Dédicaces
Dédicaces
Dédicaces
Remerciements
On tient à exprimer notre gratitude à Mr.ASMODI Hassan, notre tuteur, pour nous avoir
intégré rapidement au sein de l’entreprise et nous avoir accordé toute sa confiance ; pour le temps
qu’il nous a consacré tout au long de cette période, s’efforçant à répondre à toutes nos
interrogations, sans oublier sa participation au cheminement de ce rapport.
Nos remerciements vont aussi à toute l’équipe du département des systèmes d’information
de Renault Tanger que nous avons côtoyé au quotidien dans une bonne ambiance. Ce projet a pu
être mené à son terme grâce à la contribution de nombreuses personnes qu’il serait difficile de les
citer tous, on tient à les remercier ici.
Résumé :
Le présent rapport décrit le travail réalisé dans le cadre de notre projet de fin d'études en
ingénierie informatique effectué à Renault Tanger Exploitation. Le projet consiste en l’étude et
l’amélioration du système d’information qualité de Renault (nommé GRET).
Durant notre projet, nous avons eu pour mission dans une première étape d’étudier le
système de pilotage et de suivi des flux véhicules (PSFV). Dans la deuxième étape, nous avons
réalisé une étude détaillée du système d’information qualité actuel de Renault, pour en cerner les
limites, ainsi que la faisabilité, les gains et les contraintes d’une éventuelle amélioration.
Abstract :
The GRET application is an important block in Renault vehicles flow, control and
monitoring (PSFV). The project was conducted through the following phases:
- Phase 1: discovery and understanding of vehicle flow lifecycle, main features and
functionalities of PSFV that are interfaced with the target system GRET.
- Phase 2: focus on GRET functions, limitations and user requests.
- Phase 3: extending basic functionalities (enabling reporting, online requests and
cartography…)
- Phase 4: end-user training on the new release features.
3.4 Conclusion........................................................................................................................................56
4. Architecture Intranet Renault.............................................................................................................56
4.1 Architecture Intranet Renault............................................................................................................56
4.2 Declic................................................................................................................................................56
4.3 Espaces métiers.................................................................................................................................57
Chapitre III :Modèle proposé...................................................................................................................59
1. Modèle proposé.....................................................................................................................................60
1.1 Introduction......................................................................................................................................60
1.2 Récapitulatif......................................................................................................................................60
1.3 Solutions proposées..........................................................................................................................60
1.3.1 Avantages & Inconvénients :.....................................................................................................62
1.3.2 Choix de la solution...................................................................................................................63
1.4 Modèle fonctionnel...........................................................................................................................63
1.4.1 Documents Business Objects :...................................................................................................65
1.4.2 Demandes de flux de travail :....................................................................................................66
1.4.3 Cartographie GRET/PSFV:........................................................................................................66
Chapitre IV :Réalisation & Mise en oeuvre.............................................................................................67
1. Implémentation du modèle fonctionnelle............................................................................................68
1.1 Introduction......................................................................................................................................68
1.2 Déroulement par rapport à Sprint :....................................................................................................68
1.3 Elaboration des documents BO.........................................................................................................72
1.4 Réalisation des eProcess...................................................................................................................74
1.4.1 Définition : eProcess Local (e-sign)...........................................................................................74
1.5 Réalisation de la cartographie...........................................................................................................78
1.6 Paramétrage de l’espace métier sous Tridion....................................................................................80
1.6.1 Paramétrage de l’espace Métiers sous Tridion...........................................................................80
Chapitre V :Synthèse du projet & Conclusion........................................................................................85
Synthèse du projet...................................................................................................................................86
1. Planning réel de ce qui a été fait.........................................................................................................86
2. Les objectifs ont été atteints................................................................................................................86
3. Les perspectives d’évolution...............................................................................................................87
Conclusion générale................................................................................................................................88
Annexes................................................................................................................................................89
Références.................................................................................................................................................101
Introduction générale
Ce document, a pour but, de présenter les réflexions, les travaux effectués et les résultats
obtenus au cours de la mission qui nous a été confiée pour ce stage.
Il est composé de quatre parties :
Première partie :
Elle est consacrée à la présentation de l'entreprise, définition du contexte et des objectifs du
projet réalisé. Dans un deuxième temps, nous présentons le planning de réalisation et la
méthodologie adoptée.
Seconde partie :
C'est une présentation générale de « l’état de l’art » qui est organisée en 4 axes :
GRET : définition et étude des systèmes GRET et PSFV, cette partie est conclue par
l’identification de la problématique et les limitations que présentent les systèmes.
Flux de travail : description des procédures de travail actuelles, identification des
problèmes.
Reporting : description de l’architecture BI (business intelligence) utilisée par
Renault, identification des problèmes et des limitations.
Architecture Intranet Renault : description de l’architecture Intranet Renault (Déclic).
Troisième partie :
Cette partie décrit le « Modèle proposé », elle définit la solution retenue pour l’amélioration
des systèmes GRET/PSFV.
Quatrième partie :
Cette partie est consacrée à la « réalisation et la mise en œuvre » du projet au sein de
l’entreprise Renault, on y décrit les étapes d’implémentation et de déploiements du modèle
fonctionnel proposé. Enfin, on présente une synthèse des résultats obtenus suivie d’une conclusion.
Chapitre I
Contexte général du
projet
Ce succès, Renault le doit en grande partie à son réseau de distribution commercial qui l’a
fidèlement accompagné tout au long de ses 80 ans de présence au Maroc, faisant de Renault,
aujourd’hui unique constructeur automobile au pays, l’une des marques préférées des Marocains.
La nouvelle usine de l’Alliance située à Tanger a été inaugurée en présence de Carlos Ghosn,
Président de Renault et de Nissan, et de Sa Majesté le Roi du Maroc Mohamed VI.
Ce fut l’occasion pour chacun de redécouvrir le chemin parcouru, depuis la signature des accords
définitifs le 18 janvier 2008 jusqu’au premier accord de fabrication de l’usine, celui du monospace
Dacia Lodgy obtenu le 27 janvier 2012.
Après l’usine de Chennai pilotée par Nissan en Inde, l’usine de Tanger, pilotée, elle, par Renault,
est la deuxième usine commune de l’Alliance. Dédié à la production de deux véhicules de la
gamme M0, le monospace Lodgy et un petit utilitaire (également décliné en version VP), le site
industriel marocain aura, à terme, une capacité maximale de production de 400 000 véhicules/an.
Un site industriel international
Le site Renault Tanger Méditerranée sera une usine d’assemblage complète réalisant
l’emboutissage, la tôlerie, la peinture et le montage. Avec un accès direct à la plateforme portuaire
du port de Tanger Med, les véhicules qui sortiront des ateliers seront à 90 % destinés au marché
international.
Cette usine viendra compléter le dispositif industriel de Renault pour les véhicules
économiques dérivés de la plateforme Logan et démarrera avec 2 modèles nouveaux dans la
gamme.
Avec une capacité de production atteignant à terme 400 000 véhicules par an, un effort
d’investissement de 1,1 milliard d’euros, la création de plus de 6 000 emplois directs et 30.000
emplois indirects et une superficie de 300 hectares, l’usine de Tanger représentera l’un des
complexes automobile industriels les plus importants du bassin méditerranéen. Ce sera également
un vecteur de développement économique important pour le Nord grâce au renforcement du tissu
industriel marocain de fournisseurs, sous-traitants et équipementiers, et au développement de
nouvelles compétences que l’usine va susciter. A ce titre, un centre de formation est créé au sein
du complexe industriel. Le 30 octobre 2008, Renault signait avec le gouvernement marocain une
Convention pour la réalisation de cet Institut de Formation aux Métiers de l’Industrie Automobile
Tanger Méditerranée (IFMIA/TM) pour un investissement global de 7,5 millions d’euros.
L’objectif : former d’ici 2012 dans un premier temps 4 000 personnes via 750 000 heures de
formation, dont les deux tiers se dérouleront dans les locaux du centre, le tiers restant étant assuré
à l’étranger dans les autres usines du Groupe. Spécialement dédié au développement des
compétences des futurs salariés de l’usine et à ceux de certains fournisseurs, le Centre s’étalera sur
une superficie de 1,5 hectare et comptera 22 écoles de dextérité, 8 ateliers de formation en
maintenance ainsi que de nombreux locaux pour la formation tertiaire. Le CFMATM accueillera
250 stagiaires à la fois, pour leur assurer une formation à l’embauche et des formations continues
à différents niveaux : opérateurs, techniciens, cadres.
Emboutissage
Atelier d’emboutissage
Atelier Tôlerie
Peinture
La peinture comprend le passage des caisses en cataphorèse, qui est un traitement anticorrosion
par électrodéposition. S’en suivent les différentes étapes de peinture : masticage, application des
laques, cuisson. Enfin, de la cire est injecté dans les corps creux pour compléter le traitement
antirouille.
Atelier Peinture
Tri-stock
Remettre dans l’ordre pour le montage selon la commande des clients
Montage
Le montage regroupe tout l’habillage des véhicules. Ceux-ci sont tous d’abord débarrassés de
leurs portes qui sont équipées en parallèle puis reçoivent les premiers équipements (garnitures et
planche de bord). Le groupe motopropulseur (moteur, boîte de vitesse, train roulant avant et
équipements) est monté, ainsi que le train arrière. Les portes sont ensuite remontées et les derniers
éléments sont ajoutés (pare-brise, sièges, etc.) Différents tests et contrôles sont effectués. La
voiture est terminée et prête à être livrée.
Atelier montage
Le bout d’usine.
Banc de tests dynamiques (à rouleaux) : Parallélisme, Test électrique véhicule, Phares
Le bout d’usine
Synthèse :
1. La tôlerie fabrique une « caisse »
2. La peinture peint la caisse
3. Le tri-stock trie les véhicules avant le montage
4. Le montage habille la caisse (moteur/boite, tableau de bord, intérieurs, roues,
électronique...)
5. Le bout d’usine contrôle le véhicule, la retouche si nécessaire
1.2.3 Organigramme
La proportion entre ERP et systèmes spécifiques est très variable d'une entreprise à l'autre.
L'urbanisation traite de la cartographie des systèmes de l'entreprise et donc de son système
d'information.
Dans les ERP, on trouve des modules couvrant différents domaines d'activité (comme la gestion
de la production, la gestion de la relation commerciale avec la clientèle, la gestion des ressources
humaines, la comptabilité, ...) autour d'une base de données commune.
Il est fréquent qu'une entreprise soit équipée de plusieurs progiciels différents selon ses domaines
d'activité. Dans ce cas, les progiciels ne sont pas totalement intégrés comme dans un PGI, mais
interfacés entre eux ainsi qu'avec des applications spécifiques.
Le département système d’information de fabrication de la société Renault utilise des systèmes
d’information spécifique. Ces deniers permettent de piloter et contrôler les flux de fabrication,
piloter les indicateurs qualité de la fabrication, assurer la maintenance et la fiabilité industrielle, et
gérer les ordres de fabrication. Ceci en utilisant les systèmes d’information suivants :
- SIPTOL : Pilotage et suivi du flux véhicules en Tôlerie. Ensemble de fonctions permettant
la fabrication de caisses « en blanc » à destination de la peinture et la fabrication
d'ensembles destinés à être expédiés dans d'autres usines.
- SIPTK : Application permettant le suivi et le pilotage de l'ensemble des véhicules
transitant par un tri-stock. Elle a pour objectif de réordonnancer les véhicules en sortie de
peinture, selon le film ferme de montage, tout en respectant les contraintes de fabrication et
les demandes d'approvisionnement de l'usine.
- PSFV : PSFV assure, sur les différentes étapes de fabrication (Tôlerie, Peinture, Montage,
Bout d'usine), le pilotage du flux de fabrication, le suivi de la production, le recueil des
informations issues du processus ainsi que la diffusion de la diversité opératoire.
- GRET : Gérer les défauts et les retouches, ce système d’information permet la déclaration
des défauts sur les produits en cours de fabrication, le suivi des retouches réalisées, le
stockage et l’archivage de ces informations, le calcul d'indicateurs de qualité sur les
défauts.
SI Performance : Assure la maintenance et la performance industrielle, il permet de :
Avec une capacité de production atteignant à terme 400 000 véhicules par an, un effort
d’investissement de 1,1 milliard d’euros, la création de plus de 6 000 emplois directs et 30.000
emplois indirects et une superficie de 300 hectares, l’usine de Tanger représente l’un des
complexes automobile industriels les plus importants du bassin méditerranéen.
Dans sa politique, Renault laisse paraître une forte motivation pour l’amélioration de la qualité de
ses produits finis. Dans ce sens, Renault s’efforce de travailler ce point à tous les niveaux de la
fabrication des véhicules.
Actuellement l’usine produit environ 80 véhicules par jour, l’application des standards de Renault
ainsi que l’amélioration continue de l’entreprise sont quelques-uns des enjeux majeurs visés,
une grande partie des améliorations possibles passent par l’optimisation du système
d’informations dont dispose Renault, c’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet de fin d’études
« Etude & amélioration du SI GRET/PSFV ».
Introduction
"The most profound technologies are those that disappear. They weave themselves into
the fabric of everyday life until they are indistinguishable from it”
Mark Weiser
Ils permettent ainsi aux fabricants et à leurs managers d’augmenter leur réactivité, optimiser leur
gestion de la production ainsi qu’améliorer et accroître leur rentabilité. D’une manière générale,
les systèmes d’information de fabrication visent à :
Plus particulièrement, la fonction de pilotage des flux de fabrication a pour objectif d’assurer
d’une part, aux opérateurs les instructions qui leur permettent de piloter leurs équipements de
production et de suivre les pièces à fabriquer et d’autre part, aux managers, des tableaux de bord
pour le suivi de production, des alertes sur la disponibilité des moyens qui aident à faire le
monitoring des processus de fabrication et le maintien de l’amélioration continue.
Dans cette optique, PSFV et GRET ont été développés par les équipes informatiques de la société
Renault afin d’assurer le pilotage et le suivi des flux des véhicules et la détection des retouches
tout au long de la chaine de production.
Ce sont deux systèmes à la fois critiques et transverses qui sont déployés sur tous les ateliers de
fabrication de l’usine : la tôlerie, la peinture, les sous-ensembles ainsi que le montage.
Notre projet a pour objectif l’étude des SI Qualité « GRET/PSFV » et l’amélioration de ces
systèmes pour répondre aux besoins de Renault Tanger dans la vie série de production.
2.1 Objectif
L'objectif de ce projet est d’une part de faire l’étude sur les SI Qualité notamment les systèmes
majeurs de gestion de flux de la production tel que GRET & PSFV, et d’autres part, améliorer et
étendre les fonctionnalités de bases de ces systèmes. En complément on cherche à standardiser les
procédures de communication et de diffusion des flux d’information relatifs à GRET/PSFV entre
les différentes entités du site appartenant au périmètre « Qualité » (fabrication/qualité/SI).
Pour la réalisation de ces objectifs la solution choisie est la mise en place d’un système
complémentaire qui puisse répondre à ces besoins. Ce système s’adresse à 3 niveaux
d’utilisateurs :
Chefs d’UET.
Chefs d’atelier.
Chefs de département.
En pratique ce système doit satisfaire les requis suivants :
Permettre le suivi de l’actualité coté qualité.
Permettre le suivi des détails de productions à travers des rapports.
Les méthodes agiles, peuvent être définies comme «des procédures de conception de logiciels qui
se veulent plus pragmatiques que les méthodes traditionnelles. En impliquant au maximum le
demandeur (client), ces méthodes permettent une grande réactivité à ses demandes, visent la
satisfaction réelle du besoin du client, et non des termes du contrat de développement ».
Les principes qui régissent les méthodes agiles, ainsi que les différences fondamentales qu’ils ont
par rapport aux méthodes dites classiques sont les suivants :
Mettre en œuvre des individualités et des interactions,
Produire un logiciel entièrement testé et qui fonctionne,
Collaborer avec le client,
Répondre aux modifications
- Cela réclame des outils de suivi et une attitude constante de coopération avec le client.
2.2.2 Un comparatif des méthodes agiles
- Dans cette partie on va réaliser un comparatif entre les méthodes agiles les plus connues, le
résultat est présenté sous forme d’un tableau.
Méthodes comparées :
Méthode Points clés Inconvénients
Développement guidé par les Focalisation sur l’aspect individuel du
besoins du client. développement, au détriment d’une vue
Extreme • Equipes réduites, centrées globale
Programmin sur les développeurs par binomes. et des pratiques de management ou
g (XP) • Builds journaliers, amélioration, de formalisation. Risque de manquer de
constante, adaptativité aux contrôle et de structuration en laissant les
modifications.. développeurs trop libres de dériver par
rapport aux fonctions de l’application.
Rational Processus complet assisté par Lourd, largement étendu, il peut être difficile
Unified des outils. à mettre en oeuvre de façon spécifique.
Process • Rôles bien définis. Convient pour les gros projets qui génèrent
(RUP) beaucoup de documentation.
Petites équipes, itérations de 30 La mise en œuvre du développement n’est
(Scrum) jours, réunions journalières. pas précisée, seule compte la gestion des
ressources humaines.
Le terme Scrum (qui signifie «mêlée »en rugby) se rapproche plus d’une gestion de ressources
humaines plutôt que d’une réelle méthode de développement. Il s’agit ici de ne pas oublier le côté
humain du développement.
Les principales caractéristiques de Scrum sont :
Identifier les changements très tôt.
Donner toute confiance aux développeurs et les laisser faire leur travail.
Faire des itérations variantes (généralement de 30 jours), appelés aussi «sprints »pour
laisser le temps de coder. Chaque itération a un objectif bien précis ou «backlog »et fournit
une nouvelle fonctionnalité testée (une démonstration est faite à la fin de chaque sprint).
Faire des réunions tous les jours (daily meeting) et chaque semaine (weekly meeting) pour
encadrer les équipes et recaler les objectifs.
Évènements SCRUM
Le Sprint : Le Sprint est une période d'un mois Réunion de Planification de Sprint : Tout le monde est présent
maximum, au bout de laquelle l'équipe délivre un à cette réunion, la réunion de planification (Sprint Planning
incrément du produit, potentiellement livrable. Meeting) se passe en deux temps. Dans la première partie,
l'équipe de développement cherche à prévoir ce qui sera
1.1.1 développé durant le prochain Sprint.
Dans un second temps l'équipe se focalise sur la manière dont ils
Scrum Quotidien : Au quotidien, une réunion, le atteindront le but du sprint.
Scrum quotidien (Daily Scrum), permet aux
1.1.2
Développeurs de faire un point de coordination sur
Revue de sprint : À la fin du sprint, tout le monde se réunit pour
les tâches en cours, et sur les difficultés rencontrées.
effectuer la revue de sprint, qui dure au maximum 4 heures.
Cette réunion dure 15 minutes maximum.
L'objectif de la revue de sprint est de valider le logiciel qui a été
1.1.3 produit pendant le sprint.
Rétrospective du sprint : La rétrospective du sprint est faite en interne à l'équipe (incluant le ScrumMaster). Elle dure 3 heures
pour un sprint d'un mois, et réduit selon la durée du sprint.
- L'objectif est de comprendre ce qui n'a pas bien marché dans le sprint, les erreurs commises et de prendre des décisions pour
s'améliorer.
est absolument essentiel, et son respect des règles du jeu est la pierre angulaire du succès
d’un projet agile.
Le Scrum Master, membre de l’Equipe, et dont la tâche principale est d’optimiser la
capacité de production de l’Equipe en l’aidant à travailler de façon autonome et à
s’améliorer constamment. Il est également le garant de la bonne implémentation de Scrum.
L’Equipe, dont la taille doit être réduite, et qui prend en charge le développement du
produit (planification, conception, codage, tests, documentation) Après avoir fait le choix
de la méthodologie, qui est une étape primordiale dans le cycle de développement d’un
produit informatique, nous exposerons dans le paragraphe suivant la problématique auquel
nous sommes amenés à développer une solution.
2.3 Planification
Afin d’aboutir dans l’exécution de notre travail, nous avons adopté le planning prévisionnel
suivant :
Diagramme de Gantt :
Chapitre II
Etat de l’art
Couverture :
Demandes commerciales
Affectation
PSFà –l’usine
Véhicules connait les véhicules pendant leur fabrication
Responsabilité usine
CLE
Couverture PSF-véhicule
PSF-véhicule connait les véhicules depuis leur « accrochage administratif » jusqu’à MADU + 1 jour
MADU
Lancer les films de fabrication, prendre en compte les contraintes processus et optimiser le
flux en conséquence.
Le flux de véhicules n’est pas direct et de nombreuses bifurcations sont possibles pour des raisons
liées au processus, aux retouches ou encore aux contrôles (suivant le type de processus, un
véhicule peut suivre plusieurs orientations). Pour orienter un véhicule, l’API en charge du point
d’orientation a deux possibilités : choisir l’orientation en se basant sur des données stockées dans
sa mémoire (gestion API) ou la choisir en se basant sur des données stockées dans le système de
pilotage (saisies sur GRET gérées par PSFV).
Solution API Solution PSFV
Pas besoin de liaison avec PSFV à Données d’orientation stockées par un
Avantages chaque point de saisie d’orientation ou à système robuste et fiable et disponible
chaque point d’orientation du véhicule. dans tout l’atelier
Risque de perte des données en cas
Nécessité d’un dialogue PSFV à chaque
d’erreur API
Inconvénients point de saisie et à chaque point
Risque de décyclage de la pile API lors
d’orientation
de la transmission d’un API à l’autre
Orientation PSFV
A un point de saisie d’orientation PSFV, l’API ou l’opérateur (via une console PSFV) peut
remonter à PSFV une orientation pour le véhicule présent.
L’orientation consiste pour PSFV à modifier la zone courante du véhicule : le véhicule passe donc
informatiquement dans la zone destination sans avoir pour autant changé physiquement de place à
ce moment précis.
Remarque : A un point de saisie d’orientation, PSFV peut faire des propositions d’orientations
mais le choix est toujours réalisé par un API ou par un opérateur
Pré-orientation PSFV
La saisie de pré-orientation consiste à remonter à PSFV, l’orientation souhaitée pour le véhicule
mais sans changer sa zone courante. Cette information est stockée par PSFV pour être utilisée
ultérieurement au niveau des choix de parcours du véhicule. Cette information sera alors
descendue à un API qui pourra au choix :
La recevoir sans l’appliquer
La recevoir et l’appliquer (prise en compte comme orientation)
La recevoir et appliquer une orientation différente, s’il le juge nécessaire (cas
d’une zone saturée …)
En principe l’objectif d'entreprise est mené à un objectif de qualité qui se traduit que chacun fasse
"bon du premier coup", seul moyen pour avoir une qualité performante, et aussi se traduit dans le
plan de surveillance global qui permet de maîtriser la conformité du produit et du processus et
d’évaluer son efficacité au travers des critères du processus et des audits produits.
GRET s'inscrit dans le cadre du plan de surveillance et permet une gestion active des retouches
dans le but d'en réduire le nombre et les impacts.
Les apports de GRET Fonctionnalités de GRET
GRET permet essentiellement : 1. Captage :
D'enregistrer les défauts constatés en ligne Saisie des défauts (Ecran VT, Poste SPIN, Poste
ou en plateau. d’aspect tactile)
D'orienter les véhicules vers les zones de Remontée automatique des défauts, SAO
retouches appropriées. (système anti-oubli) vissage,
De saisir les retouches effectuées, en ligne Remplissage, Fonctions électriques.
ou en plateau. Saisie des retouches et requalification des
D'informer les UET en amont des défauts
défauts qu’elles génèrent (alertes). 2. Pilotage :
D’enregistrer les audits réalisés et leurs Analyse des défauts de l’encours de fabrication
a. Captage défaut
Le captage de défaut peut être effectué tout au long du périmètre de l’usine, il permet de remonter
au système les défauts constatés sur un véhicule, cette information est essentiellement utile pour la
retouche, plus le défaut est décrit avec détails plus la retouche sera rapide et efficace.
Les informations relatives au captage des défauts sont exploitables par les fabricants qui peuvent
en tout moment vérifier l’efficacité de leur périmètre de travail (UET, Atelier, Département).
L’efficacité de ce système est basée sur les règles suivantes :
Captage des défauts dans chaque UET Utilisation du Reporting de GRET pour l’animation
Un poste de captage mini par UET À tous les niveaux : UET, atelier, département
Saisie de tous les défauts
rois types de d
ar l’opérateur
le défaut signalé, retouché ou non
si le défaut est imputable à l’UET, le poste qui a appelé NR
si le défaut n’est pas imputable à l’UET, pas de poste NNS
Par le checkman, qui contrôle selon sa gamme
les défauts constatés, retouchés ou non, non déclarés précédemment par
l’opérateur senior
Par l’auditeur externe, qui contrôle selon sa gamme
les défauts constatés, non déclarés précédemment :
Défauts actifs : véhicule KO NQ
Défauts retouchés : véhicule OK
si tous les défauts éventuels ont déjà été déclarés, véhicule OK
Captage automatique :
Se fait par interfaçage de GRET aux modules de captage
automatique via API ou PEV
Capter les manque-pièces Captage manuel :
(manuel, automatique, sur encours) Déclarer les manques pièces :
Saisir le manque pièce
Contrôler l'existence du manque pièce dans
FPSFV_MQ_PIECE
Contrôler l'état du manque pièce
Contrôler que le manque pièce n'est pas actif sur le véhicule
Saisir la zone de constatation du manque pièce
Contrôler la zone de constatation
Reprendre les manques pièces :
Saisir la zone de reprise
Contrôler la zone de reprise
Captage automatique :
(Défaut électronique, défaut décodé et remonté par l’API)
Capter la traçabilité unitaire Saisir l'information de traçabilité, contrôler le format de
pièces saisie.
Contrôler la conformité sur l'élément
Capter la traçabilité électronique Captage de l'information de traçabilité transmise par les
Moyens PEV
Aider au management QCD de la Il s’agit de respecter le volume, la séquence et
production l’horaire programmés, les délais de livraison et la
cohérence entre le flux véhicule et le flux pièce.
Fonctions remarquables de l’application GRET:
nimer la qualit
Suivre les compteurs de production (tableaux) : Consulter les encours des flux entrants et sortants
d'une zone en regard des objectifs, visualiser les écarts entre réalisés et objectifs,…, PAD, taux de
signature
igner un véhic
L’évènement physique BCC (Bon, Complet, Conforme) signifie que la qualité du véhicule est validée,
par un certain nombre de contrôles : il ne présente aucun défaut, aucun manque pièce, absence de
blocage, aucune information de traçabilité manquante, présence du N° de châssis, du numéro de
fabrication, absence de réalignement, pas de consigne particulière, blocage, statut qualité…etc.
Livrer un véhicule (MADU) : Imprimer la fiche d’équipement volatile (FEV), Imprimer l’ordre de
livraison (OL), Capter la Mise à Disposition Usine (MADU) du véhicule pour la livraison aval
Figure 2.5 : Ecran de Captage GRET Poste Tactile déployé au département peinture
1.4 Problématique
- Le nombre élevé de postes PSFV et GRET rend leurs gestion de plus en plus difficile (48 postes
GRET, 190 postes PSFV dont 180 imprimantes) :
traquer les déplacements (localisations).
suivre les pannes.
changements de paramétrages (adresse IP, nom de machine, responsables, contextes
d’utilisateurs…)
1.5 Conclusion
- PSFV et GRET assurent le pilotage, le suivi des flux de véhicules ainsi que la détection des
retouches tout au long de la chaine de production.
Ce sont deux systèmes à la fois critiques et transverses qui sont déployés sur tous les ateliers de
fabrication à l’usine : la tôlerie, la peinture, les sous-ensembles ainsi que le montage.
Nous avons pu découvrir dans cette partie les fonctionnalités de chaque système, dans la partie
suivante, on va découvrir d’avantage la partie Reporting de GRET.
2.1 Introduction
Dans la partie précédente on a introduit le système GRET qui permet entre autres :
la saisie des défauts (Ecran VT, Poste SPIN, Poste d’aspect tactile)
la remontée automatique des défauts, SAO (système anti-oubli) vissage,
remplissage, Fonctions électriques.
La saisie des retouches et requalification des défauts
L’objectif de la qualité est d’exploiter ces informations afin de pouvoir mener des analyses sur la
production, ces analyses peuvent être avec plusieurs finalités :
Analyse des défauts (détails des défauts de fabrication).
Calcul des indicateurs qualité.
Pour pouvoir mener ces analyses une nouvelle couche (décisionnelle) doit venir s’ajouter à GRET,
c’est la partie GRET Reporting.
Dans cette partie on va découvrir GRET Reporting avec l’architecture sous-jacente. Pour cela un
rappel sur la BI (Business Intelligence) est nécessaire.
exploitation. On constate ainsi régulièrement que chaque service possède son tableau de bord, ce
qui lui permet de mesurer les indicateurs de performance de l’entreprise (chiffre d’affaire, calculs
de bénéfices à l’année…). Cependant, chaque service a bien souvent sa façon de stocker ses
informations (par exemple dans un fichier Excel, une base de données MySQL…), et sa manière
de calculer les indicateurs, avec sa vérité et ses critères. Ainsi, si l’on veut considérer les données
de l’entreprise dans son ensemble, la tâche s’avère rude voire parfois impossible. Pourtant, cela
constituerait une utilité évidente et un réel apport à la société. En effet, une mise en relation et une
analyse de toutes les données permettraient de réaliser des études et des prévisions sur le
comportement et la « santé » de l’entreprise.
2.2.1 Architecture BI
Ensemble de solutions informatiques permettant l’analyse des données de l’entreprise, afin de
pouvoir dégager les informations qualitatives nouvelles qui vont fonder des décisions, qu’elles
soient tactiques ou stratégiques.
Le but de la BI est d’apporter une vision globale des données de l’entreprise, afin de répondre aux
problématiques de celle-ci, ou tout simplement, afin de l’évaluer. Pour y arriver, le Business
Object met donc à disposition une plateforme qui illustre ce cheminement. Avant d’évoquer les
bases de celles-ci, il est essentiel de connaitre le concept du datawarehouse.
2.2.2 Le datawarehouse
Comme expliqué précédemment, la première étape d’un projet BI est de créer un entrepôt central
pour avoir une vision globale des données de chaque service. Cet entrepôt porte le nom de
datawarehouse. On peut également parler de datamart, si seulement une catégorie de services ou
métiers est concernée. Par définition, un datamart peut être contenu dans un datawarehouse, ou il
peut être seulement issu de celui-ci.
Un datawarehouse représente en fait une base de données, celles-ci étant intégrées (elles auront
subi une sorte de nettoyage qui les normalisera), non volatiles (c'est-à-dire qu’une fois les données
rentrées dans l’entrepôt, elles y restent pour de bon), et historisées (ou datées). C’est là la
différence avec des sources de données transactionnelles (systèmes OLTP). Grâce à la plateforme
business Object, cet entrepôt central sera rempli. Mais avant, il est indispensable de définir sa
structure.
2.2.3 L’ETL
Une fois la structure du datawarehouse définie, les données doivent être insérées. L’outil qui va
permettre le remplissage de notre base est l’ETL (Extract-Transform-Loading). Comme son nom
l’indique, il commence par extraire les données provenant de différentes sources (Excel,
MySQL…), les transforme si besoin est, puis les charge dans le datawarehouse.
L’impression de rapports
Un rapport Business Object : C’est un document avec une extension .rep, qui fournit la
possibilité de (renommer, déplacer, modifier, sauvegarder), il contient des données mises en
forme, il est nécessaire de rafraîchir les informations à l’ouverture du document grâce à une
demande de rafraîchissement fait apparaître dans une invite.
- Un fait est tout ce qu'on voudra analyser (Exp : Description véhicule, défaut véhicule,
….).
Un Univers est une représentation métier de données (à partir du datawherhouse) permettant aux
utilisateurs d'interroger une base et d’analyser les données, l’univers regroupe donc :
Les données accessibles du système d’information que l'utilisateur pourra manipuler en
fonction de son métier ou de sa fonction.
Liste de mots clés mise à la disposition de l'utilisateur en fonction de ses besoins.
Composé des classes : classes que l'utilisateur actionne pour utiliser ces objets.
Composé d'objets : objets que l'utilisateur manipule pour formuler une requête, ces objets
correspondent à des champs de la base de données ou à des variables calculées à partir de
champs de la base de données.
L’univers UCM_GRET existant est modélisé selon le schéma en flocon (voir l’annexe C), le
principe étant qu'il peut exister des hiérarchies de dimensions et qu'elles sont reliées aux faits.
Les objets BO :
Les objets BO peuvent se présenter sous forme de :
•Dimension : donnée servant de base à l'analyse.
•Information : associée à une dimension, apporte des détails, on ne peut pas faire d’analyses sur
les informations.
•Indicateur : qui est une donnée numérique, généralement résultat d'un calcul sur les données de la
base.
Les univers UCM_GRET sont l'ensemble des classes issues des bases de données qui servent de
bases pour les rapports générés à l’aide de Business Objects.
Ces classes sont organisées en univers qui regroupent les objets de même nature :
UCM GRET Encours (fil de l’eau) : contient les données en temps réels sur les véhicules
produits.
UCM GRET Histo : contient les données historiques sur les véhicules produits (données
des 16 derniers mois jusqu’à la veille).
Requêtes
Pour préciser ce qui se passe lors de la définition d'une requête, détaillons les différentes phases :
1. Les Univers sont définis par les administrateurs et sont référencés en un seul endroit sur un
serveur.
2. Un utilisateur BO, autorisé à exploiter cet Univers, bénéficiera des éventuelles mises à jour.
3. La requête est ensuite construite sur le poste utilisateur BO.
4. BO va générer le SQL de la commande correspondant aux spécifications de la requête.
5. Cette commande va être adressée au serveur qui contient les données.
6. La commande est alors exécutée sur le serveur, qui renvoie ensuite les données correspondant à
la demande.
7. Ces données sont maintenant présentes physiquement sur le poste BO qui en a fait la demande.
Ces indicateurs sont la base de l’activité, ils offrent des résultats donnant une vision globale sur la
productivité de l’entreprise, C’est en fonction des observations de ces résultats
qu'il faut déclencher des analyses ciblées afin de remédier aux éventuels
problèmes par des plans d'action.
2.3.1 les principaux indicateurs d’animations qualité de RTE
Parmi les principaux indicateurs qui décrivent le niveau de la performance où
de la perturbation dans l’usine on trouve :
a. Défauts STR : Straight = Direct ; Through = A travers ; Ratio = Ratio (pourcentage)
Le STR a été défini comme un indicateur clé de la performance, qui correspond au nombre de
véhicules non sortis du flux pour retouche entre la TCM et la MADU*(signature en blanc).
Cet indicateur mesure la qualité produite au poste de travail. En effet, la meilleure qualité pour le
client est celle qui est obtenue directement au poste de travail, grâce à une opération standardisée.
Le STR est le ratio entre : Les véhicules bons du premier coup ET les véhicules passés à la
signature en blanc.
- Un véhicule n’est pas bon s’il est sorti du flux entre la TCM et la MADC.
Formule :
i. La consultation véhicule :
Exprime tous les défauts enregistrés pour un véhicule sélectionné.
j. Les indicateurs autocontrôles :
« Il est difficile à une personne de trouver une aiguille dans une botte de foin quand elle ne sait
même pas s’il y en a une ni où elle peut être. »(CONTROLE)
« Il est plus simple de demander à celle qui l’a laissée tomber ou qui l’a vue d’indiquer où elle se
trouve. »(AUTOCONTROLE)
L’autocontrôle est un contrôle par l’opérateur lui-même, du travail qu’il a accompli, suivant des
règles spécifiées.
L‘autocontrôle s’inscrit pleinement dans les principes d’obtention de la Qualité au poste de travail:
• Ne pas accepter de défaut.
• Ne pas produire de défaut.
• Ne pas transmettre de défaut.
Cependant et chaque fois que cela est nécessaire, le geste d’autocontrôle est intégré dans
l’opération standard, l’autocontrôle est donc partie intégrante de la standardisation du poste de
travail, et parmi les indicateurs autocontrôle existés on trouve :
Défauts NQ :
Le NQ est un indicateur pour mesurer le niveau de qualité d’une UET c'est-à-dire le nombre de
défauts déclarés dans un contexte Audit et imputés à cette UET.
Défauts NR :
Le NR est un indicateur pour mesurer le niveau de retouche c'est-à-dire le nombre de défauts
déclarés et générés dans la même UET sur les véhicules passés à une date donnée par un point de
référence.
Défauts NNS :
Les défauts NNS représentent tous les défauts sur les véhicules, imputés à une UET donnée et
déclarés par une AUTRE UET
Remarque :
Le TD (Taux de Défaillances) = Nombre de véhicules avec au moins un défaut / Nombre de
véhicules passés par le point de référence.
Le K/1000 = La somme des quantités de tous les défauts / Nombre de véhicules passés par le
point de référence.
2.4 Problématique
- Les indicateurs vu précédemment sont d’une grande importance pour les chefs UET, chefs
d’ateliers et chefs de département…, toutefois actuellement seules les requêtes STR et PAD ont
été réalisées, pour le reste l’utilisation d’Excel ou le calcul manuel (avec les erreurs que ça
implique) sont les moyens utilisés.
Un des problèmes majeurs dont souffre la production c’est la difficulté d’avoir un aperçu global et
clair des défauts/retouches, ainsi il est actuellement difficile par exemple d’avoir un classement
des UET qui génèrent le plus de défauts… d’où l’intérêt d’implémenter ces indicateurs.
2.5 Conclusion
- Dans cette partie on a pu découvrir l’architecture BI de Renault, ainsi que les principaux
indicateurs qualité qui n’ont pas été en grande partie implémentés.
3. Flux de Travail
3.1 Introduction :
Un workflow (flux de travaux) est la représentation d'une suite de tâches ou opérations effectuées
par une personne, un groupe de personnes, un organisme, etc. Le terme flow renvoie au passage
du produit, du document, de l'information, etc., d'une étape à l'autre.
De façon pratique, le workflow sert à décrire le circuit de validation, les tâches à répartir entre les
différents acteurs d'un processus, les délais, les modes de validation, et à fournir à chacun des
acteurs les informations nécessaires à l'exécution de sa tâche. Le workflow permet généralement
un suivi et identifie les acteurs en précisant leur rôle et la manière de le remplir au mieux. Pour un
processus de publication en ligne par exemple, il s'agit de la modélisation des tâches de l'ensemble
de la chaîne éditoriale.
3.2 Procédures actuelles
Plusieurs manipulations sont courantes sur GRET :
Ajout d’une défaillance dans le catalogue.
Correction d’une saisie erronée.
Modification d’une UET catalogue.
…
Ces manipulations sont réalisables par les administrateurs GRET du site, GRET étant un système
critique, plusieurs acteurs interviennent dans son utilisation (48 que pour la saisie), naturellement
plusieurs erreurs de manipulation peuvent avoir lieu, dans ce cas la procédure standard est de
contacter les administrateurs GRET pour résoudre le problème, la procédure se fait généralement
par téléphone/e-mail/face à face.
3.3 Problématique
Cette démarche présente plusieurs problèmes & limitations :
Perte de temps.
Manque de traçabilité sur les changements.
Problèmes de coordination.
Manque d’efficacité dans le traitement d’une demande (manque d’information…).
Dans certains cas le problème peut subvenir au niveau de l’expression des besoins, tous
simplement parce que la personne concernée (demandeur) ne sais pas à qui adresser sa demande.
Le nombre croissant des demandes chaque jour aggrave la situation actuelle (actuellement environ
50 demandes/jour en attendant le démarrage de Tanger 2 (la 2éme ligne de production)).
3.4 Conclusion
Il est clair que la méthode actuelle en plus d’être inefficace, n’est pas standard est ne prend pas
bénéfice des possibilités du système d’information dont dispose Renault.
Définition :
Affichage des liens et d’informations dédiées à une communauté d’utilisateurs avec des
activités professionnelles communes.
Unique point d’accés aux informations, liens et outils dont les utilisateurs ont besoin pour
accomplir leurs taches de travail, processus et missions.
Un espace métier contient :
Liens statiques :
Exp : lien vers la page du planning.
Exp : lien vers un fichier sur un disque partagé.
Liens dynamiques (URL calculée, selon l’utilisateur et ses préférences)
Exp : liens vers des pages basenotes générées (selon l’ID de l’équipe).
Données dynamiques transmises par IS au Portails pour être affichées.
Exp : des indicateurs qualité dans le text des liens, reliés à
une liste détaillée.
Des rapports et graphiques générés dynamiquement.
Exp: des graphiques représentant l’évolution d’un indicateur qualité générés
dynamiquement.
Les liens catégorisés par processus.
ChapitreIII
Modèle proposé
1. Modèle proposé
1.1 Introduction
L’objectif de ce chapitre est de :
- Proposer un ensemble de solutions (3).
- Faire un comparatif entre les solutions proposées.
- Choisir la solution la plus adaptée.
- Réalisation d’un modèle fonctionnel décrivant le comportement attendu de la solution retenue.
1.2 Récapitulatif
Dans le chapitre précédent on a fait une étude sur l’état des arts, voici en bref les problématiques
rencontrées :
- L’absence d’outils permettant le calcul des indicateurs qualités.
- utilisation des e-mails & du téléphone comme procédures standards de travail dans le périmètre
SI/Qualité/Fabrication.
- Absence d’une cartographie pour les systèmes GRET/PSFV, utilisation de fichiers Excel pour
modéliser la distribution des postes, d’où plusieurs problèmes :
Existence de fichiers non mis à jour.
Informations non accessibles à tous les utilisateurs.
Informations non centralisées.
- Consultation des documents Business Objects présentant les indicateurs qualité (chaque
requête est accompagné d’un descriptif est d’un mode d’utilisation modifiable par l’ESIL).
- Soumission des différentes demandes concernant GRET, ces demandes sont ensuite
transmises de façon hiérarchique aux acteurs/validateurs concernés (le demandeur est
notifié par e-mail de chacune des étapes de validation).
Consultation de la cartographie GRET/PSFV (l’ESIL de l’usine de Tanger en est
l’administrateur).
Cette solution catégorise les utilisateurs en 3 catégories avec les droits/rôles suivants :
a. Administrateurs GRET :
Coté requête BO Coté Documentation Coté Workflow
• Création/Mise à jour des • Création des documents. • Valider les demandes
rapports BO. • Diffusion aux utilisateurs
• Diffusion aux utilisateurs concernés.
concernés.
En plus des droits d’un utilisateur ordinaire (CUET, CA, CD).
b. ESIL usine de Tanger :
Coté requête BO Coté Documentation Coté Workflow
• Création/Mise à jour des • Création des documents. • Administration des
rapports BO. • Diffusion aux utilisateurs workflow.
• Diffusion aux utilisateurs concernés. • Validation des demandes.
concernés. • Publication
• Publication des nouveaux
rapports.
En plus des droits d’un utilisateur ordinaire (CUET, CA, CD).
c. Utilisateur (Chef UET, chef Atelier, chef de département) :
Coté requête BO Coté Documentation Coté Workflow
• Consultation des rapports • Consultation de la • Validation des demandes.
BO. documentation. • Soumettre des demandes de
workflow
Chaque document est basé sur une ou plusieurs requêtes, lors de l’exécution d’une requête
l’utilisateur doit entrer des valeurs comme paramètres des requêtes.
L’idée est d’utiliser un document BO pour visualiser un ensemble d’informations, limitant ainsi le
besoin constant de création de nouveaux documents, à condition de préserver la simplicité
d’utilisation.
- Les documents standards peuvent être mis à jour dans l’intranet de l’entreprise (Déclic) et
par la suite :
Les ESIL et les chefs (ateliers, département, UET) pourraient alors être prévenus par
mail de la disponibilité d’une nouvelle version.
Représentation physique des emplacements des postes GRET/PSFV dans l’ensemble de l’usine.
Lors du clic sur un point :
ChapitreIV
Réalisation & Mise en
œuvre
1.1 Introduction
Pendant le déroulement de notre projet les rôles SCRUM ont été répartis de la façon suivante :
- Product owner : Administrateurs GRET (ET-TAKI Abdelhak, LAATRIS Abou-ennassr) +
en partie l’ESIL de l’usine de Tanger (ASMODI Hassan).
- Scrum master : ESIL de l’usine de Tanger(Hassan Asmodi).
- L’équipe : Stagiaires : Achraf & Youssef.
On a décidé qu’un sprint sera d’une durée de 2 semaines.
Backlog Produit :
Scrum utilise une approche fonctionnelle pour récolter les besoins des utilisateurs.
L'objectif est d'établir une liste de fonctionnalités à réaliser, que l'on appelle backlog de produit.
À chaque item de backlog sont associés entre autres les attributs suivants :
- Priorité
- Catégorie.
- Durée.
- Pourcentage de complétion.
- Optionnellement un item peut nécessiter un prédécesseur et des ressources.
Plusieurs de ces attributs sont définis par le Product Owner. Ce dernier définit dans quel ordre
devront être réalisés ces items. Il peut changer cet ordre en cours de projet et même ajouter,
modifier ou supprimer des items dans le backlog.
La somme des pourcentages de complétion des items du backlog de produit constitue le reste à
faire total du projet. Cela permet de produire un release burndown chart, qui montre les points
restant à réaliser au fur et à mesure des sprints.
(Backlog produit : voir annexe).
Backlog de Sprint
Lorsqu'on démarre un sprint, on choisit quels items du backlog de produit seront réalisés dans ce
sprint. L'équipe décompose ensuite chaque item en liste de tâches élémentaires (techniques ou
non), chaque tâche étant estimée en heures et ne devant pas durer plus de 2 jours. On constitue
ainsi le backlog de sprint.
Pendant le déroulement du sprint, chaque équipier s'affecte des tâches du backlog de sprint et les
réalise. Il met à jour régulièrement dans le backlog du sprint le reste à faire de chaque tâche. Les
tâches ne sont pas réparties initialement entre tous les équipiers, elles sont prises au fur et à
mesure que les précédentes sont terminées.
La somme des heures des items du backlog de sprint constitue le reste à faire total du sprint. Cela
permet de produire un sprint burndown chart qui montre les heures restantes à réaliser au fur et
à mesure du sprint.
Exemple de sprint burndown chart :
- Le graphique suivant correspond au 3éme Sprint (du 3Avril au 20 avril) dont le Backlog est le
suivant :
Le décalage entre les 2 courbes (la courbe en rouge représentant le travail restant, tandis que celle
en noir la courbe idéale) est dû à un retard dans la tâche de réalisation des documents BO (Histo
montage), ainsi que la tâche « validation des documents avec les administrateurs GRET » qui ont
demandé plus de temps que prévu.
3 semaines après le début du projet on a été informés par un GLS(CUET de DOUAI présent à l’usine de
Tanger qu’un projet pareil avait été déployé auparavant à l’usine Renault de DOUAI, ainsi avec l’accord
de notre encadrant (ESIL) nous avons pris contact avec l’ESIL de l’usine de DOUAI Mr.Folens Patrick
qui a accepté de nous fournir l’aide nécessaire et de prendre part (par Live meeting) aux réunions de
planification de Sprints.
Remarque : Pour exploitation de ces requêtes et les documentations d’une manière aisé et
accessible, nous avons opté à la création d’un espace de données sur le serveur DSI_qualité pour
le projet (20GO comme espace mémoire).
Dans cette partie on va décrire les documents BO réalisés, cette description sera complétée par
quelques captures d’écran.
Maitrise Qualité
Activités journalières
> Consulter le catalogue de défaillance Elément/Incident de l'usine par Famille/Type et par UET
> Consulter les Pertes Qualité TCM J92, K67, F67 de l'UET
> Consulter les indicateurs STR usine HISTO
> Consulter les indicateurs STR usine FIL DE L'EAU
> Consulter les Indicateurs Auto Contrôle (NR, NNS, NQ)
> Consulter les Indicateurs Tps réel (NR, NQ)
………………….
Activités ponctuelles
> Analyser ma non Qualité (Pareto Activité)
> Analyser ma non Qualité (Pareto Flux)
> Analyser ma non Qualité (Pareto Evolution)
> Consulter la non qualité d'un véhicule
> Consulter les Pertes Qualité TCM de l'UET
> Consulter le TOP 20 des défauts (Pareto Flux)
…………….
Les documents BO sont consultables via l’espace métiers créé sur le portail DECLIC, il suffit de
rafraîchir ces documents et d’introduire les paramètres nécessaires dans l’invite pour avoir les
résultats.
Ils permettent à des utilisateurs d'émettre des demandes avec un nombre d'étapes de validation
donné défini par leur responsable. Le circuit de validation emprunté par le workflow est ensuite
déterminé par chaque Valideur pour l’étape suivante, en suivant les instructions définies dans le
workflow.
voici un logigramme qui décrit le cycle de vie d’une demande (cas simple sans conditions
sur les champs) :
- Chaque demande doit passer par ce circuit de validation. Selon le workflow utilisé, les étapes de
validation peuvent changer, notons que ce logigramme peut se voir modifier si des conditions sont
posées sur les champs de la demandes, on peut ainsi selon la valeur d’un champ cheminer le
demande vers un valideur donné.
Voici les différentes demandes workflow mises à disposition des utilisateurs de GRET :
> Demandé la correction d’une erreur d'imputation d’un défaut sous GRET
> Demandé la modification d'une UET d'imputation sous GRET
> Demandé la création d’une nouvelle défaillance sous GRET
> Demandé la création ou la modification d'une requête BO
> Demandé la création d'un menu PSFV.
Ce message est un exemple d’une notification envoyée au valideur qui fait partie du
circuit de validation d’une demande en –ligne.
Figure 4.10 : Message de notification au valideur
Cette page web décrit le détail de la demande après le traitement par le valideur.
Figure 4.12 : Page de la visualisation de la demande
En cours
Périmètre professionnalisme :
Chapitre V
Synthèse du projet &
Conclusion
Synthèse du projet
Cependant face à cet imprévu plusieurs réarrangements dans le planning ont été faits avec
l’ESIL de l’usine de Tanger afin de donner la priorité à d’autres tâches pour que finalement le
délai global ait été respecté.
Conclusion générale
Ainsi se termine notre rapport, dans lequel nous avons d’abord commencé par introduire
notre projet dans son contexte général, fait une étude de l’état de l’art, pour ensuite proposer
quelques solutions possibles, finalement la solution retenue a été décrite depuis la phase de
conception jusqu’à la phase de déploiement.
Nous estimons avoir satisfait les objectifs initialement fixés tout en faisant faces aux diverses
contraintes qui sont apparues durant ce stage. Nous sommes d’autant plus confiants dans notre
jugement que les tests intensifs qui ont été faits par de nombreux membres de notre équipe ont été
réussis et que ces derniers ont exprimés leur satisfaction des résultats atteints.
Ce stage a été une expérience enrichissante en enseignements, outre l’aspect technique nous
avons pu découvrir de prêt le fonctionnement d’une entreprise multinationale qui exerce dans
l’industrie automobile.
Annexes
Annexe A
Paramétrage e-sign
Concepteurs et Administrateurs de workflows
En cliquant sur le menu « Gérer Workflow », la liste des workflows de l’instance s’affiche.
Le concepteur peut alors créer un nouveau workflow ou modifier un workflow existant. La démarche est
décrite dans les paragraphes ci-dessous.
Pour modifier des paramètres, cliquer sur le bouton « Modifier ». L’écran de paramétrage du workflow
s’ouvre : voir ensuite le paragraphe (Paramétrer un workflow).
Pour ajouter un administrateur, cliquer sur le bouton , puis rechercher la personne à ajouter dans
l’annuaire.
Pour retirer le rôle d’administrateur pour une personne, cliquer sur l’icône correspondante :
1.5.1 Rendre le workflow visible pour les utilisateurs dans eProcess Local
La publication d’un workflow dans eProcess Local se déclenche dans son écran de paramétrage :
Annexe B
Paramétrage Tridion
1. Modifier les paramètres de votre Site : modifier le composant « Paramétrage du
site »
Paramétrer un Site consiste, dans le répertoire Paramétrage du Site, à mettre à jour le Composant
Paramétrage du Site.
Remarque :
Le composant « Paramétrage du site » contrôle notamment :
Le choix de la charte graphique
Modifier les répertories du menu haut consiste, dans le répertoire Menu Haut, à créer, supprimer ou
renommer les sous répertoires souhaités. Cela aura pour effet de modifier les libellés affichés dans le
menu haut du site.
Pour modifier les répertoires, utilisez exclusivement l’assistant « Gestion des Répertoires » :
Modifier les Domaines du Site consiste, sous le répertoire Accueil, à créer, supprimer, renommer des
répertoires de type Domaine.
Domaines
Modifier les rubriques et/ou sous rubriques d’un domaine consiste à créer, supprimer, ou renommer les
sous répertoires du domaine concerné
Pour modifier les répertoires, utilisez exclusivement l’assistant de « Gestion des Répertoires ».
Les pages d’accueil (composant de type Home) ne peuvent être remplies que par 3 types de boîtes :
Les boîtes de type « Boîte message prioritaire »
Les boîtes de type « Boîte manuelle » ou « Boîte à contenu éditorial »
Les boîtes de type « Boîtes automatique » (plusieurs types de boîtes automatiques existent)
Dans Tridion, pour initier un circuit d’approbation (un workflow de validation), vous devez :
Faire un clic droit sur le répertoire dont les contenus seront soumis à validation par un groupe ARCA
(généralement le groupe « Approbateur »)
Sélectionner « Propriétés »
Dans l’onglet Général, cliquer sur « Groupe Workflow » et une fenêtre apparaîtra en pop-up
Sélectionner le groupe qui fera l’approbation et valider.
Remarque : pour désactiver le workflow, sélectionner « Aucun » dans la liste des groupes.
7. Republier
La republication est à réaliser après toute modification de répertoires (création, suppression, renommage,
état cliquable ou non cliquable).
Dans tous les cas, vous devez republier le plan du site (Contenus/Paramétrage du site/Menu haut/Plan du
site) car il reflète l’arborescence du site entier
S’il y a une modification sur les répertories du menu haut : republier MAJ Menu Haut
S’il y a une modification sur les répertories la barre d’onglet (les domaines): republier la page
d’accueil (Home) de site.
S’il y a une modification sur les répertories du menu gauche de navigation (les rubriques et/ou
sous rubriques d’un domaine): republier la page d’accueil (Home) du domaine correspondant
S’il y a une modification sur le nom d’un répertoire, cela provoque un changement de l’affichage
du chemin des composants contenus dans ce répertoire (le chemin est affiché sous la barre
d’onglet): il faut republier un composant pour mettre à jour son chemin.
Annexe C
Annexe D
BackLog prduit
Références
Bibliographie
URLographie
http://search.intra.renualt.fr/search
http://www.intra.renault.fr
http://fr.wikipedia/wiki/Wiki
http://www.codes-sources.com
http://fr.wikipedia/wiki/Wiki
http://www.bussines-object-creative.com
http://www.developpez.com
http://wiki.intra.renault.fr:8080/wiki/dosearchsite.action
http://fofab.lha.renault.fr/FR/Espace_accueil/Espace_accueil.php
http://cartographie.renault.fr/cartographie/ref_carto_fr/standard/sl
ide0002.htm
http://www.reporting-source.com