Travaux de Bâtiment: NF DTU 20.1 P3
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Jf Blayn - [email protected]
NF DTU 20.1 P3
Octobre 2008
P 10-202-3
Travaux de bâtiment
Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et
murs
Partie 3 : Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site
E : Building works — Small mansonry unit walls — Partitions and walls — Part 3 : Guide for selection
of site-dependent facade wall types
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 10 septembre 2008 pour prendre
effet le 10 octobre 2008.
Remplace la norme expérimentale P 10-202-3, d'avril 1994 et son amendement A1, de décembre 1995.
Correspondance
À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux internationaux ou européens traitant
du même sujet.
Analyse
Le présent document a pour objet de donner aux maîtres d'ouvrages et concepteurs des indications permettant
de les guider dans leur choix de maçonnerie de petits éléments pour façades de bâtiments en tenant compte de
l'exposition de ces façades à la pluie et au vent.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : bâtiment, maçonnerie, façade, paroi, mur, règle de construction, action
des intempéries, exposition, classement, choix, résistance aux intempéries.
Modifications
Par rapport aux documents remplacés, les références normatives sont actualisées.
Inclut l'amendement A1 de juillet 2012 destiné à incorporer des spécifications relatives aux blocs de coffrage
en béton de granulats courants.
Distribué par le CSTB — www.cstb.fr avec l’autorisation de l'AFNOR pour la reproduction des normes.
84, avenue Jean Jaurès - Champs-sur-Marne - 77447 Marne-la-Vallée Cedex 2
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Jf Blayn - [email protected]
© AFNOR 2008
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Sommaire
Page
• M AMELINE CAPEB
• M BALCON SOCOTEC
• M BEAUFORT CAPEB
• M BERGOIN CESA
• M BERNARDI CIMENTS CALCIA
• M BERNSTEIN LAIADE
• M BONNET PAREXLANKO SA
• M BOUINEAU CTMNC
• M BRIDIER EXPERT
• M CADOT CESA
• M COLINA ATILH
• M DAVILLER SYNDICAT CHAUX GRASSE
• M DECORNIQUET SARETEC
• M DELMOTTE CSTB
• M DRIAT CSFE
• MME DUCAMP BUREAU VERITAS
• M DUPONT CTMNC
• M FATRE SFBC-XELLA
• M FAUCON BNIB-CERIB
• M GAUDIN EGF-BTP
• M LANDON AFNOR
• M LEGRAS SFBC XELLA
• M LEROY SNROC
• M MERLET EXPERT
• M MEYNIEL QUALICONSULT
• M NGUYEN MEDAD DAEI
• M PALLIX CTMNC
• M PIGACHE FFTB
• M PINÇON BNTEC
• M ROHMAN BOUYGUES
• M ROSIER VICAT
• M RUAULT CAPEB
• M SASSOT CONSULTANT
• M SAUVAGE CERIB
• M THOMASSON SNMI / Expert INEA
• M TROTON CAMPENON BERNARD
• M ZOCCOLI RUBEROID
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1 Domaine d'application
Ce document a pour objet de donner aux maîtres d'ouvrages et concepteurs des indications permettant de les guider dans leur
choix de maçonnerie de petits éléments pour façades de bâtiments en tenant compte de l'exposition de ces façades à la pluie
et au vent. Il s'applique aux ouvrages courants de parois et murs de façade de bâtiments en maçonnerie traditionnelle de petits
éléments, définis dans la norme NF DTU 20.1 P1-1 (CCT).
NOTE
Les règles définies au présent document correspondent au cas de murs à isolation thermique rapportée sur leur face
intérieure ou à isolation répartie. Dans le cas où l'isolation thermique est rapportée côté extérieur, on se référera au
Cahier du CSTB n° 1833.
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2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les références datées,
seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris
les éventuels amendements).
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NOTE 1
Dans un tel mur, il n'existe aucun dispositif permettant de s'opposer au cheminement, jusqu'au parement intérieur du
mur, d'une infiltration accidentelle d'eau de pluie atteignant éventuellement la maçonnerie. L'étanchéité à l'eau est donc
liée directement à la susceptibilité de la paroi à absorber l'eau ; la conservation de la fonction d'étanchéité dépend
directement de la conservation du bon état de la paroi en maçonnerie elle-même.
C'est le cas, par exemple, pour les murs dans lesquels la paroi en maçonnerie reste apparente (Figure 1) ou est complétée :
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NOTE 2
Répondent notamment à cette définition :
• les revêtements muraux scellés ;
• les enduits traditionnels, avec ou sans couche de finition par revêtement plastique épais ;
• les enduits extérieurs d'imperméabilisation à base de liants hydrauliques ayant fait l'objet d'Avis Techniques
1
ou Document Technique d'Application concluant favorablement à leur emploi sur le matériau de
maçonnerie considéré.
1)
NOTE 3
À titre indicatif, sont considérés comme hydrophiles les enduits au plâtre, tous les isolants en vrac, certaines
mousses injectées in situ, etc. ; à l'inverse, sont considérés comme non hydrophiles la plupart des isolants en
panneaux (laines minérales, plastiques alvéolaires, etc.).
NOTE
Dans un tel mur, la conservation de la fonction étanchéité est, comme dans le type I, directement dépendante de la
conservation du bon état de la paroi en maçonnerie elle-même, mais la coupure de capillarité est suffisante pour arrêter
le cheminement vers l'intérieur d'éventuelles infiltrations accidentelles, à condition que ces dernières restent limitées,
dans la mesure où de telles infiltrations sont sans effet sensible sur les caractéristiques d'isolation thermique du mur. Ces
infiltrations restent limitées lorsqu'elles se situent en des zones correspondant à des défauts localisés et sont facilement
absorbées par les zones non saturées.
Suivant le mode de réalisation de cette coupure de capillarité, le type II se divise en deux catégories, les murs de type IIa et
les murs de type IIb.
NOTE 1
À titre indicatif, appartiennent à cette catégorie la plupart des panneaux isolants en polystyrène expansé, en mousse de
PVC, mousse de polyuréthanne rigide, en laines minérales.
NOTE 2
Dans les murs du type IIa, la notion de continuité de la coupure de capillarité est relative, puisque cette coupure est
interrompue au droit des joints entre les panneaux isolants : mais la largeur de ces joints est, en général, suffisamment
grande pour éviter la pénétration capillaire.
Les murs du type IIa sont donc des murs qui, du côté extérieur, ont une conception identique à celle du type I, mais dans lesquels
la paroi de maçonnerie est complétée, du côté intérieur :
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• soit par un complexe de doublage comportant un isolant non hydrophile, fixé (en général par points) sur la face interne de
la paroi en maçonnerie (Figure 6) ;
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Par assimilation, cette lame d'air est encore considérée comme continue si elle est traversée seulement par des agrafes métalliques
ou par d'autres dispositifs de faibles dimensions, en matériaux non hydrophiles et imputrescibles.
NOTE
Les murs du type IIb sont des murs qui, du côté extérieur, ont une conception identique à celle du type I, mais qui
comportent, côté intérieur, une cloison de doublage, sèche ou maçonnée, séparée de la paroi en maçonnerie par une
lame d'air continue (Figure 8).
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Figure 9 bis Exemple de mur de type IIa en blocs de coffrage en béton de granulats courants.
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Figure 9 ter Exemple de mur de type IIb en blocs de coffrage en béton de granulats courants.
»
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NOTE 1
Le principe du mur du type III est basé sur le fait que, compte tenu de conditions d'exposition particulièrement sévères,
il est possible que l'eau qui s'infiltre à travers la paroi extérieure puisse ne pas être absorbée en totalité par les zones non
saturées de la paroi, et qu'une certaine quantité d'eau puisse parvenir à la base de la lame d'air. Il convient toutefois de
ne pas oublier que les dispositifs de collecte et d'évacuation des eaux sont conçus pour ne rejeter vers l'extérieur qu'une
quantité limitée d'eau. La solution-type d'application de ce principe consiste à ménager, à la base de cette lame d'air
(généralement au niveau de chaque plancher), un dispositif étanche formant une gouttière, et rejetant vers l'extérieur des
eaux collectées au moyen d'exutoires (Figures 10 et 11). On voit ainsi qu'un mur de type III est obtenu en complétant
les murs du type IIb par un dispositif étanche placé en pied. Cependant, dans le cas où un tel mur est réalisé en utilisant
des panneaux isolants rigides ou semi-rigides non hydrophiles maintenus à une certaine distance de la paroi extérieure
en maçonnerie (Figure 11) , les dispositifs permettant de réaliser la lame d'air (cales, plots, etc.), ne doivent pas pouvoir
conduire l'eau derrière le relevé étanche, ce qui exclut les procédés dans lesquels les panneaux isolants sont posés sur
des tasseaux horizontaux, et nécessite, lorsque ces tasseaux sont verticaux, de les arrêter à 10 cm au moins au-dessus
du haut du relevé étanche.
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NOTE 2
Un vide est considéré franc s'il n'est pas coupé par des liaisons à la paroi en maçonnerie ou si ces liaisons se
limitent à des agrafes métalliques éventuellement renforcées, dans le cas de pierre mince portée, par des polochons
de mortier conformes à la norme NF DTU 55.2.
• le mur est conçu pour permettre l'écoulement des eaux d'infiltration vers l'extérieur ;
et, en outre :
• ou bien les joints entre les pierres (sauf le joint en partie basse) sont remplis de mortier ou de mastic ;
• ou bien il existe, derrière le revêtement, des panneaux isolants ménageant, entre le revêtement et les panneaux, une lame
d'air d'au moins 20 mm.
Ces revêtements font l'objet de la norme NF DTU 55.2.
NOTE 1
La conception des murs des types I, II et III est fondée sur le principe qu'une certaine quantité d'eau, plus ou moins
importante selon les conditions d'exposition, peut, au bout d'un temps plus ou moins long, traverser la maçonnerie et
qu'il faut l'arrêter et/ou la rejeter avant qu'elle n'atteigne le parement interne.
Au contraire, dans le mur du type IV, l'eau ne peut pénétrer dans la maçonnerie, protégée extérieurement par un revêtement
étanche.
L'étanchéité à la pluie de tels murs est obtenue par des revêtements dérivés des techniques de couverture placés du côté extérieur
de la paroi en maçonnerie.
Un isolant est parfois placé entre le revêtement et la maçonnerie. L'ensemble est conçu de telle sorte qu'une fissuration accidentelle
de la paroi en maçonnerie n'entraîne pas inéluctablement un défaut d'étanchéité.
Une solution classique du mur de type IV est le bardage extérieur traditionnel rapporté (Figure 13).
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NOTE 2
D'autres solutions, relevant d'Avis Techniques ou Document Technique d'Application 2 sont possibles, tels certains
systèmes d'isolation par l'extérieur (bardages non traditionnels, etc.). Les conditions que doivent satisfaire les
maçonneries supports dans ce cas sont celles définies pour les murs avec bardage (mur de type IV lorsqu'un isolant est
disposé entre bardage et maçonnerie) dans le Cahier du CSTB n° 1833 « Conditions générales d'emploi des systèmes
d'isolation thermique des façades par l'extérieur faisant l'emploi d'un Avis Technique ».
2)
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4.1 Généralités
Les données à prendre en considération sont, d'une part, la durée et la fréquence des séquences « vent + pluie » ainsi que
l'hygrométrie ambiante moyenne de l'air au lieu de la construction, d'autre part, les facteurs qui conditionnent le risque de pluie
battante et la pression dynamique du vent sur la maçonnerie.
Concernant l'hygrométrie moyenne de l'air et les durées et fréquences des séquences « vent + pluie », les données météorologiques
ne sont pas suffisamment précises pour permettre de distinguer des régions géographiques bien délimitées.
Concernant la pluie battante et la pression dynamique du vent, les éléments pris en compte sont la situation de la construction,
la hauteur de la paroi au-dessus du sol et la présence ou l'absence d'une protection contre le vent.
Il appartient au maître d'oeuvre d'apprécier ces données en fonction de sa connaissance du climat local.
NOTE
Dans certaines zones maritimes très exposées, l'influence des vents dominants amenant les pluies peut se faire
sentir à des distances nettement supérieures à 10 km. C'est le cas, notamment, de la côte atlantique avec les vents
d'ouest, ou de la côte méditerranéenne avec les vents d'est. Il appartient donc au maître d'oeuvre d'indiquer la
situation de la construction, cas par cas, en fonction de sa connaissance du climat local. Il est utile de signaler, à
ce sujet, que l'orientation du relief local peut constituer un facteur climatique aggravant. C'est le cas des vallées
orientées dans le sens des vents de pluie, par exemple dans certaines zones des Pyrénées Atlantiques et Orientales,
du Var et des Bouches-du-Rhône. Dans le cas d'estuaires largement ouverts sur la mer, la bande littorale définie
dans la situation doit suivre le contour de l'estuaire.
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Lorsque la construction est située au-dessus d'une dénivellation de pente moyenne supérieure à 1, la hauteur au-dessus du sol
doit être comptée à partir du pied de la dénivellation, sauf si la construction est située à une distance de celle-ci supérieure à
deux fois la hauteur de cette dénivellation.
NOTE
La Figure 14 en donne un exemple ; sur cette figure, H et H' désignent les hauteurs au-dessus du sol à prendre en
compte pour deux logements situés au même niveau de deux immeubles identiques dont l'un est situé à proximité d'une
dénivellation et l'autre, au contraire, en est éloigné d'une distance supérieure à deux fois la dénivellation.
4.2.3 Présence ou absence d'une protection contre le vent de pluie (effet de masque)
Les façades sont classées en trois catégories :
• les façades abritées ;
• les façades non abritées ;
• les façades en front de mer.
4.2.3.1.1 Conditions
Une façade (ou une partie de façade) ne peut être considérée comme abritée que si elle répond simultanément aux deux conditions
ci-après :
• sa hauteur au-dessus du sol ne dépasse pas 28 m. Une façade située à plus de 28 m au-dessus du sol ne peut être considérée
comme abritée que tout à fait exceptionnellement et sur justification ;
• elle se trouve dans l'un des cas visés aux paragraphes 4.2.3.1.2 à 4.2.3.1.4.
Peuvent également être considérées comme abritées, dans les limites fixées au paragraphe 4.2.3.1.5, certaines parties de façades
situées en arrière de balcons ou en fond de loggias.
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4.2.3.1.2 Façades opposées à la direction des vents de pluie, dans les régions où ceux-ci ont une
direction bien déterminée
NOTE
La notion de façade abritée doit être appréciée avec prudence dans certaines zones où il existe des vents tourbillonnants.
Sous réserve qu'elles satisfassent à la condition de hauteur fixée précédemment, les façades opposées à la direction
des vents de pluie (façades sous le vent) de tous les bâtiments A et B représentés sur la Figure 15 sont considérés
comme abritées.
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4.2.3.1.5 Cas particulier des parties de façades comportant des balcons continus ou des loggias
Les parties de façades situées en fond de balcon ou de loggia et orientées face à la direction des vents de pluie peuvent être
considérées comme abritées lorsqu'elles respectent les dispositions de la Figure 16, sauf si elles se trouvent en front de mer ou
à plus de 18 m de hauteur, dans les autres cas.
NOTE
Il est rappelé que les façades abritées situées à plus de 28 m au-dessus du sol sont tout à fait exceptionnelles et nécessitent
une justification.
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6.2 Murs composites en maçonnerie apparente (pierre, briques pleines et perforées, blocs en
béton) et béton banché
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NOTE
L'un des éléments de cette étude peut être le choix de la pierre. Il convient également de se renseigner sur les habitudes
locales.
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6.3 Murs composites en briques pleines (ou perforées) et briques creuses (ou briques terre cuite à
perforations verticales), blocs pleins en béton destinés à rester apparents et blocs creux en béton
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Par adjonction d'un doublage isolant non hydrophile sur la face interne, ils peuvent être utilisés, en respectant l'épaisseur minimale
énoncée ci-dessus, comme murs de type IIa.
Ces parois ne peuvent être utilisées pour la réalisation de murs de construction au-delà de 6 m, qu'au vu d'expériences locales
satisfaisantes.
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Figure 21 Dispositif de collecte et d'évacuation des eaux assimilé à un mur de type Ilb
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Figure 23 Dispositif de collecte et d'évacuation des eaux assimilé à un mur de type III
• du type IIa, lorsque le jointoiement est effectué en montant et s'il n'existe, en partie basse, aucun décrochement dans le
plancher (ou dispositif équivalent) ;
• du type IIb, lorsque la maçonnerie est enduite mais qu'il n'existe en partie basse aucun décrochement dans le plancher (ou
dispositif équivalent) ou bien lorsque le jointoiement est effectué en montant (maçonnerie apparente) et lorsque le plancher
comporte un décrochement d'au moins 3 cm ou un dispositif équivalent (profilé spécial formant bavette) ;
• du type III, lorsque la maçonnerie est enduite ou lorsque le jointoiement est effectué après coup (maçonnerie apparente)
et lorsque le plancher comporte un décrochement d'au moins 3 cm ou un dispositif équivalent (profilé spécial), complété
par un dispositif d'évacuation de l'eau collectée ou lorsque les dispositions prises pour la réalisation des points singuliers
(fenêtres, refends) ont fait l'objet de justifications sur lesquelles le maître d'ouvrage a donné son accord.
NOTE Le fait que l'épaisseur brute soit inférieure à celle indiquée dans la norme NF DTU 20.1 P4 (Règles de calcul)
augmente le risque d'une fine fissuration de la paroi externe et de l'enduit qui la revêt.
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Bibliographie
CPT (1833), Produits et systèmes d'étanchéité et d'isolation complémentaires de parois verticales (GS7) : Conditions générales
d'emploi des systèmes d'isolation thermique des façades par l'extérieur faisant l'objet d'un avis technique (Cahiers CSTB 1833)
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