Corrige Ext Option A 2005
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CORRIGE
Corrigé 1
PARTIE A : ETUDE DE LA TELEDIFFUSION PAR SATELLITE
A-1-1 : Les signaux à numériser ont une bande passante de 6,5 MHz, la fréquence d’échantillonnage utilisée qui est
de 13.5MHz respecte le théorème de Shannon.
Format 4-2-0
Nous avons : -720 points par ligne , 576 lignes , 25 images par seconde , 8 bits , pour la luminance ;
-360 points par ligne , 288 lignes , 25 images par seconde , 8 bits , pour la chrominance rouge
-360 points par ligne , 288 lignes , 25 images par seconde , 8 bits , pour la chrominance bleu
A-1-3 : Format 4-2-2 en SDI : 270 Mb/s; Facteur de compression: 270/165.888 = 1.62 ;
Passage du format 4-2-2 au format 4-2-0 : 165,888/124,416 = 1.33
A-1-4 : Un FEC de 2/3 signifie que le débit devient égal à 124.416 + 124.416 x 1/3 = 165,888 Mb/s
En référence au tableau 1 donné P14/18 du document de présentation, ce débit est bien supérieur au
débit maximal que ce canal peut supporter, il est nécessaire de compresser encore l’information.
Xi (f; g) = X ( f , g ) ⊗ E ( f , g )
1 +∞ +∞ ⎛ m n ⎞
E(f; g) = ∑ ∑ δ ⎜⎜ f - , g − ⎟⎟
∆x∆y m=−∞ n=−∞ ⎝ ∆x ∆y ⎠
Après convolution :
1 +∞ +∞
⎛ m n ⎞
Xi (f; g) = ∑ ∑ X⎜⎜ f -
∆x∆y m = −∞ n = −∞ ⎝ ∆x
,g − ⎟
∆y ⎟⎠
A-2-2 : Les limites sont données par l’application du théorème de Shannon en deux dimensions :
fmax < ½.∆x et gmax < ½.∆y ; l’unité est cycles/unité.
A-2-3 : Comme nous avons 8 pixels horizontalement et verticalement, la fréquence spectrale maximale est obtenue
quand nous avons en alternance un pixel blanc et un pixel noir, ce qui donne une fréquence spatiale
horizontale de 4 cycles/coté.
Corrigé 2
A-2-4 : Lors de l’enregistrement au format SDI, seul la résolution est mise en cause, la caméra capte une image
pixel par pixel, quand on numérise par bloc de 8 x 8 pixels les fréquences maximales horizontales et
verticales sont au maximum égales à 4 cycles par coté, il ne peut y avoir de fréquence enregistrée dont la
valeur est supérieur à 4 cycles par unité.
Pour être sûr de l’absence de recouvrement de spectre il est nécessaire de filtrer avec un passe bas spatial
pour éviter tout recouvrement spectral lors de la restitution sur le poste de l’usager. On peut aussi accepter
un léger recouvrement spectral dans certains cas.
⎡π ⎛ 1 ⎞⎤
Pour f=1, V (1,0) = cos ⎢ ⎜ x + ⎟⎥
⎣8 ⎝ 2 ⎠⎦
COS(X)
1 ,5
0,5
0 COS(X)
0 1 2 3 4 5 6 7
-0,5
-1
-1 ,5
⎡π ⎛ 1 ⎞⎤
Pour f=2, V (2,0) = cos ⎢ 2⎜ x + ⎟⎥
⎣8 ⎝ 2 ⎠⎦
COS2X
1,5
0,5
0 COS2X
0 1 2 3 4 5 6 7
-0,5
-1
-1,5
Corrigé 3
⎡π ⎛ 1 ⎞⎤
Pour f=3, V (3,0) = cos ⎢ 3⎜ x + ⎟⎥
⎣8 ⎝ 2 ⎠⎦
COS3X
1, 5
0, 5
0 COS3X
0 1 2 3 4 5 6 7
-0, 5
-1
-1, 5
⎡π ⎛ 1 ⎞⎤
Pour f=4, V (4,0) = cos ⎢ 4⎜ x + ⎟⎥
⎣8 ⎝ 2 ⎠⎦
COS4X
0, 8
0, 6
0, 4
0, 2
0 COS4X
-0, 2 0 1 2 3 4 5 6 7
-0, 4
-0, 6
-0, 8
⎡π ⎛ 1 ⎞⎤
Pour f=5, V (5,0) = cos ⎢ 5⎜ x + ⎟⎥
⎣8 ⎝ 2 ⎠⎦
COS5X
1,5
0,5
0 COS5X
0 1 2 3 4 5 6 7
-0,5
-1
-1,5
⎡π ⎛ 1 ⎞⎤
Pour f=6, V (6,0) = cos ⎢ 6⎜ x + ⎟⎥
⎣8 ⎝ 2 ⎠⎦
COS6X
1,5
0,5
0 COS6X
0 1 2 3 4 5 6 7
-0,5
-1
-1,5
Corrigé 4
⎡π ⎛ 1 ⎞⎤
Pour f=7, V (7,0) = cos ⎢ 7⎜ x + ⎟⎥
⎣8 ⎝ 2 ⎠⎦
COS7X
1,5
0,5
0 COS7X
0 1 2 3 4 5 6 7
-0,5
-1
- 1,5
A-3-4 : Les fréquences représentées pour les 7 blocs sont directement proportionnelles aux vecteurs de
base, en conséquence :
- le point X(0,0) est proportionnel à la valeur moyennes ; quand nous calculons la valeur
moyennes sur chacun des 7 blocs,
1 7 7
X(0,0) = ∑∑ I(x, y) .cos[0]. cos[0] = 800
8 x =0 y =0
- chaque harmonique est positionné sur la colonne correspondant au vecteur de base considéré.
Pour l’amplitude, nous pouvons calculer la variance de chacune des lignes par rapport à une
valeur moyenne qui est 800
8 7
σ (x;0) = ∑ ( I ( x,0) − 800)2 = 703,5
64 x = 0
Ceci est valable sur tous les blocs de 1 à 7, ce qui veut dire que la valeur affectée à l’harmonique est
identique sur tous les blocs.
Corrigé 5
Corrigé 6
A-3-5 : La transformée de Fourier inverse ne vas pas faire subir de perte d’information.
A-3-6 : Les images sont constituées en majorité par des signaux de type basse fréquence, la DCT permet de
séparer les coefficients associés aux basses fréquences et aux hautes fréquences. Les coefficients haute
fréquence sont nuls dans la plupart des cas.
La compression sera réalisée après la lecture en zigzag au moment du codage ″entropique″ et du codage
de Huffman
A-4-1 : Fc = m.v2/r avec m : masse de l’objet considéré ; V : Vitesse ; r : distance de l’objet considéré par rapport
au centre de la terre ( Rayon de la terre 6378 km )
A-4-2 : Les conditions sont données par l’équilibre des forces, le satellite reste à une distance constante de la terre :
Fm = Fc
L’orbite est circulaire et située autour de l’équateur.
Le satellite tourne autour de la terre avec une périodicité de 24heures, ce qui le rend fixe par rapport aux pays
vers lesquelles il diffuse.
Gm
A-4-3 : En faisant Fm = Fc, nous en extrayons : R + r = 3 = 42164 Km
ω2
Calcul de l’angle α :
Pour cela nous devons calculer l’endroit où se trouve le point d’intersection entre les deux rayons extrêmes
qui, partant du satellite, sont amenés à ″tangenter″ la terre. Nous considérons que la position du satellite
est l’origine d’un repère (X,o,Y) et nous allons rechercher le point d’intersection entre la droite d’équation
y=a.x et le cercle représentant la terre [(x –( R+r)2 + y2] = r2
Calcul du discriminant :
Nous cherchons un seul point d’intersection entre la droite et le cercle, ce qui nous amène à anuler le
discriminant et à extraire a :
(2( R + r )) 2
a= −1
4(( R + r ) 2 − r 2 )
Calcul de α :
Corrigé 7
Remarque : une solution plus courte de considérer le triangle rectangle de coté dmax et r et dont
l’hypothénuse est R + r , dès lors il vient :
A-4-5 : En utilisant l’angle solide que nous obtenons en intégrant la couronne de diamètre 2.π.sinθ.dθ
Nous obtenons: Ω = 2.π.(1- cos β) avec β angle par rapport au centre de la terre :
Nous obtenons :
St :Surface de la terre
St = 4.π.r
2
A-4-6 : Délai de propagation sur la liaison Terre satellite Terre, avec c : vitesse de la lumière
Corrigé 8
PARTIE B : Etude de la chaîne de transmission
B-1-1 : C’est une antenne qui rayonne la même puissance de tous les cotés, elle est omnidirectionnelle.
Pt
La densité de puissance rayonnée est : unité Watts / m2
4πd 02
B-1-2 : Quand une antenne est directive, elle rayonne principalement dans une direction définie par un azimut et
une élévation. Par rapport à l'antenne omnidirectionnelle la densité de puissance dans cette direction sera
multipliée par un coefficient « Gt », il représente le gain de l'antenne dans cette direction.
Gt Pt
La densité de puissance rayonnée est dans ce cas : unité Watts / m2
4πd 02
B-1-3 : Le produit Gt .Pt est appelé la Puissance Isotrope Rayonnée Effective : PIRE ( Effective Isotropic Radiated
Power :EIRP )
2.π
B-1-4 : Le déphasage s’exprime par φ= (dis tan ce)
λ
Dans notre cas quelque soit l’onde réfléchie dans la parabole la distance par rapport au foyer vaut 2d.
2.π
Donc : φ= (2.d ) et la surface est ″équiphase″.
λ
πD 2 ⎛ π .D ⎞
2
B-1-5 : La surface ″équiphase″ est S = , nous obtenons pour le gain maximal : Gmax = ⎜ ⎟
4 ⎝ λ ⎠
B-1-6 : Nous obtenons la puissance reçue par le produit des gains et des atténuations :
λ2
S r = Gt .Pt .Gr .
(4.π .d 0 )2
B-1-7 : A partir de la relation précédente, en introduisant les pertes liées à la traversée de l’atmosphère, nous
obtenons :
λ2
S r = PIRE.Gr . .A Soit comme : S r dBw = 10 log S r
(4.π .d 0 )2 t
nous obtenons :
λ2
S r dBw = PIRE dBw + AtdB + Gr dB + 10 log
(4.π .d 0 )2
Corrigé 9
B-1-8 : Il nous reste à effectuer le calcul :
Dans le dossier, la PIRE sur la France est de 50dBw et l’atténuation maxi est de -7dB
Dans la documentation constructeur, nous avons pour la parabole : 41,4dB
(4.π .35786000)2
SrdBw = - 119,9 dBw , ce qui fait 1 pW environ
B-1-9 : Ce calcul est insuffisant car il ne tient pas compte du bruit et de la capacité du système de réception de le
traiter.
B-2-1 : Sr = Eb . Rb P0 = N0 . Beq
⎛ S r ⎞ ⎛ Eb Rb ⎞
B-2-2 : ⎜⎜ ⎟⎟ = ⎜ . ⎟
⎜ ⎟
⎝ P0 ⎠ ⎝ N 0 Beq ⎠
1 n log 2 m
B-2-3 : Rs = et Rb = et comme n = log 2 m soit : Rb = = Rs . log 2 m
T0 T0 T0
⎛ S r ⎞ ⎛ Eb Rs log 2 m ⎞
B-2-4 : Dans notre cas, il suffit de remplacer Rb dans la formule B-2-2 : ⎜⎜ ⎟⎟ = ⎜ . ⎟
⎜N ⎟
⎝ 0⎠ ⎝ 0
P Beq ⎠
⎛ Sr ⎞ ⎛E ⎞ Beq
⎜⎜ ⎟⎟ = ⎜⎜ b ⎟⎟ − 10. log10
⎝ P0 ⎠ dB ⎝ N 0 ⎠ dB (Rs . log 2 (m ))
⎛ Eb ⎞
B-2-5 : Le rapport ⎜⎜ ⎟⎟ est déterminé à partir du tableau donné dans le document annexe.
⎝ N 0 ⎠ dB
Il vaut environ 8 dB.
Rs = 27,5 Msymbole/s
Modulation QPSK : m = 4
⎛ Sr ⎞ 39.600.000
Le résultat obtenu est : ⎜⎜ ⎟⎟ = (8)dB − 10. log10 = 9,42dB
⎝ P0 ⎠ dB (27.500.000 log 2 (4))
Corrigé 10
B-3 Détermination du facteur de Mérite et calcul du diamètre de la parabole.
B-3-1 : Dans une bande de fréquence B un corps noir à la température T produit une puissance de bruit
N = k B T où k = 1,3810−23 JK−1 est la constante de Boltzmann. Par analogie on définit la Température de
Bruit d’un quadripôle comme étant la température produisant la même puissance de bruit N. Cette température
n’est pas identique à la température thermodynamique ambiante.
Si Ta est la température d’une résistance, la puissance de bruit qu’elle introduira à l’entrée d’un récepteur sera
« k B Ta » . Si Tr est la température de bruit du récepteur, cela signifie qu’il ramène à son entrée une puissance
de bruit équivalente « k B Tr » et donc la puissance de bruit totale à prendre en compte à l’entrée du récepteur
sera « k B (Tr + Ta )»
Pour une antenne directive, la température de bruit sera celle de la cible pointée par l’antenne ou de son
environnement. Par exemple, si cette cible baigne dans le vide interstellaire, on aura TA = 3 K.
B-3-2 : La puissance du signal reçu est assimilable à la puissance de la porteuse, cette puissance est constante.
λ2 S r PIRE λ2
S r = PIRE.Gr . .A et la diviser par la puissance de bruit = .Gr . .A
(4.π .d 0 )2 t P0 P0 (4.π .d 0 )2 t
Sr PIRE λ2
Nous obtenons : = .Gr . .A
P0 K .TBequ .Beq (4.π .d0 )2 t
⎛ Gr ⎞ ⎛ ⎞
⎟ = ⎜ S r ⎟ − PIRE dBW − AtdB − 10. log10 λ
2
Ce qui nous permet d’écrire : ⎜ ⎜ ⎟ + 10. log10 kBequ
⎜T ⎟ (4πd 0 )2
⎝ Bequ ⎠ dB ⎝ P0 ⎠ dB
⎛ Gr ⎞
⎟ = 9,42 dB − 50 dBW + 7 tdB − 10. log10 λ
2
⎜ + 10. log10 kBequ
⎜T ⎟ (4πd 0 )2
⎝ Bequ ⎠ dB
⎛ Gr ⎞
⎜
⎜T ⎟ (4π 35786000)
(
⎟ = 9,42 dB − 50 dBW + 7 tdB − 20. log10 300 / 11000 + 10. log10 1,38.10 − 23.39,6.10 6 )
⎝ Bequ ⎠ dB
Ce qui donne comme résultat :
⎛ Gr ⎞ ⎛ Gr ⎞
⎜ ⎟ = 9,42 dB − 50 dBW + 7 tdB + 204,3 db − 152,62 ou encore : ⎜ ⎟ = 18,09dB
⎜T ⎟ ⎜T ⎟
⎝ Bequ ⎠ dB ⎝ Bequ ⎠ dB
⎛ Sre ⎞
⎜⎜ ⎟⎟
⎛S ⎞ ⎛P ⎞ ⎛ S ⎞⎛ P ⎞ 1 ⎛ P0s ⎞
F = ⎝ ⎠entrée = ⎜⎜ re ⎟⎟ ⎜⎜ 0s ⎟⎟
P0e
= ⎜⎜ re ⎟⎟⎜⎜ 0s ⎟⎟ = ⎜ ⎟
⎛ Srs ⎞ ⎝ P0e ⎠entrée⎝ Srs ⎠sortie ⎝ Srs ⎠⎝ P0e ⎠ Gd ⎜⎝ P0e ⎟⎠
⎜⎜ ⎟⎟
⎝ P0s ⎠sortie
Corrigé 11
⎛ P0 s ⎞ 1 ⎛ Gd k (T0 + Tequ ) Bequ ⎞ ⎛ T ⎞
B-3-6 : F=
1
⎜⎜ ⎟⎟ = ⎜ ⎟ après simplification : F = ⎜1 + equ ⎟ soit : Tequ = (F − 1)T0
⎜ ⎟ ⎜ T0 ⎟⎠
Gd ⎝ 0 e ⎠ Gd
P ⎝ kT0 Bequ ⎠ ⎝
B-3-7 : Pour les trois têtes, le facteur de bruit est identique, « F = 0,7dB »
⎛ Gr ⎞ ⎛ Gr ⎞
B-3-9 : Le gain de la parabole est donné par : ⎜ ⎟ = 18,09dB , soit ⎜ ⎟ = 64,41
⎜T ⎟ ⎜T ⎟
⎝ Bequ ⎠ dB ⎝ Bequ ⎠
B-3-10 : Rendement de 55% (-2,6dB) signifie que nous devons compenser cette perte, le gain réel à obtenir est :
Rendement de 70% (-1,5dB) signifie que nous devons compenser cette perte, le gain réel à obtenir est :
Dans ce cas, il nous faut une parabole à « Offset » de 1 m de diamètre, modèle RPO 100.
B-3-11 : La polarisation de l’onde est déterminée par la position du champ électrique, nous avons tracé dans
l’exemple qui suit une polarisation verticale :
Le LNB est capable de recevoir deux types de polarisation, une verticale et une horizontale. Dans chaque
LNB, Il existe un circuit qui est capable de commuter la réception de l’onde polarisée horizontalement avec
la réception de l’onde polarisée verticalement.
Ce qui fait, après les LNB, SRdBw = 56 - 121,3 = -65,3 dBw ; soit en dBm : SRdBm = -65,3 + 30 = -35,3 dBm
Corrigé 12
PARTIE C : Etude de la boucle de « Récupération de porteuse »
e jω 0t + e − jω 0t
C-1-1- a : p (t ) = a (t ). cos ω 0 t = a (t ).
2
{
sachant que TF a (t ).e
jω 0 t
} = A( f − f 0 )
Il vient : P ( f ) =
1
[A( f − f 0 ) + A( f + f 0 )] où A( f ) est la Transformée de Fourier de a(t)
2
C-1-1- b : S P ( f ) =
1
[S a ( f − f 0 ) + S a ( f + f 0 )]
4
. cos(θ e )
a(t )
Après filtrage on obtient : s (t ) =
2
a(t )
C-1-2-b : Démodulation optimale si θe = 0 ⇒ s (t ) =
2
C-1-2-c : La détection synchrone se comporte mieux vis à vis des signaux ″fortement bruités″ que la détection
d’enveloppe comme le montre le graphe ci-dessous :
(S/B)sortie m2>m1 FM
m1
AM
Détection synchrone
Détection d’enveloppe
(S/B)entrée
4 db 10 db
C-1-3-b : L’idée est de traiter p(t) comme la somme de deux signaux p1(t) et p2(t) définis comme suit :
⎧ p1 (t ) = i (t ). cos ω 0 t
⎨
⎩ p 2 (t ) = −q (t ). sin ω 0 t
Corrigé 13
⎧ 1
⎪ s1 (t ) = A0 .i (t ). cosθ e
2
⎪⎪ 1
pour p1(t) = i(t). cos(ω0t) ⇒ ⎨ s1 (t ) = A0 .i (t ) si θ e = 0
⎪ 2
1
⎪s 2 (t ) = A0 .i (t ). sin θ e = 0 si θ e = 0
⎪⎩ 2
⎧ 1
⎪ s1 (t ) = − A0 .q(t ). sin θ e = 0 si θ e = 0
2
⎪⎪ 1
pour p2(t) = -q(t). sin(ω0t) ⇒ ⎨ s 2 (t ) = A0 .q(t ). cosθ e
⎪ 2
⎪ 1
s 2 (t ) = A0 .q(t ) si θ e = 0
⎪⎩ 2
⎧ 1
⎪ s1 (t ) = 2 A0 .i(t )
donc pour p(t) = p1(t) + p2(t) ⇒ ⎨ 1
⎪s2 (t ) = A0 .q(t )
⎩ 2
C-1-4-a : On à faire à une modulation sans porteuse et donc une PLL ne pourrait ″s’accrocher″.
⎧ 1
⎪ v1 (t ) = A0 . A1 . cos(θ e ).m(t )
2
⎪⎪ 1
C-1-4-b : ⎨ v2 (t ) = − A0 . A1 .sin(θ e ).m(t )
⎪ 2
⎪v3 (t ) = − ( 1 A0 . A1 ) 2 .m 2 (t ).sin(2θ e )
1
⎪⎩ 2 2
Filtre n°3 : joue le rôle d’intégration vis à vis de v3(t) et tend donc à ( quasiment ) annuler l’erreur.
Comme θe tend vers 0 , l’amplitude de v1(t) est maximale et, de plus, elle est proportionnelle à m(t) ⇒ c’est
le signal démodulé !
⎧
⎪e1 (t ) = 2 . A1 .m (t ).[1 + cos(2ω 0 t )]
1 2 2
⎪
⎪
C-1-4-f : ⎨ e 2 (t ) = A1 .m (t ).[cos(2ω 0 t )]
1 2 2
. A1 . A0 .m(t )
1
⇒ s (t ) =
⎪ 2 2
⎪ e 3 (t ) = A0 . cos 2.ω 0 t
⎪⎩ e4 (t ) = A0 . cos .ω 0 t
C-1-4-g : La sortie de la ″boucle d’élévation au carré″ devient s(t) = -(1/2).A0.A1.m(t) si l’entrée est inversée
La ″boucle de COSTAS″ donne, elle, le même résultat en sortie que l’entrée soit e(t) ou -e(t)
C-1-4-h : Pour la ″boucle de COSTAS″ il y a une indétermination de 180 ° dans la phase du signal reçu par rapport au
signal émis. Pour y remédier il faut soit coder en différentiel soit envoyer un signal de test une fois la boucle
″accrochée″.
Corrigé 14
C-2 Application de la QAM aux modulations numériques
⎧ i (t ) = a(t ). cos ϕ (t )
C-2-1 : ⎨ ⇒ p(t ) = a(t ). cos ϕ (t ). cos ω 0 t − a(t ). sin ϕ (t ). sin ω 0 t
⎩q(t ) = a (t ). sin ϕ (t )
⇒ p (t ) = a (t ). cos(ω 0 t + ϕ (t ))
expression dans laquelle a(t) représente la modulation d’amplitude et ϕ(t) la modulation de phase.
C-2-2-a : q
9 4 1 a 2 6
-a a i Trajectoires QAM - 4
8 5 3 7
-a
C-2-2-b :
q
a
0 1
1 1
i Constellation QAM - 4
-a a
0 1
0 -a 0
C-2-2-c : q
i
Trajectoires QAM - 16
i
Constellation QAM - 16
Corrigé 15
⎧ π 3π ( M − 1)π ⎫
C-2-3-a : on a p (t ) = cos(ω 0 t + ∆Ψ (t )) avec ∆Ψ = ⎨± ; ± ; ...; ± ⎬
⎩ M M M ⎭
C-2-3-b : q
0 1
1 1
i
Constellation QPSK
0 1
0 0
i Constellation 8 - PSK
On remarque que, du point de vue des constellations, une modulation QPSK est strictement équivalente
à une modulation QAM - 4
C-2-3-c : → Transmission par satellite : très forte atténuation du signal reçu par le satellite ( qqs 200 dB ), donc ses
transpondeurs doivent beaucoup amplifier d’où la présence de non linéarités ⇒ la phase et la
fréquence sont moins sensibles à ces non linéarités que l’amplitude.
→ Transmission par câble : pas de problème d’atténuation, on utilise donc des QAM-64, QAM-128 ou
QAM-256 car cela permet des débits plus élevés.
C-2-4-a : Les discontinuités des signaux conduiraient à un encombrement spectral infini … ce qui n’est pas
acceptable dans le cadre de transmission.
C-2-4-b : La réponse ″impulsionnelle″ d’un filtre étant infinie, le chevauchement temporel de certains symboles
adjacents conduirait à des erreurs de détection et donc de transmission.
C-2-4-c : i K (t ) = ∑ a .h(t − nT
n
n S ) = ∑ a n .h(t ) * δ (t − nTS )
n
⎡ ⎤
⇒ iK (t) = ⎢∑an .δ (t − nTS )⎥ * h(t) = e(t) * h(t)
⎣n ⎦
En raisonnant en bande de base ( comme nous l’y autorise l’hypothèse ) et en se concentrant sur la voie I
du modulateur I/Q , il vient :
Corrigé 16
x(t) = i(t) avec x(t) = Re(X(t))
y(t) = iy(t) avec y(t) = Re(Y(t))
et donc : hT (t ) = h(t ) * he (t ) * hc (t ) * hr (t )
t
C-2-4-d : La transformée de Fourier de la fonction rectangle : h(t ) = ∏T est :
S
⎛ sinπ .TS . f ⎞
H ( f ) = TS .⎜⎜ ⎟⎟
⎝ π .TS . f ⎠
C-2-4-e : La transformée de Fourier d’un produit de convolution est le produit des transformées de Fourier :
ir (t ) = ∑ a n .hT (t − nTS )
n
iK (t) TS
A l’instant de décision tr4 les réponses résiduelles
des échantillons te0, te2 et te3 se superposent et
t conduisent à une erreur de détection ( 1 au lieu
de te04 = 0 ).
te0 te1 te2 te3 te4 te5
Le phénomène d’IES ( Interférence Entre
Symboles ) à pour conséquence de réduire la
ir (t) marge de tolérance entre les niveaux
échantillonnés en réception
A, E, G F, H E, G, O
B D, I, N
t
J, L C, K, M J, L
Corrigé 17
C-2-5-c : A partir du résultat de la question C-2-4-f :
or ∑ a .h
k ≠i
k T ((i − k ).TS ) = 0 et donc ir (t ri ) = hT (0).ai
n = +∞
C-2-5-d : Signal échantillonné i r (t ) =
*
∑h
n = −∞
T (nTS ).δ (t − nTS )
TS k = −∞ TS −∞ −∞
+∞ +∞ +∞
1 k = +∞ k
on a donc : . ∑ H T ( f − ) = hT (0)
TS k = −∞ TS
+∞
k
ou encore : ∑H
−∞
T (f −
TS
) = hT (0).TS
1
• B≤ le spectre de i*r(t) consiste en répliques de Ir(f) séparées de 1/TS , mais elles ne se
2.TS
recouvrent pas ⇒ impossible de concevoir HT(f) ( autrement dit si le rythme des
symboles est supérieur à 2 fois la largeur de bande du canal il y a nécessairement de
l’Interférence Entre Symboles ( IES )).
1
• B= la condition de NYQUIST est réalisée pour la fonction de transfert
2.TS
⎧ H T ( f ) = p(0).TS si f < B
⎨
⎩ H T ( f ) = 0 si f > B
1
• B≥ le spectre de i*r(t) consiste en répliques de Ir(f) séparées de 1/TS , mais, ici, elles se
2.TS
recouvrent ⇒ on peut concevoir des fonctions de transfert HT(f) ( par exemple les filtres
en Cosinus Surélevé ( Raised Cosine) qui respectent le critère de NYQUIST.
Le débit maximum théorique, exprimé en nombre de symboles par seconde et appelé débit de NYQUIST,
est donc :
1
DS = 2.B =
TS
Corrigé 18
C-2-5-f : A partir du document Annexe n°2 on remarque que la bande passante du filtre en Cosinus surélevé
(expression littérale de HRC(f) ) vaut fMAX et que cette limite au delà de laquelle HRC(f) = 0 est donnée par :
(1 + α )
f MAX =
2.TS
Dès lors les caractéristiques DS, Db et efficacité spectrale se déduisent de cette valeur.
1
• BT = (1 + α ).
2.TS
2.BT
• DS =
1+α
Db 2. log2 M
• DS = ⇒ Db = .BT
log 2 M 1+α
Db
• Efficacité Spectrale maxi ( α = 0 ) : = 2. log2 M
BT
1
La condition (1 + α ). ≤ b1 est à la limite de validité ( 16,4.106 ≠ 16,25.106 )
2.TS
Corrigé 19
C-3 Etude technologique de la boucle « Récupération de porteuse »
C-3-1-a : L’incertitude sur la fréquence de la porteuse du signal reçu ( y compris après la LNB ) est de +/- 5Mhz.
Cela impose de rechercher cette fréquence pour l’accrochage de la boucle de COSTAS via une rampe de
fréquence.
C-3-1-b :
pente rampe
Sweep Loop
Σ-∆ Loop fS
Generator Filter Filter VCO
démarrage Converter
digital analog
f1 Préscalaire
VCOF
1/32
VCOF : mesure de la fréquence synthétisée à partir d’une référence de temps basée sur un quartz.
C-3-1-c :
f1
⎧ 14,84375.106
⎪CAR _ LSWL = .8192 = 12160
⎪ 10.106
⎨
⎪ 15,15625.106
⎪CAR _ USWL = .8192 = 12416
⎩ 10.106
C-3-2-a :
6
In I
double I/Q Down
Qn 6
ADC Q Convertor
480 Mhz
Corrigé 20
C-3-2-b : Le filtre numérique interne permet de réduire la complexité du filtre analogique externe au circuit.
C-3-2-c : A partir du schéma de principe fourni par la figure 4.5 Loop Control Signal Interface ( page 4-7 de la
documentation technique du circuit L64706 QPSK/BPSK Demodulator ), et du schéma structurel F.E.C le
schéma électrique du filtre de boucle extérieur au circuit intégré est le suivant :
CCAR
RCAR1
RCAR1 = 6,8 KΩ
N
0 CCAR = 100 nF
P RCAR1 ε
VCAR_VCO1
0
CCAR VCAR_CTL
CI L74706
QPSK Demodulator
K CARVCO
• CAR_VCO1 ⇒ Equation 3-10 de la page 3-15 : RCAR1 .CCAR = = 678 µS
3,98.109
Or, d’après les valeurs du schéma ci-dessus, la constante de temps du filtre vaut :
RCAR1.CCAR = 6,8.103 . 100.10-9 = 680 µS soit une valeur très proche de 678 µS
Corrigé 21
PARTIE D : Etude de la boucle « Récupération d’horloge »
D-1-1-a : En modulation DELTA le ″but du jeu″ n’est pas de coder la valeur absolue du signal mais les variations de
celui-ci. La sortie de l’intégrateur tente donc de prédire l’entrée.
5 +
0 0 0 +1 0
4
1 1,54 1,54 +1 1
3 2 2,93 1,93 +1 2
2 3 4 2 +1 3
1 4 4,75 1,75 +1 4
T -
5 4 0 +1 5
-1
t 6 4,75 - 0,25 -1 4
-
7 4 0 -1 3
-2
8 2,93 - 0,07 -1 2
-3
9 1,54 - 0,46 -1 1
-4
10 0 -1 -1 0
-5
11 -1,54 - 1,5 -1 -1
12 -2,93 - 1,93 -1 -2
δ(t)
13 -4 -2 -1 -3
q=1
14 -4,75 - 1,75 -1 -4
t 15 -4 0
+
+1 -5
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
16 -4,75 0,25 +1 -4
+
-q=-1 17 -4 0 +1 -3
18 -2,93 + 0,07 +1 -2
19 -1,54 + 0,46 +1 -1
20 0
Corrigé 22
D-1-1-c : A la sortie du deuxième intégrateur on ″récupère″ θ(t) ce qui, après filtrage ″passe-bas″, donne, en sortie
de l’ensemble, a(t).
intégrateur
a(t)
ε(t) y(t) canal Filtre
a(t)
Passe-
Bas
D-1-2-b : La partie encadrée est appelée un modulateur ″SIGMA-DELTA″ car il est basé sur l’association d’un
intégrateur ( SIGMA ) suivi d’un modulateur DELTA
D-1-2-c :
a(t)
1
Ce tracé montre bien que :
0,8
q
2
1 2 q2
q −∫q
D-1-3-b : σ b2 = E (e 2 ) = e de soit : σ b2 =
12
2
Corrigé 23
D-1-3-c : Si on raisonne sur des densité et puissance de bruit spectrales définies de façon symétrique par
rapport à f = 0 cela donne :
σ b2 q2
N( f ) = soit N ( f ) =
fE 12. f E
D-1-3-d : Toujours avec la même hypothèse, la densité spectrale de bruit se représente donc comme suit :
N(f)
q2 /12.fE
la puissance de bruit Nb se calcule donc par :
fB
f q2 q 2 2. f B
Nb = ∫ 12. f E .df
− fB
soit N b ( f ) = .
12 f E
- fE / 2 - fB fB fE / 2
- fE / 2 fE / 2 FE / 2
FE / 2 - fB fB
D-1-4-b : L’intérêt du ″suréchantillonnage″ ( Oversampling ) est de diminuer, dans la bande des fréquences utiles
[-fB ; fB ] en particulier, la densité spectrale de bruit et, par voie de conséquence, la puissance de bruit liée
à la quantification.
En première approximation on peut dire qu’un modulateur SIGMA-DELTA n’altère pas le signal utile, par
contre il ″pousse″ le bruit de quantification à s’étaler sur une large bande passante tout en le diminuant dans
la bande d’intérêt.
D-1-5-b : La fréquence de coupure ( plusieurs Mhz ) de ces fonctions de transfert ( sous leur forme échantillonnée )
est très supérieure aux fréquences de travail de la boucle de récupération d’horloge … on considèrera donc
l’influence du modulateur SIGMA-DELTA négligeable vis à vis du comportement dynamique de la boucle.
Corrigé 24
D-2 Etude technologique du filtre de boucle et du VCO
D-2-1 : La source de tension VCLK_VCO , le ″buffer″ de sortie du circuit QPSK/Demodulator et le filtre actif peuvent se
modéliser comme suit :
C
R1 R2
Le calcul de la fonction de transfert donne :
-Ve 0 Vs ( p ) (1 + R2 .C. p )
R1 ε F ( p) = = 2.
0 Ve ( p ) R1 .C. p
Ve R2 vs
G (dB)
1
f1 = = 338 Hz
2.π .R2 .C
f1 f (Hz)
=338
2 .R 2
- 27,3 G = 20. log = −27,3 dB
R1
ϕ (rd)
f (Hz)
2 .R 2
-π/4 G= = 0,042
R1
D-2-3-a : Le produit Gain-Bande de tout Amplificateur Linéaire Intégrale ( ALI ) étant limité, cela induit une fréquence
de coupure supplémentaire pour le filtre de boucle.
D-2-3-c :
G (dB)
Pour un système du premier ordre :
- 27,3
ϕ (rd)
f (Hz)
-π/4
Corrigé 25
D-2-4-a : * La structure amplificatrice ( fonction de transfert A ) est réalisée par les composants :
• transistor Q1 ( BFS19 )
• filtre sélectif L, CD
L CD
RB1 IC
IB
VBE IE Vcc
RB2 C1
RE
M
* La structure de filtrage large bande ( fonction de transfert F ) est réalisée par les composants passifs :
• condensateurs C2 et C3
• résistance R4
R4
VS C2 Vr
C3
D-2-4-b : Calcul du point de repos du transistor : en statique, le schéma équivalent du montage amplificateur est :
Corrigé 26
D-2-4-c : Elaboration du modèle ″petit signal″ de l’amplificateur :
B iB C Z
iC
⎧ V r = − r.I B
⎪⎪ VT
r βac.iB
E ⎨r = = 480 Ω
L ⎪ I B 0
CD VS ⎪⎩V S = − β ac .I B .Z
RE Vr
V S β ac jLω
d’où = Z or Z =
Vr r 1 − L.C D .ω 2
V S β ac jLω V j .220 . 10 − 9 .ω
soit A= = . ou, sous forme numérique : A = S = 0 ,133 .
Vr r 1 − L.C D .ω 2 Vr 1 − ( 2 ,56 .10 − 9 .ω ) 2
G (dB)
f1 = 5,4 Mhz
21
f0
f (Hz) f0 = 62 Mhz
f1
ϕ (rd)
π/2
f (Hz)
-π/2
D-2-4-d : Fonction de transfert harmonique F du filtre large bande dont le schéma a été présenté en D-2-4-a :
Vr C2 1 Vr 1
F = = . soit : F = = 0 ,18 . avec f2 = 600 Mhz
VS C2 + C3 C .C VS f
1 + jR 4 . 2 3 ω 1+ j
C2 + C3 f2
-14,8
f (Hz)
ϕ (rd)
f (Hz)
-π/2
Corrigé 27
D-2-4-e : La condition d’oscillation d’un tel système est ∃ ω telle que A . F = +1
La modélisation du circuit accordé L, CD dont le coefficient de qualité théorique est infini, impose que la
boucle ouverte A.F ne peut présenter un gain supérieur à 1 que pour des pulsations très voisines de
1
ω0 = .
L.C D
1
Dès lors l’expression approchée de la fréquence d’oscillation est : f OSC ≅ f 0 =
2.π L.C D
• prendre en compte la saturation de l’amplificateur et appliquer les méthodes d’étude des circuits
non linéaires ( méthode du 1° harmonique ou celle dite du plan de phase ) pour trouver la
fréquence d’oscillation et leur amplitude sur une sortie donnée.
-5V ∆C
= −1,5 pF / V
∆V
1 1 ⎛ 1 ⎞ − 32 df 0 ⎛ 1 ⎞ 1 dC
f OSC ≅ f 0 = ⇒ df 0 = ⎜ − ⎟C ⇒ = ⎜− ⎟ .
2.π L.C D 2.π L ⎝ 2 ⎠ dV ⎝ 2 ⎠ 2.π .C L.C dV
⎛ df0 ⎞ ⎛ 1 ⎞ 1,5.10
−12
K VCO = ⎜
⇒
⎜ dU ⎟⎟ = ⎜ − ⎟.
⎝ 2 ⎠ 2.π .C L.C
.
⎝ C⎠ U C = 2 , 5V
Note : dans la pratique les capacités parasites ( circuit imprimé, transistor etc. ) limitent cette valeur à
KVC0 = 2 Mhz/V
Corrigé 28
D-3 Modélisation de la boucle « Récupération d’horloge »
θV
1
N
D-3-2 : D’après le résultat de la question D-2-1 ( ou d’après un calcul rapide de la fonction de transfert du montage
identifié sur le schéma structurel F.E.C et organisé autour de l’A.L.I LM833 et dont les signaux d’entrée sont
CLK_VCO_P et CLK_VCO_N ) on peut écrire :
1+τ 2.p
F ( p ) = 2. avec τ 2 = R2 .C et τ 1 = R1 .C
τ 1. p
Application numérique : R2 = 470 Ω ; R1 = 22 KΩ ; C = 1 µF ⇒ τ2 = 470 µS et τ1 = 22 mS
Corrigé 29
Le système sera stable en boucle fermée, de plus sa marge de phase est supérieure à 45° car ϕm = 74°
θ S ( p) TD ( p )
D-3-5 : Fonction de transfert en boucle fermée : H BF ( p ) = =
θref ( p) 1 + TD ( p ).TR ( p)
AvecTD(p) fonction de transfert de la chaîne directe et TR(p) celle de la chaîne de retour. Après calcul il vient :
θ S ( p) 4.π .K D .K VCO (1 + τ 2 . p)
H BF ( p ) = = .
θref ( p) τ1 4.π .K D .K VCO 4.π .K D .K VCO .τ 2
( + p + p2 )
N .τ 1 N .τ 1
D-3-6 : D’après le résultat précédent on montre que la fonction de transfert en boucle fermée s’écrit sous la forme :
θ S ( p) (1 + τ 2 p)
H BF ( p) = = K. 2
θ ref ( p) (ω n + 2ζω n p + p 2 )
ξ = 0,92 : c’est une valeur usuelle des amortissements des PLL ( 0,7 < ξ < 1,1 )
D-3-8 : Erreur statique vis à vis d’un échelon de phase : nulle !!! … ∃ au moins un ″intégrateur pur″ ( 1/p ) dans la
chaîne directe.
Erreur statique vis à vis d’un échelon de fréquence : nulle !!! … l’échelon de fréquence correspond à une
entrée en rampe de phase ( la phase est l’intégrale de la pulsation ). Or il existe deux ″intégrateurs purs″
dans la chaîne directe, donc l’erreur de traînage est nulle.
Corrigé 30
PARTIE E : Etude des structures numériques de contrôle (carte Main Board)
• SRAM : Static Random Acces Memory : Mémoire Statique à Accès Direct ( Random = Aléatoire )
• TechnologieCMOS
• Ne nécessite pas de rafraichissement mais de densité plus faible que les DRAM
• Mémoire volatile
• DRAM : Dynamic Random Acces Memory : Mémoire Dynamique à Accès Direct ( Random = Aléatoire )
• Technologie CMOS
• Très dense mais il est nécessaire de rafraichir les informations qu’elle contient
• Mémoire volatile
• FLASH EEPROM : Flash Electrically Erasable Programmable Read Only Memory : Mémoire Flash
Programmable et Effaçable Electriquement
• Technologie CMOS
• Programmable et effaçable par secteur et ″in situ″
• Mémoire non volatile
• Serial EEPROM : Serial Electrically Erasable Programmable Read Only Memory : Mémoire à accès
Série Programmable et Effaçable Electriquement
• Technologie CMOS
• Programmable et effaçable par secteur et ″in situ″
• Mémoire non volatile
• Compatible avec l’un des bus standard ( I2C ; SPI etc. )
Corrigé 31
E-1-1-b : SRAM : mémoires permettant l’exécution du programme principal, le stockage temporaire des données
recopiées depuis certaines mémoires ″mortes″ etc.
EPROM : stockage du programme principal qui sera éxécuté par le micro-contrôleur MC68341 : programme
gérant le circuit spécialisé MPEG, l’interface ″homme-machine″, les communications externes etc.
Note : le fil d’adresse A19 est connecté sur la broche 31 des circuits. Cette broche est repéré, sur le
schéma structurel PGM~ mais c’est bien le bit d’adresse le plus significatif comme en atteste le
document constructeur du composant M27C4001 ( boitier DIP )
La taille d’un secteur est donné par ( 128 Ko / 8 ) soit 16 Ko ⇒ 14 bits pour adresser un secteur
L’adresse d’un secteur possède une dynamique ( en hexadécimal ) allant de 0000H à 3FFFH
L’adresse de base étant ( en hexadécimal ) 400 000H , le ″mapping″ de la mémoire est donc :
E-1-2-d : Etant donné que le circuit Flash EEPROM peut-être programmé et effacé ( in-situ ) par secteur et que,
d’autre part, les services téléchargés et les sauvegardes ( coupure d’alimentation ) sont de différentes
nature, il apparaît évident que, suivant le cas, on n’effaçera qu’une partie de la mémoire afin de la
reprogrammer.
Il est à noter que l’on peut choisir les secteurs ( toute combinaison de secteurs est possible ) à
reprogrammer.
Corrigé 32
E-2 Etude du Bus I2C
E-2-1-a : I2C : * bus de niveau carte électronique ( Inter Integrated Circuits ) ; spécifié par PHILIPS
* vitesses maximales : 100 Kbits/s ; 400 Kbits/s ; 3,4 Mbits/s suivant les versions de la spécification
SPI : * bus de niveau carte électronique ( Serial Periphal Interface ) ; spécifié par MOTOROLA
* 3 fils + fils de sélection ; full duplex ; synchrone
* vitesses maximales : 110 Kbits/s à l’origine
USB : * spécifié à l’origine pour relier un PC avec ses périphériques par INTEL et MICROSOFT
* Plug & Play
* 2 fils + alimentations
* vitesses maximales : 12 Mbits/s ( Version 1.1 ) ; 480 Mbits/s ( Version 2.1 )
CAN ( Controller Area Network ) : * Applications où le contrôle du système est critique ( par exemple
l’automobile : premier domaine visé par les applications du bus CAN ).
* Spécifié par BOSCH
* Transmission en mode commun : 33 Kbits/s
* Transmission en mode différentiel : 1 Mbits/s
VAN ( Vehicule Area Network ) : * Equivalent au CAN mais plus complexe et performant ... plus cher.
* Spécifié par le consortium PSA-RENAULT
on peut citer d’autres exemples de bus série : ASI , Bluetooth ; Wi-fi ; Profibus ; Field Bus ; Ethernet ;
Token-Ring etc.
Maître : composant qui initialise le transfert, génère le signal d’horloge et termine le transfert.
Corrigé 33
E-2-1-d : Multi-Maître : deux composants maîtres peuvent tenter de contrôler le bus sans corrompre le message.
Arbitrage : cette procédure survient quand deux ( ou plus ) composants veulent s’approprier le bus en tant
que maître. Pour cela ils génèrent ensemble une condition de START et une horloge. L’arbitrage
se situe sur la ligne SDA . Le premier des composants qui génère un niveau bas alors que
les autres laissent le signal SDA à l’état haut ( état récessif ) gagne l’arbitrage car il lit la même
chose que ce qu’il impose alors que les autres perdent l’arbitrage car ils lisent sur le bus SDA
une donnée différente de celle qu’ils voulaient imposer.
Synchronisation : cette procédure permet de synchroniser le signal d’horloge entre deux ( ou plus )
composants. En particulier un composant plus lent peut ralentir l’horloge du maître en
″allongeant″ le niveau bas sur SCL
1) Attendre qu’il n’y ait plus d’activité sur le bus I2C ( SCL et SDA à niveau HAUT )
2) Placer une condition de START sur le bus I2C ( front descendant sur SDA alors que SCL est HAUT )
3) Générer une horloge sur SCL ( qui sert à tous les auditeurs pour se synchroniser )
4) Mettre en série l’adresse unique du composant avec qui on veut communiquer
5) Mettre le bit R/~W au niveau adéquat pour indiquer le sens de transmission
6) Lire l’ACKNOWLEDGE qui indique que le composant esclave est disponible
7) Transmettre ( Write ) ou Réceptionner ( READ ) la donnée
8) Le receveur teste l’ACKNOWLEDGE à la fin de chaque octet transmis ( autant d’octets que le
transmetteur désire )
9) Le maître génère une condition de STOP
E-2-1-f : Spécifications matérielles des conditions de START et STOP sur le bus I2C :
SDA
SCL
S P
• Excepté le cas du message général ( ″General Calls″ ), l’octet qui suit la condition de START détermine
quel esclave sera en communication avec le maître car son adresse est unique.
• Cet octet est donc constitué des sept bits de l’adresse ( unique ) de l’esclave et d’un bit qui indique le
sens ( READ ou WRITE ) de l’échange.
• L’adresse de sept bits est constituée d’une partie fixe ( par exemple les quatre premiers bits ) et d’une
partie ( les trois bits suivants ) programmable de manière matérielle au niveau de l’esclave.
⇒ cela permet de placer plusieurs composants identiques sur le même bus ( dans le cas cité en
exemple on peut faire cohabiter sur le même bus I2C 23 = 8 composants identiques et donc
possédant le même code fixe sur 4 bits ).
Corrigé 34
E-2-2-a : Schéma ″Périphériques-Microprocesseur″ :
Schéma ″Mémoires″ :
E-2-2-b : * La tension d’alimentation VDDmin associée au niveau VOLmax et au courant ( à VOLmax ) dans le transistor à
collecteur ouvert ( ou drain ouvert ) imposent RPmin par la relation :
t r max
RP max =
0,847.C
E-2-2-c : RPmin = 1,3 KΩ ; RPmax = 11,8 KΩ ( remarque : 1,3 KΩ < 10 KΩ < 11,8 KΩ )
Circuit du groupe 8 ⇒ A6 A5 A4 A3 = 1 0 0 0
Trois bits de poids faible fixés ⇒ A2 A1 A0 = 0 0 1
Bit de R/~W à 0
E-2-2-e : Chronogrammes des signaux SCL et SDA lors de l’écriture par le contrôleur PCD8584 des deux pctets
successifs 00H et F7H dans le circuit TDA8425 : confer page suivante.
E-2-2-f : Adresses des huit secteurs de la mémoire série EEPROM ( circuit X24C16 ) :
Circuit du groupe A ⇒ A6 A5 A4 A3 = 1 0 1 0
Les trois bits de poids faible déterminent le secteur visé
Bit de R/~W à 0
Corrigé 35
SCL
SDA
1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 1 1 1 0
8 2 0 0 F 7
82 H 00 H F7 H
START
CONDITION STOP
CONDITION
Note : La ligne SCL est en permanence contrôlée par le maître de la communication soit, dans le cas étudié, le circuit PCF8584
Corrigé 36