Option Modele Binomiale
Option Modele Binomiale
Option Modele Binomiale
et Finance de marché
Infomaths.com
S.Chermak infomaths.com 1
Introduction
Il convient désormais de présenter les
principales notions et caractéristiques relatives
aux différents titres.
Il s’agit désormais d’évaluer:
les différentes classes de titres sont présentées dans leur
identité (notion de valeur présente comme somme de
valeurs futures actualisées) mais aussi dans leur
irréductible diversité (produits d’investissement
/financement contre produits de couverture de risques).
S.Chermak infomaths.com 2
1-Titres de dettes
S.Chermak infomaths.com 3
1 Obligations et titres de créances
négociables
•Notions de base ( à connaître/ à revoir)
•Capital emprunté
–Valeur nominal/faciale
–Prix d’émission
–Amortissement
–Durée
–Garanties
–Revenus : date de jouissance, taux d’intérêt facial,
périodicité(pré/postcomptés, emprunts 0 coupon)
S.Chermak infomaths.com 4
1Obligations et titres de créances
négociables
•Notions de base
•Taux de rentabilité/ rendement actuariel : le taux obtenu en
gardant l’obligation jusqu’à son remboursement et sous
l’hypothèse d’un réinvestissement des intérêts à ce taux (cf
:infra)
•Marge actuarielle ou spread
–Qualité de la solvabilité , échéance du titre
•Marché secondaire, un cout d’opportunité pour l’investisseur
•Techniques de cotation : cotation pied de coupon
S.Chermak infomaths.com 5
1 Obligations et titres de créances
négociables
•Volatilité des titres de dettes
•Risque de taux
{•Risque de réinvestissement des coupons
•Risque de solvabilité
pour les titres à taux variables…privés, naturellement
S.Chermak infomaths.com 6
1 Evaluation des titres de dette
•Prix d’une obligation :
•Prix d’une obligation à t. fixe (« t » durée jusqu’au prochain
détachement de coupon ; c’est donc un entier ou un
fractionnaire)
•La valeur d’un titre est aujourd’hui la somme des cash flows
futurs actualisés
n
C V
P= ∑ (1 + R )
i =0
t +i
+
(1 + R ) t +n
S.Chermak infomaths.com 7
1 Evaluation des titres de dette
•Prix d’une obligation :
•LeTaux de rendement actuariel est un taux de rendement interne,
taux obtenu si l’obligataire conservait ses titres jusqu’à échéance
•Égalise le prix du marché de l’obligation et la somme des flux futurs
générés, coupon et remboursement final
•Exemple : oblig au pair, 2 ans, coupon 5% , prix de marché 97%
2
5% 100%
97 = ∑ (1 + R )
i =1
i
+
(1 + R ) 2
⇒ r = 6 ,65%
S.Chermak infomaths.com 8
1 Risque de taux
•Risque de taux
•Le risque de taux est potentiel pour un emprunteur ou un prêteur à
taux fixe, il est réel pour un emprunteur ou prêteur à taux variable
(sauf rachat de la dette ou du prêt au prix du marché)
•Le Risque de taux est différent à la hausse ou à la baisse si on est
emprunteur ou prêteur
(1 + 5%)9 (1 + 6%)9
= ⇒ P = 91,82%
P 100
S.Chermak infomaths.com 9
1 Risque de taux
•Risque de taux :
•Enfinla relation taux /prix est modélisée par un instrument
essentiel : la duration, définie et reliée à la « sensibilité » simple par
les deux formules explicitée en classe
N
1 CFi i
D=
P0
∑1 (1 + r )i (1)
D = − S (1 + r ) (2)
S.Chermak infomaths.com 10
10
1 Mesures de sensibilité
-3,88888889 %
S.Chermak infomaths.com 11
11
1 Evaluation des titres de dette
•Notion de Structure par terme des taux :
•Taux à terme et courbe de taux :
•La Stratégie d’un agent investissant à deux ans doit déboucher sur
l’équation d’équilibre suivante:
(1+ 0 r2 )2
= (1+ 0 r1 )(1+1 r1 )
•Celle-ci
permet d’extraire les taux courts futurs anticipés implicites
appelés taux terme à terme ou taux forward-forward
•Ces taux sont à la base des opérations de couverture simple
S.Chermak infomaths.com 12
12
1 Evaluation des titres de dette
•Notion de Structure par terme des taux :
• Eléments d’explication de la structure à terme
S.Chermak infomaths.com 13
13
1 Risque de taux
•Risque de contrepartie / solvabilité :
•Définitionet notion de spread (différence titre d’Etat et titre privé
correspondant)
•Notation des émetteurs à partir d’un scoring
S.Chermak infomaths.com 14
14
1 Risque de défaut et note
Standard Poor’s
Proba.de
Défaut
50% C
années
BB
AAA
0 20
S.Chermak infomaths.com 15
15
2-Titres de propriétés
S.Chermak infomaths.com 16
16
Analyse financière des actions
y L'analyse financière dispose de plusieurs méthodes pour évaluer une
société et ses actions. Les plus courantes reposent sur l'actualisation
◦ des revenus futurs attendus (dividendes, bénéfices, capacité
d'autofinancement selon les méthodes)
◦ et d'une valeur finale à la revente,
S.Chermak infomaths.com 17
17
Pour les actions, l'évaluation financière consiste
d'abord à déterminer la valeur d'une entreprise. Trois
familles de méthodes sont utilisées :
1 L'approche patrimoniale basée sur la valeur
comptable du bilan de l'entreprise (une entreprise qui
a 100 millions d'Euros de fonds propres est évaluée
à 100 millions d'Euros). C'est une approche très
artificielle puisque la valeur comptable ne reflète pas
la valeur économique.
S.Chermak infomaths.com 18
18
2 L'approche par les multiples se base sur des critères de comparaisons.
Les multiples boursiers : - on sélectionne un groupe d'entreprises comparables
(même secteur, position de marché équivalente, etc) - on détermine des multiples
boursiers pour celles de ces entreprises qui sont cotées en bourse. Les multiples
les plus utilisés sont
le P/E (price/earnings ratio, i.e. capitalisation boursière / résultat net),
le P/B (price to book, i.e. capitalisation boursière / fonds propres),
Valeur d'entreprise (= capitalisation boursière + valeur de marché de la dette) /
Chiffre d'affaires,
Valeur d'entreprise / EBITDA ou EBIT.
- on applique, à l'entreprise que l'on cherche à évaluer, ces multiples calculés pour
des entreprises comparables. Par exemple, si l'entreprise non cotée A a des
revenus de 100 millions d'Euros et est très comparable à une entreprise cotée qui a
un VE/Revenues de 2x, alors la méthode des multiples boursiers tend à dire que A
vaut 200 millions d'Euros.
On notera toutefois qu'une action non cotée n'a pas la même liquidité pour le
porteur qu'une action cotée et par ailleurs ne peut pas faire l'objet d'OPA ou OPE.
Cela fait qu'on appliquera une certaine décote à cette estimation. Un indice est
désormais publié des valorisations appliquées sur les entreprises de taille moyenne
Les multiples de transaction : Approche similaire aux multiples boursiers, à ceci
près que les multiples sont déterminés à partir de transactions observées sur le
marché. Par exemple, si l'entreprise A a des revenus de 100 millions d'Euros et est
très comparable à une entreprise qui a des revenus de 150 millions d'Euros qui a
été vendue peu de temps auparavant à 300 millions d'Euros, alors la méthode des
multiples de transaction tend à dire que A vaut 200 millions d'Euros (100
x(300/150)).
S.Chermak infomaths.com 19
19
3 Actualisation des flux monétaires (DCF : Discounted Cash-Flows)
Cette approche consiste à déterminer les flux monétaires futurs et à les
actualiser au taux du coût du capital.
Concernant la rentabilité intrinsèque de l'entreprise, il s'agit des cash-flow
(marges brutes d'autofinancement) libres dégagés par son exploitation.
Concernant la rentabilité extrinsèque, autrement dit celle pour
l'actionnaire, il s'agit des dividendes attendus et éventuellement de la
valeur de revente espérée en fin de détention.
- Determination des flux monétaires futurs Pour cela on construit un
modèle financier qui donne des prévisions sur un futur plus ou moins
lointain. Puis, si on utilise la méthode intrinsèque, on calcule pour chaque
année future les cash-flows associés :
Revenu d'exploitation (1-Taux d'imposition)
+ Amortissements & Dépréciation
- Capex (Capital Expenditure, i.e. investissement productif)
- Variation du BFR (Besoin en Fond de Roulement)
= Cash-Flows libres
S.Chermak infomaths.com 20
20
y Détermination du coût du capital La méthode la plus utilisée est celle du
WACC (Weighted Average Cost of Capital, ou Coût Moyen Pondéré du
Capital)
◦ WACC = Kd x (1- Taux d'imposition) x (D/D+MV) + Ke x (MV/D+MV)
◦ avec Kd = Coût de la dette (taux d'intérêt annuel payé sur la dette)
◦ Ke = Coût des Fonds Propres (cf ci-dessous pour son calcul)
◦ D = Valeur de marché de la dette (généralement la valeur comptable)
◦ MV = Valeur de marché des Fonds Propres (Capitalisation boursière)
y Ke = rf + Beta (rm - rf)+ Prime
◦ avec rf = taux sans risque (généralement le taux des obligations d'État à 20 ans)
rm-rf = prime de risque de marché
◦ Beta = beta de l'entreprise
◦ Prime = prime liée au pays ou à la liquidité
y Déterminaion de la valeur terminale On utilise souvent la formule de
Gordon Shapiro sur le cash-flow récurrent de l'entreprise (celui observé
après de nombreuses années)
◦ VT = Cash-Flow récurrent / (Cout du capital - croissance sur le long terme)
y Déterminaion de la valeur de l'entreprise A partir des éléments précédents,
on obtient :
n
CFi
EV = ∑ i + ValTer
i =1 (1 + CapCost )
S.Chermak infomaths.com 21
21
La méthode de Gordon et Shapiro est un
modèle d'actualisation des actions
particulièrement connu. Il porte le nom de ses
auteurs et a été mis au point en 1956.
Ce modèle, dit aussi de "croissance
perpétuelle", ne tient pas compte des plus
values.
En effet, il considère que lorsque le flux de
dividendes est perpétuel (c’est-à-dire qu'il
tend vers l'infini), la plus value n'a pas
d'incidence sur l'évaluation de l'action.
22
S.Chermak infomaths.com 22
Description : La formule proposée par Gordon
et Shapiro est la suivante :
D
P0 =
Kc − g
dans laquelle :
P0 = valeur théorique de l'action
D = dividende anticipé de la première période
Kc = Taux de rendement attendu pour l'actionnaire
g = Taux de croissance des dividendes
S.Chermak infomaths.com 23
23
3-Produits dérivés
S.Chermak infomaths.com 24
24
•Produits dérivés
•Options
S.Chermak infomaths.com 25
25
3 Contrats fermes
Principes de base et évaluation
Définition : promesse de livrer/recevoir des
titres/indices/… sous jacents
Principe de la vente à découvert
Trois façons d’honorer le contrat : position inverse prise
avant l’échéance ou cash settlement, ou livraison
physique.
Attention aux manipulations de cours, par corner and
squeeze (achat à terme d’or et limitation des quantités
mises sur le marché) : sumitomo a profité de sa situation sur le marché du
cuivre, les frères hunt sur celui de l’étain
S.Chermak infomaths.com 26
26
3 Contrats fermes
S.Chermak infomaths.com 27
27
3. détermination des prix
Prix forward pour un actif d’investissement:
Hypothèses (pas de coûts de transaction, identité
des taux d’emprunt et de prêt,taux d’imposition sur
les profits est identique pour tous, , AOA…)
Notation :
T: maturité
F 0: prix du future/forward aujourd’hui
S 0: prix spot du ss jacent
r: taux d’intérêt annuel continu pour un emprunt
de T années
S.Chermak infomaths.com 28
28
3.Futures et forward: détermination des prix
y De façon générale, toute stratégie de ce type (ou une stratégie
opposée,i.e. vente des actions, prêt à 5% et achat de contrat) est
conditionnée par une relation entre les prix du forward et le coût de
l’investissement:
S.Chermak infomaths.com 29
29
3-suite
Evaluation des contrats forward sur actifs
d’inves-tissement ou de consommation :
si « f » désigne la valeur d’un contrat
aujourd’hui, K le prix de livraison alors, pour une
position longue, on a :
f= (F0-K) exp (-rT)
Quand le contrat est négocié, on a par définition,
à la date de négociation initiale, le résultat
suivant :
K= F 0 et donc f=0.
Ensuite, il peut avoir une valeur positive ou
négative, puisque F0 change. Valeur d’une
position courte :
f= (K-F0) exp (-rT)
S.Chermak infomaths.com 30
30
3.3-suite
F0 diffère selon les types de futures ou forward
et de ASJ considérés (avec revenu discret,
continu,..).
S.Chermak infomaths.com 31
31
3 Contrats futures et forwards
Principes de base et évaluation
Différents types de contrats à terme fermes
Contrats à terme sur produits et mat.prem.
Contrats sur indices boursiers
Contrats à terme de change
Produits de taux :
Contrats à terme fermes :
Taux longs (notionnel)
Taux court
Forward rate agreement
S.Chermak infomaths.com 32
32
3 swaps
y Swaps: Principes de base et évaluation
y Définition : un échange :
x de dettes libellées dans deux devises différentes,
x de flux financiers taux fixes contre variables
x ou de flux libellés en deux taux variables différents
S.Chermak infomaths.com 33
33
3-Justification des swaps
-Le schéma de base (la situation des deux firmes
sur le marché) est le suivant :
fixe flottant Rating:
A 10,0 Libor 6 mois +0,3 AAA
B 11,2 Libor 6 mois +1% BBB
S.Chermak infomaths.com 34
34
3-Justification des swaps
•B veut emprunter à taux fixe et A veut emprunter à
taux variable
Total : elle paye Libor +0,05, soit 25 points de moins que le taux initial.
-Société B :
-paye Libor +1 % au marché
-reçoit Libor de A
-paye 9,95% à A
Total : elle paye 10,95 soit 25 points de moins que le taux fixe initial
S.Chermak infomaths.com 36
36
exemple
(pas d’intermédiaire financier)
9.95%
A B
10%
Libor Libor
+1%
Swap 1
S.Chermak infomaths.com 37
37
3-La justification des swaps
-Gain total à se partager :
0.5=(11.2%-10%)-((libor+100)-(libor+30))
S.Chermak infomaths.com 38
38
3-La justification des swaps
-Pourquoi une telle différence de rating obtenu par les
deux firmes entre le marché long terme et marché du
crédit court terme ?
-La réponse : à court terme, on peut modifier les
conditions de taux en cas de dégradation, et la proba de
défaut ans les 6 mois est considérée comme faible; elle
augmente avec l’horizon.
S.Chermak infomaths.com 39
39
3 Swaps
y Les risques des swaps
◦ Faibles car :
x pas d’échange en capital,
x Réciprocité des engagements
x Risques juridiques (mais règles de ISDA)
y Evaluation
◦ Valeur nulle en début de période
◦ Différentes techniques d’évaluation pour les flux ultérieurs
y Autre Catégorie de swaps: les dérivés de crédit
◦ Définition
S.Chermak infomaths.com 40
40
3 Contrats optionnels
Quelques questions:
Qu’est-ce qu’une option?
Définition
Stratégies de base
Achat de call/put
vente de call/put
Que vaut une option ?
S.Chermak infomaths.com 41
41
3 Contrats optionnels
y Les Options : Définition et caractéristiques
◦ Un droit d’acheter ou de vendre à certaines conditions
de temps, pour un prix convenu
◦ historique : de l’Antiquité à 1973
◦ les grands concepts et les définitions : call, put prix
d’exercice, date d ’expiration/maturité
◦ Américaines contre européennes
◦ droits et devoirs des acheteurs et vendeurs d’options: le
détenteur a le droit de faire, le vendeur doit livrer
◦ les options ont un coût contrairement aux futures
/forwards
S.Chermak infomaths.com 42
42
Exemple de pay-off (acheteur)
Call européen sur IBM , strike 100, Put sur EXXon, strike 70, ,
valeur 5 maturité 3 mois par ex. valeur 7, prix actuel 66
call put
100
-5
70
105
S.Chermak infomaths.com 43
43
Exemple de pay-off (vendeur d’options)
call
put
K
K
S.Chermak infomaths.com 44
44
Contrats optionnels
Les quatre positions possibles en options
sont donc : position longue/courte en
call/put, avec des risques différents
Mathématique des Pay off:
position longue call : Max(ST-X,0)
position courte call :- Max(ST-X,0)= min(X- ST
,0)
position longue put : Max(X-ST,0)
position courte put : -Max(X-ST,0) =min (ST-
X,0)
S.Chermak infomaths.com 45
45
3 Contrats optionnels
Exemple : prix courant septembre actions B. 78
euros ; achat de call décembre strike 80, pour 3
euros
Investissement possible de 7800 euros
1- Soit dans 2600 calls
2- Soit dans 100 actions
Si l’action monte jusqu’à 90, gain, dans cette
première stratégie, de 2600*10- 7800= 18200
euros, soit 15*plus que dans l’achat de l’action
elle-même qui aurait rapporté seulement
100*(90-78)=1200 euros
S.Chermak infomaths.com 46
46
3 Contrats optionnels
y Les Actifs sous jacents possibles :
◦ Actions : CBOE, Philadelphie, American stock
exchange, Pacific stock exchange et en Europe:
Liffe Londres, Amsterdam, Frankfurt;
◦ Généralement, la quotité est de 100 actions
◦ Devises: Aux USA, Philadelphie, en Europe
Londres et Amsterdam; la taille des contrats
d’options est variable (31250 livres aux USA,
par exemple)
◦ Indices : le plus populaire SP500; puis les
autres : Nasdaq 100 et DJ.; Lieu de cotattion :
CBOE.
◦ Le SP 500 est européen, le SP 100 est
américain. Principe: achat/vente de 100*
l’indice,règlement en « cash ».
S.Chermak infomaths.com 47
47
3 Contrats optionnels
Actif sous jacents (suite) :
Futures: le future mature peu de temps après
l’option. Il y a cohérence entre les marchés de
futures et les marchés d’options, qui coexistent
dans la même Bourse(cf Liffe);
quand un call est exercé, le détenteur de
l’option a une position longue dans un future
plus du cash: la différence entre le prix du future
et le prix d’exercice ; si le put est exercé, le
détenteur de l’option a une position courte en le
future plus du cash: la différence entre le prix
d’exercice et le prix du future
S.Chermak infomaths.com 48
48
Contrats optionnels
Spécifications des options sur Actions
Prix d’exercices: les prix d’exercice des options sont séparés
par des intervalles de 2.5, 5 ou 10 dollars, euros,
livres…Connectez vous sur les différentes bourses!
Quand une nouvelle date est introduite, les deux /trois plus
proches strikes sont sélectionnées par les autorités de
marché. On tient compte des « sauts » de prix
Terminologie: tous les puts ou calls d’une même action
s’appellent une classe d’options, tandis que les options d’une
classe ayant le même prix d’exercice et la même maturité
s’appelle une série d’options.
In/At/ Out: si une option était exercée immédiatement, en
fonction de son pay-out, elle est dans, à, ou hors la monnaie.
Une option n’est exercée rationnellement que lorsqu’elle est
dans la monnaie.
S.Chermak infomaths.com 49
49
Contrats optionnels
Spécifications des options sur Actions
Valeur intrinsèque et valeur temps: la valeur
intrinsèque = Max(0, valeur si l’option est
exercée immédiatement)
Pour un call: Max(S-K, 0)
Pour un put : Max(K-S,0)
S.Chermak infomaths.com 50
50
Contrats optionnels
Déterminants des prix d’options :
P rix s p o t + - + -
s trik e - + - +
m a tu rité ? ? + +
vol + + + +
T aux sans + - + -
ris q u e
d iv id e n d e s - + - +
S.Chermak infomaths.com 51
51
Modèle binômial
S.Chermak infomaths.com 52
52
Modélisation binômiale
Première approche des Modèles discrets : Arbre binômial à
la CRR 1979
Cas: évaluation d’un call européen; achat d’une action à trois
mois pour un strike de 21; prix spot :20
S.Chermak infomaths.com 53
53
Modélisation
y Hypothèses :
y Pas d’opportunités d’arbitrages
y Pas d’incertitude et donc pas de risque accepté; le rendement
doit être celui du taux sans risque, égal ici à 12%.
y Un portefeuille est composé de titre et d’option(s)
y on peut alors calculer la mise en place du portefeuille et donc
le prix de l’option.
y il y deux actifs et deux possibilités/scénarios : il est donc
toujours possible de créer un portefeuille sans risque
(complétude des marchés).
S.Chermak infomaths.com 54
54
Modélisation
Soit un portefeuille de Δ actions achetée (Δ est une quantité)
(position longue) et d’un call vendu (position courte);
Le raisonnement est identique si la stratégie inverse est faite
Δ est choisi de sorte que le portefeuille soit sans risque
il est tel que la valeur du portefeuille reste constante, quelque soit
l’état du monde :
Si le cours progresse de 20 € à 22 €, la valeur des actions est alors
de 22Δ € et le call vaut 1 €.
La valeur du portefeuille est alors de 22Δ −1.
Si le cours de l’action baisse de 20 € à 18 €, la valeur des actions
est de 18Δ et celle de l’option est nulle .
La valeur du portefeuille est dans ce cas 18Δ.
Le portefeuille est sans risque si Δ vérifie l’égalité suivante:
22Δ-1=18Δ
d’où Δ =0.25
S.Chermak infomaths.com 55
55
Donc un portefeuille sans risque est caractérisé par :
L’achat de 0.25 action et la vente d’une option (call).
Si le cours de l’action est de 22 € , alors la valeur du
portefeuille est de: (22*0.25)-1 = 4.5 €
Si le cours de l’action tombe à 18 €, alors la valeur du
portefeuille est de :(18*0.25) = 4.5 €
Que la valeur de l’action augmente ou diminue la valeur du
portefeuille est toujours de 4.5 €.
S.Chermak infomaths.com 56
56
En l’absence d’arbitrage, un portefeuille sans risque doit
rapporter le taux sans risque .
Si dans notre cas on avait un taux sans risque de 12% par an,
alors la valeur du portefeuille aujourd’hui serait la valeur
actualisée de 4.5.
On a donc
3
−0.12×
4.5e 12 = 4.367
La valeur de l’action aujourd’hui est connue et égale à 20 €.
Si f désigne la valeur de l’option à la date 0, la valeur du
portefeuille à cette date est:
2 0 × 0 .2 5 − f = 5 − f
d 'o ù 5 − f = 4 . 3 6 7 €
s o it f = 0 .6 3 3 €
S.Chermak infomaths.com 57
57
En effet,
En l’absence d’opportunités d’arbitrage la valeur de
l’option doit être 0.633 €
si elle était supérieure, le portefeuille couterait moins
de 4.367€ à sa création et rapporterait donc plus
que le taux sans risque.
Si elle était inférieure, une position courte sur le
portefeuille équivaudrait à un emprunt inférieur au
taux sans risque.
S.Chermak infomaths.com 58
58
Généralisation
Considérons une action de prix S0 et une option sur cettef
action de valeur f
Supposons que l’option arrive à échéance à la date T et que
durant la vie de l’option, le cours de l’action peut progresser S0u
ou diminuer S0 d
avec u > 1 et d<1
En cas de hausse l’action a une rentabilité de u − 1
Et en cas de baisse, elle a une rentabilité de d − 1
Notons fu le payoff de l’option si le cours de l’action atteint S0u
Et f d son payoff si le cours de l’option atteint S0 d
S.Chermak infomaths.com 59
59
Modèles discrets : généralisation
S0u
fu
S0
f
S0 d
fd
S.Chermak infomaths.com 60
60
Soit un portefeuille avec une position longue sur Δ
actions et une position courte sur une option.
S.Chermak infomaths.com 61
61
En l’absence d’arbitrage la rémunération de ce
portefeuille sans risque doit être égale au taux sans
risque.
Si on note r le taux sans risque, alors la valeur
actuelle du portefeuille est : ( S0uΔ − fu )e− rT
Soit f = S0 Δ(1 − ue − rT ) + fu e − rT
S.Chermak infomaths.com 62
62
En remplaçant Δ par sa valeur et en simplifiant on
obtient: f = e− rT [ pfu + (1 − p) f d ]
Avec e rT − d
p=
u−d
Ces deux équations permettent l’évaluation d’une
option par un modèle binomial à une période.
Dans l’exemple précédent:
fu =1; fd = 0; u =1.1; d = 0.9; r = 0.12; T = 0.25
3
0.12×
e − 0.9
12
p= = 0.6523
1.1 − 0.9
S.Chermak infomaths.com 63
63
fu =1 ; fd = 0 ; u =1.1 ; d = 0.9 ; r = 0.12 ; T = 0.25
3
0 .1 2 ×
e − 0 .9
12
p = = 0 .6 5 2 3
1 .1 − 0 .9
En appliquant la formule précédente on obtient:
S.Chermak infomaths.com 64
64
Modélisation
Généralisation : Soient deux impulsions u et d,
avec u>1 et d<1 (l’accroissement proportionnel est
donc u-1). La Valeur du portefeuille est par
définition identique dans les deux cas de figure
(hausse et baisse du titre) et elle est la suivante :
S0u Δ-Cu = S0 d Δ-Cd
Si il y hedging parfait, les deux valeurs sont
identiques et alors :
Δ = (Cu -Cd)/(S0u-S0d) = (Cu -Cd)/S0(u-d) (Eq.1)
S.Chermak infomaths.com 65
65
Modélisation
Δ = (Cu -Cd )/(S0u-S0d)
-Ce Δ mesure la différence de valeur du prix de l’option en
fonction des variations de valeurs de l’actif sous jacent. Il joue
un rôle important que vous avez déjà apprécié. Il s’agit d ’un
ratio de couverture.
-La valeur présente ou actuelle du portefeuille est :
(S0u Δ -Cu)exp(-rT)
Le cout initial du portefeuille:
S0 Δ -C
D’où, après réarrangement :
C= S0 Δ -(S0u Δ -Cu)exp(-rT) (Eq.2)
S.Chermak infomaths.com 66
66
Modélisation
En substituant dans l’expression précédente la valeur de Δ
obtenue dans l’équation 1, et en vous souvenant que
exp(-rT)*exp(rT)=exp(0)=1, on a :
Avec :
p= [(exp(rT)-d)/(u-d)]
S.Chermak infomaths.com 67
67
Modélisation
Avec les valeurs numériques précédentes
(u=1,1 d=0,9 r=12%, T=0,25 Cu=1 et Cd=0)
alors :
p= 0,6523
C= 0,633
S.Chermak infomaths.com 68
68
Modélisation
Remarque fondamentale:
-Il est remarquable que les probabilités de hausse ou de
baisse ne sont pas en jeu. C’est comme si on avait un billet de
loterie valant le même prix que la probabilité de gagner soit de
1/100 ou de 1/100000!!!!
-La raison (absolument essentielle et qui va s’expliquer dans
la théorie de l’évaluation risque neutre) est que l’évaluation
du call est faite en termes absolus : Nous calculons la valeur
de l’actif dérivé en terme de prix de l’actif sous jacent. C’est
un problème de numéraire.
Les probabilités sont « incorporées » dans le prix de l’action.
Cependant si les deux valeurs terminales de l’action sont
fixées et si la proba de hausse passe de 50 à 90% la valeur
initiale de l’action augmente ce qui changera « u » et « d » et
donc le prix de l’option. ; l’effet est ici neutralisé par une
variation en terme de prix du sous jacent.
Mais lire P.Roger à ce sujet….
S.Chermak infomaths.com 69
69
Modélisation
Evaluation risque neutre :
Il est possible de procéder à une évaluation dite risque-
neutre, l’autre méthode alternative d’évaluation.
Il est naturel en effet d’interpréter « p » dans l’équation 2
et 2 ’ en terme de probabilité, utilisée donc dans ce qui
est formellement une espérance mathématique.
Calculons le rendement espéré de l’action si on fait
l’hypothèse qu’un mouvement de hausse est affecté d’une
probabilité p:
E(ST) =pS0 u + (1-p)S0d
soit encore :
E(ST) =pS0 (u-d) + S0d
S.Chermak infomaths.com 70
70
Modélisation
Commentaires :
-Le prix de l’action croît en moyenne au taux
sans risque; en écrivant la probabilité d’un
mouvement de hausse égale à « p », on dit qu ’il
est équivalent de supposer que le rendement de
l’action vaut le taux d’intérêt sans risque.
-Dans un monde risque neutre, tous les individus
sont indifférents au risque ; ils ne demandent
rien pour le risque; la valeur d’une option est
alors son payoff escompté au taux sans risque.
-Le résultat est valable même si on abandonne
l’hypothèse de risque/neutralité
S.Chermak infomaths.com 71
71
Modélisation
Evaluation risque neutre et AOA
L’évaluation risque neutre donne le même calcul que
l’argument AOA.
Dans un monde R-neutre, avec une probabilité de hausse
« p », le rendement espéré de l’action (taux sans risque
12%) vaut :
d’où p=0.6523
Dans ces conditions, la Valeur anticipée de l’option est :
0.6523 *1+0.3477*0= 0.6523
S.Chermak infomaths.com 72
72
y Cette dernière égalité achève de démontrer que les deux méthodes de
AOA et Risk neutre aboutissent au même résultat.
S.Chermak infomaths.com 73
73
Modèle de Black-Scholes Merton
Le modèle de BS: généralités:
L’équation de BS est une équation vérifiée par le prix de
n’importe quel actif dérivé dépendant d’une action ne payant
pas de dividende.
Les arguments pour aboutir à cette équation sont :
analyse en termes de nonarbitrage, analogue aux modèles
binomiaux, où on compose un portefeuille avec un dérivé et un ss
jacent
notion de portefeuille sans risque et de risque sous jacent
affectant à la fois l’action et le dérivé
Le rendement du portefeuille sans risque doit toujours être le taux
sans risque, les positions perdante et gagnantes se compensant
S.Chermak infomaths.com 74
74
Modèle de Black-Scholes Merton
Le modèle de BSM
Hypothèses générales :
S.Chermak infomaths.com 75
75
Modèle de Black-Scholes Merton
La démonstration de Black Scholes sera faite en cours, du
moins espère-je…
S.Chermak infomaths.com 76
76
Modèle de Black-Scholes Merton
S.Chermak infomaths.com 77
77
Modèle de Black‐Scholes Merton
• Les formules de BS pour call et put
européens
c = S0 N ( d1 ) − X exp( − rT )N ( d 2 )
p = X exp( − rT )N ( − d 2 ) − S0 N ( −d1 )
avec :
S0 σ2
ln +(r + )T
d1 = X 2
σ T
d 2 = d1 − σ T
S.Chermak infomaths.com 78
Les dérivés comme couverture
La gestion du risque de change
Ne pas se couvrir
Se couvrir en utilisant des contrats à terme fermes
Se couvrir en utilisant des options
Pas de stratégie dominante : fonctions des
objectifs du trésorier et des anticipations
S.Chermak infomaths.com 79
79
Les dérivés comme couverture
La gestion du risque de taux
Ne pas se couvrir
Se couvrir en utilisant un floor ou un cap
Se couvrir en utilisant des swaps
S.Chermak infomaths.com 80
80
Les dérivés comme outils de spéculation
L’effet de levier
Les combinaisons d’options
Le trading de volatilité : lorsque la volatilité
évolue, l’investisseur peut racheter(revendre)
ses options avant échéance avec profit
S.Chermak infomaths.com 81
81
Organisation des marchés dérivés
Points à retenir :
Standardisation des contrats dans le monde et
renforcement des procédures de sécurité
Explosion des quantités tradées sur les marchés
organisés et sur le gré à gré
Un bon exemple de rationalisation : euronext et
Liffe
Sources statistiques à consulter obligatoirement :
euronext et BRI
S.Chermak infomaths.com 82
82
Conclusion générale
S.Chermak infomaths.com 83
83
Conclusion générale
S.Chermak infomaths.com 84
84