Bayi
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Mon choix s’est porté sur l’entreprise algérienne Sophal qui assure la
production de médicaments génériques.
J’ai choisi pour thème de mon rapport de stage le contrôle de qualité inhérent
à ces médicaments à l’état de produit fini et ce à l’exception des tests de
contrôle microbiologiques.
Ces médicaments doivent d’être préparés avec des mesures bien précises et
des contrôles continus durant chaque étape de leur production, ce qui permet
l’obtention d’un produit efficace et de bonne qualité.
Spécialités :
L’objectif de la société est de développer, fabriquer et commercialiser des
médicaments doués d’une efficacité thérapeutique très haute, la gamme
pharmaceutique SOPHALE comprend, pour le moment, onze familles de
produits, dont les techniques de contrôle ont toutes été validées par le
laboratoire national de Contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) :
A.I.N.S, Anti-rhume, Gastrologie, Neurologie, Vitamines, Antibiotiques,
Cardiologie, urologie, corticoïdes, Antalgique, Antihistaminique .
Les différentes classes des médicaments fabriqués dans
l’industrie SOPHAL :
A.I.N.S
IBUPROFALE
DICLOROFALE
ASPIGALE
FLURBIPROFAL
CELEXAL
Anti-rhume :
TRIPARACETAL Rhume
PARADIPAL
RHINEDAL
Gastrologie :
RANITIDAL
LOPERIDAL
Vitamines :
CALCIUM
NOVITAL
B6
Neurologie :
SULPIDAL
Antibiotiques :
PENIVAL
AMPAL
LEXINAL
AMOXAL
CEDROXAL
CEFAZAL
OROKAL
OMNIFAL
PPERAMYNAL
CLARITAL
COTRIMOXAL
NORFLOXAL
AZITHRAL
Cardiologie :
AMLOVAL
AMLODIPAL
Urologie :
CIAFAL
SILDEFAL
Corticoïdes :
MEPRINAL
PREDNAL
Antalgique :
PARACETAL
TRAPAL
Antihistaminique :
FEXONIDAL
ORGANIGRAMME
GENERALITES SUR LE MEDICAMENT
1. Définition DU MEDICAMENT :
Le médicament dérive du mot latin « Medicamentum » qui veut dire « remède
». On entend par médicament, toute substance ou composition présentée
comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des
maladies humaines ou animales, ainsi que tout produit pouvant être administré
à l'homme ou à l'animal en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer,
corriger ou modifier leurs fonctions organiques.
2. composition du médicament :
Un médicament est constitué d’un ou plusieurs principes actifs d’origine
animale, végétale, minérale ou chimique, responsables de son effet clinique, et
d’excipients nécessaires à la fabrication du produit.
.PRINCIPE ACTIF :
C’est Tout composant d’un médicament qui est destiné à exercer une action
pharmacologique ou un autre effet direct en rapport avec le diagnostic, le
traitement ou la prévention d’une maladie, ou à agir sur la structure ou les
fonctions de l’organisme humain ou animal par des moyens
pharmacologiques. Il s’agit donc de la substance responsable de l’effet
pharmacologique. Il peut y avoir (de plus en plus rarement) plusieurs
principes actifs associés leur nature et leur proportion sont toujours indiquées
sur les notices.
.EXCIPIENT S:
Les excipients sont des composants différents du (des) PA. Leur rôle est
d’assurer l’efficacité, la stabilité et la conservation du produit, de faciliter sa
fabrication, d’assurer son acceptabilité par le patient. Un excipient doit être
inerte vis-à-vis du principe actif, du matériau de conditionnement et de
l’organisme. Si certains facilitent la fabrication (diluants, absorbants,
agglutinants) d’autres favorisent l’action dans l’organisme (mouillants,
désintégrant, substances tampons), alors que quelques-uns agrémentent la
présentation (colorants, parfums). Les excipients sont classés en plusieurs
catégories apportant chacune au principe actif les qualités qui lui manquent.
LA MATIERE PREMIERE :
LE PRODUIT FINI :
LE MEDICAMENT PRINCEPS :
LE MEDICAMENT GENERIQUE :
Un médicament générique utilise un principe actif déjà connu et déjà utilisé auparavant
dans un princeps. Lorsque le brevet accordé pour l’exploitation d’un princeps est expiré
n’importe quel laboratoire peut mettre au point un médicament qui le “copie” et utilise le
même principe actif.
Un générique possède le même principe actif que le princeps donc leur action est censée
être la même mais les excipients peuvent être différents ce qui implique que la tolérance
et l’efficacité peuvent légèrement différer. Par ailleurs les génériques sont souvent moins
chers que les princeps.
Pour mettre au point un nouveau principe actif qui lui permettra de commercialiser un
princeps l’industrie pharmaceutique doit dans un premier temps investir dans une longue
phase de recherche et de développement suivie ensuite d’une série de tests cliniques
imposés par la législation. Ces tests comprennent différentes phases permettant de
certifier l’efficacité du nouveau médicament et l’absence d’effets secondaires graves, ils se
réalisent sur des volontaires malades (qui sont censé pouvoir en tirer un bénéfice au
niveau de leur santé) puis sur des volontaires sains (rémunérés). La recherche et les tests
cliniques représentent un investissement financier considérable qui ne peut être amorti et
apporter un bénéfice qu’en garantissant une exploitation exclusive du princeps pendant
plusieurs années. Ces investissements ne sont pas nécessaires pour commercialiser un
générique car celui-ci fait appel à des principes actifs déjà connus dont le protocle de
synthèse est déjà opérationnel et la législation n’impose pas de longs et couteux tests
cliniques. Un générique est dont vendu moins cher qu’un princeps car sa mise au point n’a
nécessité aucun investissement.
TYPES DE GENERIQUES :
On distingue trois types de génériques :
• La copie-copie :
BIOEQUIVALENCE :
b. Nom de marque :
C .Nom chimique :
Exemple :
DCI : paracétamol
1. Princeps
Globalement, le cycle de vie d’un médicament princeps peut être représenté
par trois grandes étapes.
Une fois les essais cliniques concluants, le produit est candidat à la mise sur le marché, pour
cela, le fabricant dépose auprès de l’autorité compétente, un dossier comportant quatre
parties :
Toxicologique.
Pharmacologique.
Clinique.
Fabrication :
2. GENERIQUE
De même que le princeps, le médicament générique passe par les mêmes étapes, dans son
cycle de vie, il existe cependant quelques différences. Lors de la conception, les choix
concernant la forme galénique, la voie d’administration, les excipients, les matériaux de
conditionnement, sont établis, par le biais des renseignements tirés du produit princeps.
Quant aux choix des procédés de fabrication, ils demeurent propre à chaque fabricant, lors
de l’étape de conception, l’étude doit prendre en compte les propriétés physico-chimiques
du (des) principe(s) actif(s), des excipients, et des interactions susceptibles d’exister entre
eux, ainsi que les conditions de leur survenue.
Les données disponibles à partir du princeps ne sont nullement négligeables car il représente
la référence en matière de qualité, sécurité et efficacité. L’objectif est donc d’aboutir à un
prototype qui soit strictement équivalent à sa référence.
• A la demande du client.
Assurance de la qualité :
•Contrôle physico-chimique
•Contrôle toxicologique
La stabilité du produit.
La bioéquivalence.
Les deux premiers critères sont mis en évidence par des contrôles physico
-chimiques, donc faciles à mettre en évidence. La bioéquivalence se rapporte
indirectement à la notion de l’efficacité, c’est l’équivalence des
biodisponibilités. On entend par cette dernière « la vitesse et l’intensité de
l’absorption dans l’organisme du principe actif ou de sa fraction
thérapeutique destinée à devenir disponible au niveau des sites d’action ».
But du contrôle de qualité :
Le contrôle de la qualité consiste à déceler les erreurs dépassants les limites
jugées raisonnables, de manière à corriger les causes ou à les prévenir. En
général dans tous laboratoires de biologie, le contrôle permet de vérifier le
fonctionnement des appareils, la manipulation ainsi que la précision et
l’exactitude d’une technique.
Il contrôle :
Conformes.
Sa mission :
Salle des réactifs : pour les réactifs entamés, les matières premières
(l’ammoniaque..) et d’autres dans le frigo à 2°C.
Salle des échantillons : Contient les produits finis pour faciliter le suivi des
analyses physico-chimiques.
EQUIPEMENTS ET APPAREILLAGE :
Le laboratoire de contrôle de qualité SOPHAL dispose d’équipements
et d’appareils modernes et performants destinés au contrôle physico-
chimique des produits finis.
Karl Fisher
Agitateur Magnétique
Instrument
quasi
Bac à ultrasons
Connu aussi sous le nom de sonificateur il sert à l'homogénéisation
d'échantillons de 250 µl à 1L par l'effet mécanique d'ondes
ultrasonores.
PH-mètre
Le pH-mètre est un appareil de mesure du PH d’une solution,
constitué d’une électrode double reliée à un boitier électronique
indiquant la valeur du pH. Avant utilisation, le pH-mètre doit être
étalonné avec une solution tampon.
Au repos l’électrode est
protégée par un capuchon
rempli de solution de KCl.
Centrifugeuse
C’est un appareil
permettant la
séparation
mécanique par
action de la force
centrifuge de
mélanges ayant une
densité différente
soit :
- liquide -liquide.
Spectromètre infra-rouge
Les résultats obtenus par l’appareil sont présentés sous la forme d’un
chromatogramme .
App
areil de dissolution
C’est un appareil qui permet de déterminer le temps que met un
comprimé, une gélule à se dissoudre c’est-à-dire passer de sa forme
compacte à l’état de solution. Cet appareil est muni de deux
dispositifs : palette et panier (l’utilisation de l'un des deux est donnée
dans le Protocole qui fixe d’autres conditions entre autres la vitesse,
le temps et la température).
Appareil de désagrégation
Etuve
Une étuve de laborato
ire est un
appareil de chauffage
fonctionnant le plus
souvent à la pression
atmosphérique
(parfois sous vide ou
sous gaz neutre) et
permettant d'effectuer
divers traitements
thermiques à
température régulée
Clarify Tester
C'est un appareil utilisé spécialement pour les produits injectables,
il teste la clarification du
liquide d'injection il
comprend : Un panneau noir,
un panneau non éblouissant à
côté du noir et un détenteur
de lampe intégré avec une
source de lumière blanche et
un diffuseur approprié. Cet
appareil est réglable de 1s à
99 s.
Mastersizer 3000
Le Mastersizer 3000
utilise la technique de
la diffraction laser pour
mesurer la taille de
particules et la
distribution
granulométrique des
particules. Cette
technique consiste à
mesurer l'intensité de
la lumière diffusée lors
du passage d'un faisceau laser à travers un échantillon de particules
dispersées. Ces données sont ensuite analysées pour calculer la
taille des particules qui ont créé l'image de diffraction. Il est
constitué de deux accessoires de dispersion une par voie
humide appelée Hydro S et l'autre par voie sèche Aero S
(spécialement pour les poudres) .
Dessiccateur
Un dessiccateur est un équipement
servant à protéger les substances
contre I ‘humidité. IL est constitué
d'une cuve circulaire surmontée
d'un couvercle.
Plaque chauffante
Conductivimètre
Un conductimètre, ou
conductivimètre, est
un appareil
permettant de
mesurer une
propriété de
conductivité.
De quelques exemples d’analyses physico-chimiques
Il nous est impossible vu la courte durée du stage de présenter une
liste exhaustive de tests physico-chimique praticables dans le
laboratoire de qualité et à fortiori d’y assister.
-Balance de précision.
MODE OPERATOIRE
Tolérances
Pas plus de 2 gélules ne doivent s’écarter de la masse moyenne de ± 7.5%.
●Volume : 800 ml
●Température : 37±2°C.
Tolérance : ≤ 15 min.
IDENTIFICATION DE LA CEFALEXINE DANS LEXINAL GELULE
PAR IR
PAR COLORIMETRIE
Préparation des solutions : - Solution carbonate de sodium :
10.6% (m/v) de sodium carbonate.
2-MODE OPERATOIRE
-Effectuez l’essai dans des conditions limitant ma contamination particulaire de
préférence dans une enceinte à flux laminaire.
3-EVALUATION
La préparation satisfait à l’essai si le nombre moyen de particules présentes
dans les unités examinées n’est pas supérieur à 6000 par récipient pour les
particules de taille supérieure ou égale à 10 µm et à 600 par récipient pour les
particules de taille supérieure ou égale à 25 µm.
-Particules ≥ 25 µm : ≤ 600 particules par flacon.
MESURE DU pH
Procédure :
Préparer une solution à 10.0 % de céfazoline (10 g de céfazoline dans 100 ml
d’eau) et faire la mesure du pH.
Tolérance : ≤ 0,15
IDENTIFICATION DU CAFAZAL INJECTABLE PAR UV
Préparation des solutions :
TEST DE SODIUM
MODE OPERATOIRE :
-chlorure de zinc 0,05 M : dissoudre 6,82 g de chlorure de zinc dans l’eau, si
nécessaire ajouter quelque goutte d’acide chlorhydrique 2 M jusqu’à
disparition de l’opalescence, compléter a 1000 ml avec l’eau.
MODE OPERATOIRE
Broyer 20 comprimés et prendre l’équivalent de 50 mg de calcium, ajouter
50ml eau pure et 5 ml d’acide chlorhydrique pure ensuite chauffer jusqu’à
l’ébullition pendant 2 mn, laisser refroidir et ajouter 50 ml EDTA 0,05 M.
Titrer l’excès d’edetate disodium par le chlorure de Zinc 0,05 M en utilisant une
solution de noir d’ériochrome comme indicateur coloré qui produit une
couleur bleu, jusqu’à le virement de la couleur au violet.
Calcul
Calculer la quantité de calcium dans calcium D3 :
PAR CCM
1. MATERIEL :
2. MODE OPERATOIRE :
Procédure
-Sécher à l’air chaud développer dans une cuve saturée de phase mobile et
laisser migrer au 3 /4 de la plaque.