CH 13
CH 13
CH 13
3 Branches infinies 6
5 Courbes en polaires 10
5.1 Définitions et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5.2 Étude d’une courbe en polaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.2.1 Tangente en un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.2.2 Points d’inflexions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.3 Étude d’un exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
• • • • • • • • ••
Nous savons que toute fonction numérique d’une variable réelle est caractérisé par sa courbe représentative dans
un repère du plan. Mais la plupart des phénomènes physiques ne sont pas caractérisées par des fonction numé-
riques, mais par des fonctions à valeurs dans R2 ou R3 , dites fonctions vectorielles. Le mouvement d’un mobile M ,
qui se déplace dans le plan est déterminée par la donnée, à l’instant t, de ses coordonnées.
dans ce chapitre nous allons étudier quelques propriétés de ces fonctions et savoir les représenter graphiquement.
→
−→−
Dans tout le chapitre le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, i j ).
f: I −→ R2
Définition 1.2 Soit →
− − une fonction vectorielle. Les fonctions x et y s’appellent les com-
→
x 7−→ f ( t) = x( t) i + y( t) j
→
− →
−
posantes de f dans la base ( i , j ).
1
C HAPITRE 13 C OURBES PLANES PARAMÉTRÉES
Remarque : L’étude du graphe d’une fonction numérique y = f ( x) rentre dans ce cadre, il suffit de poser x( t) = t
et y( t) = f ( t).
Exemples :
f: R −→ R2
1. L’application →
− − (r > 0) définit un arc paramétré, dont le support est le
→
x 7−→ f ( t) = r cos t i + r sin t j
cercle de centre O et de rayon r.
f: R −→ R2
2. L’application 1 →
− − définit la droite passant par le point (1, −2) et dirigée
→
x 7−→ f ( t) = 1 + t i + −2 − t j
2
par le vecteur ( 21 , −1).
f: [0, 2π[ −→ R2
3. L’application (r > 0) définit un arc paramétré, cet arc a le même
x −→ f ( t) = (r cos 2 t, r sin 2 t)
support que l’arc de l’exemple 1.
Remarque : Si f représente le mouvement d’un mobile dont la position à l’instant t ∈ I est le point M ( t) = f ( t).
• Le support de l’arc ( I, f ) est appelé trajectoire du mouvement.
• Les vecteurs f 0 ( t) et f 00 ( t) ( lorsqu’ils existent ) sont appelés respectivement vitesse et accélération du point M ( t)
à l’instant t.
Définition 1.3 On dit que l’arc ( I, f ) est de classe C k si f est de classe C k .
Exemples : L’arc paramétrée défini pour t ∈] − π, π[ par ( x( t) = cos t, y( t) = sin t) admet comme paramétrage admis-
1 − u2 2u
sible l’arc ( x(u) = 2
, y( u ) = ) avec u ∈ R, le changement de paramétrage est l’application :
1+u 1 + u2
f: ] − π, π[ −→ R
t .
t 7−→ tan
2
f (I1)
f (I2)
2t − 1 t2
Exemple : Soit à étudier les points multiples de la courbe Γ définie par ses équations x( t) = 2
, y( t) = .
t −1 t−1
Résolvons le système :
2 t1 − 1 2 t2 − 1
= 2
2
t1 − 1 t2 − 1
2 2
(S) t 1 t 2 .
=
t1 − 1 t2 − 1
t1 6= t2
2 2
2 2
( t2 − 1)(2 t1 − 1) = ( t1 − 1)(2 t2 − 1)
2 t1 t2 ( t2 − t1 ) + ( t1 − t2 ) = 2( t1 − t2 )
(S ) ⇐⇒ ( t2 − 1)( t21 ) = ( t1 − 1)( t22 ) ⇐⇒ t1 t2 ( t1 − t2 ) + ( t22 − t21 ) = 0 Comme t1 6= t2 , on obtient
t1 6= t2 t1 6= t2
après simplification :
2 t1 t2 − ( t1 + t2 ) + 2
t1 t2 − ( t2 + t1 ) = 0
t1 6= t2
Alors si on pose : P = t1 t2 et S = t1 + t2p
, on obtient : Pp= S = −2. On sait que t1 et t2 sont solution de l’équation :
X 2 − SX + P = 0, cela donne : t1 = −1 + 3 et t2 = −1 + 3 et x( t1 ) = −1 et y( t1 ) = −2. A = (−1, −2) est alors le point
double de la courbe Γ.
Donc les points stationnaires sont les points de paramètres 0 et 4π, les autres sont réguliers.
( y − y( t0 )) x( p) ( t0 ) = ( x − x( t0 )) y( p) ( t0 ).
( t − t 0 ) p ( p)
f ( t) − f ( t0 ) = f ( t0 ) + ( t − t0 ) p ε( t).
p!
Donc la droite D t , passant par f ( t) et f ( t0 ) est parallèle à la droite de pente p1! f ( p) ( t0 ) + ε( t). Lorsque t tend vers t0 ,
D t admet pour limite la droite passant par f ( t0 ) de pente f ( p) ( t0 ) = ( x( p) ( t0 ), y( p) ( t0 )). u
t
Remarques :
1. Si x( p) ( t0 ) = 0 et y( p) ( t0 ) 6= 0, on a une tangente verticale.
2. Si x( p) ( t0 ) 6= 0 et y( p) ( t0 ) = 0, on a une tangente horizontale.
y( p) ( t 0 )
3. Dans tous les cas, la tangente à la courbe ( I, f ) est la droite passant par A = f ( t0 ), ayant pour pente m = x( p ) ( t 0 )
.
qui représente la tangente de l’angle qui fait la droite tangente avec l’axe des abscisses.
( t − t 0 ) p ( p) ( t − t0 ) q−1 ( q−1) ( t − t 0 ) p ( q) ( t − t0 ) q
f ( t) − f ( t0 ) = f ( t0 ) + .... + f ( t0 ) + f ( t0 ) + ε( t).
p! ( q − 1)! q! q!
Donc en écrivant ε( t) = (ε1 ( t), ε2 ( t)) dans la nouvelle base (− →
e1, −→
e 2 ) = ( f ( p) ( t0 ), f ( p) ( t0 )), on obtient :
· ¸ · ¸
( t − t 0 ) p ( t − t 0 ) p +1 ( t − t 0 ) q −1 ( t − t0 ) q ( t − t0 ) p
f ( t) − f ( t0 ) = + λ p+1 + .... + λ q −1 + ε1 ( t) − →
e1 + + ε2 ( t) − →
e 2 = a−
→
e 1 + b−
→
e2 .
p! ( p + 1)! ( q − 1)! q! q!
( t − t0 ) p ( t − t0 ) q
où a = ε1 ( t)] avec lim e
[1 + e ε1 ( t) = 0 et b = ε2 ( t)] avec lim e
[1 + e ε2 ( t) = 0.
p! t−→ t 0 q! t−→ t 0
−−−→
Si l’on pose A 0 = f ( t0 ), le vecteur A 0 M a donc pour composantes (a, b) dans la nouvelle base (− →
e1, −
→
e 2 ). Pour t suf-
fisamment voisin de t0 , le signe de a est celui de ( t − t0 ) et le signe de b est celui de ( t − t0 ). Ceci dépend aussi,
p
−−00−−→ t > t0
f ( t0 )
a > 0
si t > t0 ,
a>0 si t < t0 ,
b>0 ∀ t.
−−0−−→
Le point A 0 s’appelle un point de concavité. f ( t0 )
t < t0
−− −−→
f 000 ( t0 ) t > t0
(
a > 0, b > 0 si t > t0 ,
−−0−−→
a < 0, b < 0 si t < t0 . f ( t0 )
A
Le point A 0 s’appelle un point d’inflexion.
t < t0
a > 0
∀ t,
b>0 si t > t0 ,
b<0 si t < t0 .
Le point A 0 s’appelle un point de rebroussement de pre- −−00−−→
f ( t0 )
mière espèce.
t < t0
A
t > t0
(
a>0 ∀ t,
b>0 ∀ t. −−−−−→
f (4) ( t0 ) t < t0
Le point A 0 s’appelle un point de rebroussement de se-
conde espèce. −−00−−→
f ( t0 )
Exemple : Soit Γ la courbe définie par : f ( t) = ( t2 − t, t3 − 1). La fonction f est dérivable sur R et on a :
∀ t ∈ R, f 0 ( t) = (2 t − 1, 3 t2 ).
Donc ∀ t ∈ R, f 0 ( t) 6= 0, d’autre part f est deux fois dérivable et ∀ t ∈ R, f 00 ( t) = (2, 6 t), donc :
det( f 0 ( t), f 00 ( t) = 0 ⇐⇒ t = 0 ou t = 1.
– Pour t 6= 0 et t 6= 1, le point A = f ( t) est un point de concavité.
– Nature de A 0 = f (0) et A 1 = f (1) : On a f 000 ( t) = (0, 6), donc ( f 0 (0), f 000 (0)) est une base de R2 et par conséquent le
point A 0 est un point d’inflexion. De même ( f 0 (1), f 00 (1) est une base de R2 et par conséquent, le point A 1 est un
point d’inflexion.
3 Branches infinies
Dans cette section R2 est muni de sa structure euclidienne canonique dont la norme est notée ∥ . ∥ .
• ( I, f ) est un arc paramétrée, avec f ( t) = ( x( t), y( t)).
• t0 ∈ R est une extrémité de I n’appartient pas à I .
Définition 3.1 L’arc ( I, f ) admet une branche infini en t0 si lim k f ( t)k = ±∞.
t−→ t 0
Remarque : pour connaître la position de l’arc par rapport à l’asymptote, il suffit d’étudier le signe de [ y( t) −
ax( t) − b] quant t tend vers t0 , en faisant, par exemple, un développement limité de cette différence au voisinage
de t0 .
Proposition 3.1 L’arc ( I, f ) admet la droite D d’équation ax + b y + c = 0 comme asymptote en t0 si, et seule-
ment si, on a :
lim [ax( t) + b y( t) + c] = 0.
t−→ t 0
Démonstration : La droite D : ax + b y + c = 0 est asymptote à l’arc ( I, f ) en t0 si, et seulement si, lim d (D, f ( t)) = 0
t−→ t 0
|ax( t) + b y( t) + c|
c’est-à-dire lim p = 0 ou encore lim [ax( t) + b y( t) + c] = 0. u
t
t−→ t 0 a2 + b2 t−→ t 0
³ 2
´
t
Exemple : Étude de branche infinie en t = 1 de l’arc défini par f ( t) = t 4 −1
, t4t−1 .
On a :
• lim | x( t)| = lim | y( t)| = ±∞.
t−→1 t−→1
y( t)
• lim = 1.
t−→1 x( t)
• y( t) − x( t) = t
( t+1)( t2+1)
et donc lim ( y( t) − x( t)) = 14 , et par conséquent, la droite d’équation y = x + 14 est asymptote à
t−→1
l’arc en t = 1.
1 t 1 −1 t2 + 2 t − 1 t2 + 2 t − 1
y( t) − x( t) −
= − = ( t − 1) . Comme est positif au voisinage de t = 1, on
4 ( t + 1)( t2 + 1) 4 4 ( t + 1)( t2 + 1) ( t + 1)( t2 + 1)
en déduit que l’arc, au voisinage de t = 1, est en dessous de l’asymptote pour t > 1 et au dessus pour t < 1.
y
t<1
t>1
1 x
O
D f = Dx ∩ D y.
Dans le cas où les fonctions x et y sont périodiques et admettent un même période T , on réduit le domaine d’étude
à un intervalle de longueur T .
Si les fonctions x et y sont toutes deux impaires, la courbe est symétrique par rapport à l’origine O. En effet, le
changement de t en − t transforme x en − x et y en − y, dont transforme le point M ( x, y) en son symétrique M (− x, − y)
par rapport à O. Donc réduction du domaine d’étude à [0, +∞[ où à [0, T2 ] en cas d’une période T .
Le tableau suivant résume tous les cas possibles.
x paire x impaire
2. Réduction du domaine.
3. Étude des branches infinies.
4. Étude du sens de variation des composantes de f et dresser un tableau de variation des fonctions x et y.
5. Étude des points remarquables : points doubles, points d’inflexion, points de rebroussements, points d’inter-
section avec les axes.
4.3 Exemples
µ ¶
1
E XEMPLE 1 Considérons la courbe paramétrée définie par : f ( t) = x( t) = t2 − 2 t, y( t) = t2 − .
t2
1. D f = D x ∩ D y =] − ∞, 0[∪]0, +∞[.
2. x( t) = 0 et lim y( t) = +∞, donc la droite d’équation x = 0 est asymptote à la courbe.
t−→0
y( t)
D’autre part, lim x( t) = +∞ = lim x( t). lim = 1 et lim [ y( t) − x( t)] = ∞ Donc la courbe admet une
t−→±∞ t−→±∞ x( t) t−→±∞ t−→±∞
direction asymptotique d’axe la droite y = x au voisinage de ±∞.
3. Étude des points remarquables : Le point A = f (1) = (−1, 2) est un point stationnaire.Le point A = f (1) = (−1, 2)
est un point stationnaire, calculons les dérivées d’ordre 2 et 3. On trouve : f 00 (1) = (2, 8), f 000 (1) = (0, −24). Le
système ( f 00 (1), f 000 (1)) est libre, le point A est alors un point de rebroussement de première espèce.
4. Points doubles :
Résolvons le système :
x( t 1 ) = x( t 2 )
(S) y( t1 ) = y( t2 )
t1 6= t2
( t1 − t2 )( t1 + t2 ) = 2( t1 − t2 )
( t2 − t2 )
(S ) ⇐⇒ ( t21 − t22 ) = 1 2 2 2
t1 t2
t 6= t
1 2
t −∞ −1 0 1 +∞
x0 ( t) − 0 +
+∞ +∞
3
x( t) 0
−1
+∞ +∞ +∞ +∞
y( t)
2 2
0 − + − +
y ( t) 0 0
6 B y=x
−1 1 3 x
Remarque : Comment tracer une courbe paramétrée ? on commence la construction à partir d’un point remar-
quable, par exemple le point A = (−1, 2) = f (1). A droite de A , on voit que x croit et y croit. Donc la portion de
→
− →−
la courbe correspondante se trouve dans le premier quart du plan ( A, i , j ). On sait qu’elle admet une direction
asymptotique d’axe y = x. De la façon on construit la portion de la courbe à gauche de A . On refait la même chose
pour les autres intervalles. Ce qui donne la courbe représenté sur la figure.
π π π π
t 0 6 4 3 2
x0 ( t) 0 − 0 +
1 0
0
x( t) p
− 2
2
−1
1
y( t) p p
3 3
2 2
0 0
y0 ( t) + 0 −
+1
−1
E XEMPLE 3
O 1
x
−1
5 Courbes en polaires
5.1 Définitions et propriétés
Soit Γ = ( I, f ) la courbe définie par le paramétrage f : I −→ R2 à l’aide de ses fonctions composantes
(
x(θ) = ρ (θ) cos θ
.
y(θ) = ρ (θ) sin θ
Exemples : D ROITE PASSANT PAR L’ ORIGINE : Une droite passant par l’origine, en polaire, est définie par l’angle
constant qu’elle fait avec l’axe (Ox) :
→
−
D : θ = θ0 , θ0 = ( i , →
−v )
→
−
où D = O + R i .
→
− →
−
D ROITE NE PASSANT PAS PAR L’ ORIGINE : Si on note →
−
n = cos θ0 i + sin θ0 j le vecteur normal à la droite D , son
équation cartésienne s’écrit :
D : (cos θ0 ) x + (sin θ0 ) y = a, a ∈ R
Remarque : Les courbes en polaires sont en cas particulier des courbes paramétriques, il est donc possible de les
étudier avec les méthodes du partie précédente.
Soit u la fonction vectorielle définie de R vers R2 par :
on a u0 (θ) = (− sin θ, cos θ) et plus généralement ∀n ∈ N, u(n) (θ) = (cos(θ + n2π ), sin(θ + n2π )) de sorte que les vecteurs
u( n) (θ) et u( n+1) (θ) soient orthogonaux.
D’autre part : ∀n ∈ N, ku(n) (θ)k = 1. De même on déduite de la relation, f (θ) = ρ (θ)u(θ) que, si ρ est dérivable, alors
f est dérivable et
f 0 (θ ) = ρ 0 (θ ) u (θ ) + ρ (θ ) u 0 (θ ).
Donc le seul point qui peut être stationnaire est le pôle O. On est alors amené à distinguer deux cas :
1. 1 er cas : M0 6= O et M0 ∈ Γ.
Posons M0 = f (θ0 ) ; on a : f 0 (θ0 ) 6= (0, 0), la tangente à la courbe Γ au point M0 est dirigée par le vecteur f 0 (θ0 ).
Deux cas possibles :
y →
−0
→
−0 u (θ0 )
u (θ0 )
→
−
u (θ0 ) y →
−
u (θ0 )
M0 M0
T T
θ0 θ0
O x O x
ρ 0 (θ0 ) 6= 0 ρ 0 (θ0 ) = 0
ρ (θ )
La droite tangente fait un angle α avec le vecteur u(θ0 ), on a : tan α = ρ 0 (θ00 ) .
2. 2 e cas : Au pôle O.
Soit θ0 ∈ D ρ tel que f (θ0 ) = O. Supposons qu’il existe η > 0 tel que f (θ) 6= O pour tout θ ∈]θ0 − η, θ0 + η[, suppo-
sons de plus ρ de classe Cn , soit p le plus petit entier non nul tel que ρ ( p) (θ0 ) 6= 0. On a :
n
X
f ( n) (θ0 ) = {kn ρ (k) (θ0 )u(n−k) (θ0 ).
k =0
1 er CAS : si p pair.
y y
→
−0
u (θ0 ) →
−
→
−0 →
− u (θ0 )
u (θ0 ) u (θ0 )
O O
x x
2 e C AS : si p est impair.
y y
→
−0 →
−0
u (θ0 ) u (θ0 )
→
− →
−
u (θ0 )
u (θ0 )
x O x
O
Remarque : L’équation polaire de la droite tangente en O = f (θ0 ) est [θ = θ0 ], en coordonnées cartésiennes, elle
est dirigée par le vecteur u(θ0 ).
Remarque : On sait que les points d’inflexions se trouvent parmi les points M = f (θ) tels que le système { f 0 (θ), f 00 (θ)}
soit lié. Comme f 00 (θ) = [ρ 00 (θ) − ρ (θ)]u(θ) + 2ρ 0 (θ)u0 (θ), le système { f 0 (θ), f 00 (θ)} soit lié si, et seulement si,
¯ 00 ¯
¯ ρ (θ ) ρ 00 (θ) − ρ (θ) ¯¯
¯ 2 02 00
¯ ρ (θ ) 2ρ 0 ( θ ) ¯ = ρ ( θ ) + 2ρ ( θ ) − ρ ( θ ) ρ ( θ ) = 0 ( ∗ )
+1
π
θ 0 4 π
0 − −
ρ (θ ) 0 −2 0
1
−1 +1
0
ρ (θ )
−1
−1
• • • • • • • • ••