Activités de Réception Lecture
Activités de Réception Lecture
Activités de Réception Lecture
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• Le rôle de l’enseignant:
Aider l’élève à se doter de stratégies qu’il met en œuvre quand il écoute/lit
(parle/écrit/traduit), en suivant 4 principes métacognitifs:
a) la planification/l’anticipation qui comporte l’identification du contexte et la
formulation de premières hypothèses (analyse de la situation de
communication – acteurs, lieu, temps, canal, message)
Pour reconnaitre des indices et faire des déductions à l’oral et à l’écrit, on dispose d’un
exemple de grille, dans lequel il n’y a pas de descripteur disponible pour le niveau A1.
Pour le niveau A2 : « Peut utiliser le sens général d’un texte ou d’un énoncé courts sur
des sujets quotidiens concrets pour déduire du contexte le sens probable de mots
inconnus. »
Propositions méthodologiques:
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Voici trois photos de jeunes gens : auquel d’entre eux pourrait correspondre la
voix que nous allons entendre ?
- présenter, au début ou au cours du travail, la liste des éléments que l’apprenant
devra repérer dans le document (les consignes Ecoutez cette interview ou Lisez ce
texte ne mettent pas l’apprenant dans une situation de recherche):
Quel mot qualifie la voix que vous allez entendre : douce – passionnée- stridente-
neutre ?
relevé de noms propres ou de sigles dans un document écrit
relevé d’informations pour compléter une grille ou des phrases à partir d’un
document oral ou écrit
Lecture
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• MD: apparition de la notion de « compréhension globale », un des mécanismes
fondamentaux du processus de compréhension:
La méthode intuitive ou « divinatoire » dans la MD
Inférences (surtout à partir des connaissances du monde que possède le lecteur)
• « La découverte « naturelle » d’une langue étrangère se fait dans des conditions
de compréhension partielle : pour progresser dans sa compréhension, que ce soit
en milieu naturel ou en milieu scolaire, il faut accepter de ne pas tout comprendre
immédiatement, de ne pas « bloquer » sur des incompréhensions partielles. »
(Puren 2017 : 37)
• MD: la compréhension globale du texte passe par la compréhension globale de
chaque phrase
• Janine COURTILLON (2003), Élaborer un cours de FLE (p. 57) :
« Le document est donné à comprendre, c’est-à-dire ni expliqué, ni traduit, ceci
afin de mettre l’étudiant en prise directe avec la langue. En effet, il ne pourra
acquérir de stratégies de compréhension si on lui explique le texte. On doit en
outre l’inciter à prendre le plus tôt possible l’habitude de penser dans la L.C.
[Langue Cible, L2] […]. »
• SGAV : Variante historique de l’approche globale, qui s’appuie sur la situation de
communication représentée visuellement
• On la retrouve effectivement utilisée jusqu’à présent avec tout type de document
audiovisuel et scriptovisuel : on fait ainsi travailler les élèves
- sur les images puis sur les commentaires oraux correspondants d’un reportage
vidéo ;
- sur l’affiche d’un film puis sur son synopsis ;
- sur les dessins d’une bande dessinée puis sur les textes des bulles ;
- sur l’image publicitaire dans une revue puis sur son texte ; etc.
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d’un processus de constitution et d’analyse d’un dossier documentaire, c’est
comprendre ce qu’il apporte en lui-même, certes, mais aussi comprendre ce qu’il
apporte ou n’apporte pas d’intéressant par rapport aux autres documents et par
rapport à l’ensemble de l’information nécessaire pour agir : savoir comprendre un
document, en perspective actionnelle, c’est aussi, par exemple, savoir comment il
vient compléter le dossier, savoir y repérer des informations qui ne s’y trouvent
pas pour en tirer les critères de recherche et d’évaluation de nouveaux documents,
et même savoir s’il présente un intérêt au-delà de l’action que prépare le dossier,
pour décider s’il doit être conservé ensuite à part. (…) Or la compréhension
globale d’un document, dans la logique documentaire de la PA, c’est aussi la
compréhension de son intérêt par rapport à la globalité du dossier dont il fait
partie. » (Puren 2017 : 34)
« De la compréhension globale d’un document à la compréhension globale d’un
ensemble de documents
L’unité documentaire en PA n’est pas le document, mais le dossier documentaire,
qu’il faut savoir aussi appréhender de façon globale pour y repérer les manques,
les redondances et les inutilités, ou encore pour en dégager une cohérence
inattendue, « émergente », qui va éventuellement donner des idées de
réorientation de l’action visée. La compréhension globale des ressources
documentaires rassemblées pour une recherche est importante, aussi, pour savoir
ce que peut apporter ou non tel document nouveau, et pour savoir à quel moment
la recherche est « saturée » » (Puren 2017 : 37)
a) Connaître le code dans lequel il a été écrit (graphie, lexique, morphologie, syntaxe); ce
type de connaissances est lié, cognitivement, à des opérations de bas niveau, alors que le
lecteur compétent doit pouvoir effectuer des opérations de haut niveau (mise en discours
– c));
b) Avoir une encyclopédie adéquate (ensemble de connaissances et d’expériences
personnelles) qui permet d’activer des scénarios cognitifs;
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c) Savoir reconnaître les schémas formels, l’organisation d’un texte, donc les typologies
textuelles.
• Lire passe par la mise en œuvre de stratégies de lecture qui facilitent la lecture et
définissent différents types de lecture. Le lecteur passe d’un type de lecture à un
autre selon ses besoins, ses intérêts, ses intentions et le type de textes.
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• Prendre conscience des stratégies que l’on mobilise en lisant en LM pour les
transférer en LE.
• Anticipation
• Inférence (devinement) (l’utilisation du contexte, découverte de l’implicite)
• Elaboration (l’utilisation des connaissances antérieures, référentielles, lexicales –
par ex. ressemblances lexicales; textuelles…)
• L’esquive de la difficulté, la tolérance à l’ambiguïté, à l’imprécision.
• Identifier la nature des textes. Pour les textes narratifs, les grandes articulations du
genre (exposition, intrigue et résolution).
• Mettre en relation différents éléments d’information.
• La connaissance du sujet facilite la lecture. Quand on ne connait pas les champs
référentiels et socioculturels des textes, il convient de faire des recherches en lien
avec le texte (via Internet, par exemple): cartes géographiques, événements
historiques, biographie, courant philosophique…