Amelioration Du Taux de Rendem - ABABOU Youssef - 3499
Amelioration Du Taux de Rendem - ABABOU Youssef - 3499
Amelioration Du Taux de Rendem - ABABOU Youssef - 3499
ABABOU Youssef
HAMOUDI Younes
Intitulé
Je dédie ce travail…
Younes HAMOUD
Je dédie ce travail
« Les mots sont des symboles
qui postulent une mémoire
A mes parents... partagée » J.L.Borges
Aux deux personnes qui m’ont offert leur vie ; A ceux qui ont fait ce que je suis ;
Je vous dédie ce travail, et qu’il soit témoin de vos sacrifices et de votre amour
éternel.
Pour votre soutien, pour votre présence dans ma vie et pour votre amour fraternel
sein et pur.
Je vous dédie ce travail en témoignage de mon amour et mes grands sentiments
envers vous.
A Ma grande famille...
Si je suis là c’est grâce à votre encouragement aux cœurs chauds qui m’ont aimé
et qui ont prié pour moi.
Je vous offre le fruit de plusieurs années, veuillez percevoir à travers lui
l’expression de mon amour sincère. Que dieu vous préserve et préserve l’âme des
chers qui nous ont quittés.
A toute personne
Youssef ABABOU
Remerciements
Nous tenons aussi à remercier tous les membres du jury qui nous ont fait
l’honneur d’accepter de juger ce travail.
Enfin, que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l'accomplissement de
ce travail trouvent ici l'expression de notre reconnaissance et de nos remerciements.
Résumé
This industrial project graduation is part of the improvement in productivity in the area to
society FORD STANDARD PROFILE Tangier. The objective of this project is to increase the
Overall Equipment Effectiveness of the production line H-004 seals the front doors.
We will handle the problem by first starting with an analysis of the existing order to guide
our action plans. Regarding the solutions that we will provide, they will be based on three pillars:
ND : Non Détection
F : Fréquence
C : Criticité
G: Gravité
TD : Taux de disponibilité
TP : Taux de performance
TQ : Taux de qualité
Dans un contexte économique de plus en plus difficile, les clients exigeant des réductions
de prix et la concurrence imposant une compétition accrue, l'entreprise essaie de maintenir ses
marges. L'amélioration de la productivité est de plus en plus nécessaire pour maintenir sa
compétitivité.
Notre projet a pour objectif d’augmenter le taux de rendement synthétique de la ligne de
production des joints d’étanchéité des portes avant. Ce rapport contient six chapitre.
Le premier chapitre comprendra une présentation du contexte général du projet. Il donnera
une présentation de STANDAD PROFIL Tanger en tant qu’organisme d’accueil, une
introduction au sujet, la présentation des membres équipe projet et le Gantt des tâches effectuées
tout au long du stage.
Le deuxième chapitre aura pour objet l’analyse de l’existant. Il comprendra une description
du processus de production, une analyse des indicateurs de suivis, notamment le taux de
rendement synthétique, Cette étude va permettre de déceler les principales causes qui affectent la
baisse de la productivité. De plus il déterminera l’ensemble des chantiers d’amélioration à
réaliser.
Dans le troisième chapitre nous détaillons Approche organisationnelle qui vise
l’amélioration de la fonction maintenance de l’entreprise.
Dans le chapitre quatre nous présentons le chantier maintenance qui vise l’élaboration d’un
plan de maintenance à partir d’une étude AMDEC.
Dans le chapitre cinq nous présentons la méthode SMED et son application sur une presse
d’injection.
Dans le chapitre six nous quantifions le gain apporté par les améliorations proposées pour
justifier la rentabilité du projet.
1
CHAPITRE I : CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Chapitre I : Contexte générale du projet
STANDARD PROFIL est une société multinationale avec plus de 30 ans d’expérience
dans le secteur d’automobile, spécialiste dans les joints d’automobile, elle fabrique les coulisses
et les lécheurs (extérieurs et intérieurs) des portes des voitures.
Le développement technologique ainsi que la qualité de service client sont les clés de
succès de la société avec ses clients à travers le monde.
Avec ses actionnaires industriels, la société crée la promotion d’un développement stable
et durable pour ses clients à long terme dans une période critique pour l’industrie des systèmes
d’étanchéité.
Le siège de la société se situe en Turquie dans la ville Düzce et elle a des branches dans
plusieurs pays tel que.
La société collabore avec plusieurs clients dans le secteur automobile dans le monde entier.
Standard Profil alimente les joints d’automobiles pour des constructeurs automobiles en
Europe.
En plus la société fournit des joints à ses affiliées en Chine, en Inde, au Mexique et en
Russie.
2
Chapitre I : Contexte générale du projet
En 16 avril 2012 la société mère Standard Profil qui se situe en Turquie a absorbé la
société espagnole basée à Logroño " Kaufil Sealing Technoligies S.A d’étanchéité ". Cette
dernière avait une filiale à Tanger sous le nom de « Manipulados » d’où la naissance de Standard
Profil Maroc.
Après cette acquisition Standard Profil est devenu le deuxième fournisseur de systèmes
d’étanchéité automobile en Europe, la société a pu élargir à la fois sa production, et ses capacités
de service à la clientèle.
3
Chapitre I : Contexte générale du projet
4
Chapitre I : Contexte générale du projet
AMRANI MOHAMED
ALI
Manager RH
KAMELIA
ALLOUCH
5
Chapitre I : contexte générale du projet
Le processus de fabrication des joints d’étanchéité pour Standard Profil Maroc est partagé
en deux phases: opérations de mélange et d’extrusion se font en Espagne, et opérations de
moulage et de finition se réalisent au Maroc.
Standard Profil Maroc reçoit un produit semi-fini, des barres sous forme de profilés qu’elle
les coupe en pièces selon la forme désirée, ensuite elle les prépare pour les opérations de
moulage. Ces opérations permettent l’injection de la matière aux extrémités des pièces coupées
auparavant selon des critères et des normes à respecter en termes de temps, de pression et de
température. Pour la finition des produits, des opérations d’ébavurage sont nécessaires avant de
passer au contrôle final. Après ce contrôle les pièces conformes aux exigences sont emballées et
expédiées vers le client.
Les opérations ci-dessus peuvent être schématisées comme suit :
Maroc
Contrôle de réception
Coupe
Moulage
Finition
Contrôle final
Client
Contrôle final Emballage
6
Chapitre I : Contexte générale du projet
7
Chapitre I : Contexte générale du projet
III.1. La problématique
Le but de toute organisation industrielle est de réaliser du profit. Pour une entreprise telle
que standard profil, ceci est conditionné par une chaîne de production performante capable de
faire face aux contraintes du métier.
Standard Profil vise en permanence à lancer des projets d’améliorations dans les différents
secteurs afin d’optimiser, maîtriser son système de production et améliorer sa productivité.
Ainsi, c’est dans ce cadre-là que s’inscrit ce projet de fin d’études intitulé « Amélioration
du taux de rendement synthétique dans la zone de fabrication des joints d’étanchéité » qui,
comme son titre l’indique, vise à éliminer les différentes causes de pertes d’efficacité et de
mettre en œuvre toutes les actions permettant d’améliorer la disponibilité, la fiabilité, la
performance et ainsi le rendement de ses machines.
Pour décrire d’une manière structurée notre problématique, nous avons utilisés l’outil QQOCQP:
Les objectifs du projet ont été formulés sous forme d’un cahier de charges.
Le diagramme GANTT est un outil qui permet de gérer et d’ordonner les tâches d’un
projet dans le temps. Nous avons élaboré un diagramme GANTT pour notre projet afin de suivre
l’avancement de notre projet.
IV. Conclusion
Pour le produit fabriqué dans la ligne H-004 est dans la figure suivante:
[5]
Figure 16: Produit fabriqué dans la ligne H-004
Machines de coupe : Machines semi-automatique conçues pour le découpage des pièces.
Machines d’injection : Les moules, installés sur une machine spéciale (presse), sont constitués
de deux coquilles (partie fixe et partie mobile) qui sont fortement pressées l'une contre l'autre au
moment du moulage puis écartées pour permettre l'éjection de la pièce moulée.
10
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
Pour que l’étude soit plus précise nous avons commencé le calcul et l’amélioration du TRS
par une seule ligne de production H-004.
Les indicateurs de suivi montrent la performance des machines dans l’ensemble, mais ne
permettent pas d’analyser le fond de la performance, ainsi nous avons ajouté l’indicateur TRS
que nous avons suivi et calculer à l’aide d’une fiche de de suivi méthodique voir l’annexe I.
Le taux de rendement synthétique (TRS) est un indicateur du taux d'utilisation des
machines. Il compare la production réelle à la capacité de production théorique des machines ou
d'un équipement.
Le TRS permet de rendre visibles les écueils de production, l’améliorer signifie éliminer
ces écueils :
Pertes de matière
11
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
Micro arrêts
Changement de produits
Pannes
Pertes de vitesse
Taux de rebus
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒
TRS =
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑′𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒
a) Le taux de disponibilité:
12
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
Avec :
Temps de fonctionnement = Temps Requis- Temps total d’arrêt
Et:
Temps total d’arrêt= Temps d’arrêt dus à des pannes+ Temps d’arrêt dus à des
changements de production [6]
b) Le taux de performance
Pour mesurer le taux de performance on doit calculer le temps net, le temps de micro-arrêts
et les pertes des sous-vitesses ou les pertes dus aux ralentissements. On a procédé comme suit :
Temps théorique pour les pièces produites = ((Nombre des pièces produites)/ cadence)
Alors soit :
13
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
c) Taux de Qualité:
Le taux de qualité d’un processus est son aptitude à produire des produits conformes, c’est
le pourcentage des produits conformes par rapport aux produits totaux fabriqués.
Le taux de qualité qui correspond à la quantité bonne des pièces produites. C’est le nombre
d'unités respectant les critères de qualité par rapport au nombre total d'unités produites pendant
les heures productives.
Certains de ces points seront traités ultérieurement dans les chapitres suivants.
D’où :
TQ = (Temps utile /Temps net) = (Nbre pièces bonnes/Nbre pièces réalisées) [6]
14
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
15
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
Le tableau suivant présent l’état actuelle du TD, TP, TQ et du TRS de la machine de coupe
pendant 27 jours :
16
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
100% 98%
94%
95%
90%
84%
85%
80%
75%
TAUX DE DISPONIBILITE TAUX DE PERFORMANCE TAUX DE QUALITE
120,00%
100% 98%
100,00%
80,00%
59%
60,00%
40,00%
20,00%
0,00%
Taux de disponibilité taux de performance taux de qualité
Commentaire :
17
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
Pour trouver les causes principales affectant la baisse du TD, nous avons comparés entre
les deux temps d’arrêts pour les deux machines.
D’après l’analyse des travaux de maintenance pour les équipements de production, nous
concluons que les travaux correctifs dominent les travaux préventifs. En revanche la disponibilité
machine reste très importante et dépasse même l’objectif visé par le service maintenance . Cela
explique la mauvaise exploitation des enregistrements de l’historique des pannes .
Pourcentage pourcentage de
temp d'arret dus
3% aux changement
serie
pourcentage de
temp d'arret dus
97% aux pannes
18
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
Commentaire :
pourcentage de
temps dus aux
34% changements de
référence
pourcentage de
66% temps dus aux
pannes
Commentaire :
En se basant sur les données représentées sur le graphique nous remarquons que le taux de
disponibilité de presse est dû aux pannes et le temps de changement de série.
Pour les arrêts dus aux pannes, on a pu découvrir après les analyses des travaux de
maintenance les causes les plus critiques qui sont :
Manque d’expérience de quelques intervenants de la maintenance curative.
Les travaux correctifs dominent les travaux préventifs.
19
Chapitre II : Diagnostic de l’état actuel
Absence d’une gamme opératoire de réparation pour les pannes de la machine causant les
défauts de qualité.
III. Conclusion :
Le suivi et l’analyse pendant 27 jours pour les deux machines de coupe et d’injection,
montre une chute du TRS. Cette chute est due à l’indisponibilité.
On constate que la machine de coupe et celle d’injection sont sujettes à beaucoup d’arrêts,
alors pour augmenter le taux de disponibilité, nous allons focaliser sur les pannes pour la
machine de coupe pour éliminer les arrêts, concernant la machine d'injection, nous allons agir
sur les pannes ainsi que le changement de série.
Les chapitres suivants présentent l’ensemble des solutions que nous avons proposées afin
d’augmenter le TRS pour les deux machines de coupe et d’injection.
20
CHAPITRE III : APPROCHE ORGANISATIONNELLE
Chapitre III : Approche organisationnelle
Le moulage par injection, aussi appelé injection plastique, est un procédé de mise en œuvre
de matières thermo formable, notablement les matières thermoplastiques.
La plupart des pièces thermoplastiques sont fabriquées avec des presses d'injections plastiques :
la matière plastique est ramollie puis injectée dans un moule, et ensuite refroidie.
Le moulage par injection est une technique de fabrication de pièce en grande ou très grande
série. Il concerne avant tout les matières plastiques et les élastomères (caoutchoucs) mais aussi
divers métaux et alliages à point de fusion relativement bas : alliages d'aluminium,
de zinc ou encore laitons.
Et pour ce procède nous trouvons la presse d’injection, la machine la plus utilisée par les usines.
21
Chapitre III : Approche organisationnelle
1er étape :
La plastification de la matière
d’injection dans le cylindre.
Figure
Figure 14
15 :: plastification
plastification de
de la
la matière
matière
2eme étape :
Dosage de la matière dans le moule à l’aide de la
rotation du vis-sans-fin.
4eme étape :
Au sein de la société STANDARD PROFIL, le moulage fait partie des étapes principales
de la production au niveau de l’élaboration des joints des portes. Pour cela, nous trouvons dans
l’atelier un nombre de machines de presse où se trouve des moules métalliques (en acier doux).
22
Chapitre III : Approche organisationnelle
Le moulage sous-pression entre les profilés ainsi que sur leurs extrémités est l’étape finale
pour élaborer les joints de portes. Cette opération est menée à découper les bavures qui résultent
des défauts de moule.
Dans le but de bien mener le diagnostic, nous devons analyser et ressortir les causes
racines des défauts de qualités à partir de l’inspection visuelle qu’on a faite dans notre suivi
pendant 2 semaines. Ainsi, nous serons amenés tout d’abord à énumérer les différents défauts de
moulage dans l’unité de moulage.
D’après les données du département de qualité, nous avons pu énumérer les défauts de
moulage annexe IV
Les logigrammes permettent de visualiser l'enchaînement des actions, ils sont relativement
simples et peuvent être compris par tous. Un rectangle symbolise une action, un losange une
question ; une ellipse définit le début ou la fin de la procédure
Le logigramme de diagnostic permet de minimiser le temps de recherche de la cause de
panne en présentant la majorité des combinaisons d’événements qui peuvent être à l’origine d’un
accident sur un équipement.
Dans ces logigrammes, on décrit en détail le processus d’intervention concernant les
presses d’injection, les opérations effectuées avec des photos.
La première des choses que le technicien doit faire, face à une panne c’est de localiser la
contre pièce de la machine qui a causé le problème. Ainsi les paramètres d’injection peuvent être
la cause de défaut de non-conformité de produit.
Une fois la contre pièce qui a causé le problème est localisée, il faut trancher sur le type de
problème, deux cas de figure se présentent il s’agit d’un problème qui touche soit la partie de
moule ou bien les paramètres d'injection.
23
Chapitre III : Approche organisationnelle
Moulage incomplet
problème dans l’insert 3
Démontage de l’insert
NOK OK
Test
OK
Test
NOK
Réglage paramètres de
dosage et de pression
NOK
Test
OK
Démarrage de machine
Tableau 8: codification
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Chapitre III : Approche organisationnelle
Chaque famille contient des sous familles qui sont présentées sous les tableaux ci-dessous :
Problème : Emplacement :
* VERDE:VERT
* AZUL:BLEU 26
*IZQUIERDA:GAUCHE
*DERECHA:DROIT
Chapitre III : Approche organisationnelle
P01-PS2-IZ-V
Problème : DECOUPAGE NOK
Coté : VERT
.
Les fiches de codification des pannes sont en annexe V. Ces fiches seront affichées dans la
zone d’information de chaque machine de coupe, pour qu’ils soient utilisés lors des
interventions.
A cause de faible traçabilité et de manque des enregistrements des pannes qui identifient
les anomalies des équipements, nous avons conçu une application sous EXCEL VBA. [13]
Cette application permet le saisi et l’enregistrement des pannes et générer des
données de multiple feuilles dans le fichier Excel, et affiche des graphiques dynamiques et
interactifs automatiquement.
a. Fenêtre d’accueil
27
Chapitre III : Approche organisationnelle
La fenêtre d’accueil :
.
b. Formulaire de saisie
Dans cette fenêtre on saisit les différentes pannes techniques et les problèmes de qualité
.Il convient de préciser que ces données sont présentes dans des rapports journaliers remplis
par les techniciens de maintenance qui se chargeront de les saisir dans l’interface.
c-Tableau de bord
C'est un tableau de bord contenant des graphiques dynamiques et interactifs avec les
données enregistrées qui sert à visualiser des indicateurs de maintenance de l'entreprise :
28
Chapitre III : Approche organisationnelle
400
630
200 Durée (min)
375
200 180 80 220
0
ESPACE FORD MEGANE MERIVA NISSANE SEAT
B252 EXPULSOR
Durée des anomalies dans chaque machines en minute C376 (vide)
C436 PUESTO BLOQUEADA
C458 CORTE NOK
70 200
375 C463 CORTE NOK
80 C463 CUCHILLA NOK
C463 (vide)
120 100
C464 ECRASEMENT
200 60 C464 MEDIDA DE CORTE NOK
C465 CUCHILLA NOK
160 180 90
C525 EXPULSOR
50 C525 (vide)
o Facilité de saisi.
o Unification des causes et des défauts.
29
Chapitre III : Approche organisationnelle
V. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons décrit les actions d’amélioration qui interviennent au
niveau du côté organisationnelle, et qui sont :
Elaboration le manuel d’intervention des actions correctives des défauts de
qualité des joints. Ce manuel est un ensemble de logigrammes de diagnostic
permet de minimiser le temps de recherche de la cause des anomalies en
présentant la majorité des combinaisons d’événements.
Elaboration des codifications des pannes des équipements afin de rendre
l’historique exploitable en termes de type de panne.
Le développent d’une application sous EXCEL VBA dans le but
d’enregistrement des pannes.
30
Chapitre IV : Mise en place des plans de maintenance préventive
I. Introduction :
L’Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leurs Criticité (AMDEC) est une
méthode d’analyse de la fiabilité qui permet de recenser les défaillance dont les conséquences
affectent le fonctionnement du système dans le cadre d’une application donnée.
Notre étude porte sur la machine qui est une machine automatique qui nous permet de
réaliser une découpe par étapes successives jusqu'à ce que les chiffres requis dans la définition
des pièces.
Les opérations manuelles doivent être effectuées par l'opérateur de placer les profils dans le
chargeur, retirez les boîtes de pièces finies et vérifier évacuateur les profils obtenus sont
suffisants pour définir les parties avec les calibres prévue à cet effet.
31
Chapitre IV : Mise en place des plans de maintenance préventive
La console à écran tactile qui nous permet de planifier les messages, afficher l'état de tous
les éléments de la machine, en faisant des mouvements de la main, diagnostiquer l'état de la
machine au moyen d'avis et de vérifier le cycle automatique les différentes pièces de la machine.
La console de travail démarre, arrête la machine, sélectionne le mode de travail et fait un
Le but de notre étude est donc d’étudier et d’analyser tous les modes de défaillances
Avant de commencer les travaux, nous avons préparé tous les documents essentiels d’une
étude AMDEC. Ces documents constituent le dossier AMDEC : les grilles et la méthode de
cotation de la criticité, les tableaux de saisie AMDEC et les feuilles de synthèse qui reflètent
l’état des connaissances sur les dysfonctionnements du système à un moment donné.II-1-5-1
Tableau général AMDEC :
32
Chapitre IV : Mise en place des plans de maintenance préventive
Voici le tableau général AMDEC que nous utiliserons dans notre étude.
Fréquence :
Non détection :
La gravité :
Note GRAVITÉ = G
1 Gravité mineure Défaillance mineure (Pas d'arrêt de production)
2 Gravité significative Défaillance significative Arrêt inférieur à 20 min
3 Gravité moyen arrêt entre 20 min et 1 heures
4 Gravité majeur arrêt supérieur à 1h
Tableau 14: grille de cotation de la gravité sur 4 niveaux
33
Chapitre IV : Mise en place des plans de maintenance préventive
Criticité (C)
1. Découpage du système :
Cette étape nous permet de connaitre les fonctions du système et ses composants pour
analyser ensuite les risques de dysfonctionnement et avoir un vocabulaire commun entre les
membres du groupe de travail.
Pour analyser les défaillances, il est nécessaire de déterminer les fonctions que ces
composants doivent accomplir.
34
Chapitre IV : Mise en place des plans de maintenance préventive
Presse d’injection :
Presse d’injection
Machine de coupe :
35
Chapitre IV : Mise en place des plans de maintenance préventive
L'outil "diagramme pieuvre" est utilisé pour analyser les besoins et identifier les fonctions
du service de produit. En analysant le produit, on peut en déduire le diagramme "pieuvre",
graphique circulaire qui met en évidence les relations entre les différents éléments de
L’environneme
Support nt
Les normes
FC 3 et règlement
FC 4
Machine de presse FC 2
Matière par injection
d’injection Alimentatio
PF n électrique
1 FC 6
FC 5
FC 1
Joint de L’utilisateur
Boite de
vitre commande
Figure 26 : diagramme
) de pieuvre (presse par injection)
FP 1 : Assembler deux produits avec la matière première selon une forme désirée.
FC 1 : Commander la machine et mettre en marche à l’aide de la boite de commande et la
main d’œuvre.
FC 2 : Respecter les normes et règlementation.
FC 3 : Respecter l’environnement.
FC 4 : Supporter le poids de la machine.
FC 5 : Détecter la fin de course de la machine.
FC 6 : Être alimenté en énergie.
36
Chapitre IV : Mise en place des plans de maintenance préventive
machine de coupe :
Support
Alimentatio L’environneme
n électrique nt
FC FC 4
FP 2
6
Postes de FC 3
coupe Machine de coupe Norme et
règlement
FC 2
FP 1
FC 5 FC 1
37
Chapitre IV : Mise en place des plans de maintenance préventive
Pour examiner pourquoi et comment les éléments du système risquent de ne pas assurer
correctement leurs fonctions. Nous commençons par identifier les modes de défaillance puis
rechercher les causes et les effets et enfin recenser les détections.
Cette phase consiste à identifier les modes de défaillances potentiels dans chaque phase
sous ensemble de la presse d’injection et la machine de coupe. Dans les tableaux d’AMDEC qui
est le corps de notre étude technique, ils consistent à mettre en évidence les différents
composants de la machine. Nous allons commencer par le recensement des modes de
défaillances, les causes, les effets et les détections, ensuite nous allons mettre une évaluation des
critères de cotation en se basant sur les grilles préparées par le groupe d’AMDEC afin de
calculer la criticité.
A partir des tableaux AMDEC de chaque équipement, nous avons pu déterminer les
défaillances critiques qui nuisent au bon fonctionnement de ces derniers (voir annexe VII).
2. Evaluation de la criticité :
38
Chapitre IV : Mise en place d’un plan de maintenance préventive
Comme il est décrit auparavant il serait trop coûteux de traiter simultanément toutes les
causes de défaillance ; c’est pourquoi le groupe de travail a fixé un seuil au-dessus duquel on
mettra en œuvre des actions prioritaires à mener pour réduire cette criticité. Pour cela le groupe
du travail a choisi le seuil C>=12, donc toutes les causes dont la criticité dépasse ce seuil
doivent être traitées en priorité.
Les équipements ayant un seuil de criticité >=12.
Presse d’injection :
Machine de coupe :
39
Chapitre IV : Mise en place d’un plan de maintenance préventive
III.1.Introduction :
40
Chapitre IV : Mise en place d’un plan de maintenance préventive
Dont :
𝒕−𝜸 𝜷
La fiabilité est 𝑹(𝒕) = 𝒆𝒙𝒑 [−( ) ]
𝜼
𝒕−𝜸 𝜷
La défaillance est 𝑭(𝒕) = 𝟏 − 𝒆𝒙𝒑 [−( ) ], appelée aussi fonction de répartition.
𝜼
𝜷 𝒕−𝜸 𝜷−𝟏
Le taux de défaillance est 𝝀(𝒕) = 𝜼 . ( )
𝜼
Le 𝑴𝑻𝑩𝑭 = 𝑨. 𝜼 + 𝜸 [6]
Où A est une constante dépendante du paramètre β. Sa valeur est donnée par les tables en
annexe VIII. [2]
La construction du modèle consiste à :
1 - Consulter les historiques des pannes et dresser la liste des TBF entre deux pannes;
2 - Classer ces TBF par ordre croissant;
3 - Attribuer un ordre aux TBF classés;
4 - Approximer les fréquences des avaries F(i) par :
𝐢 − 𝟎, 𝟑
𝐅(𝐢) = 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐧 ≤ 𝟐𝟎 (méthode des rangs médians) [6]
𝐧 + 𝟎, 𝟒
𝐢
𝐞𝐭 𝐅(𝐢) = 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝟐𝟎 < 𝒏 < 𝟓𝟎 (méthode des rangs moyens). [6]
𝐧+𝟏
Où i : le rang du TBFi
n : la taille de l’échantillon.
Le paramètre de forme β nous permet de conclure sur la phase de vie des équipements. Il
sert comme indicateur pour faire un diagnostic de leurs modes de défaillances afin de gérer et
d’orienter la politique de maintenance de chacun d’eux.
En effet pour les équipements dont β <1, le comportement correspond à une période de
jeunesse. Donc une maintenance légère de ces derniers permettra de maintenir leurs
disponibilités au niveau voulu.
Pour les équipements dont β =1. Ce qui signifie que leur taux de défaillance est constant et
un comportement indépendant du temps.
Pour les équipements dont β >1, Le comportement correspond à une phase
d’obsolescence (vieillesse) où les défaillances sont dues au phénomène de fatigue.
41
Chapitre IV : Mise en place d’un plan de maintenance préventive
La première étape est de calculer les TBF (temps de bon fonctionnement), c'est-à-dire,
l’intervalle de temps écoulé entre deux pannes consécutives repérées par leurs dates.
Disque de coupe
Ordre i TBF(i) [en H]
1 480
2 540
3 545
4 580
5 610
6 640
7 660
8 670
9 700
10 800
11 846
12 851
Nous avons déterminé les valeurs les trois paramètres de la loi de WEIBULL en utilisant
une fonction de calcul via le Logiciel Excel permettant de déterminer les paramètres de la loi de
WEIBULL (β, γ, η) :
42
Chapitre IV : Mise en place d’un plan de maintenance préventive
Dans cette partie, nous avons établi le planning préventif à appliquer sur les équipements
identifiés (Annexe IX). Nous avons précisé les périodes d’interventions des équipements dont la
criticité ≥12 dans les tableaux suivants.
Presse d’injection :
Périodicité
Sous ensemble Composants MTBF(H)
(semaine)
boite de commande résistance 2175 12
groupe thermique sonde 724 4
groupe hydraulique vérin 933 5
flexible 908 5
Résistance du
2518 14
plateau
Support du moule
buse d'injection 228 1
vis sans fin 1254 7
Machine de coupe :
43
CHAPITRE V : APPLICATION DE LA METHODE
SMED SUR LA MACHINE D’INJECTION
Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
I.1. Introduction :
* Réglages / temps internes : ils correspondent à des opérations qui se font machine arrêtée, donc
hors production.
* Réglages / temps externes : ils correspondent à des opérations qui se font (ou peuvent se faire)
machine en fonctionnement, donc en production.
1. Définitions :
Le temps de changement de fabrication est le temps qui s’écoule entre la dernière bonne
pièce d’un lot et la première bonne pièce du lot suivant. Il ne s’agit pas uniquement du temps de
réglage propre de la machine ou de l’équipement mais du temps pendant lequel la machine ne
produit pas. [2]
Une opération interne est une opération qui ne peut être effectuée que lorsque la machine est
arrêtée.
44
Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
Une opération externe est effectuée sans avoir besoin d’arrêter la machine.
La méthode SMED, qui se traduit par un changement rapide de série de production, est
donc la principale clé qui permet de s’engager dans le juste à temps. Le changement rapide
d’outils est une méthode permettant de minimiser le temps d’arrêt d’un moyen de production
pour passer d’une fabrication à une autre. Le SMED s’attaque donc aux temps de
changement d’outils, habituellement considérés comme une fatalité, afin de les réduire à des
temps à un chiffre.
Dans la pratique, la démarche SMED est une méthode simple, structurée, basée sur une
réflexion de bon sens. L'amélioration de l'organisation occupe une place prépondérante, aux
côtés des solutions techniques. L'application SMED relève d'une démarche volontariste et
motivée où les améliorations doivent se planifier et se mesurer. Le SMED est une méthode
participative qui, pour réussir, doit s'appuyer sur des groupes de travaux et compter sur
l'adhésion de tous.
Ainsi, la direction nomme un groupe de travail pluridisciplinaire. C’est la direction qui
en fixe les objectifs généraux, ils seront ambitieux mais à portée de réalisation.
La réussite est indispensable et la responsabilisation totale des participants est nécessaire.
La direction informe les membres du groupe pour leur permettre de dépasser les préoccupations
professionnelles quotidiennes et d’inscrire leur action dans la stratégie globale de l’entreprise.
L’équipe à laquelle est confiée la mission d’améliorer un changement de fabrication est
pluridisciplinaire. Elle est constituée de membres de l’entreprise ayant des fonctions dans le
domaine des méthodes, de la qualité, de la logistique, de l’entretien… et surtout d’un ou
plusieurs opérateurs, monteurs, régleurs du poste concerné qui seront étroitement associés aux
travaux.
Un membre de ce groupe se voit confier le rôle d’animateur technique. Il doit avoir
assimilé les principes de la démarche SMED et en piloter la mise en œuvre. L’expérience de tous
les membres de l’équipe ainsi que leur implication dans la démarche sont des facteurs
indispensables pour la réussite du projet.
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Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
Analyse d'un changement de fabrication dans l'état initial. Le but est d'identifier
objectivement toutes les opérations réalisées lors de ce changement. Le moyen idéal est la
réalisation d'un film vidéo qui donne la chronologie exacte des opérations.
Figure 28: quatre phases chronologiques pour aboutir à une optimisation du temps
PHASE 2 : DISSOCIER
Cette étape consiste donc à identifier si une opération est interne ou externe, puis à
effectuer celles qui sont externes avant l'arrêt de la machine. Autrement dit, il s'agit simplement
de préparer son changement d'outil. Une bonne méthode pour s'assurer que les réglages externes
sont réellement faits pendant que la machine est en marche consiste à utiliser une check-list de
toutes les pièces et phases nécessaires au changement d'outil.
À cet effet, l'utilisation d'une table de vérification peut s'avérer utile. C'est une table sur
laquelle sont dessinés tous les outillages et pièces nécessaires au réglage. Les pièces
correspondantes sont posées avant le début du réglage sur le dessin qui les représente. C'est un
contrôle visuel efficace. Il convient aussi de s'assurer du bon état de marche de tout ce matériel,
avant l'arrêt de la machine.
A ce niveau les investissements nécessaires sont minimes. Il n'est pas rare à l'issue de ces
deux phases de constater un gain de 30 à 50 % sur le temps d'arrêt de production.
PHASE 3 : CONVERTIR
Par définition, un réglage interne ne peut être effectué que lorsque la machine est arrêtée.
Néanmoins, si l'on ne considère que la partie véritablement fonctionnelle de la machine (par
46
Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
exemple les vérins dans une presse), alors beaucoup de réglages qui étaient considérés comme
internes deviennent externes.
Il s'agit donc de transformer ces réglages internes en réglages externes. Pour cette
étape, il faut ainsi repérer tout d'abord la partie fonctionnelle de la machine, puis ses organes
concernés par le changement. En effet, on peut parfois les dédoubler, permettant ainsi au réglage
de se faire à côté de la machine, alors que celle-ci est en marche.
Il en résulte une réduction du nombre d'opérations internes et un gain global de temps.
PHASE 4 : REDUIRE
Cette étape concerne principalement les réglages internes qui n'ont pas pu être transformés
en réglages externes, puisque ce sont eux qui déterminent le temps d'arrêt de la machine. De
nombreuses techniques concourent à leur rationalisation.
Synchronisation des tâches : les opérations sur les grosses machines nécessitent de
travailler à la fois à l'avant et à l'arrière de celle-ci. Dans ce cas, faire exécuter le changement en
parallèle par deux opérateurs supprime les déplacements inutiles, et accélère le travail.
Élimination des ajustements : dans une opération classique de changement d'outils, la
phase d'ajustements prend beaucoup de temps en réglage interne. En effet, il s'agit d'amener
l'outil dans sa position de travail, par approximations successives (essai, correction, essai...).
D'une façon générale, sur les moyens mécaniques, les positionnements sont en nombres illimités
et les déplacements se font en continu. Or, dans la pratique, quelques positions seulement sont
utilisées. Il suffit donc de les repérer et de mettre au point des systèmes permettant de les
retrouver directement. Pour cela, on peut utiliser des cales, des gabarits, etc…
Utilisation des serrages fonctionnels : un serrage fonctionnel est un système de fixation
maintenant des objets en place avec un minimum d’effort.
PHASE 1 – ANALYSER :
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Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
Après la période d’analyse et d’observation, nous avons pu faire une étude des temps pour
chaque opération qui entre dans la phase de changement de série. Nous résumons dans le tableau
suivant le temps de chaque action relatif aux OF analysées.
Temps
N° Description de la tâche en Remarques
minute
Op1 Arrêt de la machine 1
Opérateur cherche l’agent de la Opération qui peut être faite machine en
Op2 5
maintenance marche
Op3 Déplacement de l’agent de la maintenance 1,5 Opération qui peut être faite machine en
Op4 Technicien cherche la table pour déplacer le 5 marche
Op5 mouledans l’atelier
Sablage du moule 10
Op6 Déplacement du moule de magasin vers la 7 Le magasin est loin de la machine.
machine L’indisponibilité des outilles machine
Op7 Préparation des outilles 5 (Opération à réaliser en parallèle avec les
autres premières opérations)
Op8 Démontage de l'ancien moule 15 Difficulté de manipuler le moule
Op9 Montage de nouveau moule 10 Difficulté de manipuler le moule
Op10 Ajustement des paramètres 2
Op11 Changement de POKA YOKE 3.5
Op12 Démarrage de la machine 1
Op13 Chauffage du moule dans la machine 140 Le temps de chauffage est très long
Op14 Purge de la machine 10
Mise en place des quatre pièces sur la
Op15 1
chaine
Op16 Lancer la fabrication des quatre pièces 0,2
Op17 Attendre les quatre pièces semi finie 3
Op18 Déplacement vers le calibre 0,8
Op19 Contrôler les 4 pièces sur le calibre 3,6
Injecter la matière par la presse d’injection
Op20 pour les quatre pièces pour vérifier si la 3
pièce est conforme
Op21 L’opérateur cherche l’agent de qualité 3,2
Op22 Remplissage du formulaire de la qualité 1,5
Remplissage du formulaire de changement
Op23 1,2
de série
Lancement de la fabrication de la nouvelle
Op24 0,8
série
Totale 230.8
Tableau 20 : externalisation des opérations
48
Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
On remarque que le temps de changement de série est très grand et peut arriver jusqu’à :
230.8 Min=3.84 h
PHASE 2 : DISSOCIER :
Après avoir identifié les opérations, effectué le chronométrage nous sommes procédé à la
2è𝑚𝑒 phase du SMED qui dissocie les éléments interne, externe et ceux qui sont externalisés
N° Temps Exte Internes A
D’opérati Description de la tâche (min) rnes externaliser
on
Op1 Arrêt de la machine 1 X
Op2 Opérateur cherche l’agent de la 5 X X
maintenance
Op3 Déplacement de l’agent de la 1,5 X X
maintenance
Op4 Technicien cherche la table pour déplacer le 5 X X
moule
Op5 Sablage du moule dans l’atelier 10 X X
Op6 Déplacement du moule de magasin vers la 7 X
machine
Op7 Préparation des outilles 5 X X
Op8 Démontage de l'ancien moule 15 X
Op9 Montage de nouveau moule 10 X
Op10 Ajustement des paramètres 2 X
Op11 Changement de POKA YOKE 3.5 X
Op12 Démarrage de la machine 1 X
Op13 Chauffage du moule dans la machine 140 X X
Op14 Purge de la machine 10 X
Op15 Mise en place des quatre pièces sur la 1 X
chaine
Op16 Lancer la fabrication des quatre pièces 0,2 X
Op17 Attendre les quatre pièces semi finie 3 X
Op18 Déplacement vers le calibre 0,8 X
Op19 Contrôler les 4 pièces sur le calibre 3,6 X
Op20 Injecter la matière par la presse 3 X
d’injection pour les quatre pièces pour
vérifier si la pièce est conforme
Op21 L’opérateur cherche l’agent de qualité 3,2 X X
Op22 Remplissage du formulaire de la qualité 1,5 X X
Op23 Remplissage du formulaire de 1,2 X X
changement de série
Op24 Lancement de la fabrication de la 0,8 X
nouvelle série
Tableau 21 : externalisation des opérations
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Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
PHASE 3 : CONVERTIR
Il faut que le chef d’équipe soit responsable pour chercher l’agent de maintenance 10 min avant
l’arrêt de la machine.
Préparation des outilles et sablage des moules :
Pour éviter ce temps perdus durant le sablage du moule et la préparation des outils du
travail, le technicien doit être informé 3 heures avant le changement de série de la part de chef de
shift car le sablage et le chauffage du moule se font en 150 minutes.
Tous les outils du technicien doivent être dans la boite à outils (respecter les 5 S).
L’opérateur doit chercher l’agent de qualité en parallèle que le technicien fait le serrage des
boulons, il ne doit pas gaspiller le temps sans rien faire pendant le changement de série.
Le formulaire n’as aucune relation avec l’opérateur donc c’est l’agent de qualité qui est
responsable de remplir sa fiche et par suite on ne va pas avoir un gaspillage du temps de
changement de série.
Chauffage du moule :
Ceci est l’un des grandes pertes dans la phase de changement de série. Cette opération se
fait après le montage du moule dans la machine, alors la production se démarre après 140
minutes. Afin d’éliminer ce problème, on a proposé de chauffer le moule avant son montage. Le
chauffage des moules sera hors de la machine permet de réduire le temps d’arrêt de manière
importante.
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Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
Proposition d’amélioration :
Donc pour résoudre ce problème on a proposé de conception d’un système de chauffage
électrique externe et qui sera standard pour tous les moules.
Définition du besoin :
On définit notre besoin, en utilisant l’outil bête à cornes :
Service
production Moule d’injection
Diagramme pieuvre :
Operateur Environnement
FC1
FP1
Système de Encombrement
chauffage des
moules FC2
Moule
d’injection FP2 Transpalette
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Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
Fonctions principales :
Fonctions contraintes :
Diagramme FAST
Dans cette phase, nous allons analyser notre système de chauffage d’une manière interne. C’est-
à-dire, nous allons citer les différentes solutions technologiques susceptible de concrétiser les
fonctions techniques, et par la suite les fonctions principales et contraintes. Notre analyse est faite
à la base du diagramme FAST :
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Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
FP1 : Permet à
l’operateur de Résistance
chauffer le moule chauffante
d’injection à
200°C
Maintenir la
Régulateur
température à
200°C
Circuit électrique de
commande
Adapter la forme et
dimensions à la
FP2 : Permettre de caractéristique du
charger et transpalette : hauteur et
Support
décharger le moule écartement
par le transpalette
Résister a la
température de 200°c Acier non allié
FC2 : Avoir un
encombrement Taille minimale
minimal
53
Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
La figure suivant représente le système de chauffage des moules modélisé sur Catia V5 :
On constate que la contrainte maximale de Von Mises vaut 3.64 MPa.Cette contrainte
est largement inférieure à la limite élastique du matériau choisi (250Mpa) . Ce qui signifie
que la poutre va résister aux chargements extrêmes.
Vérification de la résistance de la plaque supérieure :
La masse totale de la partie mobile est de : 210kg
Matériaux utilisé : acier de module de Young : 200000Mpa
La résistance élastique : 250Mpa
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Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
On constate que la contrainte maximale de Von Mises vaut 16.4 kPa. Ce qui est très
raisonnable pour le matériau choisi (acier).
PHASE4 : REDUIRE
Cette étape consiste à réduire le temps d’exécution des opérations internes restantes.
Il nous reste encore d’améliorer les opérations de montage et démontage du moule nous
avons proposé de faire une check-list, qui est un outil indispensable permet de rendre le
changement de moule un peu flexible.
Check-list :
Les techniciens peuvent perdre beaucoup de temps à rechercher les outils tels que : les
boulons, les clés, le chariot élévateur..., l’utilisation de la check-list dans cette phase de
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Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
préparation permet aux techniciens de vérifier et de s’assurer de l’existence des outils qui vont
être utilisés pendant le changement du moule.
Outillage :
IV. Conclusion
Le fruit de notre étude SMED est la réduction du temps de changement de 230 minutes à
58 minutes, ainsi la réalisation du standard de changement de série dans lequel on cite en détail
les différentes personnes impliquées dans celui-ci et toutes les tâches et les opérations qui vont
être réalisés dans ce dernier (voir annexe XI).
Après validation de l’étude suite à une réunion avec le responsable de production, qui sera
impliqué dans ce standard, on a réalisé une formation pour tous les opérateurs et à tous les
techniciens qui travaillent sur cette machine afin de leur expliquer une autre façon de travailler
pour mener à bien leurs tâches.
Par la suite nous allons créer une fiche de suivi (voir annexe XII ), du temps de
changement de série qui va être remplie par l’opérateur après chaque changement de série pour
vérifier le niveau d’amélioration atteint et pour mesurer l’effet de l’application du
nouveau standard.
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CHAPITRE VI : ETUDE TECHNO-ECONOMIQUE
Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
Pour donner une estimation sur les gains prévus de l’application du plan de maintenance
préventive, on se base sur l’historique des interventions enregistré. Puisqu’il est difficile de
quantifier d’une manière exacte les gains réalisés, nous allons donner une estimation des gains
qui auraient pu être réalisés si l’on avait appliqué le plan de maintenance en 2015.
58
- Mb: Marge bénéficiaire moyenne estimée, elle est de l’ordre de 35% du prix de vente du
produit.
D’après l’historique des interventions concernant la période considérée et sachant que le
prix de vente unitaire est de l’ordre de 49 Dhs, nous avons pu dresser le tableau suivant
regroupant ces gains pour les deux machines.
59
Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
60
Concernant le coût d’achat Ca, il reste le même avec ou sans plan de maintenance
préventive. Cependant, le coût de possession Cp est l’investissement à faire pour mettre en place
le plan de maintenance.
D’après l’historique des interventions (comporte les prix des pièces changées) et d’après le
plan de maintenance proposé (comporte les éléments critiques et la périodicité de changement)
pour les deux machine on obtient le cout totale de possession Cp=3517 DH.
Ainsi les gains possibles si l’on avait appliqué le plan de maintenance durant cette période
est donné par la formule suivante :
Or le nombre de jours d’ouverture par semaine est donc en tenant compte des jours fériés,
des vacances et des congés, on a le temps d’ouverture annuel qui est de 270 jr/an.
Alors une heure d’arrêt de presse coûte 980 Dhs d’après le service de production, et
puisque le changement s’effectue une fois par deux jr.
III. Conclusion
Finalement, nous avons déterminé les différents gains de notre projet et nous avons conclu
que toutes les actions d’améliorations effectuées ont permis de réaliser des gains .
Nous avons calculé le gain apporté par notre plan d’action pour le service maintenance et
qui est à l’ordre de 643870.57 Dhs. Donc nous pouvons conclure que les actions sont
justifiées économiquement, vue les gains financiers qu’il permet de réaliser.
61
Chapitre V : Application de la méthode SMED sur la machine d’injection
CONCLUSION GÉNÉRALE
62
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
[1] : Jean HENG ‒ Pratique de la maintenance préventive ‒ Ed. Dunod, Paris, 2002.
Michel RIDOUX ‒ AMDEC-Moyen, AG 4 220, traité L’entreprise industrielle,
Techniques de l’ingénieur.
[2] : F. CASTELLAZZI, D. COGNIEL, Y. GANGLOFF ‒ MEMOTECH Maintenance
Industrielle, Ed. Casteilla, Paris, Septembre 1998.
[3] : PIERRE VOYER ‒ Tableaux de bord de gestion et indicateurs de performance, 2ème
édition.
[4] : Marc St-Marseille, Jean-Bruno Lapointe‒ la gestion des équipements vers l’entretien
préventif.
[5] : Documentation technique de la société STANDARD PROFIL.
Rapports et supports de cours
[6] :M.Anas CHAFI ‒ Gestion de la maintenenace, cours de la 4ème année, FST FES,
2014/2015.
[7] : M.MUSTAPHA ZEKRAOUI ‒ Gestion de la maintenance, cours de la Maîtrise Es-
Sciences et Techniques, Génie Mécanique, FST-Béni mellal, 2008/2009.
[8] : PFE ENSAM R. ABAKOU, T. ESSOUABNI ‒ Elaboration d’un plan de maintenance
préventive pour la machine d’extraction du puits central de la mine d’IMITER, SMI
MANAGEM, 2007/2008.
[9] : PFE ENSAM A.EL RHARBI, B.ZARAGUIT‒ Amélioration d la maintenance conditionnelle
de la ligne sulfurique (PSIII) à Maroc-Chimie en se basant sur la thermographie infrarouge,
2009/2010.
Webographie :
63