Détection Des Plaques D'immatriculation
Détection Des Plaques D'immatriculation
Détection Des Plaques D'immatriculation
N° de série :
LICENCE ACADEMIQUE
Domaine: Mathématiques et Informatique
Filière: Informatique
Thème
LICENCE ACADEMIQUE
Domaine: Mathématiques et Informatique
Filière: Informatique
Thème
L’analyse des images englobe une multitude d’approches ; nous avons abordé l’analyse
des plaques d’immatriculation. C’est un problème difficile, dû essentiellement au fait qu’il
n’existe pas de définition précise et simple permettant de caractériser complètement la notion
des plaques d’immatriculation.
Ce mémoire focalise sur l’une des méthodes l’analyse des plaques d’immatriculation à
savoir la morphologie mathématique. Celle-ci est un outil qui permet d’extraire des images
des composants utilisées en pré ou post-traitement. Parmi les opérateurs de la Morphologie,
on cite l’érosion, la dilatation, l’ouverture et la fermeture.
Mots clés :
Traitement d'images, détection de régions, plaques d'immatriculation, morphologie
mathématique.
Abstract:
Image analysis covers a variety of approaches; we have dealt with the analysis of license
plates. It is a difficult problem, mainly due to the fact that there is no clear and simple
definition to fully the notion of license plates.
This thesis focuses on the analysis of the methods of license plates namely mathematical
morphology. It is a tool that can extract images of components used in pre or post-processing.
Among the operators of the morphology, erosion is cited, expansion, opening and closing.
Keywords:
Image processing, regions detection , license plates, mathematical morphology.
: ملخص
ويرجع، إنها مشكلة صعبة.يشمل تحليل الصور مجموعة متنوعة من المناهج؛ تناولنا تحليل لوحات ترقيم السيارات
.ذلك أساسا إلى حقيقة أنه ال يوجد تعريف واضح وبسيط لتوصيف فكرة اللوحات
وإنما هي أداة التي يمكن استخراج الصور من.وتركز هذه األطروحة على تحليل أساليب لوحات التشكل الرياضي
. فتح وإغالق، تمدد، ونقل عن تآكل، بين القائمين على التشكل.المكونات المستخدمة في مرحلة ما قبل أو ما بعد المعالجة
:مفاتيح
. مورفولوجيا الرياضي، لوحات، ومناطق كشف،معالجة الصور
Remerciements
Remerciements................................................................................................................... V
Sommaire……………………………………………………………………….……….. VI
Tableau des figures.......................................................................................................... VIII
Introduction générale........................................................................................................ 2
1.1. Introduction…………………………......................................................................... 5
1.2. Image numérique …………………………………………………………………… 5
1.2.1 définition de l’image numérique………………………………………………. 5
1.2.2 caractéristique d’une image numérique……………………………………….. 6
I.2.3 formats d’ image numérique……........................................................................ 8
1.3 Traitement image…………………………………………………………………….. 9
1.3.1 Application de traitement image ........................................................................ 10
1.3.2Quelques exemples de traitement d’images ...................................................... 10
1.3.3 Soustraction d’image ……………………......................................................... 11
1.3.4 Addition d’image……………………………………………………………… 11
1.3.5 Opérations logiques…………………………………………………………… 12
1.3.6 Binirisation……………………………………………………………………. 12
1.3.7 Seuillage………………………………………………………………………. 13
1.3.8 Morphologie mathématique ………………………………………………….. 13
1.4 Conclusion.................................................................................................................. 13
Chapitre 2 : Modélisation
2.1 Introduction……………………………………............................................................ 15
2.2 Morphologie mathématique ………………………………………………………… 15
2.2.1 Elément structurant………………………………………………………………… 15
2.2.2 Opérations morphologiques de base ………………………………………………. 16
2.2.3 La morphologie mathématique sur les images aux niveaux de gris ………………. 20
2.3 Organisation générale d’un système de reconnaissance................................................ 21
2.4 La méthode de détection des plaques d’immatriculation …………........................... 23
2.4.1 Localisation des structures locales noires …….................................................. 23
2.4.2 Sélection des structures les plus contrastées....................................................... 23
2.4.3 Détection des régions condidates ……………………........................................ 23
2.4.4 Suppression des fausse alarmes……................................................................... 23
2.5 Conclusion…................................................................................................................. 25
Chapitre 3 : Implémentation
3.1 Introduction................................................................................................................... 27
3.2 Langage de programmation utilisé …......................................................................... 27
3.2.1Définition visual basic ……………………………………………………………. 27
3.2.2 Description de l’application............................................................................. 28
VI
3.3 Algorithme de détection des plaques d’immatriculation…......................................... 28
3.3.1 Localisation des structures locales noires …………………………………. 29
3.3.2 Sélection des structures les plus contrastées .........................................……. 30
3.3.3 Détection de régions candidates ..................................................................... 31
3.3.4 Suppression des fausses alarmes ……………………………………………. 32
3.4 Teste et Résultat……………………………………………………………………… 34
3.5 Conclusion…………………………………………………………………………… 35
Conclusion générale........................................................................................................... 37
Bibliographie…………………………………………………………………………….. 38
VII
Tableau des figures
Figure Page
VIII
Introduction
Générale
Introduction générale
Introduction
Nous sommes plus particulièrement intéressés aux textes qu’elles contiennent. Parmi ces
textes. Nous avons choisi la localisation des régions correspondant à des plaques
d'immatriculation dans des images de véhicule prises avec un téléphone portable. Chaque
région détectée est localisée dans une boîte englobant sur laquelle on peut ensuite lancer un
OCR pour reconnaître les caractères, et Le critère d'optimisation est de maximiser la
détection. Donc, il n'y a pas d'élimination fine des fausses détections. Les résultats peuvent
donc être raffinés par la suite en utilisant des connaissances sur les plaque d'immatriculation
comme le rapport largeur/hauteur ou la position pour éliminer les fausses régions, dans ce cas
Le traitement d’image est l’ensemble des méthodes et techniques opérant sur celle-ci, Dans le
but de rendre ces opérations possibles, plus simples, plus efficaces, et plus agréables, afin
d’améliorer l’aspect visuel de l’image et d’extraire des informations jugées pertinentes.
La morphologie mathématique est un outil qui permet d’extraire des images des
composants utilisées pour leur présentation et leur description et faire des prés ou post-
traitement, l’idée consiste à comparer les objets avec un autre objet de forme connu appelé
élément structurant.
Ce traitement peut être réalisé par plusieurs opérations, on cite l’érosion, la dilatation,
l’ouverture et la fermeture qui présentent l’objectif de notre application.
2
Introduction générale
3
Chapitre1
Image numérique
Chapitre 1 Image numérique
1.1 Introduction
La détection et localisation des plaques d'immatriculation est une étape clé pour
l’identification de véhicule par un moyen automatique. Comme la solution de cette étape
repose essentiellement sur les techniques de traitements et d'analyse d'images nous
introduisons notre travail par les notions de base de traitement d'images et surtout celles
utilisées pour résoudre le problème de détection et localisation.
Le traitement d'images est un domaine très vaste qui regroupe plusieurs aspects et
notions qui permettent la manipulation et le traitement de l'image.
Une image numérique est entièrement composée de pixels (une unité de surface).
En pratique, on peut voir ces fameux pixels, il s'agit de quelque chose de concret ! Si vous
vous approchez très près de votre écran (attention ça fait mal aux yeux), vous pourrez voir des
petits carrés colorés lumineux, se sont les pixels [1].
Le terme d’image numérique désigne, dans son sens le plus général, toute image qui a été
acquise, traitée et sauvegardée sous une forme codée représentable par des nombres (valeurs
numériques).La numérisation est le processus qui permet de passer de l’état d’image physique
(image optique par exemple) qui est caractérisée par l’aspect continu du signal qu’elle
représente (une infinité de valeur dans l’intensité lumineuse par exemple), à l’état d’image
numérique qui est caractérisée par l’aspect discret (l’intensité lumineuse ne peut prendre que
des valeurs quantifiées en un nombre fini de points distincts).C’est cette forme numérique qui
permet une exploitation ultérieure par des outils logiciels sur ordinateur . Il existe deux types
d'images en informatique. Les images vectorielles et les images bitmap [2].
5
Chapitre 1 Image numérique
Image vectorielle : Une image vectorielle en informatique, est une image numérique
composée d’objets géométriques individuels (segments de droite, polygones, arcs de
cercle, etc.) définis chacun par divers attributs de forme, de position, de couleur, etc.
(définis de manière mathématique) [3].
L'image est un ensemble structuré d'informations caractérisé par les paramètres suivants:
Pixel : Contraction de l'expression anglaise " Picture Élément ": éléments d'image, le pixel
est le plus petit point de l'image, c'est une entité calculable qui peut recevoir une structure
et une quantification. Si le bit est la plus petite unité d'information que peut traiter un
ordinateur, le pixel est le plus petit élément que peuvent manipuler les matériels et
logiciels d'affichage ou d'impression. La lettre A, par exemple, peut être affichée comme
un groupe de pixels dans la figure ci-dessous [4]:
La quantité d'information que véhicule chaque pixel donne des nuances entre images
monochromes et images couleurs. Dans le cas d'une image monochrome, chaque pixel est
codé sur un octet, et la taille mémoire nécessaire pour afficher une telle image est directement
liée à la taille de l'image.
Dans une image couleur (R.V.B.), un pixel peut être représenté sur trois octets : un octet pour
chacune des couleurs : rouge (R), vert (V) et bleu (B) [4].
Dimension : C’est la taille de l'image. Cette dernière se présente sous forme de matrice
dont les éléments sont des valeurs numériques représentatives des intensités lumineuses
6
Chapitre 1 Image numérique
(pixels). Le nombre de lignes de cette matrice multiplié par le nombre de colonnes nous
donne le nombre total de pixels dans une image [4].
Résolution : La résolution est définie par un nombre de pixels par unité de longueur de
l'image à numériser en dpi (dots per inch) ou ppp (points par pouce). On parle de
définition pour un écran et de résolution pour une image [4].
Plus le nombre de pixels est élevé par unité de longueur de l'image à numériser, plus la
quantité d'information qui décrit l'image est importante et plus la résolution est élevée (et plus
le poids de l'image est élevé) [4].
La taille d'une image : Pour connaître la taille d'une image, il est nécessaire de compter
le nombre de pixels que contient l'image, cela revient à calculer le nombre des cases du
tableau, soit la hauteur de celui-ci que multiplie sa largeur. La taille de l'image est alors le
nombre des pixels que multiplie la taille (en octet) de chacun de ces éléments [4].
Bruit : Un bruit (parasite) dans une image est considéré comme un phénomène de
brusque variation de l'intensité d'un pixel par rapport à ses voisins, il provient de
l'éclairage des dispositifs optiques et électroniques du capteur [4].
Histogramme : L’histogramme des niveaux de gris ou des couleurs d'une image est une
fonction qui donne la fréquence d'apparition de chaque niveau de gris (couleur) dans
l'image. Pour diminuer l'erreur de quantification, pour comparer deux images obtenues
sous des éclairages différents, ou encore pour mesurer certaines propriétés sur une image,
on modifie souvent l'histogramme correspondant. Il permet de donner un grand nombre
d'information sur la distribution des niveaux de gris (couleur) et de voir entre quelles
bornes est repartie la majorité des niveaux de gris (couleur) dans les cas d'une image trop
claire ou d'une image trop foncée [4].
Il peut être utilisé pour améliorer la qualité d'une image (Rehaussement d'image) en
introduisant quelques modifications, pour pouvoir extraire les informations utiles de celle-ci.
Brillance(Luminance) :C'est le degré de luminosité des points de l'image. Elle est définie
aussi comme étant le quotient de l'intensité lumineuse d'une surface par l'aire apparente de
cette surface, pour un observateur lointain, le mot luminance est substitué au mot
brillance, qui correspond à l'éclat d'un objet [4].
7
Chapitre 1 Image numérique
Profondeur de couleur : profondeur de couleur (ou profondeur de bit ) est définie par le
nombre de bits utilisés pour représenter chaque pixel. Plus la profondeur de bit est élevée,
plus grand sera le nombre de teintes (niveaux de gris ou couleur) représenté. Les images
numériques peuvent être produites en noir et blanc (deux couleurs), niveaux de gris ou
couleur.
o Une image bitonale (deux couleurs) est représentée par des pixels de 1 bit chacun, pouvant
représenter deux teintes (d'habitude le noir et le blanc), en utilisant la valeur 0 pour le noir
et 1 pour le blanc.
o Le codage dit en niveaux de gris permet d’obtenir plus de nuances que le simple noir et blanc. Il
offre des possibilités supplémentaires pour coder le niveau de l’intensité lumineuse. La couleur est
codée souvent sur un octet soit 8 bits ce qui offre la possibilité d’obtenir 256 niveau de gris (0
pour le noir et 255 pour le blanc). On peut aussi le faire avec 16 niveaux de gris (4 bits).
o Le principe consiste à mélanger les 3 couleurs : rouge, vert et bleu (noté RVB ou RGB en
anglais). A l’aide de ces 3 couleurs, on obtient toute une palette de nuances allant du noir
au blanc. A chaque couleur est associé un octet (donc 256 niveaux de luminosité) de
chacune des couleurs fondamentales. De plus en plus, les scanners capturent chaque canal
de couleur à 10 bits ou plus, et les réduisent à 8 bits afin de compenser le "bruit" du
scanner et présenter une image aussi proche que possible de la perception visuelle de l'être
humain[5].
La structuration des données est différente pour chaque format d’image. Il est important,
quand c’est possible, de bannir les formats propriétaires et de leur préférer des formats libres
de tous droits.
Le format influence la qualité de l’image en fonction du poids (en Ko, voire en Mo). Plus
il sera élevé selon le format choisi plus la qualité de l’image changera.
PNG (Portable Network Graphique):Un des formats le plus couramment utilisé. Créé pour
remplacer le GIF il est très peu connu du grand public. Performant, il réunit presque tous
8
Chapitre 1 Image numérique
JPG / JPEG (Joint Photographique Experts Group) :C’est le format le plus adéquat pour
administrer ses photos et les publier. Un des formats les plus utilisées sur le net (les
navigateurs l’affichent correctement), et dans les mails. Les appareils photo numériques
compacts prennent également les photos au format JPG. Il contient des méta informations
(des EXIF et IPTC) qui permettent de connaître des informations au sujet de la photo.
GIF (Graphiques Inter change Format) : Ce sont des fichiers basse résolution les plus
couramment utilisés. Permet la transparence et les images animées – plusieurs images
séquentielles à l’intérieur du même fichier. Il est utilisé pour des logos, des icônes, des
boutons et autres éléments de pages web.
Format développé par CompuServe basé sur l’algorithme de compression LZW d’Unisys
qui en détient les droits.
MP(Bitmap) : Format standard d’image non compressé comme le TIFF. L’un des
premiers formats utilisés par Windows. Assez rarement utilisé aujourd’hui [6].
9
Chapitre 1 Image numérique
1.3.1 Application de traitement d'images: Les objectifs des applications peuvent être de
différentes natures :
Dans tous les cas, l'idée est, en partant d'une image initiale, d'en extraire des informations.
Pour cela, on va utiliser les opérateurs à la manière de « briques logicielles », en les
combinant et en les enchaînant. Ces techniques sont la base des systèmes de vision
industrielle[7].
Contrôle du niveau de maturation des fruits sur une chaîne de conditionnement. Il s'agit de
reconnaître à la couleur et à la texture du fruit son degré de maturité et donc la catégorie
sous laquelle il sera emballé puis vendu.
Recherche d'image par le contenu. L'objectif de cette technique est de rechercher, parmi
une base de données d'images, les images similaires à une image exemple, ou ayant
certaines caractéristiques, par exemple rechercher toutes les images comportant un vélo.
Analyse et authentification de tableaux. L'étude des niveaux des couleurs des pigments et
des vernis permet une analyse approfondie des œuvres. Il est ainsi possible de voir les
restaurations successives et d'identifier les faux [7].
10
Chapitre 1 Image numérique
11
Chapitre 1 Image numérique
Ces opérations sont habituellement faites sur des images binaires, mais il est parfois
intéressant de les appliquer sur des images en niveaux de gris. Dans une image binaire, un
pixel à la valeur 1 doit être considéré comme une valeur "vraie", et un pixel à la valeur 0
comme une valeur "fausse". Chaque opération logique appliquée à l'ensemble de l'image est
basée sur une opération booléenne. Dans une image binaire 1, tous les pixels de valeur 1
appartiennent à un ensemble A et tous les pixels à la valeur 0 à son complémentaire. Dans une
image binaire 2, tous les pixels à la valeur 1 appartiennent à un ensemble B et tous les pixels à
la valeur 0 à son complémentaire [9].
1.3.6 Binirisation
12
Chapitre 1 Image numérique
1.4 Conclusion
13
Chapitre 2
Modèlisation
Chapitre 2 Modélisation
Chapitre 2 : Modélisation
2.1 Introduction
La modélisation tire sa définition d’une part de contraintes formulées à partir de la
problématique du traitement d’images et d’autre part de solutions inspirées des travaux
portant sur l’automatisation du développement d’applications de traitement d’images. Nous
allons analyser les images par les opérations morphologiques suivant les étapes : Dilatation,
Erosion, Ouverture, Fermeture.
Un élément structurant (SE) est un ensemble appliqué à une image d’étude. Les SE
"plans" consistent à un ensemble de point sans aucune valeur contrairement aux SE
volumiques où des poids sont considérés. Les SE "plans" sont nommés ainsi car ces derniers
ont uniquement deux dimensions dans le cas des images 2D. Les opérateurs morphologiques
fondamentaux requièrent la définition d’une origine pour chaque élément structurant. Cet
origine permet le positionnement de l’élément structurant sur un point ou un pixel donné : un
SE est à un point x signifie que son origine coïncide avec x [14].
Figure2.1:Elément structurant à 2D
15
Chapitre 2 Modélisation
Les opérations morphologique sont des filtres non-linéaires qui peuvent s’appliquer tant
aux images binaires qu’a celles a niveaux de gris, ayant pour but les modifications des
caractéristiques chromatiques des pixels des images [15].
Exemple :
(a)
16
Chapitre 2 Modélisation
(b)
Figure2.3: (a) image initiale (b) dilatation par différents éléments structurants [15].
Erosion : Soit une image binaire X et un élément structurant M. L'érosion de X par M est
une image binaire définie par [15] :
Exemple :
(a)
17
Chapitre 2 Modélisation
(b)
Figure2.5:(a)Image initiale (b) image après Erosion par différents éléments structurants [15].
Par contre l’érosion peut être considérée comme un “rétrécissement” de l’image d’origine
l’ensemble érodé est contenu dans l’ensemble d’origine opérateur anti-extensif
18
Chapitre 2 Modélisation
Fermeture (dilatation puis érosion) :C’est la composition d’une dilatation suivie d’une
érosion avec le même élément structurant
Exemple :
19
Chapitre 2 Modélisation
Exemple :
20
Chapitre 2 Modélisation
Dilatation:
𝐷𝐺 (𝐴, 𝐵) = max { 𝑎[𝑚 + 𝑗, 𝑛 + 𝑘] + 𝑏[𝑗, 𝑘]}
[𝑗,𝑘] ∈𝐵
Erosion:
𝐸𝐺 (𝐴, 𝐵) = min { 𝑎[𝑚 + 𝑗, 𝑛 + 𝑘] – 𝑏[𝑗, 𝑘]}
[𝑗,𝑘] ∈𝐵
Ouverture:
𝑂𝐺 (𝐴, 𝐵) = 𝐷𝐺 (𝐸𝐺 (𝐴, 𝐵), 𝐵)
Fermeture:
𝐹𝐺 (𝐴, 𝐵) = − 𝑂𝐺 (−𝐴 , −𝐵)
21
Chapitre 2 Modélisation
Image Originale
Les phases concernées
Acquisition
Prés traitement
Segmentation
Classification
Poste traitement
Résultat final
22
Chapitre 2 Modélisation
L'algorithme est basé sur la détection de petites structures noires (les caractères).Il
distingue 4 étapes :
Localisation des petites structures locales noires.
Sélection des structures les plus contrastées.
Formation des plaques candidates en utilisant une fermeture horizontale.
Suppression des fausses alarmes [19].
La détection des régions candidates commence par une binarisation pour ne garder que les
petites structures très marquées (très claires) dans l'image de différence. La binarisation utilise
le seuillage par entropie adapté à la séparation en deux classes : un grand fond et des petites
structures.
La suppression des fausses alarmes se fait à partir de la taille des régions. Cela nécessite
trois opérations :
a. ouverture (érosion, puis dilatation) de l'image binaire résultante de l'étape précédente,
b. Différence entre l’image résultat de l’étape précédente et l’image résultat de
l’ouverture.
23
Chapitre 2 Modélisation
c. Dilatation géodésique des points de plus fort contraste de l'image. Une dilatation
géodésique fait toujours intervenir deux images, le premier est l'image résultat de la différence
(b), la deuxième est l'image résultat de l'étape 3 (détection des régions candidates).
Les classes qui ont été utilisé dans la méthode sont représentés dans le diagramme de
classes suivant :
Les activités qui ont été utilisé dans la méthode sont représentés dans le diagramme
d’activité suivant :
24
Chapitre 2 Modélisation
2.5 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons vu le principe de la morphologie mathématique, dont les
différentes techniques sont les plus utilisées dans la méthode de détection des plaques
d'immatriculation. Ensuite nous avons fait la description de cette méthode et l'enchaînement
des différents traitements nécessaires.
25
Chapitre 3
Implémentation
Chapitre 3 Implémentation
Chapitre3 : Implémentation
3.1 Introduction
Après l’effort fournis dans les deux premiers chapitres nous mettons entre vos mains ce
dernier chapitre par lequel nous allons présenter notre application avec les résultats obtenus
en appliquant les différents traitements, ainsi que la description de l’environnement de travail.
Microsoft Visual Studio est une suite de logiciels de développement pour Windows
conçue par Microsoft. La dernière version s'appelle Visual Studio 2015.
Visual Studio est un ensemble complet d'outils de développement permettant de générer
des applications Web ASP.NET, des Services Web XML, des applications bureautiques et des
applications mobiles. Visual Basic, Visual C++, Visual C# et Visual J# utilisent tous le même
environnement de développement intégré (IDE, Integrated Développent Environnements), qui
leur permet de partager des outils et facilite la création de solutions faisant appel à plusieurs
langages. Par ailleurs, ces langages permettent de mieux tirer parti des fonctionnalités du
Framework .NET, qui fournit un accès à des technologies clés simplifiant le développement
d'applications Web ASP et de Services Web XML grâce à Visual Web Développer, vu que les
Langages supportés par Visual Studio :
Visual Basic
Visual C++
Visual C#
Visual Web Développer
Visual J#
SQL Server [20].
Alors que nous avons choisi le Langage Visual Basic.
3.2.1 Définition Visual Basic
Visual Basic est un langage de programmation de haut niveau, de style orienté objets,
conçu par la compagnie Microsoft qui a adapté le langage BASIC à la programmation du
système d'exploitation Windows.
27
Chapitre 3 Implémentation
Le langage Visual Basic est relativement facile à utiliser mais offre une multitude
d'options qui permettent à de nombreux programmeurs professionnels de produire des
programmes très sophistiqués [21].
3.2.2Description de l’application
28
Chapitre 3 Implémentation
29
Chapitre 3 Implémentation
30
Chapitre 3 Implémentation
31
Chapitre 3 Implémentation
Pour des raisons de visualisation on doit bien localiser la plaque dans une boîte englobante
puisqu'une plaque est une région rectangulaire horizontale.
32
Chapitre 3 Implémentation
Figure3.9 : Image-originale-traitée
33
Chapitre 3 Implémentation
3.4Teste et Résultat
Image Originale Résultat
34
Chapitre 3 Implémentation
3.5 Conclusion
35
Conclusion
Générale
Conclusion générale
Conclusion
L’analyse des images englobe une multitude de domaines ; ici nous avons abordé
l’analyse des plaques d’immatriculations. C’est un problème difficile, dû essentiellement au
fait qu’il n’existe pas de définition précise et rigoureuse permettant de caractériser
complètement la notion des plaques.
La notion des plaques est un attribut très important pour l’aspect visuel des entités
sémantiques dans une grande variété d’images. Nous avons intérêt donc à extraire de
l’information qui permet de caractériser la notion des plaques d’immatriculation.
Nous nous sommes intéressés à la morphologie mathématique pour analyser des
plaques d’immatriculation ,où cette dernière couvre aujourd'hui un éventail de champs
d’application assez large, l’analyse d’une image par la morphologie mathématique consiste à
appliquer sur cette image un ou plusieurs opérateurs morphologiques (érosion, dilatation,
ouverture et fermeture).
Nous avons mis au point un programme qui permet d’extraire les principaux opérateurs
de la morphologie mathématique à savoir l’érosion, la dilatation, l’ouverture et la fermeture.
Ces opérateurs ont été utilisé dans la plus part des étapes de la détection des plaques
d'immatriculation et les résultats obtenus dans une collection des images de test sont
encourageants et confirme le succès de l'approche adoptée.
Comme perspective, on peut élargir notre travail en essayant d'améliorer notre
application de façon à mieux extraire l’information qui permet de caractériser les plaques
d’immatriculation.
37
Bibliographique
[1] :http://openclassrooms.com/courses/debuter-dans-l-infographie-avec-gimp/les-images-
numeriques
[2] http://www.map.toulouse.archi.fr/works/panoformation/imagenum/imagenum.htm
[3]http://www.imedias.pro/cours-en-ligne/graphisme-design/definition-resolution-taille-
image/les-images-vectorielles-matricielles/
[4]http://www.memoireonline.com/12/09/3040/m_La-liaison-automatique-des-plusieurs-images-
percues-sur-un-scanner4.html
[5]https://www.library.cornell.edu/preservation/tutorial-french/tutorial-french.pdf
[6]http://www.ipt34.com/10-formats-image-numerique
[7]http://fr.wikipedia.org/wiki/Traitement_d'images
[8]Traitement d’images Transformations d’histogramme
[9]http://urfist.enc.sorbonne.fr/anciensite/image_numerique/operationslogiques.htm
[10] file:///I:/Discussion%20Traitement%20d%27images%20%E2%80%94%20Wikip%C3%
A9dia.htm
[11] :https://clouard.users.greyc.fr/Pandore/programmes/fr/index_operatorsP0.html
[12]http://urfist.enc.sorbonne.fr/anciensite/image_numerique/chapitre3_1.htm
[13]http://fr.wikipedia.org/wiki/Morphologie_math%C3%A9matique
[14]Sofiène MOUINE « Traitement morphologique des images de feuilles », rapport de projet
de fin d’études d’Ingénieur en Sciences Appliquées et Technologiques, université de tunis el
manar.
[15] «Extraction des différents opérateurs de la Morphologie Mathématique», Mémoire de fin
d’études du diplôme de Licence en Informatique, Université Abou BekrBelkaid-Tlemcen
[16] Séverine Dubuisson « Morphologie Mathématique » Fondements du Traitement
d’Images, novembre 2006
[17] Jean-Marc Vézien « TRAITEMENT des IMAGES et VISION par MACHINE »,
MASTER PRO INFO 2011/2012,
[18]Système de reconnaissance Z.Faouzi "Les Supports Vecteurs Machines (SVM) pour la
reconnaissance des caractères manuscrites arabes", Mémoire de magister. p.13.70. Université
de Biskra, Algérie. 2010.
[19]https://clouard.users.greyc.fr/Pantheon/experiments/licenseplate-detection/index-fr.html
38
[20]http://fr.wikipedia.org/wiki/Microsoft_Visual_Studio
[21] http://www.esct.on.ca/profs/jlroy/visual_basic2008/index.html
39