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DEDICACE
Je dédie ce mémoire :
REMERCIEMENTS
% : Pourcentage
( ) : Parenthèse
/ : Par
< : Inférieur
> : Supérieur
A : Assistant
GB : Globules Blanc
CHAP : Chapitre
Chirg. : Chirurgie
Coll. : Collaborateur(s)
Dr Ir : Docteur Ingénieur
Dr : Docteur
Hb :Hémoglobine
Jr : journal
M. : Monsieur
M.A : Maître-Assistant
OM : Ostéomyélite
ORL : Oto-Rhino-Laryngologie
Orthp. : Orthopédie
P : page
Prof : Professeur
Rev : Revue
Rx : Radiographie
SV : Sonde Vésicale
VS : Vitesse de Sédimentation
Tableau XIII : Répartition des patients en fonction de leur état général à l’entrée
..................................................................................................... 33
Tableau XV : Répartition des patients en fonction du côté atteint par lésion .... 34
Tableau XVI : Répartition des patients selon les examens biologiques réalisés et
leurs résultats ............................................................................... 35
Tableau XVIII : Répartition des patients selon les gestes posés ........................ 36
Tableau XIX : Répartition des patients selon les produits utilisés ..................... 36
Tableau XXII : Répartition des patients selon les antibiotiques reçus ............... 38
Tableau XXIV: Répartition des patients selon les paramètres vitaux après
l’intervention chirurgicale ........................................................... 39
DEDICACE…………. ......................................................................................... i
REMERCIEMENTS ......................................................................................... ii
LISTE DES PROFESSEURS…………. .......................................................... iii
ABREVIATIONS ET SIGNES ……….. ......................................................... vi
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................. ix
LISTE DES FIGURES ..................................................................................... xi
TABLE DES MATIERES ................................................................................ xii
I.11. TRAITEMENT........................................................................................ 17
III.2.4. La profession........................................................................................... 30
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................ 54
ANNEXES………….. ......................................................................................... I
CHAP.0 : INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Dans une étude faite dans les trois grands hôpitaux publics de Bujumbura, 42,1%
des patients étaient hospitalisées en chirurgie pour ostéomyélite dont 46% à
l’HPRC, 35% au CHUK et 19% à l’HMK [7].
Notre étude se déroule à l̓’ Hôpital autonome de Ngozi, pour étudier les aspects
épidémiologies, cliniques et thérapeutique et évolutifs de l’ostéomyélite en raison
d’enrichir les banques des données sur cette pathologie et donner la connaissance
sur la prise en charge adéquate. Notre étude va éveiller aussi les lecteurs à
continuer les recherches sur les patients ayant l’ostéomyélite.
O.3. OBJECTIFS
CHAP. I : GENERALITES
I.1.1. Os
C’est un organe plus dur, constitué par le tissus osseux, qui lui-même est
formé des cellules osseuses logées à l’intérieur d’une substance dure appelée
« la substance fondamentale osseuse ».
I.1.2. Ostéite
L’ostéite est une inflammation du tissu osseux, causée le plus souvent par une
infection bactérienne mais qui ne concerne pas l’articulation. Elle peut être
aigüe ou chronique.
I.1.3. Ostéomyélite
C’est une infection osseuse par voie hématogène due à un germe pathogène.
Ce germe est le plus souvent un staphylocoque doré.
I.1.4. Ostéo-arthrite
C’est une infection articulaire associé à une atteinte osseuse.
I.1.5. Arthrite
L’arthrite est une inflammation aigüe ou chronique des articulations.
La composition chimique
I.3. EPIDEMIOLOGIE
I.4. PHYSIOPATHOLOGIE[19]
La pénétration du germe dans l’organisme se fait souvent par une porte d’entrée
cutanée. Les bactéries vont coloniser de préférence la région métaphysaire des os
longs. Les sites anatomiques les plus souvent atteints sont le genou, la cheville et
l’épaule.
Suite à un ralentissement de la circulation sanguine et grâce à la richesse vasculaire
de ces zones de croissance, les bactéries trouvent les conditions idéales pour se
développer.
Ces bactéries sont responsables de la formation de thromboses artérielles et
veineuses. Ainsi, l’infection, si elle n’est pas maîtrisée par l’organisme, peut
évoluer vers la formation d’un abcès sous-périosté ou d’un abcès intra-osseux,
voire une pandiaphysite en absence de traitement.
L’évolution des lésions associe plusieurs phénomènes. L’os adjacent réagit dans un
premier temps par une déminéralisation, puis une condensation osseuse est
possible en périphérie des lésions. L’os nécrosé se résorbe progressivement; une
résorption incomplète conduit à la formation d’un séquestre. Le décollement
périosté induit la production d’un os néoformé qui peut être séparé de l’os cortical
plus ou moins nécrosé.
Les facteurs favorisants sont les mêmes que pour toutes les infections ostéo-
articulaires tels que :
Chez le nouveau-né de moins de 4 mois les germes les plus souvent rencontrés
sont les Staphylocoques dorés, les entérobactéries, l’Escherichia coli et le
streptocoque de groupe A et B.
Dans la plupart des cas, ce point de départ reste indéterminé, la lésion cutanée ou
muqueuse qui leur sert de porte d’entrée étant vraisemblablement trop insignifiante
pour être reconnue [25].
Le staphylocoque doré est le germe le plus souvent associé aux infections ostéo-
articulaires chez l’enfant de plus de deux ans (80%). Les autres germes rencontrés
dans cette tranche d’âge sont le streptocoque du groupe A et le pneumocoque.
Chez le patient porteur de l’hémophilie influenza, la salmonella est le germe à
considérer en priorité [19].
Cet examen permet une détection précoce de l’infection osseuse et facilite l’abord
chirurgical si cela s’avère nécessaire. La sensibilité de cet examen est supérieure
aux autres examens complémentaires, qui dépassent90% de vrais positifs. De plus,
l’IRM permet aussi la vérification de lésions cartilagineuses chez l’enfant [19].
I.9.2.4. Scanner
Cette technique prometteuse pour le diagnostic des infections osseuses est basée
sur la consommation intensive de glucose par les cellules et les granulocytes
mononucléaires lors d’une infection.
Le traceur utilisé est la 18F-FDG (fluorine-18 fluorodesoxyglucose), molécule
biologique analogue au sucre, présente dans l’organisme, dont un atome est
remplacé par un isotope émetteur de positon. Elle n’est pas spécifique car une
fracture augmente aussi la consommation de glucose donnant des faux positifs et
cela diminue la spécificité de la méthode. Néanmoins, la sensibilité de cette
technique semble être supérieure à la scintigraphie osseuse. Son utilisation est pour
l’instant restreinte [19,23,24].
C’est une affection rare de pronostic bénin touchant les os longs et parfois la
colonne vertébrale.Connue aussi comme ostéomyélite multifocale chronique
récidivante,elle associe des lésions cutanées d’acné et pustules, avec des lésions
articulaires et osseuses. Le diagnostic n’est pas toujours aisé devant une lésion
radiologique qui associe une sclérose, nécrose ethyperostose [19, 23, 24].
Ceci est très évocateur d’une pathologie maligne. Ces lésions osseuses peuvent être
symétriques et une lésion claviculaire oriente le diagnostic [19, 23, 24].
Ainsi, le rôle de l’infirmier est de donner aux patients des mots rassurants et de
renouveler les explications des médecins ou chirurgiens.
La veille de l’intervention
alors que les interventions sont sur un autre site.Les réservoirs exogènes : le
personnel et l’environnement inanimé (surface, sols, tables…) et l’air élément
contaminant. L’infirmier doit désinfecter le lieu du site opératoire.
Il faut installer le patient avec précaution sur son lit en décubitus dorsal, tête
sur le côté ou en décubitus latéral s’il n’y a pas de contre indication.
Couvrir l’opéré car le réveil est très souvent frileux mais en proscrivant les
bouillottes.
Immobiliser le bras perfusé en le maintenant.
On fait un bilan des entrées et des sorties (perfusions, drains, sondes à demeures et
gastrique). Ainsi que la surveillance de la zone opérée. Tous les drainages peuvent
se remplir très rapidement de sang [32,33].
La douleur post opératoire est bien surveillée et traitée. Il faut repérer les positions
antalgiques. Surveiller le type de vomissement.
L’infirmier doit suivre les médicaments prescrits par le médecin car c’est une
fonction non négligeable qui est attribuée aux pansements. Il doit suivre aussi les
principes de la règle d’asepsie qui fait appel à des “ moyens appropriés ” pour
empêcher l’infection iatrogène et ou nosocomiale.
La surveillance régulière des paramètres vitaux doit être adaptée en fonction des
éléments de priorisation : pouls, pression artérielle, fréquence respiratoire, SpO2,
cyanose ; recherche de pâleur, sueurs, marbrures ; état de conscience ; état de la
plaie (saignement etc.)[37,38].
I.13. EVOLUTION[39]
CHAP. II : METHODOLOGIE
Notre étude a porté sur tous les cas admis pour ostéomyélite pendant la période
d’étude. Au total, nous avons retenu 32 cas par enregistrement systématique non
exhaustif.
Etait inclus dans notre étude, tout patient admis dans le service de chirurgie pour
ostéomyélite pendant la période de notre étude.
Pour réaliser notre étude, les outils suivants, nous ont servi de guide :
Dossier du malade ;
la fiche de recueil des données ;
le registre d'hospitalisation des malades en chirurgie.
Le traitement, le saisie, l’analyse et l’interprétation des données ont été faits dans
un logiciel épi-info et à l’aide du Logiciel Excel et Word 2007. Nous avons utilisé
comme nom de police « Times New Roman » et l’interligne est de 1,5.
II.8. BIBLIOGRAPHIE
Dans notre étude, le système utilisé est celui de VANCOUVER, appelé également
numérique. Ce système montre les références selon leur apparition dans l’article,
sans se soucier de l’alphabet.
Lorsqu’une référence est citée plusieurs fois, elle garde la même numérotation. Ce
système est souvent recommandé pour la publication biomédicale.
III.1. LA PREVALENCE
Durant notre période d’étude, 825 patients ont été hospitalisés dans le service de
chirurgie et parmi eux 32 patients souffraient d’ostéomyélite, soit une prévalence
de 3,88%.
III.2.1.L’âge
La tranche d’âge la plus touchée est de 6-10 représentée par 11 patients soit
34,38%. L’âge moyen de nos patients est de 16,3 ans avec des extrêmes allant
de2 ans à 63 ans.
III.2.2. Le sexe
Sexe Effectif %
Féminin 15 46,88
Masculin 17 53,12
Total 32 100,00
III.2.3. La provenance
III.2.4. La Profession
Profession Effectif %
Chauffeur 2 6,25
Cultivateur 5 15,62
Élève 17 53,13
Sans 8 25,00
Total 32 100,00
Environ la moitié de nos malades étaient représentées par les élèves avec 17 cas,
soit 53,13%.
La majorité des cas sont référés des autres structures de soins : 25 cas (78,12%),
parmi eux 14 patients (56%) venaient des CDS et 11 patients (44%) venaient
d’autres hôpitaux.
III.3. LA CLINIQUE
Tous nos patients se plaignaient sans exception des douleurs. La plaie suppurée et
la boiterie représentant respectivement 46,88% et 37,50%.
Plus de la moitié des patients (23 patients soit 71,87%) venaient consulter plus
d’un mois après le début de la maladie.
Parmi les signes généraux, la fièvre est présente chez 14 cas, soit 43,75%.
Pour nos malades, les signes locaux étaient représentés en première position les
fistules dans 87,50% des cas, les signes inflammatoires locaux dans 62,50% et
l’amyotrophie du membre avec 50,00% des cas. L’abcès est observé dans 28,13%
des cas.D’autres signes importants sont la chaleur locale et pâleur conjonctivale
(respectivement dans 34,38 et 28,13%).
La majorité des patients avaient une douleur modérée avec 24 cas, soit 75,00%. La
douleur est intense dans 18,75% des cas.
18 patients soit 56,25% avaient un bon état général et 14 patients soit 43,75%
avaient un mauvais état.
III.3.7.1.L’os atteint
Os Effectif %
Fémur 12 37,50
Péroné 8 25,00
Tibia 16 50,00
Gros orteil 1 3,13
Les os les plus atteints appartiennent à la catégorie des os longs ; par ordre
d’importance : Tibia (50,00% des cas), Fémur (37,50% des cas), Péroné (25,00%
des cas).
Les lésions ont été retrouvées en prédominance sur la côté droit soit 56,25%.
III.4. LA PARACLINIQUE
Tableau XVI : Répartition des patients selon les examens biologiques réalisés
et leurs résultats
Examen Résultats de l`examen Effectif %
Hyperleucocytose 32 100
La NFS a été demandée chez tous les patients et a révélé une hyperleucocytose.
L’Hb inférieur à 7 a été retrouvée chez 6 patients soit 18,75% dont 4 patients
avaient des signes de décompensation.
Dans la majorité de nos cas, la présence des séquestres était l’image la plus
fréquente chez tous les patients soit 100%.
III.5. LE TRAITEMENT
La VV, SL, SPV, AM sont les gestes posés qui ont été fait chez tous les patients.
Dettol 32 100,00
Dettol et Bétadine et/ou Polyvidone sont des produits utilisés chez tous nos
patients. L’eau oxygénée et le Sérum physiologique ont été utilisé respectivement
chez 15 patients soit 46,88% et chez 10 patients soit 31,25%.
Tableau XXII : Répartition des patients selon les antibiotiques reçus en post
opératoire
Antibiotiques Effectif %
Cloxacilline : 90mg/kg /J 32 100,00
Ampicilline : 100mg/kg/J 24 75,00
Gentamycine : 5mg/kg/J 12 37,50
Metronidazole:10mg/kg/J 4 12,50
Amoxycilline : 50mg/kg/J 3 9,38
Claforan :100mg/kg/J 6 18,75
Les antibiotiques les plus administrés sont : Cloxacilline (32 cas, soit 100%) et
Ampicilline (24 cas soit 75,00%) administré surtout aux urgences avant
l’adaptation du traitement.
Gestes Effectif %
Séquestrectomie+curetage 32 100,00
Drainage 10 31,25
Immobilisation 32 100,00
Tous nos patients ont été pris en charge chirurgicalement par l’intervention de
séquestrectomie et par l’immobilisation.
Tableau XXIV: Répartition des patients selon les paramètres vitaux après
l’intervention chirurgicale
FC 30 93,75 2 6,25
FR 29 90,63 3 9,37
TA 27 84,38 5 15,62
La température est le seul paramètre qui est le plus perturbé observé chez 18
patients soit 56,25% des cas.
III.6. L’EVOLUTION
La majorité de nos patients ont passé en hospitalisation une période variant entre
2 et 3 mois, soit 15 cas (46,87%).
Complication Effectif %
Inégalités de longueur des M.I 2 33,33
Déformation de squelette 1 16,67
Raideur Articulaire 3 50,00
Total 6 100,00
La complication la plus fréquente était la raideur articulaire, soit 50% des cas ;
suivi par l’inégalité de longueur des M.I dans 33,33%.
IV.1. LA PREVALENCE
Durant la période de notre étude menée du 1er Janvier 2014 au 31 Octobre 2014 à
l’Hôpital Autonome de Ngozi dans le service de chirurgie, 32 cas d’ostéomyélite
ont été colligés parmi 825 patients, soit une prévalence de 3,88%.
L’estimation touchant la fréquence varie d’un auteur à l’autre suivant les régions
(pays et hôpital) ainsi que les années d’études[9, 24, 27, 29].
Dans notre série, la moyenne d’âge de nos patients est de 16,3 ans avec des
extrêmes allant de 2 ans à 63 ans. La majorité de nos cas se situent dans la
tranche d’âge de 6 à 10 ans.
Nous trouvons que ces résultats sont comparables à ceux des autres études :Pour
J.BAHEBECK et coll. [13], l’âge moyen est de 13 ans avec la majorité des cas
dans la tranche d’âge de 13 à 14 ans.
Dans la série d’A. HABIBOU et coll. [12], l’âge moyen est de 10 ans avec la
majorité des cas se trouvent dans la tranche d’âge de 10 à 15 ans.
Nos résultats ainsi que ceux des auteurs cités ci-haut sont en accord avec les
données de la littérature qui fixent l’âge moyen de cette maladie autour de 16 ans
[9, 12].
Notre échantillon est fait de 17 patients de sexe Masculin (53,12%), soit un sex-
ration de 1,13 en faveur du sexe Masculin. Ces résultats ont été comparés à ceux
des autres auteurs qui ont également signalé une prédominance masculine.
IV.2.2. La provenance
IV.3. LA CLINIQUE
Dans notre série, tous nos patients ont consulté pour une douleur. Plusieurs auteurs
signalent l’existence de la douleur en cas d’ostéomyélite [9, 13, 43]. Ainsi au stade
d’ostéomyélite aigüe hématogène, la douleur apparaît brutalement [43] tandis que
la douleur peut être intense ou modérée, voire absente pour OMC [16, 43]
Dans notre série, plus de la moitie des patients (23 patients soit 71,87%) venaient
consulter plus d’un mois après le début de la maladie.
Nos résultats sont semblables à ceux de MAIGA [26], car dans son étude menée au
Mali, 53% des patients avaient mis plus de 60 jours avant de consulter.
Dans notre étude, 18 patients soit 56,25% avaient un bon état général et 14 patients
soit 43,75% avaient un mauvais état.
Dans la série de MAIGA [26] chez qui 52% de ses patients avaient un état de santé
passable, 45% avaient un bon état de santé et 3% avaient un mauvais état de santé.
Dans notre étude, aucune porte d’entrée n’a été trouvée pour tous nos patients.
Nos résultats sont semblables à ceux de B. DIDI OKOUAME [42] mais
différent à ceux d’ AGUEHOUNDE et coll. [39] a trouvé une porte d’entrée
dans 32.2% des cas et dans la majorité des cas cette porte est cutanée (17,7%) et F.
JIRA [40] l’a trouvé dans 17,2% des cas.
Dans notre série, le signe le plus enregistré est la fièvre, qui est présenté dans
43,75% des cas au cours de l’hospitalisation.
Nous constatons une apyrexie dans plusieurs cas, soit un taux de 56,25%. Ces
résultats sont légèrement supérieurs à ceux de certains auteurs : MAIGA A. [26] et
K. DIARRA [3] qui ont trouvé respectivement 44% et 36,8% des cas apyrétiques.
Dans notre série, les signes locaux trouvés sont : Abcès, signes inflammatoires
locaux, fistules et amyotrophie des membres. La fistule est le signe qui vient en
tête dans 87,50% des cas.
Nos résultats sont semblables à ceux des différents auteurs : BERENDT A. [47]
dans leur série de 42 malades, trouvent un taux de fistulisation de 76% des cas. S.I.
NACOULMA et coll. [48] trouvent un taux de 80,7% des cas. La présence de
fistule ou coexistence de nombreuse fistule avec cicatrice ancienne sont les
caractéristiques de l’OMC [13, 16, 49].
Il ressort de cette étude la notion classique disant que « L’Ostéomyélite est proche
du genou et loin du coude» [50].
Nous avons trouvé une prédominance de l'atteinte du côté droit dans 56,25% des
cas. Ces résultats sont différents de ceux de NDAYISABA.G et coll. [6] qui ont
trouvé que, c’est le côté gauche le plus atteint dans 60% des cas. Mais il n’y a pas
de consentement pour tous les auteurs et pas d’explication scientifique y relative.
IV.4. LA PARACLINIQUE
Dans notre série, la NFS montre une hyperleucocytose pour tous nos patients.
Nos résultats sont semblables à ceux de MAIGA A. [26] dans sa série sur 100
patients, a trouvé une hyperleucocytose chez 81 patients soit 81%.
Dans notre série, nous n’avons pas identifié les germes responsables
d’ostéomyélite par manque de moyen de laboratoire bactériologique mais tous les
auteurs s’accordent sur la prédominance du Staphylocoque doré [8, 48, 52].
Sur les différents clichés réalisés pour nos patients, l’image de séquestre est la plus
prédominante dans 81,25% des cas. Ces résultats sont différents de celui de
MAIGA A. [26], qui a trouvé les images de séquestres dans 42% des cas ; mais
similaire à ceux de JARDIN .F et coll. [56] et TRAORE I. [57] qui ont trouvé 83%
des cas dans leurs séries respectives.
IV.5. LE TRAITEMENT
Dans notre étude, l’antibiothérapie est prescrite pour tous les patients de façon
probabiliste, sans antibiogramme et c’est la Cloxacilline (active sur le
staphylocoque) qui est la plus prescrite.
Il peut être envisagé à titre antalgique chez un patient présentant des douleurs
intenses, en postopératoire ou comme protection d’un os fragilisé par un acte
chirurgical [23, 27]. La mise au repos du foyer ostéomyélitique est réalisée par
l'immobilisation du segment osseux atteint par une attelle plâtrée qui prendra les
articulations sus- et sous-jacentes, et qui sera gardée pendant une durée minimale
de 4 semaines [60].
Dans notre étude, l’immobilisation est réalisée chez 32 patients, soit 100% par
attelle plâtrée.
Dans notre série, 32 patients, soit 100 % ont subi un traitement chirurgical.
Nos résultats sont semblables à ceux de ZIADI. T [53] chez qui, dans une étude sur
ostéomyélite chronique à propos de 60 cas, 98% ont subi une séquestrectomie.
IV.6. L’EVOLUTION
L’évolution a été bonne dans la majorité des cas (81,25%) suite aux traitements
médical, chirurgical et orthopédique.
Dans la série de MAIGA. A [26] qui trouve, dans une série de 100 malades, une
évolution favorable dans 71%. ABDELGHANI M. [63] dans sa série, a trouvé
77% de cas de bonne évolution.
Les complications qu’on pouvait trouver telle que les inégalités des membres
inférieur (2 cas) et déformation de squelette (1cas), raideur articulaire (3 cas)
pourraient s’expliquer par le retard du diagnostique et la mauvaise prise en
charge ; nous n’avons enregistré aucun cas de létalité.
Plusieurs auteurs africains [7, 12,26], dans leur série ont trouvés les complications
différentes telles que amyotrophie, troubles statiques, raideur articulaire, fracture
pathologique, persistance de l’infection, déformation squelettique, pseudo arthrose
etc.
V.1. CONCLUSION
Notre travail est une étude descriptive et rétrospective réalisée au sein de l’Hôpital
Autonome de Ngozi dans le service de Chirurgie. Ainsi, un effectif de 32 cas
d’ostéomyélite a été collecté durant la période du 1 er Janvier au 31 Octobre 2014,
soit 10 mois. L’objectif général de cette étude est de connaître les aspects
épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs de l’ostéomyélite.
Sur le plan épidémiologique, la moyenne d’âge de nos patients était de 16,3 ans
avec des extrêmes allant de 2 à 63 ans. Le sexe masculin était représenté à
53,12%. La majorité de nos patients provenaient de la province de Ngozi avec un
taux de 46,88%.
La radiographie standard reste l’examen clé, elle a été réalisée chez tous les
patients avec prédominance de l’image de séquestre (100%).
Concernant la prise en charge, la VV, SL, SPV, AM sont les gestes posés qui ont
été fait chez tous les patients. Dettol et Bétadine et/ou Polyvidone sont des produits
utilisés chez tous nos patients dans SL. L’eau oxygénée et le Sérum physiologique
ont été utilisés respectivement dans 46,88% et dans 31,25%.
46,87% ont bénéficiés d’un changement de pansement de tous les jours. 53,13%
ont bénéficiés un changement de pansement toutes les 48 heures. Tous nos
patients étaient mis sous l’association antalgique, antibiotique et antiseptique.
Les antibiotiques les plus administrés sont : Cloxacilline (100%) et Ampicilline
(75,00%).
V.2. RECOMMANDATIONS
Nous suggérons :
.V.2.4. A la population
Se faire une consultation précoce pour éviter la complication tardive ;
Eviter l’automédication.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
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2. DELAERL B.
Les ostéomyélites.
Cliniques universitaires saint Luc. Louvain méd.2000, 119 : pp525-530.
3. DIARRA K.
4. C.O.F.E.R
Infection ostéo articulaire.
Disco spondylite 2001 pp 4-11
5. NGOYAGOYE L.
Infection osseuse à germes pyogènes
Infection ostéo-articulaire.
7. NIBIGIRA J.
8. ADAMSBAUM C. ET KALIFA G.
Ostéite et ostéomyélite.
Un diagnostic trop vite oublie chez l'enfant. Ann Pediatr 1990; 37 : pp 607-609.
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10.JOUBARD M.
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27.SCHUHMACHER H. ET MAY T.
Manifestations ostéo-articulaires septiques et arthrite réactionnelles.
29.CHATEIL J.F
32. RÉMOND C.
33.ROQUESCl.
34.BRUNNER ET SUDDARTH
35.BRUNNER ET SUDDARTH
37.VILAIN R.
38. CLERMONT-FERRAND
40.JIRA F.
43.ESSADDAM H. ET HAMMOU A.
44.CHAMBERS B. ET FORYTHE A.
47.BERENDT A.
48.NACOULMA ET COLL.
51.SWISCHUK L.
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53.ZIADI T.
L’ostéomyélite chronique chez l’adulte (à propos de 60 cas).
Thèse de Médecine ; Rabat, N 183/ 1998.
56.JARDIN F. ET COLL
57.TRAORE I.
58.COHEN R.
60.HAMZA E. ET HAMMOU A.
Ostéomyélite.
63.ABDELGHANI M.
Aspect orthopédique de la drépanocytose
Rev.Chirg.Orthop. Repar, Appareil locomoteur, Algérie, 2005.
ANNEXES
I.1. IDENTIFICATION
Nom :…………………………..
Prénom : ……………………….
Sexe F M
Age (en année) : ………….
Résidence : Province ………………….
profession : …………………………
Mode d`admission : …………………
Date d`entrée :………………………..
Date de sortie…………………………
I.2.TERRAIN :
Diabète
HTA
Infection
Autres (à préciser) : …………………….
Douleur
plaie suppurée
Boiterie
Autres (à préciser) : …………………….
0-4 semaine
5-9 semaines □
10 semaines et plus □
Tuméfaction
Amyotrophie d’une partie
fistule
Signes inflammatoires
Autres (à préciser) : ……………………
Présence de séquestre
Abcès de Brodie
Géode
Autres (à préciser) : …………………….
Gestes posés
VV
SV
SL
Déttol
Bétadine et Polyvidone
Eau oxygénée
Sérum physiologique
Au-delà de 48 heures
Traitement médical
Antibiotique lesquels…………….
Antalgique
Antiseptique
Gestes chirurgicaux et orthopédiques
Séquestrectomie
curetage
drainage
Immobilisation
Autres (à préciser) : …………………….
OUI NON
OUI NON
septicémie
raideur articulaire
déformation squelettique
inégalités de membre inferieur
autres (à préciser) : …………………….
I.8.DUREE D’HOSPITALISATION
Séjours:…………………
Je ferai de tout ce qui est à mon pouvoir pour élever le niveau de ma profession et
je garderai en confiance toutes les informations personnelles qui me seront
confiées et toutes les affaires des familles dont j’aurai connaissance à travers la
pratique de ma vocation.
RESUME
(IUSS)
«CONTRIBUTION A L’ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE,
THERAPEUTIQUE ET EVOLUTIVE DE
L’OSTEOMYELITE »
Par
RUKUNDO Irené
Directeur :
Dr MANIRIMBERE Corneille Mémoireprésenté et
Co-directeur: défendupubliquement en
Dr NDIHOKUBWAYO Xavier vue de l'obtention du grade
Membres du jury de Licencié en Sciences de la
Président :Dr NYAMURARA Pharaon santé
Assesseur : Dr BUCUMI Jean Baptiste
de la santé.
Ngozi, Mars 2015