Capteurs Actionneurs Systèmes Automatisés
Capteurs Actionneurs Systèmes Automatisés
Capteurs Actionneurs Systèmes Automatisés
II.1 Définition
Un système automatisé est composé de plusieurs éléments conçus pour effectuer un
ensemble de tâches programmés.
Il simplifie, sécurise et rend moins pénibles les tâches de production ou de la vie courante,
les systèmes automatisés peuvent être de nature technique très divers et différentes
disciplines peuvent d’interpénétrer : l’automatique, l’informatique, la mécanique,
l’électronique, l’électrotechnique. Plus le système est complexe, plus les disciplines
concernées sont nombreuses.
a) Vérins
Un vérin pneumatique est un actionneur qui permet de transformer l'énergie de l'air
comprimé en un travail mécanique. Un vérin pneumatique est soumis à des pressions d'air
comprimé qui permettent d'obtenir des mouvements dans un sens puis dans l'autre. Les
mouvements obtenus peuvent être linéaires ou rotatifs.
Un vérin pneumatique ou hydraulique est un tube cylindrique (le cylindre) dans lequel une
pièce mobile (le piston) sépare le volume du cylindre en deux chambres isolées l'une de
l'autre. Un ou plusieurs orifices permettent d'introduire ou d'évacuer un fluide dans l'une ou
l'autre des chambres et ainsi de déplacer le piston, le piston muni d’une tige se déplace
librement à l’intérieur d’un tube. Pour faire sortir la tige, on applique une pression sur la face
avant du piston, et sur la face arrière pour faire rentrer la tige.
Figure.4 Constitution d’un vérin
Cet actionneur de conception robuste et simple à mettre en œuvre est utilisé dans
toutes les industries manufacturières. Il permet de reproduire les actions manuelles d'un
opérateur telles que pousser, tirer, plier, serrer, soulever, poinçonner, positionner, etc... La
figure ci-dessous évoque les principaux emplois des vérins pneumatiques en automatisation
de production.
Avantages : les vérins simple effet sont économiques, et la consommation de fluide est
réduite.
Inconvénients : à course égale, ils sont plus longs que les vérins double effet ; la vitesse de la
tige est difficile à régler en pneumatique et les courses proposées sont limitées (jusqu’à 100
mm).
Utilisation : travaux simples (serrage, éjection, levage, emmanchements, …)
Avantages : plus grande souplesse d’utilisation ; réglage plus facile de la vitesse, par contrôle
du débit à l’échappement ; amortissements de fin de course, réglables ou non, possibles dans
un ou dans les deux sens. Ils offrent de nombreuses réalisations et options.
Inconvénients : ils sont plus coûteux.
Utilisation : ce sont les vérins les plus utilisés industriellement, ils présentent un grand
nombre d’applications.
Vérin double effet à amortissement : Les dispositifs avec tampons amortisseurs sont
recommandés aux plus hautes énergies. Dès que le tampon entre dans son alésage, le fluide à
l’échappement est obligé de passer par l’orifice B plus petit, au lieu de l’orifice A. La
réduction du débit provoque une surpression créant l’amortissement.
Vérin rotatif : l’énergie du fluide est transformée en mouvement de rotation ; par exemple,
vérin double effet entraînant un système pignon-crémaillère. L’angle de rotation peut varier
entre 90 et 360°.
Figure.13 : vérin double effet sans tige avec amortissement des deux côtés
Vérin double tige : Ce type de vérin absorbe mieux les forces latérales grâce au double palier
de la tige.
Le moteur, raccordé au réseau d’air comprimé, est constitué principalement par un carter
muni de 2 flasques. Un rotor équipé de palettes est monté excentré.Son guidage est assuré par
des roulements à billes montés dans les flasques avants et arrières. L’air comprimé pénètre
dans le moteur par l’orifice P et arrive dans le cylindre ou se trouve le rotor 7. Sous l’effet de
la pression de l’air comprimé sur les palettes, le rotor tourne. Par l’intermédiaire de la force
centrifuge, les palettes, quand le moteur fonctionne, sont appliquées contre la paroi du
cylindre.
c.Distributeurs
Distributeur est un pré-actionneur associé à un vérin pneumatique (ou hydraulique). Il
commande la circulation de l'énergie entre la source et l'actionneur.
Ils sont utilisés pour commuter et contrôler le débit du fluide sous pression, comme des sortes
d’aiguillage, à la réception d’un signal de commande qui peut être mécanique, électrique ou
pneumatique. Ils permettent de :
- contrôler le mouvement de la tige d’un vérin ou la rotation d’un moteur hydraulique ou
pneumatique (distributeurs de puissance) .
- choisir le sens de circulation d’un fluide (aiguiller, dériver, etc.) ;
- exécuter, à partir d’un fluide, des fonctions logiques (fonctions ET, OU, mémoire, etc.) ;
- démarrer ou arrêter la circulation d’un fluide (robinet d’arrêt, bloqueur, …) .
Principe de la symbolisation
Nombre de cases : il représente le nombre de positions de commutation possibles, une case
par position. Chaque position du distributeur est symbolisée par un carré.
Flèches : dans chaque case ou position, les voies sont figurées par des flèches indiquant le
sens de circulation du fluide entre les orifices. T : les orifices non utilisés dans une position
sont symboliquement obturés par un T droit ou inversé. Le nombre des orifices est déterminé
pour une position et est égal pour toutes les positions.
Source de pression : elle est indiquée par un cercle noirci en hydraulique, clair en
pneumatique. Echappement est symbolisé par un triangle noirci en hydraulique, clair en
pneumatique.
Distributeur
3/2 monostable Distributeur
(3 orifices et 2 5/2 monostable
Positions) (5 orifices et 2
Positions)
Le vérin hydraulique est un appareil qui transforme une énergie hydraulique en énergie
mécanique. Ils utilisent l’huile sous pression jusqu’à 350 bars Par rapport aux vérins
pneumatiques ils sont plus couteux et développent des efforts beaucoup plus important. Les
vitesses de tige sont plus précises.
Principalement on a deux types : vérins simple effet et vérins double effet
b) Pompe hydraulique
La pompe est destinée à transformer une énergie mécanique fournie par un moteur, en énergie
hydraulique. Son rôle se limite à aspirer l’huile de réservoir et de la refouler. La pompe
fournit un débit. Elle est donc un générateur de débit.
Une pompe se caractérise par
Débit : C’est le volume d’huile que la pompe peut fournir pendant l’unité de temps pour une
vitesse de rotation établie. Q : débit, en litres /minute (l/min)
Cylindrée : Elle correspond au volume d’huile théorique débitée par tour en cm3 ou en litre.
Donc le débit Q correspond à la cylindrée par la vitesse de rotation.
Q= Cyl . N Avec Q : débit, en litres /minute (l/min) ;
Cyl : Cylindrée, en litres (l/tr) ou en cm3/tr ;
N : vitesse de rotation, en tours /minute (tr/min).
Dans ce type d’actionneur, l’énergie hydraulique fournie par un fluide sous pression est
transformée en énergie mécanique. Il en résulte un mouvement de rotation de l’arbre de sortie.
- Les moteurs hydrauliques présentent deux caractéristiques : le couple moteur et la
vitesse de rotation.
- Les moteurs sont classés en deux familles : Les moteurs rapides (les moteurs à palettes, à
engrenages, à pistons axiaux et à pistons radiaux) et Les moteurs lents (cylindrée élevée).
La MCC est constituée de deux parties principales appelées le rotor et le stator (voir schéma
ci-dessous).
Figure.18 Vue en coupe simplifiée d'une MCC
Rôle du stator (ou inducteur) : Comme vous pouvez le voir sur le schéma ci-dessus, le stator
supporte des bobines d'excitation. Leur rôle va être de produire le champ magnétique dont
nous avons besoin
On voit que le champ magnétique produit par les bobines du stator traverse tout le rotor
(fig.19a), mais s’il n'y avait que cela, le moteur ne fonctionnerait pas.
Rôle du rotor (ou induit) : On peut voir dans la fig.19b que le rotor possède des encoches.
Elles servent à recevoir des fils conducteurs qui seront parcourus par un courant électrique.
Le principe de Laplace : Si on plonge un conducteur électrique de longueur , parcouru
par un courant d'intensité I, dans un champ magnétique d'intensité B, alors le
conducteur se voit appliqué une force d'intensité F
Sur la fig19b sont indiquées les forces agissant sur les deux fils. On peut voir que le couple de
force va mettre le cylindre (ici le rotor) en rotation. Si vous multipliez le nombre de spires,
alors vous augmentez le couple appliqué sur le rotor et ainsi la puissance du moteur !
b) la machine asynchrone
c. L’effecteur. Tout élément de la partie opérative qui agit dans le système (cabine
d’ascenseur, convoyeur, wagon, …). Il est situé à la suite de l’actionneur pour finaliser le
travail, il produit l’effet attendu. Par exemple : Les chenilles du robot ou la cabine
d’ascenseur. L’effecteur est l'élément terminal de la chaîne d’énergie, sa fonction technique
peut se décomposer en plusieurs actions :
Transmettre l’énergie
Transformer l’énergie
Adapter l’énergie
II.5 Capteurs
Les capteurs sont des composants de la chaîne d'acquisition, dans une chaîne fonctionnelle.
Les capteurs prélèvent une information sur le comportement de la partie opérative et la
transforment en une information exploitable par la partie commande.
Une information est une grandeur abstraite qui précise un événement particulier parmi un
ensemble d'événements possibles. Pour pouvoir être traitée, cette information sera portée par
un support physique (énergie), on parlera alors de signal. Les signaux sont généralement de
nature électrique ou pneumatique.
Un capteur est un dispositif qui transforme l'état d'une grandeur physique observée en
une grandeur utilisable.
Principales caractéristiques des capteurs :
Signal TOUT ou RIEN (TOR) : - Ce sont les capteurs les plus répandus en automatisation
(interrupteurs de position, détecteurs de proximité...). Les capteurs TOR ne délivrant que deux
états 0 et 1 sont généralement appelés des DETECTEURS
Signal ANALOGIQUE : -Il traduit des valeurs de température, de position, de pression... etc
sous la forme d'un signal évoluant entre deux valeurs limites.
Ex: La température dans le collecteur peut prendre toutes les valeurs entre 0 et 250°C.
Le signal transmis varie de façon continue entre 0 et 20mA.
Signal NUMERIQUE : - Le signal délivré est une combinaison de BITS formant un signal
numérique.
Ex: A chaque position angulaire (P1,...Pn) du plateau correspond une valeur numérique
délivrée par le codeur.
Capteur inductif : Les capteurs inductifs produisent à l'extrémité leur tête de détection un
champ magnétique oscillant. Ce champ est généré par une self et une capacité montée en
parallèle. Lorsqu'un objet métallique pénètre dans ce champ, il y a perturbation de ce champ
puis atténuation du champ oscillant. Cette variation est exploitée par un amplificateur qui
délivre un signal de sortie, le capteur commute.
Le système REFLEX
Technologie de la commande
La logique câblée
L’élément principal s’appelle module séquenceur et l’association de modules constitue un
ensemble appelé séquenceur. Le pilotage des distributeurs se fait par une action de l’air
comprime sur un piston qui fait déplacer le tiroir du distributeur à droite ou à gauche.
L’ensemble, appelé tout pneumatique, est homogène et fiable.
Automate compact : Il intègre le processeur, l'alimentation, les entrées et les sorties. Selon les
modèles et les fabricants, il pourra réaliser certaines fonctions supplémentaires (comptage
rapide, E/S analogiques ...) et recevoir des extensions en nombre limité.
Le processeur : Son rôle consiste d’une part à organiser les différentes relations entre la zone
mémoire et les interfaces d’E/S et d’autre part à gérer les instructions du programme.
Les interfaces :
L’interface d’Entrées comporte des adresses d’entrée, une pour chaque capteur relie.
l’interface de Sorties comporte des adresses de sorties, une pour chaque pré-actionneur. Le
nombre d’E/S varie suivant le type d’automate. Les cartes d’E/S ont une modularité de 8, 16
ou 32 voies. Elles admettent ou délivrent des tensions continues 0 - 24 Vcc.
La mémoire :
Elle est conçue pour recevoir, gérer, stocker des informations issues des différents secteurs du
système que sont le terminal de programmation (PC ou console) et le processeur, qui lui gère
et exécute le programme. Elle reçoit également des informations en provenance des capteurs.
Il existe dans les automates plusieurs types de mémoires qui remplissent des fonctions
différentes :
– la conception et l’élaboration du programme font appel `a la RAM et l’EEPROM.
L’alimentation :
Tous les automates actuels utilisent un bloc d’alimentation alimente en 240Vac et délivrant
une tension de 24 Vcc.
1. Composants du S7-300
L’automate programmable qu’on présente dans la suite de ce manuel, c’est l’automate S7-
300 disponible au niveau du laboratoire automatisme industriel (département
d’automatique)
(1) Module d’alimentation S 307 ; 2 A ;(6ES7307-1BA00-0AA0) :
Le module d’alimentation convertit la tension secteur (CA 120/230 V) en tension de service
CC 24 V et assure l'alimentation du S7-00 ainsi que l'alimentation externe pour les circuits
de charge CC 24 V.
Nº de référence : 6ES7307-1BA00-0AA0
Divers modules d'alimentation sont mis à disposition pour l'alimentation du S7-300 tel que le
L’automate disponible dans notre laboratoire de TPs , est muni d’une CPU 312 ( 312-1AD10-
0AB0 ) et une carte mémoire d’une capacité :64KB (6ES7953-8LF11-0AA0)
1 .Nº de voie
2 .Signalisation d'état - vert
3. Coupleur de bus interne
Tableau .1 les principales propriétés des
modules d'entrées TOR.les modules d’entrées
Modules SM 321 ; SM 321 ; SM 321 ; SM 321 ; SM 321 ; SM 321 ;
DI 32 x utilisés
DI 32 x DI 16 x DI 16 x 24 DI 16 x DI 16 x
24 V cc 120 V ca 24 V cc V cc 24 V cc ; 24 V cc ;
(-1BL00-) (-1EL00-) (-1BH02-) (-1BH10-) (-7BH01-) (-1BH50-)
Nombred'entrées 32 DI ; 32 DI ; 16 DI ; 16 DI ; 16 DI ; 16 DI de
par groupes par par par
de 16 par groupes par groupes groupes de groupes de groupes de
de 8 de 16 16 16
16
Tension 24 V cc 120 V ca 24 V cc 24 V cc 24 V cc 24 V cc
nominale
d'entrée
Modules SM 321 ; SM 321 ; SM 321 ; SM 321 ; SM 321 ; SM 321 ;
DI 16 x DI 16 x DI 16 x DI 16 x DI 8 x DI 8 x
UC 24/48V 48-125 V 120/230 V NAMUR 120/230 V 120/230 V
(-1CH00-) cc c.a. (-7TH00-) c.a. ca
(-1CH20-) (-1FH00-) (-1FF01-) ISOL
(-1FF10-)
Nombred'entrées 16 DI ; par 16 DI ; 16 DI ; par 16 DI ; 8 DI ; par 8 DI ;
groupes de par groupes groupes de par groupes groupes de par groupes
1 de 8 4 de 2 2 de 1
Propriétés
Le module SM 322 ; DO 32 x 24 V cc/0,5 A se distingue par les propriétés suivantes :
● 32 sorties, séparation galvanique par groupes de 8
● courant de sortie 0,5 A
● tension d'alimentation nominale 24 V cc
● convenant pour électrovannes, contacteurs pour courant continu et LED
1) Installation de STEP 7
Un réseau local industriel est utilisé dans une usine ou tout système de production pour
connecter diverses machines afin d’assurer la commande, la surveillance, la supervision, la
conduite, la maintenance, le suivi de produit, la gestion, en un mot, l’exploitation de
l’installation de production.
Généralement, on regroupe sous le terme bus de terrain tous les bus de communication
industriels. On distingue néanmoins par complexité décroissante :
● le bus d'usine (data bus) : réseau local industriel (RLI) permet la communication entre
l'automatisme et le monde informatique souvent base sur Ethernet
● le bus de terrain (field bus et device bus) : interconnexion des unités de traitement et des
périphériques
● le bus de bas niveau (sensor bus) : bus capteur/actionneur