05 Dseb Betache Salim Leasing
05 Dseb Betache Salim Leasing
05 Dseb Betache Salim Leasing
THEME
LE CREDIT-BAIL EN ALGERIE
CAS D'ARAB LEASING CORPORATION (ALC)
Décembre 2003
SOMMAIRE
Introduction
générale…………………………………………………………………………………
…..p 01
Première partie
Le crédit-bail : nouvel instrument financier
Introduction……………………………………………………………………………
………………….p 03
Chapitre 1 : Etude descriptive du crédit-
bail…………………………………………………….p 04
Section 1 : Généralités sur le crédit-
bail………………………………………………………… p 04
Section 2 : Le crédit-bail et les autres formes de location et de
vente……………………………p 12
Section 3 : La typologie du crédit-
bail……………………………………………………………p 14
Chapitre 2 : Les différents aspects du crédit-
bail………………………………………………...p 21
Section 1 : Le régime juridique du crédit-
bail……………………………….……………………p 21
Section 2 : Le traitement comptable du crédit-
bail…………………………..……………………p 22
Section 3 : La fiscalité du crédit-
bail………………………………………..…………………….p 26
Chapitre 3 : Les caractéristiques du crédit-
bail…………………………..………………………p 29
Section 1 : Les avantages du crédit-
bail………………………………….……………………....p 29
Section 2 : Les inconvénients du crédit-
bail………………………………………………...……p 33
Section 3 : Les risques induits par le crédit-
bail…………………………………………..……...p 34
Section 4 : Comparaison entre le crédit-bail et le crédit
classique……………………………….p 36
Conclusion………………………………………………………………………………
…………………p 39
Deuxième partie
Le crédit-bail : réalité algérienne et perspectives de développement
Introduction……………………………………………………………………………
………………….p 40
Chapitre 4 : Le cadre réglementaire du crédit-bail en
Algérie…………………………………..p 41
Section 1 : Les dispositions
juridiques…………………………………………………………...p 41
Section 2 : Les modalités de constitution des sociétés de crédit-bail
et les conditions de leur
agrément…………………………………………..………..p 48
Section 3 : Les dispositions fiscales et
douanières……...………………………………………..p 50
Chapitre 5 : Présentation d'Arab Leasing Corporation
(ALC)…………………………………p 57
Section 1 : Activité d'Arab Leasing
Corporation…………………………………………………p 57
Section 2 : Les règles de gestion d'Arab Leasing
Corporation………………………………...…p 59
Section 3 : Fonctions des différents départements et
directions………………………………….p 60
Section 4 : Le traitement d'un dossier de crédit-bail par
ALC……………………………...……p 64
Section 5 : La comptabilisation des opérations de crédit-bail chez
ALC………………………...p 65
Section 6 : Analyse critique du crédit-bail pratiqué par
ALC……………………………………p 67
Chapitre 6 : Etude d'un cas pratique de crédit-bail
mobilier……………………………………p 69
Section 1 : L'étude technico-
économique………………………………………………………...p 69
Section 2 : Traitement du dossier par
ALC………………………………………………………p 71
Section 3 : Analyse comparative entre le financement par crédit
à moyen terme (CMT) et le financement par crédit-
bail……………………..………p 79
Conclusion………………………………………………………………………………
…………………p 81
Conclusion
générale…………………………………………………………………………………
…….p 82
Bibliographie……………………………………………………………………………
…………………p 84
Annexes…………………………………………………………………………………
………………….p 86
Liste des
annexes……………………………………………………………………………………
……..p 87
Table des matières
Le crédit-bail en Algérie : Cas d'Arab Leasing Corporation (ALC)
INTRODUCTION GENERALE
1
Le crédit-bail en Algérie : Cas d'Arab Leasing Corporation (ALC)
2
Le crédit-bail en Algérie : Cas d'Arab Leasing Corporation (ALC)
Première partie
Le crédit-bail:
nouvel instrument financier
Introduction
Dans cette partie théorique, nous allons tenter de décrire le plus fidèlement
possible ce qu'est le crédit-bail. De l'historique, les variantes et la typologie, en
passant par les aspects juridique, comptable et fiscal, jusqu'aux avantages,
inconvénients et risques du crédit-bail pour terminer enfin par une comparaison
entre ce nouveau mode de financement et le crédit bancaire traditionnel.
3
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
Chapitre 1
1
El Mokhtar BEY, "Le leasing et ses principales caractéristiques dans le monde", revue FINANCES ET
DEVELOPPEMENT AU MAGHREB n° 16 et 17, publication de l'IFID, juillet 1995, p.94
2
M. GIOVANOLI, "Le crédit-bail (leasing) en Europe: développement et nature juridique", Librairies
Techniques, Paris, 1980, pp. 85 et 86
3
El Mokhtar BEY, op.cit, p. 95
6
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
Il est à noter que son industrie de leasing a connu une très forte croissance,
avec ses plus importants marchés que sont l’Allemagne avec 31 milliards d’euros
en 1999, le Royaume-Unis avec 30.5 milliards d’euros, la France avec 18
milliards d’euros et l’Italie avec 14.1 milliards d’euros. Cependant l’Europe est
encore en retard par rapport au Etats-Unis avec 138 milliards de dollars en 1998,
4
M. LAURE, "L'apport du crédit-bail aux techniques financières", Revue Banque n°364, juillet/août
1977, Paris, p.798
5
Voir annexe n°1, tableau n°1
7
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
8
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
9
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
A) La cession-bail ( lease-back )
L'ENTREPRIS LA SOCIETE
E DE LEASING
8
B. COLASSE, op.cit, p. 432
10
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
B) Le crédit-bail adossé
Le fournisseur La société de
leasing
L'entreprise
9
B. COLASSE, Op.cit, p. 433
11
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
1. La location simple
Il s'agit d'un simple contrat commercial incorporant, outre la mise à
disposition du bien, divers services, comme l'entretien et la maintenance imposés
au bailleur. Cette obligation légale n'existe pas en matière de crédit-bail, même si
elle peut être proposée au locataire et à sa charge avec une police d'assurance
dans le cadre d'une proposition contractuelle globale dite "full service".
La location simple est généralement une convention de location précaire
dénonçable contractuellement avec un préavis déterminé. Pour le bailleur, les
loyers du premier locataire seront calculés en fonction d'une valeur résiduelle
financière relativement importante, confirmée par le marché et ré imputée dans le
calcul des loyers au contrat du nouveau locataire, qui aura repris le bien restitué
par le locataire précédent. Les fonds investis par le bailleur se récupéreront donc
sur plusieurs contrats de location simple
Dans une opération de location simple, rien n'empêche le locataire de
demander en fin de location au bailleur le prix auquel ce dernier serait prêt à lui
céder le bien objet du contrat La différence avec le crédit-bail réside dans le fait
que le prix n'était pas fixé irrévocablement à l'origine de l'opération en tenant
compte des montants des loyers prévus.
10
Inspiré de Garrido Eric, "Le cadre économique et réglementaire du crédit-bail", Revue Banque Edition,
Paris, 2002, pp. 94 à 96
12
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
2. La location-vente
Il s'agit d'un contrat de location assorti d'une promesse synallagmatique de
vente pour le bailleur et d'achat pour le locataire. Contrairement au crédit-bail, le
locataire n'a pas l'option d'acheter ou non en fin de bail. Il est engagé à acquérir
le bien dès la conclusion du contrat de location-vente. Par contre la propriété
n'est transférée qu'en fin de bail.
4. La location financière
Bien qu'il ne s'agisse pas de crédit-bail, les établissements de crédit
intervenant dans le secteur mobilier ont fortement développé, compte tenu de ses
caractéristiques économiques, la location financière, définie par les
professionnels de l'Association française des sociétés financières comme une
opération de location sans option d'achat dans laquelle le locataire choisit le
fournisseur ainsi que le bien et, le cas échéant, négocie lui-même le prix. Le
contrat est conclu pour une durée irrévocable, contrairement à une location
simple, et les loyers sont indépendants de l'utilisation du matériel, mais
permettent le remboursement intégral du capital restant dû.
Ce type de location peut aussi être réalisé par une simple société
commerciale échappant à la loi bancaire sur les établissements de crédits.
6. La vente à tempérament
Dans le contrat de vente à tempérament, la propriété du bien est transférée
à l'acheteur dès la signature du contrat de vente, et le paiement du prix se fait
selon un échéancier, en plusieurs versements.
13
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
A) Le leasing financier
Le leasing financier, également appelé "Full pay out lease", correspond en
très grande partie au crédit-bail français et au leasing tunisien, dans lesquels le
bailleur recouvre la totalité de son investissement ainsi que sa marge bénéficiaire.
Dans ce type de leasing, il y’a transfert au crédit-preneur de tous les droits,
obligations, avantages, inconvénients et risques liés à la propriété du bien
financé.
Le crédit-preneur dispose de la faculté, soit de lever l’option d’achat dont il
bénéficie en payant la valeur résiduelle financière alors très proche de zéro, soit
de restituer le bien à l’arrivée du terme du bail, soit de conclure une nouvelle
location pour une durée et avec des redevances locatives très faibles et
prédéterminées.
De ce type de crédit-bail, il existe une variante. En effet, certains contrats
ne fixent pas le montant de la valeur résiduelle. Au terme du bail, le bien est
vendu au prix du marché appelé "Fair Market value". Le bailleur réalise, ce
faisant, un super profit.11
B) Le leasing opérationnel
Dans le leasing opérationnel, les attributs de la propriété juridique ne sont
pas transférés au preneur et le bailleur assume par conséquent tous les risques,
inconvénients, mais il bénéficie aussi des avantages liés à cette propriété.
Dans ce type d’opération, il n’existe pas une promesse de vente, il s’agit
d’un "Non full pay out lease" américain dans lequel la durée de la location est
inférieure à la durée de vie économique du bien et les loyers perçus par le
bailleur ne permettent qu’un amortissement partiel du capital investi ; un
complément de revenu est nécessaire après la période irrévocable du contrat, soit
par la revente de l’équipement, soit par un nouveau contrat de location.12
11
BEY El Mokhtar, op.cit, p. 102
12
Ibid
14
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
c) Le laveraged lease
Dans lequel on intègre tous les facteurs aboutissant à l’abaissement du coût
de l’opération, donc du montant du loyer ; tels que la fiscalité, l’effet de volume
des achats, les conditions de refinancement du bailleur…etc. Le plus connu et le
plus important est le leasing fiscal dont le montage met en jeu des conseils
comme l'arrangeur, l'expert comptable ou les conseils juridiques et fiscaux.13
2. L’objet du contrat
A) Le crédit-bail mobilier
Tel que pratiqué en France, le crédit-bail mobilier porte généralement sur
des biens d’équipements ou des matériels d’outillage n’ayant pas le caractère
d’immeubles, pourvu qu’ils soient à usage professionnel. Sa durée atteint le plus
souvent 3 à 5 ans selon la durée de vie économique du bien financé.
13
BEY El Mokhtar, op.cit, pp. 102 et 103
15
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
B) Le crédit-bail immobilier
b) Schéma de l’opération
Certes, le schéma général de l’opération est le même qu’en matière de
crédit-bail mobilier. Par des contrats distincts du contrat de crédit-bail
proprement dit, la société de crédit-bail ( le crédit-bailleur ) s’assure de la
disposition d’un terrain et d’un immeuble répondant aux spécifications du crédit-
preneur; elle loue cet immeuble au crédit-preneur qui, en fin de bail, peut s’il le
désire, en acquérir la propriété pour sa valeur résiduelle. Toutefois, la complexité
de l’opération est plus grande.
Pour pouvoir donner à bail l’immeuble à son client, la société de crédit-bail
doit acquérir l’immeuble spécifié ou si l’immeuble n’est pas construit, elle doit
s’assurer de la disposition du terrain et faire procéder à la construction. Plusieurs
formules peuvent être utilisées. Elles correspondent à des situations de fait
différentes.
16
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
14
J. RIVES-LANGES, "Droit bancaire", Dalloz, Paris, 1990, pp. 780-797
17
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
3. La nationalité du contrat
A) Le crédit-bail national
On parle d’un leasing national lorsque l’opération met en présence une
société de crédit-bail et un opérateur économique tous deux résidents dans le
même pays. A l’intérieur de ce cadre, on peut trouver toutes les formes de leasing
que le professionnel peut imaginer et que le marché pourrait adapter et le
législateur autoriser.
B) Le crédit-bail international
Au sens le plus étroit, c’est une opération dans laquelle le bailleur et le
locataire sont des résidents de pays différents.
Au terme de l’article 03 de la convention d’Ottawa du 28 mai 1988 sur le
crédit-bail international, cette convention ne s’applique que lorsque le crédit-
bailleur et le crédit-preneur ont leur établissement dans des Etats différents.
Cet article ajoute aussi qu’il faut que ces Etats et l’Etat où le fournisseur a
son établissement soient des Etats contractants, c’est-à-dire qu’ils aient signé ou
ratifié la convention d’Ottawa.
Il convient d’éviter la confusion avec le leasing à l’étranger qui est une
activité qui consiste en la création par un groupe financier d’un réseau de sociétés
de leasing dans divers pays ne se consacrant qu’à des activités domestiques.
Cette politique adoptée par quelques grands groupes financiers est parfois
complémentaire d’une activité de leasing international.
Le leasing international peut être soit un leasing financier, soit un leasing
opérationnel ; son domaine de prédilection est l’investissement lourd et c’est sans
surprise qu’il a gagné des secteurs aussi divers que l’aéronautique, le maritime et
le ferroviaire.
Dans le crédit-bail international, nous pouvons trouver trois cas de figure
que nous allons schématiser dans ce qui suit:
18
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
Le crédit-bailleur Le crédit-preneur
Location
Vente
Le fournisseur
Limites territoriales
Location
Le crédit-
preneur
Le crédit-
bailleur
VENTE
Le fournisseur
LIMITES
19
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-bail
Le crédit-
Location
bailleur
Vente
Le crédit- Le fournisseur
preneur
Limites Limites
territoriales territoriales
20
Chapitre 2: Les différents aspects du crédit-bail
Chapitre 2
15
Voir Garrido Eric, "Le crédit-bail: outil de financement structurel et d'ingénierie commerciale", Revue
Banque Edition, Paris 2002, pp.31 à 56
16
International Accounting Standars Commitee
22
Chapitre 2: Les différents aspects du crédit-bail
1. L'approche américaine
23
Chapitre 2: Les différents aspects du crédit-bail
2. La comptabilisation française
B. La situation du crédit-preneur
En application de la loi comptable n° 83-353 du 30 avril 1983, le crédit-
preneur ne peut en aucun cas inscrire le bien loué en immobilisations, tant qu'il
n'a pas levé l'option d'achat. Il ne bénéficie donc pas des amortissements mais en
contrepartie, il ne fait aucune inscription au passif de son bilan. Les redevances à
24
Chapitre 2: Les différents aspects du crédit-bail
25
Chapitre 2: Les différents aspects du crédit-bail
19
Voir Garrido Eric, "Le cadre économique et réglementaire du crédit-bail", Revue Banque Edition,
Paris, 2002, pp.107 à 112
26
Chapitre 2: Les différents aspects du crédit-bail
1. La fiscalité directe
Le crédit-preneur passe les somme versées à titre de loyers en charges.
Ces charges sont en quelque sorte la somme de substitution des charges qu'il
aurait pu passer s'il avait acquis directement le bien, c'est-à-dire les
amortissements comptables du bien qui figurerait à l'actif du bilan plus en frais
financiers les intérêts d'emprunt.
De son coté, le crédit-bailleur amortit le bien loué selon les modalités du
droit commun. Il a donc le choix entre l'amortissement linéaire ou dégressif sur
une durée qui varie en fonction de la durée normale de l'utilisation du bien en
question.
27
Chapitre 2: Les différents aspects du crédit-bail
28
Chapitre 3: Les caractéristiques du crédit-bail
Chapitre 3
A) Pour le crédit-preneur
Le crédit-bail est une solution qui répond aux besoins des entreprises, et
notamment des PME/PMI confrontées à des problèmes de financement
d’investissements importants par rapport à leurs moyens. C’est généralement un
souci de croissance, souvent lié à une insuffisance des fonds propres des
entreprises en développement, qui est à l’origine d’un courant d’utilisation
permanent du crédit-bail.
flux financiers relatifs à l’investissement et incorporés dans les loyers ; il est dès
lors plus aisé d’établir le coût par période de l’investissement par rapport au
rendement escompté.
30
Chapitre 3: Les caractéristiques du crédit-bail
B) Pour le crédit-bailleur
1. La sécurité des fonds investis par le biais des garanties fortes: au regard du
crédit-bailleur, l’avantage essentiel réside dans la réalisation d’une opération
sécurisée par la conservation de la propriété du bien, qui fait qu’une société de
crédit-bail est considérée comme étant un créancier privilégié par rapport à des
organismes prêteurs.
Aussi ; en cas de défaillance du preneur, le crédit-bailleur se trouve
dispensé d’effectuer toute procédure de gage. Dans certaines pratiques, les
sociétés de crédit-bail, exigent d’autres garanties telles que la caution et
l’hypothèque pour se prémunir contre la négligence nuisible à la valeur du
matériel.
31
Chapitre 3: Les caractéristiques du crédit-bail
C) Pour le fournisseur
Le recours au crédit-bail n’a apparemment que des incidences favorables
pour le tiers fournisseur qui acceptera de traiter avec des sociétés de crédit-bail
dans la mesure où leur surface financière est plus importante que celle des
entreprises clientes. Aussi, dans le domaine du financement de biens
d’équipement mobiliers, le crédit-bail a fréquemment été préconisé comme
instrument de promotion des ventes capable de créer de nouveaux débouchés.
D) Pour l'économie
Sur le plan économique, le crédit-bail aboutit à permettre aux entreprises
utilisatrices de réaliser des investissements sur leur budget d'exploitation. Il
permet également de lutter contre l'obsolescence qui était et reste malgré tout
encore une retombée inévitable du progrès technique accéléré.
Le recours au crédit-bail est aussi très souple et permet aux entreprises
d'obtenir pour d'importants marchés et pendant la seule période indispensable le
matériel adéquat.
La diffusion du crédit-bail dans les divers secteurs industriels ou
commerciaux, traduit un changement de mentalité des chefs d'entreprise. Ceux-ci
admettent de plus en plus que leur projet n'est pas d'accumuler des actifs pour
produire quelque chose mais plutôt de produire. La location de l'équipement
industriel entre dans les mœurs. Le crédit-bail leur permet de réaliser au plus vite
la meilleure adaptation de leurs possibilités à celles du marché. Ils peuvent,
même sans capitaux abondants, disposer au moment opportun de l'équipement
technique le plus efficace et le plus moderne. Sans délai et sans mise de fonds, ils
s'équipent au mieux.
L'économie de capitaux propres -dont la pénurie est chronique- reste un
atout majeur du crédit-bail sur les formules financières classiques et sur un
autofinancement de plus en plus aléatoire.
A ce changement de mentalité des utilisateurs qui préfèrent l'usage des
biens à leur propriété, correspond l'évolution des banquiers. Ces derniers misent
aujourd'hui souvent plus sur l'avenir et le développement technologique probable
d'une entreprise que sur les résultats passés et des actifs plus ou moins
réalisables.
Enfin, le crédit-bail facilite la croissance des entreprises ou leur éventuelle
reconversion. C'est un instrument fort utile pour affecter les ressources propres
de la firme à des secteurs de l'exploitation où l'on ne pourrait pas obtenir
facilement de capitaux extérieurs à l'entreprise ( recherche, achat de brevets,
publicité, prospection commerciale…). La cession-bail serait particulièrement
adéquate pour cette stratégie commerciale.20
20
GAVALDA. C et CREMIEUX-ISRAEL. D,"Crédit-bail mobilier : opération et domaine", Edition du
Juris-Classeur, Paris, 1995
32
Chapitre 3: Les caractéristiques du crédit-bail
A) Pour le crédit-preneur
3. Mais, le principal reproche longtemps fait au crédit-bail est son coût qui est
supérieur à celui d’un crédit à moyen ou long terme. En fait, la comparaison en
termes de taux est difficile car le crédit-bail n’est pas un crédit classique, et son
coût ne dépend pas seulement du loyer de l’argent, il est aussi fonction des
services rendus ( rapidité du financement, financement à 100%, flexibilité des
loyers….) , de la nature du bien financé et du montant de l’opération.
Par rapport aux banques et aux organismes spécialisés, les sociétés de
crédit-bail ont de surcroît des frais de gestion supplémentaires dus au fait que le
crédit-bail suppose une relation triangulaire ( fournisseur, preneur, bailleur ) ; le
coût est d’autant plus élevé que le contrat est d’un montant unitaire faible et qu’il
21
et 2 M. GIOVANOLI, "Le crédit-bail (leasing) en Europe: développement et nature juridique",
Librairies Techniques, Paris, 1980, pp. 35 et 36
33
Chapitre 3: Les caractéristiques du crédit-bail
B) Pour le crédit-bailleur
Le crédit-bailleur, en cas de défaut du locataire, est soumis aux aléas du
marché : le crédit-bailleur pour se débarrasser le plus vite possible d’un
équipement qu’il ne peut exploiter lui-même, n’a pas forcément les compétences
pour en tirer le meilleur prix.
22
Voir Eric GARRIDO, "Le cadre économique et réglementaire du crédit-bail", Revue Banque Edition,
Paris, 2002, pp. 61 à 82
34
Chapitre 3: Les caractéristiques du crédit-bail
37
Chapitre 3: Les caractéristiques du crédit-bail
23
BOUATOUATA Kamel Eddine, "Crédit-bail ou leasing", Revue CONVERGENCE, n°6, décembre
2000, revue éditée par la BEA, Alger, pp. 21 et 22
38
Chapitre 3: Les caractéristiques du crédit-bail
Conclusion
39
Deuxième partie: Le crédit-bail: réalité algérienne et perspectives de développement
Deuxième partie
Le crédit-bail:
réalité algérienne et perspectives
de développement
Introduction
40
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
Chapitre 4
Au plan légal, le crédit-bail est introduit en Algérie en 1990 par la loi n° 90-
10 du 14 avril 1990 relative à la monnaie et au crédit dont l'article 112 alinéa 2
stipule: " Sont assimilées à des opérations de crédit, les opérations de location
assorties d'options d'achat, notamment les crédits-bails."
L'article 116 alinéa 6 de cette même loi stipule que seuls les banques et
établissements financiers habilités, peuvent effectuer des opérations de location
assorties d'options d'achat et que ces mêmes banques et établissements financiers
sont autorisés à effectuer les opérations de location simple de biens meubles et
immeubles comme des opérations connexes à leur activité principale. Il est bon
de noter que cet alinéa a été supprimé par l'ordonnance n° 03-11 du 26 août 2003
relative à la monnaie et au crédit et qui est venue modifier et remplacer la loi n°
90-10 du 14 avril 1990 relative à la monnaie et au crédit.
Mais ce n'est qu'à partir de 1996 que des dispositions juridiques, fiscales et
douanières ont été prises afin de promouvoir la création des sociétés de crédit-
bail en supprimant les obstacles qui freinaient l'expansion de cette nouvelle
technique de financement.
40
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
41
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
2. Le crédit-bail mobilier
A) Définition
Le crédit-bail se définit comme étant mobilier s'il porte sur des biens
meubles constitués par des équipements ou du matériel ou de l'outillage
nécessaires à l'activité de l'opérateur économique (article 3).
Le contrat de crédit-bail mobilier est un contrat par lequel la société de
crédit-bail, la banque ou l'établissement financier désignés "le crédit-bailleur",
donne en location pour une durée ferme et moyennant loyers à un opérateur
économique, personne physique ou morale désignée "le crédit-preneur", des
biens d'équipement, du matériel ou de l'outillage à usage professionnel en laissant
à cette dernière la possibilité d'acquérir tout ou partie des biens loués à un prix
convenu tenant compte, au moins pour partie, des versements effectués à titre de
loyer (article 7).
ainsi que les ressources immobilisées pour les besoins de l'opération de crédit-
bail (article 14).
Les loyers sont déterminés selon un mode dégressif ou linéaire. Ils sont
payables selon une périodicité convenue entre les parties au contrat.
Le crédit-preneur peut, à l'expiration de la période irrévocable de location et
à sa seule appréciation, soit acheter le bien loué pour sa valeur résiduelle telle
que fixée au contrat, soit renouveler la location pour une période et moyennant
un loyer à convenir entre les parties, soit restituer le bien loué au crédit-bailleur
(article 16).
3. Le crédit-bail immobilier
A) Définition
Le crédit-bail se définit comme étant immobilier s’il porte sur des biens
immeubles construits ou à construire pour les besoins professionnels de
l’opérateur économique.
L'article 8 de l'ordonnance 96-09 du 10 janvier 1996 stipule que le contrat
de crédit-bail immobilier est un contrat en vertu duquel une partie désignée « Le
crédit-bailleur » donne en location, moyennant loyer et pour une durée ferme, à
une autre partie désignée « le crédit-preneur », des biens immobiliers à usage
professionnel qu’elle a achetés ou qui ont été construits pour son compte, avec la
possibilité pour le crédit-preneur, au plus tard à l’expiration du bail, d’accéder à
la propriété de tout ou partie des biens loués dans l’une des formes suivantes :
• Par cession, en exécution d’une promesse unilatérale de vente.
• Ou par acquisition directe ou indirecte des droits de propriété du terrain
sur lequel ont été édifiés les immeubles loués.
• Ou par transfert de plein droit de la propriété des biens édifiés sur le
terrain appartenant au crédit-preneur.
44
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
46
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
48
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
Soit une société de crédit-bail française qui loue à une entreprise algérienne
un bien d’équipement pour une durée de cinq ans à compter du 1 janvier 2002
moyennant un loyer annuel fixé à 10.000 €
49
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
50
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
Société de crédit-bail
- TVA sur achat si l'immeuble est une construction nouvelle ou s'il est acquis
auprès d'une personne physique ou morale dont l'activité consiste en l'achat
d'immeuble en vue de leur revente (marchands de biens) - (acte commercial).
- Pas de TVA si l'immeuble est acheté auprès d'un particulier. (acte civil).
- Droits d'enregistrement.
- Inscription du bien immeuble à l'actif du bilan.
- Amortissement du bien sur la base du prix d'acquisition.
Situation fiscale pendant la période de location
Société de crédit-bail Locataire preneur
- TVA sur les encaissements. - TVA acquittée sur la location du
- TAP sur les loyers encaissés. bien immeuble est déductible de la
- Taxe foncière sur les propriétés TVA collectée au titre des affaires
professionnelles. imposables.
- Les produits de location sont - Les loyers payés constituent des
imposables à l'IBS (sociétés de charges d'exploitation déductibles
capitaux) et à l'IRG (sociétés de du bénéfice imposable.
personnes ou entreprises
individuelles) dans la catégorie des
BIC
1
Impôt sur le Revenu Global
2
Impôt sur le Bénéfice des Sociétés
51
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
1
Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers
52
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
1
Agence Nationale de Développement des Investissements.
2
Agence de Promotion, de Soutien et de Suivi des Investissements.
54
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en Algérie
55
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
Chapitre 5
3 Constitution de la société
Arab Leasing Corporation (ALC) est la première société privée de leasing
de biens à usage professionnel, à s’établir en Algérie, et le champ d’action qui lui
a été défini par ses actionnaires, que ce soit dans ses statuts ou dans les deux
documents rédigés en Anglais, intitulés "Shareholders, Agreement" et "Statement
of operating Policies and Guidelines" est très large.
Cet établissement financier agrée par la Banque d'Algérie, a été crée en
octobre 2001 et a commencé à exercer son activité en février 2002. Son capital
social qui s'élève à 758.000.000 DA est souscrit par les actionnaires suivants:
• Arab Banking Corporation ( A.B.C ) -Algeria : 34 %
• The Arab Investment Company ( T.A.I.C ) : 25 %
• CNEP / Banque : 20 %
• DIGIMEX : 09 %
• Société Financière Internationale ( S.F.I ) : 07 %
• ALGEMATCO : 05 %
3 Objet de la société
L'objet de la société est d'effectuer les opérations de leasing financier
mobilier et immobilier conformément à la législation et à la réglementation en
vigueur régissant les activités de crédit-bail et les sociétés de crédit-bail.
3 Siége social
Pour exercer son activité, Arab Leasing Corporation occupe le 4ème étage de
l'immeuble d'Arab Banking Corporation (ABC) sis à : Rue Ahmed OUAKED,
Dely Brahim Alger.
3 Raison d’être
Contribuer au développement des entreprises algériennes par la mise en
œuvre de financement à moyen terme, conformément à la réglementation en
vigueur et dans le cadre de la politique économique et financière en Algérie.
3 Vision
« Etre et rester le leader algérien dans l’offre d’outils de financements
innovants à moyen terme. »
3 Domaine d’intervention
ALC intervient dans les domaines suivants: construction, travaux publics,
transport, industries de transformation, industries agroalimentaires, imprimerie et
aussi le domaine médical.
Les interventions d'ALC concerneront dans un premier temps le
financement de biens d’équipement (crédit-bail mobilier), et dans un second
temps le financement de biens immobiliers (crédit-bail immobilier) et
éventuellement aussi les fonds de commerce.
A l'exception des membres des professions libérales (médecins, dentistes,
transporteurs, entrepreneurs, menuisiers…etc.) et des salariés d’entreprises bien
établis et justifiant d’une fiche de paie vérifiable, le financement des particuliers
est écarté. Celui des entreprises unipersonnelles reste néanmoins permis.
3 Durée de financement
De manière générale, la durée de financement devra être comprise entre 3
ans et 5 ans. Toute prolongation de durée devrant au préalable être approuvée par
le conseil d'administration.
3 Option d'achat
La valeur de l'option d'achat, prix convenu d'avance accordé au locataire en
fin de période de location, ne peut excéder la limite de 5% du prix d'achat initial
du matériel, que dans le seul cas où celle-ci est garantie par un engagement ferme
de reprise, émanant du fournisseur d'origine du matériel. Il convient de rappeler
que la valeur résiduelle est volontairement calculée pour être sensiblement
inférieure à la valeur vénale (valeur du bien sur le marché de l'occasion) pour que
le locataire trouve un avantage indiscutable à racheter le matériel en fin de
période de location.
Pour les matériels de bureautique, d'informatique ou de grande technologie
et à obsolescence rapide, l'option d'achat ne doit pas dépasser 1%, à moins de
l'existence d'un engagement de reprise donné par le fournisseur.
Dans tous les cas de figure, il conviendrait de s'assurer que la valeur
résiduelle n'a pas été fixée à un niveau plus bas que le minimum éventuellement
autorisé par l'Administration Fiscale Algérienne.
3 Le taux d'intérêt
Il est fixé à un niveau tel qu’il contribuera à dégager une marge suffisante et
compétitive sur le marché local. Pour déterminer sa marge financière, ALC
comprend dans ses coûts de refinancement, non seulement le taux des emprunts
et leur ajustement, mais aussi les frais et commissions d’emprunt.
Il ne faut pas oublier qu’en crédit-bail, il convient de parler aux clients de
loyers et non de taux d’intérêt, et ALC doit toujours essayer de mettre en avant
cette règle, ce qui lui permettra souvent de réaliser des opérations en haut de
fourchette.
60
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
3 Les loyers
Ils sont payables « terme à échoir » ou d’avance contrairement au crédit à
moyen terme où les remboursements se font à « terme échu » ou en fin de
période. Cependant, les loyers peuvent être modulés dans le temps et selon la
saisonnalité de l’activité dans le cas où cette dernière est saisonnière.
Les loyers sont le plus souvent linéaires. Toutefois, ils peuvent être
dégressifs mais jamais progressifs.
Il est à noter que le calcul de ces loyers se fait à l'aide du logiciel
informatique "P. LEASE" qui est conçu spécialement pour traiter des opérations
de crédit-bail.
Le comité des engagements se tient généralement deux (02) fois par mois
mais il peut y avoir plus en cas de besoin.
Seuls les administrateurs, le directeur général et le directeur du crédit sont
votants. Les autres membres n’ont pas droit au vote.
Le comité des engagements peut prendre les décisions suivantes:
• Refus ou rejet du dossier.
• Ajournement et ce pour des informations complémentaires par exemple.
• Accord sans conditions ni réserves.
• Accord conditionnel (demande de garanties supplémentaires par exemple).
Le comité des engagements prend ses décisions sur la base de trois rapports
qui sont : le rapport commercial, le rapport financier et le rapport juridique.
61
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
Nous allons à présent, donner en détail les tâches supportées par chaque
département ou direction au niveau d'ALC.
A) Direction Générale
• Statuer sur les dossiers de crédit-bail;
• Présider les comités de crédit;
• Superviser les différents départements et directions;
• Veiller au bon déroulement des opérations;
• Prise de décisions finales.
B) Direction Commerciale
• Démarchage des clients;
• Cibler certains clients pour leur proposer le crédit-bail comme solution à
leur besoin de financement;
• Réception et information des clients;
• Réception et vérification des dossiers remis par les clients;
• Etablissement d’un rapport commercial pour chaque client présenté au
comité des engagements.
C) Direction Crédit
• Etude et analyse financière du dossier;
• Etablissement d’un rapport crédit sur la base du rapport commercial,
du rapport juridique, et de l’étude financière du dossier;
• Prise de décision ( avis motivé );
• Etablissement des tickets d’autorisation;
• Participation au comité d’engagement.
D) Direction Gestion
• Etablissement des différents contrats ( conditions générales et conditions
particulières) ainsi que les éventuels avenants;
• Lancement des bons de commande;
• Souscription de police d’assurance;
• Etablissement des procès verbaux (PV) de réception de matériel.
E) Direction Administration & Finance
• Exécution des bons de commande lancée par la gestion;
• Comptabilisation des opérations;
• Suivi des règlements clients.
F) Département Juridique
• Vérification de la situation juridique du client;
• Etude juridique du dossier du client;
• Etablir le rapport juridique à remettre au crédit;
• Participation au comité des engagements ( sans voter);
• S'occuper des relations de la société avec les notaires, les huissiers de
justice et les avocats;
62
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
G) Département Qualité
• Participer à élaborer avec de la direction de la société, la politique et les
objectifs qualité annuels;
• Promouvoir et coordonner toute la démarche qualité en veillant à la
sensibilisation interne, la formation et l’information adéquate pour tout
le personnel;
• Assurer l’élaboration et la gestion du manuel management de la qualité
et des procédures de travail;
• Faire respecter à tous les niveaux, l’application du système
management de la qualité et pour ce faire :
- Procéder ou faire procéder aux audits internes du système
management de la qualité.
- Effectuer le suivi des actions correctives nécessaires.
- Définir, mettre en place et vérifier l’application des dispositions
nécessaires à l’obtention de la qualité en interne avec tous les
responsables ou en externe avec les fournisseurs et les clients, par la
mise en place d’indicateurs et d’outils qualité.
- Arrêter toutes entrées ou délivrances de matériels ou de service ne
répondant pas aux normes ou exigences de qualité pour le client.
- Faire évaluer et agréer les fournisseurs sous l’aspect qualité.
- Déclencher les actions permettant de prévoir l’apparition de non-
conformités sur les matériels et services.
- Mettre en place des actions correctives et préventives et leur suivi.
• Assurer que la sensibilisation aux exigences du client dans tout
l’organisme est encouragée;
• S’assurer du fonctionnement des outils de suivi des
réclamations internes et externes;
• S’assurer que la requête du client présentée à la société, et notamment
le matériel à financer et son prix d’achat, répondent aux exigences des
limites et règles de gestion fixées dans la charte de gestion;
• Déterminer les méthodes permettant d’obtenir, d’utiliser et de surveiller
les informations relatives à la perception du client sur le niveau de
satisfaction de ses exigences par la société comme une des mesures de
la performance du système de management de la qualité.
H) Département Informatique
• Gestion administrative des systèmes d’information;
• Prise en charges des besoins informatiques (installation, entretien et
maintenance du matériel informatique);
• Conception des états de reporting en cas de nécessité.
63
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
64
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
2) Enregistrement du PV de réception:
Opération Intitulé du compte Numéro du compte
Débit Matériel crédit-bail (en cours) 433100
Crédit Facture à recevoir 342890
65
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
66
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
Après avoir effectué un stage pratique de trois (03) mois au niveau d'ALC,
nous sommes arrivés à faire ressortir les forces ainsi que les faiblesses de la
pratique du crédit-bail chez cette société.
67
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
68
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
Chapitre 6
Afin d’illustrer tout ce que nous avons vu dans les chapitres précédents et
de mettre en évidence les différentes étapes d’une étude d’un dossier de crédit-
bail au sein d'Arab Leasing Corporation (ALC ), nous proposons dans le présent
chapitre une étude de cas portant sur le financement de matériel roulant au profit
d’une société de transport.
1. Présentation de la société
69
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
4. La main d’œuvre
• Le personnel existant : 06 chauffeurs.
• Le personnel à recruter : 04 chauffeurs, 02 mécaniciens spécialisés, 02
laveurs de véhicules.
5. La clientèle
Actuellement, TRANSLEASE a un seul client qui est SONATRACH. Ce
client est exigent en matière de sécurité, de confort et de ponctuation. Il est bon
de signaler que SONATRACH est satisfaite des services de TRANSLEASE ce
qui encourage cette dernière à envisager de développer davantage sa relation
commerciale. Donc l’acquisition de ces 2 nouveaux véhicules, n’est que pour les
destiner directement aux services de SONATRACH pour des prix estimatifs :
• AERO-TOWN Æ 6000 DA / jour
• AERO-CITY Æ 8000 DA / jour
70
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
B.2. L’activité
Actuellement, la flotte de la société est composée de 11bus. Elle est
détaillée dans le tableau suivant :
Matériel Nombre Marque Année Valeur Observation
d’acquisition d’acquisition
Mini-bus 02 TOYOTA 2000 9.440.000 DA En activité
Mini-bus 01 HYUNDAI 2001 2.160.000 DA En activité
Mini-bus 06 ISUZU 2002 17.100.000 DA En activité
Mini-bus 01 HYUNDAI 2003 3.922.500 DA En activité
Mini-bus 01 HYUNDAI 2003 2.140.470 DA En activité
Total 11 - - 34.762.970 DA -
71
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
ACTIF PASSIF
Immobilisations nettes 20.894 94 % Actif net 22.293 100 %
Stocks 0 0 % Dettes LMT 0 0%
Réalisable 624 3 % Dettes CT 0 0%
Disponible 775 3%
Total 22.293 100 % Total 22.293 100 %
Au Passif : Le Passif est composé en totalité des fonds propres nets dont 84 % de
comptes courants des associés. L’approche financière les considère comme étant
des dettes à moyen terme qui seront remboursées ultérieurement. Mais compte
tenu de la nature de l’entreprise et de l’objet de financement, nous les assimilons
aux quasi-fonds propres.
72
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
Désignation Montant
Fonds propres nets 22.293
Actifs circulants 624
Passifs circulants 0
Dettes à moyen terme 0
Total de l’Actif 22.343
Bénéfice net 1.504
Crédit demandé 9.864
Désignation Pourcentage
Rendement de l’Actif 6,73 %
Crédit demandé /Total Actif du client (<50%) 44,14 %
Rendement des fonds propres nets 99,77 %
Total de l’engagement net / FPN du client 44,24 %
Total de l’engagement net / FPN de ALC (<25%) 2,77 %
F) Commentaires
L’étude bilantielle des 03 derniers exercices fait ressortir une situation
financière équilibrée.
L’entreprise n’est pas endettée et le crédit obtenu auprès de la banque AL
BARAKA d’Algérie de 4.100.000,00 DA est destiné au financement d’une
construction individuelle, mais comme cette dernière s’abstient pour l’instant à
octroyer des crédits aux particuliers, elle a trouvé un subterfuge de lui accorder
un crédit au nom de la société.
Le fonds de roulement (FR) est positif et couvre la totalité des
immobilisations nettes.
La société n’exprime pas de besoin en fonds de roulement (BFR).
La trésorerie est positive durant les 3 derniers exercices.
73
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
Après le règlement des différents loyers, les cash-flows nets ressortent eux
aussi positifs avec un cumul de 5212 KDA.
• Valeur actuelle nette (VAN) : on dit que le projet est rentable si la VAN
est positive. Ainsi, avec un taux d’actualisation de 10%, la VAN des cash-
flows est positive de l’ordre de 12313 KDA.
74
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
Crédit-bail demandé
Comme nous l’avons indiqué plus haut, la société a négocié avec
SONATRACH un nouveau contrat pour mettre à la disposition de cette dernière
deux (02) bus, afin d’assurer le transport de son personnel, sur l’axe ORAN/24
GPL ARZEW, moyennant d’un tarif forfaitaire de 7000.00 DA/jour par bus.
Risques matériel
Le matériel est standard et ne présente pas un risque de vente majeur en cas
de reprise.
Une bonne partie de l’activité de cette entreprise est assurée par des contrats
signés avec SONATRACH.
En plus de la rentabilité positive de ce projet, démontrée à travers les
différents paramètres financiers, le chiffre d'affaires attendu du contrat en cours
avec SONATRACH pour la période allant du 01/06/2003 au 31/03/2006, date de
validité du contrat, est de 20.868.000,00 DA, un montant qui couvre la totalité du
crédit.
Ceci dit, et tenant compte de tous ces éléments, le directeur du crédit a émis
un avis favorable pour le financement sollicité aux conditions suivantes :
75
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
76
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
77
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
∗
Voir annexes
78
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
Conditions de banque
Montant à financer (70%) 6 904 467,95 DA
Durée 3 ans
Taux d'intérêt 7,00%
Période différé 6 mois
Mode remboursement trimestrialité
Mode amortissement linéaire
79
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail mobilier
CMT crédit-bail
Assurance ( 5% ) 493 176,28 1er loyer 2 353 072,27
Apport personnel 2 959 057,69 Autres loyers 12 466 839,70
TVA (17%) 1 676 799,36 Valeur résiduelle 115 403,24
Remboursement 7 964 735,31
TOTAL 13 093 768,64 TOTAL 14 935 315,22
Conclusion
Depuis la fin des années 80, L'Algérie s'est vue contrainte de porter des
réformes très rigoureuses, voir structurelles, à l'ensemble de sa "géographie"
économique. Le champ financier a même été le premier à subir de telles
mutations certes austères, mais aussi et surtout incontournables.
L'Etat doit donc intervenir davantage pour inciter les banques à proposer
de nouveaux produits financiers notamment le crédit-bail, en plus du crédit
classique qui reste jusqu'à présent, le seul produit prédominant dans les activités
bancaires.
.
81
CONCLUSION GENERALE
82
Cependant, et comme nous l'avons déjà mentionné, cette technique
demeure encore dans un état embryonnaire et reste inconnue par les investisseurs
et peu pratiqué par les banques et ce malgré les efforts considérables fournis par
l'association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF)
concrétisés par le dispositif juridique, fiscal et douanier mis en place par les
pouvoirs publics.
83
BIBLIOGRAPHIE
A) OUVRAGES:
1. BRUNEAU Chantal, "Le crédit-bail mobilier ( la location de longue durée et la
location avec option d'achat )", BANQUE Editeur, Paris, 1999
2. COHEN Alain, "Le crédit-bail immobilier et la réforme de 1995" (3e édition),
Dalloz, Paris, 1996
3. COLASSE B. "Gestion financière de l'entreprise", Presse Universitaire de
France, Paris, février 1993
4. GARRIDO Eric, "Le cadre économique et réglementaire du crédit-bail", Revue
Banque Edition, Paris, 2002
5. GARRIDO Eric, "Le crédit-bail: outil de financement structurel et d'ingénierie
commerciale", Revue Banque Edition, Paris, 2002
6. GAVALDA. C et CREMIEUX-ISRAEL. D "Crédit-bail mobilier: opération et
domaine", Edition du Juris-Classeur, Paris, 1995
7. GIOVANOLI M. "Le crédit-bail (leasing) en Europe: développement et nature
juridique", LIBRAIRIES TECHNIQUES, PARIS, 1980
8. HOCINE Mabrouk, "Code monétaire et financier algérien", Editions HOUMA,
Alger, 2003
9. LAURE M. "L'apport du crédit-bail aux techniques financières", Revue
BANQUE, n° 364, Paris, juillet/août 1977
10. WALTER Roland, "Qu'est ce que le leasing?", Dunod, Paris-Bruxells-
Montréal, 1973
B) ARTICLES DE PERIODIQUES:
11. ABIDI M."Le leasing mobilier: mode de financement des PME/PMI", Revue
CONVERGENCE, n° 6, décembre 2000, Revue éditée par la BEA, Alger, pp.
23 et 24
12. BACHA M. "La BEA à l'heure de l'euro", Revue CONVERGENCE, n° 1, juin
1998, Revue éditée par la BEA, Alger, pp. 23 à 29
13. BEY El Mokhtar, "Le leasing et ses principales caractéristiques dans le monde",
Revue FINANCES ET DEVELOPPEMENT AU MAGHREB, n° 16 et 17,
Publication de l'IFID, Tunis, juillet 1995, pp. 94 à104
14. BOUATOUATA Kamel Eddine, "Crédit-bail ou leasing", Revue
CONVERGENCE, n° 6, décembre 2000, Revue éditée par la BEA, Alger, pp.
19 à 22
15. BOUSRI Messaoud, "Le financement de notre commerce extérieur", Revue
CONVERGENCE, n° 10, février 2003, Revue éditée par la BEA, Alger, pp. 13
à 18
16. GILGUY Christine, "Crédit-bail, leasing : quand une offre de financement
permet de mieux vendre", Revue LE MOCI n° 1448, 29 juin 2000, pp. 56 à 60
C) TRAVAUX UNIVERSITAIRES:
17. HAMZAOUI Lamine, "crédit-bail: approche juridique et financière", Diplôme
spécialisé en droit des affaires, ESB, 2001
84
18. ZAIBEK Rafik, "le leasing: nouvel instrument financier", DSEB, ESB,
septembre 2001
D) DOCUMENTS ADMINISTRATIFS:
19. "Fiscalité du leasing", notice d'information de la direction générale des impôts,
Alger, 1996
20. Circulaire n° 20 MF/MDB/DGI/DLF/LF/96 du 03 avril 1996 relative au crédit-
bail
21. Circulaire n° 01 MF/MDB/DGI/DLF/LFC/2001 du 15 août 2001 relative au
crédit-bail
E) TEXTES REGLEMENTAIRES:
22. Convention d'uni droit sur le crédit-bail international (OTTAWA, 28 mai 1988)
23. Loi n° 90-10 du 14 avril 1990 relative à la monnaie et au crédit, journal officiel
de la république algérienne n° 16 du 18 avril 1990, Alger, pp. 461et 462
24. Règlement n° 95-07 du 23 décembre 1995 relatif au contrôle des changes,
Banque d'Algérie, Alger
25. Ordonnance n° 95-27 du 30 décembre 1995 portant loi de finances pour 1996,
journal officiel de la république algérienne n° 82 du 31 décembre 1995, Alger,
pp. 36 et 39
26. Ordonnance n° 96-09 du 10 janvier 1996 relative au crédit-bail, journal officiel
de la république algérienne n° 03 du 14 janvier 1996, Alger, pp. 20-26
27. Règlement n° 96-06 du 03 juillet 1996 fixant les modalités de constitution des
sociétés de crédit-bail et les conditions de leur agrément, Banque d'Algérie,
Alger
28. Instruction n° 07-96 du 22 octobre 1996 relative aux modalités de constitution
des sociétés de crédit-bail et aux conditions de leur agrément, Banque d'Algérie,
Alger
29. Loi n° 01-12 du 19 juillet 2001 portant loi de finances complémentaire pour
2001, journal officiel de la république algérienne n° 38 du 21 juillet 2001,
Alger, pp. 3, 4 et 8
30. Loi n° 02-11 du 24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003, journal
officiel de la république algérienne n° 86 du 25 décembre 2002
31. Ordonnance n° 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit
F) AUTRES:
32. "Les échos de l'économie & de la finance", n° 59 du 13 novembre 2002 et n° 60
du 27 novembre 2002, Lettre d'information bimensuelle éditée par
Intercontinental Communication
33. Note de synthèse relative à l'organisation d'un séminaire d'envergure nationale
sur le crédit-bail par l'ABEF en avril 2000
34. TALAAT Amira, "le financement des entreprises par leasing", Séminaire sur
les nouvelles formules de financement des entreprises par crédit-bail (leasing)
et crédit-vente, Hôtel international d'Alger, les 24 et 25 mai 1998
35. www.bank-of-algeria.dz
36. www.joradp.dz
85
LISTE DES ANNEXES
86
Table des matières
Dédicaces
Remerciements
Sommaire
Introduction
générale…………………………………………………………………….……. P 01
Première partie
Le crédit-bail: nouvel instrument financier
Introduction………………………………………………………………….…………………
..P 03
Chapitre 1: Etude descriptive du crédit-
bail.………………………..…………………......P 04
Section 1: Généralités sur le crédit-
bail...……………………………………….………P 04
1. Origine, historique et évolution du crédit-bail dans le
monde.…..…...….………….....P 04
2. Le principe de base d'une opération de crédit-
bail.……..….………..…………...…....P 08
3. Les variantes du crédit-
bail…..………………………………………………...………P 10
A) La cession-bail (lease-
back)…...……………………………………….…….…...P 10
B) Le crédit-bail
adossé………………………………………………………….…...P 11
Section 2: Le crédit-bail et les autres formes de location et de
vente.……...…..……...P 12
1. La location
simple…………….………………………………………………………..P 12
2. La location-
vente………….………………………………………………….………...P 13
3. La location avec promesse de vente ou location avec option
d'achat……….…………P 13
4. La location
financière…….…………………………………………….………...…….P 13
5. La vente avec clause de réserve de
propriété…………………….…………………….P 13
6. La vente à
tempérament………….………………………………………………...…..P 13
Section 3: La typologie du crédit-
bail………………….……………………………...…P 14
1. Le transfert des
risques………………….……………………………………..………P 14
A) Le leasing
financier……………………………………………………………….P 14
B) Le leasing
opérationnel…………………………………………………………...P 14
2. L'objet du
contrat……………;………………………………………………………...P 15
A) Le crédit-bail
mobilier………………………………………………..…………...P 15
87
B) Le crédit-bail
immobilier…………………………………………………….…...P 16
C) Le crédit-bail sur fonds de
commerce………………………….…………………P 18
3. La nationalité du
contrat……………………………………………………………….P 18
A) Le crédit-bail
national………………………………...…………………………..P 18
B) Le crédit-bail
international……………………………………...……………….. P 18
Chapitre 2: Les différents aspects du crédit-
bail………..……...………………………….P 21
Section 1: Le régime juridique du crédit-
bail…………………………………..….……P 21
1. Les obligations du
fournisseur……………………………………………………....…P 21
2. Les obligations du crédit-
bailleur………………………………………………….…...P 21
3. Les obligations du crédit-
preneur………………………………………………………P 22
Section 2: Le traitement comptable du crédit-
bail……………………………………...P 22
1. L'approche
américaine…………………………………………………………………P 23
A) La classification des contrats de crédit-
bail…………………………………...….P 23
B) Les critères de qualification
retenus……………………………………………...P 23
2. La comptabilisation
française………………………………………………………….P 24
A) La réserve latente chez le crédit-bailleur
………………………………………...P 24
B) La situation du crédit-
preneur…………………………………………………….P 24
3. L'harmonisation comptable
internationale……………………………………………..P 25
A) La comptabilisation au bilan du crédit-
preneur…………………………………..P 26
B) La comptabilisation dans les comptes du crédit-
bailleur…………………………P 26
Section 3: La fiscalité du crédit-
bail……………………………………………………...P 26
1. La fiscalité
directe……………………………………………………………………...P 27
2. La taxe sur la valeur ajoutée
(TVA)……………………………………………………P 27
3. La taxe sur l'activité professionnelle
(TAP)……………………………………………P 27
4. L'imposition des plus-
values………………………………………………………...…P 27
88
Chapitre 3: Les caractéristiques du crédit-
bail……………………………………………P 29
Section 1: Les avantages du crédit-
bail…………………………………………………….P 29
A) Pour le crédit-
preneur……………………………………………………………..P 29
1. Possibilité de financement
intégral………………………………………………….....P 29
2. La rapidité d'accès au
financement……………………………………………………..P 29
3. La
souplesse……………………………………………………………………...……..P 30
4. Allègement du bilan
……………………………………………………………………P 30
5. Des garanties
simplifiées…………………………………………………………….....P 30
6. Le risque
d'obsolescence………………………………………………………………..P 30
7. L'avantage
fiscal..………………………………………………………………………P 30
8. L'investissement s'autofinance de manière
dynamique………………....………………P 30
B) Pour le crédit-
bailleur…………………………………………………………….P 31
1. La sécurité des fonds investis par le biais des garanties
fortes……………...…………..P 31
2. Une forte
rentabilité...…………………………………………………………………..P 31
3. L'avantage
fiscal...………………………………………………………………………P 31
4. Le risque
d'obsolescence………...…………………………………………...…………P 31
5. Le suivi de
l'équipement...………………………………………………………………P 31
C) Pour le
fournisseur……………………………………………………...………..P 32
D) Pour
l'économie……………………………………………………………….…..P 32
Section 2: Les inconvénients du crédit-
bail………………………………………...……P 33
A) Pour le crédit-
preneur……………………………………………………………...P 33
B) Pour le crédit-
bailleur……………………………………………………...………P 34
Section 3: Les risques induits par le crédit-
bail…………………………………………P 34
1. Les risques liés à l'équipement, objet du
contrat……………………...………………..P 34
2. Le crédit-preneur et son
avenir…………………………………………………………P 35
3. Le risque de taux
d'intérêt………………………………………………………………P 35
89
Section 4: Comparaison entre le crédit-bail et le crédit
classique……………………..P 36
Conclusion
………………………………………………………………………………………P 39
Deuxième partie
Le crédit-bail: réalité algérienne et perspectives de développement
Introduction…………………………………………………………………………………….
..P 40
Chapitre 4: Le cadre réglementaire du crédit-bail en
Algérie…………………………….P 41
Section 1: Les dispositions
juridiques…..………………………………………...……..P 41
1. Définition des opérations de crédit-
bail……………………………………………......P 41
2. Le crédit-bail
mobilier………………………………………………………………….P 43
A)
Définition……………………………………………………………………….....P
43
B) Les clauses obligatoires du contrat de crédit-bail
mobilier………………………..P 43
C) Les clauses facultatives du contrat de crédit-bail
mobilier……………..…………P 44
D) Les droits et obligations des parties au contrat de crédit-bail
mobilier………...…P 44
3. Le crédit-bail
immobilier……………………………………………………………….P 45
A)
Définition………………………………………………………………………….P
45
B) Les clauses facultatives du contrat de crédit-bail
immobilier……………………..P 45
C) Les obligations du crédit-
bailleur…………………………………………………P 46
D) Les obligations du crédit-
preneur…………………………………………………P 46
Section 2: Les modalités de constitution des sociétés de crédit-bail
et les conditions de leur
agrément……………………………………………P 48
1. Le règlement n° 96-06 du 03 juillet 1996 fixant les modalités de constitution
des sociétés de crédit-bail et les conditions de leur
agrément…………………….….P 48
2. L'instruction n° 07-96 du 22 octobre 1996 relative aux modalités de constitution
des sociétés de crédit-bail et aux conditions de leur
agrément…..………….….……..P 49
Section 3: Les dispositions fiscales et
douanières...……………………………………..P 50
1. Les dispositions
fiscales………………………………………………………………...P 50
90
A) Les dispositions de la loi de finances pour
1996……………………………….....P 50
B) Les dispositions de la loi de finances pour
2001…………………………………..P 52
C) Les dispositions de la loi de finances complémentaire pour
2001…………...……P 53
D) Les dispositions de la circulaire du ministère des finances août
2001………...…..P 54
E) Les dispositions de la loi de finances pour
2003…………………………………..P 55
2. Les dispositions
douanières………………………………………………………...…..P 56
Chapitre 5: Présentation d'Arab Leasing Corporation
(ALC)……………………...……P 57
Section 1: Activité d'Arab Leasing Corporation
(ALC)………………………………..P 57
Section 2: Les règles de gestion d'Arab Leasing Corporation
(ALC)…………………P 59
Section 3: Fonctions des différents départements et
directions………………………..P 60
1. Direction
Générale……………………………………………………...……………...P 62
2. Direction
Commerciale………………………………………...……………………...P 62
3. Direction
Crédit………………………………………………………………………..P 62
4. Direction
Gestion………………………………………...……………………………P 62
5. Direction Administration &
Finances..……………………………...…………………P 62
6. Département
Juridique……………………………………………...………………….P 62
7. Département
Qualité………………………………..………………………………….P 63
8. Département
Informatique…………………………..…………………………………P 63
Section 4: Le traitement d'un dossier de crédit-bail par
ALC..……………………….P 64
1. Montage du
dossier……...……………………………………………………………..P 64
2. Etude du
dossier………………………………………………………………………..P 64
3. Passage au comité des
engagements………………………………………………...…P 64
4. Etablissement des
contrats……………………………………………………………..P 64
5. Recouvrement et
comptabilisation……………………………………………………..P 64
91
Section 5: La comptabilisation des opérations de crédit-bail chez
ALC………………P 65
Section 6: Analyse critique du crédit-bail pratiqué par
ALC..………………………...P 67
1. Les forces du crédit-bail à
ALC..……………………………………………………….P 67
2. Les faiblesses du crédit-bail à ALC
…………………………………………………..P 67
3. Quelques recommandations
personnelles………………………………………………P 68
Chapitre 6: Etude d'un cas pratique de crédit-bail
mobilier……………………………...P 69
Section 1: L'étude technico-
économique…..…………………………………………….P 69
1. Présentation de la
société…………………………………………………………….…P 69
2. Les véhicules
existants…………………………………………………………………P 69
3. Les véhicules à acquérir en crédit-
bail…………………………………………………P 70
4. La main
d'œuvre………………………………………………………………….……..P 70
5. La
clientèle…………………………………………………………………….………..P 70
6. Les services d'entretien des
véhicules………………………………………….……….P 70
Section 2: Traitement du dossier par
ALC………………………………….…………..P 71
1. Présentation du rapport
financier…………………………………………………….…P 71
2. Présentation du rapport
juridique……………………………………………………….P 76
3. Avis du directeur
général……………………………………………………………….P 76
4. Décision du comité des
engagements…………………………………………………..P 76
5. Etablissement des
contrats………………………………………;;…………………….P 78
Section 3: Analyse comparative entre le financement par crédit
à moyen terme (CMT) et le financement par crédit-bail………………….
.P 79
Conclusion………………………………………………………………………………………
..P 81
Conclusion
Générale…………………………………………………………………………….P 82
Bibliographie…………………………………………………………………………………
….P 84
Annexes…………………………………………………………………………………………
..P 86
Liste des
annexes………………………………………………………………………………...P 87
92
93