Généralités Sur Barrage
Généralités Sur Barrage
Généralités Sur Barrage
Généralitésd
Les ouvrages d’évacuation des crues peuvent être groupés en deux principaux
types : les déversoirs de surface et les déversoirs en charge. Le choix entre les deux
types de déversoirs dépend :
1) De l’importance des débits à évacuer.
2) De la dénivellation entre la côte des PHE et celle du lit de l’oued dans la zone de
rejet des eaux à l’aval.
3) De la nature des terrains traversés par l’ouvrage en particulier le canal (rendent
le revêtement nécessaire ou pas).
Vidange de fond :
En principe, cet organe permet de vidanger le réservoir, pour l’inspection, l’entretien
ou en cas de danger sur le barrage. En premier lieu, il sert à contrôler la vitesse de
remplissage du réservoir lors de la première _eau. La vidange de fond facilite
également la gestion intelligente de l’eau retenue en permettant de laisser
passer, après une forte crue, une part des sédiments apportés.
La vidange de fond peut également remplacer la prise d’eau en cas de défaillance de
celle-ci.
Les ouvrages de prise d’eau
Ce sont les conduites permettant d’alimenter l’usine hydroélectrique (conduite forcée)
ainsi que les prises d’eau potables et d’irrigation. Pour le barrage sidi Driss par exemple,
le canal de Rocade et sur une distance d’environ 110 Kms, permet de véhiculer l’eau
jusqu’au Haouz central (300 Mm3 / an) pour l’irrigation (260 Mm3 / an) et le
renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Marrakech (40 Mm3 /an).
IV- L'utilisation des barrages :
Les barrages peuvent être construits pour répondre à un ou plusieurs objectifs :
On appelle Béton Compacté au Rouleau (BCR) un béton raide, non armé, d'affaissement
composé de ciment, de granulats, d'eau et d'adjuvants, dont la mise en place nécessite
compactage externe pour être bien consolidé.
Le BCR est un béton raide d’affaissement nul sont généralement fabriqués avec les
mêmes matériaux que ceux utilisés pour le béton conventionnel a savoir les gros
granulats et granulats fins (attention à la granulométrie) avec le liant (ciment Portland,
laitiers, etc.) et l’adjuvants (réducteur d’eau, retardateur, entraîneur d’air)
De par sa consistance particulière, le BCR est généralement mis en place et compacté
avec les mêmes équipements généralement utilisés pour la construction routière :
Niveleuse
Camions à benne basculante
Rouleau compacteur (avec ou sans vibration)
V.1 – b – barrages à contre forts
Les barrages à contre forts sont constitués par une série de grands murs triangulaires
parallèles au lit du cours d’eau et liés entre eux à l’amont par une paroi assurant la
bouchure. Du fait de leur constitution répétitive, ces ouvrages sont applicables comme
les barrage-poids, à toute vallée quelle qu’en soit la largeur.
Les barrages à contre forts résistent aux
efforts à la fois par le poids et par la forme .
Les voiles qui constituent le barrage
transmettent la poussée hydrostatique sur les
contreforts. L’avantage apporté par rapport au
barrage poids est celui de la réduction du
volume du béton utilisé. Toutefois, la
complexité des coffrages et décoffrages a fait
que le nombre de ces barrages à contreforts
est très limité au Maroc.
Dans ce type d'ouvrages, l'étanchéité est assurée
par le voile en béton arme situé en amont et la
stabilité vis à vis de la poussée de l'eau par les
contreforts. II faut noter que la stabilité est
améliorée en donnant un fruit de 0,5 à 1/1 au
voile, car la poussée de l'eau comporte alors une
composante verticale dirigée vers le bas.
Le voile peut être conçu de plusieurs façons :
Solidaire des contreforts avec parement amont plan. Les diverses sections de voile
sont liées aux contreforts et fonctionnent en consoles courtes ;
Constitué d'une dalle posée aux extrémités sur les têtes des contreforts. Le voile
travaille en flexion comme une poutre posée sur deux appuis simples aux extrémités ;
Solidaire des contreforts avec parement amont cylindrique. Cette disposition massive
facilite la transmission de la poussée au contrefort ;
Constitue d'une voûte de faible portée et donc de faible épaisseur s'appuyant sur les
contreforts.
Dalle contreforts continue voute corbeau dalle contreforts suspendue
V.1 –c– Les barrages-voûtes :
Un barrage voûte est une structure dont la forme est dessinée de façon à transmettre les
efforts de poussée de la retenue vers les rives. Dans un schéma simplifié, c’est une
superposition d’arcs horizontaux chargés chacun à leur extrados par la pression p
correspondant à leur profondeur. .
V.1 –c– Les barrageà voûtes multiples:
c’est une combinaison du barrage voûte et du barrage à contreforts ( la pression de l’eau
sur contre fort est reportée par contreforts .
V.2. Barrages souples
V.2 a- Barrage homogène
Le barrage en terre homogène est constitué d'un seul matériau meuble suffisamment
perméable pour assurer à la fois l'étanchéité et la résistance, la terre est généralement
mise place par compactage.
La structure de ces barrages est souvent complétée par un dispositif de drains dans sa
partie al et d’une protection mécanique contre l'érosion dans sa partie amont.
V.2 a- Barrage à noyau étanche
Souvent l’hétérogénéité des matériaux disponibles sur place ou leurs caractéristiques
géotechniques ne permettent pas d’envisager une digue homogène étanche. Dans ce
cas, une solution couramment adoptée consiste à concevoir un massif en plusieurs
zones, dont chacune est constituée d’un matériau différent suivant le rôle que doit
jouer chaque zone. L’étanchéité est assurée par un noyau imperméable constitué de
terres argileuses, d'argile, de terres caillouteuses ou tout autre matériau terreux
comportant une forte proportion de matériaux fins lui conférant une faible perméabilité.
Cette technique permet de faire de grandes économies dans les volumes mis en œuvre
et d'utiliser au mieux les matériaux disponibles sur le site.
V.2 c- Barrage à masque amont
La réalisation d’une digue à noyau étanche peut présenter des difficultés telles que
l’indisponibilité de matériaux conformes et la difficulté de mise en œuvre, cette
technique devrait être alors comparée à celle d’une digue homogène à masque amont
étanche.
Le masque amont est une paroi étanche posée sur le talus amont du barrage, il peut
être de nature très différente: béton armé, matériel bitumineux, "bâche" et même tôle
d'acier. Le corps du barrage assurant la stabilité peut être en matériau quelconque pour
autant qu'il soit peu déformable.
II -Avantages et inconvénients de divers types de barrage
Barrage-poids
Avantages:
- Faibles contraintes dans le béton. Inconvénients:
-Faibles contraintes transmises par la - Les sous-pressions sont importantes dans
fondation au rocher. la fondation.
- Les variations de températures ne - Moyen risque de tassement.
produisent que de faibles variations de -Le volume du béton est important (pour l
contraintes. barrage-poids évidé, il est plus faible).
- L'évacuateur de crue peut facilement - Le volume d’excavation de la fouille est
combiner avec le barrage (diriger les important.
crues directement par dessous). -Fragilité au séisme (si les joints entre les
- blocs ne sont pas faits par injections).
- L'échauffement du béton par la prise du
ciment est assez problématique.
Barrage à contrefort
Avantages: Inconvénients:
- Les contraintes transmises par la -Très susceptible au séisme. La résistance à
fondation l'accélération latérale est presque non-
au rocher sont moyennes. existante.
- Les sous-pressions au niveau de la - La fouille est importante.
fondation sont faibles. - Le gradient des sous-pressions au niveau
- Le volume du béton est faible. de la fondation est localement très élevé.
L’échauffement du béton est faible. - Les contraintes dues au gradient de
- Les risques de tassements sont température peuvent devenir importantes à
moyens. la tête du contrefort.
Barrage voûte
Inconvénients:
Avantages:
- Les contraintes sont importantes dans le
Le volume du béton est faible.
béton et dans le rocher.
-La fouille est assez petite.
- Les forces sont transmises obliquement dans
- La résistance au séisme est
les appuis.
haute.
- Moyen risque de tassements.
- Les sous-pressions au niveau
- L'échauffement du béton par la prise du
de la fondation sont faibles (la
ciment est à considérer.
surface de la fondation est
-L'intégration de l’évacuateur de crues (grands
petite).
débit dans le barrage est difficile.
- Le gradient des sous-pressions au niveau de
la fondation est très grand.
- Les sous-pressions dans les fissures du rocher
peuvent provoquer des glissements d ’appuis.
Barrage à voûtes multiples
Inconvénients:
Avantages:
- Les contraintes sont importantes dans les
-Le volume du béton est faible.
voûtes.
- La fouille est assez petite.
-Grand risque de tassements. Les
-Les sous-pressions au niveau de la
contraintes de température peuvent être
fondation sont faibles.
très grandes.
- L'échauffement du béton est trè
-Très susceptible au séisme.
pendant la construction.
- La combinaison du barrage avec
l'évacuateur de crue est difficile.
- Les sous-pressions dans les fissures du
rocher peuvent provoquer des glissement
d’appuis.
Barrage en terre/ Enrochement à noyau
Avantages:
Inconvénients:
- Le corps du barrage est très flexible et
- Mise en place de grands volumes d
adaptable aux conditions du terrain.
matériaux.
-Peu susceptible aux tassements et aux
- Le remblai du noyau en argile est
séismes.
influencé par les conditions
- Petite à moyenne fouille. La digue n'est
atmosphériques (climat pluie).
pas forcement fondée sur un rocher sain.
- La compression du sol est faible.
-Le gradient des sous-pressions au niveau
de la fondation ou du noyau est faible.
Barrage en remblais à masque amont ( béton ou bitumineux)
Avantages:
- Le corps du barrage est très flexible et Inconvénients:
adaptable aux conditions du terrain. -Mise en place de grands volumes de
- Les tassements limités sont tolérables. matériaux.
- Pas très susceptible au séisme. Au dessous -Le gradient est très élevé près de la
du masque, un système de drainage connexion entre le masque et le rocher
performant est nécessaire à cause de la (plinthe).
fissuration.
- Le volume des déblais est moyen.
- Le masque doit être connecté au rocher
(directement ou par une parafouille).
- La compression du sol est faible.
V. CHOIX DU SITE ET DU TYPE DE BARRAGE
Les principaux paramètres à prendre en compte dans le choix du site et du type de
barrage sont les suivants :
- La topographie et la morphologie de la vallée,
- hydrologie
-Les conditions géologiques et géotechniques,
-Sismicité de la région.
- disponibilité des matériaux de construction
- Conditions générales d’environnement
Dans plusieurs cas, après considération de ces aspects, plusieurs types de barrages
resteront possibles. Des considérations économiques permettront alors de
départager les solutions.
Données topographiques :
Un site de barrage, au sens topographique, se place sur un verrou, resserrement de la
vallée situé juste en aval d’une cuvette naturelle susceptible, une fois fermée, de
constituée un réservoir de volume suffisant.
Données topographiques :
Un site de barrage, au sens topographique, se place sur un verrou, resserrement
de la vallée situé juste en aval d’une cuvette naturelle susceptible, une fois fermée, de
constituée un réservoir de volume suffisant.
Une fois fixée approximativement la position envisagée pour le barrage, la cuvette est
définit par un graphique sur lequel sont supportés la surface et le volume en fonction de
la cote du plan d’eau ; il servira à définir la hauteur souhaitable du barrage (c’est-à-dire
celle qui sera adoptée, sous réserve que toutes les autres conditions, notamment
géotechniques, soient satisfaites).
La forme du site proprement dit influe sur le choix du type de barrage ; on peut réduire
la forme d’une vallée à deux caractéristiques :
1- La largeur relative (L/H) qui fournit un moyen sommaire pour classer les vallées:
L/H <3 vallée en gorge
Le barrage-voûte s'impose si la géologie et l'intégration des ouvrages annexes
le permettent. Si ouvrages annexes le permettent. Si les crues sont importantes,
un barrage-poids permettra d'intégrer l‘évacuateur de crues.
3<L/H <6 vallée étroite
Le barrage voûte peut être envisagé si la géologie et l'intégration des ouvrages
annexes le permettent. Et d'autre critères topographiques doivent être vérifiés :
͌•Les courbes de niveau du rocher d'appui doivent être parallèles l'axe de la
vallée, voire légèrement convergentes,
͌•La géologie doit être adéquate (résistance, fracturation, pendages).
Le barrage-poids et le barrage en enrochement masque amont sont également
envisageables.
Le barrage en enrochement à noyau central est proscrit, du fait de la pente
Importante des flancs (tassements différentiels et risque de fissuration du noyau).
L/H >6 vallée large
L‘élancement du barrage est très important, éliminant le barrage voûte. Tous les
autres types de barrages peuvent être envisagés pour autant que les autres
critères de choix soient satisfaits.
2- la forme en U ou en V ;
Rendement économique :
Avec :
VR : le volume de la retenue
VD : le volume de la digue.
Ces deux rendements permettent de faire
une comparaison topographique entre les
sites proposés.
Données hydrologiques :
L’étude hydrologique du bassin versant permet de définir les apports moyens du cours
d’eau, exprimés en m3/s, et leurs variations probables à une échelle de temps
saisonnière ou interannuelle.
Quel que soit le but de l’aménagement, il s’agit d’informations primordiales pour
établir la faisabilité et déterminer le volume du réservoir.. Par ailleurs l’étude
hydrologique fournit également le volume et le débit maximal des crues très rares, qu’il
faut considérer pour tous les ouvrages, même ceux n’ayant en principe aucun rôle de
protection contre les crues .
Ces données sont entachées d’une incertitude d’autant plus grande que la région du
futur ouvrage est peu développée. Sur les sites où il y a une grande incertitude sur les
crues, les variantes rigides sont souvent avantageuses (limitation des ouvrages de
dérivation provisoire et plus grande sécurité vis-à-vis du risque hydraulique).
De façon générale, un ouvrage en béton est envisagé chaque fois que les ouvrages
hydrauliques ont une importance significative dans le projet (souvent le cas pour les
barrages de prise d’eau sur les aménagements hydroélectriques).
Par extension, l’étude hydrologique comprend également les informations sur le
régime des transports solides de la rivière, due à l’érosion des sols du bassin versant ; on
évalue ainsi la rapidité de comblement de « la tranche morte » du réservoir.
Données géologiques et géotechniques :
La constitution même d’une retenue d’eau requiert du massif dans lequel elle est située
des propriétés minimales en matière d’étanchéité naturelle ; il serait en effet très
coûteux de généraliser l’étanchement artificiel à tout le fond du bassin et de telles
réalisations sont exceptionnelles.
Par ailleurs chaque type de barrage requiert des propriétés mécaniques minimales
spécifiques en matière de déformabilité et de résistance des appuis, lorsque ceux-ci sont
soumis :
Aux forces appliquées directement par le barrage,
Aux forces internes induites par la percolation de l’eau au sein de la
fondation.
Tout projet de barrages commence donc par une étude géologique, géophysique et
géotechnique qui est progressivement affinée au fur et à mesure que le projet se
développe et que le choix se précise sur le type et la hauteur du barrage. Le géologue
intervient en premier lieu pour expliquer la nature et la structure du site, mettre en
évidence les principales incertitudes ; les reconnaissances géotechniques par sondages,
galerie de reconnaissance, prélèvements, essais de laboratoires et essais in situ sont
réalisées pour lever les inconnues;
La nature, la résistance, l’épaisseur, le pendage, la fracturation et la perméabilité des
formations rencontrées au droit du site constituent un ensemble de facteurs souvent
déterminant dans la sélection du type de barrage.
a) rocher de bonne qualité
• Module d‘élasticité ER > 8000 MPa ;
• Les galeries de reconnaissance sont creusées presque sans mesures de
soutènement (localement des boulons et du bétonprojeté).
tous les types de barrages sont possibles
b) rocher de moyenne qualité
• Module d‘élasticité ER compris entre 4000 et 8000 MPa ; • Module d‘élasticité ER
compris entre 4000 et 8000 MPa ;
• Les galeries de reconnaissance sont creusées sans mesures de soutènement.
tous les types de barrages sauf les barrages voûtes
c) rocher de mauvaise qualité
• Module d‘élasticité ER < 4000 MPa ;
• Le creusement des galeries de reconnaissance nécessite des mesures de
soutènement particulières (cintres métalliques, béton projeté ).
barrages en remblai
Données sismologiques :
L’étude sur une base historique ou déterministe (sismotectonique) de la sismicité du site est
entreprise et aboutit à la définition de deux séismes de référence :
Le séisme de projet : que l’ouvrage doit être en mesure de supporter sans aucun
dommage.
Le séisme maximal probable : auquel le barrage doit pouvoir résister sans ruine ni mise
hors service de ses organes de sécurité.
Chacun d’eux est défini par un niveau d’accélération et un spectre de fréquence, qui
serviront dans le calcul de la structure.
Elle concerne les conditions d’organisation, les prescriptions techniques pour une
bonne exécution et les contrôles qui doivent être mis en œuvre pendant la construction
des ouvrages.
VII. Les specialités qyui interviennent dans les porjets de barrages
La conception des barrages fait appel à un grand nombre de disciplines : résistance des
matériaux et géotechnique pour le dimensionnement des ouvrages et de leurs fondations ;
hydraulique pour la conception des organes de vidange et de passage des crues ; mais aussi
bien d’autres spécialités qui interviennent dans le processus de création du projet : géologie,
sismologie, climatologie et hydrologie, environnement, sans oublier la mécanique et
l’électricité pour les équipements, et la métrologie qui intervient pour la préparation des
dispositifs d’auscultation.
La conception est par conséquent confiée à une équipe pluridisciplinaire animée par un chef de
projet, qui doit lui-même posséder une expérience dans les disciplines de base que sont la
résistance des matériaux, la géotechnique et l’hydraulique. Il s’appuie sur des experts et
spécialistes dans les domaines qu’il ne maîtrise pas lui-même.
La formation initiale est assurée par plusieurs Ecoles d’Ingénieurs françaises ou étrangères,
dans lesquelles les professionnels des sociétés d’ingénierie des barrages interviennent d’ailleurs
comme professeurs.
Le déroulement des projets de barrages est relativement lent : il s’écoule entre 5 et 10 ans
entre le premier schéma et la mise en service. De ce fait, l’acquisition de l’expérience
professionnelle prend du temps, si bien que les carrières dans la profession d’ingénieur
barragiste sont longues : le turnover y est faible.
Les concepteurs participent souvent au contrôle de la conformité des travaux réalisés par les
entreprises.
Ce sont les mêmes spécialistes qui prennent en charge les opérations lourdes de réhabilitation
des barrages, lorsque cela devient nécessaire soit par vieillissement des ouvrages et de leur
fondation, soit par modification des exigences réglementaires en matière de sécurité.