Mon Carnet Biochimie
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Mon Carnet Biochimie
2019 | ZI
Bismillah Arrahman Arrahim
Programme
1. Glucides
2. Lipides
3. Protides
4. Acides aminés
5. Vitamines
6. Equilibre acido-basique
7. Hormones
Généralités
Hormones hypothalamo-hypophysaires
Stéroides
Catécholamines
Hormones thyroidiennes
1. GLUCIDES
A- Absorption et digestion :
- La vitesse d’absorption du galactose est la plus rapide : Galac > Gluc > Fruc > Xylose > Arabinose (pentose)
- 02 types de transport :
Passif : diffusion facilitée : Fructose, Mannose et Ribose Les dissaccarides
Actif : nécessite ATP+ cotransporteur NA+ : Glucose et Galactose Maltose : deux Glucoses
- L’amidon est le seul sucre dont la digestion commence dans la bouche. Lactose : Glucose + Galactose
Saccarose : Glucose+ Fructose
Enzymes de la digestion :
Localisation Rôles
Glut 1 Cerveau, cœur, rein, GR, placenta, pancréas. Transport du gluc (translocation à l’intérieur de la
Glut 2 foie, rein, intestin, cellules B du pancréas cellule)
Glut 3 cerveau, cœur, rein, placenta, pancréas **Glut 2 : sécrétion et libération d’insuline (entrée
Glut 4 tissu adipeux, muscle et cœur rapide du gluc)
Glut 5 tissu adipeux, intestin, rein, cerveau Entrée du fructose (+/- glucose)
Sglut1 intestin, rein et GR Contransport (glucose/Na+) contre un gradient de
Sglut2 Rein concentration
Glut 4 : leur action est contrôlée par l’insuline et l’effort physique (5AMP kinase)
Index Glycémique :Classe les aliments en fonction de l’amplitude glycémique observée suite à leur consommation.
IG élevée veut dire qu’il est plus rapidement transformé en glucose (à éviter chez le diabétique)
3 facteurs :
1) mode de cuisson
2) nature solide ou liquide
3) mode de consommation (seul ou avec d’autres aliments)
Maltose (disacharide le plus rapide)> Glucose > Miel > Saccharose > Lactose > Fructose
Pouvoir sucrant :
Fruc 173, Saccarose 100, Gluc 74, lactose 16, Dextrine : très faible
B- Métabolisme :
1- Glycolyse :
Voie principale de dégradation du glucose,
ne nécéssite pas d’O2
Lieu : cytosolique
Bilan : 2 ATP + 2 NADH2 = 8 ATP
Produit final : 2 pyruvate : produit qu’il
alimente le cycle de KREBS
Le pouvoir oxydant de la glycolyse : NAD+,
doit être recyclé pour pouvoir donner
d’autres cycles de glycolyse.
10 réactions, les 03 premières
consomment 2 ATP
3 réactions irréversibles dans la glycolyse :
point de régulation par allostérie : 1, 3 et
9
Devenir du Pyruvate :
Remarque : L’oxaloacétate peut quitter la membrane mitochondriale sous 3 forme : Citrate, Maltate, Aspartate.
4- Néoglucogenèse :
C’est la synthèse du glucose à partir d’éléments non-glucidiques (AA glucoformateur, glycérol, lactate et
pyruvate)
La source la plus importante est le glycérol.
Lieu organique : Foie, Rein.
Lieu cellulaire : Cytoplasme. Les 2 premières réactions sont mitochondriales.
Glu Pyruvate : 11 Réactions dont 3 irreversibles et 7 réversibles
Réaction Enzyme
1- pyruvate oxaloacetate Pyruvate carboxylase
2- oxaloacetate PEP PEP carboxykinase
3- fructose-1-6-diphosphate fructose-6-phosphate Fructose diphosphatase
(+ citrate, 3 phosphoglycérates, -AMP)
4- Glucose-6-phosphate Glucose. Glucose-6-phosphatase (N’existe pas dans le muscle)
5- Cycle de Cori : navette des substrats néoglucogéniques entre le muscle et le foie : la lactate provenant du muscle
est conduit vers le foie pour la néoglucogenèse ; le foie libère le glucose qui est transporté vers le muscle.
6- Glycogénogénèse : stockage du glycogène, se fait dans le foie et le muscle surtout, et jamais dans le cerveau.
a- Glycogénogenèse :
Nécessite :
- UTP
- Une amorce glycogénie : protéine responsable de la synthèse de 3 à 4 molécules de glucose.
- 3 Enzymes :
1) Phosphoclucomutase : glucose-1-P glucose-6-P.
2) Enzyme bronchante : réalise le branchement 1-6
3) Glycogène synthétase : agit en 1er les liaisons α1-4 doit être déphosphorilées pour être actives
D/-Pathologie :
1) Hyperglycémie
a- Diabète de type I : Insulino-dépendant DID
b- Diabète de type II : non insulino-dépendant DNID
c- Diabète MODY : diabète de type II chez l’enfant, autosomale dominant, 6 types, le MODY 2 est le plus fréq
(Mutation de la glycokinase)
d- Diabète mitochondriale : de transmission maternelle.
e- Diabète Secondaire :
- Diabète pancréatique : Tumoral - pancréactomie (l’enlèvement du pancréas)
- Diabète médicamenteux : corticoïdes
- Diabète endocrinien : Acromégalie (GH), Phéochromocytome (adrénaline), Cushing (cortisol)
Déficit Conséquence
Galactosémie congénitale galactose-1-phosphateuridyl transferase Gal1p Galactitol (polyol toxique)
(Intolérance au galactose) (AR) défaillance hépatorénale + cataracte
Fructosémie congénitale fructose-1-phosphate aldolase accumulation de fructose-1-phosphate
(intolérance au fructose) avec une chute d’ATP
Maldigestion (intolérance aux disaccharidases (maltase, lactase…) hypoglycémie - diarrhée aqueuse -
disaccharides/oligosaccharides) déshydratation – selles acides
3) Glycogénoses : accumulation du glycogène normal ou anormal (AR)
Régulation la glycémie :
Hormones hypoglycémiantes :
Insuline :
Fabriquée sous forme de pré-pro-insuline : dégradation = insuline+ peptide c + l’amyline (protéine).
Formée de deux chaines (A et B) associée par deux ponts disulfures
Actions de l’Insuline :
o Stimule la glycolyse et la mise en réserve du Gluc : + glycogénogenèse, + lipogenèse
o Stimule la glucokinase et la PFK II
o Inhibe la cétogenèse dû au glucagon
Elle est libérée soit par l’ouverture du canal calcium voltage dpdt soit par la fermeture du canal potassium dpdt
Si elle est augmentée la cinétique des récepteurs membranaires à insulines est ralentit.
**Peptide c :
Plus stable que l’insuline, pas d’activité biologique (pas d’effet hypoglycémiant)
Sa mesure reflète la concentration de l’insuline : évalue le taux de sécrétion endogène de l’insuline.
Amyéline :
La 2ème hormone hypoglycémiante, formée de 37 AA
Inhibe le glucagon. En équimoléculaire avec l’insuline
Leptine :
Hormone du tissu adipeux : accélère le captage cellulaire du glucose.
Fait baisser la glycémie en diminuant l’hyperinsulinisme
Elle active la dégradation oxydative des AG et active la lipolyse
ACIDES GRAS :
Définition : acides généralement monocarboxyliques, à nombre pair de carbone : de 4 à 32
Structure : amphotères avec deux pôles : hydrophobe et hydrophile
4 séries principales : ω 3 (n-3), ω 6 (n-6), ω7 (n-7), et ω 9 (n-9)
AA indispensable (essentiels):
AG polyinsaturés, ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme = doivent être apportés par l’alimentation
Au nombre de 3 : acide arachidonique ω 6, acide linoléique ω 6, acide linolénique ω 3 (L’acide linoléique est
le précurseur de l’acide arachidonique)
II. Lipoprotéines :
Enveloppe interne (noyau) : hydrophobe, contient : Cholest estérifié + TG
Enveloppe externe (surface) : amphiphile, contient : Cholest libre + PhosphoLipide + apo-lipoprotéines
Les chylomicrons sont formés surtout par des triglycérides f’ les intestins transformés en VLDL dans le foie par le
triacylglycérol lipase hépatique. Les VLDL sont libérés par le foie LDL par enrichissement en cholestérol
**Les chylomicrons (et les IDL) sont absentes à jeun.
1) Apoprotéines :
Apo-protéine Lieu de synthèse Rôles
AI intestin + foie Active LCAT
A II intestin + foie Structure
E intestin + foie Reconnaissance des récepteurs B100/E
B 100 foie Reconnaissance des récepteurs au LDL
A IV, B 48 intestin Empaquetage des TG exogènes
C foie CI : activateur de la LCAT / inhibiteur de la CETP
CII (orosomucoïde) : activateur de la LPL
CIII : inhibiteur de la LPL
2) Protéines de transfert :
- PLTP : transfert des phospholipides entre les lipoprotéines
- CETP : assure le transfert cholest estérifié (HDL VLDL) et TG (dans le sens inverse). Lieu de Synthèse : foie
(++) / intestin / tissu adipeux / Surrénales. Inhibée par APO CI
3) Enzymes
Enzyme Synthèse Localisation Rôles Régulation
LCAT : Lécithine Foie Plasmatique : Estérifie le cholestérol libre CI, AI : activateurs
Cholest acyl associée aux HDL
transférase
Lipase Foie Cellules hydrolyse les HDL2 en
hépatique endothéliales et HDL3
hépatiques
Lipoprotéine T. adipeux Hydrolyse les TG : libère Héparine, CII :
lipase : LPL (stimulé par insuline) AG activateurs
muscle strié CIII : inhibiteur
4) Récepteurs membranaires : 5
5) Conséquences de l'hypercholestérolémie
Pour les glycérophospholipides, la synthèse commence par le glycérol-3-phosphate qui réagit avec l’acétyl CoA.
Le passage transmitochondrial de l'acetylcoa à chaines longues nécessite la carnitine (QCM résidanat)
Devenir de l’acetyl coA : AG, Cycle de Krebs, Corps cétonique
La synthèse du cholestérol a lieu dans le foie et la muqueuse intestinale à partir de l’acétyl CoA.
Le cholestérol a 3 destinés : hormones stéroïdes, acides biliaires, vitamine D
L’intermédiaire clé est le HMG-CoA
Le HMG-CoA réductase est une enzyme régulatrice. L’augmentation du cholestérol intracellulaire inhibe cet enz
IV. Explorations
Aspect du sérum :
Trouble : triglycérides > 6g/l
Lactescent : triglycérides > 20 g/l, sujet non à jeun, excès de chylomicron
Clair : normal ou hypercholestérolémie
Index d’athérogénicité :
Rapport cholestérol total / HDL : normal < 4,5
Rapport LDL/HDL : < 3,55 homme, < 3,22 femme
Rapport apoprotéine A1 /apoprotéine B : < 1,5
V. Variations physiologiques
Grossesse : augmentation des TG et du Cholesterol
Période post gravidique, âge > 40 ans : Hypercholestérolémie
Selon le sexe : rapport LDL/HDL = diminué chez la femme et augmenté chez l’homme
VI. Pathologies
A/ Hyperlipoprotéinémies secondaires
Autres pathologies :
Remarques :
Structure globulaire
Protidémie normale : 60-80 g/l
Hyperprotidémie c’est l’hypergammaglobulinémie
Hypoprotidémie c’est l’hypoalbuminémie
Toutes les protéines sont synthétisées par le foie sauf les immunoglobulines par les plasmocytes
*Immunoélectrophorèse couple une électrophorèse avec une solution contenant des AC spécifiques
RBP :
Fixe le rétinol (vitamine A) dans un complexe avec la préalbumine.
Sa synthèse nécessite une molécule de Zinc
Marqueur sensible de la dénutrition aiguë et permet d'apprécier la renutrition
diminue au cours de malnutrition, carences en vitamine A et en Zinc, IHC, états inflammatoires sévères
Augmente dans les néphropathies chroniques, stéathose
Albumine :
Protéine dépourvue de glucides (holoprotéine)
Transporteur non spécifique : glucose, hormones thyroïdiennes, bilirubine, médicaments, calcium…
Demi-vie : 19 jours
Rôle dans le maintien de la pression oncotique
Variations pathologiques :
- Hyperalbuminémie : déshydratation et diabète insipide
- Hypoalbuminémie : carence d’apport protéique, malabsorption intestinale, insuffisance hépatique,
accroissement du catabolisme, augmentation des pertes (rénale, digestive et cutanée)
Anomalies génétiques :
- Analbuminémie : compatible avec la vie
- Bisalbuminémie : 2 pics à l’électrophorèse, AR, 2 gènes de l’alb, non pathologique.
2- Globulines :
a- α1 globuline :
α1 antitrypsine :
- Anti-inflammatoire, antiprotéasique (- l’élastase pulmonaire) et anti-athérosclérose
- Polymorphisme génétique (23 allèles)
- L’homozygote ZZ risque : l’emphysème panlobulaire et la cirrhose
α1 foetoprotéine :
- Protéine du fœtus : n’est produite que par le fœtus
- Chez l’adulte taux normal <10 ng/mL. c’est un marqueur tumoral : carcinome hépatocellulaire,
tératome de l’ovaire, tumeurs non séminomateuses des testicules
Orosomucoïde : cofacteur de la lipoprotéine lipase
- Diminue en cas de syndrome néphrotique (avec augmentation de TG)
- Augmente lors du syndrome inflammatoire.
b- α2 globuline :
Haptoglobine :
- Produite par le foie. Son rôle est de fixer l'hémoglobine libre dans le sang
- Diminue en cas d’hémolyse et augmente en cas de syndrome inflammatoire
α2 macroglobuline : augmente en cas de syndrome néphrotique et syndrome inflammatoire.
Céruléoplasmine : diminue dans la maladie de WILSON (diminution du cuivre sanguin et de la
céruléoplasmine, augmentation de cuivre urinaire, et du cuivre tissulaire)
c- β globuline :
Transferrine : transporte le fer, augmente au cours des anémies ferriprive.
Ferritine : prot de stockage de fer, augmente en cas d’hémochromatose
CRP : prot non glycosylée (holoprotérine), augmente en cas d’infection bact, et au cours de l’inflammation,
permet le suivi d’antibiothérapie chez le nouveu-né
L’augmentation isolée des globulines = élévation du taux de transferrine lors d’une carence martiale.
d- ϒ globuline : immunoglobuline
IgG : la seule qui passe la barrière placentaire, immunité ancienne, demi-vie : 18 jours
IgA : monomère dans le plasma et dimères dans les tissus (forme plus fréquente).
IgM : pentamères, les premiers à être synthétisés lors d’une agression antigéniques.
IgD : récepteur à la surface LB
IgE : allergies
Maladie de Wilson : maladie autosomale récessive dûe à une mutation de l’ATpase pompe cuivre.
Syndrome néphrotique :
: prot de petite taille (fuite) : Albumine, 1 (orosomucoide), (transferrine), gamma-globulines
: prot de grande taille (compensation) : 2-macroglobuline
Fich flach :
Holoprotéines (protéines non glyosylées) : Albumine, CRP
Marqueurs de la dénutrition : Pré-Albumine (TTR) +++, RBP, Transférine, Albumine, Orosomucoide
Pré-Alb : se trouve à l’EPS avant l’albumine (ce n’est pas son précurseur) !!
Protéine de Bence-Jonce : dimère de chaines légères Ig identiques, précipite à 56° et se redissout à 100°,
retrouvée dans le MM (Mdie de Kahler) et Mdie de Waldenstrom
Sujet sain : apport protéique conseillé : 1g/Kg (15% de l’apport alimentaire)
Albumine : 19 j, IgG : 18jr, pré-albumine : 2 j, CRP : 12 h
Déficit A1AT : emphysème pulmonaire, cirrohse hépatique
CPK = Créatine PhosphoKinase : enzyme retrouvée dans de nombreux organes (cerveau, cœur, muscles…).
Son dosage dans le sang permet de soupçonner une atteinte musculaire, cardiaque ou cérébrale.
Une protéine contient 16% d’azote (conversion azote protéine : X 6,25)
Bilan azoté : apport protidiqueX16% - azote urinaire dans le cas normal il est nul
La créatinurie est un reflet très fidèle de masse musculaire
4. ACIDES AMINES
AA indispensables (ceux que l’organisme est incapable de synthétiser) : Valine, leucine, isoleucine, lysine,
thrionine, méthionine, phénylalanine, tryptophane, histidine et arginine chez l’enfant
AA glucoformateurs : phénylalanine, tyrosine, isoleucine
AA cétogènes : Glucoformateurs + leucine
AA aromatiques : phénylalanine, tyrosine, tryptophane, histidine
Glutathion : Glutamate + Glycine + Cystéine
Bases puriques : glutamine + glycine + aspartate
AA souffrés : cystine, homocystine
Classification :
- anomalies du transport membranaire (mb plasmique / mb mitochondriale …)
- enzymopathies touchant le catabolisme de l’AA
Physiopathologie de l’hyper-amino-acidurie
Hyperaminoacidurie de débordement (enzymopathies)
Sans altérations des systèmes de transport
Déficit enzymatique héréditaire (partiel/complet)
les AA non catabolisés augmentent dans le sang et passent dans les urines
Exp :
1. Défauts du cycle de l’urée
2. AA à chaine branchée : MSUD
3. AA aromatique : PCU + alcaptonurie + hypertyrosinémies
4. AA soufrés : cystinurie + homocystinurie
Méthodes d’exploration :
1) Odeur des urines
sirop d’érable (bouillon de viande) : leucinose et AA ramifiés
souris et moisissures : phénylcétonurie
beurre : hyper-méthioninémie
pieds : acidémie isovalérique (anomalie du catabolisme leucine)
2) Dosage global : DNFB / ninhidryne : ne permet pas le diagnostic spécifique des AA
3) Dosage spécifique :
Microbiologique : Test de GUTHRI
Chromatographique +++ : sur couche Minc/échange d’ions
Chimique (fluorescence) : pour la phénylalanine et la tyrosine
AA aromatiques
Alcaptonurie :
Déficit en homogénisate oxydase
Détection : coloration noire des urines + réaction de FEHLING positive
Tyrosinémie :
Type I Type II (Sd RICHNER-HANHART)
Déficit enzym FAAH TAT (tyrosine amino-transférase)
Diag Dosage de la succinylacétone dans les une tyrosinémie très augmentée
urines : pathognomonique détection par test de MILLION (couleur rouge)
Clinique Insuffisance tubulaire complexe kératite herpétiforme + hyperkératose
Hépatite sévère palmoplantaire.
Hépatocarcinome quelques cas de retard mental
Polyneuropathie périphérique
Hyperhomocystéinémie :
Déficit : enzym ou vitaminique
- enzymatique : CBS / MTHFR / MS (méthionine synthèse en méthylation B12)
- vitaminique : coenzymes (B6 + B9)
Lésions : oculaires, squelettiques et musculaires (aspect marfanoïde, scoliose)
Diag :
- Plasma : test modifié de GUTHRIE
- Urines : BRAND (rouge pourpre), SPAETH et BARBER (rougeâtre)
2) Anomalies de transport :
Cystinurie :
Transmission autosomique récessif
Anomalie du transport rénal et intestinal de la cystine (2 cystéines)
Physiopath : défaut de réabsorption tubulaire de la cystine (précipite dans des tubules) augmentation
anormale de son excrétion urinaire formation de calculs de cystine
Clinique de lithiase : dysurie, Hématurie, infections urinaires, coliques néphrétiques
Les calculs sont souvent volumineux, multiples, bilatéraux et faiblement radio-opaques.
La réaction de BRAND est positive (coloration rouge)
présence de cristaux hexagonaux de cystine dans les urines : pathognomonique
Fich Flach :
L’alanine donne : pyruvate + acétyl-coA
L’aspartate donne : OAA + asparagine + bases (purines + pyrimidines)
La glutamine donne : ornithine + arginine
L’origine de l’asparagine : aspartate + glutamate
Le cycle de l’urée : aspartate + glutamate + arginine, les produits (ornithine / urée)
La transamination : aspartate + glutamate + alanine Les enzymes (ASAT/ALAT)
Homocystéine : AA souffré, non protéinogène résultant du catabolisme de la méthionine ou de la
cystathionine. Son nom provient de sa structure analogue avec la cystéine
Précurseurs de la créatinine : Arginine + Glycine
Précurseur de la sérotonine : Tryptophane
5. VITAMINES
Substances organiques non protéiques, sans valeurs énergétiques.
Nécessaires à l’organisme à doses minimales, apportées par l’alimentation, non synthétisés par l’organisme.
RQ ! les oligo-éléments (fer, ca² ) ont la même définition mais pas organiques
Absorption
La majorité des vit est absorbée dans le Duodénum et Jéjunum sauf la B12 et C au niveau de l’iléon.
Les vitamines liposolubles sont absorbées avec les graisses
Conservation
- La congélation ne modifie pas le teneur en vitamines, La chaleur détruit la vitamine C.
- Le trempage et le stockage élimine les vitamines hydrosolubles.
Elimination
- Les vit liposolubles peuvent être stockés et sont éliminés lentement risque d’hypervitaminose surtout vit A et D.
- Les vit Hydrosolubles ne sont pas stockés et l’élimination est rapide pas de risque d’hypervitaminose, sauf B12
D2 : végétale
D3 : animale. D3 : 80% Soleil, 20% Alimentaire.
6. EQUILBRE ACIDO-BASIQUE
I. LES TAMPONS CHIMIQUES
Un tampon est constitué par le mélange d’acide faible et de sa base conjuguée
Les deux principaux systèmes tampons du sang sont :
le système bicarbonate/acide carbonique
le tampon hémoglobine
*L’anhydrase carbonique est une enzyme très active au niveau l’oeil et les globules rouges
2) Protéines plasmatiques
Rôle mineur mais parfois significatif. Ce sont des molécules amphotères pouvant capter ou libérer des H+.
3) Hémoglobine
L’un des meuilleurs systèmes tampons avec les bicarbonates
Pouvoir tampon : groupement imidazole de l’histidine
En cas d’acidose, l’affinité de l’hémoglobine à l’oxygène diminue, ce qui permet de délivrer une quantité
importante d’oxygène aux tissus et tamponner l’excès des ions H+, c’est l’effet Bohr.
4) Phosphate
Le pouvoir tampon s’exerce dans le milieu extracellulaire et intracellulaire, dans ce dernier, il est significativement
important. Au niveau des reins, ils sont considérés comme le principal tampon urinaire, en fixant les H+, formant
ainsi l’acidité titrable
Les bicarbonates filtrés est en quasi totalité réabsorbé chez le sujet normal : 85% au niveau du TCP et 15% dans les
segments les plus distaux : la bicarbonaturie est nulle.
*Acidité titrable : acides faibles capables d’accepter des ions H+ : système acide phosphorique disodique et
monosodique. On parle d’acidité titrable car on la mesure par la quantité de soude à 0.1 molaire que l’on doit
ajouter à l’urine pour obtenir un pH de 7.40 identique à celui du plasma
*Ammoniac NH3 : l’ammoniac est une base formée dans les cellules tubulaires rénales, elle diffuse passivement
dans les urines et se combine avec les H+ pour former l’ammonium NH4+, ce dernier est soluble dans l’eau,
incapable de traverser les membranes cellulaires, il est donc piégé dans la lumière tubulaire.
2) Le poumon
Les chémorécepteurs centraux ont une grande sensibilité vis-à-vis des changements de la PaCO2
PaCO2 augmente hyperventilation
PaCO2 diminue hypoventilation
► pH = - log [H+]
► pH = pK + log [HCO3]/ PaCO2 x
► pH = 6,1 + log [HCO3]/ PaCO2 x 0,03
1. Acidose métabolique
Déf : diminution de la concentration des bicarbonates plasmatiques.
Mécanismes
Pertes excessives de bicarbonate
Charge acide excessive
Réduction de l’excrétion rénale d’ions H+
Réponse de l’organisme
Tamponnement : il se fait surtout par les tampons intracellulaires : hémoglobine
2ème mécanisme: hyperventilation alvéolaire afin de diminuer la PaCO2.
3ème ligne : le rein augmente l’excrétion de l’acidité titrable et de l’ammonium : pH urinaire très acide
**Potassium et acidose métabolique : l’acidose métabolique s’accompagne d’une hyperkaliémie, secondaire à la
pénétration d’H+ dans les cellules en contre partie de la sortie du K+ intracellulaire vers le plasma.
**Certaines acidoses tubulaires sont hypokaliémiantes
2. Alcaloses métaboliques
Déf : augmentation de la concentration des bicarbonates plasmatiques.
Mécanismes :
Perte nette d’ions H+
Perte du chlore
Addition d’alcalins
Dans les 3 mécanismes, les contraintes imposées par l’électro-neutralité impliquent une diminution de la chlorémie
Réponse de l’organisme :
Tamponnement : addition d’H+ aux liquides extracellulaires : sortie d’H+ des liquides intracellulaires
provenant des phosphates et des protéines.
Adaptation respiratoire : hypoventilation alvéolaire
Correction rénale : le rein est seul capable d’assurer la correction, c'est-à-dire d’excréter l’excès de
bicarbonate.
► REQ : L’alcalose est normalement rapidement corrigée par le rein ; la persistance de ce déséquilibre doit faire
rechercher 3 facteurs pérennisant l’alcalose métabolique :
1) Hypovolémie : provoque la réabsorption du sodium accompagnée par HCO3-
2) Déficit en chlore : contribue au maintien de l’alcalose
3) Déplétion potassique
Classification :
Alcaloses corrigées par l’apport du chlore (chlore urinaire < 10 mmol/L)
Pertes digestives : vomissements incoercibles, aspiration gastrique
Pertes urinaires : diurétiques de l’anse (furosémide)
Apports faibles en chlore
Alcalose post hypercapnie
Fibrose cystique
Alcaloses non corrigées par l’apport du chlore (chlore > 25 mmol/L)
Hyperaldostéronisme primaire : Sd de Conn
Syndrome de Cushing (hypokaliémie par fuite urinaire)
Syndrome de Bartter
Syndrome de buveurs de lait : hypercalcémie + alcalose métabolique + insuffisance rénale
Hypokaliémies sévères < 2 mmol/L
Hypomagnésémie
Polytransfusions
Req : L’acidose et l’alcalose métaboliques sont toujours définies par une variation des bicarbonates plasmatiques et
non par une variation du pH. En effet ce dernier peut être tout à fait normal lor de la compensation pulmonaire
3. Acidose respiratoire
Déf : augmentation de la PaCO2 ou hypercapnie > 45 mm Hg.
Mécanismes : elle est toujours la conséquence d’une hypoventilation alvéolaire.
Réponse de l’organisme :
Acidose respiratoire aiguë : tamponnement intra et extracellulaires. Le rein n’intervient pas.
Si l’acidose persiste plus de 24 heures le rein intervient avec l’augmentation de l’élimination tubulaire distale
des ions H+ et une majoration de la réabsorption tubulaire proximale des bicarbonates.
Parallèlement la réabsorption du chlore diminue pour maintenir l’électroneutralité.
Etiologies :
Acidoses respiratoires aiguës :
Obstructions des voies aériennes : corps étranger, vomissements (fausse route), laryngospasme
Grandes perturbations circulatoires : OAP, embolie pulmonaire, dépression des centres respiratoires
Acidoses respiratoires chroniques :
Maladies pulmonaires obstructives chroniques, maladies neuromusculaires.
4. Alcalose respiratoire
Déf : diminution de la PaCO2 ou hypocapnie
Il s’agit de l’anomalie acido-basique la plus fréquente : 50% des patients en soins intensifs
Mécanisme : toujours conséquence de l’hyperventilation alvéolaire
Réponse de l’organisme
Phase aiguë : libération des H+ à partir des tampons intra et extracellulaires
Si l’alcalose persiste plus de 6 heures le rein intervient an augmentant l’excrétion des bicarbonates et en
diminuant l’excrétion d’ions NH4+ et acidité titrable
la kaliémie est souvent abaissée aux environs de 3 mmol, la chlorémie est élevée pour compenser la
diminution du bicarbonate et le trou anionique est normal
Etiologies
Hypoxémie : vie en haute altitude, anémies sévères
Maladies pulmonaires : ex. pneumonies
Fich Flach :
► Cl- : se comporte contrairement aux bicarbonates
► K+ : se comporte comme H+ (élevé dans l’acidose, bas dans l’alcalose)
7. GENERALITES SUR LES HORMONES
1. Caractéristiques communes des hormones
Concentration très faible : 10-8 et 10-12 molaire
Toutes les hormones sont libérées dans la circulation
Récepteur spécifique : très grande affinité
Réponse de la cellule cible
3. Transporteurs
Les hormones hydrosolubles n’ont pas besoin d’un transpoteur
Exceptions : IGF, CRH et GH liée à la forme soluble de son récepteur mb
Les hormones liposolubles ont besoin d’un transporteur
Les hormones liées à leur transporteur sont inactives (Seule l’hormone libre peut agir) et ne sont pas éliminées
réservoir d’hormone (> 90 % de l’hormone totale)
si la concentration du transporteur est diminuée la concentration de l’hormone libre est élevée
si la concentration de l’hromone augmente, la capacité de fixation du transport diminue
Le transporteur possède trois caractéristiques :
1) c’est une protéine (hydrosoluble)
2) concentration variable
3) faible poids moléculaire : PM < 50 KD
2 types de transporteurs :
1) Non spécifique : faible affinité, grand nombre de site de liaison
2) Spécifique : ne fixe qu’un seul type d’hormone,haute affinité (Kd basse), nbr limité de sites de liaison
Constante de dissociation KD : concentration de l’hormone pour laquelle la moitié des sites de liaison du
transporteur (ou récepteurs) sont occupés. C’est un moyen de mesure de l’affinité (plus c’est bas = forte affinité)
4. Récepteurs
Nature protéique (ou glycoprotéique)
Spécificité hormonale (ne fixe qu’un seul type d’hormone)
Spécificité d’organe
Grande affinité (complémentarité de structure)
Nombre de sites limités dans la cellule (103 à 105) : faible capacité de liaison
Réversibilité de l’intéraction (liaison non covalente)
Types de récepteurs :
Récepteurs membranaires Récepteurs nucléaires
- Hormones hydrosolubles - Hormones liposolubles
- Action rapide et brève - Action lente mais durables
- Modification qualitative - Modification quantitative
Localisation Types Ligands
RCPG : Recepteurs couplés à une enzyme (effecteur) par ADH, glucagon et adrénaline
l’intermédiaire d’une protéine G
RDAC : Récepteur à Tyrosine Kinase RTK Insuline, fact de croissance : IGF1, PDGF, NGF
Recepteurs Recepteurs Récepteur couplé à une kinase - GH, Prolactine, Leptine.
membranaires doués cytosolique : RC/KC - Erythopotéine, Cytokine
d’activité Récepteur à Sérine/Thréonine Kinase - Activine/inhibine : peptide de l’ovule
enzymatique RSTK - TGFβ : anti-tumoral
Récepteur guanyl cyclase : RGC ANP (ANF) et peptides de l’ovule
Recepteurs Récepteur dans le noyau avant l’arrivée de l’hormone T3 et la vit A
nucléaires Récepteur dans le cytosol lié à prot cytosolique HSP90 Stéroïdes (hormones sexuels) et vit D
Effecteurs :
1- Adényne Cyclase :
Catalyse la coversion ATP AMPc
AMPc active les protéines kinase A
PKA phosphorile les protéines cytosoliques, exp :
- Glycogène phosphorilase (activé)
- Glycogène synthétase (inactivé)
Les Pka sont les mêmes dans toutes les cellules mais leurs
substrats sont différents
L’AMPc est dégradée en 5’-AMP par une phosphodiestérase.
La phosphodiestérase est inhibée par la caféine et la
théophylline (thé)
2- Phospholipase C :
Dégrade IP2 IP3 + DAG
IP2 : Phospholipide membranaire
DAG : Diacylglycérol = liposoluble ne quitte pas la
membrane.
IP3 : hydrosoluble mobile
1) IP3 :
- Demi-vie: 3 ms
- Action : se fixe au calcisome et mobilise le Ca2+ du RE :
Ca2+ intra cytosolique
- Le Ca2+ va être pris en charge par 3 calciprotéines : la plus
importante c’est la calmoduline (peut fixer deux Ca2+)
2) DAG :
- Il va activer une autre kinase : PKc celle-ci est libre et cytosolique et va devenir membranaire pour se lier au DAG,
puis va phosphoriler d’autres protéines cytosoliques.
NB : la pompe à calcium dans la mitochondrie est lente et joue le rôle de réservoir du trop plein calcique et non de
l’excitation/arrêt de l’excitation.
NB : le calcium joue le rôle d’un second messager
Désensibilisation : phosphorilation de l’extrimité C terminal par des kinases C ou A ce qui induit un blocage du R.
Désensibilisation spécifique : concerne Récepteur β-adrénergique : fixation du côté N terminal d’une
protéine inhibtrice compétitive β-arrestine qui provoque l’endocytose du récepteur
Désensibilisation homologue et hétérologue (croisé) : concerne tous les récepteurs même β-adrénergique
Additus :
le gène Tubby contrôle le comportement alimentaire, la mutation de ce gène provoque une obésité.
la protéine Tubby peut se lier à l’ADN, cette protéine est localisée dans la membrane, liée au PIP2
la dégradation de l’IP2 par la phopholipase C détache la protéine Tubby qui migre vers le cytosol.
II- Récepteurs doués d’activité enzymatique : RDAC
*le cas de l’insuline la première molécule recrutée s’appelle IRS1, réponsable de l’organisation des réponses :
- IRS1/ GRb2 : réponse nucléaire
- IRS1/ PI3 kinase : réponse cytosolique.
QCM :
Recpeteur des hormones : liasion non covalente
Recpeteur insuline et fact de croissance : RTK (à tyrosine kinase)
Les hormones protéiques dont need transporteurs, stockées, dans des vésicules, excrétés par exocytose
Synthèse hormones protéique : RE+ APP GOLGI
Recepteur liée à prot G+ enz membranaire
Récepteurs des stéroides : noyau + cytosol récepteur des hormones protéiques : Mb plasmique
Transporteur /Récepteur spécifique : forte affinité et faible capacité de liaison (KD basse)
Antihormone : inhibiteur compétitif se fixe sur le récepteur
HORMONES HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
I. Généralités :
Neuro-hormones peptidiques, secrétés par des neurones
3 modes de communications :
- endocrine
- paracrine (entre l’hypoth et l’hypohph)
- synaptique
Mode de libération :
- hormones hypothalamiques : pulsatile
- hormones hypophysaires : circadien
Relation H-H :
- Hypothalamus et antéhypophyse : relation vasculaire
(système porte hypothalamo-hypohpysaire)
- Hypothalamus et posthypophyse : relation nerveuse
(corps cellulaires dans les noyaux hypothalamiques)
Rôles :
- Antéhypophyse : glande relais amplificatrice
- Post-hypophyse : glande de stockage d’hormones hypothalamiques (ADH, ocytocine)
Synthèse :
I. Hormones de la Posthypophyse :
ADH (Vasopressine) : hormones antidiurétique
Ocytocine : hormone de l’accouchement et expulsion des spermatozoïdes.
Nonapéptides (9) qui ne diffèrent que par 2 AA en position 3 et 8
Neuromédiateurs du SNC, ce sont des hormones de l’attachement social
Dérivent du même gêne ancéstral mais codés par 2 gènes différents.
Fabriqué par l’hypothalamus : NSO et NPV, les deux fabriquent l’ADH et l’ocytocine mais un même
neurone ne peut fabriquer qu’un seul type d’hormone
1- Etudes de l’ADH :
Deux types d’ADH :
Arginine : vasopressine humaine (Arg en position 8)
Lysine : vasopressine mammifères
Mode de libération : aléatoire, asynchrone, tonique, continu, durable, recrutement séquentiel des neurones
Deux types de neurones à ADH :
Axones longs : magnocellulaire : se termine dans la posthypophyse
Axones courts : parvocellulaire : se termine dans la tige pituitaire antéhypophyse
Localisation Rôles
V2 Membrane basale Réabsorbe l’eau libre : anti-diurétique
du rein (sang) Active le canal sodique : ENAC et le canal chloré : CFTR
vasoconstriction : la pression artérielle
V1 VX stimulation de la glycogénolyse hépatique
stimulation de l’adhésion plaquettaire
stimulation de la biosynthèse de l’aquaporine 2
V3 VX Stimule la libération de l’ACTH par les parvocellulaires
Aquaporine 2 Mb apicale du rein réabsorbe l’eau libre
Aquaporine 3, 4 Membrane basale excrétion d’eau
Apeline :
hormone hypothalamique qui a un récepteur membranaire à adenylcyclase.
formé de 36 AA dont les 17 derniers (c terminal sont biologiquement actifs et sont conservés)
fait chuter la pression artériolaire
inhibe l’ADH selon un mode autocrine car elles sont synthétisées par le même neurone.
Correction de l’hypertonie :
– à 284 m.OS.mol/kg : seuil osmotique de libération de l’ADH
– à 285 : activation du centre de la soif
Pathologie de l’ADH :
A-Baisse de l’action de l’ADH :
1- Diabète Insipide neurogénique (vrai) :
mutation du gène de l’ADH, destruction de l’hypothalamus (Tumeurs..)
syndrome de Wolfram
2- Diabète Insipide néphrogénique (inactivation de V2) :
mutation inactivatrice de V2 : lié au Chr X, n’atteint que les hommes, argénine remplacée par l’histidine
mutation du gène de l’aquaporine 2 : autosomique, l’homme et la femme sont atteints
Diagnostic :
différencier un diabète insipide d’une protomanie : Test de stimulation = de la soif = de restriction hydrique
différencier un diabète neuro d’un néphrogénique : on injecte un analaogue d’ADH : test à désmopressine.
I- Axe de la croissance :
a- Etage hypothalamique :
Deux hormones activatrices :
1. GHRH
2. Ghréline : 28 AA, synthétisée dans le noyau arqué de l’hypothalamus médian, et l’estomac+++ (sa
principale source), orexigène (appétit), doit être acylée sur son 3ème AA pour être active
I- Introduction :
La médullosurrénale est formée de cell cromaffines et synthétise 3 H : Ad 80%, Norad 16%, Dopamine 4%
L’adrénaline est spécifiquement surrénalienne, et non pas exclusivement (synthétisée par le cerveau)
L’adrénaline est une Noradrénaline methylée (Nor = dépourvue de méthyl)
Demi-vie : 1 à 2 minutes (très brève)
① ② : Hydroxylation ③: ④: ⑤ : Méthylation
enz : Phénylalanine enz : Décarboxylation Hydroxylation enz : PNMT
Hydroxylase TyrosineHydroxylase enz : Dopa enz :Dopamine (surrénalienne)
Si déficit : phénylcétonurie Coenz : THB phophorilé décarboxylase Hydroxylase. coenz : SAM.
coenz : Tétrahydroblopterine inhibée : l’adrénaline et coenz : Vit B6 coenz : VitC stimulée par le
Nécessite O2 et Fer ferreux la noradrénaline cortisol (lieu : MS)
*étape limitante
III- Catabolisme :
Il existe 02 enzymes de catabolisme des catécholamines :
- MAO : Monoamine-oxydase, intra-mitochondriale, 02 types :
Type A : digestive
Type B : cérébrale
- COMT : Cathécol O Méthyl Transférase.
Les HVA sont les catabolites exclusifs de la dopamine
les VMA sont communs à l’adrénaline et à la noradrénaline.
HVA = Acide Homo Vanillyque.
VMA = Acide Vanil Mandélique
X et Y sont appelés dérivés méthoxylés
*les inhibiteurs de MAO sont utilisés comme antidépresseurs COMT MAO
Dosage : Les cathécolamines et leur catabolites urinaires sont dosés par chromatographie (HPLC)
Le taux de la Norad sanguine est 5 à 10 fois plus élevé que l’adrénaline (provient principalement des term
nerveuses)
Urines : VMA 80%, Dérviés methylés 15%, catécholamines intactes 5%
Récepteurs :
1 Vx sanguins à l’exception du cœur + PLC : phospholipase C
2 Terminaisons axonales adrénergiques - Adenyl cyclase
1 Cœur, tissu adipeux + Adenyl cyclase
2 Reins, Bronches, foie, organes cibles du sympa + Adenyl cyclase
Rénal, mésentérique, cérébral Récepteurs dopaniergiques
Pathologies :
1- Phéochromocytomes :
Tumeur (90% bénigne, 10% maligne) de l’adulte qui se développe à partir des cellules chromafines : 85% MS, 15%
extra surrénalien Il sécrète surtout de la noradrénaline ++++ et l’adrénaline.
R ! la noradrénaline a une sécrétion autonome et discontinue.
Diagnostic biologique :
Augmentation des dérivés metoxylés : le plus spécifique.
Augmentation de la noradrénaline et de l’adrénaline libre urinaire.
Augmentation des VMA
Si AD et Norad normal : phéo surrénalien (Ganglioneurome)
Si AD normal et Norad : phéo extra-surrénalien (Paragangliome)
A- Stéroïdes de la Surrénale :
Spécialisation tissulaire dûe à une spécification enzymatique :
La glomérulée : Aldostérone (elle ne possède pas la 17- hydroxylase).
La fasciculée : Coristol
La réticulée : Androgènes
Aldostérone :
Agonistes : le cortisol et l a réglisse
Inhibiteurs : 2 Hormones cardiaques ANP et BNP
Cortisol :
Lié à la transcortine (CBG) à 90% et à l’albumine. 5% libre active
Dégradé par le foie et éliminé par le rein
1) TESTICULES
Action des androgènes gonadiques :
a. Actions morphologiques :
Différenciation sexuelle du foetus et développement des caractères sexuels primaires.
La testostérone développe les canaux de Wolff (organes génitaux internes)
LA DHT permet la descente des testicules de l’abdomen vers le scrotum Déficit DHT Cryptorchidie
Le chr Y possède le gène SRY qui code pour la protéine TDF qui conditionne la fabrication des
testicules qui synthétise la testo et AMH.
AMH : Hormone anti-Müllerienne, peptidique, détruit les canaux de Müller (OGI féminin)
Différenciation sexuelle du cerveau : l’aromatisation des androgènes en oestrogènes au niveau du
cerveau provoque sa masculinisation, ceci est empêché par l’α-foetoprotéine chez le fœtus féminin.
Caractères sexuels secondaires : augmentation du volume des organes génitaux et leur pigmentation,
pilosité pubienne, anale, thoraco-abdominale et faciale
Développement de la prostate et des vésicules séminales.
Développement du larynx et mue de la voix.
Augmentation du périmètre thoracique et développement de la musculature.
Répartition des graisses de réserve (notamment au niveau abdominal).
Apparition de la libido et du comportement sexuel.
Maintien de la spermatogenèse.
b. Actions métaboliques :
Protéines : stimulent l’anabolisme avec diminution du catabolisme azoté.
Lipides : stimulent la lipolyse.
Glucides : augmentent la glycogénogenèse en activant la glycogène synthase et freine la glycolyse
Cartilage : croissance osseuse par stimulation du cartilage épiphysaire, et fermeture des cartilages de conjug
Hématopoïèse : stimulée.
Modes d’action :
Pro-hormone activée : DHT : prostate, récepteurs pilo-sébacés, sinus uro-génital.
Testostérone active : larynx, muscle
Action à travers l’oestradiol : différenciation sexuelle du cerveau
Régulation :
Exploration fonctionnelle :
a. Exploration du testicule :
Fonction exocrine (spermogramme) :
Volume : 3 à 4 mL.
Spermatozoïdes : 60 à 100 millions/mL.
Forme : 70% normale
Mobilité après la 4e heure : 70% mobiles
Fonction endocrine : Dosage de la testostérone plasmatique.
Epreuve de stimulation : par les gonadotrophines chorioniques. Test négatif : maladie primaire du testicule.
b. Exploration de l’hypophyse :
Dosage des hormones hypophysaires : FSH, LH, prolactine.
Epreuve de stimulation de l’hypophyse : par du GnRH. Test négatif : atteinte hypophysaire.
Test au citrate de clomifène : 100 mg/j de Clomid par voie orale pendant 10 j. Taux de LH augmenté au 2ème
jour, taux de testostérone augmenté au 6ème jour. Test négatif après la puberté : hypogonadisme
hypogonadotrope hypophysaire ou hypothalamique.
2) OVAIRES
Phase folliculaire : follicule primordial follicule de DeGraaf, dont la thèque interne va sécréter des
oestrogènes. Cette phase est dite oestrogénique. Au 14e jour, le follicule se rompt et l’ovule est expulsé.
Phase lutéale : elle s’étend du 14e jour à la fin du cycle. Le follicule dégénérescent se transforme en corps
jaune riche en cellule lutéales qui sécrètent de la progestérone. Les cellules de la thèque interne continuent à
sécréter les oestrogènes. Cette phase est dite oestroprogestative.
A la fin du cycle, le corps jaune régresse et il y aura une baisse de la sécrétion hormonale.
Actions
Au niveau de la muqueuse utérine :
première phase : l’épaisseur de l’endomètre augmente, les glandes utérines s’allongent et il y a apparition
d’une vascularisation par des artérioles droites : phase proliférative.
deuxième phase : les glandes utérines deviennent tortueuses et sécrétoires, les artérioles quant à elles
deviennent spiralées : phase sécrétoire.
fin de la deuxième phase : les artérioles spiralées se dilatent et se rompent, entrainant une hémorragie avec
élimination des couches superficielles de l’endomètre par desquamation.
fin des menstruations : les artérioles se contractent, l’hémorragie cesse, un nouvel endomètre se régénère à
partir de la couche basale.
Au niveau du col de l’utérus :
première phase : les oestrogènes stimulent la sécrétion de glaire cervicale abondante, transparente et
fluide. Au 14e jour, cette fluidité est maximale pour faciliter le mouvement et la survie des spermatozoïdes.
deuxième phase : la progestérone inhibe la production de glaire cervicale, qui devient opaque et hostile aux
spermatozoïdes
Hormones ovariennes :
OEstrogènes :
Le principal oestrogène chez la femme est le β-oestradiol : 2 pics : un premier pic juste avant l’ovulation, et un
second pic moins important après l’ovulation.
Actions :
- Dvpt des caractères sexuels II aire
- Procréation : stimulent la prolifération des cell de l’endomètre pendant la phase folliculaire
- Synergie hormonale : créent les récepteurs de progestérone.
- Os : contrôlent la résorption osseuse et aident à la fixation du calcium sur les os : anti-ostéoporose.
- Tissus : hydratent les tissus, et en particulier les muqueuses et la peau.
- Protecteur cardiovasculaire
Progestérone :
Son taux plasmatique est bas pendant la première phase, et augmente en pic dans la seconde phase.
Elle agit après imprégnation des tissus par les oestrogènes.
La progestérone est dite hormone de la nidation. Elle agit par rétrocontrôle négatif sur l’axe HH
Rôles :
Allaitement : la progestérone retarde la synthèse du lait en bloquant les récepteurs de la cortisol et de la
prolactine.
Contraception : Suppriment l’ovulation
La Mefipristone est un contragestatif inhibiteur compétitif de la progestérone
Exploration fonctionnelle :
a. Au niveau de l’ovaire :
Dosage des hormones ovariennes : oestrogènes et progestérone plasmatiques.
Indicateurs de l’ovulation : température, frottis, biopsie de l’endomètre.
Epreuve de stimulation des ovaires : test à la gonadotrophine chorionique. Test négatif atteinte primaire
de l’ovaire.
b. Au niveau de l’hypophyse :
Dosage de FSH, LH et de prolactine.
Test de stimulation à la LH-RH. Test négatif atteinte hypophysaire.
C- Stéroides du Placenta :
Il fabrique des hormoes peptidiques et stéroïdiques
a- Peptidiques :
HCG : avec activité : LH-Like, TSH-Like et Prolactine-Like
HCS : activité GH-Like.
b- Stéroïdiques :
Oestrogènes
Progestérone : permet le maintient de la grossesse.
Placenta :
– Il est seulement capable de transformer la prégnénolone en progestérone
– Il est incapable de donner les androgènes (absence de 17- hydroxylase) et les corticostéroïdes
– Au niveau du placenta, les androgènes sont transformés en œstrogènes
Le fœtus est capable de fabriquer le cholestérol et les androgènes (présence de 17- hydroxylase)
mais il est incapable de les aromatiser (absence d’aromatase)
III. Thérapeutique
Traitements de la ménopause :
Hormono-Thérapie-Substitutive (HTS) : oestroprogestatifs naturels
Tibolone : stéroïde de synthèse qui possède une activité androgénique progestatif et ostrogénique.
SERMs raloxiféne : prévention de l’ostéoporose post-ménopausique
Cancer du Sein :
- SERMs tamoxifen
- Anti-Aromatase
Cancer de la prostate :
- Inhibition de la 5-α-Réductase.
- SARMs : modulateurs ex : Acetate de Liprotérone : inhibiteur compétitifs de la DHT.
PSEUDOHERMAPHRODISME
Masculin : 46 XY Féminin : 46 XX
Déficit en 5-α-Réductase La cause est une exposition précoce aux androgènes
AMH présent : pas de Muller liée notamment à une hyperplasie congénitale des
- Testostérone présent : présence de Wolf donc OGI mâle. surrénales (autosomique récessive), à une tumeur des
- pas DHT : OGE féminin , micro-pénis . surrénales de la mère, ou encore à un traitement
hormonal inapproprié aux androgènes chez la femme
enceinte.
Syndrome d’insensibilité aux androgènes =
Testicules féminisants = syndrome de MORRIS
Déficit en Réc des Androgènes
Morphotype féminin (OGE féminins)
Testicules : inguinale ou abdominale+++
Présence d’AMH : pas de Muller
Absence d’utérus, trompes, ovaires
pas de Wolf
Vagin borgne, Pénis absent, ou petit
Bio : E2 , testostérone
Autres :
Le cholestérol à une fonction OH portée par le C3
La 11ß et le 18- hydroxylase sont des enzymes intramitochondriales
la 21 et la 17 sont des enzymes microsomiales.
DOC = composé C
la 21 hydroxylase et la 11 ß hydroxylase interviennent dans la biosynthèse de cortisol et de l’aldostérone.
QCM
Testicules féminisants : anomalie récepteur 5DHT : testostérone normal, 5aréduct
Testostérone sur le métabolisme : épargne les protéines et le gluc mais favorise la lipolyse
Insuff endocrinenne primaires = glande cible atteinte
17-hydroxy stéroide provient du catabolisme du cortisol
17-cétostéroïdes urinaires : androgènes surrénaliens
Les inhibines ne sont pas sercétées par l’hypophyse
HORMONES THYROÏDIENNES
I- Introduction :
- Chez le foetus, les hormones de la thyroïde apparaissent avant les H de l’axe thyréotrope : elles sont sécrétées à
partir de la 15ème semaine du développement embryonnaire.
- La thyroïde est formée de 02 types de cellules :
Les cellules folliculaires (thyrocytes)
Les cellules para-folliculaires (cellules claires, ou cellule C)
- Les cellules folliculaires :
98% des cellules de la thyroïde, proviennent de l’ectoderme
Fabriquent T3 et T4
Cancer différencié de la thyroïde (CDT) : augmentation de la thyroglobuline
- Les cellules para-folliculaires :
1% des cellules, proviennent du neuroectoderme
Fabriquent la calcitonine
Carcinome médullaire de la thyroïde (CMT)
II- Calcitonine :
- Hormone peptidique synthétisée sous forme préprolactine.
- Pour être active elle doit être :
Libre
32 AA
Monocaténaire (une seule chaine)
Mâture : 2 modifications post-traductionnelles : clivage + ajout de fonction amide
- récepteur membranaire RCPG à adenyl cyclase.
- Elle est hypocalcemiante, stimulée par l’hypercalcémie, rôle accessoire dans le métabolisme phosphocalcique :
Diminution de la réabsorption tubulaire du calcium.
Inhibition de la résorption osteoclastique.
- Le seul interêt de son dosage est le diagnostic et la surveillance après traitement des CMT
- test de dépistage (de stimulation) à la pentagastrine : enquêtes familiales si un membre est atteint de CMT.
*La thyroglobuline (TG) : protéine riche en tyrosine, c’est une matrice formée de 2 sous unités identiques, chacune
renferme 115 tyrosines avec 4 sites d’iodation (hormonogéniques) 3 du côté C term, et 1 du côté N terminal.
IV- Transport :
Non spécifique : albumine
Spécifique :
TBG : glycoprotéine hépatique ayant plus d’affinité pour T4 (T4 libre 10 fois plus faible que T3 libre)
TTR : transthyrétine = préalbumine
TBPA : protéine non glycolisée riche en tryptophane, hépatique et pancréatique formée de 4 sous
unités dont une fixe le RBP le sillon central, porte T3 et T4.
► T4 : 75 % par TBG, 25% par TTR.
► T3 et rT3 : 65% TBG et 35 % par TTR.
V- Les désiodases :
Il existe 3 types de désiodases, sont des célénoprotéines (alanosystème dans le site actif)
Type 1 ubiquitaire 2ème f’l’abondnance Agit sur l’anneau externe et donne T3 à partir de T4
interne
Type 2 ubiquitaire La plus abondante Agit sur l’anneau externe donne T3 à partir de T4
Type 3 cerveau, peau Agit sur l’anneau interne ne donne jamais T3 :régulation
et placenta tissulaire
VI- Récepteurs :
Les R de la T3 sont localisés dans le noyau.
Il existe 3 récepteurs : TRα , TRβ , TR (ce dernier type n’existe pas dans le cerveau et l’hypophyse)
La T3 se fixe sur le domaine E et le domaine C celui à l’ADN on l’appelle ThRE.
Le R active est sous forme hétéro-dimère il comprend T ; R x R ( R de la VA des protéines TRAPS ce sont des
protéines qui acétyle les histones et TR)
2. Effets métaboliques :
Métabolisme Effet physiologique Hyperthyroïdie Hypothyroïdie
Basal la production de chaleur (action calorigène) et Soif, sueur, Hypothermie, frilosité.
la consommation d’oxygène thermophobie.
Glucides Hyperglycémiant :augmente l’absorption Hyperglycémie Hypoglycémie.
intestinale du glucose et en stimulant la
néoglucogenèse et la glycogénolyse
Lipides Hypocholestérolémiant. / Hypercholestérolémie
Elles augmentent également la lipogenèse et
l’oxydation des acides gras.
Protéines Augmentent la synthèse protéique mais ont Maigreur extrême, /
également un effet catabolisant qui devient muscles fins.
prépondérant en cas de surdose
Hydrominéral Augmentent la diurèse par augmentation du / OEdèmes par rétention
débit sanguin rénal et de la filtration d’eau.
glomérulaire.
Phosphocal Augmentent la déminéralisation osseuse avec Ostéoporose.
phosphaturie et calciurie.
3. Effets tissulaires :
Tissu Effet physiologique Hyperthyroïdie Hypothyroïdie
Cardiaque chronotrope et inotorpe Augmentation de la fréquence Fréquence et débit
positifs. et du débit cardiaque. C’est le cardiaque diminués,
premier signe d’hyperthyroïdie. hypotonie.
Digestif favorisent le transit. Diarrhées. Constipation.
Hématopoïétique stimule l’érythropoïèse et le / Anémie.
métabolisme du fer.
Musculaire accélèrent la vitesse de Hyperexcitabilité musculaire et Augmentation du volume
contraction et de amyotrophie dans les formes des muscles par infiltration
décontraction musculaires. sévères. de substances mucoïdes.
4. Autres :
Stimule la SHBP (SHBG), la myosine et la ferretine, et l’ostéocalcine.
Augmente le catabolisme de l’albumine.
Potentialise l’effet de la catécholamines, la Gh et les IGF1.
La HCG est TSH-Like (Hyperthyroidie durant la grossesse)
Bilan :
Bilan de 1ère intention : uniquement TSH et FT4 (dose pas la T3 car juste 7% de la thyroïde)
Si le bilan initial est perturbé on dosera les auto-AC
Pathologies :
Examens dynamiques :
- Test à la TRH court (30 mn) : affirmer le diagnostic d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie centrale.
- Test à la TRH long (120 mn) : dépistage infraclinique ou fruste (syndromes légers)
QCM :
Carence en iode : favorise la désoidation T4 en T3
Captation thyroidienne des iodure est réglée par : TSH et les réserves en hormones