RandriamampitaJulioM ENSET CPN 10
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SUJET DE MEMOIRE
DESCRIPTION
ETUDE A FAIRE :
RESPONSABLES :
- Mr RAKOTONDRASOA Honoré
- Mr RAVELOMIANGO Jean Christian
REMERCIEMENTS
Je suis très heureux d’avoir pu mener ce travail à son terme. Rien n’aurait été
possible sans le soutien des personnes dont j’ai ici la possibilité de glisser quelques
mots à leur attention.
Premièrement, je tiens à remercier le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure pour
l’Enseignement Technique Monsieur RAKOTONDRASOA Honoré et Monsieur
RAVELOMIANGO Jean Christian mes encadreurs, pour leurs connaissances, leurs
encouragements et leurs conseils précieux ainsi que leurs disponibilités durant
l’accomplissement de ce travail.
J’adresse aussi mes vifs remerciements à Monsieur le Président du jury et tous les
membres de jury qui vont examiner et juger ce travail.
A tous les enseignants de l’ENSET qui m’ont aidé à développer mes connaissances.
J’adresse également mes gratitudes à mes parents, mes frères et sœurs pour leur
soutien moral et financier, grâce à eux ce travail a eu son succès, à tous mes
collègues de classe qui ont créé une ambiance fraternelle durant nos études.
Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui, de loin ou de près, directement ou
indirectement, ont contribué à la réalisation de ce travail.
Merci à tous !!
INTRODUCTION
Madagascar a connu d’évolution rapide au sein de l’état de surface liées à la
stratégie de développement, presque essentiellement basée sur l’agriculture et les
électrifications rurales (comme la plupart des pays tropicaux d’Afrique). Leurs
changements s’opèrent, du fait que des nombreux aménagements hydro- agricole
réalisés, en vue d’étendre la production de certaines cultures comme la riziculture.
La gestion des périmètres non irrigué représente aujourd’hui un enjeu important
pour la production rizicole du pays ; puisque l’agriculture malgache est encore basée
sur les systèmes agraires pluviaux et donc toujours tributaires des aléas climatiques,
rendant la production incertaine. C’est de se faite que l’Etat malgache s’intéresse aux
programmes d’aménagements hydro-agricoles et celle de l’électrification rurale.
Parmi ces communes rurales focalisées par l’état est la commune de Mangaoka. Ce
dernier possède une potentielle suffisante en eau pour irriguer une surface cultivable
et en même temps d’être transformer en énergie électrique, grâce à la rivière
d’Ambararata.
Ce présent projet, nous demande justement la rentabilité de l’irrigation du plateau
environ milles hectares de cette commune à l’aide de l’emploi d’un système de
pompage.
Pour cela, nous vous invitons à découvrir ce contenu en commençant par quelques
théories étude de bibliographiques des pompes, les différents types, leurs
caractéristique .Ensuite, on se concentrera sur l’élaboration d’un guide de choix de
pompe pour chaque utilisation. Dans la suite, nous élaborerons une application
pédagogique pour les lycéens industriels. A la fin on terminera ce rapport par une
conclusion se référant à notre travail.
LEGENDES :
Route Périmètre à irriguer Barrage
Rivière Canal d’irrigation
LEGENDES :
Version : (Image 2010 digital globe Image 2010 terra Matrics 2010 Europa
technologie)
LEGENDES :
Canal d’irrigation Périmètre à irrigué
Rivière Conduite de pompage
I.1.3.2 Climatologies :
La zone du projet est classée dans le climat équatorial ; la caractéristique
climatique moyenne annuelle est représentée dans le tableau suivant :
Mois Jan. fév. Mar. avril Mai Juin juil. août sep oct. nov. déc.
T° maximale
32 31 32 32 32 31 29 30 30 31 31 31
moyenne [°C]
T° minimale
24 24 23 23 21 21 19 20 20 21 21 22
moyenne [°C]
Hygrométrie
82 82 82 81 79 77 76 73 69 69 75 80
en [%]
Pluviométrie
198 371 158 88 9 4 22 3 40 5 18 204
en [mm]
maïs:70%
riz: 20%
légumes :10%
hmoy
V
A d B
AN : prenons d 10m
t1 47 s
t4 48s
t2 49 s
t5 48s
t3 46 s
47 49 46 48 48
tmoy 47,6s
5
10
Vmes 0,21m / s
47,6
Vitesse moyenne de la rivière Vmoy est donnée par la relation suivante :
Vmoy 0,8. Vmes
(1.2)
AN : Vmes = 0,21[m/s] (19)
b : largeur de la rivière
hmoy : profondeur moyenne de la rivière
h 10
1 9
2
8
7
3 4 5 6
7
Figure 6 : Section transversale de la rivière
AN :
Smoy 9,5 x0,55 5,23m2
I.1.4.2 Débit :
C’est la quantité de liquide débitée de la pompe par unité de temps,
normalement exprimée en mètre cube par seconde, elle est donnée par les formules
suivantes : (1.4)
𝑄 =𝑉∙𝑆
Q [m3/s] : débit
V [m.s-1] : vitesse de liquide dans la conduite.
S [m2] : section de la conduite.
𝑉
𝑄= (1.5)
𝑡
v [m3]: volume de liquide débité par la pompe
t [s]: temps
La multiplication de la vitesse par la surface mouillée donne le débit de la rivière :
hmoy
h i
(1.7)
i
h6 0,82m h1 0, 28m
h7 0, 67 m h2 0, 42m
h8 0, 48m h3 0,55m
h9 0,32m h4 0, 75m
h10 0, 27 m h5 0,90m
h1 h2 h3 h4 h5 h6 h7 h8 h9 h10
hmoy
10
hmoy 0,55m
B [m] 9,5
Smoy [m2] 5,23
t moy [s] 48
D [m] 10
Vmoy [m/s] 0,168
Q [l /s] 879
I.1.4.3 Commentaires :
Pour les projets de micro hydrauliques, il est nécessaire de mesurer les
variations de débit pendant dix ans (débit décennal), annuelles et mensuelles de la
rivière pour évaluer le débit minimum ou maximum. Mais pour cette étude, il est
difficile de mesurer ces variations, donc on se réfère au résultat obtenue ci-dessus.
I.1.4.4 Débit d’étiage :
C’est le débit minimum de la rivière pendant la période sèche. Dans la zone
du projet la période d’étiage varie entre le mois d’Octobre, Novembre et Décembre.
En effet, dans cette étude, la mesure effectuée est le mois de juillet.
I.1.4.5 Débit de restitution :
Le débit de restitution est une quantité d’eau réservé aux environnements
pendant la période sèche (période d’étiage). Elle est variée de 10 à 20% de débit
d’étiage :
Pour éviter le risque trop grand aux environnements ; on doit prendre la valeur
maximum de 20% d’où :
Qet x 20 (1.8)
Qres
100
AN :
Station de pompage
Rivière
LEGENDE :
: Conduite de pompage : Canal d’irrigation
H g ( A) zE - zD (1.10)
AN :
AN :
zB 155,18m H g ( R) 155,18 -102, 00 53,18m
zS 102,00m H g ( R) 53,18m
(1.12)
H g H g ( A) H g ( R)
AN :
Hauteurs géométriques
désignation Valeurs [m]
de pompage
Hauteur géométrique
Hg(A) 2
d’aspiration
Hauteur géométrique de
Hg(R) 53,18
refoulement
Hauteur de pompage
Hg 55,18
géométrique totale
Les pompes se classent donc dans les catégories des actionneurs (convertisseur
d’énergie) :
Le fluide peut être :
- Recycler dans un circuit fermé (pompe à huile) ;
- Renouveler dans un circuit ouvert (pompe d’eau).
II.2 Constitution
Un système de pompage est l’ensemble des éléments suivants :
- Ressources électriques ou mécaniques
- pompes
- Tuyauteries
- Réservoirs d’aspiration et de refoulement
II.2.1 Différentes types des systèmes de pompage :
Il existe cinq types du système de pompage suivant les caractéristiques énergétique
utilisé pour alimenter ou tourner la pompe, soient :
- Par panneau solaire ou photovoltaïque
- Par machine électrique
- Groupe électrogène ou thermique
- Energie mécanique manuelle
- Par éolienne
Réservoir de
stockage
Conduite de
refoulement
Réseaux
d’utilisation
Panneau
solaire
Conduite
d’aspiration
Pompe
Eolienne
Conduite de
refoulement
Réservoir de
stockage
Utilisation
Conduite
d’aspiration Pompe
Conduite de
Réservoir de
refoulement
stockage
Machine
électrique
Conduite
Utilisation d’aspiration
Pompe
III.1 Historiques :
Lorsqu’on veut transporter de l’eau à une cote plus élevée que celle où se trouve le
captage, il est nécessaire de dépenser de l’énergie. On conçoit donc d’une telle
installation doit comprendre, outre la conduite, une machine élévatoire. Depuis les
temps les plus reculés les hommes ont conçu des dispositifs destinés à élever l’eau.
Exemple : les chadoufs égyptiens, les vis d’Archimède, plus récemment les norias
qui utilise la traction animale, les pompes à godes, pompes à chapelet, les pompes
aspirantes refoulantes à piston.
Actuellement, on utilise des pompes à haute rendement mues par moteurs
électrique ou thermiques, ce sont les pompes centrifuges.
Pompes Volumétriques
Alternatives - à pistons
- à membrane
Turbo pompes - à pistons radiaux en ligne
- à piston radiaux en étoile
- pompes centrifuges
- à pistons axiaux et axes brisées
- pompes hélices ou axiales
- à pistons axiaux et plateau tournant
- pompes hélico-centrifuge
ou semi-axiales
III.2.1.1 Généralité
Pignons
Corps de la pompe
Aspiration
a) Principe de fonctionnement :
La partie mobile des pompes à engrenage est composé de deux pignons qui
s’engrènent et qui sont logés dans un corps. Un de ces "arbres pignons" est menant,
couplé par un système de liaison élastique à l'arbre moteur. L’autre est mené par son
engrènement dans le premier. Le fluide hydraulique remplit le volume entre-dents et
Aspiration
Stator
Rotor
Palettes
Refoulement
a) Principe de fonctionnement :
Le stator est fixe dans le corps de la pompe. Le rotor est muni de rainures dans
lesquelles sont logées des palettes. Le rotor est entraîné en rotation dans le sens
horaire par le moteur électrique. Les palettes sous l’action de la force centrifuge sont
plaquées sur le stator. L'excentration entre rotor et stator permet aux palettes
d'effectuer des mouvements alternatifs dans les rainures exécutées dans le rotor.
Quand les palettes passent devant le lamage d'aspiration, le volume entre palettes
augmente, c'est la phase aspiration de la pompe. Les palettes continuant leur
rotation, elles sont repoussées dans leur logement sous l'effet de l’excentration. Le
volume entre palettes est en diminution, c'est la phase de refoulement de la pompe.
b) Caractéristiques et utilisations :
Ce sont des pompes caractérisées par des débits allant jusqu'à 100 m3/h et des
pressions au refoulement de 4 à 8 bars. Elles conviennent aux liquides peu visqueux.
2) Les pompes volumétriques alternatives :
La pièce mobile est animée d'un mouvement alternatif.
Soit à piston à simple ou à double effet,
Soit à membrane.
2.1) Premier exemple : pompe à piston à simple effet
Tige piston
Cylindre
Piston
Soupape de refoulement
Soupape d’aspiration
Conduite d’aspiration
liquid
e
a) Principe de fonctionnement :
Lorsque le piston se déplace de haut vers le bas la soupape d’aspiration se ferme
mais la soupape de refoulement s’ouvre ; dans le cas contraire la soupape
d’aspiration s’ouvre et le refoulement se ferme.
b) Caractéristiques et utilisation :
Ces machines ont un fonctionnement alternatif et nécessitent un jeu de soupapes ou
de clapets pour obtenir tantôt l’aspiration du fluide, tantôt le refoulement. Le principal
défaut de cette machine est de donner un débit pulsé et par suite des à-coups de
Levier
Tige (bielle)
Membrane
Soupape de refoulement
Soupape d’admission
a) Principe de fonctionnement :
Le fonctionnement de la pompe à membrane est le même principe que les pompes à
piston mais cette pompe possède de la membrane qui permet d’aspirer et refouler
les liquides. Lorsque la membrane se dirige de haut vers le bas la soupape
d’aspiration se ferme mais la soupape de refoulement s’ouvre ; dans le cas contraire
la soupape d’aspiration s’ouvre et le refoulement se ferme.
b) Caractéristiques et utilisation:
L'intérêt des membranes est l'utilisation avec des produits chimiques corrosifs,
abrasifs ou acides. La pression au refoulement peut aller jusqu'à 25 bars. La hauteur
d’aspiration maxi est de 6m et la hauteur de refoulement maxi est de 12m.
III.2.3 Turbopompes :
III.2.3.1 Définition :
On appelle turbopompes, Ce sont, en somme des turbines à réaction qui
inversent leur fonction : en effet, les turbines transforment la pression de l’eau en
vitesse, tandis que les turbopompes ou pompes centrifuges transforment la vitesse
de l’eau en pression.
III.2.3.2 Principe de fonctionnement :
La mise en vitesse est obtenue par un rotor cylindrique muni d’aubes
courbées dans le sens de rotation. L’eau entrant latéralement par une « ouïe » située
dans l’axe du rotor. L’eau est projetée vers la périphérie où elle acquiert une grande
vitesse en même temps, ensuite le diffuseur constitué par un cylindre fixe,
refoulement
aspiration
Refoulement Refoulement
Roue
Admission
Volute
refoulement
aspiration
refoulement
aspiration
1.2) Utilisations :
Ce sont les pompes les plus utilisées dans le domaine industriel à cause de la large
gamme d'utilisation qu'elles peuvent couvrir, de leur simplicité et de leur faible coût.
Néanmoins, il existe des applications pour lesquelles elles ne conviennent pas:
- utilisation de liquides visqueux: la pompe centrifuge nécessaire serait
énorme par rapport aux débits possibles.
- utilisation des liquides "susceptibles" c'est-à-dire des liquides qui ne
supportent pas une très forte agitation dans la pompe (liquides
alimentaires tels que le vin, le lait et la bière).
- utilisation comme pompe doseuse: la nécessitée de réaliser des dosages
précis instantanés risque d'entraîner la pompe en dehors de ses
caractéristiques optimales.
Ces types d'application nécessitent l'utilisation de pompes volumétriques.
Par contre, la plupart des pompes volumétriques et les pompes centrifuges
admettent les suspensions chargées des solides.
Caractéristiques hydrauliques
Hauteur Débit de Vitesse de
Types Classification
manométrique pompage rotation
[m] [m3/h] [tr/mn]
Pompe centrifuges à un étage,
≤ 130 ≤ 250 -
roue à une ouïe et bâche spirale
Pompe centrifuges à un étage,
roue à une ouïe directrice à 32 à 150 7200 à 21600 1470 ou 980
ailette et bâche spirale
Pompe centrifuges horizontale à
un étage, roue à deux ouïes et 10 à 125 288 à 5400 1450 ou 975
bâche spirale
Pompe centrifuges à un étage,
roue à deux ouïes, corps spirale 8 à 62 540 à 12960 970
Pompe centrifuges à un étage
à joint horizontal
Pompe centrifuges horizontale à
un étage à deux ouïes, corps à
30 à 80 720 à 5400 1470 ou 980
deux coudes d’entrées et volute
spirale
Pompe centrifuges verticale à
un étage à deux ouïes, avec 21 25200 1490
roue à une ouïe et volute spirale
Pompe centrifuges verticale à
un étage avec roue à une ou 10 à 40 10 à 3600 1490
deux ouïes
Pompe horizontale
multicellulaire avec roue à une
multicellulaires
290 1700 1470
ouïe et canal de liaison
Pompes
extérieure
Pompe horizontale
multicellulaire avec directrice à ≤750 ≤1620 -
ailette
Nous présentons les types des pompes suivis de leurs caractéristiques hydrauliques, avantages et leurs inconvénients sous forme d’un tableau
récapitulatif.
(pompe à
vis ; à 2 à 12 𝟎, 𝟎𝟏 à 𝟓𝟎 1200 à 1800 la pompe. (démarrage par batterie) ;
LES POMPES
3675,6
15901,
82,8 à
30°
99 à
-La machine s’adapte aux variations
AUTRES TYPES D’APPAREILS
2
Elévateurs à 92 de débit entrant. faible.
-De conception simple et robuste. -Difficulté aux réalisations.
vis à
-Le nombre de vis peut être réduit
66,6 à
84,6 à
13607
3024
d’Archimède. 21,5
35°
5,2 à 9,1
ELEVATOIRE
Caractéristiques hydrauliques
Types des pompes
Hauteur
Débits
manométriques
Pompes hélices ou hélico
Supérieur de 100 l/ s Inférieure à 15 m
centrifuges
Tous les débits Supérieure à 15 m Pompes centrifuges
Inclinaison ∝=30 °
∅ ext/int N Hm Q 𝒍/𝒔
en 𝒎𝒎 𝒕𝒓/𝒎𝒊𝒏 𝒎 1S 2S 3S
400/219 92 16,5 23 27,5
450/273 85 21 29 35
500/273 80 28 39 47
550/273 75 4,5 35,5 49 59
600/323 70 42,5 59 71
700/355 64 63 87 105
800/406 58 85 118 142
900/457 54 113 157 189
- Débit de pompage ;
- Hauteur de pompage géométrique ;
Dimensionnement de la pompe
Caractéristiques du réseau
Hauteur manométrique de pompage
1 : réservoir d’aspiration
6 : réservoir de refoulement
2 : conduite d’aspiration
7 : filtre d’aspiration
3 : pompe
8 : coudes
4 : moteur électrique
9 : vanne de réglage
5 : conduite de refoulement
5
Hg R
Hg Dr
9
8
S
E
4
Hg A Da
A
2 3
𝐏𝟐 𝐕𝟐𝟐
𝑬𝟐 = 𝛄
+ 𝟐∙𝐠
+ 𝐙𝟐 (4.3)
V2
[m] : hauteur de vitesse ;
2∙g
𝑃𝐴 𝑉𝐴2
= > 𝐸𝐴 = + + 𝑍𝐴 (4.6)
𝛾 2𝑔
𝑃𝐵 𝑉𝐵2
= > 𝐸𝐵 = + + 𝑍𝐵 (4.7)
𝛾 2𝑔
En remplaçant 𝐸𝐴 et 𝐸𝐵 on a :
P V2 P V2
A A Z A H P B B Z B J AB
2g 2g
PA PB VA2 VB2
Z A Z B H P J AB (4.8)
2g 2g
Entre A et E :
𝐸A = 𝐸E + 𝐽AE (4.9)
𝑃𝐸 𝑉𝐸2
𝐸𝐸 = + + 𝑍𝐸 (4.10)
𝛾 2𝑔
En remplaçant 𝐸𝐴 et 𝐸𝐸 on a :
P V2 P V2
A A Z A E E Z E J AE
2g 2g
P P VA2 VE2
A E Z A Z E J AE (4.11)
2g 2g
Entre E et S :
𝑃𝑆 𝑉𝑆2
𝐸𝑆 = + + 𝑍𝑆 (4.13)
𝛾 2𝑔
En remplaçant 𝐸𝐸 et 𝐸𝑆 on a :
P V2 P V2
E E Z E H P S S Z S J ES
2g 2g
PE Ps VE2 VS2
Z E Z S H P J ES (4.14)
2g 2g
Entre S et B :
𝑃𝐵 𝑉𝐵2
= > 𝐸𝐵 = + + 𝑍𝐵
𝛾 2𝑔
En remplaçant 𝐸𝑆 et 𝐸𝐵 on a :
𝑃𝑆 𝑉𝑆2 𝑃𝐵 𝑉𝐵2
+ + 𝑍𝑆 = + + 𝑍𝐵 + 𝐽𝑆𝐵
𝛾 2𝑔 𝛾 2𝑔
𝑃𝑆 𝑃𝐵 𝑉𝑆2 𝑉𝐵2
− + − + 𝑍𝑆 − 𝑍𝐵 = 𝐽𝑆𝐵 (4.16)
𝛾 𝛾 2𝑔 2𝑔
Avec :
[kg.m-2.s-2]: poids volumique du liquide ;
PA ; PB -2
: [N.m ] : pression atmosphérique en dans le réservoir (1) et (2) ;
PE [N.m-2] : pression à l’orifice d’entré de la pompe ;
-2
PS [N.m ] : pression à l’orifice de sortie de la pompe ;
P
[m] : hauteur de pression;
γ
Z [m]: côte géométrique ;
V [m.s-1] : vitesse du fluide dans la conduite ;
g [m.s-2]: accélération de la pesanteur ;
V2
[m] : hauteur de vitesse en mètre.
2g
ΔΗ P [N.m-2] : Pression différentiel de la pompe
IV.3.1.2 Hypothèses :
- Si les deux réservoirs sont soumis à la pression atmosphérique :
PA PB Patm
10,33 m (4.17)
VA2 VB2
- Si 𝑉𝐴 ≪ 𝑉𝐵 alors est négligeable par rapport au
2g 2g
- Si la conduite est de même section donc les vitesses des liquides dans la
conduite sont égales : VA =VB
- La perte de charge entre les points A et B est égale à la somme des toutes les
pertes dans le circuit, tel que :
J AB J AE J ES J SB (4.18)
PE ' PV (4.19)
NPSH réquis -
Avec :
NPSH PE PV
disponible - (4.20)
V.1 Introduction :
Les conditions particulières d’alimentation, propres à chaque projet, ont une
importance primordiale pour le choix des équipements et la conception d’ensemble
de la station .Le type de pompe choisi devra en premier lieu satisfaire aux
caractéristiques hydrauliques de l’installation(débit, hauteur manométrique
d’élévation, hauteur d’aspiration).Compte tenu des possibilité ;en particulier capacité
d’aspiration de chaque type de pompe, plusieurs options seront souvent susceptible
de répondre d’une façon satisfaisante au problème posé.
Il faut garder présent à l’esprit que les pompes ne sont pas prévue pour aspirer de
l’air et que leur capacité d’aspiration est limitée .D’une façon générale, il faudra, de
manière à s’affranchir des problèmes à chercher de type de pompe.
Les critères hydrauliques de choix d’une pompe s’avèrent souvent insuffisants dans
la pratique. En effet, en fonction des conditions particulières d’utilisation (exploitation
d’une nappe d’eau souterraine...), il faudra déterminer (cas des pompes centrifuges)
si la pompe doit être verticale ou horizontale, immergée ou l’air libre, monocellulaire
ou multicellulaire.
V.2 Choix et dimensionnement des conduites de pompage :
Le choix et le dimensionnement de la conduite est en fonction de la caractéristique
du sol d’implantation et le point de vue économique.
V.2.1 Lieux d’implantation de la conduite
D’après la visite sur terrain, le sol d’implantation de la conduite est subdivisé en deux
parties (voir circuit du système de pompage sur l’annexe) :
- la première partie est un sol latéritique ;
- la seconde est un sol rocheux.
V.2.2.1 Interprétation :
En interprétant, les avantages et les inconvénients obtenus lors de l’utilisation de
ces matériaux ; le PVC est le plus rentable par rapport aux autres matériaux. Mais le
sol d’implantation de la conduite est variable; alors il est nécessaire d’installer deux
types de matériau de la conduite telle que:
- La première pente est un sol argileux, on utilise la conduite en PVC ;
- La seconde est un sol rocheux ; on utilise la conduite en Acier.
𝜋∙𝐷 2
𝑄 =𝑉∙𝑆 or 𝑆=
4
4∙𝑄
=> 𝐷𝑎 = (5.1)
𝑉∙𝜋
AN:
4∙0,05
𝐷𝑎 = = 0,199𝑚
1,6∙3,14
𝐷𝑎 = 199𝑚𝑚
On prend 𝐷𝑎 = 200𝑚𝑚 pour que le tuyau soit normalisé.
4∙𝑄 (5.2)
=> 𝐷𝑟 =
𝑉∙𝜋
AN :
4∙0,05
𝐷𝑎 = = 0,170𝑚
2,2∙3,14
𝐷𝑟 = 170𝑚𝑚
On prend 𝐷𝑟 = 150𝑚𝑚 pour que le tuyau soit normalisé.
V.2.7 Les accessoires nécessaires aux circuits hydrauliques :
D’après la mesures topographique au site ; les accessoires utilisées aux installations
sont représentés dans le tableau suivante :
Conduites Accessoires Nombre
Filtre d’aspiration 1
Aspiration Coude 90° 1
Vanne de portes ouverte 1
Coude 90° 1
Coude 145° 1
Coude 150° 2
Refoulement
Coude 160° 3
Coude170° 3
Coude175° 1
L∙V 2 8∙𝑓∙𝐿∙𝑄 2
𝐽𝐿 = f = (5.3)
D∙2g 𝑔∙𝜋 2 ∙𝐷 5
Désignations Longueur
LAC (asp) 3m
LAC (ref) 37 m
LTAC 40 m
LPVC 145 m
LTC 185 m
𝐿𝐴𝐶 (𝑎𝑠𝑝 ) ∙𝑉 2
JL asp = 𝑓 ∙ (34)
𝐷∙2∙𝑔
AN :
3 ∙ 3 ∙ 1,6 2
JL asp = 0,0034 ∙ = 0,026𝑚
0,2 ∙ 2 ∙ 9,81
𝐿𝐴𝐶 (𝑟𝑒𝑓 ) ∙ 𝑉 2
JL r = 𝑓 ∙
𝐷∙2∙𝑔
AN :
3 ∙ 37 ∙ 2,2 2
JL r = 0,0034 ∙ = 0,182𝑚
0,17 ∙ 2 ∙ 9,81
En PVC : 𝑓 = 0,0029
𝐿𝑃𝑉𝐶 ∙ 𝑉 2
JL r = 𝑓 ∙
𝐷∙2∙𝑔
AN :
3 ∙ 145 ∙ 2,2 2
JL r = 0,0029 ∙ = 1,83𝑚
0,17 ∙ 2 ∙ 9,81
𝑉2
JS asp = 𝐾 ∙ 2∙𝑔 (5.4)
AN :
1,6 2
JS asp = 1,34 ∙ = 0,182𝑚
2 ∙ 9,81
En PVC :
AN : 𝐾 = 8,95
2,2 2
JS ref = 8,95 ∙ = 2,207𝑚
2 ∙ 9,81
𝐽𝑇 = 𝐽𝐿 + 𝐽𝑆 (5.5)
AN :
𝐽𝑇 = 0,818 + 3,184 = 4,002𝑚
8∙𝑓∙𝐿∙𝑄 2
𝐻𝑚𝑡 = 𝐻𝑔 + (5.6)
𝑔∙𝜋 2 ∙𝐷 5
8∙𝑓∙𝐿∙𝑄 2
𝐻𝑚𝑡 = 𝐻𝑔 +
𝑔∙𝜋 2 ∙𝐷 5
Hmt = 55,22m
Q, H g , , g , , L,
J 0,1 H g
fS f
1
8 f LQ 2 5
D 2
gJ
4Q
V
D2
VD
Re et
D
2
fS fC Formule de COLEBROOK
1
fC
2 log 2.51
3.7 D R e f
s
fC f S f fC D, f
Enregistrement
Figure 29 : organigramme des résultats
AN :
27085
𝑃𝑒 = = 38693𝑊
0,7
𝑃𝑒 = 39𝐾𝑊
𝑃𝑒 (5.9)
𝑃𝑀 =
𝜂 𝑚𝑜𝑡 ∙𝜂 𝑡𝑟
AN :
39000
𝑃𝑀 = = 48148W
0,9 ∙ 0,9
𝑃𝑀 = 48KW
PE ' PV
NPSH réquis -
Avec : (5.10)
NPSH PE PV
disponible -
PV (5.12)
NPSH f (Q) kQ 2
requis
Hg (asp)
𝑃𝐷 𝑉𝐷2 𝑃𝐸 𝑉𝐸2
+ + 𝑍𝐷 = + + 𝑍𝐸 + 𝐽𝐷𝐸
𝛾 2𝑔 𝛾 2𝑔
𝑃𝐸 𝑃𝐷 𝑉𝐷2 𝑉2
𝛾
= 𝛾
+ (𝑍𝐷 − 𝑍𝐸 ) + 2𝑔
− 2𝑔𝐸 − 𝐽𝐷𝐸 (5.13)
𝑃𝐸 𝑉𝐸2 𝑃𝐼 𝑉𝐼2
+ + 𝑍𝐸 = + + 𝑍𝐼 + 𝐽𝐸𝐼
𝛾 2𝑔 𝛾 2𝑔
𝑃𝐸 𝑃𝐼 𝑉𝐼2 𝑉𝐸2
= + (𝑍𝐼 − 𝑍𝐸 ) + − − 𝐽𝐸𝐼 (5.14)
𝛾 𝛾 2𝑔 2𝑔
D’après l’hypothèse:
𝑃𝐷 𝑃𝑎𝑡𝑚
= = 10,33𝑚
𝛾 𝛾
𝑃𝐼 𝑃𝑉
=
𝛾 𝛾
𝑉𝐷2
𝑉𝐷 ≪ 𝑉𝐸 => ≅0
2∙𝑔
𝑍𝐷 − 𝑍𝐸 = 𝐻𝑔 𝐴
𝑍𝐸 ≅ 𝑍𝐼
VI2
NPSH J EI
réquis
2g (5.16)
NPSH Patm P
disponible - V - H g ( A) - J DE
Patm [Pa] : pression atmosphérique qui est égale à 1,013𝑏𝑎𝑟 𝑜𝑢 1,013 ∙ 105 𝑃𝑎 ;
Hg (asp) [m]: hauteur géométrique d’aspiration en m ;
J EI [m] : perte de charge hydraulique dans la pompe ;
J DE [m] : perte de charge totale dans les circuits hydraulique à l’aspiration exprimée
en m
D’après l’équation (5.17) ; la formule qui donne l’NPSH disponible est le suivante :
Patm PV
NPSH disponible - - H g ( A) - J DE
LED V 2 L
J DE f 8 f 2 ED 5 Q 2 (5.17)
D 2g gD
3
𝐽𝐷𝐸 = 8 ∙ 0,0034. 2 5
(0,05)2
3,14 ∙ 10. 1,5
𝐽𝐸𝐷 = 0,017 𝑚
8.2
7.8 X: 0.04
Y: 7.623
B
7.6
A
7.4
7.2
6.8
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07
débit en [m3/s]
NPSHrequis 8 m
Au point A :
NPSHdisponible 7, 41 m
hydrauliques
PP[kW] 10 11
H maxi [m] 75,6 96
N1 [tr/mm] 2900 2900
Rendement [%] 69 72
ISO 9906 NPSH requis [m] 4,5 7,5
Pelec [kW] 30 37
F [Hz] 50 50
Electriques
Avec :
Q maxi [m3/h : débit de pompage maximale ;
Q nom [m3/h] : dédit nominale ;
PP[kW] : puissance de la pompe ;
H maxi [m] : hauteur manométrique de pompage maximale ;
N [tr/mm] : vitesse de rotation de la pompe ;
Pelc [kW] : puissance électrique de la machine électrique ;
F [Hz] : fréquence de rotation du moteur électrique ;
N2 [tr/mm] : vitesse de rotation de la machine électrique ;
Cos [-] : facteur de puissance du moteur électrique ;
U [V] : tension de couplage du moteur électrique ;
recouvrement
Hauteur de
Zone de remblai
proprement dit
Sol en place
Remblai de
protection Zone
PVC d’enrobage
Assise
Lit de pose
Largeur de tranche
Intercalaire
en bois
Prix totale
N° Désignation U/té Q/té P.U [Ariary]
[Ariary]
Mesures topographiques avant
1.0
réalisation
Mesure du profil en long du
1.1 l’allure de la conduite de km 0,19 104 000 19 760
pompage
Mesure du profil en long du canal
1.2 km 2,6 104 000 270 400
d’irrigation
Sous totale de la mesure
topographique 290 160
2.0 Pose et fourniture des conduites de pompage de longueur totale 185m
Généralité
Les pertes des charges singulières
Pertes des charges linéaires 10h
Les formules de calcul des conduites
I.1 Généralité
Notre sens commun nous fait appréhender un fluide (gaz ou liquide) comme étant de
nature très différente d’un solide. Ce dernier a une forme propre qui nous permet de
le reconnaître. Liquide ou gaz n’ont pas de forme propre, ils épousent la forme du
récipient qui les contient, sont déformables sous la moindre action. Liquide et gaz ont
des différences : un liquide, contrairement à un gaz, a un volume défini, il ne remplit
pas tout le volume du récipient.
Un fluide est un corps qui n'a pas de forme propre. Les gaz et les liquides sont des
fluides. Un fluide peut être considéré comme étant formé d'un grand nombre de
particules matérielles, très petites et libres de se déplacer les unes par rapport aux
autres. C’est donc un milieu matériel continu, déformable, sans rigidité et qui peut
s'écouler.
I.2 Définition
L’hydrodynamique est un élément de l’hydraulique qui étudie le mouvement des
liquides en tenant compte de la cause de ce mouvement. Ce mouvement peut être
permanent ou nom permanent.
L’écoulement est permanent si la vitesse et la pression du liquide ont des points
quelconque sont constante dans le temps. Il est non permanent dans le cas
contraire.
D’autre part, la vitesse et la pression peuvent être constantes dans l’espace, on dit
que l’écoulement est uniforme, dans le cas contraire.
L’écoulement est dit en charge, s’il est sous pression contrairement à l’écoulement
libre.
𝑃 𝑉2
+ + 𝑍 = constante (1.1)
𝛾 2∙𝑔
P2 V 22
et sur le point 2 est H2 = + + Z2 (1.3)
γ 2∙g
L’écoulement est parfait ; c’est à dire si la viscosité du liquide est négligeable, il aura
une conservation d’énergie, donc H1 = H2
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + Z1 = + + Z2 (1.4)
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔
On nomme :
𝑃
Hauteur manométrique : le terme
𝜌∙𝑔
𝑃
Hauteur piézométrique : le terme ( 𝜌∙𝑔 + 𝑍)
1
Hauteur capable : le terme ∙ 𝑉2
2∙𝑔
Altitude : le terme 𝑍
La somme des trois termes est la charge totale, ou encore la hauteur manométrique
équivalente.
2) Bilan des pressions :
C’est la présentation du théorème obtenu par la démonstration :
𝜌 𝜌
𝑃1 + ∙ 𝑉12 + 𝛾 ∙ 𝑔 ∙ 𝑍1 = 𝑃2 + ∙ 𝑉22 + 𝜌 ∙ 𝑔 ∙ 𝑍1 (1.6)
2 2
En particulier, on appelle :
- Pression statique : le terme( 𝑃 + 𝜌 ∙ 𝑔 ∙ 𝑍)
𝜌
- Pression dynamique : le terme( 2 𝑉 2 )
é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒
- Relation entre pression et énergie : 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 = =
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑é𝑏𝑖𝑡
Remarque :
Les pressions exprimées dans le théorème de Bernoulli sont des pressions
absolues.
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + 𝑍1 = + + 𝑍2 + 𝐻1−2 (1.7)
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔
H
𝑉12
2∙𝑔 𝑉12
2∙𝑔
𝑃1
𝜌∙𝑔 𝑃2
𝜌∙𝑔
𝑍1
𝑍2
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + 𝑍1 = + + 𝑍2 + 𝐻1−2 (1.8)
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔
II.1 Généralité
L’expérience de Reynolds a montré qu’il existe des différents types d’écoulements
dans les conduites. Dans la vie quotidienne, dans la nature et dans le domaine
industriel, les écoulements sont toujours présents. La circulation de l’oxygène dans
notre organisme est l’un des exemples de l’importance de l’écoulement dans la vie
humaine. Les tsunamis, les cyclones ou les coulées de lave sont aussi des exemples
de l’écoulement mais qui conduisent quelquefois à de grands dégâts pour l’humanité.
A part le critère physique qui distingue écoulements compressibles et
incompressibles, ainsi que écoulements visqueux et non visqueux, il existe d’autres
critères qui distinguent les écoulements de fluides.
II.2 Les différents types d’écoulements
La vitesse d’écoulement d’un fluide permet de différentier deux types
d’écoulement .La transmission entre ces deux régimes dépend de la viscosité du
fluide, ainsi que du diamètre du tuyau.
II.2.1 Régime d’écoulement laminaire :
Dans certains écoulements, les particules marquées diffusent très lentement c’est à
dire s’écartent peu les unes des autres, les différentes couches (lamelles) glissent
les unes par rapport les autres sans se mélanger : l’écoulement est dit laminaire.
Régime d’écoulement laminaire se produit pour une vitesse d’écoulement faible et
régulier. L’écoulement se fait en couches cylindriques qui glissent les unes sur les
autres suivant des lignes de courant sensiblement parallèles : la vitesse du filet
central est supérieure à la vitesse de filets latéraux.
𝑉∙𝐷
e = (2.1)
𝜗
e : Nombre de Reynolds
𝑉 : vitesse moyenne de l’écoulement du liquides à travers le tuyau [𝑚/𝑠]
𝐷 : Diamètre du tuyau [m]
𝜗 : viscosité cinématique du liquide [𝑚2 /s]
II.3.2 Conduite non circulaire
𝑉(4∙𝑅𝐻 )
e = (2.2)
𝜗
𝑅𝐻 : Rayon hydraulique[m]
En général : 𝜗 gradué en Stokes [St]
1Stokes = 1 𝑆𝑡 = 10−4 [𝑚2 /𝑠]
𝑚2
𝜗𝑒𝑎𝑢 = 10−2 𝑆𝑡 = 10−6 𝑠
III.1 Généralité
Pour un écoulement dans les conduites, comme les canaux, les rivières ; on observe
des dépenses énergétiques du courant pour vaincre la résistance en mouvement.
Les pertes de charges(PDC) dépendent :
de la forme, de dimension et de la rugosité de la conduite ;
de la vitesse d’écoulement et de viscosité du fluide ;
des obstacles appelés ‘résistance hydraulique’.
En générale, les résistances au mouvement de liquide ou résistance hydraulique
(PDC) peuvent être divisées en deux types :
- les pertes des charges local ou singulier (singularité) ;
- les pertes des charges le long du courant ou repartie linéaire.
III.1.1 Les pertes des charges singulières
Les pertes des charges local ou singularité sont dues aux différents éléments de
construction et aux obstacles locaux dans le courant (coude, dérivation, Té, croix,
robinet, vanne, etc.….).
III.1.2 Les pertes des charges linéaires
Elles sont dues aux frottements produises par des liquides. Elles sont
proportionnelles à la longueur de la conduite.
III.2 Calcule de perte des charges :
La perte de charge provoquée par une singularité est donnée par la relation.
𝐾∙𝑉 2
𝐻 = 2⋅𝑔
(3.3)
Si e > 2000
La formule de Colebrook s’écrit :
2
1
= 1 ε 2,51
−2𝑙𝑜𝑔 3,7∙D +
e
d’ où
1
= 𝜀 2 (3.8)
4 𝑙𝑜𝑔 3,7𝐷
avec :
𝜀 : Rugosité à l’intérieur de la conduite
𝜀
: Rugosité relative équivalente
𝐷
Conduites 𝜺[𝒎𝒎]
En acier 0,4
En acier d’adduction en exploitation 1,2 à 1,5
En fonte neuve 0,25 à 1
En fonte d’adduction usée 2
En métallique neuve 0,1
En métallique usagé 1
En métallique corrodé 2
En béton armé 2,5
En béton à parois rugueuses 3à9
Tableau 21 : valeur de rugosité
Remarque :
Pour la conduite de longueur L ; il est préférable d’utiliser l’expression pertes
des charges unitaire.
On peut négliger les pertes des charges locale si le rapport entre la longueur
de la conduite et son diamètre :
𝐿
> 5000
𝐷
Les pertes des charges sont difficile à chiffrés, peuvent être estimé à 10%
des pertes des charges linéaires.
A. Application
Exercice 1 :
Une station de pompage est utilisé pour une adduction d’eau .Elle aspire l’eau d’un
bassin de captage et la refoule vers un autre bassin plus haut.
1) Calculer la puissance demandée par la pompe dans les deux cas suivants :
a – On suppose que l’écoulement est permanent
b – Existence des pertes de charges
On suppose que la vitesse d’abaissement du bassin de captage est négligeable.
On donne : Z1 = 2 m ; Z2 = 30 m ;
D = 35 m ; 𝑔 = 10 m ;η = 0,75 ;
L1 = 10 m ; L2 = 50 m ; 𝜀 = 0,15 mm ;
𝐾1 = 0,3; 𝐾2 = 0,5 ; 𝑄 = 2,5 l/s
𝑍𝑅 = 1920𝑚
𝑍𝑅 = 1914𝑚
𝑍𝐴 = 1900𝑚
Exercice 3 :
On veut élever de l’eau à partir d’un réservoir en pression situé au sous - sol. La
hauteur moyenne d’élévation que l’on veut réaliser est de 10m et le débit désir de 1L
par seconde. La conduite a un diamètre intérieur de 15m.
Quelle pression effective d’air comprimé faut-il appliqué au – dessus de la surface
libre de l’eau dans le réservoir ?
0,45m
0,25m
0,35m
Exercice 6 :
Un oléoduc est une conduite horizontale de diamètre intérieur D = 105,6mm et de
longueur=1km. On souhaite que le liquide transporté : masse volumique 𝜌 =
800𝑘𝑔/𝑚3 et de viscosité cinématique 𝜗 = 2. 10−4 𝑚2 /𝑠, ait un débit volumique de
1200 l/min.
Quelle est la perte de charge linéaire dans la conduite ?
Exercice 7 :
Soit un canal remplit à la mi-hauteur par l’eau.
Calculer :
1) La surface mouillée et la hauteur d’eau h.
2) La force de pression subit par le canal.
On donne R=1m, L=10m
L
0
R
B C
𝜃
A
B. Corrigé
Exercice 1 :
1) a- La puissance demandée par la pompe
𝑃 𝑃
𝑒 = 𝜂𝐻
Avec : 𝑃𝐻 = 𝛾 ∙ 𝑄 ∙
Déterminons 𝐻
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + Z1 + 𝐻 = + + Z2
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔
𝑃1 = 𝑃2 ⟹ 𝑃1 −𝑃2 = 0
𝑉1 = 0 et 𝑉2 = 0
⟹ 𝐻 = Z2 − Z1
AN : Z1 = 2 𝑚 ; Z2 = 30 𝑚
H = 30 − 2
𝐻 = 28𝑚
700
d’où 𝑃𝑒 =
0,75
𝑃𝑒 = 933,33 𝑊
b- La puissance demandée par la pompe en existence des pertes de charges
𝑃𝐻
𝑃𝑒 = et 𝑃𝐻 = 𝛾 ∙ 𝑄 ∙
𝜂
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + Z1 + 𝐻 = + + Z2 + ∆𝐻1−2
𝛾 2∙𝑔 𝛾 2∙𝑔
𝐻 = (Z2 − Z1 ) + ∆𝐻1−2
AN :
4∙∙2,5∙10 −3
𝑉= = 2,59[m/s]
3,14∙(35∙10 −3 )2
2,598∙35∙10 −3
⟹ e = = 90930
10 −6
AN :
(0,3+0,5)∙(2,598)2
∆𝐻𝑆 =
2∙10
∆𝐻𝑆 = 0,27 𝑚
(𝐿1 +𝐿2 )V 2 1
∆𝐻𝐿 = or: = 𝜀
2∙𝑔∙𝐷 4(𝑙𝑜𝑔 3,7∙𝐷 )2
AN :
1
= 0,15
4(𝑙𝑜𝑔 3,7∙35 )2
= 0,029
0,029(10+50)∙(2,598)2
d’où ∆𝐻𝐿 =
20∙35∙10 −3
∆𝐻𝐿 = 16,778 𝑚
et 𝐻 = 28 + 0,27 + 16,778
𝐻 = 45,048 𝑚
10 4 ∙2,5∙10 −3 ∙45,048
𝑃𝑒 = = 1126,2 W
0,75
d’où 𝑃𝑒 = 1126,2 𝑤
𝑃𝐻 = 1501,6 𝑤
Exercice 2 :
ZR : hauteur de refoulement
1) Calcule de la pression à l’arrivée
Nous avons :
𝑃𝑅 = ρ ∙ 𝑔 ∙ Or : = 𝑍0 − 𝑍𝑅
= ρ ∙ 𝑔 (𝑍0 − 𝑍𝑅 )
𝑉𝑅2 −𝑉𝐴2
𝑃𝐴 = 𝜌 ∙ 𝑔[( −∆𝐻 )] + 𝜌 ∙ 𝑔 (𝑍0 − 𝑍𝑅 )
2∙𝑔
AN :
Exercice 3 :
1) Calcul de la pression effective d’air comprimé qu’il faut appliquer au-dessus
de la surface libre de l’eau dans le réservoir :
D’après Bernoulli ;
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ + 𝑔 ∙ Z1 = + + 𝑔 ∙ Z2
𝜌 2 𝜌 2
Or dans ce cas 𝑉1 = 0 ; Z2 − Z1 = 10m
de sorte que la forme de Bernoulli devient ;
𝑉22
P1 − P2 = 𝜌 + 10 ∙ 𝑔
2
Or : 𝑄 = 𝑉2 ∙ 𝑆2 et 𝑄 = 1dm3 /s = 10−3 m3 /s
d’ où, on obtient finalement ;
P1 − P2 = 114110N/m2 = 1,14bar
Exercice 4 :
1) Le type d’écoulement :
On a: 𝑄 = 2,5l/s = 2,5 ∙ 10−3 m3 /s ; 𝐷 = 400mm = 0,4m
π∙D 2
Or : 𝑄 = V ∙ S et S=
4
π∙D 2 4∙Q
⟹𝑄=V ∙ ⟹V =
4 π∙D 2
AN:
4∙10 −1 ∙2,5∙10 −3
⟹𝑉= = 2𝑚/𝑠
3,14∙(400)2
Nous avons :
𝑉∙𝐷
e =
𝜗
AN: on prend 𝜗 = 10−6
2∙4∙10 −1
e = = 8 ∙ 105
10 −6
Exercice 5 :
𝐹 = 𝜌∙𝑔∙∙𝑆
AN:
10
𝐹 = 1000 (3,314. 102 )
4
𝐹 = 4239N
2) Le débit d’eau passant par l’orifice si la vanne est :
𝑄 = 0,46𝑚3 /𝑠
0,45m
0,25m
0,35m
La section mouillée
1
𝑆=2 𝐿+𝑙
𝑆 = 0,1𝑚2
La vitesse moyenne
𝑄 = 𝑉𝑚𝑜𝑦 ∙ 𝑆
𝑄
𝑉𝑚𝑜𝑦 =
𝑆
𝑉𝑚𝑜𝑦 = 4,6𝑚/𝑠
CONCLUSIONS
Pour conclure, l’importance de l’eau dans la vie courante a depuis toujours incité
l’homme à réaliser des machines permettant son extraction ou de rejet.
Pendant des siècles, en Egypte, au Maghreb et aux Indes, des machines connues
sous le nom de « Chadouf » ou de « Noria » ont été utilisées pour irriguer les
cultures à partir de rivières ou de puits .De nos jours, nous ne traitons que des
installations modernes de pompe et des stations de pompage utilisées dans les
projets d’aménagements hydro-agricoles, d’hydraulique pastorale, villageoise ou
urbaine.
Nous venons ainsi de voir que Madagascar possède encore des plateaux cultivables
et même fertile .Du nord au sud sans oublier de l’est à l’ouest. Parmi ces plateaux
est celui de Mangaoko qui reste encore plus précieux au nord de la grande ile.
Le pompage solaire est sans doute l’une des plus pertinentes utilisations de l’énergie
solaire photovoltaïque. L’évolution progressive, depuis 20 ans, des matériels et des
gammes de performances permet aujourd’hui de considérer le pompage solaire
comme une technologie mature.
Le présent travail n’est qu’une introduction à la découverte de l’exploitation agricole
aux paysans de la commune rurale en l’absence de toute étude ou suivi de gestion
et de l’évolution des stations de pompage privées. Il cherche à dévoiler les raisons,
les impacts et les modalités de gestion de l’eau dans la zone rurale et il résume ses
objectifs dans la triade : quoi, pourquoi et comment exploiter les eaux à partir des
enquêtes documentaires et sur le terrain effectuées à Madagascar et surtout dans la
zone rurale. L’accès à l’eau a eu recourt pour plusieurs raisons résumés dans les
servitudes du réseau de surface et les aléas climatiques qui ont amenés les
agriculteurs à choisir la possession d’un contrôle individuel sur une ressource en
eau, ainsi que de garantir la stabilité de l’approvisionnement.
En outre, la sécheresse est une caractéristique structurelle du climat malgache et
plus précisément dans la région de Mangaoko, de ce fait, l’application des plans
restrictifs devient une stratégie habituelle qu’on doit s’adapter avec, et qu’on doit
attendre un développement continu des pompages.
Enfin nous pouvons dire que le travail mérite encore une grande amélioration et les
recherches continue sur les moyens d’irrigation des villageoises le mieux
adapté .Toutefois, nous sommes ravis d’affirmer que l’objectif du projet est atteint.
BIBLIOGRAPHIE et WEBOGRAPHIE
[10] http://www.wikipedia.org
[11] http://www.hal.archives-ouvertes.fr
[12] http://www.grundfos.com
ANNEXE
...........................................................61
V.7 ETUDE DU PHENOMENE DE CAVITATION :
.............................................................................61
V.7.1 Condition de non cavitation :
V.7.2 NPSH requis : .....................................................................................................61
...........................................................................61
V.7.3 Calcul de NPSH disponible
V.8 Montage de la conduite de pompage ......................................................................66