Psychologie Du Developpement 1
Psychologie Du Developpement 1
Psychologie Du Developpement 1
Psychologie du développement 1
EXAMEN
56 QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES
6 VRAI OU FAUX
6 PHRASES À COMPLÉTER
6 QUESTIONS À COURT DÉVELOPPEMENT (QUELQUES PHRASES)
Touche à la fois l’information dans le livre et ce qui est présenter dans le cours. La grande majorité de
l’examen va porter sur la matière qui se chevauche mais il y aura de la matière sur la méthodologie
dans le livre qui a pas été présenté en classe, sur certaine matière aussi de la classe qui n’était pas dans
le livre. Les définitions sont importantes, comprendre les concepts, les distinguer entre eux c’est
important. Il faut connaître les âges en fonction du stade. Peut avoir des questions sur les articles dans le
livre.
Pourtant, même les facteurs déterminants, comme notre bagage génétique, ne sont ni des
garanties ni des condamnations.
Il est vrai que ces variables dessinent une trajectoire développementale, mais celle-ci reste
en grande partie flexible et varie selon d’autres facteurs déterminants liés aux facteurs de
risque et de protection, à nos expériences, à notre environnement, au contexte, à la
culture environnante et même à l’époque.
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Pour les mots de soutien et de rejet, une liste de mots validés. Si c’est
des mots de soutient nous tapons sur tel touche et si c’est des mots de
rejet on tape sur une autre touche
Le deuxième bloc c’est associé des mots à la mère ou non
Le troisième bloc il y a d’un côté mère et soutien et de l’autre pas
mère et pas rejet
o Si nous avons un attachement sécure la tâche sera facile
alors que le contraire arrive lorsque ce n’est pas une relation
sécurisante
Le quatrième bloc il y a d’un côté mère et rejet et de l’autre côté pas
mère et soutien
L’effet du IAT : différence entre le temps moyen de latence pour les
deux tâches discriminatives (mère+rejet – mère+soutien)
o Les mesures comportementales (observation)
Les mesures comportementales : fréquence, vitesse, intensité, durée, etc.
La fréquence des comportements agressifs chez les enfants d’âge
préscolaire.
Temps nécessaire pour accomplir une tâche.
Intensité des émotions lors d’une séparation parent-enfant.
Collecte de données
o Étude transversale : on étudie des gens d’âges variées en testant chaque sujet qu’une
seule fois
Hypothèse : La mémoire diminue avec l’âge
Recruter des participants de différents groupes d’âge (de 25 à 85 ans)
VD : la capacité mémorielle
Entendre une suite de lettres
Répéter les lettres dans l’ordre
Résultats : la performance est plus faible pour les personnes de 60 et 70 ans
Avantages :
Relativement rapide
Peut révéler des changements potentiellement liés à l’âge, mais
nous ne sommes pas sures
Inconvénients :
Effet de cohorte, des gens de 60 et 70 ans sont des gens complètement
différents que les jeunes, ils ont eu une éducation différente, des trucs
de mémoires différents qui ne sont pas nécessairement optimale pour
l’étude
Chaque participant est évalué une seule fois :
o Absence d’information sur la séquence des changements liés
à l’âge et de la cohérence des comportements individuels au
fil du temps. Nous ne savons rien sur le processus de
changement
o Étude longitudinale : consiste à évaluer les mêmes sujets (du même groupe d’âge) à
diverses reprises pendant une période donnée (plusieurs mois, plusieurs années)
Hypothèse : la mémoire diminue avec l’âge
Suivre les mêmes participants dans le temps
VD : la capacité mémorielle
Entendre une suite de lettres
Répéter les lettres dans l’ordre
Résultats : la performance est plus faible pour les personnes de 60 et 70 ans
Avantages :
Permet d’examiner les séquences de changements et les phénomènes
de continuité au fil du temps
Élimine l’effet de cohorte
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Inconvénient :
Méthode laborieuse en temps et en ressource
Effet d’habituation
Abandon sélectif : échantillon plus homogène avec le temps, c’est
souvent ceux qui vont le mieux qui reste
o Étude séquentielle : étude qui consiste à combiner les données provenant d’études
transversales et longitudinales
Comparaisons transversales
Reproduction d’une étude transversale à différentes époques
Comparaisons entre les cohortes
Comparaison d’individus de même âge à différentes époques
(différentes cohortes)
Comparaisons longitudinales
Reproduction d’une étude longitudinale à différentes époques
L’étude transculturelle nous pouvons la combiner aux autres études aussi :
savoir à quel point les phénomènes expliqués sont présents dans les autres
cultures
Avantage :
Possibilité d’étudier plusieurs cohortes
Possibilité d’effectuer plusieurs études transversales ou
longitudinales
Cible bien l’effet du développement
Inconvénient :
Méthode difficile à mettre en place et à analyser
o Étude transculturelle : étude qui consiste à comparer des recherches sur différentes
cultures (ou contextes sociaux)
Avantage :
Possibilité de découvrir l’existence de modèle de développement
identique dans plusieurs cultures
Inconvénient :
Problème d’équivalence, de validité et de fiabilité des instruments de
mesure
Difficulté d’attribuer une signification aux comportement d’une
culture à l’autre (effet de culture)
Analyse statistique des données
o L’analyse statistique permet de déterminer quantitativement (objectivement) si
l’hypothèse à l’étude est confirmée ou pas.
Moyenne
Corrélation (r de Pearson)
Test-t
Analyse de variance
À l’aide du programme SPSS
Interprétation des résultats
o Nécessité d’être critique
Est-ce que l’hypothèse a réellement été vérifiée (l’étude a-t-elle bien été
menée) ?
Est-ce que les résultats sont interprétés en fonction des hypothèses
(interprétations trop larges, liens de causalité) ?
Être conscient des limites de l’étude
Est-ce qu’on peut généraliser les résultats (échantillon
représentatif) ?
Aspects déontologiques
o Réduire l’inconfort ressenti par les participants
o Approbation d’un comité éthique
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XXe siècle
o 1900-1910, Binet et Simon : On leur avait donné le mandat de développer une mesure
d’intelligence pour voir ceux qui avait de la difficulté à l’école. On donne à des enfants
des exercices de plus en plus difficiles à faire. Si un enfant de 12 est capable de faire des
tests de 16 ans son âge mentale sera de 16. On veut savoir il est capable de se rendre
où. On veut considérer l’âge mais aussi son âge mental.
o 1900-1910, Hall : Premier chercheur qui a développé un laboratoire en psychologie
développementale.
o 1910-1920, Freud : Comment l’individu parvient à combler ces besoins d’instincts en
contact avec la réalité.
o 1920-1930, Watson : Béhavioriste, comment l’environnement contribue aux
apprentissages qu’on fait.
o 1930-1940, Gesell : Quand on parle de maturation il a vraiment souligner ce concept-
là. Il étudiait des jumeaux. Malgré le fait qu’on faisait de l’entrainement de marche
pour l’un et non pour l’autre les deux ont appris à marcher pratiquement en même
temps, donc il y avait maturation.
o 1930-1940, Piaget : Comment l’enfant vient à développer une pensée logique.
o 1940-1950, Lorenz : Comportement d’instinct chez les animaux et où est la fin de la
période critique.
o 1950-1960, Bowlby : Théorie de l’attachement
o 1950-1960, Erickson : Il s’intéressait à comment l’individu va se développer avec
toutes les exigences sociales.
o 1950-1960, Skinner : Influence des récompenses et des punitions.
o 1960-1970, Piaget : Connu en Amérique, essor de ces concepts.
o 1970-1980, Traitement de l’information : Comment on emmagasine de l’information,
comment on l’a traite.
o 1970-1980, Bandura : Il s’intéresse à l’apprentissage sociale, à l’imitation des gens
autour de nous.
o 1980-1990, Approches néo-piagétiennes : Combinaison de Piaget et du traitement de
l’information.
o 1980-1990, Vygotsky : S’intéresse aux relations dans l’apprentissage.
o 1990-2000, Approches contextualistes : Différents contextes qu’on veut prendre en
compte dans le développement de l’individu.
Les grandes théories
La perspective psychodynamique
o Freud (1856-1939) et les stades psychosexuels
Médecin autrichien
Pratique privée : Troubles physiques ayant une cause psychologique
liés à des expériences traumatisantes vécues à l’enfante qui ont été
oubliées
Conclusions : les comportements de l’individu sont gouvernés par
des processus conscients et inconscients
Il va parler des stades psychosexuels, il les nomme ainsi parce que beaucoup
de ses patients avec des souvenirs de nature sexuel lié à leur enfance. Il voyait
donc une certaine importance accordée. Ceux-ci avaient des symptômes
physiques qui ne pouvaient pas être expliquer. Il trouvait que des troubles
physiques semblaient avoir des causes psychologiques.
Le conscient c’est le ici et maintenant. L’inconscient c’est toutes les pensées qui
sont en dehors de notre champ de conscience.
Les forces inconscientes (instincts fondamentaux ; pulsions)
Orientent le comportement vers la recherche du plaisir et l’évitement
de la douleur
Pulsion de vie (pulsion sexuelle) et pulsion de mort (pulsion
agressive)
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o Modèle biopsychosocial : le développement est déterminé par les interactions entre des
facteurs de protections et des facteurs de risque biologiques, psychologiques et sociaux
o Théorie bioécologique : le développement est déterminé par les interactions entre les
caractéristiques de l’individu et des systèmes qui l’entourent
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o Les gènes dominants et les gènes récessifs diffèrent dans leur expression, c’est-à-dire
que leur degré d’influence sur le phénotype varie d’une personne à l’autre. L’allèle c’est
la version de ce gène-là.
Un caractère dominant inhibe l’expression de l’autre caractère sur une même
paire.
Un caractère récessif s’exprime lorsqu’il est associé avec un autre caractère
récessif sur une même paire.
Les personnes qui possèdent le gène des cheveux frisés n’ont pas toutes le
même type de cheveux frisés ; certaines ont les cheveux légèrement bouclés, et
d’autres, les cheveux très frisés. Les cheveux frisés = dominant, cheveux plat =
récessif.
Une personne ayant des allèles différents sera hétérozygotes, si les deux allèles
sont pareils ils seront monozygotes.
o Hérédité polygénique : Plusieurs gènes exercent une influence sur le même caractère.
Couleur des yeux, de la peau, de la taille, le poids
o Hérédité multifactorielle : Influence combinée des gènes et de l’environnement
Taille, tempérament
o Qu’est-ce qui détermine le sexe d’un individu ? Pour la femme, quand il y a division par
méiose toutes les ovules vont contenir un X, c’est donc les spermatozoïdes qui vont
déterminer si c’est un garçon où une fille. Ce n’est pas seulement les gènes qui
définissent les gènes, il y a le niveau de testostérone produit aussi. Les chances sont de
50-50 d’être une fille ou un garçon.
23e paire de chromosomes
Le chromosome X est plus gros que le chromosome Y.
Plusieurs loci (segment d’ADN particulier) du chromosome X n’ont
pas de correspondance sur le chromosome Y.
Conséquence : la mère peut transmettre à son fils des gènes qui ne
sont pas compensés par le matériel génétique du chromosome Y.
L’hémophile (capacité à coaguler) se transmet, et c’est un manque de
substance chimique sur un chromosome X. La mère ici est porteuse et
le père est atteint. La fille sera atteinte si elle reçoit les deux X
atteints. Un garçon ne peut pas être porteur, il est automatiquement
atteint.
Caractères récessifs peuvent donc se manifester
Dominance et récessivité, chromosomes sexuels
o Jumeaux identiques monozygotes : Un spermatozoïde féconde un ovule qui se sépare
en deux pour donner deux individus. Cette séparation peut se faire entre le premier et
le neuvième jour. 3.5 naissances sur 1000. Ici on ne sait pas pourquoi, c’est vraiment
aléatoire. Plus la division se fait tôt, plus ils se développeront de manières
indépendantes et auront un développement distinct. Plus ça se fait tard et plus ils en
partageront plus longtemps le même environnement.
o Jumeaux fraternels dizygotes : Deux ovules sont fécondés par deux spermatozoïdes
différents. 7 naissance sur 1000. C’est celui qui est héréditaire. Il y a une composante
héréditaire génétique (certaines femmes sont plus propices à libérer deux ovules),
après 35 ans la femme a plus de chance de libérer deux ovules (ce qui n’est pas
génétique, c’est environnemental).
La grossesse et le développement prénatal
Les étapes de la grossesse
o Conception : Deux semaines après le début des menstruations
Période d’ovulation
o Grossesse : 38 semaines (40 semaines de gestation à partir du premier jour des
dernières menstruations)
o La grossesse se divise en 3 trimestres :
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Test de l’alphafoetoprotéine
Analyse du liquide amniotique (concentration de l’AFP) :
malformation tube neuronal, cerveau.
Test de l’échographie
Lésion du tube neural
Grossesses multiples
Détermination de l’âge gestationnel
Test de l’amniocentèse
Analyse du liquide amniotique
Anomalies chromosomiques et génétiques
Cordocentèse
Prélèvement sang ombilical
Diagnostique chromosomique et génétique
Fœtoscopie
Insertion d’une micro caméra dans l’utérus pour observer le
développement du fœtus
La naissance et l’évaluation du nouveau-né
Accouchement, choix
o Qui ?
Médecin
Obstétricien
Sage-femme : il peut y avoir des hommes aussi qui sont sage-femme, elles
suivent habituellement du monde qui vont bien
o Où ?
Centre hospitalier
Maison de naissance : souvent utilisé par les sages-femmes
Domicile
o Avec médicaments
Analgésiques (morphine)
Sédatifs (gravol)
Anesthésiques
Anesthésie régionale (épidurale)
Anesthésie générale
o Sans médicaments
Accouchement naturel
Naissance en trois étapes
o 1. Travail (8h en moyenne)
Phase de latence : effacement du col 0-3 cm
Phase active : dilatation 3 à 8 cm
Phase de transition : dilation du col 8-10 cm, contractions fréquentes et
intenses, envie de pousser
o 2. Expulsion du fœtus (1h en moyenne)
Plus de 95% se présentent par la tête et le visage vers le bas
o 3. Expulsion du placenta
Problèmes :
o Siège :
Détresse fœtal, compression du cordon ombilical
Anoxie (manque d’oxygène)
Césarienne
Échelle de Brazelton
o Réflexes
o Capacité d’interaction
o Réaction au stress
o État-calme / état d’alerte
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o Un bébé en santé aura 6-7/10 et 30 minutes après la naissance ils auront un 9 à peu
près. C’est surtout pour évaluer les comportements du nouveau-né.
Cours 5, Développement physique, cognitif et langagier : Les deux premières années de vie et
l’âge préscolaire
Le développement physique
Céphalocaudal : développement de la tête vers les membres inférieurs. L’enfant
est capable de garder sa tête droite avant de pouvoir bouger.
Priximodistal : développement du tronc vers les extrémités. Les bébés pourront
diriger leur bras vers quelque chose sans avoir la motricité fine, c’est par la suite
qu’elle se développera.
Croissance rapide : changement majeur durant les 12 premiers mois. Rendu à 24 mois les
filles ont atteints la moitié de leur taille totale tandis qu’à 30 mois les garçons l’auront atteint.
La tête c’est la partie qui se développe le plus avant la naissance, et après la naissance c’est la
partie qui grandira le moins, c’est expliquer par le développement céphalocaudal.
Le système nerveux
o Sa fonction est de contrôler les différentes parties de notre corps, son mécanisme de
base c’est qu’à travers nos récepteurs sensorielles nous allons capter les informations
de notre environnement et ensuite on transmettra ce signal à notre système nerveux et
emploiera une réponse à nos muscles
o Responsable de l’envoi, la réception et le traitement des influx nerveux
Lors d’une stimulation, le récepteur sensoriel produit un influx nerveux qui
se déplace le long du nerf sensitif et qui se dirige vers le cerveau.
o Gère les actions et les sensations de toutes les parties du corps, de la pensée, des
émotions et de la mémoire.
o Divisé en deux systèmes :
Système nerveux central (SNC)
Système nerveux périphérique (SNP)
o Le système nerveux central est composé de :
L’encéphale (cortex, cervelet, tronc cérébral)
Cortex : fonctions supérieures de la perception, des mouvements du
corps, de la pensée et du langage, il est le moins développé à la
naissance mais c’est la structure qui va changer le plus après la
naissance
Cervelet : mouvements, posture, équilibre
Tronc cérébral : structure la plus développé à la naissance parce
qu’elle gère les structures fondamentales à notre survie
o Bulbe rachidien : régulation des fonctions vitales ; le rythme
cardiaque, la respiration, la pression artérielle
o Mésencéphale : régulation des fonctions élémentaires ;
l’attention, l’habituation, le sommeil, l’éveil, l’élimination, les
mouvements de la tête
La moelle épinière
o Le système nerveux central
L’encéphale est responsable de :
L’envoi des influx nerveux
Du traitement des données transmises par les influx nerveux
Des processus supérieurs de la pensée (ex. mémoire, langage,
attention)
La moelle épinière transmet les signaux de l’encéphale vers les structures
périphériques de l’organisme (ex., muscles) c’est un relais entre l’encéphale et
les différentes parties du corps
Bidirectionnel : elle reçoit aussi de l’information de l’environnement
o Le système nerveux périphérique
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o Latéralité manuelle (dès 2-3 ans ils montrent une certaine préférence ; se stabilise à
l’âge préscolaire)
Influences génétiques et environnementales : l’influence environnemental ça
peut être lorsque quelqu’un lui montre comment écrire de la main droite ou
de la main gauche, il y a aussi le modelage, si l’enfant voit toujours des gens
dans son environnement qui écrit de la main droite il pourra privilégier la
main droite
Droitier 85%
Gaucher 10%
Ambimane : favorise une main pour certaine activité et une autre pour
d’autre activité
Ambidextre : la personne est aussi habile d’une main comme d’une autre
o Santé et bien-être
Allergies et intolérances alimentaires
De plus en plus rependu chez les enfants d’âge scolaire
Environ 7% des enfants canadiens présentent une allergie
alimentaire
o Éléments les plus nocifs : noix, poisson, crustacés, sésame,
lait, œufs, blé et soja
o Réactions du système immunitaire : production d’anticorps
pour se défendre contre un allergène qu’il croit nocif.
o Symptômes : difficulté respiratoire, démangeaison (bouche,
langue, lèvres, peau), gonflement paupières et lèvres
En exposant l’enfant à un allergène réduirait le risque de développer
une allergie
Intolérance alimentaire n’implique pas le système immunitaire :
difficulté à digérer ou absorber certains aliments, cela implique le
métabolisme
o Lactose, gluten, fructose
Obésité : excès de graisses corporelles
L’exemple des proches et des enseignants est le moyen le plus efficace
de transmettre aux enfants des messages forts sur des habitudes
saines et des comportements sécuritaires
L’acquisition de saines habitudes de vie tôt dans la vie est un facteur
de protection pour le développement physique, psychologique et
socioaffectif tout au long de la vie
Facteur de risque le plus important pour la santé des enfants au
Canada
Au Canada, + 1/3 des enfants de 6-11 ans présentent au surplus de
poids
Entre 1985 et 2011, le taux d’obésité a triplé au Canada
Indice de masse corporelle (IMC) > 30.0
IMC = poids (kg) / taille au carré (m2)
o Les habitudes de vie
Les facteurs de risque biopsychosociaux de l’obésité infantile en
hausse :
Le bagage génétique : on fait des études avec des jumeaux qui
partagent le même bagage, même s’ils ne sont pas élevés ensemble les
jumeaux présentent le même IMC ce qui veut dire qu’il y a une
composante génétique lié à notre capacité du corps à bruler des
calories
La suralimentation
Le manque de sommeil
Le manque d’exercice
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La sédentarité
Si on peut apporter des améliorations sur ces éléments ça pourrait
réduire le risque d’obésité
o Les jeunes 1981 versus 2009 : les enfants d’aujourd’hui ont une taille et un poids plus
élevé mais ils sont moins forts et moins flexibles parce qu’ils font moins d’activités
physique. Il y a donc un effet de cohorte, parce que la réalité d’avant n’est pas la même
qu’aujourd’hui
La période scolaire : le développement cognitif
Théorie de Piaget
o Stade 3 de Piaget : opérations concrètes (7-12 ans)
Progrès majeur sur le plan cognitif mais il est encore très lié au monde qu’il
connait
Enfant capable d’extraire des règles par ses observations ; utilise la logique
Pas lié aux intuitions (perception de la réalité sans le raisonnement)
de la période préopératoire, il comprend la logique et les règles
Bonne résolution des problèmes d’ordre matériel associés au monde qu’il
connaît
Concret = objets identifiables qui sont directement perçus ou imaginés par
l’enfant
Si Alice a deux pommes et que Carole lui en donne trois autres,
combien de pomme Alice possédera-t-elle au total ? L’enfant
comprend ça, c’est facilement imaginable
Pas formelle (stade 4) = ce qui relève du domaine des idées ou des
probabilités
Deux quantités qui ensemble forment un tout, si on augmente la
première quantité et que le tout demeure le même qu’arrive-t-il à la
deuxième quantité ? Il ne pourra pas comprendre ça
Préscolaire = intuitif, suivre l’inclinaison
Scolaire = possède un début de logique
Règle de l’horizontalité : 7 ans, il comprend que l’eau ne va pas être en angle,
le verre oui mais pas le niveau d’eau mais au stade préopératoire l’enfant ne
comprend pas ça il va suivre son intuition
C’est un grand bon entre le stade préopératoire et le stade des opérations
concrètes
Réversibilité : si A est B alors B est A. Permet d’effectuer mentalement une
opération et de retourner à son point de départ. Première structure logique
chez l’enfant : effectuer une opération et ensuite revenir au point de départ. Si
A > B alors B < A. La réversibilité est nécessaire pour comprendre la
conservation de la matière, elle amène cette compétence
L’enfant arrive à se décentrer
Classification : inclusion des classes. Un objet peut appartenir
simultanément à deux ensembles : un premier ensemble (les vaches) et un
second ensemble plus grands (les animaux de la ferme). L’enfant n’a pu ce
problème de comprendre les classes et les sous-classes
Peut faire la classification multiple : forme et couleur. Les enfants au
préopératoire vont seulement donner la bonne couleur ou la bonne
forme, ils donneront un des deux éléments. À la période scolaire là oui
l’enfant aura de la facilité à dire que c’est un triangle rouge.
Opérations sur les nombres
Dès 4 ans (préopératoire), la compréhension des nombres est bien
avancée (ex. 2 + 2)
Toutefois, à la période opératoire, l’enfant peut appliquer avec
constance la règle :
o Addition = augmentation
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o Soustraction= diminution
Ce n’est plus lié à la perception c’est lié à une règle
Conversation : notion d’identité. Deux quantités identiques demeurent
identiques malgré une transformation de l’apparence si rien n’est ajouté ni
enlevé aux deux quantités. Se développe tout au long de l’âge scolaire, plus
c’est complexe plus ça va prendre du temps pour l’enfant
Sériation : ordre croissant ou décroissant. Consiste à ordonner des éléments
en séquence.
Enfant applique une méthode systématique (7-8 ans) : comparer les
éléments par paire successive
Peut intégrer un nouvel élément dans la série parce qu’il est capable
de comparer par paires successives
Il utilisera une méthode qui est plus systématique, il comparera des
pairs, ce n’est pas au hasard qu’il va le faire
Logique inductive : des observations à une règle (gros bon chez les enfants
parce que là ce qu’ils comprennent c’est qu’à partir de nos observations sur
des événements particulier nous allons pouvoir créer une règle général)
Apparait au courant de la période opératoire
Passer du particulier (observations) au général (règles)
Basée sur les observations accumulées par l’enfant
o Le chien jappe
Application pratique à l’école (ex. apprentissage par expériences
concrètes) on mise beaucoup plus sur les expériences des enfants
pour qu’ils puissent en tirer des conclusions. C’est le contact direct qui
est important pour aller du particulier pour aller à quelque chose qui
est plus général
o Traitement de l’information
Quels sont les processus intellectuels utilisés par l’enfant pour résoudre une
tâche ?
Comment ces processus changent avec l’âge ?
Capacité d’utiliser la mémoire à court terme pour traiter
l’information
Maturation de l’hippocampe
À partir de notre mémoire à court terme l’hippocampe transmet cette
information là à notre mémoire à long terme. Le traitement de l’information
va dire qu’à la période scolaire on observe une amélioration de l’enfant,
l’enfant c’est la capacité de mémorisation et cette capacité augmente avec la
maturation de l’hippocampe, on intègre beaucoup plus d’information. Les
changements qu’on voie à l’âge scolaire c’est parce que l’enfant est capable de
traiter beaucoup plus d’informations. La mémoire à court terme est beaucoup
plus grande
Une façon qu’on mesure la mémoire de travail c’est en mémorisant
les chiffres, mots, lettres. Avec l’âge croissant on voie une meilleure
capacité à retenir l’information et c’est vers 6-7 ans qu’il y a vraiment
une amélioration à traiter l’information. C’est un signe qu’elle
augmente avec l’âge
Avec l’âge, nous utilisons aussi des stratégies de plus en plus efficaces pour
simplifier les tâches cognitives (6-12 ans). On développe des stratégies avec
l’âge qui nous permette de retenir avec l’âge beaucoup plus d’informations
Répétition : répétition mentale ou vocale, ou une répétition de
mouvements
Organisation : classer des idées, objets ou mots en catégories pour les
mémoriser. Cette stratégie de regroupement se raffine avec l’exercice
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