Cours 4
Cours 4
Cours 4
Un processus aléatoire X[n, Ω] (ou signal aléatoire discret) est une fonction à
deux dimensions.
le temps,
la réalisation (notée Ω).
E (X) : l’espérance mathématique du processus aléatoire.
∀k ∈ N, ∀t, mk (t) = mk
Un processus aléatoire est dit ergodique si les résultats des études de son
évolution au cours du temps sont les mêmes que les résultats des études sur les
réalisations successives.
E (X) = hXi = X
L’étude des périodicités d’un signal peut s’effectuer à partir de l’observation des
similitudes du signal avec ce même signal décalé temporellement.
=⇒ fonction d’autocorrélation, notée Γ
Cas fini: Z ∞
∀τ , Γ(τ ) = x(t)x(t + τ )dt
−∞
Cas infini: Z T0
1
Γ(τ ) = lim x(t)x(t + τ )dt
T0 →∞ 2T0 −T0
Définition statistique
Γ(τ ) = E [X(t)X(t + τ )]
1 k
∀τ ∈ [0; N − k], Γ(τ ) = ∑ x[i]x[i + τ ]
N i=0
∀τ , Γ(τ ) = Γ(−τ )
∀τ , Γ(0) ≥ |Γ(τ )|
lim |Γ(τ )| = 0
τ →∞
a20
Z T
0
∀τ , Γx (τ ) = lim sin(2π f0 t + φ0 ) sin(2π f0 (t + τ ) + φ0 )dt
T0 →∞ 2T0 −T0
1
+ sin(4π f0 t + φ0 ) sin(2π f0 τ )dt
2
Les intégrales de sinus sont nulles (fréquence non nulle) et les intégrales de sinus au carré valent 12 :
a20
Z T
0
∀τ , Γ x (τ ) = lim sin2 (2π f0 t + φ0 ) cos(2π f0 τ )dt
T0 →∞ 2T0 −T0
a20
= lim 2T0 cos(2π f0 τ )
T0 →∞ 4T0
a20
= cos(2π f0 τ )
2 Image et Son – p.10/44
Densité spectrale de puissance
mk = E (X k )
σk = E (X − mk )k
m1 = E (X)
m2 = E (X 2 )
Une grandeur appelée kurtosis et notée KX est définie à partir du moment d’ordre
4:
E (X 4 )
KX =
σ4
=⇒ caractérise la forme de la densité de probabilité.
E (XY ) − E (X)E (Y )
p= p
E (X 2 )E (Y 2 )
E (XY ) = E (X)E (Y )
Γ(τ ) = E [X(t)Y (t + τ )]
Estimation de moments:
Z ∞
E (X) = xρX (x)dx
−∞
N
E (X) = ∑ x[n]ρX (x[n])
0
Z ∞
ρX+Y (x0 ) = ρX (x0 )ρY (x0 − x0 )dx0
−∞
1
∀x ∈ [a; b], ρ (x) =
b−a
1 −(x − x0 )2
ρ (x) = √ exp[ 2
]
σ 2π (2σ )
x0 représente la valeur moyenne
σ représente l’écart-type.
ρ max
ρ(x)
x0
x
∑Ni=1 Xi − Nx0
Yn = √
σ N
N
Xg = ∑ xuj
j=1
Le rapport signal sur bruit (SNR pour Signal-to-Noise Ratio) est défini par la
rapport entre l’énergie du signal s sur l’énergie du bruit b:
Es
SNR =
Eb
Le bruit blanc reste un modèle théorique et un tel bruit ne peut pas exister
naturellement car il aurait sinon une puissance infinie:
Z ∞
P= X 2 ( f )d f
0
Bruit blanc B[n] est représenté par des échantillons de moyenne nulle,
indépendants, mais qui suivent la même loi de distribution.
∀n, E (B[n]) = 0
Γ(τ ) = σx2 δ (τ )
Distribution uniforme:
1
∀x ∈] − 1; 1], ρ (x) =
2
M
∀m, Xm = ∑ Xmi
i=1
M
M
∀m, E (Xm ) = ∑ E (Xmi ) = 2
i=1
M
M
∀m, V (Xm ) = ∑ V (Xmi ) =
i=1 12
Les bruits peuvent être considérés comme rose (pink noise) si leur distribution de
puissance moyenne (ou énergie sur une longue période de temps) suit une
échelle logarithmique.
S0
∀ f ≥ fmin , S( f ) =
f
Ainsi, la puissance du bruit est aussi importante dans l’octave [200; 400]Hz que
dans l’octave [2000 − 4000]Hz:
2f
Z 2f
∀ f ≥ fmin , S( f )d f = S0 ln = S0 ln(2)
f f
1
S(2 f ) = S( f )
2
Spectre caractérisé par une baisse de −3dB par octave (à peu près −10dB par
décade):
S( f )
∀ f ≥ fmin , 10 log = −10 log 2 = −3
S(2 f )
Principe:
Comme les hautes fréquences sont atténuées, deux valeurs successives vont être
proches: peu de variables retirées.
Data :M
Result : tableau samples de taille 2M
début
pour i = 0 à M − 1 faire
oldbit[i] = 1;
fin
pour K = 0 à 2M − 1 faire
K = bit[0], bit[1], . . . , bit[M-1];
sum = 0;
pour i = 0 à M − 1 faire
si bit[i] 6= oldbit[i] alors
d[i] = rand(0.1);
fin
sum = sum + d[i];
oldbit[i] = bit[i];
fin
samples[K] =sum;
fin
fin
Image et Son – p.38/44
Bruit rose : algorithme
indice i 0 1 2 3 4 5 6 7
bits 000 001 010 011 100 101 110 111
retirages 3 1 2 1 3 1 2 1
Son nom vient des mouvements dits browniens des molécules dans un fluide. On
parle aussi de marche aléatoire (random walk).
Les bruits dits browniens sont les bruits dont les spectres d’amplitude sont
proportionnels à l’inverse de la fréquence au carré. =⇒ bruit en f12
S0
∀ f ≥ fmin , S( f ) = 2
f
S(2 f ) = 14 S( f )
Spectre caractérisé par une baisse de 6dB par octave.
Data :N
Result : tableau samples de taille N
début
sum = rand(−1,1);
oldsum = sum;
pour i = 0 à N − 1 faire
sum = oldsum + rand(−0.1,0.1);
tant que sum > 1.0 OU sum < −1.0 faire
sum = oldsum + rand(−0.1,0.1);
fin
samples[i] =sum;
oldsum = sum;
fin
fin
Sy ( f ) = |H( f )|2 Sx ( f )
Nous pouvons donc remarquer le signal obtenu après filtrage d’un bruit blanc,
n’est plus un bruit blanc. La densité spectrale de puissance prend la forme de la
réponse fréquentielle du filtre.
Echantillonnage
Transformée fourier
Analyse spectrale
Convolution
Transformée Z
Filtres FIR, IIR
Signaux aléatoires