Méthode Qualitative Et Quantitative
Méthode Qualitative Et Quantitative
Méthode Qualitative Et Quantitative
employées :
L’étude qualitative : est descriptive et se concentre sur des interprétations. Les résultats sont
exprimés avec des mots.
L’étude quantitative : permet de prouver ou démontrer des faits. Les résultats sont exprimés
en chiffres (statistiques).
1. Études qualitatives
Une étude qualitative a pour but de comprendre ou d’expliquer un
phénomène (comportement de groupe, un phénomène, un fait ou un sujet).
Il s’agit d’une méthode de recherche plus descriptive et qui se concentre sur des
interprétations, des expériences et leur signification.
Ce type d’étude s’appuie sur une collecte de données obtenues grâce à deux
méthodes principales :
Observations.
Entretiens.
Ces données, qui ne sont pas mesurables statistiquement, doivent être ensuite
interprétées de façon subjective.
Les résultats d’une étude qualitative se concentre sur des interprétations et leur
signification. Ils sont en général exprimés avec des mots.
Pour un mémoire qui porterait sur l’efficacité du métro à Paris : l’auteur pourrait
effectuer une étude qualitative en interrogeant les utilisateurs à travers un entretien,
pour ensuite interpréter les résultats.
2. Études quantitatives
Une étude quantitative sert à prouver ou démontrer des faits en quantifiant un
phénomène. Les résultats sont souvent exprimés sous forme de données chiffrées
(statistiques).
Cette méthode peut par exemple être menée à l’aide :
Pour un même mémoire sur le métro à Paris, un étudiant peut aussi entreprendre
une étude quantitative. Il peut faire un sondage auprès des parisiens pour analyser le
taux de satisfaction ou d’insatisfaction.
À travers la réponse à cette question, il est possible de choisir entre l’étude qualitative ou
quantitative. Il vous faudra néanmoins étudier plusieurs facteurs, afin de faire les bons choix
avant de vous lancer.
Exemple
Si vous voulez savoir comment les réfugiés ont vécu leur arrivée en France, une étude
qualitative est plus appropriée (entretiens individuels).
Si vous voulez savoir à quelle fréquence et dans quelles situations les réfugiés en France
utilisent les Restos du Cœur, une approche quantitative est préférable (questionnaires).
Exemple
Pour un mémoire sur les nouveaux comportements alimentaires, vous pouvez faire le choix de
réaliser une étude qualitative sur le véganisme (étude d’un phénomène particulier) ou de
comparer statistiquement différentes habitudes alimentaires avec une étude quantitative
(comparaisons standardisées).
Exemple
Analyser si d’autres étudiants et/ou chercheurs, ayant travailler sur le même sujet que vous,
ont préféré l’étude qualitative ou quantitative pour mener à bien leurs recherches.
Exemple
Pour une recherche quantitative, soyez attentif à ce que la taille de votre échantillon soit
pertinente. Votre but est de pouvoir généraliser. Ce n’est pas le cas avec une étude qualitative
où votre échantillon est plus restreint.
Exemple
Une étude concernant un sujet de mémoire “tabou” peut avoir des résultats plus probants en
utilisant une collecte de données de façon anonymes (étude quantitative avec un questionnaire
en ligne).
Exemple
Un travail sur l’évolution du nombre de personnes sans-abris en France n’aura pas forcément
la même essence, si vous choisissez l’étude qualitative ou l’étude quantitative. Selon votre
choix (préférer un entretien aux chiffres d’un sondage par exemple), vous donnerez à votre
recherche toute sa singularité.
Exemple
Si vous êtes un positiviste (qui croit en l’existence d’une réalité unique qui est la même pour
tout le monde), il y a de fortes chances que vous vouliez produire des données objectives avec
lesquelles vous pourrez découvrir des lois. Votre style de recherche sera alors probablement
quantitatif.
Si vous êtes un subjectiviste (qui croit qu’il existe plusieurs vérités), alors vous voudrez
probablement comprendre comment les gens vivent les choses et quelles sont les opinions et
les visions individuelles. Dans ce cas vous irez plus vers une étude qualitative.
L’objectif n’est pas d’obtenir une quantité importante de données, mais d’obtenir des
données de fond (de qualité !).
L’observation
L’observation est une technique très utilisée dans les études qualitatives et permet
une analyse du réel : elle permet de décrire des comportements, des lieux, des
situations et des émotions auxquels vous assistez en temps qu’observateur.
Exemple d’observation
Dans le cadre d’un mémoire sur l’accueil des réfugiés en France, un étudiant peut
effectuer une étude qualitative en observant un centre d’accueil des migrants. Ces
observations doivent permettre de faire émerger des informations à partir des notes
prises et des éléments constatés.
Les entretiens
Pour effectuer une étude qualitative, vous pouvez aussi faire passer des entretiens.
L’entretien permet à l’étudiant de récolter des données verbales qui sont récoltées
grâce à des questions (préparées ou non).
L’entretien directif.
L’entretien semi-directif.
L’entretien non-directif.
Exemple d’entretien
Sur le même mémoire au sujet de l’accueil des réfugiés en France, l’étudiant pourrait
opter pour la technique de l’entretien semi-directif. Il s’agit d’aller interroger des
migrants, des bénévoles de l’association ou des responsables politiques en
préparant des questions qui lui permettrait de vérifier ses hypothèses.
Le focus group
Cette technique permet aussi d’étudier les relations sociales entre les personnes
présentes. La présence d’autrui permet de mettre les individus sous une pression qui
révèle certains comportements.
Le focus group dans le cadre du mémoire sur l’accueil des réfugiés en France
pourrait consister à réunir plusieurs personnes réfugiées afin de discuter de leur
situation.
Le recueil documentaire
L’analyse de discours
Cette méthode revient à étudier un discours pour en faire ressortir des données à
analyser par la suite.
Exemple de discours
Concrètement, dans le cadre du mémoire sur l’accueil des réfugiés en France, cela
pourrait revenir à analyser une prise de parole politique au sujet du droit du sol.
L’étudiant peut analyser une politique publique menée sur son sujet de recherche.
Pour un mémoire sur l’accueil des migrants en France, l’étudiant pourrait étudier un
chapitre de loi sur le droit d’asile en France. Ses recherches peuvent être suivies
d’une analyse de terrain (méthode de l’observation). Le but est de comprendre si la
loi s’applique bien dans la réalité.
1. Le chercheur n’a généralement pas une idée claire des concepts et des résultats qui
seront pertinents.
2. Le plan de recherche est souvent plus flexible qu’avec des études quantitatives.
3. La recherche est effectuée dans des environnements « réels ».
4. La construction de la théorie est plus importante que les tests théoriques.
5. Les hypothèses ne se vérifient (presque) jamais.
Pour analyser des données récoltées par entretien, il est possible de procéder de la
façon suivante :
À noter que des logiciels spéciaux sont disponibles pour l’analyse d’une étude
qualitative, tels que NVivo, ATLAS.ti, Kwalitan, KODANI et MAXqda. Certains d’entre
eux peuvent être utilisés gratuitement grâce à votre établissement.
Il décide ainsi de réaliser une étude qualitative pour mieux comprendre ce phénomène.
Question de En quoi les conditions de travail actuelles sont-elles un facteur de mal-être pour les
recherche policiers français ?
Hypothèses Les médias et le mouvement des gilets jaunes accroissent la pression subie par les
policiers.
Les armes et l’ambiance virile rendent le suicide plus facile.
La fin de la camaraderie et la dégradation des relations entre la base et les chefs
isolent les individus.
Le manque d’accompagnement psychologique ne permet pas d’éviter un état
mental en danger.
Au final, c’est à lui de choisir la méthode qui lui correspond le mieux. Celle qui sera le plus
utile à son mémoire pour recueillir un maximum d’informations et celle avec laquelle il se
sent le plus à l’aise.
Imaginons ici que l’étudiant choisisse de mener un entretien semi-directif (il prépare des
questions à poser, mais n’est pas contre le fait que les personnes interviewées divergent de
celles-ci).
Préparations Il lui faut bien définir l’échantillon à interroger selon les réponses que l’on souhaite avoir :
les personnes doivent être contactées à l’avance et un rendez-vous doit être pris.
Quelles questions poser ? A qui ? Sous quel angle ? Sur quel ton ?
Conseil : si le microphone et la vidéo sont de bons outils, ils peuvent être de faux-amis en
entretien, car l’assurance de pouvoir réécouter l’interview peut apporter une
déconcentration sur ce que dit en temps réel la personne interrogée. Le mieux est alors de
prendre en note dans un carnet, les moments clés de l’entretien, même lorsque celui-ci est
enregistré.
Collecte de Le jour J, l’étudiant doit :
données
Faire attention à son comportement et sa tenue.
Apporter tout le matériel nécessaire.
Tester l’enregistrement.
Prendre des notes pour rebondir si nécessaire.
Observer les non-dits (ton, hésitations, hexis…).
Si l’étudiant a choisi l’entretien, il peut alors regrouper les informations en hiérarchisant les
questions de la plus générale à la plus spécifique.
L’analyse de ces prises de parole doit permettre d’apporter une explication avec des mots,
du phénomène, du sujet, ou bien du fait, de départ.
L’étudiant pourra enfin, présenter l’analyse finale de sa recherche qualitative dans son
mémoire. Il peut rédiger une analyse écrite sous forme de paragraphe argumenté. Ou bien
sous forme de tableau explicatif, accompagnée d’une analyse écrite sur les données
ressortant dans le tableau.