Isolation ITE Et ITI 3
Isolation ITE Et ITI 3
Isolation ITE Et ITI 3
Plan
I. Introduction
II. Les isolants
1. Les différents types d’isolant
2. Rôle d’un isolant
3. Quelles caractéristiques pour un isolant thermique ?
4. Choix d’un matériau isolant
III. les Types d’Isolation Thermique
5. Isolation par extérieure ITE
6. Isolation par intérieure
IV. Avantages et inconvénients
V. Choisir entre une ITE et une ITI
VI. Détermination du coefficient de conductivité thermique(k) global de paroi vertical
VII. Conclusion
VIII. Introduction
Dans les maisons actuelles de nombreux isolants sont utilisés, ayant tous leurs propres
caractéristiques, avantages et inconvénients (ex : laine de verre, fibre de bois, isolants
synthétiques (polystyrène expansé, polyuréthane) ...) Cependant, tous les lieux d'une
habitation sont propices à des déperditions de chaleur (toit, murs, ouvertures, sol...), même
étant isolés.
Voici donc Les déperditions thermiques au niveau d’une habitation selon les données fournies
par l’Ademe se répartissent de la manière suivante :
Toit et comble : 25 à 30 %,
Murs : 20 à 25 %,
Pont thermique : 5 à 10 %,
Fenêtres : 10 à 15 %,
Plancher bas : 7 à 10 %
IX. Les isolants
1. Les différents types d’isolant
Un isolant thermique se doit de répondre à toutes les exigences proposées par une
architecture, un environnement donné et un confort de vie souhaité. Tous les isolants n’ont
pas les mêmes propriétés, et certains sont mieux adaptés suivant les situations rencontrées. On
peut regrouper ces isolants par famille :
• Les produits réfléchissants, qui sont des isolants plutôt minces à utiliser en complément
d’isolation
De nombreux phénomènes sont observés si une isolation thermique n’est pas mise en place :
- Pertes de chaleur : Que ce soient les sols, les plafonds, les toits ou les murs, il est nécessaire
d’isoler toute l’enveloppe en contact avec l’extérieur qui est soumis à des conditions climatiques
variables et parfois extrêmes. Le but est d’assurer une continuité de l’enveloppe isolante autour
des pièces de vie pour homogénéiser le milieu.
Exemple des pertes de chaleur par caméra infrarouge
-Ponts thermiques : Un pont thermique est un défaut d’isolation où il existe une discontinuité
de l’enveloppe isolante continue entraînant d’importantes pertes thermiques. Il représente les
jonctions entre murs, mur-plancher, mur-fenêtre, poutres etc…Un raccordement plancher-mur
extérieur, une gaine de ventilation ou un cadre de fenêtre mal isolés sont des exemples à vérifier
et rectifier par des techniques spécifiques de traitement.
-Parois froides : Au sein d’une pièce, la température ressentie par un corps humain
correspond à la moyenne entre la température de l’air de la pièce et la température de surface
des parois l’entourant. Si par exemple, l’air dans une pièce est en moyenne à 21°C et les
parois sont à une température de 13°C, la température résultante ressentie sera de 17°C. Cela
provoque une forte sensation d’inconfort thermique, l’usager procèdera systématiquement à
l’augmentation des apports en chauffage pour compenser ce déséquilibre. Par contre si on
isole bien les murs au contact de l’extérieur, cette température à la paroi sera plus proche de la
température de l’air . Cela représentera, un gain d’énergie et un gain en facture
- La Condensation : C’est la vapeur d’eau contenue dans l’air qui se condense au contact
d’une paroi à partir d’une certaine température pour un taux d’humidité donné. Si le taux
d’humidité d’une pièce à 25°C est de 50% et que la température de la paroi est à 14°C, alors
l’humidité va se condenser en surface sur le mur. Cette condensation est déconseillée car elle
dégrade les matériaux de la paroi et cause les moisissures et problèmes d’humidité qui sont
dangereux pour la santé. Si la paroi avait été à 20°C, il n’y aurait pas eu d’apparition de
condensation
Ces trois modes de transfert de chaleur entrent en jeu dans la thermique du bâtiment. La
conduction thermique est en revanche prépondérante dans le transfert de chaleur à travers une
paroi. Trois paramètres permettent de caractériser un matériau et une paroi isolante :
Conductivité thermique
Le principal paramètre permettant de caractériser la capacité d’un matériau à transmettre la
chaleur est la conductivité thermique (λ), en W/m.K. C’est une caractéristique intrinsèque au
matériau. Une faible conductivité thermique implique une faible transmission de chaleur et
donc une forte isolation thermique. Est dit isolant un matériau qui possède une conductivité
thermique inférieure à 0,065 W/m.K.
Résistance thermique
Afin de quantifier la résistance au flux de chaleur pour une épaisseur de matériau donnée, on
utilise la résistance thermique (R), exprimée en m².K/W. Ce critère mesure la performance
d’un isolant pour une épaisseur donnée. La résistance thermique est reliée à la conductivité
thermique λ et l’épaisseur e par la relation : R = e / λ. Plus cette résistance est importante, plus
les pertes de chaleur à travers une paroi seront faibles.
Coefficient de transmission thermique d’une paroi
Pour mesurer la résistance au flux de chaleur d’une paroi, et donc d’une succession de
matériaux, il suffit d’ajouter la résistance thermique de chaque couche et on obtient alors une
résistance thermique totale. Le coefficient de transmission thermique (U) correspond à
l’inverse de cette résistance thermique totale. Il représente la capacité d’une paroi à
transmettre la chaleur. Une correction est apportée pour prendre en compte les défauts d’un
mur tels que des éléments de fixation, défauts d’étanchéité à l’air, etc. Plus cette valeur est
faible, plus le mur est isolant.
Le coefficient de transmission thermique étant difficilement calculable, on considère par
approximation que la résistance thermique du mur correspond à la somme de la résistance
thermique des isolants. La réglementation thermique actuelle conseille une valeur de
résistance thermique de R = 5 m².K/W pour les parois verticales en contact avec l’extérieur.
Ci-contre sont indiqués à titre d’exemple l’épaisseur de différents matériaux pour obtenir une
même valeur de résistance thermique (5 m².K/W).
4. Choix d’un matériau isolant
De manière générale, il existe deux types d’isolation thermique : l’isolation par intérieure,
qui concerne le toit et les murs intérieurs, et l’isolation par extérieure, qui concerne les murs
extérieurs, le toit, etc…
Les surfaces d’un bâtiment que l’on peut isoler par l’extérieur sont : le toit, les murs et
les combles. La toiture et les combles constituent 30% des déperditions thermiques
d’un bâtiment. Leur isolation extérieure peut être réalisée aussi bien en construction
qu’en rénovation. En ce qui concerne l’isolation des murs, cette opération peut
également être pensée en même temps que la construction du bâtiment ou être réalisée
à l’occasion d’un ravalement de façade. 25% de la chaleur perdue par une maison
passe par ses surfaces murales.
Pour installer l’isolation extérieure d’un bâtiment, plusieurs techniques de pose sont
envisageables, toutes devant répondre aux normes de construction en vigueur :
Dans le cas de combles perdus, l'isolation peut également se faire par soufflage d'un
matériau isolant. À noter que les ménages les plus modestes peuvent financer ce type
d'isolation via le dispositif « isolation des combles pour un euro » dans le cadre du pacte
énergie solidarité. L'isolation doit alors se faire obligatoirement par de la laine soufflée.
Dans tous les cas, l'isolation par l'intérieur, facile à mettre en œuvre, est moins onéreuse
que l'isolation par l'extérieur. Mais, dans le cadre d'un chantier de rénovation, les pièces
faisant l'objet des travaux ne seront plus accessibles aux habitants. Des travaux éventuels
de déviation des conduites d'eau, de gaz ou des fils électriques ainsi que des travaux de
finition comme la peinture ou la tapisserie seront à prévoir dans le budget. Enfin, isoler
par l'intérieur réduit un peu l'espace de la pièce et l'épaisseur supplémentaire peut
entraîner des gênes, pour l'ouverture des fenêtres, par exemple.
Si vous avez le choix entre une ITE et une ITI, préférez l’isolation par l’extérieur. Elle est
plus chère, se réalise avant le parement extérieur mais c’est une réponse efficace aux ponts
thermiques et vous n’avez aucune réduction de volume intérieur.
L’isolation intérieur est davantage économique, elle est applicable à toutes les habitations et la
gamme d’isolants est large. Le négatif est que vous perdez en volume utile intérieur et les
ponts thermiques sont plus difficiles à corriger ; l’isolation intérieure ne permet pas
d’atteindre les exigences de la norme RT2012.
Quel que soit votre isolant, il est vivement conseillé d’être le plus précis possible dans les
coupes afin de limiter les ponts thermiques (plancher, mur, plafond).
En plus de l'isolation thermique, la plupart des matériaux isolants offrent aussi une protection
acoustique plus ou moins forte. Si vous pensez que le matériau que vous choisissez ne vous
offrira pas une isolation acoustique suffisante, optez pour des sous-couches adaptées au sol ou
au mur.
Les constantes
La Flux thermique par mètre carré, traversant un mètre d'épaisseur de matériau pour
une différence de température d'un Kelvin entre les deux faces de ce matériau.
Capacité calorifique C : quantité d'énergie qu'il faut fournir à un matériau pour élever
sa température, exprimée en J/kg.K
• Global k= 1 λ
k=
ri + ∑ r + re e
• ri=1/hi • re=1/he
R t=1,5214
k= 1
= 0,591 w/m².°C
ri + ∑ r + re
NB : Avant de commencer tous travaux d'isolation il est important de faire une étude
préalable des murs et charpente: une bonne isolation est efficace seulement sur des murs
sains, un défaut d'étanchéité de la toiture et une montée importante d’humidité par
capillarité (imaginez une éponge) peut provoquer un taux d’humidité très important,
repérez toute trace d’humidité et condensation: intérieur et extérieur (une maison doit
respirer).
XIV. Conclusion
L’isolation thermique est un moyen efficace pour diminuer la facture de chauffage et accroître
le confort de la maison. Il existe des produits d’isolation adaptés à chaque situation : pour les
murs, les planchers ou les plafonds, pour les fenêtres, pour l’intérieur ou l’extérieur. Des
solutions techniques diversifiées permettent de traiter chaque cas avec efficacité. Les travaux
d’isolation thermique peuvent donner droit à des aides financières, accessibles aux
propriétaires ou aux locataires, qui permettent d’alléger sensiblement les dépenses.