Memoire 636930815615262124
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de la Recherche Scientifique
N° de série:
DIPLOME : MASTER
en Sciences et Gestion de l'Environnement
Nom:YAO
DEDICACE iv
REMERCIEMENTS V
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 1: GENERALITES 4
1 : MILIEU PHYSIQUE ET HUMAIN 5
1.1. MILIEU PHYSIQUE DE LA ZONE D'ETUDE 5
1.1.1. Situation géographique 5
1.1.2. Climat 5
1.1.2.1. Pluviométrie 6
1.1.2.2. Evaporation 6
1.1.2.3. Humidité relative moyenne 7
1.1.3. Réseau hydrographique 7
1.1.4. Végétation 8
l.1.5. Géologie 10
l .1.6. Pédologie 11
1.2. Milieu bumain 12
1.2.1. Population 12
· · ' ' · . 12
1 .2. 2 . A ctivités econonnques
2 : VARIABILITE CLIMATIQUE ET MODELISATION HYDROLOGIQUE 14
2.1. Variabilité climatique 14
2.2. Impact de la variabilité climatique sur les ressources en eau En Côte-d'Ivoire 15
2.3. Modélisation hydrologique 15
2.3 .1. Méthodes d 'évaluation des ressources en eau 15
2.3.1.1- Bilan hydrologique 16
2.3.1.1.1- cycle de l'eau 16
2.3.1. l .2. Calcul du bilan 18
2.3.2. Modèles hydrologiques 18
2.3.3. Modélisation pluie-débit 19
2.3.3.1. Objectifs de la modélisation pluie-débit.. 20
2.3.2.2. définitions des types de variables et fonctions de modèles 21
2.3.4. Modèles conceptuels GR 22
2.3.5. Utilisation du modèle GR4J 23
CHAPITRE 2: MATERIEL ET METHODES 24
2.1. MATERIEL 25
2.1.1. Données hydro-climatiques de l'étude 25
2.1.2. Logiciels utilisés 27
2.2. METHODES 27
2.2.1. Méthodes caractérisation de la variabilité pluviométrique et la reponse
hydrologique du bassin , 27
2.2.1.1. Caractérisation hydrologique du bassin 27
2.2.1.1.1. Calcul de la lame d'eau précipitée et calcul du coefficient mensuel
d'écoulement 27
2.2.1.1.2. Calcul du volume d'eau mobilisé et calcul du coefficient du tarissement
.................................................................................................................................. 28
2.2.1.2. Etude de la variabilité pluviométrique 29
2.2.1.2.1.Test de présentation des données 29
2.2.1.2.1. Test d'analyse des données pluviométries 29
2.2.1.2.2. Calcul de la pluie moyenne surfacique 31
2.2.1.2.3. Calcul des indices pluviométriques et hydrométriques 31
2.2.1.3. Test de sensibilité des écoulements 32
2.2.2. Méthode de la caractérisation de la robustesse du modèle GR4J 32
2.2.2.1. Présentation du modèle GR4J 32
2.2.2.3. Paramètres et fonctionnement du modèle GR4J 33
2.2.2.4. Structure du modèle GR4J 34
2.2.2.5. Calage 35
2.2.2.6. Validation 36
2.2.2.7. Calage et validation du modèle retenus 36
2.2.3. Méthodes de calcul du bilan hydrologique 36
2.2.3.1. Simulation des écoulements sur le bassin 36
2.2.3.2. Bilan hydrologique du bassin 36
CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION 38
3.1. RESULTATS 39
3.1.1. Résultats de la caractérisation de 1a variabilité pluviométrique et réponse
hydrologique du bassin 39
3.1. l .l. Evolution des données 39
3.1.1.2. Test d'analyse des données pluviométries 40
3.1.1.3. Variation de la lame d'eau écoulée et du coefficient d'écoulement.. 41
3 .1.1.3 .1. Variation des écoulements sur le bassin à 1 'échelle mensuelle 41
3.1. l .3. Variation du coefficient de tarissement et Volume d'eau mobilisé dans les
aqui féres 42
3.1.1.4. Effet des précipitations sur l'écoulement.. 43
3.1.1.4.1. Effet de la pluie journalière sur le débit 43
3.1.1.4.2. Effet de la pluie sur le débit à l'éche11e mensuelle 44
3.l .1.4.3. Effet de la pluie sur le débit à l'échelle annuelle 45
IL
3.1.2. Résultats de la caractérisation de la robustesse du modèle GR4J 46
3.1.2.1. Résultats des Calages et validations du modèle GR4J retenus (I 984-2009) .. 46
3.1.2.2. Synthèse des résultats de Calage et validation du modèle GR4J (1984-2009)57
3.1.3. Résultats de calcul du bilan hydrologique du bassin 57
3.1.3.1. Simulation des écoulements sur le bassin de 1984-2009 57
3.1.3.2. Calcul du bilan hydrologique des écoulements sur le bassin 58
3.1.3.2.1. Bilan des écoulements à l'échelle annuelle , 58
3.2. DISCUSSION 60
CONCLUSION 64
REFERENCES BIBLIOGRAPHIES 66
ANNEXE 74
RESUME ....•............................................................................................................................ 80
111
DEDICACE
Je dédie ce mémoire:
A l'Eternel Dieu qui m'a donné la santé et le vouloir faire chaque jour. Que le règne,
la puissance et la gloire lui soit rendu.
A tous ceux qui m'ont aidé dans l'acquisition des données, la rédaction et
l'amélioration de ce travail.
A mon père GADOU Yao, ma mère KOUADIO Affoué et
iv
REMERCIEMENTS
V
J'exprime ma reconnaissance à la Doctorante Mme KOUAKOU Akissi Bienve Pélagie
épouse KOUAKOU à l'UFR SGE de m'avoir aidé et pour m'avoir permise l'accès aux
données dans la rédaction du mémoire.
Je tiens également à exprimer ma profonde reconnaissance à tous les étudiant(e)s du
Laboratoire Géosciences et Environnement en particulier WAYOU Tekehi Pacôme, DEGUY
Attoungbre Jean-Philippe et OUATTARA Ismaïla tous Doctorant à l'UFR SGE, pour leurs
conseils, les corrections et promptitudes à donner des orientations dans la rédaction.
J'adresse des remerciements à toutes les personnes qui m'ont apporté leurs soutiens et
contribué à finaliser ce travail.
Je dis merci aux parents, enseignants, étudiant(e)s, amis et connaissances pour m'avoir
encouragé et soutenu pendant toutes ces années. Qu'ils continuent de croire en moi.
Enfin, à tous ceux que j'ai dû omettre qu'ils m'en excusent et trouvent néanmoins en ces
lignes l'expression de ma profonde gratitude.
Merci à Tous
VI
LISTE DES FIGURES
Vll
Figure 27: comparaison des hydrogrammes des débits calculés-observés : calage (1985-1992)
(A); validation (2002-2009 et 2000-2009) (B et C) 55
Figure 28: comparaison des hydrogrammes des débits calculés-observés: calage (1994-2002)
(A); validation (1984-1992) (8) 55
Figure 29: comparaison des bydrogrammes des débits calculés-observés: calage (1994-2003)
(A); validation (1984-1993) (B) 56
Figure 30: comparaison des hydrogrammes des débits calculés-observés : calage (1987-1997)
(A); validation (1998-2008) (B) 57
Figure 31 : Hydrogrammes des débits calculés-observés pour le bilan (1984-2009) 58
Figure 32: Bilan hydrologique à l'échelle annuelle sur le bassin versant d' Agnéby-Agboville
(1984-2009) ······························································································································ 59
Vl11
LISTE DES TABLEAUX
IX
ABREVIATIONS ET ACRONYMES
X
INTRODUCTION
La question de la disponibilité et de l'accès à l'eau est sans aucun doute un des problèmes
majeurs auquel devra faire face l'humanité durant les années à venir. En effet, des études
récentes ont montré que le changement climatique à des conséquences importantes sur la
disponibilité des ressources en eau qui se traduit par une diminution de 34 % pour le module
annuel et de 70% pour les débits moyens journaliers minimum (GIEC, 2013). Cet effet peut
se manifester sous plusieurs manières: augmentation ou diminution de l'amplitude des
évènements extrêmes, changement de la fréquence d'apparition de ces événements extrêmes.
La baisse du débit des cours d'eau sont liées aux changements climatiques, à l'occupation des
sols et aux activités anthropiques. Ces dernières modifient le comportement hydrologique du
bassin (Corgne, 2004 ; Brou, 2005).
La gestion de l'équilibre entre la demande en eau et La ressource disponible est un enjeu
central du débat mondial sur la gestion eo eau (Cosgrove et Rijsberman, 2000). C'est dans
ce contexte que des conférences et des forums sont organisés à travers le monde (Cancun en
2010; sixième forum mondial en France en 2012). L'eau constitue un enjeu majeur pour le
développement durable (Raskin et al., 1997).
Diverses études sur la variabilité climatique en Afrique de l'Ouest, Centrale et plus
spécifiquement en Côte-d'Ivoire ont montré une baisse considérable de la pluviométrie
depuis le début des années 1970 (Mahé et Olivry, 1995; Parturel et al, 1998; Kouakou,
2011 ; Yao et al., 2012 ; Kouamé et al,. 2013; Dao ,2013; Yao, 2015). Cette situation a
eu pour conséquence la baisse des débits des cours d'eau. Ce déficit engendré par le
changement climatique implique de nombreux problèmes socio-économiques (pertes de
troupeaux, pénuries de récoltes, famines, nombreux déplacements de populations, mauvais
remplissage des retenues, inondations) dont les effets sont souvent difficiles à résorber.
L'ensemble des débits des grands fleuves de L'Afrique ont connu des variations importantes
par rapport à celles de la pluviométrie: selon Madiodio et al (2004) une baisse des débits
moyens de 20% à 60% depuis les années 1970 et réduction significative des superficies des
principales zones humides naturelles.
Des études faites en Côte-d'Ivoire particulièrement sur le bassin de l' Agnéby ont montré
également une baisse des ressources en eau, tant en surface que souterraine (Kouakou et al,
2007; Goula et al, 2009; Kouadio, 2011; Kouamé et al, 2013; Assoma, 2013).
Le recul de la forêt dans le Sud-Est et, en particulier, sur le bassin versant de l 'Agnéby à
Agboville (Kouadio, 2011) qui est notre zone d'étude connait des problèmes d'eau et appelle
à des réflexions. En effet, une partie du bassin versant de l 'Agnéby à Agboville appartient à
l'ancienne « boucle du café-cacao» et est colonisé par de nouvelles cultures industrielles
(palmiers à huile, hévéas). Ces activités agricoles, consommatrices de ressources forestières
influencent aussi bien quantitativement et qualitativement les ressources en eau, surtout les
eaux de surface des bassins (Kouadio, 2011). Aussi, le bassin présente une vulnérabilité face
au changement du climat qui se manifeste par une sensibilité accrue aux situations extrêmes
(inondation et sécheresse) depuis la décennie 1970-1980, en raison de sa structure socio-
économique et démographique et de l'occupation des sols (Assoma, 2013). Par conséquent, il
faudrait réaliser des études de modélisation pour prévoir 1' évolution des ressources en l'eau
du bassin.
Connaître le comportement des bassins versant devient dès lors une priorité dans la gestion
des ressources en eau, et surtout dans la mise en évidence de l'impact de la variabilité sur les
ressources en eau (Goula, 2009). Le modèle hydrologique est un outil incontournable pour la
compréhension de la dynamique d'un bassin versant, pour l'utilisation rationnelle des
ressources en eau de ce bassin et pour la lutte contre les catastrophes naturelles liées aux
crues. Des études faites sur le bassin del' Agnéby par Kouadio (2011) et Goula et al (2009)
avec les modèles distribués (dont CEQUEAU) ont montré une dégradation des régimes
hydroclimatiques. Les modèles hydrologiques distribués utilisent une description de plus en
plus complète du bassin versant et des termes du cycle hydrologique. Cependant. cette
approche pointue où un grand nombre de paramètres qui interviennent dans les processus
hydrologiques et la complexité de ces bassins, n'apporte pas forcément des résultats meilleurs
(Sousson, 2011). C'est pourquoi, dans ce mémoire, notre choix s'est porté sur le modèle
hydrologique conceptuel global: le modèle GR4J (Génie Rural à 4 paramètres au pas de
temps Journalier) mis au point par l'IRSTEA (ex: CEMAGREF) (Perrin, 2000; Perrin et
al, 2007). Il sera appliqué sur le bassin de l' Agnéby à Agboville d'une superficie 4693,32
km2. Le nombre de paramètres est Limité à quatre. Face à la problématique de la disponibilité
des ressources en eau due aux changements climatiques évoqués plus haut, nous nous
proposons d'expérimenter Le modèle GR4J pour évaluer les ressources en eau du bassin
versant.
Ainsi, le thème soumis à notre réflexion s'intitule: « Apport du modèle GR4J à la
modélisation des bassins versants en milieu tropical humide: cas du bassin versant de
I' Agnéby à Agboville (Côte-d'Ivoire)».
2
L'objectif principal de notre travail, est d'estimer la performance du modèle GR4J à simuler
les écoulements du bassin versant de l' Agnéby à Agboville dans un contexte de variabilité
climatique.
De façon spécifique il s'agit de :
};> caractériser la variabilité pluviométrique et la réponse hydrologique du bassin;
};> caractériser la robustesse du modèle GR4J à modéliser les écoulements;
};> calculer le bilan hydrologique.
Le travail est organisé autour du plan suivant :
};> Chapitre 1 : concerne des généralités sur la zone d'étude et quelques concepts ;
};> Chapitre 2 décrit le matériel et les méthodes appliqués à cette étude ;
};> Chapitre 3 présentes les principaux résultats obtenus, suivi de la discussion.
};> Enfin, ce mémoire se termine par une conclusion et des références bibliographiques.
3
1
1
4
1 : MlLIEU PHYSIQUE ET HUMAIN
Le bassin versant de I 'Agnéby à Agboville est situé au sud, en zone forestière de la Côte
d'Ivoire. Il est drainé par la rivière Agnéby, cette rivière s'écoulant du nord au sud, comme la
plupart des fleuves de la Côte d'Ivoire. Les coordonnées du bassin versant de l 'Agnéby à
Agboville dans le référentiel UTM Clarke 1880, fuseau 30, sont: 340000 à 420000 mètres en
abscisses, et 650000 à 770000 mètres en ordonnées (figure 1). Agboville est le chef-lieu de
région.
...•
~
rn
t 1
Légende
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-~~ • Loc alites
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N Réseau: hydrographique_
D Conour du bassin
,;-
~
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-::,
1
Km
1.1.2. Climat
Le bassin d' Agnéby à Agboville est sous l'influence du climat équatorial de transition
(Kouadio, 201 1 ). Ce climat est marqué par quatre saisons :
- la grande saison sèche, de décembre à mars ;
- la grande saison des pluies, d'avril à juillet·
- la petite saison sèche d'août à septembre;
- la petite saison des pluies d'octobre à novembre.
5
Pendant la grande saison des pluies, le maximum s'observe au mois de juin alors que pour la
petite saison c'est novembre. Pour la grande et La petite saison sèche sont respectivement au
de janvier et d'août. L'inégale répartition des deux saisons de pluies est due aux mouvements
ascendant et descendant dans la direction nord-sud du FIT (Front Intertropical) (Kouamé,
2007).
1.1.2.1. Pluviométrie
aê
·---=
200
~
150
::..
-a
~
100
~
~= 50
=
0
.Jau Fé,..- l\far An· l\Iai .Jui .Jul Aoû Sep Oct Nov Dé·~
l\fois
1.1.2.2. Evaporation
6
80
-
E
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-
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5
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B. 40
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M,11
3()
20
Jan Fê!v M.11' Avr Mai Jui Jul Aoü Sc!p Ocl Nov Déc
Mols
Figure 3 : L'évapotration moyenne mensuelle à la station d' Agboville (2005 -2009)
Jan Févr Mar A\'"r l\Iai Jui Jul Aoû Se1• Oct Nov Déc
Mois
Le réseau hydrographique est constitué par un cours d'eau principal, la rivière Agbô et d'un
affluent, le Séguié (Figure 5). L'Agnéby, est une rivière côtière qui prend sa source au
environ d' Agoua dans le département de Bongouanou à une altitude de 250 m. Son bassin
7
couvre une superficie de 4693.32 Km2, la rivière parcourt 339 km et sa longueur mesure 200
km. Dans son cours inférieur, l'Agnéby coule dans les marais (Girard et al, 1971). Le profil
en long est assez irrégulier et la pente moyenne est de 1,21 m/km.
Â
Légende
e Localités
LJ Contour bassin
COURS D'EAU
N Intermittent
N Permanent
1: Km
1.1.4. Végétation
La végétation de l 'Agnéby est composée de forêt dense humide, de forêt défrichée, de forêt
marécageuse et très rarement de savanes incluses (Aveoard, et al., 1971).
La forêt dense est composée de deux entités que sont la forêt dense humide sempervirente et
la forêt dense humide semi-décidue (figure 6).
La forêt dense humide sernpervirente est toujours fermée, verte et constituée de trois niveaux :
- la strate basse ou herbacée, peu importante et parfois inexistante ;
- la strate moyenne, arbustive et riche en espèces végétales atteignant 20 à 30 m de haut ;
- la troisième strate est dominée par des grands arbres de 50 à 60 m de haut (Kouadio, 2011).
Cette forêt est caractérisée par des essences très recherchées telles que l'acajou Bassam
(Khaya ivorensis,) I 'Azobé (Lophira alata), et le Niangon iTerrietia utilis) (Essan, 1986).
8
La forêt dense humide semi-décidue est constituée par endroits des mêmes strates que la forêt
dense humide sernpervirente. Seulement, la troisième strate est plus réduite avec une faible
proportion de grands arbres de 50 à 60 m de haut. C'est une forêt à Triplochyton scleroxylon
(Samba), Mansonia altissima, Celtis sp. La forêt dégradée est constituée de forêts denses
dégradées, de forêts galeries et de cultures pérennes.
Les autres formations végétales comprennent les formations hydromorphes et les savanes
Littorales ou savanes. Les formations bydromorphes sont composées de forêts marécageuses et
de mangroves. Les premières occupent les vallées et bas-fonds avec pour espèce végétale
prédominante le palmier raphia (Gracillis). Quant aux secondes, elles s'étendent jusqu'aux
rives basses et estuaires des lagunes avec pour espèces caractéristiques les palétuviers
I'avicennia et le risophora-racemosa. C'est une formation monotone peuplée d'espèces
adaptées à la vie aquatique.
Les sols des régions forestières sont considérés comme des milieux favorables à la
reproduction végétale. Il ressort de cette description que les zones d'affleurement sont
couvertes d'herbes basses (Kouadio, 2011).
Légende
• Localités
Savane rnésophile
Cécchi
Forêt défrichée mésophlle
_; 1111111 For~t dense humide sémt-décidue
~Km
•••••~liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil
.100000
Figure 6 : Formations végétales du bassin del' Agnéby à Agboville (Aveoard, et al., 1971)
9
1.1.5. Géologie
Le bassin del' Agnéby fait partie des degrés carrés d'Abidjan, Dimbokro et Abengourou où se
côtoient plusieurs unités géologiques. Delor et al (1992) montrent les détails de ces
formations géologiques dominées par le Birimien et une petite partie du tertiaire et secondaire
(figure 7).
Les formations précambriennes d'âge paléoprotérozoïque de la zone étudiée sont constituées
de roches cristallines essentiellement schisteuses, fortement plissées et métamorphisées du
birimien, parsemées de tâches granitiques. Dominé en grande partie par le socle cristallin
précambrien (92%) dans sa partie supérieur, le bassin de l' Agnéby appartient au domaine
Protérozoïque (moyen et inférieur) qui a été structuré au cours des mégacycles orogéniques
éburnéens composé des formations schisteuses birimiennes auxqueUes sont associées des
formations granitiques isolées ou intrusives (métagranites, granitoïdes et granodiorites). On
distingue des granitoïdes (regroupés en métagranites à muscovite) constitués de
métagronodiorites, métadiorites et métatonalites d'un faciès porphyroïde à l'intérieur des
métagranodiorites à biotite et/ou hornblende. D'autres formations sont disséminées en petit
nombre : métamonzogranites, tonalites et chloritoschistes. Le reste de la lithologie est dominé
par des séries gréso-pélitiques comprenant des métaarénites dominant sur métasiltstones, des
métasiltstones dominant sur métaarénites (Assoma, 2013). La partie inférieure sédimentaire
(8%), de formation Tertiaire et Secondaire est constituée de sediments sableux, argileux ainsi
que des sédiments côtiers du quaternaire occupant le lit aval. Les phénomènes d'induration se
traduisent dans cette région par la formation de surfaces cuirassées (Kouadio, 2011 ;
Assoma, 2013).
10
360000 ~00000
-..J
,;::
•· -~ Légende
A Quaternaire
Holocène
- Cuirasse latéritique
Biriminien
Rbyacien moyen â supérieur (2300-20SO )la)
--i
1.1.6. Pédologie
Les sols rencontrés sur la zone d'étude sont des sols ferralitiques fortement lessivés sous forte
pluviométrie (figure 8) (Perraud, 1971). Ils ont un profil caractérisé par trois horizons (A, B
et C). Deux grands groupes de sols existent et sont issus de l'altération de différentes roches-
mères:
- un premier groupe comprend les sols ferralitiques sur roches éruptives et métamorphiques
(granites, schistes et roches basiques). Ces sols sont très profonds avec une forte teneur en
argile et une bonne capacité de rétention en eau. Ils conviennent à la culture du caféier, du
cacaoyer, du palmier à huile du bananier et des vivriers.
- un deuxième groupe comprend les sols ferralitiques sur sables tertiaires rencontrés au niveau
du bassin sédimentaire. Les sols compensent leur mauvaise qualité chimique par une
épaisseur suffisamment importante permettant la culture du caféier, du cacaoyer et du palmier
à huile. Ils conviennent aussi à la culture de l'ananas, plante nécessitant des sols bien aérés.
11
8
8 ~
('I B
I'
= Légende
• Localités
11111 Ferrisols
Cécchi
- Sols ferralitiques moyennement lêssivés
Sols ferralitiques fortement léssivés
8 ou sols remaniés et typiques
8
X
-=
30Km
.1
Figure 8: Carte pédologique du bassin versant del' Agnéby à Agboville (Perraud, 1971)
1.2.1. Population
12
diversifiée. Les activités socio-économiques, hormis les plus grandes villes de la zone, sont
basées sur des cultures à vocation vivrière (manioc, maïs, igname, riz pluvial) ou de rente
(banane plantain, café, cacao, palmier à huile et hévéa). Ces cultures agricoles sont
exclusivement de type pluvial sans irrigation.
Les cultures de rente occupent à elles seules près de 60% des superficies cultivées et sont
aussi peu modernisées. Le cacaoyer et le caféier, les cultures les plus importantes, sont
généralement pratiqués par les agriculteurs villageois sur de faibles superficies, à la différence
des plantations industrielles qui s'étendent sur de vastes étendues.
Le secteur du bois a aussi une part importante dans la dynamique des activités économiques.
Les activités du bois continuent de jouer un rôle prépondérant dans le développement socio-
économique du pays (Noufou, 1998).
En effet, il fait vivre toute une série d'entreprises complémentaires : transport, industries de
transformation, artisanat, transit et exportation, commerce, carburant, fournitures diverses et
activités de toute nature y compris la marine marchande qui bénéficie largement de l'activité
du secteur bois. Il représentait plus de 10% des exportations totales en 1988 et 8% en 1991.
Le bassin versant de l' Agnéby est parcouru par une diversité de routes qui sont des routes
piétonnes, des pistes carrossables, des routes secondaires, des routes principales, et du chemin
de fer. La densité du réseau routier conditionne la fluidité de la circulation des populations et
des marchandises. Les atouts routiers de ce témoignent de l'importance du taux d'urbanisation
qui est supérieur à 20% sur le bassin (Kouadio, 2011).
Les eaux de surface étant rarement potables sans traitement, les eaux souterraines, en
particulier les eaux de puits sont généralement les sources natureJles d'eau potable et sont
accessibles. Les eaux souterraines sont couramment utilisées sans traitement dans plusieurs
pays car elles sont reconnues en général comme étant de bonne qualité. Elles constituent la
principale source d'approvisionnement permanent en eau des populations de certaines
localités. Elles sont de ce fait fortement sollicitées ( Noufou 1998).
La Société de Distribution d'Eau de Côte-d'Ivoire (SODECI) assure l'approvisionnement en
eau des populations en exploitant essentiellement les eaux de surface. Ainsi, à Agboville,
l'eau de la rivière Agbô est traitée et aussi servie aux populations (Kouamé, 2013) (figure
10). Ces prélèvements modifient très sensiblement le régime hydrologique des cours d'eau.
13
Légende
Agriculture industrielle
et vivrière
• Artisanat, transport et
commerce
85% A drninistra.t.ion
Elevage bovins et ovins
•Autres
Figure 10: Station de captage de la SODECI sur l'Agnéby à Agboville (A: Eau de la rivière
Agbo à Agboville; B: zone de captage de la SODECI: Station de captage à Agboville in
Assoma, 2013)
Les conditions climatiques sur le bassin de l'Agnéby est à l'image du pays. Les mécanismes
des précipitations dans notre pays peuvent nous servir à expliquer le comportement des
précipitations en Afrique de l'Ouest de façon générale et particulièrement dans la région
tropicale humide. La Côte d'Ivoire a connu 4 périodes de sécheresse très marquée au cours du
20ème siècle: l'année 1943, les années 1968-1970, les années 1982-1983 et l'année 1993
(Brou et al, 1998). Ces années de sécheresse s'inscrivent dans le phénomène général de la
14
sécheresse globale observée depuis 1970. Le début de la longue période de sécheresse qui
sévit depuis 1970 est identifiable par une rupture de la stationnarité des séries d'observations
pluviométriques quasi générale entre 1968 et 1970 (Brou, 2005).
La baisse de la pluviométrie est remarquable, même dans les zones à forte pluviométrie
(supérieure à 1800 mm), plus particulièrement dans l'Ouest montagneux (Kouamé, 2010;
Savané et al., 2001). Au-delà de cette évolution générale, le comportement interannuel de
l'espace du littoral se distingue de celui des régions intérieures, la variabilité climatique de la
zone littorale étant souvent moins intenses (Brou, 1997). Cette variabilité climatique s'est
aussi manifestée à l'échelle saisonnière. Elle a été également accompagnée par une
diminution du nombre de jours de pluie à partir de la décennie 1970 (Kouassi, 2007).
Depuis les années 1970, ]es modules annuels de nombreux cours d'eau sont inférieurs à la
moyenne générale calculée sur la période 1950-2000 (Savané et al, 2001).
Les résultats des tests statistiques la détection des ruptures (au sens des changements brutaux
de moyenne de la série) dans des séries chronologiques de modules annuels concordent avec
ceux observés sur la pluviométrie annuelle. Les dates de ruptures détectées se situent en
général entre 1968 et 1972 (A.ka et al., 1996; Servat et al., 1998 ; Kouassi, 2007).
L'aggravation des cours d'eau est remarquable pendant la décennie 1980 où le déficit des
modules moyens annuels, par rapport à la moyenne calculée de 1951 à 1990, est estimé à
16%, alors qu'il est de 7% durant la décennie 1970. Les bassins des fleuves ivoiriens font
partie des fleuves les plus touchés par la baisse des écoulements dans la région ouest africaine
(Ouédraogo, 2001). En effet, un déficit moyen de 47% est enregistré au niveau des débits des
cours d'eau ivoiriens (Servat et al., 1998).
Les méthodes d'évaluation des ressources en eau permettent d'estimer les paramètres du bilan
hydrologique.
15
2.3.1.1- Bilan hydrologique
Le cycle de l'eau est un cycle biogéochimique terrestre, il consiste en un échange d'eau entre
les différentes enveloppes de la Terre : l'hydrosphère, l'atmosphère et la lithosphère
(http ://ga.water.usgs.gov/edu/watercycle.htm in (Dao, 2013).. Ces enveloppes terrestres
contiennent de l'eau, en quantités variables : beaucoup au sein de l'hydrosphère, moins dans la
lithosphère et en très faible quantité dans l'atmosphère.
L'eau de l'hydrosphère, chauffée par le rayonnement solaire, s'évapore et rejoint alors
l'atmosphère sous forme de vapeur d'eau. Les nuages sont ainsi formés de minuscules gouttes
d'eau. Cette même eau, lors des précipitations, retombe sur les océans et les continents. La
circulation de l'eau dans la lithosphère emprunte trois voies (Dao, 2013) :
- le ruissellement en suivant les reliefs;
- l'infiltration à travers les fissures naturelles des sols et des roches ;
- la percolation en migrant lentement à travers les sols.
Figure 11 : Cycle de l'eau et ses composantes selon USGS (United States Geological Surley)
in Dao, 2013)
16
};>- Précipitations
Ce sont des eaux météoriques (toute eau provenant plus ou moins directement des la
condensation de vapeur d'eau atmosphérique) qui tombent à la surface de la terre, sous forme
liquide (bruine, pluie, averse) et / ou solide (neige, grésil, grêle) ainsi que les précipitations
déposées ou occultes.
La pluie (P) qui constitue le signal d'entrée du système est répartie en plusieurs composantes
selon qu'on soit en milieu tropical humide ou tropical sec.
};>- EvapoTranspiration
Elle se définit comme étant le passage de la phase liquide à la phase vapeur, il s'agit de
l'évaporation physique. Les plans d'eau et la couverture végétale sont les principales sources
de vapeur d'eau. On parle de sublimation lors du passage direct de l'eau sous forme solide
(glace) en vapeur. Le principal facteur régissant l'évaporation est la radiation solaire.
Le terme évapotranspiration englobe l'évaporation et la transpiration des plantes. On
distingue:
• L'évapotranspiration réelle (ETR): somme des quantités de vapeur d'eau évaporées
par le sol et par les plantes quand le sol est à une certaine humidité et les plantes à un
stade de développement physiologique et sanitaire spécifique
(h tt://ecboo2. epfl.ch/e.droloie).
• L'évapotranspiration de référence (ETP) (évapotranspiration potentielle) : quantité
maximale d'eau susceptible d'être perdue en phase vapeur, sous un climat donné, par
un couvert végétal continu spécifié (gazon) bien alimenté en eau et pour un végétal
sain en pleine croissance. Elle comprend donc l'évaporation de l'eau du sol et la
transpiration du couvert végétal pendant le temps considéré pour un terrain donné.
(htt://echoo2.epfl.ch/e.droloie)
L'évaporation est une des composantes fondamentales du cycle hydrologique et son étude est
essentielle pour connaître le potentiel hydrique d'une région ou d'un bassin versant. En
général, des analyses spécifiques d'évaporation doivent être faites pour des études de bilan et
de gestion de l'eau par les plantes.
17
•!• Ruissellement
A la surface du sol, les précipitations sont partagées entre le ruissellement et l'infiltration. Le
ruissellement équivaut à la partie qui se propage jusqu'au réseau hydrographique et transite à
l'exutoire du bassin.
•!• Infiltration
On définit un bassin versant par rapport à une section droite d'un cours d'eau que représente
la surface drainée par ce cours d'eau à l'amont de ladite section: toute l'eau qui précipite à
l'intérieur du bassin versant transite donc par la section droite considérée appelée exutoire
(N'Diaye, 1997).
En général, le bilan hydrologique (Equation 1) s'écrit de la façon suivante sur un pas de temps
quelconque (Beven et O'Connell, 1985) :
P = Q+ETR+ôS+I (Eq.l)
Avec:
P: Pluie, Q: Qébit jaugé à l'exutoire, ETR: Evapotraaspiration réelle, ôS: Variation du
Stock et I : Infiltration ou perte.
Les termes P et Q sont souvent les seules grandeurs mesurables et disponibles sous forme de
chroniques.
Plusieurs classifications ont été proposées par différents auteurs (Maidment, 1993 ; Laurent,
1996; Ambroise, 1999). Une première classification composée de trois classes distinctes est
usuellement employée : les modèles empiriques, les modèles conceptuels et les modèles à
18
base physique. Cette classification dépend également de la description spatiale des processus
au niveau du bassin versant n en tant que modèles globaux ou distribués.
Les modèles empiriques utilisent les séries de données chronologiques disponibles pour en
déduire la structure du modèle ainsi que les valeurs des paramètres correspondants. Ils sont
alors basés sur les informations rapportées des données et n'incluent aucune connaissance a
priori sur le comportement du bassin versant et des processus physiques de l'écoulement. Ces
modèles portent aussi le nom de boîtes noires.
Les modèles conceptuels utilisent des éléments de stockage ou réservoirs comme composants
principaux. Ces réservoirs se remplissent par des flux : précipitation, infiltration ou
percolation et se vident par évapotranspiration, ruissellement, drainage etc. Contrairement aux
modèles empiriques, la structure des modèles conceptuels est déterminée avant leur
utilisation. Elle est définie par la compréhension du système hydrologique du modélisateur.
Cependant, ces modèles reposent également sur des séries temporelles de données du système
pour la détermination des valeurs des paramètres dans un processus de calibration.
Les paramètres décrivent la taille des réservoirs ou la répartition des écoulements entre eux.
Un seul paramètre peut décrire plusieurs processus et ne peut alors pas être directement déduit
des mesures de terrain. La plupart de ces modèles considèrent le bassin comme une unité
homogène (modèles globaux).
Les Modèles à base physique reposent sur un couplage de sous-modèles dédiés à des
processus hydrologiques distincts
La modélisation pluie-débit est une discipline des sciences hydrologiques qui s'intéresse
principalement au cycle hydrologique afin d'aboutir à un outil de travail exploitable dans
différents domaines. Deux dimensions définissent la modélisation pluie-débit. La première est
l'échelle d'espace. Pour différentes superficies, allant d'une maille de quelques mètres carrés
au bassin versant de quelques dizaines de milliers de kilomètres carrés, il existe une littérature
très riche qui propose divers types de modèles et même La critique de ceux-ci. La seconde
dimension est l'échelle du temps. Du pas de temps infra-horaire jusqu'au pas de temps
pluriannuel, on trouve dans la littérature de nombreux modèles fonctionnant à chaque pas de
temps.
19
2.3.3.1. Objectifs de la modélisation pluie-débit
Le nombre de mesures limitées est le motif principal qui motive l'utilisation des modèles
dans le fonctionnement hydrologique des bassins versants. Des modèles mathématiques sont
utilisés sur des bassins versants ayant des données incomplètes pour les mesures partielles
dans le temps et dans l'espace, à la fois temporelle et spatiale (Perrin, 2000; Le Lay,
2006).Ces modèles, nous permettent d'avoir également des connaissances bien fondées sur
les processus intervenants dans le cycle de l'eau. Ils permettent de Jes associer de façon
dynamique et ainsi, de mieux comprendre leur nature, leur rôle et leurs interactions spatiales
et temporelles. Ils sont aussi, par conséquent, des outils pour valider, infirmer ou proposer des
concepts ou des théories. En tant que projection mathématique de nos connaissances, la
modélisation hydrologique peut également permettre de répondre aux questions que pose la
dynamique des eaux continentales en termes de risques et de ressources, comme la prévision
des crues et des étiages, la recbercbe précise des impacts de changements climatiques et/ou
anthropiques sur le cycle de l'eau.
Elle nous permet de répondre à l'essentiel de ces problématiques :
• Simulation de débits, pour le comblement de lacunes dans les séries de données, la
reconstitution de débits historiques (les données de pluie étant souvent disponibles sur
des périodes beaucoup plus longues que les débits) ou pour permettre des traitements
statistiques ·
• Prédétermination des débits de crue ou d'étiage: on désire savoir avec quelle
fréquence des débits de crue (supérieurs à un seuil de risque par exemple) ou des
faibles débits (en deçà d'un débit réservé par exemple) risquent de se produire, et sur
quelle durée. On se place ici dans une démarche d'analyse fréquentielle. Cette
connaissance peut permettre le dimensionnement d'ouvrages et de réservoirs ou
d'aménagement dans le lit (mineur à majeur) du cours d'eau;
• Prévision des crues et des étiages : il s'agit d'évaluer par avance (avec un délai de
quelques heures à quelques jours), connaissant l'état du bassin, les débits de crues
susceptibles de présenter des risques (inondation) ou les débits d'étiages pouvant
demander de mettre en place une gestion particulière de la ressource ( par des barrages
-réservoirs par exemple) pour assurer l'approvisionnement en eau ou la préservation
de la vie halieutique. On s'inscrit dans une démarche d'analyse en continu du bassin;
20
• Influence d'aménagement sur l'hydrologie: on désire pouvoir prédire les changements
de la réponse du bassin suite à des modifications, d'origine humaine ou à des
changements environnementaux, des caractéristiques du bassin.
21
• La fonction de transfert: achemine la pluie nette (ou efficace) à l'exutoire, et
reconstitue la dynamique de la crue. Elle permet la transformation de la pluie nette en
un hydrogramme à l'exutoire du bassin versant (Michel, 1983).
La simulation du débit à l'exutoire d'un bassin versant est nécessaire voire indispensable pour
de nombreuses applications d'ingénierie et de gestion de la ressource en eau, telles que le
dimensionnement et la gestion d'ouvrages, la prévision des crues ou des étiages, la
détection d'impact. C'est pour répondre à ces questions que 1 'l R STE A (ex
CEMAGREF) a commencé à développer au début des années 1980 des modèles
hydrologiques (du Génie Rural: GR) permettant de faire le lien entre la lame d'eau précipitée
sur un bassin versant et son débit à l'exutoire (Michel, 1983). Au-delà de leur aspect pratique,
ces modèles ont soulevé des questions essentielles sur la façon de représenter la
transformation de la pluie en débit à l'échelle du bassin versant. Comme tout modèle
hydrologique, les modèles GR opèrent une triple globalisation (triple considération de
moyenne) du système bassin versant:
Au niveau des processus
Les modèle GR proposent des relations comportementales plus ou moins simples à l'échelle
du bassin, mises au point empiriquement et sans liens directs avec la physique des processus à
petite échelle et pouvant représenter une moyenne de plusieurs processus;
Au niveau de l'espace: les modèles GR sont globaux, c'est-à-dire que, tout en reconnaissant
l'extraordinaire hétérogénéité de tout bassin versant, ils considèrent le bassin versant comme
un tout;
Au niveau du temps
Les modèles GR ont été développés pour différents pas de temps: annuel mensuel, journalier
et horaire. Ces modèles travaillent sur des moyennes temporelles. Notons que le
développement d'un modèle au pas de temps horaire est en cours (Mathevet, 2005) et
actuellement, Le modèle journalier est appliqué au pas de temps horaire. Les modèles GR3H
ou GR5H (horaire) utilisés dans certaines applications développées à l'IRSTEA d' Aix-en-
Provence (Furmigué et Lavabre, 2005) correspond au modèle proposé par Edijatno (1991)
au pas de temps journalier.
Ces modèles utilisent les données continues de pluie et d'évapotranspiration potentielle, cette
dernière pouvant être une courbe moyenne interannuelle (Oudin et al, 2005b). Les modèles
22
GR ont un faible nombre de paramètres, ce qui permet de limiter les problèmes de
surparamétrisation et leur confère une bonne robustesse (Perrin et al., 2001). Nous ne
présentons ici la version développée sous Excel du modèle GR4J conçu au pas de temps
journalier, que nous utiliserons pour la suite de ce travail.
Le modèle GR4J (Perrin et al. 2003) est un modèle conceptuel global fonctionnant au
pas de temps journalier. Le nombre de paramètres est limité à quatre, ce qui en fait un
modèle parcimonieux. Ce modèle a été développé sur la base de l'étude d'un grand
nombre de bassins versants, incluant des bassins versants à climats contrastés, ce qui
en fait un bon candidat pour évaluer l'impact du changement climatique. En revanche,
comme tous les modèles conceptuels, le jeu de paramètres est susceptible de dépendre de
la période de calage (longueur et caractéristiques climatiques). Les simulations sont donc
soumises, entre autres, aux incertitudes liées au calage des paramètres. En revanche au
cours de son développement, il a été testé sur de larges échantillons de plusieurs centaines
de bassins, notamment en France mais également aux Etats-Unis, en Australie, au Brésil,
au Mexique, en Algérie au Bénin et en Côte d'Ivoire (Le Lay, 2006; Gherissi, 2012;
Yao, 2015). D'autres équipes de recherche, des bureaux: d'études et des services
opérationnels ont par la suite utilisé les modèles dans des conditions variées. L'objectif
était de mettre au point un modèle de simulation pluie-débit robuste et fiable en vue
d'utilisations pour des applications de gestion de la ressource en eau et d'ingénierie
(dimensionnement d'ouvrage, prévision des crues et des étiages, gestion de réservoirs,
détection d'impact..) (Le Lay, 2006).
Le modèle GR4J a certaines fonctions communes avec le modèle mensuel GR2M
(par exemple la fonction de production Liée au réservoir sol). Son module de routage est
cependant plus sophistiqué qu'au pas de temps mensuel.
Le modèle GR4J a été très utilisé pour l'évaluation et la gestion des ressources en eau en
Côte d'Ivoire (Servat et Dezetter, 1991 ; Paturel et al., 2003 ; Diello, 2007 ; Kouassi,
2007 ; Dibi, 2008 ; Kanohin, 2010 ; Kouakou, 2011 ; Kouamé et al., 2013 ;
Mangoua, 2013). Il a été utilisé en Côte d'Ivoire pour l'évaluation des potentialités en
eau sur le bassin versant de la Lobo en vue d'une gestion rationnelle. TI a permis
d'obtenir des résultats pertinents dans la modélisation hydrologique de bassins
versants. sous l'emprise des actions anthropiques (Yao, 2015).
23
1
1
24
2.1. MATERIEL
25
Da,oukro
•
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Abengourou
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Légende
• Station hvdrométrioue
• Stations pluviométriques
Réseau hydrographique
Contour du bassin
3)
Km
26
2.1.2. Logiciels utilisés
Plusieurs logiciels ont été utilisés au cours de cette étude. Il s'agit de:
-Hydraccess 4.2: pour calculer les pluies moyennes des stations du bassin;
- Mapinfo Professional 8.0 : pour la numérisation des cartes géologique ;
- Arcview GIS 3.2 : pour le traitement du MNT de la zone d'étude en vue de l'extraction des
caractéristiques géomorphologiques et hydrodynamiques du bassin versant ;
- Surfer 8 : traitement statistique et interpolation des données pluviométriques par krigeage ;
- Krhonostat 1.01 : outil statistique de traitement des données pluviométriques et
hydrométriques ayant servi à la détection des points de rupture ;
- E.V.C. (Evaluation de la Variabilité Climatique) : calcul des coefficients de tarissement et
volumes mobilisés par les aquifères à l'exutoire du bassin versant, (Loi de Maillet);
- Modèle hydrologique GR4J : développé sous Excel version 1 .0, pour la simulation du
comportement hydrologique du bassin.
2.2. METHODES
Cette partie consiste a utilisé des méthodes statistiques et des formules mathématiques.
Les lames d'eau écoulées se calculent avec les débits des cours d'eau. Elles peuvent être
journalières, mensuelles ou annuelles selon l'objectif de l'étude. Dans cette étude, ce sont les
modules annuels ou débits moyens annuels qui sont utilisés. Les lames d'eau se calculent à
partir de l'équation 2 suivante:
He= 365x86r4XQ
(Eq.2)
s
27
Par ailleurs, un coefficient mensuel de débit (CMD) est déterminé pour connaitre la période
des hautes-eaux et ceUes des basses-eaux. C'est le rapport des modules mensuels (Q) au
module de la période considérée (Qmoy). Il est donné par l'équation 3:
Lorsque le CMD est supérieur ou égal à 1, on est en période de hautes-eaux et lorsqu'il est
inférieur à 1 c'est la période des basses-eaux.
Le tarissement d'un cours d'eau est la décroissance de ses débits en dehors de toute
précipitation. L'écoulement de ces bassins versants provient a 1 ors essentieUement de la
vidange des nappes souterraines. Ainsi, le régime des basses- eaux ( ou étiage) de ces
cours d'eau se trouve toujours conditionnés par l'état de remplissage des nappes de leurs
bassins versants en fin de saison des pluies et de leur loi de tarissement. Le coefficient de
tarissement est déterminé par la méthode dichotomique proposée par Savané et al, (2003).
Cette méthode est basée sur la loi de Maillet représentée par l'équation 4 :
(Eq.4)
Où:
Qt: débit à l'instant t donné
Q0: débit initial (débit au début du tarissement)
k : coefficient de tarissement de Maillet.
Le coefficient de tarissement est obtenu par résolution dichotomique de I 'équation 5 :
e-kt V 1
-+---==O
k Oo k
(Eq.5)
Avec:
28
Vmo b = J-~
+oo
Q 0 e-ktdt = ..J!
Q
K
(1 - e-kM:) (Eq.6)
Lorsque le temps de vidange At est grand, alors tout le volume d'eau reçu par la nappe se
vidange totalement et le volume vidangé a pour expression (équation 7):
Pour déterminer la maximale et la minimale des module des pluies annuelle, débits annuels
et des ETP annuelles sur notre période d'étude, calculé à partir des données
(pluviométriques, débits et ETP) journalières de chaque année.
Les séries pluviométriques annuelles ont été analysées à l'aide de deux méthodes de détection
de ruptures de La moyenne dans les séries temporelles (test de normalité et test de Pettitt) ; la
rupture est un changement dans la loi de probabilité d'une série chronologique à un instant
donné (Lubès-Niel et al., 1998).
.
Il s'agit d'évaluer la distribution des données avant d'utiliser un test paramétrique ou Tests
Non-Paramétriques (Saporta, 2006). L'utilisation des tests de Normalité nécessite la
formulation des tests d'hypothèses:
)"' Formulation de l'hypothèse nulle (H0) et hypothèse alternative (H 1)
)"' Détermination du seuil de signification du test (alpha). Seuils couramment utilisés sont
5% (significatif), 1 % (très significatif) et 0,1 % (hautement significatif).
Ho: les données suivent une distribution normale
H 1 : les données ne suivent pas une distribution normale
Si P (Probabilité)< 0,05 : test significatif, Ho rejeter et H 1 accepter (distribution pas normale)
Si P (Probabilité)> 0,05 : test significatif, Ho accepter et H1 rejeter (distribution normale)
29
•!• Test de Pettitt
La mise en œuvre du test de Pettitt (1979) suppose que pour tout instant t compris entre 1 et
N, les séries chronologiques appartiennent à la même population. La variable à tester est le
maximum en valeur absolue de la variable de Pettitt (ut,n) définie par:
t n
u., = I Idu
i=I j=t+l
Avec d . = sgn(x. -x .)
lJ I J
et sachant que :
sgn(x)=l six> 0
sgn( x) = 0 si x = O;
sgn(x) = -1 si.x < O
L'absence de rupture dans la série de taille N constitue l'hypothèse nulle. Si l'hypothèse nulle
est rejetée, une estimation de la date de rupture est donnée par l'instant t définissant Je
maximum en valeur absolue de la variable Ut,n. Le test est plus particulièrement sensible à un
changement de moyenne (Lubès et al., 1998). Une rupture primaire se définit comme une
hétérogénéité identifiée par un test de rupture à partir de la série initiale. Une rupture
secondaire est une rupture obtenue à partir d'une sous série issue de la série de base. Le test
de Pettitt suppose l'absence d'auto-corrélation et la constance de la variance comme condition
d'application.
L'hypothèse nulle HO, de non rupture, est testée au moyen d'un test non paramétrique. Pour
un risque a de première espèce donné, HO est rejetée si une certaine probabilité (Prob
30
Tableau II: Probabilité associée au test de Pettitt (Lubès-Niel et al., 1998),
La méthode de krigeage est utilisée pour le tracé des isohyètes. Elle tient compte de la
variabilité spatiale et de la variable régionalisée, ce qui permet de minimiser l'erreur
d'estimation (Creutin et al, 1980; Yao, 2015). Cette méthode d'interpolation a donné
beaucoup plus de satisfaction à ces auteurs pour la cartographie du gradex des pluies par
rapport aux fonctions splines, l'analyse en composantes principales et l'interpolation optimale
de Gandin, (2007); Goula et al., (2010) ont actualisé la cartographie des pluies extrêmes en
Côte d'Ivoire par cette méthode.
li = P--P
a m (Eq. 8)
~
Avec: li: Indice pluviométrique (ou hydrométrique) de l'année i.
P, : Valeur de La pluviométrie annuelle (ou du débit annuel) de l'année i;
Pm : Valeur moyenne interannuelle de la pluviométrie (ou débit annuel) sur la période
d'étude;
CJ: Ecart type de la pluie annuelle (ou du débit annuel) sur la période d'étude.
Lorsque l'indice est positif, l'année est qualifiée d'année humide ou d'année excédentaire sur
la période étudiée et pour un indice négatif, l'année est qualifiée d'année sèche ou d'année
déficitaire. Cette méthode permet de visualiser et de déterminer le nombre d'années
déficitaires et excédentaires.
31
2.2.1.3. Test de sensibilité des écoulements
Cette méthode consiste à rechercher une relation de cause à effet entre les précipitations et les
débits produits au niveau des stations de contrôle du bassin sur des périodes similaires. Ceci a
été rendu possible par la confrontation sur un même axe de temps des données de pluie (la
cause) à celles de débit (l'effet) (Kouakou, 2011). Ce test a été appliqué aux échelles
journalières, mensuelles et annuelles.
• Echellejournalière
Pour illustrer la relation étroite entre la pluie et le débit à l'échelle journalière, le choix a été
porté essentiellement sur des cycles représentant respectivement des années hydrologiques
humides et sèches (moins pluvieuses). Chaque année hydrologique (sèche ou humide) est
choisie après analyse des variations annuelles des indices et des valeurs centrées et réduites
aux stations pluviométriques et hydrométriques du bassin versant. La définition d'année
hydrologique sèche, moyenne ou humide est faite par comparaison avec les statistiques (les
indices) des séries des stations pluviométriques et hydrométriques (Laftouhi et al. 2005).
• Echelle mensuelle
A cette échelle, la relation entre la pluie et le débit est mise en exergue par la comparaison
entre les moyennes mensuelles des pluies et des débits en quelques points de contrôle du
bassin versant dans chaque zone climatique. Ce test permet de voir l'incidence des régimes
pluviométriques sur Les débits.
• Echelle annuelle
A l'échelle annuelle, La comparaison entre le débit s'est faite avec les valeurs centrées réduites
de précipitations et de débits. Elle permet de voir si les tendances hydrologiques sont calquées
sur celles des précipitations.
32
et Edijatno (1991) Nascimento (1995), Edijatno et al. (1999), Perrin (2002) et Perrin et
al., (2003), qui ont permis d'améliorer progressivement sa performance.
Selon Perrin et al 2003 ; Yao et al (2012), GR4J est un modèle Génie Rural Journalier à
quatre paramètres (Figure 13):
Deux (02) paramètres de production :
- X1: capacité du réservoir de production (mm), (S= niveau d'eau dans les premiers horizons
du sol qui gère le bilan d'eau dans le sol) dont le remplissage est fonction de la nature du sol ;
- (X2) : coefficient d'échanges souterrains (mm) entre le bassin et l'extérieur du
bassin (paramètre d'échange (gain ou perte) qui permet de prendre en compte les erreurs dues
au forçage climatique (Pet ETR));
Deux (02) paramètres de transfert:
- X3: capacité à un jour du réservoir de routage (mm), (R = eau souterraine qui alimenterait le
cours d'eau à l'exutoire avec un effet retard) ;
- ~: temps de base (maximal) de l'hydrogramme unitaire HUl (J).
Le modèle utilise en entrée la hauteur de pluie moyenne sur le bassin versant P (mm) et
l' évapotranspiration potentielle E (mm). Enfin, un débit Q est observé en sortie du modèle. Ce
modèle ne nécessite pas une description fine du bassin versant. Les variables d'entrée sont
limitées aux séries de pluies, d'ETP et des débits en sorties du modèle pour déterminer les
paramètres du modèle.
33
2.2.2.4. Structure du modèle GR4J
Un schéma de la structure est donné à la Figure 13. Pest la pluie journalière du jour et E
l'évapotranspiration potentielle moyenne pour le même jour calendaire.
interception
En Pn
Es Ps
A Pn-Ps
Réservoir de
production :alu ~ Perc Pr
~
0.9 0.1
HVJ
HA
< :),
X4 2..X4
1 r
Q9 1
QI
Réservoir -
de routage XJii l R
rF(Xl) ~ F(X2)
~
1
Or Od
1
0
Figure 13 : Structure du modèle GR4J (Perrin et al, 2003)
34
2.2.2.5. Calage
L'objectif de cette étape est de caler les 4 paramètres du modèle GR4J en minimisant, via un
algorithme numérique itératif dédié, l'erreur entre les débits simulés et les débits observés.
Notons que La simulation avec le modèle GR4J requiert une période d'initialisation des états
des réservoirs de stockage et de routage. Dans la procédure utilisée, la période d'initialisation
est prise égale à un an (12 mois).
L'erreur à minimiser est quantifiée sous la forme d'un critère numérique également appelé «
fonction objectif», qui peut être défini de différentes façons. La « fonction objectif» utilisée
ici est le critère de Nash-Sutcliffe (NS) qui s'exprime comme suit l'équation 9 (Nash et
Sutcliffe, 1970) :
Dans la pratique, la performance du modèle est jugée selon les valeurs prises par le critère
de NS (Quillat, 2007). On estime que la simulation est :
-parfaite (excellent) lorsque le critère de NS supérieur à 90%
-acceptable (satisfaisant) lorsque le critère de NS compris entre 60% et 80%,
- mauvaise qualité lorsque le critère de NS est faible (<60%);
Notons qu'il existe des variantes pour le choix de la fonction objectif, en particulier NS peut
être calculé non plus à partir des débits bruts Q (applications aux crues), mais à partir de leurs
racines carrées (../Q ) (Modèle polyvalent: efficace dans plusieurs cas possible), voire de
leurs logarithmes log(Q) (applications aux étiages). Ces variantes permettent de favoriser
davantage la contribution au critère de NS de l'ensemble des jours présentant des débits
faibles (log(Q)), cela revêt un intérêt pour la prévision d'étiage. D'une façon générale,
l'opération de calage des paramètres du modèle est absolument nécessaire dans la mesure où
GR4J est un modèle conceptuel qui ne repose pas sur une description physique des processus
(Staub, 2008).
Il faut noter que La période choisie pour l'étude est la période allant de 1984 à 2009.
La procédure de calage a consisté à déterminer les paramètres optimisés à partir des
différents critères de qualité.
35
2.2.2.6. Validation
Cette étape qui ne doit pas être clissocié de la phase de calage permet d'évaluer la robustesse
du calage effectué qui consiste à éprouver les débits simulés avec les paramètres obtenus
durant le calage sur une période de validation indépendante de la période ayant servi au calage
(Klemes, 1986).
La validation se fera de facon progressive sur des périodes (longueurs) différentes pour un
même bassin.
Cette étape est faite avec le modèle GR4J. Elle consiste à retenir la meilleure performance
lors des phases de calage.et faire la validation sur toues la série (1984 à 2009).
Le bilan hydrologique du bassin versant del' Agnéby à Agboville a été réalisé avec les
paramètres obtenus à l'aide de critère de NS calculé par le débit (Q) appliquée aux crues. Ce
bilan concerne les quatre principaux paramètres que sont les hauteurs de pluies (P). les
évapotranspirations réelles (ETR), les lames d'eau infiltrée (Q) et in.filtrées (I). Les différents
36
calculs des paramètres ont été faits sous Excel. Ce bilan exprime le partage des précipitations
entre les différentes composantes du cycle de l'eau comme définie l'équation 10.
P=Q+ETR+I (Eq.10)
La lame d'eau infiltrée (I) est déduite de l'équation (Eq.10) selon la formule donnée par
l'équation 11.
I = P - (ETR + Q) (Eq.11)
Selon cette équation (Eq.2), les précipitations et les débits sont mesurés sur le terrain, les
paramètres évapotranspiration réelle et infiltration seront calcul avec le modèle GR4J.
L'ETR est déterminée par de l'équation 12 ci-dessous.
37
1
1
38
3.1. RESULTATS
L'évolution de la pluviométrie annuelle et du débit annuel sur période de 1984 à 2009 (Figure
14) montre que la minimale du module annuel des pluies et le minimum moduJe annuel des
débits en 1986 avec des valeurs respectives de 878,20 mm et 10,12 m3/s et la maximale
module annuel des pluies et le minimum module annuel des débits respectivement en 2004
avec une valeur de 1441,40 mm et en 2008 avec une valeur de 177,40 m3/s. Il faut noter que
le maximal et maximum module annuel des pluies et celui des débits ne s'observent pas aux
mêmes périodes (Figure 14).
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• Pluie annuelle (mm) Débit annuel (m3/s) 1
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Figure 14: Evolution de la pluviométrie annuelle et du débit annuel sur la période de 1984 à 2009
39
3.1.1.1.2. ETP annuelles
L'évolution des ETP sur la périodes de 1984 à 2009 (Figurel5) a servis à identifier l'ETR
annuelle maximale et la minimale respectivement en 1986 avec une valeur de 1492 mm et en
2004 avec une valeur de 1190,8 mm.
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Années
40
Tableau ID: niveau de signification des résultats du test de Normalité et de Pettitt de la pluie
annuelle
La variation des écoulements sur le bassin versant de l 'Agnéby à Agboville (Figure 16) est
résumé dans le tableau IV, il ressort de ces resultats que le régime des écoulements sur ce
bassin comprends deux grandes périodes c'est-à-dire une période des hautes-eaux et une
période des basses-eaux. La période des hautes-eaux s'étend de Juin à Novembre. Sur cette
période, le débit maximum 'moyen) journalier est atteint au mois de juillet avec 19,233 m3/s,
ceci induit une lame d'eau mensuelle de 10,790 mm avec un maximum (des maximums) de
62.588 m3 /s. Les apports calculés sur ce mois de Juillet sont estimés à environ 52 millions de
mètre cube. La période des basses-eaux débute en Décembre et prend fin en Mai avec des
débits de Décembre à Février nuls. Les volumes d'eau écoulés pendant cette période sont
moins importants. Les plus faibles valeurs des écoulements enregistrés sur cette période se
situent au mois de Février, le volume d'eau cumulé est environ 745105,356 m3, avec un débit
minimum moyen mensuel observé égal à 0,308 m3/s, équivaut à une lame d'eau égal à 0, 150
mm. Le coefficient mensuel de débit (CMD) du mois de février est le plus faible avec une
valeur de 4, 7% observé. Il faut noter que le régime hydrologique de l 'Agnéby à Agboville est
de type uni-modal. En effet, pendant les périodes des hautes-eaux, il y a une abondance des
écoulements qui est sans doute liée à l'importance des précipitations. Les précipitations
importantes favorisent le remplissage des réservoirs de stockage.
41
Tableau IV: Variation des écoulements mensuels de I 'Agnéby à Agboville sur la période
1984-2009
• débits max (m3/s) • débits min (m3/s) • débits moyens (m3/s) • am (%) • LE (mm)
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Figure : 16: Variation des écoulements mensuels de l' Agnéby à Agboville (1984-2009)
L'analyse des courbes de tarissement et des volumes d'eau mobilisé est faite sur la période de
1980-2009 (Figure 17 ) de la rivière Agbo. Il faut savoir que le volume d'eau mobilisé par les
aquifères est un concept qui donne une tendance des ressources en eau souterraine d'un bassin
donné. La variation interannuelle des coefficients de tarissement annuels et les volumes d'eau
42
mobilisés par les reserves souterraines (Figure 17 ) indique que ces deux variables évoluent en
en sens inverses. En effet, plus le coefficient de tar:isement est faible, plus l'apport des nappes
est important. Les volumes d'eau mobilisés par les aquifères varient de 1,05 km 3 à 17,61 krrr'.
Pendant, les années 1987 ;1990 ;1995 ;1997 ;1999 et 2005 les écoulementde surface ont été
soutenus par les nappes. Ces résultats indiquent que les nappes souterraines du bassin assurent
une bonne partie de l'écoulement de la rivière. Cependant, au cours des années 1986 et 1993
la restitution des nappes a été faible.
Quant au coefficient de tarissement, les valeurs oscillent entre 2,78 / .s 'observe en 2008 à
11,75 f1 en 1988 cette variable est élévée lorsque la restitution est faible (période sèche) Ce
qui indique que les eaux de surface ont fortement alimentées les eaux souterraines.
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Années
L'analyse des résultas de la figure 18 montre que quelque soit l'année hydrologique choisie,
la rélation entre la pluie et le débit, les périodes d'écoulement sur le bassin versant coincident
avec les fortes journées pluvieuses (c'ést-à-dire lorsque l'intensité de la pluie est élévée le
débit aussi est élévée vis versa). Il faut noter que l'examen minitueux de cette figure (18)
présente des légers déphasages entre le début de la saison des pluies et celui des écoulements
et Les fortes averses et les pics de débits.
43
Il ressort que les pluies journalières sont le moteur principal des écoulements sur le bassin.
Les prémières pluies qui ne produisent pas d'écoulement, ont pour rôle d'humifter le bassin à
un niveau suffissant avant de produire un débit.
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Figure 18: Relation pluie-débit à la station d'Agboville (1980-1981; 1995-1996)
L'évolution du débit en fonction de la pluie aboutit à un régime bimodal (grande saison sèche
Décembre-Mars ; grande saison des pluie Avril-Juillet ; petite saison sèches Aout-Septembre
et petite saison des pluie Octobre-Novembre) qui donne naissance à un régime hydrologique
bimodal (Figure 19). Donc le régime hydrologique ou le débit ont le mème comportement
que celui de la pluviométrie. Dans cette zone la montée des eaux commence deux mois après
le début des pluies et atteind son niveau le plus haut au mois de Juin, contrairement au débit
qui atteind son pic au mois de Juillet. Cependant, au mois d'Octobre qui est la plus haute-eau
coïncide avec le maximum des débits. Il est à noter que le débit est plus ou moins élevé si la
44
quantité de pluie mensuelle est suffisant pour humifier le bassin. C'est la pluie qui
conditionne de débit sur le bassin.comme au pas de temps journalier et annuel.
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Le calcul des indices pluviométriques et des débits s'est traduite par une alternance d'années
excédentaires et années déficitaires (Figure 20). L'observation de la sensibilité des
écoulements aux variations pluviométriques montre que ces deux variables sont fortement
dépendants de l'un de l'autre (ces deux variables sont sensiblement sur les mêmes
principes). L'évolution de ces indices a permis d'identifier 3 périodes excédentaires 1987-
1989; 1994-1996 et 2002-2008 et une période déficitaire 1985-1986; 1990-1993 et 1997-
2001 (Figure 20). En effet, les indices hydrométriques restent globalement négatifs en 2005
et 2009 avec des valeurs minimales en 1986 et 2009. Sur Les autres années, on observe une
réponse hydrologique excédentaire par exemple entre 2002 et 2009; après une période
défi.ci taire.
En effet, quand les nappes sont bien remplies, elles peuvent produire pendant
longtemps encore des écoulements alors que les pluies restent déficitaires (avant que les
nappes se vidangent. Nous notons que la variabilité pluviométrique influence le processus
de production des écoulements sur le bassin.
45
- Pluie annuelle - - - - • Débit annuel
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Années
Cette partie consiste à effectuer des calages et des validations sur des différentes périodes. Le
critère Nash-Sutcliffe (NS) utilisant le débit d'application aux crues afin de montrer la
performance du modèle GR4J.
Les paramètres du modèle GR4J ainsi que les critères de performances obtenus à la fin des
tests de calage et de validation sont enregistrés dans le tableau V (synthèse de calage et
validation). La capacité du réservoir de production (X1) varie de 6,97 mm à 3,18 mm pour un
paramètre d'échange souterrain (X2) négatif dans l'ordre de -5,40 mm .à -2,32 mm. La
capacité à un jour du réservoir de routage (X3) varie de 6,13 mm à 3,89 mm pour un temps de
base (°X.4) dans l'ordre de 2,25 j .à 1,44 j. Lors des différentes périodes de calages les valeurs
de Nash-Sutcliffe (NS) (Q) varient de 96,2%.à 62,5%. Ce qui montre que sur ces périodes de
calages, le modèle est ~ satisfaisant », il simule bien les débits de crues. Par contre, en
46
calage les bydrogrammes calculés et observés sont presque confondus avec des écarts moins
importants. Par contre, en validation le modèle surestime les débits calculés avec des écarts
plus ou moins importants. Il faut noter que le modèle sous-estime les débits simulés sur
certains pics de débits en 1989 ; 1995 ; 1996 et 2004 en calage. En validation le modèle
surestime les débits observés sur certains pics de débits en 1990; 1997; 2007 et 2009. Il
existe des estompes (dégradation des débits) dans les hydrogrammes simulés et observés en
calage comme en validation. Il y a une bonne répartition saisonnière des pluies sur les
périodes de calage et de validation. Les différentes périodes de calage et de validation sont en
annexe B.
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1996) (A); validation (1997-2003) (B)
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1996) (A); validation (1997-2003 et 1997-2004) (B et C)
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1992) (A); validation (2002-2009 et 2000-2009) (B et C)
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Il ressort que le modèle est très sensible aux paramètres X1 et X3 par rapport aux autres
paramètres (Tableau V). Analyse de ces résultats montre que les valeurs de NS se dégradent
lorsqu'on augmente progressivement (c'est-à-dire de 1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans; 6 ans; 7
ans; 8 ans; 9 ans et 10 ans) les périodes de calage. Il est également constaté au cours des
périodes de validation. Il faut noter que lorsque la période calage ou de validation est longue ;
le critère d'efficacité du modèle se dégrade. Par conséquent le modèle perd sa robustesse sur
de longues périodes.
Cette partie consiste à simuler les débits du bassin de l'Agnéby à Agboville sur la période de
1984 à 2009 afin d'estimer les paramètres du bilan hydrologique.
Les débits sur le bassin de l'Agnéby à Agboville ont été simulés sur la série de 1984-2009.
Cette simulation a permis de calculer les paramètres du bilan hydrologique (Figure 31 ).
Le résultat graphique de la simulation des débits sur toute la période d'observation (1984-
2009) (Figure 31) montre une assez bonne représentation entre les débits calculées et
observées qui évoluent ensemble et les étiages sont correctement reproduits. Néanmoins, des
écarts existent entre les débits de pointe des hydrogrammes des débits simulés et des
hydrogrammes des débits observés 1987; 1989. En plus, les bydrogrammes simulés sont
57
sous-estimés de 1984 à 1994 et de 2004 à 2009 par les hydrogrammes des débits observés
d'où les étiages ne sont pas correctement reproduits. Par contre les hydrogrammes des débits
simulés surestiment les hydrogrammes des débits observés de 1995 à 2003. Cependant, les
écarts demeurent acceptable et une bonne répartition saisonnières des précipitations.
60
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Le bilan hydrologique du bassin versant del' Agnéby à AgboviUe a été réalisé avec le modèle
GR4J pour déterminer les principaux paramètres que sont : les hauteurs de pluies annuelles,
les évapotranspirations réelles, les Lames d'eau ruisselée et infiltrées
Les bilans hydrologiques annuels calculés sur le bassin d' Agnéby à Agboville sur la période
de 1984 à 2009 ( annexe B) résument les sommes annuelles des pamètres du bilan de chaque
année. La pluie annuelle vaut 1168 mm.an" et un cumul annuel qui vaut 30480,199 mm sur la
série. Cette pluviométrie annuelle est répartie entre ces differentes composantes que sont
l'évapotranspiration réelle (ETR), les ruissellement (R) et l'infiltration (I) (Figure 32). Leur
annalyse indique un important pourcentage des précipitations est destiné à
l'évapotranspiration réelle (ETR) qui est près de 75% avec une ETR annuelle de 881.526
mm.an-1• Les lames d'eau infiltrées ou quantités d'eau destinées à une recharge des nappes est
de 23% avec une infiltration annuelle de 268,815 mm.an". Les infiltrations restent variables
en fonction de la hauteur de la pluie incidente et les conditions de surface du bassin. Les
58
ruissellements sont relativement peu abondants. Car les écoulements de surface sont estmés à
2% avec un ruissellement annuel de 28,493 mm.an". Il faut noter que les valeurs enrégistrées
pour tous les paramètres du bilan restent positives sur la période de 1984 à 2009 sur le bassin.
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Figure 32: Bilan hydrologique à l'échelle annuelle sur le bassin versant d' Agnéby-Agboville
(1984-2009)
59
3.2. DISCUSSION
60
Hubert et al., (1989). En Côte d'Ivoire, ce phénomène a été mis en évidence sur des cours
d'eau de la région Ouest de la Côte d'Ivoire par Saley (2003) sur le N'zo et le Bafing à Man
et par Savané et al., (2001), sur le Drou à Man et le Cavally à Flamleu.
Nous constatons une augmentation des lames d'eau précipitée et des écoulements sur la
période de 2001-2008 dans le bassin d'Agnéby à Agboville. Cela peut s'expliquer par la
forte dégradation des états de stuface par l'intensification des pratiques agricoles. Car, à
l'instar des zones forestières de la Côte d'Ivoire, le bassin de l'Agnéby à Agboville a subi
une déforestation massive au profit des pratiques agricoles (Kouadio, 2011). Les travaux de
(Kouadio, 2011) sur les bassins du Boubo et de l'Agnéby ont clairement montré qu'une
réduction de La couverture végétale, fait augmenter les lames d'eau ruisselées. Cette
tendance croissante des écoulements a également été constatée par plusieurs auteurs dont
Cappelaere et al., (2009), Janeau et al. (1999) ; Albergel (1987).
Les variabilités pluviométriques et hydrologiques du bassin de 1' Agnéby à Agboville
s'expliquent par la destruction abusive des massifs forestiers aux profits de l'agricuJture
extensive sur brûlis comme l'indiquent Les travaux de Brou et al, (1998). L'impact de la
variabilité pluviométrique sur Les ressources en eau a été analysé par l'étude des relations
pluie-débit et pluie-volume d'eau mobilisés par les aquifères. Sur la base de ces relations, il
apparaît clairement que la variabilité hydrologique est calquée sur la variabilité
pluviométrique (Valimba et al., 2005; Kouakou et al., 2007). En effet, l'évolution
comparée des indices de pluies et de débits a montré une incidence directe des déficits
pluviométriques sur l'évolution hydrologique du cours d'eau.
61
des performances « satisfaisantes » du modèle GR4J en validation comme en calage sauf sur
62
•!• Bilan hydrologique
Le modèle GR4J ainsi calé et validé a servi à effectuer les simulations sur la période 1984-
2009. Ce qui a permis de calculer les principaux paramètres du bilan hydrologique à
l'échelle annuelle; que sont les hauteurs de pluies (P), l'évapotranspiration réelle (ETR), les
débits ou lames d'eau ruisselée (Q) et la lame d'eau infiltrées ou l'infiltration (1).
D'abord il ressort de ce bilan, que l'ETR est le paramètre dominant avec un pourcentage
de 75% de la pluie pour une valeur de 881,526 mm.an". En effet, il faut noter que Je
couvert végétal favorise l 'ETR et dépend du milieu climatique. Les résultats de cette étude
se situent dans le même ordre de grandeur que ceux obtenus par Kouakou (2011),
Mangoua (2013) et Yao (2015) respectivement sur les bassins de la Comoé, de la Baya et
de la Lobo à Loboville.
Ensuite, vient la lame infiltrée qui représente 23% de la pluie, avec une valeur de 268,815
mm.an-1• EUe est destinée à alimenter les nappes d'eau souterraine. Ces résultats va bien
concordent avec ceux obtenus par (Kouassi, 2007 ; Dibi, 2008 ; Kanohin, 2010 ;
Kouakou, 2011 ; Mangoua, 2013 ; Yao, 2015), dont la plupart les études ont été menées
en Côte d'Ivoire. Les lames infiltrées, dans ces études sont généralement comprise entre
10% et 30% des précipitations. En conséquence, il est important de confirmer que, la
recharge de la nappe se fait de façon proportionnelle aux précipitations tombées sur le
bassin (Hughes, 2004). En effet, elle régresse des régions forestières (à pluviométrie
plus abondante) vers les régions de savanes (Kouakou, 2011).
Enfin, les lames d'eaux ruisselées (débits) que sont les écoulements de surface avoisinent
1
2% des précipitations moyennes du bassin soit avec une valeur de 28,493 mm.an- • Ces
faibles valeurs des écoulements s'expliquent par les besoins domestiques et agropastoraux.
Aussi, par les caractéristiques morphologiques, physiques et physiographiques du bassin tels
que les pentes, les formes, L'indice de compacité de Gravelius ainsi que l'occupation du sol
peuvent servir d'exemple d'explication de ces faibles débits.
63
CONCLUSION
64
2% de la pluie et infiltré est de l'ordre de 268,815 mm.an- 1 23% de la pluie. Par ailleurs,
l'infiltration est assez important sur le bassin versant.
Pour améliorer les résultats de cette étude, en perspectives nous recommandons de:
- recourir à l'obtention des données complètes des écoulements c'est-à-dire avant 1970 et
après 1970 afin d'effectuer des calages et des validations avant et après 1970.
- envisager une étude approfondie sur l'évolution des paramètres du modèle GR4J lors du
calage et de la validation (pour un suivi de 3 ans d'étude);
- intensifier le réseau de mesure des paramètres climatiques afin de disposer des données de
qualité à l'entrée des modèles hydrologiques.
65
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73
1
r
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Annexe A : Calage et validation du modèle GR4J (sur lan, 2 ans, 3 ans, 4 ans, Sans,
6ans, 7 ans, 8 ans, 9 ans et 10 ans
75
Calage sur 3 ans et validation du modèle GR4J
76
Calage sur 5 ans et validation du modèle GR4J
77
Calage sur 8 ans et validation du modèle GR4J
78
_I_
Annexe B. paramètres du bilan hydrologique annuel
79
RESUME
Le bassin versant de I' Agnéby à Agboville, est situé dans la zone forestière, au le Sud-Est de
la Côte d'Ivoire. La rivière Agnéby draine ce sous bassin versant d'une superficie de 4691.32
Knl. Le bassin présente une vulnérabilité face au changement du climat qui se manifeste par
une sensibilité accrue aux situations extrêmes (inondation et sécheresse) depuis la décennie
1970-1980, en raison de sa structure socio-économique et démographique. J\ cette situation.
s'ajoute la dégradation du couvert végétal qui agit sur le régime hydrologique. C'est
pourquoi, une modélisation est nécessaire pour connaitre le fonctionnement hydrologique de
ce bassin. L'objectif de cette étude est d'estimer la performance du modèle GR4J à modéliser
les écoulements du bassin versant de l'Agnéby à Agboville à travers la caractérisation
hydrologique du bassin, la caractérisation de la pluviométrie de la région. de lcstimaiion du
débit du cours d'eau et à l'optimisation du modèle GR4J par les jeux de calage et de
validation à des longueurs différentes. Il ressort des résultats de celle étude que la baisse
pluviométrique, à la fin de la décennie 1960 se poursuit. En outre, ces effets se sont traduits
par la baisse des lames d'eau écoulées et le volume d'eau mobilisé dans les aquifères cl des
pluies dans le bassin. Cependant, on observe un excès des écoulements qui est dépendant de la
pluviométrie qui ne cesse d'augmenter. Ce résultat semble être favorisé par la forte
dégradation du couvert végétal par l'intensification des activités agricoles. Le modèle GR4J
a montré de meilleures performances en calage et en validation et le modèle a enregistré de
performances satisfaisant en validation qu'en calage. Les valeurs obtenues sont
respectivement de 96,2% à 61,6% et de 82,0% à 47,3%. Par conséquent. le modèle GR4J est
performant sur la période du bassin. Le bilan hydrologique a montré que 1 ,::TR de J" ordre
881,526 mm.an-' est le paramètre le plus dominant soit 75% de perte de la pluie annuelle et
I
seulement 25% : lame d'eau infiltrée (268,815 mm.an") et ruisselées (28.493 mm.an l son!
destinées à alimenter les nappes d'eau souterraines, pour une pluie annuelle totale de
1 168,020 mm.an-' sur Je bassin versant de l 'Agnéby à Agboville.
Mots clés: Modèle GR4J, modélisation hydrologique, bassin versant de I' Agnéby à
Agboville, Côte-d'Ivoire.
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