Impot Sur Le Revenu Rapport
Impot Sur Le Revenu Rapport
Impot Sur Le Revenu Rapport
Réalisé Par :
Ayoub Assal
Anas Feggar
Amina Bouzaher
Hajar Yamani
Meriem Brioui.
L’impôt sur les revenus
Le revenu salarial est généralement défini comme étant la rétribution qu’un employeur,
personne physique ou morale, s’oblige, en vertu d’un contrat de louage de service ou de
travail, écrit ou verbal, à verser à un salarié, personne physique, qui s’engage, en
contrepartie, à lui fournir ses services personnels pour une durée indéterminée, déterminée
ou pour accomplir un travail déterminé. Toutefois cette définition ne s’applique qu’au
revenu versé à un salarié en activité. Cependant les pensions de retraite ou la rente viagère,
qui sont assimilées à des revenus salariaux sont la contrepartie de services rendus et non
immédiats.
Le Salaire est fixé par accord direct entre les parties ou par convention collective de travail,
mais les pouvoirs publics fixent :
Le salaire minimum interprofessionnel garanti (S.M.I.G) et le salaire minimum
agricole garanti (S.M.A.G) ;
La rémunération des fonctionnaires et salariés du secteur public et semi-public.
A- Le salaire Brut
Le salaire brut comprend :
Le salaire de base, rémunération fixée à l’avance entre l’employeur et le
salarié ; il s’agit, soit d’une rémunération forfaitaire pour un nombre d’heures
déterminé par le droit du travail soit de la multiplication d’un taux horaire par
le nombre d’heures effectuées (essentiellement les ouvriers).
La durée normale du travail peut excéder :
Soit 8 heures par jour ;
Soit 48 heures par semaine (répartis sur 6 jours).
Ancienneté Taux
2 ans – 5 ans 5%
5 ans – 12 ans 10%
12 ans – 20 ans 15%
20 ans – 25ans 20%
25ans et plus 25%
Les Indemnités : Sont versées aux salariés pour compenser les frais qu’ils
peuvent supporter dans l’exercice de leur métier (transport, déménagement…)
Les Allocations familiales : C’est une prestation versée par la caisse nationale
de sécurité sociale (C.N.S.S) dès le premier enfant à charge au Maroc. Le
montant des allocations de la familiale varie selon le nombre d’enfants vivant
sous le même toit. Elles sont limitées pour les six premiers enfants. De ce fait,
pour les trois premiers enfants c’est 200 DH chacun et par mois et 36 DH par
mois pour chacun des trois enfants suivants.
L’addition de ces éléments conduit au SALAIRE BRUT, base de référence du calcul
des cotisations salariales et patronales.
La cinquième catégorie de revenus soumise à l’I.R est définie par les dispositions de l’article
66 du C.G.I il s’agit :
Des revenus de capitaux mobiliers ;
Des profits de capitaux mobiliers.
b. Les intérêts perçus par les personnes physiques titulaires e comptes d’épargne
auprès de la caisse d’épargne nationale (C.E.N) ;
c. Les intérêts servis au titulaire d’un plan d’épargne logement, tel que défini par la
législation et la réglementation en vigueur en la matière, à condition que :
d. Les intérêts servis au titulaire d’un plan d’épargne éducation, tel que défini par la
législation et la réglementation en vigueur en la matière, à condition que :
Les sommes investies dans ledit plan soient destinées au financement des
études des enfants à charge dans tous les cycles d’enseignement ainsi que
dans les cycle de formation professionnelle ;
Le montant des versements et des intérêts y afférents soient intégralement
conservés dans ledit plan pour une période égale au moins à 5 ans à compter
de la date d’ouverture dudit plan ;
Le montant des versements effectués par le contribuable dans ledit plan ne
dépasse pas 300.000 DH par enfant.
En cas de non-respect des conditions précitées (Plan d’épargne logement/Education), le plan
est clos et les revenus générés par ledit plan sont imposables dans les conditions de droit
commun.
20% non libératoire de l’I.R pour les produits de placement à revenu fixe des
personnes soumis à l’I.R selon le R.N.R ou le R.N.S.
30% libératoire de l’I.R pour les produits de placements à revenu fixe des personnes
physiques autres que celles soumises à l’IR selon le RNR ou le RNS.
II- LES PROFITS DES CAPITAUX MOBILIERS
Le profit net réalisé s’entend de la différence entre la valeur liquidative du plan ou la valeur
du rachat pour le montant de capitalisation et le montant des versements effectués sur le
plan depuis la date de son ouverture.
L’échange, considéré comme une double vente de valeurs mobilières et autres titres
de capital et de créance ;
I- DEFINITIONS
1-Les Eleveurs
Au sens de l’article 46 du C.G.I, la production animale relevant du secteur
agricole concerne uniquement la production issue de l’élevage des bovins,
ovins, caprins et camélidés, ce qui exclut les animaux de basse-cour,
d’aquaculture et les autres catégories d’animaux, tels que les chevaux et autres
équidés.
Il est souligné que l’élevage de ces animaux rentre dans le cadre des autres activités
exclues du champ des revenus agricoles, notamment des activités suivantes :
l’apiculture ; l’aviculture ; l’élevage de chevaux et autres équidés ; les nourrisseurs de
porcs ; l’élevage et dressage de chiens ; les loueurs d’animaux de bat ou de trait.
2- Les Agrégateurs
Sont également considérés comme revenus agricoles, les revenus tels que définis ci-
dessus, réalisés par un agrégateur, lui-même agriculteur et/ou éleveur, dans le cadre
de projets d’agrégation relatifs à l’agrégation agricole.
3-Définition de l’agrégation
L’agrégation agricole est définie comme le regroupement d’agriculteurs dénommés
« agrégés » par un « agrégateur » pour réaliser un projet d’agrégation agricole. Elle
se matérialise par la conclusion d’un contrat entre les deux parties, fixant les droits et
obligations de chacune d’entre elles.
L’agrégé est tout agriculteur, personne physique ou personne morale de droit
public ou privé, y compris les coopératives, les associations ou les
groupements d’intérêt économique (G.I.E) regroupé par l’agrégateur pour la
réalisation d’un projet d’agrégation agricole.
L’agrégateur est toute personne physique ou personne morale de droit public
ou privé, y compris les coopératives, les associations ou les groupements
d’intérêt économique (G.I.E) qui regroupe des agrégés pour réaliser.
Le projet d’agrégation agricole est défini comme tout projet agricole
regroupement des agrégés et un agrégateur pour le développement d’un ou
plusieurs segments d’une filière végétal et/ou animale portant sur la
production, le conditionnement, l’emballage, le stockage, la transformation
et/ou la commercialisation des produits de ladite filière.
Exemple de Calcul
Exercice « N » : CA : 5.500.000 DH Imposition
Exercice « N+1 » : CA : 4.800.000 DH Imposition
Exercice « N+2 » : CA : 3.600.000 DH Imposition
Exercice « N+3 » : CA : 3.900.000 DH Imposition
Exercice « N+4 » : CA : 4.500.000 DH Exonération
2- Exonération Temporaire
1- Régime du Forfait
Selon les dispositions de l’article 48-I du C.G.I le régime du bénéfice forfaitaire
agricole constitue le régime de base pour l’imposition des exploitations agricoles
individuelles et des copropriétés dans l’indivision. Son champ d’application se définit
par opposition à celui du résultat net réel (R.N.R). Ainsi, le régime du bénéfice
forfaitaire est applicable aux exploitants agricoles individuels et aux copropriétaires
dans l’indivision ne relevant pas, de droit sur option, du régime R.N.R.
Pour la détermination du bénéfice forfaitaire à l’hectare, il est fait distinction entre les
catégories de terres suivantes :
Les terres de culture non irriguées et non complantées
Ces terres sont considérées comme affectées aux cultures annuelles en usage dans
la commune, la préfecture ou la province. Il est tenu compte, dans la limite du taux
maximum de 40% de la jachère si elle est pratiquée dans la commune concernée.
Les terres de culture irriguées, non complantées et non affectées
À la riziculture maraichère, aux cultures sous serre, aux culture florales, et des
plantes à essence ou à parfum, aux pépinières arboricoles et viticoles et aux cultures
de tabac.
Pour la détermination du bénéfice forfaitaire par essence et par pied des plantations
irrégulières fruitières et forestières il est fait distinction entre :
Les plantations irriguées ;
Les plantations non irriguées
2-Régime du Résultat Net Réel
Conclusion
Bibliographie