DU RAYONNEMENT SOLAIRE 18
I.4.3 BILAN ENERGETIQUE DU SYSTEME TERRE/ATMOSPHERE 19
I.4.4 PARAMETRES ATMOSPHERIQUES 20
a) Masse d’air optique 20
b) Trouble atmosphérique 23
I.5 RAYONNEMENT AU SOL 26
a) Rayonnement direct 26
b) Rayonnement diffus 26
c) Rayonnement réfléchi 26
d) Rayonnement global 28
I.6 CONCLUSION 29
I.7 REFERENCES 30
II.1. INTRODUCTION 32
II.2. MESURES DU RAYONNEMENT SOLAIRE AU SOL 32
II.2.1 Paramètres mesurés 33
a) Le Rayonnement direct 33
b) Le Rayonnement global 33
c) Le Rayonnement diffus 33
d) L’albédo de surface 33
e) La durée d’insolation 34
f) La nébulosité 34
II.2.2 Paramètres dérivés de mesurés 34
a) la fraction d’insolation 34
b) l’indice de clarté 35
II.2.3 Réseau de mesures au sol en Algérie 35
II.2.4 Le traitement des données radiométriques 37
a) Correction du rayonnement diffus (correction d’arceau) 38
b) Le contrôle qualité des mesures 39
II.3. MESURES INDIRECTES PAR TELEDETECTION 40
ix
II.3.1 LE SATELLITE MSG2 40
a) Images des trois canaux Visibles VIS 0.6, VIS 0.8 et HRV 41
II.3.2 Traitement des images MSG2 41
a) Radiances spectrale des canaux visible 42
b) Réflectances spectrale des canaux visible 43
II.4. RESULTATS ET INTERPRETATION 43
II.4.1 LA VARIATION DE L’ECLAIREMENT 44
II.4.2 LA VARIATION DES IRRADIATIONS HORAIRES 44
II.4.3 LA VARIATION DES IRRADIATIONS JOURNALIERES 47
II.4.4 LA VARIATION SPATIO-TEMPORELLE DE LA DUREE D’INSOLATION 48
II.5. CONCLUSION 50
II.6. REFERENCES 51
x
c) Albédo du Sol couvert et semi-couvert 87
d) Albédo des Surfaces désertiques 88
e) Albédo des nuages 88
IV.5.1.3 Constitution de l'image de référence 89
IV.5.1.4 Radiation mesurée par satellite 90
IV.5.1.5 Radiation atmosphérique E° 91
IV.5.1.6 Transmittance atmosphérique 91
IV.5.2 L’information de l’indice d’ennuagement 91
IV.5.3 Estimation Du Rayonnement Global 92
a) Approche 1 92
b) Approche 2 93
IV.6 RESULTATS ET INTERPRETATIONS 94
IV.6.1 Albédo de surface 94
IV.6.2 Rayonnement global 98
xi
LISTES DES FIGURES ET DES TABLEAUX
xii
LISTES DES FIGURES ET DES TABLEAUX
Figure IV.1 Carte d’élévation et localisation des stations de mesure utilisées (GTOPO USGS, 83
Projection cylindrique équidistante, WGS84 ).
Figure IV.2 Modèle de transfert radiatif soleil-pixel-satellite 86
Figure IV.3 Image ciel clair du MSG2/SEVIRI Canal Vis06 pour le mois de Juillet 2010 90
Figure IV.4 Carte de la moyenne annuelle de l’albédo de surface (2010). 95
Figure IV.5 Valeurs mensuelles de l’albédo de surface (2010). 95
Figure IV.6 Variation spatiotemporelle de l’albédo de surface, Zone 1. 96
Figure IV.7 Variation spatiotemporelle de l’albédo de surface, Zone 2. 97
Figure IV.8 Variation spatiotemporelle de l’albédo de surface, Zone 3. 98
Figure IV.9 Graphique de dispersion des résultats de la 1ière Approche pour les Stations
NORD (DAR-EL-BEIBA et ORAN-SENIA). 100
Figure IV.10 Graphique de dispersion des résultats de la 1ière Approche pour la Station de 100
GHARDAIA
Figure IV.11 Graphique de dispersion des résultats de la 1 ière Approche pour les Stations SUD 101
(ADRAR et IN-AMENAS.).
Figure IV.12 Graphique de dispersion des résultats de la 1ière Approche pour les Stations 102
NORD (DAR-EL-BEIBA et ORAN-SENIA).
Figure IV.13 Graphique de dispersion des résultats de la 1 ière Approche pour les Stations de 102
GHARDAIA
Figure IV.14 Même légende que Figure IV.12, Stations SUD (sites 3 et 5). 103
Figure IV.15 Résultats d’évaluation saisonnière Approche 1. 104
Figure IV.16 Résultats d’évaluation saisonnière Approche 2. 105
Figure IV.1 : Carte d’élévation et localisation des stations de mesure utilisées (GTOPO USGS,
Projection cylindrique équidistante, WGS84 ). 112
Figure IV.2 : Les moyennes mensuelles des irradiations journalières. 114
Figure IV.3 : moyennes annuelles des irradiations journalières 120
Figure IV.4 : moyennes annuelles des irradiations journalières interpolées 121
Figure IV.5 : le pourcentage de différentes classes du potentiel solaire 121
Figure IV.6 : Moyennes mensuelles des irradiations quotidiennes 122
Figure IV.7 : Moyenne des sommes annuelles d'irradiation globale. Résultat de cette étude,(b) 125
celle du projet Atlas de SolarMed.
Annexes :
Figure C.1 : Le dendrogramme de la Classification Ascendante Hiérarchique 151
Figure D.1 : Exemple du Graphe de dispersion 153
xiii
LISTES DES FIGURES ET DES TABLEAUX
Tableau I.1. Liste des jours types par mois proposés par Duffie and William 12
Tableau I.2. Composition de l'atmosphère terrestre 17
Tableau I.3. Valeurs typiques de l’albédo du sol pour différents types de surface 27
Tableau IV.1. Potentiel solaires dans les différentes régions de l’Algérie 113
Tableau IV.2. Coordonnées géographiques des stations. 113
Tableau IV.3. Altitudes de différentes sources de données 118
Tableau IV.4. comparaison des résultats statistiques des données sans (a) et avec correction (b) 119
Tableau IV.5 Grandeurs statistiques des moyennes mensuelles de l’irradiation journalière 122
Annexes :
Tableau. A.1: Spécifications iso 9060 pyranomètre [3]. 148
Tableau B.1: Coordonnées géographiques des stations météorologique. 149
xiv
NOMENCLATURE
NOMENCLATURE
LISTE DES SYMBOLES
: Angle de déclinaison
s : Angle zénithal solaire
: Coefficient de correction dû à la variation de la distance terre-soleil
I sc : Constante solaire
reel : Épaisseur optique idéale
reel : Épaisseur optique réelle
: Latitude du lieu.
m0 : Masse d’air d’ozone
m : Masse d'air optique
ma : Masse d'air optique
mst : Masse d'air standard
H 0 : Moyenne mensuelle des sommes quotidiennes
H 0 : Somme quotidienne du rayonnement solaire extra-terrestre
T : Température ambiante
Tst : Température ambiante standard
s : Angle horaire du lever ou du coucher du soleil (en degré).
Albédo du ciel clair
°N : degrés Nord
as : Azimut du soleil
CALOffset Constant de compensation
CALslope Coefficient de calibration linéaire
D
d : Distance réelle parcourue
d0 : Distance du parcours verticalement du rayonnement à travers l’atmosphère.
Dh :
DR
dre : Rayonnement solaire réfléchi par le sol
D s k c : Rayonnement diffus sur un plan horizontal par ciel clair.
E° Radiation diffuse vers l’extérieur (Hors Atmosphère)
E° : Partie de la radiation diffusée vers l’extérieur de l’atmosphère (bruit)
Fc Coefficient de dispersion de l’atmosphère
G
Gskc : Rayonnement global sur un plan horizontal par ciel clair.
H0t : Eclairement Horizontal au sommet de l’atmosphère
ha : Epaisseur de la couche atmosphérique
I, Ih:
I0 : Eclairement solaire au sommet de l’atmosphère
xv
NOMENCLATURE
xvi
NOMENCLATURE
xvii
INTRODUCTION GENERALE
Introduction Générale
1. INTRODUCTION
Le premier terme est le bilan radiatif solaire net, il survient surtout dans le
domaine spectral des courtes longueurs d'onde (0.3 à 3µm), est le rayonnement
solaire global incident sur la surface et le terme représente le rayonnement
solaire réfléchi par cette surface ( est l'albédo de surface). Le deuxième terme est
le bilan des rayonnements des grandes longueurs d’onde (thermique), l’étude de ce
genre de rayonnement dépasse le cadre de cette thèse qui tend à traiter uniquement
le rayonnement solaire.
L’étude du rayonnement solaire est un domaine de recherche d’une vaste
ampleur dont les applications sont d’ordre météorologique, environnementale et
climatologique, ainsi que celles dérivées et couvrant les activités de recherche dans
les domaines de l’exploitation de l’énergie solaire. Ce dernier volet occupe une
position de première importance, du fait que l’utilisation de cette source d’énergie
offre une véritable alternative à la consommation des ressources fossiles avec un
faible impact environnemental et un fort potentiel de réduction des coûts. Cette
utilisation s’oriente essentiellement vers la production de l'électricité à l'aide de
semi-conducteurs photovoltaïque et vers une captation de la chaleur solaire
thermique pour le chauffage et autres applications.
2|
Introduction Générale
2. Problématique
3|
Introduction Générale
D’autres travaux ont utilisés soit les paramètres météorologiques, soit la durée
d’insolation pour estimer les composantes du rayonnement solaire (Chegaar &
Chibani., 2001 ; Mecibah et al., 2014), d’autres auteurs ont proposé d’utiliser des
méthodes d’interpolation, pour la prédiction des données à partir du réseau
radiométrique disponible (Bechini et al., 2000). Les résultats de ces études sont
encourageants et parfois très efficaces là où on dispose d’un réseau d’observation
très dense. Mais dès que la distance entre les stations augmente, l’estimation devient
de plus en plus grossière. Plusieurs auteurs ont rapporté que l’erreur de
l’interpolation est en fonction de la distance du site concerné, plus cette distance
augmente plus l’erreur quadratique moyenne relative est élevée (Zelenka, et al.,
1999) , en plus pour notre réseau de mesure, cette distance dépasse les 200 km pour
les régions sahariennes de notre pays.
4|
Introduction Générale
3. Contexte et objectifs
Pour toutes ces raisons, on se fixe par la présente étude, comme objectif d’établir
une cartographie spatio-temporelle couvrant tout le territoire national et prenant en
comptes les principales composantes du rayonnement solaire, dans ce contexte les
études suivantes ont été menées :
5|
Introduction Générale
4. Organisation du travail
6|
LE RAYONNEMENT
SOLAIRE
Chapitre I: Rayonnement Solaire
I.1. INTRODUCTION
L'énergie solaire est la ressource énergétique la plus abondante sur terre. Elle est à
l'origine de la majorité des autres énergies renouvelables. Le rayonnement solaire peut être
utilisé pour produire soit directement de l'électricité à l'aide de semi-conducteurs
photovoltaïque, soit de la chaleur solaire thermique pour le chauffage ou la production
électrique. Cependant, ce rayonnement est sujette à plusieurs perturbations, qui varient
avec la constitution verticale de l’atmosphère terrestre (nuage, aérosol, …etc), qui
constitue une barrière empêchant ainsi l’entière radiation solaire de passer.
La principale source d’énergie dont nous disposons est le soleil, qui est situé à environ
150 millions de kilomètres de la terre, il émet de manière isotrope un rayonnement qui peut
être assimilé, en première approximation, à celui d’un corps noir (parfaitement émissif et
parfaitement absorbant) à 5800°k. Ce rayonnement se propage dans l’espace sous forme
d’onde électromagnétique, il atteint la terre après environ huit minutes de son émission.
Les 98% de l’énergie émise se situent dans la bande de longueur d’onde comprise entre
0.25 et 3μm [1].
La Terre reçoit une partie de ce rayonnement. Le flux énergétique reçu par la Terre est
appelé éclairement énergétique, abrégé en éclairement. La moyenne annuelle de cet
éclairement reçu sur un plan normal aux rayons du soleil situé au sommet de l’atmosphère
est appelée constante solaire.
8|
Chapitre I: Rayonnement Solaire
L’éclairement est le flux solaire traversant une surface unitaire perpendiculaire aux
rayons du soleil et se situant au sommet de l’atmosphère, il dépend de la distance réelle
terre-soleil, laquelle varie selon les saisons. Il s’exprime en W/m2.
La constante solaire I sc représente la moyenne annuelle de cet éclairement [3]. La
valeur de I sc la plus utilisée est celle adoptée par l’Organisation Météorologique Mondiale
(OMM) en octobre 1981 avec une incertitude de 1% (Isc=1367 W/m2).
Les mesures par satellite ont permis d’établir une formule empirique, d’une précision
acceptable, donnant l’intensité de l’éclairement au sommet de l’atmosphère I0 en fonction
du facteur de correction de la distance Terre-Soleil , I0 est exprimée par :
I 0 j I sc j (I-1)
2
j 1 0, 0344 cos j (I-2)
365, 25
9|
Chapitre I: Rayonnement Solaire
Si une grande précision est requise, il est possible d’envisager l’utilisation de celle issue
d’un développement en série de Fourier [5]:
2
Avec : d j 1
365
1420
1410
1400
1390
1380
1370
I0 [Wh/m2]
1360
1350
1340
1330 I0
I0
1320
0 50 100 150 200 250 300 350 400
N° du Jour j
Comme on peut le voir sur la Figure. I.2, le niveau minimal d’environ 1320 W/m² est
atteint le mois juillet, et le niveau maximal (1415 W/m²) est atteint durant la fin du mois de
décembre et le début du mois de janvier.
Compte tenu des cycles journaliers et saisonniers auxquels est soumis un point à la
surface de la terre, cette valeur de la constante solaire correspond à une énergie moyenne
reçue à la surface de l’atmosphère égale à 342 W/m2. La figure I.3 présente une synthèse
des mesures effectuées par satellite du rayonnement solaire reçu à la surface de
l'atmosphère.
Localement, l’éclairement varie suivant la latitude et la saison. En moyenne annuelle, le
maximum d’ensoleillement est donc aux latitudes tropicales, mais il varie au cours de
l’année et est même maximal aux pôles pendant l’été local (Figure I.3): la durée du jour de
24h fait plus que compenser l’angle d’incidence réduit dû à la latitude élevée.
10 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
H 0t I 0 cos st (I-4)
Avec :
s : l’angle horaire du lever ou du coucher du soleil (en degré).
S ar cos(tg ( ).tg ( )) (I-6)
: L’angle de déclinaison qui représente l’angle entre la direction terre soleil et le plan
11 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
φ : La latitude du lieu.
Donc il est possible de calculer l’éclairement énergétique extra-terrestre dû au
rayonnement solaire incident à tout moment de l’année, arrivant sur une surface
horizontale, et en tout point du globe.
La sommes quotidiennes du rayonnement solaire extra-terrestre est exprimée par
24
H0 I0 s sin sin φ cos cos φ sin s (I-8)
180
Il est possible de déterminer la journée type mensuelle (définie par une déclinaison
caractéristique) et qui a une irradiation quotidienne égale à la moyenne mensuelle. Le jour
recommandé pour chaque mois avec le numéro du jour correspondant de l’année sont
données dans le tableau I.1. De ce fait on peut déduire les moyennes mensuelles des
sommes quotidiennes du rayonnement solaire extra-terrestre, comme suit:
H0 H0 (I-9)
c
Tableau. I.1: Liste des jours types par mois proposés par [3].
Mois Jour type N° de jour
Janvier 17 17
Février 16 47
Mars 16 75
Avril 15 105
Mai 15 135
Juin 11 162
Juillet 17 198
Aout 16 228
Septembre 15 258
Octobre 15 288
Novembre 14 318
Décembre 10 344
12 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
12
10
Mois
Ho[kWh/(m2/ jour)]
Jan
Fev
8
Mar
Avr
Mai
6 Juin
Juil
Aout
Sep
4 Oct
Equateur Nov
Dec
2
Sud Nord
0
-30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70
Latitude du lieu en [°]
Latitude
12
30°S
20°S
10 10°S
0°
10°N
8 20°N
Ho[kWh/(m2/ jour)]
30°N
40°N
6 50°N
60°N
70°N
4
0
1 2 4 6 8 10 12
Mois
Figure. I.5: H o en fonction des mois de l’année pour chaque latitude.
Pour l’Algérie les latitudes à retenir sont de 20°N, 30°N et 40°N. Les valeurs
intermédiaires peuvent être extrapolées. La figure I.6 représente les moyennes mensuelles
des sommes quotidiennes du rayonnement solaire extra-terrestres relatives à ces latitudes
en fonction des mois de l’année.
13 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
12
11
10
Ho[KWh/(m2/ jour)]
20°N
9 30°N
40°N
8
3
2 4 6 8 10 12
Mois de l'année
Figure. I.6: H o en fonction des mois de l’année pour la latitude 20°N, 30°N et 40°N.
Selon ces résultats les régions du sud sont les plus énergétiques ; de 7 à 10.9 kWh/(m2.
jour). Les moyennes pour l’année sont de l’ordre :
Nous concluons que l’énergie solaire reçue par une surface horizontale placée hors
atmosphère est fonction uniquement des paramètres astronomiques suivants :
- La latitude du lieu.
- La déclinaison solaire
- L’angle horaire du lever du soleil.
- L’époque de l’année
14 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
L’atmosphère terrestre est une enveloppe gazeuse entourant la terre, maintenue près de
la surface grâce à la force gravitationnelle. Elle constitue une enveloppe protectrice pour
notre planète, et est indispensable à la vie sur terre. Elle contient l’air que nous respirons,
protège toutes les formes de vie contre les radiations dangereuses du soleil grâce à sa
couche d’ozone, C’est un élément majeur dans le cycle de l’eau, qui contribue à adoucir de
manière notable la température moyenne à la surface du globe.
a) Structure de l’atmosphère
L’atmosphère est constituée de plusieurs couches au sein desquelles la température
évolue différemment en fonction de l’altitude : la troposphère, la stratosphère, la
mésosphère et la thermosphère (cf. Figure I.7), Le passage d’une couche à une autre est
matérialisé par une zone de transition qui marque les limites où s’observent les inversions
thermiques : la tropopause, la stratopause et la mésopause [6].
La troposphère est la couche la plus proche de la surface de la terre, son épaisseur varie
de 7 kilomètres de hauteur au-dessus des pôles à 18 kilomètres au-dessus de l'équateur.
Cette couche contenant 80 à 90 % de la masse totale de l’air et la quasi-totalité de la vapeur
d’eau (la pression et la densité y sont maximales). C’est dans cette couche que se
produisent la plupart des phénomènes météorologiques (formation des nuages, pluie…etc.)
et les mouvements atmosphériques (vents…etc.).
b) Composition de l’atmosphère
En effet, l’atmosphère est un mélange de gaz contenant des particules liquides
(gouttelettes d’eau…etc.) et solides (cristaux de glace, poussières, cristaux salins…etc.) en
suspension. La plus grande part de sa masse étant proche de la surface. Les molécules de
15 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
L’atmosphère contient également des aérosols et des nuages. Les aérosols représentent
une faible part de la masse de l’atmosphère (de l’ordre de 10-9), mais ils jouent un rôle
déterminant dans le comportement du rayonnement solaire dans l’atmosphère à travers les
différents processus de réflexion, de diffusion et de l’absorption [8].
16 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
En gros, 20% du rayonnement solaire qui arrive au sommet de l'atmosphère est réfléchi
vers l'espace par les nuages. L’atténuation de l’éclairement direct par les nuages dépend du
type de nuages, leur épaisseur et le nombre de couches qui le constituent. Une
détermination théorique de l’éclairement direct et diffus est tout à fait difficile. Une telle
tâche nécessite des données complexes sur les types et propriétés optiques des nuages.
La Figure. I.8 donne la classification des nuages faite à partir de la base de données
ISCCP (International Satellite Cloud Climatology Project), en fonction de la pression à
leur sommet et leur épaisseur optique. Ce qui caractérise l’atténuation du rayonnement à
travers le nuage.
Pour décrire les nuages dans notre application, il est nécessaire de considérer les
paramètres suivants :
Altitude des nuages (sommet des nuages): est donnée aussi en termes de niveau de
pression.
Couverture nuageuses (ou la nébulosité): c’est la fraction du ciel couverte par les
nuages. La connaissance de la couverture nuageuse est restée cantonnée dans les stations
météorologiques professionnelles et est réalisée par l’observateur de permanence toutes les
heures ou toutes les 03 heures selon les offices de météorologie. La méthode est basée sur
une observation visuelle uniquement qui vise à définir en huitième (baptisé Octa en
17 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
météorologie) la surface du ciel couverte par les nuages dans son champ de vision ainsi
que l’altitude de la première couche [2].
18 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
Le rayonnement infrarouge est absorbé par les gaz tel que CO2, H2O et O3 de la
troposphère.
19 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
solaire incident parvient à la surface. L'énergie disponible en surface dépend en plus des
fractions réfléchie et absorbée par l'atmosphère terrestre elle-même [11].
L’atténuation du rayonnement à travers l’atmosphère est en fonction de la densité, de
la taille et de la nature des molécules et des particules rencontrées. Elle varie aussi avec la
longueur de la trajectoire des rayons solaires à travers l’atmosphère. Cette longueur est
caractérisée par la ‘masse atmosphérique’, appelée aussi masse d’air optique.
4% 20% 6%
100%
Sommet de l’atmosphère
Atmosphère
16%
Atmosphère Absorbé par les aérosols,
51% 3%
H2o, O3
Absorbé par les nuages
Nuages
20 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
Pour des fins de modélisation, une première approximation est utilisée pour évaluer la
masse d'air, elle prend comme référence les conditions normales de température et de
pression à savoir P = 1atm et T = 273 K, elle est valable pour des angles zénithaux
inférieurs à 70°, elle est donnée par [12]:
1 1
mst (I-11)
sin h cos s
Atmosphère
d
d0
s h
Surface Terrestre
Dans le cas des grandes valeurs de s , un terme correctif est ajouté qui tient compte de
la sphéricité de la Terre. La masse d'air relative est donnée par Kasten [12].
1
mst (I-12)
cos s 0.15 93.885 s
1.253
On utilise une autre formule qui a été proposé par Badescu (1987) [13]:
cos s cos 2 s f 2 1
mst (I-13)
f 1
ha
Avec f 1
R
Dans laquelle, R représente le Rayon de la terre (R=6371.2 km), et ha : l’épaisseur de la
couche atmosphérique en fonction de la latitude (latitude 45°, ha=11km)
21 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
T z
5.2561
22 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
b) Trouble atmosphérique
Chaque composant atmosphérique agit sur le rayonnement solaire par les phénomènes
d’absorption et de diffusion. Link a regroupé ces diverses extinctions dans un seul
coefficient appelé trouble de Link ou trouble atmosphérique TL, par définition le trouble de
Link est le nombre d’atmosphères pures et sèches qu’il faudra accumuler pour provoquer
la même extinction intégrale du rayonnement direct que l’atmosphère réelle.
reel
TL (I-17)
ideal
reel : Épaisseur optique réelle
23 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
Pour des applications énergétiques, plusieurs formules pour de calcul ont été proposées;
Nous reprendrons celle établie par Dogniaux. Le facteur de trouble est calculé de la
manière suivante [15]:
5.6 m 5 3.7 I 0
TL ln (I-18)
m I
I0 et I sont les éclairements solaires directs extra-terrestre et au sol.
Les données du facteur de trouble de Linke utilisées dans la suite de notre étude sont
issues de la base de données SoDa Service [15].
Le produit du projet SoDa est sous forme de cartes globale de 2160 points en latitude
4320 points en longitude qui résultent de la fusion de données mesurées au sol et les
données en points de grille provenant de satellite (luminances en ciel clair, la vapeur d'eau,
épaisseur optique des aérosols) [15,16]. L’erreur quadratique moyenne de l’estimation de
ce facteur est de l’ordre 0.7, La méthode utilisée pour élaborer cette base de données est
détaillé sur le site Web HelioClim.
La Figure. I.14 présente les variations spatiale des moyennes mensuelles du facteur de
trouble de Linke du mois de janvier et de juillet.
La variation des moyenne mensuelle du facteur de trouble de Linke sur quelque sites
dans différentes régions de notre pays est données sur la figure I.15, qui montre des valeurs
relativement élevées au cours de la saison estivale surtout au mois d’août (Figure I.15). Ces
valeurs élevées peuvent être expliquées par la forte présence de la vapeur d’eau dans
l’atmosphère et une très faible diffusion par les aérosols (grains de sable et autres). Au
mois de juin, on a constaté sur le site que la diffusion par les aérosols (grains de sables) est
prépondérante et avec un faible taux d’humidité.
24 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
25 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
Le rayonnement solaire direct est le rayonnement reçu sur un plan normal parvenant
directement du disque solaire sans avoir subi de diffusion. Il se diffère de façon notable du
rayonnement atteignant la limite supérieure de l’atmosphère, en particulier du fait de
l’absorption par les constituants gazeux de l’atmosphère.
b) Rayonnement diffus D
Le diffus horizontal DH est le rayonnement reçu sur une surface horizontale parvenant
de toute la voute céleste a l’exception du disque solaire. Il s’agit du rayonnement diffusé
par les aérosols, les gouttelettes d’eau, la vapeur d’eau vers le sol.
26 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
L’albédo des forêts est proche de 0.15, celui des surfaces désertiques vaut environ 0.35,
tandis que celui des surfaces englacées s’élève à 0.6. On peut citer quelques valeurs
moyennes typiques pour différentes sortes de sols ou d’états de surface (Tableau I.3) [18].
Par ailleurs, pour un même type de sol, la valeur de l’albédo varie avec la longueur d’onde
(Figure I.16). Elle peut être plus grande que la valeur moyenne de l’albédo.
Par exemple, l’albédo de la neige avoisine 1 pour les petites longueurs d’onde tandis qu’elle est
égale à 0 pour les grandes. Il est donc n´nécessaire de prendre en compte la distribution spectrale de
l’albédo du sol.
Figure. I.16: Variation spectrale de l’albédo pour quelques types de surface [18].
27 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
d) Rayonnement global Gh
C’est le rayonnement reçu sur une surface provenant de toute la voute céleste et du
disque solaire.
Rayonnement Global sur une surface horizontale
Le rayonnement global parvenant au sol sur une surface horizontale Gh est la somme
du rayonnement direct et du diffus (Figure I.17), selon la formule suivante :
Surface Terrestre
Figure. I.17: Composantes principales du rayonnement solaire.
Le rayonnement solaire global sur une surface arbitraire ayant une inclinaison par
rapport à l’horizontale et un angle azimutal est la somme des trois composantes directe,
diffuse et réfléchie par le sol du rayonnement solaire (Figure I.17) [1, 2].
G D I N d re (I-20)
28 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
I.6. CONCLUSION
Pour ces raisons, nous présenterons dans le prochain chapitre les divers
dispositifs et instruments nécessaires pour réaliser les différentes mesures, et nous
détaillerons toutes la chaine de mesure, avec des résultats et interprétations.
29 |
Chapitre I: Rayonnement Solaire
I.7. REFERENCES
[1] Pierre Bessemoulin and Jean Oliviéri,. (2000) ‘’Le rayonnement solaire et sa composante
ultraviolette’’, La Météorologie 8e série - n° 31 – septembre, 2000.
[2] Francis Codron,. (2012) ’’Transfert radiatif bilan énergétique’’, Note du cours, Université
Pierre et Marie Curie-Paris 6, France, 2012.
[3] Duffie, John A and William A. Beckman,. (2010) ‘’ Solar energy thermal processes’’,
University of Madison, USA, WI, 2010.
[4] Kumar, L., Skidmore, A.K. and Knowles, E,. (1997): ‘’Modelling topographic variation in
solar radiation in a GIS environment’’, International Journal of Geographical Information
Science, 11(5): 475-497, 1997.
[5] Bird, R. E and Riordan, C. J, (1986): ‘’Simple solar spectral model for direct and diffuse
irradiance on horizontal and tilted planes at the earth's surface for cloudless atmospheres’’,
Journal of Climate and Applied Meteorology, 25 (1):87-97, 1986.
[6] Ahrens D. C, (2000): ‘’ Essentials of meteorology, an invitation to the atmosphere’’, 3ième
Ed, 2000.
[7] Clef CEA, (2009) : ‘’ Terre et environnement, Memo A « Voyage au centre de la Terre et
aux confins de l’atmosphère’’, Hiver 2008-2009, N°57, PP21-24, 2009.
[8] DeMOOR G, (2007) : ‘’transfert radiatif en météorologie dynamique’’, Cours et manuels,
N°17, Météo-France, 2007.
[9] Wikipedia., Bilan radiatif de la Terre., lien (2015) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bilan_radiatif_de_la_Terre. Accédé en Novembre 2015.
[10] Hansen, J., Nazarenko, L., Ruedy, R., Sato, M., Willis, J., Del Genio, A., Koch, D., Lacis,
A., Lo, K., Menon, S., Novakov, T., Perlwitz, J., Russell, G., Schmidt, G.A., and Tausnev,
N, (2005): ‘’Earth’s energy imbalance: confirmation and implications’’, Science, (308),
1431-1435, 2005.
[11] Kevin E., Trenberth, John T. Fasullo, and Jeffrey Kiehl, (2009): ‘’Earth’s global energy
budget’’, American Meteorological Society, 311-324, 2009.
[12] Kasten H, (1966): ‘’A new table and approximation formula for the relative optical air
mass’’, Archiv fur Meteorol Geophys und Bioklim B: 206–223, 1966.
[13] Badescu V, (1987): ‘’Can the model proposed by Barbaro et al be used to compute global
solar radiation on the Romanian territory?’’, Solar Energy, 38: 247–254, 1987.
[14] Dogniaux R., (1984): ‘’De l’influence de l’Estimation du Facteur Total de Trouble
Atmosphérique sur l’Evaluation du Rayonnement Solaire Direct par Ciel Clair. Application
aux Données Radiométriques de l’IRM à Uccle’’, Institut Royal Météorologique de
Belgique (IRM), Miscellanea, Serie C, N°20, 1984.
[15] Remund J., L. Wald, M. Lefevre, T. Ranchin and J. Page, (2003): Worldwide Linke
Turbidity Information, Proceedings of The ISES Solar World Congress 2003, Goeteborg,
Sweden, 16-19, June 2003.
[16] Lefèvre M., Remund J., Albuisson M., Ranchin T. and Wald L, (2004): ‘’Fusing ground
measurements and satellite-derived products for the construction of climatological maps in
atmosphere optics’’, In Proceedings - 23rd EARSeL Annual Symposium "Remote Sensing
in Transition", 2-4 June 2003, Belgique, 85-91, 2004.
[17] Tadili R. et M. N. Bargach, (2005) : ‘’Une méthode d’estimation du rayonnement solaire
global reçu par une surface inclinée’’, La Météorologie - n° 50, pp. 46-50, Septembre 2005.
[18] Armel OUMBE, (2009) ‘’ Exploitation des nouvelles capacités d’observation de la terre
pour évaluer le rayonnement solaire au sol ‘’, PhD thesis, MINES ParisTech, 2009.
30 |
SOURCES ET TRAITEMENT DES
DONNEES RELATIVES AU
RAYONNEMENT SOLAIRE
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
II.1. INTRODUCTION
La planification énergétique exige une précision et une fiabilité élevées dans la collecte
des mesures du rayonnement solaire. Ces mesures effectuées du rayonnement solaire au sol
sont essentiellement réalisées grâce aux pyranomètres pour le rayonnement global et le
diffus, couvrant la gamme de longueurs d’onde s’étend de 0,3 à 3μm. Elles sont réalisées
grâce aux pyrhéliomètres pour le rayonnement direct à incidence normale. Ces deux types
d’appareil sont des capteurs conçus pour mesurer l’intensité du rayonnement
électromagnétique émis directement par le soleil ou réfléchis par d’autres influences
environnementales (atmosphère, nuages), ces mesures sont appelées irradiances (W/m²).
Les différentes catégories de capteurs et leurs spécifications selon la norme ISO 9060 sont
présentées en Annexe A [1]. D’autres paramètres liés à l’intensité du rayonnement
également mesurés, tel que la durée d’insolation et la nébulosité.
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
a) Le rayonnement direct
b) Le rayonnement global
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
homogène et que le signal mesuré est équivalent à l’intégrale du flux réfléchi dans toutes
les directions. Cet instrument doit être placé à grande distance du sol.
e) La durée d’insolation
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
b) Indice de clarté
L’indice de clarté du ciel représente les variations liées à la couverture nuageuse sur
site. Il est déterminé à partir des mesures du rayonnement global horizontal, par
l’application de l’équation suivante [6] :
(II.1)
35 |
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
36 |
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
Dans la chaine de mesures radiométrique, la collecte est effectuée avec un pas de temps
de la minute. Les valeurs instantanées, provenant des instruments sont directement corrigés
en utilisant les coefficients de calibration correspondantes.
Une fois transférées sur Ordinateur, les données de rayonnement peuvent être
visualisées avec un enregistrement toutes les 3 minutes. Les valeurs du rayonnement en
millivolts sont ensuite converties en quantité énergétique (irradiance) suivant leurs
coefficients de calibration.
Une autre correction est appliquée sur le rayonnement diffus dû au dispositif d’ombrage
on se basant sur l’hypothèse décrite dans la section suivante. Les données prétraité sont
soumises à un contrôle préliminaire; pour être situées dans des marges bien définies et ce
afin de déceler le plus rapidement possible les erreurs dues à d’éventuels déréglage ou
pannes de l’appareillage.
37 |
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
Il s’agit d’un contrôle qualité réalisé sur ces données dès leur acquisition pour les
soumettre aux corrections nécessaires avant leur utilisation. Les processus d’acquisition, de
traitement et le stockage des données sont exécuté sous un Micro-ordinateur DELL
VOSTRO 180 équipé d’un processeur Dual-Core 2.2 GHz [3].
38 |
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
Avec (II-3)
Le calcul du facteur correctif pour la mesure du rayonnement diffus sur plan horizontal
S est en fonction de l’angle de vue de l’arceau, de la déclinaison et de la latitude du lieu. Il
est donné par l’équation suivante :
( )[ ( ) ( ) ( ) ( ) ( )] (II-4)
V: un coefficient qui varie de -2% à +2%. La valeur utilisée est V=0.185 Rad.
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
Tableau II.1 : Caractéristiques de prise d’images de SEVIR pour les 3 canaux Visible.
Canal Autre Caractéristiques Spectrales (µm)
appellation λ centrale λ Min λ Max
C1 VIS 0.6 0,635 0.56 0.7 1
C2 VIS 0.8 0,81 0,47 0.88
C12 HRV Large bande environ 0,4-1,1
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
a) Images des trois canaux Visibles VIS 0.6, VIS 0.8 et HRV
MSG-2 possède deux canaux visibles : VIS 0.6 et VIS 0.8. Les images provenant de ces
canaux pour la journée du 30 mai 2009 à 12h00 sont représentées dans la figure II.3. Il
possède également un canal visible à large bande, avec un intervalle d’échantillonnage de
1km seulement, Ce dernier canal visible à haute résolution regroupe les informations des
deux premiers canaux visibles et donne ainsi plus de détails sur l’état de la surface terrestre
et les petits nuages.
L’exemple présenté par La figure II.4 représente l’image du HRV avec un domaine qui
couvre une partie de notre territoire. Cette image est acquise dans une bande spectrale
large, couvrant la totalité du spectre solaire. Les images visibles représentent la quantité de
lumière visible rétro diffusée par les nuages ou la surface de la terre. Les nuages et la neige
apparaissent en blanc et les zones sans nuage en noir. Les nuages épais sont plus brillants
que les nuages fins.
SEVIRI produit environ 25GB de données brutes par jour. Ces données sont stockées
dans des fichiers compressés pour être ensuite retransmis aux utilisateurs par le centre de
traitement EUMETSAT, ces derniers fichiers représentent le produit primaire du système
MSG du niveau 1.5, dérivées des images brutes après une correction géométrique et
radiométrique, avec une taille d’environ 7 GB. Ces produits représentent les images pixel
par pixel alignés et ajustées en coordonnés de tel sorte qu’elles correspondent à
l'information du même point sur la surface terrestre.
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
Les images sont enregistrées sous forme de comptes numériques dans des fichiers
binaires; codées en 10 bits. La relation entre ce compte numérique et la radiance physique
pour chaque canal i est donnée par la relation [13] :
(II-6)
Où L est la luminance énergique ou la radiance (en Wm-2sr-1µm-1), mesurés par
MSG2/SEVIRI au sommet de l’atmosphère ; étant la constante de compensation
entre le compte numérique et la radiance physique et représente le coefficient de
calibration linéaire ; étant le compte numérique en pixel qui prend 1024 valeurs
allant de 0 à 1023. Ces coefficients peuvent être extraits des fichiers entête, le Tableau
suivant donne les coefficients de calibration des canaux visibles du capteur SEVIRI.
Tableau II.2 : Les coefficients de calibration des canaux Visible du capteur SEVIRI
Canal CAL_slope Cal_offset
VIS006 0.023128 -1.179533
VIS008 0.029727 -1.516057
HRV 0.031999 -1.631964
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
La conversion des radiances dans les trois canaux visibles en réflectances spectrales se
fait à l’aide de la formule (II.7) ci-dessous. Cette relation ne tient pas compte des effets
d’absorption atmosphériques [13].
( )
( ) (II-7)
( ) ( )
Avec :
est la réflectance, Canal=C1, C2 et C12
1 = VIS0.6;
2 = VIS0.8;
12 = HRV
: La luminance en ( ( ) ) calculée à l’aide la formule (II.6)
est l’énergie solaire à la limite de l’atmosphère en ( ( ) ).
( ) (II-9)
( ) (II-10)
Les résultats qui seront présenté dans la partie qui suit représentent :
La variation des éclairements des différentes composantes du rayonnement
mesurées au niveau de la station d’Adrar dans différentes conditions
climatiques.
Les irradiations journalières et les moyennes mensuelles du rayonnement global
horizontal sous forme de tableaux et d’histogrammes.
Une cartographie et une analyse de la variation spatiale de la durée d’insolation
moyenne annuelle.
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
marqué dans les données des stations côtières (Alger et Oran), et qui sont probablement due
à la présence d’une couverture nuageuse au cours de cette période.
Figure. II.5: L’évolution de l’éclairement direct, diffus et global mesuré au site d’Adrar
(a) Ciel Clair, (b) Partiellement nuageux et (c)Totalement couvert.
L’analyse de graphe de la Figures II.6, montre nettement que les valeurs maximales sont
atteintes pendant les mois de mai et juin de 10h jusqu’à 14h TSV. Pendant les mois de
janvier et décembre, la quantité reçue est moindre à cause de la faible hauteur du soleil.
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Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
Figure. II.6: La variation des irradiations globales horaires au cours de l’année 2010, pour
les stations (a) Alger, (b) : Oran, (c) : Ghardaïa, (d) : Adrar et (e) : In-Amenas.
46 |
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
Une première constatation est la différence des irradiations journalières entre celles des
mois de décembre-janvier qui restent largement inférieures à celles du mois de juin, ce
constat qui s’explique par l’amplitude de l’ensoleillement de la journée qui reste
relativement plus longue en été qu’en hiver. (voir Figure. II.7).
Le maximum des irradiations journalières horizontales d’environ 9000 Wh/m2/Jour est
atteint au mois de juin, tandis que sa valeur ne dépasse pas les 5000 Wh/m2/Jour au mois
de décembre et de janvier.
Après une analyse des deux graphes (Figure II.7 et Figure. II.8), nous pouvons constater
que l’énergie globale horizontale est toujours supérieure à l’énergie globale inclinée
pendant la période chaude, mais le contraire durant la période froide ce qui explique
l’importance de l’inclinaison des collecteurs dans le domaine de l’énergie solaire.
Figure. II.8: Même légende que Figure II.7 pour le global incliné ~28° (2010).
47 |
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
48 |
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
49 |
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
II.5. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté les dispositifs de mesure au sol des différente
composantes du rayonnement solaire, à savoir le direct, le diffus et le global, et d’autres
mesures réalisées pour des paramètres liés à l’intensité du rayonnement tel que la durée
d’insolation et la couverture nuageuse, et qui sont disponible dans la plupart des stations
météorologiques.
L’objectif de ce chapitre était aussi la présentation du dispositif satellitaire européen
MSG-2, d’où proviennent les images sur lesquelles nous avons travaillé, et les différentes
étapes de traitement réalisées. Les informations présentées ont montré clairement que ces
images sont capables d’apporter de nouvelles connaissances utiles dans beaucoup de
disciplines -y compris, bien sûr, sa contribution à l’évaluation des paramètres de
rayonnement solaire.
Les différentes étapes de traitements et les interprétations des résultats d’analyse de
données ont été présentées, et des représentations graphiques de la variabilité spatiale et
temporelle des différentes mesures du rayonnement ont été exposées à la fin de ce présent
chapitre.
On s’aperçoit que le réseau radiométrique de notre pays est très faible, les seules
mesures disponibles en quantité suffisante sont les relevés Héliographiques. Nous
remarquons aussi que la pluparts de ces stations sont situées au nord alors que le sud de
pays qui est la zone la plus vaste et la plus ensoleillée est presque dépourvue de station de
mesure. L’utilisation de modèles de simulation est pratiquement le seul moyen de pallier à
ce problème. Deux sortes d'approches d’estimation ont été rapportées dans la littérature, la
première est basée sur l'évaluation du rayonnement solaire en connaissant les mesures au
sol des paramètres météorologiques tels que : la durée d'insolation. La seconde approche
exploite les images satellites pour quantifier le rayonnement solaire reçu au sol.
50 |
Chapitre II: Sources et traitement des données relatives au rayonnement solaire
II.6. REFERENCES :
[1] ISO-9060 Standard & Pyranometer Measurement Accuracy (2014). Consulté en Avril 2014
http://ases.conference-services.net/resources/252/2859/pres/SOLAR2012_0829_presentation.pdf
[2] Geuder, N., F. Trieb, C. Schillings, R. Meyer, V. Quaschning, (2003). Comparison of different
methods for measuring solar irradiation data. In proceedings of the 3rd International Conference
on Experiences with Automatic Weather Stations, 19th-21st of February 2003, Torremolinos,
Spain. 9 pp.
[3] Bouchouicha K. and Oulimar B., (2013): La chaine de mesure radiométrique à l’Unité de
Recherche en Energie Renouvelable en Milieu Saharien d’Adrar, International Conference on
Energy and Sustainable Developmenticesd’13, Adrar - Algeria 19-20 February 2013 (2013.).
[4] WMO., (2008): Guide to Meteorological Instruments and Methods of Observation, Draft First
Supplement to the Seventh Edition ,2008 of the CIMO Guide.
[5] McArthur L. (1998): Baseline Surface Radiation Network (BSRN) Operations Manual, (Version
1.0), WMO/TD No. 879. Geneva, Switzerland: World Climate Research Program, WMO, 1998.
[6] IQBAL M., (1983): an Introduction to Solar Radiation, Academic Press Canada, 1983.
[7] Ineichen P. (2011): Five satellite products deriving beam and global irradiance validation
on data from 23 ground stations. Février 2011.
[8] Kipp & Zonen, (?): “directions for use – Pyranomete-r with shadow ring “ CM 11/121. DELFT –
HOLLAND.
[9] Abbott P. F., (1986): Guidelines on the quality control of surface climatological data. WMO, TD
n° 111, OMM, Genève, 71 p.
[10] Journée, M., and Bertrand, C., (2011): Quality control of solar radiation data within the RMIB
solar measurements network. Solar Energy, 85: 72-86
[11] EUMETSAT., (2007) : La chronique de l’Organisation européenne de satellites météorologiques,
IMAGE, N°26, Mai 2007.
[12] EUMETSAT., (2006):. EUMETCast - EUMETSAT's broadcast system for environmental
data. Technical Description 15; 2006.
[13] EUMETSAT (2009), Wavelet Transform Software, disponible au site: Consulté en 2014
www.eumetsat.int/Home/Main/Access_to_Data/User_Support/SP_1117714787347#wavelet
[14] Jambu.M., (1999): Méthodes de base de l’analyse des données., Eyrolles, p 125-186
51 |
MODELISATION DU
RAYONNEMENT SOLAIRE AU
SOL
Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
III.1. INTRODUCTION
Notre région, en particulier le Sud Algérien est caractérisée par un potentiel énergétique
important, qui favorise le développement et l’utilisation de l’énergie solaire. Les besoins et
la possibilité d’exploitation de cette source d’énergie sont directement liés aux conditions
climatiques. D’une part, l’énergie solaire est très diluée d’où le recours à des équipements
importants, impliquant souvent des investissements lourds et injustifiés pour de modeste
puissances récoltées, et d’autre part, par sa disponibilité aléatoire et intermittente dans le
temps et dans l’espace, elle pose de vrais problèmes de dimensionnement et d’exploitation
des systèmes solaire. Ces aspects impose, pour des raisons de rentabilité, une parfaite
connaissance du gisement solaire avant d’entreprendre toute action ou programme de
valorisation.
En raison de l’étendu de notre pays, du coût très élevés de l’investissement et de la
maintenance de stations de mesures radiométrique au sol, le recours à des modèles
empiriques est nécessaire dans cette phase. De nombreuses études et travaux de recherches
se sont fixés comme objectif cette estimation du rayonnement solaire, et divers modèles
empiriques ont été développés dans diverse sortes de condition météorologique et
géographique [1-4].
Le travail que nous entreprenons dans ce chapitre consiste essentiellement à l’évaluation
du potentiel énergétique solaire sur site à travers une modélisation du rayonnement solaire
dans différentes conditions météorologiques. Commençant par une étude comparative de
quatre modèles d’estimation de l’éclairement solaire à ciel clair sur le site d’Adrar [5,6].
Dans un deuxième temps, nous nous intéresserons spécifiquement à l’estimation du
rayonnement global horizontale, cette deuxième partie nous permis établir des modèles de
régression donnant le global horizontal en fonction des données météorologiques mesuré
au sol (Durée d’insolation) et des données prévue par des modèle numérique du temps [7].
Dans le domaine de l’exploitation de l’énergie solaire, l’orientation des plans récepteurs
joue un rôle majeur dans l’optimisation du rendement du système. Il est donc nécessaire de
déterminer le rayonnement incident sur des surfaces inclinées à partir du rayonnement
global horizontal mesuré. Il existe de nombreux modèles de décomposition et de
transposition du rayonnement solaire pouvant être très simples ou bien relativement
compliqués. Une analyse critique à partir des confrontations des résultats seront présentées
dans la dernière section [8]. L’ensemble des résultats présentés dans ce chapitre a été
réalisé à l’aide du logiciel Matlab®.
53 |
Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Dans ce modèle, l’éclairement dû au rayonnement global sur un plan horizontal par ciel
clair est exprimé en fonction du facteur TL, selon la formule suivante [9]:
( )
( )( )( ) (III-1)
54 |
Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
( )( ) ( ) (III-2)
( )( ) ( ) (III-3)
b) Modèle 2 : R.sun
Les rayonnement direct et diffus sur un plan horizontal sont donnés sous la forme
suivante:
( ) (III-4)
( ) ( ) (III-5)
Le facteur de transmission (Tn est en fonction uniquement du facteur de trouble
atmosphérique de Linke corrigé TL) et une fonction du diffus de l’altitude solaire Fd qui ne
dépend que de la hauteur du solaire [10].
Fonction de transmission sont données par :
( )
{ (III-6)
( )
Ai : sont des coefficients dépendants uniquement du facteur de trouble TL corrigé, défini
par les expressions suivantes [11]:
(III-7)
( )
{ ( ) (III-8)
( )
– (III-9)
(III-10)
L’épaisseur optique de Rayleigh est donnée en fonction de la masse optique sous cette
forme [12]:
( ) ( ) ( ) ( )
{ (III-11)
55 |
Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
L’éclairement dû au rayonnement direct sur un plan horizontal est donné par la relation
[13]:
( ) (III-12)
(III-13)
( )
Avec ( )
(III-15)
( )
[ ( )( ) a] ( ) (III-14)
( ) (III-17)
( )
(III-18)
( )
Où: ( ) ( ) (III-22)
( ) (III-23)
( )
r ( ) (III-24)
( )
[ ( – )] (III-28)
( )
(III-29)
56 |
Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
( ) (III-30)
( )
(III-31)
(III-32)
Il est évident qu’un fort ensoleillement aboutit à une forte insolation et vice-versa.
Cependant il doit y avoir un rapport entre le nombre des heures d’ensoleillement pendant
une journée et l’intensité du rayonnement.
Le nombre des stations de mesure du rayonnement sont très limité dans plusieurs
régions de notre pays. Toutefois, la durée d’insolation et l’état du ciel sont largement
disponibles dans la plupart des stations météorologiques. Il est donc intéressant de faire
appel à des méthodes de calcul pour obtenir les différentes composantes du rayonnement à
partir des données disponibles.
Plusieurs méthodes paramétriques ont été proposées pour l’estimation des irradiations
journalières, pour un état de ciel quelconque et pour un pas de temps à l'échelle de la
moyenne mensuelle, des modèles empiriques basés essentiellement sur l'utilisation des
données météorologiques, en particulier, la durée d'insolation [19,20].
Dans notre étude, deux sites Algériens, Oran et Adrar ont été choisis. Ce choix s’est
porté sur la disponibilité des données radiométriques recherchées et sur la différence de
climat existant entre ces deux sites. Nous avons pris le site d’Oran comme ville côtière, et
celui d’Adrar comme ville saharienne. Les valeurs mesurées des irradiations journalières et
de la durée d'insolation de ces deux sites sont utilisées pour tester six modèles de calcul
basés sur la durée d’insolation. Les enregistrements des données des irradiations solaires
globales sont effectués dans des périodes de plus de 10 ans pour le site d’Adrar et de 5 ans
pour celui d’Oran. (Tableau III.1).
Tableau. III.1: Coordonnées géographiques des stations utilisées.
Station Latitude Longitude Altitude(m) Période
Adrar 27.88°N 0°17°E 269 1996-2008
Dans cette étude nous avons testé 6 types de modèle pour exprimer le rayonnement
global relatif (H/H0) en fonction de l’insolation relative (S/S0) [21-23].
57 |
Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Notre objectif est de mettre un moyen pour prévoir le rayonnement global horizontal
reçu au niveau du sol, qui est un paramètre qui est très dépendant d’un ensemble de
variables qualifiant l’état de l’atmosphère (température, humidité, couverture nuageuse
pression, etc.) [24-26].
Les modèles numériques de prévisions météorologiques utilisent des algorithmes de
résolution numérique des équations physiques assimilant les données météorologiques
acquises par les satellites et les stations de mesures au sol réparties sur le globe. Ils
fournissent ainsi des prévisions de nombreuses variables atmosphériques (température,
pression, vent, etc.) pour chaque point de la grille spatiale d’une résolution de plus ou
moins fine (12 km pour le modèle ALADIN opérationnel à l’Office National de la
Météorologie) [27].
Grâce à aux sorties de modèles nous auront la possibilité d’estimer le rayonnement
utilisant les paramètres atmosphériques prévus. Dans ce contexte on s'appuyer sur les
études menées par Perez, Martín et autres [28-29]. Nous proposons un système de
prévisions du rayonnement solaire basés sur le post-traitement des résultats des modèles de
prévision numérique.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
L'idée principale réside dans l’utilisation des données provenant des sorties de ces
modèles météorologiques ALADIN du centre de prévision météorologique nationale pour
la prédiction à l’avance de l'irradiation solaire à courte échéance, à travers une procédure
d’adaptation statistique.
L’adaptation statistique consiste à établir des liaisons statistiques entre les irradiations et
les champs prévus par le modèle puis, lors de la prévision opérationnelle, les équations
ainsi mises au point sont utilisées avec les champs prévus par ce modèle. Ce dernier fourni
une prévision sur un domaine qui couvre tout le territoire Algérien et qui contient 78400
points de grille. L’adaptation statistique est composée d’une phase dite d’apprentissage et
d’une phase test. Lors d’une phase d’apprentissage, un lien statistique synchrone entre les
produits du modèle ALADIN et les irradiations, ce qui permettra de transformer cette
prévision, en point de grille du modèle, en une prévision locale pour chaque station
donnée, lors de la phase test.
Les prédictands sont les irradiations journalières pour les stations sélectionnées. Nous
avons décidé d’utiliser les paramètres suivants : la couverture nuageuse moyenne
l’humidité relative, la température maximale et minimale à 2m comme prédicteurs.
Les données de rayonnement global quotidiennement mesurés aux niveaux de station de
mesure radiométriques d’Adrar sont utilisées. Les paramètres d’entrés sélectionnées pour
cette phase sont : les températures et l’humidité à 2m et le taux de couverture nuageuse
moyenne au cours de la journée du point de grille le plus proche de la station (Figure III.1).
12 km
Représente la moyenne
pour toute la maille
12 km
A
Point de la Station
Pour les premier testes de cette technique, nous disposons d’une année d’’archivage de
sorties de modèle, il s’agit des prévisions réalisées durant les mois du janvier à décembre
2010. Dans ce cas, la base de données est divisée en deux parties, une première de 6
premier mois (Janvier à Juin) pour la phase l’apprentissage, et la deuxième pour la
validation. Les premiers résultats sont présentés dans la section III.5.3.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
L’éclairement du au rayonnement global reçu sur un plan incliné d’un angle (β) est la
somme des trois composantes du rayonnement solaire incident sur le même plan à savoir,
le direct, le diffus et la composante réfléchie par le surface terrestre, il est généralement
calculé par la formule suivant [30]:
β β β d e (III-40)
β : l’éclairement direct sur un plan incliné est exprimé par la relation suivante :
β Rb (III-41)
Où, le facteur d’inclinaison R b du rayonnement direct est donné par la relation suivante:
(φ β) (δ) (ω) i (φ β) i (δ)
Rb (φ) (δ) (ω)
(III-42)
i (φ) i (δ)
L’angle optimal mensuel est une inclinaison moyenne propre pour chaque mois, qui fait
que la surface du capteur reçoit un maximum d’énergie durant la période considéré. Il peut
être tiré une fois localisé le maximum de rayonnement, en faisant varier l’angle
d’inclinaison (β) de 0° à 90°. Le même principe pour l’angle optimal annuel, avec une
inclinaison fixe où on peut récupérer le maximum d’énergie au cours de l’année. Pour
notre cas l’orientation est toujours plein sud (α=0) et β l’angle d’inclinaison de la surface
réceptrice.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Tel que: I0= 1367 W/m²: δ: déclinaison solaire, φ: latitude du lieu (~28°), ω1: angle
horaire du lever réel sur un plan incliné.
( ( ) ( )) (III-44)
: l’angle horaire du lever pour un plan horizontal (cf. Chap. I.3.2).
Le principe étant le calcul de l’énergie reçue sur une surface réceptrice d’orientation
supposée fixe plaine sud et une inclinaison variable entre 0° (plan horizontal) à un angle de
90° (plan vertical) pour chaque jour de l’année, de déduire par la suite l’irradiation
moyenne mensuelle, ou simplement faire le calcul pour les journées types mensuelles (cf.
Tableau. I.1), l’angle optimum est déterminé en cherchant la valeur maximale de
l’irradiation journalière durant cette période.
Les figures III.3 et III.4 représente les courbes des irradiations globales journalières en
moyennes mensuelles en fonction de l’angle d’inclinaison pour les 12 mois de l’année.
Figure. III.4: Même légende que Figure III.3, mois de Juillet à Décembre.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Figure. III.5: Moyenne annuelle des irradiations quotidiennes en fonction de l’angle du plan
d’inclinaison.
Tableau. III.3: les angles optimaux mensuels pour le site d’Adrar (en degré).
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Annuel
Angle
57 47 33 14 0 0 0 7 24 43 55 59 28
Optimal
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
a) Modèle de Liu-Jordan
Ce modèle suppose que le rayonnement diffus du ciel est isotrope, La relation de Liu &
Jordan généralisée pour le calcul de l’éclairement global sur un plan incliné d’un angle (β )
est donnée sous la forme suivante [31]:
(β) (β)
β dh ( ) ( h h) ( ) (III-45)
b) Modèle de Hay
La relation générale (III.40) pour le calcul du rayonnement global sur un plan incliné
d’un angle (β ) reste valable. Mais ce modèle suppose que le rayonnement diffus du ciel est
formé de deux composantes, à savoir l’une isotrope et l’autre circumsolaire. Ce qui conduit
à [32]:
(β) ( )
β h [( i) ( ) i i (h)
] (III-46)
h
i Est l’indice d’anisotropie, il est donné par : i (III-47)
Avec:
d e h ( (β)) [ ( z )] | ( )| (III-48)
: Azimut du soleil
c) Modèle de Baltas
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
F est un paramètre qui tient compte de l’état du ciel, il est donné par :
( Gh ) (III-50)
h
Il faut remarquer aussi que pour un état de ciel couvert, le facteur F est égal à zéro, car
h h , et la composante diffuse sera réduite à l’expression proposée par Liu & Jordan
[31], qui supposent que la distribution de l’éclairement du au rayonnement diffus est
isotrope.
d) Modèle de Klucher
Klucher a modifié le modèle de Temps and Coulson [34], il est donné comme suit:
(β) β
β h [( ) ( f ( )) ( f ( ) ( z ))] (III-51)
f : est un paramètre qui tient compte de l’état du ciel, et il se calcule par la relation
suivante:
f ( Gh ) (III-52)
h
L'ensemble de simulations réalisées ont d'abord été comparé graphiquement sous forme
des courbes représentatives des valeurs mesurées et celles estimées par chacun
des modèles, ensuite pour évaluer ces simulations d’un point de vue statistique, nous avons
calculé les scores les plus utilisés pour évaluation des modèle d’estimation [35], il sont
décrits dans l’Annexe D: le coefficient de corrélation, l’erreur moyenne (MBE : Mean Bias
Error) biais et l’Erreur quadratique moyenne (RMSE : Root Mean Square Error).
Dans le but d’évaluer les estimations réalisées par les quatre modèles pour l’éclairement
global à ciel clair, un ensemble de simulations a été exécuté, couvrant des situations des
différentes périodes de l’année, dans le but d’avoir une grande représentativité des
résultats. Afin de sélectionner les journées claires, une procédure de vérification basée sur
l’indice de clarté a été mise en place (cf. Chap. II.2.2b), les données de l’éclairement avec
un supérieur à 0,7 ont été considérées comme claire, une inspection visuelle a été menée
par la suite aux fins de vérifications. Deux dates ont été retenues pour être présentées, une
période hivernale du 15 Janvier et une autre estivale correspondant au 03 Juin de l’année
2014. Les mesures réalisées à la station d’Unité de Recherche à Adrar ont servies pour cette
évaluation.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Les Figures III.6 et III.7, illustrent l’évaluation de l’éclairement global mesuré et estimé
par les quatre modèles sur le site d’Adrar, les courbes ont été dressées sur le même
graphique, les résultats de deux périodes différentes de l’année 2014 sont représentés.
Un obstacle est présent sur l’horizon de cette station, qui n’excède pas une hauteur de
10°, ce qui peut correspondre à une interception du rayonnement solaire d’une durée
maximum d’environ une heure en fin de la journée pendant la période hivernale. C'est ce
qu'on pourra remarquer surtout dans la courbe de la figure III.6.
Les tableaux III.4 et III.5 présentent les résultats d’évaluation statistique obtenus pour
les quatre modèles par rapport aux données expérimentales relatives au rayonnement
global horizontal.
Pour les deux situations, les résultats obtenus indiquent la présence d'un écart minimal
au lever et au coucher et qui devient important au milieu de journée, en particulier pour la
deuxième situation.
Pour une période hivernal (Figures III.6), nous remarquons qu’en milieu de journées, les
modèles 1 et 3 surestiment le rayonnement global, par contre le 2 et le 4 le sous-estime. Par
ailleurs, dans une période estivale et aux alentours de midi-solaire le modèle 3 est le seul
qui surestime l’éclairement avec un écart plus important qui peut atteindre les 150 W/m2
(Figures III.7). Pour les modèles 1 et 2, on remarque une sous-estimation plus intense par
rapport à la premier période. Les meilleurs résultats sont donnés par le modèle 4.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Mais d’un point de vue général, tous les modèles ont tendance à surestimer le
rayonnement. Ce qui est confirmé par les scores statistiques (Tableaux III.4 et III.5), avec
un MBE toujours positif. Pour la première simulation du 15 janvier, les valeurs du MBE
varient de 3% à environ 5.6% avec un maximum enregistré pour le modèle 2. Le RMSE est
de l’ordre de 6% pour tous les modèles. En ce qui concerne la deuxième simulation du 3
juin, le MBE atteint un maximum de 9% pour le modèle 2 et un minimum 1.7% enregistré
pour le modèle 4.
D’une manière générale, on peut dire que le modèle 1 qui appartient au premier type et
le modèle 4 du deuxième type donne une estimation assez bonne du rayonnement solaire
global. Mais le modèle 4 (Bird) reste plus performant.
Une évaluation statistique des résultats a été poursuite pour le meilleur modèle sur les
mesures du rayonnement global horizontal pour d’autres journées claires représentant les
12 mois de l’année (Tableau III.6).
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Les moyennes mensuelles de l’irradiation journalière globale horizontale sur les deux
sites Oran et Adrar ont été estimée en utilisant six (06) types de modèles de régression
basés sur la fraction d’ensoleillement.
En comparant mesures avec les résultats d’estimation obtenus à l’aide des modèles
décrit dans la section précédant, nous pouvons en déduire les précisions de chaque modèle,
afin de tirer le meilleur pour chaque site de mesure.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
D’une manière générale, les modèles optimaux trouvés pour la plupart des séries sont
du type polynomial d’ordre 3. Selon ces résultats, ces types de modèles sont le plus
performants pour l’estimation de la moyenne mensuelle du rayonnement solaire global, ils
peuvent être utilisés pour des sites dont le climat est similaire à celui des deux sites, en
l'absence de données mesurées.
Nous avons utilisé la méthode de régression multiple pour trouver des relations entre le
prédictand (irradiation) et un ou plusieurs prédicteurs .Ce travail est réalisé au moyen de
d’une application Macro sous Excel.
L’équation choisie pour décrire les relations entre les irradiations quotidiennes et les
différents paramètres sélectionnés, indiquent que les deux meilleurs prédicteurs sont la
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
( ) ( ) (III-53)
La Figure III.8 représente les nuages de point des irradiations quotidiennes estimées par
adaptation statistique des sortie du modèle ALADIN, et celles mesurées au niveau du site
d’Adrar, pour la période de test. La qualité de l’ajustement est représentée par la valeur du
coefficient de corrélation.
Les résultats sont prometteurs, les scores statistiques obtenus entre les valeurs
expérimentales et celles estimées en termes de l’erreur quadratique moyenne et de l’ordre
de 12%. Le modèle donne un MBE positif qui signifie que sur l’ensemble des estimations
le modèle à tendance a surestimé les irradiations quotidiennes. On constate que le
coefficient de corrélation est légèrement faible.
Une autre manière d’évaluer les résultats de la simulation consiste à des représentations
graphiques des variations des irradiations globales journalières estimées et celles mesurées.
A titre illustratif, nous présentons la comparaison des résultats de la simulation pour la
station d’Adrar pour toute la période de l’année 2010 (Figure III.9).
Figure. III.8 : Graphique de dispersion des résultats des simulations pour la station
d’Adrar.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Figure. III.9 : Confrontation des résultats expérimentales et celles des simulations pour la
station d’Adrar (2010).
Dans ce qui suit, il s’agit d’évaluer les estimations faites par les quatre modèles pour
différentes inclinaisons. Les mesures sont réalisées par un le pyranomètre et à travers un
support d’assemblage permettant de varier l’angle d'inclinaison avec une orientation plein
Sud, quatre positions correspond aux angles optimaux mensuels ont été désignées pour
cette évaluation, il s’agit des quatre premier mois de l’années 2010, un changement de
l’angle du plan d’inclinaison du ce support a été effectué chaque premier du moi selon les
angles suivantes:
-β ° : du 01 au 31 Janvier.
-β ° : du 01 au 28 Février.
-β ° : du 01 au 31 Mars.
-β ° : du 01 au 30 Avril.
Nous cherchons dans les paragraphes suivants dévaluer ces simulations, dans une
première partie, nous présentons les résultats reflétant deux situations à ciel clair, tandis
que dans la seconde partie, nous essayerons de réaliser des simulations dans des conditions
nuageuses. L'ensemble des simulations a été, d'abord évalué visuellement, ensuite en
utilisant les scores statistiques décrits dans l’Annexe D [35].
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Les figures III.10 et III.11 représentent les résultats obtenus pour des estimations du
rayonnement global incliné pour les deux dates, celle du 30 Janvier et du 11 Avril 2010,
représentant des situations à ciel clair.
D’après ces résultats, nous constatons que tous les modèles arrivent à reproduire
l’éclairement global incliné, avec une légère différence qui commence à augmenter l’après-
midi pour la première situation (Figure III.10). Par contre, on note une assez forte
similitude des courbes pour la deuxième situation (Figure III.11). On remarque aussi que
les modèles de Liu & Jordan et de Baltas sont les plus fiables.
Les tableaux III.9 et III.10, illustrent les résultats statistiques obtenus. Nous constatons
que tous les modèles choisis surestiment les mesures. Nous remarquons pour la première
situation (cf. Tableau III.9) que les plus faibles valeurs des MBE et RMSE correspondent
aux modèles de Liu & Jordan et de Baltas. Les RMSE sont respectivement égales à 4.9% et
5.26%. Des écarts importants sont observés pour les autres modèles, et que le modèle de
Hay est le moins favorable avec un MBE de l’ordre 5% et un RMSE de 7%. Pour la
deuxième situation (cf. Tableau III.10), les plus faibles valeurs des erreurs correspondent
aux modèles de Hay et de Baltas, avec une faible surestimation des modèles par rapport
aux mesures. Le coefficient de corrélation est très élevé (R>0,99) pour toutes les modèles.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Deux journées ont été retenues, représentant des journées à ciel couvert, les résultats
obtenus sont présentés de la même manière que précédemment, les figures III.12 et III.13
représentent respectivement, les estimations du 30 Janvier et ceux du 11 Avril de l’année
2010.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
Dans ces figures nous constatons que les courbes sont quasiment superposées, avec une
légère surestimation très marqué en milieu de journée pour les modèles de de Hay, de
Baltas et de Klucher pour la situation du 30 Janvier.
Le tableau III.11 et III.12, illustre les résultats statistiques obtenus pour les deux
situations, dans le cas d’un ciel couvert. Nous remarquons que pour la première situation
(cf. tableau III.11), les plus faibles valeurs des erreurs quadratiques correspondent au
modèle de Baltas, Le RMSE est de l’ordre de 6%. Les plus grandes valeurs correspondent
aux autres modèles, notamment pour le modèle de Hay avec un RMSE de l’ordre 10%.
En ce qui concerne la deuxième situation, on constate que les plus faibles valeurs des
MBE et RMSE, correspondent au modèle de Hay avec un MBE de 2.27% et un RMSE
inférieur à 4%.
D’une manière générale, On peut dire que les valeurs des irradiations obtenues par les
divers modèles sont très proches des mesures expérimentales, de même que les erreurs sont
très faibles pour tous les modèles (<6%).
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
De la même façon le tableau III.15 représente, les irradiations globales pour des
situations à ciel couvert. Les erreurs relatives dans ce dernier cas sont représentées dans le
tableau III.16.
Tableau. III.13: Irradiations journalières sur les différents plans de collecte pour ciel clair.
Période Angle Liu&Jord Hay Baltas Klucher Mesuré
30-janv. 57 7830 8145 7945 8065 7813
06-févr. 47 7207 7536 7336 7491 7386
29-Mars 33 7378 7508 7374 7660 7652
28-Avr 14 8434 8416 8409 8513 8383
Tableau. III.14: Erreur moyenne relative des modèles théorique (ciel clair).
Tableau III.15: Irradiations journalières sur les différents plans de collecte pour ciel couvert.
Période Angle Liu&jord Hay Baltas Klucher Mesuré
11-janvier 57 4909 5370 5126 5391 5127
01-février 47 2843 2971 2927 3102 2977
06-mars 33 3738 3812 3768 3941 3794
15-avril 14 2897 2899 2892 2985 2925
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
III.5. CONCLUSION
Dans le présent chapitre, une évaluation du potentiel énergétique solaire sur site à
travers une modélisation du rayonnement solaire à ciel clair puis dans différentes
conditions météorologiques a été réalisée. Commençant par une étude comparative de
quatre modèles d’estimation de l’éclairement solaire à ciel clair sur le site d’Adrar. Nous
avons constaté que le modèle Bird & Hulstrom est le plus favorable, il donne une bonne
estimation du rayonnement solaire. Les résultats obtenus pour le site d’Adrar se
rapprochent avec une grande précision des mesures au sol.
A travers cette étude, nous avons développé des modèles de régression donnant le
global horizontal en fonction de la durée d’insolation pour le site d’Oran et le site d’Adrar.
L'estimation du rayonnement solaire global par une relation polynomiale d'ordre 3 donne
de bons résultats pour les deux sites. Ainsi, pour les différentes régions engendrées par le
manque de sites de mesure au sol, l'emploi de telles méthodes d’approche s'avère justifié.
Ce chapitre nous a permis de tester une technique d’estimation du rayonnement global à
partir des sorties de modèles numériques, cette technique permettra de pallier certaines
lacunes en fournissant des données relatives à l’humidité, la température et la couverture
nuageuse. Toutefois, cette étude constitue une initiation dans la maitrise et l’exploitation
des techniques de prévision des ressources énergétiques solaire qui peut devenir dans un
futur proche un outil indisponible pour la planification énergétique. Les estimations à
travers l’adaptation statistique s’améliorent une fois la base de données de la phase
d’apprentissage sera assez conséquente, ce qui contribue à la performance de prévisions
sur la phase de validation.
Ce travail nous a permis aussi de tester l’efficacité de quatre modèles d’estimation du
rayonnement global incliné pour différents angles d’inclinaison. L’évaluation de ces
différentes méthodes a permis d’apprécier le modèle le plus adapté pour la caractérisation
radiométrique. Ces modèles ont été testés sur des situations différentes sur le site d’Adrar,
les estimations sont en bonne concordance avec les mesures expérimentales. Les erreurs en
termes de MBE relative sont inférieures à 6%. La précision des modèles sont en fonction
de l’état du ciel et de l’angle d’orientation du plan de collecte. Dans l’ensemble des
simulations, Nous pouvons conclure que le modèle de Baltas est le plus fiable, et que le
modèle de Klucher est le moins favorable.
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Chapitre III: Modélisation du Rayonnement Solaire au sol
III.6. REFERENCES
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79 |
ESTIMATION DE L’ALBEDO ET DU
RAYONNEMENT GLOBAL A PARTIR
DES IMAGES SATELLITAIRES
Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
IV.1. INTRODUCTION
L’albédo de la surface est un élément important dans le bilan radiatif de la Terre, car il
permet de connaître la quantité de lumière solaire incidente réfléchie par la surface
terrestre. Les méthodes utilisées pour l’estimation de l’albédo et du rayonnement solaire
incident à partir du traitement des images satellitaires semblent donc plus appropriées pour
répondre correctement à nos besoins; ces besoins portent en général sur des données
détaillées en tout point de notre pays. Par ailleurs, on note, qu’avec la forte résolution
spatiale des données satellitaires qui donne plus de précision, les estimations sont d’autant
meilleures.
A partir des images MSG prises dans les deux canaux visibles VIS006 et VIS008, et en
se basant sur cette méthode, nous avons analysé les images a ciel clair pour chaque mois de
l’année 2010, ceci nous permet de réaliser une estimation de l’albédo de surface à une
meilleure résolution spatiale.
Le calcul du rayonnement global au sol est possible après avoir déterminé les
principaux facteurs responsables du transfert radiatif de la radiation à ciel clair et le calcul
de taux de couverture des nuages pour une surface élémentaire.
Deux approches ont été proposées pour l'estimation du rayonnement solaire global
horizontal, les résultats sont comparés avec les mesures radiométriques au cours de l'année
2010 de cinq sites caractérisées par des conditions climatiques très différentes de notre
pays. L’étude comparative entre les irradiations mesurées et celles calculées montrent qu’il
est possible d’évaluer le rayonnement global avec une précision de 10% à 20%. Les
résultats des estimations obtenus pour les irradiations solaires globales, en termes d’erreur
quadratique moyenne relative, varient entre 11 % et 33% sur une base horaire, et entre 7%
et 13% sur une base quotidienne [1,2].
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Les modèles physiques prennent en compte les échanges d’énergie qui se produisent
lors de la traversée du système atmosphère-terre par le rayonnement solaire [11-13]. Ces
échanges d’énergie sont alors décrits par une équation de transfert radiatif et nécessite une
meilleure connaissance de la composition de l'atmosphère. Tandis que les modèles
empiriques sont basées sur des équations de régression, qui utilisent un ou plusieurs
variables indépendantes déduites des données satellitaires [14-15]. Ces variables sont le
niveau de luminance (exprimé parfois comme un niveau de gris), l’angle zénithal solaire,
la quantité d’eau précipitant et la quantité des nuages existante sur les données satellitaire.
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
IV.4. DONNEES
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Les valeurs des moyennes mensuelles de trouble de Linke sur les sites sélectionnés sont
données sur le tableau IV.2 :
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Pour des limitations de transmission entre le satellite et le sol, seules deux secteurs de
l’image HRV sont diffusés, par conséquent, la zone de notre étude n’est pas totalement
couverte. Dans le cadre de cette étude, pour l’estimation de l’albédo de surface sur tout le
territoire Algérien, nous utiliserons l’approche de Deneke & Roebeling [19], qui suppose
que la réflectance pour la longueur d’onde du canal HRV est données sous forme d’une
combinaison linéaire des réflectances des deux autres canaux visible :
(IV-1)
Les deux canaux à bande étroite ne couvrent pas la bande passante spectrale complète
du canal HRV. Néanmoins, cette approximation linéaire explique au moins> 95% de la
variance HRV sur le disque Meteosat complet [19].
IV.5. METHODES
Avec: E° désigne la radiation diffuse vers l’extérieur par les particules suspendues dans
l’atmosphère et qui peut être captée par le satellite et qu’on appelle aussi bruit;
représente la radiation globale qui atteint le sol par ciel clair; ( ) est la
transmittance totale de la radiation directe dans la direction pixel-satellite (sans
dimension); angle de vue du capteur, est l’albédo sphérique représentant la diffusion
de la radiation réfléchie par l’atmosphère vers le sol et le terme ( ) décrit la
réflexion multiple sol-atmosphère (Figure. IV.2).
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Dans le cas des surfaces à très faible albédo, le terme de réflexion multiple peut être
négligé. L’équation du transfert radiatif dans ce cas peut être représentée par la relation
suivante:
( ) (IV-3)
Dans le cas d’une surface d’albédo moyen, le terme de réflexion multiple est
développé en premier ordre ( ) ( ) et l’équation (IV-6) prend une forme
parabolique [21,22] :
( ) ( ) (IV-4)
Pour les régions qui possèdent des mesures du rayonnement global au sol, et situées
dans une zone géographique de faibles angles zénithaux ( ), la transmittance
atmosphérique sol-satellite dans ces conditions, peut être approximée à la transmittance
soleil-sol ( ) ( ). Aussi pour un ciel bleu profond, la radiation globale est composée
en grande partie de la radiation directe.
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
( ) ( ) (IV-6)
( )
(IV-7)
( )
(IV-8)
( )
( ) [( ( )) ( ) ( )]
(IV-10)
( )
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
La première solution est une solution mathématique qui donne un albédo négatif,
cette solution est exclue, car le pouvoir de réflexion du rayonnement par le sol est positif.
La deuxième solution est une solution mathématiquement et physiquement
acceptable. La formule donnée pour est générale, elle s’applique pour toutes les
surfaces de la terre.
d) Albédo des Surfaces désertiques :
Dans les régions désertiques, le ciel est souvent sec, et les mesures du rayonnement
peuvent être considérées représentatives des grandes zones. Dans ce cas la solution qui
donne l’expression de l’albédo de surface est :
(( ) ( ) )
(IV-11)
( )
( )
(IV-12)
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Le Cumulonimbus, qui apparaît avec une teinte blanche très brillante, caractérisé par un
très fort albédo [80 % - 94 %], une extension verticale importante et une forme
géométrique bien spécifique. L’Altocumulus qui se présente avec un albédo [65 % - 75 %]
et une forme géométrique arrondie.
Les nuages moyennement identifiables à partir des images brutes et les images d’albédo
sont : le Stratus et le Brouillard qui sont caractérisés par un albédo compris entre [30 % -
60 %], leurs couleurs varient du blanc vers le gris, le stratocumulus qui possède un albédo
compris entre [65 % - 75 %] et une couleur grise qui tend vers le blanc. L’Altostratus et le
Nimbostratus qui possèdent un albédo oscillant autour de [35 % - 70 %] et leurs couleurs
varient du blanc au gris. On dit que ce sont des nuages de basse couche et de grande
étendue (Robinson, 1987 ;). Les nuages les plus difficiles à identifier à partir des images
d’albédo et l’analyse visuelle des images brutes sont: les Cirrus fibratus qui sont minces et
transparents aux rayons lumineux. Lors de la prise d’image dans le visible, le Cirrus peut
être confondu avec le sol, et il est caractérisé par un albédo moyen [25 % - 35 %] pour
cette raison, il peut être identifiable uniquement dans le cas des surfaces à faible albédo
(mer et forêts) et dans le cas des sols à fort albédo.
IV.5.1.3. Constitution de l'image de référence
Dans le but d’éliminer les pixels nuageux et de créer une image a ciel clair à partir des
données Météosat, pour l’intégrer dans le calcul de l’albédo de surface, un algorithme
établi par Legrand a été utilisé dans notre étude, son principe est la séparation entre la
structure à caractère permanent de la surface, et celle variable de l’atmosphère [Legrand
M., 1990]. C’est ainsi que deux images de références sont construite par la technique de la
brillance minimale (ciel clair) et maximale (ciel nuageux) à partir d’une série d’images
prises à la même heure pendant une période de référence. Généralement au bout de dix à
quinze jours, l’image à ciel clair peut être élaborée pour certaines régions (basses
latitudes), alors que pour d’autres régions, cet intervalle de temps n’est pas suffisant
(latitudes élevées). Sachant que les fortes valeurs numériques dans le visible correspondent
aux brillances réfléchies par les nuages. Une fois l’image à ciel clair est élaborée, cette
dernière est introduite dans le modèle pour l’extraction des valeurs d’albédo de surface.
Une brillance minimale enregistrée durant une période, pour la même heure et pour le
même pixel décrit l’état du ciel. Partant de ce principe, nous calculons les brillances
minimales de chaque pixel pour la même heure durant un mois. Le calcul complet doit être
répété pour chaque mois.
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
A titre indicatif, nous représentons le résultat obtenu d’une image à ciel clair du Vis06
couvrant le domaine d’étude, qui a été élaborées à partir d’une série d’images MSG pour le
mois de Juillet 2010. Le contour noir autour a été rajouté pour faire ressortir la frontière
(Figure. IV.3).
Figure. IV.3: Image ciel clair du MSG2/SEVIRI Canal Vis06 pour le mois de Juillet 2010.
( )
(IV-13)
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Avec : Dr(v) est la radiation diffuse de Rayleigh. Le calcul de Dr(v) est possible si
nous considérons l’atmosphère terrestre comme étant une atmosphère composée
uniquement par les molécules d’air et en utilisant l’équation (2.10). Une telle atmosphère
dite atmosphère de Rayleigh est caractérisée par une couleur bleue profonde (ciel limpide)
ne se réalise qu’après une forte chute de pluie.
Du point de vue pratique, le facteur du trouble de l’atmosphère de Rayleigh est compris
dans l’intervalle [1-2], par conséquence: ( ) ( ). Les données
utilisées pour la réalisation de cette partie d’étude sont de natures différentes, des données
au sol, et les données spatiales sont des images METEOSAT.
IV.5.1.6. Transmittance atmosphérique
La transmittance atmosphérique de la radiation directe dans la direction du capteur est
représentée par le rapport de la radiation directe sur la radiation extraterrestre:
( )
( ) (IV-15)
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( ) ( )
(IV-16)
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Avec: ( ) représente le compte numérique du pixel (i, j), au temps t (image HRV).
( ) et ( ) compte numérique correspondant respectivement à un ciel clair
et un autre complètement couvert dans une période fixée à un mois donné.
Concernant la technique d'extraction de l’indice d’ennuagement à partir des images
METEOSAT, plusieurs travaux de recherches ont été effectués dans ce sujet [25,26]. En se
basant sur la méthode décrite par A. Hammer [25], qui a été adaptée pour les données de
METEOSAT 8 par R. Kuhlemann and A. Hammer [26], le compte normalisé pour les
canaux Visible et le HRV est données par:
(IV-17)
( )
(HRV),
( ( )) (IV-18)
( ) ( )
( ) ( )
(IV-19)
a) Approche 1
[ ( )] [ ( )] (IV-20)
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
( ) ( ) (IV-22)
b) Approche 2
L’albédo des nuages varie, typiquement de 0,4 à 0,9 selon leur nature, leur épaisseur, la
hauteur du soleil, etc. Les nuages absorbent en outre une fraction du rayonnement solaire,
mais celle-ci reste assez faible et ne dépasse pas 10 % de l’énergie incidente pour les
nuages les plus épais [31].
(IV-1)
représente le rayonnement global sur un plan horizontal par un ciel clair (cf.
Chap. III.2.1a). la valeur 2,5 est ajusté sur la base des estimations des irradiations horaire,
qui correspondent à des simulations réalisée à 12TU, couvrant une période d’environ
quatre mois.
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Dans la figure V.4. nous présentons la moyenne annuelle de l’albédo de surface sous
forme de carte, représentant la variabilité spatiale de ce paramètre. En l’examinant, on
peut constater que la partie Tellienne est caractérisée par des valeurs faibles d'albédo, qui
est dû à la présente des sols avec un couvert végétal dense. Le désert est caractérisé par des
surfaces hautes qui correspondent à des forts albédos. De l’Ouest Algérien jusqu'à l’Est
Marocain, le haut plateau est large à l’Ouest est rétrécit en direction Nord-Est. Cette
représentation montre qu’il y a une analogie entre la carte d’albédo et la carte
topographique (cf. Figure V.1).
Le suivi temporel de l’albédo nous a permis de réaliser une cartographie mensuelle, en
utilisant ces résultats, nous avons sélectionné trois zones géographiques représentant
différentes sortes de sols et états de surface. Les trois zones sur lesquelles nous faisons
l'analyse sont la Zone forestière, c'est-à-dire la zone au niveau de El-Kala, la Zone
montagneuse, qui correspond à la partie ouest de l’Atlas marocain, et la zone désertique,
qui se trouve à la limite de la ville d’Adrar. Ces zones sont notées: Zone 1; Zone II et Zone
III. La variabilité spatiotemporelle de l’albédo de surface est présentée dans les figures
V.6, V.7 et V.8, et les courbes de la Figure V.5 représente la variation de l’albédo mensuel
des trois points représentant chaque zone.
L’analyse des différentes valeurs de l’albédo montre que la zone 1 présente des faibles
valeurs d’albédo durant l’hiver et augmente pour les mois d’été. La végétation absorbe
fortement le rayonnement solaire, le développement de cette végétation entraîne une très
nette diminution de l’albédo des surfaces naturelles, et l’augmentation est due à une
diminution de la surface occupée par la végétation.
L’albédo de la zone 2 est minimum du mois de mai jusqu’au mois d’octobre. Les
maximums sont enregistrés durant les mois hivernaux. Cette augmentation est engendrée
par la présence de neige dans toutes les hauteurs, elle varie d’un pixel à un autre suivant le
taux de recouvrement ainsi que le niveau de fraîcheur de ce dernier. L’albédo commence à
diminuer avec la disparition de cette couverture neigeuse.
Concernant la zone 3, où le désert est souvent occupé par le sable fin, est caractérisé par
un l’albédo stable durant l’année.
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
L’évaluation est réalisée par comparaison avec les mesures au sol Des simulations
réalisées par les deux approches d’estimation du rayonnement global à partir de l’indice
d’ennuagement d’un point de vue statistique, nous avons évalué les estimations réalisée
pour 12 mois de l’années 2010, a travers les scores les plus utilisés pour évaluation des
modèle d’estimation, [28], ils sont décrits dans l’Annexe D: le coefficient de corrélation,
l’erreur moyenne (MBE : Mean Bias Error) et l’Erreur quadratique moyenne (RMSE :
Root Mean Square Error).
Les MBE relative varient entre 0,2 et 1,39%. Le RMSE relative varie de 12 à 15%
pour les régions Sud, tandis qu’il dépasse les 19% pour le Nord du pays (Tableau IV.3).
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Figure. IV.9: Graphique de dispersion des résultats de la 1ière Approche pour les Stations
NORD (DAR-EL-BEIBA et ORAN-SENIA).
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Figure. IV.11: Même légende que Figure IV.9, Stations SUD (ADRAR et IN-AMENAS.).
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Figure. IV.12: Graphique de dispersion des résultats de la 2ière Approche pour les Stations
NORD (DAR-EL-BEIBA et ORAN-SENIA).
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Figure. IV.14: Même légende que Figure IV.12, Stations SUD (sites 3 et 5).
Les résultats de la 1ière approche donnent un MBE positive durant toute l’année pour le
site de 1. Le même résultat est obtenu par la 2ième approche pour les deux sites 1 et le site 3,
de plus, les valeurs de MBE sont positives pour tous les sites durant la saison automne.
Au printemps et en été, les deux modèles reproduisent mieux les irradiations horaires
avec des RMSE plus petite pour presque toutes les stations, on observe un maximum entre
20 et 22% pour le site 1. Au cours de cette période, le climat est le plus stable de l’année;
le ciel est généralement clair et irradiations solaires dérivées des données satellitaires sont
similaires aux mesures au sol. Par contre,
Durant l’hiver et l’automne le RMSE est relative plus grande, avec un climat marqué
par des fréquents passages nuageux plus marquée dans les sites du Nord, sauf pour le site 5
où le RMSE reste inférieur à 14 %. Cela est confirmé par les coefficients de corrélation.
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Nous cherchons dans les paragraphes suivants à évaluer les résultats d’estimation des
irradiations quotidiennes du rayonnement global horizontal. Nous reprenons les mêmes
calculs qui ont été faits précédemment.
Les résultats statistiques sont présentés dans le tableau IV.5.
Comme indiqué dans le tableau IV.5, le 1ier modèle surestime les valeurs quotidiennes
avec MBE entre 0,1 et ~1,4% pour la plupart des stations, sauf pour IN-AMENAS, le
modèle sous-estime les irradiations avec le MBE de 0.17%. Les valeurs RMSE varie entre
4 à 8%. Le coefficient de corrélation entre les valeurs mesurées et celle estimées est
important pour tous les sites, il est supérieur à 0.98.
Pour le 2ième modelé, les résultats sont similaire à ceux obtenus par la 1ière approche.
Avec un MBE relative variant entre 0,6 et 1,5% pour la plupart des stations, sauf pour IN-
AMENAS, le modèle sous-estime les irradiations avec le MBE de 0.63%. Les valeurs
RMSE varie entre 4 à 12%. Les corrélations entre les valeurs observées et celle estimées
sont élevées et supérieurs à 0.98.
Tableau 5: Scores statistiques annuels des résultats d’estimation des irradiations quotidiennes.
Station Modèle MBE(%) RMSE(%) R
1 (1) 1,37 7,88 0,984
(2) 1.50 11.89 0.989
2 (1) 1,2 7,6 0,987
(2) 0.67 10.28 0.993
3 (1) 0,1 4,95 0,989
(2) 0.67 4.70 0.989
4 (1) 0,31 4,26 0,991
(2) 0.64 4.98 0.994
5 (1) -0,17 4,57 0,986
(2) -0.63 4.64 0.987
Tous (1) 0,64 5,7 0,989
(2) 0.58 7.67 0.966
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
Tableau. IV.6: Tableau récapitulatif des résultats des différentes méthodes utilise les images
METEOSAT.
Méthode Res.Temp. RMSE(%) R Référence
Heliosat 1 HR 14%-30% - Rigollier et al. (2004)
JR 9%-16% - (Europe 1983-2003)
Rigollier et al. (2004)
Heliosat 2 HR 18%-45% 0.83-0.90
(Europe 1995)
HR 18%-45% 0.83-0.90 Moradi et al. , (2009)
JR 10%-20% 0.94-0.95 (Iran 2004)
Beyer et al. (2009)
17%-46% 0.86-0.98
Heliosat 3 HR (Europe 1995)
P. Ineichen, May 2009
- 0.90-0.98
(Europe 2006)
Solemi HR 0.91-0.98 Beyer et al. (2009)
-
(MESoR) JR 0.98-0.99 (Europe 1996-2000)
GISTEL HR 7%-23% 0,88-0,97 Mefti et al. (2008)
SICIC JR 9%-30% 0,81-0,94 Algeria (1994-1995)
Chaabane et al. (2002)
GISTEL JR - 0,96
(Tunisia, 1995)
HR - 0,77 Meziani et al. (2013)
GISTEL
JR - 0,96 (Algeria, 2011)
HR : Horaire ; JR : Journalière.
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Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
IV.7. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté une méthode pour la détermination de l’albédo de
surface à partir d’images satellitaire dans le domaine visibles. Elle est basée sur des
solutions approximatives de l’équation du transfert radiatif des images satellitaires.
L’application de ce modèle a permis de réaliser une cartographie mensuelle de la
répartition spatiale de l’albédo de surface. Une analyse spatiotemporelle des cartes établies
montre que l’albédo est fortement lié à l’état du sol, et que le développement de la
végétation influe sur les variations saisonnières de l’albédo des surfaces naturelles. Aussi
la présence de neige entraîne une augmentation de l’albédo, et qui dépend du taux de
recouvrement ainsi que du niveau de fraîcheur de la neige. Cette représentation montre
aussi qu’il y a une analogie entre la carte d’albédo et la carte topographique.
Dans le présent chapitre nous avons exposé les résultats de l’évaluation de deux
méthodes d’estimation du rayonnement global horizontal à partir des images HRV du
satellite MSG2. Les études menées ont permis de déterminer l’erreur générées pour les
estimations horaires et quotidiennes.
La qualité des résultats d’estimation en générale, traduisant une bonne cohérence avec
les mesures. De même, les droites de régression ajustent bien les observations, exprimant
ainsi une corrélation élevée entre les irradiations mesurées et celles estimées à partir des
données HRV.
L’analyse des résultats statistique, nous à permet aussi de mettre en évidence l’erreur dû
aux modèle qui sont peut être due aux traitements des pixels nuageux dans le calcul des
indice d’ennuagement, et qui sont accentué par le fait d’intégrer l’albédo de nuage dans le
2ième modèle, aussi les valeurs estimée de l'albédo du sol peut donc être une cause d'erreur
pour les deux modèle.
108 |
Chapitre IV: Estimation de l’Albédo et du rayonnement global à partie des images satellitaires
IV.8. REFERENCES :
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111 |
CARTOGRAPHIE DU
RAYONNEMENT SOLAIRE
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
1. INTRODUCTION
113 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
altitudes, l'approche utilisé est celle développé par Wahab et al., [9]. Au final, une
cartographie à haute résolution du le potentiel solaire est élaborée [10]. L’ensemble
des résultats présentés dans ce chapitre a été réalisé à l’aide du logiciel Matlab®.
2. DOMAINE D’ETUDE
114 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
L’Algérie possède un gisement solaire non négligeable, elle est classée parmi les
zones privilégiées pour les applications des systèmes solaires. La durée d’insolation
sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2500 heures annuellement et peut
atteindre les 3900 heures (hauts plateaux et Sahara). L’énergie reçue quotidiennement
sur une surface horizontale de 1 m2 est de l'ordre de 5 KWh sur la majeure partie du
territoire national. Le tableau suivant montre le potentiel solaire dans les différentes
zones de l’Algérie [12].
3. DONNEES
Dans ce qui suit, nous présentons les différents types de données qui ont été utilisée
pour réaliser cette étude, comme les données NASA-SSE, celles du modèle MNT et
les mesures au sol :
Les moyennes mensuelles des irradiations journalière de six station représentant les
différentes régions de notre pays ont été utilisées (cf. Tableau V.2) [13-15]. La
variation des moyennes mensuelles de ces stations est représentée dans la figure V.2.
115 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
Les produits du programme SSE développés par le centre de la NASA sont basés
sur l’intégration de sources de données différentes dont diverses observations
satellitaires et des mesures au sol de plusieurs paramètres. Elles possèdent une
résolution temporelle journalière et mensuelle. Sur le plan de la résolution spatiale, ces
images sont représentées sur une grille géographique régulière (Latitudes, Longitude),
possédant une résolution de 1° et recouvrant tous le globe terrestre. Elles couvrent
désormais, les données quotidiennes du rayonnement global incident sur une surface
horizontale pour la période 1983-2005. Or, dans cette étude, on ne considère en effet
que des données moyennes mensuelles. [16-17]
116 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
Ces produits ont été testés et validés dans différentes régions du monde, par des
données provenant des stations faisant partie de plusieurs réseaux internationaux tels
que le réseau de référence global pour la mesure du rayonnement à la surface de la
terre (BSRN : Baseline Surface Radiation Network), celui du Laboratoire national sur
les énergies renouvelables (NREL : National Renewable Energy Laboratory) et du
Laboratoire Canadien de recherches de diversification d'énergie (CEDRL : Canada’s
Energy Diversification Research Laboratory). L’analyse des résultats pour les valeurs
moyennes mensuelles de l'irradiation produite par NASA-SSE sur l’ensemble de la
période considérée de 1985 à 2005, par rapport aux mesures de BSRN, donne une
erreur quadratique moyenne (RMSE) de 10,25 % et un biais moyen de - 0,01% [7,8].
4. METHODOLOGIE
Nous présenterons dans ce chapitre les étapes de calcul pour la réalisation d’une
cartographie des moyennes mensuelles des irradiations globales (GHI) en se basant sur
des données issue de la base NASA-SSE [2], une analyse géographique a été menés
sur la base de ces résultats.
117 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
Prenant comme les données d’une grille régulière d’une résolution spatiale de
0,00833°x0.00833° (approximativement 1 km) couvrant le domaine d’étude et qui ont
été extraites de la base de données du modèle numérique d'élévation de terrain du
GTOPO30, présentant les valeurs moyennes d'élévation. La projection sur cette même
grille et pour chaque point repéré par sa latitude/longitude, des données des moyennes
mensuelles du rayonnement global horizontal hors atmosphère ont été calculées et
utilisés dans la suite de cette étude (cf. Chap. I.3.2).
118 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
Dans le présent document, l'approche utilisé est celle développé par Wahab et al.,
[9] pour la correction dû à des irradiations mensuelles appliqué pour quelques site en
Afrique du Nord. Elle a été améliorée pour la correction des irradiations horaires, en
tenant compte de l'ombrage topographique. Utilisation de cette approche a permis
d’identifier des zones favorables aux installations solaires dans de nombreuses régions
à travers le monde, qui n’ont pas été connue auparavant [24-27].
Selon Wahab et al., [9], l’irradiation horizontale globale d’un point localisée
géographiquement par sa latitude et sa longitude, qui a comme altitude la valeur z
données à partir du modèle numérique de terrain GTOPO30, est exprimée par :
( ( ))
( ) (V.1)
( ) ( ) ( )
(V.2)
119 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
Altitude (Mètres)
Station
Mesuré Moyenné sur 1° Lat/Lon GEOtopo DEM sur 1 km
1 25 423 48
2 99 440 75
3 806 558 712
4 450 18 445
5 269 213 275
6 1378 968 1317
5. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Afin de valider les résultats du modèle de désagrégation, il est nécessaire d’avoir accès
aux données de mesurées au sol. Une analyse comparative est effectuée sur
les moyennes mensuelles des irradiations globales (GHI) issues des produit d’origine de la
NASA-SSE, et celles corrigés par rapport aux mesures de cinq stations caractérisées par
des conditions climatiques très différentes de notre pays (Figure V.1).
Pour évaluer les simulations réalisées d’un point de vue statistique, nous avons calculé
les scores statistiques décrits dans l’Annexe D, à savoir le coefficient de corrélation (R), le
biais et l’erreur quadratique moyenne (MBE, RMSE) [28].
Le tableau V.4 présente les résultats statistiques des estimations mensuelles pour chaque
site. Comme l'on peut déduire de ce tableau, les résultats de la méthode de désagrégation
présente un MBE relative variant de 4 % à 15,5 %, avec une diminution considérable par
rapport à celles des données NASA-SSE original. Le RMSE varie entre 7,5 % et 16,5 %.
En ce qui concerne les coefficients de corrélation, il n'y a pas de différences significatives.
Cette précision est comparable à celle des bases de données à haute résolution [29-31].
Il a été considéré aussi, que cette méthode fournit des résultats plus précis que celles
obtenues en utilisant des meilleurs modèles empiriques proposées pour l'Algérie, et qui ont
été fondées sur des mesures météorologiques (durée d'ensoleillement, la couverture
nuageuse et la température de l'air) [32-34].
120 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
Tableau V.4: comparaison des résultats statistiques des données sans (a) et avec
correction (b).
Après l'évaluation statistique des résultats, la méthode a été généralisée pour l’ensemble
des données, dans le but de générer des cartes mensuelles et annuelle des irradiations
journalières moyennes, ces données représentent des estimations satellitaires NASA-SSE
corrigées pour une période de 22 ans (entre 1983 et 2005).
Les différentes étapes de calcul ont été appliquées aux données représentant plus de 2
millions de point (pixels) couvrant tout le territoire national. Un ensemble de programmes
MATLAB® a été développé et basé sur la manipulation des données, le traitement
d’'image et la cartographie spatiale [22,23]. Les résultats de l’irradiation journalière
moyenne sur un plan horizontal obtenus sous forme de cartes mensuelles et annuelle sont
représentés dans Figures V.4 et V.6.
Moyenne annuelle de l’irradiation journalière
La figure V.3 correspond à la répartition spatiale de de la moyenne annuelle de
l’irradiation journalière résultat du traitement de la base de données NASA-SSE avec une
résolution 100x100 km et couvrant une période de 22 ans (1983-2005).
Nous avons d’abord augmenté la résolution de ces cartes originales pour parvenir à une
résolution de 1 km2 en appliquant une méthode d’interpolation spatiale (Voir Figure V.4.a),
suivi d’une correction du rayonnement en altitude (Figure V.4.b). Comme l'on peut déduire
de cette figure, que la différence des deux cartes représente un maximum dans les régions
montagneuses. Les caractéristiques orographiques sont plus apparentes dans la deuxième
carte.
121 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
122 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
Figure V.4: moyennes annuelles des irradiations journalières interpolées sans correction
(a) et avec correction (b) (résolution 1 x1 km).
À partir des résultats, nous constatons que la classification nous donne plus de 54 % de
la surface totale du pays soit l’équivalent d’environ 1 118 183 km2 est réceptrice de 5,5 à
6,0 kWh/m2-jour de l'énergie solaire. Dans la deuxième tranche nous avons les 22.25% de
cette surface, l’équivalent de, 455 711 km2 qui reçoivent entre 6.0 à 6,5 kWh/m2-jour.
Concernant la troisième classe qui couvre les 394 792 km2 (19,27%) de la surface, les
irradiations varient entre 5,0 à 5,5 kWh/m2-jour. Dans les deux autres catégories du
potentiel solaire, 67 795 km2 (3,31 %) et 11 815 km2 (0,58 %) sont respectivement
caractérisées par les valeurs les plus faible ( <5 kWh/m2-jour) et les plus élevé ( >6,5
2
kWh/m -jour).
123 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
124 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
125 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
126 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
Figure V.7: Moyenne des sommes annuelles d'irradiation globale. Résultat de cette
étude,(b) celle du projet Atlas de SolarMed Ref. [4]. [kWh/m2/an].
127 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
6. CONCLUSION
L’évaluation par rapport aux mesures expérimentales réalisées sur les six
sites Algériens montre que la moyenne mensuelle de GHI quotidiennes sur ces
sites devienne plus précise en appliquant cette méthode. La divergence étant
très marquée lorsque la différence d’altitude est supérieure à 200 m. Les
résultats statistiques montre bien une bonne corrélation supérieure à 0,96.
L’utilisation de cette méthode permet une diminution de l’ordre de 1 à 4 % de
l’erreur moyenne, et de 1 % à 3 % du RMSE relative, par rapport aux données
originales sur des stations individuelles. On peut en conclure que l'application
de cette méthode donnerait des résultats plus précis que ceux obtenus en par
l’application des meilleurs modèles empiriques proposés pour l’Algérie [32-34].
128 |
Chapitre V: Cartographie du rayonnement solaire
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131 |
CONCLUSIONS & PERSPECTIVES
CONCLUSIONS ET PESPECTIVES
Conclusions
L’objectif général de cette thèse est le suivi spatio-temporel des différentes
composantes du bilan énergétique solaire à savoir l’albédo de surface et le
rayonnement global. Plus particulièrement la réalisation d’une cartographie à
haute résolution de ces deux composantes.
Dans une première partie, une évaluation du potentiel énergétique solaire sur
site à travers une modélisation du rayonnement solaire dans différentes
conditions, partant d’une base de données météorologiques mesurées au sol et
celles prévues par un modèle de prévision numérique du temps. Cette étude
comparative a couvert quatre modèles d’estimation de l’éclairement solaire à ciel
clair sur le site d’Adrar. Complétant cette partie par l’estimation du rayonnement
global horizontale et inclinée. Un ensemble de simulations a été mené, pour
différentes situations ou conditions météorologiques, ensuite une évaluation
statistique de chaque modèle a été réalisée, cette évaluation a été effectuée par
rapport aux données mesurées au niveau de deux stations, la station d’Oran et la
station d’Adrar, et cela nous a permis d'établir des modèles de régression donnant
le global horizontal en fonction de la durée d’insolation pour les mesures au sol.
Dans une deuxième partie de notre travail, nous sommes passés à la réalisation
d’une cartographie de l'albédo de surface à partir de traitement et de la
combinaison des images satellitaires des deux canaux visibles. L’albédo a été,
ainsi, calculé en utilisant une forme approximative d’un modèle de transfert
radiatif atmosphérique (RT). Deux approches d’évaluation du rayonnement
solaire global sur une surface horizontale par le traitement des images HRV du
satellite MSG2 ont été testées. Ces deux approches ont été appliquées pour
l’estimation des irradiations en valeurs horaires et journalières sur cinq sites
représentatifs de différentes régions climatiques. Les cinq stations que nous
avons utilisées sont pour deux d'entre elles du climat tempéré une d’un climat
semi-aride et deux autres du climat désertique.
133 |
CONCLUSIONS ET PESPECTIVES
Les études menées ont permis de déterminer l’erreur générées pour les
estimations du rayonnement global. Par ailleurs, sur les deux approches
employées, la première approche a été identifiée comme étant la plus
performante qu’elle soit pour les irradiations horaires ou quotidiennes.
134 |
CONCLUSIONS ET PESPECTIVES
Perspectives :
Cette étude, comme toute autre, comporte toutefois certaines limitations qui
pourraient faire l’objet d’amélioration lors de futurs travaux.
L’albédo de surface peut être évalué comme une source d'erreur non
négligeable pour l’évaluation du rayonnement global. Pour cela, une idée à
approfondir sera de faire augmenter la qualité des estimations de ce paramètre à
travers l’utilisation des images à plus haute résolution spatial tel que celles du
capteur MODIS embarqué sur les satellites Terra et Aqua.
135 |
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145 |
ANNEXES
A : Mesure du rayonnement - Norme ISO 9060
D : Méthodes d’évaluation
E : PUBLICATIONS DE L’AUTEUR
Annexe A : Mesure du rayonnement - Norme ISO 9060 A
147 |
Annexe A : Mesure du rayonnement - Norme ISO 9060 A
Spécificatons ISO 9060 Pyranomètre Secondary Standard First Class Second Class
Zero-offset :
Offset-A : + 7 W/m² + 7 W/m² + 7 W/m²
Offset-B : ± 2 W/m² ± 2 W/m² ± 2 W/m²
Non-stabilité : ± 0.8% ± 1.5% ± 3%
Non-linéarité : ± 0.5% ± 1% ± 3%
Réponse directionnelle (pour le direct) :
± 10 W/m² ± 20 W/m² ± 20 W/m²
directe ≈ 1000 W/m²
Sélectivité spectrale : ± 3% ± 5% ± 10%
Réponse en inclinaison :
± 0.5% ± 2% ± 5%
directe ≈ 1000 W/m²
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148 |
Annexe B : Reseau de stations météorologiques B
Tableau B.1: Coordonnées géographiques des stations météorologique.
Code
Station Latitude Longitude Altitude
OMM
60620 Adrar 27,88 -0,28 263
60560 Ain_Sefra 32,77 -0,60 1058
60360 Annaba 36,83 7,82 4
60468 Batna 35,55 6,18 1052
60571 Bechar 31,62 -2,23 773
60402 Bejaia 36,72 5,07 2
60602 Beni_Abbes 30,00 -2,17 499
60518 Beni_Saf 35,30 -1,35 68
60525 Biskra 34,80 5,73 87
60444 Bordj_Bou_Arreridj 36,07 4,77 928
60425 Chlef 36,22 1,33 143
60390 Dar_El_Beida 36,72 3,25 25
60670 Djanet 24,55 9,47 1054
60535 Djelfa 34,68 3,25 1144
60590 El_Golea 30,57 2,87 397
60540 El_Kheiter 34,15 0,07 1000
60559 El_Oued 33,50 6,12 63
60550 Elbayadh 33,67 1,00 1341
60566 Ghardaia 32,38 3,82 450
60611 In_Amenas 30,00 9,41 562
60630 In_Salah 28,00 2,47 293
60549 Mecheria 34,93 -0,43 1149
60457 Mostaganem_Ville 35,88 0,12 137
60467 M'Sila 35,67 4,50 441
60490 Oran_Es_Senia 35,63 -0,60 90
60533 Saida 34,87 0,15 770
60445 Setif 36,18 5,42 1081
60355 Skikda 36,93 6,95 7
60680 Tamanrasset 22,78 5,52 1378
60656 Tindouf 27,67 -8,13 431
60607 Timimoun 29,25 0,28 312
60531 Tlemcen_Zenata 35,02 -1,47 247
60555 Touggourt 33,12 6,13 85
149 |
Annexe C : Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) C
Principe
Cette technique consiste à créer des groupements de variables (colonnes) à partir d’un
tableau de données en utilisant des méthodes d’agrégation basées sur la distance des éléments
à joindre entre eux. Les classifications font appel à des méthodes algorithmiques récursives,
qui peuvent être répétées de façon indéfinie. Il existe plusieurs familles de classifications dont
les plus connues sont les classifications descendantes ou ascendantes.
La classification fournit soit une partition en x classes, soit une hiérarchie des partitions
(dendrogrammes) contenant n-1 partitions. C’est à partir de ces dendrogrammes que l’on
pourra définir le nombre de classes. Les méthodes de classifications ascendantes procèdent
par agglomérations successives des éléments deux à deux et fournissent une hiérarchie de par-
titions des éléments agrégés.
Le critère de Ward
150 |
Annexe C : Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) C
151 |
Annexe D : Méthodes d’évaluation D
Méthodes d’évaluation
Une évaluation objective a été menée en calculant les scores statistiques, utilisant aussi
d’autres moyens graphiques, permettent de comparer la valeur des irradiations mesurées et
celles estimées.
a) Les scores statistiques :
Pour évaluer les estimations réalisées d’un point de vue statistique, nous avons calculé le
coefficient de corrélation, le biais et l’erreur quadratique moyenne.
1. L’erreur moyenne (Mean Bias Error) qui quantifie l’écart moyen entre les valeurs
mesurées et les valeurs simulées. Le MBE reflète la tendance d'ensemble de la grandeur
simulée à sa surestimation (MBE> 0) ou à sa sous-estimation (MBE< 0).
∑( )
( ∑( ))
Où est l'indice considéré (Irradiation globale), «Mes» représente les valeurs mesurées
et «Est» à celles estimées. N est le nombre de données.
2. L’Erreur Quadratique Moyenne (RMSE : Root Mean Square Error) : C’est un score qui
mesure l’amplitude de l’erreur. elle s'exprime comme suit:
√∑ ( )
√ ∑( )
∑ ( ̅ )( ̅ )
√∑ ( ̅ ) √∑ ( ̅ )
152 |
Annexe D : Méthodes d’évaluation D
Il nous donne le comportement de des simulations par rapport aux mesures, Plus la
corrélation est élevée, plus les variations des simulations sont bien placées. Des meilleures
simulations ont comme coefficient de corrélation proche de 1.
b) Evaluation graphique :
Une représentation graphique est utilisée dans notre étude, «Le graphe de dispersion»
connue sous le nom de Scatterplot :
Une manière d’évaluer les résultats, utilisant un moyen graphique qui représente les nuages
de points formés du couple des valeurs estimées et celles mesurées dans un seule graphe, ainsi
que la droite de régression qui s’ajuste à ce nuage de points. Donnant l’exemple de nuages de
points des irradiations globales estimées en fonction des celles mesurées, pour 39168 points.
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Annexe E : PUBLICATIONS DE L’AUTEUR E
PUBLICATIONS DE L’AUTEUR
E.1 Publication en rapport avec la thèse
E.1.1 Publication en revue internationale
- Aoun N. and Bouchouicha K., (2017), Estimating daily global solar radiation by day of the year in
Algeria., The European Physical Journal Plus, Volume 132, Issue 5, pp. 216-228. (THOMSON)
- Bouchouicha K., Razagui A., Bachari N.I. and Aoun N., (2016), « Hourly global solar radiation
estimation from MSG-SEVIRI images-case study: Algeria », World Journal of Engineering,
[ISSN 1708-5284], Vol. 13 Iss 3 pp. 266 – 274. (THOMSON)
- Bouchouicha K., Razagui A., Bachari N.I. & Aoun N., (2016), « Estimation of Hourly Global Solar
Radiation Using MSG-HRV images », International Journal of Applied Environmental Sciences,
ISSN 0973-6077, Volume 11, Number 2 (2016), pp. 351-368. (SCOPUS)
- Razagui A., Bachari N. I., Bouchouicha K. & Hadj Arab A., (2016) « Modeling the Global Solar
Radiation Under Cloudy Sky Using Meteosat Second Generation High Resolution Visible Raw
Data », Journal of the Indian Society of Remote Sensing, ISSN 0255-660X, (in
press)(THOMSON).
- Benatiallah D., Bouchouicha K., Benatiallah A. and Harouz A., (2016), « Development and
Modeling of a Geographic Information System solar Flux in Adrar, Algeria », International
Journal of System Modeling and Simulation Vol 1(1) Apr-Jun 2016, pp 15-19.
- Bouchouicha K., Razagui A., Bachari N.I. and Aoun N., (2015), « Mapping and Geospatial
Analysis of Solar Resource in Algeria », International Journal of Energy, Environment, and
Economics, ISSN: 1054-853X, Volume 23, Number 6. (SCOPUS)
- Bouchouicha K., Aoun N., Bellaoui M., Oulimar B., Babahadj A.., (2017). « La prévision des
ressources énergétiques solaires », 3RD CONFERENCE ON ENERGY AND SUSTAINABLE
DEVELOPMENT., , Adrar – Algeria 07 - 08 February 2017.
- Benatiallah D., Benatiallah A., Bouchouicha K. and Harouz A., (2016), « Solar radiation estimate
calculated using two models », 5th International Renewable and Sustainable Energy Conference
(IRSEC), November 14-17, 2016, Marrakech, Morocco.
- Bouchouicha K., Bellaoui M., Bachari N. I., (2014) : « Cartography of Global solar radiation over
Adrar »., INTERNATIONAL CONFERENCE ON GREEN ENERGY AND ENVIRONMENTAL
ENGINEERING GEEE'14, Soussa - Tunisia 22-23 May 2014.
- Bouchouicha K., Oulimar. B., (2013) : « La chaine de mesure radiométrique à l’Unité de Recherche
en Energie Renouvelable en Milieu Saharien d’Adrar », INTERNATIONAL CONFERENCE ON
ENERGY AND SUSTAINABLE DEVELOPMENT ICESD’13, Adrar - Algeria 19-20 February
2013.
- Oulimar B., Bouchouicha K., (2013) : «Modèle radiométrique adéquate pour caractériser l’apport
énergétique optimal sur le site d’Adrar», INTERNATIONAL CONFERENCE ON ENERGY
AND SUSTAINABLE DEVELOPMENT ICESD’13, Adrar - Algeria 19-20 February 2013.
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Annexe E : PUBLICATIONS DE L’AUTEUR E
E.2 Autre publication hors du contexte de la thèse
E.2.1 Publication en revue internationale
- Bellaoui M., Hassini A., Bouchouicha K., (2017) « Pre-seismic anomalies in remotely sensed land
surface temperature measurements: The case study of 2003 Boumerdes earthquake », Advances in
Space Research, Vol. 59, Iss 10, pp. 2645-2657. (THOMSON)
- Aoun N., Nahman B., Chenni R. & Bouchouicha K., (2015) « Effect of weather conditions on the
energy and exergy efficiencies of mono-crystalline photovoltaic module »,. International Journal
of Mechanical and Mechatronics Engineering 15, 61–67, 2015. (SCOPUS)
- Aoun N., Chenni R. and Bouchouicha K., (2014) « Experimental and Validation of Photovoltaic
Solar Cell Performance Models in Desert Climate », Applied Mechanics and Materials, Vol. 492,
pp 135-142, 2014, (ISSN: 1662-7482). (SCOPUS)
- Aoun N., Nahman B., Chenni R. and Bouchouicha K., (2014) « A Detailed Modeling of a Five
Parameters Model for Photovoltaic Modules », International Journal of Modern Engineering
Research, Vol. 4, pp. 54-59, 2014, (ISSN: 2249-6645). (SCOPUS)
- Razagui A., Bouchouicha K. and Bachari N.E.I., (2013): « Cloudy simulation algorithm in RTTOV
using Aladin forecasting output», Advances in Modelling B Signal Processing and Pattern
Recognition Vol. 56 N°1-2, 2013.
- Bouchouicha K. and Bachari N. I., (2012) : « Simulation of a clear sky satellite image in water
vapor and infrared satellite M.S.G channel’s », Revue des Energies Renouvelables Vol. 15 N°4,
2012, 671 – 679
- Razagui A., Bouchouicha K. and Bachari N.E.I., (2011): « Cloud type identification algorithm to
simulate MSG infrared radiance using the Radiative Transfer Model RTTOV and ALADIN
forecasting output», Revue des Energies Renouvelables Vol. 14 N°4, 601–612.
- Bandou F., Hadj Arab A., Bouchouicha K. et Zerhouni N., (2011) : « Diagnostic de pannes d’un
système de pompage photovoltaïque », Revue des Energies Renouvelable, Vol.14, N°3.
E.2.2 Communication internationale
- Nouar Aoun, Ismail Tabet, Kada Bouchouicha et Nahman Boukheit., (2016) : « Comparaison
entre différentes méthodes pour la détermination des paramètres électriques d’un module
photovoltaïque»., The 4th International Seminar on New and Renewable Energies., Ghardaïa
Algeria 24-25 October 2016.
- Benmoussat A., Ouaridhene A., Zamaki M. and Bouchouicha K., (2015) : « Study on the effect of
illumination and the temperature of silicon single-crystal and polycrystal in solar conversion».,
THIRD EURO-MEDITERRANEAN MEETING ON FUNCTIONALIZED MATERIALS, EMM-FM 2015,
Hammamet, Tunisia, September 9-13, 2015
- Nouar A., Chenni R., Bouchouicha K., (2013): «Experimental and validation of photovoltaic solar
cell performance models in desert climate», The 3rd INTERNATIONAL CONFERENCE ON
ELECTRICAL ENGENIRING AND APPLICATION, Turkey 24-25 October 2013.
- Bouchouicha K., Bachari N. I., (2012) : « Simulation of a clear sky satellite image ».,
INTERNATIONAL CONGRESS ON TELECOMMUNICATION AND APPLICATION’12, Université de Bejaia,
Bejaïa - Algeria 11-12 April 2012.
- Maouedj. R, Bouchouicha. K, Benyoucef. B, (2011): « Evaluation of the wind energy potential in the
Saharan sites of Algeria », 10TH INTERNATIONAL CONFERENCE ON ENVIRONMENT AND
ELECTRICAL ENGINEERING (EEEIC 2011), Rome, Italy 8-11 May 2011.
155 |
منذجة متعددة الطيف لصور ا ألمقار الإصطناعية
تمكمي مزيانية طاقة الأرض مع الغالف اجلوي: تطبيق
ملخص
ول س امي تقدير نس بة وضاءة سطح،موضوع هذه ا ألطروحة دراسة التغري الزماكين خملتلف مكوانت مزيانية طاقة الإشعاع الشميس عىل سطح ا ألرض
) و الإشعاع الشمسﻲ الساقﻂ علﻰ سطح ا ألرض ابس تخدام البياانت متعددة الطيف انجتة عن صور ألمقار اإصطناعية اثبتة املدار اجلغرايفAlbedo( ا ألرض
بعدها.)Radiative Transfer Model( يف املرحةل ا ألوىل مقنا مبحااكة نس بة الوضاءة لسطح ا ألرض ابس تخدام منوذج اإشعاعﻲ مبسﻂ.MSG2
و بتطبيق طريقتني خمتلفتني مقنا بتقدير الاشعاع اللكﻲ و مقارنة النتاجئ مع قياسات عىل سطح,ابس تعامل صور الطيف املريئ عايل ادلقة للقمر الاصطناعﻲ
الساعية وكذا اليومية جد هامة و, النتاجئ املقدرة ل ألشعة الشمس ية اللكية. مخلس حمطات واقعة يف أأماكن خمتلفة من اجلزائر0202 الارض خالل س نة
يف ا ألخري مت اجناز و حتليل خرائﻂ شهرية و س نوية للوضاءة الارضية املقدرة و كذا الإشعاع اللكﻲ ا ألفقﻲ.مشجعة ابملقارنة مع نتاجئ دراسات و أأحباث سابقة
.مشلت لك الرتاب الوطين
الاشعاع، نس بة الوضاءة ا ألرضية، مزيانية طاقة الإشعاع الشميس، صور أأمقار اإصطناعية متعددة الطيف: اللكامت املفتاحية
Résumé :
Cette thèse porte sur l’étude de la variabilité spatio-temporelle des différentes composantes du bilan énergétique
solaire au niveau de la surface terrestre, plus particulièrement sur l’estimation de l’albédo de surface et du
rayonnement global incident au sol, utilisant des données multi-spectrales issues du satellite géostationnaire MSG2
(Meteosat Second Generation). Dans ce contexte, une estimation de l’albédo de surface a été réalisée utilisant une
solution approximative d’un modèle de transfert radiatif. Ensuite, la performance des deux approches d’estimation du
rayonnement global à partir des images du canal HRV (High-Resolution Visible) a été évaluée par rapport aux
mesures radiométriques au sol réalisées dans cinq stations situées dans différentes régions du territoire Algérien, au
cours de l'année 2010. Les résultats des estimations des valeurs horaires et journalières des irradiations solaires
globales sont très encourageants et prometteurs par rapport à la littérature existante. Une cartographie annuelle et
mensuelle de l’albédo de surface et du rayonnement global horizontal couvrant l’ensemble du territoire national a été
produite, et une analyse géospatiale de ces deux paramètres est réalisée sur cette base.
Mots clés : images multispectrale MSG, Bilan énergétique Solaire, Albédo, Irradiation.
Abstract :
This thesis focuses on study of spatio-temporal variability of the various components of solar energy budget at the
earth's surface, especially the estimation of ground albedo and solar radiation incident on the surface using MSG2
multispectral satellite data. In this context, an estimate of the surface albedo has been achieved using form of the
atmospheric radiative transfer Model (RT). Then, an approximate the evaluation of two approaches for estimating
global solar radiation has been carried out by comparing the estimated values with experimental data performed in
five radiometric stations located in different regions of Algerian territory, during the Year 2010. The estimation of the
hourly and daily global solar radiation shows promising results compared with the current literature. Finally, the
annual and monthly maps covering entirely the territory have been generated showing the spatial distribution and
temporal variation of surface albedo and global solar irradiation on horizontal surfaces, and preliminary geospatial
analysis was performed.
Keywords : Multispectral MSG images, Solar energy budget, Albedo, Irradiation