Etude Des Caracterestiques de Petrole Brut Du Champ Djebel Onk
Etude Des Caracterestiques de Petrole Brut Du Champ Djebel Onk
Etude Des Caracterestiques de Petrole Brut Du Champ Djebel Onk
Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et technologies
Spécialité : Génie chimique
Thème
Présenté par :
Encadreur:
Dr TABCHOUCHE Ahmed pour l’aide précieuse qu’il m’a apportée ainsi que son
expertise, Son œil critique m’a été indispensable pour structurer mon travail
ainsi que la qualité de mon Rapport et ses qualités humaines m’ont marqué à
jamais.
années 60.
Je sais également gré aux Mr Saoud Mohamed, Saoud Abd Errahman, Dr Brai
Je remercie tous mes amis et ma famille qui m’ont rendu la vie à côté de la thèse
Enfin, j’exprime ma gratitude aux membres du jury qui ont accepté d’évaluer
cette thèse.
2
البترول الخام في حقل جبل العنق يحتوي على مواد ثقيلة وذات سيولة مرتفعة مما كون ترسبات على كل مستويات اﻹنتاج قاع البئر
مما سبﺐ انخفاض مستوى اﻹنتاج وذلك بنقصان،مرورا بالغﻼف الرئيسي للبئر الى المضخة وأنبوب اﻹنتاج حتى شجرة راس البئر
قطر مرور البترول الخام إضافة الى زيادة المقاومة الميكانيكية في معدات الرفع والدفع لمضخة البندول وبالتالي اضعافها وعلوقها في
.البئر وانكسار معداتها
أوﻻ لمعرفة خصائص البترول الخام لحقل جبل،كل هذه اﻷسباب كلفت الشركة أموال باهضه مما دفعنا الي اجراء هذه الدراسة المعمقة
ثانيا تحديد نوعية ومميزات المواد الثقيلة سواء كانت هذه المواد شمعية او أزفلتيه او كﻼهما معا واخيرا اختيار مادة كيميائية،العنق
.متوفرة في السوق الجزائرية تساعدنا على التخلص دوريا مﻦ تراكم هذه المواد الثقيلة على معدات اﻹنتاج داخل ابار البترول
The crude oil of Djebel Onk field contains high viscosity heavy products that’s
stacked inside the well on the wall of the casing, tubing, pump and rods as well
as the well head.
These heavy products decrease the production of the wells by reducing the
production section in all production process, increasing the mechanical
resistance of the sucker rod pump equipment, blocking pump and broking the
pumping rods.
I get the idea to reduce the maintenance high cost to do this new study, firstly,
to define the characteristics of Djebel Onk field crude oil, secondly, to
determine the kind of heavy products, if paraffinic, asphalting or both
together, finally, to choice available chemical product for wells stimulation to
remediate periodically the production level.
Le pétrole brut des puits du champ de Djebel Onk contient des composants
lourds de viscosité élevée se suspends comme des dépôts sur les parois de
casing, tubing, pompe, tiges de pompage ainsi que sur la section de production
des puits.
Ces dépôts réduit la production par réduction de la section d’’écoulement du
pétrole et augmentent la résistance mécanique des équipements de la pompe a
balancé, ainsi que blocage de la pompe et cisaillement des tiges de pompage.
Suite au cout de maintenance très élevé, j’ai entamé cette étude approfondie
pour, premièrement, définir les caractéristiques du pétrole brut du champ de
Djebel Onk, deuxièmes, identification la nature des produits lourds soit
paraffines, asphaltènes ou les deux, finalement choix d’un produit chimique
disponible à utiliser comme un solvant de stimulation des puits pour remédier
périodiquement le seuil de la production.
3
TABLE DES MATIERES
1. INTODUCTION GENERALE……………………………………………..…………………….………7
CHAPIRTE 2
2.1. INTRODUCTION……………………………………………………………………………..…………….9
2.7. RÉCAPITULATION………………………………………………………………………………………...16
CHAPIRTE 3
3.2. LOCALISATION………………………………………………………………………..………………….18
3.6. GÉOLOGIE……………………………………………………...…………………………………………20
4
3.6.3. RÉSERVOIR………………………………………….…………………………………………………….21
CHAPIRTE 4
4.1. PROPRIÉTÉ…………………………………………………………………………………………….….26
CHAPIRTE 5
CHAPIRTE 6
5
6.2.6. RENDEMENT DE LA DISTILLATION SOUS PRESSION REDUITE DU RESIDU ATMOSPHERIQUE ‘’R400 +
°C’’……………………………………………………………………………………………………………….…45
CHAPIRTE 7
CHAPIRTE 8
8.7.2. TESTS D'EFFICACITE DES INHIBITEURS AP104 ET CHIMEC 6836 SUR DYNAMIQUE ………………….60
CHAPIRTE 9
11. BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………….………………………….67
6
1. INTODUCTION GENERALE
La production de pétrole brut a rencontré de nombreux problèmes en raison de la modification de sa
composition chimique ; tandis que la composition du fluide de réservoir change en raison de l’épuisement
naturel lors de la récupération des fluides, l'huile devient un mauvais solvant pour les composants lourds et il
en résulte que la précipitation de ces composant tels que : paraffines, résidus, métaux…
Le problème de dépôt de composants lourds dans les puits, les équipements de production et les conduites de
transport pétrolières monopolise des moyens humains et économiques conséquents.
Le champ pétrolier de Djebel Onk a vécu un problème pareil depuis sa mise en production du pétrole brut en
1960, uniquement des simples analyses ont êtes effectuées à la fin des années 60, un impact important
enregistré sur la production nominée au niveau de la section de production des puits par le bouchage des
perforation du casing, ainsi que sur toute la profondeur de 1150 m avec le dépôt des matières lourdes au
niveau de la pompe à piston, les tiges de pompage et le tubing de production et les installation de surface.
Plusieurs tentatives de stimulation des puits par des différents solvants de production locale et importés n’a
pas donnée des bons résultats.
A cet effet j’ai commencé la réalisation d’une nouvelle étude pour l’élaboration d’une identité exacte de
pétrole du champ de Djebel Onk sur 03 volets :
Les caractéristiques chimiques et la nature des différents composts de pétrole.
L’identification de la nature des produits lourds
Des essais et tests au niveau de laboratoires afin de trouver un produit adéquat de stimulation.
Les résultats d’analyses chimiques et de composition seront orientés cette étude pour proposer une approche
sur les essais et tests de choix d’un produit chimique qui peuvent résoudre la présence des composants lourds
sur processus de production.
A savoir que les puits de champ de Djebel Onk sont à faible pression et entrainés par une pompe à balancier
mécanique émergé à 1000 mètres de profondeur au fond du puits.
Ce type de moyen de production de pétrole est le moins couteux parmi les techniques de production, mais
avec les dépôts lourds la performance mécanique réduite suite à la résistance sur toute la profondeur du puits.
L’aspect économique d’une opération de stimulation est aussi très important s’il s’agit d’effectuer plusieurs
opérations couteuses sans avoir une amélioration de production.
La détermination de la composition chimique, propriétés et caractéristiques physiques du pétrole brut est
nécessaire comme un premier pas de recherche.
7
CHAPITRE 2
PARTIE THEORIQUE
Généralités sur l'historique
et la formation du pétrole brute
8
2. Généralités sur l'historique et la formation du
pétrole brute
2.1. Introduction
Les pétroles bruts se présentent le plus généralement sous la forme de liquides plus ou moins visqueux. Leur
couleur varie du vert au brun noir et dégagent une odeur d’hydrogène sulfuré, de térébenthine ou simplement
d’hydrocarbures.
Leur composition chimique est très complexe et dépend essentiellement de leur âge.
9
sédiment ; les molécules d'HC sont amenées à des températures et pressions de plus en plus élevées ; c'est
l'enfouissement. A partir d'ici, les molécules d'hydrocarbures vont devenir de plus en plus complexes.
Le schéma qui suit résume ce qui se passe à mesure de l'enfouissement et comment se forme l'huile et le gaz.
10
2.3.3. Réserves des pétroles et des gaz en Algérie
Avec un volume initial en place de 16 milliards de mètres cubes équivalent-pétrole découvert depuis 1948,
date de la première découverte commerciale à, près de Sidi Aissa, en pleine zone des nappes, l'Algérie
occupe le troisième rang parmi les pays producteurs de pétrole en Afrique, et le 12ème rang dans le monde.
Une grande partie de ces réserves a déjà été produite surtout pour le pétrole. Les réserves en hydrocarbures
découvertes en Algérie à ce jour sont renfermées dans un peu plus de 200 gisements d'huile et de gaz.
12
2.5.3. Le stockage du pétrole
Suivant les pays, les centres de stockage de produits pétroliers sont constitués afin d'assurer une
disponibilité de 10 jours de super, de 15 jours de fioul et de 15 jours de gazole. Il existe plus de 50 de
ces centres où les produits pétroliers sont stockés dans des cuves de taille variable, parfois enterrées.
Les gestionnaires des centres de stockage veillent au respect de certaines conditions de sécurité. Il s'agit
de prévenir essentiellement deux types de risques :
Les incendies ;
La pollution des sols et des nappes phréatiques due à d'éventuelles fuites.
Pour éviter ces pollutions, on vérifie régulièrement l'état des cuves et leur degré de corrosion.
Les hydrocarbures constituent les éléments essentiels des pétroles bruts, leurs molécules ne contiennent que
de carbone et de l'hydrogène et se divisent en plusieurs familles chimiques selon leur structure. Ces
structures basées sur la tétravalence du carbone.
a) Les paraffines (hydrocarbures aliphatiques saturés ou alcanes)
Leur formule générale est : CnH2n+2
Ils sont constitués d'un enchaînement d'atomes de carbone combinés avec l'hydrogène peuvent être structurés
en chaînes droites ou ramifiées ;
Tableau 2.6.2.1.1
Constantes physiques et chimiques des paraffines.
Constituants Formule Formule développée MM Téb(°C) Densité
Méthane CH4 CH4 16.0 - 161.5 0.260
Ethane C2H6 CH3----CH3 30.1 - 88.6 0.377
n-Butane C4H10 CH3-CH2-CH2-CH3 58.1 - 0.5 0.585
C4H10 CH3—CH2-- CH3
Isobutane | 58.1 - 11.7 0.563
CH3
Tableau 2.6.2.1.2
Constantes physiques et chimiques de quelques hydrocarbures oléfiniques.
Constituants Formule Formule semi Masse Température Densité
globale développée molaire d'éb (°C)
Propylène C3H6 42,1 - 47,7 0,523
Bntène-1 C4H8 56,1 - 6,3 0,601
Trans-
butène2 C4H8 56,1 0,8 0,610
Méthyl
Cyclopentane C6H12 84.2 71.8 0.753
d) Les aromatiques
14
Leur formule générale est: CnH2n-6
Ce sont des hydrocarbures cycliques poly insaturés présents en forte concentration dans les pétroles bruts. La
présence dans leur formule d'au moins un cycle à trois doubles liaisons conjuguées, leur confère des
propriétés remarquables.
En effet, les premiers termes (benzène, toluène, xylène) sont des matières premières fondamentales de la
pétrochimie ;
Tableau 2.6.2.1.4
Constantes physiques et chimiques de quelques hydrocarbures aromatiques
Dans cette catégorie entrent les molécules contenant d’autres atomes que le carbone et l’hydrogène. On
y distingue les composés organiques et les organométalliques.
Composés soufrés
Le soufre est l’hétéroélément le plus répandu dans les pétroles bruts,
Sa concentration peut aller de 0,1 à plus de 8 % en poids ; cette teneur est d’ailleurs corrélée avec la
densité du brut et donc sa qualité (léger ou lourd).
Le soufre peut être présent sous forme inorganique : S élémentaire, Hydrogène sulfuré H2S, Oxysulfure
de carbone COS ou engagé dans des molécules organiques telles que : les sulfures, mercaptans...
Example: propyl pentyl sulfure: CH3~- CH2— CH2 S (CH2)4— CH3 [15]
Composés oxygénés
Les bruts contiennent généralement moins d’oxygène que de soufre. Bien que peu abondant, l’oxygène
peut jouer un rôle non négligeable ; en particulier, il est responsable de l’acidité des pétroles. On trouve
l’oxygène dans les phénols, les furanes, les acides carboxyliques R— COOH, et les esters
: R — COO — R.
Composés azotés
Dans les pétroles bruts, l’azote se retrouve préférentiellement dans les fractions de point d’ébullition
supérieur à 250 °C et est particulièrement concentré dans les résines et les asphaltènes. On trouve
l’azote sous forme, amines : carboxyliques R— NH2, R— NH— R ou R3—N ou d’amides : — CO —
N< ou soit de carbazoles, de pyridines (azote basique) :
15
A la suite de certains procédés de raffinage (craquage catalytique par exemple) une fraction notable de
l’azote pourra se retrouver dans les coupes légères et en détériorer la qualité : instabilité au stockage,
couleur brune, gommes.
Composés organométalliques
Dans les fractions les plus lourdes telles que résines et asphaltènes se trouvent des atomes métalliques
comme le Nickel et le Vanadium, le métal étant au centre de cet ensemble sous la forme Ni++ ou VO+.
Composés chimiquement mal définis
Lorsque l’on s’adresse aux fractions les plus lourdes des pétroles, l’analyse est aujourd’hui impuissante
à isoler et donc à caractériser parfaitement les molécules présentes. Faute de mieux, l’analyste sépare
ces fractions lourdes en différentes classes, conduisant ainsi à des définitions purement opératoires et
non plus en termes de structures exactes.
Asphaltènes :
Les asphaltènes sont concentrés en hétéro-éléments : soufre, azote, nickel et vanadium. Leur teneur est
très variable dans les pétroles. Dans toute l’industrie pétrolière, ils sont la cause de nombreux
problèmes.
Les asphaltènes sont en partie responsables de la viscosité et de la densité élevée des pétroles bruts
lourds, conduisant à des problèmes difficiles de transport.
Résines :
Si l’on soumet les maltènes (le reste que les asphaltènes supprimés) à une chromatographie liquide les
produits élués avec les solvants les plus polaires sont appelés résines. Leur composition, là aussi,
dépend du protocole utilisé.
Ces molécules à caractère aromatique très marqué et renfermant des hétéro-éléments (N,0,S, et parfois
Ni et V); leur masse moléculaire peut varier de 500 à 1 000.
2.7. Récapitulation
D’après ces classes de famille pétrolières, on voit qu’en ce qui concerne les hydrocarbures bruts, il y a
énormes obstacles dans le processus de production de pétrole brut de réservoir à la surface sur tout par les
moyens mécaniques aux gisements à faible pression et en fonction de leur propriété physico-chimique et
composition,
Alors quelles sont les meilleures façons d’optimiser la production de pétrole dans des conditions pareilles ?
16
CHAPITRE 3
Découverte et caractéristiques du champ
pétrolier Djebel Onk
17
3. Découverte et caractéristiques du champ pétrolier
Djebel Onk
3.1. Situation géographique
La structure de Djebel Onk, dans le bassin de l’Atlas Saharien Oriental Algérien, se trouve à 75 kilomètres au
Sud de la ville de Tébessa et à 25 kilomètres à l’Ouest de la frontière Algérienne - Tunisienne.
Elle est comprise entre les coordonnées géographiques suivantes :
Longitude : entre 7°51’00’’E et 8°05’00’’E Latitude : entre 34°41’00’’N et 34°47’00’’N
3.2. Localisation
La structure de DJEBEL ONK se trouve dans le Bloc 129
6° 8°
Annaba
Skikda
Béjaïa
142
141
36°
Oum el Bouagui
M'Sila 127b
140
125
Batna
126
123 Khenchela 127a
Tebessa Tamesmida
129
Biskra DDN-1 Dj. Foua
FERKANE
(SH . GulfKeystone)
107
Dj. Onk
GKN HEK
OGZ-1
124 GKS
RTB
108
34°
128a 128b
Oil field
Gas field
20 40kms Positive well
0 El Oued
Oil pipeline
Gas pipeline
Carte 3.2.1
Carte de situation du champ Djebel Onk
18
3.3. Date de découverte
L’existence de faciès récifaux et de structures fermées dans le bassin Crétacé de l’Est Constantinois, a dès les
années cinquante, fait l’objet d’un grand intérêt pétrolier.
Ce bassin, orienté WSW/ENE, est limité au Nord-Ouest par une zone de hauts fonds, à faible subsidence,
répartis entre Batna et Annaba.
Au Sud Est la région de Tébessa – Feriana est restée stable durant le Crétacé et a constitué un môle qui divise
le bassin en deux branches, s’étendant l’une au Nord vers le Kef, l’autre au Sud vers Gafsa.
Les résultats encourageants des forages de Djebel Foua dans le Coniacien et le Turonien au Sud de ce môle,
ont mené à étendre l’exploration de celui-ci : c’est ainsi que fût foré le premier puits d’exploration DK-1, par
la SN Repal en 1959, sur la structure de Djebel Onk.
A ce jour, onze puits ont été forés sur la structure (DK-1, DK-2, DK-3, DK-4, DK-6, DK-9, DK-10, DK-11,
DK-12, DK-13 et DK-14), dont six puits (DK-1, DK-2, DK-3, DK-6, DK-9 et DK-13) sont productifs dans
les calcaires récifaux du Coniacien.
En outre, de bons indices d’huile et de gaz ont été enregistrés dans le Turonien (DK-4), le Cénomanien, le
Vraconien et l’Albien - Aptien (DK-1).
Tableau 3.5.1
1 07°51’00’’E 34°47’00’’N
19
2 08°05’00’’ E 34°47’00’’ N
3 08°05’00’’E 34°41’00’’N
4 07°51’00’’E 34°41’00’’N
La planche 1 à l’échelle du 1/50.000 indique les positions de tous les puits forés, dans les limites du Permis
d’Exploitation proposé.
Planchette 3.5.1
Position des puits sur la carte isobathe
3.6. Géologie
3.6.1. Aspect structural
La structure du champ pétrolier de Djebel Onk se présente comme un anticlinal orienté Est Ouest. Compte
tenu de la position du plan d’eau, les dimensions maximales de la structure sont pour le niveau A1 : longueur
5 kilomètres, largeur 2 kilomètres, soit une surface fermée de 10 km2 environ. La hauteur de fermeture
correspondante est de 150 mètres.
Au Sud, l’anticlinal est limité par une flexure faille le pendage y devient vertical et parfois inverse vers le
Nord, par contre, les couches plongent calmement. La structure est donc très dissymétrique.
20
En dehors de l’accident Sud, les failles observées n’ayant pas été reconnues en profondeur, il est difficile de
prévoir l’existence de compartiments dans les horizons réservoirs.
3.6.3. Réservoir
Les horizons productifs d’huile du gisement de Djebel Onk appartiennent aux niveaux les plus carbonatés
d’âge Coniacien (Crétacé supérieur).
Ces horizons corrèlent bien d’un puits à un autre, ce qui a permis de distinguer huit niveaux qui sont de bas
en haut B5, B4, B3, B2, B1, A2, A1 et A0. Ils sont représentés par des calcaires récifaux constitués de micro
débris ou d’organismes calcaires parfois affectés par l’épigenèse de la dolomie.
21
3.6.4. Caractéristiques géologiques du réservoir
Tableau 3.6.4.1
CONIACIEN (B et A)
Faciès carbonates
Stratifications Sans structures
Types de dépôts récifales
Plan huile/eau (Côte absolue) En mètre Non connu
Elévation moyenne En mètre 1050
Plan de référence (côte absolue) En mètre -50
Hauteur totale moyenne En mètre 100
Hauteur utile moyenne En mètre 9,9
Hauteur utile moyenne En fraction 0,099
Porosité utile moyenne En fraction 0,095
Saturation en eau moyenne En fraction 0,5
Pression initiale En kg/cm2 68
22
Formation volume facteur à 60 kg/cm2 = 1,06 environ.
Formation volume facteur à 29 kg/cm2 = 1,07 environ.
Coefficient de compressibilité à 60°C entre 30 et 60 kg/cm2 = (1,25)10-4
volume/volume/ kg/cm2.
Viscosité dans les conditions de fond d’après corrélations de BEAL = 1,7 centpoise.
• Caractéristiques de l’eau du gisement :
Les mesures de salinité sur échantillon d’eau, conduisent à des teneurs en sel de l’ordre de 40 grammes par
litre.
Le coefficient de compressibilité à 60°C = (0,25) 10-4 volume/volume/ kg/cm2
La viscosité dans les conditions de fond = 0,5 centpoise.
23
Carte 3.7.2.1
24
CHAPITRE 4
Historique de production champ
pétrolier Djebel Onk
25
4. Historique de production champ pétrolier Djebel
Onk
4.1. Propriété
Le champ de Djebel ONK a été découvert en 1959 et mis en production en 1960, afin de satisfaire la
demande de la société de phosphate Djebel Onk, Quatorze (14) puits ont été forés dont six (06) en
production.
Le périmètre de Djebel Onk était la propriété de plusieurs sociétés dont la SNREPAL qui avait le rôle
d’opérateur.
En 1962, (Accord d’Evian) les parts que détenait l’état Français dans la SNREPAL sont revenues de droit à
l’état Algérien.
En Juin 1967, les parts que détenaient les sociétés Anglo-américaines avaient été placées sous contrôle de
l’état Algérien.
En Juin 1970, SONATRACH est devenue majoritaire sur le périmètre dont elle prit le contrôle.
26
Le brut produit est acheminé (après décantation) vers la station de pompage SP2 Biskra par camion citernes.
Graphe 4.2.5.1
27
CHAPITRE 5
Fiche technique d'un puits de champ
Djebel Onk
28
5. Fiche technique d'un puits de champ Djebel Onk
5.1. Equipements de surface
Chaque puits est équipé par un bac test capacité 50 m3 et une pompe centrifuge pour le transfert de
la production vers le centre de stockage.
Des unités de pompage installées pour assister les puits du champ Djebel Onk, ces sont des unités
conventionnelles de marque SBS (Sucker Rod Pumping)
On distingue sur le champ deux types des unités :
C - 228 D - 200 - 74
Schéma 5.1.1
29
Schéma 5.1.2
A B C D E F G H I J K L M N O P R S T V
D774 – G228
2745
2665
4550
2750
1700
1700
7530
1070
2890
1020
1600
1860
1680
300
160
520
890
610
560
345
30
5.2. Equipements de fond
Les puits du champ de Djebel Onk sont complétés en tubing Ø 2" 7/8 ancré équipé par un siège
setting nipple (manchon d’ancrage) pour l’ancrage de la pompe de fond.
de La pompe de fond
Item Description
A Bushing, valve-rod
B Rod, valve
C Coupling, top-plunger
Traveling
D Plunger, pin-end, spray-material
Assembly
E Cage, closed-plunger
F Valve, ball-and-seat
G Plug, seat
Assembly J Bushing
N Bushing, barrel-cage
31
5.2.2. Caractéristiques du Puits DK9 (exemple) :
Puits DK 9 :
Coordonnées UTM
X = 988.622 Zs = 975.99
Y = 174.096 Zt = 978.69
DK 9 a été foré et complété entre août 1961 et février 1962.
A la suite des essais, le puits a été complété avec un tubing 2"7/8 EU N 80 ancré dans le casing 7" avec un
packer récupérable type BACKER 717 D et équipé par un siège (manchon d’ancrage) pour installation d’une
pompe de fond.
Le sondage DK 9 :
Le sondage DK 9 avait pour but le développement du champ de DJEBEL ONK.
Tubage et cimentation :
o Phase "A" de 0 à 201 m
- Tubage 9"5/8 posé le 20/08/1961, sabot à 201 m (cote sondeur)
- Composition tubage 9"5/8 : 24 tubes N 80 détubé – 47 lbs / feet - Ep 11.98.
- Cimentation effectuée avec 12 tonnes de ciment fondu + 3 tonnes de ciment fondu (à la suite de perte
partielle).
o Phase "B" de 201 à 1211 m
- Tubage 7" posé le 13/09/1961, Sabot à 1146 m (cote sondeur).
- Composition tubage 7" : 16 tubes J55 neuf – 29 lbs/ft Ep 10.36 jusqu’à 989.13 m et 102 tubes N 80 détubé
– 29 lbs/ft Ep 10.36 jusqu’à la surface.
- Cimentation effectuée avec 4 tonnes de ciment 210/325 + 1200 kg de gilsonite, suivie de 9500 kg de ciment
210/325
Après perforation de cimentation à 750 m, injection de 9400 kg de ciment 210/325.
D’après l’interprétation du log CBL effectué le 06/11/1961 : Le top de cimentation est à 924 m (cote SPE).
Etat de cimentation selon le log CBL
- Casing libre jusqu’à 435 m (free pipe).
- De 435 à 550 m : cimentation médiocre
- De 550 à 625 m : moyenne à bonne cimentation.
- De 625 à 760 m : mauvaise cimentation
- De 760 à 924 m : casing libre (free pipe)
- De 924 à 1075 m : cimentation moyenne (présence des zones de mauvaise cimentation).
- De 1075 à 1150 m : bonne cimentation.
o Phase "C" de 1211 à 1230,94 m :
- Liner crépiné 4" 1/2 posé sur fond le 12/11/1961, top du liner à 1141.57 m, ce liner est crépiné de 1217.94
m à 1167.51 m (cote sondeur).
- Composition Liner crépiné 4" 1/2 : 2 tubes N 80 détubé – 13.5 lbs/ft Ep 7.37 + 5 tubes H40 crépinés 9.5
lbs/ft Ep 5.20 + 3 tubes N 80 détubé 13.5 lbs/ft Ep 7.37.
Le fond de trou est à 1230.94 m (cote sondeur).
Les perforations effectuées par SPE dans les zones :
32
- Y 31 : de 883.30 à 891.30 m
- Y 47 : de 924.90 à 926.90 m
- A0: De 1045.90 à 1050.90 m
De 1073.30 à 1075.80 m
De 1091 à 1096 m
De 1101.50 à 1104.50 m
- A 1 : De 1123.90 à 1127.40 m
Les résultats des tests réalisés en cours et après forage :
Du 13/11 au 27/12/19961 : essai des différentes zones avec le cardwell L.120
Tableau 5.2.2.1
Date Etat du puits Zone testée Cote des perforations Nature de fluide Débit
21 au 23/09/1961 Open hole B - Boue puis brut 2.5 mᵌ/h
Liner crépiné
13 au 16/11/1961 B - Brut -
posé
Liner crépiné
7.3 m3/h
19/11/1961 posé Après B - Huile anhydre
acidification
1045.90 à 1050.90 m
1073.30 à 1075.80 m
Essai dans casing Boue puis huile 2.4 m3/h
25 au 27/11/1961 A0+A1 1091 à 1096 m 1101.50 à
perforé anhydre
1104.50 m
1123.90 à 1127.40 m
Essai dans casing 1045.90 à 1050.90 m
perforé après 1073.30 à 1075.80 m
28/11 au 8.8 m3/h
acidification et A0+A1 1091 à 1096 m 1101.50 à Huile anhydre
01/12/1961
premier 1104.50 m
dégorgement 1123.90 à 1127.40 m
300l/h
Essai dans casing 883.30 à 891.30 m
02 au 15/12/1961 Y Huile anhydre tombant à 0
perforé 924.90 à 926.90 m
en fin d’essai
Essai dans casing 883.30 à 891.30 m 300l/h
17 au 18/12/1961 perforé après Y 924.90 à 926.90 m Huile anhydre tombant à 0
acidification en fin d’essai
1045.90 à 1050.90 m
Essai dans casing 1073.30 à 1075.80 m
8.7 m3/h
19 au 22/12/1961 perforé et liner A1+B+A0 1091 à 1096 m Huile anhydre
crépiné posé 1101.50 à 1104.50 m
1123.90 à 1127.40 m
Essai dans casing 883.30 à 891.30 m Huile avec un peu Débit faible
22 au 27/12/1961 Y
perforé 924.90 à 926.90 m d’eau salée Tombe à 0
33
Les réservoirs traversés :
Les formations géologiques traversées par le sondage DK 9 :
o Maestrichtien : de 0 à 135 (ép 135 m).
o Campanien : de 135 à 725 m (ép 590 m).
o Santonien : de 725 à 849 m (ép 124 m).
o Coniacien : de 849 à 1194.5 m (ép 345.5 m)
Le sondage DK 9 a traversé les réservoirs "Y", "A" et "B" du coniacien.
Tableau 5-2-2-2
Réservoir traversé Profondeur (m) Epaisseur (m)
TOIT 849
Y 216.5
MUR 1065.5
TOIT 1065.5
A 89
MUR 1154.5
TOIT 1154.5
B 40
MUR 1194.5
PROUVE
34
- Pendant l’ouverture : Kh = 2600 m.md
o Puits fermé : la première zone a donné un Kh de 7013 m.md et la deuxième zone a donné un
kh de 1098 m.md.
Le calcul établi à la suite de l’essai a donné : PG = 74.235 kg / cm2 à 1116.16 m.
En 1967, le puits a produit 9156 tonnes et a atteint un régime moyen de 90 m3 / jours (puits en éruption) à la
fin d’une période d’ouverture de 25 jours
La pression de gisement mesurée le 9/6/1967 (puits fermé) était de 72.65 kg/cm2 à 1116.16 m.
Potentiel du puits :
En 1968, le potentiel du puits était difficile à établir puisqu’il devient éruptif au bout d’une heure de
pompage.
Au cours d’une période de production continue du 30/04/68 au 8/5/68, la production a atteint 103 m3/jours.
Du 12 au 19/05/1968, la pression de fond en écoulement était de 66.60 kg/cm2 à 1116.16 m.
Le calcul de l’index de productivité a donné : IP = 0.709 m3/h/kg/cm2
Le puits a produit jusqu’au 14 novembre 1973, soit par pompage et en éruptif. A partir de cette date le puits a
été fermé suite au glissement du tubing (30 cm).
Une opération de WO a été réalisée du 08/12/1973 au 17/12/1973.
Après l’opération de WO, le puits est mis en pompage durant une période de 16 heures, et a donné une
production de 42 m3.
Du 06/06/2003 au 15/06/2003 : une opération de WO a été réalisé pour :
- Changement complétion 2"7/8 corrodée.
- Nettoyage fond du puits.
En 2010 : Nettoyage fond du puits par unité coiled tubing.
Le 03 novembre 2014 : le même phénomène de glissement du tubing s’est reproduit (30 à 40 cm) et depuis,
le puits est fermé pour changement complétion et installation tête de puits.
21/11/2014 au 20/05/2015 : une opération de snubbing a été réalisé pour :
- Repêchage poisson (Sucker Rod + pompe de fond).
- Changement complétion 2"7/8 corrodée.
- Contrôle et nettoyage fond du puits.
- Changement tête de puits.
Le 09/01/2016 : une opération de traitement chimique (pompage 09 m3 de reformat) a été réalisée par équipe
BJSP/HMD.
Apres un arrêt du puits DK 9 depuis le 01/06/2015 (débit nul en pompage mécanique).
Malgré toutes les tentatives et test (changement de la pompe de fond, ouverture puits sur bac, fermeture pour
ré-compression etc..), le puits ne débite en éruptif à des intervalles différents et à faible débit.
Problèmes rencontrés :
- l’endommagement de la tête liner lors de sur-forage des tiges de pompage et bouchon du tube à gaz
(passage négatif à la côte 1170.35 m signalé dans nos différents rapports).
- Problème de la couche à cause du pompage de 20 mᵌ de saumure et d’importantes quantités de brut durant
l’opération de reprise.
35
Le puits a été remis en service le 01/10/2017 après l’opération de WO qui a été réalisée du 26/06/2017 au
13/09/2017.
Donnés de production après reprise du puits DK9 :
Tableau 5.2.2.4
Ref Designations
G
Top dispositif
d’ancrage à 1118,23 m C
(cote / Sol)
B
Cotes de Perforations :
Schéma 5.2.2.1
Schéma 5.2.2.1
36
CHAPITRE 6
PARTIE EXPERIMENTALE
Analyses physico-chimique et
caractéristiques du pétrole
de Djebel Onk
37
6. Analyses physico-chimique et caractéristiques du
pétrole de Djebel Onk
Cette partie consiste à des analyses effectuées au niveau de laboratoire pendant les années 60 et le
programme nouveau d’analyses que j’ai élaboré au niveau des laboratoires de la direction technologie et
développement (CRD) Boumerdes.
38
Tableau 6.1.2
N2 0,43 2,31
C1 1,25 11,72
C2 0,79 3,96
C3 1,63 5,57
i C4 0,80 2,07
6,67
n C4 1,78 4,60
i C5 1,26 2,64
5,40
n C5 1,32 2,76
C6 3,32 5,80
C7 4,83 7,25
C8 5,21 6,87
C 10 5,34 5,65
C 11 3,75 3,62
39
6.2. Données et caractéristiques du pétrole brut
J’ai effectué les analyses au niveau des laboratoires de la direction DTD (CRD) Boumerdes entre Février et
Mai 2019.
La conversion de la masse volumique de 20°C à 15°C est effectuée selon la table 53 A de l’ASTM
D1250
LQ : limite de quantification de l’analyse
40
6.2.2. Teneur en éléments métalliques du pétrole brut puits DK9
Tableau 6.2.2.1
41
6.2.3. Données de la distillation TBP du pétrole brut puits DK9
Tableau 6.2.3.1
42
Fracti Température % % Poids Masse Masse % % KUOP
ons en °C à 760 mm Poids cumulés volumique à volumique à Volume Volumes
N° Hg 20°C, g/cm3 15°C, g/cm3 cumulés
35 225-230 1,0 37,6 0,8124 0,8160 1,0 41,5 11,82
36 230-235 1,4 39,0 0,8161 0,8196 1,4 42,9 11,81
37 235-240 0,8 39,8 0,8205 0,8240 0,8 43,7 11,79
38 240-245 0,8 40,6 0,8274 0,8309 0,8 44,5 11,73
39 245-250 1,4 42,0 0,8294 0,8329 1,4 45,9 11,74
40 250-255 1,4 43,4 0,8295 0,8330 1,4 47,3 11,77
41 255-260 0,4 43,8 0,8304 0,8339 0,4 47,7 11,80
42 260-265 1,1 44,9 0,8305 0,8340 1,1 48,8 11,83
43 265-270 1,5 46,4 0,8314 0,8349 1,5 50,3 11,86
44 270-275 0,9 47,3 0,8320 0,8355 0,9 51,2 11,88
45 275-280 0,8 48,1 0,8327 0,8362 0,8 52,0 11,91
46 280-285 0,8 48,9 0,8333 0,8368 0,8 52,8 11,94
47 285-290 1,0 49,9 0,8339 0,8374 1,0 53,8 11,97
48 290-295 1,0 50,9 0,8354 0,8389 1,0 54,8 11,98
49 295-300 0,9 51,8 0,8369 0,8404 0,9 55,7 11,99
50 300-305 1,6 53,4 0,8408 0,8442 1,6 57,3 11,97
51 305-310 0,5 53,9 0,8446 0,8480 0,5 57,8 11,95
52 310-315 0,4 54,3 0,8485 0,8519 0,4 58,2 11,93
53 315-320 1,1 55,4 0,8498 0,8532 1,1 59,3 11,95
54 320-325 1,2 56,6 0,8510 0,8544 1,2 60,5 11,97
55 325-330 0,8 57,4 0,8551 0,8585 0,8 61,3 11,94
56 330-335 1,0 58,4 0,8591 0,8625 1,0 62,3 11,92
57 335-340 0,8 59,2 0,8650 0,8684 0,8 63,1 11,87
58 340-345 0,7 59,9 0,8693 0,8727 0,7 63,8 11,85
59 345-350 1,1 61,0 0,8697 0,8731 1,1 64,9 11,87
60 350-355 0,8 61,8 0,8700 0,8734 0,8 65,7 11,90
61 355-360 0,8 62,6 0,8704 0,8738 0,8 66,5 11,93
62 360-365 0,9 63,5 0,8707 0,8741 0,9 67,4 11,95
63 365-370 0,8 64,3 0,8749 0,8783 0,8 68,2 11,93
64 370-375 1,0 65,3 0,8800 0,8834 1,0 69,2 11,89
65 375-380 0,7 66,0 0,8850 0,8884 0,7 69,9 11,85
66 380-385 0,8 66,8 0,8881 0,8915 0,8 70,7 11,84
67 385-390 0,5 67,3 0,8912 0,8946 0,5 71,2 11,83
68 390-395 0,9 68,2 0,8939 0,8973 0,8 72,0 11,82
69 395-400 0,5 68,7 0,9016 0,9050 0,5 72,5 11,75
69 400+ 31,3 100,0 0,9512 0,9545 27,5 100,0 -
N.B :
La conversion des masses volumique de 20°C à 15 °C est effectuée selon la table 53 B de l’ASTM D1250
43
6.2.4. Résultats du bilan de valorisation des coupes larges puits DK9
Tableau 6.2.4.1
% Volume Résultats
Point initial , °C 408.0
05 % vol 426.0
10 % vol 432.0
15 % vol 435.0
20 % vol 442.0
25 % vol 447.0
30 % vol 454.0
35 % vol 459.0
44
40 % vol 474.0
45 % vol 486.0
50 % vol 503.0
55 % vol 520.0
60 % vol 540.0
65 % vol 558.0
70 % vol 578.0
Point final , °C 580.0
Distillat, % vol 73.5
Résidu, % vol 26.5
Pertes, % vol 0.0
Tableau 6.2.6.1
N.B :
45
Viscosité cinématique à 98.9° C (210° F) ASTM D445 cST 13.05
Point de congélation ASTM D97 °C +33
Point d’écoulement Par calcul °C +36
Indice d’acidité ASTM D664 mgKOH/g 0.42
Teneur en soufre par RX ASTM D4294 % Poids 0.500
Teneur en résidu Carbone Micro Conradson ASTM D4530 % Poids 0777
Pouvoir calorifique supérieur (PCS) ASTM D240 Cal/g 10 681.7
Pouvoir calorifique inférieur (PCI) Abaque Wuithier Cal/g 10 025.5
Tome1
Tableau 6.2.7.1
46
6.2.9. Caractéristiques physico-chimiques des résidus :
Tableau 6.2.9.1
N.B :
47
Molybdène (Mo) 0.5 0.0
Titane (Ti) 0.0 0.0
Vanadium (V) 5.5 2.6
Bore (B) 0.3 0.0
Magnésium (Mg) 2.4 6.1
Calcium (Ca) 11.6 25.6
Zinc (Zn) 0.3 0.3
Sicium (Si) 17.6 40.3
Sodium (Na) 51.9 275
48
ASTM D323-08, NF M 07-007
MO-GIS-R19 Distillation des produits pétroliers à pression réduite
ASTM D1160-13
MO-GIS-R20 Détermination du point d’écoulement des produits pétroliers
ASTM D 97- ISO 3016-95, ISO 9030-90
MO-GIS-R23 bis Détermination de la teneur en eau et sédiment par centrifugation
ASTM D96, ASTM D 4007-11 ISO 9030-90
MO-GIS-R24 Détermination de la teneur en résidu Conradson-Méthode Micro
ASTM D 4530-11 , ISO 10370-93
MO-GIS-R27 Dosage des asphalthenes dans les pétroles brut et produits pétroliers appareil semi-
automatique
ASTM D 6560-00, NFT 60-115-00
MO-GIS-R30 Détermination du point trouble des gasoils
ASTM D 2500-11
- Détermination des points de congélation et d’écoulement du pétrole brut
ASTM D5853
- Détermination du pouvoir calorifique PCS
ASTM D240
Par calcul Détermination du pouvoir inferieur PCI
Abaque Wuithier Tome 1
MO-GIS-M05 Détermination de la teneur en mercure
Méthode interne élaboré à partir de la norme EN NF 1483
MO-GIS-M17 Détermination des élément métallique
ASTM D6595, ASTM D 6728
49
CHAPITRE 7
Problèmes techniques rencontrés
50
7. Problèmes techniques rencontrés
Les puits du champ de Djebel Onk a connu depuis 10 ans de production une diminution de production
successive après chaque opération de nettoyage mécanique soit par unité wireline ou par de changement des
garnitures de la pompe.
Après plusieurs investigations cette diminution de production a été causé par le bouchage des perforations de
la section de production ainsi que sur les installations de production (pompe, tiges de pompage et tubing) par
la réduction de la section de passage suite aux dépôts des composants lourds aux parois du casing et tubing.
Pompe de fond
1000 m de profondeur
Tubing
Crepine
1200 m de profondeur
Fond du puits
Schéma 7.1.1
51
7.2. Au niveau de la pompe de fond et équipements mécaniques :
Balancier
Tiges de pompage
Tete du puits
Tubing
Pompe à piston
Schéma 7.2.1
52
CHAPITRE 8
Etude avec essais laboratoire
53
8. Etude avec essais laboratoire
8.1. Composition chimique :
La composition chimique des échantillons de pétrole brut est déterminée dans ce travail par chromatographie
en phase gazeuse.
Tableau 8.1.1
Chemical composition of crude OILS : DK#2, DK#9 and storage tank oil
Weight %
Component
Well DK#2 Well DK#9 Storage tank oil
54
C11 group 3,973 4,517 4,498
55
C36+ 24,294 14,328 14,068
Les résultats de composition chimique montrent que les pétroles bruts du gisement DK sont relativement
riches en fractions lourdes, la fraction en C20 + présente plus de 40% alors que la fraction légère inférieure à
C7 dépasse légèrement 3% de la composition totale.
Tableau 8.2.1
Tableau 8.3.1
56
Well DK#2 2.66
La norme UOP 46-64 fournit la totalité de la paraffine cristallisante dans le pétrole brut. Les résultats illustrés
dans le tableau VII-3-1 montrent que ces pétroles bruts ont des valeurs proches, d'environ 3% en poids.
Tableau 8.4.1
Teneur de paraffine sous différentes températures et différentes durées
5 °C 0 °C -5 °C -10 °C
Sample
2h 4h 6h 2h 4h 6h 2h 4h 6h 2h 4h 6h
Well DK#2 0.15 0.15 0.15 0.19 0.22 0.28 0.31 0.45 0.51 0.82 1.02 1.11
Well DK#9 0.20 0.20 0.20 0.60 0.63 0.73 0.64 0.77 0.85 1.42 1.7 1.72
Storage tank
0.29 0.29 0.29 0.87 1.22 1.36 1.07 1.37 1.89 1.43 1.69 1.82
oil
Le dispositif Cold Finger ne peut fournir que la quantité de paraffine déposée dans les conditions souhaitées.
Les résultats illustrés dans le tableau montrent que la quantité de dépôt de paraffine augmente avec le temps à
basses températures.
Tableau 8.5.1
57
Well DK#2 26.3
Les résultats obtenus des tests de point d'écoulement effectués sur les trois pétroles bruts montrent que les
pétroles bruts DK # 2 et DK # 9 ont un point d'écoulement très bas, ce qui signifie que ces bruts contiennent
une très faible quantité de paraffine cristallisante. Néanmoins, le pétrole du réservoir de stockage est
relativement riche en paraffine cristallisante avec un point d'écoulement de 3,7 ° C.
Tableau 8.6.1
Sample WAT °C
Well DK#2 18
Les résultats obtenus (tableau 8.6.1) montrent que les trois huiles représentent une teneur en eau relativement
élevée, ce qui permet de conclure que ces huiles ont une teneur relativement élevée en molécules de paraffine
(alcanes avec un nombre de carbones supérieur à 18). De plus, ces résultats sont conformes à la teneur en
paraffine des huiles trouvée par les deux méthodes (norme UOP 46-64, Cold finger), à l’analyse GC et aux
facteurs KUOP. Ainsi, pendant toutes les étapes de la production, ces températures d’huile doivent rester au-
dessus de leur WAT correspondant.
58
8.7. Tests d'efficacité des inhibiteurs en statique :
8.7.1. Inhibiteur AP104
Les tests ont été réalisés avec le dispositif Cold Finger en ajoutant différentes concentrations de l'inhibiteur
AP104 aux bruts provenant du champ de Djebel Onk, afin d'évaluer son efficacité. Les conditions de
fonctionnement sont résumées dans le tableau 8.7.1.1.
Tableau 8.7.1.1
Conditions opératoires
Parameters Value
Test duration 4h
Les résultats des tests d'efficacité AP104 sur les pétroles bruts du champ de Djebel Onk sont présentés dans
le tableau 8.7.1.2
Tableau 8.7.1.2
Les résultats des tests d'efficacité AP104 sur les bruts du champ de Djebel Onk
L'inhibiteur de paraffine AP104 testé en statique a donné les meilleurs résultats avec le pétrole brut du puits
DK # 9 aux concentrations de 20, 30 et 40 ppm. Tandis que, pour le pétrole brut de réservoir EXP, il réduit
légèrement le dépôt de paraffine
59
Jusqu’à 70,43% équivalent avec un rendement de 29,57% à la concentration de 20 ppm. Pour les autres
concentrations d'inhibiteur, il n'y a pas d'influence importante à remarquer. Dans le cas du puits DK # 2 brut,
on remarque que l'efficacité de l'inhibiteur de l'AP104 est considérable aux concentrations de 30, 40, 50 et 60
ppm.
8.7.2. Tests d'efficacité des inhibiteurs AP104 et CHIMEC 6836 sur dynamique :
Ce test a été réalisé en dynamique par le WAXLOOP en utilisant deux inhibiteurs (CHIMEC 6836 et AP104)
à différentes concentrations afin de déterminer à quelle concentration et de quel inhibiteur la température
d’apparence de la paraffine diminue, ce qui signifie que la probabilité de dépôt de la paraffine est faible. Les
résultats sont résumés dans les tableaux VII-4-2-1 et VII-4-2-2 :
Tableau 8.7.2.1
20 18.5 18 18
30 - 18.5 17
50 18.5 17 18
Tableau 8.7.2.2
Sample
20 16.5 17 17
30 17.5 16 16
50 18.5 16 16
Tableau 8.8.1
Les résultats de la caractérisation, illustrés dans le tableau 8.81, montrent que le gisement DK # 2 est
principalement organique avec une infime teneur en matière minérale, mais que le gisement DK # 3 est
minéral avec une petite quantité de matière organique. L'identification de la nature de la matière organique a
révélé que la matière organique des deux gisements est paraffinique, comme l'illustre sur
le tableau 8.82.
Tableau 8.8.2
Pour identifier la composition minérale du DK3, des analyses de diffraction aux rayons X et de
fluorescence X ont été effectuées afin de déterminer simultanément la composition minérale et élémentaire
du gisement DK # 3.
Les résultats de l'analyse cristallographique aux rayons X des différents constituants du gisement DK # 3
sont présentés dans le tableau 8.83.
Tableau 8.8.3
Quartz Si O2
Calcite Ca (CO3)
Microcline Al1K0.95 Na0.05 O8 Si3
Hematite Fe2 O3
61
Argiles : Montmorillonite (Na, Ca) (Al, Mg)2Si4O10(OH)2
Halite Na Cl
L'analyse par rayons X fournit la composition chimique élémentaire. Les résultats de l'analyse chimique
réalisée sur le gisement DK-3 sont présentés dans le tableau 8.8.4
Tableau 8.8.4
Na2O 0.56
MgO 0.48
Al2O3 2.61
SiO2 86.08
P2O5 0.51
SO3 0.40
K2O 0.89
CaO 4.00
TiO2 0.12
Mn2O3 <0.01
Fe2O3 0.73
Cl 0.55
SrO <0.01
PAF 3.00
Total 99.93
L'analyse minéralogique réalisée par DRX a révélé que le gisement DK#3 est principalement constitué de
quartz et accessoirement de calcite. La présence d'autres minéraux (microcline, hématite, halite et
montmorillonite) à faible ou à l'état de traces est notée.
De plus, l'analyse chimique de la partie minérale révèle que le gisement est composé principalement de
silicium (Si), de calcium (Ca) et d'aluminium (Al). Néanmoins, Fe (Fe), Sodium (Na), Magnésium (Mg),
Soufre (S), Potassium (K), Phosphore (P), Chlore (Cl) et Titane (Ti) sont présents en petites quantités. Pour
le reste des éléments chimiques, ils se présentent sous forme de traces.
62
CHAPITRE 9
Concrétisation des résultats
et aspect économiques
63
9. Concrétisation des résultats et aspect économiques
Le problème lié à la paraffine apparaît tout au long du processus de production sur presque la majorité des
types de pétrole brut dans le monde entier.
Il apparaît également dans le processus de séparation et le transport de pétrole brut sur de longues distances,
les opérateurs pétroliers dépensent des millions de dollars chaque année pour contrôler les dépôts de
paraffine et pour traiter d’autres problèmes liés aux dépôts minéraux.
Des dépenses de cette ampleur ont évidemment un impact significatif sur les bénéfices.
Cette étude présente des recherches d’identification des composants lourds et de choix d'un nouvel additif
chimique pour le contrôle des dépôts de paraffine et son application réussie sur le champ pétrolier de Djebel
Onk.
Sur les deux puits du champ de Djebel Onk que souffre de plus de phénomène de dépôts, le pourcentage de
paraffines moyen est de 64% et des dépôts minéraux de 15%.
Le PROCHENOR P104 et CHIMEC 6836 sont les deux inhibiteurs efficaces de la lutte contre les paraffines
par la réduction de la température d’apparence des paraffines, un rapport moyen en volume inhibiteur
/pétrole de 30 ppm /m3 à donner un rendement entre 50% et 65% au niveau de laboratoire,
9.2. Perspective
Au niveau des puits il est nécessaire de choisir un solvant de caractéristiques stables pour véhiculer
l’inhibiteur au niveau de processus et la section de production au fond des puits,
Le volume total est de de processus et la section de production est de 5 m3 et volume d’inhibiteur nécessaire
est de 150 litre, le gasoil ou un pétrole léger sont les meilleurs pour ne pas avoir un impact sur les
caractéristiques du pétrole ainsi que sur les matériaux du fond de puits.
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Cette opération de stimulation sera programmée après avoir les autorisations nécessaires de la hiérarchie de
la division production Sonatrach.
L’injection de mélange accompagné d’arrêt de production pendant 24 heures minimum pour donner un temps
de réaction avec les dépôts de paraffines, une fois la pompe remontée et démarrée le rendement de
l’opération détecté, à la base du premier mois de production le planning des opérations doit adapter au besoin
de la nomination de la production.
En historique plusieurs opérations de stimulation effectuées sur les puits du champ Djebel Onk mais avec
aucune résultat d’augmentation de production, par la raison de l’ignorance de la nature des dépôts.
Une moyenne de 50.000 US€ par an pendant plusieurs années était la dépense de la société pour la résolution
de ce problème, prochainement et après cette étude l’investissement sur une base scientifique a un sens
important pour la Sonatrach.
Une évaluation préliminaire d’une seule opération par puits est environ 500.000 DA, en total pour les 6 puits
est de 3.000.000 DA avec un gain de production de 25% soit 150 barrels par jour.
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10. Conclusion générale
Cette thèse nous a permis d’identifier la nature, la composition et les caractéristiques des composants lourds
source de problème de bouchage au niveau de processus de production des puits du champ de Djebel Onk.
Le problème des dépôts de paraffine dans le tubing, la pompe de fond et le mécanisme mécanique durant la
production et le transport d’un brut paraffiné.
L’aidée d’entamer cette étude été après plusieurs tentatives de stimulation ont étés effectuées sur les puits
sans donner un rendement et avec un cout important par l’absence d’analyses, de caractéristiques physico-
chimiques ainsi que l’identité exact que ce soit le pétrole brut ou les composants lourds.
Le travail de cette thèse a été basé sur la nature et les caractéristiques de gisement et l’historique de problème
et a été développé par les analyses chimiques et les tests expérimentaux.
Le caractère essentiel des analyses et tests c’est la présence des dépôts de paraffines avec un teneur élevé
jusqu’au 65% en moyenne et 96% dans quelques puits et aussi la présence des minéraux à base de silice et
d’argile, ce qu’était manqué lors des opérations précédentes.
Les caractéristiques du brut nous permettent de programmer d'essais sur plusieurs produits chimiques
disponibles au marché, les essais et tests montrent que les paraffines dessous avec la présence soit de
PROCHENOR P104, soit par CHIMEC 6836 d’une concentration de 30 ppm.
L’objectif de cette étude est d’identifier ce type de pétrole de telle façon d’établir un programme en
perspective de réaliser les résultats des essais et tests sur les puits du champ de Djebel Onk par le choix d’un
solvant porteur stable comme le gasoil ou le pétrole brut mort selon une fréquence adéquate et expérimentale
pour que l’épaisseur de paraffines n’atteint pas un seuil élevé et bouche la section et le processus de
production.
Le cout d’une opération de stimulation proposé par cette nouvelle étude représente une dépense minimale par
rapport au gain de production d’une part, d’autre part l’arrêt de toute opération couteuse sans savoir les
caractéristiques exactes du pétrole.
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11. Bibliographié
SITES INTERNET
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12. Annexes
ANNEXES
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