Techniques D'expression Cours
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Techniques D'expression Cours
Introduction
Que ce soit dans la vie de tous les jours, à l’université ou dans la vie professionnelle, la
communication est la base des relations que peut avoir une personne avec d’autres.
La communication qu’elle soit écrite ou orale a pour but de transmettre des informations ou
des connaissances.
Dans ce cours, nous allons essentiellement nous pencher sur les techniques d’expression
écrites.
Nous allons essayer d’étudier l’art de bien s’exprimer par écrit. A votre niveau en tant que
futurs ingénieurs en transport terrestre, à la fin de votre formation vous êtes tenus de réaliser
un mémoire de fin d’études pour obtenir votre diplôme. Une fois le diplôme en poche, l’étape
qui suit généralement est la recherche d’un emploi, pour enfin entrer dans le monde du travail.
Toutes ces étapes cruciales qui sont l’obtention du diplôme, la recherche d’un emploi et
l’entrée dans le monde du travail font appel aux techniques d’expression écrites
Pour obtenir votre diplôme, il va falloir rédiger un mémoire qui obéit à des règles
rédactionnelles bien précises. Lors de la recherche d’un emploi, il va falloir mettre toutes les
chances de votre côté pour écrire de la meilleure façon qu’il soit un CV et sa lettre de
motivation. Enfin lorsque le travail est trouvé, il est très utile de savoir comment écrire un
rapport, un compte rendu, des notes, des lettres commerciales, etc.
Mais écrire ne se fait pas de n’importe quelle façon, ces différents écrits que nous avons
évoqué ci-dessus doivent obéir à des règles de fond et de forme. C’est ce que nous allons voir
tout au long de ce cours
Dans ce contexte, ce cours a été divisé en deux parties. La première partie ; « méthodologie de
rédaction d’un mémoire » est relative à l’écrit académique (universitaire). La deuxième partie
; « La communication écrite » est quant à elle axée sur l’écrit professionnel.
2
Le mémoire est un document scientifique effectué par un ou plusieurs étudiants pour obtenir
leur diplôme de fin d’études. Le mémoire est réalisé sur un sujet en relation avec le domaine
des études suivies par les étudiants.
Le mémoire permet à son auteur de résoudre un problème particulier, d’appliquer une certaine
méthode à un phénomène, d’expliquer un phénomène, de réfuter des résultats fournis par des
travaux antérieurs, de décrire et d’explorer un phénomène, etc. Le mémoire permet avant tout
de répondre à des questionnements.
L’élaboration d’un mémoire est un long processus qui passe par trois phases principales : la
recherche, la rédaction et la soutenance.
Tout au long de cette partie, nous allons présenter et décrire les différentes étapes pour
concevoir un mémoire de fin d’études en adéquation (accord) avec les normes scientifiques.
1 La recherche
Le travail de recherche commence toujours par une phase exploratoire qui permet à l’étudiant
de connaitre la direction dans laquelle il va partir pour élaborer son mémoire. Cette première
étape consiste à choisir le sujet de recherche, à faire les premiers sondages bibliographiques, à
formuler une première problématique et les hypothèses qui en découlent, et à définir la
méthode qui sera utilisé en pratique pour tester les hypothèses et enfin à élaborer un plan de
recherche provisoire.
Après cette phase exploratoire, le travail de recherche proprement dit peut commencer, c’est
l’étape de mise en œuvre. A ce stade de la recherche l’étudiant va approfondir sa recherche
bibliographique, collecter les informations nécessaires à son étude (phase empirique),
analyser et interpréter les résultats obtenus, pour enfin trouver une réponse au problème qu’il
a posé
1.1 L’exploration
1.1.1 Choix du sujet de recherche
Choisir un sujet de recherche est la première étape fondamentale dans le long processus de
réalisation d’un mémoire. Le sujet peut être soit imposé à l’étudiant par un enseignant ou un
spécialiste ou c’est l’étudiant lui-même qui choisit son thème de recherche.
3
Le choix d’un bon1 sujet de recherche peut être dicté par quelques critères qui permettent
d’identifier un sujet approprié
3) Choisir de préférence un sujet qui n’a pas encore été traité, c'est-à-dire un sujet
original. Bien sur en général, il est rare de trouver un sujet qui n’a pas du tout été
traité, mais tout n’a pas été pour autant exploré sur le sujet. On peut ainsi choisir un
sujet déjà traité à condition de s’intéresser à des points non encore traités ou d’aborder
le sujet sous un angle différent.
Il est primordial d’éviter le plagiat. Pour éviter de choisir un sujet déjà traité de façon
identique, l’étudiant doit s’informer auprès d’enseignants et de spécialiste et se
documenter sur les mémoires et les thèses soutenues ou en cours de réalisation
4) Le sujet choisi doit avoir un lien avec les thèmes étudiés durant la formation dispensée
à l’ISFF
5) Eviter les sujets trop larges, trop généraux. Il faut bien délimiter le sujet de recherche
afin de ne pas s’égarer. Plus le sujet est restreint, plus l’étudiant pourra le traiter en
profondeur et plus la qualité du travail sera meilleure
Le choix du directeur de recherche2 selon sa personnalité ou son profil scientifique, aura une
incidence sur le résultat définitif du travail de recherche. Il est donc important de bien le
1
Dans l’absolu, il n’existe pas de bon ou de mauvais sujet de recherche, tout dépend la façon dont va être
traité le sujet
2
Appelé aussi encadreur, promoteur, directeur de mémoire
4
choisir et de s’informer sur lui auprès de personnes qui le connaissent ou d’étudiants qu’il a
déjà encadrés.
Avant de choisir son directeur de recherche, l’étudiant doit vérifier les points suivants :
Il faut noter aussi que le directeur de recherche est le conseillé principale et non pas exclusif.
Il est recommandé de consulter de temps en temps d’autres personnes compétentes capables
d’aider l’étudiant dans ses recherches.
Il s’agit de rassembler la documentation disponible sur le sujet et de faire une série de lectures
exploratoires.
On commence tout d’abord par constituer une bibliographie préliminaire (livres, revues,
articles, mémoires, thèses, sites web, etc.). Bien sur, il ne s’agit pas de tout lire sur le sujet
mais de prendre une vue d’ensemble sur la documentation disponible, lire les ouvrages les
plus importants ceux qui se rapprochent le plus du thème choisi.
Il est à noter qu’on se documente à toutes les étapes de la recherche même dans la phase de
rédaction. Après la première recherche documentaire générale, le travail de documentation
devient plus ciblé. Cela consiste à consulter le plus de document possible sur une question
donnée.
Il faut noter aussi que pour faciliter le travail de recherche, il est impératif que l’étudiant note
soigneusement les références de chaque document
Après avoir choisi le sujet de recherche et avoir fait l’état de la littérature, il s’agit de
déterminer le « problème » que l’on a choisi de traiter dans le mémoire.
La problématique est la question centrale autour de laquelle repose le mémoire. C’est par
rapport à cette question principale que le travail de recherche va être conduit. Par conséquent,
le but principal du mémoire est de trouver une réponse à cette question .Il est à noter que de la
question principale peuvent découler des questions secondaires
Une fois la problématique arrêtée, l’étudiant choisit un cadre théorique. Le cadre théorique est
l’ensemble des théories, lois, connaissances, études et concepts qui ont un rapport avec le
sujet traité.
Dans chaque discipline scientifique il existe différentes approches théoriques. L’étudiant doit
choisir parmi ces nombreux cadres théoriques, celui qu’il va utiliser pour traiter sa
problématique
Ainsi, après avoir déterminé cette question principale, et le cadre théorique, une « hypothèse »
ou des hypothèses s’il y’a lieu (de préférence un nombre réduit) sont émises sur la question
posée. Les hypothèses sont les réponses anticipées à la question principale.
Chaque hypothèse est nécessairement testée dans la phase empirique (enquête sur le terrain,
observation, collecte d’information, etc.) du travail de recherche pour être confirmée ou
infirmée (rejetée). De ce fait, il est nécessaire que les hypothèses émises soient vérifiables
dans la réalité.
Dans la plupart des cas une hypothèse (surtout en économie et en gestion) propose une
relation entre deux ou plusieurs variables (variable dépendante et variables indépendantes)
Dans certain type de recherche, on peut partir simplement d’une question pour laquelle on
cherche des réponses sans pour autant émettre des hypothèses.
Il est à noter qu’au début de l’élaboration du mémoire, la problématique et les hypothèses sont
généralement provisoire. Ces dernières évoluent et progressent au fur et à mesure de la
recherche.
Exemple :
Un chercheur s’intéresse à la relation pouvant exister entre la façon de diriger d’un directeur
d’entreprise et la productivité de ses employés. (Problématique)
Sa revue de la littérature lui révèle l’existence d’une théorie qui indique que plus un directeur
met l’accent sur la dimension humaine dans sa façon de diriger, plus les employés sont
productives (cadre théorique)
En se basant sur le cadre théorique, il émet l’hypothèse de recherche que la productivité des
employés sera positivement liée à une façon de diriger axée vers les relations humaines.
Le chercheur va ainsi vérifier son hypothèse sur le terrain en interrogeant par exemple un
échantillon d’entreprises dans un certain secteur sur lequel cette hypothèse n’a pas encore été
testée. La recherche consistera donc à vérifier si cette même hypothèse se trouve vérifiée dans
ce secteur ou au contraire invalidée.
Choisir une méthode de recherche consiste à déterminer la façon dont va être traité le
problème posé. En d’autres termes, l’étudiant va déterminer les méthodes et les instruments
qu’il va utiliser pour répondre aux questions posées et vérifier les hypothèses émises.
Durant cette étape, les questions suivantes pourront par exemple être posées :
Comment procéder pour traiter le problème posé ? Quel type d’informations empiriques
allons-nous chercher ? Où allons-nous les chercher ? Auprès de qui ou de quoi ? Allons-nous
élaborer des enquêtes ? (recensement ? échantillonnage (sondage) ? par questionnaire ? par
entretient ? etc.), faire une étude comparative ?, faire une expérimentation ?, des simulations ?
etc.
Au début de l’élaboration du mémoire, le plan est relativement bref et pas détaillé. Cette
première version du plan sera enrichie, modifiée et remaniée au fur et à mesure de
l’élaboration du mémoire. Ainsi la forme définitive du plan est le plus souvent différente du
plan élaboré en début de parcours.
Ainsi durant cette phase, l’étudiant doit réaliser les taches suivantes :
Pour mener de façon optimale le travail de recherche, l’étudiant doit se guider avec des
méthodes de recherche.
a) La méthode déductive
La démarche déductive part du général vers le particulier, en d’autres termes, elle part d’un
cadre théorique général pour émettre des hypothèses particulières pour ensuite les tester sur le
terrain.
Selon cette logique, le chercheur formule une problématique, émet des hypothèses en
s’inspirant d’une théorie (on suppose que cela est vrai, que cela va arriver car la théorie le dit)
pour enfin les tester. Ce test peut valider ou invalider les hypothèses. Il peut amener à
confirmer la théorie, à la réajuster ou à la rejeter.
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- Formuler un problème
- Choisir un cadre théorique
- Formuler des hypothèses
- Tester les hypothèses (sur le terrain)
- Analyser et interpréter les résultats
b) La méthode inductive
Contrairement à la démarche déductive, la méthode inductive part du particulier vers le
général, c'est-à-dire qu’elle débute par l’observation de phénomènes particuliers pour ensuite
essayer de dégager une théorie. Cette théorie est susceptible d’acquérir une portée plus
générale si le processus de recherche est poursuivi sur d’autres terrains et dépasse ainsi le
cadre du phénomène particulier initialement étudié.
Ainsi, par exemple, lorsque, après avoir observé que l'eau, l'huile et le lait se congèlent sous
l'influence du froid (observation), nous en inférons que tous les liquides doivent se congeler,
pourvu que le froid soit assez intense (généralisation), ceci est un raisonnement inductif.
- Formuler un problème
- Procéder à l’observation sur le terrain
- Analyser et interpréter les résultats
- Généraliser (dégager une théorie)
Exemple :
Un chercheur décide de faire une étude sur la productivité au travail des employés en
favorisant l’approche inductive. Il se doute qu’il existe une théorie expliquant la productivité
au travail des employés, mais il ne s’en préoccupe pas pour l’instant. Il choisit dix entreprises
manufacturières à Alger où il questionnera les personnes qui y travaillent et essayera ainsi de
comprendre qu’est-ce qui fait que la productivité des employés est élevée dans certaines de
ces entreprises et moins dans les autres (problème). Il passe de longues heures à recueillir les
propos des employés, des contremaîtres, des représentants syndicaux, des dirigeants et de
toute autre personne qui pourrait l’aider traiter son problème (observation). Il cherche à
obtenir le portrait le plus global du phénomène qu’il étudie. Peu à peu, à force de
comparaisons constantes au cours desquelles le chercheur confronte les témoignages des
différents acteurs à des propositions émises provisoirement sur la base de l’intuition du
chercheur et des théories existantes, des constantes émergent. Le chercheur est alors en
mesure d’avancer une théorie particulière expliquant la productivité au travail des employés
qui, bien qu’elle soit issue de l’étude de quelques situations seulement, est susceptible d’être
généralisée à d’autres contextes
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Que le chercheur opte pour une logique déductive ou inductive pour mener sa recherche, le
travail sur le terrain est une étape cruciale pour traiter le problème qu’il a posé.
Selon le type de recherche menée, l’étudiant dispose de plusieurs méthodes de collecte des
données. En voici les principales :
a) L’étude documentaire
La collecte des données par l’étude documentaire consiste à consulter différents documents
desquels on extrait des informations qui peuvent être des statistiques, des résultats financiers,
des documents officiels, des archives, des comptes rendus, etc.
Ces informations sont souvent disponibles auprès d’organismes officiels (ONS, ministères par
exemple), d’entreprises, de banques de données, etc.
b) L’observation
On parle d’observation lorsqu’un chercheur va sur le terrain et constate par lui-même les faits,
c'est-à-dire qu’il observe lui-même un certain phénomène et recueille des informations en
prenant des notes ou en ayant recours à des techniques d’enregistrement audio ou
audiovisuelle
c) L’expérimentation
Dans le contexte d’une recherche expérimentale, le chercheur manipule et contrôle une ou
plusieurs variables indépendantes et observe les variations que ces manipulations entraînent
sur la variable dépendante, c'est-à-dire qu’il mesure l’impact de ces modifications sur la
variable dépendante. L’expérimentation peut se faire en laboratoire ou sur le terrain.
Exemple :
d) L’enquête
Une enquête en vue de collecter des données peut être menée soit de façon exhaustive c'est-à-
dire effectuer un recensement soit de façon partielle c'est-à-dire effectué un échantillonnage
(enquête par sondage)
En général, les populations visées par l’enquête sont assez larges, c'est-à-dire que le nombre
d’unités composant une population est très important, ce qui rend sa réalisation assez lourde
car très couteuse et assez longue à préparer. Pour ces raisons, le recensement est rarement
utilisé pour collecter les informations nécessaires au travail de recherche, on lui préfère alors
l’enquête par sondage.
L’enquête par sondage consiste à interroger seulement une partie de la population qu’on
appelle échantillon et d’extrapoler les informations obtenues sur cet échantillon à l’ensemble
de la population. Bien sur, l’échantillon prélevé doit être représentatif de la population.
La réalisation d’une enquête par sondage est une suite d’opérations dans le temps, c'est-à-dire
une méthodologie bien précise ou chaque étape à son importance.
Les principales étapes sont : Définir la population visée par l’enquête, élaboration du
questionnaire (instrument de mesure), élaboration d’une base de sondage (échantillonnage
probabiliste), détermination de la taille de l’échantillon, sélection de l’échantillon, collecte
des données sur le terrain, traitement des données collectées, traitement de la non réponse,
estimation des variables d’intérêts, analyse des données.
L’analyse des résultats à pour but de faire parler les données collectées, à les exploiter dans le
but de répondre à la problématique en montrant par exemple si les hypothèses émises au
départ sont confirmées ou infirmées.
L’interprétation des résultats consiste à tirer ses propres conclusions de leur analyse. Il s’agit
aussi d’insérer les résultats obtenus dans la problématique et le cadre de référence (études
antérieures) et de montrer leur pertinence dans la discipline concernée
Une fois la recherche finie et la réponse à la problématique trouvée, l’étudiant peut à se stade
rédiger un plan quasi-définitif et s’attaquer à l’étape de rédaction de son mémoire.
11
2 La rédaction
Avant que l’étudiant ne rédige son mémoire, il va falloir qu’il organise la façon de procéder
pour l’écrire. Avant de partir tète baissé dans la rédaction, il va falloir tout d’abord arrêté un
plan de rédaction
Avant de composer son plan de rédaction, l’étudiant se posera les questions suivantes :
Quelle est l’idée principale du travail de recherche (idée directrice) ? Quelles sont les théories
et méthodes utilisées pour traiter le problème posé ? Comment présenter les idées rassemblées
tout au long de la recherche de manière organisée
Pour produire le plan de rédaction, il est impératif pour l’étudiant de recenser l’ensemble des
matériaux qu’il a accumulé tout le long du travail de recherche.
Après avoir inventorié et lu toutes cette matière première, l’étudiant fera le tri entre ce qui est
essentiel, ce qui l’est moins et ce qui est inutile.
Tous ces matériaux devront être inclut dans le mémoire de la façon la plus cohérente possible,
celle qui permettra aux lecteurs de bien comprendre le raisonnement de l’étudiant de l’énoncé
de la problématique jusqu’à la conclusion du mémoire.
Par exemple dans un mémoire ou théorie et travail sur le terrain se chevauche, il sera
intéressant de le structurer en deux parties distinctes
Il est à noter qu’il n’existe pas de plan type. Chacun est bien entendu libre d’adopter le plan
qu’il désire du moment qu’il réponde à la question posée de la meilleure manière possible.
Une fois le découpage du mémoire (en parties, chapitres, sections, sous-sections) défini, il
suffit alors de trouver l’idée qui s’en dégage. Cette idée sera exprimée par l’intitulé ou le titre
On s’assurera bien sure que chaque titre annonce bien le contenu de ces ensembles et sous-
ensembles. Bien souvent les titres sont provisoires et sont modifiés au fur et à mesure de la
rédaction.
2.1.3 Caractéristiques d’un bon plan de rédaction
Un bon plan est supposé comporter un certain nombre de qualités. Il doit être : clair,
cohérent, orienté et équilibré.
Clair
Cohérent
Les différents éléments du mémoire doivent être organisés de façon logique. C'est-à-dire que
les parties, chapitres et sections du mémoire doivent être liés par une relation logique. Il est
ainsi impératif de concevoir des transitions naturelles entre ces différents éléments pour qu’ils
s’enchainent de façon optimale. Par exemple, le plan ne doit surtout pas se composer de deux
ou trois parties indépendantes les unes des autres
Orienté
Tous les éléments retenus dans le plan doivent converger vers l’idée directrice du mémoire
Chaque partie à son idée centrale et toutes ces idées centrales sont complémentaires et se
dirigent vers l’idée directrice.
Equilibré
Il est important que la matière rassemblée (ce que doit inclure le mémoire) soit répartie de
manière équilibrée dans les différentes parties, chapitres et sections du mémoire. Il est
nécessaire d’éviter de détailler et d’approfondir certains éléments du mémoire et de traiter de
façon sommaire d’autres éléments de même importance.
Par exemple on évitera d’avoir dans le même chapitre des sections d’une page et d’autres
d’une vingtaine de pages ou d’avoir un chapitre avec beaucoup de sections et un autre avec
très peu ou encore une partie à 2 chapitres et l’autre à 5 ou 6 chapitres.
Un faible déséquilibre entre les différents éléments du mémoire reste tolérable, mais un
déséquilibre important est à exclure.
Une fois le plan de rédaction établi, l’étudiant pourra commencer à rédiger son mémoire.
Un travail de recherche peut être excellent du point de vue scientifique (le fond), mais ce
même travail peut se trouver fortement dévalorisé si sa forme rédactionnelle et sa
présentation ne sont pas à la hauteur. La forme du mémoire joue un rôle important dans
l’évaluation de celui-ci
Ainsi l’étudiant s’appliquera à écrire le texte dans un bon français en faisant attention au
vocabulaire (les mots utilisés), à la grammaire (règles et normes de la langue française), à la
ponctuation et bien sûr à la présentation finale
Le style de rédaction utilisé pour un mémoire universitaire est différent des autres types
d’écrits. Dans ce cas, les lecteurs vont s’intéresser en premier lieu aux idées véhiculées
(transmis) par le texte. Mais ces idées ne doivent pas être rédigées de n’importe quelle façon.
Le mémoire doit avoir un certain style rédactionnel (simple, argumentatif, clair et précis). Des
paragraphes doivent être utilisés pour développer les idées. Des transitions doivent aussi être
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utilisées pour que ces idées s’enchaînent naturellement pour le lecteur. Enfin les titres doivent
être formulés dans un certain style et en adéquation avec le contenu du texte.
a) La simplicité
Le mémoire est un écrit scientifique et non pas un texte littéraire dont l’esthétique à une
grande importance. Dans un écrit scientifique l’importance est plutôt donnée aux idées
véhiculées par le texte. Ainsi il est préconisé pour un mémoire, d’utiliser un vocabulaire (des
mots) simple et d’éviter les mots compliqués afin de faciliter la lecture. Il ne faut pas chercher
à exprimer de manière compliquée ce qui peut l’être de façon simple.
b) L’argumentation
Lorsque l’étudiant rédige son mémoire, il ne doit surtout pas formuler des affirmations sans
les justifier. Il doit démontrer avec rigueur et précision les propos qu’il avance en s’appuyant
sur des documents (livres, thèses, articles, etc.), des théories, des études empiriques, etc.
c) La clarté
Pour se faire bien comprendre, l’étudiant doit tout mettre en œuvre pour rendre son écrit le
plus clair possible.
- Tout d’abord, il faut expliquer tous ce qui peut l’être. Définir les mots techniques
et les termes que le lecteur est susceptible de ne pas comprendre. Par exemple les
termes « saut de nuit » et « train à charge homogène » ne peuvent rien évoquer à
des personnes qui ne sont pas dans le domaine du transport ferroviaire. Il est donc
important de donner une définition de ces termes la première fois qu’ils
apparaissent dans le texte.
Saut de nuit : Train rapide régulier qui roule uniquement la nuit et sans arrêt
Train à charge homogène : Train composé de wagons transportant un seul et même produit,
par exemple du charbon
- Lorsqu’il rédige, l’étudiant évitera d’employer des mots dont il ne comprend pas
bien le sens.
- Enfin, il est conseillé de recourir à toutes formes de représentations (tableaux,
graphiques, schémas, etc.) afin de faciliter la compréhension de choses qui peuvent
être complexes à première vue.
d) La précision
Pour être précis, le texte du mémoire doit être concis, c'est-à-dire qu’il doit exprimer
beaucoup de choses en peu de mots. Cela passe par des phrases courtes, en allant droit au but
pour expliquer quelque chose et en évitant de répéter inutilement les mêmes choses.
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Après avoir décrit les caractéristiques générales d’un style de mémoire, nous allons voir
maintenant l’importance de l’utilisation des paragraphes, des transitions et des titres dans un
mémoire.
Pour regrouper les différentes idées véhiculées par le mémoire, le texte est divisé en plusieurs
paragraphes, chacun d’eux étant séparé par un interligne. Chaque paragraphe développe une
certaine idée. Ce qui veut dire que lorsqu’il y’a changement d’idée, on constitue un nouveau
paragraphe.
Ainsi, le fractionnement du texte en paragraphes pour séparer les idées, permet d’aérer le
texte et de faciliter la compréhension
Il faut lier les différents éléments du mémoire (parties, chapitres, sections, sous-sections, etc.)
par des transitions (des liaisons) c'est-à-dire des mots, des phrases et des paragraphes qui
permettent au lecteur de passer naturellement d’une idée à une autre de l’introduction à la
conclusion générale du mémoire. Ainsi, à travers ces transitions, le lecteur doit sentir les
différents liens logiques qui existent entre les éléments du texte.
Entre les paragraphes et à l’intérieur de ceux-ci, des mots de transition sont utilisés tels
que « car, enfin, d’abord, ensuite, en premier lieu, donc, cependant, néanmoins, etc. »
Pour passer d’une section (ou sous-section) à une autres des phrases de transition sont
utilisées, pour non seulement conclure ce qui vient d’être exposé et annoncé ce qui va suivre.
Ces phrases se placent entre chacune des sections (sous-sections)
Enfin, des paragraphes de transitions (conclusions partielles) assurent les liaisons entre les
parties et les chapitres. Ces paragraphes ont pour but de conclure la partie en résumant ses
idées essentielles et d’annoncer le thème de la partie qui suit.
Les titres choisis doivent correspondre au contenu du texte qu’ils annoncent. C'est-à-dire qu’il
faut que le développement soit en adéquation avec l’intitulé. Idéalement, un titre est
relativement bref mais suffisamment informatif.
Les titres des sections et des sous-sections doivent autant que possible obéir aux mêmes règles
grammaticales par exemple « nom+complément du nom » ou « déterminant+
nom+complément du nom » ou encore « verbe à l’infinitif+ complément du verbe ».
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Exemple :
Par souci d’harmonie de forme, la formulation des intitulés de ces sous-sections peuvent être
reformulés de la façon suivante :
Après avoir précisé le style rédactionnel adéquat pour un travail scientifique, nous allons voir
dans la section suivante comment présenter et ordonner les différents éléments qui composent
un mémoire
Les mémoires de fin d’études comprennent habituellement différents éléments qui sont
présentés dans l’ordre suivant :3
La page de couverture est la première page du mémoire. Celle-ci doit être en papier rigide
(cartonnée) et protégée par une feuille transparente en plastique. Cette page représente la
vitrine de votre travail. Elle doit contenir différents éléments.
3
L’ordre évoqué dans ce cours n’est pas une règle absolue, cela peut changer d’un établissement à un autre ou
d’une discipline à une autre
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18
La page de couverture est suivie d’une page blanche vierge appelée page de garde. Puis vient
la page de titre qui est identique à la page de couverture, c'est-à-dire qu’elle comporte
exactement les mêmes informations.
Le titre du mémoire doit refléter parfaitement son contenu. C'est-à-dire qu’il doit résumer
l’ensemble du travail de recherche en quelques mots. Ainsi sa formulation doit être courte et
précise.
Exemple :
2.3.2 La dédicace
La dédicace est un texte court qui permet à l’étudiant de rendre hommage à une ou plusieurs
personnes de façon affective. Ces personnes peuvent être des membres de la famille, des amis,
etc.
La dédicace est bien sûr facultatif (elle n’est pas obligatoire). Elle se place dans une page qui
lui est réservée. Son texte est en général placé sur la moitié inférieure droite de la page.
Les remerciements ont un style moins affectif que la dédicace. Il s’agit dans ce cas de
remercier les personnes, les entreprises, les organismes qui ont aidé et contribué de façon
significative à l’élaboration du travail de recherche.
La table des matières représente la liste de tous les titres ; des parties, des chapitres ; des
sections ; des sous-sections, etc. selon leur ordre d’apparition dans le mémoire et
accompagnés de leurs numéros de page.
Il est très important que les différents titres de la table des matières ainsi que leur pagination
soient les mêmes que dans le texte du mémoire.
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La table des matières est composée en général de plusieurs pages. Elle comporte les éléments
suivants :
Le sommaire est quant à lui une sorte de table des matières résumée, c'est-à-dire une version
moins détaillée. Son but est d’informer le lecteur rapidement sur le contenu du mémoire. En
général, il s’agit de la liste des parties, chapitres et section du mémoire. Le sommaire ne
dépasse pas en général une page.
Le sommaire n’étant qu’une réduction de la table des matières, la liste des tableaux, la liste
des figures, la liste des abréviations, les références bibliographiques et les annexes n’y
figurent pas.
La table des matières contrairement au sommaire est un élément obligatoire dans un mémoire.
Cette table est placée soit :
- A la fin du mémoire après les annexes. Dans ce cas, le sommaire est placé au début du
mémoire après les remerciements.
- Au début du mémoire après les remerciements. Dans ce cas, le sommaire est inutile.
Il est à noter que le sommaire et la table des matières peuvent être crées automatiquement par
le logiciel de traitement de texte « Word ». Pour ce faire chaque niveau de titre doit être
préalablement identifié en tant que style (Titre1, Titre 2, Titre 3, etc.)
Exemple 1 :
INTRODUCTION……………………………………………………………………………1
CONCLUSION…………………………………………………………………………….65
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE……………… ...…………………………………..68
ANNEXES……………………………………………………………………………………75
ANNEXE I Titre de l’annexe………………………………………………………………..75
ANNEXE II Titre de l’annexe…………………………………………………………….80
21
Exemple 2
INTRODUCTION……………………………………………………………………………1
2.1 Titre……………........................................................................... ……………………...27
2.2 Titre……………................................................................................................................29
2.2.1 Titre…………………......................................................................... ……………...29
2.2.1 Titre………………….................................................................................................30
2.3 Titre…………….................................................................................................................30
2. 3.1 Titre…………………........................................................................ ……………...31
2.3.2 Titre ………………….……………………………………………………………...32
.
.
.
.
CONCLUSION…………………………………………………………………………….65
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE……………… ...…………………………………..68
ANNEXES……………………………………………………………………………………75
ANNEXE I Titre de l’annexe………………………………………………………………..75
ANNEXE II Titre de l’annexe…………...………………………………………………….80
22
Exemple 3 :
INTRODUCTION……………………………………………………………………………1
A Titre……………........................................................................... ……………………...27
B Titre……………................................................................................................................29
1 Titre……. ………………......................................................................... ……………...29
2 Titre……..……………….................................................................................................30
C Titre……………..................................................................................................................30
1 Titre…………………............................................................................... ……………...31
2 Titre ………………….………………………………..………………………………...32
.
.
.
.
CONCLUSION……………………………………………………………………………....65
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE……………… ...…………………………………..68
ANNEXES……………………………………………………………………………………75
ANNEXE I Titre de l’annexe………………………………………………………………..75
ANNEXE II Titre de l’annexe……………...……………………………………………….80
23
Exemple 4
Sommaire
INTRODUCTION……………………………………………………………………………1
CONCLUSION…………………………………………………………………………….65
Remarque
Pour argumenter ce qu’il avance, l’étudiant doit souvent insérer dans le mémoire des tableaux
et des figures (graphiques, photographies, cartes, schémas, etc.). Pour retrouver facilement ces
24
tableaux et figures, une liste (ou une table) des tableaux et une liste des figures sont insérées
après la table des matières dans deux pages distinctes.
Tous les tableaux et les figures présents dans le corps du texte ainsi que dans les annexes
doivent figurer sur ces listes. Sur ces listes sont indiqués ; le titre, le numéro et la pagination
du tableau ou de la figure.
Exemple
Remarque
Dans le cas ou le mémoire contient un grand nombre de figures, il est conseillé de constituer
une liste pour chaque type de figure (liste des graphiques, listes des cartes, liste des schémas,
etc.)
Une abréviation est la réduction d’un mot à quelques lettres par exemple « hab. » pour
habitant ou « obs. » pour observation
Un sigle est l’abréviation d’une expression (groupe de mots) qui n’en garde que les initiales
par exemple « TGV » pour train à grand vitesse ou « SNTF » pour Société Nationale des
transports Ferroviaires
Un acronyme est un sigle que l'on n'épelle pas mais qu'on prononce comme un mot par
exemple OTAN pour Organisation du Traité de l'Atlantique Nord
Lorsque dans le mémoire des abréviations, des sigles sont utilisés, il est essentiel d’établir une
liste les énumérant de manière alphabétique et accompagnée de leur signification.
25
Exemple
2.3.6 Introduction
L’introduction est l’une des parties les plus importantes du mémoire. Elle a pour but d’attirer
et d’éveiller l’intérêt du lecteur en lui présentant brièvement l’ensemble du travail effectué.
En lisant l’introduction, le lecteur doit connaître dans les grandes lignes en quoi consistera le
travail de recherche.
Sans entrer dans les détails, l’auteur indiqueras (s’il y’a lieu) les principaux travaux antérieurs
concernant le sujet de recherche et les problèmes déjà posé par celui ci.
Après avoir introduit et présenter le sujet qui va être abordé dans le mémoire, l’étudiant devra
poser maintenant le problème soulevé par son sujet de recherche et montrer son originalité par
rapport aux travaux antérieurs. Poser une problématique comme nous l’avons indiqué
précédemment consiste à poser la question centrale soulevé par le problème posé et
éventuellement les questions secondaires qui en découlent tout en indiquant et justifiant les
hypothèses de recherche. Il est aussi essentiel d’indiquer la pertinence, l’originalité, l’intérêt
et les objectifs du travail de recherche.
Après avoir posé la problématique, l’étudiant doit décrire la façon dont il a procédé pour
répondre au problème posé, c'est-à-dire qu’il indiquera la méthode (la démarche) qu’il a suivi
pour traiter sa problématique sans pour autant en dévoiler les résultats obtenus.
L’introduction s’achève enfin en présentant et justifiant la façon dont a été divisé le mémoire
pour répondre au problème posé par celui-ci
Remarque :
Le corps du mémoire est constitué des parties, chapitres, sections, sous-sections comme
indiqués dans la table des matières. Cette partie représente le cœur du mémoire où les
différentes idées sont développées pour comprendre et trouver une solution au problème
soulevé par le travail de recherche.
Par exemple s’il y’a lieu le premier chapitre sera consacré au cadre théorique, c'est-à-dire à
présenter et décrire les principales approches théoriques, études, travaux menés sur le sujet de
recherche. C’est ce qu’on appelle la revue de la littérature. Le premier chapitre pourra aussi
être consacré à définir les différents concepts de l’étude.
Si l’étudiant a adopté une démarche déductive, c’est à la fin de cette partie qu’il démontrera
comment la problématique et les hypothèses ont été inspirées par les recherches effectuées sur
le sujet.
27
Les chapitres qui suivent seront consacrés à la méthodologie adoptée pour traiter la
problématique et éventuellement tester les hypothèses. On y présente par exemple, les
méthodes statistiques, les outils et instruments utilisés lors de la recherche. On y décrit aussi
le déroulement du travail sur le terrain, la présentation et la description des données
collectées, leur analyse et leur interprétation. Au dernier chapitre, l’étudiant aura répondu à la
problématique qu’il avait posée au début.
Remarque :
- Chaque partie et chaque chapitre doit comprendre une introduction et une conclusion
partielle. L’introduction partielle annonce ce qui va être développé dans la partie
concernée. La conclusion partielle, comme nous l’avons précisé auparavant a pour but
de résumer les idées essentielles de la partie puis de lier cette partie à la partie qui va
suivre par des phrases pertinentes.
2. 3.8 Conclusion
- Un rappel de la problématique
- Les grandes lignes de la méthodologie suivie pour traiter la problématique, les
résultats de l’étude ainsi que la réponse à la problématique.
- Les limites et les faiblesses de la recherche
- Propositions pour des recherches futures (une ouverture)
Le rôle principal de la conclusion est d’apporter une réponse à la problématique énoncée dans
l’introduction. Elle ne doit surtout pas comporter de nouveaux résultats étant donné qu’elle
représente la synthèse des résultats exposés dans le mémoire.
Les références bibliographiques est une liste des livres, articles, thèses, sites et autres
références qui ont été « cités » dans le texte du mémoire, c'est-à-dire uniquement les
documents qui ont servi à la rédaction du mémoire et dont on fait mention dans le texte.
Ainsi, il faut faire la distinction entre les références bibliographiques et « la bibliographie ».
La bibliographie est une liste plus au moins complète de tous les documents (qu’ils aient été
consultés ou pas) relatifs au sujet de recherche.
La présentation de la liste des références bibliographiques obéit à des règles précises qui
seront présentées dans la section (2.4.1)
28
2.3.10 Annexes
Les annexes représentent tous les documents qui ne sont pas essentiels à la compréhension du
texte du mémoire mais qui ont pour but d’éclairer, de préciser et de compléter les
informations contenues dans le texte.
Placées à la fin du mémoire, les annexes permettent de ne pas alourdir celui-ci. Sont par
exemple placés en annexes :
Il est important de mettre en annexes, tous les documents qui seraient nécessaires à une
personne qui voudrait refaire l’expérience.
Un document ne doit pas être mis en annexe, si on n’y fait pas référence dans le texte c'est-à-
dire que toute annexe doit être annoncée dans le mémoire. Dans le texte, la référence aux
annexes se fait comme ceci « (cf. ANNEXE II)4 »
Il faut donner un titre à chaque annexe et les numéroter de la façon suivante : ANNEXE I,
ANNEXE II, ANNEXE III, etc. Une liste des annexes est insérée à la fin de la table des
matières après les références bibliographiques. Enfin l’ordre d’apparition des annexes sur
cette liste se fait par ordre de mention dans le texte (celle qui a été citée en premier est
l’ANNEXE I, celle qui a été citée en second est l’ANNEXE II, etc.)
Exemple :
.
.
.
CONCLUSION……………………………………………………………………………....65
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE……………… ...…………………………………..68
ANNEXES……………………………………………………………………………………75
ANNEXE I Titre de l’annexe………………………………………………………………..75
ANNEXE II Titre de l’annexe……………...……………………………………………….80
ANNEXE III Titre de l’annexe………………………………………………………………85
4
cf. est l’abréviation du mot latin « confer » qui veut dire « se référer à », « voir »
29
2.3.11 Résumé
Le résumé placé généralement en quatrième de couverture (le dos du mémoire) ou juste après
les remerciements, est un condensé du travail de recherche qui ne dépasse pas une page.
Un résumé en anglais (abstract) peut être ajouté avec les mots-clefs (keywords)
La liste des références bibliographiques, doit contenir toutes les informations nécessaires pour
retrouver facilement les documents cités dans le texte du mémoire.
La présentation de cette liste doit obéir à certaines règles. Ces règles précisent les éléments
que doit contenir chaque référence, l’ordre d’apparition de ces éléments, la typographie et la
ponctuation.
- La norme internationale ISO5 690 pour les documents imprimés. Adaptée pour la
France dans la norme AFNOR6 Z 44-005(1987). Et la norme ISO 690-2 pour les
documents électroniques. Adaptée pour la France dans la norme AFNOR Z 44-005-2
(1998)
- La norme américaine APA (Americain Psychological Association)
- Les normes imposées par les universités.
- Les normes imposées par les éditeurs.
- Etc.
Etant donné, qu’il existe plusieurs normes de présentation, ce qui est essentiel est de choisir
un seul système et de le respecter tout au long de la rédaction de la liste des références
bibliographiques.
Les règles de présentation décrites dans ce cours s’appuient sur les normes internationales
ISO 690 (AFNOR Z 44-005) et ISO 690-2 (AFNOR Z 44-005-2)
5
International Organization for Standardization (organisation internationale de normalisation) est une
organisation non gouvernementale qui publie des normes dans différents domaines (industrie, environnement,
management, etc.) et notamment dans le domaine des publications de tout type d’écrit
6
Association Française de Normalisation, est l’organisme officiel français de normalisation membre de l’ISO
30
Les normes internationales préconisent que la référence d’un document soit divisée en zones.
Les principales zones qui composent une référence sont (selon le type de document, des zones
peuvent être ajoutées ou au contraire supprimées) :
D’après le type de document utilisé, nous allons voir maintenant comment doit-on présenter la
liste des références bibliographiques selon les normes internationales.
Il est à noter que l’emplacement de la date d’édition dans les références bibliographiques,
dépend du système de citation des références utilisé dans le texte du mémoire. La date est
placée juste après l’éditeur dans le système de la note bibliographique de bas de page. La date
est placée juste après l’auteur dans le système dit « auteur-date ». Ces systèmes de citation
seront développés dans la prochaine section.
a) Les ouvrages
NOM, Prénom. Titre. Numéro d’édition. Lieu d’édition : nom de l’éditeur, année. Nombre de
pages. (Collection, numéro de la collection).
Il est à noter qu’on peut remplacer le prénom de l’auteur par son initiale (première lettre)
Si le système de citation des références utilisé dans le texte du mémoire est un système de
type auteur-date alors :
NOM, Prénom. Année. Titre. Numéro d’édition. Lieu d’édition : nom de l’éditeur. Nombre de
pages. (Collection, numéro de la collection).
Exemples :
31
BEAUD, Michel. L’art de la thèse : comment préparer et rédiger une thèse de doctorat, un
mémoire de DEA ou de maîtrise ou tout autre travail universitaire. Paris : La Découverte,
1986. 156 p.
Ou
BEAUD, Michel. 1986. L’art de la thèse : comment préparer et rédiger une thèse de
doctorat, un mémoire de DEA ou de maîtrise ou tout autre travail universitaire. Paris : La
Découverte. 156 p.
CONSRANT, Anne-Sophie., LEVY, Aldo. Réussir mémoires et thèses. 3e éd. Paris : Gualino,
2010. 185 p.
Ou
CONSRANT, Anne-Sophie., LEVY, Aldo. 2010. Réussir mémoires et thèses. 3e éd. Paris :
Gualino. 185 p.
NOM, Prénom. Titre. Vol. numéro. Numéro d’édition. Lieu d’édition : nom de l’éditeur,
année. Nombre de pages. (Collection, numéro de la collection).
Plusieurs auteurs
- Si l’ouvrage a été élaboré par trois auteurs ou moins, on cite tous les auteurs.
NOM, Prénom., NOM, Prénom., NOM, Prénom. Titre. Numéro d’édition. Lieu d’édition :
nom de l’éditeur, année. Nombre de pages.
- Si l’ouvrage a été élaboré par plus de trois auteurs, on mentionne les trois premiers
suivi de « et al. » (et al. du latin et alii veut dire et les autres)
NOM, Prénom., NOM, Prénom., NOM, Prénom, et al. Titre. Numéro d’édition. Lieu
d’édition : nom de l’éditeur, année. Nombre de pages.
Exemple :
- Si l’ouvrage a été élaboré par plusieurs auteurs mais sous la direction de l’un d’eux,
alors c’est seulement ce dernier qui sera mentionné dans la référence. Le nom du
directeur est suivi de (dir.)
32
NOM, Prénom (dir.). Titre. Numéro d’édition. Lieu d’édition : nom de l’éditeur, année.
Nombre de pages.
Pour les besoins de votre recherche, si vous n’avez utilisez qu’une partie d’un document
(chapitre), alors on doit mentionner ce chapitre dans la référence
NOM, Prénom .Titre du chapitre. In : Titre de l’ouvrage. Numéro d’édition. Lieu d’édition :
nom de l’éditeur, année. Pagination.
Exemple :
VERNETTE, Eric. Techniques d’étude de marché. In : L’essentiel du marketing.3e éd. Paris :
Groupes Eyrolles, 2008, p. 151-174.
Si l’auteur a contribué à un ouvrage (avec un chapitre par exemple) dont il n’est pas l’auteur
principal alors :
NOM, Prénom (auteur de la contribution). Titre du chapitre. In : auteur(s) de l’ouvrage. Titre
de l’ouvrage. Numéro d’édition. Lieu d’édition : nom de l’éditeur, année. Pagination.
Exemple
FABRE, Philippe. Construire et conduire une formation. In : RIONDET, Odile (dir.). Former
les utilisateurs de la bibliothèque. Villeurbanne : Enssib, 2000, p. 31-63.
a) Article de périodique
Le périodique est une publication en série qui regroupe des articles écrits par plusieurs
auteurs. La parution du périodique se fait en principe à intervalle régulier (hebdomadaires,
mensuels, bimensuels,...)
NOM, Prénom. Titre de l’article. Titre du périodique, année de publication, volume, numéro,
pagination.
Pour les articles, c’est le titre du périodique qui est mis en italique et non pas le titre de
l’article.
Si l’article a été élaboré par plusieurs auteurs, les règles de présentation sont les mêmes que
pour les ouvrages
Exemple :
33
b) Thèses et mémoires
Exemples :
c) Rapports
NOM, Prénom. Titre. Rapport n° (si c’est indiqué). Lieu d’édition (ou de publication) : nom
de l’éditeur ou de l’organisme responsable de la publication , année. Nombre de pages.
Exemples :
BIRNEY, Michel. Early identification of children with written language disabilities. Rapport
n° 81-1502. Washington, DC : National Education Association, 1981. 147 p.
MEDSTAT II. Rapport final - Statistiques des Transports. Paris : ADETEF, septembre 2006.
57 p.
d) Publications officiels
Exemple
e) Documents électroniques
Si les documents cités ci-dessus (ouvrages, articles, thèses, rapports, etc), sont disponibles en
ligne alors leur référence sera rédigée comme pour les documents papier correspondant mais
avec les différences suivantes :
Indiquer [en ligne] après le titre du document (l’indiquer après le titre du périodique dans le
cas d’un article)
Mentionner l’adresse URL (adresse de la source sur internet) à la fin de la façon suivante :
Disponible sur < > suivie de la date de consultation entre parenthèses ( ).
Exemples
Ouvrage
CROWELL, Benjamin. Conservation laws [en ligne]. 2nd Ed. Fullerton. USA : Light and
Matter, 1998. 243p. Disponible sur : <http : //www.lightnadmatter.com> (consulté le
31.01.2001
Article de périodique
COWEN, Ron. X-rays unveil secret lives of black holes. Science news [en ligne]. 2001, vol.
159, n°1, p. 1-16. Disponible sur : <http://www.sciencenews.org/20010106/fob5.asp>
(consulté le 31.01.2001)
Thèse
Sites internet
Auteur ou organisme (créateur du site). Titre de la page d’accueil [en ligne]. Disponible sur
< > (date de consultation).
Exemples :
Algérie. Ministère des transports. Portail du ministère des transports [en ligne]. Disponible
sur :http://www.ministeretransports.gov.dz/> (Consulté le 13/ 10/2012)
Auteur de la page. Titre de la page. In : Auteur du site. Titre de la page d’accueil [en ligne].
Disponible sur : < > (date de consultation).
Exemple
Auteur de la page. Titre de la page. In : Titre de la page d’accueil [en ligne]. Disponible sur :
< > (date de consultation).
Algérie. Ministère des transports. Transport routier de marchandises. In : Portail du ministère
des transports [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.ministere-transports.gov.dz/index.php?
option=com_content&task=view&id=40&Itemid=74> (Consulté le 13/ 10/2012)
CD-ROM, DVD
Auteur. Titre du document [CD-ROM ou DVD]. Lieu d’édition (si c’est indiqué): éditeur,
année de publication.
Exemple :
JUNKA, Alain. La science des mouvements humains [CD-ROM]. Paris : Science et motricité,
2001.
Dans le cas ou un article d’une encyclopédie sur CR-ROM ou DVD a été utilisé alors :
Auteur. Titre de l’article. In : Titre de l’encyclopédie [CD-ROM ou DVD]. Lieu d’édition (si
c’est indiqué) : éditeur, année de publication.
Exemple :
BURKE, Gary. Les sources électroniques. In Encyclopédie Microsoft Encarta 2004 [DVD].
Microsoft Corporation, 2003.
Une dernière remarque concernant la zone auteur de la référence s’impose. Dans le cas ou
l’auteur n’est pas une personne physique mais morale, le nom et le prénom sont remplacés par
le nom de l’organisme. Dans le cas ou l’auteur est un ministère, le nom du ministère est
précédé par le nom du pays (Algérie. Ministère des transports….) Si l’organisme n’est pas un
36
ministère et s’il y’a risque d’ambiguïté, le pays ou se trouve l’organisme doit être indiqué
entre parenthèse par exemple : Ecole Nationale d’Administration (Algérie). Enfin, Si un
document n’a pas d’auteur connu, alors on commence directement la référence par le titre.
Questions :
- Ouvrage
Non conforme
Les noms et prénoms des auteurs s'inscrivent en respectant l'ordre suivant : NOM, Prénom.
De plus le titre de l’ouvrage doit être en italique
- Article de périodique
SCIAMA, Yves. Effet de serre : l’inquiétant effet cirrus des avions. Science et vie, mai 2005,
n° 1052, p. 106-111.
Non conforme
Pour un article de périodique, ce n’est pas le titre de l’article qui doit être en italique, mais le
titre du périodique.
SCIAMA, Yves. Effet de serre : l’inquiétant effet cirrus des avions. Science et vie, mai 2005,
n° 1052, p. 106-111.
- Site internet
Non conforme
Dans la référence d’un site internet, il faut mettre [en ligne] après le titre de la page d’accueil
- Ouvrage
CONSRANT, A-S., LEVY, A. 2010. Réussir mémoires et thèses. 3e éd. Paris : Gualino.
185 p.
37
Conforme. On peut utiliser les initiales des prénoms des auteurs au lieu de leurs prénoms
écrits complètement.
Pour prouver et appuyer ce qu’il avance et montrer qu’il a bien exploité sa documentation,
l’étudiant doit faire référence dans le texte du mémoire à différents documents qu’il a utilisé
pour rédiger son travail. Dans le cas où, l’étudiant copie des extraits de texte, des données, des
schémas, etc. ou résume l’idée originale d’un auteur sans le mentionner dans son texte, il
commet un plagiat, ce qui est strictement interdit.
- La citation numérique
Dans ce cas, on numérote chaque citation et chaque numéro indiquera une référence. Le
numéro sera placé après la citation entre crochets [ ]. Par exemple « La problématique, c’est
l’ensemble construit, autour d’une question principale, des hypothèses de recherches et des
lignes d’analyse qui permettrons de traiter le sujet choisi » [2]
Dans ce cas les références bibliographiques seront classées par ordre d’apparition
Par exemple
[1] CONSRANT Anne-Sophie., LEVY Aldo. Réussir mémoires et thèses. 3e éd. Paris :
Gualino, 2010. 185 p.
[2] BEAUD, Michel. L’art de la thèse : comment préparer et rédiger une thèse de doctorat,
de magister ou un mémoire de fin de licence. Alger : Casbah Editions, 1999. 172 p.
[3]……………
[4]…………………
etc.
38
Dans le texte du mémoire, l’étudiant peut reprendre mot à mot les propos d’un auteur, c’est
ce qu’on appelle une citation textuelle, ou il peut résumer et synthétiser l’idée d’un auteur en
utilisant ses propres mots, c’est ce qu’on appelle la paraphrase.
1) La citation textuelle
La citation textuelle, comme nous l’avons expliqué, consiste à reprendre exactement les
propos d’un auteur en recopiant son texte avec les fautes et la ponctuation.
Pour la différencier du texte que l’étudiant a écrit lui même, toute citation textuelle, doit être
mise entre guillemets français (« … »)
- Citation auteur-date
Par exemple :
Dans les références bibliographiques, le document sera présenté avec tous les détails
nécessaires.
Une variante de ce modèle existe, si on introduit l’auteur au fil du texte. Dans ce cas, la
référence à la citation est indiquée comme évoquée dans l’exemple suivant :
Si l’auteur a publié plusieurs documents la même année et que vous en citer deux ou plus,
alors il faut les différencier en ajoutant une lettre minuscule (a, b, c, etc.) à l’année de
publication non seulement dans la citation mais aussi dans la référence bibliographique.
Par exemple
BONNET, Marc., PILVIN, Philippe., RAYNAUD, Martin, et al. 1995. Problèmes inverses
en mécanique des solides : principes, méthodes de résolution, applications. Paris : Institut
pour la promotion des sciences de l'ingénieur. 234 p.
Dans ce cas, il s’agit de donner en note de bas de page les éléments d'identification de la
référence citée.
La première citation (la première fois que la référence apparait dans le texte) doit comprendre
au minimum le nom de l’auteur (trois auteur et plus mentionner le premier suivi de (et al.)), le
titre du document sans les sous-titres et le ou les numéros du passage cité. Si ces informations
ne suffisent pas pour différencier entre les documents, la note de bas de page inclut des
éléments supplémentaires, (lieu d’édition : éditeur, l’année de publication, etc.)
Exemple :
Comme le précisent Constant et Levy « vos formulations ne sont pas définitives. Il y’aura
forcément interaction entre d’une part l’avancement de vos lectures et de vos analyses et
d’autre part la formulation du sujet, et de la problématique »7
7
CONSTANT, Anne-Sophie., LEVY, Aldo. Réussir mémoires et thèses. p.69
40
CONSRANT Anne-Sophie., LEVY Aldo. Réussir mémoires et thèses. 3e éd. Paris : Gualino,
2010. 185 p.
Pour la deuxième citation et les suivantes du même document ou du même auteur, il est de
coutume d’utiliser les abréviations latines suivantes : ibid., id, op. cit.
Ibid. du latin « ibidem » signifie « au même endroit », dans le cas des citations cela signifie
« même auteur, même document » cette abréviation permet d’éviter de réécrire la référence
d’un document qui a été cité juste avant.
Exemple :
Selon Michel BEAU « la problématique, c’est l’ensemble construit, autour d’une question
principale, des hypothèses de recherches et des lignes d’analyse qui permettrons de traiter le
sujet choisi »8
Ainsi c’est par rapport à la question principale que le travail de recherche va être conduit.
C'est-à-dire que « la question principale, clairement et fortement formulée, va être la clé de
votre travail de recherche, comme elle sera plus tard la clé de votre travail de rédaction »9
Id. du latin « idem » qui signifie « le même » dans le cas des citations cela signifie « le même
auteur », cette abréviation est employée pour éviter de mentionner le nom de l’auteur quand
on cite de manière consécutive deux de ses ouvrages. La première note de bas de page sera
écrite normalement par exemple (1 MBANGALA, Mapapa. L’efficacité technique des
chemins de fer en Afrique Subsaharienne. p.13). La deuxième note de bas de page qui vient
tout juste après celle-ci est du même auteur mais issue d’un autre document alors (2 Id.
Efficience économique des chemins de fer en Afrique Subsaharienne. p.34)
Op. cit. du latin opere citato, signifie « œuvre citée », cette formule permet d’éviter de réécrire
le titre d’un document cité plusieurs fois. Dans ce cas la citation ne se fait pas de manière
consécutive. La citation est séparée par d’autres citations (que se soit sur la même page, ou
dans d’autres pages)
Comme toujours la première note de bas de page relative au document sera écrite
normalement par exemple (1 CONSTANT, Anne-Sophie., LEVY, Aldo. Réussir mémoires et
thèses. p.69) si la deuxième référence à cet ouvrage est sur la même page mais qu’elle est
séparée par une autre note alors la référence s’écrira ainsi (3 CONSTANT, Anne-Sophie.,
LEVY, Aldo, op. cit. p 45)
8
BEAUD, Michel. L’art de la thèse. p 32
9
Ibid., p.37.
41
Les citations courtes d’un maximum de trois lignes, sont intégrées au texte. Alors que les
citations longues de plus de trois lignes sont mises en retrait du texte à droite et à gauche (1cm
de part et d’autres) dans un nouveau paragraphe.
Exemples :
- Citation courte
Ainsi c’est par rapport à la question principale que le travail de recherche va être conduit.
C'est-à-dire que « la question principale, clairement et fortement formulée, va être la clé de
votre travail de recherche, comme elle sera plus tard la clé de votre travail de rédaction »
(BEAUD 1999, p. 37)
- Citation longue
Si on relève une faute dans la citation, il ne faut pas la corriger mais la reproduire en ajoutant
juste après elle le mot latin (sic) qui veut dire « ainsi » pour indiquer que ce n’est pas
l’étudiant qui a commis cette faute en recopiant le passage, mais que cette faute était déjà
présente dans le texte original.
Exemple :
Si on ajoute un élément dans la citation (pour rendre le passage plus clair), il faut l’indiquer à
l’aide de crochets [ ].
Exemple
« Cela indique clairement que la plupart d’entre eux [les chemins de fer africains] traversent
des régions économiquement et démographiquement faibles et délaissent des régions de
concentration humaine importante particulièrement en Afrique noire »
42
Si un passage d’une citation a été supprimé, on l’indique par des points de suspension entre
crochets […]
Exemple
« Il faut lire les livres les plus importants en prenant des notes […]. Il faut faire aussi un
premier tri, dégager l’essentiel de l’inutile ou du secondaire, il faut faire des choix, trier,
décider sur quels axes vous allez concentrer votre recherche »
Pour divers raisons on est parfois amené à citer la citation d’un autre auteur sans pour autant
avoir consulté l’ouvrage original. Dans ce cas, on est amené à citer les deux sources dans le
texte c'est-à-dire indiquer le nom de l’auteur de l’ouvrage original puis indiquer « cité par »
suivi du nom de l’auteur dont vous avez tiré la citation. Dans la liste des références
bibliographique, on ne mentionnera que le document effectivement consulté. Le document
original ne figurera pas sur cette liste.
Exemples :
Système auteur-date
Ou
Selon Bullock (2005, cité par Fourier 2008, p. 37) « Du point de vue de l’autonomie de
gestion, les entreprises mises en concession d’exploitation fonctionnent dans un marché
soumis à la concurrence avec le transport routier »
Sur la liste des références bibliographique, c’est seulement l’ouvrage de Fourier (2008) qui
sera indiqué.
Si on cite un passage dans une langue qui ne sera pas comprise par les lecteurs (en général
l’anglais n’est pas traduit), alors il faut que l’étudiant traduise la citation en la mettant en note
de bas de page et en mentionnant [notre traduction] à la fin de la traduction
Exemple
2) La paraphrase
Paraphraser un texte consiste à exprimer les idées d’un auteur en utilisant son propre style
d’écriture. La paraphrase permet à l’étudiant de reformuler un certain passage d’un document
ou de résumer en quelques lignes, les idées d’un auteur qui les a présentées en plusieurs pages
et cela en utilisant ses propres mots.
Lorsque l’étudiant paraphrase les idées d’un auteur pour les besoins de son mémoire, il est
impératif qu’il cite la source car même si c’est ses propres mots, ce ne sont pas ses idées.
Si on reformule un certain passage, on indique entre parenthèses le nom de l’auteur, la date et
la page dans le cas du système auteur-date. Dans le cas du système de note de bas de page, on
indique comme mentionné auparavant au minimum ; le nom de l’auteur, le titre et la page.
Si on résume un ensemble d’idées d’un auteur en quelques phrases (par exemple l’idée
générale d’un article), ce n’est pas la peine de mentionner la pagination.
Exemple
1)
Texte original
« Il apparaît très nettement que les étudiants qui ont suivi un enseignement de méthodologie
documentaire sont plus performants que les étudiants qui n'en ont pas bénéficié. » (COULON
1996, p.15)
Paraphrase
Selon Coulon (1996, p.15), les étudiants ayant pris des cours de méthodologie documentaires,
réussissent mieux dans leurs études que les autres.
2)
Texte original
« L’exploitation des produits miniers et leur exportation ont été à la base de la construction de
la plupart des réseaux ferroviaires africains. C’est le cas de l’Afrique australe portugaise, que
11
« ……….la traduction du texte élaborée par l’étudiant » [notre traduction]
44
sa situation destine à servir de voie de passage pour les lignes chargées d’évacuer la
production minière de nombreux pays » (FROMONT 1975, p. 56)
Paraphrase
2.4.2 Notes
On distingue deux types de notes de bas de page : les notes explicatives et les notes
bibliographiques.
45
Les notes explicatives ont pour but de préciser, de clarifier, de commenter un certain passage
du texte, elles peuvent aussi servir à définir un terme qui est susceptible de n’être pas compris
par le lecteur. Ces notes sont mises hors du texte principal (en note de bas de page), pour ne
pas alourdir celui-ci. Ces notes sont facultatives, il est conseiller de ne pas en abuser.
L’appel de note est placé soit à la fin de la phrase avant le signe de ponctuation ou juste
devant le mot qu’on veut expliquer.
Exemple :
- La norme internationale ISO12 690 pour les documents imprimés. Adaptée pour la
France dans la norme AFNOR13 Z 44-005(1987). Et la norme ISO 690-2 pour les
documents électroniques. Adaptée pour la France dans la norme AFNOR Z 44-005-2
(1998)
Comme nous l’avons évoqué dans la section précédente, on peut faire référence aux citations
dans le texte soit en utilisant le système auteur date soit le système de note de bas de page.
C'est-à-dire donner la référence du passage cité ou de la paraphrase en note de bas de page.
Concernant la numérotation des appels de notes. Elle se fait soit par page, soit par chapitre en
partant à chaque fois du numéro 1. Soit encore pour l’ensemble du mémoire, c'est-à-dire que
la numérotation va être continue tout au long du mémoire.
Il est à noter que la taille du caractère des notes est réduite par rapport à celle du texte
principal (10 au lieu de 12). Cette réduction se fait automatiquement, car la gestion des notes
de bas de page est prise en charge automatiquement par le logiciel Word.
2.4.3 Illustrations
Lorsque l’étudiant utilise des illustrations dans son mémoire, c'est-à-dire des tableaux et des
figures, il est impératif que les éléments suivants soient présents :
12
International Organization for Standardization (organisation internationale de normalisation) est une
organisation non gouvernementale qui publie des normes dans différents domaines (industrie, environnement,
management, etc.) et notamment dans le domaine des publications de tout type d’écrit
13
Association Française de Normalisation, est l’organisme officiel français de normalisation membre de l’ISO
46
- Numéro
- Titre
- Source
- Toute information nécessaire à la compréhension de l’illustration
- Annonce dans le texte
a) Chaque illustration doit avoir une numérotation spécifique. Soit séquentielle, c'est-à-
dire de façon continue de 1 à n. Soit de façon pseudo-décimale, c'est-à-dire contenant
deux chiffres, le premier fait référence au numéro du chapitre et le deuxième au
numéro d’apparition de l’illustration dans le chapitre. Le numéro est précédé du type
de l’illustration par exemple : Tableau 1, Tableau 2 ou Tableau 1.1, Tableau 1.2. Pour
les figure ça sera : Figure 1, Figure 2 ou Figure 1.1, Figure 1.2
b) Chaque illustration doit avoir un titre explicite, c'est-à-dire que le lecteur doit
connaitre le contenu de l’illustration à travers la lecture de ce titre. Pour un tableau, le
titre se trouve au dessus de celui-ci alors que pour les figures, le titre se trouve au
dessous.
c) La source de chaque illustration doit être indiquée au bas du tableau ou de la figure
précédée de la mention « Source ». Cette source peut être l’étudiant lui-même, un
autre auteur, un organisme producteur de données, etc.
Lorsque l’illustration est reprise exactement d’un document, sa source est indiquée
comme pour les citations dans le texte. Si l’étudiant utilise le système auteur-date
alors : Source : auteur (date, page). Si l’étudiant utilise le système de citation de note
de bas de page alors : Source : auteur. Titre. page. Ainsi sur la liste des références
bibliographique, la référence du document sera complète
Exemple
Si l’illustration a été élaborée par l’étudiant, il doit mentionner que celle-ci provient de lui.
Par exemple
Exemple
f) Les nombres compris entre 1 et 10 s’inscrivent en lettres dans le texte. Sauf pour
quelques cas. Parmi eux : les chiffres qui sont reliés par des symboles (7 km, 9 h, 3
%, 5 $), deux chiffres qui se trouvent dans le même phrase l’un est supérieur à 10 et
l’autre inférieur à 10 ( Il y’avait 8 à 12 personnes dans la réunion), la page de
référence d’une citation (Beaud 1986, p. 4), la référence à un chapitre, à un tableau ou
à une figure (Dans le chapitre 3, nous aborderons….), etc.
g) On ne commence jamais une phrase par un nombre écrit en chiffres (Cent deux trains
ont été recensés lors de notre enquête. Et non pas « 102 trains ont été recensés lors de
notre enquête »)
h) Les nombres entiers sont toujours séparés des décimales par une virgule (3,14 ou 0,56)
i) Les nombres de plus de trois chiffres s’écrivent avec une espace par tranche de trois
chiffres (2 500, 39 399)
Les unités de mesure sont généralement abrégées en symboles (par exemple mètre = m ou
Watt = W). Les principales règles d’écriture des symboles selon le SI sont :
j) Le symbole ne prend jamais de point abréviatif (le train parcours 1 000 km par jour et
non pas le train parcours 1000 km. par jour). Le symbole sera suivi d’un point
seulement s’il se trouve à la fin de la phrase.
k) On laisse toujours une espace entre le chiffre et le symbole ( 1 000 km et non pas
1 000km)
l) Les symboles sont invariables, c'est-à-dire qu’ils ne prennent pas la marque du pluriel
( 1 000 km et non pas 1 000 kms)
m) Les symboles s’écrivent généralement en lettres minuscules (mètre = m, kilogramme =
kg, seconde = s, etc.) excepté si le nom de l’unité de mesure découle d’un nom propre
(Watt =W, Newton = N, etc.)
Longueur
kilomètre km
hectomètre hm
décamètre dam
mètre m
décimètre dm
centimètre cm
millimètre mm
Superficie
hectare ha
acre a
centiare ca
mètre carré m2
Volume
49
hectolitre hl
décalitre dal
litre l
décilitre dl
centilitre cl
millilitre ml
mètre cube m3
stère st
Masse
tonne t
quintal q
kilogramme kg
hectogramme hg
décagramme dag
gramme g
décigramme dg
centigramme cg
milligramme mg
Temps
jour j
heure h
minute min
seconde s
millième de seconde ms
Puissance
kilowatt kW
watt W
Température
degré Celsius °C
degré Fahrenheit °F
2.4.5 Equations
Lorsque l’étudiant est amené à présenter des équations et des formules, il est essentiel qu’il les
numérote afin de faciliter leur rappel dans le texte. Cette numérotation doit être placée entre
parenthèse prés de la marge droite du texte soit de façon continue par ordre d’apparition (on
numérote les équations de 1 à n) soit de façon pseudo-décimal c'est-à-dire par chapitre et ordre
d’apparition (numéro du chapitre-ordre d’apparition de l’équation dans le chapitre)
Exemple
y=ax+ ε ( x ) (3)
Ou
y=ax+ ε ( x ) (2.1)
Il est à noter que les équations doivent être écrites avec l’éditeur d’équations de Word.
Dans le mémoire, la qualité du français doit être bonne, les règles de la grammaire et de
l’orthographe doivent être respectées.
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Pour réduire le risque d’écarts par rapport aux règles de la langue française, il convient de
prendre un certain nombre de précautions.
- Pendant la rédaction du mémoire, avoir toujours à portée de la main des ouvrages, des
guides de la langue française.
- Lire et relire le mémoire pour détecter les fautes.
- Utiliser le vérificateur de grammaire et d’orthographe du logiciel Word, en ayant
conscience de ses limites.
- Faire relire le mémoire par une personne qui maitrise la langue française.
2.4.7 Pagination
La page de garde, la page de titre, la dédicace et les remerciements ne sont pas paginées
(numérotées) mais sont comptées dans la pagination.
Les pages préliminaires qui sont la table des matières, la liste des tableaux, la liste des figures,
la liste des sigles et des abréviations sont numérotées en chiffres romains minuscules, en
n’oubliant pas que les premières pages du mémoire ont été comptées. (Par exemple la table
des matières commence à la page v)
La pagination est en chiffres arabes de l’introduction jusqu’à la fin du mémoire (la dernière
page des annexes). La première page de l’introduction est la page 1.
Toutes les pages qui portent un titre principal (introduction, partie, chapitre, conclusion,
références bibliographiques, annexes), que le titre soit isolé sur une page, ou qu’il soit intégré
au texte, ne sont pas numérotées mais comptées dans la pagination
Exemple
La première règle de la mise en pages est d’adopter la même disposition pour les marges, la
police de caractère, les interlignes et les retraits tout au long du mémoire.
a) Marges
Le logiciel de traitement de texte Word ajuste automatiquement les différentes marges : haut
(2, 5 cm), bas (2, 5 cm), gauche (2, 5 cm), droite (2, 5 cm)
La marge de gauche doit être augmenté de 1 cm pour la reliure, c'est-à-dire qu’elle sera de 3,5
cm
53
b) Police de caractère
La police de caractère préconisée pour un mémoire est : « Times New Roman », taille 12. Les
notes de bas de page sont écrites quant à elles en Times New Roman, taille 10. Il est essentiel
de conserver la même police de caractère tout au long de la rédaction du mémoire.
c) Interlignes
L’interligne c'est-à-dire l’espace entre deux lignes est fixé à 1,5 point (un interligne et demi)
Un interligne simple (1 point) est utilisé pour la table des matières, la liste des tableaux, la
liste des figures, la liste des sigles et des abréviations, les notes de bas de page, les citations
longues et les références bibliographiques.
Enfin il est à noter que le début d’un paragraphe doit être indiqué par un saut de ligne. On
peut aussi commencer le début du texte d’un paragraphe avec un alinéa (un retrait) de 1,25
cm.
d) Justification
Le texte du mémoire doit être justifié sur les deux côtés. Ceci améliore la netteté des bords
gauche et droite de la page.
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e) En-tête
Si votre document est composé de différentes parties et que vous souhaitez insérer des en-
têtes uniques pour chaque partie, la première étape consiste à créer des sauts de section entre
les parties du document.
Si on veut que les en tête soient différent d’une partie à une autre, dés le début de la rédaction
du mémoire, il faut diviser le texte en sections. Il ne faut pas sauter de page de façon manuelle
mais utiliser le logiciel Word de la façon suivante.
Dés qu’une partie est terminé, aller à « Mise en page » puis « Sauts de pages » puis « Sauts de
sections : page suivante »
Pour créer des en têtes différents d’une partie à une autre, la procédure est la suivante :
1 Cliquez dans la section pour laquelle vous souhaitez créer un en-tête ou un pied de
page différent.
2 Dans le menu Affichage, cliquez sur En-tête et pied de page.
3 Dans la barre d'outils En-tête et pied de page, cliquez sur Lier au précédent pour
rompre la liaison entre l'en-tête et le pied de page de la section active et la section
précédente.
Remarque :
Si on ne veut pas que l’en tête apparaisse sur la page contenant le titre de la partie, dans
l’anglet « Création », cocher « Première page différente »
2.4.9 Ponctuation
La ponctuation a pour but d’organiser l’écrit grâce à un ensemble de signes (point, virgule,
point virgule, point d’exclamation, point d’interrogation, etc.) qui permettent de faciliter la
compréhension du texte. Grâce à la ponctuation, nous savons où faire une pause, comment
grouper les mots, mettre le ton, reconnaître une citation, etc. La maitrise de la ponctuation est
d’autant plus essentielle en recherche que les discours produits sont souvent composés de
longues propositions et de citations.
La ponctuation répond à des normes qu’il faut appliquer de manière adéquates. Voici une
brève présentation des normes relatives au point, à la virgule, au point virgule, au deux points
et aux parenthèses.
a) Le point (.)
Le point marque la fin d’une phrase. Le mot qui suit le point commence toujours par une
majuscule. En lecture, le point indique une forte pause.
On ne met jamais de point à la fin d’un titre (du mémoire, d’une partie, d’un chapitre, d’une
section, etc.)
On ne met pas de point final après le point d’interrogation ( ?), le point d’exclamation ( !) et
les points de suspension (…). Ces trois signes jouent le rôle de point final.
Exemple
L’entreprise métro d’Alger a elle bénéficié de ses partenaires étrangers en matière de savoir
faire ?
Le point d’interrogation est suivi d’une majuscule lorsqu’il termine une phrase
Exemple
Une minuscule suit le point d’interrogation, lorsque ce dernier est placé au milieu d’une
phrase.
Exemple
Y’a-t-il un transfert de savoir faire de la part des partenaires étrangers vers le personnel de
l’entreprise métro d’Alger ? et quelle sont les modes de ce transfert ?
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b) La virgule (,)
La virgule permet de faire une courte pause dans la phrase et sert à séparer les parties d’une
phrase.
La virgule se met entre plusieurs termes ou propositions semblables qui se suivent, dans une
énumération.
Par exemple
La virgule sépare les parties d’une phrase, à condition qu’elles ne soient pas déjà réunies par
les conjonctions « et, ou, ni ».
Lorsque la conjonction ni est employée deux fois seulement, elle n'est pas précédée d'une
virgule.
Ni le transport terrestre ni le transport aérien ne sont des modes de transport écologiques
Par contre, lorsque la conjonction ni se répète trois fois et plus, les éléments énumérés sont
séparés par une virgule, devant le ni.
La virgule est utilisé après les locutions : enfin, en effet, ensuite, premièrement, tout d’abord,
par ailleurs, par contre, ainsi, par contre, etc.
La virgule est utilisé avant (et non pas après) : c'est-à-dire, autrement dit.
Le point-virgule permet au lecteur de faire une pause de durée moyenne, c’est-à-dire plus
courte que celle du point, mais plus longue que celle de la virgule. Le point-virgule est
essentiellement utilisé pour séparer des phrases indépendantes qui ont néanmoins une relation
logique entre elles. On peut presque toujours le remplacer par un point.
Exemple
Le transport terrestre, le transport aérien et le transport maritime, émettent des gaz à effet de
serre ; la planète se réchauffe ; les glaciers reculent d'année en année.
Exemples
Une énumération
Une citation
Il est à noter que si la citation est intégrée au texte, on ne l’introduit pas par le deux points.
Une explication
En plus des produits agricoles et miniers, le chemin de fer africain offre les mêmes avantages
pour le bois : il transporte à bon marché ce produit lourd et encombrant.
Dans cet emploi, le deux points remplacent avantageusement certains mots, comme : car,
parce que, c’est pourquoi, en effet, qui ont souvent le défaut d’alourdir la phrase.
e) Les parenthèses ( )
On utilise les parenthèses pour insérer dans la phrase un élément explicatif (abréviation,
donnée, exemple, renvoi de citation, etc.) ou un commentaire. Devant la parenthèse ouvrante
(ou première parenthèse), on ne doit pas mettre de virgule, de point-virgule ou de deux-points.
Après la parenthèse fermante (ou deuxième parenthèse), tout signe de ponctuation peut
convenir.
3HGLa soutenance
Lorsque le mémoire est totalement achevé ; vient enfin le moment pour l’étudiant de défendre
son travail, c'est-à-dire le soutenir devant un jury.
- L’exposé oral
- L’échange avec les membres du jury
- La délibération
Il s’agit de présenter oralement aux membres du jury et aux personnes présentent dans la salle
de soutenance, les grandes lignes du mémoire. Cette présentation qui dure de 15 à 30 minutes,
se fait généralement à l’aide d’un vidéoprojecteur relié à un ordinateur. Pour projeter les
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Lors de son exposé oral, l’étudiant ne doit surtout pas répéter point par point ce que contient
son mémoire. Les membres du jury l’on déjà lu, et ils en connaissent le contenu. Ils
s’apprêtent surtout à en discuter avec lui. L’exposé oral consiste donc à présenter les points
essentiels du travail de recherche. Ainsi, lors de sa présentation, l’étudiant exposera les points
suivants :
Pour que l’exposé oral se passe dans les meilleures conditions, l’étudiant doit prendre en
considération les conseils suivants :
Avant l’exposé
Pendant l’exposé
Une fois l’exposé de l’étudiant achevé, le président du jury le remerciera, puis passera la
parole aux autres membres du jury qui feront des commentaires de fond et de forme et
poseront différentes questions sur le travail effectué.
Lorsque les membres du jury font des remarques et posent des questions, l’étudiant doit
connaître les situations dans lesquelles il défendra de façon convaincante son travail et les
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situations où il acceptera les critiques. En d’autres termes, l’étudiant ne doit ni être tout le
temps d’accord avec les critiques du jury (dire tout le temps oui oui à toutes les remarques), ni
vouloir démontrer à tout prix qu’il a raison, c’est à dire à rejeter systématiquement toute
critique. Quand la critique semble infondée, il faut la défendre humblement en donnant des
arguments.
La réponse aux questions doit être claire, simple et précise. L’étudiant n’a aucune gêne à
avoir, s’il ne connait pas la réponse à une question. Du moment que celui-ci indique qu’il est
dans l’incapacité d’y répondre, plutôt que d’essayer une réponse qui sort totalement du
contexte, qui dans ce cas le mettra dans le gêne.
3.3 La délibération
Une fois l’entretien avec les membres du jury terminé, vient l’étape tant attendue par
l’étudiant : la délibération. Le président du jury demande à l’étudiant et aux personnes
présentes dans la salle de soutenance de se retirer pour permettre au jury d’évaluer le travail
de l’étudiant à l’abri des regards. Après la délibération, le président du jury indiquera la note
ou la mention que l’étudiant mérite.
Avant de clore cette section relative à la soutenance, un dernier conseil très utile pour que le
jour de la soutenance, tous ce passe dans les meilleures conditions : le repos.
Le repos est essentiel pour que les informations accumulées durant toute la durée de
l’élaboration du travail de recherche puissent rester en mémoire. Si l’étudiant est épuisé, il
n’arrivera ni à apprendre, ni à se concentrer, ni à être capable de soutenir et à répondre aux
questions correctement. Après des mois d'effort, il serait dommage de tout gâcher en n'étant
pas au mieux de sa forme. Il est impératif que l’étudiant profite des derniers jours avant la
soutenance pour se détendre et se reposer afin qu’il soit attentif et vigilent, qu’il sache réagir
de façon adaptée sans perdre ses moyens le jour fatidique.
Une fois le mémoire soutenu, et le diplôme obtenu, l’étudiant fera tous son possible pour
entrer dans le monde du travail. Que ce soit avant de trouver un travail ou lorsqu’il aura un
poste, l’étudiant (le futur employé) aura besoin de maitriser quelques règles concernant les
écrits professionnels. C’est ce que nous verrons dans la deuxième partie de ce cours : la
communication écrite.
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Ecrire est une pratique courante dans le monde professionnel, pour demander des entretiens,
répondre à des réclamations, faire approuver des projets, informer, rendre compte d’une
réunion, etc.
Il est donc essentiel de savoir rédiger différents documents professionnels de la façon la plus
efficace possible. Un document professionnel réussi doit être bref, positif, et indiquer
rapidement son but.
Dans ce contexte, la maîtrise de l’art de la communication écrite rendra la tâche plus aisée.
Dans cette partie, nous verrons tout d’abor comment faire son entrée dans le monde du travail
en rédigeant de façon optimale un CV et sa lettre de motivation. Puis nous décrirons la façon
de rédiger différents documents professionnels (lettre commerciale, notes, compte rendu,
rapport, procès verbal, etc.)
Le curriculum vitae est un mot latin signifiant « carrière de la vie », on utilise souvent son
sigle : CV.
Le but principal du CV est d’obtenir en premier lieu un entretien d’embauche auprès d’un
recruteur.
Etant donné qu’un recruteur reçoit un nombre important de demandes, comment faire pour
que mon CV attire son attention ?
Seuls les CV les mieux rédigés retiendront l’attention. Les employeurs submergés de
demandes disqualifient les moins bons.
a) L’état civil
Nom et prénom, adresse, numéro de téléphone , adresse email, âge ou date de naissance, on
peut ajouter éventuellement la situation familiale (célibataire, marié(e), veuf(ve)), situation
vis-à-vis du service militaire (dégagé ou non), le permis et sa catégorie (cette information peut
aussi être mentionné dans la rubrique divers).
b) La formation
Dans cette rubrique, est mentionnée la liste des diplômes obtenus, du plus récent au plus
ancien. On y précise aussi la date (ou la date du début et de fin de la formation) de l’obtention
du diplôme, le nom et la localisation géographique de l’institution (université, école, institut,
etc) où a été obtenu le diplôme. On pourra mentionner aussi dans cette rubrique, différents
stages effectués.
c) L’expérience professionnelle
Dates
Entreprise
Fonction
On pourra appuyer cette description par des exemples de réalisations, de résultats obtenus. Par
exemple à citer des éléments quantitatifs (effectifs gérés, chiffre d’affaires réalisé, nombre de
clients, nombre de dossiers traités, volume de produits fabriqués, etc.)
Dans le cas où le concerné est débutant et qu’il a effectué des stages en entreprise, ils seront
décrits de la même manière (sujet du stage, travaux réalisés, résultats obtenus, connaissances
acquises, etc..).
Remarque
Les rubriques formation et expérience professionnelle sont les deux rubriques les plus
importantes pour un recruteur, c’est à travers ces deux rubriques que ce dernier va évaluer les
compétences du candidat. La rédaction de ses deux rubriques est anti-chronologique. Les
dernières expériences, ou études, doivent être les premières à apparaître. Le recruteur connaît
tout de suite vos derniers emplois, ou diplômes, et c'est ce qui l'intéresse le plus. Ensuite, il
faut faire un tri pour éliminer les expériences qui sont sans aucun rapport avec le futur emploi,
qui alourdisse le CV ou rendent incompréhensible le projet de carrière.
d) Connaissances linguistiques
Il s’agit d’indiquer les langues étrangères étudiées ainsi que le niveau de leur maîtrise. On
distingue généralement quatre niveaux de langue : bilingue, courant, niveau scolaire, notions.
Courant : ce niveau concerne les personnes qui ont un niveau avancé dans une langue, mais
qui font encore quelques erreurs et qui n’ont pas encore une aisance totale dans celle-ci.
Niveau scolaire : on parle de niveau scolaire lorsque la maîtrise de la langue est moyenne.
Notions : posséder des notions dans une langue revient à n'en maitriser que les bases. C’est le
niveau débutant.
S’il y’a lieu, on précisera également, pour chaque langue, les séjours linguistiques passés à
l’étranger.
Enfin, il ne faut surtout pas surestimer son niveau de langue. Certains recruteurs peuvent
imposer une partie d'un entretien d'embauche dans une langue étrangère pour essayer de juger
plus concrètement le niveau de la langue.
63
e) Connaissances informatiques
Ainsi, dans cette rubrique on indiquera la liste de tous les logiciels maitrisés par exemple :
Word, Excel, PowerPoint, Access, SPSS et éventuellement des logiciels professionnels.
Cette rubrique est facultative, elle est ajoutée uniquement si on a quelque chose à dire.
Cette rubrique est plus personnelle que les autres, on peut y inclure toute information
particulière de nature à enrichir la candidature. Par exemple : activité associatives, activités
sportives, le permis de conduire, centres d’intérêt, etc.
- le CV doit être tapé sur une feuille blanche format A4 (soit 21 cm x 29,7 cm) ;
- ne pas écrire au verso de la feuille,
- ne pas signer au bas du CV,
- ne pas écrire « Curriculum vitae » en haut de la page, mais plutôt (ce n’est pas une
obligation) donner un titre accrocheur à son CV, qui peut être l’intitulé du poste souhaité ou
les principales compétences du candidat (par exemple : gestionnaire des stocks, secrétaire de
direction, ingénieur commercial, expert comptable, etc.)
- en haut à gauche du CV, on trouvera les informations concernant l’état civil du candidat,
juste à droite, une photo d’identité (récente). La photo n’est pas obligatoire si elle n’est pas
demandée
- peut faire une ou deux pages (maximum),
- donner des renseignements authentiques (ne pas mentir sur la formation, l’expérience
professionnelle, etc.),
- être précis, indiquant les noms des organismes, dates et lieux, etc.,
- La structure générale du CV doit être harmonieuse : utiliser un style unique pour distinguer
chaque rubrique (taille 12, gras, majuscules), titre de poste ou de diplôme (taille 12, gras).
Ceci facilitera la lecture du CV,
- être concis, donnant le maximum d’informations en une ou deux pages,
- être clair, permettant au recruteur d’identifier rapidement le profil,
- être accompagné d’une lettre de motivation.
Exemples de CV
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Prénom NOM
Adresse complète
Tél :
Email :
Age (ou date de naissance), situation familiale
Situation vis-à-vis du service militaire
Formation
Expérience professionnelle
Langues
Connaissances informatiques
Informations complémentaires
Mohamed MACHIN
Adresse
Tel : 09090909090
Email : [email protected]
40 ans, marié / Dégagé du service national
CONSEILLER EN EPARGNE
ET PRODUITS FINANCIERS
FORMATION
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
. Recrutement
CONNAISSANCES LINGUISTIQUES
Français : courant
CONNAISSANCES INFORMATIQUES
Quel que soient le destinataire de la lettre et son objet, le contenu doit inclure les points
suivants: bref texte introductif, présentation du candidat et intérêt pour le poste, proposition
pour une rencontre ultérieure, formule de politesse.
La lettre de motivation commence tout d’abord par situer le contexte de la prise de contact
pour introduire les détails qui vont suivre. En d’autres termes, on doit justifier l’envoi de
notre candidature (réponse à une annonce, candidature spontanée, recommandation) et
indiquer le poste qui nous intéresse.
S’il s’agit d’une annonce, on indiquera aussi précisément que possible les données de
l’annonce : le nom du journal, la date de parution et la référence s’il y’a lieu.
d) Formule de politesse
On termine toujours la lettre de motivation par une formule de politesse (je vous prie
d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments respectueux) et la signature.
68
Tout d'abord, on indiquera nos coordonnées complètes en haut à gauche, prénom et nom,
adresse complète, téléphone et adresse email.
Juste en bas, on indiquera la ville d’envoi et la date en toutes lettres (Alger, le 28 octobre
2012)
A la fin du texte, en laissant une espace après la dernière ligne, on retrouve la signature
Prénom NOM
Adresse :
E-mail :
Tél :
Nom de la société
A Monsieur Prénom NOM
Directeur des ressources humaines
adresse de la société
PJ : CV détaillé
Monsieur,
Suite à votre annonce parue le 26 mai 2013 dans le journal El Watan, je souhaite vous
adresser ma candidature pour le poste de responsable d’approvisionnement.
Titulaire d'une Maîtrise des sciences et technique de management portuaire et d'un Master
d'ingénierie en organisation et gestion de la production je possède des compétences à la fois
en gestion des stocks /approvisionnement, en transport et logistique.
Votre annonce a ainsi retenu toute mon attention. Je souhaite vous proposer un entretien qui
me permettra de vous apporter tout complément d’information souhaité.
Signature
70
Prénom NOM
Adresse :
E-mail :
Tél :
Nom de la société
A Monsieur Prénom NOM
Directeur des ressources humaines
adresse de la société
PJ : CV détaillé
Monsieur,
Possédant une excellente technicité, une rigueur sans faille, un fort sens de la précision et une
facilité certaine d'adaptation, j'ai été tout au long de ma vie d'étudiant, un élève irréprochable
et studieux. Cette implication dans mon travail m'a permis d'acquérir une excellente maîtrise
de la réalisation des plans 2D et 3D mais également des nomenclatures et des maquettes de
démonstration.
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de
toute ma considération.
Signature
71
Prénom NOM
Adresse :
E-mail :
Tél :
Nom de la société
A Monsieur Prénom NOM
Directeur des ressources humaines
adresse de la société
PJ : CV détaillé
Monsieur,
Je me permets de vous contacter sur les conseils de Monsieur XXX qui travaille au sein de
votre société et qui m'a fait part de votre souhait de recruter un nouveau Directeur
Commercial international. Ce poste correspondrait très exactement à mon expérience et à mes
aspirationsjjprofessionnelles.
Riche d'une expérience de bientôt dix ans au sein du groupe XXXX, je possède de grandes
capacités d'engagement sur des fonctions de développement. J'ai été amené, au cours de ma
carrière, à élaborer la politique commerciale, déterminer les orientations stratégiques, les
objectifs à atteindre et les moyens à mettre en place ; à animer, coordonner et contrôler les
activités de conception nécessaires au développement des services... Travaillant depuis
toujours dans un contexte international, je parle couramment l'anglais et l'espagnol.
D'un naturel curieux, organisé, réactif et autonome, je souhaiterais vivement vous apporter
mes compétences et mon expérience en tant que Directeur commercial international. Je me
tiens à votre disposition pour pouvoir vous rencontrer et vous convaincre de ma motivation et
dejjmeshhcompétences.
Signature
72
2 Lettre commerciale
La lettre commerciale joue un rôle important dans une entreprise, car c’est à travers celle-ci
qu’elle communique avec ses fournisseurs, ses clients, les transporteurs, les banquiers, les
assureurs, etc.
La lettre commerciale est utilisée pour : demander des renseignements, demander des prix,
des échantillons, des catalogues, émettre des réclamations, des remerciements, des
annulations, des confirmations, des paiements, passer une commande, etc.
La lettre est le mode de communication le plus efficace dans une entreprise, car c’est une
preuve écrite et concrète des opérations qu’effectue la société. Dans le cas de litige par
exemple, la lettre commerciale constitue une preuve.
La présentation de la lettre commerciale est d'une importance capitale pour que le message
qu’on veut transmettre soit compris par le destinataire. Ainsi la lettre commerciale, doit être
rédigée en suivant certaines règles : elle est normalisée.
L’AFNOR a établie des règles précises concernant les éléments que doit contenir une lettre
commerciale ainsi que leur disposition. Toutefois, les entreprises peuvent personnaliser leurs
courriers en y apportant des modifications.
La norme AFNOR NZ-11-001 relative à la disposition de la lettre commerciale n'a valeur que
de recommandation : on ne viendra jamais sanctionner une entreprise pour le non respect de
cette norme.
Selon les normes de l’AFNOR, une lettre commerciale doit comporter les éléments suivants :
a) L’en-tête
On mentionne dans cette zone des informations concernant l’expéditeur (la société), c'est-à-
dire :
Raison sociale (le nom de la société), adresse, la forme juridique (SA, SARL, EURL, etc.),
montant du capital, références bancaires ou postales, le numéro de téléphone et
éventuellement le logo de l’entreprise.
b) La suscription
Exemple
S.A.R.L. Ma Maison
7, rue Césarée Hydra
16035 Alger
Lorsque l’on s’adresse à une personne qui a un certain rang dans la société :
S.A.R.L. Ma Maison
Service comptable
7, rue Césarée Hydra
16035 Alger
Quand on écrit à une entreprise, on peut aussi s'adresser à une personne en particulier, dont on
connaît le nom. On écrit alors:
S.A.R.L. Ma Maison
A l’attention de Madame Malika BOUDILA
7, rue Césarée Hydra
16035 Alger
c) Les références
Les références sont annoncées par la mention «Vos références :» et «Nos références :»,
éventuellement abrégée en «V/R» ; «N/R» ou «Vos réf» ; «Nos réf.».
La mention « nos références » indique, les initiales de la personne qui a pris la responsabilité
de la lettre plus les initiales de la personne qui a tapé le message (en minuscule). Elles
peuvent aussi être suivies d’un numéro d’ordre.
La mention « vos référence » quant à elle indique les références de la lettre à laquelle on
répond.
74
Exemple
L’objet représente le sujet, le motif, ou le contenu de la lettre, il doit être exprimé brièvement
Exemple
S’il y’a lieu on indique sous l’objet, le nombre et la nature des documents qui accompagnent
la lettre : les pièces jointes
Exemple
P.J. 3: catalogue-prix-conditions
e) Le lieu et la date
75
Il s’agit d’indiquer, le lieu et la date de création de la lettre. On met une virgule après le nom
de la ville et on écrira le mois en lettres et sans majuscule.
Exemple
g) Le corps de la lettre
Comme tout texte bien structuré, le corps de la lettre contient une introduction, un
développement et une conclusion. La lettre se terminera par une formule de politesse.
L’introduction
Dans l’introduction de la lettre, on rappelle la situation (le contexte) qui est à l’origine de
celle-ci. Selon l’objet de la lettre, on peut commencer une lettre de différentes façons
- Nous vous prions de nous faire connaitre vos prix et conditions pour la livraison…
- Veuillez…, Je vous prie de…, Je vous serais obligé de me livrer (envoyer, expédier,
adresser…)
Il faut rappeler la lettre reçue c'est-à-dire l’accusé de réception. Ce dernier est nécessaire en
correspondance d’affaire par ce qu’il établit entre les lettres échangées un lien formel.
- Nous avons bien reçu / Nous accusons réception de / Nous nous référons à / Nous
avons pris connaissance de/ Nous vous remercions de
Ou encore
En référence à…
En réponse à…
- Vous avez certainement été intéressé par notre lettre du… et vous avez pu
remarquer…
Le développement
Dans la partie développement de la lettre, l’expéditeur doit donner des détails de l’objet de la
lettre (une facture, une commande, une réclamation, etc.) , c'est-à-dire des explications, des
justifications, des précisions utiles, etc.
La conclusion
La conclusion précise ce que l’expéditeur souhaite, veut, espère de la lettre qu’il a envoyé.
78
SITUATIONS FORMULATIONS
- Dans l’attente de votre prochaine
réponse, / d’une réponse…
Attente d’une réponse - Dans l’espoir de recevoir, de votre
part, une réponse favorable…
- Nous comptons sur une réponse
positive…
- Je vous prie de confirmer votre
Attente d’une confirmation ou d’une accord dans les plus brefs délais…
solution - Veuillez nous informer de la suite
donnée à cette affaire
- En espérant avoir répondu à votre
attente / vous avoir été utile…
Réponse positive à une demande - Dans l’espoir que cette solution vous
conviendra…
La formule de politesse
79
Elle varie selon le rang social, la fonction du destinataire, selon la nature des rapports qu’on
entretien avec lui et selon les circonstances qui motivent la lettre, c'est-à-dire que le choix de
la formule sera déterminé par le degré de respect, de cordialité, de mécontentement qu’on
manifeste au destinataire.
Il est à noter qu’il faut rappeler le titre de civilité dans la formule de politesse.
- Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l'expression de mes sentiments les plus
dévoués.
- Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées (l’une des formules de
politesse les plus utilisées)
- Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués (une femme doit
éviter de présenter ses sentiments à un homme)
80
Cordialement
Amicalement
Très cordialement
Bien cordialement
Sincère salutation
La signature
Seule la signature manuscrite est valable juridiquement en cas de constatation. Elle est
généralement accompagnée du titre (ou du nom du service) et du nom du signataire.
Exemple
81
Exemples
Société XXX
6, rue Bourdiba, Hydra 16035 Alger
SARL au capital de 100 000 DA- CCP 234 546 clé 22- Tél : 021 48 65 33
A Monsieur Mohamed
MOUSSI
Directeur des Achats
S.A.R.L. Ma Maison
82
Monsieur,
Nous vous remercions de votre lettre du 31 octobre dernier et de l’intérêt que vous portez
à notre entreprise.
Au cas où vous seriez intéressé par certains de nos produits, nous aurons le plaisir de vous
adresser des échantillons sur simple demande.
Restant à votre entière disposition pour tous renseignements complémentaires, nous vous
prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.
Société XXX
6, rue Bourdiba, Hydra 16035 Alger
SARL au capital de 100 000 DA- CCP 234 546 clé 22- Tél : 021 48 65 33
83
A Monsieur Bachir
FATANI
Directeur commercial
Etablissement Composud
Monsieur,
En prévision de l'achat de fers à souder pour notre entreprise, pourriez-vous nous faire
parvenir une documentation concernant ce type de matériel ?
Vous voudrez bien indiquer quels sont les modèles que vous distribuez ainsi que le prix de
chacun d'eux, sachant que notre commande éventuelle risque de représenter entre 15 et 20
appareils.
Application
2) Les différentes parties de la lettre suivante, ont été mises dans le désordre. Retrouvez
le bon ordre ?
A- En conséquence, nous vous les réexpédions, ce jour, à vos frais et vous demandons de
bien vouloir nous faire livrer les articles manquants avant le 12 juillet 2012.
B- Or au déballage, nous avons constaté que deux caisses contenaient trente balances
épicerie, réf. 123.
85
F- Votre envoi du 30 juin 2012 vient de nous parvenir et nous vous en remercions.
H- Toutefois, notre commande du 15 juin portait sur 30 balances « pèse-bébé », réf. 128.
3 La note
La note est un document administratif interne. La note a plusieurs objectifs : transmettre une
information, transmettre un ordre, donner des consignes, faire connaitre une décision prise par
la hiérarchie, etc.
Par exemple la direction d’une entreprise, adresse une note de service aux employés pour
rappeler les règles d’hygiène et de sécurité qui doivent être respectées.
86
Comme nous l’avons précisé auparavant, la présentation des notes n’est pas normalisée,
chaque entreprise adopte la forme qui lui semble la plus adéquate pour transmettre le
message. Toutefois, les éléments suivants sont en général intégrés à ce document :
L’en-tête :
Le titre
Par exemple
L’objet
Le corps de la note
Exemple
LA DIRECTION
87
Nous avons constaté lors des nombreuses réunions organisées au sein de la société, une
dégradation dans leur déroulement.
En effet, des retards ou absence non excusé de certains collaborateurs, des interventions mal
argumentées, un manque de discipline dans la prise de parole nuisent à l’efficacité des
réunions et donnent aux éventuels participants extérieurs une image négative.
Par conséquent, nous vous prions de prendre connaissance du dépliant joint qui vous
rappellera certains principes à respecter.
Le Directeur général
Signature
Prénom NOM
3. 2 La note d’information
Exemple
LA DIRECTION
Le Directeur général
Signature
Prénom NOM
4 Le compte rendu
Le compte rendu est un document qui décrit de la façon la plus fidèle possible une situation
particulière qui peut être une réunion, un entretien, un colloque, une mission, une visite, un
voyage d’études, etc.
Le but du compte rendu n’est pas de juger, de proposer des solutions ou de formuler des
recommandations, comme le rapport, mais d’exposer strictement des faits, d’informer et de
relater.
a) Une introduction qui est un exposé qui fait connaître le cadre et les circonstances de
l’activité c'est-à-dire :
c) Une conclusion marque la fin de l’activité. S’il y’a lieu, on annonce les événements à
venir (date de la prochaine réunion par exemple), puis la fin de l’activité. Le compte
rendu doit être signé par le rédacteur.
- Pour ceux qu’ont participé à la réunion : c’est un aide mémoire ; il garde la trace
- Pour ceux qui étaient invité mais n’ont pas pu assister à la réunion ; il informe de
ce qui a été décidé.
Exemple
90
Nom de la société
Présents Absents
- Mr B……. Mr F
- Mr D……..
- Mr E…… Excusée
………………………
En conclusion, Monsieur D… fait le point sur les propositions qui ont recueilli l’adhésion de
la majorité du groupe, à savoir
……………………
91
……………………………………..
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 h 30. La prochaine réunion du groupe est
fixée au 22 novembre 2012
Le 11 novembre 2012
Le nom et la fonction du rédacteur
Signature
Le compte rendu de mission permet de relater des faits, transmettre des données, et ainsi
informer les supérieures hiérarchiques de l’état des lieux.
Exemple
Comme la mission est complexe et de longue durée, plusieurs comptes rendus successifs
renseignent la direction sur différents points.
C’est seulement de retour au siège que le chef de mission rédigera un rapport de synthèse
avec ses conclusions personnelles.
5 Le procès-verbal
92
Le procès-verbal est un document administratif officiel qui décrit et retranscrit tout comme le
compte rendu de la façon la plus fidèle possible les propos tenus dans une assemblée, une
réunion, etc. Le procès-verbal se distingue du compte rendu surtout par son caractère officiel.
Le procès-verbal doit recevoir l’approbation des personnes présentes pour être authentifié, ce
qui n’est pas le cas du compte rendu. Ainsi, ce dernier a un caractère plus informatif que
juridique.
Le procès-verbal peut être plus au moins détaillé et sa présentation n’est pas standardisée. Elle
peut varier d’un organise à un autre. Mais généralement on y trouve les éléments suivants :
- Titre de la réunion;
Par exemple : Madame B. propose que l’aménagement de la cantine soit confiée à une entreprise
spécialisée à la suite d’un appel d’offres. Monsieur X. appuie la proposition qui est soumise au vote et
est acceptée à l’unanimité des voix.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée par le président à … heures.
-Sa rédaction peut se faire selon une logique -Sa rédaction se fait selon une logique
chronologique ou thématique. chronologique.
-Il est signé par son auteur -Il est signé par le président d’assemblée, le
secrétaire et éventuellement par les
participants après approbation.
6 Le rapport
Le compte rendu et le procès-verbal se contentent de relater de façon neutre les faits d’une
certaine situation, alors que le rapport après voir exposé ces derniers, les analysera et y
apportera des solutions. En d’autres termes, le rapport est plus qu’un compte rendu, le
rédacteur du rapport doit : exposer une situation, en faire une analyse, pour enfin proposer des
solutions, des améliorations, un avis, des recommandations.
La rédaction d’un rapport répond dans la plupart des cas à une demande d’un supérieur qui a
besoin de s’informer sur une question pour prendre une décision.
Par exemple un accident est survenu lors de l’utilisation d’une machine dans un atelier dont
vous êtes responsable. Votre supérieur vous demande de rédiger un rapport.
1 Décrire l’accident
3 Recherche des remèdes (quelles modifications apporter ou quelles précautions prendre pour
éviter le retour de tels accidents)
Il peut s’agir aussi d’un rapport d’étude, ou vous rendez compte de l’analyse d’une situation
comptable, financière, administrative, commerciale et débouchez sur des propositions, des
solutions, des recommandations, etc.
94
Ou encore un rapport de mission, c’est à dire rendre compte à vos collègues, supérieurs ou
autres de ce que vous avez réalisé, par rapport à la mission qui vous avait été confiée.
La création d’un rapport clair et précis suppose un travail de planification préalable. Lors de
la rédaction de tout document, on doit se poser les questions-clés suivantes :
• Fonction –Objectif : Quel est l’objet du rapport ? Pourquoi dois-je rédiger ce rapport ?
Quelles sont les raisons du rapport ?
Il est primordial de s’interroger sur les connaissances, la formation, les responsabilités, voire
même la personnalité du destinataire, car on n’écrit pas de la même façon si l’on s’adresse à
un spécialiste ou à un généraliste, à la direction de son entreprise ou à un supérieur immédiat.
Afin d’éviter du travail inutile, le rédacteur doit bien connaître les exigences et les besoins en
informations de son destinataire et sans cesse les avoir à l’esprit au moment de la préparation
et de la rédaction du rapport.
On doit connaître la date à laquelle on doit remettre le rapport, pour prendre ses dispositions
Après avoir définit l’objet du rapport et les besoins du destinataire, on peut commencer à
s’investir dans l’élaboration du rapport.
Liste des aspects à considérer, des démarches à effectuer, établissement d’un calendrier, etc.
Le plan provisoire aidera le rédacteur du rapport à organiser l’élaboration de celui-ci.
Après la collecte des informations, on tri et sélectionne les éléments les plus pertinents selon
le sujet et les besoins du destinataire. Après ce tri une analyse et une interprétation des
informations est faite pour essayer de trouver une solution au problème posé par le rapport.
Les règles générales de rédaction des documents s’appliquent aussi aux rapports : phrases
courtes, claires et précises, paragraphes bien structurés, vocabulaire compréhensible, les idées
et les faits rapportés doivent s'enchaîner dans un ordre logique, etc.
Structure du rapport
a) Une introduction
96
b) Un développement
L’exposé des faits ou de la situation : dans ce cas le rédacteur ne donne pas son avis
il se contente d’informer le lecteur objectivement. (relate et décrit les faits par rapport
au sujet du rapport)
c) Une conclusion
Dans la conclusion le rédacteur récapitule brièvement les étapes qui ont permis de répondre
au problème posé par le rapport, il reprend les recommandations et met en avant les solutions
qu’il a préconisées. Une conclusion ne doit pas apporter d’élément nouveau par rapport au
développement.
- Page de couverture
- Page de garde
- Remerciements
- Table des matières
- Liste des tableaux
- Listes des figures
- Liste des abréviations et des sigles
- Introduction
- Développement
- Conclusion
- Références bibliographiques
- Annexes
97
Remarque
Une lettre d’accompagnement (ou de transmission), est une lettre adressée à la personne qui a
demandé l’élaboration du rapport. Elle sert à introduire le sujet et à rappeler les objectifs et
l’importance de la question traitée.
Exemple
Mohamed BOUDIB
Responsable XXXX
Directeur Général
P.J. : Rapport
Je vous prie de trouver ci-joint le rapport que j’ai établi en conclusion de cette étude. Ce
rapport aborde les points suivants :
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire et je vous prie d’agréer,
Monsieur le Directeur général, les assurances de ma haute considération.
Responsable XXXX
Signature
Mohamed BOUDIB
Introduction_________________________________________________________________1
Première partie : Méthodologie de rédaction d’un mémoire__________________________2
1 La recherche______________________________________________________________2
1.1 L’exploration_________________________________________________________________2
1.1.1 Choix du sujet de recherche__________________________________________________________2
1.1.2 Choix du directeur de recherche_______________________________________________________3
1.1.3 Première recherche documentaire_____________________________________________________4
1.1.4 La détermination de la problématique__________________________________________________5
1.1.5 Choix de la méthode de recherche_____________________________________________________6
1.1.6 Elaboration d’un plan provisoire_______________________________________________________7
2 La rédaction______________________________________________________________11
2.1 Le plan de rédaction___________________________________________________________11
2.1.1 Inventorier les matériaux de recherche________________________________________________11
2.1.2 Articulation du plan de rédaction_____________________________________________________12
2.1.3 Caractéristiques d’un bon plan de rédaction____________________________________________12
3 La soutenance____________________________________________________________57
3.1 L’exposé oral________________________________________________________________57
3.2 L’échange avec les membres du jury______________________________________________58
3.3 La délibération_______________________________________________________________59
2 Lettre commerciale______________________________________________________72
3 La note________________________________________________________________82
3.1 La note de service__________________________________________________________82
3. 2 La note d’information_________________________________________________________84
4 Le compte rendu__________________________________________________________85
4.1 La structure du compte rendu___________________________________________________85
4.2 Le compte rendu de réunion____________________________________________________85
4.3 Le compte rendu de mission____________________________________________________87
100
5 Le procès-verbal__________________________________________________________87
5.1 Structure du procès-verbal de réunion____________________________________________87
5.2 Différences entre le compte rendu et le procès-verbal_______________________________88
6 Le rapport_______________________________________________________________88
6.1 Planification du rapport________________________________________________________89
6.2 Travail préparatoire à la rédaction_______________________________________________90
6.3 Rédaction du rapport__________________________________________________________90
6.4 Les éléments du rapport_______________________________________________________91