TD 1 Cdistribution
TD 1 Cdistribution
TD 1 Cdistribution
est dans D Rk
Exercice 2 Montrer que si f est continue à support borné dans Rn et à valeur dans R alors
fa (x) = (Φa ∗ f ) (x) = f (y)Φa (x − y) dy ∈ D(Rn )
Rn
1.2 Distributions
On admet le résultat suivant
Proposition 0.1 Soit K un compact de R inclus dans un ouvert U de R; il existe une fonction
ρU,K appartenant à D (Rn ) à valeur dans [0, 1] égale à 1 sur K et de support inclus dans U.
Definition 0.1 Une fonction vérifiant la propriété suivante est dite fonction plateau subor-
donnée au compact K.
Donc pour tout segment S inclus dans R− {a} en prenant une fonction plateau
subordonnée au compact S, on a:
f = 0.
S
1
En prenant fn = f χ[c,a− 1 ] , on a: |fn | ≤ f χ(c,a) , fn → f χ(c,a) et
n
fn = [c,a− 1 ] f = 0. On applique le théorème de la convergence dominée et on a:
n
f = 0.
[c,a]
De même
f =0
[a,c]
et donc
∀S segment ⊂ R f = 0.
S
1
ϕn (t) = exp − χ]a− 1 ,a+ 1 [
1 − n2 (t − a)2 n n
0n
1 1
δ a , ϕn
= →
e e
et si δ a était réguliére il existerait f ∈ L1loc telle que
a+1
δ a , ϕn
= f (t) ϕn (t) dt
a−1
et on a:
|f (t) ϕn (t)| ≤ |f (t)| sur [a − 1, a + 1]
et on a:
f (a)
f (t) ϕn (t) → χ{a} = 0
e pp
et donc via le TDLCVD donne
1 1
1
= lim f (t) ϕn (t) dt = lim (f (t) ϕn (t)) dt = 0
e n→+∞ −1 −1 n→+∞
et il y a une contradiction.
iii. Montrer que le peigne de Dirac est une distribution singuliére. Réponse: ϕn → 0
dans D il existe un compact K tel que supK |ϕn | tend vers 0 et pour tout entier n
sup pϕn ⊂ K et on a:
+∞
δ m , ϕk = δ m , ϕk = ϕk (m) = 0
m=−∞ k→+∞
m∈K m∈K
somme f inie somme f inie
+∞
et n=−∞ δ m est une distribution. Pour le peigne de Dirac, la démonstration se
fait de la même maniére. L’idée consite à montrer que f = 0 presque partout sur
R − Z donc sur R s’il existait f localement intégrable telle que δ a = Tf Si on
travaille sur un segment S inclus dans R − Z on a:
f = 0.
S
Si S contient un nombre fini de points de Z consécutif S f = S−P f = 0 car on
adapte la démonstration précédente à chauqe intervalle dont la réunion donne S et
et dont les extrémités sont deux élement consécutifs de P sauf le premier qui est
l’origine de S et le dernier l’extrémités de S . Sur chaque intervalle ouvert le
2
peigne de Dirac se réduit à un delta et on a:
f = 0.
S
On montre
alors que pour toute fonction plateau subordonnée au compact
Sn = n − 12 , n + 12 , on a:
+∞
δ m , ϕn = 0 = f = ϕn (n) = 1.
m=−∞ Sn
Exercice 4 On pose:
1 ϕ (x)
∀ϕ ∈ D vp , ϕ = lim+ dx.
x ε→0 |x|>ε x
1
Montrer que vp x est une distribution. Réponse: On a: si K = sup pϕ ⊂ [−M, M ]
ϕ (x) = ϕ (0) + xψ (x)
où
sup |ψ| ≤ sup |ϕ′ |
[−M,M] [−M,M]
+∞ −ε M
−ε
1 dx dx
vp ,ϕ = lim ϕ (0) dx + + ψ (x) dx + ψ (x) dx
x ε→0+ −M x ε x −M ε
M
−ε M
= lim+ ψ (x) dx + ψ (x) dx = ψ (x) dx ≤ 2M sup |ϕ′ |
ε→0 −M ε −M K
1
Donc vp x est une distribution. On a:
+∞
1 ϕ (x) − ϕ (−x)
vp ,ϕ = dx
x ε x
Exercice 5 Soit f une fonction continue par morceaux sur [0; 1] alors montrer que
n
1
i D′
Tn = f δ ni → Tf
n i=0 n
′
Exercice 6 Soit H la distribution d’Heaviside, montrer que: TH = δ. Réponse: On a:
′ +∞
′
∀ϕ ∈ D TH , ϕ = − TH , ϕ
= − ϕ′ (x) dx = ϕ (0) = δ 0 , ϕ
3
où
2x si x < 0
f ′ (x) = √2 si x > 0 <
.
x
′
Exercice 8 On rappelle que f (x) = ln |x| est localement intégrable sur R ,montrer que Tf =
vp x1 . Réponse: On a:
′
Tf , ϕ = − Tf , ϕ′
= − ϕ′ (x) ln |x| = − lim+ ϕ′ (x) ln |x| dx
ε→0 |x|>ε
−ε +∞
′ ′
= lim ϕ (x) ln (−x) dx + ϕ (x) ln xdx
ε→0+ −∞ ε
−ε +∞
ϕ (x) ϕ (x)
= lim+ ϕ (ε) − ϕ (−ε) + dx + dx
ε→0 −∞ x ε x
1
= vp ,ϕ .
x
et
′
Th = T1 + Tf
D’autre part
′
′ 1
Th = xTln|x| + Tf = xvp + Tf
x
et donc
1
xvp =1
x
car
(uT )′ , ϕ = − T, uϕ′
= − T, (uϕ)′ − u′ ϕ
= uT ′ , ϕ
+ u′ T, ϕ
= uT ′ + u′ T, ϕ
et donc
(uT )′ = uT ′ + u′ T
∞
où u est
C . Dans notre cas particulier u (x) = x. Bien sûr une démostration directe de
1
xvp x = 1 est possible car
1
xvp , ϕ = lim+ ϕ = ϕ = T1 , ϕ
.
x ε→0 |x|≥ε
1. Montrer que:
xT = 0 ⇔ T ∈ Kδ 0
4
Réponse: Si ϕ ∈ D apprtient à ker δ 0 , alors ϕ (0) = 0 et donc
1
ϕ (x) = x ϕ′ (tx) dt = xω (x) .
0
Or
1
ω (x) = ϕ′ (tx) dt
0
a un support inclus dans celui de ϕ et est donc compact et est C ∞ par le théorème de
dérivation sous le signe somme. Donc ω ∈ D et on a:
T, ϕ
= xT, ω
.
Donc
xT = 0 ⇒ T, ϕ
= 0
et donc
ker δ 0 ⊂ ker T
et le théorème sur la dualité donne
xT = 0 ⇒ T ∈ Kδ 0
et comme xδ 0 = 0, on a:
xT = 0 ⇔ T ∈ Kδ 0
et ainsi
(x − a) T = 0 ⇐⇒ T ∈ Rδ a
Alors
(x − a) (x − b) T = 0 ⇐⇒ (x − b) T ∈ Rδ a
et on regarde
(x − b) T = δ a
Or
(x − b) δ a , ϕ
= δ a , (x − b) ϕ
= (a − b) ϕ (a)
5
et donc
δa
(x − b) = δa
a−b
et donc
δa
(x − b) T − ,ϕ = 0
a−b
et donc
δa
T = + λδ b
a−b
et donc
(x − a) (x − b) T = 0 ⇒ T ∈ CL (δ a , δ b )
et comme la réciproque est triviale et
(x − a) (x − b) T = 0 ⇐⇒ T ∈ CL (δ a , δ b )
Si a = b on a
2
(x − a) T = 0 ⇒ (x − a) T ∈ Rδ a
et on cherche une solution particuliére de
(x − a) T = δ a
et on regarde
(x − a) δ ′a , ϕ = δ a , (x − a) ϕ′ + ϕ
= δ a , ϕ
et donc
(x − a) δ ′a = δ a
et
(x − a) T − δ ′a = 0
et
T − δ ′a ∈ Rδ a
et donc
(x − a)2 T = 0 ⇒ T ∈ CL δ a , δ ′a
et comme la réciproque est triviale et on a:
2
(x − a) T = 0 ⇔ T ∈ CL δ a , δ ′a
Pour terminer l’exercice
proposée il faut trouver une solution particuliére de (x − a) (x − b) T =
1
1, On teste vp x−a définie par
1 ϕ (x)
vp ,ϕ = dx
x−a |x−a|≥ε x −a
vérifie
1
(x − a) vp ,ϕ = 1
x−a
Alors comme
1 1 1 1
= −
(x − a) (x − b) (b − a) x−b x−a
et posons
1 1 1
T0 = vp − vp .
(b − a) x−b x−a
On a:
1 1 1
(x − a) (x − b) T0 , ϕ
= (x − a) (x − b) vp − vp ,ϕ
(b − a) x−b x−a
1
= (x − a) − (x − b) , ϕ
= T1 , ϕ
(b − a)
6
et on a:
(x − a) (x − b) T0 = 1
et on a:
T = T0 + CL (δ a , δ b ) .
(ai − am+1 )
on observe qu’un élément de CL (δ a1 , ..., δ am ) est une solution paticuliére multiplié parx−am+1
reste dedans, la solution
générale de (x − a1 ) ... (x − am+1 ) T = 0 est CL (δ a1 , ..., δ am ) Kδ an+1 =
CL δ a1 , ..., δ am+1 .
= Tx , ϕ (x)
= T, ϕ
et δ ′ ∗ T = δ ∗ T ′ = T ′ ..
Exercice 14 On note D0 l’space ϕ ∈ D; ϕ = 0 . On admettra qu’il existe θ ∈ D de support
inclus dans ]−1, 1[ et véifiant θ = 1.
1. Montrer que:
∀ϕ ∈ D ψ = ϕ − ϕ θ ∈ D0
et ψ ∈ D0 .
2. En déduire que D0 est un hyperplan de D noyau de la distribution réguliére T1 associée à
la fonction constante 1. Réponse: Pour tout ϕ ∈ D0 , on a:
T1 , ϕ
= ϕ = 0 et T1 , θ
= 1 = 0
7
E = {ϕ′ ; ϕ ∈ D} . Or
∀ϕ ∈ D ϕ′ = lim ϕ − lim ϕ = 0
x→∞ x→−∞
et donc comme primitive d’une fonction de D d′ intégrale nulle on sait d’aprés ce qui
précéde que Fϕ ∈ D .La linéarité de l’application proposée est une simple vérification.
La continuité conduit à regarderune suite de fonction ϕn de D tendant vers 0 dans D
alors ψ n tend vers 0 dans D car ϕn → 0 (voir TD).et comme Fϕn a un support inclus
dans [a, b] losrque les ϕn ont leurs support inclus dans [a, b] et alors
" "
"Fϕ " ≤ ψ n ≤ (b − a) ψ n
n ∞ 1 ∞
(p)
et Fϕn converge vers 0 dans D car = ψ (p−1)
Fϕn n pour p ≥ 1.
(b) Posons
∀ϕ ∈ D U, ϕ
= − T, Fϕ
.
Montrer que U ∈ D et que U ′ = T. Déterminer toute les distribtions dont la dérivée est
T. Réponse: La question précédente montre que U ∈ D et on a:
∀ϕ ∈ D U ′ , ϕ
= − U, ϕ′
= T, Fϕ′
= T, ϕ
8
et donc
U′ = T
et donc les primitives de T sont U + αT1 .
(c) Montrer que l’application qui à x → x1k pour k ≥ 1 ne définit pas une distribution
réguliére. Quelle est la primitive de cette fonction. Cette primitive définit-elle une
distribution réguliére. Réponse: L’application n’est pas intégrable sur des segments
1
contenant l’origine. La primitive est (1−k)x k−1 . Elle définit une distribution réguliére si
1 ≤ k < 2.
1. Montrer que ω est continue sur R et qu’il existe C > 0 telle que
sup |ω (x)| ≤ C sup ϕ(n+1) (x) .
|x|≤M |x|≤M
Réponse: On a:
1
1 n
ω (x) = (1 − t) ϕ(n+1) (tx) dt
n! 0
1
1 ϕ(n+1) (0)
ω (0) = (1 − t)n ϕ(n+1) (0) dt =
n! 0 (n + 1)!
9
Le théorème de continuité sous s’applique et montre que ω est continue et on a:
xp 1
(p) n (n+p+1)
|x| ≤ M ⇒ ω (x) = (1 − t) ϕ (tx) dt
n! 0
M n+1
≤ sup ϕ(n+p+1) (x)
n! |x|≤M
et donc
sup ω (p) ≤ C sup ϕ(n+1) (x)
|x|≤M |x|≤M
M n+1
où C = n!
où
ϕ (x) − ϕ (0)
χ= α (x) .
x
On prend pour f (x) = x qui s’annule. Posons
∀ϕ ∈ D T0 , ϕ
= S, χ
Montrer que T0 est une solution de l’équation xT = S. Donner les solutions dans ce cas
particulier. Donner les solutions de l’équation xT = T1 . Réponse: On a:
xT0 , ϕ
= T0 , xϕ
= S, ϕ
xk T = 0
(p)
est l’espace vectoriel engendré par δ 0 ; p = 0, ..., k − 1 (Faire une récurrence). Réponse:
C’est déja vraie pour k = 1. Si
xk+1 T = 0
on a:
(p)
xT ∈ CL δ 0 ; p = 0, ..., k − 1
et si on résoud
(p)
xT = δ 0
on a:
(p+1)
xδ 0 ,ϕ = (−1)p+1 δ 0 , (xϕ)(p+1) = (−1)p+1 δ 0 , xϕ(p+1) + pϕ(p)
p+1
= (−1) p δ 0 , ϕ(p) = − pδ p0 , ϕ
(p+1)
δ0
et - p est une solution particuliére et donc par CL on a le résultat demandé.
10
5. Le but est de résoudre l’équation xk T (m) = 0.
11
et donc
(k−1−m1)
T (m) ∈ CL xm TH , xm−1 TH , ..., TH , δ 0 , ..., δ 0 , T1 , ...., Txm−1 .
Si et de ce qui précéde on voit que la solution parcourt l’espace
CL xm TH , xm−1 TH , δ 0 , ..., δ k−1−m , T1 , ...., Txm−1
et si m ≥ k − 1 on a:
k−1
(p)
T (m) = Cp δ 0
p=0
on a une solution particuliére avec
k
Cp m−p
x TH
a
p=0 m−p
On obtient:
T ∈ CL xm TH , xm−1 TH , ..., xm−k H, T1 , ...., Txm−1 .
1. Montrer queD0 est un sev de D contenant ker T1 .( montrer que si ϕ ∈ ker T1 , F définie
x
par F (x) = −∞ ϕ (t) dt appartient à D). et en déduire que l’ensemble des distibutions de
dérivées nulles est KT1 .. Réponse: Si ϕ ∈ ker T1 , on pose:
x
F (x) = ϕ (t) dt
−∞
′
alors F = ϕ et limx→+∞ F = 0 car ϕ = 0. et comme on a:F (x) . Or si suppϕ ⊂ [a, b] ,
b
alors F = 0 pour x < a et F (x) = a f (t) dt pour x > b et donc F (x) = 0 pour x > b car
F est constante et donc F ∈ D car de dérivée ϕ ∈ D et son support est inclus dans [a, b].
Donc ϕ ∈ D0 et
ker T1 ⊂ D0 .
2. Montrer que l’ensemble des distibutions de dérivées nulles est KT1 . Réponse: Ce sont les
distributions T dont le noyau contient D0 et donc contient ker T1 et donc ker T1 ⊂ ker T.
3. Montrer que l’ensemble des solutions de
T ′ − 2πT = 0
est KTe2π où er (x) = erx . (Utiliser e−2π T ). Réponse: On a:
T ′ − 2πT = 0 ⇔ (e−2π T ))′ = 0 ⇔ e−2π T ∈ KT1 ⇔ T ∈ KTe2π .
12
1
est + KT−2π . (Utiliser e2π T et exhiber une primitive évidente de T.)Réponse: On a:
4π Te2π
′
′ ′ 1 1
T + 2πT = Te2π ⇔ (e2π T )) = e2π Te2π = Te4π ⇔ e2π T ∈ Te + KT1
4π 4π 4π
1 1
⇔ T ∈ e−2π Te4π + KTe−2π = Te + KTe−2π
4π 4π 2π
5. Montrer que l’ensemble des solutions de
T ′′ − 4π 2 T = 0
est l’ensemble des disributions réguliéres associées aux fonctions parcourant l’espace
vectoriel CL (e2π , e−2π ) . Réponse: On a:
′
T ′′ − 4π 2 T = 0 ⇔ (T ′ + 2πT ) − 2π (T ′ + 2πT ) = 0 ⇔ T ′ + 2πT ∈ KTe2π
⇔ T ∈ KTe−2π + KTe2π = CL Te−2π , Te2π .
Exercice 16 Pour tout ouvert Ω de R , on note D (Ω) l’ensemble des fonctions de D de sup-
port inclus dans Ω et D′ (Ω) l’ensemble des formes linéaires continues sur D (Ω) dite distribution
sur Ω.
p
(a) Montrer successivement que la suite (SN )N∈N converge uniformément surR , que
(p+2)
TS p converge dans D′ vers une distribution réguliére TS p où S p est une fonction
N
(p+2)
continue et que TS p converge dans D′ vers une distribution que l’on exprimera à
N
l’aide de TS p . Réponse: On a:
N
N
N
p an 2iπnx an 2iπnx a−n −2iπnx
(SN ) (x) = p+2 e = p+2 e + p+2 e
n=−N (2iπn) n=1 (2iπn) n=1 (−2iπn)
n=0
( )
an 2iπnx an −2iπnx
qui apparait comme la somme partielle de la série (2iπn) p+2 e + (−2iπn)p+2
e et
on a:
an an C
2iπnx −2iπnx
p+2 e + p+2 e ≤
(2iπn) (−2iπn) (2π)p+2 n2
p
et il y a CVN de cette série et donc ((SN
)) converge uniformément surR et donc
′
T(S p ) converge dans D vers une distribution réguliére associée à une fonction
N
(p+2)
continue S p et comme l’opération de dérivation est continue alors TS p converge
N
(p+2)
dans D′ vers TS p .
13
(b) Montrer que
(p+2)
TS p = TN − a0 T1 .
N
Réponse:On a:
N
& N '
p+2
(p+2) (2iπn) an 2iπnx
TS p = p+2 e = an e2iπnx − a0 = TN − a0 T1 .
N
n=−N (2iπn) n=−N
n=0
(c) En déduire que la suite TN converge dans D′ vers une distribution T notée
T +∞ an e2iπnx .
n=−∞
et
|(2iπ) nan | ≤ C ′ np+1
et on (applique les questions précédentes
) et la continuite de la dérivation pour avoir
+∞
T′ = n=−∞ (2iπn) an e 2iπnx
.
( )
+∞ 2iπnx
Exercice 17 On pose S = n=−∞ e ; (cas particulier an = 1)
et donc
a (x) ((x + N − 1) .... (x − N + 1) S) = 0
et donc sur ]−N, N [ , on a:
(x + N − 1) .... (x − N + 1) S = 0.
14
N −1
On applique les résultats sur la division et on a: S, ϕ
= n=−N +1 Cn ϕ (n)
3. En déduire que
+∞
S= Cn δ n .
n=−∞
Réponse: On obtient donc que
N−1
S= Cn δ n
n=−N +1
pour touts fonction test de support inclus dans ]−N, N [ . Comme pour toute fonction
test il existe un entier N tel que le support soit inclus dans ]−N, N [, S et +∞
n=−∞ Cn δ n
coïncident sur D et on a:
+∞
S= Cn δ n
n=−∞
4. En admettant qu’il existe ϕn ∈ D′ de support inclus dans n − 12 , n + 12 ,et vérifiant
ϕn (n) = 1 montrer que les Cn sont égaux et donc qu’il existe C tel que
S =C ⊔.
+∞
où ⊔ = n=−∞ δ n est le peigne de Dirac (utiliser la périodicité de S). Réponse: On a:
S, ϕn
= Cn et e2iπx S, ϕn = Cn+1
et donc Cn = Cn+1 = C.
5. On pose:
+∞
e2iπnx
f (x) =
n=−∞
n2 + 1
notation que l’on va définir.
( 2iπnx ) ( )
e−2iπnx
6. Montrer que les séries en2 +1 et n2 +1 sont convergentes et on pose
n≥0 n≥1
+∞ 2iπnx
+∞ −2iπnx
e e
f (x) = + .
n=0
n + 1 n=1 n2 + 1
2
15
8. Montrer que
′′
Tf − 4π2 Tf = −4π2 S.
Réponse:On peut appliquer la question 5 deux fois et on a::
′′
Tf − 4π 2 Tf = Tf ′′ − 4π 2 Tf
= Tf ′′ −4π2 f .
On a:
+∞ 2 2iπnx
+∞ −2iπnx
+∞ 2iπnx
+∞ −2iπnx
n e e e e
f ′′ − 4π2 f = −4π2 2+1
− 4π 2
2+1
− 4π 2
2+1
− 4π 2
n=0
n n=1
n n=0
n n=1
n2 + 1
+∞
= −4π2 e−2iπnx
n=−∞
et
′′
Tf − 4π2 Tf = −4π2 S.
9. Montrer que si ϕ ∈ D de support inclus dans ]0, 1[ , on a:
′′
Tf − 4π 2 Tf = 0.
′′ +∞
Réponse: On a: Tf − 4π2 Tf , ϕ = −4π 2 n=−∞ ϕ (n) = 0.
16
et en déduire que
′′
Tf − 4π 2 Tf = −4π 2 Cδ 0 .
Réponse: On a:
′ 1
f (x) = 2πa sinh 2π x −
2
′ ′
fd (0) = −2πa sinh π et fg (0) = 2πa sinh π
σf ′ (0) = −4πa sinh π
Ici il faut tenir compte de la formule des sauts appliquées en tenant compte du fait que f
est continue et 1−périodique et que seuls les sauts de la dérivée interviennent et on a:
′′
Tf = Tf ′′ − 4πa sinh (π) δ 0
et
′′
Tf ′′ = Tf + 4aπ sinh (π) δ 0
et enfin
′′
Tf − 4π2 Tf = Tf ′′ − 4π 2 Tf − 4πa sinh (π) δ 0 = −4πa sinh (π) δ 0 = −4π 2 Cδ 0
17
Réponse: f n’est pas dérivable en 0. Donc f n’appartient pas à S . g est l’exemple type de la
fonction de S (voir le partiel). On a:
−x
e sin x si x ≥ 0
k (x) =
ex sin x si x < 0
et donc
kd′′ (0) = 1 − 2 = −1
kg′′ (0) = 1 + 2 = 3
et k n’est pas dérivable deux fois en 0 et donc k n’appartient pas S .
i. Montrer que
∀p ∈ N xp f ∈ L1loc (R)
Réponse: Si f est à décroissance rapide, on a:
lim xp 1 + x2 f = 0
|x|→+∞
et donc x 1 + x2 f est bornée et il existe M tel que
p
M
∀x ∈ R |xp f | ≤
1 + x2
et donc
xp f ∈ L1 (R)
ii. En déduire que si f ∈ L1 (R) est à décroissance rapide, alors F (f ) est C ∞ .
Réponse: On a:
F (f ) = u (x, t) dt
où
u (x, t) = e−2iπxt f (t) .
On a:
∂k u k
(x, t) = (−2iπt) u (x, t)
∂xk
et donc k
∂ u k k
∂xk (x, t) ≤ (2π) x f
et la question précédente et le théorème de dérivation sous le signe somme donne
que F (f ) est C ∞ et que
F (f )(k) = (−2iπ)k F xk f .
Exercice 20 Montrer que S est F-stable. Réponse: Voir corrigé du partiel où il y a une étude
assez compléte de S .
18
et donc
f ∗g =0
mais ni f ni g ne sont nulles car sinon ϕ et ψ seraient nulles.
Exercice 22 Montrer que f définie par f (x) = ex cos (ex ) n’appartient pas à S . Réponse:
On a:
f (ln (2nπ)) = 2nπ → +∞
n→+∞
et donc f n’est pas à décroissance rapide.
Exercice 24 Montrer que δ (p) est une distribution tempérée. Montrer que
p
F δ (p) = (2iπt)
et que
F (δ) = 1
Réponse: On a:
F (δ) , ϕ
= δ, F (ϕ)
= F (ϕ) (0) = ϕ = 1,ϕ
et
F (δ) = 1
et on applique la formule de dérivation et on a:
F δ (p) = (2iπt)p .
Comme S est stable par multiplication et par dérivation, il en est de de même de S ′ et comme
δ appartient à S ′ , il en est de même de δ (p) . D’autre part la convergebce dans S implique la
CVU sur R et do,nc la CVS et donc δ est tempérée et de même δ (p) .
19
Exercice 27 Montrer que
δ (p)
F (xp ) =
(−2iπ)p
En déduire que F (1) = δ. Réponse: Trivial d’aprés un exercice déja fait.
Donc
1 1 1
FH = vp + δ.
2iπ x 2
20
Exercice 30 Une distribution T est dite périodique de période a si:
δ a ∗ T = T.
1. Montrer que le peigne de Dirac dit cha est une distribution tempérée périodique de période
1. Réponse: On a:
∀ϕ ∈ S cha, ϕ
= ϕ (n)
n∈Z
et donc
1 " "
| cha, ϕ
| ≤ " 1 + x2 ϕ" .
1 + n2 ∞
n∈Z
Réponse: On a:
+∞
1 " "
| cha − Tn , ϕ
| ≤ 2 " 1 + x2 ϕ" → 0.
1 + k2 ∞
k=N +1
3. Montrer que
Fcha = lim T sin((2n+1)πx) .
n→+∞ sin(πx)
Réponse: On a:
n
n
FTn = Fδ k = Te−2iπkx
k=−n k=−n
et donc
Fcha = lim T nk=−n e−2iπkx .
Or
n
2n
e−2iπkx = e−2iπnx e2iπkx
k=−n k=0
1 − e2i(2n+1)πx
= e−2iπnx
1 − e2iπx
−2iπnx
e − e2iπnx+éiπx e−iπ(2n+1)x − eiπ(2n+1)x
= =
eiπx (e−iπx − eiπx ) e−iπx − eiπx
sin ((2n + 1) πx)
= .
sin (πx)
et on utilise la continuité de la transformation de Fourier
2 ′
4. Soit f la fonction 1−périodique définie sur [0, 1] par t − 12 . Calculer Tf et Tf′′ Réponse:
On a:
′
Tf = Tf ′
car f ′ est continue et
Tf′′ = T2 − 2cha.
21
car f est continue et C 1 par morceaux. D’autre part on a:
12 2 & 3 ' 12
1 t − 12 1
a0 = 4 t− dt = 4 =
0 2 3 6
0
12 2 & 2 ' 12 12
1 4 1 4
an = 4 t− cos (2πnt) dt = t− sin (2πnt) − (2t − 1)2 sin (2πnt) dt
0 2 2nπ 2 2nπ 0
0
& ' 12 12
4 4 1
= 2 (2t − 1) cos (2πnt) − 2 2 cos (2πnt) dt = 2
(2nπ) (2nπ) 0 nπ
0
n
1 1
cos (2πkt)
fn (t) = + 2 .
12 π k2
k=1
6. Montrer que Tfn′′ converge Tf .En déduire que la transformée du peigne de Dirac est le
′′
et donc
D′
Tf′′n → Tf′′
et donc
T2 − 2cha = T2 − 2 lim T sin((2n+1)πx) = T2 − 2Fcha
sin(πx)
et donc
Fcha = cha.
Ainsi au sens des distributions on a:
δn = Te2iπnx
n∈Z n∈Z
et donc
∀ϕ ∈ S ϕ (n) = e2iπnx ϕ (x) dx = Fϕ (n) .
n∈Z n∈Z n∈Z
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