Banque Oraux
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MP∗
Ce polycopié représente pratiquement l’ensemble des exercices posés à vos camarades des dix années précédentes dans
les différents concours que vous pourriez passer.
Il manque les exercices de la dernière session. Ceux-ci vous seront fournis ultérieurement, en temps utile pour servir de
base fraîche à la préparation aux oraux.
Vous avez à votre disposition dix années d’oraux, ce qui fait vraiment beaucoup d’exercices. Je laisse ces dix années
d’annales pour que ceux qui ciblent une école déterminée puissent avoir à leur disposition un bon échantillon d’exercices
posés au concours associé.
Certains sont présents à plusieurs reprises, c’est parce qu’ils sont régulièrement posés, quand ils n’ont pas été posés
plusieurs fois la même année. J’ai choisi, même pour une unique session, de donner les exercices autant de fois qu’ils ont
été posés. Vous avez ainsi une photographie plus fidèle de l’oral des concours.
Un oral est souvent constitué (surtout dans le cas des concours communs MINES-PONTS et CENTRALE-SUPELEC)
de deux ou parfois trois de ces exercices.
La communication des énoncés après les oraux est certes pour vous une tâche supplémentaire, mais elle donne à vos
enseignants et aux nouveaux élèves de la classe une excellente indication sur ce qui est posé au concours. Comme vos
camarades des années antérieures n’ayez pas peur de faire un dernier petit effort avant de profiter de vacances bien
méritées. Je vous demande de bien vouloir me faire parvenir vos exercices le plus rapidement possible. Prenez l’habitude
de faire après chaque oral (dans les transports en commun ou pendant un autre temps mort) un petit compte-rendu
rapide avant d’oublier l’énoncé, sur n’importe quel support. Quand vous en avez suffisamment, vous les expédiez sans
les recopier.
Une fois passé l’été vous aurez d’autres préoccupations que d’essayer de vous souvenir de vos énoncés ou de remettre la
main sur vos notes.
Vous pouvez aussi m’envoyer ces énoncés par courrier électronique. Soit en scannant vos exercices et envoyant le fichier (il
vaut mieux faire plusieurs fichiers q’un seul fichier trop volumineux), soit en envoyant un courrier électronique avec simple,
avec une syntaxe intelligible des formules mathématiques (u(n) pour le terme d’une suite, Somme(k=1,infini,1/kˆ2) par
exemple, ou la notation Mathematica). Si vous tenez à tout prix à dactylographier vos énoncés, le seul format qui
m’intéresse vraiment est le format TeX . Mais la dactylographie des énoncés est une façon pour moi de m’imprégner
des exercices de la session, donc vous pouvez m’en laisser la charge. Plus je reçois rapidement les énoncés, plus je peux
avancer rapidement dans la réalisation du polycopié. La dactylographie ne dois pas vous faire perdre de temps.
Il est inutile de dactylographier les énoncés si vous ne me les envoyez pas sous la forme d’un fichier
texte. (Je suis obligé de retaper tout fichier au format tex.)
S’il vous plait, je vous saurais gré de me faire parvenir par écrit :
– Le texte intégral de vos exercices, regroupés par concours et par oraux (un jour, une version de ce polycopié contiendra
une liste des couplages), le nom de l’examinateur ou la série (lettre ou numéro) de passage. Donner aussi la date et
l’heure de passage. Ce dernier point est important, peu le font. J’aimerais savoir si quand un même exercice est donné
deux fois c’est à deux candidats se succédant, où si certains examinateurs posent plusieurs fois le même exercice durant
une session d’oral.
– Un compte-rendu de votre TIPE, avec le maximum d’information (thème des articles, nombre de pages, style des
questions posées par les examinateurs (nombre d’examinateurs)).
4
– Des commentaires, sur le déroulement des oraux, les incidents. Tous les commentaires sont les bienvenus.
Mon adresse :
R. LOUBOUTIN
85 bis rue de Dinan 35000 Rennes
tel : 02 99 67 53 71
[email protected]
Avec l’accord (tacite, je n’ai vraiment demandé l’autorisation que la première fois) de vos camarades ce polycopié est
disponible sur le Net à l’adresse : www.louboutin.org dans le répertoire de la MP ∗ .
Remerciements
Un très grand merci à tous les candidats aux oraux des précédentes sessions, qui ont fourni au moins un exercice et pour
la plupart l’intégralité des exercices qui leur ont été soumis. Merci d’avance à vous tous, pour les efforts qui vous seront
nécessaires pour que la prochaine récolte soit toujours aussi bonne.
Tous les exercices intéressent ceux qui vont vous suivre. Faites un dernier petit effort. En 2012 comme en 2010 il a manqué
peu d’envois. C’est infime, mais quel regret de ne pouvoir dire « tous les élèves ont envoyé au moins un exercice »comme
cela est arrivé plusieurs fois ces dix dernières années.
R. LOUBOUTIN
PS : signalez-moi toutes les fautes que vous découvrez dans ce document. Même si celle-ci paraît sans conséquence, sa
rectification améliore la qualité globale de l’ensemble.
Chapitre 1
Arithmétique, structures
5
6 CHAPITRE 1. ARITHMÉTIQUE, STRUCTURES
que ad − bc = ±1. 1) Montrer qu’il existe Pn appartenant à Q[X] avec deg Pn ≤ n tel que In =
Ex 74: T.P.E. 07 Pn (π 2 ).
Résoudre le système 2) En déduire que π est irrationnel.
pgcd(a, b) = 13, a + b = 182. Ex 91: Mines-Ponts 09
Calculer
n
X
Ex 75: Centrale-Supélec 07 2p 2n − 2p
Soit p un nombre premier. soit n un multiple de p et G un groupe fini de cardinal p n−p
n. Soit E = {(x1 , . . . , xp ) ∈ Gp , x1 · · · xp = e}. Soit R la relation sur E définie p=0
d) Conclure
Ex 83: T.P.E 08 Pp−1
3) En écrivant p.bp .( k=1 pk ) en fonction de ap , conclure sur la divisibilité de
Soient A et B deux matrices de Mn (Z) dont les déterminants sont premiers entre ap par p2 .
eux. Montrer qu’il existe deux matrices U et V dans Mn (Z) telles que
Ex 96: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 10
U A + V B = In Soit P ∈ N∗ × N∗ , P = (p, q).
P est visible s’il n’y a aucun point de Z2 dans le segment [(0, 0), (p, q)].
On notera ϕ(n) l’indicatrice d’Euler, et Vn = Card{P ∈ [1, n]2 , P est visible}.
Ex 84: T.P.E 08
1) Exprimer Vn en fonction de ϕ.
Montrer que la famille (ln p)p∈P où P désigne l’ensemble des nombres premiers
2)
Soit µ : N∗ → {−1, 0, 1} telle que :
est une famille libre du Q-espace vectoriel R.
µ(1) =1
Ex 85: T.P.E 08 µ(n) = (−1)k si n = p1 · · · pk où les pi sont premier distincts
Soit an le nombre de couples (x, y) d’entiers tels que 2xP
+ 3y = n.
µ(n) = 0 si n est divisible par un carré d’entiers
1) Calculer le rayon de convergence de la série entière n≥0 an z n . Exprimer ϕ(n) en fonction de µ(k) pour k ≤ n.
P+∞
2) Calculer f (x) = n=0 an xn . En déduire la valeur de an . 3) Montrez que limn→+∞ Vnn2 existe et calculez sa limite.
9
3) Soit r et c deux entiers tels que r > c. On note (c0 , . . . , ck ) et (r0 , . . . , rk ) les
Pk
coefficients de leur décomposition en base p (r = i=0 ri pi ), les ci peuvent être
nuls à partir d’un certain rang. Montrer que :
Yk
r ri
≡ mod p.
c ci
i=0
Ex 115: CCS 12 Rx
(fn )n∈N est une suite de fonctions définie par f0 (x) = sin x et fn (x) = 0 tfn−1 (t) dt.
1) Montrer que pour tout n ≥ 1, fn+1 (x) = (2n + 1)fn (x) − x2 fn−1 (x)
2) Soit E l’espace vectoriel des fonctions polynomiales de degré inférieur ou égal
à p. Soit Φ l’application de E × E dans lui-même
Φ : (P, Q) 7→ (P − Q′ , P ′ + Q).
11
12 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
Ex 142: Centrale-Supélec 03
Ex 153: Centrale-Supélec 03
Soit E un espace vectoriel et u un endomorphisme de E. On considère
On considère dans Mn (C) l’équation
ψu : L(E) → L(E)
v 7→ u ◦ v En M 2 − tr (M ) M + det(M )In = 0.
Ex 167: Centrale-Supélec 03 A3 + A − 2I = 0 ?
Soit A dans Mn (R) telle que A3 = A + In . Montrer que det A > 0.
2) Si A ∈ Mn (C), est-elle diagonalisable ?
Ex 168: Mines-Ponts 03
3) Calculer An .
Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie et u un endomorphisme de E.
Montrer que u est diagonalisable si et seulement si tout sous-espace stable possède Ex 179: TPE-EIVP 04
√ √
un supplémentaire stable. 1) Montrer que a = 2 + 3 est algébrique sur Q.
Ex 169: C.C.P 03 2) Déterminer son polynôme minimal πa .
Soient a, b et c des nombres réels et 3) Montrer que πa est scindé dans R[X] et ses racines sont a, −a, b, −b, avec
ab = 1.
a−b−c 2a 2a 4) Donner la dimension du Q-espace vectoriel Q[a] et montrer que Q[a] est un
A= 2b b−a−c 2b . corps.
2c 2c c−a−b 5) Déterminer les automorphismes σ du corps Q[a] tels que
T : E → E Ex 231: Centrale-Supélec 04
f 7→ T (f ) Soit
A A
avec B= .
Z π 0 A
∀x ∈ R+ T (f )(x) = sin(x − t)f (t) dt. On suppose B diagonalisable. Montrer que A = 0.
0
Déterminez le spectre de f ! Ex 232: Centrale-Supélec 04
2) Soit E ′ le sous-espace des éléments de E ayant une limite finie en +∞ et Soit An (R) l’ensemble des matrices antisymétriques de Mn (R).
1) Montrer que An (R) est un sous-espace vectoriel. En donner la dimension et
U : E′ → E′ une base.
f 7 → U (f ) Soit
f : Mn (R) → Mn (R)
avec M 7→ tAM + M A
U (f )(x) = f (x + 1).
2) f induit-il un endomorphisme de An (R).
Déterminez le spectre de f ! 3) Quels sont dans ce cas les coefficients diagonaux de la matrice dans la base
Ex 220: Centrale-Supélec 04 précédente de l’endomorphisme induit ?
Soit A la matrice dont tous les coefficients sont égaux au réel α. Montrer de Ex 233: Mines-Ponts 04
différente manière que A est diagonalisable. Soient A et B deux matrices de Mn (C) telles que AB = 0. Montrer que A et B
Ex 221: Mines-Ponts04 ont un vecteur propre commun.
1 1 −1 Ex 234: Mines-Ponts 04
Soit A = 1 1 1 . Soient f1 , ..., fn n de R dans C. Démontrer que
1 1 1
1) Définir l’endomorphisme f canoniquement associé à A. (f1 , ..., fn ) libre ⇔ ∃x1 , ..., xn , det(fi (xj )) 6= 0.
2) Déterminer les plans et les droites stables par f .
16 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
1) Montrer que u est bien un endomorphisme. Est-ce un isomorphisme d’espaces vectoriels ? un isomorphisme d’anneaux ?
2) Spectre de u, vecteurs propres. u est-il diagonalisable ? Ex 283: Mines-Ponts 05
3) Condition sur k pour que u soit bijectif. Comparer
Yn
2kπ
Ex 270: I.I.E. 05 X 2 − 2 cos( )X + 1 et (X n − 1)2 ;
Déterminer l’ensemble des polynômes de R(X) vérifiant : n
k=1
P (0) = 2 P (2) = 1 P ′ (0) = 1 P ′ (2) = 0 en déduire la valeur de
Ex 271: C.C.P. 05 Z 2π
Déterminer les caractéristiques de f , de matrice Ω dans la base canonique de R3 . ln(x2 − 2 cos θ x + 1) dθ.
0
−2 2 1
1 Ex 284: Centrale-Supélec 05
Avec Ω = − 1 2 −2
3 Si A est une matrice de Mn (R), on note à la matrice tCom(A).
2 1 2
1) Calculer det Ã.
2) Que vaut le rang de à en fonction de celui de A.
Ex 272: Mines-Ponts 05
3) Montrer que tout vecteur propre de A est vecteur propre de Ã.
Soit E un sous-espace vectoriel de dimension finie de C[X].
4) Montrer que si A et B sont semblables il en est de même de à et B̃.
1) Démontrer qu’il existe une base de E dont tous les éléments ont le même
Indication : On étudiera d’abord le cas où A est inversible. On utilisera ensuite
degré.
un argument de densité.
2) Démontrer qu’il existe une base de E dont les degrés des éléments peuvent
former une suite strictement croissante. 5) Déterminer (g Ã).
Ex 273: Centrale-Supélec 05 Ex 285: Centrale-Supélec 05
Soit
1 0
Soient A, B et C trois matrices non nulles de M2 (C). Soient I = , C = {AB − BA; (A, B) ∈ (Mn (K))2 }
0 −1
0 1 0 0
J = et K = . On définit [X, Y ] = XY − Y X et on suppose et N l’ensemble des matrices de Mn (K) dont la diagonale est nulle. Soit
0 0 1 0
[A, B] = 2B, [A, C] = −2C et [B, C] = A. Démontrer que A, B et C sont Φ : Mn (K) → Mn (K)
simultanément semblables à I, J et K. X 7→ DX − XD
Indication : Démontrer que B et C sont nilpotentes (utiliser la trace) de rang 1,
avec D = diag(1, . . . , n).
de noyaux disjoints.
1) Montrer que Φ définit un automorphisme sur N .
Ex 274: Mines-Ponts 05 2) Montrer que toute matrice semblable à un élément de C est un élément de C.
Soit A une matrice de Mn (R) telle que A4 = −3A2 . Que peut-on dire de sa trace ? 3) Prouver qu’un élément de Mn (K) est de trace nulle si et seuelemnt si il est
Ex 275: X 05 semblable à une matrice de N .
Soit P un polynôme scindé donts les racines sont simples et notées (x , . . . , x ). 4) Montrer que C est l’ensemble des matrices de trace nulle.
1 n
1) Calculer : Ex 286: Mines-Ponts 05
Soit A une matrice de Mn (R) ou Mn (C) telle que AtA = A−1 .
X 1 1
1 1) A est-elle diagonalisable ? (discuter les deux cas)
+ .
P ′ (xi ) P ′ (xj ) (X − xi )(X − xj ) 2) Calcul de An .
i,j;i6=j
3) Calcul de exp A.
2) Pour k dans [−1, n − 2] calculer Ex 287: Centrale-Supélec 05
n
Quelles sont les matrices A de Mn (C) telles que pour tout polynôme non constant
X (X − xi )2 P l’équation P (M ) = A possède au moins une solution ?
Qk = .
i=1
P ′ (xi ) Ex 288: E.N.S.Cachan 05
1 2
Soit A = . Déterminer D diagonalisable et N nilpotente telles que A =
Ex 276: Centrale-Supélec 05 0 3
Soit A une matrice de Mn (R) tq ai,i = 0 et ai,j aj,i = 1 pour tout couple (i, j) D + N et DN = N D.
d’indices distincts. On identifie Rn et Mn,1
P(R).
Ex 289: X 05
1) Soit H l’hyperplan de Rn d’équation ni=1 xi = 0. Determiner (ker A) ∩ H. On note Kn [z] l’ensemble des polynômes à coefficients dans Kn . Si A est dans
2) En déduire que rg A ≥ n − 1. Mn (K) on considère l’application
3) Pour quels n ≥ 2 a-t-on rg A = n − 1 pour toutes les matrices caractérisées
comme ci-dessus. ΠA : Kn [z] → Kn
Pd j
Pd j
j=0 aj z 7→ j=0 A aj
Ex 277: X 05
Que dire d’un endomorphisme u de E (dim E = n) laissant satble tous les sous- 1) Montrer que ΠA est linéaire et surjective.
espaces de dimension r, où 1 ≤ r ≤ n − 1 ? 2) Montrer que Ker ΠA = (zIn − A)Kn [z].
18 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
Ex 298: Mines-Ponts 05
Ex 313: Centrale-Supélec 06
Soit E un espace vectoriel de dimension n, F et G deux sous-espaces de E de
0 ··· ··· ··· 0
dimension respectives p et q. Montrer que ..
1 ... .
..
n est un entier au moins égal à 2, A = 0 . . . . . .
{f ∈ L(E); f (F ) ⊂ G}
. est dans Mn (R).
. . . . .
. .. .. . . ..
est un sous-espace vectoriel de L(E) et donner sa dimension. .
0 ··· 0 1 0
Ex 299: Centrale-Supélec 05 Pour t dans R, on pose M (t) = exp(tA).
A 0
Soit A une matrice de Mn (K) et B = dans M2n (K). Trouver les ma- 1) Expliciter M (t).
A A
2) C = {N ∈ Mn (R); ∀t ∈ R N M (t) = M (t)N }. Montrer que N appartient à C
trices A pour lesquelles B est diagonalisable.
si et seulement si N A = AN (Indication : dériver M).
Ex 300: Centrale-Supélec 05 3) Montrer que (In , A, . . . , An−1 ) est une base de C.
Pour n dans N on pose Pn = (1 + X 4 )n − X 4 . Déterminer les valeurs de n pour 4) On choisit n = 3. Déterminer et dessiner {M (t)X; t ∈ R} pour un X dans
lesquelles 1 + X + X 2 divise Pn . R3 .
Ex 301: Mines-Ponts 05 Ex 314: C.C.P. 06
1) Montrer que pour tout n il existe un unique polynôme An tel que Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u un endomorphisme de E et P
1 1 dans K[X].
An (X + ) = Xn + n . 1) Montrer que si α est valeur propre de u alors P (α) est valeur propre de P (u).
X X
2) Montrer que si u est diagonalisable il en est de même de P (u). La réciproque
2) Montrer que les racines de An sont les xk = 2 cos( (2k+1)π ). est-elle vraie ?
2n
Ex 302: Mines-Ponts 05 Ex 315: Mines-Ponts 06
6 2
Soit Pn (X) = (X − 2)2n + (X − 1)n − 1 avec n ≥ 2. Démontrer que l’on peut Soit M une matrice symétrique réelle telle que M = In . Calculer M .
écrire Pn (X) sous la forme Pn (X) = (X − 1)(X − 2)Qn (X) et expliciter Qn . Ex 316: Centrale-Supélec 06
Ex 303: C.C.P. 05
Soit E l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à n. On considère 1 a · · · an
.. .
l’endomorphisme f de E tel que f (P ) = P − P ′ . 0 1 . ..
1) Montrer que f est un automorphisme de deux manières différentes : en utili- A = . . .
. . . . . . a
sant les matrices, et en utilisant l’injectivité.
0 ··· 0 1
2) P étant donné, résoudre f (X) = P .
Calculer Ap pour p dans Z.
Ex 304: C.C.P. 05
A A Ex 317: Centrale-Supélec 06
Soit A dans Mn (R) et B = dans M2n (R).
0 A Condition sur a et b pour que la matrice suivante soit inversible :
1) Montrer que pour tout P de R[X]
b a ··· a
P (A) AP ′ (A) .. .
P (B) = a b . ..
0 P (A) A=. .
.. .. ... a
2) Supposons B diagonalisable. Montrer que A est diagonalisable puis que A = 0. a ··· a b
3) Condition nécessaire et suffisante sur A pour que B soit diagonalisable.
19
Ex 333: X 06
λ1 J Soit
λ J E = {m; ∃A ∈ Mn (Z) (Am = In ) ∧ (m = min{k; Ak = In })}
2 0 −1
Matε (u) = .. avec J =
. 1 0 Montrer que E est fini.
(0) Indication : Que dire des valeurs propres de telles matrices A. En déduire que
l’ensemble des polynômes caractéristiques des A est fini.
3) Application à M : trouver r et les λi . Ex 334: X 06
Soit V un espace vectoriel de dimension n et (S1 , . . . , Sk ) une famille de sous-
Pk Tk
0 1 −1 1 espaces tels que j=1 dim Sj > n(k − 1). Montrer que j=1 Sj 6= {0}.
−1 0 1 −1
M = Ex 335: Mines-Ponts 06
1 −1 0 1 A et B sont
deux matrice de Mn (C). Condition nécessaire et suffisante pour que
−1 1 −1 0 A B
soit diagonalisable.
0 A
Ex 323: X 06 Ex 336: T.P.E. 06
Déterminer l’ensemble des formes linéaires φ sur Rn telles que φ(xy) = φ(x)φ(y)
On considère l’application
(xy désigne le vecteur dont les coordonnées sont les produits des coordonnées de
x et y).
R[X] −→ R[X]
φk : Ex 337: T.P.E. 06
P 7 → X(X + 1) P ′ (X) − 2 k X P (X)
−
Déterminer les éléments propres de l’endomorphisme
1) Condition sur k pour que φk soit un endomorphisme de R2n [X]. f : R[X] → R[X]
2) Trouver alors les valeurs propres de φk , ses vecteurs propres, son image, son P 7→ (X 3 + X)P ′ − (3X 2 − 1)P
noyau.
20 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
Ex 345: C.C.P 06 Xn
E est un espace vectoriel de dimension finie. f est un endomorphisme de E. On detB (V1 , . . . , Vi−1 , f (Vi ), Vi+1 , . . . , Vn ).
définit i=1
φ : L(E) → L(E)
g 7→ g ◦ f Ex 356: Magistère 06
1) Montrer que tout polynôme annulateur de f est un polynôme annulateur de Montrer que X(X + a)(X + 2a)(X + 3a) + a4 est un carré de R[X]. En déduire
φ et réciproquement. En déduire que f est diagonalisable si et seulement si φ est la factorisation de X(X + 1)(X + 2)(X + 3) + 8.
diagonalisable.
Ex 357: Magistère 06
2) Montrer que toute valeur propre λ de f est valeur propre de φ. Déterminer
Soit
Eλ (φ) à l’aide de Eλ (f ).
13 −5 −2
3) Avec les mêmes notations, quelle est la dimension de Eλ (φ) ?
M = −2 7 −8
Ex 346: Mines-Ponts 06 −5 4 7
On note F (R, R) l’ensemble des fonctions de R vers R. Soit (f1 , . . . , fn ) une famille
d’éléments de F (R, R). Montrer que cette famille est libre si et seulement si il 1) Calculer le déterminant de M .
existe une famille (x1 , . . . , xn ) de réels telle que det[(fi (xj ))1≤i,j≤n ] 6= 0. 2) Calculer les cofacteurs des éléments diagonaux.
3) Vérifier que 9 est valeur propre de M et déterminer le sous-espace propre
Ex 347: Mines-Ponts 06
0 1 0 0 0 associé.
0 0 1 0 0 Ex 358: T.P.E 06
Soit A = 0 0 0 1 0 Soit A dans Mn (R). Résoudre X + tX = tr (X)A.
0 0 0 0 1
1 0 0 0 0 Ex 359: Centrale-Supélec 06
1) A est-elle diagonalisable ? 1) Soit A une matrice de M3 (R), non nulle et nilpotente.
Montrerque A est
2) Calculer An . 0 1 0 0 1 0
3) Calculer exp A. semblable à une et une seule des matrices 0 0 1 et 0 0 0 .
Ex 348: X 06 0 0 0 0 0 0
0 2A 2) Enoncé et démontrer un résultat similaire dans M 4 (R).
1) Soit A dans M2 (R) diagonalisable, M = . M est-elle diagonali- 3) Que peut-on dire dans M (R) ?
−A 3A n
sable ? 4) Montrer que si A est nilpotente et dans Mn (R) alors An = 0.
2) Réciproquement, si M est diagonalisable A est-elle diagonalisable ? 5) En déduire une démonstration des affirmations faites à la question 3.
21
est et n = 2.
2 1 1 Question de l’examinateur : Votre matrice est une matrice de passage de quelle
A = 1 0 3 base vers quelle base ?
1 1 −2
Ex 380: C.C.P. 07
3
Déterminer tous les endomorphismes g de R tels que Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u un endomorphisme de E et
[
g 3 − 2g = f. N= Ker ui .
i≥1
Ex 369: Centrale-Supélec 07
Soiet (A, B) un couple de matrices de M2 (Z). On suppose que A, A + B, A + 2B, Montrer que
A + 3B et A + 4B sont inversibles dans M2 (Z). Montrer que A + kB est inversible N = Ker u ⇔ E = Ker u ⊕ Im u.
dans M2 (Z) pour tout k dans Z.
Ex 370: Centrale-Supélec 07 Ex 381: Mines-Ponts 07
3
Soit A dans Mn (R) telle que A = A + In . Montrer que det A > 0. E est un K-espace vectoriel de dimension n, avec K = R ou K = C.
1) Soit f et g deux endomorphismes de E. montrer que Im f ⊂ Im g si et
Ex 371: C.C.P. 07 seulement si il existe un endomorphisme h tel que f = g ◦ h.
Soit 2) Soit f et g deux endomorphismes de E. on considère les trois propositions :
a1 · · · · · · an−1 an
1 0 ··· ··· 0 1. f = f ◦ g ◦ f
.. .. ..
. .
A= 0 . ∈ Mn (C). 2. g = g ◦ f ◦ g
. . . . .
.. . . . . . . .
. 3. rg f = rg g
0 ··· 0 1 0 Montrer que deux d’entre elles impliquent la troisième.
1) Déterminer son polynôme caractéristique. 3) Montrer que pour tout endomorphisme f il existe un endomorphisme g tel
2) Donner une condition nécessaire et suffisante de diagonalisabilité. que (f, g) vérifie les trois propriétés précédentes.
22 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
G = {f ∈ L(E); Im f = H Ker f = K} et
U = {A ∈ Mn (K), ∀(i, j) fi (A) = gj (A) = 0}
Montrer que G est un groupe pour la composition si et seulement si H ⊕ K = E.
Trouver les dimensions des espaces U et U ′P
.
Ex 470: Mines-Ponts 08 n
3) On note, pour A dans Mn (K), h(A) = k=1 ak,n−k+1 . On définit
Soit a dans R et b dans R∗ et
a b ··· b U ′ = {A ∈ Mn (K), ∀(i, j) fi (A) = gj (A) = h(A) = tr (A)}
.. ..
b a . .
A=. .. .. Quelle est la dimension de V ?
.. . . b
b ··· b a Ex 478: T.P.E 08
Soit
1) A est elle diagonalisable ? x a2 · · · an
..
2) Valeurs propres de A ? conclure.
.
a x
3) Condition nécessaire et suffisante d’inversibilité. P (x) .1 .. .
. . ..
4) Si A est inversible calculer A−1 . . a2
5) Si A = P DP −1 avec P inversible, décrire D. Comment trouver P orthogo- a1 a2 x
nale ? 1) Calculer P (ak ).
Ex 471: Centrale-Supélec 08 2) En déduire P (x).
−1 1 0 −1 0 1 Ex 479: T.P.E 08
A = 0 −1 1 B = 1 −1 0 Soit A dans Mn (C) et
1 0 −1 0 1 −1 0 A
B=
In 0
1) A l’aide du logiciel de calcul formel calculer (A + B)k .
2) K = Vect{A, B}. Montrer que K est stable pour la multiplication. dans M2n (C).
3) Montrer qu’il existe E dans K tel que AE = EA = A et BE = EB = B. 1) Montrer que si B est diagonalisable alors A est diagonalisable.
4) Conclure. 2) Montrer que si B est diagonalisable A est inversible.
5) Caractériser l’endomorphisme canoniquement associé à E. 3) (Ajoutée par le dactylographe) Si A est diagonalisable et inversible alors B
Ex 472: Mines-Ponts 08 est diagonalisable.
Soit Ω une partie de GLn (C) telle que Ex 480: T.P.E 08
1. ∀A ∈ Ω A ∈ Mn (Z[i]), où Z[i] = {a + ib; (a, b) ∈ Z2 }. Soit A une matrice de Mn (C) on noteP(C1 , . . . , Cn ) ses colonnes, soit B la matrice
2. ∀A ∈ Ω ∃p ∈ N∗ Ap = In . de Mn (C) dont la j-ième colonne est i6=j Ci . Calculer det B en fonction de det A.
1) Montrer que {χA ; A ∈ Ω} est fini. Ex 481: T.P.E 08
2) Montrer qu’il existe q dans N∗ tel que pour tout A de Ω Aq = In . 1) Soit A une matrice de Mn (C), nilpotente, c’est-à-dire telle qu’il existe un
Ex 473: ENS Paris-Lyon-Cachan 08 entier p pour lequel Ap = 0. Montrer que pour tout k de N∗ tr Ak = 0.
Soient u et v deux endomorphisme d’un espace vectoriel E (de dimension finie ?). 2) Etudier la réciproque.
Montrer que
Ex 482: Mines-Ponts 08
Ker u ⊂ Ker v ⇔ ∃w ∈ L(E) v = w ◦ u
On considère deux matrices A et B de Mn (C) telles que AB = BA. Soit
Ex 474: Mines-Ponts 08
1) Soit E un endomorphisme diagonalisable, F un sous-espace stable par u. A B
M=
Montrer que l’endomorphisme induit par u sur F est diagonalisable. 0 A
2) Soit T dans Mn (R) telle que
1) Calculer M k .
1 1 1 ··· 1 2) Montrer que M est diagonalisable si et seulement si A est diagonalisable et
0 2 2 ··· 2 B est nulle.
T2 = .
0 0 3 ··· 3
.. .. .. . Ex 483: Centrale-Supélec 08
. . .. Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie n ≥ 2. Soit f un endomorphisme
0 ··· ··· 0 n tel que f 2 + α2 IdE = 0 (α ∈ R, α > 0).
Montrer que T est triangulaire supérieure en utilisant la question précédente. 1) Montrer que n est pair.
2) Soit u non nul, montrer que (u, f (u)) est libre.
Ex 475: Centrale-Supélec 08
3) Soit v n’appartenant pas à Vect{u, f (u)}, montrer que (u, f (u), v, f (v)) est
Soit (A, B, C) trois matrices de Mn (C) telles que
libre.
AB − BA = C 4) Soit S l’ensemble des entiers p pour lesquels il existe une famille (u1 , . . . , up )
AC − CA = 0 telle que (u1 , f (u1 ), . . . , up , f (up )) est libre. Montrer que S possède un plus grand
élément q.
BC − CB = 0
5) Soit (u1 , . . . , uq ) telle que (u1 , f (u1 ), . . . , uq , f (uq )) soit libre. Montrer que
1) Montrer que C n’est pas inversible.
Indication : Supposer C inversible et utiliser la trace. E = Vect{u1 , f (u1 ), . . . , uq , f (uq )}
2) Montrer que A, B et C ont un vecteur propre commun.
3) Montrer que A, B et C sont cotrigonalisables et que C est nilpotente. 6) Quelle est la matrice de f dans la base (u1 , f (u1 ), . . . , uq , f (uq )) ?
27
Montrer que pour tout x dans ] − R, R[ et tout entier k Montrer que A est inversible.
3) En déduire que
k
X X n
[ X
(1 − x)k+1 f (x) = ∆i (P )(i)xi (1 − x)k−i + ∆k+1 (P )(n)xn . Sp(A) ⊂ D(ai,i , |ai,j |)
i=0 n≥k+1 i=1 j6=i
4) Montrer qu’il existe Q dans R[X] de degré au plus d tel que Mines-Ponts
Ex 517: 09
−1 1 1
Q(x) A = −1 −1 −1 Soit f l’endomorphisme de R3 canoniquement associé à A.
∀x ∈] − R, R[ f (x) = d+1 1 0 0
(1 − x)
1) Déterminer l’image et le noyau de f .
5) On écrit P = cd X d + Q avec deg Q < d, puis f = fP = fQ + cd fX d . Montrer 2) f est-il diagonalisable ?
d!
que fQ est négligeable devant fX d puis que fX d (x) est équivalent à (1−x) d+1 . 3) Déterminer les sous-espaces stables par f . Lien avec Ker f et Im f .
29
Montrer que H est un sous-espace stable par f et donner sa dimension. Ex 582: CCM 10
n
c) Soit u dans E − H. Montrer que G = Vect{u, f (u)} est un plan stable par f Soit E = C et u un endomorphisme n−1
de E diagonalisable.
et que H ∩ G = {0}. 1) Montrer que (IdE , u, · · · , u ) est libre si et seulement si il existe e tel que
n−1
d) Montrer P(p + 1). (e, u(e), · · · , u (e)) soit libre.
4) Conclure. 2) Donner la matrice de u dans la base (e, u(e), · · · , un−1 (e)) en donner le poly-
nôme caractéristique, soit (a0 , an−1 ) sa dernière colonne.
Ex 576: CCM 10 Pn−1
∗
3) Montrer que un = k=0 ak uk . (il voulait qu’on remontre ceci en repartant
Soit λ dans C et des expressions de la démonstration précedente)
0 1 0 ··· 0
. .
.. . . . . . . . . . .. Ex 583: CCS 10
.. .. .. Soit A dans Mn (R). On s’intéresse aux solutions du système différentiel X = AX ′ ,
N =. . . 0
. .. X ∈ C 1 (R, Rn ).
. . 1
. 1) Comment obtenir les solutions si A est inversible ?
0 ··· ··· ··· 0 2) Montrer que si A est nilpotente l’unique solution est nulle.
3) On note E = Rn . Si f est un endomorphisme de E et F un sous-espace stable
1) Montrer que exp( λ1 N ) − In est nilpotente d’indice n.
par f on note f˜F l’endomorphisme induit par f sur F .
2) Montrer qu’il existe B dans Mn (C) telle que λIn + N = exp B.
a) Montrer que
Ex 577: CCS 10 d = min{k ∈ N, Ker f k = Ker f k+1 }
Soit u et v deux endomorphismes de Rn .
1) Donner un encadrement (le plus fin possible) de rg (u + v) en fonction de rg u existe. On l’appelle d l’indice de f , noté Ind(f ), et on transporte cette définition
et rg v. aux matrices.
2) Donner des cas particuliers non triviaux où on a égalité. b) Montrer que
3) Montrer que rg (u + v) = rg u + rg v si et seulement si E = Ker f d ⊕ Im f d
c) On note F = Ker f d et G = Im f d . Que dire de f˜F et f˜G ?
Im u ∩ Im v = {0} et Ker u + Ker v = Rn 4) Soit A une matrice non nilpotente et non inversible dans Mn (R). Montrer
qu’il existe un entier m, P inversible dans GLn (R), G dans GLm (R) et N dans
4) Montrer que rg (u ◦ v) ≤ min(rg u, rg v)
Mn−m (R) nilpotente tels que
5) Montrer que rg (u ◦ v) ≥ rg u + rg v − n
6) (subsidiaire) Donner des cas particuliers non triviaux dans lesquels les deux
−1 G 0
inégalités sont des égalités. P AP =
0 N
Ex 578: CCS 10
1) On suppose E de dimension finie. Soit I un idéal bilatère non nul de L(E). 5) Application : à l’aide du logiciel de calcul formel, déterminer l’indice de A et
′
Montrer que I contient tous les endomorphismes de rang 1. En déduire tous les résoudre X = AX avec
idéaux de L′ E)
0 0 1 −3 −4
2) Si E est de dimension quelconque, montrer que l’ensemble des endomor-
−1 1 −1 1 0
phismes de rang fini est un idéal. A= 1 1 1
3
4
3) Application (en dimension finie) Si p est une semi-norme (vérifiant les pro-
0 0 0 −1 −1
priétés d’une norme sauf p(x) = 0 ⇒ x = 0) sous-multiplicative non nulle montrer 0 0 0 1 1
que p est une norme.
4) Soit u dans L(E), montrer que que l’ensemble des endomorphismes de E dont
Ex 584: CCS 10
l’image est contenue dans celle de u est uL(E) = {uv, v ∈ L(E)}.
(Logiciel de calcul formel à disposition) Soit E un R-espace vectoriel u un élément
Ex 579: CCP 10 de L(E). On note
1) Si A et B sont deux matrices carrées d’ordre n, montrer que tr (AB) = C(u) = {v ∈ L(E); u ◦ v = v ◦ u}
tr (BA).
2) Montrer qu’en dimension finie toutes les matrices d’un même endomorphisme appelé commutant de u et le bicommutant de u
ont même trace.
BC(u) = {w ∈ L(E); ∀v ∈ C(u) w ◦ v = v ◦ w}
3) Si A et B sont semblables alors pour tout p tr (Ap ) = tr (B p ).
Ex 580: CCS 10 enfin, on note R[u] l’ensemble des polynômes en u. On étend ces définitions aux
Soit A dans Mn (R). On s’intéresse aux solutions du système différentiel X = AX ′ , matrices carrées avec des notations similaires.
X ∈ C 1 (R, Rn ). 1) (Avec le logiciel) Soit
1) Comment obtenir les solutions si A est inversible ? 1 0 0
2) Montrer que si A est nilpotente l’unique solution est nulle. A = 0 1 0
3) On note E = Rn . Si f est un endomorphisme de E et F un sous-espace stable 1 0 4
par f on note f˜F l’endomorphisme induit par f sur F .
a) Déterminer C(A).
a) Montrer que
b) En déterminer une base.
d = min{k ∈ N, Ker f k = Ker f k+1 }
c) Déterminer BC(A).
existe. On l’appelle d l’indice de f , noté Ind(f ), et on transporte cette définition d) Déterminer R[A].
aux matrices. e) En déduire des relations entre ces trois ensembles.
33
On supposera dans toute la suite que u est un endomorphisme diagonalisable, dont Ex 597: CCP 10
on notera (λ1 , . . . , λp ) les valeurs propres et (m1 , . . . , mp ) leurs multiplicités.
2) Caractériser C(u). 1 0 a
3) Montrer que l’ensemble des endomorphismes de E dont la restriction à chaque A = 0 2 0
sous-espace propre de u est une homothétie est égal à R[u]. 0 0 a
4) Déterminer BC(u) et le comparer à R[u]. 1) Quel est le rang de A ? A est-elle inversible ?
5) (Question supplémentaire, pour justifier un résultat utilisé) Prouver qu’une 2) A est-elle diagonalisable ?
matrice de Mn (R) commute avec toutes les autres matrices de Mn (R) si et seule-
Ex 598: CCM 10
ment si elle est de la forme λIn , λ ∈ R.
1) Montrer que pour tout n il existe Pn dans R[X] tel que 1 + X − (Pn (X))2 soit
Ex 585: CCP 10 divisible par X n+1 .
1) Soit A dans Mn (R) telle que A2 + A + In = 0. A est-elle diagonalisable dans 2) Soit N une matrice nilpotente de Mn (R). Montrer qu’il existe B dans Mn (R)
Mn (R) ? Montrer que le rang de A est pair. telle que B 2 = In + N .
2) Soit B dans Mn (R) telle que B 3 + B 2 + B = 0. Quelle est la parité du rang Ex 599: CCS 10
de B ? a a
1) Soit a dans C, la matrice est-elle diagonalisable ?
Ex 586: CCS 10 0 a
Soit φ : R3 [X] → R3 [X] qui à P associe le reste de la division de AP par B avec Soit maintenant A dans Mn (C) et B = A A .
A = X 4 − 1 et B = X 4 − X. Déterminer le noyau de φ et les sous-espaces propres 0 A
de φ. 0 −1 1
2) On prend A = −1 −1 −1 . A l’aide du logiciel de calcul formel diago-
Ex 587: CCS 10
1 −1 −1
Trouver les matrices M de M3 (R) telles que naliser A. B est-elle diagonalisable ?
3) On prend n = 2. Montrer que
0 0 1 tout matrice A de Mn (C) est semblable à
a 0 a 1 a 0
M = 0 0 0
2
ou ou a 6= b. En déduire que B est diagonalisable si
0 a 0 a 0 b
0 0 0
et seulement si A = 0.
4) On se place dans le cas général. Déterminer P (B) si P est un polynôme. En
Ex 588: CCP 10 déduire que si B est diagonalisable A est diagonalisable. En déduire A2 = 0.
Soit A, B dans Mn (C). On suppose qu’il existe Mn (C) non nulle telle que AM = Conclure.
M B. 5) Exprimer le polynôme caractéristique de B à l’aide de celui de A. Même
1) Calculer Ak M en fonction de M , B et k. question avec le polynôme minimal.
2) Montrer que A et B ont une valeur propre commune.
Ex 600: CCP 10
Ex 589: CCP 10 Soit M la matrice
1) Résoudre dans C l’équation (z + 1)n − (z − 1)n . a b c
2) Factoriser (X + 1)n − (X − 1)n . c a b
b c a
Ex 590: CCS 10
Polynôme caractéristique de où (a, b, c) ∈ C3 .
1) Trouver un couple (X, λ) formée d’un vecteur propre et desa valeur propre
0 ··· ··· 0 −a0 associée.
. .. .. 2) Montrer que les trois valeurs propres sont de la forme (1, z, z 2 )
1 .. . .
. .. . .. 3) Déterminer les valeurs propres de M .
0 .. . .. . 4) Soit P = a + bX + cX 2 , exprimer det M en fonction des P (z k ).
. .
.. . . . . . 0 −a
n−1 Ex 601: CCP 10
0 ··· 0 1 −an Soit a un réel distinc de 0 et de 1. et p un entier. On pose
An . Y
2) Soit Φk = (X − ζ)
k λx ζ∈µ[k]
ǫk,λ : x 7→ x e
et F = Vect{ǫk,λ , k ∈ N, λ ∈ Ω} où Ω est l’ensemble des nombres complexes dont 1)
la partie imaginaire est dans [0, 2π[. Soit γ dans F montrer que pour tout x0 a) Créer une procédure Mathematica renvoyant Φk sous forme développée. Véri-
x 7→ γ(x + x0 ) fier la cohérence en utilisant la fonction Cyclotomic[n,x].
b) Montrer que tous les coefficients de Φk sont réels. Donner le degré de Φk à
est dans F . l’aide de l’indicatrice d’Euler.
3) Montrer que pour tout P de C[X] et tout α de C∗ il existe f dans F telle que c) Trouver un ordre k tel que les coefficients de Φk ne soient pas tous dans
pour tout entier n f (n) = P (n)αn . {0, 1, −1}. Conjecture lorsqu’ils valent tous 1.
4) Soit M dans Mn (C). Les µi sont les valeurs propres de M , de multiplicités Montrer X n Φn ( 1 ) = Φn (X). En déduire une propriété de symétrie.
X
respectives les mi . Montrer que 2) Il restait beaucoup d’autres questions non traitées (voir l’exercice de Berthou).
Φ : Cn−1 [X] → Cn Ex 654: TPE 12
Q 7→ (Q(µ1 ), . . . , Qm1 −1 (µ1 ), Q(µ2 ), . . . , Qmp −1 (µp )) E = R3 , soit u tel que E = Ker u ⊕ Im u. Montrer que u3 est diagonalisable si et
est un isomorphisme. seulement si u est diagonalisable.
5) Appliquer au calcul de An . Ex 655: CCM 12
Ex 646: TPE 12 Soit A dans GL6 (R) telle que A4 = 3A3 − 2A2 et tr A = 8.
Soit E de dimension finie et u dans L(E), démontrer que 1) Déterminer χA .
dim Ker u ≤ dim Ker u2 ≤ 2 dim Ker u. 2) Rang de A2 − A.
3) Exprimer Ak en fonction de A2 , A et I6 .
Ex 647: Télécom-Sud Paris 12 Ex 656: CCP 12
Soit (a1 , . . . , an ) dans Zn avec a1 < a2 < . . . < an . Soit Pn
Soit E = Mn (R) et F = {(ai,j ) ∈ E, ∀i j=1 ai,j = 0} et S = Sn (R).
P (X) = (X − a1 ) . . . (X − an ) − 1. 2 2
1) (cas n = 2) Soit A = . Montrer qu’il existe (B, C) dans F × S tel
5 −2
Montrer que P est irréductible dans Z[X]. que A = B + C.
Ex 648: ENSIIE 12 2) (cas n = 3) Donner une base de F , donner une base de S. Montrer que
n 2
1) Déterminer le reste
de ladivision euclidienne de X par (X − 4) . E = F + S, donner une base de F ∩ S
7 −3
2) On prend A = . Déterminer le polynôme caractéristique de A. Ex 657: X 12
3 1
n
3) Exprimer A en fonction de n, A et I2 en utilisant deux méthodes différentes. 1) Soit Pn = X n − X + 1 dans Cn [X], n ≥ 2. Montrer Pn possède n racines
En déduire exp A. complexes distinctes, notées (z1 , . . . , zn ).
4) Calculer 2) Avec les notations précédentes, calculer le déterminant
+∞ 3
X n
. 1 + z1 1 ··· 1
n! .. ..
n=0 .
1 1 + z2 .
Dn = . .. ..
Ex 649: Petites Mines 12 .
. . . 1
2n+1 2n+1 1 ··· 1 1 + zn
P (X) = (X + 1) − (X − 1) .
1) Déterminer les racines de P .
Ex 658: X 12
2) En déduire la valeur de
Soit E un espace√ vectoriel
√ de dimension finie, p, q et r trois projecteurs. On
2n
Y suppose que p + 2q + 3r est un projecteur. Que dire de q et r ?
kπ
An = tan .
2n + 1 Ex 659: CCM 12
k=1
Trouver les matrices de Mn (R) telles que M 2 soit semblable à M .
37
2) Montrer que (H0 , . . . , Hn ) est une base de Cn [X]. Montrer que Y et Z sont définies et de classe C 1 .
3) Montrer que H n
Pn (k) est un entier pour tout n et tout k de Z. 4) Montrer que
4) On écrit P = k=0 ak Hk . Montrer que
Y ′ (t) = X(In + tX)−1 et Z ′ (t) = −Z(t)Y ′ (t).
X k
k
∀k ∈ [0, n] ak = (−1)k−q P (q) 5) En déduire Z(t) = (In + tX)−1 .
q
q=0
6) A l’aide du logiciel de calcul formel trouver une autre matrice vérifiant A2 =
et I4 + M .
X k
k Ex 670: X 12
∀k ≥ n + 1 0 = (−1)k−q P (q).
q Soit P un polynôme unitaire de degré n. Calculer
q=0
∆(t) est un polynôme de degré au plus 2 dont le coefficient en t2 vaut (tr B)2 − et, si oui, quelle est sa dimension.
4 det B. 2) Soit D l’application qui à un élément u de Ep associe v avec
b) En faisant des considérations sur ∆(t) montrer que AB = BA.
∀n ∈ Z vn = 2un − un+1 − un−1 .
3) Soit A et B deux matrices de Mn (C) diagonalisables telles que A + tB soit
diagonalisable pour tout t dans C. Montrer que AB = BA. Montrer que D est un endomorphisme de Ep .
Ex 689: CCS 12 3) Soit Pn dans Mn (R) avec
On définit la suite de Morse (ǫn )n∈N comme ceci : ǫ0 = 1 et si n ≥ 1 ǫ2n = ǫn ,
si n ≥ 0 ǫ2n+1 = −ǫn . La première question est à traiter avec le logiciel de calcul 2 −1 0 · · · 0
formel. . ..
−1 2 −1 . . .
1) . . .
Pn = 0 . . . . . . .
a) Calculer les 0
Pn50 premiers termes de la suite de Morse. . .
b) Calculer k=0 pour n dans [0, 49]. Conjecture ? . . . . −1 2 −1
Yn ǫ
2k + 1 k 0 · · · 0 −1 2
c) Calculer pour n dans [0, 49]. Conjecture ?
2k + 2
k=0 Trouver une relation entre les polynômes caractéristiques de Pn+2 , Pn+1 et Pn .
2) P 4) Si Qm est la matrice de D dans une base bien choisie, à l’aide de la question
a) Montrer que la série n≥1 ǫnn converge. précédente donner une relation entre les polynômes caractéristiques de Qn+2 ,
P n P 2n
b) En déduire la convergence des séries n≥1 ǫn ln( n+1 ) et n≥1 ǫn ln( 2n+1 ). Qn+1 et Qn .
c) Vérifier que les suites (Pn ), (Qn ) et (Rn ) convergent, où
Ex 695: CCM 12
n
Y ǫ Yn ǫk Yn ǫk
2k + 1 k 2k k Si A et B sont deux matrices de Mn (C), a-t-on l’équivalence entre
Pn = , Qn = , Rn = .
2k + 2 2k + 1 k+1
k=0 k=1 k=1 A et B sont semblables
d) Montrer que
1 et
lim Pn = √ . A et B ont même polynôme caractéristique ?
n→+∞ 2
3) P Ex 696: CCS 12
a) Rayon de convergence de n≥0 ǫn xn ? On note f sa somme.
1) Soit M la matrice (note 6 ) :
b) Montrer que pour x dans ] − R, R[ on a f (x) = (1 − x)f (x2 ).
Qn k
c) Soit fn : x 7→ k=0 (1 − x2 ). Montrer que (fn ) converge simplement vers f −2 + a −a + b −1 − a 4−a+b
(sur ] − R, R[). a a−b 4+b −3 − b
M (a, b) = .
Ex 690: CCM 12 −4 + a − b −3 −3 + a −1 − b
3−a+b −1 − b −1 − b −1 − a − b
x1 1 ··· 1
.. .. 1 ··· 1 A l’aide du logiciel de calcul formel déterminer une CNS sur a et b pour que
c x2 . . . ..
A= .. .. .. , J = ..
. . M soit nilpotente. On choisit pour (a, b) un couple faisant de M (a, b) = M une
. . . 1 matrice nilpotente.
1 ··· 1
c ··· c xn 2) Déterminer une matrice A telle que A2 = I4 + M .
Soit P (X) = det(A − XJ). Indication : On pourra chercher A sous la forme d’un polynôme en M .
1) Que vaut det A si c 6= 1. 6. Ce n’est pas la bonne matrice, perdue, mais une matrice avec laquelle on peut répondre
2) Que vaut det A si c = 1. aux questions qui suivent.
40 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
et
+∞
X (−1)k
Z(t) = exp(−Y (t)) = (Y (t))k .
k!
k=0
f1 + · · · + fk = IdE , fi ◦ fj = 0 si i 6= j.
f = α1 f1 + · · · + αk fk .
41
42 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS
Fλ : E → E Ex 742: ENS-Paris 05
x 7→ x + λ(v|x)v On considère une sous-groupe distingué G de SO(3) ; c’est-à-dire tel que pour
tout x de SO(3) et tout g de G, xgx−1 est dans G.
Pour quelles valeurs de λ Fλ est-il un endomorphisme orthogonal ? 1) On veut montrer que G contient un renversement (si G n’est pas réduit à
Ex 728: Centrale-Supélec 04 l’élément neutre. Pour cela on montrera que si y1 et y2 sont de norme 1 et si
Soit (E, < .|. >) un espace euclidien et u un endomorphisme de E. m = ky1 − y2 k est assez petit, alors il existe un élément f de G tel que f (y1 ) = y2 .
∗
1) Décrire {< u(x)|x >; kxk = 1} en fonction de Sp( u 2+u ). 2) (question subsidiaire) G ne contient-il qu’un seul renversement ? Que dire
2) Soient a et b deux vecteurs unitaires de E décrire {< a|x >< b|x >; kxk = 1}. alors de G, connaissant le sous-groupe de SO(3) engendré par les renversements.
Ex 729: Centrale-Supélec 04 Ex 743: Mines-Ponts 05
Soit n un entier au moins égal à 2. Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n ; soit p un entier naturel,
1) Soit M dans SO(n). Montrer que | tr (M )| ≤ n. x = (x1 , . . . , xp ) une famille de vecteurs de E et P la matrice des coordonnées de
2) Montrer que pour n pair tr (SO(n)) = [−n, n]. xi dans une base orthonormale B fixée. On définit
3) Déterminer tr (SO(n)) pour n impair.
Ex 730: Mines-Ponts 04 Gram(x) = det ((< xi , xj >)i,j ) .
Soit A ∈ Sn (R), on pose f (M ) = AM A pour M ∈ Mn (R). On considère < M |
N >= tr (tM N ) 1) Que vaut Gram(x) en fonction de P .
1) Démontrer que < . | . > est un produit scalaire sur Mn (R). 2) Si p = n établir Gram(x) = (detB (x))2 .
2) Déterminer les éléments propres de f . 3) Si p = n, si u est dans L(E) et si on note u(x) = (u(x1 ), . . . , u(xn )) alors
Gram(u(x)) = (det u)2 Gram(x).
Ex 731: Centrale-Supélec 04
Soit u un endomorphisme symétrique défini positif d’un espace euclidien E. Soit Ex 744: C.C.P. 05
x dans E, non nul et k un entier ; on pose Soit E un espace préhilbertien réel, (e1 , . . . , en ) une famille d’éléments de E tels
que :
< uk+1 (x), x > ∀i ∈ [1, n] Pkei k = 1,
ak = ,
< uk (x), x > ∀x ∈ E n 2 2
i=1 (x|ei ) = kxk .
montrer que la suite (ak )k∈N converge. Démontrer que (e1 , . . . , en ) est une base orthonormale de E.
43
Ex 788: Centrale-Supélec 06
2) Montrer que la formule reste valable pour tout P de R2n−1 [X].
On ne s’intéresse qu’aux matrices symétriques positives dont les coefficients non-
diagonaux sont strictement négatifs, notées A. Ex 795: Mines-Ponts 06
1) On pose ai,i = a, ai,j = −b si i 6= j, puis Aa,b = (ai,j ). Conditions sur a et b Soit A dans Mn (R) symétrique et positive. Montrer que
pour que Aa,b vérifie les hypothèses.
2) Soit X tel que tXAX = 0. Montrer que X appartient à Ker A.
[det(A + In )]1/n ≥ [det(A)]1/n + 1.
3) Montrer que les ai,i sont strictement positifs.
4) Montrer que si X = (xi ) appartient à Ker A alors |X| = (|xi |) aussi, puis que
toutes les composantes de X sont de même signe. Ex 796: Centrale-Supélec 06
5) Montrer que rg A ≥ n − 1 et donner des exemples de telles matrices. Inter-
Soit E un espace hermitien, u et v deux endomorphismes de E tels qu’il existe
prétation géométrique.
un complexe non nul k avec uv − vu = kv. On veut montrer que u et v sont
Ex 789: Centrale-Supélec 06 trigonalisables dans une même base.
On munit E = R3 de sa structure euclidienne classique, on note B = (e1 , . . . , e3 ) 1) Montrer que v est nilpotent..
la base canonique.
Indication : Montrer que pour tout n entier
1) Soit g l’endomorphisme
de E dont la matrice dans la base canique est G =
1 0 0
0 −1 0 . Quelle est la nature de g ? uv n − v n u = nkv n
0 0 1 2) Trouver pour v ∗ et u∗ des hypothèses analogues. Montrer que Ker v ∗ est
cos θ − sin θ 0
stable par u∗ . En déduire l’existence d’un vecteur propre x0 commun à u∗ et v ∗ .
2) Même question avec fθ dont la matrice est Fθ = sin θ cos θ 0 .
0 0 1 3) En déduire l’existence d’un hyperplan H stable par u et v. Conclure.
3) On définit G = {fθ , −fθ , fθ ◦g, −fθ ◦g; θ ∈ R}. Est-ce que (G, ◦) est un groupe.
Ex 797: C.C.P. 07
4) Soit a et m des réels, a ≥ 0. On note D la droite passant par A = (a, 0, 0) et
On munit Rn du produit scalaire usuel, noté (., .). Soit f un endomorphisme
dirigée par −
→
v = (0, m, 1). On note Q la surface engendrée par la rotation de D
symétrique dont toutes les valeurs propres sont strictement positives. On note
autour de l’axe Oz = Vect{e3 }. Equation et nature de Q.
A = (ai,j ) la matrice de f dans la base canonique.
5) (reconstruite) Soit H l’ensemble des endomorphismes laissant Q globalement
invariante. Montrer que H contient G. 1) Montrer que pour tout h non nul (f (h)|h) > 0.
6) (ajoutée) A-t-on H = G ? 2) Soit u = (u1 , . . . , un ) fixé dans Rn et g définie par
Ex 790: Centrale-Supélec 06 1
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n, et u un endomorphisme g(x) = (f (x)|x) − (u|x)
2
orthogonal de E. On veut montrer qu’il existe une base orthonormale de E dans
laquelle la matrice de u est diagonale par blocs, les blocs étantsoit de taille 1 avec
a) Montrer que g admet des dérivées partielles par rapport à toute variable et les
cos θi − sin θi expliciter.
un coefficient égal à 1 ou −1 soit de taille deux et de la forme ,
sin θi cos θi b) Montrer que g admet un unique point critique z et l’expliciter.
avec θi non congru à 0 modulo π. On va montrer le résultat par récurrence. c) Montrer que g admet en z un minimum global strict.
1) Montrer qu’il est vrai pour n = 0 ou n = 1.
2) Traiter le cas où Sp(u) 6= ∅. Ex 798: Centrale-Supélec 07
3) On suppose maintenant le cas où Sp(u) = ∅. Soit v l’endomorphisme autoad- On considère
joint u + u∗ .
a b c
– Si x est un vecteur propre de v associé à la valeur propre λ, on note Π = M = b c a.
Vect{x, u(x)}. Donner la dimension de Π. c a b
– Montrer que Π est stable par u.
– Montrer que Π⊥ est stable par u. 1) Conditions pour que M soit orthogonale.
4) Conclure.
2) Caractériser alors les endomorphismes dont M est la matrice dans une base
5) Soit A dans O(n), montrer que A peut s’écrire A = ST où S et T sont
orthonormale.
symétriques réelles.
Ex 791: Mines-Ponts 06 Ex 799: C.C.P. 07
Soit α ∈ [0, 1] et A ∈ Sn+ (R) On considère l’application A 7→ tr A2 .
Montrer que 1) Montrer qu’il s’agit d’une forme quadratique sur Mn (R).
det(A)α ≤ det(αA + (1 − α)In ) 2) Donner sa matrice dans la base canonique.
Ex 792: Mines-Ponts
06 Ex 800: Centrale-Supelec 07
p q r p
1) Soit A et B deux éléments de Sn++ (R), montrer que X 7→ (AX|X) est une
On prend M = r p q .
norme sur Rn , notée NA . Montrer que NA et NB sont équivalentes.
q r p
Montrer que 2) Montrer que α = sup{m; mNA ≤ NB } est la plus petite valeur propre de
A−1 B, et que β = inf{M ; NB ≤ M NA } est la plus grande valeur propre de
(M est la matrice d’un rotation ) ⇔ {p, q, r} est solution de X 3 − X 2 + c = 0 A−1 B.
3) Application numérique.
46 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS
max min φ(x) 3) Déterminer le minimum et le maximum de la fonction définie sur R3 [X] par
e x
Z 1
Ex 827: Centrale-Supélec 08 f (P ) = e−φ(P,P ) t4 P (t)dt
Soit E une espace euclidien, u un endomorphisme de E. 0
1) Soit λ et µ deux valeurs propres de u telles que λµ ≤ 0. Soient x et y deux
vecteurs propres associés. Montrer qu’il existe un élément z du segment [x, y] tel Ex 837: X 08
que (u(z)|z) = 0. Soit V un espace euclidien (de dimension finie).
2) Soit u dans L(E) tel que tr u = 0. Montrer qu’il existe z non nul tel que 1) Soit G un sous-groupe fini de GL(V ). Montrer qu’il existe une norme N sur
(u(z)|z) = 0 (traiter d’abord le cas où u est autoadjoint). V G-invariante, c’est à dire telle que N (g(x)) = N (x) pour tout x de V et tout
3) Avec la même hypothèse que dans la question précédente, montrer qu’il existe G de G.
une base orthonormale de E dans laquelle la matrice de u a tous ses coefficients 2) Même question si on suppose seulement G compact. Discuter les cas d’égalité
diagonaux nuls. de l’égalité triangulaire.
3) Soit K un compact de V tel que g(K) ⊂ K pour tout g de V . Montrer qu’il
Ex 828: C.C.P 08 P P P existe x dans K tel que g(x) = x pour tout x de G.
E = Rn [X], si P = ai X i et Q = bi X i on pose (P |Q) = ai bi
1) Montrer que (.|.) est un produit scalaire. Donner une base orthonormale. Ex 838: C.C.P 08
2) Soit H = {P ∈ E; P (1) = 0}. Calculer d(X, H). On définit un produit scalaire sur Sn (R) par (A|B) = tr (AB). Soit C dans Mn (R)
3) Montrer que B = (X i − X i−1 )1≤i≤n est une base de H et φC qui à A dans Sn (R) associe CAtC.
1) Déterminer l’adjoint de φC . En déduire que det φC = det φtC .
4) Trouver une base orthogonale de B ′ de H telle que la matrice de passage de
2) On choisit C diagonale. Montrer que det φC = (det C)n+1 .
B à B ′ soit triangulaire avec des 1 sur la diagonale.
3) On prend C orthogonale. Montrer que | det φC | = 1 et en déduire que det φC =
2. Ce résultat ne fait pas partie du programme (det C)n+1 .
48 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS
si il commute avec son adjoint. 1) Montrer que φ définit un produit scalaire sur E.
4) Montrer qu’un endomorphisme est autoadjoint si et seulement si il commute 2) Soit F = {f ∈ E; f (0) = f (1) = 0} et G = {g ∈ E; g ′′ = g}. Montrer que F
avec son adjoint et son polynôme caractéristique est scindé. et G sont supplémentaires ? Qu’est-ce que la projection orthogonale d’un élément
f de E sur G ?
Ex 840: TPE 09
3) Caluculer
On note E = Rn [X].
Z 1
1) Montrer qu’il existe un élément A de E tel que pour tout P de E, P (0) =
R1 inf ((sin(πx) − g(x))2 + (π cos(πx) − g ′ (x))2 ) dx
0
A(t)P (t) dt. g∈G 0
2) Montrer que A est de degré n.
Ex 848: ESM St-Cyr 09
Ex 841: Centrale-Supélec 09 A est une matrice carrée dans Mn (R) On considère l’endomorphisme f : X− >
Soit AX − XA
P = {A ∈ Mn (R), A + tA ∈ Sn++ (R)} 1) Quel est le produit scalaire usuel de cet espace (il fallait d’abord dire quel
était cet espace).
1) Montrer que A appartient à P si et seulement si pour tout X de Rn − {0} on
2) Adjoint de f ?
a tXAX > 0.
On suppose maintenant A symétrique
2) Soit A dans P et S dans Sn++ (R). Montrer que toute valeur propre complexe
3) Déterminer l’orthogonal de Ker (f )
de SA est de partie réelle strictement positive.
4) Montrer que B appartient à Im (f ) si et seulement pour tout K élément de
Ex 842: Mines-Ponts 09 Ker (f ) tr (BK) = 0.
Soit Ex 849: Mines-Ponts 09
2 3 6 Soit A et B deux matrices à coefficients réels symétriques positives telles que pour
1
A= 3 −6 2 tout X de Rn : tXAX ≤ tXBX. Montrer que det A ≤ det B.
7
6 2 −3
Ex 850: Centrale-Supélec 09
3
1) Déterminer la transformation de l’espace euclidien R usuel dont A est la On pose
matrice dans la base canonique. Xn = {A = (ai,j ) ∈ Mn (R), ∀(i, j) |ai,j | ≤ 1}
2) Déterminer une base orthonormale du plan invariant. Soit
Ex 843: T.P.E 09 dn = max | det A|
A∈Xn
Soit A = (ai,j ) une matrice dans On (R). Montrer que 1) Montrer que dn existe et que 1 ≤ dn ≤ n!.
2) Montrer que dn est atteint pour une matrice n’ayant que des 1 ou −1 comme
X
coefficients.
ai,j ≤ n
3) Calculer d1 et d2
1≤i,j≤n
4) Soit M dans GLn (R),C = (C1 , . . . , Cn ) ses vecteurs colonnes, et
1) Montrer que (U )1≤k≤n est une famille orthogonale de Mn (R). On note F le Discuter des cas d’égalité.
k
n
sous-espace vectoriel engendré par cette famille 5) Montrer que dn ≤ n 2 .
2) Déterminer la projection orthogonale de Ex 851: T.P.E 09
Soit E un espace euclidien, f un endomorphisme de E tel que pour tout x de E
1 ··· ··· 1 kf (x)k ≤ kxk. Montrer que kf ∗ (x)k ≤ kxk pour tout x de E.
0 0 Ex 852: Magistère Rennes 09
A= ... ..
. Les résultats suivant sont-ils vrais ou faux (preuve ou contre-exemple)
1 ··· ··· 1 – Si A est dans Sn++ (R) alors pour tout (i, j) ai,j > 0.
– Si A = QR avec Q orthogonale et R triangulaire supérieure alors le spectre de
sur F . A est constitué des coefficients diagonaux de R.
Ex 845: Mines-Ponts 09 – La matrice
10 2 0 ··· 0
Soit E un espace vectoriel préhilbertien dont φ est le produit scalaire. Soit A = . .
2 10 2 . . ..
(e1 , . . . , en ) une famille d’éléments de E. Montrer que A et la matrice
.. .. ..
A= 0 . . . 0
G = (φ(ei , ej ))1≤i,j≤n .. . . .
. 2 10 2
ont même rang. 0 ··· 0 2 10
est définie positive.
Ex 846: Centrale-Supélec 09
(Epreuve Mathematica, les valeurs numériques ne sont pas les valeurs originales) Ex 853: Mines-Ponts 09
Soit A dans Mn (R). On suppose qu’il existe n ≥ 2 tel que An = tA. Soit B = An+1 .
1) Dire un maximum de choses sur B (nature, diagonalisabilité, valeurs propres).
2 1 1 1
1 1 7 1 2) Même question si A est inversible.
A=
1 7 4 0 3) Même question si A est inversible et p = n = 2. Trouver de plus toutes les
1 1 0 3 matrices A qui peuvent vérifier ces conditions.
Ex 854: Magistère Rennes 09
1) Trouver une valeur approchée des valeurs propres de A. Les résultats suivant sont-ils vrais ou faux (preuve ou contre-exemple)
2) Montrer que ((1, 1, −1, 1), (0, 1, 1, 1), (2, −1, 0, 1), (1, 1, 1, 1)) est une base de – Si A est dans S ++ (R) alors pour tout (i, j) ai,j > 0.
n
R4 , muni du produit scalaire usuel. L’orthonormaliser en utilisant la procédé de – Si A = QR avec Q orthogonale et R triangulaire supérieure alors le spectre de
Gram-Schmidt. On note (u1 , u2 , u3 , u4 ) la base orthonormale ainsi obtenue. A est constitué des coefficients diagonaux de R.
P4 P4
3) Comparer i=1 λi à i=1 (f (ei )|ei ). – La matrice 10 2 0 ··· 0
On se donne maintenant un endomorphisme autoadjoint f d’un espace euclidien
E de dimension n et B(e1 , . . . , en ) une base orthonormale de E 2 10 2 . . . ...
4) Exprimer la matrice de f dans la base B. .. .. ..
A = . . . 0
5) Soit Fk = ({1 , . . . , {e )1 , . . . , ek }, k < n, montrer qu’il existe y dans Fk⊥ de 0. .
. . . 2 10 2
norme 1 tel que (f (y)|y) ≤ λk+1 .
Indication : Considérer un sous-espace G de dimension k +1 et considérer G∩Fk⊥ . 0 ··· 0 2 10
Pi Pi
6) Montrer que k=1 (f (ek )|ek ) ≥ k=1 λk est définie positive.
49
v(−
→
x ) = cos θ−
→
x + (1 − cos θ)(−
→
x .−
→
ω )−
→
ω + sin θ(−
→
ω ∧−
→
x) 1)
a) A l’aide du logiciel de calcul formel déterminer E dans le cas n = 2.
2) Soit −→
a dans E. On définit la suite (un ) par u0 = − →x et un+1 = − →a ∧−→
x . b) Retrouver le résultat par le calcul.
Exprimer u2n et u2n+1 en fonction de −→a et −→x. c) Si M1 et M2 sont deux éléments de E montrer qu’il existe P orthogonale telle
+∞
X 1 que M2 = tP M1 P .
3) Que vaut un ? 2) Montrer que E = ∅ pour n = 3.
n=0
n!
4) En déduire un − →a tel que pour tout −
→x de E 3) On choisit
−1 1 −1 1
+∞
X 1 1 −1 −1 1 1
v(−
→x)= un A=
2 1 −1 −1 1
n!
n=0 −1 −1 −1 −1
Ex 860: X 09 Vérifier que A est dans E.
1) Soit A dans Sn++ (R). Montrer que 4)
a) Montrer que tout endomorphisme u d’un R-espace vectoriel n ≥ 2 admet un
∀X, Y ∈ Rn (X|AX)(Y |A−1 Y ) ≥ (X|Y )2 plan stable par u.
b) Montrer que si u∗ = u2 et si F est un sous-espace stable, alors F ⊥ est stable
2) Soit A1 la matrice obtenue en privant A de sa première ligne et de sa première
par u (l’espace ambiant est maintenant un espace euclidien).
colonne. Montrer que
det A 1 Ex 869: C.C.M. 10
= On munit Rn de la norme euclidienne usuelle. Soit A dans GLn (R). On pose
det A1 (e1 |A−1 e1 )
3) Soient A et B dans Sn++ (R). Montrer que |tXAX|
m = inf
kXk=1 kAXk
det(A + B) det A det B
≥ +
det(A1 + B1 ) det A1 det B1 Montrer m ≤ 1, puis que m = 1 si et seulement si A = λIn .
Ex 870: Centrale-Supélec 10
Ex 861: C.C.P 09 Soit E un C espace vectoriel de dimension finie d ≥ 2, < .|. > un produit scalaire
Soit E l’espace vectoriel des fonctions de R vers R continues et 2π-périodiques. (hermitien) sur E, f un endomorphisme, u et v deux éléments tels que < u|v >6= 0
1) Montrer que et
Z 2π
(f |g) = f (t)g(t) dt g : x 7→< v|x > u
0
1) g est-il diagonalisable ?
est un produit scalaire sur E. 2) Montrer qu’il existe n maximal tel que (u, f (u), . . . , f n−1 (u)) soit libre.
2) Soit F le sous-espace de E engendré par les fonctions x 7→ cos x et x 7→ cos 2x. Soit F le sous-espace engendré par (u, f (u), . . . , f n−1 (u)). . . .(fin perdue)
Déterminer les projetés orthogonaux sur F de u : x 7→ sin x et v :7→ sin2 x.
Ex 871: X 10
Ex 862: Mines-Ponts 09 Soit A dans Mn (R) telle qu’il existe λ 6= 0 avec
Soit A dans Sn (R) telle que t
AA = AtA
A5 + A3 + A = 3In . A + λ2 In = 0
2
1) Existe-t-il si n est un entier quelconque un polynôme An de Rn [X] tel que Montrer que p est un projecteur orthogonal. Donner son image.
pour tout P de Rn [X] P (0) = (An |P ) ? b) Montrer que si x, non nul, est dans Ker p alors (f σ (x))σ∈Sn est génératrice de
2) Existe-t-il un polynôme A de R[X] tel que pour tout P de R[X] P (0) = Ker p.
(A|P ) ? c) Question oubliée.
50 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS
1) Ex 914: TELECOM-SudParis 11
– Donner un programme calculant B à partir de A et de n. Soit A symétrique réelle, on suppose qu’il existe k ≥ 2 tel que Ak = In , montrer
P4 P4 2 P4 P4 2 que A2 = In .
– On choisit n = 4 puis q1 (x) = i=1 j=i xj , q2 (x) = i=2 j=i xj ,
P P3 2 P Ex 915: CCM 11
q3 (x) = 3i=1 j=i xj et q4 (x) = 41≤i,j≤4 (xi − xj )2 . Donner les matrices Calculer :
Z 1
Ak des qk , puis obtenir les matrices Bk associées. Dire si qBk est positive. Pour
inf t2 (ln(t) − at − b)2 dt
chaque k donner le rang de Ak et Bk et comparer ces rangs. (a,b)∈R2 0
2) On revient au cas général.
après en avoir justifié l’existence.
– Si qB est la forme quadratique dont la matrice dans la base canonique est B,
si φ est la forme polaire de q et si (e1 , . . . , en ) est la base canonique de Rn , Ex 916: CCP 11
exprimer qB (x) al’aide de q, φ, x et en . Soit E un espace euclidien, B une base orthonormale de E, u un endomorphisme
– En déduire que qB est positive. de E et u∗ sont adjoint.
– On définit C(q) = {x ∈ Rn , q(x) = 0}. Montrer que 1) Quel est le lien entre les matrices de u et u∗ dans la base B ?
2) Quelle relation y a-t-il en tre rg (u) et rg (u∗ ).
x ∈ C(q) ⇔ ∀y ∈ Rn φ(x, y) = 0 3) Montrer que u est bijectif si et seulement si u∗ l’est. Quel est alors le lien
entre leurs inverses ?
Comparer C(q) et Ker (A).
4) Soit kvk la norme subordonnée à la norme euclidienne de l’endomorphisme v.
– Déterminer C(qB ).
Montrer que kuk = ku∗ k.
3) Il restait deux questions non abordées.
Ex 917: CCM 11
Ex 908: CCM 11
On se place dans R3 muni de sa structure d’espace euclidien usuel. Soit f dans
Soit E un espace euclidien de dimension n ≥ 2 et u un endomorphisme autoadjoint GL(R3 ) distincte de l’application identique. Montrer que f est une rotation
défini positif de E d’angle ± 2π ∗ 2
3 si et seulement si f = f .
1) Montrer
∀(x, y) ∈ E 2 (x|y)2 ≤ (u(x)|x)(u−1 (y)|y) Ex 918: Magistère 12
On se place dans un espace euclidien de dimension n ≥ 1, soit A une matrice
2) on définit de Mn (R) symétrique et positive. On note ses valeurs propres λ1 ≤ . . . ≤ λn . Le
αy (u) = inf (u(x)|x) produit scalaire est noté < , >.
(x|y)=1
1) Montrer que λ1 = minx6=0 <x,Ax>
<x,x> .
Montrer l’existence de αy (u) et le calculer. 2) Plus généralement, si on désigne par Gk l’ensemble des sous-espaces vectoriels
3) Montrer que l’on a de E de dimension k, montrer que
Ex 909: CCP 11
On définit l’application Ex 919: TPE 12
Minimiser
Z 1
φ : (Mn (R))2 → R
f (a, b) = (t ln t − (at + b))2 dt.
(A, B) 7 → tr (tAB) 0
a b Ex 920: C.C.M. 12
et l’ensemble F = { ; (a, b) ∈ R2 }.
−b a On note (.|.) le produit scalaire usuel sur Rn . Soit A dans Sn++ (R).
1) Montrer que φ est un produit scalaire. 1) Montrer que pour tout (X, Y ) dans (Rn )2 on a
2) Montrer que F est un sous-espace vectoriel de M2 (R).
3) Trouver une base de F ⊥ . (X|Y )2 ≤ (AX|X)(Y |A−1 Y ).
Ex 910: TELECOM-SudParis 11
2) Montrer que
1) On munit E = Mn (R) du produit scalaire (A|B) = tr (taB). Déterminer
l’adjoint de φA : M 7→ AM (∈ L(E)). inf (AX|X)(X|A−1 X)
X,(X|X)=1
2) Question perdue. Probablement : condition sur A pour que φA soit une en-
domorphisme orthogonal. existe et le calculer.
3) Déterminer
Ex 911: CCS 11 (AX|X)
Soit E = Mn,1 (R), munit du produit scalaire (X|Y ) = tXY et de la norme inf
X,(X|Y )6=0 (X|Y )2
associée. On note E + le sous-ensemble de E des vecteurs à coordonnées positives.
Soit A dans Sn (R). 4) Déterminer
2 2
1) Montrer que (AX|X) ≤ αkXk où α = max Sp(A), et que (AX|X) = αkXk (AX|X)
implique AX = αX. inf
X,(X|Y )=1 (X|Y )2
2) On écrit A = (ai,j ) et on suppose que pour tout (i, j) on a ai,j ≥ 0. Si
X = (xi ), X + désigne (|xi |). Comparer (AX|X) à (AX + |X + ). Montrer alors Ex 921: CCS 12
qu’il existe X dansE + , non nul, tel que AX = αX. 1) Soit A dans Mn (R) et B = tAA. Montrer que B symétrique positive.
A sX1 +
3) On pose B = où s ∈ R et (X1 , . . . , Xn ) est une base ortho- 2) S1 est dans Mn (R), α dans R, C dans Mn,1 (R) et S dans Sn+1 (R) avec
stX1 0
normale
de vecteurs
propres de A associés à (λ1 , . . . , λn ). Pour k ≥ 2 calculer α tC
Xk cos θXk S = .
B puis B où θ ∈] − π2 , π2 [. En déduire le spectre de B en C S1
0 sin θ
fonction de celui de A.
t x
4) Si λ1 +λn+1 , λ2 , . . . , λn sont les valeurs propres de A alors il existe une matrice Exprimer Y SY si Y = , x dans R, X dans Mn,1 (R).
X
B ayant pour valeurs propres (λ1 , . . . , λn+1 ).
3) Montrer que α ≥ 0. Que dire de C si α = 0 ?
Ex 912: TPE 11 4) Montrer que αS1 − C tC ∈ Sn+ (R)
Soit E un espace vectoriel euclidien et f dans L(E). Montrer qu’il existe une 5) Montrer que
base orthonormale (e1 , . . . , en ) de E telle que la famille (f (e1 ), . . . , f (en )) soit ∀S ∈ Sn+ (R) ∃T ∈ Tn (R) S = tT T.
orthogonale.
53
a) Montrer que Ψ est une fraction rationnelle. La déterminer à une constante (On pouvait remplacer hermitien par euclidien). Que dire lorsque H n’est pas de
multiplicative près. dimension finie ?
b) La suite du problème n’a pas été traitée. Ex 934: CCP 12
Ex 927: CCM 12 Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension 2n. On suppose E = F ⊕ G où
(sans préparation) E est un espace euclidien de dimension n. Montrer qu’il existe dim F = n. Soit pF la projection sur F parallèlement à G, pG la projection sur G
un unique αn tel qu’il existe une famille (x1 , . . . , xn+1 ) avec parallèlement à F . g est une isométrie telle que g(F ) ⊂ G. On définit f par
f (x) = g(pF (x)) + g −1 (pG (x)).
∀i kxi k = 1, ∀(i, j) i 6= j < xi , xj >= αn .
1) Montrer que g(F ) = G, f (F ) = G et f (G) = F .
Déterminer ce αn . 2) Montrer que f est orthogonal si et seulement si
3. L’examinateur semble appeler contraction une application 1-lipschitzienne. La définition ∀(x, y) ∈ F 2 (g(x)|y) = (x|g(y)).
classique est : f : A → A est une contraction si elle est k-lipschitzienne avec k ∈ [0, 1[. L’exercice
s’adapte sans changement à la définition classique en remplaçant 1 par k. .
54 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS
Chapitre 4
Topologie
55
56 CHAPITRE 4. TOPOLOGIE
xk+1 = min{x ∈ [xk , b]; g(x) = (−1)k+1 kgk∞ } Ex 961: E.N.S. Cachan 05
Soit f : [a, b] → [a, b] 1-lipschitzienne. Etudier la suite définie par la donnée de x0
n’existe pas alors, pour ǫ assez petit
et la relation de récurrence
kg − ǫπk∞ < kgk∞ .
xn + f (xn )
xn+1 = .
7) En déduire qu’il existe (x0 , . . . , xn+1 ) strictement croissante avec, pour i ≤ n 2
xi+1 = min{x ∈ [xi , b]; g(x) = (−1)i+1 kgk∞ }. Ex 962: E.N.S. Paris 05
8) En déduire l’unicité du polynôme p. Soit S1 le cercle unité de C. Soit V continue et ne s’annulant pas sur S1 . Montrer
qu’il existe A continue vérifiant
Ex 952: Centrale-Supélec 05
Soit C un convexe. Un point de C est extrémal si C − {x} est convexe. V (eit )
1) Trouver les points extrémaux de la boule unité fermée d’un espace euclidien. ∀t ∈ [0, 2π] eiA(t) = .
|V (eit )|
2) On reste dans un espace euclidien E, on considère une famille (u1 , . . . , up ) de
vecteurs et une famille (α1 , . . . , αp ) de réels. On définit A(2π)−A(0)
Montrer que 2π est un entier relatif.
C = {x ∈ E; ∀i ∈ [1, p] < ui , x >≤ αi } Ex 963: E.N.S. Paris 05
Ix = {i ∈ [1, p]; < ui , x >= αi } On note φk,n , 0 ≤ k ≤ 2n − 1, la fonction affine par morceaux sur [0, 1], nulle sur
[0, 2kn ] et sur [ k+1 k 2k+1 2k+1 k+1 2k+1
2n ], affine sur [ 2n , 2n+1 ] et [ 2n+1 , 2n ], et valant 1 en 2n+1 .
Montrer que x est extrémal si et seulement si
1) Représenter rapidement φ0,0 , φ1,0 , φ1,1 , φ2,0 , φ2,1 .
Vect{ui ; i ∈ Ix } = E. 2) On renumérote la suite φ0,0 , φ1,0 , φ1,1 , φ2,0 , φ2,1 , . . .) en φ0 , φ1 , φ2 , φ3 , . . .). Soit
V l’espace des fonctions f continuesP sur [0, 1] telle que f (0) = f (1) = 0. Montrer
En déduire que l’ensemble des points extrémaux de C est fini. qu’il existe une suite (αn ) telle que n≥0 αn φn converge uniformément vers f .
Ex 953: T.P.E. 05
Ex 964: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 05
On définit sur R2 l’application N : (x, y) 7→ sup{|x|, |y|, |x − y|}.
Montrer qu’il existe un réel c tel que pour tout polynôme de degré inférieur ou
1) N est-elle une norme ?
égal à 2005 :
2) Quelle est la forme de la boule unité. Z 1
Ex 954: Mines-Ponts 05 |P (0)| ≤ c |P (t)| dt.
Soit −1
φ : Rn [X] → R
P 7→ P (a) Ex 965: E.N.S. Lyon 05
Soit E un espace vectoriel de dimension finie. On s’intéresse à l’application exp
1) Montrer que φ est continue. P sur L(E).
2) Trouver la norme subordonnée de φ pour N1 et N∞ où N1 ( n≥0 an X n ) =
P+∞ P n
1) exp est-elle surjective ?
n=0 |an | et N∞ ( n≥0 an X ) = supn∈N |an |. 2) Comparer Sp(exp u) et exp(Sp(u)).
Ex 955: Mines-Ponts 05 3) Connaissez vous des applications de R2 vers lui-même dont les valeurs propres
1) Montrer que C(N) est dense dans l1 (C). sont imaginaires pures ? Conclusion ?
2) Montrer que u est une application linéaire continue de l1 (C) vers C si et seule-
ment si il existe une suite bornée (an )n∈N telle que pour tout éléments (xn )n∈N Ex 966: T.P.E 05
de l1 (C) on ait Montrer que l’ensemble des matrices de Mn (R) nilpotentes forme un ensemble
+∞
X fermé non borné.
u((xn )n∈N ) = an xn . Ex 967: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 05
n=0
L’ensemble des matrices non diagonalisable est-il fermé ?
57
∀(x, y) d(f x), f (y)) ≤ d(x, y) Montrer que Np est une norme sur E.
le résultat reste-t-il vrai ? Donnez un contre-exemple. 3) On définit, pour c dans R
3) On suppose maintenant
φc : E → R
∀(x, y) d(f (x), f (y)) = d(x, y). f 7 → f (c)
Montrer que f est bijective. Etudier la continuité de φc lorsque E est muni de la norme Np .
4) Montrer que le résultat n’est plus vrai si on ne suppose pas K fermée. 4) Les normes Np et Nq sont-elles équivalentes ?
59
quelle que soit la droite passant par l’origine il existe des éléments de Sp(U ) de Ex 1022: T.P.E 08
chacun des côtés de cette droite (au sens strict). Soit E l’ensemble des suites bornées de nombres réels. Si u = (un )n∈N est élément
1) Montrer que pour tout λ de C de E, on pose
|un |
|||U − λIn ||| ≥ 1 N (u) = sup
n∈N n + 1
2) Peut-on être plus précis ? (valeur de |||U − λIn |||) 1) Montrer que N est une norme sur E.
3) Montrer que U est diagonalisable. 2) (E, N ) est-il un espace de Banach.
Ex 1013: Centrale-Supélec 08 Ex 1023: T.P.E 08
On considère l’espace E des fonctions continues dans [0, 1], à valeurs complexes. Soit
On prend φ dans cet espace et on considère l’application p : [0, 1] → Mn (R)
t 7→ p(t)
T : E → C R1
f 7→ 0 f (t)φ(t) dt On suppose que pour tout t de [0, 1], p(t) est un projecteur. Soit
Pour n entier on définit fn par fn (x) = 21n f (2n x). 1) Montrer que (gn )n∈N converge simplement vers une fonction notée g.
1) Montrer que la suite (fn ) converge uniformément vers une application L(f ). 2) Montrer que g est continue et linéaire.
2) Montrer que L(f ) est linéaire et que L(f ) − f est bornée. 3) Montrer que g − f est bornée, puis que g est l’unique application linéaire telle
3) Trouver toutes les applications linéaires g telles que g − f soit bornée. que g − f soit bornée.
60 CHAPITRE 4. TOPOLOGIE
2) (on revient au cas général.) Montrer qu’il existe un réel K tel que
N∞ : u 7→ sup |un |
n
et
+∞
X |un |
N : u 7→ .
n=0
4n
Λ = {λ1 e1 + · · · + λd ed , (λ1 , . . . , λd ) ∈ Zd },
r ∈ N∗ , a > 0 et
S : Rd R ∪ {−∞, +∞}
→ P
r −a(kλ−wk2 )r
w 7→ λ∈Λ (kλ − wk2 ) e
Ex 1084: CCP 12
2
Soit p1 , pp
2 et p3 les trois normes de R telles si X = (x, y) p1 (X) = max(|x|, |y|),
p2 (X) = x2 + y 2 et p3 (X) = |x| + |y|.
1) Montrer que ces trois normes sont équivalentes.
2) Déterminer les boules ouvertes centrées en 0 et de rayon 1 pour chacune de
ces normes.
1) Soit f une fonction continue de R vers R telle que f 3 (x) = x pour tout x. an b n ≤ ( apn ) p ( bqn ) q
Déterminer f . 2) Soit f : (R∗ +) × (R∗ +) → (R+) homogène de degré −1. On suppose que :
2) Même question avec f 4 (x) = f (x) pour tout x. Z ∞ Z ∞
dx dy
Ex 1095: X 04 f (x, 1) √ = f (1, y) √ = k
x y
Soient x1 , ..., xn > 0 et y1 , ..., yn > 0. Comparer 0 0
f (x,1) f (y,1)
n
Y n
Y n
Y Et que x 7→ √
x
et y 7→ √
y sont décroissantes. Montrer alors que pour
1/n 1/n
( xi ) ,( yi ) et ( (xi + yi ))1/n . N∗
(an ), (bn ) ∈ (R+) , on a :
i=1 i=1 i=1 XX X 1 X 1
Qn Pn Q f (m, n)am bn ≤ k( apm ) p ( bqn ) q
Indication : montrer que ( i=1 xi )1/n = inf{ n1 i=1 xi zi ; ∀i zi > 0 et i zi = 1} m≥1 n≥1 m≥1 n≥1
.
65
66 CHAPITRE 5. FONCTIONS D’UNE VARIABLE RÉELLE, DÉRIVATION
α un irrationnel tel qu’il existe P non nul dans Z[X], de degré minimal, avec 1. J’aurais ajouté convexe.
P (α) = 0 et deg P > t. Montrer que f est dérivable en α avec f ′ (α) = 0. 2. Il manque ici une étape dont le candidat ne se souvient pas
67
Ex 1134: ENS Paris 07 1) Faire le schéma d’une fonction convexe sur un intervalle I. placer sur le graphe
Soit P ∈ R[X, Y ] non nul, de degré m en X et n en Y . Montrer que l’équation de la fonction trois points A, B et C d’abscisses strictement croissantes. Que dire
P (x, exp x) = 0 possède au plus mn + m + n solutions. (indication assez vite des pentes des droites (A, B), (A, C) et (B, C) ?
donnée pour les notations : écrire P (X, Y ) = P0 (X) + P1 (X)Y + . . . + Pn (X)Y n ) 2) Montrer que pour tout x de ]0, 1[ et tout entier n non nul
Ex 1169: CCM 12
Soit f ∈ C 0 (R+ , R), strictement croissante, avec f (0) = 0, montrer que pour tout
x on a : Z x Z f (x)
f (t) dt + f (−1) (t)dt = xf (x).
0 0
Ex 1170: CCS 12
Avec le logiciel de calcul formel. On définit d(x) = min(x − E(x), E(x) + 1 − x),
n P+∞
fn (x) = d(10
10n
x)
et f (x) = n=0 fn (x).
1) Définir d et tracer son graphe sur [−2, 2].
2) Définir fn et tracer les graphes pour n = 1, 2, 3. Déterminer graphiquement
les points où elle n’est pas dérivable.
3) Continuité, périodicité et dérivabilité de d.
4) Montrer que f est continue.
5) Soit x dans R écrit x = n + 0, a1 a2 . . .. Soit m ≥ 1, on définit hm par hm (x) =
− 101m si am = 4 ou a = 9, hm (x) = 101m sinon. Programmer la fonction hm .
Ex 1171: CCP 12
On suppose que f est continue sur [0, +∞[, à valeurs dans C, et admet en +∞
une limite ℓ.
1) Ecrire les définitions de limx→+∞ f (x) = ℓ et « f est uniformément continue ».
2) Montrer que f est uniformément continue sur R+ .
70 CHAPITRE 5. FONCTIONS D’UNE VARIABLE RÉELLE, DÉRIVATION
Chapitre 6
Calcul intégral
71
72 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
+
1) Montrer que f est continue sur R . Ex 1233: T.P.E. 05
2) Montrer que f est C 2 sur R∗+ Z +∞
3) Déterminer lim f (x). tx
x→+∞ F (x) = dt.
(1 + t)2
4) Déterminer une équation différentielle vérifiée par f . 0
admet une limite finie en +∞. Soit s > s0 , montrer qu’il en est de même pour : Indication : Comparer
Z x Z 1 Z +∞
tx tx
x 7→ f (t)e−st dt dt à dt.
0 0 (1 + t)2 1 (1 + t)2
.
74 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
Z Ex 1248: Mines-Ponts 05
X
cos(at) − cos(bt) Z
lim dt. +∞
(ln t)x
(ǫ,X)→(0,+∞) ǫ t f (x) = √ dt
1 t(1 − t)
Ex 1238: Centrale-Supélec 05 1) Domaine de définition.
On définit F par 2) Continuité.
Z 1 3) Dérivabilité.
F (α) = ln(t) ln(1 + tα ) dt.
0 Ex 1249: T.P.E. 05
∗+ Déterminer Z n
1) Vérifier que F est définie sur R . +∞
sin t
2) Exprimer F sous la forme de la somme d’une série de fonctions. lim dt.
n→+∞ 0 t
3) Etudier le mode de convergence de cette série de fonctions.
4) Déterminer la limite de F en 0. Ex 1250: Centrale-Supélec 05
5) Déterminer la limite de F en +∞. Z +∞
6) Déterminer un équivalent de F en +∞. arctan xt
F (x) = dt.
0 1 + t2
Ex 1239: Mines-Ponts 05
Calcul de 1) Montrer que F est continue sur R. Montrer qu’elle est de classe C 1 et calculer
Z π
2 √ sa dérivée.
tan t dt. 2) Soit
0
f : ]0, 1[ → R
ln t
Ex 1240: Centrale-Supélec 05 t 7→ 1−t 2
R
1) Evaluer 1
Montrer que f est de classe C sur ]0, 1[ et calculer ]0,1[ f .
Z 1 P+∞ P+∞ 1
ln(1 + x + · · · + xn ) 3) Calculer n=0 (2n+1)1
2 et en déduire
dx = f (n). n=1 (n)2 .
0 x
Ex 1251: Mines-Ponts 05
2) Calcul de f (2). Soit an une suite strictement croissante de réels strictement positifs, tendant vers
+∞. Montrer que
Ex 1241: Mines-Ponts 05
Soit Z +∞
+∞ X +∞
X
Z √ (−1)n
+∞
1 + t2 − 1 (−1)n e−an x dx = .
In = √ dt 0 n=0 n=0
an
0 (1 + t2 ) 1 + nt2
1) Existence de In . Ex 1252: C.C.P. 05
2) Calcul de la limite en +∞. 1) Démontrer que
3) Rechercher un équivalent. Z n Z +∞
x
Ex 1242: T.P.E 05 lim (1 − )n ln xdx = e−x ln xdx
n→∞ 0 n 0
1) Justifier l’existence de
Z +∞ 2) En déduire que :
sin2 t
dt Z +∞
0 t2 1 1
e−x ln xdx = lim [ln x − (1 + + ... + )]
2) Etablir l’égalité 0 n→∞ 2 n
Z +∞ Z +∞
sin2 t sin t
dt = dt. Ex 1253: C.C.P. 05
0 t2 0 t On pose
Z x 2 Z 1 2 2
+∞
X 1)
f (x) = n! an xn ? – Montrer que la suite (In ) converge.
n=0
– Montrer que la suite (nIn ) converge.
La calculer (On disposait d’un logiciel de calcul formel). – Exprimer la limite de la suite précédente en fonction de
3) Montrer que pour tout x avec |x| < 1 on a
Z +∞ Z 1
ln(1 + u)
f (x) = x e−t H(xt) dt, A= du.
0 u
0
puis que si 0 < x < 1 Z – Peut-on calculer la valeur A à l’aide du logiciel de calcul formel ?
+∞
f (x) = e − xt
H(t) dt. 2) Soit (a, b) dans R2 , 0 ≤ a < b et g est une fonction de classe C 1 sur [a, b].
0
Z b
4) Pour tout x de R+ on définit tn
In (a, b) = g(t) dt
Z +∞ a 1 + tn
φ(x) = e−tx H(t) dt.
0 Si b < 1, montrer que In (a, b) = ◦( n1p ).
Montrer que φ est continue sur R+ , de classe C 2 sur R∗+ . (Fin de l’énoncé de l’élève 3) Si b = 1, montrer
qui a eu 17 en traitant seulement les trois premières questions, et en dégageant
avec l’aide de l’examinatrice les idées principales de la quatrième) g(1) ln 2 g(1) + g ′ (1) 1
′′ In (a, 1) = − A + ◦( 2 )
5) Calculer φ , montrer que φ tend vers 0 en +∞, en déduire la valeur de φ, n n 2 n
puis retrouver le résultat de la question 2.
79
2) Montrer que (an ) tend vers l’infini et étudier la suite ( ann )n∈N∗ . 3) Trouver un équivalent de f (x) − 1 aux bornes de D.
Ex 1347: T.P.E 08 Ex 1357: Centrale-Supélec 09
f est continue et bornée sur R+ , à valeurs réelles. Calculer 1) Soit f : R → R continue et 1 périodique. Pour quelles valeurs de a l’intégrale
Z n R +∞ a−f (t)
nf (x) 1 t dt est-elle convergente ?
lim dx R +∞ sin(πt)
n→+∞ 0 1 + n2 x2 2) Convergence de 1 t dt
Ex 1358: T.P.E 09
Ex 1348: Centrale-Supélec 08
Montrer que Z +∞
Z 1 +∞
X Z 1 +∞
X In = (1 − (1 − e−t )n ) dt
1 (−1)n
t−t dt = et t t
dt = 0
0 nn 0 nn
n=1 n=1 1) Etudier l’existence de In .
Ex 1349: Centrale-Supélec 08 2) Montre In ∼ ln n au voisinage de +∞.
1) Déterminer la limite λ de la suite (un ), avec Ex 1359: X 09
Z 1 Soit λ dans [0, 1[. Posons
1
un = n
dt Z
0 1 + t+ ··· + t
1
1
I(λ) = p dt
2) Que dire de un − λ ? 0 (1 − t2 )(1 − (λt)2 )
Ex 1350: Centrale-Supélec 08 Déterminer un équivalent de I(λ) lorsque λ tend vers 1.
Logiciel de calcul formel autorisé.
Z Ex 1360: X 09 R +∞
1
x Soit f : R → R de classe C 2 telle que f (0) = 0 et O (f ′ (t))2 dt existe. Montrer
f (x) = t (ln t) ln(1 − t) dt
0 qu’il existe un K tel que
1) Domaine de définition de f ? Z +∞ 2 Z +∞
f (t)
2) Continuité et monotonie de f ? dt ≤ K (f ′ (t))2 dt.
0 t 0
3) Montrer que
+∞
X 1 Ex 1361: C.C.P 09
f (x) =
n=1
n(n + x + 1)2 Montrer que
4) Donner un simple simple de f en la borne inférieure de l’intervalle de défini- Z Z +∞
n
x n
tion. lim 1− ln x dx = e−x ln x dx.
5) Tracé de la courbe représentative de f .
n→+∞ 0 n 0
Ex 1351: Centrale-Supélec 08
Ex 1362: Centrale-Supélec 09
On définit f sur R par
fn (x, t) = tn−1 e−xt sinn x, n ≥ 2 (entier) Z π
2
n
X Ex 1391: CCP 10
2n + 1
(sin t)2n+1 = an (−1)k sin((2k + 1)t) On définit Z
n−k 1
k=0
f (x) = (1 − t2 )x dt
0
3) Existence pour a > 1 et x > 0 de
1) Domaine de définition de f ?
Z +∞ 2) Montrer que f est continue sur ] − 1, +∞[.
cos at
dt 3) Montrer que f est C 1 sur ] − 1, +∞[. Exprimer f ′ . Donner le sens de variation
x t
de f.
Existence de 4) Montrer que pour x > −1
Z +∞
cos t − cos(2k + 1)t 2x + 2
Ik = dt f (x + 1) = f (x)
0 t 2x + 3
Calcul à l’aide du logiciel de calcul formel des Ik , puis sans l’aide du logiciel de
calcul formel. R Ex 1392: CCS 10
+∞ (sin t)2n+1 R +∞ cos t−cos(2k+1)t R +∞ cos t On pose
4) Exprimer x t dt à l’aide des x t dt et de x t dt. Z 1
(1 − t) x
5) Calculer, à l’aide du logiciel de calcul formel, F : x 7→ t dt
0 ln t
n
X
2n + 1 1) Domaine de définition de F .
(−1)k (2k + 1) 2) Calculer F (x) pour tout x du domaine de F .
n−k
k=0
3) Calculer
Z 1
En déduire l’expression de An sous la forme d’une somme. 1−t
dt
0 ln t
Ex 1388: CCS 10
On considère en justifiant la convergence.
Z 1 4) Développer f en série entière de deux manières différentes.
xn
un = dx
0 1 + x + · · · + xn Ex 1393: CCM 10 R 2π
Soit f une fonction de C 0 (R, R) 2π-périodique et paire telle que 0 f (t) dt = 0.
1) La suite (un ) est-elle convergente. Si oui quelle est sa limite ? R +∞
1) Montrer que π f (t) dt existe.
2) Montrer que pour tout n non nul R +∞ tf (t)
2) On note un = nπ t dt. Quelle est la nature de la série de terme général
+∞
X 1 un ?
un = Ex 1394: CCS 10
p=0
(np + 1)(np + 2)
(Logiciel de calcul formel à disposition)
1) Créer sur le logiciel une fonction de f et de r
3) A l’aide de Mathematica, donner un développement limité de (un ) à l’ordre
10. Z 2π ′ it
1 f (re ) it
4) Justifier ce développement limité en utilisant n développement limité de N r (f ) = re dt
2π 0 f (reit )
1 2) Soit P (z) = z 7 + 7z 5 − z 3 + 2. Calculer N1 (P ), N2 (P ) et N3 (P ). Déterminer
vn = à p fixé
(np + 1)(np + 2) les zéros de P , les tracer dans le plan complexe.
3) Montrer que Nr (f g) = Nr (f ) + Nr (g).
Ce développement limité pourra être déterminé à l’aide de Mathematica.
4) Calculer
5) Montrer l’existance d’une suite de rationnels (rk ) tels que Z 2π
1 eit
dt
+∞
X 2π 0 eit − a
rk ζ(k)
un = selon que |a| > 1 ou |a| < 1.
nk
k=2 5) Montrer que si f est une fraction rationnelle Nr (f ) est égal au nombre de
zéros de f moins le nombre de pôles de f , situés dans le disque de rayon r.
où ζ est la fonction de Riemann telle que
6) On suppose |f (z)| < 1 si |z| = r. Calculer
ζ : ]1, +∞[ → R Z 2π
P+∞ 1 1 f ′ (reit )
x 7→ n=0 nx reit dt
2π 0 1 + f (reit )
Ex 1389: Magistère 10 7) Soient P et Q deux polynômes tels que |P (z) − Q(z)| < |Q(z)| si |z| = r.
Etudier la suite (an ) avec Montrer que P et Q ont le même nombre de zéros dans le disque de rayon r.
Z 1
Ex 1395: CCP 10
1 Calculer
an = q p dx Z π
0
√ 2
2 + ···+ 2 + x G(x) = ln(1 + x sin2 t) dt
0
(Il y a n racines carrées imbriquées). pour x dans ] − 1, 1[.
83
! f (x = dt.
Z 1 n
X 0 1 + t2
k 2 k−1 2 k−1 2
lim n h(t) dt + (( ) − ( ) )h(( ) ) 1) Montrer que f est dérivable sur R∗+ .
n→+∞ 0 n n n
k=1
2) Montrer que pour tout A > et tout x > 0 :
R1 h(t)
en fonction de h(0) et/ou h(1) et 0
√ dt.
t
Z A 2 −xt2
t e
Ex 1420: CCM 12 |f ′ (x)| > dt.
0 1 + t2
On note δ(x) = x − E(x) Soit x dans R − Q et f continue sur [0, 1] à valeurs réels.
Montrer que 3) En déduire
n Z 1
1X lim f ′ (x) = −∞.
lim f (δ(kx)) = f (t) dt. x→0
n→+∞ n 0
k=1
Ex 1428: CCP 12
Ex 1421: CCS 12
1) On note H l’ensemble des fonctions continues sur R+ à valeurs réelles dont f : R → RR
+∞ cos(xt) .
le carré est intégrable. Montrer que H est un sous-espace vectoriel de l’ensemble x 7→ 0 1+t2 dt
des applications de R+ vers R. 1) Montrer que pour tout x réel
2) Montrer que Z Z +∞
(f, g) 7→< f, g >= fg t sin(xt)
xf (x) = 2 dt.
R+
0 (1 + t2 )2
définit un produit scalaire.
2 ∗
3) On suppose que f et f ′′ sont dans H, montrer que f ′ est dans H. Calculer 2) Montrer que f est de classe C sur R .
∗
< f, f ′ >, < f ′ , f ′′ >, < f, f ′′ > + < f ′ , f ′ > en fonction de f (0) et f ′ (0). 3) En déduire f sur R puis sur R.
4) Avec les mêmes hypothèses, on pose Ex 1429: CCM 12
A = (< f (i−1) , f (j−1) >)1≤i,j≤3 ∈ M3 (R). Z +∞
ln x
I= 2−1
dx.
Montrer que det A ≥ 0. Résoudre det A = 0. 0 x
Ex 1422: CCM Z +∞12 1) Justifier l’existence de I.
sin x 2) I = 2J où
1) L’intégrale dx converge-t-elle ? Z 1
0 x ln x
Z +∞ J= dx.
| sin x| 0 x −1
2
2) Même question pour dx.
0 x 3) Calculer J.
3) Déterminer :
Z +∞ Ex 1430: CCM 12
sin(nx)
lim x
dx (Candidat précédent.)
n→+∞ 0 e −1
1) Etude de
Il fallait se ramener au théorème Z +∞
Z +∞ de convergence dominée. 1
sin x I= √ dt.
4) Quelle est la valeur de dx ? Connaissez-vous un moyen de le prou- 0 e −1t
0 x
ver ? 2) Citer trois théorèmes importants de l’analyse.
85
Montrer que
Z 1
ln 2 f (1) + f ′ (1) π 2 1
In = f (t) dt − f (1) + 2
+ ◦( 2 ).
0 n n 12 n
+∞
X (−1)n π2
Indication : 2
= .
n=0
(n + 1) 12
Ex 1432: ENSEA 12
Z +∞
ln t
F (x) =
0 1 + tx
Déterminer le domaine de définition de F et étudier sa continuité.
Ex 1433: CCM 12
Développer en série entière la fonction
Z +∞ −t
e
F : x 7→ √ cos(xt) dt.
0 t
Ex 1434: CCM 12
Existence et calcul de Z 1
ln t
dt.
0 t2 − 1
Ex 1435: CCPR +∞ 12
arctan(xt)
Soit f (x) = 0 t(1+t2 ) dt.
1) Montrer que f est de classe C 1 .
2) Déterminer f .
86 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
Chapitre 7
Ex 1443: T.P.E 03 1
P f (x) + f (x + 1) = 2 et lim f (x) = 0.
n n
1) Rayon de convergence et somme de la série entière n≥0 (−1) x . On pose x x→+∞
P+∞ k k
P
Rn = k=n+1 (−1) x . Etudier la convergence de la série n≥0 Rn . 1) Ecrire f sous forme de la somme d’une série. Montrer que f est continue.
n+1 P
2) On pose un =P(−1)n . Nature de la série n≥1 un . Valeur de sa somme ? 2) f est-elle dérivable ?
Nature de la série n≥1 Rn ? Valeur 3) Equivalent de f en 0 et en l’infini.
Pde la somme P? 4) Montrer que f est intégrable sur [1, ∞[ et calculer son intégrale.
3) On suppose un ≥ 0. Comparer Rn et
n≥0 nRn . n≥0
4) Une question dans le même style que la deuxième, le terme général a été 1. On peut penser que l’examinateur s’est contenté de l’écriture de la somme sous la forme
oublié par le candidat. d’une intégrale, sans demander le calcul de cette intégrale.
87
88 CHAPITRE 7. SUITES, SÉRIES, SÉRIES ENTIÈRES
Calculer
+∞
X E(nx) lim (s − 1)ζ(s).
g(x) = 3
. s→1
n=1
n +1
Ex 1471: T.P.E 03 √
Montrer que g est intégrable et déterminer son intégrale. Nature de la série de terme général sin(π 1 + n2 ) ?
89
Ex 1508: Mines-Ponts 04
avec α ∈ R et a > 0. Etudier le comportement de la suite définie par
1) CNS pour que (uPn ) admette une limite finie notée l. n
⌊2⌋
2) CNS pour que Pn≥0 un − l converge. X n−k
un = (−1)k .
3) CNS pour que n≥0 (−1)n (un − l) converge. k
k=0
Ex 1497: Mines-Ponts 04
Indication : Calculer les premiers termes.
On considère la série de terme général
Ex 1509: Mines-Ponts 04
+∞
X (−1)k Calculer
. +∞
X
k2 (−1)n
k=n+1 .
n=0
4n + 1
Etudier la convergence de cette série et calculer sa somme.
Ex 1510: Centrale-Supélec 04
Ex 1498: T.P.E. 04 On définit vn sur R∗+ par
Montrer que
+∞
X Z 1 (−1)n x
−n −x vn (x) = ln 1 + .
I= n = x dx, x n
n=1 0 P
1) Montrer que n≥1 vn converge simplement, puis uniformément sur R∗+ .
puis calculer I à 10 −6
près. P+∞
2) Soit V (x) = n=1 vn . Déterminer limx→+∞ V (x).
Ex 1499: Mines-Ponts 04 Ex 1511: Mines-Ponts 04
Soit Rayon de convergence et somme de
+∞
X 1
f (x) = . X xn
n=1
sh nx Pn .
n≥1 k=1 k2
1) Montrer que F est définie sur R∗+ .
2) Donner un équivalent de F en 0 et en +∞. Ex 1512: Centrale-Supélec 04
Ex 1500: Mines-Ponts 04 Soit n
Nature de la série de terme général 1X 1
fn (x) = xk .
n
k=1
(−1)n
un = ln 1 + √ ? 1) Etudier la convergence simple de (fn )n∈N sur [0, 1].
n ln(n + 1)
2) Etudier la convergence uniforme de (fn )n∈N sur [0, 1].
3) Etudier la monotonie de la suite (fn (x))n∈N à x fixé.
Ex 1501: Centrale-Supélec 04 4) Soit b dans [0, 1[. Montrer qu’il existe un unique an tel que fn (an ) = b.
On pose 5) Déterminer la limite de la suite (an )n∈N .
Z 1
1
un = dt. Ex 1513: Centrale-Supélec 04
0 1 + t + · · · + tn
Soit :
+∞
X
1) Calculer u1 , u2 et u3 . (−1)n−1
f (x) = √ .
2) Montrer que limn→+∞ un = 21 . n2 + x2
n=1
3) Montrer qu’il existe une suite (ak ) tellle que
1) Domaine de définition de f .
1
+∞
X ak 2) Limite en +∞.
un = + . 3) Equivalent en +∞.
2 (n + 1)k
k=2
Ex 1514: Centrale-Supélec 04
1) Soit (un ) une suite de réels vérifiant la relation
Ex 1502: C.C.P. 04 P n
1) Montrer que la série ds n≥0 zn! converge absolument, pour tout z de C. On 3un+2 = un+1 + un .
note f (z) sa somme.
2) Montrer que f (z + z ′ ) = f (z)f (z ′ ) pour tout (z, z ′ ) de C2 . Montrer qu’elle tend vers 0.
2) Soit (an ) une suite de réels positifs vérifiant
Ex 1503: Mines-Ponts 04
Montrer que 3an+2 ≤ an+1 + an .
√ X +∞ Z +∞ √
π 1 t
= dt. Montrer qu’elle tend vers 0.
2 n=1 n3/2 0 et − 1
3) Trouver l’ensemble E de tous les couples (x, y) de réels tels que toute suite
vérifiant la relation de récurrence un+2 = xun+1 + yun tende vers 0. Dessiner E.
Ex 1504: Centrale-Supélec 04
Soit a ∈]0, π2 [ Ex 1515: Centrale-Supélec 04
Z a Soit (qn ) une suite de complexes non nuls, k un entier non nul. On suppose
∀n ∈ N an = (tan t)n dt. qn+k
0 lim = L.
n→+∞ qn
1) Déterminer la limite éventuelle de la suite (an )n∈N .
P
2) PourPx dans R on pose un (x− = an xn . Déterminer pour quelles valeurs de x 1) Déterminer le rayon de convergence de n≥0 qn z n .
la série n≥0 un (x) converge et donner la valeur de sa somme. 2) Avec les mêmes hypolthèses, si F est une fraction rationnelle, déterminer le
P
3) Déterminer une relation entre an et an+2 . rayon de convergence de n≥0 F (n)qn z n .
an
4) Montrer que (bn )n∈N = ( (tan a)n )n∈N est décroissante. Ex 1516: Magistère Maths-Info (Rennes) 04
5) Trouver un équivalent de bn lorsque n tend vers +∞. +∞
X (−3)n n
Domaine de convergence de √ x .
Ex 1505: Mines-Ponts 04 n
n P +∞ n=0
On note an = 4n(−1) et S(x) = n=0 na x 2n+3
.
2 +8n+3
Ex 1517: X 04 P √
1) Domaine de définition de S. Rayon de convergence (note 2 ) de la série entière n≥0 sin(π n2 + a2 )xn .
2) Calcul de S
3) En déduire une expression de π4 . 2. Et pourquoi pas étude aux bornes de l’intervalle ?
91
Ex 1521: C.C.P. 04
Soit (fn ), suite de fonctions définies sur [0, 2], avec Ex 1533: C.C.P. 05
On suppose que la suite ( |a|an+1
n|
|
) possède une limite.
P P
fn (x) = n2 x(1 − x)n + arcsin(1 − x). 1) Montrer que les deux séries entières n≥0 an xn et n≥0 (n + 1)an+1 xn ont
même rayon de convergence.
P+∞
1) Déterminer le domaine de convergence simple de la suite (fn ). 2) Montrer que n=0 an xn est dérivable sur ] − R, R[.
2) Déterminer s’il y a convergence uniforme sur [α, 2 − α] et sur [0, 1]. Ex 1534: Mines-Ponts 05
Ex 1522: C.C.P. 04 Nature de la série de terme général
1) Equivalent, si α est un réel, de Z (2n+1)π
dt
1 un = 3 .
un = . 2nπ (1 + t2 sin t) 2
(ln 2) + · · · + (ln n)α
α
P Ex 1535: T.P.E. 05
2) En déduire la convergence de série n≥2 un . xα−1
R
Soit α un réel, φα : x 7→ ex −1 définie sur R∗+ et I(α) = R∗+ et
Ex 1523: C.C.P. 04 Z
Etudier la sommabilité de la suite double (up,q ) avec
Γ(α) xα−1 e−x dx
R∗+
1
up,q = . P+∞
(p + q + 1)[ln(p + q + 1)]2 et ζ(α) = n=1 n1α .
1) Domaines de définition de I, PΓ et ζ ?
Ex 1524: T.P.E. 04 2) Etudier la série de fonctions +∞n=1 x
α−1 −nx
e .
√ √
1) Existence et unicité de (an , bn ) dans N2 tel que (1 + 2)n = an + bn 2. 3) Exprimer I(α) en fonctions de α, Γ(α) et ζ(α).
2) Montrer que an ∧ bn = 1. 4) Limite de ζ(α) lorsque α tend vers +∞.
5) Equivalent de I(k) lorsque l’entier k tend vers +∞.
3) Etudier la convergence de la suite abnn .
Ex 1536: Centrale-Supélec 05
Ex 1525: Centrale-Supélec 04 (Maple disponible) On considère la suite définie par la donnée de u1 dans R∗+ et
1) Développement en série entière de arcsin. √ la relation de récurrence
2) Développement en série entière de x 7→ ln(x + 1 + x2 ). 1
un+1 = un + α
n un
Ex 1526: T.P.E. 05
Rayon de convergence et somme de où α est une paramètre réel.
1) On s’intéresse au cas α = 1. Calculer les premiers termes. La suite converge-
X xn t-elle ? Donner un équivalent de un lorsque n tend vers +∞.
.
n≥0
(n + 1)(n + 3) 2) Pour α > 1 montrer que la suite un converge vers une limite l. Donner une
équivalent de l − un lorsque n tend vers +∞.
3) Pour α < 1 montrer que la suite (un ) diverge et en donner un équivalent
Ex 1527: ENS-Cachan 05
lorsque n tend vers +∞.
Soit f une application 1-lipschitzienne de [0, 1] vers lui-même. On définit la suite
(xn ) par x0 dans [0, 1] et xn+1 = 12 (xn + f (xn )) pour n ≥ 0. Etudier sa conver- Ex 1537: C.C.P 05
gence. Etudier la convergence simple, normale et uniforme sur R+ de la série de fonctions
X √
Ex 1528: T.P.E. 05 nx2 e−x n .
Soit α un élément de ]0, 1[. Donner un équivalent de n≥0
N
X 1 Ex 1538: C.C.P. 05
SN =
kα Soit (fn )n∈N une suite de fonctions, A un ensemble de E, espace vectoriel normé.
k=1 P
Démontrer queP la convergence normale de n≥0 f n sur A implique la convergence
lorsque N tend vers +∞. uniforme de n≥0 fn sur A.
Ex 1529: T.P.E. 05 Ex 1539: C.C.P.P 05 n2 n
Etudier la convergence de la série Démontrer que n≥0 n! z converge uniformément sur l’adhérence de son disque
de convergence.
X (−1)n
1 . Ex 1540: X 05
n≥1
(n!) n 1) Montrer que la suite (un ) définie par
1 1
Ex 1530: Centrale-Supélec 05 un = 1 + + · · · + − ln n
On pose 2 n
Z +∞
est convergente. On note γ sa limite.
In = (sin t)2n e−nt dt.
0 2) Etudier la convergence de la suite (In ) avec
P n Z n
Etudier la série entière n≥0 In x . x n
In+1 un+1 In = 1− ln x dx.
Indication : Rechercher un lien entre In+1 et In et comparer In à un où un 0 n
est de la forme n1β .
92 CHAPITRE 7. SUITES, SÉRIES, SÉRIES ENTIÈRES
2) Equivalent de Ex 1573: X 06
n
X ln n Calculer
? 1 1 1
n + + + ...
k=1 12 23 34
3) Montrer qu’on a un développement asymptotique Ex 1574: ENS Cachan 06
n
Soit f une fonction 1-lipschitzienne de [a, b] vers R. Que dire de la suite (un )n∈N
X ln n ln2 n définie par la donnée de u0 et la relation de récurrence :
= + c + ◦(n).
n 2
k=1 un + f (un )
un+1 = ?
4) Calculer 2
+∞
X ln n Ex 1575: C.C.P
(−1)n−1 . R 1 06
n=1
n On pose an = 0 tn (1 − t)n dt.
1) Calculer an . P
Ex 1563: T.P.E. 05 2) Rayon de convergence et somme de la série entière n≥0 an xn .
Soit :
+∞
X Ex 1576: Mines-Ponts 06
sin(2n · x) +∞
X
f (x) = (−1)k P
2n Soit Rn = 2
. Montrer que n≥0 Rn converge et calculer sa somme.
n=0 k
k=n+1
1) Définition, continuité Ex 1577: Centrale-Supélec 06
2) Montrer que f n’est pas dérivable en 0 Soit f : R+ → R continue. On suppose que l’on a f (x) = x−ax2 +bx3 +cx4 +◦(x4 )
Ex 1564: Mines-Ponts 06 (a > 0) au voisinage de 0. Sur R+ ∗, on a f (x) < x. On définit une suite par
Soit f de [0, 1] vers R, continue et telle que f (1) = 0. Pour n dans N posons un+1 = f (un ).
fn (x) = xn f (x). P 1) Montrer que (un ) est équivalente à na 1
.
1) Montrer que (fn )n∈N et n≥0 f n convergent uniformément sur [0, a] pour 2) Trouver un équivalent de v n = 1
un − na.
tout a de ]0, 1[. 3) En déduire un équivalent de un − na 1
.
2) Montrer que (f P n )n∈N converge uniformément sur [0, 1].
Ex 1578: X 06
3) Montrer que n≥0 fn converge uniformément sur [0, 1] si et seulement si f
1) Etudier la suite un = sin(2πen!).
est dérivable en 1 avec f ′ (1) = 0.
2) Montrer que e est irrationnel.
Ex 1565: C.C.P. 06
Ex 1579: Centrale-Supélec 06Z
Soient (un ) et (vn ) deux suites équivalentes de nombres réels. Montrer qu’elles 1
tn
sont de même signe à partir d’un certain rang. On pose, pour n entier : an = √ dt.
0 1 − t3
Ex 1566: X 06 1) Justifier l’existence des an .
Soit σ > 0 P
P 2) Pour x réel, étudier la convergence de la série n≥0 an xn .
On suppose la convergence de n≥1 an n−σ 3) A-t-on an+1 ∼ an ?
Montrez que limn→+∞ (a1 + . . . + an )n−σ = 0 4) Trouver un équivalent de an lorsque n tend vers +∞.
Ex 1567: Mines-Ponts 06 Ex 1580: Mines-Ponts 06
E = F ([0, 1], R). On pose
On définit par récurrence : n
X (−1)k
an = .
f0 : x 7−→ 1R k+1
k=0
x
fn : x 7−→ 0 fn−1 t − t2 dt 1) Déterminer la limite de la suite (an ).
P 2) Rayon de convergence de la série entière
n∈N fn converge-t-elle pour la norme || · ||∞ ?
Ex 1568: X 06 +∞
X an xn
1) Etudier la convergence de n!
n=0
X (−1)n sin(ln n)
. 3) On note f (x) la somme de la série de la question précédente. La fonction
n
n≥1 x 7→ e−x f (x) admet-elle une limite en +∞ ? Si oui, la calculer.
2) Que dire de la convergence absolue ? Ex 1581: X 06
(Exercice reconstruit à partir de quelques indications données par le candidat. Il
Ex 1569: Centrale-Supélec
P 06 n’a peut-être pas de rapport avec le véritable sujet.)
Nature de la série n≥1 wn avec P+∞
Soit n=0 fn une série de fonctions continues et positives convergeant simplement
1 1 sur un intervalle I vers une fonction continue. Montrer que la convergence est
wn = arccos( √ ) − arccos( √ ). uniforme sur tout segment.
n 1+ n
Ex 1582: Centrale-Supélec 06
Ex 1570: C.C.P. 06 P+∞ 1) Soient (un ) et (vn ) deux suites de réels strictement positifs telles que pour
P P
On considère la fonction f : z 7→ n=0 an z n et on note R son rayon de conver- tout n un+1 ≤ vn+1 . Comparer les natures des séries
n≥0 un et n≥0 vn .
gence. un vn
Y n
1) Montrer que, pour r < R, f converge uniformément sur tout disque fermé 2) u = n! x P
n n
ln(1 + ), x > 0. Nature de n≥0 un ?
de rayon r centré en 0. x
k=1
n
2) Montrer que f est continue en tout point de ce disque. √ Y n
x P
Ex 1571: T.P.E. 06 3) vn = n! sin( √ ). Nature de n≥0 vn ?
k=1
k
Enoncé assez informel : [xn ] P
Dites tout ce que vous pouvez sur la série : 4) wn = . Nature de n≥0 wn ?
n!
+∞
X (−1)n xn Ex 1583: Mines-Ponts 06
+∞
X 1
n=1
n 2 Calculer .
n=0
(5n)!
Par exemple, Ex 1584: X 06
– Trouver son rayon. 1) Soit (fn ) une suite de fonctions k-lipschitziennes sur [a, b] qui converge sim-
– Modes de convergence, étude aux bornes. plement vers f . Montrer que la convergence est uniforme.
– Dérivation sur un intervalle maximal. 2) Soit (fn ) une suite de fonctions convexes et continues sur [a, b] qui converge
– Prouver la non-dérivabilité en −1. simplement vers f . Montrer que la convergence est uniforme sur tout segment
– Tracé de son graphe... [c, d] contenu dans [a, b].
94 CHAPITRE 7. SUITES, SÉRIES, SÉRIES ENTIÈRES
+∞
X +∞
X 2) Y a t-il convergengence simple de (fn )n∈N sur R+ ?
f (z) = an z n , g(z) = bn z n . 3) Y a t-il convergence uniforme de (fn )n∈N sur R+ , sur R+∗ , sur les intervalles
n=0 n=0 de la forme [a, +∞[ avec a > 0 ?
Montrer que Ex 1602: Mines-Ponts 07
f (z) Soit f la fonction définie par
g(z) = .
1 − f (z) X xn
4) En déduire Rb = 1. f (x) =
1 + xn
n≥1
Ex 1591: Mines-Ponts 06
i +∞
X
e− 2 Arg(1−z) 2n
Soit φ(z) = p et ψ(z) = an z n où an = 1
22n . Prouver que 1) Domaine de définition de f ? Montrer que f esr continue et dérivable sur son
|1 − z| n domaine de définition.
n=0
φ = ψ sur D(0, 1), en prouvant d’abord ψ 2 = φ2 . 2) Déterminer un équivalent de f en 0, puis en 1.
Ex 1592: Centrale-Supélec 06 Ex 1603: T.P.E. 07
+∞
X (−1)k P Soit E = C([0, 1], R). On définit la suite de fonctions (fn ) par récurrence :
1) Soit, pour n non nul : rn = . Prouver la convergence n≥1 rn . Z xp
ln k
k=n+1
Soit f de R+ vers R positive, décroissante, convexe et tendant vers 0 en +∞. On fo = 1 et ∀x ∈ [0, 1], fn+1 (x) = 2 |fn (t)|dt
+∞ 0
X
pose un = f (n), vn = f (n) − 2f (n + 1) + f (n + 2) et Rn = (−1)k uk . Montrer que (fn ) converge dans (E, || ||∞ )
k=n+1
2) Exprimer en fonction de |Rn | et de un , après avoir justifié son existence, le Ex 1604: E.N.S. Cachan 07
+∞
X Soit uo > 0 et r > 0, r 6= 1. On définit la suite (un )n∈N par récurrence :
nombre Vn = vn+2k .
un
k=0 un+1 = un + r − p
3) Prouver que |Rn | ≤ 21 un . 1 + u2n
4) Utiliser ce résultat avec l’énoncé de la première question, pour obtenir un
équivalent de Rn et retrouver la nature de la série. 1) Donner une condition nécessaire et suffisante sur r pour que la suite (un )n∈N
converge.
Ex 1593: T.P.E. 06 P 2) On suppose cette condition vérifiée et on note l la limite de (un )n∈N . Etudier
Rayon de convergence de la série entière n≥0 an xn avec a0 > 0 et alors la suite (vn )n∈N définie par :
an+1 = ln(1 + an ). un+1 − l
vn =
Etude aux bornes de l’intervalle de convergence. un − l
Ex 1594: Mines-Ponts 07
Ex 1605: Centrale-Supélec P 07
On considère
f : ]0, +∞[ → R On se donne la série entière n≥0 an z n P
de rayon de convergence R. Que dire du
+∞ rayon de convergence de la série entière n≥0 a3n z n ?
1 X 1 1
x 7→ − −
x n=1 n n + x Ex 1606: X 07
Etudier la suite définie par la donnée de u0 > 0 et la relation de récurence
1) Justifier la convergence simple sur R∗+ .
2) Montrer que f est C 1 sur R∗+ . √ 1
un+1 = un +
3) Déterminer un équivalent de f en +∞. n+1
4) Déterminer la limite de f en +∞.
95
n>=1
n +1 Pn
P+∞ k=1 αk uk
vn = P n
converge et que sa somme est majorée par n=1 un . k=1 αk
3) En déduire que
X Y n
1
converge vers l.
( uk ) n
n>=1 k=1 Ex 1618: Mines-Ponts 07
a et b sont deux réels strictement positifs. On définit la suite (un )n∈N∗ par
converge. Donner un majorant de sa somme.
n ln n
Ex 1611: X 07 ln(n + a)
Soit z ∈ C, |z| < 1. Trouver un = .
ln(n + b)
n
lim (1 + z)(1 + z 2 ) . . . (1 + z 2 ). 1) Etudier la suite (un ) et montrer qu’elle converge vers une limite notée l.
n→+∞ P
2) Nature de n≥1 (un − l)
Ex 1612: X 07 Ex 1619: T.P.E. 07
Soit g : C → C développable en série entière (de rayon de convergence infini.On
1) rayon de convergence de la série entière
suppose qu’il existe un réel k positif et un entier n tels que pour |z| assez grand
|g(z]| ≤ k|z|n . Montrer que g est polynomiale de degré au plus n. X nπ xn
sin( ) .
Ex 1613: Centrale-Supélec 07 3 n
n≥1
Soit f : R+ → R continue, positive, décroissante et intégrable.
Z E(x)+n
1) Comparer f (x + n) à f (t)dt. Faire de même avec f (x − n) et 2) Calcul de la somme de la série.
E(x)+n−1
Z E(x)−n Ex 1620: Mines-Ponts 07
f (t)dt si x ≥ 1 et n < E(x). Soit la série de terme général sin(nx)
√
n
. Cette série peut-elle être la série de Fourier
E(x)−n−1 d’une fonction continue par morceaux ?
2) Soit y une fonction continue définie sur R+ vérifiant :
Ex 1621: T.P.E. 07
P P
(∗) ∀x ∈ R+ y(x + 1) − y(x) = f (x) Soient n≥0 un et n≥0 vn deux séries à termes strictement positifs telles que
P un P un 2 P un
n≥0 vn et n≥0 ( vn ) convergent. Montrer que n≥0 un +vn converge.
Montrer que y est bornée.
Indication : Ecrire y(x) en fonction des f (x − k) et de y(x − E(x)). Ex 1622: Mines-Ponts 07
3) On définit y0 par On considère
+∞ +∞
X
X 1
y0 (x) = − f (x + n) f (x) = ln(1 + )xn .
n=1
n
n=0
Montrer que y0 existe et est une solution continue de (∗). 1) Domaine de définition de f .
Ex 1614: Mines-Ponts 07 2) Limites Aux bornes de ce domaine.
1) Equivalent de an où Ex 1623: ENS Lyon 08
n
1 X Soit un une suite de réels décroissante, p un entier au moins égal à 2. Montrer
an = kk!
n! que
k=1 X X
P un et pn upn
2) Rayon de convergence de n≥0 an xn .
n≥0 n≥0
3) Equivalent de la somme de la série entière aux bornes de l’intervalle de conver-
gence. sont de même nature.
96 CHAPITRE 7. SUITES, SÉRIES, SÉRIES ENTIÈRES
√ √ Déterminer le degré de Pn .
an = sin π(2 + 3)n , bn = sin π(2 − 3)n
P 4) Calculer P0 , P1 , . . . , P9 à l’aide du logiciel de calcul formel.
1) Nature de la série n≥0 bn ? 5) Soit
√ n √ n Z 1
2) Montrer queP(2 + 3) + (2 − 3) est un entier pair.
3) Nature de n≥0 an ? Ip,q = Pp (t)Pq (t) dt
−1
Ex 1685: Mines-Ponts 09
Calculer Ip,q , 0 ≤ p, q ≤ 9.
Nature de la série X √ √ 6) Soit
cos 3 n + 1 − cos 3 n Z 1
dt
n≥0 H(u, v) = √ √
−1 1 − 2tu + u2 1 − 2tv + v 2
Ex 1686: C.C.P. 09
On pose, si P est un polynôme de R[X], définie sur [0, 1] . Montrer que sur [0, min(1, R)[2
2
p p
4 +∞ X
X n
un = n4 + 3n2 − 3 P (n).
H(u, v) = Ip,n−p up v n−p
1) Montrer que si la suite (un ) tend versP 0 alors P est de degré 3. n=0 p=0
2) Déterminer les polynômes P tels que n≥0 un converge.
Ex 1687: C.C.P. 10 7) Calculer H(u, v).
Soit (a + n) une suite de réels non nuls tels que |a|an+1 |
admette une limite. 8) Prouver le résultat expérimental obtenu du calcul de Ip,q , 0 ≤ p, q ≤ 9.
n|
P Ex 1696: CCS 10
1) On note P R le rayon de convergence de la série n≥0 an xn . Montrer que la
série entière n≥0 nan xn a pour rayon de convegence R. Calculer
+∞
X
P+∞ n
2) Montrer que n=0 an xn est dérivable sur ] − R, R[.
5n+(−1)n
Ex 1688: C.C.P. 10 n=1
1)
P Soit (Un )Pet (Vn ) deux suites à termes positifs. Montrer que si Un ∼ Vn alors Ex 1697: CCS 10
n≥0 Un et n≥0 Vn sont de même nature. (Avec l’aide du logiciel de calcul formel) Soit n dans N∗ et r entier dans [0, n − 1].
2) Etudier la convergence absolue de
On définit pour z dans C
X sin 1
(i − 1) √ n +∞
X z nk+r
n−1 fn,r (z) =
n≥2
(nk + r)!
k=0
Ex 1689: C.C.M. 10
Donner le domaine de définition et les limites aux bornes de On étend cette définition : si p est dans z et si r est le reste de la division de p
+∞ par n, on pose fn,p = fn,r .
X 1 n
F (x) = ln(1 + )x 1)
n=1
n a) Prouver l’existence des fn,r .
b) A l’aide du logiciel de calcul formel, pour n dans {1, 2, 3}, tracer et superposer
Ex 1690: X 10 P les graphes des fn,r
Soit fPune fonction de R vers R telle que pour toute série convergente n≥0 an la c) Montrer que (fn,r )r∈[0,n−1] est une base de l’espace des solutions de l’équation
série n≥0 f (an ) est convergente. On voudrait montrer qu’il existe un voisinage différentielle y (n) − y = 0.
de 0 sur lequel f est une homothétie. 2) On note Mn (z) la matrice dont les coefficients sont mi,j = fn,i−j (z), (i, j) ∈
1) Montrer que f est impaire. [1, n]2 .
2) Bien que le candidat ait été reçu à Polytechnique, les questions suivantes n’ont a) (Avec le logiciel) Pour n = 2 ou 3 calculer det(M ). Pour n = 2 simplifier le
n
pas été abordées. Soit le candidat a réussi à montrer que même si l’exercice ne produit Mn (z)Mn (z ′ ). Quelle formule peut-on conjecturer ?
l’inspirait pas il possédait quand même des connaissances sérieuses sur les séries, b) Soit B une matrice complexe. Montrer
soit sa note a été très médiocre et il a compensé à l’aide des autres épreuves.
Ex 1691: Mines-Ponts 10 det(exp B) = exp(tr B)
On note pour n ≥ 1
c) Soit A la matrice telque aj+1,j = 1 pour 1 < j ≤ n, a1,n = 1 et ai,j = 0 sinon.
(En ) x = 1 + ln(x + n) Calculer exp zA et en déduire les résultats conjecturés au a).
2iπ
1) Montrer que En admet une unique solution sur R∗+ , notée αn . 3) Soit ω = e n et V = (ω (i−1)(j−1) )(i,j)∈[1,n]2
p
2) Donner un équivalent de αn et eαn . a) Exprimer pour p dans N eω z à l’aide des fn,0 (z), . . . , fn,n−1 (z).
3) Déterminer la limite, notée l, de (αn − ln(n)). b) Montrer que V est inversible. Calculer V V , en déduire l’inverse de V .
4) Quelle est la nature de la série de terme général c) En déduire l’expression des fn,r (z), r ∈ [0, n − 1], en fonction des exp(ω p z),
p ∈ [0, n − 1].
αn − ln(n) − l?
5. Le « à partir d’un certain rang » est totalement inutile.
100 CHAPITRE 7. SUITES, SÉRIES, SÉRIES ENTIÈRES
Ex 1713: CCP 10
∀k ≤ 3n + 1 F (n + 1, k) − F (n, k) = G(n, k + 1) − G(n, k)
1) Que dire du rayon de convergence de la somme de deux séries entières.
n
X 2) Question Développement en série entière de f (x) = ln(1 + x) + ln(1 − 2x)
On pose Sn = F (n, k). Montrer 3) Etudier la convergence de cette série en 12 et 14 .
k=0
Ex 1714: CCP 10
n
X P
Sn − 1 = (Fj,j + G(j − 1, j)) Rayon de convergence de n≥0 cos( nπ n
3 )z ?
j=1 Ex 1715: CCS 10
2) En déduire (Logiciel de calcul formel à disposition) On se donne (a, b, c) dans (R∗+ )3 et on
considère les suites définies par la donnée de u0 dans R et la relation de récurrence
n n
1 X 3n 2 X −2 + j + 5j 2 3j a
= 1 − un+1 =
8n k 3 j=1 (3j − 1)(3j − 2)8j j c + bu2n
k=0
X
−2 + j + 5j 2 3j 1) Montrer qu’on peut se ramener au cas b = c = 1, ce qu’on supposera doréna-
3) Nature de la série et valeur de sa somme. Véri- a
(3j − 1)(3j − 2)8j j vant. On pose fa (x) = 1+x 2.
j≥1
fication à l’aide du logiciel de calcul formel. 2) Calculer pour différentes valeurs de u0 les 20 premières valeurs de la suite un
pour a = 1, 2, et 4. Quelle conjecture faites-vous sur la convergence de la suite
Ex 1704: CCM 10 (un ) en fonction de a ? le résultat dépend-il de u0 ?
On définit la suite de fonction (Pn ) sur [0, 1], par
3) Montrer que l’équation f (x) = x admet une unique solution sur R+ , notée
xa . Montrer qu’on peut supposer alors u0 ∈ [0, xa ].
P0 (x) = 0
Pn+1 (x) = Pn (x) + 12 (x − (Pn (x))2 ) 4) Calculer et factoriser f ◦ f (x) − x à l’aide du logiciel de calcul formel. En
déduire le signe de f ◦ f (x) − x en fonction de x (on distinguera les cas a ≤ 2 et
1) Etudier la convergence simple sur [0, 1]. a > 2.
2) Etudier la convergence uniforme sur [0, 1]. 5) On choisit a < 2, montrer que (un )n∈N converge.
Ex 1705: CCM 10 6) Lorsque a ≥ 2, montrer que sauf cas particuliers (un )ni nN diverge.
Soit γ dans R tel que πγ soit irrationnel. Soit f de classe C 1 2π-périodique. Déter- Ex 1716: CCP 10
miner, pour x dans R,
n−1 On étudie la suite de fonctions (fn )n∈N définie par
1X
lim f (x + kγ) n
n→+∞ n 2 2
k=0 ∀n ∈ N ∀x ∈ R fn (x) = √ e−n x
π
Ex 1706: X 10 P
1) Etablir la convergence simple sur R de la série n≥1 an sin(nx) avec (an ) une 1) Etudier la convergence simple de (fn )n∈N .
suite décroissante qui tend vers 0. 2) Etudier la convergence uniforme de (fn )n∈N sur [a, +∞[, a > 0.
2) Etablir la convergence uniforme si an = ◦( n1 ). 3) Etudier la convergence uniforme de (fn )n∈N sur ]0, +∞[.
101
Ex 1744: CCM 11 1) Montrer que cette série de fonctions converge simplement sur R+ .
(Candidat précédent) 2) Y a-t-il convergence normale sur R+ ?
On pose n 3) Montrer que la somme S de cette série de fonctions est continue sur R+ .
Z n
t 4) Calculer S(1) en justifiant le résultat donné.
Jn (x) = tx 1 − dt
0 n
6. Ce résultat n’est pas du tout évident. Il serait déjà très bien d’obtenir un prolongement
Déterminer le domaine de définition de Jn et la limite de Jn (x) lorsque n tend sur ]0, 1[ et de montrer que se prolongement est continu. Le résultat demandé exige une bonne
vers +∞. maîtrise de la transformation d’Abel
103
1) Domaine de définition de f ?
1) Montrer que g est définie et continue sur R.
2) Etudier la continuité de f .
2) Montrer
+∞ 3) Etudier la dérivabilité de f .
X x π
lim = . 4) Déterminer un équivalent de f en +∞.
x2 + n2 2
x→+∞
n=1 5) Déterminer un équivalent de f en 0.
3) Montrer qu’il existe α > 0 tel que Ex 1782: CCM 12
+∞
X
∀x ∈ [0, α] x − x2 ≤ arctan x ≤ x. n
S(n) = .
nk 2 +k+1
4) En déduire limx→+∞ g(x). k=1
Z +∞ Ex 1784: CCP 12 n
sin(xt) On considère la série de fonctions Σ (−1) xn , x désignant un réel.
F (x) = dt. n
0 et − 1 1) Etudier la convergence simple de cette série. Soit D l’ensemble où cette série
converge, et S(x) la somme de cette série.
Ex 1777: CCS 12 2)
+∞
X
1 2n a) Etudier la convergence normale puis la convergence uniforme de cette série sur
1) cn = , f (x) = cn xn , on note R son rayon de convergence. D.
n+1 n n=0
b) La fonction S est-elle continue sur D ?
a) Donner une fonction renvoyant cn . Donner les valeurs de ci , 0 ≤ i ≤ 10.
b) Vérifier que cn+1cn =
2(2n+1)
n+2 . Qu’en déduire pour R ?
Ex 1785: CCS 12
c) A l’aide du logiciel de calcul formel donner un équivalent de cn . On définit la suite de Morse (ǫn )n∈N comme ceci : ǫ0 = 1 et si n ≥ 1 ǫ2n = ǫn ,
d) De même, calculer f . si n ≥ 0 ǫ2n+1 = −ǫn . La première question est à traiter avec le logiciel de calcul
2) Vérifier que f est solution de formel.
1)
x(1 − 4x)y ′ (x) + (1 − 2x)y(x) = 1. a) Calculer les
Pn50 premiers termes de la suite de Morse.
b) Calculer k=0 pour n dans [0, 49]. Conjecture ?
3) Donner la solution générale de cette équation différentielle sur ]0, 14 [. Y n ǫ
2k + 1 k
c) Calculer pour n dans [0, 49]. Conjecture ?
Ex 1778: CCM 12 2k + 2
k=0
Donner un équivalent de 2)
Xn P
ln k a) Montrer que la série n≥1 ǫnn converge.
un = . P P
k b) En déduire la convergence des séries n≥1 ǫn ln( n+1 n 2n
) et n≥1 ǫn ln( 2n+1 ).
k=1
c) Vérifier que les suites (Pn ), (Qn ) et (Rn ) convergent, où
Ex 1779: CCS 12
Yn ǫ Yn ǫk Yn ǫk
2k + 1 k 2k k
F : N×N → R ∗ Pn = , Qn = , Rn = .
2 2k + 2 2k + 1 k+1
2n k=0 k=1 k=1
1 .
(n, k) 7→ n d) Montrer que
(n + 1) · · · (n + k)
4n 1
P lim Pn = √ .
1) Montrer que pour tout k ≥ 1 n≥0 F (n, k) converge. n→+∞ 2
P+∞
2) A l’aide du logiciel de calcul formel calculer σk = n=0 F (n, k) pour k dans 3)
P
[1, 10]. a) Rayon de convergence de n≥0 ǫn xn ? On note f sa somme.
3) b) Montrer que pour x dans ] − R, R[ on a f (x) = (1 − x)f (x2 ).
a) On pose un = F (n, 1). Déterminer un polynôme P de R2 [X telque pour tout c) Soit f : x 7→ Qn (1 − x2k ). Montrer que (f ) converge simplement vers f
n k=0 n
n (sur ] − R, R[).
P (n + 1)un+1 − P (n)un = un .
Ex 1786: EcoleR π de l’Air 12
b) En déduire σ1 . 1) Calculer 0 (cos t)n dt.
4) Généraliser la méthode en utilisant un polynôme P de Rk+1 [X]. (Cette ques- 2) Développer en série entière la fonction
tion était décomposée en sous-questions qui n’ont pas été traitées.) Z π
8. Sous cette forme c’est un exercice archi-classique. L’étudiant m’a transmis l’exercice en f : x 7→ ex cos t dt.
disant développer en série entière. A mon avis c’est une erreur de transcription. Mais le résultat 0
demandé est valide.
105
√ un = sinn x dx
En déduire que la suite (Pn ) converge simplement vers x sur [0, 1]. P
0
4) Montrer que : si une suite décroissante de fonctions continues sur [a, b] converge n
P n≥0 (−1) un converge.
1) Montrer que
simplement sur [a, b] vers une fonction continue f alors elle converge uniformé- 2) Etude de n≥0 un .
P
ment. En déduire que la convergence de la suite√ (Pn ) est uniforme. √ 3) Equivalent de nk=0 uk .
5) Etudier les variations de x 7→ Pn (x) − x et x 7→ Pn (x) + x. Trouver Ex 1797: CCS 12
√ P
kPn − .k∞ et retrouver la convergence uniforme de la suite. On considère la série de fonction n≥1 fn , où fn (t) = bn sin(nt) et (bn ) est une
Ex 1789: CCM 12 suite de réels qui tend vers 0 en décroissant.
Soit (aP
n )n∈N une suite de nombres complexes. On définit la suite (An )n∈N par 1)
n Pn
An = k=0 ak . Montrer que les deux séries entières a) Calculer Sn (t)P= k=0 sin(kt).
X an X An b) Montrer que n≥1 fn (t) converge et que
xn et xn n+p
n! n! X
n≥0 n≥0 bn+1
fk (t) ≤ 2
ont même rayon de convergence.
k=n
sin 2t
Ex 1790: CCM 12
si t 6∈ 2πZ.
Soit (an ) une P
suite de réels tendant vers 0 en décroissant et (xn ) une suite de
c) Montrer que la série converge uniformément sur tout segment ne contenant
réels telle que n≥0 xn an converge.
pas de multiple de 2π.
1) On suppose (xn ) positive, montrer que
d) Prouver ∀t ∈]0, π] ≤ 2 bn+1
t .
n
X 2) Montrer que la série converge uniformément sur R si et seulement si (nbn )
lim an xk = 0 tend vers 0.
n→+∞
k=0
Indication : Pour démontrer un sens de l’équivalence on pourra considérer
2) On donne la formule de la transformation d’Abel : 2n
X π
soit (an )n∈N et (bn )n∈N deux suites, on pose fk ( ),
N N
4n
X X k=n+1
∀N ∈ N SN = ak bk et BN = bk ,
et pour l’autre
k=0 k=0 n+p(t) +∞
X X
alors fk (t) + fk (t)
N
X −1
k=n k=n+p(t)+1
∀N ∈ N S N = a N BN − Bk (ak+1 − ak ).
k=0 où p(t) = E( πt ).
Faire l’analogie entre cette formule et celle de l’intégration par partie. Ex 1798: CCM 12
3) Montrer que le résultat de la première question reste valable, même sans
+∞
X
hypothèse de positivité sur xn . √
f (x) = e−x n .
4) (sans rapport) Que dire des matrices orthogonales diagonalisables.
n=0
Ex 1791: CCP 12
1) Domaine de définition.
On considère la série de fonctions :
2) Continuité, dérivabilité.
X xe−nx 3) Equivalent en +∞
.
n≥0
ln(1 + x) 4) Equivalent en 0+ .
5) Donner les trois théorèmes de l’analyse qui vous paraissent les plus impor-
1) Etudier la convergence simple. tants.
2) Etudier la convergence normale sur R+ . Ex 1799: CCS 12
3) Etudier la convergence uniforme sur R+ . On définit une n-combinaison comme un k-uplet (P1 , . . . , Pk ) où {P1 , . . . , Pk } est
Ex 1792: CCM 12 soit une partition de {1, . . . , n}.
On se donne f0 continue de R vers R. on définit (fn ) par récurrence en posant Par exemple, il y a trois 2 combinaisons : ({1, 2}), ({1}, {2}) et ({2}, {1}). On
Z x note an le nombre de n-combinaisons. a0 = 1, a1 = 1 (a2 = 3).
fn+1 (x) = fn (t) dt, 1) Montrer que
0 Xn
Pn n
puis Sn = k=1 fk . an = a .
k n−k
1) Montrer que (Sn ) converge uniformément sur tout segment de R+ vers une k=1
fonction notée S. 2) On pose bn = an!n Déterminer une relation similaire pour les bn .
P+∞
2) Montrer que S est de classe C 1 sur R+ . 3) On considère la série entière n=0 bn xn , de rayon de convergence R. Montrer
3) En déduire (ou montrer) que que ∀n bn ≤ (ln12)n . Qu’en déduit-on pour R ?
Z x P+∞
x −t
4) On pose f (x) = n=0 bn xn . Calculer f (x).
S(x) = e e f0 (t) dt. 5) Donner un équivalent de an en +∞.
0
6) Montrer que an ≥ 2 ln1 n .
106 CHAPITRE 7. SUITES, SÉRIES, SÉRIES ENTIÈRES
Ex 1803: CCP P 12
On pose un = ni=0 i!1 et v= un + n!1
, pour n ≥ 1.
1) Prouver que les deux
P+∞ 1 n et (vn ) sont adjacentes.
suites (u )
2) On admet que e = n=0 n! . Montrer que e est irrationnel.
Ex 1804: CCS 12
On définit la suite de Morse (ǫn )n∈N comme ceci : ǫ0 = 1 et si n ≥ 1 ǫ2n = ǫn ,
si n ≥ 0 ǫ2n+1 = −ǫn . La première question est à traiter avec le logiciel de calcul
formel.
1)
a) Calculer les
Pn50 premiers termes de la suite de Morse.
b) Calculer k=0 pour n dans [0, 49]. Conjecture ?
Yn ǫ
2k + 1 k
c) Calculer pour n dans [0, 49]. Conjecture ?
2k + 2
k=0
2) P
a) Montrer que la série n≥1 ǫnn converge.
P n
P 2n
b) En déduire la convergence des séries n≥1 ǫn ln( n+1 ) et n≥1 ǫn ln( 2n+1 ).
c) Vérifier que les suites (Pn ), (Qn ) et (Rn ) convergent, où
Yn ǫ Yn ǫk Yn ǫk
2k + 1 k 2k k
Pn = , Qn = , Rn = .
2k + 2 2k + 1 k+1
k=0 k=1 k=1
d) Montrer que
1
lim Pn = √ .
n→+∞ 2
3) P
a) Rayon de convergence de n≥0 ǫn xn ? On note f sa somme.
b) Montrer que pour x dans ] − R, R[ on a f (x) = (1 − x)f (x2 ).
Q k
c) Soit fn : x 7→ nk=0 (1 − x2 ). Montrer que (fn ) converge simplement vers f
(sur ] − R, R[).
Ex 1805: CCM 12
On considère l’équation différentielle
(En ) y” − n2 y + n2 arctan(x) = 0
Séries de Fourier
107
108 CHAPITRE 8. SÉRIES DE FOURIER
X sin nt = 1 + 2α2 .
sin απ n2 − α2
√ . n=1
n 3) En déduire la valeur de
n≥1
Z ∞ α−1
t
1) Cette série de fonctions peut-elle être la série de Fourier d’une fonction conti- dt.
0 1 +t
nue par morceaux.
Indication : Ecrire :
2) Justifier la convergence simple. Z ∞ α−1 Z 1 α−1 Z ∞ α−1
t t t
Ex 1826: ENS Cachan 06 dt = dt + dt
R 2π 0 1 + t 0 1 + t 1 1 +t
Soit f une fonction de classe C ∞ , 2π-périodique réelle et telle que 0 f (t) dt = 0.
g = f + f ′′ . Montrer que g s’annule au moins 4 fois. et poser t = u1 dans la deuxième intégrale.
Ex 1827: Centrale-Supélec 06 Ex 1835: Mines-Ponts 08
On se donne une suite (an ) de réels qui tend vers 0 en décroissant. Montrer que
Soit L la fonction 2π-périodique, définie sur [0, 2π] par P
n≥1 an sin nx converge uniformément sur tout segment de la forme [α, π − α],
t 2
π π 2 α > 0.
L(t) = − t+ Ex 1836: X 08
4 2 6
1) (a, b, c, d) sont quatre réels. Donner l’argument de
1) Série de Fourier de la fonction L ?
2) Expression simple et graphe de eia − eib
z = ic
e − eid
+∞
1 X sin(nx) sin(ny) 2) Existe-t-il une suite de réels (an ) telle que
K(x, y) = 2
π n=1 n +∞
X
sin 2x = an (sin x)n
3) Soit f une fonction continue 2π-périodique. On définit T (f ) par n=1
Z 2π pour tout x ? Les trouver (Une vague direction de recherche à semblé suffire).
T (f )(x) = f (y)K(x, y)dy 3) La fonction q
0 p
f (x) = 1 − 1 − x2
A quoi correspond T (f ) ? est-elle développable en série entière ?
Ex 1828: Centrale-Supelec 07 4) Développer en série entière la fonction
(Logiciel de calcul formel à disposition) q p
1) Déterminer la série de Fourier de la fonction f 3-périodique, affine sur [0, 2] f (x) = signe(x) 1 − 1 − x2
et [2, 3], valant 0 en 0 et 1 en 2.
2) Etudier la convergence de la série et appliquer le théorème de Parseval. Ex 1837: ENS Paris-Lyon-Cachan 08
3) Déterminer la dérivée formelle de la série de Fourier de f en 0. Xn
P (x) = Ak cos(kx) + Bk sin(kx)
Ex 1829: T.P.E. 07
k=0
Soit (an ) une suite de réels
P tendant vers 0 en décroissant.
1) Montrer que la série n≥1 an sin nθ converge pour tout réel θ. 1) Démontrer que P a au plus 2n racines dans [0, 2π[.
2) Calculer
2) Calculer la somme de cette série lorsque an = n1 . Xq
2πh
Indication : On pourra considérer la série entière sban sin nθxn . ei( q +b)
h=1
Ex 1830: Centrale-Supélec 07
√
On considère la fonction f 2π-périodique, paire, valant x 7→ x sur [0, π]. Montrer 3) Calculer
n+1
X
que la série de Fourier de f converge uniformément (sur R) vers f . 2πh
P( + b)
n+1
Ex 1831: Mines-Ponts 07 h=1
P
Soit (an ) dans CN telle que la série entière n≥0 an z n soit de rayon de convergence 4) Caractériser l’ensemble des réels x de [0, 2π[ tels que P (x) est positif (type
P+∞
non nul. Pour z dans C, |z| < R on note f (z) = n=0 an z n . d’ensemble, longueur...). Indication : Prouver que la longueur de cet ensemble est
2π
1) Soit r dans R∗+ , r < R. Prouver que supérieure à n+1 lorsque A0 est nul.
Ex 1838: Centrale-Supélec 08
Z 2π +∞
X
1 1) Montrer qu’il existe une fonction f définie sur R, 2π-périodique paire, telle
|f (reiθ |2 dθ = |an |2 r2n . que f (x) = cos x sur [0, π2 ], f (x) = 0 sur ] π2 , π].
2π 0 n=0
2) Tracer f pour quelques périodes à l’aide d’un Mathematica.
2) Caractériser les sommes de séries entières dont le module admet un maximum 3) A l’aide d’un logiciel de calcul formel, calculer les coefficients de Fourier.
local en 0. Etudier la convergence de la série de Fourier.
3) On suppose maintenant R = +∞ et qu’il existe un polynôme P de degré au 4) Chercher s’il existe une solution 2π-périodique de
plus N tel que y ′′ − y = f
∀z ∈ C |f (z)| ≤ P (|z|).
5) (supplémentaire posée à la fin) Si f est seulement continue par morceaux
Montrer que f est une fonction polynomiale de degré au plus N . quelle relation existe-t-il sur les coefficients de Fourier de f ?
109
2) On suppose
nkPn k∞ < kPn′ k∞ = Pn′ (0) si x n’est pas dans Z. P+∞ n
4) Pour x donnant un sens à cette définition on note g(x) = n=1 ζ(2n)x .
On pose Déterminer le rayon de convergence de cette série entière.
G(t) = kPn′ k∞ sin nt − nPn (t) 5) Il restait deux questions.
3) Montrer que G s’annule 2n fois, G′ s’annule 2n fois et G′′ 2n + 1 fois (sur Ex 1868: CCM 12
[0, 2π[). Conclure. Soit f et g deux fonctions continues sur R, 2π périodiques, à valeurs réelles ou
Ex 1859: Centrale-Supélec 10 complexes, paires. Soit
Si f est 2π-périodique continue, montrer que f est paire si et seulement si tous
+∞
les bn (f ) sont nuls. a0 (f )a0 (g) X
h : x 7→ + an (f )an (g) cos nx.
Ex 1860: CCS 11 2 n=1
0
E est l’espace C2π des fonctions continues 2π périodiques.
1) Donner une norme qui fait de E un espace complet. 1) Domaine de définition de h ? Continuité ?
2) Exprimer Pr de manière plus simple où 2) Montrer que h est développable en série de Fourier et déterminer ce dévelop-
pement.
+∞
X
Pr (θ) = 1 + 2 rn cos(nθ). Ex 1869: CCS P 12
+∞ 1
n=1 On note ζ(x) = n=1 nx , H = {x ∈ C, ℜ(x) > 1}.
1) (non écrite)Quelle est la structure topologique de H ?
3) On définit Λr par 2) Montrer que ζ est définie et continue sur H.
Z 2π 3) Quelle est la série de Fourier de la fonction f 2π-périodique valant cos(ax)
1
Λr (f )(s) = Pr (θ)f (s − θ) dθ sur [−π, pi], a 6∈ Z. En déduire que
2π 0
+∞
X
Montrer que Λr est un endomorphisme continu de E et calculer sa norme. cos πx 1 1
π = + 2x
4) Montrer que Pr converge uniformément vers 0 sur ] − π, π]−] − ǫ, ǫ[ lorsque r sin πx x x − n2
2
n=1
tend vers 1. En déduire que Λr (f ) converge uniformément vers f .
Ex 1861: CCM 11 si x n’est pas dans πZ. P+∞
0
E = C2π (R, R) et 4) Pour x donnant un sens à cette définition on note g(x) n=1 ζ(2n)xn . Déter-
Z
π miner le rayon de convergence de cette série entière.
φ(f )(x) =
1 sin( x − t ) f (t)dt
2π −π
2 5) Une question sur tan x (montrer l’égalité avec une somme infinie) (note 1 )
6) Montrer que pour tout n ≥ 1 ζ(2n)
π 2n est rationnel.
1) Montrer que φ est un endomorphisme de E.
2) Déterminer ses valeurs propres et ses vecteurs propres.
Indication : Développer t 7→ | sin( 2t )| en série de Fourier.
Ex 1862: CCP 11
Soit a dans R − Z et f la fonction 2π-périodique telle que f (x) = cos(ax) sur
[−π, pi].
1) Déterminer la série de Fourier de f .
2) Etudier la convergence de cette série.
+∞
X 2a(−1)n
3) Evaluer .
n=0
a2 − n2
Ex 1863: Ecole de l’air √ 12
Soit f telle que f (t) = t si t appartient à [0, π], paire et 2π-périodique.
1) Montrer que f n’est pas de classe C 1 par morceaux.
1
2) Montrer que an (f ) = O( n3/2 ).
3) Montrer que série de Fourier de f converge normalement vers f .
Ex 1864: ENS Cachan 12
1) soit f une fonction de classe C 1 2π-périodique.
a) Parler de ses coefficients de Fourier (convergence, domination, convergence de
de Σn∈Z n2 |cn (f )|2 )
b) Comment prouve-t-on la convergence uniforme de la série de Fourier ?
c) Comment prouve-t-on la convergence en moyenne quadratique ?
2) On suppose simplement f continue, mais on suppose qu’il existe un α > 1 tel 1. Peut-être démontrer que tan est développable en série entière, à coefficients rationnels.
que σnα |cn (f )|2 converge. Pour répondre à la question suivante on a simplement besoin de montrer que
a) Montrer que la série de Fourier converge simplement. 1
b) Etablir la convergence uniforme vers de la série de Fourier vers f . x 7→ cotan x −
x
c) A quoi peut ressembler la fonction ? possède au voisinage de 0 un développement limité à tout ordre, à coefficients rationnels.
Chapitre 9
111
112 CHAPITRE 9. FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
Trouver les fonctions P telles que la différentielle de f en tout point soit une Calculer
∂x ∂u
similitude. et
∂u ∂x
Ex 1883: T.P.E. 04 Expliquer ce qui se passe (l’examinateur souhaitait que je parle de Jacobienne).
Extremums de f (x, y) = (x − y)2 + x4 + y 4 . 2) Résoudre en passant en polaire l’équation différentielle
Ex 1884: C.C.P. 04
∂f ∂f
1) Que dire de l’image d’un compact par une application continue ? x2 + y 2 + x +y f =0
2) Déterminer les extremums de ∂x ∂y
ω = 2zx dx − 2zy dy − x2 − y 2 dz Effectuer le changement de variable (x, y) = (u + v, v) puis faire tendre M vers
+∞ pour en déduire la valeur de A en fonction de
est elle exacte ?
2) Montrer que la forme différentielle Z 1
Ψp,q = tp−1 (1 − t)q−1 dt
2zx 2zy x2 − y 2 0
ω′ = dx − dy − dz
z2 z2 z2 3) Etendre la relation obtenue à p, q > 0.
est exacte et en donner une primitive. 4) En déduire la valeur de Γ( 21 .
3) Caractériser les fonctions φ : t 7→ (x(t), y(t), z(t)) de classe C 1 sur un intervalle Ex 1917: ENS Cachan 07
I de R telles que Soit u de classe C 1 de R × R+ dans R et a ∈ R, tels que
∀t ∈ I 2x(t)z(t)x′ (t) − 2y(t)z(t)y ′ (t) − (x2 (t) − y 2 (t))z ′ (t) = 0. ∂u ∂u
+a =0
∂t ∂x
Ex 1906: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 06
Soit Ω un ouvert de Rn et (g1 , . . . , gp ) des applications de Ω vers R. On pose On suppose qu’il existe x de classe C 1 telle que
g(x) = min gi (x).
1) Prouver que si les gi sont continues alors g l’est aussi. ∀t ≥ 0, x′ (t) = a
2) On suppose que toutes les gi sont différentiables sur Ω. Trouver une condition
nécessaire et suffisante pour que g soit différentiable. x(0) = x0
Ex 1907: C.C.P. 06 et u0 telle que u(x, 0) = u0 (x) pour tout x. On pose φ(t) = u(x(t), t).
Soit f la fonction définie par 1) Montrer que φ est de classe C 1 , calculer φ′ . A l’aide d’une interprétation
f : R2 → R2 graphique, en déduire u(x, t) pour tout x et t.
√ xy si (x, y) 6= (0, 0) 2) Résoudre
(x, y) 7→ x2 +y 2
∂u ∂u
0 sinon +x =0
∂t ∂x
1) Continuité de f sur R2 ?
2) f admet t-elle des dérivées partielles ? avec u(x, 0) = u0 (x).
3) Même question pour
Ex 1908: Mines-Ponts 06 ∂u ∂u
Déterminer les applications Φ de classe C 1 de R3 vers R telles que + x2 =0
∂t ∂x
∀X ∈ R3 grad(Φ) = φ(X)X0 . 4) Comment faire si on a f (x, t) dans le membre de droite ?
Ex 1918: Mines-Ponts 07
Ex 1909: Centrale-Supélec 06 On considère l’espace E = Rn muni de sa structure euclidienne usuelle. On consi-
On considère la fonction de deux variables : dère f symétrique et inversible. Soit e un vecteur propre de f et
f (x, y) = x2 + y 2 + y ln(x + 1) 1
g(x) = (x|f (x)) − (e|x).
1) Déterminer les points critiques de f (utiliser des valeurs approchées). 2
2) Déterminer les extremums locaux. Montrer que g est C ∞ et étudier ses extrema.
3) Déterminer les points où le plan tangent à la surface z = f (x, y) traverse cette
Ex 1919: Centrale-Supélec 07
surface.
Soit ∆ la partie de R2 formée des couples (x, y) tels que −1 ≤ x ≤ y ≤ 1, et f la
Ex 1910: Centrale-Supélec 06 fonction définie sur ∆ par f (x, y) = (y − x)3 + 6xy.
→ −
− →
On considère le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (0, i , j ). On 1) Montrer que f est bornée sur ∆.
considère deux cercles C et C ′ de rayon R > 0 et de centre respectifs A de coor- 2) Déterminer ses bornes.
données (R, 0) et A′ de coordonnées (−R, 0). Un point variable M parcourt C,
un point variable M ′ parcourt C ′ . Déterminer le maximum de l’aire du triangle Ex 1920: X 08
OM N . f est une application de Rn vers R de classe C 2 . On suppose df (0) = 0 et que si
Ex 1911: T.P.E. 06 ∂2f
Extrema de A= (0) (i,j)∈[1,n]2
∂xi ∂xj
f : (x, y, z) 7→ x2 + y 2 + z 2 − 2xyz.
alors A est (symétrique) définie négative.
Ex 1912: C.C.P. 06 Montrer qu’il existe (a, r) dans (R∗+ )2 tel que
Soit f : R2 → R telle que f (x, y) = √ xy si (x, y) 6= (0, 0), et f (0, 0) = 0.
2 x +y 2
n
X
1) Etudier la continuité de f sur R2 . ∂f
∀x ∈ B(0, r) xi (x) ≤ −akxk2
2) Etudier l’existence et la continuité des dérivées partielles. i=1
∂xi
Ex 1913: Centrale-Supélec 07
On considère l’application Ex 1921: C.C.P 08
n Soit ω la forme différentielle
fn : [−1, 1] → R
Xn Xn q
ω(x, y) = (x2 + y 2 − 1)dx − 2xydy
(x1 , . . . , xn ) 7→ ( xi )( 1 − x2i )
k=1 k=1
1) Montrer que ω n’est pas fermée.
1) On note Dn = [−1, 1]n . Justifier le fait que f est bornée sur Dn . 2) Trouver une fonction f telle que ω1 : (x, y) 7→ f (x)ω(x, y) soit fermée, sur un
2) On suppose n = 2. Trouver le maximum de f2 sur D2 . ouvert qu’on précisera.
3) Etudier le cas n = 3. 3) En déduire que ω1 est exacte sur deux ouverts qu’on précisera.
4) Trouver le maximum de fn , n quelconque. 4) Déterminer une primitive de ω1 sur chacun de ces ouverts.
114 CHAPITRE 9. FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
Equations différentielles
2) A l’aide de Maple, résoudre l’équation 2) Déterminer une base de l’espace des solutions de (E2 ).
3) Traiter l’exemple numérique où
y ′′ + y = | sin t|. 5
(E2 ) y ′′ (t) + y ′ (t) + b(t)y(t) = 0.
2
3) Comparer ces deux solutions.
117
118 CHAPITRE 10. EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
Ex 1968: Centrale-Supélec 04 1) Représenter le champ de vecteurs associé à l’aide de Maple (ou Mathematica,
On considère l’équation différentielle ou de votre calculatrice).
2) Montrer qu’il existe une unique solution maximale passant par un point à un
(E) x2 y ′′ + 4xy ′ + (2 + x2 )y = 1 instant donné.
3) Montrer qu’il existe une fonction du secont ordre en x et y constante sur toute
1) Trouver une solution de (E) sous la forme d’une série entière. Quel est son courbe intégrale.
rayon de convergence ? 4) Déterminer les solutions en s’intéressant aux cas
2) Exprimer cette solution à l’aide des fonctions élémentaires.
3) Trouver les solutions maximales. (x(0), y(0)) = (1, 0) et (x(0), y(0)) = (3, −1).
4) Montrer que toute solution y définie sur R est intégrable et calculer
Z +∞ Ex 1978: C.C.P. 05
y(x) dx. Résoudre sur ]1, +∞[ l’équation différentielle
−∞
x
y′ + y = 2x.
x2 −1
Ex 1969: C.C.P. 04
Soit (E) l’équation différentielle : Ex 1979: Centrale-Supélec 05
On considère le système différentiel :
(E) x2 y ′′ + 4xy ′ + 2y = ln(1 + x)
′
y = xy
′
1) Donner les solutions de (E) sous forme de série entière. x = x2 − y 2
2) En effectuant le changement de fonction y(x) = u(x)
x2 donner toutes les solu- x(t0 )
= x0
tions de (E). y(t0 ) = y0
1) Nombre de solution à ce problème ? Donner leurs intervalles de définition. (E) 3(x2 + x)y ′′ + (8x + 3)y ′ + 2y = 0
2) Représentation de la solution maximale pour a = ln 2 et b = 21 .
1) Trouver une solution sous la forme d’une série entière autour de 0. Donner
Ex 1974: Mines-Ponts 05 son rayon de convergence. En déduire une solution sur un intervalle I ouvert.
Etude des solutions de y ′ = y + x. 2) Exprimer cette solution à l’aide de fonctions usuelles.
Indication : Utiliser le développement de x 7→ (1 + x)α .
Ex 1975: Centrale-Supélec 05
3) En déduire une solution sur ] − ∞, −1[ainsi que sur ] − 1, +∞[.
On considère l’équation différentielle
4) A l’aide des résultats précédents donner l’ensemble des solutions de (E).
(Ea ) y ′′ − 2(sin a)y ′ + y = (cos a)(cos x) Ex 1983: X 06
Soit a > 0
1) Résoudre l’équation (E0 ). Résoudre f ′′ f − f ′2 = a
2) Résoudre l’équation (Ea ), a ∈]0, π2 [. Trouver en particulier la solution fa telle Ex 1984: Centrale-Supélec 06
que fa (0) = 0 = fa′ (0). On considère l’équation différentielle
3) Montrer que pour tout x fa (x) possède une limite lorsque a tend vers 0.
(E) A(x)y ′′ (x) + B(x)y ′ (x) + C(x)y(x) = 0
Ex 1976: Centrale-Supélec 05
On considère l’équation différentielle 1) Trouver (F ) véfifiée par z : u 7→ y( u1 ) (y solution de (E)).
2) Soient f (x) = x2 + 1 et g(x) = x3 − 2x. Déterminer l’équation E0 verifiée
(E) y ′′ − q(x)y = 0 simultanément par f et g, puis donner l’équation (F0 ) associée par le procédé de
la question précédente.
où q est une fonction continue strictement positive sur R. a et b sont deux réels 3) Si n est entier, montrer qu’il existe un polynôme T tel que
n
distincts.
1) Etudier l’existence et l’unicité d’une solution fa de (E) vérifiant fa (a) = 0 et Tn (x) = cos(n arccos x),
fa′ (a) = 1.
2) Peut-on avoir fa (b) = 0 ? pour tout x de ] − 1, 1[. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par les Tn .
119
Même question.
On vérifiera les résultats à l’aide d’un logiciel de calcul formel.
2) Résoudre l’équation Ex 1999: Mines-Ponts 07
1) Soit M une application de classe C 1 sur un intervalle I de R, à valeurs dans
1 R2 , ne s’annulant pas. Montrer qu’il existe deux fonctions de classe C 1 , notées ρ
Ea,b y ′′ + ay =
1 − beit et θ, à valeurs dans R∗+ et R respectivement telles que
3) Quelle est la condition nécessaire et suffisante pour que Ea,b possède au moins M (t) = (ρ(t) cos θ(t), ρ(t) sin θ(t)).
une solution de période 2π ?
Ex 1991: Mines-Ponts 06 2) Déterminer les courbes intégrales du champ de vecteurs
1) Déterminer la solution yn du problème de Cauchy
V (x, y) = (x − y(x2 + y 2 ), y + x(x2 + y 2 )).
(n + 1)y ′′ (t) − (2n + 1)y ′ (t) + ny(t) = 0
yn (0) = 0 Ex 2000: E.N.S. Lyon 07
′
yn (0) = 1 On considère l’équation différentielle
p
2) Etudier la convergence de la suite (yn ). y ′ (x) = α y(x) − x, y(0) = a
Ex 1992: Centrale-Supélec. 06 où α est un réel strictement positif et a un réel positif ou nul.
1) Soit ω > 0. Déterminer la solution maximale du problème 1) Etudier l’existence de solution.
′ 2) Montrer que si a = 0, il existe α0 tel que pour α ≥ α0 l’équation à des
y (x) = ω + y 2 (x)
solutions polynomiales.
y(2) = 0
3) On suppose toujours α ≥ α0 . On désige par A1 et A2 les racines de 2X 2 −
en précisant bien son intervalle de définition αX + 1 = 0 avec A21 < A22 . Montrer que toute solution de l’équation sur [0, T [ est
2) Justifier l’existence et l’unicité de la solution maximale du problème telle que :
– Soit y(x) ≥ A22 x2 pour tout x,
′
y (x) = x + y 2 (x) – soit A22 x2 > y(x) > A21 x2 pour tout x,
y(2) = 0 – soit A21 x2 ≤ y(x) pour tout x,
4) Y-a-t-il une infinité de solutions pour a = 0.
On la note f , et a et b les bornes (dans R) de son intervalle de définition. Ex 2001: Mines-Ponts 07
3) Montrer que b et fini. Que dire de la limite de f en b ? Trouver une solution sous la forme d’une série entière de
4) Etudier g = f1 sur ]2, b[. Déterminer limb g ′ . En déduire un équivalent de f en
b. x2
x2 y ′′ (x) + xy ′ (x) − y(x) =
5) Etude de f en a. 1 − x2
6) Tracé de f avec Mathematica et détermination des valeurs approchée de a et
b. L’exprimer à l’aide des fonctions usuelles.
2) Reconnaître les solutions obtenues, et en déduire la résolution de l’équation. 1) Montrer qu’une interprétation matricielle permet de ramener cette équation
Ex 2034: C.C.P 09 à une équation différentielle linéaire d’ordre 1 de la forme X ′ = AX + B.
1) Trouver les solutions sur R+ développables en série entière de l’équation 2) Montrer que le polynôme caractéristique de la matrice A est
3
2xy ′ + y = 3x cos(x 2 ) P = (−1)n (X n + a1 X n−1 + · · · + an )
puis résoudre cette équation. 3) Montrer que toutes les solutions de (E) tendent vers 0 en +∞ si et seulement
2) Vérifier le résultat obtenu par intégration directe. si toutes les racines de P ont des parties réelles strictement négatives.
122 CHAPITRE 10. EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
où λ est réel. 1) Trouver les solutions de (E) développables en série entière. On note f celle
1) fλ et gλ (notées f et g) désignent les solutions de (Eλ ) telles que f (0) = 1 et qui vaut 1 en 0.
f ′ (0) = 0, g(0) = 0 et g ′ (0) = 1. Tracer à l’aide du logiciel de calcul formel les 2) Montrer l’existence d’un x0 dans ]0, 2] tel que f (x0 ) = 0 et f (x) > 0 si x
graphes de f et g pour λ ∈ {1, 2}. appartient à [0, x0 [.
2) On pose λ = 1. 3) g(x) = x(f ′ (x))2 + (f (x))2 . Montrer que g tend vers une limite finie, notée I,
2
a) Chercher α telque y0 : x 7→ eαx soit solution de (E1 ). lorsque x tend vers +∞.
Rx 2
b) Résoudre (E1 ). On pourra utiliser la fonction φ : x 7→ 0 et dt. 4) Montrer que f est bornée, en déduire que f ′ tend vers 0 en +∞.
c) A l’aide du logiciel de calcul formel, trouver un équivalent de φ au voisinage 5) Montrer que les intégrales
de ∞. Z +∞ Z +∞
d) Trouver les fonctions bornées solutions de (E1 ). f (x)f ′ (x) (f (x))2
dx et dx
3) On revient au cas général (λ quelconque). 1 x 1 x
2
− x2
a) On pose y(x) = u(x)e . Trouver l’équation différentielle vérifiée par u. existent.
b) Résoudre (Eλ ). 6) Déterminer la valeur de I.
124 CHAPITRE 10. EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
1
f (x) = a − e−ax + ◦(e−ax ).
a
(E), y ′ = φ(x, y)
Montrer qu’alors
∀x > x0 , f (x) < g(x).
1
y ′ = cos(y) + sin(x)
2
sont bornées.
Chapitre 11
Géométrie
125
126 CHAPITRE 11. GÉOMÉTRIE
AC × BD ≤ AB × CD + AD × BC H: x2 − xy + y 2 = 1
2 1
Ex 2140: C.C.P 08 2) Soit A = . Montrer que
1 1
3
On se place dans l’espace euclidien usuel R , on note B la base canonique. On
considère la forme quadratique 1
n
f : n 7→ A
0
q(x, y, z) = 2x2 + y 2 − z 2 + 2xy + 4yz − 2xz
est une bijection affine de N vers H ∩ N2 .
1) Déterminer la matrice A de q dans B.
Ex 2150: C.C.P 09
2) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.
Etudier la courbe définie en coordonnées polaires par
3) Trouver une méthode pour exprimer q sous la forme d’une somme de carrés.
Ex 2141: Centrale-Supélec 08 1 − 2 cos θ
ρ=
1) On considère un triangle ABC quelconque. On note H son orthocentre, G 1 + cos θ
son centre de gravité, Γ son cercle circonscrit et I le centre de ce cercle. Montrer
que G, H et I sont alignés. Ex 2151: C.C.P 09
2) Soit M un point du plan, P et Q les symétriques de M par rapport aux côtés 1) Soit la courbe paramérée y(t) = f (t), x(t) = g(t). Dites comment on trouve
(AB) et (AC) du triangle. Montrer que M appartient à Γ si et seulement si P et la position par rapport à la tangente en un point xo , yo
Q appartiennent à Γ. 2) Application : Position par rapport a la tangente en (0, 0) pour les courbes
3) Soit un triangle ABC dont les côtés sont tangents à une parabole de foyer (x(t), y(t)) = (t3 , t6 ) et (x(t), y(t)) = (t2 , t4 )
F et de directrice D. Montrer que les symétriques de F par rapport à AB et 3) Retrouver le résultat sns utiliser la question 1.
AC appartiennent à la directrice. Montrer que l’orthocentre de ABC est sur la 3. Je pense que la valeur à donner dans (*) à P Q est q − p où p et q sont les affixes de P et
directrice. Q.
128 CHAPITRE 11. GÉOMÉTRIE
x2 y2 z2
+ − =1 Ex 2174: CCP 11
a2 b2 c2 Etudier puis tracer la courbe paramétrée
dans un repère orthonormé.
2) Montrer que les intersections de cette surface avec des plans horizontaux sont (x(t), y(t)) = (cos2 t + ln | sin t|, sin t cos t)
des ellipses, de même excentricité
129
et
\
(e \ \
2 , e3 ) = (e3 , e4 ) = (e2 , e4 ) = β 6= 0
[
où (e, f ) est l’angle non orienté entre e et f , identifié à sa mesure dans [0, π]
1) Faire le schéma d’une telle configuration.
2) Soit H le plan orthogonal à e1 et p la projection orthogonale sur H. Montrer
que :
(p(e\ \ \
2 ), p(e3 )) = (p(e3 ), p(e4 )) = (p(e2 ), p(e4 ))
Questions de cours
131
132 CHAPITRE 12. QUESTIONS DE COURS
Ex 2242: CCP 10
1) Montrer qu’une série absolument convergente dans un espace complet est
convergente.
2) Donner des exemples d’espaces complets
Ex 2243: CCP 10
Montrer que P
P un équivaut à vn implique que les séries de termes généraux respectifs
u
n≥0 n et n≥0 vn sont de même nature si (un ) est positive.
Ex 2244: CCP 11
1) Démontrer l’inégalité de Cauchy-Schwarz dans le cas d’un espace euclidien
réel. On pourra utiliser kx + λyk2 .
2) Cas d’égalité.
Ex 2245: CCP 11
1) Soit (fn ) une suite de fonctions continues sur [a, b] qui converge uniformément
Rb Rb
vers f . Montrer que ( a fn (x) dx)n∈N converge vers a f (x) dx.
2) Comment adapter ce résultat aux séries de fonctions. Montrer que
Z 1 +∞
X +∞
X
2
n 1
( x )dx = n
0 n=0 n=1
n2
Ex 2246: CCP 11
1) Si h est une fonction continue et positive sur [a, b] montrer que
Z b
h(x) dx = 0 ⇒ h = 0
a
2) Montrer que
Z b
(f, g) 7→ f (t)g(t) dt
a
Ex 2247: CCP 12
1) Soit E un K-ev de dimension n, soit f un endomorphisme de E. Montrer
2
que la famille (IdE , f, f 2 , · · · , f n ) est liée. En déduire qu’il existe un polynôme
annulateur de f non identiquement nul.
2) Soit un espace vectoriel de dimension finie, f dans L(E) ? Soit λ une valeur
propre de f et P un polynôme annulateur de f . Montrer que P (λ) = 0.
Ex 2248: CCP 12
P xn
1) Déterminer le rayon de convergence de la série entière n≥0 (2n)! . On note
S(x) sa somme.
2) Etablir le développement en série entière de ch.
3) En déduire l’xpression de S.
Chapitre 13
Divers
Ex 2251: X 12
Bruit de couloir. Exercice qui aurait été posé. L’énoncé n’est pas garanti.
Soit D le disque unité et (Rn )n∈N une suite de rectangles contenus dans D dont
la somme des aires est infinie.
Montrer qu’il existe un pavage du plan par des translatés des (Rn ) tel que l’aire
non recouverte soit aussi petite que l’on veut.
Ex 2252: ENS Cachan 12
(Bribes d’exercices récoltés en tendant l’oreille et en ouvrant les yeux.)
1) Condition nécessaire et suffisante pour pouvoir écrire un polynôme de degré
d à n variables, à coefficients réels, comme somme de carrés de polynômes.
2) On définit une norme k.k quelconque sur Rn et on lui associe la norme subor-
donnée |||.||| dans Mn (R). Soit G un sous-groupe de GLn (R) tel que
133
134 CHAPITRE 13. DIVERS
Chapitre 14
Informatique
135
136 CHAPITRE 14. INFORMATIQUE
Ex 2263: X 07
Soit Σ un alphabet et L un langage sur Σ. On considère le langage
Indication : Soit {Σ, Q, q0 , F, δ} un automate déterministe reconnaissant L. Soit B la matrice indexée par Q × Q telle que Bp,q = 1 si q = δ(p), Bp,q = 0 sinon. On
définit Q′ comme l’ensemble des couples de matrices booléennes indexées par Q × Q. Que représente B n ?
✗✔ ✗✔ ✗✔ ✗✔
2 ✲ c 1 ✲ c
b b
✖✕ ✖✕ ✖✕ ✖✕
✻❑ ✻❑
1 2
1, 2 1, 2 1, 2 1, 2
2 2
✗✔ ✗✔
❯ ❄ ✗✔ ✗✔
❯ ❄
a ✛ d a ✛ d
✖✕ 1 ✖✕ ✖✕ 1 ✖✕
et
Argcouv(i) = min{i′ ; 1 < i′ ≤ i, N couv(i′ ) = N couv(i)}
∀(x, y) ∈ N2 ∀f ∈ F f (x, y) = 0 ⇔ (x = 0) ∨ (y = 0)
′ ′ 4 2
∀(x, y, x , y ) ∈ N ∀(f, g) ∈ F f (x, y) = g(x′ , y ′ ) ⇔ (f = g) ∧ (x = x′ ) ∧ (y = y ′ )
On appelle valuation une fonction v de X vers N. On considère l’ensemble des arbres binaires dont les feuilles sont étiquetées par des éléments de X et les noeuds
internes par des éléments de F .
On appelle fonction fA réalisée par l’arbre A la fonction définie récursivement sur ’ensemble des valuations par
– Si A est une feuille étiquetée par la variable x fA (v) = v(x).
– Si A possède deux fils A1 et A2 et est étiqueté par g alors fA (v) = g(fA1 (v), fA2 (v))
1) Montrer que pour tout arbre A il existe deux valuations v et v ′ telles que fA (v) 6= fA (v ′ ).
2) Montrer que deux arbres différents réalisent deux fonctions différentes.
On appelle programme une suite d’instructions de la forme ci ← f (ck , cl ) où f est dans F et (ci , ck , cl ) sont des cases, par exemple
c1 ← x
c2 ← y
c3 ← f (c1 , c2 )
c1 ← g(c1 , c3 )
On note fi,n (v) = v(x) où x est le contenu de la case ci à la n-ième ligne du programme (x doit être vu comme un arbre v(x) est alors fx (v)). La fonction calculée
par le programme P est fP = fl,n où l est l’indice de la dernière case modifiée et n le nombre de lignes du programme.
3) Montrer que l’exemple peut n’utiliser que deux cases (sous-entendu pour construire l’arbre g(x, f (x, y))).
On note pour un arbre A le nombre s(A) défini par
– s(A) = 1 si A est une feuille
– sinon A possède deux fils A1 et A2 et dans ce cas s(A) = max(s(A1 ), s(A2 ) si s(A1 ) 6= s(A2 ) et s(A1 ) + 1 sinon.
4) Soit A un arbre, montrer qu’il existe un programme P utilisant r cases tel que fA = fP si et seulement si r ≥ s(A).
On associe à un langage une image selon le principe suivant : Le carré [0, 1]2 est découpé successivement en carré plus petits (voir image jointe) et à chaque sous
carré, on associe un mot sur l’alphabet Σ = {0, 1, 2, 3}. On colorie en noir tout les carrés associés à un mot du langage, on laisse les autres blanc. (attention, si 3
appartient au langage, par exemple, tout le carré d’adresse 3 est colorié et il importe alors peu que les mots commençant par 3 appartiennent ou non au langage
(tout le carré est déjà colorié)) L’énoncé débutait avec deux exemples de langages dont les automates et les images associées étaient représentées.
1) Déterminer les langages qui correspondent à deux figures (voir images jointes).
2) Pour L langage, on définit M in(L) comme le langage des mots de L dont aucun préfixe stricte n’est dans L. Est-ce que M in(L) est rationnel pour tout L
rationnel ? Comparer les images associées à M in(L) et à L.
3) Soit A un langage, pour chaque transformation suivante, dire s’il existe un langage associé à l’image de A ayant subie la transformation.
a) zoom sur le carré d’adresse w (la nouvelle image est celle du carré w occupant tout le carré [0, 1]2 )
b) remplacement du carré d’adresse w par l’image associée à B (où B un autre langage rationnel)
(il y avait encore 4 autres transformations dans cette question et 2 autres questions dans l’énoncé)
Ex 2277: ENS Info 11
On considère l’équation A.X.B + C = D, où A, B, C et D sont des langages rationnels sur Σ, X un langage inconnu.
1) Montrer que l’équation (a, ǫ)X + ǫ = {a, b}∗ possède une infinité de solutions, dont certaines non rationnelles.
2) Soit X une solution de AXB + C = D. Montrer que ∆(X) = {x ∈ Σ∗ /X ∪ {x}est solution} est un langage rationnel.
3) En déduire que si l’équation possède une solution, alors elle possède une solution rationnelle.
4) Proposer un algorithme permettant de déterminer si l’équation possède ou non une solution.
Ex 2278: ENS Cachan-Info 12
On considère un tableau de nombres indexé de 1 à n. A(k, l) désigne le sous-tableau de A allant de l’indice k à l inclus. On cherche les indices k et l tels que A(k, l)
soit de somme maximale. Les éléments du tableau sont des entiers relatifs.
1)
a) A = (−10, 7, −18, 6, −2, 3, −4, 4). Montrer que A(4, 6) est un sous-tableau maximal. Y en a-t-il d’autres.
b) Trouver un tableau maximal du tableau suivant
A = (−27, 10, −1, 0, −5, 8, 13, −6, −4, 11).
c) Si A(k, l) est maximal que dire de A(k), A(l), A(k − 1) et A(l + 1) ?
2)
a) Décrire un algorithme naïf permettant de trouver un tableau maximal (en pseudo-code).
b) En déterminer la complexité.
3)
a) Décrire un nouvel algorithme basé sur le modèle de diviser pour régner.
b) En déterminer la complexité.
4) (ajoutée par le dactylographe) Montrer qu’il existe un algorithme de complexité linéaire, ne nécessitant qu’un parcours du tableau et deux variables auxiliaires
pour mémoriser des résultats intermédiaires.
Ex 2279: Info Cachan 12
Σ est un alphabet fini, on désigne un automate déterministe par quintuplet (Σ, Q, δ, I, F ) où δ : Q × Σ → Q. L(A) désigne le langage reconnu par un automate A.
On définit de plus la racine k-ième d’un langage L par Rk (L) = {w ∈ Σ∗ , wk ∈ L}. Pour tout état q d’un automate déterministe et tout mot u, on désigne par q.u
l’état de l’automate que l’on atteint par la lecture de u depuis q. On dira qu’un automate déterministe (Σ, {q1 , q2 , . . . , qn }, δ, {q1 }, F ) est régulier à gauche lorsque :
A un automate déterministe A = (Σ, {q1 , q2 , . . . , qn }, δ, {q1 }, F ) on associe l’automate (Σ, Qn , γ, {(q1 , . . . , qn )}, V ) où
a b
q q2 q1
δ= 1
q2 q1 q3
q3 q2 q1
V2 (A) = {q ∈ Q, ∃w ∈ Σ∗ q1 .w = q ∧ q1 .ww ∈ F }
et
AR2 = (Σ, {q1 , q2 , . . . , qn }, δ, {q1}, V2 (A))
Montrer que si A est régulier à gauche alors
R2 (L(A)) = L(AR2 ).
4) En déduire que la racine k-ième d’un langage rationnel est un langage rationnel.
140 CHAPITRE 14. INFORMATIQUE
1 Arithmétique, structures 5
4 Topologie 55
6 Calcul intégral 71
11 Géométrie 125
13 Divers 133
14 Informatique 135
141