2 As - Tous Les Projets - OnEFD 2
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Chamekh Amor
1
Envoi 1
Séquence 01 : Lire et comprendre des textes scientifiques explicatifs. 004
Séquence 02 : Produire des textes à visée démonstrative. 026
Séquence 03 : Construire le dossier documentaire. 045
Séquence 04 : Lire et comprendre un dialogue. 062
Séquence 05 : Produire un dialogue. 079
Séquence 06 : Ecrire une scène pour une pièce. 094
Envoi 2
Séquence 01 : Identifier les caractéristiques d’un article de presse
particulier. Le récit de voyage (Le reportage). 108
Séquence 02 : Identifier les fonctions du reportage. 127
Séquence 03 : Conclure le récit de voyage. 147
Séquence 04 : Présenter les personnages et les situer dans le décor. 163
Séquence 05 : Faire avancer l’histoire. 179
Séquence 06 : Rédiger la fin de la nouvelle. 195
Envoi 3
Séquence 01 Reconnaitre le genre et les situations d’argumentation. 210
Séquence 02 : Argumenter. 225
Séquence 03 : Soutenir / Réfuter une thèse. 242
Séquence 04 : Comprendre la poésie. 261
Séquence 05 : Le langage poétique : Les acrostiches. 271
Séquence 06 : Les calligrammes. 277
2
Envoi 1
Séquence 01 :
Lire et comprendre des textes scientifiques explicatifs.
Séquence 02 :
Produire des textes à visée démonstrative.
Séquence 03 :
Construire le dossier documentaire.
Séquence 04 :
Lire et comprendre un dialogue.
Séquence 05 :
Produire un dialogue.
Séquence 06 :
Ecrire une scène pour une pièce.
3
SEQUENCE 1
LIRE ET COMPRENDRE
DES TEXTES SCIENTIFIQUES
EXPLICATIFS
Plan de la SEQUENCE 1
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Vocabulaire
CORRIGES.
4
séance n° 1 : Compréhension de l’écrit Support de la leçon : La grippe
aviaire : les clés pour comprendre.-L’historique.-Clé n° 1 : La grippe aviaire,
c’est quoi ?-Clé n° 2 : Où en est la maladie ?Objectifs de la séance :-Lire et
comprendre des textes scientifiques explicatifs ;-Repérer la visée explicative
d’un texte ;-Lire des représentations graphiques ;-Relier texte et représentation
graphique ;-Distinguer les trois types d’explication :-1- l’explication « en
quoi ? », « qu’est-ce que ? » (la définition) ;-2- l’explication « en pourquoi ? »(la
justification) ;-3- l’explication « en comment ? »(la démonstration).
Plan de la séance :-Observation des documents Lecture des document
Questions Durée de la séance : 2 heuresDocuments à consulter : dictionnaire,
encyclopédie.séance n° 2 : : Compréhension orale Support de la leçon : La
grippe aviaire. Le H5N1, ce virus virulent.Objectifs de la leçon :-développer
l’écoute ; identifier le thème du texte écouté ; repérer la visée explicative du
texte.Plan de la leçon : écoute de l’enregistrement ; questions ;
Évaluation.Durée de la leçon : 1 heure.séance n° 3 : syntaxe
Titre de la leçon :Les liens logiques : l’expression de la cause, de la
conséquence et du but.Objectifs de la leçon : repérer les mots de liaison dans
un texte ;récapituler quelques rapports logiques : cause, conséquence et but ;
utiliser les liens logiques pour expliquer ;organiser les informations, mettre en
ordre une explication.Plan de la leçon : observation ; conclusion ; rappel ;
applications.Durée de la leçon : 1 heure.Documents à consulter : livre de
grammaire.Séance n° 4 : Vocabulaire.Titre de la leçon :- Le vocabulaire lié à
la grippe aviaire, à la prévention et à la lutte contre cette maladie.- Le
vocabulaire lié aux représentations graphiques.Objectifs de la séance : découvrir
le vocabulaire lié à la grippe aviaire et à la maladie ; découvrir le vocabulaire lié
aux représentations graphiques.Plan de la séance :Observation
d’exemples.Rappel.Exercices.Durée de la leçon : 1 heure.Documents à
consulter : textes étudiés ; dictionnaire, encyclopédie. Séance n°5 : Lecture
d’élargissement.Séance n°6 : Activités d’écriture.Titre de la leçon :Réalisation
d’une page documentaire et représentation graphique de l’information.Objectifs
de la séance :présenter des informations sous forme de tableau ;passer du texte
aux représentations graphiques ;rédiger un texte à partir d’une représentation
graphique ;relier un texte avec sa représentation graphique ;interpréter et
commenter un tableau ou une autre représentation graphique.Plan de la leçon
:repérage et traitement de l’information ;représentation graphique de
l’information ;interprétation de la représentation graphique.Durée de la séance
:1 heure Documents à consulter : dictionnaire, encyclopédie
corrigés
5
Séance n° 1 : Compréhension de l'écrit
Déroulement de la séance : Observe les documents suivants et réponds aux
questions.Grippe aviaire : les clés pour comprendreDocument 1 :
L’historique:Fin 2005 - début 2006. Le H5N1 atteint la Turquie et s’y propage
vers l’est. Il touche Chypre le 30 janvier. Depuis 2003, il a infecté près de 200
humains dont la moitié sont décédés.2005. Le virus frappe la Sibérie et se
déplace vers l’ouest. 94 humains sont infectés, 41 en meurent.
2004. Le H5N1 s’installe en Asie du Sud-est. En janvier, le Vietnam annonce
trois décès, la Thaïlande un. L’OMS lance un avertissement. Fin 2004, le virus a
contaminé 46 personnes (32 décès).
2003. H5N1 ressurgit en Corée du Sud le 11 décembre et en Indonésie le 15.
Début de l’épidémie animale en Asie avec la mort de milliers de volailles.
1997. Epidémie de Hong Kong. Pour la première fois, H5N1 touche l’homme. Il
infecte 18 personnes, 6 en meurent. Toutes les volailles de Hong Kong (environ
1,5 million) sont abattues en 3 jours. L’épidémie est maîtrisée.
1959. Le H5N1 est identifié sous une forme hautement pathogène en Ecosse.
Science et vie, n° 1062, mars 2006.
Document 2 :Clé n° 1 – La grippe aviaire, c’est quoi ?
L’origine est un virus de type A. Il existe en effet trois types de virus de la
grippe : A, B et C. Ceux de type C sont peu pathogènes. Les types B,
normalement spécifiques à l’homme, provoquent des épidémies saisonnières.
Quant aux virus de type A, ils sont à l’origine de grandes épidémies aviaires. Les
canards sauvages en particulier constituent leur réservoir naturel. Ils peuvent
toucher presque toutes les espèces d’oiseaux, les poules
étant spécialement sensibles. Ces virus se distinguent entre eux par la nature de
deux protéines à leur surface : l’hémaglutinine (H) et la neuraminidase (N). On
connaît 16 H et 9 N différents, avec toutes les combinaisons possibles. Le virus
H5N1 peut muter très rapidement, il est très contagieux et virulent (il tue de 90 à
100 % des volailles contaminées). Les symptômes : arrêt de la ponte, troubles
respiratoires et neurologiques, septicémie. La maladie peut infecter le porc et
l’homme par contact avec les déjections ou secrétions respiratoires des animaux
infectés, ou par contact avec de l’eau ou des objets souillés par eux.
6
Science et vie, n° 1062, mars 2006.
Document 3 :
7
Science et vie, n° 1062, mars 2006.
8
Questions :
1- Quel est le titre de chaque document ?
2- A quelle question répond chacun de ces documents ?
3- Qu’ont-ils en commun ?
Document1 : L’historique.
1- Que se propose de faire ce document ?
2- Qu’est-ce qui t’a permis de répondre ?
3- Selon quel ordre est présenté cet historique ? De quelle période à
quelle période ?
9
Retiens :
1- L’explication :
On peut distinguer trois types d’explications :
- l’explication en « quoi ? » (« qu’est-ce que ? ») ou définition
définit une expression, précise la signification d’un énoncé,
clarifie un problème.
- L’explication en « pourquoi ? » ou justification comporte des
principes, des généralisations, une évaluation ; elle fait
intervenir la relation de cause à effet.
- L’explication en « comment ? » ou démonstration décrit un
mécanisme, une structure, un fonctionnement, une expérience
scientifique.
Les trois types d’explication peuvent être insérés dans une
stratégie d’argumentation. On donne une explication afin d’agir
explicitement ou implicitement sur le destinataire, soit pour lui
faire adopter un comportement, soit pour le faire changer d’opinion.
10
Séance n° 2 : Compréhension orale
ANNEXE
Texte de l’enregistrement de la séance d’expression orale
Grippe aviaire. Le H5N1, ce virus virulent.
La grippe aviaire est l’une des maladies contagieuses et mortelles qui
touchent principalement les oiseaux et plus rarement le porc. Chez les
volailles domestiques, source d’inquiétude quant à une éventuelle
contamination de l’homme, l’infection par le virus H5N1 provoque,
souligne un document de l’organisation mondiale de la santé (OMS), deux
principales formes de maladies, caractérisées l’une par une virulence
extrêmement faible et l’autre une virulence extrêmement élevée .La forme
dite faiblement pathogène ne provoque que des symptômes bénins
(plumage ébouriffé et ponte moins fréquente) et peut aisément passer
inaperçue. La forme hautement pathogène se propage très rapidement dans
les élevages et provoque une pathologie polyviscérale et dont le taux de
létalité peut atteindre 100 %. L’oiseau atteint succombe généralement à la
maladie dans les 48 heures suivant son atteinte.
Ecoute l’enregistrement une fois, lis les questions, écoute le texte une
deuxième fois puis réponds aux questions.
Questions :
11
4- Cette forme peut :
a- facilement passer inaperçue ;
b- ne peut aisément passer inaperçue.
Relève la bonne réponse.
5- La forme hautement pathogène se propage :
a- très lentement ;
b- très rapidement chez les humains ;
c- à grande vitesse dans les élevages.
Relève la bonne réponse.
6- L’oiseau atteint :
a- résiste généralement à la maladie pendant 48 heures ;
b- meurt 48 heures après avoir été atteint ;
c- meurt dans les 48 heures, en fonction de son atteinte.
Relève la bonne réponse.
12
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
Exercice 1 :
Questions :
1- Quels rapports logiques sont exprimés dans ces phrases ?
2- Par quels outils ces rapports sont-ils introduits ?
Exercice 2 :
Complète les passages suivants par les connecteurs qui conviennent parmi
ceux qui suivent : afin de, cependant, parce que, donc, en revanche, en
effet.
1- On redoute une épidémie de grippe aviaire……………….tous les
facteurs sont aujourd’hui réunis pour la propagation de la maladie.
2- ………………, la propagation de l’infection chez les oiseaux
augmente la probabilité de l’apparition d’un nouveau virus grippal
dans la population humaine.
3- Chez les humains, les symptômes de la contagion par le virus H5N1
peuvent apparaître comme ceux de la grippe commune ; ils se
manifestent ………..avec de la fièvre, une toux prononcée et
persistante, des contractures thoraciques et musculaires et un grand
état de fatigue.
4- S’il n’existe pas encore de vaccin, il y a un espoir ………….. : il existe
deux antiviraux efficaces contre les virus grippaux « classiques » ou
aviaires.
13
5- La présence du virus de la grippe aviaire doit pousser toutes les
personnes travaillant dans le secteur avicole à prendre des mesures
d’hygiène supplémentaires ……………….éviter de véhiculer le virus.
6- Le virus de la grippe aviaire se propage en général au contact des
oiseaux infectés. L’une des principales mesures de sécurité consiste
…………. à observer de bonnes pratiques d’hygiène.
Retiens :
14
Séance n° 4 : Vocabulaire
Déroulement de la séance :
I. Vocabulaire lié à la maladie :
Exercice 1 : Relis le document 1 (clé 1) et relève les mots ou expressions
liés à la grippe aviaire.
Exercice 2 : Complète le texte suivant avec les mots : virus, volailles,
poulet, aviaire, l’homme, contaminer, oiseaux, malades, contagieux,
grippe, H5N1, infectés.- La …………….. Est une affection provoquée par
un virus.
- La grippe aviaire est une maladie qui touche presque toutes les familles
d’………………….
- Ces derniers peuvent être ………………par n’importe quelle
combinaison H et N.- L’homme ne peut être infecté que par quelques unes
des combinaisons, dont la …………………..- Le …………….de la grippe
……………peut ……..l’homme soit en transitant par le porc soit
directement en passant du …….. à l’homme.- Les oiseaux sauvages
peuvent être porteurs sans être ……... tandis que le même virus peut
devenir ………………..et mortel chez les…………………et de façon très
exceptionnelle chez …………………..
II- Vocabulaire lié aux représentations graphiques :
Exercice 1 :
Les mots :
1- tableau. 2- carte. 3- diagramme
4- histogramme. 5- schéma 6- plan
7- organigramme 8- courbe
15
Les définitions :
a- représentation à échelle réduite de la surface totale ou partielle du globe
terrestre.
b- dessin sommaire, rapide de ce qu’on veut représenter.
c- série de données, de renseignements, disposés d’une manière claire et
ordonnée, parfois figurée, pour faciliter la consultation.
d- schéma des différents services d’une entreprise, d’un service, ou d’une
administration et des rapports qui existent entre eux.
e- ligne déterminée par une abscisse et une ordonnée et représentant
l’évolution d’un phénomène.
f- tracé destiné à présenter sous une forme graphique le déroulement et les
variations d’un ou de plusieurs phénomènes.
g- appelé aussi graphique à barres, il permet de figurer par des barres de
hauteur différente l’évolution quantitative d’une ou de plusieurs réalités.
h- figure simplifiée qui permet de représenter clairement les relations et le
fonctionnement de ce qu’on étudie, en sacrifiant certains détails, parfois
nombreux, au profit de ce qui est considéré comme essentiellement
significatif.
i- dessin, tracé représentant, en projection sur une surface horizontale, la
disposition d’ensemble d’un édifice, d’une ville, d’une région.
16
Exercice 2 :
En t’aidant des définitions de l’exercice1, donne à chacune des représentations
graphiques ci-dessous, le nom qui lui correspond.
La pêche
40000
35000
30000
25000
2
Tonnes
20000
15000
10000
5000
0
1 2 3 4 5
Années
3
40000
35000 3
30000
25000 2
20000 1 Série1
15000
10000
5000
0
1 2 3 4 5
5
4
13%
25%
17%
1
2
3
4
5
22%
23%
6 7
17
Séance n° 5 : Lecture d’élargissement.
Lis attentivement le texte et réponds aux questions :
L’épidémie de chikungunya en sept questions
L’épidémie de chikungunya qui touche aujourd’hui La Réunion prend de
l’ampleur. On compte désormais 22 000 nouveaux cas d ‘infection par semaine
et 10 % de la population ont été infectés. Tout ce qu’il faut savoir sur ce virus et
les moyens de s’en protéger.Le chikungunya est un virus transmis par les
moustiques du genre aedes. A la une de l’actualité aujourd’hui, ce n’est pas pour
autant un nouveau virus. Le chikungunya aurait été identifié pour la première
fois au début des années cinquante en Afrique de l’Est, et plus précisément en
Tanzanie et en Ouganda. Depuis, il circule dans cette zone, de même qu’en Asie
du Sud-est et dans le sous-continent indien.
18
comme cause associée et 4 comme cause principale. Ces décès n’auraient touché
que des personnes âgées ou fragilisées par des pathologies lourdes. Par ailleurs,
des formes chroniques peuvent apparaître, elles se caractérisent par des douleurs
arthrosiques très invalidantes. Enfin, chez un petit nombre de patients, des
atteintes méningo-encéphalitiques ont été rapportées.
Quels sont les traitements ?
Le traitement est symptomatique. Il repose sur la prise d’antalgiques et d’anti-
inflammatoires qui permettent de soulager les douleurs. En présence de signes
évocateurs de la maladie, il est important de consulter un médecin.
Quels sont les moyens de se protéger ?
Aucun vaccin ni traitement préventif ne permet de se protéger du virus. Les
seules mesures de prévention reposent sur la lutte anti-moustiques autour des
habitations et dans les zones les plus infestées. A titre individuel, il est important
de se protéger contre d’éventuelles piqûres en utilisant des répulsifs, en spray ou
en crème, des diffuseurs électriques, en portant des vêtements longs et en
installant des moustiquaires. Il est également important d’imprégner ses
vêtements d’insecticides à base de pyréthrinoïdes.
Pour les nouveau-nés et les nourrissons qui ne doivent pas être en contact avec
des répulsifs, il est indispensable d’utiliser des moustiquaires de berceau, si
possible imprégnées d’insecticides. Enfin, il faut savoir que les moustiques
piqueurs sont particulièrement actifs en début et en fin de journée. (…)
A.R, Santé +, mensuel d’information médicale,
n° 34, Avril 2006.
Questions :
1- De quoi ce texte traite-t-il ?
2- Qu’est-ce qu’une épidémie ? (Aide-toi du dictionnaire).
3- D’après le texte, le chikungunya est :
- une infection qui touche des cas isolés ;
- un moustique dangereux ;
- un virus transmis par un genre de moustiques.
Relève la bonne réponse.
4- D’après le texte, les personnes contaminées par le chikungunya sont
contagieuses par le biais :
- des postillons ;
- du simple contact ;
- de la transmission sanguine, la greffe et l’allaitement.
Relève la bonne réponse.
5- Le chikungunya est appelé ainsi parce qu’il :
- donne des maux de tête ;
- provoque des hémorragies ;
- donne de violentes douleurs articulaires.
Relève la bonne réponse.
6- Quels sont les moyens de protection contre le chikungunya ?
19
Séance n° 6 : Activités d’écriture
Déroulement de la leçon : Activité 1 :Grippe aviaire :
L’historique Fin 2005 - début 2006. Le H5N1 atteint la Turquie et s’y propage
vers l’est. Il touche Chypre le 30 janvier. Depuis 2003, il a infecté près de 200
humains dont la moitié sont décédés.
2005. Le virus frappe la Sibérie et se déplace vers l’ouest. 94 humains sont
infectés, 41 en meurent. 2004. Le H5N1 s’installe en Asie du Sud-est. En janvier,
le Vietnam annonce trois décès, la Thaïlande un. L’OMS lance un
avertissement. Fin 2004, le virus a contaminé 46 personnes (32 décès).
2003. H5N1 ressurgit en Corée du Sud le 11 décembre et en Indonésie le 15.
Début de l’épidémie animale en Asie avec la mort de milliers de volailles.
1997. Epidémie de Hong Kong. Pour la première fois, H5N1 touche l’homme. Il
infecte 18 personnes, 6 en meurent. Toutes les volailles de Hong Kong (environ
1,5 million) sont abattues en 3 jours. L’épidémie est maîtrisée.
1959. Le H5N1 est identifié sous une forme hautement pathogène en Ecosse.
Relis attentivement ce document de la séance 1. Représente la
progression de la maladie dans le monde et ses conséquences à
travers le temps en commençant par 1959 et en complétant le
tableau suivant :
Année Zone géographique Conséquences
touchée (état de la sur les humains sur le volailles
progression de la infectés décès
maladie)
1959 ………….. …. …….. ………...
2- D’après ce tableau, dans quels continents se trouvent les foyers les plus
importants ?
3- Où y a-t-il plus de cas humains ?
4- Où y a-t-il plus de décès humains ?
5- Quelle conclusion peux-tu tirer de ces résultats ?
6-
20
Retiens :
Du texte au tableau :
Pour présenter les informations d’un texte sous forme de tableau, il faut
que le texte comporte plusieurs informations de même nature. Le texte
de l’activité 1, par exemple, retrace l’histoire de la découverte, de
l’identification et de l’évolution de la maladie de la grippe aviaire. Il
contient plusieurs informations de même nature :
- des dates,
- des noms de pays,
- les noms des virus identifiés,
- le nombre de cas d’infection.
-
Du tableau au texte :
A l’inverse, on peut utiliser les informations d’un tableau pour composer
un texte documentaire.
Activité 3 :
Réalise une enquête (ou un sondage) sur le degré d’information des jeunes de ton
entourage sur la grippe aviaire.
21
CORRIGES
1. Compréhension écrite:
Document 1 :
22
- noir : plus de 100 foyers ;
- gris : de 10 à 100 foyers ;
- le gris clair : moins de 10 foyers.
10- La conclusion que l’on peut tirer de la lecture de cette carte, c’est que les
pays d’Asie sont les plus touchés par la grippe aviaire.
2. Compréhension orale :
Exercice 2 :
1- Parce que
2- En effet.
3- En effet
4- En revanche, cependant
5- Afin de
6- Donc.
4. Vocabulaire :
Exercice1 :
Virus de type A, virus de la grippe A – B – C, virus pathogènes, épidémies
saisonnières, épidémies aviaires, l’hémoglutinine (H), la neuraminitase (N), 16 H
et 9 N, le virus H5N1, muter, très contagieux et virulent, volailles contaminées,
symptômes, troubles respiratoires et neurologiques, septicémie, infecter,
animaux infectés, objets souillés, arrêt de la ponte, la maladie.
Exercice 2 :
Grippe, oiseaux, infectés, H5N1, le virus, aviaire, contaminer, poulet, malades,
contagieux, les volailles, l’homme.
II- Exercice 1 :
23
1 = c – 2 = a – 3 = f – 4 = g – 5 = h – 6 = I – 7 = d – 8 = e – 9 = b.
Exercice2 :
1 = histogramme, 2 = organigramme, 3 = schéma, 4 = carte géographique, 5 =
courbe, 6 = diagramme à secteurs, 7 = plan, 8 = tableau.
5. Lecture d’élargissement :
24
Mois Année Pays Foyers Cas Décès
aviaires humains humains
Décembre 2003 Indonésie 246 19 14
Corée du Sud 19 00 00
Vietnam
Janvier 2004 Hong Kong 315 93 42
Taïwan 5 0 0
Japon 2 0 0
Chine 16 0 0
Laos 80 10 7
Thaïlande 1 0 0
Cambodge 1164 22 14
15 4 4
Malaisie
Août 2004 Kazakhstan 10 0 0
Juillet 2005 Russie 1 0 0
Juillet // Mongolie 62 0 0
Août // Turquie 2 0 0
Octobre // Roumanie 35 12 4
octobre // Croatie 39 0 0
octobre // Ukraine 3 0 0
Novembre 2005 Chypre 32 0 0
Janvier 2006 Irak 1 0 0
Janvier 2006 00 1 1
Activité 3 :
Réponse libre.
25
SEQUENCE 2
PRODUIRE DES TEXTES
A VISEE DEMONSTRATIVE.
Plan de la SEQUENCE 2
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Vocabulaire
CORRIGES.
26
séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support de la leçon : Le vainqueur de la rage
Objectifs de la séance : comprendre le fonctionnement d’un type discursif
particulier, la démonstration, et identifier ses spécificités ;
Déterminer les relations : données – hypothèses – conclusions (retrouver les
étapes de la démonstration). saisir la notion d’objectivité dans ce type
discursif (explication, démonstration).Plan de la séance :
Observation ; Lecture du document ; Questions ; Règle à retenir.
Durée de la séance : 2 heures. Documents à consulter : dictionnaire,
encyclopédie.Séance n° 2 : Compréhension orale
Support de la leçon : L’écorce d’un arbre ferait « planer » les éléphants.
Objectifs de la leçon : développer l’écoute ; identifier le thème du texte écouté ;
repérer la visée le caractère scientifique du texte écouté.s’autoévaluer.Plan de la
leçon : écoute de l’enregistrement ;
questions ; évaluation..Durée de la leçon : 1 heure
Document à consulter : dictionnaire
Séance n° 3 : Syntaxe Titre de la leçon : L’expression de
l’hypothèse et de la condition.Objectifs de la leçon :- Identifier et
produire des discours construits autour de l’expression de l’hypothèse
et de la condition. Plan de la leçon :Observation-Exercices.Durée de
la leçon : 1 heure 30 Documents à consulter :Dictionnaire et livre de
grammaire.Séancen° 4 : Vocabulaire. Titre de leçon : Le
vocabulaire du raisonnement.
Objectifs de leçon : découvrir et employer le vocabulaire du raisonnement.
Plan de la leçon : recherche de mots et de leur sens ; réemploi de ces mots.
Durée de la leçon : 1 heure.Documents à consulter : dictionnaire,
encyclopédie.Séance 5 : Lecture d’élargissement
séance n° 6 : Activités d’écriture
Titre de la leçon : Produire un texte explicatif à visée démonstrative.
Objectifs de la leçon : Construire un raisonnement logique
a- en reconstituant un texte éclaté ; b- en complétant par des connecteurs
logiques ; c- en rédigeant des syllogismes ;
d- en rédigeant un compte rendu d’expérience.Plan de la leçon :
Reconstituer un texte ; compléter un texte ; construire des syllogismes ; rédiger
un compte rendu.Durée de la leçon : 2 heures.
Documents à consulter : dictionnaire, encyclopédie…
corrigés
27
Séance n° 1 : Compréhension de l'écrit.
Déroulement de la séance :
Le vainqueur de la rage.
En 1796, Edouard Jenner, un médecin anglais, découvrit que l’inoculation du
virus de la variole de la vache à l’homme l’immunisait contre cette maladie.
Cette découverte fut à l’origine de la vaccination.
Les travaux de Louis Pasteur (1822-1895) lui permirent de trouver l’origine
microbienne des maladies infectieuses et les moyens de les prévenir (asepsie et
vaccination), mais c’est surtout à la découverte du vaccin contre la rage (1885)
que Pasteur doit sa gloire.La rage a toujours été, pour les hommes, une maladie
dont le nom seul les remplit de terreur. Pasteur résolut de l’étudier et de la
combattre. Mais le microbe, il le cherche et ne le trouve pas ; le problème de la
rage était-il insoluble ?Toutes les recherches antérieures avaient montré à Pasteur
que, pour trouver la cause d’une maladie, il fallait isoler le germe, le cultiver
pour reproduire avec ce germe la maladie. Le germe ici restait invisible. Il
semblait donc que toute expérimentation fût impossible.Cependant Pasteur, avec
Roux, essaie la transmission de la rage en inoculant des chiens sous la peau avec
la bave d’un animal enragé : la maladie n’apparaît que d’une façon inconstante et
l’incubation est souvent très longue. Dans ces conditions, comment
expérimenter ?
« Puisque la rage est une maladie du système nerveux, se dit Pasteur, le virus
rabique doit exister dans le cerveau et la moelle épinière. Pour communiquer la
rage d’une façon certaine et en peu de temps, le mieux serait de faire
l’inoculation de la substance nerveuse d’un animal enragé dans le cerveau d’un
animal sain. » L’expérience confirma l’hypothèse. Les chiens inoculés ainsi
contractèrent tous la rage. L’expérience qui a réussi sur le chien, pasteur et Roux
la reproduisirent sur le lapin. Mais comment parvenir à faire du microbe un
vaccin, puisque ce microbe demeure invisible ? Alors vint à Pasteur l’idée inouïe
de se servir des cerveaux et des moelles de lapins rabiques comme si c’étaient de
véritables cultures. En exposant les moelles de lapins rabiques à l’action de l’air,
dans une atmosphère privée d’humidité grâce à des fragments de potasse déposés
dans le fond du vase, la virulence s’atténue lentement jusqu’à s’éteindre. On
possède ainsi un vaccin de virulence d’autant plus atténuée que le vieillissement
a été plus prolongé.
La rage n’apparaissant que plusieurs semaines après la morsure, on pouvait
tenter de vacciner les chiens pendant cette période où le virus n’a pas encore
atteint les centres nerveux. A des chiens mordus par un animal rabique, Pasteur
injecte les moelles de lapin vieillies, puis des moelles de lapin de plus en plus
fraîches. La rage ne se déclare pas.
Maurice Vallery-Radot,
Pasteur, images de sa vie, Perrin, 1994.
(Médecin et écrivain, M. V.-Radot fut le petit fils de Louis Pasteur)
observation :Observe le document et réponds aux questions.
28
1- Quel personnage est évoqué dans ce texte ? Que sais-tu de lui ?
2- En te basant sur les éléments périphériques au texte, dis quels sont les rapports
de ce personnage avec l’auteur du texte et avec Edouard Jenner.
Lis maintenant attentivement le texte et réponds aux questions.1-De quoi
est-il question dans le texte ?
2-Relis le premier paragraphe. Quel objectif s’est fixé Pasteur ? Pourquoi ?
3-Relis le maintenant le deuxième paragraphe.Pasteur avait effectué auparavant
des recherches. Quel en avait été le résultat ?
4-Pasteur a-t-il abandonné pour autant ses recherches ?
5-Comment poursuit-il son travail ?
6-Quel a été le résultat ?
7-Dans le 4ème paragraphe, l’auteur se fonde sur une hypothèse pour poursuivre
la recherche. Quelle est cette hypothèse ? Quel a été le second résultat ?
8Une idée lui vient alors pour préparer un vaccin. Quelle est-elle ?
9-Quelle expérience est tentée par la suite ?
10-Sur quelle hypothèse est fondée cette expérience ?
11-Quel est le résultat de cette expérience ?
12- Ce texte nous présente une expérimentation. Dans quel ordre les étapes de
cette expérimentation se succèdent-elles ?
1- Reprends chaque étape et distingue l’objectif, l’hypothèse de travail et le
résultat.
2- Dans cette expérience, y a-t-il quelque chose qui est fait ou produit par
hasard ?
3- De quelles qualités le savant fait-il preuve ?
4- Le vainqueur de la rage annoncé par le titre est-il :
- Edouard Jenner, évoqué dans le chapeau ?
- Louis Pasteur, évoqué dans le texte ?
- Maurice Vallery-Radot, auteur du texte ?
Relève la bonne réponse.
5- Relis une dernière fois le texte, vérifie tes réponses et corrige
éventuellement.
29
Louis Pasteur
30
Séance n° 2 : Compréhension orale
ANNEXE
Texte de l’enregistrement de la séance de compréhension orale
Ce n’est pas une légende, il arrive que des éléphants sauvages titubent dans la
savane africaine… Pourtant, trois chercheurs de l’université de Bristol
(Royaume-Uni) affirment que ce comportement n’est pas dû, comme on le pense
souvent, aux vapeurs d’alcool des fruits du marula (sorte de mangue) dont sont
friands les pachydermes. Pour atteindre « l’ivresse », un éléphant de 3 tonnes
devrait en effet absorber entre 10 et 27 litres d’éthanol à 7 % en peu de temps.
Conditions difficilement observables, sachant que les vapeurs de la fermentation
de ce fruit n’excèdent pas 3 % d’éthanol et que les éléphants préfèrent de loin
manger les fruits sur l’arbre que ceux fermentant à terre. Les scientifiques offrent
donc d’autres pistes d’explication : la présence, dans les fruits du marula, d’une
autre substance enivrante, l’acide nicotinique, ou encore le goût des éléphants
pour les écorces du marula, refuge d’une larve de scarabée toxique utilisée par
les tribus pour enduire des flèches empoisonnées.
31
-à leur grande consommation d’alcool jusqu’à l’ivresse ;
-aux vapeurs d’alcool des fruits du marula (sorte de mangue) dont les éléphants
sont friands ;
-à leur consommation de fruits qui fermentent sur l’arbre.
Relève la bonne réponse.
4- Quelle est finalement l’explication donnée par les scientifiques ?
5- Réécoute une dernière fois l’enregistrement et vérifie si tu as bien répondu
aux questions. Corrige éventuellement.
32
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
Exercice 1 : Lis attentivement les phrases suivantes et réponds aux questions.
1- Si on veut trouver la cause d’une maladie, il faut isoler le germe, le cultiver et
reproduire avec ce germe la maladie.
2- Si on veut que l’expérimentation soit possible, il faut que le germe soit
visible.
3- Si les éléphants sauvages de la savane africaine consomment les fruits du
marula, ils vont se mettre à tituber.
Si A B
1-
2-
3-
Exercice 3 :
33
Dans les phrases suivantes, remplace les compléments circonstanciels par des
propositions subordonnées hypothétiques (de condition) introduites par « si ».
1- Considérant que vous vous êtes fait vacciner contre la variole, vous pouvez
aller en Inde.
2- Supposons deux points A et B sur une droite (D).
3- Imaginons que l’on ait un éléphant qui consomme le fruit du marula.
4- On pose l’hypothèse que les lapins ont consommé de l’écorce de marula.
Retiens :
34
Séance n° 4 : Vocabulaire
Déroulement de la séance :
Exercice1 :Relie chaque mot à sa définition.
Mots :
1- Le raisonnement
2- La démonstration
3- La déduction
4- L’induction
5- L’observation.
6- Le syllogisme.
Définitions :
a- opération mentale qui consiste à remonter des faits à la loi, de cas donnés
(propositions inductrices) le plus souvent singuliers ou spéciaux, à une
proposition plus générale.
b- opération mentale qui établit une vérité. Ensemble des arguments mis en
œuvre pour convaincre quelqu’un, pour prouver, démontrer quelque chose.
c- action de conclure en partant de propositions prises comme prémisses.
d- suite de propositions liées les unes aux autres selon des principes déterminés
et aboutissant à une conclusion.
e- procédé scientifique d’investigation, constatation attentive des
phénomènes tels qu’ils se produisent, sans volonté de les modifier.
f- raisonnement selon lequel certaines prémisses (données) étant posées, une
proposition nouvelle en résulte nécessairement par le seul fait de ces
données.
Exercice2 :
Complète le texte par les noms de la liste suivante qui conviennent.
(Attention, les noms sont donnés dans le désordre)
.Raisonnement, déduction, observation, démonstration, raison, logique.
35
2- Etre humain ……………….qu’on est mortel. (présent)
3- Il ………………de l’expérience que l’hypothèse de départ est juste.
L’expérience l’ …………….. (passé composé).
Retiens :
36
Séance n° 5 : Lecture d’élargissement.
Les amis de la nature (on raconte qu’ils sont de plus en plus nombreux) pensent
quant à eux qu’on pourrait peut-être se creuser un peu la cervelle et tâcher de
trouver des moyens sommaires pour lutter contre la maladie. Sans perdre de vue
bien sûr le but principal qui reste le suivant : éviter l’apparition d’un cas de rage
chez l’homme.
Or les spécialistes sont les premiers à le reconnaître : la rage ne s’attrape
pas par hasard. Il faut, pour contracter la maladie, commettre des actes
d’imprudence caractérisée.
A preuve cette affaire incroyable – mais absolument véridique – qui a
provoqué dans la plupart des terriers une épidémie de fou rire sans précédent :
cela se passe en mars dernier, à moins de cent kilomètres de Paris. Un renard
montrant tous les signes extérieurs de la rage entre dans une cour de ferme et fait
mine de chercher à mordre les paroissiens qu’il rencontre. Vexé, le fermier court
décrocher son fusil et passe le malappris par les armes.
Jusqu’ici rien de bien extraordinaire, mais voici que les choses se
corsent : dans cette région notoirement sous-alimentée de la France, le fermier
décide alors, le plus simplement du monde, de… manger le renard.
Et voilà la pauvre bête qui se retrouve, coupée en petits morceaux au
fond de la marmite familiale.
Le fait de manger du renard bouilli, pour bizarre qu’il soit, n’est pas
particulièrement dangereux puisque (…) les petits virus rendent le soupir dès que
la température ambiante dépasse les 60°. Par contre, manipuler une bête enragée
pleine de salive virulente, puis découper l’animal en rondelles, voilà précisément
le genre d’imprudence qui ne pardonne pas si personne ne vous avertit du danger
et que vous oubliez de vous faire soigner ! …
Cette petite histoire démontre avec éclat une chose : l’arme totale contre
l’apparition d’un cas de rage humaine, c’est l’information du public. Tant qu’il
restera des gens à ce point ignorants des dangers qu’ils courent, le pire sera à
craindre et tous les gazages du monde ne changeront rien à l’affaire.
Alors, une petite suggestion qui en vaut bien d’autres : tous ces millions
dépensés en pure perte à payer les queues de renards,* si on les utilisait une
bonne fois pour diffuser l’information massivement, par voie d’affichages, de
brochures, de prospectus, d’annonces à la radio et à la télé ? En détaillant les
dangers réellement encourus, les gestes à ne pas commettre… Bref, les quelques
règles à observer scrupuleusement pour éviter de mourir bêtement de la rage.
* Une prime était donnée aux personnes qui avaient éliminé un renard : la
queue apportait la preuve de cette destruction.
37
Questions :
1- Dans ce texte, on parle des moyens de lutter contre la maladie. De quelle
maladie s’agit-il ?
2- Selon l’auteur, les spécialistes admettent que la rage :
- ne se guérit par hasard ;
- se contracte par hasard ;
- ne se contracte pas de façon fortuite.
Relève la bonne réponse.
3- Le renard que le fermier a tué et mangé
- était sain donc sans danger ;
- était malade mais pas dangereux ;
- avait la rage donc pouvait contaminer l’homme.
Relève la bonne réponse.
4- a- L’auteur de cet article veut démontrer que :
- les renards enragés ne sont pas dangereux ;
- seuls les gens affamés contractent la rage ;
- seuls les gens imprudents contractent la rage.
Relève la bonne réponse.
b- Relève la phrase du texte qui justifie ta réponse.
5- Classe les mots suivants relevés dans le texte selon qu’ils expriment une
opinion, une preuve, une affirmation contraire, un but, la conclusion du
texte : pensent – or – à preuve – par contre – démontre – alors – pour.
6- L’auteur donne « l’affaire incroyable » en exemple. Quel est le but de cet
exemple ?
7- Quelle autre solution l’auteur propose-t-il pour « éviter de mourir bêtement
par la rage » ?
8- Relis attentivement le texte, vérifie tes réponses et corrige éventuellement.
38
Séance n° 6 : Activités d’écriture
Déroulement de la leçon :
Activité 1 :
a- Complète le texte ci-dessous en plaçant correctement les articulateurs
suivants : on en déduit que, or (2 fois), si (3 fois), donc, par ailleurs, c’est
que.
b- Précise la relation qu’ils expriment.
La respiration chez la grenouille.
Nous voulons vérifier ……..la respiration chez la grenouille se fait par les
poumons ou par la peau.
Pour apprécier l’importance de la respiration pulmonaire, on procède à l’ablation
des poumons :……..les poumons jouent un rôle important dans la respiration,
l’ablation des poumons doit entraîner la mort de l’animal. ………..l’animal
survit : ………..la respiration pulmonaire n’est pas importante.
…... si la respiration se fait par les poumons, le maintien de l’animal
sous l’eau doit provoquer sa mort. ………la grenouille survit à une longue
immersion : …………, la respiration ne se fait pas par les poumons.
…………maintenant on recouvre la peau de l’animal d’un vernis
imperméable, il meurt asphyxié. ……………la peau joue un rôle très important
dans la respiration.
Activité 2 :
Soit le syllogisme suivant :
1- Tous les hommes ont mortels.
2- Or, Socrate est un homme.
3- Donc Socrate est mortel.
Activité 3:
Réorganise les passages suivants pour retrouver le texte qu’ils constituent.
39
1- Redi recouvrit de gaze les récipients contenant la viande pour empêcher les
insectes d’y pondre des œufs ; les vers n’apparurent pas.
2- Un des premiers, bien avant Pasteur, à contester la théorie de la génération
spontanée est le naturaliste italien Francesco Redi (1626 - 1697).
3- Cette expérience fort simple avait une portée considérable. « Il faut d’après
lui, écrit Jean Rostand, renoncer à la vieille doctrine qui fait naître le vivant
du non vivant. Entre le vif et l’inerte, la séparation est beaucoup plus
tranchée qu’on ne l’imaginait de prime abord. Si la matière vivante peut
périr, la matière morte, elle, ne peut s’animer, et donc tout ce qui vit
provient nécessairement d’une vie préexistante. »
4- On pensait alors, par exemple, que des vers apparaissaient spontanément
dans de la viande putréfiée.
Activité 4:
Réorganise les passages suivants pour retrouver le texte qu’ils composent.
1- Il provoque ainsi de petites séries de vagues superficielles
perpendiculairement au flux de l’eau dans le creux desquelles les tourbillons
sont absorbés.
2- Or il est capable de plus du double. Comment fait-il ?
3- La constitution du dauphin ne devrait pas lui permettre de dépasser les 20
kilomètres à l’heure.
4- Pour l’annuler, il contracte sa peau en de multiples plissements, là où les
turbulences se forment.
5- Lorsqu’il accélère, la vitesse crée le long du corps des turbulences à effet de
ralentissement.
L’Express, 19/8/93.
Activité 5 :
Rédige le compte rendu d’une expérience (de physique, de chimie, de sciences
naturelles) réalisée en laboratoire ou par toi-même.
40
CORRIGES
1. Compréhension écrite :
Observation :
1- Pasteur.
2- Réponse libre. Proposition : Louis Pasteur est
3- Médecin et écrivain, Maurice Vallery-Radot fut le petit fils de Louis Pasteur.
Analyse :
1- De la rage.
2- Etudier la rage pour la combattre.
3- Pour trouver la cause d’une maladie, il fallait isoler le germe, le cultiver et
reproduire avec ce germe la maladie. Le germe ici restait invisible, donc
toute expérimentation était impossible.
4- Non, il n’a pas abandonné ses recherches pour autant.
5- Il essaie de transmettre la rage en inoculant des chiens sous la peau avec la
bave d’un animal enragé.
6- La maladie n’apparaît que d’une façon inconstante et l’incubation est
souvent très longue.
7- Puisque la rage est une maladie du système nerveux, le virus rabique doit se
trouver dans le cerveau et la moelle épinière ; pour communiquer la rage
d’une façon certaine et en peu de temps, le mieux serait d’inoculer la
substance nerveuse d’un animal enragé dans le cerveau d’un animal sain.
Le résultat : les chiens inoculés ainsi contractèrent tous la rage.
L’expérience confirma donc l’hypothèse.
8- L’idée est de se servir des cerveaux et des moelles de lapins rabiques comme
si c’étaient de véritables cultures.
9- A des chiens mordus par un animal rabique, il injecte des moelles de
lapins vieillies, puis des moelles de lapins de plus en plus fraîches.
10- La rage n’apparaissant que plusieurs semaines après la morsure, on
pouvait tenter de vacciner les chiens pendant cette période où le virus n’a pas
encore atteint les centres nerveux.
11- La rage ne se déclare pas.
12- Dans l’ordre chronologique.
13- But : étudier la rage pour la combattre.
Hypothèse : le virus rabique existe dans le cerveau et la moelle épinière puisque
la rage est une maladie du système nerveux.
Objectif : communiquer la rage d’une façon certaine et en peu de temps.
Hypothèse : le mieux serait de faire l’inoculation de la substance nerveuse d’un
animal enragé dans le cerveau d’un animal sain.
Expérimentation : inoculation de chiens.
41
Résultats : confirmation de l’hypothèse (les chiens inoculés contractèrent tous
la rage.)
Reproduction de l’expérience sur le lapin.
Objectif : préparer un vaccin (comment faire un vaccin à partir du microbe?)
Hypothèse 2 : se servir des cerveaux et des moelles de lapins rabiques comme si
c’étaient de véritables cultures pour vacciner les chiens pendant la période où le
virus n’a pas encore atteint les centres nerveux.
Expérience : A des chiens mordus par un animal rabique, il injecte des moelles
de lapins vieillies, puis des moelles de plus en plus fraîches.
Résultat : La rage ne se déclare pas.
14- Non.
15- Objectivité, prudence.
16- Louis Pasteur est le vainqueur de la rage annoncé par le titre.
2. Compréhension orale :
3. Syntaxe : Exercice 1 :
Si A B
1- - Si on veut trouver la cause d’une il faut isoler le germe, le cultiver et
maladie, reproduire avec ce germe la
maladie.
Dans les phrases hypothétiques, l’un des éléments exprime une condition ou
supposition dont dépend la réalisation du fait qui suit.
42
Si A est la condition pour la réalisation de B.
Exercice 2 :
1- Si cela contribue à améliorer votre vie quotidienne, cela pourrait bien venir
de Henkel France.
2- Proposition principale : présent de l’indicatif.
Proposition subordonnée : présent du conditionnel.
Exercice 3 :
1- Cet arbre donnerait plus de fruits s’il était taillé et entretenu.
2- Vous pouvez aller en Inde si vous vous êtes fait vacciner contre la variole.
3- Tu pourrais réussir si tu travaillais régulièrement.
Exercice 4 :
- Si le poids du corps est supérieur à la poussée subie, il tombe.
- Si le poids du corps est inférieur à la poussée subie, il flotte.
Exercice 5 :
1- Considérons.
2- Supposons
3- Imaginons
4- Je pose l’hypothèse que
4. Vocabulaire :
Exercice 1 :
1 = b – 2 = c – 3 = a – 4 = e – 5 = d – 6 = e.
Exercice 2 :
1- démonstration……logique
2- observation……déduction
3- raisonnement
4- raison
5- observation
Exercice 3 :
1- se déduira
2- implique
3- résulte…….l’a démontré.
5. Lecture d’élargissement :
1- Il s’agit de la rage.
2- La rage ne se contracte pas par hasard.
3- Avait la rage donc pouvait contaminer l’homme.
4- a - Seuls les gens imprudents contractent la rage.
43
b- Il faut, pour contracter la maladie, commettre des actes d’imprudence
caractérisée.
5- pensent = opinion – or = opposition – à preuve = preuve – par contre =
opposition – démontre = preuve – alors = conclusion – pour = but.
6- Cet exemple lui sert de preuve, d’argument.
7- Informer le public, diffuser massivement l’information…
6. Activités d’écriture :
Activité 1 :
a- les articulateurs dans l’ordre :
- 1er paragraphe : si, si, or, c’est que.
- 2ème paragraphe : par ailleurs, or, donc,
- 3ème paragraphe : si, on en déduit que…
Activité 2 :
1- Or tel corps n’est pas en mouvement…
2- Tous les hommes sont mortels…
3- Si on s’amuse, on ne travaille pas…
Activité 3 :
Présente les passages du texte comme suit : 2, 4, 1, 3.
Activité 4 :
Ordre des passages du texte : 5 – 2- 1- 4- 3.
Activité 5 :
Production libre.
44
SEQUENCE 3: construire le dossier
documentaire.
Plan de la SEQUENCE 3
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Vocabulaire
CORRIGES
45
séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support de la leçon :Les caractères fondamentaux des mammifères
Objectifs de la séance :-lire une page documentaire ;lire une illustration ;mettre
en relation le texte et l’illustration.Plan de la séance :-observation globale du
document ;lecture du document ;analyse ;synthèse.Durée de la séance : 2
heures.Documents à consulter : dictionnaire, encyclopédie.
Séance n° 2 : Compréhension orale Support de la leçon :Trop de lézards mâles
est fatal pour les femelles.Objectifs de la leçon :-développer l’écoute ;
identifier le thème du texte écouté ;repérer la visée explicative du
texte ;s’évaluer.Plan de la leçon :-écoute de l’enregistrement ; questions ;
évaluation.Durée de la leçon : 1 heure.Séance n° 3 : Syntaxe
Titre de la leçon : L’expression de l’opposition.
Objectifs de la leçon : identifier et produire des discours construits autour de
l’expression de l’opposition ;manipuler les modalités du raisonnement, en
particulier les articulateurs logiques qui ponctuent les différentes étapes de la
réflexion et marquent les rapports logiques entre les idées exprimées (ici
l’opposition).
Plan de la leçon :-observation ; applications.
Durée de la leçon : 1 heure.Documents à consulter : livre de grammaire.
Séance° 4 : Vocabulaire. Titre de la leçon :Le vocabulaire lié aux écrits
documentaires.Objectifs de la séance : découvrir le vocabulaire lié aux écrits
documentaires et l’utiliser correctement.Plan de la séance : Observation
d’exemples .Repérages Exercices.Durée de la leçon : 1 heure.Documents à
consulter : dictionnaire, encyclopédie
Séance 5 : Lecture d’élargissement
Séance n° 6 : Activités d’écriture.Titre de la leçon : Constituer un dossier
documentaire.Objectifs de la séance :-illustrer un texte ; relier texte et
illustration;Composer une page documentaire ; composer un dossier
documentaire.Plan de la leçon : rechercher des documents et des illustrations;
repérer des liens et recomposer une page documentaire ;composer un dossier
documentaire.Durée de la séance :1 heure .Documents à consulter :
dictionnaire, encyclopédie ; corriges.
46
Séance n° 1 : Compréhension de l'écrit.
Déroulement de la séance :
Observe le document suivant et réponds aux questions.
Les caractères fondamentaux des mammifères
a/ Le corps de la souris est couvert de poils
Les poils (fig. 1) forment un pelage serré sur tout le corps, sauf sur la queue. De
chaque côté du museau, des poils longs et sensibles constituent la moustache.
La présence de poils est un trait caractéristique des Mammifères.
Les poils sont solidement implantés dans la peau qui les produit. Ils sont
constitués d'une substance cornée reconnaissable à son odeur quand elle brûle.
Remarque : Chez certains mammifères, on constate qu'il y a sous la
peau (fig. 2) une épaisse couche de graisse.
D'autre part, la couleur, la longueur des poils, l'épaisseur de la
fourrure sont très variables suivant les espèces et, pou r un e mê me
e s p è c e , s u i v a n t l e mi l i e u d a n s l e q u e l l'animal vit. Ainsi l'hermine
est brune en été, blanche en hiver.
b/ La température d u corps de la souris est constante
Au toucher, le corps de la souris paraît chaud. Sa température, un
peu plus élevée que celle de l'homme, est constante, comme la nôtre.
Les mammifères sont des animaux à température constante.
Mais comment se maintient cette température?
Rôle des poils et de la graisse.
Dans trois flacons A, B, C (fig. 3), on verse au même instant la même
quantité d'eau à 37°. Les trois flacons sont alors placés à l'extérieur
(cette expérience a été faite en hiver). On constate que la
température de l'eau baisse dans les trois flacons.
Au bout de vingt minutes, l'eau est :
• à 12° en A ;
• à 19° en C, qui est entouré de lard ;
• à 22° en B, qui est entouré de peau.
Donc la peau, la graisse ralentissent les pertes de chaleur, mais ne les
empêchent pas.
Production de chaleur.
La température des mammifères ne peut donc être constante que si les
pertes de chaleur sont compensées par une production équivalente. Or,
nous savons que nous mangeons plus en hiver qu'en été, preuve qu'une
partie des aliments produit de la chaleur.
47
48
Questions :
Observation :
Retiens :
49
Séance n° 2 : Compréhension orale
ANNEXE
Texte de l’enregistrement de la séance de compréhension orale
Trop de lézards mâles est fatal aux femelles
Un excès de mâles dans une population de lézards communs (Lacerta vivipara)
provoque la disparition progressive des femelles ! C’est l’étonnante conclusion
d’une étude menée par Jean-François Le Galliard et ses collègues du CNRS et de
l’Ecole normale supérieure.
On supposait en effet jusqu’à présent que le déséquilibre de la répartition des
sexes dans une population se régulait naturellement. En étudiant des populations
de lézards au sex-ratio artificiellement biaisé, les chercheurs ont observé au
contraire que, lorsque les femelles sont minoritaires, elles subissent la violence
des mâles, soucieux d’assurer leur reproduction dans un contexte de compétition
accrue. Ils les griffent, allant jusqu’à leur arracher la partie superficielle de la
peau avant la fin de la mue.
Des comportements qui augmentent la mortalité des femelles. Un cercle vicieux
s’enclenche alors, véritable « piège évolutif » susceptible de conduire à
l’extinction de la population.
50
Séance n° 3 : Syntaxe
.Déroulement de la séance :
Exercice 1 : Lis attentivement les phrases suivantes et réponds aux questions.
1- Les femelles des lézards sont peu nombreuses, pourtant les mâles les
agressent, ce qui augmente leur mortalité.
2- On supposait jusqu’à présent que le déséquilibre de la répartition des sexes
dans une population se régulait naturellement, cependant, chez les lézards,
les femelles subissent les violences des mâles lorsqu’elles sont minoritaires.
3- Les mammifères sont des animaux à température constante mais la
température ne peut être constante que si les pertes de chaleur sont
compensées par une production équivalente.
4- La souris blanche, étant facile à élever en cage, est un petit mammifère sur
lequel on peut faire de nombreuses expériences. En revanche, ce n’est pas le
cas de sa sœur sauvage, la souris grise.
5- On a longtemps cru que si les feuilles des arbres mouraient, c’était parce que
les arbres les abandonnaient. Or, il semble que cela ne soit pas la bonne
explication.
6- Lorsqu’un être humain s’éteint de vieillesse, ce n’est pas parce que ses
fonctions organiques se sont dégradées les unes après les autres mais parce
que la mort est programmée en lui.
Questions :
Exercice 2 :
2- Les végétaux se présentent sous des aspects extrêmement variés / on peut les
diviser en deux grands groupes.
3- Des plantes cultivées à contre-saison voient leurs feuilles jaunir en plein été
/ la température et la luminosité sont optimales.
4- Les mammifères soient dotés de peau et de graisse / cela ne leur permet pas
d’empêcher les pertes en chaleur.
51
Retiens :
52
Séance n° 4 : Vocabulaire
.Déroulement de la séance :
Exercice 1 :
Redonne à chaque mot sa définition.
Les mots :
1- une anthologie
2- un atlas
3- un catalogue
4- un dictionnaire
5- une encyclopédie
6- un dictionnaire encyclopédique
7- un guide
8- un manuel.
Les définitions :
a- Ouvrage qui expose les connaissances essentielles sur un sujet (un art, une
science, une technique). Les livres scolaires en font partie.
b- Recueil de morceaux choisis de plusieurs œuvres littéraires ou musicales
différentes.
c- Livre ou brochure contenant une liste d’articles. Il s’agit généralement de
produits proposés à la vente.
d- Ouvrage dans lequel on explique des connaissances, de manière thématique
ou selon l’ordre alphabétique.
e- Recueil de cartes géographiques, historiques ou astronomiques.
f- Ouvrage qui, en plus des informations sur les mots eux-mêmes, contient des
explications sur ce que représentent ces mots (choses, personnes).
g- Recueil de mots classés par ordre alphabétique, proposant, par exemple, des
explications sur ces mots ou leur traduction dans une autre langue.
h- Ouvrage qui donne des renseignements utiles dans un domaine spécialisé
(tourisme, jardinage…)
Exercice 2 :
Fais correspondre chaque document à l’information qu’il permet d’obtenir.
Documents :
1- un dictionnaire
2- une encyclopédie
3- une carte routière
4- un journal
5- un catalogue
L’information :
a- le nombre de kilomètres entre Alger et Tizi-Ouzou
b- la matière avec laquelle est fabriqué un vêtement
c- le sens d’un mot
d- la nourriture au Moyen-âge
53
e- le temps qu’il fera demain.
Exercice 3 :
54
Séance n° 5 : Lecture d’élargissement.
Lis attentivement le texte et réponds aux questions :
Le papier imperméable sur lequel on peut écrire
Qui n’a pas poussé un jour un grand cri en renversant du café sur un document
important ? Plus de raisons de s’inquiéter. Le papier imperméable sur lequel on
peut continuer à écrire est annoncé. Cette découverte a été faite par hasard dans
une petite société américaine de deux personnes, Ecology Coating, située à
Acron, dans l’Ohio.
En juin 2005, Sally Ramsey, chimiste de 63 ans, s’apprête à faire une expérience.
Son entreprise s’est spécialisée dans les substituts de peinture appliqués en
couche très fine grâce à des nano-particules. « Je voulais montrer à un client
potentiel qu’un de nos produits destiné à enduire des plastiques séchait
rapidement sous ultra-violets », se souvient-elle. Mais l’expérience ne se déroule
pas comme prévu. « Je tache mes vêtements, et du produit tombe sur le sol, que
j’avais protégé avec du papier. » Pour rattraper cette maladresse, Mme Ramsey
récupère les feuilles et les sèches aux ultra-violets « afin de les jeter en toute
sécurité ».
Scientifique dans l’âme, elle est tentée de regarder « si le papier présente des
propriétés intéressante ». Bingo ! « Alors que l’apparence, la couleur, la
souplesse n’ont pas changé, alors que je suis même déçue de pouvoir écrire sans
problème à l’encre ou à la peinture, je passe les feuilles sous l’eau et me rends
compte qu’elles sont totalement imperméables ! » Le procédé est visiblement
pérenne. « J’ai encore des feuilles qui trempent depuis juin et sur lesquelles j’ai
écrit. Rien n’a disparu. » Mme Ramsey en a même sorti certaines de l’eau, écrit
à nouveau dessus, puis les a replongées. Encre et papier restent intacts.
Le papier imperméable n’est pas un produit nouveau, mais il est cher – 30 dollars
les 50 feuilles – car sa fabrication nécessite de le mélanger à du vinyle ou du
polypropylène. La découverte de Mme Ramsey devrait permettre de diviser par
10 son coût de fabrication. « On doit pouvoir utiliser du papier ordinaire. Ce
sera plus facile à fabriquer et moins nocif pour l’environnement », explique
Mme Ramsey, dont l’entreprise, trop petite pour produire elle-même cette
découverte, négocie actuellement avec des fabricants.
Ecology Coatings affûte désormais ses arguments commerciaux. La société
affirme que ce papier pourrait en premier lieu servir aux groupes de logistique
comme DHL ou FedEx, pour protéger les étiquettes des colis et éviter l’actuel
emballage plastique. Les documents officiels importants pourraient aussi être
imprimés sur du papier imperméable. L’entreprise évoque aussi la création de
surfaces imperméables – sacs de couchage ou équipements de sport – sur
lesquelles pourraient êtres écrits toutes sortes de messages
ERIC LESER (correspondant),
Le Monde, 19 décembre 2005
55
Questions :
56
Séance n° 6 : Activités d’écriture
;Déroulement de la leçon :
Activité 1 :
Cherche des renseignements sur Louis Pasteur et compose une page
documentaire pour le faire découvrir à tes camarades.
- Rédige un court texte.
- Trouve une photo de ce savant et/ou une illustration en rapport avec les
informations présentées pour illustrer ton texte.
- Présente le tout sur une page.
Activité 2 :
Trouve des renseignements sur Edourd Jenner (évoqué dans le chapeau du texte
de compréhension écrite).
- rédige un court texte et trouve une illustration en rapport avec sa découverte.
- Présente le tout sur une page.
Activité 3 :
Relie chaque découverte au savant qui l’a faite :
Les découvertes :
1- La théorie de l’évolution.
2- Les lois de l’hérédité.
3- La découverte de la dynamite.
4- Le bacille de Koch (tuberculose).
5- Le téléphone.
6- Le radium.
Les savants :
a- Alfred Nobel
b- Pierre et Marie Curie
c- Charles Darwin
d- Robert Koch
e- Joan dit Grégor Mendel.
f- Alexandre Graham Bell.
57
Activité 4 :
Choisis une découverte parmi celles qui sont proposées dans l’exercice 3. Rédige
un court texte pour expliquer ce qu’elle a changé dans le monde.
Trouve des illustrations en rapport avec le contenu de ton texte.
Présente le tout sur une page.
Activité 5 :
En procédant comme indiqué dans l’activité précédente, réalise un dossier
documentaire sur quelques unes des découvertes et inventions scientifiques qui
ont bouleversé le monde.
58
CORRIGES
1. Compréhension écrite:
Observation :
1- Titre : Les caractères fondamentaux des mammifères.
2- Ce document est extrait d’un manuel scolaire de biologie.
3- Il s’adresse aux élèves de 6ème (programme français).
4- Il comporte un titre, des sous-titres, un texte, une photo, des représentations
graphiques.
Analyse :
1- Le texte parle des caractères fondamentaux des mammifères.
2- Oui, il y a un rapport entre le texte et l’illustration.
3- Oui, il y a un rapport entre les 3 illustrations : la 1ère montre une photo de
peau de porc vue en coupe ; la 2ème et la 3ème, l’expérience réalisée sur la
vitesse de refroidissement de l’eau dans les flacons.
4- La souris.
5- Que la présence de poils est un trait caractéristique des mammifères et que la
température du corps de la souris (et des mammifères) est constante.
6- On peut lire dans le texte : (fig.1) (dans les flacons A.B.C) et (fig.3).
7- Il explique les deux illustrations représentant l’expérience relatée dans le
texte.
8- Le dernier paragraphe est la confirmation de ce qui a été avancé au début.
9- Le reste du texte nous apporte une démonstration avec une expérience, donc
une preuve.
10- Les mammifères. Ce mot veut dire : « porteur de mamelles ».
11- A celle de l’homme.
12- Que la température du corps de la souris (et donc des mammifères) est
constante et comment se maintient cette température.
13- Au moyen d’une expérience.
14- Cette expérience a été réalisée en hiver.
15- Non, la peau et la graisse n’empêchent pas les pertes de chaleur.
16- Elles ralentissent ces pertes mais ne les empêchent pas.
17- Elle ne peut être constante que si les pertes de chaleur sont compensées par
une production équivalente.
18- Pour assurer cette production, les mammifères mangent plus en hiver qu’en
été.
.2. Compréhension orale :
59
Les femelles : minoritaires
6- L’expression « déséquilibre de la répartition des sexes » est l’expression du
texte qui résume la conclusion qu’on peut tirer.
3. Syntaxe :
Exercice1 :
1- Une opposition de faits est exprimée dans ces phrases. Les mots par lesquels
cette opposition est exprimée sont, suivant leur ordre d’apparition dans les
phrases de 1 à 5 : pourtant, cependant, mais, en revanche, or, mais.
Exercice 2 :
a- Coordination des propositions : il y a plusieurs possibilités, par exemple :
1- Les végétaux se présentent sous des aspects extrêmement variés. On peut
cependant les diviser en deux grands groupes.
2- Les plantes cultivées à contre-saison voient leurs feuilles jaunir en plein été.
Pourtant, la température et la luminosité sont optimales.
3- Les mammifères sont couverts de peau et de graisse mais cela ne leur
permet pas d’empêcher les pertes en chaleurb- Subordination :
1- Bien que les végétaux se présentent sous des aspects extrêmement
variés, on peut les diviser en deux grands groupes.
2- Des plantes cultivées à contre-saison voient leurs feuilles jaunir en plein
été alors que la température et la luminosité sont optimales.
3- Bien que les mammifères soient dotés de peau et de graisse, cela ne leur
permet pas d’empêcher les pertes en chaleur.
Attention ! Remarque bien l’emploi du subjonctif après « bien que ».
4. Vocabulaire :
Exercice1 :
1+ b, 2+ e, 3+ c, 4+ g, 5+ d, 6+ f, 7+ h, 8+ a.
Exercice2 :
1+ c, 2+ d, 3+ a, 4+ e, 5+ b.
Exercice 3 :
Ordre d’apparition des mots dans les paragraphes :
- documentaires, cassettes, informatiques, images, livres, écrits…
- documents, écrits, documentaires.
5. Lecture d’élargissement :
60
- créer de surfaces imperméables : sacs de couchage ou équipements
de sport sur lesquels pourraient être écrits toutes sortes de
messages.
61
SEQUENCE 4:LIRE ET COMPRENDRE UN
DIALOGUE.
Plan de la SEQUENCE 4
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Vocabulaire
CORRIGES
62
séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support de la leçon : Extrait de « Les fourberies de Scapin »
Objectifs de la leçon : inférer la visée du texte théâtral ; repérer la présentation
et l’organisation du discours théâtral ; analyser diverses modalités du dialogue
théâtral ;saisir le rôle des didascalies dans le texte théâtral.
Plan de la leçon : observation ; analyse ; conclusion
Durée de la séance : 1 heure Documents à consulter : dictionnaire.
Séance n° 2 : Compréhension orale
Support de la leçon : Extrait de L’Avare, de Molière.
Objectifs de la séance : développer l’écoute ;découvrir le
monologue ;comprendre le texte.
Plan de la leçon écoute de l’enregistrement ; questions de compréhension ;
évaluation. Durée de la séance : 1 heure.
Documents à consulter : dictionnaire.
Séance n° 3 : Syntaxe
Titre de la leçon : Types et formes de phrases.Objectifs de la séance :
-identifier les différents types de phrases ; saisir à quoi correspondent les
différents types de phrases (les circonstances de leur utilisation) ;
-comprendre que les différents types de phrases peuvent prendre plusieurs
formes ; produire différents types et formes de phrases.
Plan de la leçon : observation, identification ; exercices d’application ;synthèse
à retenir.Durée de la séance : 1 heure.Documents à consulter : livre de
grammaire Séance° 4 : Vocabulaire.
Titre de la leçon :Le vocabulaire du théâtre
Objectifs de la séance :-découvrir la polysémie du mot « théâtre » ;repérer le
champ lexical du théâtre.Plan de la leçon :recherche du sens ;exercices
d’application ;Synthèse à retenir.Durée de la séance : 1 heure
Documents à consulter : dictionnaire ; encyclopédie.
Séance 5 : Lecture d’élargissement
Séance n° 6 : Activités d’écriture
Titre de la leçon : Retrouver la cohérence d’un dialogue
Objectifs de la séance : repérer le dialogue dans un texte de théâtre ;
-saisir les indications données par les didascalies et saisir leur sens ;
-retrouver la cohérence d’un dialogue en replaçant les didascalies l’endroit qui
convient.Plan de la leçon : observation et repérage ;
-complétion de texte ; synthèse à retenir.Durée de la séance : 1 heure
Documents à consulter : dictionnaire. corriges.
63
Séance n° 1 : Compréhension écrite
Déroulement de la séance Les Fourberies de Scapin Acte II, Scène 2
LEANDRE, GERONTE
Géronte rentre chez lui après une longue absence. Avant de revoir son fils
Léandre, il apprend par un ami (dont le fils, Octave, s’est marié sans
l’autorisation de son père) que Léandre a fait « pire encore ». Mais quoi ? Le
spectateur, lui, sait que Léandre est amoureux d’une jeune fille pauvre qu’il veut
épouser.
Géronte – Que pourrait-ce être que cette affaire-ci ? Pis encore que le sien ?
Pour moi, je ne vois pas ce que l’on peut faire de pis ; et je trouve que se marier
sans le consentement de son père est une action qui passe tout ce qu’on peut
imaginer. Ah ! Vous voilà.
Léandre, en courant à lui pour l’embrasser – Ah ! mon père, que j’ai de joie de
vous voir de retour !
Géronte, refusant de l’embrasser – Doucement. Parlons un peu d’affaire.
Léandre – Souffrez que je vous embrasse, et que…
Géronte, le repoussant encore – Doucement, vous dis-je.
Léandre – Quoi ? vous me refusez, mon père, de vous exprimer mon transport
par mes embrassements !
Géronte – Oui ! nous avons quelque chose à démêler ensemble.
Léandre – Et quoi ?
Géronte – Tenez-vous, que je vous voie en face.
Léandre – Comment ?
Géronte – Regardez-moi entre deux yeux.
Léandre – Hé bien ?
Géronte – Qu’est-ce donc qu’il s’est passé ici ?
Léandre – Ce qui s’est passé ?
Géronte – Oui. Qu’avez-vous fait dans mon absence ?
Léandre – Que voulez-vous, mon père, que j’aie fait ?
Géronte – Ce n’est pas moi qui veut que vous ayez fait, mais qui demande ce
que c’est que vous avez fait.
Léandre – Moi, je n’ai fait aucune chose dont vous ayez lieu de vous plaindre.
Géronte – Aucune chose ?
Léandre – Non.
Géronte – Vous êtes bien résolu.
Léandre – C’est que je suis sûr de mon innocence.
Géronte – Scapin pourtant a dit de vos nouvelles.
Léandre – Scapin !
Géronte – Ah ! ah ! ce mot vous fait rougir.
Léandre – Il vous a dit quelque chose de moi ?
Géronte – Ce lieu n’est pas tout à fait propre à vuider (1) cette affaire, et nous
allons l’examiner ailleurs. Qu’on se rende au logis. J’y vais revenir tout à
64
l’heure. Ah ! Traître, s’il faut que tu me déshonores, je te renonce pour mon fils,
et tu peux bien jamais te résoudre à fuir de ma présence.
Portrait de Molière
65
Retiens :
On peut distinguer :
- les didascalies initiales (liste des personnages, lieu, décor) placées
au début du texte ;
- les didascalies internes, placées dans le corps du texte (nom du
personnage indiqué à chaque changement d’interlocuteur, indication
du ton, des mouvements). Les didascalies permettent de savoir quel
est le personnage qui parle, les actions qu’il fait, ses mouvements, le
ton sur lequel il parle… Elles sont notées en italique.
Il ne faut pas les dire mais en tenir compte dans le jeu. Le dialogue
théâtral est écrit pour être joué.
66
Séance n° 2 : Compréhension orale
ANNEXE
L’Avare
67
4- Combien de fois est-il répété ?
5- Dans cet extrait, il y a un passage où Harpagon a l’air de parler au voleur.
Réécoute le texte et relève ce passage.
6- Relève un passage où Harpagon parle à son argent.
7- Quelle parole montre, à la fin, que l’avare a perdu la raison ?
8- Comment appelle-t-on un texte où un seul personnage prend la parole
comme ici ?
Réécoute le texte et vérifie tes réponses. Corrige éventuellement.
Retiens :
Le discours d’un personnage qui est seul sur scène (ou qui se croit seul)
s’appelle monologue.
En exprimant l’intériorité du personnage, il souligne souvent un conflit ou
une tension.
68
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
Exercice 1 :
Relis l’extrait de « Les fourberies de Scapin ».
1- Quel type de phrases domine dans le texte ?
2- a- Relève les deux phrases interrogatives de Géronte.
b- A qui s’adressent-elles ? Quel état d’esprit révèlent-elles ?
3- A qui s’adresse la 3ème question ? Que cherche à savoir Géronte ?
4- Relève les phrases prononcées par Léandre. Attend-il une réponse ?
5- Relève les phrases impératives. Quel personnage les utilise surtout ?
Pourquoi ?
6- a- Relève les phrases exclamatives.
b- Qui les dit ?
c- A ton avis, quel type d’émotion traduit chacune d’elles ?
Exercice 2 :
Identifie le type et la forme de ces phrases. Quels indices t’ont permis de
répondre ?
1- Je ne vois pas ce que l’on peut faire.
2- C’est lui qui a raison.
3- Qu’est-ce donc qu’il s’est passé ici ?
4- Ah ! mon père, que j’ai de joie de vous voir de retour !
5- Regardez-moi entre deux yeux.
Exercice3:Transforme ces phrases déclaratives en phrases impératives.
1- Tu viendras dès que tu le pourras.
2- Vous serez attentifs à ces explications.
3- Scapin dira de vos nouvelles.
4- Tu ne te plaindras d’aucune chose.
Exercice 4 :
Chacune de ces phrases est une réponse à une question. Laquelle ?
1- C’est Molière qui a écrit Les fourberies de Scapin.
2- C’est l’avarice qui fait perdre la tête à Harpagon.
3- C’est grâce à son intelligence qu’Ulysse a triomphé du Cyclope.
4- C’est en 1641 que paraît l’œuvre de Molière Les fourberies de Scapin.
5- C’est en cherchant la route des Indes que Christophe Colomb découvrit
l’Amérique.
69
1- déclaratif 3- impératif
2- interrogatif 4- exclamatif.
Des types de phrases différents peuvent exprimer une même
intention.
70
Séance n° 4 : Vocabulaire
Déroulement de la séance :
Exercice 1 :
Lis attentivement les phrases ci-dessous.
1- C’est un acteur de théâtre.
2- Elles vont au théâtre.
3- J’aime le théâtre de Kateb Yacine.
4- Le Théâtre national d’Alger (TNA) se trouve à Alger, capitale de l’Algérie.
Voici maintenant les sens auxquels renvoie le mot théâtre dans ces phrases :
a- bâtiment
b- spectacle
c- œuvres dramatiques d’un auteur
d- art de jouer une œuvre dramatique.
Précise le sens du mot théâtre dans chacune de ces phrases.
Exercice 2 :
Donne le sens du mot théâtre dans les passages suivants :
1- Le théâtre d’Alger a été rénové.
2- Le théâtre de Mouloud Mammeri est peu connu du grand public.
3- Je préfère le théâtre au cinéma.
4- Certains acteurs sont capables de passer du théâtre au cinéma sans
difficultés.
Exercice 3 :
Redonne à chaque mot sa définition.
Mots :
1- Acte
2- Scène
3- Coup de théâtre
4- Exposition
5- Dénouement.
Définitions :
a- Brusque changement dans le déroulement de l’action avec effet de surprise.
b- Partie d’une pièce de théâtre composée d’une suite de scènes, et précisée par
un chiffre romain, ex. : II.
c- Premières scènes d’une pièce de théâtre qui permettent au spectateur de
connaître la situation, les rapports entre les personnages, le temps, le lieu de
l’action.
d- Partie finale d’une œuvre. L’action aboutit à une solution heureuse ou
malheureuse.
e- Partie d’un acte. A l’époque de Molière, elle change quand un personnage
apparaît ou disparaît. Elle est précisée par un chiffre arabe, ex. : 3.
Exercice 4 :
71
Complète le texte à l’aide des mots ou expressions suivants : représentation
théâtrale – didascalie – texte théâtral – indications scéniques – didascalies.
Retiens :
72
Séance n° 5 : Lecture d’élargissement.
La Marmite
En creusant dans sa maison, le vieil Euclion a trouvé une marmite pleine d’or…
Mais on vient de la lui voler !
EUCLION. – Je suis perdu ! Je suis mort ! Je suis assassiné ! Où courir ? Où ne
pas courir ? Arrête… arrête… Mais qui arrêter ? Qui l’arrêtera ? Je ne sais pas, je
ne vois rien, je vais à l’aveuglette, et je ne suis plus en état de me rendre compte
où je vais, ni où je suis, ni qui je suis. (Aux spectateurs.) Je vous en conjure, je
vous en prie, je vous en supplie, venez à mon secours et me montrer l’homme
qui l’a enlevé. (Aux spectateurs.) Que dis-tu toi ? Je veux te croire, car je vois à
ton air que tu es honnête. (Aux spectateurs.) Qu’est-ce ? Pourquoi riez-vous ? Je
vous connais tous : je sais qu’il y a ici un grand nombre de voleurs qui se cachent
sous leurs vêtements blanchis par la craie* et qui sont assis comme s’ils étaient
de braves gens. Hein ? personne d’entre eux ne l’a ? (Aux spectateurs.) Tu m’as
assassiné. Parle donc ! qui l’a ? Tu ne sais pas ? Hélas ! malheur de malheur sur
moi ! Je suis perdu ! Je vais à ma male perte et me voilà dans de beaux draps,
tant cette journée m’apporte de gémissement, de malheur, de chagrin, sans
compter la pauvreté et la famine ! Je suis le plus perdu de tous les hommes qui
sont sur terre ! À quoi me sert la vie, maintenant que j’ai perdu tout cet or que je
gardais avec tant d’amour ?
*
vêtements blanchis à la craie : à Rome, les jours d’élections, les candidats
portaient des vêtements blancs ou blanchis. Ces candidats se disaient honnêtes…
mais ne l’étaient pas tous.
73
Séance n° 6 : Activités d’écriture.
Déroulement de la séance :
Activité 1 :
Lis cet extrait de Fantasio puis réponds aux questions qui suivent.
Scène 1
A la cour. Le Roi, entouré de ses courtisans, Rutten.
Le Roi. – Mes amis, je vous ai annoncé, il y a déjà longtemps, les fiançailles de
ma chère Elisbeth avec le prince de Mantoue. Je vous annonce aujourd’hui
l’arrivée de ce prince ; ce soir peut être, demain au plus tard, il sera dans ce
palais. Que ce soit un jour de fête pour tout le monde ; que les prisons s’ouvrent,
et que le peuple passe la nuit dans les divertissements. Rutten, où est ma fille ?
Les courtisans se retirent.
Rutten. – Sire, elle est dans le parc avec sa gouvernante.
Le Roi. – Pourquoi ne l’ai-je pas encore vue aujourd’hui ? Est-elle triste ou gaie
de ce mariage qui s’apprête ?
Rutten. – Il m’a paru que le visage de la princesse était voilé de quelque
mélancolie. Quelle est la jeune fille qui ne rêve pas la veille de ses noces ? La
mort de Saint-Jean l’a contrariée ?
Le Roi – Y penses-tu ? la mort de mon bouffon ? d’un plaisant de Cour bossu et
presque aveugle !
Rutten. – La princesse l’aimait.
Questions :
1- Quels sont les personnages en scène ?
2- Quels sont les personnages qui parlent ?
3- Y a-t-il des figurants ?
4- De combien de répliques se compose ce dialogue théâtral ?
5- a- Relève les didascalies.
b- Sont-elles à l’intérieur ou à l’extérieur du texte ?
c- Quel genre d’indications donnent-elles ?
Activité 2 :
Quatre didascalies ont été enlevées du texte théâtral suivant. Replace-les au bon
endroit.
a- Debout et prenant congé de ses dames.
b- Un salon du faubourg Saint- Honoré.
c- Elle sort.
d- A Adèle.
Acte premier
1……………………………………………………………….
74
Scène Première
Adèle, Clara, La Vicomtesse de Lac,
2………………………………………………………………..
La Vicomtesse.3………………………. – Adieu, chère amie !
Soignez bien votre belle santé ; nous avons besoin de vous cet hiver et, pour cela,
il faut être fraîche et gaie, entendez-vous ?
Alfred de Musset
75
CORRIGES
1. Compréhension écrite : Titre, chapeau et indications en caractères italiques.
Un texte sous forme de dialogue selon une mise en page particulière.
1- Il s’agit d’un dialogue de théâtre.
2- Les tirets.
3- Ils nous renseignent sur ce que font les personnages.
4- L’auteur donne ces indications aux lecteurs et au public.
5- Dans un dialogue de théâtre, il y a des didascalies, les noms des personnages
qui parlent sont indiqués.
6- Deux personnages : Géronte et Léandre.
Le retour à la ligne, le nom du personnage et le tiret au début de chaque réplique
signalent le changement d’interlocuteur.
7- Relation de père à fils.
8- Géronte est contrarié, fâché, en colère contre Léandre.
Léandre se montre transporté par la joie de retrouver son père.
2. Compréhension orale :
1- Un seul personnage.
2- Son trésor.
3- Le mot « argent ».
4- Six fois.
5- « Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a
privé de toi ! Et, puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma
consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au
monde ! Sans toi, il m’est impossible de vivre. »
6- « je me pendrai moi-même ».
7- C’est un monologue.
3. Syntaxe :
Exercice 1 :
1- Des phrases interrogatives et des phrases déclaratives.
2- a-) « Qu’est-ce que donc qu’il s’est passé ici ? »
« Qu’avez-vous fait dans mon absence ? »
b-) A Léandre.
c-) inquiétude, contrariété…
3- « Aucune chose ? » il cherche à savoir ce qu’il s’est passé en son absence, ce
que Léandre a fait.
4- Non. Quoi ? Et quoi ? Hé bien ? Il vous a dit quelque chose de moi ?
5- a) Tenez-vous, que je vous voie en face.
Regardez-moi entre deux yeux.
Qu’on se rende au logis.
b) Géronte.
c) C’est le père. Il est contrarié. Il affirme son autorité.
6- a) Ah ! mon père, que j’ai de joie de vous voir de retour !
76
Vous me refusez, mon père, de vous exprimer mon transport par mes
embrassements !
b) C’est Léandre qui les dit.
c) joie- déception- étonnement.
Exercice 2:
1- Déclarative négative.
2- Déclarative emphatique.
3- Interrogative.
4- Exclamative.
5- Impérative.
Exercice 3 :
1- Viens dès que tu peux.
2- Soyez attentifs à ces explications.
3- Que Scapin dise de vos nouvelles.
4- Ne te plains d’aucune chose.Exercice 4 :
1- Qui a écrit Les fourberies de Scapin ?
2- Qu’est-ce qui fait perdre la tête à Harpagon ?
3- Grâce à quoi Ulysse a-t-il triomphé du cyclope ?
4- Quand l’œuvre de Molière paraît-elle ?
5- Comment Christophe Colomb découvrit-il l’Amérique ?
4. Vocabulaire :
Exercice 1 :
1 + d, 2 + b, 3 + c, 4 + a.
Exercice 2 :
Bâtiment – œuvre dramatique d’un auteur – spectacle – art de jouer une œuvre
dramatique.
Exercice 3 :
1 + b, 2 + e, 3 + a, 4 + c, 5 + d.
Exercice 4 :
….didascalies – décor – indications scéniques – didascalies – texte théâtral –
représentation théâtrale.
5. Lecture d’élargissement :
77
7. Sentiment d’amour.
8. Non
9. Le texte de Molière, L’Avare.
6. Activités d’écriture :
Activité 1 :
1- Le Roi, ses courtisans, Rutten
2- Le Roi et Rutten
3- Les courtisans
4- a) Six répliques
5- a) Elles sont à l’extérieur des paroles
b) A la cour….Rutten
Les courtisans se retirent.
Activité 2 :
1 + b, 2 + a, 3 + d, 4 + c.
78
SEQUENCE 5: PRODUIRE UN DIALOGUE
Plan de la SEQUENCE 5
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Vocabulaire
CORRIGES
79
séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support de la leçon : Le bal des voleurs (J. Anouilh)
Objectifs de la leçon :-analyser les paroles des personnages ; comprendre les
rapports hiérarchiques entre les personnages ; saisir le caractère et les intentions
des personnages ; découvrir la double énonciation du texte théâtral ;
Repérer la mise en page particulière et autres caractéristiques du dialogue
théâtral.Plan de la leçon : Observation ; Analyse ; Synthèse.Durée de la
séance : 1 heure.Documents à consulter : dictionnaire.Séance n° 2 :
Compréhension orale Support de la leçon :Le médecin malgré lui (Molière)
Objectifs de la séance : développer l’écoute ; comprendre le texte ;
Plan de la leçon :écoute de l’enregistrement ;questions de compréhension.
Durée de la séance :1 heure Documents à consulter : dictionnaire.
Séance n° 3 : Syntaxe Titre de la leçon : La phrase interrogative
directe.Objectifs de la séance :Comprendre la construction de la phrase
interrogative directe ;saisir la différence entre interrogation partielle et
interrogation totale ;repérer les mots interrogatifs ;produire des énoncés
interrogatifs.Plan de la leçon : observation ; exercices d’application ;conclusion
à retenir.Durée de la séance : 1 heure Documents à consulter : livre de
grammaire Séance° 4 : Vocabulaire. Titre de la leçon : Le vocabulaire lié au
dialogue Objectifs de la séance : découvrir et réutiliser le vocabulaire lié au
dialogue.Plan de la leçon : recherche de définitions ; réutilisation.
Durée de la séance : 1 heure Documents à consulter : dictionnaire
Séance 5 : Lecture d’élargissement
Séance n° 6 : Activités d’écriture Titre de la leçon de la leçon : Ecrire un
dialogue Objectifs de la séance :Produire un dialogue en respectant les
contraintes liées à ce genre de texte.Plan de la leçon : exercices
d’entraînement ; production.Durée de la séance : 1 heure Documents à
consulter : cours, dictionnaire. Corriges.
80
Séance n° 1 : Compréhension de l'écrit
Déroulement de la séance : Le bal des voleurs
Lord Edouard et son ami lady Hurf passent leurs vacances à Vichy,
accompagnés de Juliette et d’Eva, les nièces de lady Hurf. Ils se promènent.
Entrent les Dupont-sommer père et fils accompagnés par la clarinette de la
petite ritournelle qui leur est particulière.
DUPONT-DUFORT PERE – Suivons-les. Nous les rencontrerons par hasard
au bout de la promenade et nous tâcherons de les emmener prendre un cocktail.
Didier, toi qui es un garçon précis et travailleur, et, qui plus est, d’initiative, je ne
te reconnais plus. Tu délaisses la petite Juliette.
DUPONT-DUFORT FILS – Elle me rabroue.
DUPONT-DUFORT PERE – Cela n’a aucune espèce d’importance. D’abord tu
n’es pas n’importe qui, tu es le fils Dupont-Dufort. La tante a beaucoup d’estime
pour toi. Elle est prête à faire n’importe quel placement sur ton conseil.
DUPONT-DUFORT FILS – Nous devrions nous contenter de cela.
DUPONT-DUFORT PERE – Dans la finance, il ne faut jamais se contenter de
quelque chose… Je préférerais mille fois le mariage. Il n’y a que cela qui
remettrait vraiment notre banque à flot. Ainsi du charme, de la séduction.
DUPONT-DUFORT FILS – Oui, papa.
DUPONT-DUFORT PERE – Nous sommes ici dans des conditions inespérées.
Elles s’ennuient et il n’y a personne de présentable. Soyons aimables,
extrêmement aimables.
DUPONT-DUFORT FILS – Oui, papa.
Ils sont passés. Lord Edgard, qui a tout entendu, lève la tête au-dessus de son
Times et les regarde partir.
81
8- Que nous révèlent les paroles du fils sur son propre caractère ?
9- Quelle opposition constates-tu ?
10- Dans quelle situation sociale se trouvent les deux personnages ?
11- Quel moyen d’y remédier ont-ils choisi ?
12- Quel mot conviendrait-il pour qualifier les deux personnages ? Choisis la
proposition qui convient dans la liste suivante :
- aimables ;
- serviables ;
- calculateurs.
Retiens :
Le dialogue de théâtre :
Il y a quelques différences entre l’écriture d’un dialogue de roman et celle d’un
dialogue de théâtre. Dans ce dernier, l’indication du nom des personnages figure
au début des répliques.
Les indications sur le ton, les gestes, les déplacements des personnages
sont donnés avant le texte, ou au début des répliques, ou au fil du texte
entre parenthèses : on appelle ces indications des didascalies. Il n’y a
donc pas de propositions incises dans un dialogue de théâtre. Celui-ci
est encore plus proche du dialogue oral.
Le dialogue théâtral est écrit pour être joué.
Il est constitué de répliques présentées selon une mise en page
particulière.
Le théâtre crée une situation de communication particulière : la double
énonciation. Un personnage s’adresse à un autre personnage, mais
aussi au public. C’est au lecteur ou au spectateur de recouper toutes les
informations pour comprendre les personnages.
82
Séance n° 2 : Compréhension orale
ANNEXE Texte de l’enregistrement de la séance de compréhension orale
(Lucinde, la fille de Géronte, fait semblant d’être muette. Ainsi, elle n’épousera
pas l’odieux mari que lui destine son père. Ce dernier Géronte la fait examiner
par un soi-disant médecin.)
Géronte – Monsieur, c’est là sa maladie. Elle est devenue muette sans que,
jusqu’ici, on ait pu en savoir la cause ; et c’est un accident qui a fait reculer son
mariage.
Sganarelle – Et pourquoi ?
Géronte – Celui qu’elle doit épouser doit attendre sa guérison.
Saganarelle – Et qui est ce sot-là, qui ne veut pas que sa femme soit muette ?
Plût à Dieu que la mienne eût cette maladie ! Je me garderais bien de vouloir la
guérir.
Géronte – Enfin, Monsieur, nous vous prions d’employer tous vos soins pour la
soulager de son mal.
Sganarelle – Ah ! ne vous mettez pas en peine… (à Lucinde) Donnez-moi votre
bras. (à Géronte) Voilà un pouls qui marque que votre fille est muette.
Géronte – Eh ! oui, Monsieur, c’est là son mal, vous l’avez trouvé du premier
coup….
Sganarelle – Nous autres grands médecins, nous connaissons d’abord les choses.
Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût dit : « c’est ceci, c’est cela » ;
mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille
est muette. Molière, Le médecin malgré lui, Acte II, Scène IV.
Déroulement de la séance :
Ecoute attentivement l’enregistrement et réponds aux questions.
1- Combien de personnages y a-t-il ? Comment s’appellent-ils ? Quelle relation
existe-t-il entre eux ?
2- Les personnages prennent-ils tous la parole ?
3- Combien de répliques y a-t-il en tout ?
4- Combien de répliques y a-t-il pour chaque personnage qui prend la parole ?
5- Comment se désigne Sganarelle à la 4ème réplique ?
6- Comment se désigne Géronte à la 5ème réplique ? Pourquoi ?
7- Dans ce dialogue, quel est le thème dominant :
- Le mariage ;
- la maladie ;
- la médecine ?
Relève la bonne réponse.
8- Relève les mots qui justifient ta réponse.
9- Lucinde est-elle vraiment malade ?
10- Qu’est-ce qui justifie alors son comportement ?
Réécoute une dernière fois le texte. Vérifie tes réponses. Corrige éventuellement
83
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance : Exercice 1 :
Quelle est la nature des phrases suivantes ? Comment sont-elles construites ?
1- Est-ce de l’espagnol ?
2- Est-ce que c’est de l’espagnol ?
3- C’est de l’espagnol ?
Exercice 2 :
Quel mot introduit chacune des phrases suivantes ? Comment appelle- t- on ces
mots ?
1- Que pourrait-ce être cette affaire ?
2- Que voulez-vous, mon père que j’aie fait ?
3- Où voulez-vous aller ?
4- Quelle rumeur circule sur Léandre ?
5- Comment allez-vous ?
Exercice 3 :
a- Lis ces phrases interrogatives et classe-les selon le tableau proposé ci-
dessous :
1- Pourquoi la guerre de Troie a-t-elle été déclenchée ?
2- A quoi sert un dictionnaire ?
3- Que sais-tu sur Molière ?
4- Qui Lisette tente-t-elle d’attendrir ?
5- Est-ce que Lisette a réussi à attendrir le père de Lucinde ?
6- Lucinde est-elle amoureuse ?
b- A quoi sert le t souligné dans la phrase 4 ?
c- Peut-on répondre par oui ou par non à toutes ces phrases? Pourquoi ?
Interrogation avec Interrogation avec Interrogation avec
inversion du sujet « est-ce que » le mot interrogatif.
Exercice 4 :
Transforme les phrases suivantes en phrases interrogatives. Utilise les indications
données entre parenthèses.
1- Lucinde est amoureuse. (est-ce que)
2- Lisette utilise un stratagème. (qui)
3- Elle veut attendrir Sganarelle. (inversion du sujet)
Exercice 5 :
Le gendarme et l’automobiliste.
Imagine une série de questions posées par un gendarme qui arrête un
automobiliste pour le contrôler.
Varie les questions.
84
Retiens :
On utilise les phrases interrogatives pour poser des questions.
- Pour construire une phrase interrogative, on peut utiliser un mot
interrogatif, l’inversion du sujet ou l’expression « est-ce que ».
- Dans la phrase interrogative avec inversion du sujet, lorsque
deux voyelles se suivent (fin du verbe et début du sujet), on utilise
un t pour faire la liaison.
85
Séance n° 4 : Vocabulaire
Déroulement de la séance :
Exercice :
Relie chaque mot à sa définition.
Les mots :
1- le monologue
2- la répartie
3- l’aparté
4- le quiproquo
Les définitions :
a- réplique brève, souvent cinglante
b- un personnage parle seul en scène, parfois très longuement
c- les personnages prennent un mot pour un autre ou comprennent mal une
phrase.
d- réplique entendue par le public mais non par l’interlocuteur présent sur scène.
Exercice 2 :
Complète avec le mot qui convient.
Il peut arriver qu’un seul personnage s’exprime : il fait un……………… Le plus
souvent, plusieurs personnages parlent : ils échangent des ………………. Si au
contraire, un personnage ne parle que pour lui, on dit qu’il fait un ……….
Exercice 3 :
Choisis quatre mots liés au vocabulaire du dialogue vus dans les exercices
précédents et utilise-les dans des phrases personnelles ou dans un petit
paragraphe.
86
Séance n° 5 : Lecture d’élargissement
L’ours L’Ours est une courte comédie, composée de deux scènes uniquement et
jouée par deux personnages. Ces personnages jouent le rôle… d’acteurs de
théâtre.Scène premièreLes coulisses du petit théâtre de l’Ambigu-
Dramatique.1PIÉGELÉ, costumé en Brésilien farouche : Écoute-moi bien,
Lapotasse.LAPOTASSE, costumé en ours et tenant sa tête sous son bras : Je
suis tatoué. (Se reprenant). Heu !… Je suis tout ouïe, c’est-à-dire…PIÉGELÉ,
solennel : Grâce à mon intervention, te voici enfin parvenu à la réalisation de tes
vœux les plus chers : tu es artiste ! Dans un instant, tu auras paru devant ton
souverain juge, le grand public parisien ! Tu y auras paru, il est vrai, sous les
traits modestes d’un ours, mais… Lapotasse, tu me portes sur les nerfs, à
regarder ta tête au lieu de m’écouter.LAPOTASSE : Je t’écoute, Piégelé, je
t’écoute.PIÉGELÉ : Je t’en suis obligé… Mais, dis-je, il n’y a pas de petits
emplois, il n’y a que de mauvais acteurs. Médite cette vérité et prête une
attentive oreille aux instructions que tu vas recevoir de ton aîné, maître et ami.
De tes débuts, une carrière tout entière dépend !… Mon Dieu que tu es agaçant,
de laisser tomber ta tête à chaque minute !LAPOTASSE : Ne te fâche pas,
Piégelé.
PIÉGELÉ : De tes débuts, j’insiste sur ce point essentiel, dépend une carrière
tout entière. Donc… Quand tu auras fini de débarbouiller ta tête avec le fond de
ta culotte, tu me feras un sensible plaisir… Voici la situation ; tâche voir à ne pas
te tromper. Je fais le Brésilien Hernandez ; toi tu fais l’ours que je dois tuer d’un
coup de rifle2. Très bien ; je suis en scène et je dis : « Caramba ! »
LAPOTASSE : Caramba !… C’est de l’espagnol ?
PIÉGELÉ : Ne t’inquiète pas de ça, ce n’est pas ton affaire. Est-ce que tu es
compétent pour savoir si c’est de l’espagnol ? Non. Alors, de quoi te mêles-tu ?
(Haussement d’épaules.) Pour qui est-ce que tu comptes ? C’est curieux, ce
besoin de compter sans savoir ! D’abord les Brésiliens sont des espèces
d’Espagnols.
LAPOTASSE : C’est juste. Continue.PIÉGELÉ : Bon ! Au même moment où
je dis : « Caramba ! », toi tu entres et tu imites l’ours. Sais-tu imiter
l’ours ?LAPOTASSE : Oh ! très bien.PIÉGELÉ : Eh bien ! Attention, tiens-toi
prêt ! Voici le moment de mon entrée.
LAPOTASSE : Sois tranquille. (À part.) Je crois que je ne serai pas mal,
dans l’ours. Je le sens, ce rôle, je le sens !
1
l'Ambigu-Dramatique : théâtre situé à Paris, aujourd’hui disparu ; il faisait le
pendant de l’Ambigu-Comique.
2
un rifle : carabine à long canon.
87
Questions :
Georges Courteline
88
Séance n° 6 : Activités d’écriture.
Déroulement de la séance :
Activité 1 :Le géant aux chaussettes rouges
Mireille est chez elle, en train de manger un œuf à la coque. Soudain, un géant
apparaît en face d’elle. Il est tellement grand que, sur scène, on n’aperçoit que
ses pieds. Le géant est amoureux de Mireille, avec qui il veut se marier. Le curé
et le maire de la petite commune, très fâchés, demandent au géant de partir.
Extrait 1 :
- Une minute, dit le géant. J’ai quelque chose à vous demander.
- Quoi donc ?
-Je voudrais épouser Mireille.
-C’est impossible, dit le curé.
-Et pourquoi, impossible ?
-Parce que vous êtes trop grand. Vous ne pourriez pas entrer dans l’église.
- C’est vrai que l’église est bien petite, dit le géant. Et si je soufflais dedans pour
l’agrandir un peu ?
- Ce serait de la triche, dit le curé. L’église doit rester comme elle est.
C’est à vous de rapetisser.
Il y eut un silence. Le maire et le curé se regardèrent.
Pierre GRIPARI, Contes de la rue Broca,
© La Table Ronde, 1967.
Extrait 2 :
LE GÉANT. – Une seconde, messieurs, j’ai quelque chose à vous
demander…
LE MAIRE. – Alors, dites, mais faites vite !
LE GÉANT. – Je suis amoureux de Mireille, je voudrais l’épouser.
LE CURÉ. – C’est impossible !
LE GÉANT. – Pourquoi ça, impossible ?
LE CURÉ. – Parce que vous êtes trop grand pour entrer dans l’église !
LE GÉANT. – C’est vrai qu’elle est bien petite, l’église… Et si je
soufflais dedans pour l’agrandir un peu ?
LE CURÉ. – Ce serait de la triche ! L’église doit rester comme elle est !
C’est à vous de rapetisser !
LE GÉANT. – Ma foi, je veux bien, si c’est possible… J’ai tellement
envie d’épouser Mireille !
Pierre GRIPARI, Huit farces pour collégiens,
© Grasset et Fasquelle, 1989.
Questions :
89
2- Comment sont indiqués, dans chacun des deux extraits, les personnages qui
prennent la parole ?
3- La longueur des phrases, la ponctuation en fin de phrase sont-elles
identiques dans les deux dialogues ?
4- Y a-t-il, entre les deux dialogues, des changements concernant le
vocabulaire (mots, expressions) ? Lesquels ? Pour quelles raisons selon toi ?
Activité 2 :
Activité 3 :
Un monsieur veut obtenir un congé de maladie. Il se présente chez le médecin et
fait semblant d’être malade. Fais parler les personnages.
Ecris un dialogue de théâtre.
90
CORRIGES
1. Compréhension écrite :
Observation :
1. Un titre, un chapeau en caractères italiques, des didascalies initiales, un
texte constitué de répliques.
2. C’est un texte de théâtre.
3. On le voit à la disposition du texte sous forme de dialogue.
Analyse :
1. Il y a deux personnages en scène.
2. Il s’agit de Dupont-Dufort père et de Dupont-Dufort fils.
3. Il y a deux personnages évoqués dans le dialogue.
4. Il s’agit de Juliette et de sa tante.
5. On le voit au changement d’interlocuteur.
6. C’est le père qui commande : il parle plus longtemps, il emploie des
phrases impératives tandis que le fils se contente de répondre à chaque
fois : « Oui, papa. »
7. Le père dit que son fils est précis, travailleur et qu’il a de l’initiative.
8. Par ses paroles, le fils montre qu’il est soumis, qu’il manque de volonté.
9. Il y a opposition entre le père, énergique, autoritaire, et le fils, plutôt
faible de caractère.
10. Leur banque connaît des difficultés.
11. Ils ont choisi d’y remédier par le mariage du fils avec Juliette.
12. Les deux personnages sont calculateurs.
2. Compréhension orale :
91
10. Ce qui justifie le comportement de Lucinde, c’est, comme on nous le dit
dans le chapeau, le fait qu’elle ne veuiile pas épouser le mari que son
père a choisi pour elle.
3. Syntaxe :
Exercice1 :
1- Phrases interrogatives.
1- inversion de sujet
2- avec est-ce que
3- Point d’interrogation à l’écrit et intonation à l’oral.
Exercice 2 :
Des mots interrogatifs introduisent ces phrases :
P1 : que ; p2 : que ; p3 : où ; p4 : quelle ; p5 : comment.
Exercice3 :
Exercice 4 :
1- Est-ce que Lucinde est amoureuse ?
2- Qui utilise un stratagème ?
3- Veut-elle attendrir Sganarelle ?
Exercice 5 :
Production libre.
4. Vocabulaire :
Exercice 1 :
1+ b, 2+ a, 3 + d, 4+ c.
.
Exercice 2 :
Monologue – réplique – aparté
Exercice 3 :
Production libre.
5. Lecture d’élargissement :
92
1- C’est un dialogue.
2- Il y a deux personnages : Lapotasse et Piégelé.
3- Lapotasse va jouer le rôle d’un ours et Piégelé celui d’un Brésilien,
Hernandez.
4- Oui, ils prennent tous les deux la parole.
5- Répliques
6- 7 répliques
7- C’est Piégelé qui prononce les répliques les plus longues.
8- Piégelé conduit l’action et Lapotasse obéit.
9- Il se considère comme son aîné, son maître, son ami.
10- Lapotasse doit jouer le rôle d’un ours que Piégelé, dans le rôle de
Hernandez, un brésilien, doit tuer d’un coup de rifle.
6. Activités d’écriture :
Activité1 :
1- C’est l’extrait 2 qui est tiré de la pièce de théâtre.
2- Par des propositions incises dans l’extrait de roman et par les noms des
personnages au début des répliques pour l’extrait 2.
3- Non. Les phrases ont plus longues dans l’extrait de roman et on retrouve
plus d’exclamations dans l’extrait de la pièce de théâtre.
4- Oui, il y a des changements concernant le vocabulaire :
Parce que le dialogue dans l’extrait de théâtre est écrit pour être dit, il se
rapproche du dialogue oral, ce qui explique l’utilisation d’un vocabulaire plus
usité dans la conversation orale.
Activité2 :
Le Directeur : Pour devenir journaliste, il faudra d’abord l’avoir été.
Rouletabosse : Je sais.
Le Directeur : Très bien, maintenant nous allons vous montrer un grand nombre
de choses qu’il faudra entièrement oublier lorsque vous aurez votre diplôme. A
ce moment, on verra si vous êtes vraiment un journaliste.
Activité 3 :
Production libre.
93
SEQUENCE 6: ECRIRE UNE SCENE
POUR UNE PIECE
Plan de la SEQUENCE 6
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Vocabulaire
CORRIGES
94
séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support de la leçon : Le Voyage de Monsieur Perrichon
Objectifs de la leçon :- saisir ce qu’est une petite scène, une saynète ;
- saisir les composantes d’une scène pour les réutiliser.
Plan de la leçon :-Observation ; Analyse ; Synthèse à retenir.
Durée de la séance : 1 heure.Documents à consulter : dictionnaire.
Séance n° 2 : Compréhension orale.Support de la leçon : L’Amour médecin
Objectifs de la séance : Développer l’écoute ; comprendre le texte ; s’auto
évaluer.Plan de la leçon :-écoute de l’enregistrement ; questions de
compréhension ; auto-évaluation.Durée de la séance : 1 heure
Documents à consulter : dictionnaire Séance n° 3 : Syntaxe
Titre de la leçon de la leçon : Les phrases exclamatives.
Objectifs de la séance : repérer les tournures exclamatives dans le discours
théâtral ; saisir les caractéristiques de la phrase exclamative ;
Saisir les nuances de la phrase exclamative ; Produire des énoncés
exclamatifs.Plan de la leçon : repérage ; Analyse ; conclusion à retenir.Durée
de la séance : 1 heure. Documents à consulter : livre de grammaire.
Séance° 4 : Vocabulaire Titre de la leçon de la leçon : Polysémie du mot
« scène »Objectifs de la séance : découvrir les différents sens du mot « scène »
Plan de la leçon : - recherche du sens ; exercices Durée de la séance : 1
heure Documents à consulter : dictionnaire.Séance 5 : Lecture d’élargissement
Séance n° 6 : Activités d’écriture. Titre de la leçon : Ecrire une scène
Objectifs de la séance :Produire une petite scène en respectant les
caractéristiques liées à ce genre d’écrit.Plan de la leçon :exercices de
préparation ;production.Durée de la séance : 1 heure Documents à consulter :
dictionnaire, cours.Corriges.
95
Séance n° 1 : Compréhension de l'écrit
Déroulement de la séance :
Le Voyage de Monsieur Perrichon
SCÈNE 2 : L’EMPLOYÉ, PERRICHON, MADAME PERRICHON,
HENRIETTE
Ils entrent par la droite.
PERRICHON. – Par ici ! … ne nous quittons pas ! nous ne pourrions plus nous
retrouver… Où sont nos bagages ? … (Regardant à droite ; à la cantonade.)
Ah ! très bien ! Qui est-ce qui a les parapluies ? ….
HENRIETTE. – Moi, papa.
PERRICHON. – Et le sac de nuit ? … les manteaux ? …
MADAME PERRICHON. – Les voici !
PERRICHON. – Et mon panama ? … Il est resté dans le fiacre ! (Faisant un
mouvement pour sortir et s’arrêtant.) Ah ! non ! je l’ai à la main ! … Dieu, que
j’ai chaud !
MADAME PERRICHON. – C’est ta faute ! … tu nous presses, tu nous
bouscules ! … je n’aime pas à voyager comme ça !
PERRICHON. – C’est le départ qui est laborieux… une fois que nous serons
casés ! … Restez là, je vais prendre les billets… (Donnant son chapeau à
Henriette.) Tiens, garde-moi mon panama… (Au guichet.) Trois premières pour
Lyon ! …
L’EMPLOYÉ, brusquement. – Ce n’est pas ouvert ! Dans un quart d’heure !
PERRICHON, à l’employé. – Ah ! pardon ! c’est la première fois que je
voyage… (Revenant vers sa femme.) Nous sommes en avance.
MADAME PERRICHON. – Là ! quand je te disais que nous avions le temps…
Tu ne nous as pas laissées déjeuner !
96
Retiens :
Une saynète est une petite pièce comique, appelée plus couramment
sketch. Elle ne se compose que d’une ou deux scènes, elle ne concerne
qu’un nombre réduit de personnages. Elle est construite autour d’un
événement simple mais surprenant.
Comme tout texte théâtral, la saynète fait figurer sur la page les paroles
des personnages et les didascalies.
97
Séance n° 2 : Compréhension orale
ANNEXE
Texte de l’enregistrement de la séance de compréhension orale
L’Amour médecin, Acte I, scène 6
Lucide est la fille de Sganarelle. Elle est amoureuse ; mais son père ne veut pas
entendre parler de mariage. Lisette, sa servante, invente un stratagème pour
attendrir le père.
Lisette, Sganarelle.
98
visage a pâli, ses yeux se sont tournés, le cœur lui a manqué, et elle m’est
demeurée entre les bras.
Sganarelle – Ah ! ma fille !
Lisette – A force de la tourmenter, je l’ai fait revenir : mais cela lui reprend de
moment en moment, et je crois qu’elle ne passera pas la journée.
Sganarelle – Champagne, Champagne, vite, qu’on m’aille quérir des médecins,
et en qualité : on n’en peut trop avoir dans une pareille aventure. Ah ! ma fille !
ma pauvre fille !
.Déroulement de la séance :
Questions :
99
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
Exercice 1 :Repère les phrases exclamatives dans l’extrait ci-dessous.
Par quel signe de ponctuation se terminent-elles ?
Léandre – Parle donc.
Scapin – Je vous ai fait quelque chose, Monsieur ?
Léandre – Oui, coquin, et ta conscience ne te dit pas trop ce que c’est ?
Scapin – Je vous assure que je l’ignore.
Léandre, s’avançant pour le frapper – Tu l’ignores !
Octave, le retenant, Léandre le voulant frapper – Tu ne veux pas parler ?
Scapin – Eh ! (…)
Léandre – Parle vite, j’ai hâte !
Exercice 2 :
- Par quel signe de ponctuation se terminent les phrases ci-dessous ?
- Relève celles qui sont exclamatives.
- Quel sentiment traduit chacune d’elles ?
1- Vous, approchez !
2- Comme c’est curieux !
3- Voilà des heures que je vous attends !
4- Ne soyez pas insolents !
5- Sors de là immédiatement !
6- Quelle horreur !
Exercice 3 :
Quel sentiment traduit chacune de ces phrases ?
1- Moi, voler !
2- Comme c’est bizarre !
3- Quel courage !
4- Quelle idée !
5- Quel bonheur !
Exercice 4 :
Les phrases suivantes sont toutes exclamatives. Sous quelle forme grammaticale
se présente chacune d’elles ?
1- Quoi !
2- Cocorico !
3- Clac !
4- Moi, voler !
5- Mon Dieu !
6- Quel beau temps !
7- Que vous êtes aimables !
8- Vous, être aimables !
100
9- Qu’est-ce que tu viens de faire !
Exercice 5 :
Transforme les phrases déclaratives suivantes en phrases exclamatives.
1- Cette journée leur a paru très longue.
2- Cette tarte est délicieuse.
3- Elle a beaucoup grandi.
4- Nous les regrettons beaucoup.
5- Voue êtes tombé dans un piège.
6- Tu m’as fait très mal.
Exercice 6 :
A partir de la phrase suivante, trouve toutes les formes d’exclamations possibles
en variant les structures.
101
Séance n° 4 : Vocabulaire
Déroulement de la séance :
Exercice 1 :
Distingue les sens que recouvre le mot « scène » en recherchant, dans la liste B,
le synonyme qui correspond à son emploi dans les phrases de la liste A.
Liste A :
1- Son roman pourrait être porté à la scène.
2- Ses fonctions l’amènent à occuper le devant de la scène.
3- Son frère n’a pu d’empêcher de lui faire une scène.
4- La scène de ménage burlesque de l’acte II nous a bien fait rire.
5- Avec, par ordre d’entrée en scène : Samia X…
Liste B :
Quereller – être adapté – avoir une position en vue – apparition – dispute
conjugale.
Exercice 2 :
En te basant sur l’exercice 1, construis une phrase pour chacun des sens du mot
scène.
102
Séance n° 5:Lecture d’élargissement
TOPAZE
La scène se passe dans les années 1930. M. Topaze est professeur à la
pension Muche. Le soir, dans sa classe, il donne des leçons particulières aux
élèves qui ont des difficultés à suivre.
Quand le rideau se lève, M. Topaze fait faire une dictée à un élève. M. Topaze a
trente ans environ. Longue barbe noire qui se termine en pointe sur le premier
bouton du gilet. Col droit, très haut, en celluloïd, cravate misérable, redingote
usée, souliers à boutons.
L’élève est un petit garçon de douze ans. Il tourne le dos au public. On voit ses
oreilles décollées, son cou d’oiseau mal nourri. Topaze dicte et, de temps à
autre, il se penche sur l’épaule du petit garçon pour lire ce qu’il écrit.
TOPAZE, il dicte en se promenant.
« Des moutons… Des moutons… étaient en sûreté… dans un parc ; dans un
parc. (Il se penche sur l’épaule de l’Elève et reprend.) Des moutons… Des
moutonsse… (L’Élève le regarde ahuri.) Voyons, mon enfant, faites un effort. Je
dis moutonsse. Étaient (Il reprend avec finesse) étai-eunnt. C’est-à-dire qu’il n’y
avait pas qu’un seul moutonne. Il y avait plusieurs moutonsse. »
L’Élève le regarde, perdu. À ce moment, par une porte qui s’ouvre à droite au
milieu du décor, entre Ernestine Muche. C’est une fille de vingt-deux ans, petite
bourgeoise vêtue avec une élégance bon marché. Elle porte une serviette sous le
bras.
Questions :
103
- ne comprend pas à quoi veut en venir le professeur.
8- A la fin, relève l’indication scénique qui annonce le début d’une nouvelle
scène.
Marcel Pagnol
104
Séance n° 6 : Activités d’écriture.
Déroulement de la séance :Ecris une petite scène en tenant compte des
indications suivantes :
des voleurs dans la maison.La nuit, dans une grande maison de vacances à la
campagne, des bruits font croire à l’irruption de voleurs.
- Dialogues des gens qui s’éveillent : inquiétude, hésitations,
décision.
- Jeux de scène : recherches et méprises dans l’obscurité.
- La lumière revient : soulagement.
105
CORRIGES
1. Compréhension écrite :
Observation :
Non, ce n’est pas le texte entier. L’indication « scène 2 » le prouve.
Un titre, des didascalies, le nom des personnages, les paroles des personnages,
les sources.
Analyse :
1- Quatre : l’employé, M. Perrichon, Mme Perrichon, Henriette.
2- Oui, ils prennent tous la parole.
3- Non
4- Oui
5- A la fin de la pièce. (scène 2)
2. Compréhension orale :
1- Trente répliques
2- Ils parlent de Lucinde qui est la fille de Sganarelle.
3- A partir de la 15ème réplique.
4- Lisette fait semblant de ne pas voir Sganarelle.
5- Elle fait croire que Lucinde va mourir.
6- Oui, elle y parvient.
7- La dernière réplique.
3. Syntaxe :
Exercice 1 :
Tu l’ignores !
Eh !…
J’ai hâte !
Elles se terminent par un point d’exclamation.
Exercice 2 :
Par un point d’exclamation ( !)
Les phrases 2, 3, 6 sont exclamatives.
L a phrase 1 = l’étonnement, la 3 = l’indignation, la 6 = l’horreur
Exercice 3 :
1- l’indignation,
2- l’étonnement,
3- l’admiration,
4- la douleur,
5- l’étonnement,
106
6- la joie.
Exercice 4 :
Relis la partie « Retiens ». La correction s’y trouve.
Exercice 5 :
Comme cette journée leur a paru longue !
Quelle délicieuse tarte ! / Délicieuse, cette tarte !
Comme elle a grandi !
Nous les regrettons beaucoup !
Vous êtes tombé dans un piège !
Tu m’as fait très mal !
Remarque : pour certaines phrases, tu as plusieurs possibilités.
Exercice 6 :
Voici quelques suggestions :
- Quelle scène passionnante !
- Comme elle est passionnante, cette scène !
- Passionnante, cette scène !
- Scène passionnante !
4. Vocabulaire :
Exercice1 :
1- adapté
2- position en vue
3- quereller
4- dispute
5- apparition.
Exercice 2 :
Production libre.
5. Lecture d’élargissement :
1- Le rideau se lève
2- a- Le spectateur prend l’action en cours.
b- (Quand le rideau se lève, M. Topaze fait faire une dictée à un élève).
3- - Col en celluloïd ; cravate misérable ; redingote usée.
4- « son cou d’oiseau mal nourri » renseigne sur la santé de l’élève.
5- L’élève n’a pas mis un « s » à « moutons ».
6- Le professeur essaie de l’aider en exagérant la prononciation.
7- L’élève ne comprend pas à quoi veut en venir le professeur. Les deux mots
dans les didascalies qui le monter sont : « ahuri » (l’élève le regarde ahuri) et
« perdu » (l’élève le regarde perdu).
8- « A ce moment, par la porte qui s’ouvre à droite au milieu du décor, entre
Ernestine Muche …..sous le bras. »
6. Activités d’écriture :
107
Activité 3 :
Production libre.
Grille d'auto-évaluation :
Pour écrire la scène, vérifie que tu as bien fait tout ce qui est demandé ; sinon,
corrige.
108
Envoi 2
Séquence 01 :
Identifier les caractéristiques d’un article de presse particulier.
Le récit de voyage (Le reportage).
Séquence 02 :
Identifier les fonctions du reportage.
Séquence 03 :
Conclure le récit de voyage.
Séquence 04 :
Présenter les personnages et les situer dans le décor.
Séquence 05 :
Faire avancer l’histoire.
Séquence 06 :
Rédiger la fin de la nouvelle.
109
SEQUENCE 1
IDENTIFIER LES CARACTERISTIQUES
D’UN ARTICLE DE PRESSE PARTICULIER
LE RECIT DE VOYAGE (REPORTAGE).
Plan de la SEQUENCE 1
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Lexique
CORRIGES.
110
séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support: Sous le soleil de Ghardaïa
Objectifs de la séance :- identifier les composantes d’un article de
presse.- repérer le type d’informations contenues dans le reportage.
- dégager les différents points de vue du journaliste.- distinguer les
formes discursives investies dans le reportage (narration, description,
commentaire)- dégager les visées du reportage
Plan de la séance :-Observation du paratexte-HypothèsesLecture
Analyse-Synthèse.
Durée de la séance : une heure
séance n° 2 : Compréhension orale.
Support:Ghardaïa, la perle du désert
Objectifs de la séance :- développer l’écoute- sélectionner des informations.
- prendre des notes- comparer les informations données par deux articles sur la
même ville
Plan de la séance :- Première écoute du texte- Lecture des questions- Deuxième
écoute - Réponse aux questions- Vérification des réponses
Durée de la séance : une heure
séance n° 3: Syntaxe
Titre de la leçon:La modalisation : nuancer son propos ; exprimer un degré de
certitude.Objectifs de la séance :- Distinguer le mode conditionnel du mode
indicatif.- Identifier les moyens d’exprimer un degré de certitude- Déterminer le
degré de certitude d’une information.- Employer des modalisateurs pour
exprimer le degré de certitude qu’on accorde à une information.
Plan de la séance :-Observe Retiens Entraîne toi
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : dictionnaire ; grammaire.
Séance n° 4: Lexique
Titre de la leçon:Le point de vue dans la description : objectivité, subjectivité.
Objectifs de la séance :- Définir différents types d’articles- Trouver le terme
générique- Choisir le mot qui convient- Identifier le point de vue à partir du
lexique- Utiliser le dictionnaire.
Plan de la séance :- Lire- Définir- Employer.
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : dictionnaire
Séance 5 : Lecture d’élargissement
Séance n° 6: Expression écrite
Objectifs de la séance :- Présenter un lieu de manière objective-
Plan de la séance :Ecrire
Durée de la séance : une heure
111
Séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance :
Reportage SOUS LE SOLEIL DE GHARDAÏA
Joyau de l’architecture islamique, la cité millénaire du Sahara algérien mise sur
le tourisme pour retrouver sa prospérité
La ville est déjà bien éveillée quand les premiers rayons du soleil illuminent le
minaret planté au sommet de la colline. A Ghardaïa, la « Reine du désert », on
s’agite quand il fait frais. Au mois d’août comme en décembre, l’astre
omniprésent fait le malheur des peuples du désert algérien.
Mais cette année, il a plu. Et les palmeraies de la vallée du Mzab regorgent de
verdure. Dans le lit de la rivière de l’oasis perdue aux portes du Sahara, à 600 km
au sud d’Alger, on peut voir un maigre filet d’eau, témoin de la bonne santé de la
nappe phréatique, qui a permis à la vallée de prospérer.
Ghardaïa a 1000 ans. Tout comme ses quatre sœurs qui forment aujourd’hui la
pentapole du Mzab. Il n’y pas si longtemps, El-Atteuf, Bounoura, Beni Izgen,
Melika et Ghardaïa étaient cinq cités distinctes, héritages directs de l’architecture
islamique du Moyen Age, et, pour cela, inscrites au patrimoine mondial de
l’Unesco en 1982. Des lignes droites, des maisons basses agrippées aux collines
de la vallée, du crépis coloré de terre sur les murs – garant de fraîcheur – et des
petites ruelles qui protègent de la chaleur et des indiscrétions. Excepté les lignes
électriques, les paraboles et les automobiles, on se croirait presque encore au
temps de leur création. Beni Izgen, ville sainte, ferme même ses portes après la
prière du soir. Les remparts des villes ont pourtant reculé trois fois, admettant
chaque fois de nouveaux habitants dans leurs enceintes. Plus récemment, ce sont
des entreprises qui ont installé là leurs centres de recherche. Et les bureaux ainsi
que les habitations des employés ont poussé à la place des palmiers.
L’urbanisation galopante des villes millénaires inquiète les
environnementalistes. Sans compter que des constructions anarchiques nuisent à
l’unité du riche patrimoine de ce sud algérien.
Quand on arrive de la route nationale 1, qui relie Tamanrasset à Alger, la vallée
du Mzab surgit de nulle part. Quelques kilomètres avant de découvrir les
palmiers de la vallée, ce ne sont que dunes de sable et roches rouges. Des usines
ont été construites depuis les années soixante-dix, et le logo de la Sonatrach ou de
ses filiales parade fièrement au milieu du désert et des tuyaux de gaz que les
habitants construisent par milliers. A Metlili, à 20 km de Ghardaïa, on tente
aujourd’hui d’ériger une ville nouvelle, mais les spécialistes sont sceptiques. Les
vents de sable qui balaient le plateau désertique sont nombreux et il fait bien trop
chaud en été et trop froid en hiver. Pour se protéger de la canicule, seules des
ruelles enclavées comme celles de la vallée permettent de faire baisser la
température en dessous de 40° C, puisque les climatiseurs tombent en panne.
112
La société mozabite a peu changé depuis son installation dans la région,
au XIème siècle. Trouvant refuge dans les oasis du Sahara, les Mozabites sont
devenus la plaque tournante du commerce entre l’Afrique sahélienne et le nord
du Maghreb. Grâce à une hiérarchie très rigide et à une forte cohésion sociale, ils
ont survécu dans des conditions naturelles très difficiles…
Si aujourd’hui la simplicité et la sobriété des habitations peuvent faire
penser à l’étranger de passage que la ville est pauvre, la civilisation qui est née là
a beaucoup apporté à l’Algérie. « Il est fascinant de constater le nombre de cadres
de l’administration ou de professeurs qui sont mozabites, constate un
fonctionnaire. Sans parler de leur don pour le commerce. Ils sont très forts ! Les
vieux du village, ils pourraient acheter votre quartier à eux seuls. »
Mais, en ce nouveau siècle, la région souffre. Ghardaïa et ses voisines
voient leurs fils et filles partir vers les grandes villes du Nord et ne plus en
revenir.
Pour réussir à remonter la pente, la wilaya de Ghardaïa tente de relancer
le tourisme qui, plutôt florissant dans les années soixante-dix, s’est réduit comme
une peau de chagrin comme dans tout le reste du pays. « Depuis deux ans, avance
l’un des guides de l’hôtel d’Etat El Djanoub, les touristes reviennent, surtout des
Allemands, des Anglais, des Italiens, des Algériens du Nord aussi. Mais peu de
Français. »
Un tourisme plus important pourrait relancer les affaires de la vallée du
Mzab, d’autant que les trésors qu’elle contient (comme ses peintures rupestres du
paléolithique) valent bien ceux des pays voisins, le Maroc et la Tunisie…
L’ouverture aux étrangers, à laquelle Ghardaïa s’est longtemps refusée,
est inévitable aujourd’hui. Surtout quand ils transportent des dollars dans leurs
poches. Et l’on ne peut que souhaiter à tout un chacun d’avoir la chance de
regarder le soleil se lever, comme tous les jours depuis mille ans, sur le minaret
de Ghardaïa. Alors qu’il fait encore un peu frais.
113
Ghardaïa
Questions :
3. D’après ce tableau, quels sont les éléments de la ville qui ont séduit
(charmé) la journaliste ?
2. Quel aspect de la ville ne plaît pas à la journaliste ? Pourquoi ?
3. Trouve la partie du texte où la journaliste :
a) rapporte ce qu’elle voit et constate ;
114
b) rapporte ce qu’elle a appris sur la ville (grâce à des recherches, des
interviews) ;
c) dit ce qu’elle pense ;
d) incite les lecteurs à visiter Ghardaïa.
6. Indique dans le tableau ci-dessous les renseignements donnés sur la ville de
Ghardaïa :
Aspects de la ville Informations
Situation géographique
Climat
Histoire
Situation socio- économique
7. Quels avantages la journaliste trouve-t-elle au développement du tourisme
dans lé région ?
8. Quels paragraphes du texte montrent que l’architecture de la ville est adaptée
à son climat ?
9. Dans cet article, le but de la journaliste est-il de :
a- raconter l’histoire de Ghardaïa ?
b- décrire la ville de Ghardaïa ?
c- faire le compte rendu d’un voyage ?
d- inciter le lecteur à visiter Ghardaïa ?
Choisis les bonnes réponses.
Retiens :
115
Séance n° 2 : Compréhension orale
ANNEXE
Transcription du texte de la séance de compréhension orale
Ghardaïa, la perle du désert
Au pied des dunes, disposée en cercles concentriques autour de sa mosquée
centrale, Ghardaïa est une leçon d’architecture. Fondée par les Ibadites au XIe
siècle, à 600 kilomètres d’Alger, elle a été construite en harmonie avec
l’environnement. Ses patios et ses ruelles étroites et tortueuses aux maisons
crépies de rose lui permettent de résister aux hivers rigoureux comme aux étés
caniculaires. Cette ville lumineuse aux mille arcades, inscrite au patrimoine de
l’UNESCO, ne tolère pas les extravagances. Rien ne se bâtit sans l’aval de la
communauté entière. A Ghardaïa, rien de plus vulgaire que d’étaler sa richesse.
L’eau de l’oued est partagée équitablement tandis que l’écotourisme se développe
doucement en respectant l’âme unique de ce joyau des sables.
Déroulement de la séance :
116
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
Activité 1 :
1 – Excepté les lignes électriques, les paraboles et les automobiles, on se croirait
presque encore au temps de la création de ces villes millénaires.
2 – Depuis deux ans, les touristes reviennent. Un tourisme plus important
pourrait relancer les affaires de la vallée du M’zab.
3 – D’après un fonctionnaire, les vieux pourraient acheter tout un quartier.
A quels modes et à quels temps sont les verbes soulignés ?
Activité 2 :
1. Quel verbe présente une information incertaine ? Lequel exprime une
certitude ?
2. Dans quelle phrase la journaliste marque-t-il sa distance par rapport à
l’information présentée ? Quelle expression le confirme ?
Activité 3 :
Selon une très vieille légende égyptienne, il aurait existé « quelque part » dans le
monde (mais où ?) une île fabuleuse appelée l’Atlantide.
Les habitants de cette île auraient paraît-il atteint un degré très élevé de
civilisation. Ils auraient, à en croire les histoires les plus étranges, possédé une
technologie très avancée.
a)Relève dans le texte ci-dessus les verbes au mode conditionnel.
b) Quels autres moyens l’auteur utilise-t-il pour nuancer son propos (signaler au
destinataire qu’il prend de la distance par rapport à l’information présentée) ?
c) Quels verbes expriment la certitude des informations présentées ?
Retiens :
Pour exprimer quelque chose dont on n’est pas sûr, pour marquer sa
distance, pour exprimer la prudence par rapport à l’information présentée, on
emploie :
• le mode conditionnel
• des verbes comme paraître, croire, sembler,..
• des expressions comme : selon…, d’après…, peut-être…
Activité 4 :
Dans les énoncés suivants, supprime les mots qui expriment une prise de distance
et remplace-les par le conditionnel.
a) On entend parfois dire que les études sont de plus en plus faciles.
b) Il paraît que le nombre de chômeurs a considérablement baissé.
c) Une deuxième session du baccalauréat sera peut-être organisée en
septembre.
117
Séance n° 4 :Lexique
Déroulement de la séance :
I – Le point de vue dans la description :objectivité, subjectivité.
Activité 1
a) L’urbanisation galopante des villes millénaires inquiète les
environnementalistes. Sans compter que des constructions anarchiques nuisent
à l’unité riche du patrimoine de ce sud algérien.
b) Ghardaïa est déjà bien éveillée quand les premiers rayons du soleil
illuminent le minaret planté au sommet de la colline.
c) Cinq cités distinctes, héritages directs de l’architecture islamique du
Moyen-âge.
d) Les palmeraies de la vallée du M’zab regorgent de verdure. Dans le lit
de la rivière, on peut voir l’eau couler, témoin de la bonne santé de la nappe
phréatique, qui a permis à la vallée de prospérer.
Observe le vocabulaire souligné, puis identifie le point de vue dans
chacune des descriptions.
subjective subjective
Description objective
méliorative péjorative
A
B
C
D
Activité 2 :
Identifie dans chacune des descriptions l’intention du narrateur : informer,
dénoncer, émouvoir, convaincre.
Activité 3 :
- Observe la liste de verbes suivants : annoncer / regarder / découvrir / nuire /
admirer / dire / déclarer / détester / voir / contempler
- Constitue trois ensembles : termes neutres / termes mélioratifs /
Termes péjoratifs.
Retiens
Le journaliste, choisit parfois la neutralité par rapport aux informations qu’il
transmet. Dans ce cas, il utilise un vocabulaire précis, descriptif, et cite sans
les commenter les paroles d’autrui. Il présente les faits de manière
objective.
La plupart du temps, le journaliste prend position par rapport aux faits
rapportés. Dans ce cas, il laisse apparaître ses sensations, ses sentiments,
ses opinions grâce au choix du lexique et des figures de style (comparaison,
métaphore, personnification).
Il peut présenter une vision méliorative des faits (positive, valorisante), ou
péjorative (négative, dévalorisante).
118
Séance 5 : Lecture d’élargissement
EL ACHOURA EN KABYLIE
Durant cette fête religieuse, les dizaines de saints locaux ont constitué une
destination pour de nombreux citoyens de la wilaya de Tizi Ouzou qui a renoué
avec les traditions.
Jeudi dernier, jour d’El Achoura, l’air était au pèlerinage pour les citoyens de la
wilaya de Tizi Ouzou. Tôt le matin, les routes menant vers la haute Kabylie ont
été investies par des colonnes entières de véhicules particuliers et de transports de
voyageurs. Le soleil printanier, qui irradiait les monts et les plaines, amplifiait
superbement l’appel de la montagne sous un ciel d’un bleu parfait auquel les
familles cédaient volontiers. De toutes les destinations, la zaouïa de Sidi
Abderrahmane El Illouli (un saint né à Ikharbouchène en 1601 et mort en 1690),
dans la commune d’Illoula Oumalou (60 km à l’est de la ville de Tizi Ouzou), a
été submergée par des milliers de visiteurs de Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès et
Béjaia, tous venus « glaner un peu de la baraka du vénérable saint ». Les
femmes et les jeunes filles arboraient leurs plus beaux atours pour l’occasion,
mêlant habits traditionnels et tenues à l’air du temps. Le service d’ordre peinait à
drainer les flots de pèlerins. Les véhicules en stationnement formaient des lignes
interminables, incrustées de marchands ambulants. A quelques centaines de
mètres de là, les chants liturgiques et autres madihs se faisaient entendre depuis
l’autre mausolée, celui de Sidi Oudhris, à qui la croyance populaire attribue « le
pouvoir de guérir les problèmes de stérilité ». L’usage veut que le visiteur, ayant
accédé à la sépulture du saint, y consente une waâda (offrande) en
l’accompagnant du vœu à exaucer. Depuis des temps très anciens, le mausolée de
Sidi Abderrahmane El Illouli a exercé une forte attraction au sein des
populations locales, et cette zaouïa, qu’il a fondée en 1635 après son retour de
Tigzirt, continue à ce jour de jouir d’une formidable aura. Complètement rasée
par les forces coloniales françaises en 1967, l’honorable institution a été rouverte
au lendemain de l’indépendance. A partir de 1984, elle fut transformée en un
Institut de formation d’imams, rattaché au ministère des Affaires religieuses et
des Wakfs. L’établissement à caractère administratif accueille en son sein
quelque 200 étudiants en sciences islamiques « qui viennent du reste des wilayas
et des pays africains », explique le directeur de l’établissement. « L’armée
coloniale avait bombardé la zaouïa, car celle-ci participait lors de la lutte pour
l’indépendance à l’éveil de la conscience nationaliste et patriotique », nous dit
un enseignant de cet institut. A l’instar de ce lieu de culte, des dizaines de saints
locaux ont constitué, ce jeudi, une destination de villégiature pour les citoyens.
Les localités de Mekla, Imsouhal, Aïn El Hammam et autres ont accueilli,
comme à chaque fête religieuse, des cohortes de visiteurs qui se retrouvent le
temps d’une prière, d’une rencontre ou d’une évasion.
A. B.
El Watan,Vendredi 10 - Samedi 11 février 2006.
Questions :
119
1. De quel événement s’agit t-il dans ce reportage ?
2. Quelles sont les informations données entre parenthèses ?
3. A qui s’adresse le journaliste dans ces passages ente parenthèses ?
4. Repère les citations (paroles rapportées au style indirect) et complète le tableau
suivant :
Personnages qui parlent Paroles rapportées
Retiens
120
Séance n° 6 : Expression écrite
Déroulement de la séance :
Tu vas commencer à rédiger ton récit de voyage.
1. Choisis une ville que tu aimerais visiter.
2. Réunis de la documentation sur cette ville (prospectus touristiques, articles de
revues ou d’ouvrages encyclopédiques, atlas…).
3. Rédige un court texte de présentation de la ville.
Utilise les éléments du tableau de l'activité (6) de compréhension de l'écrit.
Tu choisiras le point de vue objectif.
Tu présenteras ton travail sous forme de fiche.
121
CORRIGES
1. Compréhension de l’écrit
I- Observe cet article de presse
1. Dans cet article de presse :
- Le gros titre est : Sous le soleil de Ghardaïa
- Le surtitre est : Reportage
- Le chapeau est : Ghardaïa, la cité millénaire du Sahara algérien mise sur le
tourisme pour retrouver sa prospérité.
- Les références sont :
- Nom du journaliste : Elise Colette
- Nom de la revue : Jeune Afrique / L’intelligent, hebdomadaire international, n°
du 19 au 25 janvier 2003.
2- Le mot reportage annonce : un compte rendu de voyage
3- Les expressions « joyau de l’architecture islamique », « cité millénaire »,
qui caractérisent Ghardaïa et qui renvoient au passé de cette ville, éveillent la
curiosité du lecteur. Le mot tourisme fait penser à un voyage possible
II – Lis attentivement le texte
1. L’attaque de l’article : « La ville est déjà bien éveillée quand les premiers
rayons du soleil illuminent le minaret planté au sommer de la colline. A
Ghardaïa, la « Reine du désert », on s’agite quand il fait frais. Au mois d’août
comme en décembre, l’astre omniprésent fait le malheur des peuples du désert
algérien »
La chute de l’article : dernier paragraphe : « Sans tourisme de masse, …Alors
qu’il fait encore un peu frais. »
2.
Enoncés du 1er paragraphe Enoncés du chapeau
Rayons du soleil illuminent Joyau
Le minaret Architecture islamique
Ghardaïa La cité millénaire
3. Les éléments de la ville qui ont séduit (charmé) la journaliste sont : la lumière,
la couleur « dorée » du soleil, l’architecture et le passé de Ghardaïa.
4. L’aspect de la ville qui ne plait pas à la journaliste est
L’urbanisation galopante, la construction des usines parce qu’elles nuisent à
l’unité du patrimoine
5.
a) Partie du texte où la journaliste rapporte surtout ce qu’elle voit et constate :
« La ville est déjà bien éveillée………..panne ».
b) Partie du texte où elle rapporte ce qu’elle a appris sur la ville : « La société
mozabite ….des Algériens du nord aussi ».
c) Partie du texte où elle dit ce qu’elle pense :
- La fin du texte « un tourisme plus important….fin de l’article ».
d) Partie du texte où elle incite les lecteurs à visiter Ghardaïa :
122
- La dernière phrase : « Et l’on ne peut que souhaiter à tout un chacun d’avoir la
chance de regarder le soleil se lever, comme tous les jours depuis mille ans, sur le
minaret de Ghardaïa. Alors qu’il encore un peu frais »
6.
Informations
Situation * Ghardaïa : oasis aux portes du Sahara
géographique * A 600 km au sud d’Alger
* Sur la route nationale1 qui relie Tamanrasset à Alger
Climat * Au mois d’août comme en décembre, l’astre omniprésent
fait le malheur des peuples du désert algérien
* les vents de sable sont nombreux
* il fait trop chaud en été et trop froid en hiver
Histoire * Ghardaïa a 1000 ans
* héritage de l’architecture du moyen âge
* Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1982
* Population berbère de rite kharidjite
* Installée dans la région au XIe siècle
7. Les avantages :
- « Un tourisme plus important pourrait relancer les affaires de la vallée du
M’zab »
- « l’ouverture aux étrangers est inévitable aujourd’hui »
8. Les passages du texte qui montrent que l’architecture de la ville est adoptée à
son climat sont :
a - petites ruelles qui protégent de la chaleur
b - pour se protéger de la canicule …. en dessous de 40° C.
9. Dans cet article, le but de la journaliste est de décrire la ville de Ghardaïa, de
raconter son histoire, de faire le compte rendu d’un voyage et d’inciter le lecteur
à faire le même.
2. Compréhension orale
- Ce texte raconte une histoire qui s’est déroulée dans le désert : faux.
123
- Ce texte décrit une ville du désert : vrai.
- L’architecture de cette ville ne respecte pas l’environnement : faux
- La mosquée est au centre de la ville : vrai.
- Cette ville est un site protégé : vrai.
- Le but du journaliste est de donner des informations sur la ville et d’inciter les
lecteurs à visiter la ville.
a- Une expression de même sens que : « la perle du désert » : joyau des sables.
b- Une justification de la réponse à la question (c) : cette ville est inscrite au
patrimoine de l’UNESCO.
c- Une expression qui caractérise les valeurs sociales : respect et justice, « rien ne
se bâtit sans l’aval de la communauté », « l’eau de l’oued est partagée
équitablement.
On retrouve des informations identiques (histoire, valeurs, géographie) dans les
deux articles parce qu’elles renvoient à la réalité. L’expression de la subjectivité,
de l’admiration, se retrouve également parce que personne ne peut rester
insensible devant la beauté d’un tel paysage.
3. Grammaire
Activité 1 :
- Croirait : conditionnel – présent
- Reviennent : indicatif – présent
- Pourrait : conditionnel – présent
- Pourraient : conditionnel – présent
Activité 2 :
1)
- Les touristes reviennent : certitude
- Un tourisme plus important pourrait : incertitude
- On se croirait : incertitude
2)
Les vieux pourraient : marque la distance du journaliste
L’expression « d’après un fonctionnaire » confirme cela.
Activité 3 :
– il aurait existé / auraient atteint / auraient existé
– Selon une vielle légende / paraît-il / à en croire les histoires les plus étranges.
– n’ont pas permis (affirmation certaine – mode indicatif)
Activité 4 :
a) Les études seraient de plus en plus faciles.
b) Le nombre de chômeurs aurait considérablement baissé.
c) Une deuxième session du baccalauréat serait organisée en septembre.
4. Lexique
Activité 1 :
1.
subjective subjective
Description objective
méliorative péjorative
A +
124
B +
C +
D +
Activité 2 :
a - dénoncer,
b - émouvoir / convaincre
c– informer
d- émouvoir / convaincre
Activité 3 :
- Termes neutres : annoncer / regarder / découvrir / voir / déclarer
- Termes mélioratifs : admirer / contempler
- Termes péjoratifs : détester / nuire
5. Lecture d’élargissement
125
4. Le journaliste participe au voyage puisqu’il nous donne des
informations précises :
- sur les personnes (leur grand nombre, d’où elles viennent, où elles
vont, comment elles sont habillées, ce qu’elles disent)
- sur le temps qu’il fait
- sur ce qu’il entend
7. Itinéraire des voyageurs :
- départ : Tizi-Ouzou, Bouira, Boumerdès, Béjaïa.
- arrivée : Illoula-Oumalou, Mekla, Imsouhal, Aïn-el- Hammam
8. La partie du texte qui indique que le journaliste à fait
des recherches sur « Sidi Abderrahmane El Illouli est : « depuis des
temps très anciens………..cet institut »
9. Le but de ce reportage est d’informer les lecteurs du journal El
Watan et de leur expliquer comment on fête El Achoura en Kabylie
6. Expression écrite :
Réponse libre.
126
SEQUENCE 2
IDENTIFIER LES FONCTIONS DU
REPORTAGE.
Plan de la SEQUENCE 2
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Lexique
CORRIGES.
127
séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support: En plein hiver, Balakot campe sur ses ruines.
Objectifs de la séance :- identifier la situation d’énonciation- déterminer le rôle
des données chiffrées dans un reportage.- déterminer la fonction des paroles
rapportées. - repérer le lexique mélioratif et le lexique péjoratif - dégager le
point de vue.- dégager les visées du reportage.- s’auto évaluer
Plan de la séance :-Observation du para texte - Hypothèses- Lecture - Analyse
Durée de la séance : une heure
séance n° 2 :
Support:TASSILI DES AJJER – VOYAGE AU CŒUR DU SAHARA
Objectifs de la séance :- Développer l’écoute.- Sélectionner des informations
- Identifier les indicateurs de temps et de lieu. - Déduire le point de vue et la
visée du document- Evaluer ses réponses.
Plan de la séance : Première écoute du texte Lecture des questions -Deuxième
écoute-Réponse aux questions Vérification des réponses
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : une carte de géographie de l ‘Alger.
séance n° 3 : Titre de la leçon : - Subordonnée relative déterminative-
Subordonnée relative explicative
Objectifs de la séance :- Identifier le rôle des subordonnées relatives
- Distinguer la subordonnée relative déterminative de la subordonnée relative
explicative - Employer des subordonnées relatives.
Plan de la séance :-Observe -Retiens -Entraîne-toi-Evalue tes réponses.
Durée de la séance : une heure.
séance n° 4 :Titres de la leçon:Les articles de presse
Objectifs de la séance :- Définir différents types d’articles- Trouver le terme
générique- Choisir le mot qui convient- S’entraîner à utiliser le dictionnaire.
Plan de la séance :- Lire- Définir- Employer.- S’auto corriger
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : dictionnaire
Titre de la leçon : Rédiger un récit de voyage à partir du descriptif d’un
« circuit touristique ».
Objectifs de la séance :- sélectionner des informations- raconter un voyage
Plan de la séance : Lire -Ecrire.
Durée de la séance : une heure
séance n° 6 : Titre de la leçon :Rédiger un récit de voyage à partir du descriptif
d’un « circuit touristique ».
Objectifs de la séance :- sélectionner des informations- raconter un voyage
Plan de la séance : Lire -Ecrire
Durée de la séance : une heure
corrigés
128
Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance :Reportage au Pakistan
En plein hiver, Balakot campe sur ses ruines
Trois mois après le séisme qui a tué 73 000 personnes au nord du Pakistan et 10
000 en Inde, plusieurs centaines de milliers de rescapés passent l’hiver sous la
tente. Reportage à Balakot, ville d’environ 25 000 habitants dont 90 % des
habitations se sont effondrées le 8 octobre à 8h50.
PAKISTAN (de notre envoyé spécial). – Le panneau routier indique « Balakot :
15 km ». On n’arrive pas y croire. Dans les villages traversés, les maisons sont
debout. On n’imagine pas que cette route large et bien bitumée descend en enfer.
Vers l’une des villes les plus durement frappées par l’interminable secousse : au
moins 7 000 morts. Le double, affirment certains. La seule trace visible de la
tragédie, ce sont ces camps de rescapés accrochés aux flancs de la montagne.
On n’arrive pas à y croire quand soudain, à la sortie d’un virage, le choc. En
contrebas, dans une boucle du fleuve Kunhar, se dressent des centaines, des
milliers de tentes. Des beige, des blanches, des bleues. « Balakot était une jolie
petite cité touristique aux portes de l’Himalaya », raconte un survivant. Ce
n’est plus qu’un champ de toile et de ruines.
Une « ville rasée » : l’expression vient spontanément à l’esprit. Mais elle est
fausse. Et surtout, « ville rasée » évoque l’image d’une ville morte. On en est
loin. Rescapés ou venus d’ailleurs, des milliers d’hommes s’activent dans ce
paysage irréel qui tient à la fois du bidonville géant et de la grande surface
humanitaire. Ici, un camion-citerne ravitaille le réservoir d’eau potable. Là, une
ONG distribue du pain fabriqué dans un camion. L’avenue principale est bordée
d’étals de fruits et de marchandises de toutes sortes.
Les rues résonnent de coups de klaxons incessants, parfois de sonneries de
portables. On entend aussi le choc des masses contre les dalles en béton dont on
récupère les fers. Et dans le ciel bleu et froid, régulièrement, vrombit un
hélicoptère qui achemine vivres, couvertures et personnel médical vers les
villages éloignés, enneigés et toujours isolés… La nuit, sous les tentes, le froid
mord. Le jour, la population semble vaquer à ses occupations habituelles. Dans le
bazar aux murs solides, deux rideaux métalliques sur trois se sont
relevés. « Quand un rideau reste abaissé, c’est que le propriétaire est
mort. »… Le deuil est toujours là, mais moins visible. Quand on
s’aventure dans les chemins creux tracés au milieu des gravats, on se fait
interpeller par des visages graves : « Là où vous marchez, c’était l’école
coranique », lance dans un anglais approximatif un homme qui tient une fillette à
la main…
A 980 m d’altitude, la neige du début janvier n’a pas tenu. Mais le froid
s’incruste. « Quand il est trop insupportable, on allume un feu de bois à
côté », explique Ali, 21 ans, qui a arrimé la tente familiale sur le toit d’un
129
magasin avec vue sur sa maison en miettes. D’autres osent un chauffage à bois
sous la toile. A leurs risques et périls.
On quitte cette ville meurtrie avec un mélange d’effroi devant l’ampleur
de la tragédie, de respect pour le travail humanitaire et d’admiration pour le
courage des survivants. Avec la triste certitude, aussi, qu’ils sont loin d’être au
bout de leur peine. Car on ne voit rien de solide se reconstruire, à l’exception du
nouveau poste de police et de l’école. Pas une grue, pas un bulldozer. « A Bam,
en Iran, deux mois après le séisme, des norias de camions évacuaient les
gravats », se souvient une permanente de la Croix-Rouge. « Ici, je ne vois
rien. » Balakot s’est installée dans un provisoire qui pourrait durer longtemps.
130
Aspect d’une ville après un tremblement de terre.
131
Séance 2 : Compréhension orale
ANNEXE
Transcription du texte de la séance de compréhension orale
Janvier 1995. L’hiver est installé. Arrivée à Djanet un jeudi. Nous restons cinq
jours pris dans le sortilège d’une oasis pleine de ressources.
Entre le musée, le centre de documentation et la visite des ksours fondateurs de la
ville, le temps passe, agréable. Il faut préparer le départ sur Iherir, trouver une
voiture auprès d’une agence, compléter les vivres et se décider à partir. Nous
nous arrachons à la quiétude de Djanet un lundi, direction Bordj El Haoues. La
piste est correcte, nous traversons l’Erg Admer en longeant le plateau. Accueil
chaleureux et premiers contacts avec les légendes touaregs. Soirée chez Brahim,
notre guide jusqu'à Iherir.
Mardi de bonne heure, départ sur Iherir en passant par le col de Tin Terejdeli.
Visite sur la route des peintures de Tanezrekou, traversée de la vallée de Dider.
Ici et là, des campements nomades en attente de l’ouverture des pâturages… Les
sensations sont fortes et nous sommes silencieux. Nous surplombons Tdaren,
zéribas en série au fond du canyon, puis Iherir nous accueille avec ses palmiers et
son oued à l’écoulement régulier. Nuit étoilée, couscous chez le chef du village,
thé et échanges de nouvelles puis soirée de Tindé avec Brahim et Ahmadou.
Mercredi, brève remontée de l’oued Tdaren et retour sur Iherir.
Brahim nous invite pour une nuit à la belle étoile dans la vallée de Dider. Nuit
glaciale et blanche. Retour sur Bordj El Haoues et Djanet le jeudi. Le temps de
récupérer puis nouveau départ sur Dabbaren le samedi dans la journée.
Abdelkrim Djillali, TASSILI MAGAZINE* n° 2, juin 1995
* TASSILI MAGAZINE : magazine de bord, destiné spécialement aux passagers
d’air ALGERI Découvre le texte en l’écoutant une première fois:
II - Lis les questions. Ecoute attentivement puis réponds.
1) Complète le tableau suivant :
Région visitée Date du voyage Durée du voyage
132
7) Le texte correspond-il à :
- un reportage ?
- un récit de voyage ?
- des notes de voyage ?
8) Le but de ce texte est de :
- décrire les lieux.
- proposer un itinéraire
- présenter une variété de sites à visiter
- faire l’éloge l’hospitalité des habitants du sud
133
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
Subordonnée relative déterminative, subordonnée relative explicative
Activité 1 :
Lis les phrases suivantes :
a) - Le journaliste, qui s’est rendu à Balakot, a écrit un reportage.
b) - Le journaliste qui s’est rendu à Balakot a écrit un reportage.
- Observe la ponctuation dans chacune des phrases.
- Souligne la subordonnée relative dans chaque phrase.
- Quel mot l’introduit ?
- Indique le rôle de chaque subordonnée relative : apporte des précisions
complémentaires – détermine le sens du nom.
Retiens
La proposition subordonnée relative est une expansion du nom.. Elle sert à
caractériser le nom.
La relative déterminative n’est pas séparée du nom par une virgule. Elle
délimite le sens du nom qu’elle complète, elle permet de l’identifier. Si on la
supprime, la phrase perd une partie de son sens.
Activité 2 :
Indique si la proposition subordonnée relative est explicative ou déterminative.
Précise le nom qu’elle caractérise.
- « Le Guyanais qui va se promener prend son fusil comme nous notre
parapluie »
- « C’est une cuvette bien cachée dans les forêts de Guyane où l’on jette des
hommes qui n’en remonteront plus »
- « On met, pour ouvrir la route, des misérables qui ne peuvent plus marcher ».
- « Un paysage irréel qui tient à la fois du bidon ville géant et de la grande
surface humanitaire »
- « La rue de Massena et la rue de France, qui la prolonge, sont deux artères
piétonnes agréables à parcourir ».
Activité 3 : Utilise les subordonnées relatives suivantes pour caractériser les
noms soulignés.
Parmi ces subordonnées, lesquelles sont facultatives ?
Subordonnées :où il vit un moment magique qui restera un passionné des étoiles
dont le sommeil a été interrompu qui se situe au coeur des Etats Unis.
134
Steven Spielberg est né dans l’Ohio. A cinq ans, il habite le New Jersey. Une
nuit, son père le réveille. Le garçon voit le ciel s’éclairer d’une multitude de
points lumineux : une pluie de météorites. Cette image du ciel enflammé
marquera à jamais Steven.
135
Séance n° 4 : Lexique
Déroulement de la séance :
Les articles de presse.
DEFINITIONS NOMS
a) – centralise les nouvelles puis les retransmet aux 1. un compte rendu
journaux
b) – information principale de la journée, souvent 2. une brève
rédigée par le rédacteur en chef
c) – article dans lequel le journaliste résume un 3. une agence de presse
spectacle, un livre et émet un jugement
d) – article de quelques lignes seulement où 4. une interview
l'information n'est pas développée
e) – le journaliste fait parler une personne connue ou 5. une dépêche
un spécialiste du sujet dont traite l'article
f) – article où un journaliste relate de manière vivante 6. un éditorial
ce qu'il a vu et entendu sur les lieux d'un événement
g) – information transmise aux agences de presse 7. un reportage
136
Séance 5 : Lecture d’élargissement
AU BAGNE
Quelques jours après son arrivée, Albert Londres se rend, en compagnie du
gouverneur de Cayenne, sur le chantier de la « route coloniale n° 1 ».
La Guyane est un pays inhabité. Son territoire fait le tiers de la France, mais elle
n’a que vingt-cinq mille habitants – encore quand on compte largement. Le
Guyanais qui va se promener prend son fusil comme nous notre parapluie. C’est
l’habitude. En dehors de ceux qui font de la politique, les autres sont des coureurs
des bois, balatistes (qui saignent le balata 1) ou chercheurs d’or. C’est vous dire
qu’il y a peu de villages. Voici pourtant Marcouria
On nous fait entrer dans une charmante cage à lapins : la mairie. En notre
honneur, le curé et le maire se sont réconciliés. Nous buvons le champagne. Le
secrétaire de la mairie était là, aussi… Repartons. Toujours des pri-pri2, toujours
des savanes tremblantes. Nous arrivons au kilomètre 24. C’est le bout du monde.
Et pour la première fois, je vois le bagne !
Ils sont là, cent hommes, tous la maladie dans le ventre. Ceux qui sont debout,
ceux qui sont couchés, ceux qui gémissent comme des chiens. La brousse est
devant eux, semblable à un mur. Mais ce ne sont pas eux qui abattront le mur,
c’est le mur qui les aura.Ce n’est pas un camp de travailleurs, c’est une cuvette
bien cachée dans les forêts de Guyane, où l’on jette des hommes qui n’en
remonteront plus.
Vingt-quatre kilomètres dans ces conditions-là, mais c’est magnifique en soixante
ans ! Dans quatre siècles, nous aurons probablement réuni Cayenne à Saint-
Laurent-du-Maroni3 et ce sera plus magnifique encore !….
Pourtant, la question serait de savoir si l’on veut faire une route ou si l’on veut
faire crever des individus. Si c’est pour faire crever des individus, ne changez
rien ! Tout va bien ! Si c’est pour faire une route…
D’abord, ils ne mangent pas à leur faim. Aucun forçat ne mange à sa faim ; mais
les autres ne font rien. Ceux-là ont le temps de souffler, ils n’ont plus la force de
lever la pioche. Ensuite, ils sont pieds nus. C’est affreux à voir….
On met, pour ouvrir la route, des misérables qui ne peuvent plus marcher ! Ce
n’est que l’extérieur, ce qui se voit. Le mal qui mine en dedans, s’appelle
ankylostomiase. Ce sont des vers infiniment petits, qui désagrègent l’intestin.
Tous les bagnards en sont atteints. C’est ce qui leur vaut ce teint de chandelle, ce
ventre concave, et qui fait que plus l’heure approche où leurs yeux se fermeront,
plus leurs yeux s’agrandissent ! Pour eux, la quinine4 étant considérée comme un
bonbon, on ne leur en donne que lorsqu’ils sont sages ; alors la fièvre accourt
tambour battant dans ce champ de bataille. Les travaux forcés ? Oui. La maladie
forcée ? Non.
J’entre dans une case. Sur cent travailleurs, quarante-huit aujourd’hui sont
abattus. Sous des moustiquaires noires de crasse, mais trop petites, leurs bras
dépassent, leurs pieds dépassent, et le moustique mène là sa danse.
137
Les forçats ne me voient pas passer, même ceux qui regardent. La fièvre les a
emportés dans son cercle enchanté. Ils gémissent et l’on ne sait si leurs
gémissements sont un chant ou une plainte. Ils tremblotent sur leur planche.
Quand on veut faire une route, on s’y prend autrement.
138
Le bagne de Cayenne
139
Séance n° 6 : Expression écrite.
Déroulement de la séance :
Tu vas maintenant rédiger l’essentiel du récit, c’est-à-dire les événements qui
ont marqué le voyage.
Tu peux t’inspirer du modèle ci-dessous, qui est le descriptif d’un circuit
touristique proposé aux personnes intéressées.
Si tu peux trouver des dépliants touristiques décrivant des circuits proposés aux
clients éventuels et concernant la ville que tu as présentée dans la séquence 1,
cela te facilitera le travail.
Ton récit sera rédigé à la première personne et enrichi de qualifiants
valorisants.
Descriptif de circuit
Le grand erg occidental est un continent de dunes. A l'orée du grand erg et au
pied de falaises arides, un chapelet de palmeraies forme un fleuve de verdure.
De ce torrent vert, naît Timimoun, l'oasis la plus importante du Gourar. Elle se
caractérise par une architecture de type soudanais.
Les dunes du grand erg occidental peuvent atteindre jusqu'à 120 m de hauteur
et culminer à 673 m. Celui-ci est délimité au nord par l'Atlas saharien, à l'est
par le M'Zab, au sud par le plateau du Tadmaït et à l'ouest par les oasis du
Touat et l'oued Saoura.
Au pied de Timimoun, s'étend la sebkha, ancien lac salé, aujourd'hui à sec,
champs de récolte de belles roses des sables. Au cœur de l'erg, de nombreuses
oasis avec souvent de grands ksars où de nos jours encore, est maintenu un
mode de vie ancestral.
L'architecture, l'hospitalité légendaire, l'artisanat... font du Gourar une région
qui attire de nombreux visiteurs. Une région où le déplacement en méharée est
coutumier.
Jour 1 :
Accueil à l'aéroport de Timimoun. Vous êtes transportés en 4 x 4 directement
vers votre premier bivouac à Aghlad où se trouvent chameliers et chameaux.
Jours2:à6:
Formation de la caravane et départ à travers le grand erg occidental culminant à
plus de 600 m où les dunes apparaissent tantôt groupées en massifs compacts,
tantôt alignés en chaînons parallèles séparés par de grands couloirs. Vous
découvrirez dans un silence presque palpable, les plus belles oasis et les ksour
où les modes de vies ancestraux sont préservés. L'itinéraire se présente ainsi :
Tala Sandjane, Tanza, Bordj Aïssi, Teghnaya et s'achève à El Mabrouk pour le
dernier bivouac dans les dunes.
Jour 7 : Retour sur Mimoun en 4 x 4 et installation au campement. Visite de la
ville (Ksar, musée, oasis). Nuit à Mimoun.
Jour 8 : Matinée en ville puis transfert à l'aéroport de Timimoun pour
l'embarquement.
140
Encadrement par Touaregs francophones.
Matelas mousse fourni.
Portage : par chameaux
Niveau : pour tous (environ 4 h de marche par jour).
Oasis en Tunisie
141
CORRIGES
1. Compréhension de l’écrit
1. En plein hiver, mis en apposition en début de phrase pour captiver le lecteur.
Une réalité en ruines : une situation dramatique insupportable.
Par le choix de ces mots, le journaliste cherche à toucher les lecteurs, et
dénoncer une situation.
2. - Le panneau routier indique Balakot : 15 km
- On quitte cette ville…
3. « On » désigne
4.
Qui écrit? Où? Quand ? Pourquoi? Quoi ? Quel
événement?
Alain A 14 -15 Infomer les Reportage sur
PEUDENIER Balakot, janvier lecteurs du les dégâts
au 2006 journal Sud- causés par le
Pakistan Ouest séisme
5.
a) – trois mois – 73 000 personnes – 10 000 – plusieurs centaines de milliers de
rescapés – environ 25 000 habitants – 90 % des habitants
b) – Le journaliste donne ces chiffres pour deux raisons:
- prouver qu'il s'est bien renseigné sur l'événement (la catastrophe)
- choquer, révolter et faire réagir les lecteurs
6. "On n'arrive pas à y croire", "on n'imagine pas", "le choc", "ce n'est plus
qu'un camp de tentes et de ruines".
7. Les paroles rapportées sont en gras dans l'article. Ces paroles rapportées
prouvent que le journaliste s'est rendu sur place et qu'il a interviewé des
personnes. Ces propos traduisent la réalité des faits rapportés. Ils témoignent de
la réalité.
8. Les expressions : « paysage irréel, bidonville géant »
9. La partie de l'article dans la quelle le journaliste nous rapporte ce qu'il
entend se situe à la fin du 2ème paragraphe.
10. Les expressions utilisées sont :
- Les rues résonnent.
- De coups de klaxons, de sonneries de portables
- Le choc des masses contre les dalles en béton
- Un hélicoptère vrombit
Tous ces bruits rendent la situation infernale, invivable.
11. Les ruines, le bruit et le froid
12. Dernier paragraphe:
- effroi devant l’ampleur de la tragédie - respect pour letravail humanitaire
- admiration pour le courage des survivants
- tristesse
142
13. Son commentaire apparaît dans la dernière phrase
14. La description est dominante.
Informer / dénoncer / choquer / faire réagir et faire agir les lecteurs (ici la
description des conditions de vie, les chiffres et les propos des rescapés ont
valeur d’argument pour le journaliste qui veut faire réagir les lecteurs).
2. Compréhension orale
II.
1)
Région visitée Date du voyage Durée du voyage
Le Tassili Janvier 95 8 jours
2) Brahim est un guide
3) L’itinéraire est :
Djanet – Bordj El Haoues – Dider – Iherir – Oued – Tdaren – Iherir – Bordj El
Haoues – Djanet
4) Jour du départ : lundi ; jour du retour : jeudi.
5) Ce sont des phrases nominales (le voyageur prend des notes de voyage).
6) Les termes qui traduisent les sentiments du journaliste sont : agréable –
quiétude – chaleureux – sensations fortes.
7) Le texte est constitué de notes de voyage.
8) Le but de ce texte est de :
- proposer un itinéraire
- présenter une variété de sites à visiter
9) Le document s’adresse à d’éventuels touristes.
3. Grammaire
Activité 1 :
a) –La subordonnée « , qui s’est rendu à Balakot, » (entre deux virgules)
apporte des précisions supplémentaires. Elle a un rôle explicatif (c’est parce
qu’il est allé a Balakot qu’il a écrit un reportage).
b) –La subordonnée « qui s’est rendu à Balakot » détermine le nom
journaliste. Elle permet d’identifier l’antécédent (le journaliste ; il s’agit du
journaliste qui s’est rendu à Balakot et non d’un autre).
Activité 2 :
1-Guyanais : déterminative.
2-cuvette : déterminative.
3-hommes : déterminative.
4-misérables : déterminative.
143
5-paysage : déterminative.
6-rue de France : explicative (facultative).
Activité 3 :
Steven Spielberg est né dans l’Ohio qui est situé au cœur des Etats
Unis. A cinq ans, il habite le New Jersey où il vit un moment magique. Une
nuit, son père le réveille. Le garçon, dont le sommeil a été interrompu,voit le
ciel s’éclairer d’une multitude de points lumineux : une pluie de météorites.
Cette image du ciel enflammé marquera à jamais Steven qui restera un
passionné des étoiles.
4. Lexique
1.
a – 3 / b – 6 / c – 1 / d – 2 / e – 4 / f – 7/ g – 5.
2.
Comment réaliser un reportage ?
Si tu fais un reportage tu deviens un reporter, c'est-à-dire un
journaliste qui se déplace pour rassembler des informations, faire des
interviews et prendre des photos de façon à écrire un texte intéressant, bien
documenté et abonnement illustré.
Pour accrocher le lecteur tu choisis un titre accrocheur et un chapeau
qui résume l'article et donne envie de le lire en entier.
5. Lecture d’élargissement
144
6. Non : le paysage est monotone : « toujours des marécages, toujours
des savanes tremblantes » ; le voyage est trop long : « c’est le bout du
monde »
7. « et pour la première fois, je vois le bagne »
8. Des misérables – les bagnards – les forçats. Pour montrer
l’exploitation des prisonniers par l’administration.
9. Les expressions qui décrivent les conditions de vie et de travail de ces
prisonniers : la maladie dans le ventre – gémissent comme des chiens
– c’est une cuvette où l’on jette des hommes qui n’en remonteront
jamais – ils ne mangent pas à leur faim – ils sont pieds nus – le mal
qui les mine s’appelle « ankilostomiase » - la fièvre les a emportés …
10. Le vocabulaire employé décrit des conditions inhumaines,
inimaginables, une réalité incroyable et insupportable.
11. Le journaliste emploie le pronom « je » car il s’implique entièrement.
12. Le but de ce reportage est :
a- d’informer, de faire découvrir aux lecteurs français de l’époque la
triste réalité du bagne de Cayenne.
b- de dénoncer, de condamner, de faire réagir les institutions et la
société française de l’époque (1924).
6. Expression écrite
Réponse libre.
145
146
SEQUENCE 3: CONCLURE LE
RECIT DE VOYAGE
Plan de la SEQUENCE 3
Séance 3 : grammaire
Séance 4 : Lexique
CORRIGES.
147
Séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support: Antibes au soleil couchant
Objectifs de la séance :- Repérer les circonstances- Repérer l’impression
générale- Identifier les éléments de la description- Dégager l’organisation
d’une description- Dégager le point de vue du narrateur- Déduire la fonction
de la description
Plan de la séance : Observation –Hypothèses Lecture Analyse -Synthèse
-Autoévaluation
Durée de la séance : une heure
Séance n° 2 : Compréhension orale
Documents à consulter : dictionnaire – cartes de géographie
Support:Biographie d’Albert Londres
Objectifs de la séance :- développer l’écoute- sélectionner des informations
- remplir une fiche de renseignements- s’auto évaluer
Plan de la séance :- Première écoute du texte- Lecture des questions
- Deuxième écoute- Réponse aux questions- Vérification des réponses
Durée de la séance : une heure
Séance n° 3 :Grammair.
Titre de la leçon : La comparaison – La personnification
Objectifs de la séance :- identifier les comparaisons- distinguer le comparé
du comparant- identifier les personnifications.- construire des comparaisons
- dégager le rôle de la comparaison et de la personnification dans une
description.
Plan de la séance :-Observe -Retiens -Entraîne-toi
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : dictionnaire – grammaire
Séance n° 4 : Lexique
Titre de la leçon :Champs lexicaux du tourisme et du voyage.
Objectifs de la séance :- constituer le champ lexical du voyage et celui du
tourisme.- dégager le point de vue à partir des champs lexicaux.- trouver des
définitions-- comparer la définition du dictionnaire à une explication subjective.
Plan de la séance :-Relever Définir Comparer.
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : dictionnaire
Séance 5 : Lecture d’élargissement
Séance n° 6 :Expression écrite
Titre de la leçon :Rédiger la fin du récit -Mettre en forme l’ensemble
Objectifs de la séance :-Rendre compte d’une visite-Insérer des descriptions et
des paroles rapportées-Employer un lexique subjectif
Plan de la séance :-Ecrire-S’auto évaluer.
Durée de la séance : deux heures.
148
Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance : Antibes au soleil couchant
J’étais assis sur le môle1 du petit port d’Oberon, près du hameau de la Salis,
pour regarder Antibes au soleil couchant. Je n’avais jamais rien vu d’aussi
surprenant et d’aussi beau.
La petite ville, enfermée en ses lourdes murailles de guerre construites par M.
de Vauban2, s’avançait en pleine mer, au milieu de l’immense golfe de Nice.
La haute vague du large venait se briser à son pied, l’entourant d’une fleur
d’écume ; et on voyait, au-dessus des remparts, les maisons grimper les unes
sur les autres jusqu’aux deux tours dressées dans le ciel comme les deux cornes
d’un casque antique. Et ces deux tours se dessinaient sur la blancheur laiteuse
des Alpes, sur l’énorme et lointaine muraille de neige qui barrait tout l’horizon.
Entre l’écume blanche au pied des murs et la neige blanche au bord du
ciel, la petite cité, éclatante et debout sur le fond bleuâtre des premières
montagnes, offrait aux rayons du soleil couchant une pyramide de maisons aux
toits roux, dont les façades aussi étaient blanches, et si différentes cependant
qu’elles semblaient de toutes les nuances.
Et le ciel, au-dessus des Alpes, était lui-même d’un bleu presque blanc,
comme si la neige eût déteint sur lui ; quelques nuages d’argent tout près de
sommets pâles ; et de l’autre côté du golfe, Nice couchée au bord de l’eau
s’étendait comme un fil blanc entre la mer et la montagne. Deux grandes voiles
latines3, poussées par une forte brise, semblaient courir sur les flots.
Je regardais cela, émerveillé. C’était une de ces choses si douces, si rares, si
délicieuses à voir qu’elles entrent en vous, inoubliables comme des souvenirs
de bonheur. On vit, on pense, on souffre, on est ému, on aime par le regard.
Guy de Maupassant, 1850 – 1893, « Madame Parisse »
Notes :
1. môle : construction en maçonnerie destinée à protéger l’entrée d’un port
2. M. de Vauban : maréchal de France(1633 – 1707) qui fit construire de
nombreuses fortifications pour assurer la défense des villes
3. voiles latines : bateaux à voiles triangulaires
149
Un aspect de la ville d’Antibes
Questions :
150
5. Dans quelle autre partie du texte le narrateur exprime-t-il son point de
vue de manière explicite ?
6. Relève les passages du texte qui montrent que le regard du narrateur
parcourt la ville de bas en haut.
7. Quelles expressions du texte indiquent que la « petite ville » est
comparée à une personne ?
8. Pourquoi, dans la dernière phrase, le narrateur utilise-t-il le pronom
« on » et le présent de l’indicatif ?
9. Quel est le but de cette description ?
Retiens
151
Séance n° 2 : Compréhension orale
ANNEXE
Transcription du texte de la séance de compréhension écrite
ALBERT LONDRES
Le grand reportage a longtemps été un genre populaire dans la presse écrite, à
une époque où la radio et la télévision n’existaient pas. Albert Londres (1884 –
1932) fut l’un des reporters les plus célèbres : pendant dix-huit ans, il parcourut
le monde en tant que correspondant de plusieurs quotidiens.
En 1923, Albert Londres réalisa une enquête sur le bagne de Cayenne (situé en
Guyane) où la France envoyait ses forçats.
Un prix « Albert Londres » couronne chaque année un reporter de talent pour
commémorer le souvenir de ce grand reporter.
Questions :
Ecoute attentivement ce texte puis remplis cette fiche de renseignements
- Nom :
- Prénom :
- Année de naissance :
- Année de décès :
- Nationalité :
- Fonction :
- Enquête réalisée :
- Distinction qui commémore son souvenir :
152
Séance n° 3 : Grammaire.
Déroulement de la leçon :
Activité 1 :
Lis les phrases suivantes puis réponds aux questions :
a) « Nice, couchée au bord de l’eau, s’étendait comme un fil blanc entre la mer
et la montagne »
b) « Deux tours dressées dans le ciel comme les deux cornes d’un casque
antique »
c) « Une brume immobile enlaçait la petite ville »
- trouve dans chaque phrase le mot qui signale la comparaison ;
-indique le comparé et le comparant dans chaque phrase ;
-repère le lien de ressemblance entre ces éléments.
Activité 2 :
- Observe les verbes des phrases ci-dessous.
- L’emploi de ces verbes avec des noms d’objet est-il habituel ?
a- « La petite ville s’avançait en pleine mer. »
b-« On voyait les maisons grimper les unes sur les autres. »
Retiens :
Caractérise trois mots pris dans la liste suivante à l’aide d’une comparaison,
d’une métaphore et d’une personnification : les étoiles ; la lune ; le soleil ; la
ville ; le désert ; la mer
153
Séance n° 4 : Lexique
Déroulement de la séance :
Définition préalable :
154
Séance n ° 5 : Lectures d’élargissement
Texte A :
Dimanche 5 juillet. Le matin nous quittons Ma-Kung…
Au large en route pour le Japon
Mercredi 8. Arrivée au Japon, l’après-midi, par un temps pur, limpide, exquis.
C’est joli et étrange. Nous entrons comme dans un couloir profond, entre deux
rangées de très hautes montagnes, boisées, bizarres de forme, d’un vert, d’un
vert admirable, et qui se succèdent symétriquement, comme dans un décor de
théâtre pas assez vraisemblable. Nous frôlons au passage des centaines de
grandes jonques extraordinaires, qui marchent tout doucement, avec des
bruissements, très légers ; leurs immenses voiles très blanches sont plissées et
drapées comme des rideaux.
Pierre Loti (1860 – 1923), Journal intime, inédit, année 1885
Texte B :
Vers trois heures du soir, ces choses lointaines, s’étaient rapprochées,
rapprochées jusqu'à nous surplomber de leurs masses ou de leurs fouillis de
verdure.
Et nous entrions maintenant dans une espèce de couloir ombreux, entre deux
rangées de très hautes montagnes qui se succédaient avec une bizarrerie
symétrique – comme les « portants » d’un décor tout en profondeur, extrêmement
beau, mais pas assez naturel. On eût dit que ce Japon s’ouvrait devant nous, en
une déchirure enchantée, pour nous laisser pénétrer dans son cœur même.
Au bout de cette baie longue et étrange, il devait y avoir Nagasaki qu’on ne
voyait pas encore. Tout était admirablement vert. La grande brise du large,
brusquement tombée, avait fait place au calme ; l’air, devenu très chaud, se
remplissait de parfums de fleurs.
Et, dans cette vallée, il se faisait une étonnante musique de cigales ; elles se
répondaient d’une rive à l’autre ; toutes ces montagnes résonnaient de leurs
bruissements innombrables ; tout ce pays rendait comme une incessante vibration
de cristal. Nous frôlions au passage des peuplades de grandes jonques, qui
glissaient tout doucement, poussées par des brises imperceptibles ; sur l’eau à
peine froissée, on ne les entendait pas marcher ; leurs voiles blanches, tendues sur
des vergues1 horizontales, retombaient mollement, drapées à mille plis comme
des stores... Au milieu du vert intense de ces murailles de montagnes, elles
avaient une blancheur neigeuse.
A mesure qu’on s’enfonçait dans le couloir vert, les senteurs devenaient
plus pénétrantes et le tintement des cigales s’enflait comme 1un crescendo
d’orchestre.
Quel pays de verdure et d’ombre, ce Japon, quel Eden inattendu !…
1
Mâts de bateau
155
Pierre Loti, Madame Chrysanthème (1887)
1. Quels pronoms désignent le narrateur?
1. Quel est le point de vue de la description ?
2. Quelles expressions traduisent l’émerveillement du narrateur ?
3. Quelle phrase exprime l’impression générale ?
4. Quel est le lieu décrit ? Quelle phrase l’indique ?
5. Quels verbes de mouvements indiquent que le narrateur se déplace ?
6. Relève des expressions du troisième paragraphe où le narrateur décrit : ce
qu’il voit ; ce qu’il entend ; ce qu’il sent.
7. Quel est le but de cette description ?
8. Compare les deux descriptions. (les éléments décrits ; les temps employés ;
les mots choisis).
156
Séance n° 6 : Expression écrite
Déroulement de la séance :
157
CORRIGES
1. Compréhension de l’écrit
Impression
Qui décrit ? Où se trouve-t- il ? A quel moment ?
générale
Paysage
Je Assis sur le môle du
Au soleil couchant surprenant,
Le narrateur petit port d’Obernon
très beau
5. Le dernier paragraphe.
6. La petite ville s’avançait en pleine mer on voyait au-dessus des remparts les
maisons grimper jusqu’aux deux tours dressées dans le ciel ».
- Entre l’écume blanche au pied des murs et la neige blanche au bord du ciel
- Et le ciel au-dessus des Alpes
7. Les expressions s’avançait/ son pied/ les maisons grimper. Ces termes
accompagnent normalement des noms qui désignent des personnes et non des
objets comme ici : ce procédé est la personnification.
2. Compréhension orale
158
Nom : Londres
Prénom : Albert
Année de naissance : 1884
Année de décès :1932
Nationalité : française
Fonction : reporter
Enquête réalisée : sur le bagne de Cayenne
Distinction commémorative : Prix Albert Londres
3. Grammaire
Activité 1 :
a) « comme » signale la comparaison.
- Nice, couchée au bord de l’eau : le comparé (ce qui est comparé)
- Un fil blanc entre la mer et la montagne : le comparant (ce à quoi on
compare)
- S’étendait : lien de ressemblance.
b)- Deux tours : comparé.
- Dressées dans le ciel : lien de ressemblance.
- Comme : mot de comparaison.
- Les deux cornes d’un casque antique : comparant.
c) - Une brume immobile : comparé.
- Enlaçait la petite ville : lien de ressemblance.
- Dans cette phrase, le mot de comparaison est absent.
- Le comparant n’est pas exprimé.
- Cette phrase exprime une métaphore.
Activité 2 :
Les verbes « s’avançait » et « grimpait » accompagnent habituellement des
noms de personne. Ce procédé est « la personnification ».
Activité 3 :
a) malin comme un singe.
b) gai comme un pinson.
c) bête comme une oie.
d) bavarde comme une pie.
e) vaniteux comme un pain.
Activité 3 :
Réponse libre.
4. Lexique
a- Les champs lexicaux
Tourisme Voyage
Images Découvertes
159
Clichés Rencontres
Représentations fabriquées Imprévu
Codes préétablis Contrées nouvelles
Gens différents
6. Expression Ecrite
Réponse libre.
160
GRILLE D’AUTO EVALUATION
Tu as écrit un récit de voyage. Tu vas maintenant vérifier si tu as
respecté les consignes pour réaliser une bonne production en t’aidant du
tableau ci-dessous ; note dans la colonne qui convient ce que tu as fait et
ce que tu n’as pas fait. Complète ton travail par ce que tu n’auras pas
fait
161
162
SEQUENCE 4: PRESENTER LES
PERSONNAG LES SITUER DANS LE DECOR
Plan de la SEQUENCE 4
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Lexique
CORRIGES.
163
Séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support : Rencontre (épisode 1)
Objectifs de la séance :- Comprendre une nouvelle d’anticipé- Repérer les
indices du « surnaturel » (ou fantastique)- Identifier les caractéristiques des
personnages
Plan de la séance- Lecture du début de la nouvelle- Etude du texte
Durée de la séance : une heure
Séance n° 2 : Compréhension de l'orale
Objectifs de la séance :- Dégager le thème de la nouvelle- Identifier les
personnages- Repérer les dimensions spatio-temporelles
Plan de la séance :- Ecoute du document (deux fois)- Réponse aux questions
Séance n° 3 : syntaxe
Titre de la leçon : L’antéposition et la postposition de l’adjectif
qualificatif.Objectif de la séance :- Distinguer les traits sémantiques liés à
l’antéposition et à la postposition des adjectifs qualificatifs
Plan de la séance :-Observation Conclusions -Exercices d’application
Durée de la séance : une heure
Séance n° 4 : Lexique
Titre de la leçon :Le champ lexical de la science Objectif de la
séance :Dégager le lexique relatif aux technologies du futur
en vue de sa réutilisation Plan de la séance :Exercices
Durée de la séance : une heure
Séance n° 5 : Activités d’écriture
Objectif de la séance : Préparer la rédaction du début de la nouvelle :
présenter les personnages et les situer dans le décor
Durée de la séance : une heure
Séance n° 6 : lecture d'élargissement
CORRIGES.
164
Séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance :
Rappel :
Reporte-toi à l’envoi n° 1 de la 1ère A.S, projet n° 2 intitulé : « Ecrire une
nouvelle », séquence n°2 (« Les caractéristiques de la nouvelle »).On parle de
nouvelle d’anticipation lorsque le récit évoque des faits qui se dérouleront dans
un futur lointain.
Voici le début d’une nouvelle. Lis le texte puis réponds aux questions.
RENCONTRE Ma rencontre avec la créature est soudaine et, après tout, sans
but. Je marche à travers le sombre couloir d'acier, m'attendant à une mort
désormais inéluctable, mais heureusement rapide. J'arrive près d'elle, je
l'observe. Elle aussi. Mon impression d'elle me paraît floue : Elle est,
évidemment, supérieure en tous points à mon organisme. Mais se rend-elle
compte de ce qu'elle va faire ? Étant le dernier représentant de mon espèce, elle
pourrait, au moins, y mettre les formes. En signe de respect. Elle va avoir
l'immense honneur de détruire un ensemble de civilisations, d'esprits, de pensées.
De tout ce qui a pu être produit avant moi, par quelqu'un d'autre désormais
oublié. C'est la suite d'un long processus et, finalement, ma mort n'est qu'une
formalité : tout est inévitable.Je ne sais que répondre à ma propre question. Elle
ne fait rien, semble s'intéresser à moi, peut-être un réflexe de curiosité. En
réalité, je me sens supérieur. Si elle ne comprend pas ce qui se passe, ici, en ce
moment, alors ce serait pour moi une victoire. Une victoire brève, oui, mais ma
dernière victoire, et donc celle de l'humanité. Je ris. Elle grogne, elle
s'impatiente. (…)
R. Violat
Questions :
165
3°) Où s’est déroulée la rencontre ?
4°) Cette rencontre était-elle prévue ? Relève la phrase du texte qui justifie ta
réponse.
5°) Quelle réaction est provoquée par l’endroit dans lequel s’est faite la
rencontre ?
6°) L’histoire est-elle racontée par l’auteur ou un narrateur ?
7°) Qu’a-t-il de particulier ?
8°) Par quelle expression le narrateur se désigne-t-il pour se distinguer du
personnage rencontré ?
9°) Le narrateur a dit : « Je ne sais que répondre à ma propre question » : de
quelle question s’agit-il ?
10°) Qu’est-ce que cette rencontre annonce au narrateur ?
11°) D’après le narrateur, qu’est-ce que sa mort entraînerait ?
12°) Quelle réaction le narrateur a-t-il devant le personnage rencontré ? Recopie
les deux réponses justes parmi toutes celles qui suivent :
- il avait peur ;
- il était sûr de mourir ;
- il était indifférent ;
- il l’examine ;
- il l’abandonne et s’en va ;
- il le méprise ;
Relève les expressions du texte qui justifient chacune de tes réponses.
13°) Pourquoi le narrateur dit-il : « Je ris » ?
14°) « Elle grogne, elle s’impatiente ». D’après toi, que va-t-il se passer ? Que
va-t-elle faire ?
15°) Qu’est-ce que :
- l’anticipation ?
- la science-fiction ?
- le fantastique ?
- le surnaturel ?
166
Séance n° 2 : Compréhension de l’oral
ANNEXE
Transcription du texte de la séance de compréhension orale
23 mars 3982
Il y a un bug dans le système. Des hordes de robots aux apparences variées se
précipitent sans savoir où ils vont, guidés par une intelligence artificielle
défaillante. Des nuances argentées et chromées s’en vont à grande vitesse dans
des réseaux complexes faits de métal et de diodes clignotantes.
Les robots piaillent en binaire des expressions désordonnées tout en cheminant
dans le labyrinthe brillant, certains s’entrechoquent dans un froissement de tôle
et un cliquetis d’articulations mécaniques frétillantes. Tout va très vite, contrôle
perdu, crash, alerte, trop vite, mouvements incohérents, alerte, bug, alerte.
Collisions en série, évitements de justesse, fuites d’huiles et roues qui glissent,
robots idiots aux lumières aléatoires qui circulent, entité d’aciers mobiles
voguant sans âme dans le complexe aux clignotements verts et rouges.
Il y a un bug dans le système, perte du contrôle de système de gestion
intelligente. Des robots sans but errent tristement lumières éteintes. Ils pleurent
des larmes de mercure dans l’immensité métallique, tristesse d’androïdes sans
âme, émotions artificielles dans le système qui se répandent dans la population
électronique.
Bug alerte incohérence indéfinie, les robots immobiles contemplent le complexe
de leurs yeux éteints, peu à peu le clignotement vert et rouge ralentit, les diodes
restent sombres et le complexe est peu à peu englouti dans l’obscurité. Robots
emportés par les androïdes-poubelles au milieu des autres inertes, débris de
robots balayés par le vent qui souffle en silence dans le complexe plongé dans
une nuit d’où ressort de faibles luminescences vertes et rouges.
Erreur système, les étoiles ne brillent plus pour les robots. Alerte, il y a un
système intelligence désactivé, fonctionnalités inaccessibles, cerveau artificiel
déficient, organe de gestion inaccessible. Données incorrectes, système paralysé,
erreur inconnue, cerveau endommagé. Système intelligent dysfonctionnel.
Alerte. Alerte. Alerte. Alerte. Récits
d’anticipation (Source : Internet) Questions :1°) Quel sont les personnages de
cette histoire ?
2°) Quelle est l’expression, parmi celles qui suivent, qui a été utilisée pour en
parler : a- des groupuscules de robots ?
b- un cortège de robots ?
c- des hordes de robots ?
3°) Qu’est-il arrivé à ces personnages ?
4°) Quand ?
5°) Qui est responsable de cette situation ?
6°) Est-on arrivé à corriger la situation ? A-t-on trouvé une solution ?
7°) Pourquoi les expressions suivantes ont-elles été employées pour les
personnages ?
167
- émotions artificielles
- contemplent les yeux éteints
- la population électronique
- androïdes
8°) Quels indices montrent que les évènements décrits relèvent de l’anticipation
?
168
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
Observe : Lis la phrase suivante extraite du document n° 1 (compréhension
écrite) :
« Une victoire brève, oui, mais ma dernière victoire »-Relève les deux adjectifs
qualificatifs. -Sont-ils placés de la même manière par rapport au nom ?
Retiens :
L’adjectif qualificatif sert à déterminer le nom auquel il se rapporte et
avec lequel il s’accorde en genre et en nombre.
« Déterminer » veut dire ajouter un trait de caractérisation spécifique
au nom. Autrement dit, la signification de « brève » (de courte durée)
s’ajoute au nom « victoire » (triomphe ; le triomphe est de courte durée).
Son rôle est d’enrichir la signification du nom. Cela veut dire que la
signification de l’adjectif doit être compatible avec celle du nom.
L’adjectif qualificatif qui détermine le nom est :
- soit antéposé au nom, c’est-à-dire placé avant ;
- soit postposé au nom, c’est-à-dire placé après.
L’adjectif qualificatif est antéposé lorsque le nom qu’il détermine est déjà
défini par un adjectif possessif (adjectif possessif + adjectif qualificatif
+ nom = ma dernière victoire).
« ma dernière victoire »
ère ème
1 détermination + 2 détermination + nom
Exercice 1 :
Les adjectifs qualificatifs soulignés sont postposés au nom. Essaie de les
déplacer ? Que remarques-tu ?
a- des robots immobiles
b- des lumières scintillantes
Retiens :
Lorsqu’un nom pluriel est déterminé par l’article « des », l’antéposition de
l’adjectif qualificatif entraîne la transformation de « des » en « de » :
Ex : des lumières scintillantes / de scintillantes lumières.
Lorsque l’adjectif qualificatif commence par une voyelle, l’antéposition de
l’adjectif qualificatif appelle à remplacer « des » par « d’ » :
Ex : des robots immobiles / d’immobiles robots
Exercice 2 :
Réécris les exemples suivants en mettant l’adjectif qualificatif en antéposition
a- Des créatures impressionnantes
169
b- Des contrats multiples
c- Des immeubles immenses
d- Des particules insignifiantes
Exercice 3 :
Observe les phrases suivantes extraites du document 2 (compréhension orale) :
- des nuances argentées
- des expressions désordonnées
- des clignotements verts et rouges
L’adjectif qualificatif est postposé au nom. Peux-tu le mettre en antéposition ?
Pourquoi ?
Retiens :
Lorsque la caractérisation (ou la détermination) d’un nom se fait au
moyen d’un adjectif qualificatif exprimant un caractère spécifique
(lexique technique ou scientifique, adjectifs exprimant des couleurs ou
des formes…), cet adjectif est obligatoirement postposé au nom.
Exercice 4 :
Observe les exemples suivants :
a- un grand homme / un homme grand
b- un certain avantage / un avantage certain
c- un bon médecin / un médecin bon
Les adjectifs qualificatifs ont-ils le même sens quand ils sont antéposés ou
postposés ?
Retiens :
Le même adjectif peut avoir deux sens différents selon qu’il est antéposé
ou postposé.
170
Séance n° 4:Lexique
Déroulement de la séance :
Exercice 1 :
Retourne au document de la séance n° 2 donné en annexe. Relève trois substituts
lexicaux désignant les robots
Exercice 2 :Le mot « bug » peut aussi s’écrire « bogue ».
A quel domaine technique appartient-il ?
Cherche la définition du mot dans le dictionnaire et écris-la.
Exercice 3 : Relève tous les mots techniques du texte.
171
Séance n° 5 : Activités d’écriture
Exercice :Lis le début de la nouvelle qui suit et dégage les éléments
caractéristiques : - Le personnage (les informations essentielles le concernant),
- Le décor dans lequel il va évoluer- Les éléments relevant de l’anticipation :
thème, temps, objets futuristes- La position du narrateur.
Mémoire du Vert
(Nouvelle inspirée de la musique Memories of green, bande originale du film
Blade Runner, composée par Vangelis)
"Avec l'implant rire.INC, riez comme vous le voulez ", disait le slogan en lettres
jaunes sur l'écran géant du gratte-ciel.
Il pleuvait. Dans la nuit, on entendait les sirènes de police mourir au loin. Le ciel
regorgeait d'une telle noirceur que toutes les lumières palpitantes de la ville
réunies semblaient incapables de l'éclairer. Même le jour, San Francisco restait
sombre et étouffante : l'atmosphère polluée semblait absorber la moindre parcelle
de lumière. Le bruit continu de ses artères achevait de les asphyxier.
Brady Trumb regardait les gouttes tomber sur le verre noirci du velux de son
appartement. Le salon servait aussi de cuisine et de chambre. Il vivait dans cette
unique pièce de 17 m², avec toilettes et douche sur le palier, comme tant d'autres
gens ; et le velux noirci par la pollution constituait son unique fenêtre. Brady
Trumb regardait les gouttes tomber, les unes après les autres. Leur clapotis lui
servait de musique : son interface audio étant en rade depuis plusieurs semaines,
il n'avait plus accès aux programmes du cyber-réseau.
A cette pensée, son regard s'égara vers la photo froissée qu'il tenait entre ses
doigts. C'était la photo d'un paysage qui avait existé : des arbres, et au sol cette
espèce de moquette verte dont il avait oublié le nom. Une photo qu'il avait
héritée de son grand-père. Ses couleurs étaient un peu passées, pourtant le
paysage restait d'un vert qu'aucune
image de synthèse ne parvenait à reproduire.
Cette photo était tout l'héritage de Brady. Son grand-père était mort aujourd'hui.
C'était un des derniers à vivre sans prothèse, implant ou amélioration génétique.
Il avait toujours refusé les biotechnologies ; peut-être est-ce pour cela qu'il avait
vécu si vieux, après tout... On prétendait que les biotechnologies augmentaient
l'espérance de vie, mais qu'en était-il réellement ? Brady, avec ses trente sept ans,
se sentait usé. Ses implants génétiques le rongeaient de tumeurs chroniques. Il
dépensait une fortune en métaboles régénérants.
Soudain, il se mit à rire. Un rire artificiel, comme un hoquet, un rire de démon à
ressort. "Avec rire.INC, disait la publicité, voyez la vie du bon côté !". Il s'était
fait implanter ce rire électronique par un bio esthéticien comportementaliste
quand sa petite amie lui avait reproché de ne pas être assez drôle. Naïvement, il
avait cru que ce rire factice l'aiderait à la garder, mais elle était partie quand
même. C'est son métier qu'elle n'avait pu supporter : docker dans les chantiers de
172
l'aérostat… Lui non plus n'aimait pas ça, mais il ne savait pas faire grand-chose,
c’est tout ce qu’il avait trouvé.
Brady pressa avec son pouce juste en dessous de la pomme d'Adam. Le rire se
cabra, la mécanique fit entendre une vibration stridente et finalement se tut. Le
système s'était quelque peu déréglé avec le temps... "rire.INC vous donne
l'assurance d'une remise à jour permanente pour rester à la pointe de la mode :
plus de 7 millions de rires sont disponibles par simple téléchargement !" En
revanche, ils ne remettaient pas à jour leurs appareils...
Préparation du travail :
Tu vas écrire une nouvelle :-choisis des personnages -choisis le lieu où vont se
dérouler les événements-choisis l’époque (dans le futur) où ils vont se dérouler ;
-choisis un thème.Commence à rédiger ta nouvelle.
173
Séance n° 6 : lecture d'élargissement.
LA PILE
Dans le monde où va nous transporter ce récit, une de ces dimensions parallèles
que nous dévoilent les superproductions internationales, les piles sont
essentielles à la survie humaine.
Suite à l’établissement d’un système de plus en plus concentré vers
l’amassement d’argent, découle tout un tas de pollution, dont l’émission d’un gaz
hautement nocif à l’organe produisant le faible courant électrique nécessaire au
fonctionnement du cœur. On finit par s’apercevoir que c’était ce gaz qui
provoquait tant de morts, et jugeant qu’il était plus économique de mettre sur le
marché des piles spéciales pour remplacer l’organe plutôt que de couper
l’émission du gaz, ces fameux substituts furent mis en circulation.
Pour plus de rentabilité, les piles seront vendues à un prix exorbitant. L’Etat
tiendra les rênes pour manœuvrer le peuple à sa guise. Un groupe de militants
accusera l’Etat d’homicide puisqu’il refusera l’envoi de cargaisons aux
personnes pauvres. Il finira par fournir des piles aux peuplades sans le sou, en
nombre bien sûr insuffisant pour ne pas perdre de bénéfice.
Plusieurs guerres civiles éclateront dans les plus grands bidonvilles, chacun
luttant pour avoir sa pile. La Capitale (centre de toutes les décisions) enverra
l’armée, l’affaire sera réglée en quelques coups de feu.
Lui, Sid, ne se préoccupera pas vraiment de la politique, de la Capitale, de
l’Etat ; ce qu’il voudra, c’est une pile neuve. La sienne va s’arrêter dans trois
jours. Depuis sa naissance, c’est la quatrième fois qu’il doit rechercher une
nouvelle pile. Il frappera à la porte de son meilleur ami Kyud. Mais ce dernier
n’a pas de problèmes pour s’en procurer une : vols, marchandage, meurtres. Il
ne pourra tout de même pas lui offrir sa propre pile. Il ne voudra pas mourir… on
ne veut pas la quitter, cette chienne de vie !!!
Dans le bidonville du quartier sud, des voix s’élèveront : « On va mourir ! »
Sid pensera au suicide mais vu le faible nombre de jours que lui indique le
compteur de sa pile, il se dira : « Il vaut mieux attendre que le cœur me
finisse ».
Aujourd’hui, dernier jour de vie au compteur, Sid quitte le vieil établi qui lui a
servi de squat, il a eu envie de sortir, autant profiter une dernière fois du soleil. Il
s’engouffre dans les ruelles du quartier sud, il tombe nez à nez avec des corps
gisant à terre, à demi décomposés. Le quartier semble désert, la rue où il marche
aurait, en temps normal, été peuplée de bruyantes carrioles vendant des légumes.
Mais ce matin, la rue est vide, hormis lui-même… et un gros rat que Sid aperçoit
assez vite. Il saisit une pierre et se met à courir à la poursuite du rongeur quand il
entend des coups de feu accompagnés de cris. C’est alors qu’il voit Zone
dévalant la pente de frigos, poêles, vieux tuyaux et autres débris rouillés. Il sort
son révolver de sa poche et le vise. Les vapeurs commencent à prendre Zone, sa
vision ne se limite bientôt plus qu’à des lumières troubles et ondulantes. Sid
174
s’avance vers le cadavre avec la ferme intention de le fouiller et de le dépouiller
de sa pile. Il commence tout juste à inspecter la poche droite de la veste, quand
une vive douleur le jette sur le côté. C’est le cœur. Une sorte de déflagration
immense. Sid met sa main contre sa poitrine, sentant son cœur battre la chamade.
Saisi d’un horrible doute, il défait fébrilement sa chemise pour finalement
apercevoir son compteur.
C’était le dimanche 2 octobre 2086, il faisait assez beau pour une journée aussi
mouvementée.
Tandis que Sid apercevait le zéro qui se dessinait sur son compteur, le quartier
ouest se soulevait contre la Capitale…
175
CORRIGES
1. COMPREHENSION DE L’ECRIT
1) Le narrateur a rencontré la créature.
2) Je / elle.
3) Un couloir d’acier.
4) Non : « Ma rencontre avec la créature est soudaine ».
5) Réaction de peur.
6) Un narrateur.
7) Le narrateur est un personnage du récit.
8) «Etant le dernier représentant de mon espèce ».
9) « Se rend-elle compte de ce qu’elle va faire ? ».
10) Elle annonce sa mort.
11) Elle entraînerait la disparition de l’humanité.
12) Il était sûr de mourir : « M’attendant à une mort désormais inéluctable ».
Il l’examine : « Je l’observe ».
13) Il dit : « Je ris » parce qu’il se sent supérieur du fait que c’est un être humain.
14) Elle va peut-être le tuer, le détruire.
15) anticipation : actions se passant dans un monde futur
science-fiction : genre littéraire basé sur l’évolution de l’humanité et les
conséquences (pas toujours positives) de ses progrès scientifiques
fantastique : genre littéraire basé sur l’intervention de l’irrationnel (éléments
que la raison ne peut expliquer ou justifier, souvent contraires à ce que nous
considérons comme normal) dans la vie de l’individu ou de la société
surnaturel : qui n’est pas conforme aux lois de lanature
2. COMPREHENSION DE L’ORAL
1) Des robots.
2) Des hordes de robots.
3) Erreur de système : « un bug dans le système ».
4) 23 mars 3982.
5) Une erreur inconnue.
6) Non.
7) Les robots sont comparés à des personnes mais qui ne sont pas humaines.
8) La date : 23 mars 3982.
Le mot « androïdes ».
3. GRAMMAIRE
Observation :
- brève : postposé au nom
- dernière : antéposé au nom
Exercice 1 :
a- d’incohérents mouvements
176
b- d’aléatoires lumières
On remarque que l’article « des » a changé ;
Exercice 2 :
- d’impressionnantes créatures
- de multiples contrats
- d’immenses immeubles
- d’insignifiantes particules
Exercice 3 :
Non, On ne peut pas déplacer les adjectifs.
Le 1er et le 3ème exemples désignent une couleur. Le 2ème exemple fait
partie du lexique spécifique désignant « le rangement, l’ordre ».
Exercice 4 :
Les adjectifs n’ont pas le même sens :
- un grand homme : un homme célèbre, un homme
- un homme grand : un homme haut de taille
- un certain avantage : un avantage indéterminé
- un avantage certain : un avantage sûr
- un bon médecin : un médecin compétent
- un médecin bon : un médecin qui a de la bonté
4. LEXIQUE
Exercice 1 :
- Les substituts lexicaux : entité d’aciers – androïdes – population électronique.
Exercice 2 :
- Le domaine de l’informatique
- Bug ou bogue : défaut de conception ou de réalisation d’un programme
informatique se manifestant par des anomalies de fonctionnement.
Exercice 3 :
- Mots techniques : bug, diodes, binaire, articulations mécaniques, aléatoires,
clignotements, androïdes, électronique, luminescences, désactivé, cerveau
artificiel, dysfonctionnel…
5. ACTIVITES D’ECRITURE
Exercice :
- Le héros de la nouvelle : Brady TRUMP, docker dans un chantier de l’aérostat.
- Il vit dans un studio à San Francisco. C’est la nuit.
- Thème : augmenter l’espérance de vie grâce à des implants génétiques.
- Lexique : prothèse, implant, amélioration génétique, biotechnologies,
métaboles régénérants, rire artificiel, rire électronique, rires disponibles par
téléchargement, interface audio, cyber-réseau, bio-esthéticien
comportementaliste.
- Position du narrateur omniscient.
6. LECTURE D’ELARGISSEMENT
177
1) A la survie de l’homme.
2) Sid.
3) Sa pile s’épuise, il a besoin d’une pile neuve.
4) Non, il raconte une histoire dans laquelle il n’est pas impliqué
Justification : il rapporte les faits à la troisième personne, comme le ferait un
simple témoin..
5) On est transporté dans le bidonville du quartier Sud d’une ville inconnue, à
une époque déterminée qui se situe dans un futur lointain (2086). A partir du 2ème
paragraphe.
6) Le futur simple de l’indicatif, parce que le narrateur anticipe les évènements.
7) A un cavalier ou un conducteur. A un animal (monture ou cheval de trait).
8) Il fournira des piles en nombre insuffisant. Des guerres civiles éclateront.
9) Les habitants sont morts à la suite des guerres civiles et par manque de piles.
10) Il indique le dernier jour de Sid.
11) Une attitude pessimiste.
12) Une vision morbide, il parle en effet de mort, de suicide, de guerres.
13) Pour donner l’impression que les faits évoqués se sont déjà produits..
14) Le point de vue du narrateur omniscient, qui sait même ce qui va arriver aux
personnages : « Plusieurs guerres civiles éclateront… ».
178
SEQUENCE 5: FAIRE AVANCER
L’HISTOIRE
Plan de la SEQUENCE 5
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Lexique
CORRIGES.
179
Séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Support : Rencontre (2ème épisode)
Objectifs de la séance :- Découvrir la suite de l’histoire- Dégager les éléments
qui font avancer l’histoire
Plan de la séance :- Lecture de la suite de la nouvelle- Etude du texte
Durée de la séance : une heure
Séance n° 2 : Compréhension orale
Support : Jeunes et anciens en compétition(Jean-Michel TRUONG)
Objectifs de la séance :- Dégager le thème de la nouvelle- Relever les indices
de l’anticipation- Identifier les dimensions spatio-temporelles
Plan de la séance :- Ecoute du document (deux fois)- Réponse aux questions
Séance n° 3 :Syntaxe Titre de la séance : La négation
Objectif de la séance : Connaître et utiliser les différents outils pour exprimer
la négation avec le trait sémantique spécifique à chaque outil.Plan de la
séance : Observation Conclusions Exercé
Durée de la séance : une heure
Séance n° 4 : Lexique Titre de la leçon : Les mots composés (1) : formation
Objectifs de la séance :Observer les différents procédés de formation des mots
composés Reconnaître ces procédés dans des exemples
Plan de la séance :Observation d’exemples-ConclusionsExercices
d’application.Durée de la séance : une heure.
Séance 5: : Activités d’écriture
Titre de la leçon : Agencer les actions pour faire avancer l’histoire
Objectif de la séance : Comparaison de nouvelles pour opposer :
l’aspect statique de l’histoire ;le déroulement chronologique du récit.
Plan de la séance :- Exercices- Conclusions
Séance n° 6 : Expression écrite
Corrigés.
180
Séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance :(…) Je ris de plus belle. Je me demande ce qui se
passerait si on inversait les rôles : elle, en tant que dernière créature hostile, et
moi, glorieux représentant du genre humain, n'ayant plus qu'un geste pour en
finir avec tout cela. Par la suite, il y aurait eu des écrits sur mon acte, des films.
Des débats seraient organisés. Devais-je tuer le dernier spécimen d'une espèce
désormais disparue ? On se serait mis en colère, disant qu'après tout, c'était la
fin ; tant qu'à faire, autant ne rien faire, et ne pas tuer ce spécimen aurait été la
juste chose au final. Ce qui avait été fait aurait été fait, et il n'y aurait plus rien à
redire. C'est une notion dont se moquaient pas mal ces créatures.
Elle m'observe, encore. Elle ne semble pas s'interroger, en réalité, sur l'acte
qu'elle va accomplir, mais plutôt sur la façon dont elle va l'accomplir. Est-elle
seule ou est-ce que sa petite famille attend, patiemment ou non, dans un
quelconque endroit ? Peut être aussi n'a-t-elle jamais vu un être humain. Cela
semblerait logique ; plus nous étions massacrés, plus vite ces créatures se
reproduisaient, continuant à coloniser peu à peu l'ensemble de l'Univers, pour
leur survie. J'aime à espérer qu'une race dominera un jour celle qui a exterminé la
mienne. Ce serait un long cycle de violence, de haine vouée à la survie de la race
des prédateurs, continuant encore et toujours sans jamais s'arrêter.
Malheureusement, cet espoir, je ne pourrais jamais le voir se réaliser. Je devrais
mourir, sans gloire et sans autre attente qu'une mort rapide. (…)
Questions :1°) Le premier épisode de cette nouvelle s’était terminé ainsi : « Elle
grogne, elle s’impatiente ». En lisant le début de cet épisode, est-on rapidement
informé de ce que la Créature a fait ?
Quel pronom personnel va justifier votre réponse ? 2°) Que nous présente alors
le narrateur dès l’ouverture de ce deuxième épisode ? Quel mot le justifie ?
3°) Relève l’expression du texte qui indique un changement envisagé.
4°) A quoi servent les deux points de la deuxième phrase du premier
paragraphe ? 5°) A quel mode sont conjugués les verbes suivants, pris dans le
premier paragraphe ?
- il y aurait eu ;
- des débats seraient organisés ;
- on se serait mis en colère ;
- ce spécimen aurait été ;
- …aurait été fait ;
- il n’y aurait plus ;
Pourquoi le narrateur a-t-il employé ce mode ?
6°) Le narrateur parle d’un « acte qu’elle va accomplir » : de quel acte s’agit-il ?
7°) Relève la phrase qui justifie la raison pour laquelle la Créature observe
longtemps le narrateur et met du temps pour passer à l’acte.
8°) Le narrateur nourrit un espoir. Lequel ?
9°) L’histoire est-elle terminée ? Justifie-le.
181
Séance n° 2 : Compréhension orale
ANNEXE
Transcription du texte de la séance de compréhension orale
JEUNES ET ANCIENS EN COMPETITION
En 2025, la planète achève sa transition démographique. Le phénomène de chute
de la fécondité et d’allongement de la durée de vie, déjà responsable du
vieillissement des pays industrialisés, frappe à présent l’ensemble des pays en
voie de développement.
Partout dans le monde, des légions de vieillards pèsent de plus en plus lourd sur
le destin des plus jeunes. En Chine, quatre cents millions de vieux sans
ressources font concurrence à leur propre progéniture sur le marché de l’emploi,
acceptant pour survivre n’importe quel job à n’importe quel prix. Du fait du coût
dérisoire de cette main d’œuvre, la Chine finit d’attirer sur son territoire les
dernières entreprises occidentales ayant jusqu’à ce jour résisté aux charmes de la
délocalisation. Elle est devenue la manufacture de la planète, une manufacture
entièrement peuplée de vieux. Incapables de gagner leur vie chez eux, les jeunes
Chinois n’ont d’autre issue que d’émigrer, et c’est par millions qu’ils débarquent
en Europe, où ils entrent à leur tour en compétition pour les rares emplois peu
qualifiés subsistant avec les jeunes autochtones, eux-mêmes écrasés par leurs
propres parents : poids conjugué de leurs retraites, du déficit creusé par leurs
dépenses de santé dans le budget de la sécurité sociale et du service de la dette
résultant de leurs excès passés.
Jean-Michel TRUONG
Edition Epok, 2003, p.17
JEUNES ET ANCIENS EN COMPETITION
Questions :
182
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
Observe les exemples suivants :
Retiens :
La négation s’emploie pour infirmer une donnée. Elle est en général
exprimée par deux éléments discontinus, c’est-à-dire séparés l’un de
l’autre : « ne…pas », « ne …jamais », « ne…rien », liés au verbe.
Lorsque le verbe est conjugué, il se place entre les deux éléments de la
négation. C’est le deuxième élément (pas, jamais, rien) qui porte le poids
sémantique de la négation ; c’est la raison pour laquelle le premier
élément « ne » est quelquefois omis à l’oral.
Exercice 1 :
Retiens :
Lorsque les deux éléments de la négation sont employés avec un verbe
conjugué à l’infinitif, ils sont placés tous les deux avant le verbe. Avec un
verbe conjugué à l’infinitif, on ne sépare jamais les deux éléments de la
négation.
Lorsque le verbe est conjugué, il se place entre les deux éléments de la
négation.
Exercice 2 :Réécris les phrases suivantes en ajoutant la négation :
183
a- Il avait un geste à faire (ne…que).
b- Peut-être a-t-elle vu un être humain ? (ne… jamais).
c- Réaliser qu’il va mourir (ne…pas).
d- Demain vous serez là pour assister au spectacle (ne…plus).
e- S’interroger sur les conséquences de ces transformations (ne…
jamais).
f- Tout autour de moi est panique et agitation (ne… que).
g- Réussir cette tâche serait une conséquence plausible (ne… pas).
184
Séance n° 4 :Lexique
Déroulement de la séance :
Retiens :
Les deux éléments peuvent aussi être accolés, comme s’ils n’en
constituaient qu’un seul.
Ex : portemanteau.
Exercice 2 :
185
Séance n° 5 : Activités d’écriture
Déroulement de la séance :
Exercices d’entraînement :
Exercice 1 :
Retiens :
Exercice 2 :
186
faire relever la sensibilité de son implant auditif. A force de charcuter ses
tympans, il ne distinguait plus les sons les plus sourds, seulement les aigus et les
rythmes. C'est pour cette raison qu'il aimait tant le martèlement des gouttes d'eau.
C'est le Vert qui faisait vivre les gens. Parce que le Vert est divin, et qu'on ne
peut vivre indéfiniment sans divin. On peut en être privé, longtemps, on peut
lutter si l'on est assez fort ; mais un jour ou l'autre, ce manque prend le dessus.
L'esprit se perd, le corps se détraque. La machine s'enraye. Panne de divin, panne
de Vert.
Les villes s'étaient agrandies, partout les cultures intensives avaient remplacé la
végétation sauvage, envahissant chaque parcelle de terre pour nourrir cette
humanité qui ne pensait qu'à se multiplier sans réfléchir aux conséquences.
Quand la démesure avait dévoré l'essence vitale de la terre, sucé jusqu'à sa
moelle, ne repoussaient que mousses, ronces et herbes sèches. Alors, les cultures
bactériologiques venaient recouvrir cette végétation de sursis, remplissant les
immensités verdoyantes par ces plantations gélatineuses et blanchâtres de bulbes
chaotiques et bourgeonnants.
Si bien qu'un jour, il n'était resté que du gris et du blanc. Après des milliards
d'années d'effort organique et de hasards célestes, le règne minéral avait repris
son dû.
187
poursuivi si loin le pillage des ressources naturelles qu'elle était arrivée à bout
des continents. A présent, c'est les mers qu'elle exploitait. On tirait des
substances des profondeurs, tandis qu'en surface disait-on, grâce aux eaux
filtrées, on avait construit une myriade d'oasis artificielles, flottantes, où
s'épanouissait une végétation aussi luxuriante qu'à l'aube de l'humanité.
Dès le jour où il avait appris l'existence de ces ersatz d'Eldorado, Brady n'avait
plus eu qu'un seul rêve : se rendre là-bas, pour stopper sa dégénérescence
inexorable, se débarrasser de ses implants et vivre comme autrefois. Il garderait
les séquelles de cette existence avariée, certes ; mais au moins pourrait-il profiter
de ses derniers jours.
Seulement, ce n'était pas si simple de se rendre dans ces paradis océaniques... Le
nombre de places devenait de plus en plus rare à mesure que les années
passaient, le coût du billet était exorbitant, très largement supérieur à ce que
Brady pouvait espérer gagner en toute une vie. Seuls les plus riches pouvaient se
rendre là-bas.
L'aube sembla peu à peu se décanter dans le ciel aux nuages micellaires. La pluie
s'arrêta momentanément de tomber, coupant ses rêveries. Jetant un œil sur
l'horloge intégrée aux murs semi-rigides, Brady s'aperçut qu'il était déjà l'heure
de son service. Il avait à peine fermé l'œil de la nuit. Ses implants musculaires
soumis aux rudes travaux des docks le faisaient souffrir, son esprit surmené ne
pouvait atteindre le sommeil. Il avait calculé, soupesé, réfléchi, mesuré... D'un
côté de la balance, le legs de son ancêtre et le besoin de changer le cours des
choses, de l'autre les risques inhérents à cette tentative.
Même s'il réussissait, pourrait-il se faire accepter sur les îlots hydroponiques ? Et
encore, pour cela, il fallait réussir, condition rien moins qu'improbable. Chaque
jour, on attrapait des milliers de clandestins. La plupart ne savaient même pas où
se rendait l'aérostat qu'ils avaient pris. Très peu parvenaient seulement à bord, et
sur ces chanceux, la proportion était encore plus faible de ceux qui seraient en
vie à la fin du trajet. Sans connaissance parfaite de ces gigantesques machines
volantes, on risquait la mort dans les chambres des réacteurs, les cellules
pressurisées, et tant d'autres endroits…
Brady, lui, travaillait dans les chantiers aérostatiques depuis presque vingt ans. Il
connaissait toutes les destinations des engins volants ; il connaissait leur
fonctionnement, et les astuces des clandestins. Plusieurs fois, il en avait vu
réussir leur coup. Peu à peu, il était devenu passeur, il avait appris les combines,
les erreurs à éviter. D'abord, il avait fait passer les autres sans penser à lui. Cette
idée ne lui était venue que récemment, s'insinuant avec lenteur dans son esprit ; il
avait tenté de la chasser, mais elle n'avait plus voulu s'en déloger. Jamais.
188
Voilà trois ans qu'il préparait son coup. A force de passages clandestins, il avait
accumulé assez d'argent pour acheter le mécano, et c'était la seule personne qu'il
aurait besoin de corrompre. Pour le reste, il se débrouillerait. Il connaissait les
horaires et les précautions d'usage… Depuis un an, il passait la plupart de ses
nuits à préparer son évasion du lendemain, pour chaque fois la reporter dans un
réflexe de dernière minute. Chaque fois, au moment crucial, il avait reculé.
Mais aujourd'hui c'était décidé, il ne reculerait pas…
Comme tous les jours, il prit l'Understat pour rejoindre son lieu de travail.
Comme tous les jours, il passa les contrôles. Il n'avait emmené aucune arme, rien
qui puisse paraître suspect, juste de l'argent, en vieux billets, ce qui ne pouvait
pas être détecté.
Les premières heures, il les passa à travailler en s'efforçant de ne penser à rien.
Le vol qu'il prévoyait de prendre était régulier. Il partait en milieu d'après-midi,
peu de temps avant la fin de son service, pour rejoindre New See City, la célèbre
ville au cœur de l'Atlantique, née de la réunion d'atolls européens et américains.
Ce jour-là, la fin de son service arriva avec une terrible lenteur. A nouveau, le
dilemme se présentait. Il avait peu de temps pour prendre sa décision, tout se
passait à la fermeture des portes. Hésiter, c'était reculer, il ne fallait pas hésiter.
Mais c'était plus fort que lui... Au moment où la sonnerie avertit de la fermeture
des portes, il resta immobile, incapable de se décider. « Demain, se disait-il.
Demain… ».
Les portes se refermaient. Soudain, Brady fit un pas en avant, un seul petit pas, et
brusquement il se retrouva à l'intérieur du hangar.
C'était fait. Il avait eu le courage, ou la folie, de tenter le diable. Un choix de
toute façon définitif : pénétrer dans le hangar après la fermeture l'envoyait tout
droit au Corporate Tribunal. Il ne pouvait plus revenir en arrière.
Il avança donc. Comme la patrouille passait, il l'évita et suivit l'allée 411, celle
qu'il n'avait encore jamais indiquée à ceux qu'il faisait passer, pour préserver
toutes ses chances. L'heure du décollage approchait. Les ouvriers quittaient les
lieux, surveillés par les machines de guet. A présent, il fallait persuader le
mécano. C'était le vieux Frey. Lorsque Brady avança, le personnage le reconnut
aussitôt.
- Toi, dit-il, palissant. Qu'est-ce que... ?
Brady tendit l'argent, le vieux Frey le saisit avec fébrilité. Ils se regardèrent une
189
fraction de seconde qui leur parut une éternité. Finalement, le vieil homme
bredouilla sur un ton d'espoir :
- Moi aussi, un jour… j'irai.
Brady acquiesça sans un mot. Le mécano partit avec le magot, il put pénétrer
dans la carlingue de l'aérostat.
Entre les machines, il se mit alors à chercher la planque dont il avait si souvent
parlé : l'endroit miraculeux, le seul où l'on pouvait espérer éviter d'être grillé vif,
de manquer d'oxygène, un endroit réservé au personnel de bord, dont le
personnel n'existait plus pour raison de restructuration économique.
Cette planque idéale, il avait peu de temps pour la dénicher. Mais là où elle était
censée attendre, il ne la trouva pas. Il ne l'avait jamais vue, il en avait seulement
entendu parler. Où était-elle ? Il vérifia encore, et encore, en vain ! Il n'y avait
rien !Son cœur se mit à battre plus fort. Une pensée abominable lui traversa
l'esprit. Peut-être qu'il n'y avait pas de planque secrète… peut-être qu'il n'y en
avait jamais eu… C'était une légende, une de ces légendes de dockers, qui rêvent
d'un aller sans retour. Un rêve de fou, où l'espoir remplace toute logique, un rêve
irrationnel et pourtant collectivement accepté, une superstition qui devient réalité
parce que les gens veulent croire. La vérité, c'est que sa planque n'existait pas.
Brady se mit à paniquer. Il était pris au piège, les réacteurs commençaient à
chauffer. Leur grondement se répandait déjà dans les tuyaux. Bientôt la chaleur
deviendrait insupportable. Brady préférait ne pas penser à cela, il cherchait, sans
espoir de réussir, mais cherchait malgré tout. Tous ces clandestins qu'il avait fait
passer… tous étaient morts, pas un n'avait vu les îles hydroponiques. Et d'ici
quelques secondes, il subirait le même sort que ces pauvres gens.
La chaleur apparut soudain, en même temps qu'un sifflement puissant, qu'il
n'avait jamais entendu : on ne l'entendait pas du dehors. C'était comme le chant
des enfers, en quelques secondes la température gagna trente degrés. Brady était
dans un four géant, il ne lui restait plus que quelques instants à vivre.
Puis brusquement il repéra cette poignée encastrée dans un recoin de paroi
blindée. Il se précipita et ouvrit une lourde porte ignifugée. A l'intérieur se
trouvait une cabine avec un lit suspendu. Il eut à peine le temps de refermer
derrière lui, la chaleur dépassait quatre vingt degrés. Quelques secondes plus
tard, elle en atteignait deux cents, puis cinq cents... Le bruit des machines
devenait si assourdissant que Brady dut mettre son implant auditif hors service.
Exercice de production :Choisis maintenant les événements que le narrateur va
relater dans ta nouvelle.Tu peux les rapporter soit au présent, pour rendre l’action
plus présente, soit au passé, pour présenter ces événements comme étant déjà
réalisés et donner ainsi plus de crédibilité au récit.
190
Séance n° 6 : Lecture d’élargissement
LA MISSION (1ère partie)
- Bienvenue à Berlin. Mon nom de code est Sisco... Je suppose qu'il ne
vous dit rien de particulier. Rassurez-vous, c'est parfaitement normal. Comme
vous l'avez peut-être compris, votre nom de code est Yves Robertson. Nous
sommes soulagés de constater votre présence ici. Cela signifie que la première
partie de votre mission a été réalisée avec succès.
Yves ouvrait de grands yeux ronds, submergés par l'inquiétude.
- Je sais, tout cela doit vous paraître brutal … et pourtant, il ne peut en
être autrement. Votre amnésie n'est pas un accident. Vous vous êtes porté
volontaire pour cette mission capitale. Tout ce que nous pouvons vous expliquer,
c'est que l'ennemi nous surpasse en tous points ; si nous le laissons agir, il finira
par nous anéantir totalement. Leur plus grande arme est la télépathogénèse,
autrement connue sous le terme générique de télépathie. Et c'est cette arme qui
nous a contraints à vous opérer. Ils peuvent lire dans l'esprit de tout homme,
même à distance, et particulièrement les vibrations hostiles qu'émettent les
rebelles comme nous. Mais il existe une échappatoire. Lorsqu'un esprit est frappé
par l'amnésie, ils ne parviennent pas à détecter très rapidement sa présence. C'est
notre seule chance. Nous allons donc vous transporter en 2127. A la tombée de la
nuit, vous emporterez la mallette à l'adresse indiquée sur la carte de visite que
vous trouverez dans votre portefeuille. Vous trouverez un plan détaillant la façon
de s'y rendre au fond de la mallette. Dans l'établissement en question, au premier
étage, il y a une salle de jeu. Vous dépenserez votre argent ; cela leur permettra
de vous repérer. Alors ils vous contacteront. Vous suivrez leurs consignes et leur
transmettrez la mallette. De la réussite de votre tâche, maintes choses dépendent,
dont notre avenir à tous. Oubliez vos doutes, soyez aussi bref que possible, et
puis revenez à votre hôtel. Nous vous rapatrierons ensuite. Surtout, ne traînez pas
en chemin, et efforcez-vous de réfléchir le moins possible lorsque vous êtes dans
la rue... Libérez votre esprit, faites le vide, c'est la meilleure technique.
Questions :
191
CORRIGES
1. COMPREHENSION DE L’ECRIT
1) Non. « Je »
2) Il nous fait part de ses réflexions (« Je me demande ».)
3) « Si on inversait les rôles ».
4) Les deux points servent à expliquer en quoi consiste ce changement.
5) Les verbes sont au conditionnel. Parce qu’il s’agit d’hypothèses, de
suppositions.
6) Elle va détruire le narrateur, l’anéantir.
7) La phrase est : « elle semble… s’interroger sur la façon dont elle va
l’accomplir ».
8) L’espoir qu’un jour une autre race exterminera celle de la Créature.
9) On ne sait pas encore ce que la Créature va faire.
La phrase « Je devrais mourir » indique ce à quoi s’attend le narrateur et que
la suite de l’histoire devrait confirmer ou infirmer..
2. COMPREHENSION DE L’ORAL
Observation
a- ne... pas
b- ne… jamais
c- ne…rien
d- ne… que
Exercice 1
Dans les trois exemples, les deux éléments de la négation sont juxtaposés, c’est-
à-dire placés l’un à côté de l’autre ; ils précèdent le verbe à l’infinitif.
192
Exercice 2 :
a- Il n’avait qu’un geste à faire.
b- Peut-être n’a-t-elle jamais vu un être humain ?
c- Ne pas réaliser qu’il va mourir.
d- Demain, vous ne serez plus là pour assister au spectacle.
e- Ne jamais s’interroger sur les conséquences de ces transformations.
f- Tout autour de moi n’est que panique et agitation.
g- Ne pas réussir cette tâche serait une conséquence plausible.
4. LEXIQUE
Observe :
Exercice 2 :
Réponse libre
5. ACTIVITES D’ECRITURE
Exercice 1
Il n’y a pas d’actions, l’histoire se concentre sur la confrontation des deux
personnages. Les expressions : je l’observe, elle ne fait rien, elle grogne, elle
m’observe encore. Ce sont des verbes qui n’expriment pas des actions. Il y a
aussi l’opposition des pronoms je et elle qui montrent que la scène est centrée sur
les deux personnages.
193
Exercice 2
Toute l’histoire est centrée autour des trois derniers jours de la vie du personnage
principal « Sid ». Cependant, dès que l’on s’approche de la fin du personnage, les
évènements se précipitent, les actions se succèdent (présent de l’indicatif : il
saisit, il sort, se met à courir, s’avance, il commence, jette, met…).
Exercice 3
Les péripéties de l’histoire :
194
SEQUENCE 6 : REDIGER LA FIN DE LA
NOUVELLE.
Plan de la SEQUENCE 6
Séance 3 : syntaxe.
Séance 4 : lexique.
CORRIGES.
195
Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Support : Rencontre (3ème épisode et fin)
Objectifs de la séance :- Découvrir le dénouement de l’histoire
- Dégager les caractéristiques de la fin de la nouvelle
Plan de la séance :- Lecture du texte- Etude du texte
Séance 2 : Compréhension de l'orale
Support : My last day
Objectif de la séance :- Etudier le dénouement de l’histoire
Plan de la séance :- Ecoute du document (deux fois)- Réponse aux questions
Séance3: : Syntaxe
Titre de la leçon :- Les temps utilisés pour écrire la fin d’une nouvelle.Objectif
de la séance :- Montrer comment les temps utilisés modifient la perception de
la fin d’une histoire.Plan de la séance : Exercices Durée de la séance : une
heure.Séance4: Lexique Titre de la leçon :-Les mots composés (2) : le
lexique technique.Objectif de la séance :- Retrouver le sens d’un mot composé
à partir des éléments dont il est formé- Former des mots composés techniques
Plan de la séance :- Observations- Exercices.Durée de la séance : une heure
Séance5: Activités d’écriture.Objectif de la séance :-Rédiger la fin de l’histoire
Mettre au point la nouvelle.Durée de la séance : une heure
Séance n° 6 : Lecture d’élargissement.Corriges
196
Séance n° 1 : Compréhension de l’écrit
197
Séance n° 2 :Compréhension orale
ANNEXE Transcription du texte de la séance de compréhension orale.
My last day, le 24/11/2004.
par Nounourz
198
2°) La planète Terre va être détruite par :
- un tremblement de terre ;
- une explosion atomique ;
- une collision avec une protubérance solaire.
3°) Les gens sont-ils
- calmes ?
- agités ?
- indifférents ?
4°) L’explosion se produit :
- à la date indiquée ;
- avant cette date ;
- après cette date.
5°) La ville est-elle détruite
- entièrement ?
- en partie seulement ?
6°) Le narrateur
- est mort pendant l’explosion ;
- y a survécu.
199
Séance n° 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
Exercice 1 : A quels temps sont écrites les fins des nouvelles présentées dans les
deux séances précédentes (séances 1 et 2 de la séquence 3). Dans quel but ?
Exercice 2 : a- Réécris la fin de la nouvelle intitulée « La pile » au présent de
l’indicatif : « C’était le dimanche 2 octobre 2086, il faisait assez beau pour une
journée aussi mouvementée. Tandis que Sid apercevait le zéro qui se dessinait
sur son compteur, le quartier ouest se soulevait contre La Capitale. »
b- En te plaçant dans une perspective d’anticipation, à quel temps réécrirais-tu
cet extrait ? Fais-le.c- Quelle différence y a-t-il entre les deux textes écrits avec
des temps différents ?
Exercice 3 : Réécris la fin de la nouvelle « Rencontre » au futur simple. Y a-t-il
une différence au niveau de la vision du narrateur ?
Retiens :
200
Séance n° 4 : Lexique
Déroulement de la séance :
201
Séance n° 5 : Activités d’écriture
Déroulement de la séance :
Exercice d’entraînement :Lis à la fin de l’histoire de Brady TRUMP puis
propose un autre dénouement..Mémoire du Vert (fin)
Alors, ce fut le silence, un silence religieux. Au travers du hublot, San Francisco
s'éloignait. L'aérostat accélérait, survolant le paysage uniformément urbain de ce
lieu qui s'était appelé les États-Unis. Brady se souvenait du jour où l'Est avait
rencontré l'Ouest, faisant de leur nation une seule, unique et titanesque
mégalopole.
Mais qu'importe. Tout son corps était parcouru par l'essence de la victoire : tant
pis pour les autres, lui, il avait réussi à s'en sortir !
Le paysage défilait et défilait, inlassablement. La mégalopole s'étendait à perte
de vue. Brady attendait la mer avec impatience. Il rêvait de voir les étendues
bleues, les oasis verdoyantes. A la vitesse où ils allaient, n'auraient-ils pas déjà
dû survoler l'océan ? Ils étaient si proches, il l'imaginait si précisément, qu'il
pouvait presque apercevoir
son mirage à l'horizon.
Pourtant, le paysage urbain ne s'effaçait pas. La ville continuait… Ce bitume et
ces constructions titanesques, ces nuages de pollution, ces routes enchevêtrées,
ces champs de cultures bactériologiques grisâtres. Où donc se trouvait l'océan ?
La ville s'était-elle déjà étendue si loin
sur les mers ?
A ce moment, une forme déchiquetée apparut au loin. Subitement, un frisson
vertigineux traversa Brady Trumb. Tandis que le béton continuait sous ses pieds,
la réalité cruelle s'ouvrit à son esprit : il arrivait trop tard. Cette silhouette qui se
rapprochait, ce n'était rien d'autre que la tour Eiffel. L'océan avait disparu, et
avec lui ses derniers
atolls de verdure !
A cette pensée, il se contracta dans un spasme de détresse. Son rire électronique
se déclencha. Il se mit à rire de ce rire à ressort devant le spectacle absurde de
l'humanité, à rire devant ce paysage inexorablement urbain, impersonnel,
identique et uniforme dans toutes les directions. Il se mit à rire, à rire, et à rire…
jusqu'à suffoquer. Il eut beau presser et presser sur sa pomme d'Adam, rien n'y
fit. Il riait toujours, sans pouvoir s'arrêter. Tant et si bien que le rire se poursuivit
encore longtemps après l'asphyxie de Brady Trumb. Et tandis que son corps
tressautait sous les derniers spasmes de l'implant rire.INC, tout ce qui lui resta,
c'est ce rictus grotesque accroché aux lèvres.
Exercice de production :1.Choisis un dénouement pour ta nouvelle.2Complète
maintenant la nouvelle.
202
Séance n° 6 :Lecture d’élargissement
Le chaînon manquant
203
manquant trônait maintenant à la place d'honneur, dans la salle du Musée de
l'Homme. Les robots d'entretien fignolaient les derniers détails avant l'ouverture
des portes, sous l'œil attentif de Manethon.
Claude THOMAS
Questions :
204
CORRIGES
1. COMPREHENSION DE L’ECRIT
1) La Créature
2) Il sait qu’il va mourir.
3) Le dénouement est marquée par une série d’actions : elle s’avance, elle me
soulève, elle m’ouvre le ventre, elle me laisse tomber à terre, regarde un peu, se
relève et s’en va.
4) Elle se termine par la mort du narrateur.
5) Elle se désintéresse totalement, se relève et s’en va.
6) « …m’attendant à une mort désormais inéluctable. Elle est évidemment
supérieure en tous points à mon organisme. Elle va avoir l’immense honneur de
détruire… ma mort n’est qu’une formalité : tout est inévitable. »
2. COMPREHENSION ORALE
a- « C’est le dimanche 2 octobre 2086, il fait assez beau pour une journée aussi
mouvementée. Tandis que Sid aperçoit le zéro qui se dessine sur son compteur,
le quartier ouest se soulève contre La Capitale. »
b- « Ce sera le dimanche 2 octobre 2086, il fera assez beau pour une journée
aussi mouvementée. Tandis que Sid apercevra le zéro qui se dessinera sur son
compteur, le quartier ouest se soulèvera contre La Capitale. »
c- Au présent de l’indicatif, le dénouement est présenté comme une réalité. Au
futur simple, le dénouement reste dans le domaine de la probabilité.
Exercice 3
Vision projetée dans le futur :
Elle s’avancera, lentement, grognera un peu. Elle continuera de m’observer,
enfin, je crois. Je fermerai les yeux, puis les rouvrirai. Cela n’aura plus aucune
205
importance. Elle me soulèvera, et, avec ses pattes, elle m’ouvrira le ventre. Elle
me laissera tomber à terre, regardera un peu à l’intérieur de moi. Cela ne
l’intéressera guère, la vue de ces ridicules bouts de chair, d’organes « vitaux »,
d’os, devrait être purement banale à ses yeux. Elle bougera un peu ma cage
thoracique, puis se désintéressera totalement de moi, se relèvera et s’en ira vers
l’entrée par où je serai arrivé.
4. LEXIQUE
Exercice 1
- un bio-esthéticien : personne dont la profession consiste à donner des soins au
corps et au visage dans un institut de beauté en utilisant des produits naturels,
sans engrais, ni pesticides de synthèse.
- un chef-pilote : professionnel qui commande la conduite d’un avion.
- un bâteau-pilote : bateau transportant le pilote qui guide les navires pour entrer
dans un port ou en sortir.- une bio-industrie : industrie qui utilise des techniques
de conversion des éléments naturels (les plantes en particulier) à des fins
alimentaires, pharmaceutiques ou énergétiques.
Exercice 2
- un car-ferry
- un avion-cargo
- un camion-citerne
- un ballon-sonde
- un portrait-robot
- un oiseau-mouche
- un hôtel-restaurant
- un auto-radio
- un chef-comptable
Exercice 3
- un gilet pare-balles : gilet de protection en plastique ou en métal contre les
projectiles.
- un dialogue parents-enfants : une communication entre les parents et les enfants
dont le but est de parvenir à une entente.
- une assurance capital-décès : somme d’argent accordée par un assureur à un
assuré après un certain temps de cotisation pour indemniser les héritiers en cas
de décès de l’assuré.
5. ACTIVITES D’ECRITURE
- Cette nouvelle se termine par la mort du personnage.
- On peut proposer une autre fin, une fin heureuse dans laquelle le héros
arriverait dans cette région dont il a tant rêvé.
Dans cette région, où le Vert subsiste encore, il retrouverait l’usage normal des
différentes fonctions biologiques et il n’aurait plus besoin de ses implants, dont
le débarrasserait par une série d’opérations chirurgicales.
6. LECTURE D’ELARGISSEMENT
1) Domaine de l’archéologie
206
2) Il a découvert une malle avec, à l’intérieur, « Pinocchio, premier androïde
connu »
3) - Les membres étaient en bon état
- Le nez
- Le petit bonhomme en bois était assis. - Ses membres tendus par les ficelles
4) Remplacer le câblage d’origine de l’androïde
5) Parce qu’il y avait risque de détérioration de l’objet
6) - opérations au laboratoire :
- décontamination
- radiographie
- instruments
- télécommande l’ouverture du cargo-pag
- robot manutentionnaire
- restauration
- remplacement de tout le câblage d’origine
7) - après ce qui s’était passé sur la planète
- le monde jadis civilisé n’était plus qu’un vaste amas de décombres
- …s’étaient effondrées sous l’effet des bombes à contraction
- des cités immenses s’étaient littéralement comprimées
- les mégalopoles de jadis…d’imposants monceaux de gravats, le
béton, le verre et l’acier
- il ne restait pratiquement rien des civilisations…EVALUATION DU
PROJET
Reprends ton texte et vérifie, à l’aide du tableau ci-dessous, que tu as bien
respecté les éléments correspondant à la forme et au contenu de la nouvelle.
Corrige éventuellement, là où tu as répondu non.
207
OPERATIONS OUI NON
208
Envoi 3
Séquence 01 :
Reconnaitre le genre et les situations d’argumentation.
Séquence 02 :
Argumenter.
Séquence 03 :
Soutenir / Réfuter une thèse.
Séquence 04 :
Comprendre la poésie.
Séquence 05 :
Le langage poétique : Les acrostiches.
Séquence 06 :
Les calligrammes.
209
SEQUENCE 1
RECONNAITRE LES GENRES
ET LES SITUATIONS
D’ARGUMENTATION
210
Plan de la séance
Séance 3 : Syntaxe
Séance 4 : Lexique
CORRIGES.
211
• Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance :
Observe d’abord la page suivante puis lis
En lisant ce journal,
212
Le bois est un matériau naturel et renouvelable. Grâce à l’utilisation des coupes
d’entretien et des sous-produits de la forêt, l’industrie papetière française
dynamise la filière bois et contribue au développement de nos forêts en France,
qui s’accroissent de 25 000 hectares chaque année.
Questions :
213
Séance 2 : : Compréhension orale
Transcription du texte de la séance de compréhension orale
Retiens :
a) – L’argumentation peut se rencontrer :
• Récolte
dans des textes non littéraires du thé presse…) ;
(publicité,
• dans des textes littéraires (lettres, essais, dialogues de théâtre,
roman…).
b) – L'explicite et l'implicite :
• L'explicite est énoncé clairement.
• L'implicite est le "non dit". Il peut être déduit à partir de ce qui
t i é
214
Questions :
215
Séance 3 : Syntaxe
I. Observe les phrases suivantes :
a) – Vous contribuez à la préservation et au développement de nos forêts parce
que le bois utilisé pour fabriquer du papier provient essentiellement des coupes
d’entretien nécessaires à la croissance de notre patrimoine forestier.
b) – Grâce à l’utilisation des coupes d’entretien, l’industrie papetière dynamise
la filière bois.
c) – En lisant ce journal, vous préservez nos forêts.
3.
a) – Dans quelle phrase l’articulateur introduit-il une information qui
n’est pas connue du destinataire ?
b) – Dans quelle phrase la cause est-elle positive ?
c) – Dans quelle phrase la cause est-elle implicite ?
Retiens :
216
Séance 4: Lexique
6. connecteur f –.illustration
217
Séance 5: Lecture d’élargissement
Lecture d’élargissement
Une victime
Ses vêtements craquaient en pleine rue. Il les achetait dans ces maisons qui
annoncent un rabais considérable pour cause de liquidation.
Je le rencontrai un jour, complètement chauve. Il avait eu l’idée de changer ses
cheveux blonds pour des cheveux noirs, toujours guidé par son amour du
progrès : l’eau qu’il venait d’employer avait fait tomber ses cheveux blonds, et il
était enchanté parce que, disait-il, il pouvait maintenant faire usage d’une certaine
pommade qui lui donnait, à coup sûr, une chevelure noire deux fois plus épaisse
que son ancienne chevelure blonde. Je ne parlerai pas de toutes les drogues1 qu’il
avala. De robuste qu’il était, il devint maigre et essoufflé. C’est alors que la
réclame commença à l’assassiner. Il se crut malade, il se traita selon les
excellentes recettes des annonces et, pour que la médication fût plus énergétique,
il suivit tous les traitements à la fois, se trouvant très embarrassé devant l’égale
quantité d’éloge2 décerné à chaque drogue. La réclame ne respecta pas plus son
intelligence. Il emplit sa bibliothèque de livres que les journaux lui
recommandèrent. La classification qu’il adopta fut des plus ingénieuses : il
rangea les volumes par ordre de mérite, je veux dire selon le plus ou moins de
lyrisme3 des articles payés par les éditeurs […] Lorsqu’il ouvrait un livre, il
savait ainsi à l’avance l’enthousiasme qu’il devait témoigner : il riait ou il
pleurait suivant la formule. A ce régime, il devint complètement idiot.
1
Médicaments
2
Jugements favorables
3
Enthousiasme
218
Questions :
I.
Quel est le thème du texte ?
II.
1. Le mot publicité est-il employé dans le texte ? Par quel mot est-il remplacé ?
2. Trouve dans le premier paragraphe l’expression qui définit « la publicité ».
3. Les mots employés dans le texte sont-ils valorisants ou dévalorisants ?
4. Quelle image le narrateur nous donne-t-il de son personnage ? Comment est-
il présenté physiquement et moralement ?
5. Ce personnage a-t-il toujours été ainsi ?
6. « C’est alors que la réclame commence à l’assassiner » – « la réclame ne
respecte plus son intelligence »
a) Observe les verbes : comment est présentée la réclame ?
b) Quel est le procédé utilisé ?
7. Quelle est la morale de cette histoire ?
8. Cette histoire a-t-elle réellement existé ? N’est-elle pas exagérée ? Quelle est
la visée de ce texte ?
219
Séance 6: Expression écrite
Exercice 1 :
Lis le texte ci-dessous puis relève le verbe qui annonce la thèse, les arguments
et l'exemple.
J'estime que le boycott des produits fabriqués par les enfants
n'est pas une solution.
En effet, le travail des enfants est souvent une contribution
essentielle au revenu minimum de survie de la famille. D'autre part, si l'on
donne une réponse morale, qui est celle du boycott, à une solution qui a
un fondement essentiellement économique, on est en décalage. Enfin,
plusieurs témoignages prouvent que le boycott n'est pas la solution
adaptée. Ainsi, quand les Etats-Unis ont décidé d'interdire l'importation
des produits fabriqués par des enfants, près de cinquante mille enfants
du secteur de l'habillement ont été jetés à la rue du jour au lendemain au
Bengladesh.
d'après Paul ERARD, Faut il boycotter ?
les produits fabriqués par des enfants ?
Exercice 2 :
Un jeu incontournable.
220
Exercice 3 :
221
CORRIGES
1. Compréhension de l’écrit
I.
1. Ce document est une publicité.
2. Produit cité : le papier.
3. L'énoncé qui accroche le lecteur est : "Vous préservez nos forêts". Les moyens
typographiques qui ont été utilisés pour l'accrocher : la taille des caractères, leur
police, leur nature (gras) et leur emplacement mettent en évidence cet énoncé
II.
1. Les procédés que l'auteur utilise pour toucher la sensibilité du lecteur :
- l'emploi répété de "vous" ;
- les expressions :
• Rassurez vous ;
• Vous ne participez pas à la déforestation ;
• Bien au contraire vous contribuez à la préservation et au
développement de nos forêts.
Ces expressions donne une image positive au destinataire.
2. La question implicite à laquelle répond la première phrase du texte :
comment peut-on préserver les forêts alors qu’il faut couper des arbres pour
fabriquer du papier ?
3. Les arguments des deuxième et troisième paragraphes qui montrent que
la fabrication du papier est bénéfique pour les forêts :
• Les coupes d'entretien sont nécessaires à la croissance de notre
patrimoine.
• Le bois est un matériau renouvelable.
• L'industrie papetière contribue au développement des forêts.
4. La conclusion implicite de cette publicité : puisque la fabrication du
papier contribue au développement des forêts, alors Achetez le journal
5. Le papier c'est la vie parce que il fait vivre les forêts, les industries, et
surtout les fabricants de papier.
2. Compréhension orale
1. Le thème : le thé,
2.
- Le thé est mauvais pour la santé : faux
- Le thé développe les facultés intellectuelles : vrai
222
- Le thé fait maigrir : faux
- Le thé fatigue : faux
- On boit du thé dans tous les pays du monde : vrai
3. Grammaire
3.
a - parce que : introduit une nouvelle information
b - grâce à : introduit une cause positive
c - la cause implicite est exprimée par la forme verbale « en lisant ».
4. Lexique
5. Lecture d’élargissement :
223
8. Cette histoire n’est pas vraie. Elle présente les faits d’une manière exagérée
pour dénoncer « l’emprise de la publicité » sur les gens et les inciter à la
méfiance.
9. La visée de ce texte argumentative : montrer que la publicité est trompeuse,
mensongère.
6. Activités d’écriture :
Exercice 1 :
Le verbe qui annonce la thèse : j'estime (J'estime que le boycott des produits
fabriqués par les enfants n'est pas une solution).
Les arguments :
- Articulateur1 : en effet
- Argument 1 : « le travail des enfants est souvent une contribution essentielle au
revenu minimum de survie de la famille ».
- Articulateur 2 : d'autre part
- Argument 2 : « si l'on donne une réponse morale, qui est celle du boycott, à une
solution qui a un fondement essentiellement économique, on est en décalage ».
- Articulateur 3 : enfin
- Argument 3: « plusieurs témoignages prouvent que le boycott n'est pas la
solution adaptée ».
- Articulateur 4 : ainsi
- Exemple : « Quand les Etats-Unis ont décidé d'interdire l'importation des
produits fabriqués par des enfants, près de cinquante mille enfants du secteur de
l'habillement ont été jetés à la rue du jour au lendemain au Bengladesh. »
Exercice 2 :
4–1–5–7–2–6–3
224
SEQUENCE 2 :ARGUMENTER
Plan de la séance
• Séance 3 : syntaxe.
• Séance 4 : lexique.
• CORRIGES .
225
Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Support : Le spectacle sportif
Objectifs de la séance : Identifier les composantes d’une argumentation :
le thème, la thèse, les arguments, les exemples, les articulateurs, la
conclusion: Dégager le plan argumentatif
Plan de la séance
Observation du paratexte Hypothèses de lecture
Analyse, Synthèse.
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : dictionnaire
Séance 2 : Compréhension orale
Support:etre premier!
Objectifs de la séance :
- développer l’écoute, sélectionner des informations, prendre des notes
Séance3: : Syntaxe
Titre de la leçon :
Les marques de la subjectivité (jugement personnel)
Objectifs de la séance :
- Repérer les marques du jugement
- Déduire un point de vue
Plan de la séance :
- Observe
- Retiens
- Entraîne-toi
Durée de la séance : une heur
Documents à consulter : dictionnaire ; livre de grammaire.
Séance4: Lexique
Plan de la séance :
- Première écoute du texte
- Lecture des questions
- Deuxième écoute
- Réponse aux questions
- Vérification des réponses
Durée de la séance : une heure
Séanc4: Lexique
Titre de la leçon :
Utiliser le mot juste
Objectifs de la séance :
- Définir des mots
- Trouver le mot qui convient
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : dictionnaire
Séance 6: activités d’écriture
226
Titre de la séance :
Utiliser des arguments
Objectifs de la séance
- Classer des arguments du moins important au plus important
- Trouver des exemples
- Relier les arguments
- Rédiger une argumentation selon un plan démonstratif
Plan de la séance :
- Lire
- Ecrire
Durée de la séance : une heure.
Corriges
227
Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance
Le spectacle sportif
Beaucoup de téléspectateurs demeurent convaincus que la télévision leur fait
mieux voir certains exploits sportifs. Ont-ils tort ?
Quand on sait que l’épreuve reine des Jeux Olympiques, le 100 mètres, se court
en moins de dix secondes, il est évident que la dégustation de l’exploit est
extrêmement brève. Or la télévision, par les reprises immédiates et incessantes,
par les ralentis, le gros plan, permet de le voir et le revoir, de prolonger le plaisir
à l’infini. Elle permet également d’analyser, de comparer avec d’autres prouesses
qui échappent au spectateur des tribunes.
Le plus souvent d’ailleurs, ceux qui se trouvent dans le stade ignorent même qui
a gagné le 100 mètres, en combien de temps, parce que l’œil est incapable de
bien voir. On a l’impression que, pour le sport ou pour certains sports en tout cas,
la télévision, non seulement ne retranche rien, mais ajoute un complément visuel
permettant de mieux saisir la complexité et la richesse de l’épreuve. Jean Paul
Jaud, réalisateur des émissions sportives de Canal Plus a expliqué comment « il
mettait en scène » les matchs de football. Pour retransmettre un match, il place
sur le terrain une quinzaine de caméras ! Quinze regards différents suivent le
ballon, l’action, les stratégies d’attaque, de défense, etc. Or le spectateur sur les
gradins n’a que deux yeux pour tout suivre ; et cela se révèle insuffisant pour voir
la partie sous tous ses angles, au ralenti, de très près, etc.
Il y a un plaisir spécifique à regarder le sport à la télévision. La reproduction
télévisuelle d’un match peut même posséder son esthétique propre, une beauté
particulière ; et produire un plaisir, une émotion spécifiques. L’amateur de sport
peut désormais ajouter, à sa passion, une dimension téléphilique s’il apprend à
apprécier la mise en scène, la mise en images, en plus des prouesses purement
sportives.
Questions :
I–
Observe le paratexte (les éléments périphériques) et précise le thème du texte
II –
1. Relève les expressions qui désignent :
a) – le spectateur qui est devant la télévision ;
228
b) – le spectateur qui est dans le stade.
2. Quel est le verbe qui exprime une opinion dans le premier paragraphe ?
3. Quelle est cette opinion ? Que représente-t-elle dans le texte ?
4. Tous les téléspectateurs sont-ils d’accord avec cette opinion ? Que peux-tu
en déduire ?
5. Quelle question l’auteur de l’article pose-t-il ?
6. Relève les articulateurs employés dans le deuxième et dans le troisième
paragraphes.
7. Trois arguments appuient la thèse : relève-les.
8. Qui est Jean-Paul Jaud ? Pourquoi est-il cité dans l’article ?
9. Quel est l’exemple qui illustre l’argument 4 ?
10. Comment la conclusion répond-elle au problème soulevé dans
l’introduction ?
11. Quelles expressions démontrent que les spectateurs du stade ne peuvent
pas mieux voir les exploits sportifs que les téléspectateurs ?
12. Quels indices traduisent l’opinion de l’auteur ?
Retiens :
229
Séance 2 : Compréhension orale
Questions :
ANNEXE
Etre premier !
Dans le domaine du sport, chacun désire être le premier. Mais chacun soupçonne
qu’il pourrait bien ne pas l’être, pour la simple raison qu’il y a qu’un premier.
C’est pourquoi il choisit d’être vainqueur par personne interposée… D’où le
culte, éminemment caractéristique de la société moderne, de la vedette et du
champion …. Néanmoins, il est à cet hommage unanime un motif moins
apparent, la vedette et le champion proposent des images fascinantes des seules
réussites grandioses qui peuvent échoir au plus obscur et au plus pauvre.
230
Séance 3 : Syntaxe
Déroulement de la séance :
231
Retiens :
232
Séance 4 : Lexique
Déroulement de la séance
Définitions Adjectifs
1. qui s’exprime très bien a. bavard
2. qui parle trop b. taciturne
3. qui s’exprime clairement c. éloquent
en peu de mots
4. qui parle peu d. concis
2. Cherche dans le dictionnaire le nom qui correspond à chacun des
adjectifs de l’activité 1.
2. Complète le texte ci-dessous avec les mots suivants : débat –
dispute – conversation (deux fois) – divergence – discussion.
233
Séance 5: Lecture d’élargissement
Pourquoi nous envions la Coupe du monde.
234
La Coupe du monde est aussi un événement qui illustre les bienfaits des
échanges entre peuples et entre pays. De plus en plus d’équipes nationales
recrutent des entraîneurs venant d’autres pays, qui apportent avec eux des modes
de pensée et des pratiques de jeux différents. De même, le nombre de joueurs qui,
entre deux coupes du monde , représentent des clubs de pays autres que le leur ne
cesse de croître. Ces joueurs insufflent à leur nouvelle équipe des qualités
originales, s’enrichissent de l’expérience et peuvent ainsi mettre au service de
leur équipe nationale des compétences accrues quand ils reviennent. Ce faisant,
ils deviennent souvent des héros dans leur pays d’adoption – et contribuent ainsi
à ouvrir les esprits et les cœurs. J’aimerais qu’il soit aussi évident aux yeux de
tous que les migrations humaines en général sont bénéfiques à trois égards – pour
les migrants, pour leur pays d’origine et pour leur pays d’accueil –, que les
migrants n’améliorent pas seulement leurs propres conditions de vie et celles de
leur famille, mais qu’ils contribuent aussi au développement – économique,
social et culturel – du pays où ils vont travailler et de leur pays d’origine, auquel
ils apportent idées et savoir-faire nouveaux à leur retour. Pour n’importe quel
pays, participer à la Coupe du monde donne un sentiment profond de fierté
nationale. Pour les pays qui se sont qualifiés pour la première fois – comme mon
pays, le Ghana –, c’est un grand honneur. Ceux qui y participent après avoir
traversé des années d’épreuves, comme l’Angola, ont la conscience d’un
renouveau national. Et ceux qui sont actuellement en proie à un conflit, comme la
Côte d’Ivoire, mais dont l’équipe qualifiée pour la Coupe du monde est un
symbole unique et fort d’unité nationale, éprouvent rien de moins que l’espoir
d’une véritable renaissance nationale. Et j’en viens à ce que nous tous,
l’Organisation des Nations Unies , envions peut-être le plus : la Coupe du monde
est un événement au cours duquel nous voyons des buts se concrétiser. Je ne
parle pas seulement des buts que marque un pays, je pense aussi au but essentiel
– participer, faire partie de la famille des nations et des peuples, célébrer notre
humanité commune. J’essaierai de me le rappeler lorsque le Ghana jouera contre
l’Italie à Hanovre le 12 juin. Je ne peux promettre que j’y parviendrai.
KOFI ANNAN, SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU
235
4.
a. Nous avons de bien meilleures raisons d’être envieux.
b. Je souhaiterais que nous ayons ce type de comportement
Dans ces deux phrases, « nous » désigne-t-il les mêmes personnes ?
5. Dans le premier paragraphe, l’auteur compare la FIFA et l’ONU. Quel
point commun leur trouve-t-il ?
6. « Je souhaiterais, j’aimerais » : à quel mode sont ces verbes ? Pourquoi
sont-ils employés plusieurs fois dans le texte ?
7. Relève les articulateurs.
8. Quelles sont les valeurs qui domineraient dans ce monde idéal souhaité
par Kofi Annan ?
9. Quelle stratégie Kofi Annan utilise-t-il pour que les lecteurs soient
d’accord avec son argumentation ?
236
Séance 6: activités d’écriture
Déroulement de la séance :
Exercice 1 :
Arguments Exemples
Exercice 2 :
237
b. Trouve un exemple pour chaque argument puis relie l’exemple
à l’argument à l’aide d’un articulateur.
c. Beaucoup de parents sont contre les langues étrangères. Rédige
une argumentation dans laquelle tu leur montreras que
l’apprentissage des langues étrangères est devenu une
nécessité.
Pour t’aider :
Le plan argumentatif se compose de trois parties :
- Une conclusion :
- pour reformuler la thèse défendue ;
- pour poser une autre problématique.
Exercice de production :
238
CORRIGES
1. Compréhension de l’écrit
239
- ceux qui se trouvent dans le stade ignorent même qui a gagné le 100
mètres, en combien de temps… ;
- parce que l’œil est incapable de bien voir… ;
- le spectateur sur les gradins n’a que deux yeux pour tout suivre ; cela
se révèle insuffisant …
12. Les indices sont :
- il est évident que ;
- Une quinzaine de caméras
- le point d’exclamation
2. Compréhension orale
240
- Le message va sans doute présenter la Coupe du monde d’une manière
positive.
2. Expressions du même sens que « nous envions » :
- l’ONU est verte de jalousie ;
- nous avons des raisons d’être envieux ;
- je souhaiterais ;
- j’aimerais.
3. Les pronoms sont : nous – je
4. Non
a. « nous » désigne les membres de l’ONU
b. « nous » désigner tous les habitants de la planète, les citoyens du monde.
5. Le point commune entre la FIFA et l’ONU est l’universalité : « la Coupe du
monde est un phénomène aussi universel que l’ONU.
6. « Je souhaiterais, j’aimerais » sont des verbes de sentiment au mode
conditionnel. Ils expriment le vœu de Kofi Annan : la réalisation d’un monde
meilleur.
7. Les articulateurs : tout d’abord – ensuite – par ailleurs – aussi
8. Ce sont des valeurs humaines universelles.
- respect des droits de l’homme (droit à la santé, droit à la scolarité, droit
à la libre circulation des personnes)
- respect de la justice / de l’égalité
- préservation de l’environnement
9. Il adapte son message aux différentes couches de la population (les jeunes, les
malheureux, les malades)
Il construit une argumentation selon un plan logique
6. Expression écrite
Exercice 1 :1/5 – 2/d – 3/e – 4/a – 5/b
Exercice 2 :
Réponse libre
241
SEQUENCE3: SOUTENIR /REFUTER UNE THESE
Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Support:
Médecins et médecine
Objectifs de la séance :
- identifier des thèses opposées
- distinguer la thèse soutenue de la thèse réfutée
- identifier arguments et contre arguments
- dégager la stratégie argumentative
- dégager le plan de l’argumentation
Plan de la séance :
- Observation du paratexte
- Hypothèses
- Lecture
- Analyse
- Synthèse
Durée de la séance : une heure
Séance 2: compréhension orale.
Support:
La technologie
Objectifs de la séance :
- développer l’écoute
- sélectionner des informations.
- prendre des notes
Plan de la séance :
- Première écoute du texte
- Lecture des questions
- Deuxième écoute
- Réponse aux questions
- Vérification des réponses
Durée de la séance : une heure
Séance 3 : syntaxe.
Titre de la leçon :
Les articulateurs logiques
Objectifs de la séance :
- repérer les articulateurs logiques
- identifier leurs fonctions
- utiliser différents types de connecteurs
Plan de la séance :
- Observe
- Retiens
- Entraîne-toi
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : dictionnaire ; grammaire.
242
Séance 4 : lexique.
Titre de la leçon :
Emploi du vocabulaire précis
Objectifs de la séance :
- Trouver le champ lexical de l’opposition
- Ttrouver des définitions
- Choisir le mot qui convient
Durée de la séance : une heure
Documents à consulter : dictionnaire
Séance 5 : lecture d’élargissement.
Séance 6 : activités d’écriture.
Titre de la leçon :
Rédaction d’un paragraphe argumentatif (arguments / contre
arguments)
Objectifs de la séance :
- Distinguer les exemples des arguments
- Trouver l’exemple qui correspond à l’argument
- Distinguer arguments et contre arguments
- Rédiger une réfutation
Plan de la séance :-Lire.- Ecrire
Durée de la séance : une heure
Corriges
243
Plan de la SEQUENCE3
• Séance 1 : compréhension de l’écrit.
• Séance 3 : syntaxe.
• Séance 4 : lexique.
• CORRIGES .
244
Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance :
Médecins et médecine
ARGAN - Mais raisonnons un peu mon frère. Vous ne croyez donc pas à la
médecine?
BERALDE - Non mon frère, et ne vois pas que pour son salut, il soit nécessaire
d'y croire.
ARGAN – Quoi ! Vous ne tenez pas véritable une chose établie par tout le
monde ?
BERALDE - Bien loin de la tenir véritable, […] je ne vois rien de plus ridicule
qu'un homme qui se veut mêler d'en guérir d'autres.
ARGAN - Pourquoi ne voulez-vous pas, mon frère, qu'un homme puisse en
guérir un autre ?
BERALDE - Par la raison, mon frère, que les ressorts de notre machine sont des
mystères, jusque ici où les hommes ne voient goutte et que la nature nous a mis
au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose.
ARGAN - Les médecins ne savent donc rien, à votre compte ?
BERALDE - Si fait, mon frère. Ils savent […] parler en beau latin, savent
nommer en grec toutes les maladies, les définir et les diviser mais pour ce qui est
de les guérir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout.
ARGAN - Mais toujours faut-il demeurer d'accord que sur cette matière les
médecins en savent plus que les autres.
BERALDE - Ils savent, mon frère, ce que je vous ai dit, qui ne guérit pas grand-
chose […].
ARGAN - Mais enfin, mon frère, il y des gens aussi sages et aussi habiles que
vous ; et nous voyons que dans la maladie tout le monde a recours aux médecins.
BERALDE - C'est une marque de faiblesse humaine, et non pas de la vérité de
leur art.
[…]
ARGAN - […] Mais enfin, venons au fait. Que faire donc quand on est malade ?
BERALDE - Rien, mon frère
ARGAN – Rien ?
BERALDE - Rien. Il ne faut que demeurer en repos. La nature d'elle-même,
quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée.
C'est notre inquiétude qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs
remèdes, et non pas de leurs maladies.
ARGAN - Mais il faut demeurer d'accord, mon frère, qu'on peut aider cette
nature par de certaines choses.
BERALDE - Mon Dieu, mon frère, ce sont pures idées dont nous aimons à nous
repaître. […] Mais, quand vous venez à la vérité et à l'expérience, vous ne
245
trouvez rien de tout cela et il en est comme de ces beaux songes qui ne vous
laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus.
ARGAN - C'est à dire que toute la science du monde est renfermée dans votre
tête, et vous voulez en savoir plus que tous les grands médecins de notre siècle.
BERALDE - Dans les discours, et dans les choses, ce sont deux sortes de
personnes que vos grands médecins : entendez-les parler, les plus habiles du
monde ; voyez-les faire, les plus ignorants de tous les hommes.
Questions :
I.
Observe le paratexte et réponds aux questions
• Comment se présente le texte ?
• Quel est le thème développé ?
• Comment appelle-t-on ce genre de texte ?
• Que sais-tu de l’auteur ?
II. Lis attentivement cette scène de théâtre puis réponds aux questions.
246
Retiens :
247
Séance 2 : Compréhension orale
Questions :
La technologie
248
Séance 3: Syntaxe
.
Déroulement de la séance :
Articulateurs logiques
3. Trouve le rapport logique qui unit les phrases puis relie-les par le connecteur
qui convient.
a) Le sport est source de bien être. Il procure des moments de détente physique
indispensables. Il permet d’évacuer notre stress. Il nous offre l’occasion de faire
de nouvelles connaissances
b) Vous ne voulez pas faire de concessions. Notre discussion s’arrêtera là.
c) Chacun désire être le premier. Chacun sait qu’il ne pourrait bien ne pas
l’être pour la simple raison qu’il n’y a qu’un premier.
d)
Retiens :
Les rapports (ou relations) logiques dans une phrase sont exprimés à
l’aide d’un connecteur (ou articulateur) logique.
249
Tableau des principaux connecteurs logiques
Relation
Connecteurs logiques Fonction
logique
Permet d’établir un
Parallèle ou De même, de la même manière,
rapprochement entre deux
comparaison ainsi que, comme…
faits
Permet de constater la
validité de faits ou
Certes, malgré, sans doute, bien
d’arguments qui
Concession entendu, en dépit de, bien que,
appartiennent à la thèse
quoique…
adverse tout en maintenant
sa propre opinion
250
Séance 4: Lexique
Déroulement de la séance :
4.
a) Cherche la définition des mots : plaidoyer – réquisitoire.
b) Dans quel domaine les utilise-t-on ?
c) Trouve le verbe qui correspond au nom « plaidoyer ».
251
Séance 5: Lecture d’élargissement
Histoire de la médecine
L’art de soigner est connu depuis l’Antiquité, mais il y a tout juste une centaine
d’années que nous savons que certaines maladies sont transmises par des
microbes. Les recherches de Pasteur sont à la base de la médecine moderne et
ont ouvert la voie au traitement des maladies infectieuses, bien que nous ne
sachions toujours pas traiter une maladie provoquée par un virus.
De nombreuses autres maladies, comme les rhumatismes, l’asthme, le diabète,
les cancers… ne semblent pas dues à des microbes. Elles provoquent des
dérèglements de certaines fonctions, que l’on ne sait toujours pas bien soigner.
Pour espérer les guérir, il faut explorer plus avant le corps humain, comprendre
le fonctionnement intime de la cellule. Aujourd’hui, les recherches en biologie
permettent de travailler à l’intérieur de la cellule (et du noyau), et l’on comprend
bien mieux l’origine de certaines maladies génétiques.
Les progrès de la médecine ont multiplié les pouvoirs de l’homme sur la vie ; la
naissance du premier bébé éprouvette, en 1978, a frappé les imaginations. Pour
la première fois, des techniques biologiques de laboratoire prenaient la place de
la nature. Il ne s’agissait pourtant nullement de manipulations génétiques. Mais
demain, ces manipulations réalisées sur l’animal ne pourraient-elles pas l’être
sur l’homme ? On comprend que la société se pose un problème moral.
Aussi de nombreux pays, dont la France, se sont dotés d’un comité d’éthique :
une assemblée de scientifiques, de philosophes, de représentants de la loi ou des
religions. Des hommes et des femmes choisis pour réfléchir sur ces questions et
émettre un avis pour l’ensemble de leurs concitoyens.
I.
Peut-on dire d’après le titre et les références si le texte est informatif ou
argumentatif ?
II.
Lis le texte puis répond aux questions.
1. Quels articulateurs temporels sont employés dans le texte ?
2. Relève le champ lexical de la médecine.
3. Dans quelle partie du texte, l’auteur emploie-t-il des articulateurs logiques ?
Relève-les et indique leur valeur.
4. Qui est désigné par « on » dans la phrase suivante : « On comprend que la
société se pose un problème moral » ?
5. Quels autres indices d’opinion l’auteur emploie-t-il dans le quatrième
paragraphe ?
6. Dégage les visées du texte en complétant le tableau suivant.
252
Paragraphes Contenu Visée / but
* Histoire de la médecine
* Faut-il arrêter les progrès de la
médecine ?
* Qu’est ce que l’éthique ?
253
Séance 6: Expression écrite
Déroulement de la séance :
Exercice 1 :
Exercice 2 :
De nombreux « Béralde » existent de nos jours et soutiennent les mêmes
arguments contre la médecine.
Rédige une argumentation dans laquelle tu réfuteras leur thèse et défendras la
cause de la médecine.
Tu peux t’aider des tes lectures pour trouver des contre arguments
Rappel :
Réfuter une thèse, c’est produire un ensemble de contre arguments
opposés à ceux qui soutiennent la thèse adverse. Pour cela :
• on rejette les arguments de l’adversaire en montrant leur
faiblesse ;
• on trouve des contre arguments et des contre exemples pour
contrer la thèse qu’on veut réfuter ;
• on rédige une introduction et une conclusion.
1
Une erreur dans un programme informatique.
2
Un programme informatique pirate, pouvant causer des dégâts, et qui se
propage par contagion, par l’intermédiaire d’une disquette infectée ou d’Internet.
254
Exercice de production :
Donne maintenant la forme finale à ton projet en essayant de trouver des contre-
arguments qui pourraient être avancés par un adversaire et de les réfuter par
avance.
Rédige aussi la conclusion pour réaffirmer la validité de tes arguments.
255
Corriges
1. Compréhension de l’écrit :
I.
• Le texte se présente sous forme de dialogue.
• C’est un extrait de pièce de théâtre.
• Le thème est celui de la médecine.
• Molière : Jean Baptiste Poquelin, comédien, chef de troupe et auteur
dramatique français du XVIIe siècle (1622 – 1673). Auteur de nombreuses
pièces de théâtre. Il connut un immense succès avec Les précieuses ridicules et
fut protégé par le roi Louis XIV.
II.
1. Champ lexical de la médecine : médecine - guérir - malade - remèdes.
2. Argan est pour la médecine, Béralde contre.
3. C’est le point de vue d’Argan qui est partagé par tout le monde.
4. Arguments :
1. La médecine est reconnue par tout le monde.
2. Les médecins connaissent les maladies mieux que tout le monde.
3. Tout le monde a recours aux médecins.
4. La médecine aide la nature.
5.
Je ne vois rien de plus ridicule qu’un homme qui veut se mêler
Thèse
de guérir un autre
1. notre corps est un mystère que les hommes ne peuvent pas
comprendre
2. les médecins savent parler mais ils ne savent pas guérir
Arguments
3. recourir à la médecine est une marque de faiblesse
4. la nature seule peut nous guérir
5. les médecins ne sont pas honnêtes, ils trompent leurs malades
Conclusion « les médecins parlent beaucoup mais ne font rien »
6. Il s’appuie sur
- des valeurs scientifiques : les médecins ne savent rien (arguments 1 &
2) ;
- des valeurs morales (arguments 5 et 6).
7. Le but de Béralde est de critiquer la médecine de son temps (XVIIe
siècle)
8. Béralde s’adresse en réalité au public
2. Compréhension orale
256
1. Le thème est la technologie.
2. Le texte est argumentatif.
3. L’auteur du texte est pessimiste.
4.
1. – faux
2. – vrai
3. – faux
3. Grammaire
3.
a) – Les phrases 2, 3 et 4 expliquent pourquoi le sport est source de bien-être :
relation de cause.
On peut utiliser : car, de plus, enfin ou bien en effet, en outre
b) – Rapport de conséquence : donc, par conséquent
c) – Rapport d’opposition
4. Lexique
1.
1 – c / 2 – a/ 3 – d/ 4 -b
3.
Pour prendre une décision ou résoudre un conflit et aboutir à une
position commune raisonnable, les hommes s’assemblent et confrontent leurs
points de vue.
4.
a. plaidoyer = discours pour la défense de quelqu’un ou de quelque chose.
réquisitoire = discours contenant de violentes accusations.
b. On les utilise dans le domaine de la justice.
257
c. Le verbe qui correspond à plaidoyer est « plaider » (défendre à l’aide
d’arguments).
5. Lecture d’élargissement
I.
D’après le titre et les références, ce texte est informatif : le mot histoire
annonce l’évolution de la médecine à travers le temps.
Encyclopédie : donne des informations sur différents sujets relevant de toutes les
disciplines.
II.
1. Les articulateurs temporels qui sont employés dans le texte : il y a tout juste
une centaine d’années, aujourd’hui, en 1978, demain.
2. Le champ lexical de la médecine : soigner – maladies – microbes –
recherches – Pasteur – maladies infectieuses – traiter – virus – les rhumatismes –
l’asthme – le diabète – les cancers – guérir – la cellule – biologie – maladies
génétiques et biochimiques – le bébé-éprouvette – manipulations génétiques.
6. Expression écrite
Exercice 1 :
258
- Les exemples et les arguments :
- Exemple 1 : erreur de compte dans une entreprise ou
même l’explosion d’une fumée
- Argument 1 : l’informatique peut être source « d’accidents
informatiques »
- Exemple 2 : bug, virus ou fausse manipulation
- Argument 2 : Toutefois une erreur est presque toujours
humaine
Exercice 2 :
Réponse libre
259
Vérifie si tu as respecté les critères de réussite notés dans la grille. Corrige-toi
éventuellement.
3. Dans ma conclusion :
- J'ai reformulé la thèse défendue ;
- J'ai pris position de manière très nette.
Pour l’expression :
- J'ai employé des verbes d'opinion.
- J'ai employé un vocabulaire subjectif.
- J'ai employé des tournures syntaxiques correctes.
- J'ai vérifié l'orthographe.
- J'ai soigné la présentation de ma copie.
.
260
SEQUENCE 4 :
COMPRENDRE LA POESIE
Séance 1 :
Compréhension de l’écrit
Objectifs de la séance :
Découvrir et maîtriser les figures de style
Plan de la séance :
- Lecture du poème
- Analyse de la structure métaphorique
Durée de la séance : 1 heure
Documents à consulter : dictionnaire
Séance 2 :
Compréhension de l'orale
Objectifs de la séance :
Développer l'écoute de la poésie
Plan de la séance :
- Ecoute du poème
- Réponses aux questions
Durée de la séance : 1 heure
Séance 3 :
Analyse de la métaphore et de la métonymie
Objectifs de la séance :
Reconnaître ces deux figures de style
Plan de la séance :
- Repérage de la métaphore et de la métonymie
- Exercices
Durée de la séance : 1 heure
Séanc4: : lecture d’élargissement
261
Plan de la SEQUENCE 4
• CORRIGES .
262
Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance :
Voici un poème de Baudelaire. Lis-le et réponds aux
questions qui suivent :
263
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Questions:
264
Séance 2 : Compréhension orale
Déroulement de la séance :
Ecoute attentivement ce poème de Baudelaire et réponds aux questions :
Recueillement
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici;
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
265
-"Le troupeau des ponts bêle ce matin".
Exercice 3 :
Transforme la comparaison suivante en métaphore-attribut, en métaphore-
apposition et en métaphore complément de détermination:
"Le Soleil est comme un long linceul". (Vois d’abord le corrigé de l’exercice 2.)
Exercice 4 :
Quels sont les deux types de métaphores utilisés dans ce vers de Baudelaire ?
"Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci."
Exercice 5 :
Observe l'expression suivante : "Je prie le Ciel".
Le mot "Ciel" est utilisé pour désigner Dieu.
C'est une figure de style nommée métonymie qui permet de désigner une chose
par le nom d'une autre chose.
Exercice 6:
Que désignent les expressions métonymiques suivantes:
-"boire un verre" - "lire un Balzac" - "soutenir Marseille" - "s'endormir sur ses
lauriers" - "La Maison Blanche" - "le troisième
violon était absent"
266
Séance 3: Lecture d’élargissement
Lis attentivement ce poème de Victor Hugo.
267
J'entendais une voix qui venait de l'étoile
Et qui disait : - Je suis l'astre qui vient d'abord.
Je suis celle qu'on croit dans la tombe et qui sort.
J'ai lui sur le Sina, j'ai lui sur le Taygète ;
Je suis le caillou d'or et de feu que Dieu jette,
Comme avec une fronde, au front noir de la nuit.
Je suis ce qui renaît quand un monde est détruit.
O nations ! Je suis la poésie ardente.
J'ai brillé sur Moïse et j'ai brillé sur Dante.
Le lion océan est amoureux de moi.
J'arrive. Levez-vous, vertu, courage, foi !
Penseurs, esprits, montez sur la tour, sentinelles !
Paupières, ouvrez-vous ! Allumez-vous, prunelles !
Terre, émeus le sillon ; vie, éveille le bruit ;
Debout, vous qui dormez ! - car celui qui me suit,
Car celui qui m'envoie en avant la première,
C'est l'ange Liberté, c'est le géant Lumière !
268
CORRIGES
1. Compréhension de l'écrit
- L'alternance vers longs/vers courts dessine des courbes qui rappellent les
ondulations d'un serpent qui danse. C'est l'image que suggère au poète la femme
aimée.
- Chevelure profonde/mer odorante et vagabonde - tes yeux/deux bijoux froids -
ta tête d'enfant/la mollesse d'un jeune éléphant - ton corps/un fin vaisseau - l'eau
de ta bouche/comme un flot.
- "Que j'aime voir"
- "Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain."
2. Compréhension de l'oral
- De la douleur du poète.
- Il s'adresse à sa douleur comme à un enfant turbulent qu'on essaie de calmer.
- le Plaisir/ce bourreau, les Années/des dames en robes surannées le Soleil/un
long linceul.
- Le thème de la mort.
Exercice 1:
Exercice 3 :
269
- métaphore-attribut :."Le Soleil est un long linceul"
- métaphore-apposition : "Le Soleil, ce long linceul"
- métaphore-complément de détermination : "Le long linceul du soleil"
Exercice 4:
Exercice 6:
- "boire un verre" pour le contenu d’un verre - "lire un Balzac" pour un roman de
Balzac - "soutenir Marseille" pour l’équipe de football de Marseille - "s'endormir
sur ses lauriers" : les lauriers symbole de la gloire - "La Maison Blanche" pour le
Président des Etats-Unis - "le troisième violon était absent" : le troisième violon
pour le joueur de violon dans un orchestre.
4. Lecture d’élargissement
270
SEQUENCE 5
LE LANGAGE POETIQUE (2) :
LES ACROSTICHES
Séance 1 :
Compréhension de l ‘écrit
Objectifs de la séance :
Découvrir l'acrostiche
Plan de la séance :
- Lecture des poèmes
- Analyse de la technique de l'acrostiche
Durée de la séance : 1 heure
Séance 2 : Compréhension de l'oral
Objectifs de la séance : Entraînement à l'écoute de l'acrostiche
Plan de la séance :
- Ecoute des poèmes
- Reconnaissance du nom ou du mot-clé
Durée de la séance : 1 heure
Séance 3 : Activités d'expression
Objectifs de la séance :
S'initier à la confection d'un acrostiche
Plan de la séance :
-exercice d'entraînement
- exercice d'expression
Durée de la séance : 1 heure.
Corrigés
271
Plan de la séance
Corrigés
272
• Séance 1 : compréhension de l'écrit.
Déroulement de la séance :
Lis attentivement les poèmes suivants d'Apollinaire tous deux dédiés à des
femmes et réponds aux questions :
Questions:
- Dans le poème 1, quels sont les adjectifs qui qualifient la femme ? A quel
moment de la journée se déroule la scène ? Le mot "ombre" est utilisé deux fois
dans le poème, a-t-il le même sens à chaque fois ? Que fait la femme ? Quelle
impression laisse-t-elle au poète ?
- Dans le poème 2, à quoi sont successivement comparés les yeux de la femme ?
Quel sentiment évoquent-ils pour le poète ?
- Relis maintenant la première lettre de chaque vers dans le sens vertical et tu
trouveras à qui est dédié chacun de ces poèmes.
- Comment appelle-t-on ce genre de poème ?
273
• Séance 2 : compréhension de l’oral
Déroulement de la séance :
Ecoute attentivement les deux poèmes suivants, repère les initiales de chaque
vers et dis à qui ou à quoi est dédié chaque poème:
Poème 1:
Sécrétion de mots évidés de tout sens
Infinis comblés de discours impuissants
Logorrhée encadrée de fanfares brillantes
Embolie verbale de bonimenteurs effrontés
Navigation à vue dans l'océan des symboles violés
Consécration de la viduité vaine des discours aplatis
Essence du son saccagé par l'ennui
Sagesse de la cacophonie devenue puissance
Pedro Vianna
Poème 2 :
274
• Séance 3 : : Activités d'expression
Déroulement de la séance :
Exercice 1 :
Voici une liste de mots dans le désordre : complète la strophe suivante à l'aide du
mot initial de chaque vers de telle manière que le thème du poème soit apparent :
Gracile, Chef, Y, Elégante, Nage
Exercice 2:
275
CORRIGES.
1. Compréhension de l'écrit
- Dans le poème 1, « la très douce », « indolente ».
Le soir.
« Ombre » dans le premier vers a le sens de « souvenir » ; dans le quatrième
vers, il a le sens de « obscurité ».
- Elle joue du piano un air doux. Une impression d’apaisement.
- Dans le poème 2, les yeux de la femme sont successivement comparés à une
arme et à des corbeaux. Ils évoquent l’idée de mort.
- Poème 1 : L-I-N-D-A : Linda
- Poème 2 : Y-V-O-N-N-E : Yvonne
- Ce genre de poème s’appelle un acrostiche.
2.Compréhension de l'oral
3. Activités d'expression
Exercice 1 :
Exercice 2:
Réponse libre..
276
SEQUENCE 6 :
LES CALLIGRAMMES
Plan de la séance
• Séance 1 : compréhension de l’écrit.
• Corrigés :
277
Séance 1 : Compréhension de l’écrit
Déroulement de la séance :
Observe les deux calligrammes suivants, lis les textes qui les composent puis
réponds aux questions :
Guillaume Apollinaire
278
279
280
Questions:
- Que représente le premier calligramme ?- De qui est le reflet qui se trouve au
centre du texte.
Voici le texte réécris linéairement, est-ce qu'il produit le même effet ? Pourquoi ?
281
- Quel est donc l'intérêt du calligramme ?
282
Séance 2 : Activités d'expression
Déroulement de la séance :
Papillon léger
Danse son ballet
Vole, vole, vole au vent
Vole, vole, vole sur la colline
Vole vers l'océan
En rêvant.
283
CORRIGES
1. Compréhension de l'écrit
- Un miroir.
- C'est le reflet de l'image de Guillaume Apollinaire lui-même, le
poète.
- Il n'y a plus le dessin qui permet de visualiser l'objet évoqué.
- Le dessin du contenu du poème à l’aide des mots mêmes du
poème.
- "La colombe poignardée et le jet d'eau."
- La colombe est représentée les ailes déployées dans un
mouvement de liberté mais elle est poignardée : donc la liberté est
assassinée par la guerre.
- Des mouvements ascendants puis descendants.
- Il ne produit pas le même effet car il ne comporte pas l'image de
ce qui est évoqué.
- L'intérêt du calligramme est de permettre de visualiser le contenu
du poème de manière concrète.
2. Activités d'expression
284
285