Financement MLT
Financement MLT
Financement MLT
1
L’Etat et les actionnaires peuvent investir pour développer ou aider des entreprises, sous forme
de subventions.
Les créanciers ne sont pas les propriétaires mais ils avancent des fonds (donc c’est une dette).
L’entreprise doit les rembourser. Il y a donc un risque pour les créanciers que la société ne les
rembourse pas.
Introduction.
SNCF – Capitaux propres 31.12.2009
Subventions de fonctionnement.
Subvention d’exploitation : est une subvention de fonctionnement.
Il y a aussi une subvention d’équilibre qui est une subvention de fonctionnement.
La subvention d’exploitation est la subvention attribuée à l’entreprise pour compenser
l’insuffisance de certains produits d’exploitation ou faire face à certaines charges d’exploitation.
Exemple : prime à l’emploi
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31/12/N Débit Crédit
512 Banque 1000
74 Subventions d’exploitation 1000
Octoie d’une subvention d’exploitation.
Fiscalité : alignement.
Cette subvention est non assujettie à la TVA. Elle est immédiatement imposable.
Fiscalité : alignement.
Cette subvention est assujettie à la TVA sui elle est versée en contrepartie d’une obligation. Cet
subvention est immédiatement imposable.
Subventions d’investissement.
Ce sont des aides versées par l’Etat ou les collectivités publiques :
- pour acquérir ou créer des immobilisations amortissables ou non (subventions
d’équipement) ;
- pour financer des activités à long terme (subventions d’investissement).
Elle rentre dans les capitaux propres. Permet d’opérer une distinction entre les dettes et les
capitaux propres (comme le fait de savoir si les capitaux propres sont remboursables ou non).
Ce sont des ressources financière non remboursables, car se sont des capitaux propres.
Les subventions sont progressivement rapportées aux résultats.
Illustration.
Acquisition d’une immobilisation le 1er janvier N pour 100 000€ HT. La TVA est de 20%.
La durée d’utilisation de l’immobilisation est de 5ans.
L’entreprise a reçu le 1er janvier une subvention de 50 000€.
La machine est cédée le 30 juin N+2 pour un prix de 60 000€. La TVA est de 20%.
On suppose que le solde initial du compte 512 « Banques » est de 100 000€.
1.01.N
En comptabilité internationale, la subvention peut être déduite de la valeur de l’immobilisation au
moment où l’on enregistre l’immobilisation.
Le compte 131 est un compte de capitaux propres.
On a un solde débiteur mais moindre à la banque.
21 Immobilisations
100 0000
3
512 Banques
100 000 120 000
50 000
Lorsqu’une entreprise reçoit une subvention la valeur comptable des capitaux propres augmente,
donc la valeur de l’entreprise augmente (de 50 000€ ici).
31.12.N
A la clô ture de l’exercice :
On va avoir une dotation aux amortissements.
Si il faut on aura une dépréciation si la valeur nette comptable est supérieure à la valeur
actuelle (que est égale à la valeur d’usage ou la valeur vénale, la plus grande des deux).
Dans la mesure ou la subvention finance 50% de l’investissement, on va reprendre la subvention à
auteur de 50% de la dotation de chaque année.
21 Immobilisations
100 000
281 Amortissements
20 000
4
139 Subventions d’investissement inscrites en compte de résultat
10 000
Pour le premier tableau ce n’est pas « dotation complémentaire » mais « dotation N ».
31/12/N Débit Crédit
681 Dotations aux amortissements 20 000
281 Amortissements des immobilisations corporelles 20 000
Dotation complémentaire
BILAN Actif AL
N N-1
VB Σ VNC
Immobilisations 100 000 20 000 80 000 0
BILAN Passif
N N-1
Subventions d’investissements 40 000 0
Capitaux propres 40 000 0
5
31.12.N+1
21 Immobilisations
100 000
281 Immobilisations
20 000 (N) 20 000 (N+1)
BILAN Actif
N+1 N
VB Σ VNC
Immobilisations 100 000 40 000 80 000 80 000
BILAN Passif
N N-1
Subventions d’investissements 30 000 40 000
Capitaux propres 30 000 40 000
6
Cela n’a pas d’impact sur les flux de trésorerie. Mais a l’encaissement de la subvention cela aura un
impact sur les flux de trésorerie.
281 Amortissements
50 000 40 000
10 000
512 Banque
30 000
72 000
775 PCEAC
60 000
675 VCEAC
100 000 50 000
Les comptes PCEAC et VCEAC correspondent au compte de résultat N – Résultat exceptionnel.
7
000€ = 50 000€
La subvention est devenue sans objet car l’entreprise n’est plus propriétaire donc on solde le
compte de subvention d’équipement (131).
2 Etapes :
- Enregistrer le solde de la subvention dans le compte de résultat.
- Solder les comptes de la subvention devenue sans objet.
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Total actif 102 000 102 000 30 000
BILAN Passif
N+2 N+1
Subventions d’investissements 0 30 000
Capitaux propres 0 30 000
Résultat N+2
Produits d’exploitation
Charges d’exploitation (10 000)
Résultat d’exploitation (10 000)
(…)
Produits exceptionnels 60 000
Charges exceptionnelles 30 000
Résultat exceptionnel 90 000
Subventions et fiscalité.
Fiscalement, les subventions :
- ne sont pas soumises à la TVA
- sont imposées à l’exercice de leur attribution ou sur option l’imposition est étalée sur la
date d’amortissement.
Pour les immobilisations non amortissables, possibilités d’étalement sur 10 ans à partir de l’année
suivant celle de l’attribution.
Abandons de créances.
A caractère commercial A caractère financier
Abandon justifié par des relations d’affaires Relations uniquement capitalistiques au sein
entre les deux partenaires. d’un groupe de sociétés.
Exemple : un fournisseur vient en aide à une Le lien financier justifie que la société mère
entreprise qui distribue ses produits. vienne au secours de la filiale en difficulté.
Illustration.
La société ALPHA est client de la société DELTA.
DELTA détient donc une créance sur ALPHA d’un montant de 12 000€.
DELTA décide d’abandonner sa créance afin d’aider ALPHA en évitant la cessation de paiement et
ainsi DELTA va garantir ses débouchés.
Quelles sont les écritures relatives à l’abandon de créance chez DELTA et chez ALPHA ?
L’abandon échappe à la TVA.
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Diminution des dettes fournisseurs et donc augmente le BFR (c’est le solde récurant si on fait
stock + créances clients – dettes fournisseurs).
DELTA va renoncer à sa créance, donc ALPHA n’est plus tenu de rembourser DELTA, donc al dette
disparaît.
Toutes écritures comptables qui a un impact soit sur les créances client, soit sur les stock, soit sur
les créances fournisseurs, à un impact sur le BFR (Besoin en Fonds de Roulement).
Augmentation du capital.
Etape 1 : création de la société en N.
Emission de 1000 actions à une valeur nominale de 100€.
Indiquer les écritures dans le Grand Livre et dans le journal.
Indiquer les impacts sur les états financiers.
Augmentation du capital en N.
512 Banques
100 000
10
BILAN Actif
N N-1
VB Sommes VNC
Immobilisation 0 0 0 0
Disponibilités
100 000 100 000 0
Total actif 100 000 100 000 0
BILAN Passif
N N-1
Capital 100 000 0
Capitaux propres 100 000 0
Augmentation du capital.
Etape 2 : émission d’actions en numéraire en N+1.
La valeur nominale des actions est de 100€. LA valeur de marché des actions est de 223€. Le prix
d’émission est fixé à 220€. L’émission porte sur 5000 actions.
Indiquer les écritures dans le Grand Livre et dans le journal.
Indiquer les impacts sur les états financiers.
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XX/XX/N+1 Débit Crédit
456 Associés – Versements reçus sur augmentation de capital 1 100 000
104 Primes d’amission 600 000
101 Capital 500 000
Augmentation de capital.
On annule la dette des associés au moment de la création des actions (ce qui est l’augmentation de
capital).
Actif
N+1 N
VB Sommes VNC
Immobilisation 0 0 0 0
Disponibilités
1 200 000 1 200 000 100 000
Total actif 1 200 000 1 200 000 100 000
Passif
Passif
N N+1
Capital 600 000 0
Primes 500 000
Capitaux propres 1 100 000 0
Augmentation de capital.
Etape 2 : émission d’actions en numéraire en N+1.
Alternative : seul el montant correspondant au minimum légal est appelé lors de la souscription de
la seconde augmentation de capital : 25% du capital + 100% de la prime.
12
Augmentation de capital en N+1 : montant minimal appelé.
109 Actionnaires – capital souscrit non appelé
512 Banques
100 000
725 000
13
101 Capital souscrit non appelé 375 000
Augmentation de capital.
Actif
N N-1
VB Sommes VNC
Capital souscrit 375 000 0 0
non appelé
Disponibilités 825 000 825 000 100 000
Passif
N N+1
Capital 125 000
Primes 600 000
Capitaux propres 725 000
Partie II :
Définition du passif externe.
Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour l’entité, c’est à
dire une obligation de l‘entité à l’égard des tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera
une sorte des ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue
de celui-ci.
Si on est certain, cela devient une dette.
Si on n’est pas certain, cela devient une provision.
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CRDDP : capital restant du en début de période.
Postulat : le solde du compte banque est de 50 000€ avant octroi de l’emprunt.
Exercice N.
512 Banques
50 000 30 000
100 000
30 000 est le montant de l’annuité.
BILAN Actif AL
15
N N-1
VB Somme VNC
Disponibilités 120 000 120 000 50 000
BILAN Passif
N N-1
Emprunts auprès des établissements de crédit 75 000 0
Impact sur les flux de trésorerie flux financier (- 130 000 = 100 000+30000 dont 5000)
Exercice N+1.
512 Banques
120 000 28 750
BILAN Actif AL
N N-1
VB Somme VNC
Disponibilités 91 500 91500 120 000
BILAN Passif
N+1 N
Emprunts auprès des établissements de crédit 50 000 75 000
Exercice N+2.
512 Banques
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91 250
BILAN Actif AL
N N-1
VB Somme VNC
Disponibilités 63 750 63 750 91 250
BILAN Passif
N+2 N+1
Emprunts auprès des établissements de crédit 25 000 50 000
Exercice N+3.
512 Banques
63 750
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Impact sur les états financiers de N+3.
Résultat N
Produits financiers
Charges d’intérêts – charges financières (1250)
Résultat financier (1250)
(…)
Résultat avant IS (1250)
BILAN Actif AL
N N-1
VB Somme VNC
Disponibilités 37 500 37 500 63 750
BILAN Passif
N+3 N+2
Emprunts auprès des établissements de crédit 0 25 000
Emprunt totalement rembourser l’emprunt est à zéro.
SCNF.
Evolution des provisions en millions d’€.
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Le tiers peut être une personne physique ou morale, déterminable ou non (Article 212.1.3 du
PCG).
Obligation présente.
Estimation du passif.
Le montant du passif : montant de la sortie de ressources que l’entité doit supporter pour éteindre
don obligation envers le tiers.
La contrepartie éventuelle est égale aux avantages économiques que l’entité attend du tiers envers
lequel elle a une obligation.
Passifs éventuels.
Les passifs éventuels correspondent à :
- une obligation possible et non actuelle
- une obligation présente qui ne remplie pas les critères d’enregistrement des dettes.
Les impacts possibles des passifs éventuels sont publiés dans les notes annexes aux états
financiers.
Une entreprise A a donné un cautionnement pour « garantir » un emprunt contracté par une entité
B.
L’entreprise A a une obligation légale envers le créancier de B en raison du cautionnement donné.
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B ne paie pas ses dettes B paie habituellement ses dettes
- Obligation probable - Obligation improbable
- Enregistrement d’une provision dans les - Publication d’un passif éventuel dans
comptes l’annexe
Aussi longtemps que B paie ces dettes de façon habituelle, la sortie de ressource est improbable, il
n’y a pas d’obligation. C’est juste une note dans l’annexe qui chiffre la sortie de ressource
éventuelle.
A partir du moment où B cesse d’honorer ses dettes, la probabilité que la caution soit engagée
devient importante. La caution devient probable donc présente. Donc A va enregistrer une
provision.
Conditions.
- Obligation à l’égard d’un ou plusieurs tiers (Article 312.1 du PCG). Si la décision est
interne à l’entreprise, alors il faut une annonce faite au tiers concernés avant la date de
clô ture.
- Sortie de ressources probable ou certaine au bénéfice de ce tiers sans contrepartie au
moins équivalente attendue de celui-ci (Article 312.1 du PCG). Pas de provision pour
travaux, ni pour prestations publicitaires.
- Fiabilité de l’évaluation (Article 312.3 du PCG). Impossibilité d’évaluer le coû t alors pas de
provision.
Exemples de provisions.
Dettes (5 critères) :
- obligation actuelle de l’entité envers un tiers
- qui résulte d’événements passés
- dont l’extinction résultera de sorties de ressources (consommation de bénéfices
économiques)
- échéance certaine
- montant certain
Provision (remise en cause d’un tiers des deux derniers critères) : passifs dont l’échéance
(occurrence) ou le montant n’est pas fixé de façon précise.
Exemples : Dommages environnementaux, garantie sur les produits vendus, provisions pour
engagements de retraite.
Illustration.
31/12/N : une entreprise est en litige avec un client. Elle décide d’enregistrer une provision de
4000€.
31/12/N+1 : la procédure est en cours mais l’entreprise augmente la provision de 5000€.
31/12/N+2 : l’entreprise est condamnée à payer 3000€ de dommages et intérêts et 500€ de frais
de procès. Les honoraires de l’avocat sont de 1000€HT (TVA de 20%).
Hypothèse impô t sur les sociétés IS = 30%.
20
Exercice N.
1511 Provisions pour litiges
4000
BILAN Passif
N N+1
Provisions pour risques et 4000 0
charges
Exercice N+1.
1511 Provisions pour litiges
4000
1000
21
Résultat N
Reprises – produits exploitation
Dotations – charges exploitation (1000)
Résultat d’exploitation (1000)
Reprises – produits exceptionnels
Dotations – charges exceptionnelles
Résultat exceptionnel
(…)
Résultat avant impôt (1000)
Passif
N N+1
Provisions pour risques et charges 5000 4000
Exercice N+2.
512 Banques
1200
3500
Correspond à Actif/Passif – Bilan.
6226 Honoraires
1000
Correspondent au compte de résultat N – Résultat exceptionnel.
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31/12/N+2 Débit Crédit
6788 Charges exceptionnelles diverses 3000
681 Frais d’actes 500
6226 Honoraires 1000
44566 TVA déductible sur B&S 200
512 Banque 4700
Dénouement du litige en N+2.
BILAN Passif
N N+1
Provisions pour risques et 0 5000
charges
Illustration n°2.
31/12/N : une entreprise est en litige avec un client. Elle décide d’enregistrer une provision de
4000€.
31/12/N+1 : la procédure est en cours mais l’entreprise décide de diminuer la provision à 2500€.
31/12/N+2 : le client est débouté. Les frais de justice incluant les honoraires de l’avocat sont
directement payés par le client.
Exercice N.
1511 Provisions pour litiges
4000
23
Dotations – charges exploitation (4000)
Résultat d’exploitation (4000)
Reprises – produits exceptionnels
Dotations – charges exceptionnelles
Résultat exceptionnel
(…)
Résultat avant impôt (4000)
BILAN Passif
N N-1
Provisions pour risques et charges 4000 0
Exercice N+1.
1511 Provisions pour litiges
1500 4000
BILAN Passif
N+1 N
Provisions pour risques et charges 2500 4000
Exercice N+2.
1511 Provisions pour litiges
2500 2500
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31/12/N+2 Débit Crédit
7815 Provisions pour litiges 2500
1511 Reprise sur provisions 2500
Provision devenue sans objet.
BILAN Passif
N+2 N+1
Provisions pour risques et charges 0 2500
Effet de la provision.
Sans provision Avec une provision
Pas de charge additionnelle en N Charge de 4000 en N
Pas de charge additionnelle en N+1 Produit de 1500 en N+1
Pas de charge additionnelle en N+2 Produit de 2500 en N+1
Sue la durée de vie de l’opération l’impact sur le compte de résultat est identique à zéro €.
Le mécanisme d’enregistrement des provisions a un effet sur la répartition dans le temps de la
charge totale.
Provision et IS.
25
Effets symétriques pour les produits.
Provisions : évaluation.
Montant correspondant à la meilleure estimation de la sortie de ressources nécessaire à
l’extinction de l’obligation.
Grand nombre d’obligations similaires (par exemple, garantie sur les produits ou contrats
similaires).
La probabilité qu’une sortie de ressources soit nécessaire à l’extinction de ces obligations est
déterminée en considérant cet ensemble d’obligations comme un tout.
Même si la probabilité de sortie pour chacun des éléments considéré isolément est faible, il peut
être probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre cet ensemble
d’obligations (article 323.2 du PCG).
26
Estimation du montant des provisions EDF :
Les montants enregistrés dans les comptes sont les montants actualisés.
Exercice N.
154 Provisions pour restructuration
6000
27
154 Provisions pour restructuration 6000
Dotations aux provisions pour l’année N
Pour le compte de résultat fait supporter une partie des charges sur l’exercice pendant lequel aura
été pris la décision de restructuration.
Engagements de retraite.
« Le montant des engagements de l’entreprise en matière de pension, de compléments de retraite,
d’indemnités et d’allocations en raison du départ à la retraite ou avantages similaires des
membres ou associés de son personnel et de ses mandataires sociaux est indiqué dans l’annexe.
Par ailleurs, les entreprises peuvent décider d’inscrire au bilan, sous forme de provision, le
montant correspondant à tout ou partie de ces engagements. L’annexe complète et commente
l’information donnée par le bilan et le compte de résultat » (Article L123-12 du code de
commerce).
Avantages du personnel.
Prestations servies aux membres du personnel ou aux personnes à leur charge (conjoints, enfants
ou autres personnes à charge).
Paiement :
- en espèce ou en nature
- effectués directement ou indirectement via des organismes d’assurance.
2 types de régimes.
Régimes à cotisations définies Régimes à prestations définies
Obligation de moyen : Obligation de résultat :
- les cotisations sociales - les indemnités de fin de carrière
- congés payés - les retraites chapeau au delà du plafond
- mutuelles complémentaires santé. de la sécurité sociale
Les PME cotisent chaque mois pour leurs salariés donc obligations de moyen (régime à cotisations
définies). L’obligation de l’entreprise est de contribuer à hauteur de ce qui est demandé (peu
importe ce que va recevoir le salarié plus tard).
Pour le régime à prestations définies : l’entreprise va promettre à l’employer une prime ou autre
au jour de son départ à la retraite.
Pour ces cas il y a une dette à long terme que l’on comptabilise ou non (mais que l’on met à
l’annexe).
SCNF - 2009.
Cotisations définies (RA, 009. Extrait page 19).
28
Prestations définies (RA, 2009. Extrait page 20).
29
- valeur actualisée de l’engagement aux titres des prestations définies
- plus ou moins éventuels écarts actuariels non comptabilisés.
Les variations d’une année sur l’autre sont enregistrée soit en compte de résultat soit directement
dans les capitaux propres.
Les paramètres (humains):
- est ce que le salariés est présent ou absent (dépend des taux de morbidité – espérance de
vie).
Le risque des entreprises est le risque de longévité.
- l’évolution des salaires
- la pyramide démographique dans l’entreprise.
- le régime applicable et l’évolution du régime applicable.
Partie III :
Contrats à long terme.
« Seuls les bénéfices réalisés à la date de clô ture d’un exercice peuvent être inscrits dans les
comptes annuels. Peut être inscrit, après inventaire, le bénéfice réalisé sur une opération
partiellement exécutée et acceptée par le cocontractant lorsque sa réalisation est certaine et qu’il
est possible, au moyen de documents comptables prévisionnels, d’évaluer avec une sécurité
suffisante le bénéfice global de l’opération » Article L123-21 du code de commerce.
« Un contrat d’une durée généralement longue, spécifiquement négocié dans le cadre d’un projet
unique portant sur la construction, la réalisation ou, le cas échéant, la participation en qualité de
sous-traitant à la réalisation, d’un bien, d’un service ou d’un ensemble de biens ou services
fréquemment complexes, dont l’exécution s’étend sur au moins deux périodes comptables ou
exercices. Le droit de l’entité à percevoir les revenus contractuels est fonction de la conformité au
contrat de travail exécuté » PCG 380.1.
Le résultat à terminaison.
Résultat à terminaison = CA prévu – coû t de revient prévisionnel.
Les coû ts prévisionnels sont les coû ts imputables au contrat (exclusion des frais d’administration
générale, des frais de recherche).
Selon OEC, le montant global de la provision correspond à la perte à terminaison (avant 2005).
Dorénavant : il convient de scinder ce montant entre :
- une dépréciation du stock et travaux en cours.
- Une provision pour perte sur contrat.
30
Dépréciation : diminution de valeurs d’actif.
Modes de comptabilisations.
Il y a une deuxième méthode qui est la méthode de l’avancement. C’est plus compliqué en théorie
car le CA et le résultat vont être enregistré au fur et à mesure de l’avancement du contrat. On
enregistre une marge à la date de clô ture avant l’échéance du contrat. C’est une pratique qui est
assez peu prudente.
Permet aux entreprises d’afficher des bénéfices régulièrement. On étale la marge sur plusieurs
années. D’un point de vue économique, cette méthode donne une meilleure image fidèle.
31
Exemple.
Une entreprise de conseil en marketing SCM réalise une étude pour une entreprise de
cosmétiques.
L’étude démarre en mars N et la livraison du rapport est prévue à la fin octobre N+1.
32
Exercice N – méthode de l’achèvement.
En N Débit Crédit
6 Charges 4000
4456 TVA déductible 784
4/512 Fournisseurs/banques 4784
Enregistrements des charges
En N Débit Crédit
6 Charges 4000
4456 TVA déductible 784
4/512 Fournisseurs/Banques 4784
Enregistrement des charges.
Degré d’avancement = (4000/8000°) * 100 = 50%
Pourcentage d’avancement = 50% * 10 000 = 5000
° Charges totales de construction estimées à la date de clô ture.
33
44587 TVA sur factures à établir 980
Constitutions effectuées mais pas de facturation
Actif AL
N N-1
VB Somme VNC
Immobilisations 25 000 25 000 25 000
Créances clients 5980 5980
Disponibilités 20 216 20 216 25 000
Total actif 51 196 51 196 50 000
Passif
N N-1
Capital 50 000 50 000
Résultat 1000
Capitaux propres 51 000 50 000
Dettes fiscales et sociales (980 – 784) 196
Total passif 51 196 50 000
La facture client est plus important (5980). La contrepartie est qu’il y a un produit de 5000 et une
TVA déductible de 980.
Le bilan a gonflé a cause du produit de la TVA (que l’on n’avait pas avec l’autre méthode). On a
aussi un bénéfice de 1000 (pour N).
34
A l’achèvement le produit d’exploitation correspond à la variation des stocks et la contrepartie est
simplement les charges.
Passif
N+1 N
35
Capital 50 000
Résultat (10 000 – 4500 - 4000) 1500
Capitaux propres 51500
Dettes fiscales et sociales (1960 – 784 – 882) 294
Total passif 51 760 0
Le résultat de 1500 a une incidence sur le résultat N+1.
Passif
N+1 N
Capital 50 000
Résultat 1000
Capitaux propres 500
Total 51 960
Dettes fiscales et sociales (196 – 980 – 882 + 1960) 294
Total passif 51 794 0
36
Résultat N+1 Résultat N+1
achèvement avancement
Produits d’explotation 10 000 10 000
Charges d’exploitation (8500) (9500)
Résultat d’exploitation 1500 500
Produits exceptionnels
Charges exceptionnelles
Résultat exceptionnel
Résultat avant calcul IS
Achevement : Résultat NB + resultat N+1 = 0 + 1500
Avancement : Résultat N + Résultat N+1 = 1000 + 500
Les charges réelles sont de 7000 et non pas de 4000 comme indiqué dans les prévisions.
On considère que les coû ts prévus lors de la période initiale seront les mêmes. Il y a eu un
dérapage qui ne concerne que N. Il y a une perte de 1000€.
Les coû ts réels sont de 7000. Le coû t total prévisionnel à la sortie est de 11 000.
37
On a une perte prévue à la sortie de 1000. Le produit de 6363 nous coute 7000. Il y a donc une
marge mais comme la marge est négative, donc on diminue la valeur. Par rapport à la méthode de
l’achèvement, l’impact résultat est nul. On enregistre une perte. On enregistre une provision à la
sortie de 1000. Le risque est doté 363. Dans le cas de la méthode à l’avancement on passe
uniquement une provision pour risque (= la perte prévue – la perte déjà comptabilisée). Parce que
l’on utilise la méthode à l’avancement, on enregistre une perte de 637.
On a pas besoin de provisionner la totalité de la perte à la sortie puisque par le biais de la méthode
à l’avancement on a déjà enregistrer la perte afférente à l’année N. On provisionne l’écart à l’année
N.
38
Avec cette méthode de l’avancement la perte à deux contrepartie : apparaît part le régularisation
(inscrit le produit).
39
Total actif
Passif
N+1 N
Capital
Résultat
Capitaux propres
Total
Dettes fiscales et sociales
Total passif
Exercice N+1.
N+1 Débit Crédit
6 Charges 4000
4456 TVA déductible 784
4/512 Fournisseurs/Banque 4784
40
Impact sur les états financiers de N+1 et N – méthode de l’achèvement.
Actif AL
N+1 N
VB Somme VNC
Immobilisations
Stock
Créances clients
Autres créances
Disponibilités
Total actif
Passif
N+1 N
Capital
Résultat (7000 – 7000 – 637 – 363)
Capitaux propres
Total
Dettes fiscales et sociales
Total passif
Provision et fiscalité 1.
Il peut y avoir des décalages entre le fait générateur comptable et le fait générateur fiscal.
Exposition du salarié à l’amiable provision comptable.
Dépô t de plainte du salarié provision admise fiscalement.
Provisions et fiscalité2.
Application du principe de prudence en comptabilité. « Il doti être tenu compte des risques et des
pertes intervenus au cours de l’exercice ou d’un exercice antérieur, même s’ils sont connus entre
la date de la clô ture de l’exercice et celle de l’établisement des compte » (L123.20 du code de
commerce).
Prise en compte des informations disponibles jusqu’à la date d’arrêté des comptes en
comptabilité.
En fiscalité, seules les informations disponibles à la date de clô ture sont prises en compte.
Des provisions ne sont pas déductibles fiscalement (les provisions de propre assureur).
Illustration.
La société ADAM a fait l’objet d’un redressement fiscal en décembre 2010, portant sur des
opérations et déclarations de l’exercice 2010. A l’inventaire le comptable a estimé à 82 000€ la
pénalité probable qui a donné lieu à un enregistrement.
Le 10 janvier 2011, la société reçoit une notification de redressement de l’administration fiscale
qui précise le montant de la pénalité : 100 000€.
A cette date, les comptes de l’exercice 2010 ne sont toujours pas arrêtés.
41
La provision devient sans objet La provision est ajustée
Il y a une charge à payer
Exercice N – R1.
exercice N – R2.
42
31/12/N+1 Débit Crédit
6875 Dotations exceptionnel 82 000
154 Provisions pour amendes et pénalités 82 000
Dotations aux provisions initiales
Provision et fiscalité 3.
Des provisions qui « seraient » admises en fiscalité ne sont pas comptabilisées en application des
règles comptables en raison de la condition d’absence de contrepartie.
Pas de provision pour travaux (lors du devis), pas de provisions pour déménagement …
Les amortissements dérogatoires sont des provisions réglementées.
Provision et fiscalité 4.
43
Classée en « autres fonds propres ».
Permet à l’entreprise de pratique une provision
Explication : le stock est un élément de BFR à renouveler, il doit donc être financé.
Condition : variation positive du prix de plus de 10% depuis la clô ture de l’avant dernier exercice
N-2.
On prend comme référence l avaleur la plus faible des deux valeurs N-2 et N-1.
Illustration.
Produit A.
Vn-2 < Vn-1
Dn = (Vn – 1,1 * Vn-2)*Qn – Dn-1 =
Calcul de la provision nécessaire en N.
(250 – 110% de 200)*115 000 – 1 500 000 = 1 950 000.
Produit B.
44
Vn-2 > Vn-1 =
Dn = (Vn – 1,1 * Vn-1)*Qn =
Calcul de la provision nécessaire en N.
(95 – 110% de 80) * 18 000 = 126 000.
Produit C.
Vn-2 < Vn-1 =
Dn = (Vn – 1,1 * Vn-2)*Qn – Dn-1 =
Calcul de la provision nécessaire en N.
Pas de provision en N.
(145 – 110% de 130)*13 500 -30 300 = 27 000 – 30 300 = -33 00
Produit D.
Vn > Vn-1 =
Dn = (Vn – 1,1 * Vn-1)*Qn =
Calcul de la provision nécessaire en N.
(230 – 110% de 200)* 9000 = 90 000
Exercice N.
1431 PHP
2 166 000
45
Provision pour crédits à moyen terme à l’étrange.
Au 31/12/N, le montant des crédits accordés aux clients étrangers est de 1 000 000€.
Le client SYGMA a eu un incident de paiement et le risque de non paiement est de 100% de la
créance d’une valeur de 8000€ (opération non soumise à la TVA).
De plus, l’entreprise souhaite constater une provision pour crédits à moyen terme à l’étranger.
La provision nécessaire est estimée à 120 000€. La provision existante est de 100 000€.
Le crédit bail.
Contrat de location assorti d’une promesse de vente.
Une entreprise loue une immobilisation à un établissement de crédit.
Le contrat de crédit bail permet de racheter l’immobilisation au terme du contrat.
L’entreprise n’est pas propriétaire au sens juridique.
Financement : permet de disposer d’une immobilisation sans en décaisser le prix.
Le 1er juin N, une entreprise ALPHA souscrit un contrat de crédit bail mobilier pour une machine
d’une valeur de 100 000€. La durée du contrat est de 5Ans. La redevance annuelle est de 25 000€.
Le prix de rachat le 1er juin N+5 est de 10 000€HT.
L’entreprise exerce l’option d’achat le 1er juin N+5.
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Exercice N – crédit bail.
47
Conclusion.
48