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Bilan 

énergétique de la Terre et rôle de 
l'effet de serre
 

Jean­Louis Dufresne

LMD/IPSL; CNRS/UPMC
[email protected]

http://web.lmd.jussieu.fr/~jldufres/IUFM_Creteil/
Bilan énergétique de la Terre et rôle de l'effet de serre


 Rayonnement infrarouge et température d'équilibre 


 Principe de l'effet de serre


 Bilan énergétique de la Terre et redistribution de l'énergie 
en latitude


 Effet de serre et changement climatique
Emission rayonnement électromagnétique
6000°C
2200°C
700°C

30°C
Longueur 
0.2 0.4 0.8 2 4 10 50 d'onde (µm)
Énergie émise (fonction de Planck) en fonction de la longueur 
d'onde, à 6000°C (soleil), à 2200°C (lampe à filament), à 700°C 
(lave de volcan) et à 30°C.

T=30°C

T=700°C

T=2200°C
T=6000°C
Longueur 
0.2 0.4 0.8 2 4 10 50 d'onde (µm)
Idem fig. ci­dessus, mais spectre normalisé .
Émission de rayonnement électromagnétique

Tout corps perd de l'énergie en émettant un rayonnement dont l'intensité et le 
spectre dépend de la température absolue T.
• dépendance spectrale: lois de Planck
• intégration sur tout le spectre: 

P= T4 P: puissance (W.m­2)
T: température (K)
: constante de Stefan­Boltzmann (5,67.10­8W.m­2.K­4)
Température d'équilibre

plaque

isolant

a) b) c)

• Si un objet reçoit plus d’énergie qu’il n’en perd, sa température 
augmente.
• Comme sa température augmente, l'énergie perdue par émission de 
rayonnement augmente.
• L’équilibre est atteint lorsque l’énergie que perd l'objet est exactement 
compensée par  l’énergie qu’il reçoit.  
Température d'équilibre de la Terre
Modèle énérgétique 0D

Absorption du 
rayonnement solaire
Emission de rayonnement 
infrarouge (1­A) π.R2.F0

4.π  R2 σ Te4 Flux solaire à l'extérieur 


Coef. 
de l'atmosphère
Surface de la  d'absorption
Émission du  Section de la Terre
Terre
corps noir
Équilibre énergétique: flux infrarouge émis = flux solaire absorbé 
4 π  R2  Te4 = (1­A)  R2 F0
 Te4 = ¼ (1­A) F0 Avec Te: Température d'équilibre radiatif 
A : albédo planétaire
F0: Flux solaire à l'extérieur de l'atmosphère
 : constante de Stefan­Boltzmann
Température d'équilibre de la Terre (2)
Modèle énergétique 0D

Albédo  (c.­à­d.  Pourcentage  de  rayonnement  solaire 


réfléchi) de différents type de surface 
Neige fraîche  75 à 95%
Surface de la mer  2 à 7 %
Sol sombre 5 à 15%
Cultures 15 à 25%
La  valeur  moyenne  actuelle  de  l'albédo  de  la 
Terre est 30%, notamment du fait de la présence 
de nuages.

Température d'équilibre radiatif de la Terre pour diverses valeurs de l'albédo.
La valeur moyenne actuelle du globe est 0,3, ce qui correspond à une température de 
255 °K (soit ­18°C).

La température de surface plus élevée (environ 15°C) est due à l'effet de serre.
Bilan énergétique de la Terre et rôle de l'effet de serre


 Rayonnement infrarouge et température d'équilibre 


 Principe de l'effet de serre


 Bilan énergétique de la Terre et redistribution de l'énergie 
en latitude


 Effet de serre et changement climatique
Principe de l'effet de serre

plaque

isolant

a) b) c)

vitre

a) b) c) d)
Principe de l'effet de serre 

Une vitre opaque au rayonnement infrarouge
couvre une surface éclairé par le soleil
Expériences sur l'effet de serre
Réalisation de serre de type "capteur solaire", avec une couverture plus ou 
moins transparente au rayonnement infrarouge.

 Verre, ou plexiglas : opaque à l'infrarouge

 Polyéthylène (ou certains plastics horticoles): transparent à l'infrarouge

Mise en évidence de l'existence de rayonnement non visible 
émis par tout corps (par ex. la main)

 Détecteur de présence (alarme)

 Utilisation de différents écrans

 sans

 transparent au visible, opaque à l'infrarouge (plexiglas, polycarbonate...)

 transparent au visible et transparent à l'infrarouge (polyéthylène...)

 opaque au visible, transparent à l'infrarouge (polyéthylène teinté (sac poubelle)...)
Spectres d'émission et d'absorption

Pic de gauche: spectre solaire (idéalisé) au 
sommet de l'atmosphère. 
Pic  de  droite:  rayonnement  émis  par  un 
corps à 255 K 

Spectre  d'absorption  des  divers  gaz 


présents dans l'atmosphère. L'absorption du 
rayonnement  solaire  est  totale  pour 
l'ultraviolet  lointain,  et  nulle  ou  très  faible 
pour  le  visible  et  le  proche  infrarouge.  Par 
contre,  la  plus  grande  partie  du 
rayonnement émis par le sol est absorbé par 
la  vapeur  d'eau,  sauf  dans  une  étroite 
fenêtre, entre 8 et 14 μm.

Source: G. Lambert, 1995
Transmission de quelques gaz à effet de serres

Transmission à travers les principaux gaz à effet de serre du rayonnement infrarouge émis par le sol.
Les valeurs indiquées correspondent à une concentration "standard" des gaz de l'atmosphère terrestre . 
Principaux gaz à effet de serre
Contribution à l'effet de serre

CH4

Effet de serre  (W.m­2): N2O O3
  Vapeur d'eau       75 60%
H2O
CO2
O3

CO2  32 26%
N2O+CH4

H2O CO2
ozone  10   8%
N2O+CH4        8   6%

Source: Meehl and Trenberth, 1997
Effet de saturation
Absorptivité moyenne sur le spectre  Absorptivité monochromatique du 
infra­rouge en fonction du CO2, pour  CO2 seul, en fonction de la longueur d'onde, 
différentes valeurs de H20  pour différente concentration de CO2
1.0 1.0
atm. tropicale
atm. moyenne
0.8 0.8
1300 ppm

Absorptivité
Absorptivité

atm. sèche 380 ppm
0.6 0.6
180 ppm
0.4 0.4
pas de H2O
0.2 0.2

0.0 0.0
0      200             600                    1200
5          10 15          20   25
Concentration de CO2 (ppm) Longueur d'onde (μm)
Flux (W.m­2)
Effet de saturation (2)
ΔT

a) Épaisseur optique b) Épaisseur optique

Variation, en fonction de l'épaisseur optique (a) du flux au sommet de 
l'atmosphère et (b) de l'augmentation de la température de surface (K) lorsque 
l'on double l'épaisseur optique. La température de l'atmosphère est soit 
uniforme sur la verticale (trait continu) soit décroît avec l'altitude (tirets)
Effet de serre dans une atmosphère.
Profil vertical de température fixé
Rayonnement solaire net
Z
Rayonnement IR  Ze: altitude d’émission vers l’espace
sortant
altitude

.T(ze)4= Fs
Atmosphère quasi­transparente: 
peu d'émission et peu d'absorption

Ze: altitude d’émission vers l’espace
Fs Le rayonnement émis est absorbé 
Température par l'atmosphère avant d'atteindre 
l'espace
dT/dz fixé
par convection
   
Effet de serre dans une atmosphère.
Profil vertical de température fixé
Rayonnement solaire net
Z Rayonnement IR  Rayonnement IR 
Rayonnement IR  sortant sortant
sortant .T(ze)4< Fs .T(ze)4= Fs
altitude

.T(ze)4= Fs

Fs Fs Fs
Température

dT/dz fixé Ze augmente, Te diminue: T(z) augmente: 


par convection Rayonnement sortant plus  Retour à l’équilibre
faible.
   
Effet de serre dans une atmosphère.
Rayonnement émis vers l'espace
Altitude

Température Fenêtre  Absorption  Absorption  Absorption 


Température
Température atmosphérique H2O CO2 2xCO2
d'émission
de surface Rayonnement émis par la surface
Profil vertical de l'atmosphère
Profil vertical de l'atmosphère
Deux concepts importants pour comprendre et interpréter le profil 
vertical de température dans la basse atmosphère (< 12 à 15km)
1) La pression hydrostatique baisse avec l'altitude
2) La température baisse quand la pression baisse
Profil vertical de l'atmosphère
1) La pression hydrostatique baisse avec l'altitude
Profil vertical de l'atmosphère
1) La pression hydrostatique baisse avec l'altitude

Équilibre hydrostatique: gpz
avec  : masse volumique de l'air (kg.m­3)
p: Pression (Pa)
z : altitude (m)
g : accélération de la pesanteur (m.s­2)
avec l'hypothèse des gaz parfaits  p=RT
==> 1/p pzg/RT

Avec l'hypothèse d'atmosphère isotherme:
==> p=p0 exp(­zg/RT)
Profil vertical de l'atmosphère
2) La température baisse quand la pression baisse
•Conservation de l'énergie
• Loi des gaz parfait
• Mouvement adiabatique
• Variation hydrostatique de la pression
=>T/p = cte
On définit la température potentielle = T(p0/p) invariante par ascendance 
adiabatique.
=> le température baisse avec l'altitude: dT/dz ≈­6 à ­8 K/km
Mont blanc :  4800m => ­34K plus froid qu'en plaine : si 20°=>­ 15°C
Mont Everest: 8800m => ­60K plus froid qu'en plaine : si 20°=>­ 40°C
Avion : 10000m => ­70K plus froid qu'en plaine : si 20°=>­50°C
Profil vertical de l'atmosphère
2) La température baisse quand la pression baisse
La pression et la température varie dans le même sens: tous les deux baissent 
ou augmentent ensembles
Bilan énergétique de la Terre et rôle de l'effet de serre


 Rayonnement infrarouge et température d'équilibre 


 Principe de l'effet de serre


 Bilan énergétique de la Terre et redistribution de l'énergie 
en latitude


 Effet de serre et changement climatique
E
S  Bilan énergétique de la Terre
P
Rayonnement Rayonnement Rayonnement infrarouge émis par la 
A
 solaire incident  solaire réfléchit surface et par l’atmosphère vers l’espace 
C
E   342 W/m²   =       102 W/m²           +         240 W/m² 
Rayonnement
Rayonnement infra rouge émis par 
A  solaire réfléchit
l'atmosphère vers l'espace 
T (102W/m2)
(200 W/m²)
M Rayonnement solaire absorbé par l'atmosphère  
O (70 W/m²)   Rayonnement
S Rayonnement  Evaporation  Infra rouge émis 
P solaire absorbé Condensation  Mouvements  Rayonnement par la surface vers 
H  par la surface de l'eau Atmosphérique Infrarouge l'espace
E  (170 W/m²) (80 W/m²) (24 W/m²) (26 W/m²) (40 W/m²)
R
 
C &
E
O O
 Bilan énergétique à la surface
N C
T E
170 W/m²       =     80  +  24  +  26   + 40 W/m² 
I A
N N
E
N
Bilan énergétique de la Terre

[Jousseaume]
Bilan énergétique de la Terre
Critique d'un 
sujet de bac
Les redistributions d'énergie en latitude
W/m2

flux solaire 
incidente

flux solaire 
absorbée
excès d'énergie
flux infrarouge 
émis vers 
déficit d'énergie
l'espace

latitude

Moyenne annuelle et longitudinale du flux d'énergie radiative au sommet de 
l'atmosphère évalué par observations satelitaires.
Les redistributions d'énergie en latitude

Bilan d'énergie 
au sommet de 
l'atmosphère 
(W/m2)

Transport méridien 
d'énergie  total
(PW, 1015W)
par l'atmosphère
par l'océan
Variation saisonnière des flux au sommet de 
l'atmosphère

Flux solaire incident
Variation saisonnière des flux au sommet de 
l'atmosphère

Flux solaire incident Flux infrarouge émis vers l'espace
Variation latitudinale de la température...
sur Mars et sur Terre

Par rapport à la Terre, il y a sur 
Mars:
• moins d'effet de serre
•moins de transport d'énergie 
équateur­pôle (atmosphère plus 
fine)
=> différences de température 
équateur­pôle plus importante
La circulation de Hadley

Haute pression 
Variations latitudinales du flux radiatif  Basse pression 
en surface en surface 
net (en haut), courbes à pression  (anticyclone)
constante ou isobares (les droites  Représentation schématique 
penchées), force de gradient de pression  de la cellule de Hadley
créée par l'inclinaison de ces isobares. [Hourdin]
Extension vers le nord de la cellule de Hadley

[Hourdin]
Vents Zonaux
altitude (hPa)

Janvier

latitude

Juillet
Circulation générale atmosphérique

Ingersoll, 1996
La circulation de Hadley

Basse pression  Haute pression 
en surface en surface 
(anticyclone)
Précipitations (mm/j)

Janvier

Juillet
La circulation générale atmosphérique.
Canal visible de Météosat Canal vapeur d’eau de Météosat

©EUMETSAT
La circulation générale atmosphérique vue à travers la 
distribution spatiale de la végétation

09 May 2003, 
1215 UTC ©EUMETSAT
La circulation générale atmosphérique vue à travers la 
distribution spatiale de la végétation

60°

30°

30°

60°
Bilan énergétique de la Terre et rôle de l'effet de serre


 Rayonnement infrarouge et température d'équilibre 


 Principe de l'effet de serre


 Bilan énergétique de la Terre et redistribution de l'énergie 
en latitude


 Effet de serre et changement climatique
Les contributions à l'effet de serre 
Contribution à l'effet de serre

CH4
N2O O3
Effet de serre  (W.m­2):
  Vapeur d'eau       75 60%
H2O
CO2
O3

CO2  32 26%
N2O+CH4

H2O CO2
ozone  10   8%
N2O+CH4    8   6%

Effet de serre du aux activité humaine

Contributions à l'accroissement de  O3 N2O
l'effet dus aux activités humaines:
•CO2  56% 
CO2
CFCs

CH4
CH4

•CFCs 12%
N2O

CO2 03

•méthane (CH4) 16% 
• ozone (O3) 11%
CFCs
•N2O     5%
Source: GIEC 2007
Effets d'une augmentation de l'effet de serre 
• Doublement de la concentration en CO2:
• Si seule la température change: DT1,2°C
• Si les autres variable climatiques changent aussi: DT°C 

  Rétroactions climatiques

Rétroaction des nuages

Rétroaction de la cryosphère 

Rétroaction de la vapeur d'eau
et du gradient de température

Effet direct de l'augmentation du CO2
Effets d'une augmentation de l'effet de serre 
• Les rétroactions positives amplifient la perturbation initiale de température; 
les rétroactions négatives réduisent la perturbation initiale de température
• Simuler les rétroactions climatiques (vapeur, nuages, neige, glace...) 
nécessite de simuler l'ensemble des caractéristiques du climat
• L'existence de rétroactions positives ne veut pas dire que le système soit 
instable, s'emballe. Ex: balance « à eau »
Modélisation 3D météorologique/climatique

 un objet d'étude commun, des objectifs d'étude différents
meme outil de modélisation de base, mais avec des approximations 
différentes pour répondre à des objectifs différents:
­ météo: problème de prévisibilité, de définition d'état initial
­ climat: problème de solution « assymptotique », de sensibilité à 
des perturbations

 prévision météorologique / projection climatique 
ou comment faire du climat quand on ne sait pas prévoir le temps à plus 
de quelques jours
ex: variation  d'un jour à l'autre / variation d'une saison à l'autre
hypothèse de base de la climatologie: le climat est une superposition 
 d'une composante déterministe et d'une composante purement 
aléatoire
Les différentes composantes d'un modèle 
météorologique ou climatique

 atmosphère (qqs heures à qqs années)

 surface continentale  (qqs heures à qqs années)

 océan superficiel et glace de mer (jour à qqs dizaine années) 

 océan profond  (jour à qqs années)
Modèles météorologiques: atmosphère + surfaces continentales (+ 
océan superficiel
Modèles climatiques: atmosphère + surfaces continentales + océan + 
glace de mer + glacier
Modèles pour la prévision saisonnière: intermédiaire
Pollution, chimie atmosphérique: composantes supplémentaires
Les différentes composantes d'un modèle 
météorologique ou climatique

Source: S. Joussaume, 2000
Comment et pourquoi développe­t­on un 
modèle climatique?
Préliminaire: 

il n'est pas possible de bâtir un modèle climatique ou météorologique 
complet à partir des lois physiques fondamentales

construire un modèle c'est construire une représentation simplifiée des 
phénomènes physiques dans le but de répondre à des objectifs donnés

les choix pour les simplifications et approximations peuvent être très 
différents
Les principales étapes:
1­ choix des objets et des phénomènes à prendre en compte
2­ approximation physique
3­ formulation mathématique
4­ discrétisation, résolution numérique
5­ programmation informatique
Modélisation numérique 3D du climat
Discrétisation et résolution numérique

Réalisation: L. Fairhead, LMD/IPSL/CNRS
Comment « tourne » un modèle?

 On part d'un état initial, et on effectue une simulation avec des conditions 
aux limites (des forçages) fixes ou variables avec le temps

Méthode:

Réalisation de simulations numériques avec différentes conditions aux 
limites (différents forçages) ou différentes conditions initiales

Analyses statistiques des résultats de simulations

Exemple: simulation de l'évolution  du climat de 1850 à 2100 sous l'effet 
d'un accroissement des gaz à effet de serre
Quels sont les «forçages» de ces modèles?
naturelles
anthropiques

Source: GIEC, 2001
L'homme a­t­il déjà changé le climat ?

Anomalie de température de la surface de la Terre observée et calculée en prenant en compte uniquement 
les perturbations naturelles (éruptions volcaniques, activité solaire...)

Anomalie  de  température  de  la  surface  de  la  Terre  observée  et  calculée  en  prenant  en  compte  les  mêmes 
perturbations  naturelles  et  l'accroissement  observé  de  la  quantité  de  gaz  à  effet  de  serre  et  des  aérosols 
anthropiques 
Source: GIEC 2001
Bibliographie
• Climat d'hier à demain, S. Joussaume, CNRS éditions/CEA, Paris,2000. Un livre accessible et 
attrayant, présentant à la fois les caractéristiques principales du climat et leurs évolutions au cours du 
temps (périodes glaciaires...) 
• Le climat de la terre, R. Sadourny, Dominos/Flammarion, 1994. Un livre au format " poches " qui 
contient beaucoup d'informations et permet une bonne compréhension du climat terrestre. Ne comporte 
pas d'équation mais requiert une lecture attentive. 
• La Physique de l'atmosphère, J­L Dufresne, in Graines de Sciences 4 , pp.59­94, Edition Le 
Pommier, 2002. 
• La Physique du climat, J­L Dufresne, in Graines de Sciences 2 , pp.77­100, Edition Le Pommier, 
Paris, 2000. 
• Atmosphère, océan et climat. R. Delmas, S. Chauzy, J.­M. Verstraete et H. Ferré. Editions Belin – 
Pour la Science, Paris, 2007, 288 p. En s’appuyant sur un ensemble de schémas pédagogiques de 
grande qualité, ce livre explique de façon simple mais précise le fonctionnement de l’atmosphère, de 
l’océan et du climat.
• Comprendre le changement climatiques. J­L Fellous et C. Gautier, 298p., Ed. O. Jacob, 2007

Sites web
http://www.educnet.education.fr/meteo/default.htm Météorologie et enseignement, pour une 
pédagogie par la météorologie, site Educnet du Ministère de l'Éducation Nationale
http://Galileo.CyberScol.qc.ca/InterMet/accueil.html, InterMet (Canada), et notamment ses 
ressources éducatives.
http://www.ens­lyon.fr/Planet­Terre Site Planet­Terre
http://www.cnrs.fr/dossiers/dosclim/index.htm, dossier climat du site du CNRS

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