Céphalées
Céphalées
Céphalées
INSTITUT LA CONFÉRENCE H I P P O C R AT E
www.laconferencehippocrate.com
La Collection Hippocrate
Épreuves Classantes Nationales
NEUROLOGIE
Céphalées aiguës
et chroniques
I-11-188
Dr Hassan HOSSEINI
Chef de Clinique
www.laconferencehippocrate.com 1
I-11-188
Céphalées aiguës
et chroniques
Objectifs :
– Diagnostiquer une céphalée aiguë et une céphalée chronique.
– Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge.
– Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
● À évoquer systématiquement :
– Hypoglycémie.
– Intoxication au CO.
www.laconferencehippocrate.com 2
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
INTRODUCTION
● Les céphalées représentent un des motifs les plus fréquents de consultation.
● Le diagnostic repose essentiellement sur un interrogatoire précis.
● Les deux principaux paramètres à considérer sont :
– le mode d’installation :
* aigu,
* progressif ;
– l’évolution ultérieure :
* douleur continue,
* douleur par accès.
● Les signes d’accompagnement sont recherchés avec soin (nausées, ralentissement idéatoire,
troubles neurologiques focaux).
● Une imagerie cérébrale est réalisée au moindre doute, notamment lorsqu’il n’existe pas d’ar-
gument en faveur des deux céphalées bénignes les plus fréquentes : migraine et céphalée de
tension.
● Les causes de céphalées aiguës discutées en première ligne aux urgences sont :
– l’hémorragie méningée ;
– la méningite ;
– l’hypertension intracrânienne ;
– la première crise de migraine.
1. Caractéristiques de la céphalée
● Son ancienneté, à chiffrer le plus précisément possible (quelques heures à plusieurs années).
● Son caractère habituel ou non en cas d’accès récidivants.
● Son mode de début (brutal, par à-coups successifs, lentement progressif).
● Son mode évolutif ultérieur (stabilité, aggravation, fluctuations dans la journée, survenue par accès).
● Son siège (en précisant son uni- ou bilatéralité), ses irradiations.
● Son type (étau, brûlures, pulsatilité…).
● Son ou ses facteurs déclenchants (traumatisme crânien, contrariété…) ou aggravants
(effort…).
● Sa sévérité, évaluée en particulier sur le retentissement dans la vie quotidienne.
www.laconferencehippocrate.com 3
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
B/ Examen clinique
● Certains gestes sont systématiques en présence d’une céphalée :
– prise de la pression artérielle ;
– recherche d’une raideur méningée ;
– examen neurologique à la recherche de signes de focalisation ;
– appréciation globale de l’acuité visuelle.
● D’autres gestes sont pratiqués selon le contexte :
– palpation des artères temporales chez le sujet de plus de 50 ans ;
– prise de température en cas d’altération de l’état général ;
– réalisation d’un fond d’œil (recherche d’un œdème papillaire) en cas de suspicion d’hyper-
tension intracrânienne.
MALADIE DE HORTON
(ARTÉRITE TEMPORALE GIGANTOCELLULAIRE)
N.B. : Urgence thérapeutique : risque de cécité.
A/ Clinique
● Céphalées :
– récentes chez un sujet de plus de 55 ans ;
– permanentes unilatérales avec des paroxysmes violents ;
– hyperesthésie du cuir chevelu (en se peignant, par exemple) ;
– parfois claudication intermittente de la mâchoire à la mastication ;
– rarement nécrose cutanée ou linguale.
● Artère(s) temporale(s) : indurée(s), douloureuse(s), peu ou pas pulsatile(s).
● Signes articulaires : tableau de pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) avec douleur et rai-
deur des ceintures scapulaire (épaules) et pelvienne (hanches).
www.laconferencehippocrate.com 4
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
B/ Examens complémentaires
● Biologie :
– VS élevée – CRP augmentée ;
– augmentation du fibrinogène et de l’alpha-2-globuline ;
– cholestase anictérique (augmentation des phosphatases alcalines), plus rarement cytolyse
hépatique ;
– hyperleucocytose, anémie inflammatoire.
● Biopsie de l’artère temporale ; pouvant être guidée par l’échodoppler :
– quatre signes histologiques constants :
* destruction des cellules musculaires de la media,
* infiltration inflammatoire lympho-plamocytaire des trois tuniques (panartérite),
* destruction de la limitante élastique interne (LEI),
* absence de fibrose adventicielle ;
– signes inconstants :
* cellules géantes,
* thrombose intravasculaire,
* inflammation des vasa vasorum ;
– si BAT négative :
* épuiser le bloc de la biopsie, car l’atteinte peut être segmentaire,
* faire une biopsie de l’artère temporale controlatérale.
C/ Traitement
Urgent pour éviter les complications ophtalmiques.
MIGRAINE
● Fréquence : 10 à 15 % de la population.
● Caractère familial fréquent.
● Sujet jeune, entre 10 et 40 ans, à prédominance féminine (deux femmes pour un homme).
www.laconferencehippocrate.com 5
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
● Physiopathologie :
– trouble vasomoteur, évoluant en deux phases :
* vasoconstriction cérébrale. Signes prodromiques,
* vasodilatation extracérébrale. Phase douloureuse ;
– rôle de la sérotonine dans cet « orage vasculaire ».
● Deux types cliniques :
– migraine commune sans aura ;
– migraine accompagnée, avec aura : céphalées précédées de troubles neurologiques transi-
toires (visuels le plus souvent).
B/ Migraine accompagnée
● Céphalées précédées ou accompagnées d’une aura.
● Aura = manifestations neurologiques déficitaires et transitoires :
– s’installant progressivement en quelques minutes (marche migraineuse) ;
– disparaissant sans séquelle en moins d’une heure.
● Aura visuelle (migraine ophtalmique) ; c’est la forme la plus fréquente :
– scotome scintillant centrifuge : point très lumineux et mobile qui va, en cinq à trente
minutes, du centre vers la périphérie laissant derrière lui un scotome ;
– autres signes visuels : phosphènes (éclairs lumineux), zigzags colorés, flash, flou visuel,
HLH, trouble de la perception visuelle (métamorphopsie).
● Aura sensitive : paresthésies cheiro-orales unilatérales (mains-bouche).
● Troubles du langage (aphasie) et troubles psychiques.
● Ces auras peuvent s’ajouter ou se succéder.
www.laconferencehippocrate.com 6
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
a) Migraine compliquée
– Hémiplégie transitoire ou définitive.
– Ophtalmoplégie.
– Migraine basilaire : souffrance dans le territoire vertébro-basilaire (vertige, diplopie, dysar-
thrie, troubles de conscience).
2. Facteurs déclenchants
● Alimentaires (nombreux) : chocolat, vin blanc, fromage…
● Psychologiques : stress ou au contraire relaxation (migraine du week-end).
● Hormonaux :
– période menstruelle (migraine cataméniale améliorée par l’Œstrogel) ;
– amélioration pendant la grossesse ;
– aggravation sous contraception orale (CO), qui augmente le risque d’AVC.
● Autres :
– sommeil prolongé (grasses matinées) ;
– changement climatique ;
– traumatisme crânien.
www.laconferencehippocrate.com 7
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
B/ Symptomatique
● Rechercher une cause si atypie, notamment dans les caractères évolutifs et dans la durée des
accès.
● Principales causes : lésion sellaire ou parasellaire.
CÉPHALÉES PSYCHOGÈNES
OU CÉPHALÉES DE TENSION
● Fréquentes : 50 % des céphalées.
● Mais diagnostic d’élimination.
● Sont évocateurs :
– le siège au vertex ou à la nuque (céphalées de tension) ;
– le caractère chronique, depuis des mois, voire des années ; présentes tous les jours ; s’éta-
lant du matin au soir (insupportables car permanentes) ;
– bien tolérées, n’empêchant pas le sommeil ;
– le type de douleur : paresthésies, étau, bandeau serré autour de la tête ;
– aggravation à l’occasion de stress ;
– céphalées résistantes aux antalgiques.
● Peuvent accompagner tous les tableaux psychiatriques :
– syndrome dépressif ;
– états anxieux : céphalées souvent accompagnées de palpitations, d’insomnies, de lipothymies ;
– état hypocondriaque, hystérie.
● Traitement :
– soutien psychologique souvent suffisant ;
– parfois anxiolytiques et/ou antidépresseurs sont nécessaires.
www.laconferencehippocrate.com 8
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
CÉPHALÉES POST-TRAUMATIQUES
● Précoces, liées à :
– une contusion ;
– une hémorragie méningée ;
– un hématome intracrânien ;
– scanner cérébral +++.
● Tardives :
– éliminer :
* un hématome sous-dural chronique,
* une fuite du LCR par fracture de la base du crâne (rhinorrhée, otorrhée) responsable
d’une hypotension intracrânienne ou d’une méningite ;
– syndrome post-traumatique crânien (ou syndrome subjectif des traumatisés crâniens) :
* céphalées permanentes, diffuses à type de lourdeur,
* sensations vertigineuses,
* troubles de l’humeur, du sommeil, de la mémoire,
* l’examen neurologique et les examens complémentaires sont normaux.
N.B. : Une céphalée survenant après un traumatisme cervical doit faire évoquer le diagnostic
de dissection carotidienne (rechercher un signe de CBH homolatéral) ou vertébrale.
3. Anémie, polyglobulie
4. Médicaments
● AINS.
● Vasodilatateurs : inhibiteurs Ca ++, dérivés nitrés.
● Pilule contraceptive.
5. Syndromes grippaux
6. Métabolique
● Hypoglycémie +++.
● Hypoxie (céphalée d’altitude).
● Hypercapnie (souvent avec HTA, somnolence).
● Hyponatrémie (hyperhydratation intracellulaire : œdème cérébral).
7. Post-PL
© 2003-2005 - Association Institut La Conférence Hippocrate - Tous droits réservés
Les droits d’exploitation de ces textes sont gracieusement mis à votre disposition par les Laboratoires Servier
www.laconferencehippocrate.com 9
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
2. ORL
● Sinusites maxillaires, frontales et sphénoïdales ; ces deux dernières sont trompeuses :
douleurs médianes.
● Otalgie réflexe des tumeurs du pharynx et de la base de la langue.
3. Stomatologique
● Dents : granulome apical.
● Dysfonctionnement temporo-mandibulaire (syndrome de Costen).
N.B. : À part
Céphalées positionnelles : tumeur du 3e ventricule, responsable d’un blocage intermittent
du LCR. ■
www.laconferencehippocrate.com 10
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
www.laconferencehippocrate.com 11
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
a) Le parenchyme
– Néovolume : tumeur, œdème, abcès.
b) le secteur vasculaire
– Augmentation du volume sanguin cérébral.
– Gêne au retour veineux (thrombophlébite cérébrale).
– HTA maligne.
c) LCR
– Obstacle sur les voies d’écoulement = hydrocéphalie dite « non communicante ».
– Trouble de sa résorption = hydrocéphalie communicante.
DIAGNOSTIC POSITIF
● L’HIC doit être évoquée devant l’association : céphalées + vomissements, qui impose un exa-
men du fond d’œil à la recherche de l’œdème papillaire et surtout un scanner cérébral.
● Le tableau clinique de l’HIC associe, à des degrés variables, quatre signes cardinaux :
a) Céphalée
– D’apparition récente ou inhabituelle, chez un sujet non céphalalgique.
– En seconde partie de la nuit ou au réveil ; intermittente au début, puis rapidement perma-
nente (seul élément caractéristique).
– Siège variable ; elle peut être diffuse, ou localisée à un hémicrâne (tumeurs hémisphériques)
ou occipitale (tumeurs de la fosse postérieure).
– Augmentée par les efforts, les mouvements, la position couchée.
– Soulagée, partiellement, par la position assise, les vomissements.
– Répondant peu ou pas aux antalgiques usuels.
– Elle peut être banale, d’allure pseudo-migraineuse, voire inexistante jusqu’à un stade évolué.
b) Vomissements
– Évocateurs quand ils sont faciles, « en jet », indépendants des repas.
– Survenant à l’acmé des céphalées qu’ils calment, ou au changement de position.
– Ils peuvent être absents ou remplacés par des nausées ou des douleurs abdominales (chez
l’enfant).
www.laconferencehippocrate.com 12
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
c) Troubles visuels
– Diplopie horizontale par atteinte uni- ou bilatérale du nerf moteur oculaire externe VI, qui
n’a pas de valeur localisatrice (c’est le nerf le plus fragile des nerfs crâniens).
– Sensation de flou visuel.
– Les éclipses visuelles ou baisse de l’acuité visuelle surviennent dans l’HIC sévère ou évo-
luée, et précèdent la cécité par atrophie optique, complication majeure et définitive de
l’HIC.
– L’étude du champ visuel au début montre un élargissement de la tache aveugle de Mariotte
(signe précoce).
d) Troubles de vigilance
– Au début, troubles de l’attention, lenteur d’idéation, apathie et indifférence (patient loin-
tain).
– Puis obnubilation croissante, confusion, somnolence (+++) avant l’installation d’un coma.
– Piège fréquent : troubles du comportement et manifestations psychiatriques peuvent égarer
le diagnostic.
www.laconferencehippocrate.com 13
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
– syndrome de Foster-Kennedy :
* associe une atrophie optique unilatérale (compression directe du nerf optique) et un
œdème papillaire de stase controlatéral (HIC),
* il évoque une tumeur au voisinage du canal optique ; par exemple, méningiome de la
petite aile du sphénoïde, ainsi que les tumeurs fronto-orbilaires.
ENGAGEMENTS CÉRÉBRAUX
(voir figure n° 3 en fin de question)
● Évolution spontanée des lésions expansives.
● Peuvent être déclenchés par une PL qui est, bien sûr, formellement contre-indiquée devant
un tableau d’HIC.
b) De bas en haut : hernie du lobe antérieur du cervelet en cas de processus expansifs sous-
tentoriels ; rare.
www.laconferencehippocrate.com 14
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
4. Engagement central
● Avec détérioration rostro-caudale.
● Par descente globale du névraxe à travers l’orifice tentoriel.
● Causé par des POE supratentoriels paramédians à développement lent, ou œdème cérébral
bilatéral.
● Détérioration descendante progressive des structures du tronc cérébral (expression clinique :
voir la question « Coma »).
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
● La ponction lombaire est formellement contre-indiquée devant toute suspicion d’HIC, car
elle risque de provoquer un engagement temporal ou amygdalien.
2. Scanner cérébral
● C’est l’examen capital à demander devant un tableau d’HIC, sans et avec injection de produit
de contraste.
● Il permet de visualiser :
– la cause :
* tumeur, hématome, abcès,
* l’œdème périlésionnel (hypodensité),
www.laconferencehippocrate.com 15
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
● Ses limites :
– l’étude de la fosse postérieure est souvent gênée par les artefacts.
– lésions isodenses au parenchyme, ne prenant pas le contraste (exemple : HSD chronique).
3. IRM cérébrale
● Complète le scanner cérébral.
● Permet une meilleure exploration de la fosse postérieure.
● Peut révéler les HSD chroniques, les thrombo-phlébites cérébrales.
● Apprécie mieux l’extension de l’œdème péritumoral.
4. Autres examens
● Biologie standard à la recherche d’une dysnatrémie, d’un syndrome inflammatoire.
● Radiographie pulmonaire à la recherche d’un cancer pulmonaire primitif ou de métastases
pulmonaires.
● EEG : peut être normal ou montrer des signes de souffrance diffuse (ondes lentes) ou des
signes focalisés.
● Artériographie carotidienne ou vertébrale selon les cas ; à la recherche :
– d’un anévrisme en cas d’hémorragie méningée ;
– d’une néovascularisation devant une tumeur ;
– dans un but thérapeutique : embolisation préopératoire d’un méningiome.
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
A/ Causes infectieuses
● Méningites cloisonnées.
● Encéphalites présuppuratives, herpétiques, VIH.
● Abcès cérébraux :
– à germes banals (staphylocoque, streptocoque, pneumocoque…).
– tuberculome.
– toxoplasmiques (sida, immunodéprimé).
– cysticercose…
C/ Causes vasculaires
1. HTA maligne
● PAD ≥ 130 mmHg.
● Œdème cérébral diffus.
● Tableau d’éclampsie.
● Troubles de conscience + convulsions.
● FO : œdème papillaire + hémorragie + exsudats (rétinopathie hypertensive stade IV).
www.laconferencehippocrate.com 16
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
4. Thrombophlébite cérébrale
● Associe à des degrés variables :
– HIC ;
– crises convulsives ;
– déficit neurologique : hémiplégie à bascule en cas de thrombose du sinus longitudinal supérieur.
D/ Hydrocéphalies
● Communicantes : HPN = hydrocéphalie compensée, n’entraînant pas d’HIC, dilatation des
quatre ventricules, sillons corticaux peu visibles ; secondaire à une méningite ou à une
hémorragie méningée, pas de cause retrouvée le plus souvent.
● Non communicantes :
– obstacle tumoral à l’écoulement du LCR (voir « Tumeurs de la fosse postérieure ou intra-
ventriculaire ») ;
– hémorragies intracrâniennes pouvant causer une hydrocéphalie aiguë :
* hémorragie méningée,
* hématome cérébral compliqué d’inondation ventriculaire ;
– cloisonnement méningé : compliquant une méningite bactérienne, en particulier à pneu-
mocoques, ou méningite tuberculeuse ;
– affections congénitales :
2. Malformation d’Arnold-Chiari :
* = hydrocéphalie + déplacement vers le bas des amygdales cérébelleuses et du bulbe à tra-
vers le trou occipital ; souvent associée à une syringomyélie, à une anomalie osseuse de
la charnière cervico-occipitale (occipitalisation de l’atlas + dislocation atloïdo-axoïdien-
ne) et à un spina-bifida.
3. Malformation de Dandy-Walker :
* hydrocéphalie par imperforation des trous de Magendie et de Luschka, associée à une
agénésie du vermis cérébelleux ;
* à savoir qu’une tumeur au niveau de la queue de cheval peut causer une HIC par hydro-
céphalie.
www.laconferencehippocrate.com 17
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
– intoxication :
* plomb,
* thallium ;
– médicaments :
* sevrage brutal en corticoïdes,
* cyclines de première génération (tétracyclines),
* acide nalidixique (Négram),
* dérivés de la vitamine A : antipsoriasique, antiacné ;
– idiopathique : le plus souvent chez une femme obèse, prenant une contraception orale.
● Traitement :
– de la cause : anticoagulation si thrombo-phlébites ;
– diurétiques : acétazolamide (Diamox), inhibiteur de l’anhydrase carbonique, diminue la
sécrétion du LCR par les plexus choroïdiens ;
– PL évacuatrice, voire dérivation du LCR.
TRAITEMENT
● C’est une urgence thérapeutique.
www.laconferencehippocrate.com 18
–
2. Corticoïdes
● Surtout actifs sur l’HIC de cause tumorale ; pas d’intérêt dans les AVC (+++).
● Exemple de prescription :
– méthylprednisolone : Solumédrol IM ou IVL 40 mg trois ou quatre fois par jour.
– mesures associées (QS) : régime désodé, supplémentation potassique, protection gastrique,
surveillance de la TA.
www.laconferencehippocrate.com 19
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
POINTS FORTS
Hypertension intracrânienne
Hypertension intracrânienne
● Céphalées
● Vomissements
● Troubles visuels
● Deux complications : ● Troubles de vigilance
1. cécité
2. engagement
PL :contre-indiquée
FO œdème papillaire bilatéral
TDM
POE
Causes vasculaires Hydrocéphalie
(processus occupant de l’espace
www.laconferencehippocrate.com 20
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
1
Figure 3.
Différents types d’engagement pou-
2 vant compliquer une HIC. L’enga-
gement temporal est le plus fré-
quent.
3 1. engagement cingulaire
2. engagement diencéphalique
3. engagement temporal
4 (hernie de l’uncus)
4. engagement de l’amygdale
cérébelleuse.
www.laconferencehippocrate.com 21
Céphalées aiguës et chroniques I-11-188
www.laconferencehippocrate.com 22