2016 Injections Et Prelevements Les Grands Principes
2016 Injections Et Prelevements Les Grands Principes
2016 Injections Et Prelevements Les Grands Principes
S2 Thérapeutiques et
Contribution au diagnostic médical
INJECTIONS ET
PRELEVEMENTS
SANGUINS:
LES GRANDS PRINCIPES
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UE 4.4.S2 Thérapeutiques et
Contribution au diagnostic médical
1. INJECTIONS:
LES GRANDS PRINCIPES
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GRANDS PRINCIPES
1. Vérification de la prescription
2. Information du patient
3. Vérification de l’identité
4. Installation du patient
5. Dimension relationnelle
6. Respect des règles d’hygiène et d’asepsie, précautions standards
7. Efficience du soin
8. Evaluation de l’efficacité du traitement
9. Surveillance des effets secondaires et complications
10. Transmissions
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INJECTION SOUS-CUTANEE
a) Définition
b) Sites d’injection
Zone E
Zone C
La voie sous-cutanée ne peut pas être utilisée pour des produits irritants, en
suspension, huileux : risque d’infiltration, d’escarre, d’abcès, nécrose…
c) Technique
Epiderme
Derme
Hypoderme
(tissu sous-cutané)
Muscle
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- Hygiène des mains ;
- Installation de la personne en fonction du site d’injection ;
- Hygiène des mains et port de gants (cf. précautions standards) ;
- Asepsie cutanée ;
- Réaliser un pli cutané au niveau de la zone choisie pour l’injection ;
- Introduire l’aiguille d’un mouvement sur et ferme, biseau en haut, à la base
de ce pli, à 45° environ de la surface de la peau ;
Adapter l’inclinaison et la taille de l’aiguille en fonction de la
corpulence ;
- Aspirer légèrement afin de vérifier l’absence de sang ;
- Relâcher le pli avant l’injection lente du produit ;
Le pli est maintenu pour l’injection de certains produits (cf. cas
particuliers)
- Retirer l’aiguille et l’évacuer (cf. précautions standards) ;
- Asepsie cutanée;
- Masser légèrement le point de ponction sauf dans certaines circonstances
(ex : insulines) ;
- Elimination des déchets selon les précautions standards ;
- Hygiène des mains ;
- Transmissions.
Lorsque les injections sous-cutanées sont répétées (insuline, Interféron®…), effectuer une
rotation des points d’injection tout au long du traitement car une répétition d’une même zone
risque d’entraîner des indurations douloureuses.
Cas particuliers :
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INJECTION INTRA-MUSCULAIRE
a) Définition
C’est l’introduction d’un produit médicamenteux dans le tissu musculaire. Cette voie
est possible pour les solutés huileux, antibiotiques, hormones, vitamines (douloureux), parce
que le muscle est moins sensible et bien vascularisé, et que le brassage qu’il subit lors des
mouvements facilite l’absorption du produit.
Cette voie est par contre proscrite lorsqu’il s’agit de solutés hypertoniques (réservés à
la voie IV) : ils provoqueraient une nécrose tissulaire.
Soin infirmier sur prescription médicale : art. R.4311-7 décret 2004-802 du 29/07/2004.
b) Sites d’injection
Nerf sciatique
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c) Contre-indications
d) Technique
Epiderme
Derme
Hypoderme
(tissu sous-cutané)
Muscle
e) Complications
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INJECTION INTRADERMIQUE
a) Définition
C’est l’injection d’une très faible quantité de produit médicamenteux (0.1 ml environ)
dans le derme. Cette voie intradermique est notamment utilisée pour les tests tuberculiniques
et allergologiques.
Une telle injection entraîne une douleur brève mais vive, à type de brûlure, due à la
distension des pores de la peau sous l’effet du produit.
Soin infirmier sur prescription médicale : art. R.4311-7 décret 2004-802 du 29/07/2004.
b) Sites d’injection
c) Technique
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INJECTION INTRAVEINEUSE
a) Définition
b) Sites d’injection
c) Technique
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- Surveiller la réaction du patient ;
- Retirer l’aiguille et comprimer la veine pour assurer l’hémostase, avec une
compresse sèche
d) Cas particuliers
En cas d’injection sur une voie d’abord périphérique (cathéter veineux court) ou
centrale (chambre implantable, cathéter artériel…), il faut respecter les recommandations
suivantes :
« HAS : Il est recommandé de désinfecter les embouts et les robinets avant leur
manipulation à l’aide de compresses stériles imprégnées de Chlorhexidine® alcoolique ou de
Polyvidone iodée alcoolique (ex : Bétadine® alcoolique) ou d’alcool à 70°C. »
L’injection se fait :
- Fermer le robinet d’accès ;
- Retirer le bouchon obturateur et l’éliminer ;
- Adapter directement la seringue, sans aiguille ;
- Ouvrir le robinet ;
- Vérifier le reflux de sang par une légère aspiration ;
- Injecter le produit ;
- Refermer le robinet d’accès ;
- Désadapter la seringue et mettre un nouveau bouchon stérile ;
- Vérifier le bon fonctionnement de la voie d’abord et des perfusions en cours.
e) Complications
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LEXIQUE
Nécrose Mort ou désintégration d’une cellule ou des tissus causée par une
maladie ou un traumatisme
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UE 4.4.S2 Thérapeutiques et
Contribution au diagnostic médical
2. PRELEVEMENTS SANGUINS:
LES GRANDS PRINCIPES
LE PRELEVEMENT SANGUIN
a) Définition
3. Prélèvements capillaires
c) Législation
Art R4311.7 « l’infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants, soit en application
d’une prescription médicale, qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et
signée ; soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi,
daté et signé par un médecin :
(…)
34 – saignées ;
35 – prélèvement de sang par ponction veineuse ou capillaire ou par cathéter veineux ;
36 – prélèvement de sang par ponction artérielle pour gazométrie (…) »
Les grands principes sont les mêmes que pour les injections :
PRE-ANALITIQUE
a) Définition
Il est essentiel d’attacher une grande importance à cette phase pré-analytique afin de
réduire au maximum les risques d’erreur (85%) entre la prescription et le résultat de
l’échantillon et donc d’améliorer les pratiques professionnelles.
5 points critiques :
1. La prescription médicale : informations cliniques pré-requises précises,
lisibles et non équivoques.
2. L’identification et préparation du patient (22%)
3. Les conditions et modes de prélèvement (pose du garrot, essais répété,
prélèvement du côté de la perfusion, quantité de sang prélevé…) 68%
d’erreur en coagulation.
4. L’identification des échantillons : date de naissance, nom de jeune fille,,
sexe, nature de l’échantillon, nom du préleveur, date et heure du
prélèvement, traitement en cours avec le dosage (anticoagulant,
Digoxine®…) , le degré d’urgence de l’analyse.
5. Le transport : délais, température, emballage
Age, sexe, origine : Hb, acide urique, bilirubine, phosphatase alcaline, cholestérol,
LDL, HDL…/amylases, granulocytes, monocytes… ;
Prise de repas dans un intervalle de 12h précédent le prélèvement : glucose,
triglycérides, VS…
En fonction du cycle circadien (prélèvement entre 7h et 9h du matin, en tous les cas
avant midi) : cortisol, Fer, Calcium, Magnésium, …
Influence de l’exercice musculaire sur les CPK, les lactates…. (Attendre 12h si
possible)
Une situation de stress intense influence le cortisol, les hormones thyroïdiennes
Mais aussi : la grossesse, le tabac, l’alcool, l’obésité, le cycle menstruel, la
contraception orale, la caféine, les médicaments.
Dans le cas du suivi d’un traitement, il faut prélever avant administration
Prélever sur un patient couché, allongé, éventuellement assis (le changement de
position perturbe les résultats)
Mauvaise utilisation ou positionnement du garrot idéalement à +/- 10cm au
dessus du site de ponction.
Ordre de prélèvement des tubes à respecter et le volume prélevé
Le mélange des tubes doit être fait dans les 2 mn suivant leur prélèvement
Toujours respecter les principes de sécurité et d’hygiène. Le patient doit être pris en charge
toute la durée de la prise de sang. Les étapes à respecter sont les suivantes :
1. Identifier le patient et contrôler les dispositions physiques
2. Analyser les demandes et informations de patient
3. Rassurer le patient et l’installer
4. Préparer le matériel : choix des tubes et des anticoagulants, aiguilles, cathéters…
Rédacteur : Isabelle PIEDADE 02/2011 17
5. Le patient doit avoir la main fermée et le préleveur doit choisir le site de prélèvement
de manière appropriée (du plus distal au plus proximal : préservation du capital
veineux)
6. Désinfecter le site de prélèvement
7. Placer le garrot, relâcher au plus tard après une minute
8. Introduire l’aiguille avec un angle compris entre 15 et 30°
9. Prélever les tubes en respectant l’ordre approprié
10. Relâcher le garrot dès le remplissage du 1er tube (en cas de mauvaise utilisation, les
résultats peuvent variés de +/- 15%)
11. Mélanger délicatement (éviter l’hémolyse) 5 à 10 fois, au plus tard 2mn après
prélèvement
12. Retirer le dernier tube avant le corps de pompe et l’aiguille
13. Retirer le corps de pompe/aiguille, évacuer dans un container à aiguille, détacher le
garrot, main du patient ouverte
14. Exercer une compression, bras tendu avec une compresse sèche. Appliquer un
pansement
15. S’assurer des complications éventuelles en rapport avec la phlébotomie
16. Appliquer le contrôle qualité avec la vérification de la conformité des tubes prélevés
17. Etiqueter immédiatement
18. Envoyer rapidement en respectant la spécificité de la demande au laboratoire
19. T° de conservation et de transport 4 à 23°C – transport idéal en position verticale
20. Transmissions
Bleu pâle
Rouge brique
Rouge cerise
Gel séparateur de sérum
6 + Analyse sur sérum
Activateur de coagulation
Vert
EDTA-K3
9 Hématologie
(EDTA : Ethylène Diamine Mauve
Tétra-Acétique)
EDTA-K2
10 Charge virale
(EDTA : Ethylène Diamine
Tétra-Acétique)
Perle
Noir
Gris
Ivoire