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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Ecole Normale Supérieure pour l’Enseignement Technique

Filière professeur de l’enseignement technique en génie mécanique

BP:0 – ANTSIRANANA 201- MADAGASCAR

SUJET DE MEMOIRE

TITRE : INSTALLATION DE POMPAGE POUR CAPTAGE D’EAU DE RIVIERE.

DESCRIPTION

L’installation de pompage consiste à élever l’eau d’une rivière se situant environ


50m. L’installation comprend, un moteur électrique alimenté par un panneau solaire,
d’une pompe et des tuyauteries et leurs accessoires.

ETUDE A FAIRE :

- Faire l’étude socio-économique du plateau de la commune rurale de


Mangaoko.
- Etudes de bibliographiques des pompes, les différents types, leurs
caractéristiques.
- Elaborer un guide de choix de pompe pour chaque utilisation.
- Etude de cas pour irriguer un périmètre se situant à 50m au dessus d’une
rivière, pour un débit de 180m3/h (type de pompe, caractéristique, accessoire)

RESPONSABLES :

- Mr RAKOTONDRASOA Honoré
- Mr RAVELOMIANGO Jean Christian

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 1


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

REMERCIEMENTS

Je suis très heureux d’avoir pu mener ce travail à son terme. Rien n’aurait été
possible sans le soutien des personnes dont j’ai ici la possibilité de glisser quelques
mots à leur attention.
Premièrement, je tiens à remercier le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure pour
l’Enseignement Technique Monsieur RAKOTONDRASOA Honoré et Monsieur
RAVELOMIANGO Jean Christian mes encadreurs, pour leurs connaissances, leurs
encouragements et leurs conseils précieux ainsi que leurs disponibilités durant
l’accomplissement de ce travail.
J’adresse aussi mes vifs remerciements à Monsieur le Président du jury et tous les
membres de jury qui vont examiner et juger ce travail.
A tous les enseignants de l’ENSET qui m’ont aidé à développer mes connaissances.
J’adresse également mes gratitudes à mes parents, mes frères et sœurs pour leur
soutien moral et financier, grâce à eux ce travail a eu son succès, à tous mes
collègues de classe qui ont créé une ambiance fraternelle durant nos études.
Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui, de loin ou de près, directement ou
indirectement, ont contribué à la réalisation de ce travail.

Merci à tous !!

RANDRIAMAMPITA Julio Maria.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

INTRODUCTION
Madagascar a connu d’évolution rapide au sein de l’état de surface liées à la
stratégie de développement, presque essentiellement basée sur l’agriculture et les
électrifications rurales (comme la plupart des pays tropicaux d’Afrique). Leurs
changements s’opèrent, du fait que des nombreux aménagements hydro- agricole
réalisés, en vue d’étendre la production de certaines cultures comme la riziculture.
La gestion des périmètres non irrigué représente aujourd’hui un enjeu important
pour la production rizicole du pays ; puisque l’agriculture malgache est encore basée
sur les systèmes agraires pluviaux et donc toujours tributaires des aléas climatiques,
rendant la production incertaine. C’est de se faite que l’Etat malgache s’intéresse aux
programmes d’aménagements hydro-agricoles et celle de l’électrification rurale.
Parmi ces communes rurales focalisées par l’état est la commune de Mangaoka. Ce
dernier possède une potentielle suffisante en eau pour irriguer une surface cultivable
et en même temps d’être transformer en énergie électrique, grâce à la rivière
d’Ambararata.
Ce présent projet, nous demande justement la rentabilité de l’irrigation du plateau
environ milles hectares de cette commune à l’aide de l’emploi d’un système de
pompage.
Pour cela, nous vous invitons à découvrir ce contenu en commençant par quelques
théories étude de bibliographiques des pompes, les différents types, leurs
caractéristique .Ensuite, on se concentrera sur l’élaboration d’un guide de choix de
pompe pour chaque utilisation. Dans la suite, nous élaborerons une application
pédagogique pour les lycéens industriels. A la fin on terminera ce rapport par une
conclusion se référant à notre travail.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Chapitre I - ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE DU PLATEAU


DE LA COMMUNE RURALE DE MANGAOKO

I.1 Visite des lieux :


I.1.1 Représentation géographique de la commune Mangaoko
La commune rurale de Mangaoko se trouve sur la côte Ouest du District
d’Antsiranana, Région DIANA de distance kilométrique de 25 Km, de latitude Sud12°
à 12°24’ et longitude 49°10’ à 49°20’.

Figure 1: Carte géographique d’Antsiranana

LEGENDES :
Route Périmètre à irriguer Barrage
Rivière Canal d’irrigation

Carte d’Antsiranana (projection conforme Laborde, 3ème édition)

Echelle de tirage : 1/100.000

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

LEGENDES :

: Rivière : route secondaire

Figure 2 : Village de Mangaoko

Version : (Image 2010 digital globe Image 2010 terra Matrics 2010 Europa
technologie)

I.1.2 Représentation géographique de la zone d’étude :


La figure ci-dessous représente la situation géographique de la zone du projet par
rapport au village telle que :
- Le périmètre à irriguer se trouve au Nord-Ouest du village ;
- La rivière d’Ambararata est située à l’Ouest du village.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

LEGENDES :
Canal d’irrigation Périmètre à irrigué
Rivière Conduite de pompage

Figure 3 : la zone d’étude

I.1.3 Etudes socio-économique


I.1.3.1 Etude démographique
D’après l’enquête qu’on a fait aux responsables de la mairie, le nombre des
populations dans la commune de Mangaoko est environ 6000 habitants dont les 90%
des habitants vivent aux activités agricoles et les 10% sont des pêcheurs.
Notre étude est basée sur le plateau qui se trouve pas loin du village avec la rivière
d’Ambararata, situé environ 50m au dessous du plateau .Nous avons donc fait la
mesure topographique de cette pente de la rivière jusqu’au plateau, qui se trouve
dans l’annexe .Et aussi l’emplacement de l’installation de pompage. (Voir annexe)
Nous signalons que j’ai eu une autorisation venant de Monsieur le Directeur de
l’école normale supérieure pour l’enseignement technique pour pouvoir accéder dans
les lieux en cas de nécessiter, d’ Anamakia et de Mangaoko. (Voir annexe)

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I.1.3.2 Climatologies :
La zone du projet est classée dans le climat équatorial ; la caractéristique
climatique moyenne annuelle est représentée dans le tableau suivant :
Mois Jan. fév. Mar. avril Mai Juin juil. août sep oct. nov. déc.

T° maximale
32 31 32 32 32 31 29 30 30 31 31 31
moyenne [°C]

T° minimale
24 24 23 23 21 21 19 20 20 21 21 22
moyenne [°C]

Hygrométrie
82 82 82 81 79 77 76 73 69 69 75 80
en [%]

Pluviométrie
198 371 158 88 9 4 22 3 40 5 18 204
en [mm]

Tableau 1 : Caractéristique du climat de la zone du projet

I.1.3.3 Couverture végétale :


Selon les visites sur terrain ; la zone d’étude est repartie par la forêt
d’arbustes et des savanes.
I.1.3.4 Ressources en eau :
La source en eau de la zone du projet est caractérisée par la rivière
d’Ambararata et son influant par la rivière d’Andranotsimaty qui se trouve à l’Ouest
du village Mangaoko et passe au Sud-Ouest du village d’Ampasindava vers le canal
de Mozambique.
I.1.3.5 Ressources énergétiques :
La commune de Mangaoko est classifiée dans les zones non électrifiées ;
mais maintenant il existe le projet d’électrification de cette commune.
Ce projet est consacré par l’électrification du village de Mangaoko et d’Ampasindava
par la création d’une microcentrale hydroélectrique qui se situe environ 3km du
village de Mangaoko.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

I.1.3.6 Différentes types des saisons des cultures :


Dans la zone du projet, la période des cultures se divise en deux saisons en
fonction du régime climatique et des cultures à implanter ; dont la première saison
est l’implantation des cultures en période des pluies et la seconde en période sec
est appelée contre saison.

Type des Différentes


Mois Temps de pause
cultures saisons
Décembre – Mars (saison
1er saison Avril –Mai
normale)
Riz
Octobre –
2nd saison Juin – septembre (contre saison)
Novembre
Maïs 1er saison Janvier – Mars (saison normale) Avril – décembre
Légume Tous Janvier à Décembre X

Tableau 2: Différentes types des saisons des cultures

I.1.3.7 Différentes types des cultures implantées aux villages :


La répartition des cultures implantées est représentée dans le diagramme
suivant :

maïs:70%

riz: 20%

légumes :10%

Figure 4 : répartition des cultures implantées aux villages

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I.1.4 Etude de la ressource en eau :


I.1.4.1 Mesures de débit réel de la rivière:
On utilise la méthode par flotteur pour mesurer le débit de la rivière ; cette
méthode consiste de déterminer la vitesse de l’eau et la surface du profil mouillée de
la rivière.

hmoy
V

A d B

Figure 5 : profil le long de la rivière

 Vitesse mesurée de la rivière :


d
Vmes  (1.1)
tmoy

𝑉𝑚𝑒𝑠 ∶ Vitesse mesurée de la rivière ou vitesse réelle de la rivière


d : distance de parcours du corps flottant [m];
𝑡𝑚𝑜𝑦 : temps moyenne des parcours du corps flottant [s].

AN : prenons d  10m

t1  47 s
t4  48s
t2  49 s
t5  48s
t3  46 s
47  49  46  48  48
 tmoy   47,6s
5
10
 Vmes   0,21m / s
47,6
 Vitesse moyenne de la rivière Vmoy est donnée par la relation suivante :
Vmoy  0,8. Vmes
(1.2)
AN : Vmes = 0,21[m/s] (19)

Vmoy = 0,8 ∙ 0,21 = 0,168[m/s]

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

 Surface moyenne Smoy :


𝑆𝑚𝑜𝑦 = 𝑕𝑚𝑜𝑦 ∙ 𝑏 (1.3)

b : largeur de la rivière
hmoy : profondeur moyenne de la rivière

h 10
1 9
2
8
7
3 4 5 6
7
Figure 6 : Section transversale de la rivière

AN :
Smoy  9,5 x0,55  5,23m2

I.1.4.2 Débit :
C’est la quantité de liquide débitée de la pompe par unité de temps,
normalement exprimée en mètre cube par seconde, elle est donnée par les formules
suivantes : (1.4)

𝑄 =𝑉∙𝑆

Q [m3/s] : débit
V [m.s-1] : vitesse de liquide dans la conduite.
S [m2] : section de la conduite.

𝑉
𝑄= (1.5)
𝑡
v [m3]: volume de liquide débité par la pompe
t [s]: temps
La multiplication de la vitesse par la surface mouillée donne le débit de la rivière :

Q  Smoy . Vmoy (1.6)

AN : Vmoy = 0,168 [m/s] ; Smoy = 5,23 m2

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Q = 0,168 ∙ 5,23 = 0,879 m3 /s

 Profondeur moyenne suivant la section de la rivière :

hmoy 
h i
(1.7)
i

h6  0,82m h1  0, 28m
h7  0, 67 m h2  0, 42m
h8  0, 48m h3  0,55m
h9  0,32m h4  0, 75m
h10  0, 27 m h5  0,90m

h1  h2  h3  h4  h5  h6  h7  h8  h9  h10
 hmoy 
10
 hmoy  0,55m

hi : Profondeurs de la rivière en [m].


i : nombre des profondeurs à mesurer [ - ] ;

Paramètres Unités Valeurs

hmoy [m] 0,55

B [m] 9,5
Smoy [m2] 5,23

t moy [s] 48

D [m] 10
Vmoy [m/s] 0,168

Q [l /s] 879

Tableau 3: Mesure de débit réel de la rivière

I.1.4.3 Commentaires :
Pour les projets de micro hydrauliques, il est nécessaire de mesurer les
variations de débit pendant dix ans (débit décennal), annuelles et mensuelles de la

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rivière pour évaluer le débit minimum ou maximum. Mais pour cette étude, il est
difficile de mesurer ces variations, donc on se réfère au résultat obtenue ci-dessus.
I.1.4.4 Débit d’étiage :
C’est le débit minimum de la rivière pendant la période sèche. Dans la zone
du projet la période d’étiage varie entre le mois d’Octobre, Novembre et Décembre.
En effet, dans cette étude, la mesure effectuée est le mois de juillet.
I.1.4.5 Débit de restitution :
Le débit de restitution est une quantité d’eau réservé aux environnements
pendant la période sèche (période d’étiage). Elle est variée de 10 à 20% de débit
d’étiage :
Pour éviter le risque trop grand aux environnements ; on doit prendre la valeur
maximum de 20% d’où :
Qet x 20 (1.8)
Qres 
100

=> Qres  0,2 Qet

AN : 𝑄𝑒𝑡 = 879 l/s

𝑄𝑟𝑒𝑠 = 0,2 ∙ 879 = 175,8 l/s

I.1.4.6 Débit dérivé au périmètre ou débit de dimensionnement :


C’est la différence entre le débit d’étiage et le à réserver, alors cette quantité
est directement dérive à la rizière par l’utilisation de la pompe :
Qder  Qet  Qres

=> Qder  Qet  0, 2 Qet

=> Qder  0,8 Qet (1.9)

AN :

𝑄𝑑𝑒𝑟 = 0,8 ∙ 879 = 703,2 l/s

𝑄𝑑𝑒𝑟 = 703,2 l/s

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Débits caractéristiques Désignations valeurs


Débit mesuré Q [l/s] 879
mes
Débit d’étiage Q [l/s] 879
et
Débit de restitution Q [l/s] 175,8
res
Débit disponible Q [l/s] 703,2
der

Tableau 4 : récapitulation débit caractéristiques

I.1.4.7 Hauteur géométrique de pompage :


C’est la différence entre la côte de niveau libre de l’eau dans la station de
pompage et la côte du point de refoulement le plus élevés. Elles sont obtenues par
la mesure topographique sur terrain.

Sortie de la conduite de pompage

Station de pompage

Rivière

LEGENDE :
: Conduite de pompage : Canal d’irrigation

Figure 7 : l’emplacement de la conduite de pompage

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I.1.4.8 Hauteur géométrique d’aspiration :


C’est la différence entre la côte de niveau libre de l’eau dans le réservoir
d’aspiration pour la période de crue et le niveau de l’axe de la pompe.

H g ( A)  zE - zD (1.10)

z E : côte de niveau de l’axe de la pompe à l’entrée ;

z D : côte de niveau libre de l’eau dans le réservoir d’aspiration.

AN :

D’après la mesure topographique su terrain (Voir annexe):

zE  102,00m  H g ( A)  102, 00 -100, 00  2m


z D  100,00m  H g ( A)  2, 00m

I.1.4.9 Hauteur géométrique de refoulement :


C’est la différence entre la côte de l’axe de la pompe et le point plus haut que l’eau
sort de la conduite de refoulement.
H g ( R)  z B - z S
(1.11)
z B : côte de niveau de refoulement maximale ;

zS : côte de niveau de l’axe de la pompe à la sortie ;

AN :
zB  155,18m  H g ( R)  155,18 -102, 00  53,18m
zS  102,00m  H g ( R)  53,18m

I.1.4.10 Hauteur géométriques totale de pompage :


C’est la somme des hauteurs géométriques d’aspiration et refoulement :

(1.12)
H g  H g ( A)  H g ( R)

AN :

𝐻𝑔 = 53,18 + 2,00 = 55,18𝑚

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Côtes géométriques Z Valeurs [m]


ZD 100,00
ZE 102,00
ZS 102,00
ZB 155,18

Tableau 5 : Différentes côtes géométriques

Hauteurs géométriques
désignation Valeurs [m]
de pompage

Hauteur géométrique
Hg(A) 2
d’aspiration
Hauteur géométrique de
Hg(R) 53,18
refoulement
Hauteur de pompage
Hg 55,18
géométrique totale

Tableau 6: Différentes hauteurs géométriques

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Chapitre II - PRESENTATION ET DESCRIPTION DU SYSTEME


DE POMPAGE :

II.1 Présentation du système de pompage :


Les pompes permettent le plus souvent de transformer l’énergie mécanique
(provenant d’un moteur électrique) en énergie hydraulique afin de :
- faire passer un liquide d’un niveau à un autre niveau plus élevé (pompe de
transfert ;
- augmenter un pression d’un fluide.

Energie électrique ou Transformation : par


mécanique de rotation POMPE Energie hydraulique

Les pompes se classent donc dans les catégories des actionneurs (convertisseur
d’énergie) :
Le fluide peut être :
- Recycler dans un circuit fermé (pompe à huile) ;
- Renouveler dans un circuit ouvert (pompe d’eau).
II.2 Constitution
Un système de pompage est l’ensemble des éléments suivants :
- Ressources électriques ou mécaniques
- pompes
- Tuyauteries
- Réservoirs d’aspiration et de refoulement
II.2.1 Différentes types des systèmes de pompage :
Il existe cinq types du système de pompage suivant les caractéristiques énergétique
utilisé pour alimenter ou tourner la pompe, soient :
- Par panneau solaire ou photovoltaïque
- Par machine électrique
- Groupe électrogène ou thermique
- Energie mécanique manuelle
- Par éolienne

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

II.2.1.1 Système de pompage par énergie solaire :

Réservoir de
stockage

Conduite de
refoulement
Réseaux
d’utilisation

Panneau
solaire

Conduite
d’aspiration

Pompe

Figure 8:Système de pompage photovoltaïque

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

II.2.1.2 Système de pompage par éolienne :

Eolienne

Conduite de
refoulement

Réservoir de
stockage

Utilisation

Conduite
d’aspiration Pompe

Figure 9 : système de pompage par éolienne

II.2.3.1 Système de pompage par machine électrique :

Conduite de
Réservoir de
refoulement
stockage

Machine
électrique

Conduite
Utilisation d’aspiration

Pompe

Figure 10 : système de pompage par machine électrique

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Chapitre III - THEORIES DE LA POMPE

III.1 Historiques :
Lorsqu’on veut transporter de l’eau à une cote plus élevée que celle où se trouve le
captage, il est nécessaire de dépenser de l’énergie. On conçoit donc d’une telle
installation doit comprendre, outre la conduite, une machine élévatoire. Depuis les
temps les plus reculés les hommes ont conçu des dispositifs destinés à élever l’eau.
Exemple : les chadoufs égyptiens, les vis d’Archimède, plus récemment les norias
qui utilise la traction animale, les pompes à godes, pompes à chapelet, les pompes
aspirantes refoulantes à piston.
Actuellement, on utilise des pompes à haute rendement mues par moteurs
électrique ou thermiques, ce sont les pompes centrifuges.

III.2 Différentes types des pompes :


Il existe un grand nombre de types des pompes qui permet sur l’une ou l’autre des
énergies. Ces types peuvent se rattacher à trois grandes parties :
 Les pompes volumétriques : (agissant sur l’énergie de pression) ;
 Les pompes à capacité (agissant sur l’énergie d’altitude).
 Les turbopompes (agissant sur l’énergie de vitesse) ;

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- Les élévateurs à vis


d’Archimède
- à palettes
- Les béliers hydrauliques
- à lobes
Machine élévatoire - à engrenages
- à vis
- à peristaliques
Rotatives

Pompes Volumétriques

Alternatives - à pistons
- à membrane
Turbo pompes - à pistons radiaux en ligne
- à piston radiaux en étoile
- pompes centrifuges
- à pistons axiaux et axes brisées
- pompes hélices ou axiales
- à pistons axiaux et plateau tournant
- pompes hélico-centrifuge
ou semi-axiales

III.2.1 Pompes volumétriques :

III.2.1.1 Généralité

Les pompes volumétriques sont généralement auto-amorçages. Dès leur mise


en route ; elles provoquent une diminution de pression en amont qui permet d’aspirer
des liquides. Il est nécessaire néanmoins d'examiner la notice du fabricant. Une
pompe volumétrique se compose d'un corps de pompe parfaitement clos à l'intérieur
duquel se déplace un élément mobile rigoureusement ajusté. D’une façon générale,
elles conviennent pour élever de faibles débits à des fortes pressions.
Les pompes volumétriques permettent d'obtenir des hauteurs manométriques totales
beaucoup plus élevées que les pompes centrifuges. La pression au refoulement est
ainsi plus importante. Le débit est par contre généralement plus faible, mais
pratiquement il ne dépend pas des caractéristiques du réseau.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

III.2.1.2 Différentes types des pompes volumétriques et leurs principes


de fonctionnement :
On distingue deux catégories de pompes volumétriques :
- Les pompes volumétriques rotatives
- Les pompes volumétriques alternatives
1) Les pompes volumétriques rotatives :
Ces pompes sont constituées par une pièce mobile animée d’un mouvement
de rotation autour d’un axe, qui tourne dans le corps de pompe et crée le mouvement
du liquide pompé par déplacement d’un volume depuis l’aspiration jusqu’au
refoulement.
Elles comportent un rotor qui assure :
- Soit un transfert continu des liquides depuis l’aspiration jusqu’au
refoulement : pompe à vis, à engrenage, à lobes etc.…
- Soit une création de volumes alternativement variables par un rotor dont la
position est excentrée : pompe à palettes, pompe à rotor excentré….

1.1) Premier exemple : Pompes à engrenage

Refoulement Ressort à clapet anti-


Dents retour

Pignons
Corps de la pompe

Aspiration

Figure 11 : pompe à engrenage

a) Principe de fonctionnement :
La partie mobile des pompes à engrenage est composé de deux pignons qui
s’engrènent et qui sont logés dans un corps. Un de ces "arbres pignons" est menant,
couplé par un système de liaison élastique à l'arbre moteur. L’autre est mené par son
engrènement dans le premier. Le fluide hydraulique remplit le volume entre-dents et

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

il est transporté de l'aspiration vers le refoulement en occupant le volume entre-


dents.
La dépression nécessaire à l'aspiration est provoquée par l'augmentation de volume
engendré par le désengrènement progressif de deux dents en contact.
Coté refoulement, deux dents rengrènent progressivement, ce qui engendre une
diminution de volume et de ce fait, un refoulement du fluide.
L'étanchéité radiale entre l'aspiration et le refoulement est assurée au centre par le
contact entre deux dents, sur l'extérieur par un film d'huile entre les pignons et le
corps de pompe.
L'étanchéité axiale est réalisée par une compensation avec un flasque mobile sur
lequel est appliquée la pression de refoulement.
b) Caractéristiques et utilisations :
Ce sont des pompes qui peuvent atteindre des pressions au refoulement de l’ordre
de 5 à 30 bars. Les débits peuvent atteindre 300 m3.h-1.
La hauteur manométrique maximale est de 50 à 200 m. Elles n’admettent pas le
passage de particules solides sous peine de destruction. Elles sont utilisées pour les
produits autolubrifiants et alimentaires.
1.2) Deuxième exemple : Pompe à palettes

Aspiration

Stator

Rotor

Palettes
Refoulement

Figure 12 : pompe à palettes

a) Principe de fonctionnement :
Le stator est fixe dans le corps de la pompe. Le rotor est muni de rainures dans
lesquelles sont logées des palettes. Le rotor est entraîné en rotation dans le sens
horaire par le moteur électrique. Les palettes sous l’action de la force centrifuge sont
plaquées sur le stator. L'excentration entre rotor et stator permet aux palettes
d'effectuer des mouvements alternatifs dans les rainures exécutées dans le rotor.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 22


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Quand les palettes passent devant le lamage d'aspiration, le volume entre palettes
augmente, c'est la phase aspiration de la pompe. Les palettes continuant leur
rotation, elles sont repoussées dans leur logement sous l'effet de l’excentration. Le
volume entre palettes est en diminution, c'est la phase de refoulement de la pompe.
b) Caractéristiques et utilisations :
Ce sont des pompes caractérisées par des débits allant jusqu'à 100 m3/h et des
pressions au refoulement de 4 à 8 bars. Elles conviennent aux liquides peu visqueux.
2) Les pompes volumétriques alternatives :
La pièce mobile est animée d'un mouvement alternatif.
 Soit à piston à simple ou à double effet,
 Soit à membrane.
2.1) Premier exemple : pompe à piston à simple effet

Tige piston

Cylindre

Piston

Soupape de refoulement

Soupape d’aspiration

Conduite d’aspiration

liquid
e

Figure 13 : pompe à piston à simple effet

a) Principe de fonctionnement :
Lorsque le piston se déplace de haut vers le bas la soupape d’aspiration se ferme
mais la soupape de refoulement s’ouvre ; dans le cas contraire la soupape
d’aspiration s’ouvre et le refoulement se ferme.
b) Caractéristiques et utilisation :
Ces machines ont un fonctionnement alternatif et nécessitent un jeu de soupapes ou
de clapets pour obtenir tantôt l’aspiration du fluide, tantôt le refoulement. Le principal
défaut de cette machine est de donner un débit pulsé et par suite des à-coups de

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 23


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

pression, qu’on peut atténuer grâce à un pot anti-bélier sur la conduite de


refoulement. On peut aussi concevoir une machine mieux équilibrée par association
de plusieurs pistons travaillant avec un déphasage judicieux…Les pompes à piston
sont robustes et ont de bons rendements au-dessus d’une certaine taille.
Elles peuvent être utilisées comme pompes doseuses, on les trouve d’ailleurs assez
souvent avec des pistons à course réglables. L’étanchéité de ce type de pompes ne
leur permet pas de travailler avec des fluides possédant des particules solides.

2.2) Deuxième exemple : Pompe à membrane

Levier

Tige (bielle)

Membrane

Soupape de refoulement
Soupape d’admission

Conduite d’admission Conduite de refoulement

Figure 14 : pompe à membrane

a) Principe de fonctionnement :
Le fonctionnement de la pompe à membrane est le même principe que les pompes à
piston mais cette pompe possède de la membrane qui permet d’aspirer et refouler
les liquides. Lorsque la membrane se dirige de haut vers le bas la soupape
d’aspiration se ferme mais la soupape de refoulement s’ouvre ; dans le cas contraire
la soupape d’aspiration s’ouvre et le refoulement se ferme.
b) Caractéristiques et utilisation:
L'intérêt des membranes est l'utilisation avec des produits chimiques corrosifs,
abrasifs ou acides. La pression au refoulement peut aller jusqu'à 25 bars. La hauteur
d’aspiration maxi est de 6m et la hauteur de refoulement maxi est de 12m.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 24


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

III.2.2. Pompes à capacités « machines élévatoires » :


Dès l’apparition de la première civilisation antique s (300 ans avant J.C), élever
l’eau d’un puits, d’un lac, d’une source ou d’un cours d’eau est apparue très vite
comme une nécessité pour l’homme. Ainsi, les premières machines hydrauliques ont
été des élévateurs dont la force motrice a été fournie par l’homme lui-même ou par
des animaux.
Dans cette catégorie on distingue essentiellement :
- Les élévateurs à vis d’Archimède
- Les béliers hydrauliques

III.2.2.1 Les élévateurs à vis d’Archimède (pompes à capacités)


Ce sont des appareils comportant une ou plusieurs surfaces hélicoïdales
(spires) animées d’un mouvement de rotation dans un cylindre ou une auge ouverte
demi-cylindrique fixe. L’axe de la machine doit avoir une inclinaison ∝ assez faible
pour pouvoir fonctionner (∝ comprise entre 25° et 38°).

Figure 15 : Schéma d’une vis d’Archimède

N3 : Niveau d’eau minimum dans la bâche amont ;


N5 : Niveau d’un fil d’eau rejet de la vis ;
N4 : Niveau de canal d’évacuation.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 25


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

III.2.2.2 Les béliers hydrauliques.


Le bélier hydraulique est l’un des dispositifs les plus économiques pour les l’élévation
de l’eau pour des petites installations villageoises ou individuelles ne disposant pas
d’énergie électrique ou thermique à tarif réduit.

Figure 16 : Schéma d’un bélier hydraulique

III.2.3 Turbopompes :
III.2.3.1 Définition :
On appelle turbopompes, Ce sont, en somme des turbines à réaction qui
inversent leur fonction : en effet, les turbines transforment la pression de l’eau en
vitesse, tandis que les turbopompes ou pompes centrifuges transforment la vitesse
de l’eau en pression.
III.2.3.2 Principe de fonctionnement :
La mise en vitesse est obtenue par un rotor cylindrique muni d’aubes
courbées dans le sens de rotation. L’eau entrant latéralement par une « ouïe » située
dans l’axe du rotor. L’eau est projetée vers la périphérie où elle acquiert une grande
vitesse en même temps, ensuite le diffuseur constitué par un cylindre fixe,

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 26


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

concentrique du rotor et muni d’aubes courbées en sens inverse des premières, où


elle abandonne la plus grande partie de sa vitesse qui se transforme en pression.
Elle est enfin recueillie par une bâche et pénètre dans le tuyau de refoulement où
elle monte à une hauteur égale à celle représente la pression acquise dans la
pompe.
III.2.3.3 Différentes types des turbopompes et leurs caractéristiques :
Selon la forme des aubes et suivant le type du rotor et son mode d’action on
distingue trois catégories des turbopompes :
Les pompes centrifuges (roue radiale) ;
Les pompes hélice ou axiales (roue axiale);
Les pompes hélico-centrifuges ou semi-axiales (roue semi-radiale).
Il existe un certain nombre d’autres classifications des turbopompes reposant sur les
critères suivants :
- La disposition :
 De l’axe : horizontal, verticale et incliné
 Du moteur : en surface, immergé, submersible, groupe monobloc…
 Sur les canalisations : pompe en ligne (in line)
- Le nombre et la disposition des rotors : monocellulaire, multicellulaire, roue à
double ouïe (équilibrée).
- La conception des roues : ouvertes, à canaux, à vortex (pour des liquides plus ou
moins chargés)
- Les possibilités d’amorçage plus ou moins automatique : pompes auto-
amorçantes à canaux, à amorçage automatique par décantation…
- L’importance de la pression produite (basse, moyenne, haute)
- L’utilisation : irrigation, eaux chargées, forages...
1) Les pompes centrifuges :
Les pompes couvrent une très large gamme de puissance, de débit et de
pression. Elles sont utilisées dans des très nombreuses applications, en particulier
dans le secteur de l’eau. Il s’agit du type de pompe le plus rependu.
Le principe consiste à actionner une roue à ailettes qui communique au fluide de
l’énergie mécanique, transformée en énergie potentielle (représenter par la pression)
et cinétique représenté par le débit.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 27


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Figure 17 : Schéma d’une pompe centrifuge

1.1) Constitutions de la pompe centrifuges :


Une pompe centrifuge est constituée par :
 Une roue à aube
 Un distributeur dans l’axe de la roue
 Un collecteur de section croissante, en forme de spirale appelée volute.

Les figures ci-dessous représentent les principaux constituants d’une pompe


centrifuge simple à une seule roue : le corps de la pompe comportant les tubulures
de refoulement, la roue de l’ailette de l’arbre d’entrainement .Les pompes centrifuge
sont aussi différencier avec leurs formes de roue.

refoulement

aspiration

Figure 18 : roue radiale

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 28


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Refoulement Refoulement

Roue

Admission

Volute

Figure 19 : pompe centrifuge

a) Les pompes hélice ou axiales

refoulement

aspiration

Figure 20 : roue axiale : hélice

b) Les pompes hélico-centrifuges ou semi-axiales

refoulement

aspiration

Figure 21 : roue semi-radiale hélico-centrifuge

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 29


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

1.2) Utilisations :
Ce sont les pompes les plus utilisées dans le domaine industriel à cause de la large
gamme d'utilisation qu'elles peuvent couvrir, de leur simplicité et de leur faible coût.
Néanmoins, il existe des applications pour lesquelles elles ne conviennent pas:
- utilisation de liquides visqueux: la pompe centrifuge nécessaire serait
énorme par rapport aux débits possibles.
- utilisation des liquides "susceptibles" c'est-à-dire des liquides qui ne
supportent pas une très forte agitation dans la pompe (liquides
alimentaires tels que le vin, le lait et la bière).
- utilisation comme pompe doseuse: la nécessitée de réaliser des dosages
précis instantanés risque d'entraîner la pompe en dehors de ses
caractéristiques optimales.
Ces types d'application nécessitent l'utilisation de pompes volumétriques.
Par contre, la plupart des pompes volumétriques et les pompes centrifuges
admettent les suspensions chargées des solides.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 30


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Caractéristiques hydrauliques
Hauteur Débit de Vitesse de
Types Classification
manométrique pompage rotation
[m] [m3/h] [tr/mn]
Pompe centrifuges à un étage,
≤ 130 ≤ 250 -
roue à une ouïe et bâche spirale
Pompe centrifuges à un étage,
roue à une ouïe directrice à 32 à 150 7200 à 21600 1470 ou 980
ailette et bâche spirale
Pompe centrifuges horizontale à
un étage, roue à deux ouïes et 10 à 125 288 à 5400 1450 ou 975
bâche spirale
Pompe centrifuges à un étage,
roue à deux ouïes, corps spirale 8 à 62 540 à 12960 970
Pompe centrifuges à un étage

à joint horizontal
Pompe centrifuges horizontale à
un étage à deux ouïes, corps à
30 à 80 720 à 5400 1470 ou 980
deux coudes d’entrées et volute
spirale
Pompe centrifuges verticale à
un étage à deux ouïes, avec 21 25200 1490
roue à une ouïe et volute spirale
Pompe centrifuges verticale à
un étage avec roue à une ou 10 à 40 10 à 3600 1490
deux ouïes

Pompe centrifuges à un étage à


deux ouïes, deux coudes 110 3132 1490
d’entrées et volute spirale
Pompes centrifuges verticales
60 1700 1470
avec roue à deux ouïes
Caractéristiques hydrauliques
Hauteur Débit de Vitesse de
Types Classification
manométrique pompage rotation
3
[m] [m /h] [tr/mn]

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 31


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Pompe horizontale
multicellulaire avec roue à une
multicellulaires
290 1700 1470
ouïe et canal de liaison
Pompes

extérieure
Pompe horizontale
multicellulaire avec directrice à ≤750 ≤1620 -
ailette

Tableau 7 : Différentes types des pompes centrifuges en fonction des caractéristiques


hydrauliques

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 32


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Nous présentons les types des pompes suivis de leurs caractéristiques hydrauliques, avantages et leurs inconvénients sous forme d’un tableau
récapitulatif.

Types des Classification Caractéristiques hydrauliques Avantage : Inconvénients :


pompes Hmt. 𝒎 Q. [𝒎𝟑 /𝒉] N.[𝒕𝒓/𝒎𝒊𝒏]
-Elle ne comportant aucun liaison -Arrêt de l’élévation du liquide au
articulée, ne présente aucune cas où il y a aspiration d’air en
difficulté ; cours de marche (conséquence d’un
3 ≤ Hmt ≤ 15 -Exécution standard ; défaut d’étanchéité de la conduite
LES TURBOPOMPES

Pompes 0,2 à 22 2900


centrifuges. -Actionnement par des moteurs d’aspiration) ;
normalisés, avec ou sans régulation -Rendement inférieur à faible débit
de vitesse ; et à grande hauteur d’élévation.
-Rendement hydraulique élevé ;
-Frais d’énergie minimale.
-L’encombrement réduit (grâce à la -Nécessité d’amorçage avant la
Pompe grande vitesse de rotation), d’où mise en marche (remplissage en
hélico- encombrement, poids prix, et frais liquide) ;
centrifuge ou 60≤Hmt≤240 65 à 75 2900 ou 1450 d’installation moindres. -Frais d’entretient sont peu
semi-axiales. -Aptitude d’adaptation aux élevé.
conditions de travail. -Arrêt de l’élévation du liquide au
cas où il y a aspiration d’air.
Pompes -Une bonne fiabilité. -Montage des groupes d’un poids
rotatives -Le régime d’utilisation du moteur de l’ordre de 400 Kg ;
est évidement le même que celui de -Un système de démarrage inadapté
VOLUMETRIQUES

(pompe à
vis ; à 2 à 12 𝟎, 𝟎𝟏 à 𝟓𝟎 1200 à 1800 la pompe. (démarrage par batterie) ;
LES POMPES

-Il est souhaitable que cette plage de -Consommation élevée en


engrenage ; à
vitesse soit centrée dans la zone de carburant.
lobe) consommation spécifique minimale
du moteur.
-Installation et entretient à la portée -Mauvaise protection du piston.
Pompes 10 à 60 0,5 à 4,5 des villageois. Erosion par le sable des segments et
alternatives -Les pièces d’usure se trouve en de la bague de guidage.
/ surface ; -Panne de réamorçage, devraient
Pompage à grande profondeur (max : être éliminées par la nouvelle

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 33


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Pompes 70 m). Utilisation des matériaux « boite à clapets ».


Alternatives 10 à 60 0,5 à 4,5 modernes (acier, inox, néoprène, -Eclatement de la baudruche, usure
polyuréthane), éliminant les rapide des segments et de la bague
problèmes de corrosion. de guidage.
Types des Classification Caractéristiques hydrauliques Avantage : Inconvénients :
pompes 𝜶 Hmt. 𝒎 Q. [𝒎𝟑 /𝒉] N.[𝒕𝒓/𝒎𝒊𝒏]
2S 3S -Le débit est régulier et la - Le station de pompage à vis
consommation d’énergie faible. d’Archimède comporte un

3675,6

15901,
82,8 à
30°

99 à
-La machine s’adapte aux variations
AUTRES TYPES D’APPAREILS

4,5 à 8 investissement en génie civil asser

2
Elévateurs à 92 de débit entrant. faible.
-De conception simple et robuste. -Difficulté aux réalisations.
vis à
-Le nombre de vis peut être réduit

66,6 à

84,6 à
13607
3024
d’Archimède. 21,5
35°

5,2 à 9,1
ELEVATOIRE

malgré un débit très variable, sans


diminution de l’efficacité.
Hauteur de Débits -Il est le plus économique de tous les -Si les eaux sont chargées en
chute : « hc » absorbés : moteurs existants pour élévation de période d’orages, il est
1 à 30 «q» l’eau. recommandé d’arrêter l’appareil
Béliers 0,24 à 72 -Cet appareil est d’une grande durant ces périodes.
hydrauliques. Hauteur de Cadence : simplicité. -Difficulté à l’installation comme :
refoulement : 30 à70 / -Il n’a besoin d’aucune surveillance sa pente doit être régulière et
« HR » Coup par et fonctionne des années sans arrêt. suffisante afin d’éviter toute
4 à 15 fois minute. formation de poche d’air.
supérieures à
la hc.

Tableau 8 : Tableau récapitulatif

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 34


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

𝐻𝑚𝑡 𝑚 : hauteur manométrique ;

𝑄[𝑚3 /𝑕] : débit d’une pompe ;

𝑁[𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛] : vitesse de rotation d’une pompe ;

∝ ° : Angle d’inclinaison de l’axe de la pompe par rapport au plan horizontale ;


S : spire d’une vis spirale.

1.3) Les différents types d’installation des pompes :


Généralement, on distingue trois types d’installation d’une pompe suivant la position
de ses axes :
Pompe refoulant : l’axe de la pompe se trouve au dessus de niveau libre à la
sortie de la pompe.
Pompe aspirante refoulant : l’axe de la pompe est situé au dessus du niveau
libre de l’eau en amont mais elle est au dessous du niveau d’eau en aval;
Pompe aspirante : l’axe de la pompe est au dessous du niveau libre de l’eau
en amont ;

Figure 22 : pompe refoulant

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Figure 23 : pompe aspirante refoulant

Figure 24 : pompe aspirante

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Chapitre IV - GUIDE DE CHOIX DES POMPES POUR


CHAQUE UTILISATION

IV.1 Choix d’un type de pompe :


Le type de pompe doit être choisi selon les conditions suivantes :
- Choix en fonction de condition particulière d’utilisation de la pompe ;
- Choix en fonction de caractéristique hydrauliques de la pompe.

IV.1.1 Choix en fonction de condition d’utilisation de la pompe :

IV.1.1.1 Les turbopompes :


Ce sont les plus utilisées dans le domaine industriel à cause de la large gamme
d'utilisation qu'elles peuvent couvrir, de leur simplicité et de leur faible coût.
Elles sont utilisées aux alimentations en eau et surpression ; installations de
réfrigération ; installations de chauffage et de climatisation; applications industrielles
diverses, comme le transport des fluides peu visqueux, susceptible qui ne supporte
pas une très forte agitation, sans éléments consistants. Elles sont aussi destinées
pour tous débit, avec des pressions de refoulement ou hauteur de refoulement faible
pour petit débit et pouvant atteindre jusqu’à 300 𝑏𝑎𝑟𝑠 pour le débit équivalent. Les
pompes centrifuge sont utilisées pour des hauteurs d’élévation relativement
importante (plusieurs dizaines de mètres) et le rendement élevé dont les
caractéristiques s’adaptent bien à celles de l’énergie fourni par les photovoltaïques.
Les moteurs utilisés sont soit en surface, soit immergés.

IV.1.1.2 Les pompes volumétriques :


Ces pompes connaissent une utilisation moins fréquente que les turbopompes, on
utilise ce type de pompe en hydraulique agricole, rurale et urbaine (comme les
pompes alternatives d’usage ancien reste couramment utilisé en hydraulique
villageoise avec motricité éolienne, humaine ou animale). Cette Pompe volumétrique
est capable de performances remarquables grâce à sa conception et au soin apporté
tout au long de sa réalisation. D’une façon générale, elles conviennent pour élever
de faibles débits et grande hauteur à de fortes pressions. Elles sont aussi utilisées en
photovoltaïque.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 37


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

IV.1.1.3 Les autres types d’appareils élévatoires (pompe à capacité) :


Elles sont bien adaptées au relèvement d’eau usées ou pluviales très chargées en
éléments solides en suspension ou flottants. Elles sont aussi utilisées pour relever
des débits élevés à des hauteurs géométriques faibles (inférieures à 10 m).
IV.1.2 Choix d’un type de pompe en fonction des caractéristiques
hydrauliques de l’installation :
Le choix de la pompe dépend de la hauteur manométrique et le débit.
La pompe choisie devra être telle que son point de fonctionnement dans la zone de
rendement maximal, même si l’on doit pour cela choisir un type de pompe plus cher ;
l’économie d’énergie qui en résulte justifie généralement ce supplément de prix.

IV.1.2.1 Les turbopompes :

Caractéristiques hydrauliques
Types des pompes
Hauteur
Débits
manométriques
Pompes hélices ou hélico
Supérieur de 100 l/ s Inférieure à 15 m
centrifuges
Tous les débits Supérieure à 15 m Pompes centrifuges

Tableau 9: choix d’un type des turbopompes

IV.1.2.2 Les pompes volumétriques :


Exemple : la pompe à engrenage ;
Ses performances admissibles à hauteur manométrique faible ; pression d’aspiration
plus de 25 bars, pression de refoulement : 100 ; 250 ; 400 bars (selon les
modèles).Débit : 0,01 à 50 m3/h.
IV.1.2.3 Les autres types d’appareils élévatoires (pompe à capacité) :
Exemple : pompe à vis d’Archimède
Voici un tableau qui présente les débits « Q », les vitesses de rotation « N » ;
hauteurs de refoulement maximale « Hm » et le nombre de spires des vis en fonction
de l’angle d’inclinaison « ∝ » de l’axe de la pompe.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 38


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Inclinaison ∝=30 °
∅ ext/int N Hm Q 𝒍/𝒔
en 𝒎𝒎 𝒕𝒓/𝒎𝒊𝒏 𝒎 1S 2S 3S
400/219 92 16,5 23 27,5
450/273 85 21 29 35
500/273 80 28 39 47
550/273 75 4,5 35,5 49 59
600/323 70 42,5 59 71
700/355 64 63 87 105
800/406 58 85 118 142
900/457 54 113 157 189

Tableau 10 : caractéristique d’un appareil élévatoire

Hm : différences entre cotes du point d’amorçage et du point rejet ;


S : spire.
N : vitesse de rotation de la vis.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 39


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

IV.2 Organigramme de procédure pour le choix d’une pompe


Données pour les dimensionnements :

- Débit de pompage ;
- Hauteur de pompage géométrique ;

Dimensionnement des tuyauteries

- structures du sol d’implantation des


conduites de pompage ;
- Choix des matériaux de la conduite ;
- Diamètre de la conduite ;
- Epaisseur de la conduite

Dimensionnement de la pompe

Caractéristiques du réseau
Hauteur manométrique de pompage

- Courbe caractéristique du réseau


- Puissance hydraulique ; - Courbe débit-hauteur ;
- Puissance électrique - Courbe de puissance –débit
- Rendements de la pompe - Courbe de rendement-débit

Courbe de performance de la pompe choisie ;

Point de fonctionnement de la pompe

Etude du phénomène de cavitation

- Hauteur maximal d’aspiration


- NPSH disponible
- NPSH requis

Figure 25 : Organigramme de procédure de choix d’une pompe

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 40


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

IV.3 Schéma de principe d’installation d’une pompe :


La figure ci-dessous représente le schéma de principe d’installation et leurs circuits
hydrauliques avec les accessoires tels que :

1 : réservoir d’aspiration
6 : réservoir de refoulement
2 : conduite d’aspiration
7 : filtre d’aspiration
3 : pompe
8 : coudes
4 : moteur électrique
9 : vanne de réglage
5 : conduite de refoulement

5
Hg R

Hg Dr

9
8
S
E
4
Hg A Da
A

2 3

Figure 26 : schéma de principe d’installation

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 41


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

IV.3.1 Rappel sur l’équation de Bernoulli :


𝑬𝟏 = 𝑬𝟏 + 𝑱𝟏−𝟐 (4.1)
𝐏𝟏 𝐕𝟏𝟐
𝑬𝟏 = + + 𝐙𝟏 (4.2)
𝛄 𝟐∙𝐠

𝐏𝟐 𝐕𝟐𝟐
𝑬𝟐 = 𝛄
+ 𝟐∙𝐠
+ 𝐙𝟐 (4.3)

E [m] : hauteur énergie totale ;


P2
[m] : hauteur de pression;
γ

V2
[m] : hauteur de vitesse ;
2∙g

𝑍 [m] : côte géométrique ;


𝐽1−2 [m] : perte de charge totale dans les circuits hydrauliques.
En cas d’utilisation des pompes ; il existe l’énergie de la pompe ΔHpompe selon la
position de la pompe :
E1  H Pompe  E2  J12 (4.4)

IV.3.1.1 Mises en équations :


En appliquant le théorème de Bernoulli entre les points de la conduite, on a :
Entre A et B :
𝐸𝐴 + ∆𝐻𝑃 = 𝐸𝐵 + 𝐽𝐴𝐵 (4.5)

𝑃𝐴 𝑉𝐴2
= > 𝐸𝐴 = + + 𝑍𝐴 (4.6)
𝛾 2𝑔

𝑃𝐵 𝑉𝐵2
= > 𝐸𝐵 = + + 𝑍𝐵 (4.7)
𝛾 2𝑔

En remplaçant 𝐸𝐴 et 𝐸𝐵 on a :

 P V2   P V2 
  A  A  Z A   H P   B  B  Z B   J AB
  2g    2g 

 PA PB   VA2 VB2 
          Z A  Z B   H P  J AB (4.8)
    2g 2g 

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 42


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Entre A et E :

𝐸A = 𝐸E + 𝐽AE (4.9)

𝑃𝐸 𝑉𝐸2
𝐸𝐸 = + + 𝑍𝐸 (4.10)
𝛾 2𝑔

En remplaçant 𝐸𝐴 et 𝐸𝐸 on a :

 P V2   P V2 
  A  A  Z A    E  E  Z E   J AE
  2g    2g 

P P   VA2 VE2 
  A  E      Z A  Z E   J AE (4.11)
    2g 2g 

Entre E et S :

𝐸𝐸 + ∆𝐻𝑃 = 𝐸𝑆 + 𝐽𝐸𝑆 (4.12)

𝑃𝑆 𝑉𝑆2
𝐸𝑆 = + + 𝑍𝑆 (4.13)
𝛾 2𝑔

En remplaçant 𝐸𝐸 et 𝐸𝑆 on a :

 P V2  P V2
  E  E  Z E   H P  S  S  Z S  J ES
  2g   2g

 PE Ps   VE2 VS2 
          Z E  Z S   H P  J ES (4.14)
    2g 2g 
Entre S et B :

= > 𝐸S = 𝐸B + 𝐽SB (4.15)

𝑃𝐵 𝑉𝐵2
= > 𝐸𝐵 = + + 𝑍𝐵
𝛾 2𝑔

En remplaçant 𝐸𝑆 et 𝐸𝐵 on a :
𝑃𝑆 𝑉𝑆2 𝑃𝐵 𝑉𝐵2
+ + 𝑍𝑆 = + + 𝑍𝐵 + 𝐽𝑆𝐵
𝛾 2𝑔 𝛾 2𝑔

𝑃𝑆 𝑃𝐵 𝑉𝑆2 𝑉𝐵2
− + − + 𝑍𝑆 − 𝑍𝐵 = 𝐽𝑆𝐵 (4.16)
𝛾 𝛾 2𝑔 2𝑔

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Avec :
 [kg.m-2.s-2]: poids volumique du liquide ;

PA ; PB -2
: [N.m ] : pression atmosphérique en dans le réservoir (1) et (2) ;
PE [N.m-2] : pression à l’orifice d’entré de la pompe ;
-2
PS [N.m ] : pression à l’orifice de sortie de la pompe ;

P
[m] : hauteur de pression;
γ
Z [m]: côte géométrique ;
V [m.s-1] : vitesse du fluide dans la conduite ;
g [m.s-2]: accélération de la pesanteur ;

V2
[m] : hauteur de vitesse en mètre.
2g
ΔΗ P [N.m-2] : Pression différentiel de la pompe

IV.3.1.2 Hypothèses :
- Si les deux réservoirs sont soumis à la pression atmosphérique :
PA PB Patm
    10,33 m (4.17)
  
VA2 VB2
- Si 𝑉𝐴 ≪ 𝑉𝐵 alors est négligeable par rapport au
2g 2g
- Si la conduite est de même section donc les vitesses des liquides dans la
conduite sont égales : VA =VB

- La perte de charge entre les points A et B est égale à la somme des toutes les
pertes dans le circuit, tel que :

J AB  J AE  J ES  J SB (4.18)

J AB [m] : perte de charge entre A –B


J AE [m] : perte de charge entre A –E
J ES [m]: perte de charge entre E-S

J SB [m]: perte de charge entre S–B

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

IV.4 Etude du phénomène de cavitation :


IV.4.1 Principes
La cavitation dans un liquide se produit chaque fois que localement la pression chute
à une valeur inférieure à la pression de vaporisation du liquide ou à la pression
partielle d’un gaz dissous dans ce liquide. Cette chute de pression provoque alors la
formation de bulles de vapeur ou de gaz ; c’est-à-dire des bulles apparaissent dans
les zones où la pression est la plus faible. Ces bulles se déplacent et disparaissent
très brutalement par implosion aussitôt que la pression remonte, comme illustre la
figure. Les variations locales de pression qui sont à l’origine de la cavitation peuvent
être provoquées par la circulation du fluide sans qu’il y ait nécessairement des
turbulences. Les variations de dimensions de la conduite, les coudes, les
changements de direction, les obstacles, les aspérités des parois, etc. sont autant
de causes possibles pour modifier le profil de pression du liquide en écoulement

Figure 27 : Cavitation dans un liquide

C’est un phénomène à éviter, car elle entraine de grave conséquence comme


érosion du matériau pouvant aller jusqu’ au perçage des aubes de turbine des
pompes centrifuges, augmentation du bruit et des vibrations générés par la pompe.
Ce phénomène se caractérise par un bruit métallique, produit par le martèlement
auquel sont soumises les parois. Les conditions de déclenchement de la cavitation
peuvent être prévues en calculant la hauteur totale nette à l’aspiration, désignée par
le sigle NPSH (Net Positive Suction Head).Le NPSH représente l’énergie totale
(exprimée en m) du fluide mesurée à l’aspiration dans les conditions de débit de
cavitation nette de la tension de vapeur (exprimée en m) que le fluide possède à
l’entrée de la pompe.
Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 45
Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

𝑁𝑃𝑆𝐻𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠 est donnée par le constructeur.


Pour éviter la cavitation ; il faut respecter la condition suivante :
- Minimiser les pertes de charges singulières et linéaires au niveau d’aspiration,
soit une longueur de tuyau minimum, qui donne le moins d’accident possibles.
- Minimiser la hauteur géodésique
- Pressuriser la conduite d’aspiration
- Minimiser la vitesse de rotation de la pompe
- Minimiser la température du fluide

Figure 28 : Courbe NPSH

IV.4.2 Condition de non cavitation :


𝑁𝑃𝑆𝐻𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒 ≥ 𝑁𝑃𝑆𝐻𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠 + 0,5𝑚 (0,5 ∶ 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é)

 PE ' PV (4.19)
 NPSH réquis   - 
Avec : 

 NPSH PE PV
disponible  - (4.20)
  

𝑃𝑉 : pression de vapeur à la température de 25°C en Pascal 𝑃𝑎 ;

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Chapitre V - DIMENSIONNEMENT D’ETUDE DE CAS DU


PLATEAU DE LA COMMUNE RURALE DE
MANGAOKO

V.1 Introduction :
Les conditions particulières d’alimentation, propres à chaque projet, ont une
importance primordiale pour le choix des équipements et la conception d’ensemble
de la station .Le type de pompe choisi devra en premier lieu satisfaire aux
caractéristiques hydrauliques de l’installation(débit, hauteur manométrique
d’élévation, hauteur d’aspiration).Compte tenu des possibilité ;en particulier capacité
d’aspiration de chaque type de pompe, plusieurs options seront souvent susceptible
de répondre d’une façon satisfaisante au problème posé.
Il faut garder présent à l’esprit que les pompes ne sont pas prévue pour aspirer de
l’air et que leur capacité d’aspiration est limitée .D’une façon générale, il faudra, de
manière à s’affranchir des problèmes à chercher de type de pompe.
Les critères hydrauliques de choix d’une pompe s’avèrent souvent insuffisants dans
la pratique. En effet, en fonction des conditions particulières d’utilisation (exploitation
d’une nappe d’eau souterraine...), il faudra déterminer (cas des pompes centrifuges)
si la pompe doit être verticale ou horizontale, immergée ou l’air libre, monocellulaire
ou multicellulaire.
V.2 Choix et dimensionnement des conduites de pompage :
Le choix et le dimensionnement de la conduite est en fonction de la caractéristique
du sol d’implantation et le point de vue économique.
V.2.1 Lieux d’implantation de la conduite
D’après la visite sur terrain, le sol d’implantation de la conduite est subdivisé en deux
parties (voir circuit du système de pompage sur l’annexe) :
- la première partie est un sol latéritique ;
- la seconde est un sol rocheux.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.2.2 Choix des matériaux de la conduite :


Le choix des matériaux de la conduite est en fonction de la caractéristique du sol
d’implantation et le point de vue économique :
- Sol d’implantation ;
- Perte de charge ;
- Prix de matériau ;
- Coût de construction.
Le tableau suivant représente les avantages et les inconvénients obtenus pour
l’utilisation des différents types des matériaux.

Matériaux Avantages Inconvénients


- Durée de vie longue ; - prix élevés ;
- perte de charge petite ; - difficulté pour les grands
Acier
- utilisable pour les températures élevées. diamètres ;
- cout d’installation élevée.
- Prix moins élevés ; - sensible à la température
- Rugosités faibles ; élevée;
- Simple installation ; - fragile ;
PVC
- utilisable pour l’installation enterrée. - utilisable pour les basses
pressions.
- difficulté de l’installation.

Tableau 11 : Choix des matériaux de la conduite

V.2.2.1 Interprétation :
En interprétant, les avantages et les inconvénients obtenus lors de l’utilisation de
ces matériaux ; le PVC est le plus rentable par rapport aux autres matériaux. Mais le
sol d’implantation de la conduite est variable; alors il est nécessaire d’installer deux
types de matériau de la conduite telle que:
- La première pente est un sol argileux, on utilise la conduite en PVC ;
- La seconde est un sol rocheux ; on utilise la conduite en Acier.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.2.3 Diamètre de la conduite :


Le calcul du diamètre de la conduite de pompage dépend des caractéristiques
suivantes :
- Prix de la conduite ;
- Pression à l’intérieure de la conduite ;
- Perte d’énergie.
Pour des raisons de perte de charge il est souhaitable que la vitesse moyenne de
circulation de l’eau dans les tuyaux de refoulement ne dépasse pas de 3 m/s.
V.2.4 Choix du diamètre normalisé :
Le choix du diamètre normalisé est déterminé à partir les dimensions des conduites
aux magasins ; les diamètres calculés ne sont pas normalisés ; donc le choix est
adapté aux diamètres normalisés mais il faut tenir compte des prix et les pertes de
charge. En utilisant des tableaux ou abaques spéciaux (voir annexe)
V.2.5 Calcul de diamètre de conduite à l’aspiration
Il faut remarquer que dans une pompe centrifuge, le diamètre de l’orifice d’aspiration
est en général plus grand que celui du refoulement.
A l’aspiration la vitesse admissible appartient à l’intervalle de 1 à 1,6 [m/s] pour les
pompes centrifuges.

𝜋∙𝐷 2
𝑄 =𝑉∙𝑆 or 𝑆=
4

4∙𝑄
=> 𝐷𝑎 = (5.1)
𝑉∙𝜋

AN:
4∙0,05
𝐷𝑎 = = 0,199𝑚
1,6∙3,14

𝐷𝑎 = 199𝑚𝑚
On prend 𝐷𝑎 = 200𝑚𝑚 pour que le tuyau soit normalisé.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.2.6 Calcul de diamètre de conduite de refoulement


Au refoulement la vitesse admissible appartient à l’intervalle de 1,1 à 2,2 [m/s] pour
les pompes centrifuges.

4∙𝑄 (5.2)
=> 𝐷𝑟 =
𝑉∙𝜋

AN :
4∙0,05
𝐷𝑎 = = 0,170𝑚
2,2∙3,14

𝐷𝑟 = 170𝑚𝑚
On prend 𝐷𝑟 = 150𝑚𝑚 pour que le tuyau soit normalisé.
V.2.7 Les accessoires nécessaires aux circuits hydrauliques :
D’après la mesures topographique au site ; les accessoires utilisées aux installations
sont représentés dans le tableau suivante :
Conduites Accessoires Nombre
Filtre d’aspiration 1
Aspiration Coude 90° 1
Vanne de portes ouverte 1
Coude 90° 1
Coude 145° 1
Coude 150° 2
Refoulement
Coude 160° 3
Coude170° 3
Coude175° 1

Tableau 12 : Les accessoires nécessaires aux installations

Accessoires Nombre k i [ ]  k []i

Coude 90° 2 0,65


Coude 145° 1 1,04
Coude 150° 2 0,5
Coude 160° 3 0,19
Coude170° 3 1,22 5,61
Coude175° 1 1,26
Filtre d’aspiration 1 0,5

Vanne de porte ouverte 1 0,25

Tableau 13 : coefficient de singularité des accessoires

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.2.8 Perte de charge par unité de longueur (perte de charge linéaire) :


Le calcul repose sur une formule établie par DARCY WESBACH

L∙V 2 8∙𝑓∙𝐿∙𝑄 2
𝐽𝐿 = f = (5.3)
D∙2g 𝑔∙𝜋 2 ∙𝐷 5

𝑱𝑳 : Perte de charge linéaire de la conduite [m]


f : coefficient de friction du matériau [-]
V : vitesse de l’eau dans la conduite [m3/s]
D : diamètre de la conduite de pompage [mm]
g : accélération de la pesanteur [m/s2]
Q : débit de pompage [m3/s]
L : longueur totale de la conduite [m]
D’après la mesure que nous avons fait sur terrain, on a L = 185m environ.
Notons ; LAC (asp) : la longueur de la conduite en acier à l’aspiration
LAC (ref) : la longueur de la conduite en acier au refoulement
LTAC: la longueur totale de la conduite en acier.
LPVC : la longueur totale de la conduite en PVC
LTC : la longueur totale de la conduite.

Désignations Longueur
LAC (asp) 3m
LAC (ref) 37 m
LTAC 40 m
LPVC 145 m
LTC 185 m

Tableau 14: Tableau de la longueur de la conduite

Calcul de la perte de charge :

 A l’aspiration : V = 1,6 m/s ; 𝑓 = 0,0034; 𝐷𝑎 = 200𝑚𝑚 𝐿𝐴𝐶(𝑎𝑠𝑝 ) = 3𝑚

𝐿𝐴𝐶 (𝑎𝑠𝑝 ) ∙𝑉 2
JL asp = 𝑓 ∙ (34)
𝐷∙2∙𝑔

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

AN :
3 ∙ 3 ∙ 1,6 2
JL asp = 0,0034 ∙ = 0,026𝑚
0,2 ∙ 2 ∙ 9,81

 Au refoulement : V = 2,2 m/s ; 𝐷𝑟 = 170𝑚𝑚

Au refoulement la conduite se divise en deux en acier et en PVC à cause de la


nature du sol.
En acier : 𝑓 = 0,0034

𝐿𝐴𝐶 (𝑟𝑒𝑓 ) ∙ 𝑉 2
JL r = 𝑓 ∙
𝐷∙2∙𝑔

AN :
3 ∙ 37 ∙ 2,2 2
JL r = 0,0034 ∙ = 0,182𝑚
0,17 ∙ 2 ∙ 9,81

En PVC : 𝑓 = 0,0029

𝐿𝑃𝑉𝐶 ∙ 𝑉 2
JL r = 𝑓 ∙
𝐷∙2∙𝑔

AN :
3 ∙ 145 ∙ 2,2 2
JL r = 0,0029 ∙ = 1,83𝑚
0,17 ∙ 2 ∙ 9,81

V.2.9 Pertes de charge singulière :


Les pertes de charges singulières sont les pertes produites par les obstacles,
changement de section ou de direction.
Calcul de la perte de charge singulière :
 A l’ aspiration : V = 1,6 m/s ; K= 1,34;

𝑉2
JS asp = 𝐾 ∙ 2∙𝑔 (5.4)

JS [m] : perte de charge singulière ;


k [-] : coefficient de singularité

AN :
1,6 2
JS asp = 1,34 ∙ = 0,182𝑚
2 ∙ 9,81

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

 Au refoulement : V = 2,2 m/s ; 𝐾 = 3,27 ;


Au refoulement la conduite se divise en deux en ACIER et en PVC à cause de la
nature du sol.
En acier :
AN :
2,2 2
JS ref = 3,27 ∙ = 0,8𝑚
2 ∙ 9,81

En PVC :
AN : 𝐾 = 8,95
2,2 2
JS ref = 8,95 ∙ = 2,207𝑚
2 ∙ 9,81

V.2.10 Perte de charge totale :


C’est la somme des tous les pertes de charge dans le circuit de pompage d’où :

𝐽𝑇 = 𝐽𝐿 + 𝐽𝑆 (5.5)

𝐽𝐿 = JL a + JL r = 0,026 + 0,182 + 0,61 = 0,818m


JS = JS a + JS r = 0,182 + 0,8 + 2,207 = 3,184m

AN :
𝐽𝑇 = 0,818 + 3,184 = 4,002𝑚

𝐽𝑇 [ m] : somme des pertes de charge dans l’installation ;

V.2.11 Hauteur manométrique totale d’élévation (Hauteur manométrique


de pompage):
C’est la somme de la hauteur géométrique dans les niveaux du liquide et les pertes
de charge causées par de frottements intérieurs qui se forment au passage du
liquide dans les tuyaux, dans la pompe et les accessoires hydrauliques.

8∙𝑓∙𝐿∙𝑄 2
𝐻𝑚𝑡 = 𝐻𝑔 + (5.6)
𝑔∙𝜋 2 ∙𝐷 5

𝐻𝑚𝑡 [m] : hauteur manométrique totale d’élévation ;


𝐻𝑔 : Hauteur géométrique totale

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Elle est calculée en fonction des éléments suivants :


- Diamètre, longueur et matériel composant les tuyaux d’aspiration et de
refoulement ;
- Quantité et type des coudes dans la tuyauterie et accessoires hydrauliques
comme clapet de pied avec crépine, vannes, clapet de non retour, filtres
éventuels ;
- Nature du liquide (si différent de l’eau), température, viscosité et densité

8∙𝑓∙𝐿∙𝑄 2
𝐻𝑚𝑡 = 𝐻𝑔 +
𝑔∙𝜋 2 ∙𝐷 5

AN : 𝐻𝑔 = 55,18m ; 𝐷 = 𝐷𝑎 + 𝐷𝑟 = 0,2m + 0,17m = 0,37m

𝑓 = 0,0029 + 0,0034 = 0,0063

8 ∙ 0,0063 ∙ 190 ∙ 0,05 2


Hmt = 55,18 + = 55,2156𝑚
9,81 ∙ 3,14 2 ∙ 0,37 5

Hmt = 55,22m

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.2.12 Organigramme de calcul des coefficients de matériaux


Organigramme qui représente le calcul itératif de coefficient des matériaux et le
diamètre de la conduite ;
Lecture des données :

Q, H g , , g ,  , L, 

J  0,1 H g

fS  f

1
 8 f LQ 2  5
D 2 
  gJ 

4Q
V
 D2

VD 
Re  et
 D

2
 
fS  fC   Formule de COLEBROOK
 1 
fC  
 2 log    2.51  
 3.7 D R e f 
 
  s 

fC  f S f  fC D, f

Enregistrement
Figure 29 : organigramme des résultats

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V.2.13 Puissance hydraulique de la pompe :


La puissance hydraulique est donnée par la formule :

𝑃𝑕𝑦𝑑 = 𝜌 ∙ 𝑔 ∙ 𝐻𝑚𝑡 ∙ 𝑄 (5.7)

𝑃𝑕𝑦𝑑 : Puissance hydraulique en Watt


𝜌 : Masse volumique de l’eau (1000kg/m3) ;
𝑔 : Accélération de la pesanteur (9,81m/ s2) ;
𝑄: Débit exprimé en m3/ s ;

AN :

𝑃𝑕𝑦𝑑 = 1000 ∙ 9,81 ∙ 55,22 ∙ 0,05 = 27085𝑊


𝑃𝑕𝑦𝑑 = 27𝐾𝑊

V.2.14 Puissance absorbée (Puissance électrique) 𝑷𝒆 :


C’est la puissance absorbée par la pompe, elle est en fonction du débit de pompage
et du rendement, la formule qui donne la puissance absorbée est donnée par la
formule suivante :

𝜌 ∙ 𝑔 ∙ 𝑄 ∙ 𝐻𝑚𝑡 𝑃𝑕𝑦𝑑 (5.8)


𝑃𝑒 = =
𝜂 𝜂

𝑃𝑕𝑦𝑑 : Puissance hydraulique en Watt.


𝑃𝑒 : Puissance électrique en watt.
𝜂 : Rendement global de la pompe en %
Le rendement est de l'ordre de 60 à 70 %: il est inférieur à celui des pompes
volumétriques. Le rendement de la pompe varie en fonction du débit de pompage
AN : prenons 𝜂 = 0,7

27085
𝑃𝑒 = = 38693𝑊
0,7

𝑃𝑒 = 39𝐾𝑊

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V.2.15 Puissance mécanique


La puissance mécanique fournie par la pompe doit tenir compte du rendement au
bout de l’arbre de la pompe, soit :

𝑃𝑒 (5.9)
𝑃𝑀 =
𝜂 𝑚𝑜𝑡 ∙𝜂 𝑡𝑟

𝑃𝑀 : Puissance mécanique en Watt


𝜂𝑚𝑜𝑡 : Rendement du moteur est 0,9 dans la série des rendements normalisés pour
le bon fonctionnement de la pompe.
𝜂𝑡𝑟 : Rendement de la transmission ∈ [0,8 ; 0,9] dans la série des rendements
normalisés
Le rendement de la pompe est variable en fonction du débit. Il est nul lorsque la
hauteur manométrique totale ou le débit est nul qui correspond à un fonctionnement
où aucun travail n’est communiqué au fluide. Le point de fonctionnement nominal est
défini comme le point où le rendement de la pompe est maximal.

AN :
39000
𝑃𝑀 = = 48148W
0,9 ∙ 0,9

𝑃𝑀 = 48KW

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V.2.16 Courbes caractéristiques d’une pompe :


V.2.16.1 Courbe hauteur- débit :
Pour un débit donné, la courbe des performances d’une pompe est sous forme
parabole, cette courbe est donnée par les constructeurs (catalogues). La figure
suivante représente la courbe des performances d’une pompe en fonction de la
hauteur manométrique et le débit de pompage :

Figure 30 : courbe hauteur-débit

- M : représente le point de fonctionnement de la pompe ;


- Hn : représente la hauteur manométrique nominale ;
- Qn : le débit de pompage nominal.

V.2.16.2 Courbe de la puissance hydraulique de la pompe :

Figure 31 : courbe de puissance- débit

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 58


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.2.16.3 Courbe de rendement hydraulique :

Figure 32 : courbe de rendement- débit

V.3 Point de fonctionnement de la pompe :


C’est le point d’intersection de la hauteur manométrique avec la courbe
caractéristique résistante du réseau.
Le point de fonctionnement de la pompe est :
- Hauteur manométrique : 55,22m ;
- Débit de fonctionnement : 0,05m3/ s.
V.4 Choix des types d’une pompe :
La pompe qu’on adopte au site doit être choisie à partir du catalogue; dont les
caractéristiques techniques sont les suivantes :
- Type : monocellulaire horizontale (diamètres d’orifices d’aspiration est plus
grand que de refoulement).
- Gamme : CR 1 et CRN 150
- Débit Q : 180 m3/h
- Hauteur : 200 m maxi
- Température du liquide : de 0 °C à +120 °C max.
- Pression de service maxi : de 16 à 25 bars selon les modèles
- Fréquence du moteur électrique : 50Hz
En principe, on utilise les pompes centrifuges monocellulaires, pour les hauteurs
d’élévation inferieures à 60 m.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.5 Domaines d’applications :


Adduction d’eau, arrosage, surpression, transfert de liquides, traitement d’eau...
La pompe est conçue pour une large variété d’applications grâce à la diversité de
leurs matériaux et de leurs performances.
La pompe est aussi disponible avec des moteurs à variation de vitesse par exemple,
elle est utilisée (si la consommation varie),
V.6 Choix des séries de la pompe CRN 150 :
Dans le catalogue de la pompe CRN 150; il existe plusieurs série de pompe.
Le point de fonctionnement déterminé précédent est situé entre les deux courbes de
performances différentes (séries-3 et -4-1) ; alors il est nécessaire de choisir une
pompe plus économique et techniquement rentable.

Séries Avantages Inconvénients les solutions


CRN150 adoptées
(-3) -hauteur manométrique est -Diminution du débit de On choisit la
suffisante pour élever l’eau pompage pompe de série
à la hauteur géométrique. (-3) mais le
- débit de pompage débit de
réglable fonctionnement
-rendement grand diminue à 170
(-4-1) -Débit de pompage -hauteur manométrique est mètre cube par
maximal est grand insuffisante pour élever heure
l’eau.
-rendement petit
-risque au phénomène de
cavitation
-puissance électrique
grand

Tableau 15: comparaison entre les deux pompes

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 60


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.7 ETUDE DU PHENOMENE DE CAVITATION :

V.7.1 Condition de non cavitation :


𝑁𝑃𝑆𝐻𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒 ≥ 𝑁𝑃𝑆𝐻𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠 + 0,5𝑚 (0,5 ∶ 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é)

 PE ' PV
 NPSH réquis   - 
Avec :  (5.10)

 NPSH PE PV
disponible  -
  

𝑃𝑉 : pression de vapeur à la température de 25°C en Pascal 𝑃𝑎 ;

V.7.2 NPSH requis :


La courbe de NPSH requis est généralement donnée par le constructeur
(catalogues) mais il existe une équation qui donne l’allure de cette courbe.
L’équation de la courbe NPSH requis est :
VI2
NPSH requis   J EI (5.11)
2g

PV (5.12)
 NPSH  f (Q)   kQ 2

requis

k : Constante en fonction des caractéristiques de la conduite


PV : Pression de vapeur à 25°C du liquide à la température de service exprimée en
Pascal (Pa).

V.7.3 Calcul de NPSH disponible


La figure suivante représente le schéma de montage de la pompe au réservoir
d’aspiration : E
I

Hg (asp)

Figure 33 : montage de la pompe à l’aspiration

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 61


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

En appliquant le théorème de Bernoulli entre la surface libre de l’eau (point D) et le


point E (point d’entrée de la pompe) ; on a :

𝑃𝐷 𝑉𝐷2 𝑃𝐸 𝑉𝐸2
+ + 𝑍𝐷 = + + 𝑍𝐸 + 𝐽𝐷𝐸
𝛾 2𝑔 𝛾 2𝑔

𝑃𝐸 𝑃𝐷 𝑉𝐷2 𝑉2
𝛾
= 𝛾
+ (𝑍𝐷 − 𝑍𝐸 ) + 2𝑔
− 2𝑔𝐸 − 𝐽𝐷𝐸 (5.13)

En appliquant le théorème de Bernoulli entre le point E et le point I (point à


l’intérieure de la pompe à la sortie :

𝑃𝐸 𝑉𝐸2 𝑃𝐼 𝑉𝐼2
+ + 𝑍𝐸 = + + 𝑍𝐼 + 𝐽𝐸𝐼
𝛾 2𝑔 𝛾 2𝑔

𝑃𝐸 𝑃𝐼 𝑉𝐼2 𝑉𝐸2
= + (𝑍𝐼 − 𝑍𝐸 ) + − − 𝐽𝐸𝐼 (5.14)
𝛾 𝛾 2𝑔 2𝑔

VI [m/s] : vitesse de l’eau au point I ;

PI [Pa] : pression de l’eau au point I ;

D’après l’hypothèse:

𝑃𝐷 𝑃𝑎𝑡𝑚
= = 10,33𝑚
𝛾 𝛾

𝑃𝐼 𝑃𝑉
=
𝛾 𝛾

𝑉𝐷2
𝑉𝐷 ≪ 𝑉𝐸 => ≅0
2∙𝑔

𝑍𝐷 − 𝑍𝐸 = 𝐻𝑔 𝐴

𝑍𝐸 ≅ 𝑍𝐼

Alors la pression au point E, l’équation (5.15) dévient :


PE ' PV VI2 (5.15)
   J EI
  2g

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

En introduisant les équations (5.15) et (5.13) dans (5.10) on obtient :

 VI2
 NPSH   J EI

réquis
2g (5.16)

 NPSH Patm P
disponible  - V - H g ( A) - J DE
  

Patm [Pa] : pression atmosphérique qui est égale à 1,013𝑏𝑎𝑟 𝑜𝑢 1,013 ∙ 105 𝑃𝑎 ;
Hg (asp) [m]: hauteur géométrique d’aspiration en m ;
J EI [m] : perte de charge hydraulique dans la pompe ;
J DE [m] : perte de charge totale dans les circuits hydraulique à l’aspiration exprimée
en m
D’après l’équation (5.17) ; la formule qui donne l’NPSH disponible est le suivante :

Patm PV
NPSH disponible  - - H g ( A) - J DE
 

LED V 2 L
J DE  f  8 f 2 ED 5 Q 2 (5.17)
D 2g  gD

AN: 𝑓 = 0,0034 ; 𝐿𝐸𝐷 = 3𝑚 ; D= 150𝑚 ; 𝑄 = 0,05𝑚3 /𝑠 ;

𝑃𝑎𝑡𝑚 = 1,013𝑏𝑎𝑟 ; 𝑃𝑉 (25° 𝐶) = 3166𝑃𝑎

3
𝐽𝐷𝐸 = 8 ∙ 0,0034. 2 5
(0,05)2
3,14 ∙ 10. 1,5

𝐽𝐸𝐷 = 0,017 𝑚

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

courbe NPSH disponible


NPSHdisponible 8.4

8.2

7.8 X: 0.04
Y: 7.623
B
7.6
A
7.4

7.2

6.8
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07
débit en [m3/s]

Figure 34 : courbe de NPSH disponible

 NPSHrequis  8 m

Au point A : 
NPSHdisponible  7, 41 m

La condition de non cavitation ne pas vérifié tel que :


7, 41m  8m  0,5m
Alors la pompe Cavite
 NPSHrequis  7 m

Au point B :  NPSHdisponible  7, 62 m

La condition de non cavitation est vérifié tel que :


7, 62m  7m  0,5m la cavitation de la pompe est disparue

Alors, pour éviter le phénomène de cavitation ; on choisit le débit de pompage


0,04m3/s = 160m3/h.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Marques de Caractéristiques de CRN 150 CRN 150


constructeur fonctionnement Série (-3-2) Série (-3)

Q maxi [m3/h] 180 180

Q nom [m3/h] 120 170

hydrauliques
PP[kW] 10 11
H maxi [m] 75,6 96
N1 [tr/mm] 2900 2900
Rendement [%] 69 72
ISO 9906 NPSH requis [m] 4,5 7,5
Pelec [kW] 30 37
F [Hz] 50 50
Electriques

Rendement [%] 93.5 94


N2 [tr/mm] 2960 2960
Cos  0,88 0,89
U [V] 380 / 660 380/ 690

Tableau 16: caractéristiques de fonctionnement de la pompe qu’on a choisie

Avec :
Q maxi [m3/h : débit de pompage maximale ;
Q nom [m3/h] : dédit nominale ;
PP[kW] : puissance de la pompe ;
H maxi [m] : hauteur manométrique de pompage maximale ;
N [tr/mm] : vitesse de rotation de la pompe ;
Pelc [kW] : puissance électrique de la machine électrique ;
F [Hz] : fréquence de rotation du moteur électrique ;
N2 [tr/mm] : vitesse de rotation de la machine électrique ;
Cos  [-] : facteur de puissance du moteur électrique ;
U [V] : tension de couplage du moteur électrique ;

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.8 Montage de la conduite de pompage


Suivant la caracteristique géometrique de l’emplacement de la conduite de
refoulement ; le montage de la conduite se divise en deux :
- Le premier montage est un installation à l’air libre : extrémite inferieure ;
- Le deuxieme montage est un installation enteré : extremité superieure.
V.8.1 Mise en place de la conduite en PVC :
Pour éviter tout risque de détérioration et d’incident ultérieur, les conduites en PVC
doivent être portés et non traînés sur le sol ou contre les objets durs. Par temps très
chaud, il est nécessaire de prendre des précautions supplémentaires, et en
particulier d’éviter tout choc violent des tubes.

recouvrement
Hauteur de
Zone de remblai
proprement dit
Sol en place

Remblai de
protection Zone
PVC d’enrobage
Assise

Lit de pose
Largeur de tranche

Figure 35 : schéma de montage de la conduite en PVC

V.8.1.1 Lit de pose :


Le fond de la tranchée est recouvert d’un lit de pose de 5 à 15 cm, dressée suivant la
pente prévue au projet.
V.8.1.2 Largeur de tranchée :
La largeur de la fouille doit être déterminée en fonction de la profondeur
d’enfouissement et du diamètre de la canalisation à mettre en place.
Cette largeur doit être suffisante pour permettre l’aménagement correct du fond de la
tranchée d’une part et d’autre part, l’assemblage des éléments de la canalisation.
Pour le diamètre 150mm ; la largeur minimum de tranchée est égale 760mm.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.8.1.3 Profondeurs de fouille :


Les profondeurs de fouille prévues au projet doivent être respectées, en prévoyant la
place nécessaire à la mise en œuvre du lit de pose pour les conduites en PVC ; les
profondeurs de fouilles est 1m minimum.
V.8.1.4 Hauteur de la couverture :
La hauteur de couverture est égale à la profondeur de fouille moins le diamètre de la
conduite.

Figure 36 : schéma d’emplacement de la conduite

Parametres Unités Valeurs


Lit de pose [cm] 15
Largeur de tranchée [cm] 76
Profondeurs de fouille [cm] 100
Hauteur de la couverture [cm] 70
Diamètre de la conduite [mm] 150

Tableau 17 : dimension de l’emplacement de la conduite en PVC

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.8.1.5 Assemblage de la conduite :


1) Coupe :
Si les nécessités du tracé l’exigent, la coupe du tube peut être envisagée sur
chantier. Elle s’effectue à la scie ou à la meule portative, suivant un plan
perpendiculaire à l’axe du tube. Le chanfrein est alors reconstitué à l’aide d’une lime
ou d’une chanfreineuse.
2) Assemblage :
Il existe deux type d’assemblage de la conduite en PVC ; soient assemblage par joint
d’etanchéité ou assemblage par collage . Pour la raison de durété on doit adoptée
l’assemblage par bague de joint d’étanchéité.
Il demande les opérations suivantes :
- Si une coupe sur chantier s’est avérée nécessaire, reconstituer le chanfrein de
l’extrémité mâle à l’aide d’une râpe ou d’une chanfreineuse, suivant un angle
compris entre 30° et 45°,
- Reporter sur cette extrémité, à l’aide d’un crayon gras, la longueur de
l’emboîture,
- Débarrasser les parties à assembler de toute boue, poussière, sable ou
gravillon,
- S’assurer de la position correcte de la bague d’étanchéité, de sa propreté
ainsi que celle de son logement,
- Lubrifier le bout mâle et surtout son chanfrein (il est impératif de n’utiliser que
le lubrifiant préconisé, certains produits risquent d’attaquer la bague de joint
d’étanchéité)

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

- Emboîter les deux éléments à fond, jusqu’au repère préalablement tracé,


- Pour les collecteurs, pousser lentement avec une barre à mine, sans oublier
d’intercaler une planche entre le tube et la barre.

Intercalaire
en bois

Figure 37 : assemblage de la conduite

V.8.2 Mise en place de la conduite en Acier :


V.8.2.1 Blocage des singularités par des massifs en bétons :
Pour éviter les risques pour l’utilisation des conduites en Acier ; il faut respecter les
procédures suivantes :
- L’espace de la conduite sur le sol doit une distance de 0,5m pour éviter la
rouille du matériau de la conduite;
- La face extérieure est peinturé en peinture contre la rouille ;
- Le changement de direction doit supporter par des blocs massifs d’ancrage.
- La continuité des conduites est fixée par des joints de dilatation.
Alors pour cette étude on utilise trois des blocs massifs d’ancrage et un berceau
support intermédiaire :
N° du profil Formes des blocs massifs Matériau de construction
12 145° En béton armée
13 160° En béton armée
14 150° En béton armée
Entre 12 et
Berceau En béton armée
13

Tableau 18 : blocs support de la conduite

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

V.9 Devis estimatifs et quantitatifs du projet

Prix totale
N° Désignation U/té Q/té P.U [Ariary]
[Ariary]
Mesures topographiques avant
1.0
réalisation
Mesure du profil en long du
1.1 l’allure de la conduite de km 0,19 104 000 19 760
pompage
Mesure du profil en long du canal
1.2 km 2,6 104 000 270 400
d’irrigation
Sous totale de la mesure
topographique 290 160
2.0 Pose et fourniture des conduites de pompage de longueur totale 185m

2.1 m 40 68 000 2720000


Conduite en acier
2.2 conduite en PVC m 145 16 250 3 087 500
2.3 Montage de la conduite m 185 4 000 740 000
3
2.4 Fouille de la conduite m 84 3 000 252 000
3
2.5 Remblai en terre ordinnaire m 84 1 000 84 000
2.6 Compactage m3 12,5 3 500 43 890
Sous totale conduite 6 927 390
3.0 Accessoires de la conduite
3.1 Coude 90° (diamètre 160mm) U 2 7 500 15 000
3.2 Coude 150° (diamètre 160mm) U 6 6 000 36 000
3.3 Vanne de contrôle U 1 8 000 8 000
3.4 Filtre d’aspiration U 1 15 000 15 000

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Sous totale accessoires conduite 74 000

4.0 Blocs massifs d’ancrage et support intermédiaire

4.1 Béton dosé 300kg/m3 m3 0 ,04 30 000 12 000


4.2 fixation : fer rond de Ø12 kg 4 3 000 12 000

Sous totale Blocs massifs d’ancrage et support intermédiaire 24 000

8.0 Prix pompe

8.1 Pompe multicellulaire de 30 kW U 1 17 170 400 17 170 400


8.2 TVA 20% 3434080
Sous totale pompe 20 604 480
9.0 Canaux d’irrigation en terre
9.1 Regabaritage m 2 600 1 000 2600000
3
9.2 Déroctage m 3 20 000 60 000
Sous totale de canaux d'irrigation en terre 2 660 000
Cout de projet 30 580 030

Imprevue 10% 3058003

Total hors TVA 33 638 033


TVA de 20% 6 727 607
Total TTC 40 365 640

Tableau 19 : devis estimatif du projet

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

N° DESIGNATION SOUS TOTAL en [Ariary]


1.0 Mesures topographiques 290 160
2.0 Conduite 6 927 390
Accessoires de la
3.0 74 000
conduite
Blocs massifs d’ancrage
4.0 24 000
et supports de la conduite
8.0 canal d’irrigation en terre 2 660 000
Prix du pompe avec TVA
9.0 20 604 480
de 20%
14.0 Coût total du projet 30 580 030
15.0 Imprévu de 10% 3 058 003
18.0 Total hors TVA 33 638 033
19.0 TVA de 20% 6 727 607
20.0 Total TTC 40 365 640

Tableau 20 : récapitulation des devis.

Arrêté le montant du présent devis estimatif concernant la réalisation du projet


d’irrigation du plateau de Mangaoko par l’utilisation du système de pompage, sans
compter le prix du panneau solaire est à la somme de quarante millions trois cent
soixante cinq milles six cent quarante mille ariary (40 365 640 Ariary), y compris le
TVA aux taux de vingt pour cent (20%).

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Chapitre V - IMPLICATION PEDAGOGIQUE


A - PROPOSITION DE PROGRAMME
Le programme officiel n’est pas bien réparti dans la formation au Lycée Technique et
Professionnel .C’est pourquoi nous proposons la répartition pour la 3 ème année de la
formation bâtiment & travaux publique.

Intitulé du sous – module de formation : HYDRODYNAMIQUE

Objectif Général : A l’issue du sous- module, l’apprenant sera capable de déterminer


les éléments caractéristiques de l’hydrodynamique.

I : DYNAMIQUE DES FLUIDES


 Equation de Bernoulli
 Représentation graphique
 Pour le liquide parfait (non visqueux)
 Bilan énergétique 16h
 Bilan des pressions
 Pour le liquide réel (visqueux)

II : REGIME D’ECOULEMENT DANS LES CONDUITES

 Les différents types des régimes d’écoulements


- Régime d’écoulement laminaire
- Régime d’écoulement turbulent 14h
 Le nombre de Reynold
 Classification des écoulements par Reynolds

III : PERTE DE CHARGE DANS LES CONDUITES

 Généralité
 Les pertes des charges singulières
 Pertes des charges linéaires 10h
 Les formules de calcul des conduites

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

I. DYNAMIQUE DES FLUIDES

I.1 Généralité
Notre sens commun nous fait appréhender un fluide (gaz ou liquide) comme étant de
nature très différente d’un solide. Ce dernier a une forme propre qui nous permet de
le reconnaître. Liquide ou gaz n’ont pas de forme propre, ils épousent la forme du
récipient qui les contient, sont déformables sous la moindre action. Liquide et gaz ont
des différences : un liquide, contrairement à un gaz, a un volume défini, il ne remplit
pas tout le volume du récipient.
Un fluide est un corps qui n'a pas de forme propre. Les gaz et les liquides sont des
fluides. Un fluide peut être considéré comme étant formé d'un grand nombre de
particules matérielles, très petites et libres de se déplacer les unes par rapport aux
autres. C’est donc un milieu matériel continu, déformable, sans rigidité et qui peut
s'écouler.

I.2 Définition
L’hydrodynamique est un élément de l’hydraulique qui étudie le mouvement des
liquides en tenant compte de la cause de ce mouvement. Ce mouvement peut être
permanent ou nom permanent.
L’écoulement est permanent si la vitesse et la pression du liquide ont des points
quelconque sont constante dans le temps. Il est non permanent dans le cas
contraire.
D’autre part, la vitesse et la pression peuvent être constantes dans l’espace, on dit
que l’écoulement est uniforme, dans le cas contraire.
L’écoulement est dit en charge, s’il est sous pression contrairement à l’écoulement
libre.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

I.3. Equation fondamentale de l’hydrodynamique


I.3.1 Le principe de Bernoulli
En tout point d’un filet liquide pris dans une masse liquide sans viscosité en
écoulement permanent est soumis à la seule action de la pesanteur, l’énergie
mécanique totale se conserve.
I.3.2 Equation de Bernoulli
Pour un filet du liquide parfait incompressible suivent le principe de Bernoulli, du nom
du mathématicien et scientifique suisse Daniel Bernoulli.
D’après l’équation de Bernoulli, l’énergie mécanique totale du liquide est :

𝑃 𝑉2
+ + 𝑍 = constante (1.1)
𝛾 2∙𝑔

I.3.3 Fluide parfait (non visqueux)


Pour un fluide considéré comme parfait, les molécules constituant le fluide glissent
les unes sur les autres sans frottement.
Considérons deux points 1 et 2 e situe sur une même ligne de courant.
P1 V 21
L’énergie totale en 1 sera : H1 = + + Z1 (1.2)
γ 2∙g

P2 V 22
et sur le point 2 est H2 = + + Z2 (1.3)
γ 2∙g

Figure 38 : Différence de hauteur piézométrique à l’intérieur d’un liquide parfait

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

L’écoulement est parfait ; c’est à dire si la viscosité du liquide est négligeable, il aura
une conservation d’énergie, donc H1 = H2

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + Z1 = + + Z2 (1.4)
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔

1) Bilan des hauteurs


La dernière écriture possible de ce théorème est :
𝑃1 1 𝑃2 1
+ ∙ 𝑉12 + 𝑍1 = + ∙ 𝑉22 + 𝑍2 (1.5)
𝜌∙𝑔 2∙𝑔 𝜌∙𝑔 2∙𝑔

On nomme :
𝑃
 Hauteur manométrique : le terme
𝜌∙𝑔
𝑃
 Hauteur piézométrique : le terme ( 𝜌∙𝑔 + 𝑍)
1
 Hauteur capable : le terme ∙ 𝑉2
2∙𝑔

 Altitude : le terme 𝑍
La somme des trois termes est la charge totale, ou encore la hauteur manométrique
équivalente.
2) Bilan des pressions :
C’est la présentation du théorème obtenu par la démonstration :

𝜌 𝜌
𝑃1 + ∙ 𝑉12 + 𝛾 ∙ 𝑔 ∙ 𝑍1 = 𝑃2 + ∙ 𝑉22 + 𝜌 ∙ 𝑔 ∙ 𝑍1 (1.6)
2 2

En particulier, on appelle :
- Pression statique : le terme( 𝑃 + 𝜌 ∙ 𝑔 ∙ 𝑍)
𝜌
- Pression dynamique : le terme( 2 𝑉 2 )
é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒
- Relation entre pression et énergie : 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 = =
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑é𝑏𝑖𝑡
 Remarque :
Les pressions exprimées dans le théorème de Bernoulli sont des pressions
absolues.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

I.3.4 Fluide réel (visqueux)


Pour un fluide réel, la viscosité est prise en compte et se traduit par l’apparition de
forces non conservatives
La viscosité d’un fluide, qui est la propriété inverse de la fluidité, est la caractéristique
de résistance au glissement ou à la déformation d’un fluide. Ces forces de résistance
proviennent du fait que les couches des fluides en mouvement ne peuvent pas
glisser indépendamment et librement les unes sur les autres. Ce qui donne
naissance à des forces des frottements qui s’opposent directement à l’écoulement.
Cette viscosité, dite dynamique, s’exprime comme le quotient d’une masse par une
vitesse (l’unité est le poiseuille noté [Pa.s] ou [N.s.m−2] dans le système MKSA), et
dépend de la température. Dans un liquide, elle est inversement proportionnelle à la
température.
Au contraire, elle augmente avec la température dans le cas d’une phase gazeuse.

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + 𝑍1 = + + 𝑍2 + 𝐻1−2 (1.7)
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔

I.4 Interprétation graphique


I.4.1 Fluide parfait (non visqueux)

Figure 39 : interprétation graphique pour un liquide non visqueux

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 77


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

I.4.2 Fluide réel (visqueux)

H
𝑉12
2∙𝑔 𝑉12
2∙𝑔

𝑃1
𝜌∙𝑔 𝑃2
𝜌∙𝑔

𝑍1

𝑍2

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + 𝑍1 = + + 𝑍2 + 𝐻1−2 (1.8)
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔

Figure 40 : interprétation graphique pour un liquide visqueux

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II. REGIME D’ECOULEMENT DANS LES CONDUITES

II.1 Généralité
L’expérience de Reynolds a montré qu’il existe des différents types d’écoulements
dans les conduites. Dans la vie quotidienne, dans la nature et dans le domaine
industriel, les écoulements sont toujours présents. La circulation de l’oxygène dans
notre organisme est l’un des exemples de l’importance de l’écoulement dans la vie
humaine. Les tsunamis, les cyclones ou les coulées de lave sont aussi des exemples
de l’écoulement mais qui conduisent quelquefois à de grands dégâts pour l’humanité.
A part le critère physique qui distingue écoulements compressibles et
incompressibles, ainsi que écoulements visqueux et non visqueux, il existe d’autres
critères qui distinguent les écoulements de fluides.
II.2 Les différents types d’écoulements
La vitesse d’écoulement d’un fluide permet de différentier deux types
d’écoulement .La transmission entre ces deux régimes dépend de la viscosité du
fluide, ainsi que du diamètre du tuyau.
II.2.1 Régime d’écoulement laminaire :
Dans certains écoulements, les particules marquées diffusent très lentement c’est à
dire s’écartent peu les unes des autres, les différentes couches (lamelles) glissent
les unes par rapport les autres sans se mélanger : l’écoulement est dit laminaire.
Régime d’écoulement laminaire se produit pour une vitesse d’écoulement faible et
régulier. L’écoulement se fait en couches cylindriques qui glissent les unes sur les
autres suivant des lignes de courant sensiblement parallèles : la vitesse du filet
central est supérieure à la vitesse de filets latéraux.

Figure 41 : écoulement laminaire

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 79


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

II.2.2 Régime d’écoulement turbulent :


Au contraire dans d’autres écoulements les particules marquées s’éloignent très
rapidement de manière " aléatoire, irrégulière, dans toutes les directions " les unes
des autres, on ne retrouve plus de trace de marquage significative très près de
l’endroit où le marqueur a été introduit : l’écoulement est dit turbulent.
Régime d’écoulement turbulent se produit une suite de tourbillons et de remous, on
dit : la vitesse d’écoulement importante. Les lignes de courant se déforment et
apparaissent à grande vitesse.

Figure 42 : écoulement turbulent

II.3 Le nombre de Reynolds


On détermine le régime d’écoulement de courants par un nombre adimensionnel
appelé : nombre de Reynolds.
II.3.1 Conduite circulaire

𝑉∙𝐷
e = (2.1)
𝜗
e : Nombre de Reynolds
𝑉 : vitesse moyenne de l’écoulement du liquides à travers le tuyau [𝑚/𝑠]
𝐷 : Diamètre du tuyau [m]
𝜗 : viscosité cinématique du liquide [𝑚2 /s]
II.3.2 Conduite non circulaire

𝑉(4∙𝑅𝐻 )
e = (2.2)
𝜗

𝑅𝐻 : Rayon hydraulique[m]
En général : 𝜗 gradué en Stokes [St]
1Stokes = 1 𝑆𝑡 = 10−4 [𝑚2 /𝑠]
𝑚2
𝜗𝑒𝑎𝑢 = 10−2 𝑆𝑡 = 10−6 𝑠

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II.4 Classification des écoulements par Reynolds


On admet que :
- si Re < 2 000, l’écoulement est laminaire ;
- si 2 000 < Re < 8 000, on a un écoulement de transition ;
- si 8 000 < Re, l’écoulement est turbulent.

III. PERTE DES CHARGES DANS LES CONDUITES(PDC)

III.1 Généralité
Pour un écoulement dans les conduites, comme les canaux, les rivières ; on observe
des dépenses énergétiques du courant pour vaincre la résistance en mouvement.
Les pertes de charges(PDC) dépendent :
 de la forme, de dimension et de la rugosité de la conduite ;
 de la vitesse d’écoulement et de viscosité du fluide ;
 des obstacles appelés ‘résistance hydraulique’.
En générale, les résistances au mouvement de liquide ou résistance hydraulique
(PDC) peuvent être divisées en deux types :
- les pertes des charges local ou singulier (singularité) ;
- les pertes des charges le long du courant ou repartie linéaire.
III.1.1 Les pertes des charges singulières
Les pertes des charges local ou singularité sont dues aux différents éléments de
construction et aux obstacles locaux dans le courant (coude, dérivation, Té, croix,
robinet, vanne, etc.….).
III.1.2 Les pertes des charges linéaires
Elles sont dues aux frottements produises par des liquides. Elles sont
proportionnelles à la longueur de la conduite.
III.2 Calcule de perte des charges :
La perte de charge provoquée par une singularité est donnée par la relation.
𝐾∙𝑉 2
𝐻 = 2⋅𝑔
(3.3)

𝑉 : vitesse dans la conduite


𝐾 : Coefficient de singularité. Ces valeurs sont données en fonction de la nature et
les dimensions des singularités.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 81


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Exemple : à l’entré d’un réservoir : 𝐾 = 0,1


à l’entré d’une conduite à l’arête vives : 𝐾 = 0,5
III.2.1 Calcul pertes des charges linéaires
Soit une conduite cylindrique de longueur L

Figure 43 : conduite cylindrique


La perte de charge provoquée par une conduite linéaire est donnée par DARCY
Weisbach
∙L∙V 2
H = (3.4)
2⋅𝑔⋅𝐷

 : Coefficient de perte de charge ou coefficient de frottement ou facteur de friction


D : Diamètre intérieur de la conduite
V : Vitesse moyenne de l’écoulement
L : longueur de la conduite
1) Les formules de calcul de  :

Elle dépend de la valeur de Nombre de Reynolds (e)


 Si e < 2000 :
- pour une conduite circulaire :
64
 = e (3.5)

- pour une conduite carrée :


57
= (3.6)
e
- Conduite triangle équilatéral :
53
= (3.7)
e

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 82


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

 Si e > 2000
La formule de Colebrook s’écrit :

2
1
= 1 ε 2,51
−2𝑙𝑜𝑔 3,7∙D +
e 

d’ où
1
= 𝜀 2 (3.8)
4 𝑙𝑜𝑔 3,7𝐷

avec :
𝜀 : Rugosité à l’intérieur de la conduite
𝜀
: Rugosité relative équivalente
𝐷

2) Les valeurs pratiques de l’ 𝜺:

Conduites 𝜺[𝒎𝒎]
En acier 0,4
En acier d’adduction en exploitation 1,2 à 1,5
En fonte neuve 0,25 à 1
En fonte d’adduction usée 2
En métallique neuve 0,1
En métallique usagé 1
En métallique corrodé 2
En béton armé 2,5
En béton à parois rugueuses 3à9
Tableau 21 : valeur de rugosité

 Remarque :
Pour la conduite de longueur L ; il est préférable d’utiliser l’expression pertes
des charges unitaire.
On peut négliger les pertes des charges locale si le rapport entre la longueur
de la conduite et son diamètre :
𝐿
> 5000
𝐷

Les pertes des charges sont difficile à chiffrés, peuvent être estimé à 10%
des pertes des charges linéaires.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 83


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Sur la conduite en série, la perte de charge :

∆𝐻𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = ∆𝐻1 + ∆𝐻2 (3.9)

Sur la conduite en parallèle :

∆𝐻𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = ∆𝐻1 = ∆𝐻2 (3.10)

A. Application
Exercice 1 :
Une station de pompage est utilisé pour une adduction d’eau .Elle aspire l’eau d’un
bassin de captage et la refoule vers un autre bassin plus haut.
1) Calculer la puissance demandée par la pompe dans les deux cas suivants :
a – On suppose que l’écoulement est permanent
b – Existence des pertes de charges
On suppose que la vitesse d’abaissement du bassin de captage est négligeable.
On donne : Z1 = 2 m ; Z2 = 30 m ;
D = 35 m ; 𝑔 = 10 m ;η = 0,75 ;
L1 = 10 m ; L2 = 50 m ; 𝜀 = 0,15 mm ;
𝐾1 = 0,3; 𝐾2 = 0,5 ; 𝑄 = 2,5 l/s

Exercice 2 : théorème de Bernoulli


Un barrage réservoir porte une vanne circulaire de diamètre D. Le plan libre de l’eau
est à la cote 1920m, le centre de gravité de la cote 1924m. Une conduite de même
diamètre que la vanne amène l’eau du réservoir vers une agglomération de 1200
habitants (se trouvant à la cote 1900m).Calculer la pression à l’arrivée de
l’agglomération.
On donne la perte de charge 2m.

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 84


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

𝑍𝑅 = 1920𝑚

𝑍𝑅 = 1914𝑚

𝑍𝐴 = 1900𝑚

Exercice 3 :
On veut élever de l’eau à partir d’un réservoir en pression situé au sous - sol. La
hauteur moyenne d’élévation que l’on veut réaliser est de 10m et le débit désir de 1L
par seconde. La conduite a un diamètre intérieur de 15m.
Quelle pression effective d’air comprimé faut-il appliqué au – dessus de la surface
libre de l’eau dans le réservoir ?

Exercice 4 : écoulement dans les conduites


De l’eau circule dans un conduite de diamètre D = 40mm a la température ordinaire,
avec un débit de 2,5litres par seconde.
𝑉∙𝐷
1) Le nombre de Reynolds étant donné par la relation ℜ𝑒 = , quel est le
10 −6
type d’écoulement ?
On rappelle que l’écoulement est laminaire pour ℜ𝑒 < 2320 et turbulent pour
ℜ𝑒 > 3000
Exercice 5 :
Soit un réservoir de grand diamètre contenant de l’eau.
On considère une vanne formant exactement un orifice circulaire de 0,30m de
diamètre. La vanne étant disposée dans un plan vertical et le niveau de l’eau dans le
réservoir de trouve à 6m au-dessus du centre de gravité de la section de l’orifice.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

1) Calculer la poussée hydrostatique sur la vanne fermée,


En déduire le centre de poussée.
2) Calculer le débit d’eau passant par l’orifice si la vanne est ouverte au
maximum, on admet un coefficient de débit m=0,594.
3) Calculer la vitesse moyenne d’écoulement si l’eau sortant de l’orifice coule
dans un canal dont la section d’écoulement est représentée par la figure ci-
dessous.

0,45m

0,25m

0,35m

Exercice 6 :
Un oléoduc est une conduite horizontale de diamètre intérieur D = 105,6mm et de
longueur=1km. On souhaite que le liquide transporté : masse volumique 𝜌 =
800𝑘𝑔/𝑚3 et de viscosité cinématique 𝜗 = 2. 10−4 𝑚2 /𝑠, ait un débit volumique de
1200 l/min.
Quelle est la perte de charge linéaire dans la conduite ?
Exercice 7 :
Soit un canal remplit à la mi-hauteur par l’eau.
Calculer :
1) La surface mouillée et la hauteur d’eau h.
2) La force de pression subit par le canal.
On donne R=1m, L=10m

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L
0
R
B C
𝜃
A

B. Corrigé
Exercice 1 :
1) a- La puissance demandée par la pompe

𝑃 𝑃
𝑒 = 𝜂𝐻

Avec : 𝑃𝐻 = 𝛾 ∙ 𝑄 ∙ 𝑕

Déterminons 𝐻
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + Z1 + 𝐻 = + + Z2
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔
𝑃1 = 𝑃2 ⟹ 𝑃1 −𝑃2 = 0
𝑉1 = 0 et 𝑉2 = 0
⟹ 𝐻 = Z2 − Z1

AN : Z1 = 2 𝑚 ; Z2 = 30 𝑚
H = 30 − 2
𝐻 = 28𝑚

Donc 𝑃𝐻 = 104 ∙ 2,5 ∙ 10−3 ∙ 28


𝑃𝐻 = 700𝑤

700
d’où 𝑃𝑒 =
0,75

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𝑃𝑒 = 933,33 𝑊
b- La puissance demandée par la pompe en existence des pertes de charges
𝑃𝐻
𝑃𝑒 = et 𝑃𝐻 = 𝛾 ∙ 𝑄 ∙ 𝑕
𝜂

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + Z1 + 𝐻 = + + Z2 + ∆𝐻1−2
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔

𝐻 = (Z2 − Z1 ) + ∆𝐻1−2

Calcul du nombre de Reynolds


V∙D 4∙Q
e = avec : 𝑉 =
ϑ π∙D2

AN :

4∙∙2,5∙10 −3
𝑉= = 2,59[m/s]
3,14∙(35∙10 −3 )2

2,598∙35∙10 −3
⟹ e = = 90930
10 −6

⟹ e = 90930 > 2000

perte de charge entre 1 et 2


(𝐾1 +𝐾2 )
∆𝐻1−2 = ∆𝐻𝑆 − ∆𝐻𝐿 avec : ∆𝐻𝑆 =
2𝑔

AN :

(0,3+0,5)∙(2,598)2
∆𝐻𝑆 =
2∙10

∆𝐻𝑆 = 0,27 𝑚

(𝐿1 +𝐿2 )V 2 1
∆𝐻𝐿 = or:  = 𝜀
2∙𝑔∙𝐷 4(𝑙𝑜𝑔 3,7∙𝐷 )2

AN :

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1
 = 0,15
4(𝑙𝑜𝑔 3,7∙35 )2

 = 0,029

0,029(10+50)∙(2,598)2
d’où ∆𝐻𝐿 =
20∙35∙10 −3

∆𝐻𝐿 = 16,778 𝑚

et 𝐻 = 28 + 0,27 + 16,778
𝐻 = 45,048 𝑚

10 4 ∙2,5∙10 −3 ∙45,048
𝑃𝑒 = = 1126,2 W
0,75

d’où 𝑃𝑒 = 1126,2 𝑤
𝑃𝐻 = 1501,6 𝑤

Exercice 2 :
ZR : hauteur de refoulement
1) Calcule de la pression à l’arrivée
Nous avons :
𝑃𝑅 = ρ ∙ 𝑔 ∙ 𝑕 Or : 𝑕 = 𝑍0 − 𝑍𝑅

= ρ ∙ 𝑔 (𝑍0 − 𝑍𝑅 )

𝑉𝑅2 −𝑉𝐴2
𝑃𝐴 = 𝜌 ∙ 𝑔[( −∆𝐻 )] + 𝜌 ∙ 𝑔 (𝑍0 − 𝑍𝑅 )
2∙𝑔

AN :

𝑃𝐴 = 1914 − 1900 − 2 + (1920 − 1914)

𝑃𝐴 = 18𝑇/𝑚2 = 1,8. 103 𝑁/𝑐𝑚

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Exercice 3 :
1) Calcul de la pression effective d’air comprimé qu’il faut appliquer au-dessus
de la surface libre de l’eau dans le réservoir :
D’après Bernoulli ;
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + 𝑔 ∙ Z1 = + + 𝑔 ∙ Z2
𝜌 2 𝜌 2
Or dans ce cas 𝑉1 = 0 ; Z2 − Z1 = 10m
de sorte que la forme de Bernoulli devient ;
𝑉22
P1 − P2 = 𝜌 + 10 ∙ 𝑔
2

Or : 𝑄 = 𝑉2 ∙ 𝑆2 et 𝑄 = 1dm3 /s = 10−3 m3 /s
d’ où, on obtient finalement ;
P1 − P2 = 114110N/m2 = 1,14bar
Exercice 4 :
1) Le type d’écoulement :
On a: 𝑄 = 2,5l/s = 2,5 ∙ 10−3 m3 /s ; 𝐷 = 400mm = 0,4m

π∙D 2
Or : 𝑄 = V ∙ S et S=
4
π∙D 2 4∙Q
⟹𝑄=V ∙ ⟹V =
4 π∙D 2
AN:
4∙10 −1 ∙2,5∙10 −3
⟹𝑉= = 2𝑚/𝑠
3,14∙(400)2

Nous avons :
𝑉∙𝐷
e =
𝜗
AN: on prend 𝜗 = 10−6

2∙4∙10 −1
e = = 8 ∙ 105
10 −6

⟹ e = 8 ∙ 105 > 3000


d ‘ où l’écoulement est turbulent

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Exercice 5 :

Soit un réservoir de grand diamètre contenant de l’eau au maximum.


1) La poussé hydrostatique.

𝐹 = 𝜌∙𝑔∙𝑕∙𝑆
AN:
10
𝐹 = 1000 (3,314. 102 )
4

𝐹 = 4239N
2) Le débit d’eau passant par l’orifice si la vanne est :

𝑄 = 𝑚 ∙ 𝑠 2𝑔𝑕 Avec : 𝑚 = 0,594 ; 𝐷 = 0,3𝑚 ; 𝑕 = 6𝑚

𝑄 = 0,46𝑚3 /𝑠

3) Le débit d’eau sortant par l’orifice coule dans le canal

0,45m

0,25m

0,35m

 La section mouillée
1
𝑆=2 𝐿+𝑙 𝑕

AN: L = 0,45m; l = 0,35m; h = 0,25m


1
𝑆 = 2 0,45 + 0,35 𝑂, 25

𝑆 = 0,1𝑚2
 La vitesse moyenne
𝑄 = 𝑉𝑚𝑜𝑦 ∙ 𝑆
𝑄
𝑉𝑚𝑜𝑦 =
𝑆

𝑉𝑚𝑜𝑦 = 4,6𝑚/𝑠

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

CONCLUSIONS

Pour conclure, l’importance de l’eau dans la vie courante a depuis toujours incité
l’homme à réaliser des machines permettant son extraction ou de rejet.
Pendant des siècles, en Egypte, au Maghreb et aux Indes, des machines connues
sous le nom de « Chadouf » ou de « Noria » ont été utilisées pour irriguer les
cultures à partir de rivières ou de puits .De nos jours, nous ne traitons que des
installations modernes de pompe et des stations de pompage utilisées dans les
projets d’aménagements hydro-agricoles, d’hydraulique pastorale, villageoise ou
urbaine.
Nous venons ainsi de voir que Madagascar possède encore des plateaux cultivables
et même fertile .Du nord au sud sans oublier de l’est à l’ouest. Parmi ces plateaux
est celui de Mangaoko qui reste encore plus précieux au nord de la grande ile.
Le pompage solaire est sans doute l’une des plus pertinentes utilisations de l’énergie
solaire photovoltaïque. L’évolution progressive, depuis 20 ans, des matériels et des
gammes de performances permet aujourd’hui de considérer le pompage solaire
comme une technologie mature.
Le présent travail n’est qu’une introduction à la découverte de l’exploitation agricole
aux paysans de la commune rurale en l’absence de toute étude ou suivi de gestion
et de l’évolution des stations de pompage privées. Il cherche à dévoiler les raisons,
les impacts et les modalités de gestion de l’eau dans la zone rurale et il résume ses
objectifs dans la triade : quoi, pourquoi et comment exploiter les eaux à partir des
enquêtes documentaires et sur le terrain effectuées à Madagascar et surtout dans la
zone rurale. L’accès à l’eau a eu recourt pour plusieurs raisons résumés dans les
servitudes du réseau de surface et les aléas climatiques qui ont amenés les
agriculteurs à choisir la possession d’un contrôle individuel sur une ressource en
eau, ainsi que de garantir la stabilité de l’approvisionnement.
En outre, la sécheresse est une caractéristique structurelle du climat malgache et
plus précisément dans la région de Mangaoko, de ce fait, l’application des plans
restrictifs devient une stratégie habituelle qu’on doit s’adapter avec, et qu’on doit
attendre un développement continu des pompages.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Enfin nous pouvons dire que le travail mérite encore une grande amélioration et les
recherches continue sur les moyens d’irrigation des villageoises le mieux
adapté .Toutefois, nous sommes ravis d’affirmer que l’objectif du projet est atteint.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

BIBLIOGRAPHIE et WEBOGRAPHIE

[1] Carte FTM de la province d’Antsiranana à l’échelle : 1/100.000 (projection


conforme Laborde, 3eédition).
[2] André SAVATIER, François GADELLE, Les pompes et les stations de
pompage, Technique rurales en Afrique, Société Grenobloise d’Etudes et
d’Applications Hydrauliques : SOGREAH.
[3] B.DELACRETAZ Ingénieur en GENIE RURAL Lausanne, Les pompes dans
les ouvrages hydrauliques agricoles, 1982.
[4] Etude de faisabilité d’électrification par énergie renouvelable des villages
d’Ampasindava et Mangaoka, Mad’ Eole S.A.R.L.
[5] R. GARIBAL,Cours d’hydraulique agricole à l’usage des lycées agricole de
Madagascar,
[6] Docteur Andrianaharimanana RAZAFINDRABE, Cours hydraulique
générale, 3ème année, 2008.
[7] Candel S, Ed Dunod, cours Mécanique des fluides, 1995.
[8] Docteur Andrianaharimanana RAZAFINDRABE, Cours turbo machine ,4 ème
Année, 2009.
[9] Razafimandimby Théodore, Cours de lycée technique, 3 ème année BTP.

[10] http://www.wikipedia.org

[11] http://www.hal.archives-ouvertes.fr

[12] http://www.grundfos.com

[13] Jean PETSY Tianarison , Station domestique de pompage d’eau. Livre


mémoire de fin d’étude pour l’obtention du C.A.P.E.N, 2004.
[14] BEMANANJARY Nasser Djianfary , Unité de pompage par éolienne
savonius, Livre mémoire de fin d’étude pour l’obtention du C.A.P.E.N, 2004.
[15] RAZAKAMAHEFA Florian Mampianina, Etude et réalisation d’un stand des
pompes centrifuges, Livre mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme
d’INGENIORAT, 1999.

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

ANNEXE

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

Annexe 1 : Tableau de vitesse à l’aspiration et au refoulement des pompes


centrifuges.

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Annexe 2 : Courbe des performances de la pompe centrifuges multicellulaires

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Table des matières


REMERCIEMENTS ................................................................................................................2
INTRODUCTION ....................................................................................................................3
Chapitre I - ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE DU PLATEAU DE LA COMMUNE RURALE
DE MANGAOKO ....................................................................................................................4
I.1 Visite des lieux : ...........................................................................................................4

I.1.1 Représentation géographique de la commune Mangaoko .................................4


I.1.2 Représentation géographique de la zone d’étude : ......................................5
I.1.3 Etudes socio-économique ....................................................................................6
I.1.3.1 Etude démographique ............................................................................................6
I.1.3.2 Climatologies : .........................................................................................................7
I.1.3.3 Couverture végétale : .............................................................................................7
I.1.3.4 Ressources en eau : ...............................................................................................7
I.1.3.5 Ressources énergétiques :....................................................................................7
I.1.3.6 Différentes types des saisons des cultures :.....................................................8
I.1.3.7 Différentes types des cultures implantées aux villages : ................................8
I.1.4 Etude de la ressource en eau : .............................................................................9
I.1.4.1 Mesures de débit réel de la rivière: ......................................................................9
I.1.4.2 Débit : ...................................................................................................................... 10
I.1.4.3 Commentaires : ..................................................................................................... 11
I.1.4.4 Débit d’étiage : ....................................................................................................... 12
I.1.4.5 Débit de restitution : ................................................................................................. 12
I.1.4.6 Débit dérivé au périmètre ou débit de dimensionnement : ........................... 12
I.1.4.7 Hauteur géométrique de pompage : .................................................................. 13
I.1.4.8 Hauteur géométrique d’aspiration : ................................................................... 14
I.1.4.9 Hauteur géométrique de refoulement : ............................................................. 14
I.1.4.10 Hauteur géométriques totale de pompage : ................................................... 14
Chapitre II - PRESENTATION ET DESCRIPTION DU SYSTEME DE POMPAGE :...........16
II.1 Présentation du système de pompage : .............................................................16

II.2 Constitution ..........................................................................................................16

II.2.1 Différentes types des systèmes de pompage : ............................................................ 16


II.2.1.1 Système de pompage par énergie solaire : ............................................................... 17
II.2.1.2 Système de pompage par éolienne : ........................................................................ 18

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

II.2.3.1 Système de pompage par machine électrique :........................................................ 18


Chapitre III - THEORIES DE LA POMPE .........................................................................19
III.1 Historiques : .........................................................................................................19

III.2 Différentes types des pompes : ..........................................................................19

III.2.1 Pompes volumétriques : ..................................................................................20


III.2.1.1 Généralité ............................................................................................................. 20
III.2.1.2 Différentes types des pompes volumétriques et leurs principes ............. 21
de fonctionnement : ......................................................................................................... 21
1) Les pompes volumétriques rotatives : ............................................................. 21
2) Les pompes volumétriques alternatives : ........................................................ 23
III.2.2. Pompes à capacités « machines élévatoires » : .........................................25
III.2.2.1 Les élévateurs à vis d’Archimède (pompes à capacités) ........................... 25
III.2.2.2 Les béliers hydrauliques. .................................................................................. 26
III.2.3 Turbopompes : ..............................................................................................26
III.2.3.1 Définition : ........................................................................................................... 26
III.2.3.2 Principe de fonctionnement : ........................................................................... 26
III.2.3.3 Différentes types des turbopompes et leurs caractéristiques : ................ 27
1) Les pompes centrifuges : .................................................................................... 27
Chapitre IV - GUIDE DE CHOIX DES POMPES POUR CHAQUE UTILISATION ............37
IV.1 Choix d’un type de pompe :.................................................................................37

IV.1.1 Choix en fonction de condition d’utilisation de la pompe :........................37


IV.1.1.1 Les turbopompes : .............................................................................................. 37
IV.1.1.2 Les pompes volumétriques : ............................................................................ 37
IV.1.1.3 Les autres types d’appareils élévatoires (pompe à capacité) : ................. 38
IV.1.2 Choix d’un type de pompe en fonction des caractéristiques ........................38
hydrauliques de l’installation : ...................................................................................38
IV.1.2.1 Les turbopompes : .................................................................................................. 38
IV.1.2.2 Les pompes volumétriques : ............................................................................ 38
IV.1.2.3 Les autres types d’appareils élévatoires (pompe à capacité) : ................. 38
IV.2 Organigramme de procédure pour le choix d’une pompe .................................40

IV.3 Schéma de principe d’installation d’une pompe : ..............................................41

IV.3.1 Rappel sur l’équation de Bernoulli : ............................................................42


IV.3.1.1 Mises en équations : .......................................................................................... 42

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Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

IV.3.1.2 Hypothèses : .................................................................................................... 44


IV.4 Etude du phénomène de cavitation : .....................................................................45

IV.4.1 Principes ............................................................................................................45


...........................................................................46
IV.4.2 Condition de non cavitation :
Chapitre V - DIMENSIONNEMENT D’ETUDE DE CAS DU PLATEAU DE LA
COMMUNE RURALE DE
MANGAOKO 47
V.1 Introduction : ............................................................................................................47

V.2 Choix et dimensionnement des conduites de pompage : .................................47

V.2.1 Lieux d’implantation de la conduite ............................................................47


V.2.2 Choix des matériaux de la conduite : ..........................................................48
V.2.2.1 Interprétation : ......................................................................................................... 48
V.2.3 Diamètre de la conduite : ..............................................................................49
V.2.4 Choix du diamètre normalisé : .....................................................................49
V.2.5 Calcul de diamètre de conduite à l’aspiration .............................................49
V.2.6 Calcul de diamètre de conduite de refoulement ...............................................50
V.2.7 Les accessoires nécessaires aux circuits hydrauliques : ..........................50
V.2.8 Perte de charge par unité de longueur (perte de charge linéaire) : ...........51
V.2.9 Pertes de charge singulière : .......................................................................52
V.2.10 Perte de charge totale : .................................................................................53
V.2.11 Hauteur manométrique totale d’élévation (Hauteur manométrique de
pompage): ....................................................................................................................53
V.2.12 Organigramme de calcul des coefficients de matériaux ............................55
V.2.13 Puissance hydraulique de la pompe :..........................................................56
V.2.14 Puissance absorbée (Puissance électrique) 𝑷𝒆 : ........................................56
V.2.15 Puissance mécanique ...................................................................................57
V.2.16 Courbes caractéristiques d’une pompe : ....................................................58
V.2.16.1 Courbe hauteur- débit : .................................................................................... 58
V.2.16.2 Courbe de la puissance hydraulique de la pompe : .................................... 58
V.2.16.3 Courbe de rendement hydraulique :............................................................... 59
V.3 Point de fonctionnement de la pompe : ..................................................................59

V.4 Choix des types d’une pompe : ...............................................................................59

V.5 Domaines d’applications : ........................................................................................60

V.6 Choix des séries de la pompe CRN 150 : ................................................................60

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 100


Installation de pompage pour captage d’eau de rivière 2010

...........................................................61
V.7 ETUDE DU PHENOMENE DE CAVITATION :

.............................................................................61
V.7.1 Condition de non cavitation :
V.7.2 NPSH requis : .....................................................................................................61
...........................................................................61
V.7.3 Calcul de NPSH disponible
V.8 Montage de la conduite de pompage ......................................................................66

V.8.1 Mise en place de la conduite en PVC :.........................................................66


V.8.1.1 Lit de pose :........................................................................................................... 66
V.8.1.2 Largeur de tranchée : .......................................................................................... 66
V.8.1.4 Hauteur de la couverture :........................................................................................ 67
V.8.1.5 Assemblage de la conduite : ............................................................................. 68
1) Coupe : ...................................................................................................................... 68
2) Assemblage : ............................................................................................................. 68
V.8.2 Mise en place de la conduite en Acier : ................................................................ 69
Chapitre V - IMPLICATION PEDAGOGIQUE ..................................................................73
ANNEXE ..............................................................................................................................95

Mémoire de fin d’étude/Promotion : « H .E.N.J.A.N.A » Page 101

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