Le Nouvel Edito b2

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 228

1
Niveau B2
CD audio
et DVD inclus
> La France : carte physique

0 km 50 100 km

-
GEOATLAS

,
LE NOUVEL

1
Niveau B2

Méthode de français

.. .. \
... . . . ..

Corina Brillant

Virginie Bazou
Romain Racine
Jean-Charles Schenker
Un grand merci à Élodie Heu et Jean-Jacques Mabilat pour la belle première édition d'Édito
dont nous nous sommes inspirés.
Un chaleureux et amical remerciement à Nora Heinonen en Finlande,
ainsi qu'à Gilles Rufener en Suisse.
Et enfin, toute notre gratitude à l'égard de l'équipe éditoriale.

Les auteurs

r
1

Conception et direction artistique de la couverture: Christian Dubuis-Sontini ©Agence Mercure


Principes de maquette pages intérieures (hors réalisation et iconographie): Christian Dubuis-Sontini © Agence Mercure
Mise en page: LNLE
Photogravure: S.C.E.I.
Illustrations: Lourent Bouriaud (pages 10, 28, 46, 64, 82, 1 00, 11 8, 136, 154, 172), Bouer (pages 91, 109, 174,
}75), D el ig ne (pages 27, 63, 99, 135, 171). Dom (pages 9, 45, 81, 93, 106, 117, 128, 153, 177, 180)
Edition: Sylvie Boude t
Enregistrements, montage et mixage du Cl? audio: Fréquence Prod
Montage et interface graphique du DVD: A l'est

•le photocopillogc. c est l'usage obus•l et collectif de lo photocopie sons outorisot1011 des auteurs et des éd1teurs largement répondu
dons l�s établissements d'enseignement le phorocoptlloge menace l'oven1r du liVIe, cor il met en danger son équilibre économ•que
Il prrve les auteurs d uno JUSIC rémuné1ohon En dehors de 1 usage pnvé du cop1ste. roure rep!oducrion totale ou po1helle de cet ouvrogC'
est 1111e1d1te

• Lo lo1 du Il mors 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'orricle 41, d'une port. quo les cop•os ou rep•oduction�
srrictomont réservoos à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collechve • el, d'autre ro•t que les analyses cl !':Ourle�
c•lohons dans un but d'exemple cl d'illustration�. • toute représentation ou reproduction int6grolo ou partielle, folle sons le con�ntemenr
do 1 oureur ou de ses ayants dro11 ou ayants couse est ill•c•te (ol111éo 1er de l'article .dOl
• Cotte •oprésenkJhon ou reproduction por
- •

quelque ptocédé que ce soli conshluero•l donc une conlroloçon sonc.lionnee par les orttdes 425 Cl �u,vant� du Code pénal •

@ Le s Éditions Didier, 2010 ISBN 978-2-278-06657-5


Avant-propos

LE NOUVEL édito s'adresse aux étudiants adultes et grands adolescents ayant atteint le niveau Bl
et leur permet d'acquérir le niveau B2 (avancé ou indépendant) du CECR.

Étant donné le succès de la première édition d'Édito, nous avons repris, tout en les actualisant,
ses points forts tels que la présentation du vocabulaire et de la grammaire, ainsi que la manière
d'aborder les textes écrits et les documents oraux majoritairement authentiques. Le manuel
présente principalement trois nouveautés: une double page Regards sur la France, un travail
spécifique sur les champs lexicaux et un DVD inclus dans le manuel.

Un accent particulier a été mis sur le culturel et l'interculturel. Rega.rds sur la France (article
traduit de la presse internationale) apporte un point de vue extérieur sm la société française.
De plus, l'espace francophone est fortement représenté dans l'ouvrage à travers de nombreux
documents. Ces regards multiples sur la culture et la langue françaises favorisent les échanges en
classe à travers des productions écrites et orales. L'interculturel y trouve donc toute sa place par la
confrontation de ta culture cible à la culture source.

Les pages de vocabulaire, fondamentales dans la progression d'acquisition d'une langue étrangère,
sont dynamisées au moyen d'activités de sélection et de réemploi et complétées par des jeux sur
des expressions idiomatiques.

Un CD audio et un DVD sont joints à ce NOUVEL édito. Dans chaque unité, on trouvera une
compréhension audiovisuelle et deux à quatre compréhensions orales ainsi que des exercices
sonores complétant les activités grammaticales et lexicales. Le DVD propose une nouvelle forme
d'apprentissage attrayante et qui met en œuvre des compétences multiples.

La grammaire est traitée de manière systématique et progressive, passant de la découverte


(échauffement) au réemploi (entraînement). Les contenus grammaticaux couvrent, de même que
toutes les autres compétences, le niveau B2 du CECR.

En fin d'unité, des ateliers sont proposés sous forme d'approche actionnelle c'est-à-dire sous forme
de projets à réaliser en groupes lors desquels les apprenants investissent, dans l'échange, leurs
compétences et leurs aptitudes de manière créative et récréative.

À la fin du manuel, on trouvera un mémento grammatical, des conseils pour la production écrite,
la transcription des enregistrements et les corrigés des exercices de grammaire et de vocabulaire.

Après l'écriture de cet ouvrage qui nous a enthousiasmés, nous souhaitons que les enseignants
puissent y trouver un outil complet et varié qui les aidera dans leur tâche d'enseignement et
surtout, que les étudiants prennent plaisir à apprendre la langue française tout en se cultivant et
en s'enrichissant personnellement.

Les auteurs
•· ,.J '
Comp�endre une int erview
' 1
bes médias . .
Compréhension • Comprendre un reportage radiodiffusé
orale sur là place des fe(l'lmes dalb les médias
C�mpreridre une revue de presse
rodioCllffusée
Compréhension • Com,prendre un clip vidéo sur les médias
audiovisuelle
• Expliquer et commenter une compogn�
pu
' blicitoire
, ·.. ,. j{!
Production orale
Ex;pliquer ses goôtu t 'ses chail< en atière r.n
de presse et de tél;vision · · ' ,

Imaginer l'avenir d'un homme sons médias


• '

Raconterunfait divers

Compréhension
écrite

un article sur.une série télé'visée


Écrire une lettre pour réagir à un rti la ce
' "
� Compléter les paroles' d'une chanso n
• Écrire un article à pàrti r d'une interview
ràdiodiffusée
. ,
.. �éoliser la une d'un jpurnol �·.
, ,,. , •

Ecrire un article sur


'
un foit ,d iver$ ' ,
' ·111 ..

Documents
sonores

Docu�ents
oudi�vis�els

Documents écl'its
et
iconographiques

Civili5otlon

.
•.� ,.
'

Ateliers
lri
à
r
Rédiger un guide des restaurants la mode
�.

Org.oniser un b�okcrossing 'f.t �· ·


' . .,

4
Comprendre une émission sur l'histoire
d'une œuvre d'art
• Décrire des œuvres d'art
• Présenter un synopsis et une critique de film
• Comparer trois tableaux sur le mime thème
• Donner son opinion sur l'art et l'artiste
Do�ner son opinion sur la relation entre
oncten et moderne
• Comprendre un article sur le cinéma français • �omptendre un article su_r :léjour d'une
• Comprendre une critique de film Américâine dans la Frànce d'outre-mer
• Comprendre l'interview d'une dessinatrice • Comprendre une BD sur des Français
de BD dans laquelle elle raconte son �n vQyage organisé
, parcours • Comprendre ùn ortiol·e sur les moyens
• Comprendre une planche de BD sur un de partir •n vacances malgré la crise
storique • Compren�re un artiolè sociologique sur
Lc,mr)rAndtrA un article présentant les les types de séjour.s e)(. trimes
i)I,•M

la présentation d'une œuvre d'art ! Rédiger ,une brochure pour des touristes
un synopsis • 'Décrire, dans un courrieJ, les différentes
une critique de film formes d'éc;otour.isme Il'
• à
Compléter une interview l'aide d'une • Raconter, da.ns'une'<!arte�postale, une situa- ::s
c
�iographie tia.n c.omique fU
�crire une critique de BD • Écr'ire une ·leHte�<Je réclamation ..,
c
à
Ecrire une lettre un artiste à qui on a • Écrire un court article qui donne des « bons 0
u
commandé un portrait .. plans » pour les vacances
Il'
• Raconter une e.xpérie�c:e de vacance-s fU
·
·un · c;t de loi s· ur un �
::s
01
L'art p. 48 • Le tourîsme. p. 66 G
• O.écrire un objet d'art p.49 • les tian sports p. 70 fU

52·53
-

•, les participes· p. • la cauS:e, p �4-75 .a


G

..

l'appréciation p. 56·57 • Exprimer la posslbilité/conseiller/ ..,


. • Exercictf sonore l'expression de l'apprécia­ déconseillèr p. 18-79
, �\lion p.57
la concession et l'opposition p. 60·61
• la peinture au cinéma (France lnfo) p. 50 l'
• Connaissez-vous écotoorisme i
·• 51
Picasso et les maîtres (RFI) p. ('Fronce lnfo) p. 64·65
Et les riverains9 (France lnfo) p. 53 • Réclamation p; 71
orcel Duchamp (France Inter) p. 58 • Première·mo·ndl'ale au pôle Nord
lnfo) p. 79

• :vacancet à K'I ouma� p. 17


• Regards �ur la France Comment Astérix • Règard.s sur ICI fronce Dans les brumes de
'"a liquidé la nouvelle vague p.
.
46·47 Saiot.Pierre-et-Miqu.elon p. 64 6 5 ·
• � Sêrophine », l'art et le dénuement p.
. 50 '• LéS. B.idochol'l en voyag.e organisé,
•, Co��ent je, suis devenue dessinatrice de de Chr istian Binet p. 6.8
. 'BD p. 54 . • Sondage s(lr le5 destinations de vos rêves P• 69
... l<iki de Montparnasse, de Catel et Bocquet • .lesëfi.xcommaodem,,ts pour .profiter
p. 55 �e la crise en ·vac;:ances p. 72
' le moderne investit l'ancien p. 57 • Réservations (iliustrotiolls) p. 73
� Procèl surréaliste autour- de L'Urinoir • V<:Jcancèsfrissons ! p.. 76·77
de Duchamp p. 59 " • l'Etol',ne veti't plus payer pour sauver ses
� ··' tourisles 77

• les c hoi�des François en matière de


y
' mo ensde t!'anspol'ts et de destinations
po1Jr.fe' $ vàconces p. 61

p .8� .
• RéoljSè_r,un carnet de voyages papier e't

sonore-

s
unité 5 unité 6
Grandeur nature L'histoire en marche
pages 81 à 98 pages 99 à 116
-
-
• Comp� �od re une inter iew 5ur le dévelop-, €omprendre un témoignage sur mai 68··,.
Compréhension
9rdle
d
pe�ent urable �
·
• !=amprendre une'déRêche radiophonique ,. ,
• Com'prendre une émission surle jar d inage sur Mayotte
• Comprendre un (j· ocumentaire sur le terroir
el la piod'�ction viticole
'\o
• Ar.g umenter sur l'investissement éctil�gique
• · Dé attre sur l'avenir écologique de la
b
plànète .
Pq_rler de problèmes e.nvirontlementaù�
Production orale de son pays '
• Jouer une scène entre un écol(!gi�t' etun
pollueur ,< ·� �
••
· • Raconter des anecdotes anifllalières ·
• Discuter à p�opos des ja_rdins pa_rtagés

Compréhension
écrite

Documents
sonores

Documents
audiovisuels

Documents écrits
ct
iconographiques

Civilisation

p. 98 ..
. .>.

• Cré.er· un prospectus publicitaire poùr ·Un....


Ateliers P.arc naturel · _ ·
.

. '·� Ecrire une pé t i ion contre le réc hauffement


climatique ' :to

6
• Comprendre une chanson sur les ASSEDIC
• Comprendre un reportage radiodiffusé sur
la carrière des femmes
• Comprendre un dialogue sur la consultation
philosophique en entreprise
• Comprendre une chronique radio présen­
tant l'opinion des Français sur le travail le
dimanche
rendre un extrait' de tllni relatif ô'une, 1 une mint.série sur les relations
matrimoniale de travail
. Parler de .la fidéJit& et de l'adultère • Donner des conseils pour comprendre des
.···Parler de la différênce en amour salariés français
•· Donner sa conception· de l'amitié • Jouer une scène entre collègues de travail
• Présenter et déclamer un poème 1 • Décrire la situation professionnelle des
• Décrire sa personnalité • jeunes diplômés et des senion
·�··Réagir à des citations sur l' omour·l'amitié • Débattre de l'é-galité hommes/femmes au travail
• 1 une scène de discrimination
• Comprendre un texte 'sur la fidélité • Comprendre un article comparant salariés
• Comprendre un,texte littéraire sur l'amour français et canadiens
, Comprendre une pQésie sur l'amour • Comprendre des dessins humoristiques
., Comprendre un..ennéogrom'me relatif aux • Comprendre un texte critique sur les conRih
·péchés Gopit�ux ., . " sociaux dans un DOM
lire et expliquer de.s citations sur l' amour• • Comprendre un article critique sur l'égalité
l'amitié hommes-femmes
• Comprendre une BD sur le travail le dimanche
Lo•mtlrendlre un extrait littéraire sur la lit

Rédiger un article pour aider à comprendre c
cu

des salariés +'


• Écrire une lelitre de candidature c
0
• Rédiger un commentaire de données chiffrées u
• Créer une plaquette de promotion pour un DRH lit
cu
• Réagir par courrier à un article polémi ue
q -u
• Rédiger un article comparant deux sondages
·

• Inventer des Cf
cu
• le travail p. 138 -� .
-

..a
• Commenter des données chiffrées p. 142 .,
• la comparaison p. 146 +'

• Exercice sonore l'expression c;le la similjtude


et de la différence p. 146 . '·
• · � . �"''
verbal

Ke•nards s.vr lo; F i'once Différence: i • Regards sur la Fronce Recrutemen t :


contre .adultère prévisible r comprendre ses salariés fronçais en 6.
136· 137
'
• + , ... �1·
�·' 1 ' leçons p.
La Femme rompue de· Simone de Beauvoir • Qualifications p. 140
p.1'1'-1 , •' ' .. • la dimension. éthique est une constante dans
leHre 'à m9i-mêm� d• Fronço1se' Mollet-Joris les conRits sociaux en Guadeloupe p. 141
1 p 1�3' ' • l'égalité hommes-femmes selon la Halde p. 144
,� Au pord de l'eau de Re('lé-�.ronçois Sully. Flag rant délit de discriminations p. 145
Prudhomme r•. J�p,· ' �· .' •

• Évolution p. 147
•.' le' 7 péchés oopiloux p� 1 ,10' . • 8/aise, de Dimitri Planchon p. 148 ,
:. .Amour ou omitiéf·(citotions) p. t�� • « la grève »,extrait de Germinal, d'Emile
� .
Zola 151

p \ . ' � p. 152
. .EJ-".11 ,<
c.ri,(e.un� lett�e d'amour artistique
,

•.· • Rédiger un commentaire de données chiffrées


· • Cr�er un·test sur 11omitié • Rédiger de5 slogans

7
, unité 9 unité 10Le fran ça is
A la recherche du bien-être dans tous ses états
pages 15 3 à 170 pages 171 à 188

• Compron�re une• inter-view radiodiffusée sur • Comprel)dre un témoignqge.souvenif sur


Compréhension
la malbouffe Jo langue fran9aise
- ..
or�le'
.._, .
. • Comprendre une émission poriant èlu surpoid$
_
• Co mprendre un repo rtag e s· urun s l n
a o ';. ' • ·�2�pre11dre. � �e émiuion surdes e)(pres..
de- proèfuif$ « bien'êtr e '» · · s•ons lan,gag • eres _
,
.
• Débattre de 'la mélbou.ffe "' • Échanger sur la franèophonie
• EKpliquer ses goûts en matière de èuisine' • Jeu de didÎcm ; : prononcer desJourchelongues
• PQ rler des in v i tatio m et de. ·c::e qu'elles • r e 'l'imp,ortanc::e dè lo grommaire
Discu ter d
révèlenf · · · ' , ·-·
J "' • Commenter·!'écart entre l'écrit et l'oral
• Parler de problèmes liés ou surpoièb �tt· aux • Débattre sur la diversité des langues
l
di}çriminati on s. physiques .
· Parler des minorité.s lin g uist iques
..

• Débattre des méthodes de développemen t Donner son. ?vis' sur le lexique régional
' personnel . , , �·
• Comprendre u
n texte sur la fittéroture
f!ancophone
Coinprendr.e un textedepromotion
•.


·
de la lao g ue fra11çaise
' • Comprendre et « corriger >t un récit en franglais
Compr�hension
· • Comprendre un ·texte· suf l'évolution
écrite ' et les mystères de la grammaire françoise
•Comprendre un texte argumentotif pour
.la défense· de la langue française
•Comprendre une lettre avec des expressions
r é gionale$
,
., r·...
....

• les expressio n s�magées p. 17.4-175


• les mots de liaison p. 178 ,;('
• les nivea ux de langue p. 182 ,
Exercice sonore les niveaux de langue

p. 182 . .
la condition et l'hypotlièse
p. 186-187
�.�.

« Ne mâchons pas nos maux » • « la langue française me rappelle mon


(France lnfo) p. 1'54·155 enfance » p. 184
sonores
• le surpbids p. 165
Dcxu menls
• Vivez nature p. 165
audiovisuels •

• 'Regards sur la Fran·ce le pays où il fait bon ' • Regords·sur


.
.lo Fraoc& là langue françoise
viei1Jir p... l54�155 n'appartient pas à la Fronc e p. 172?173
·•Recette du .rnoelle,u� chocolat p. 159 • Fêtez la làngJe"fronÇai�e' p. 176
·
• Oi$..mo i -comment tu reçoii p�'l61. . ,. Francisation: tu ne. diras point
« hacker »
Dcxuments écrits • Destination pureté p. �62·163 • . mais « fouineur » p�
179
et • Immunité, ete. Claire BretéCher p. 166·167 • Pouvez-vous le dire en fronçais ' p. 179
iconographique$ • les pratiques sportive Cles ·fron çais p. l67 Vous reprendre% bien u ne tranche de
-� ·

• Po1nt d ir 'v uep. 169


�,,. li "
• ·
grommairt' p. 180�T81
" ., . :· . (:'li�' ;.<' ,..,
��-- >":" ·' 1
• Combat.pour le fronçais, de Claude Hagège ·
p. 183
• Gilles, le,Guillau_me Tell de la photo p. tM-185

• le jeu des spé daHté s p. 158


Civilisation
• Les pratiques sportivés de" Franç51is .P• � 67
p. 170 , . p. 188
Ateliers • Creer un blog de recettes de cuisine · "· " Écrire un poèrn• 1< à la 'manière de »
t

• Concevoir un guide des g ctivités d e .d él en te jÎ


• lm toviserundialo,gueà par ir d'exp re�r
·
'· .� •"' s io11s familières

Mémento grammatical p. 190-194 Con$eÏI$ pour la production écrite p. 195-196


Transcriptions des documents: CD p. 197-210 DVD p. 211-215 Corrigés p. 216-223
8
MÉDIAS Q la une
Écrire un article sur une série télévisée.
-Faire une critique des médias dans une lettre au
(( Rumeur: le plus vieux média courrier des lecteurs d'un journal.
Compléter les paroles d'une chanson sur les médias.
du monde.))
Réaliser la une d'un journal.
Je;m- Fnlnçuts Rr.:-vn Écrire un article sur un fait divers.
Réaliser une revue de presse pour la radio.
Créer le journal de votre classe.

9
REGARDS SUR
L �·L'- r
� \t
_ o.-- La splendeur,
, Q'r( Habi_tués aux s�ries télé"i ées poput:ruç.' , �u
1� Bri-
-
�� tanmques obseii'Ve r, t avec u11e ccrt:unl froJUe les
VF commentaires enthousiastes que �SiiU Je uccès
du soap ,Liffusé chaqu-e soi r à 20h20 ·u Fr ance 3.
c· t
b Les unes des joumaux-en font un phénomène de société, les
critiques
_ y voient une réponse balzaeien�e con.temporaine
et les sociologues un moyen de lutter <:Qotre les préjugés,
, de briser les tabous et même de changer la face de la France
1:.- grâce à_.sa�ne .?pulaire et à la noblesse de ses idéaux.
Il} S'agit-il"-d'une n uvel1e théorie joteJJe ctuelle ? d'unJ.raité_
de polit ique ? ou encore d\m' rn'ouvement religieux? Rien
de tout cela, quoique�t leâîih � è e en question inspire' à. �
>Ses adeptes 1� mêr:oe culte � ��- s agit d'e psyc\.�g îe ,,
. � �t-t .. ..... ...

du q u ii
ot d en, de l'observa.tion�. t sa!lsioncessjoa �

J!J,dela réal ité.au traversdu p,risme de la fiction etd':w1e ca-��.


1'!1�ad e télévis ion.aref, il s'agit d'un soap op:ra.
Pt�_.�s belle la vie� fcuilieton quotidien sur les aventures el
les mésaventures d'un groupe de Français moyens dans
u.n-�arsèille inondé dl: soleil, est la première sétie'à-Jrâ�'d
1 2tl qééc:nnjes.
' plusreurs
succès que, cc.mnaiit la france depuis
Cettains'dîront même la premt�re de l'histoice��<J:C. la télé-
vi�ion, dans ce pays q,ul, juslulf résen� efus'?oi t_ cl� copier
;
tes Formules anglo-saxonnes en vo g�:T011s les soirs de la
·• ·· .semain e, à 20.b20.,en.v.iron 6 tnillions d'é �rsonnes s'i:ns­
-2� tailent
/ -.. Ir pout:
tures par
c mf
tc� r-e ,'l'
e:_oble
� e �uotidi nn e d'ét11oti6n.s et d'aven-
t� .
e

curahon M1·novem_brc. la sén.e a enre


.
.
.
g1stré
un record;avec 6�8 .. millio.ns de speptateurs et une pârt
• d:audience de plus de 25 %. .
France 3, .la chatne p11blique qui a ta'Qçé la série en 2004,,
3D l ui a offert récemment u11e soirée entière, diffusant quatre
épisodes à la suite. TF1 er France 2;"<tuf ào même horalre
d'« access prime timc »proposent leur JT, Jl'ont.quc leurs

:f
yeux pour pleurer la _9.é.�atfegjon de leurs télésp�ctate.urs.
Ce succès est si � urant si inattendu que même es l
.
1 ,.l
{ •v.
,//_,, i,o.•'��' ) \.1
�� ' : (,

Entrée en matière Selon Marie-Hélène Sourcier, en quoi la volonté


Lisez le titre et le chapeau: à votre avis, de quoi de réalisme des créateurs de la série a-t-elle
va parler cet article et selon quel point de vue ? dérivé vers une représentation simpliste ?
Connaissez-vous La Comédie humaine? Pourquoi
l'• lecture Michel Maffesoli compare-t-il Plus belle la vie à
Qu'est-ce que Plus belle la vie? l'œuvre de Balzac ?
Quelles sont les intentions des scénaristes?
Vocabulaire
2•1ecture Relevez les mots et expressions qui se rapportent
Quels types de sujets sont abordés dans cette série? au média télé puis:
- Comment l'auteur explique-t-il sa popularité? a 1 classez-les dons les catégories suivantes: les

Relevez les différents points de vue sur Plus belle émissions, les personnes, les lieux, les structures;
la vie et résumez-les. Quels sont les arguments de b expliquez ceux que vous n'avez pas pu classer.
ses défenseurs ? Selon l'article, « Michel Moffesoli assure
pompeusement que Plus belle la vie marque

10
LA FRANCE

balzacienne de Plus �belle la vie


� )iot,è�e� �
créateurs de la série ne l'avaient pas imaginé. • n y avait 10 s plus délicats de la société française et de
des séries de ce genre dans les mwécs 1970. (Notamment les aborder deface, par l'intermédiaire de personnages aux-
Vive la vie! a.vec Micheline Presle et Daniel Ceccaldi, quels leupectafetus tendent à s'identifier», explique 'Thierry
dont les 143 épisodes ont été diffusés à partir de 1966.]\(

Sorel, directe�1r adjoint de l'unité fiction de France 3,_
Mats, depuis, le genre était complètemrnt tombé éshé
�� • Nous nefaisons pas la morale, nous 11e jugeons pas, mais�
ri'IICC �t, remarque Cbristophe Marguerie, préside
ntaëri 15 la série aide les gens n c7)mpre11dre d'autres points de vue.»
maison de production Telfranc e}[Avant Plus belle la viel, Ses créai �S i).
.Q COl)vaincus qu'une série télé peut avoir
«les chafnes 11'avaient tout simplement pas envie de tenter de lépeS Sib �
cus n s éfiques sur la société si eUe donne
l'aventure. Nous avons été les premiers. Nos concurrents sy à voir des pcr onnages réalistes, et non des stéréotypes.
ruaiem mai11tenant et lancent eux aussi leurs propres sé- « Notre Beur n'est pas épider mais avocat. Notre Noir est
1 ries... mais elles ne décollent pas.» On attribue le 11 phéno- 80 cadre n1péricur "• insiste Christophe Marguerie. Une ap­
mène PBLV »,comme J'appellent les médias, à plusieurs proche qui agace aussi<\ La série se veut tr�s républicaine
fucteurs. Ses créateurs assurent avoir inventé une série qui ,,.(loul le monde est t11lérant envers tout le monde, c'est cool
«tend un miroir à la société française» en décrivant la vi d'�tr.e gay), mais en réalité cette vision est très problémnti­
e�"
quotidienne et �s �cas de gens ordinalres.l C., �..J" que>�, estime Marie-Hélène Bourder, sociologue ct mill­
Voilà une ambition qui peut sembler bien banale aux 8� tante des droits des homo ex.uels. «Les personnages ont
Britanniques que nous sommes. accros de longue date à quarante ans de retard. Tout cela est très négatif, ça n'a
Coronation Street ou East Enders [deux séries populaires rien d'un progr�."
diffusées depuis 1960, pour la première, et depuis 1985, ais la success story de Plus belle la vie semble partie pour
pour la seconde!, mais, en France. c'e t un fait rare� suffi- durer. Ces derniers mois,au-delà de la érie télévisée. s'est
samment en tout cas pour que le sociologue Michel Maf· 90 développée toute une gamme de produits dérivés, ainsi
feoli assure pompeu ement que Plus belle la vie marque qu'un magazine destiné aux fans qui se vend à plus de
�le retour de l'tm portance du bm1al, au sens étymologique 1 million d'exemplaires par mois. Ouverte en juillet der-
titi terme». Offrant à la �agu télévisée des références lit· nier à Marseille, la boutique consacrée à PBLY reçoit des
térnires, Michel Maffesoli n'hésite pas à écrire que P.BLV centulnes de visiteurs chnque jour, la plupart venus spécia-
seralt l'équivalent contemporain de La Comédie humaine, 95 lement pour visiter la viUe qui a inspi ré leur tictioo. L'office
cl'lmposant chef-d'œuvre de Balzac. lt
'fro e les mains el organise
du tourisme de Marseille s'eh
• '-:otrcbeur· è l.JV(Kdl cl ntllrc ;-.i(lif, C.ldre upéricur,. �
des visites des studios de tourna elau quartier du Panier,
.....
Les sujets de société abordés vont de l'immigration au ra- dont s'Inspireraient les ruelles et les places ombragées;fu
cisme, en passant par les sectes et l'homophobie. Le casting quartier fictif appelé le Mistral. Comme le reconnaît son
met en scène toutes les générations, toutes les couleurs de lOO directeur, Maxime Tissot,Interrogé par Frnnce Soir, 11 c'est
peau ct toutes les orientations se:Œelles. Les ados se dro- la meilleure carte de visite que l'on pouvait espérer».
guent,leshomo e:xuelss'embrussentetla policièred'orlglne Lizzy DAVJSS, 71re Observer,
maghrébine livre sur deux fronts sa guerre contre la discrl- dans Courrier internntionnl, n• 944. 4 décembre 2008.
mlnation. «Nous cwo11s fait le choix délibéré de ne pas..t{u- • U11 Beur: 1111 Arabe.

�r T

"le retour de l'importance du banal, au sens Choisissez une série télé qu1 vous semble
étymologique du terme"». Faites des recherches représentative de votre société et écrivez un article
sur le sens étymologique et l'acception actuelle de pour le Courrier interna tiona l dans lequel vous
«banal». décrivez le scénario et expliquez en quoi elle « tend
un miroir de votre société. »

p
Existe·t-il, dans votre pays, une série télé
nationale qui ait autant de succès que Plus belle la
vte? La regardez·vous ? Pourquoi ?
Aimez·vous regarder des séries télé? Si oui,
lesquelles et pourquoi ? Sinon, pourquoi ?
Pensez·vous qu'une série télé puisse « [aider]
les gens à comprendre d'autres points de vue » et
«avoir des répercussions bénéfiques sur la société » ?
Justifiez votre réponse.

11
VOCABU LAI RE > les médias
t·l­ ,...

LA PRESSE cxprcssions: t'-'11"'•o> politique internalionak LA RADIO


l'abonnement (m.) laire la unt·- fv. la. rubrique des chiens 1 'auditeur( -triee)
" s' abonnc:'r avoir bq,nne preS$f' 1 • .,. � érrasés (jùm.) l>aissn le Vl,Jumc
) l'agence (de j)res:<u H /) t.!ll"' (_ .. ..._,� -�� socinl k �1nal
� le canard
� }am.)'-"'LK•<Ir- 2 Faites correspondre les société
'\'if'� la dépêche(
écouter
différentes parties de la
-o�
spcctades la FM
page de journal ci-dessau� sports
la difl'usion la longueur d'ondl'
avec un mot de lo liste.
la fc·uille de chou (làm.) le mcssag<:>
3 Retrouvez dans la liste les
l'hebdomadaire (m.) 4 Identifiez: les rubriqlles meure moins 1 plus fort
termes qui correspondent
k· journal
aux géfinitions suivantés:
de ces titres de presse. les ondl'S c:ourtt·s 1 long1JCS
le/la k:cteur(-trice) -L (plusieurs solutîons sont h: p<)Ste
Ill un bref artic le
• 1�· lectorat ...,�,... ���
"-
parfois possibles)
b,f'un i�o� titre e-n p�[Ôière radiophnniquc
'local(c) �. a 1 Forte moblllsatlon pour la r�ccplion
page'
le statut de la Poste
une 1Hst6lre à suivre
1<:- magmdm· c.l r\'transmcttrc
1• le mctt�ud b 1 Le «oui � irlandais sou­
la st.ltion
,1)..->� le périodiqu(' lage l'Europe
LES RUBRIQUES le transistor
c 1 Société Générale .:lleJs un
la pt·cssl' à scandale culture 1�: volume
remboursement anticipé. de
la presse feminine économie l'alde de l'État .
d 1 Carla la Première Dame
la presse pcopk: économique et �ocialr
la publidté faits divers ouvre son site, l'Élysée va
le c1 uotidien jeux « twitter »
1 JO 2016: Chicago compte
régional
e
o5o.;P'.....,' la revue
ml·dias
ml:�éo sur l'effet Oboma ·
, '' '
f 1 Fréquentation en hausse
le tabloi:d pctill'� annonces
le tirage poliligue française pout la s• Nuit Blanche

1 Par quels termes peut-on


désigner un journal?

LESTYPES D'ARTICLE 1
LES PARTIES D'UN JOURNAL
l'article (m.)
la bande dcssinh·
' k billet
la caricature
le chapeau
la chronique
la �:olonnl·
,·ounir (un événement)
le déhat
lCICII'JnMNtMttll.. ....
l.
1,• dessin tw.,.... ........ .....
o.. ..... .. .....
,..,........
.
l'éditorial (m.)
l'enquête (m.)
l'<·ntrctllct (m.)
l'entretien (m.)
lc fcuillcton
l'intl·n·icw (m.)
la l<·gemh·
la manc:hdte
1,, photo
k rcportagt·
1.1 rubrique
le �ommaire
le sondag<.'
il-s S(IUI'Cl'S (f p/.)
le suppl&mcnt
k· titre 1 les gros tiLres
là lUW
12
LA TÉLÉVISION k magazine la TNT (télévision lella product�·m·(-triC:\')
l'antc·nnc (fJ la (pagt> de) pubUcité numl·rique terrestre) le/la rl•dacteur(-tricc)
l ' audience ({) la pa ra bole zapper �·n chef
L
l 'audi mat (m.) 1• • ., ��· présenter le zapping la rédaction
- lt programme expressions: l<·lla repor ter
audiovisud(le)
If• rcaliLJ-show être à l'nnLennc
1\· clhk
"-0 est
1
la chaîne (nationa le 1
l a dcrption n.-t /f rendre/garder l'anlenm· 7 Qui travaille pour...
recevoir ),,'• passer à la télé
régio n ale) a l lo presse?
la r<·dcvancc audiovisuelle le petit écran b l lOJQdio?
changer dr chaîrw
la rt>dillù�ion
le clip en prime lime c l lo télé?
regarder
la comédie (plusieurs possibilités pour
crypte
le réseau 5 Qu�ls termes désignent un même métier)
retransmettre des émissions?
dilfuscr
la retransmission 6 Quelles sont les actions LA COMMUNICATION
la di!Tusion le satciUtc possibles du téléspectateur la n�nsurC?
le documentaire la série et de l'auditeur?
le draml· communiquer
le serviœ public.:
rnwltre suivre LES PROFESSIONS l'infcmnation ((J
l 'é mis�ion (/) le· ralk-show DES MÉDIAS la lib ('rté d'information
<'11 dir�ct 1 en différé• la télé 1 'animatt•ur( ·tric.:e) la lilwrtl· d�· la presse
le feuilleton 1\· téléfilm l' a nnonc(' ur (m.) le média
la flction ' �J:t v..• O. la télé-rl>alité id l a chroniqueur(-euse) b médjas (publics 1
QI
le film Il'! la téléspectateur( -triee) le/la correspondant(c) privés) c
inédit ::Il
tl-lhiscr l'envoyé(c) spécial(�:) médiatique
0
le jeu té lh·i suel le/la journaliste la mrdiatisation -

le journal télé, isé (le JT) la tl·lorh ({am.) l e/la présentateur ( -triee) le moy\'n d'information
!
1e '.,

un mètre fait les fautes d'orthographe


un peu plus sont punies par la lot
(environ 2,5 cm)

certaines eaux
mouillent plus
rien n'oblige
que d'autres personne à dire
la vérité
louis XVI moins
louis XV louis 1 =

PRODUCTION ORALE
Expliquez et commentez cette campagne du Bureau de Vérification de la Publicité*.

' Dellellll, dcptlis le 2S fuill 2008, l'Autoritt! tle l�égulation Professicmllellc de la PtJflllt'ité.

13
DONNER AU PUBLIC « CE QU' lL DEMANDE » . . _ "'� ("t
1 ' ',
.

,�
La machine à abrutir
usqu'à présent, la une image infantilisée
J qualité des médias
audiovisuels, public et
l't ....
: ...
11 - .. .: • ·� "' .,. !91 ·Il " • tr � IJ �
' "" 0
et dégradée de lw­
même. sans ambition
•. • 60 de sortir de soi, de sa
privé confondus, n'était ' � � a � . � � - � � � �� �•u .
pas vraiment un sujet. ·�� •�u• � � ��& �•� �� � ­ personne, de son mi­
Pu.is le président de la lfl • � a �· �.1 v1 � MS r1. ,_., ,..,. .JJ � 3r, 111 ., &: ·• lieu, de son groupe, de
République découvre •t ��=: ,. .;. tA ., G u .. :� E .:.� ;;'! u. "' l)., n � � ses « choix ». Les pro­
� ,,;, '!·· li. ··� � li!! 1'1 ..... n � 'li• l!i "· " ,, t.t:i � ra


que la télétisjçm e;;t ducteurs de téléréalité
mauvaise. Il e�ige de la E Jt! .S. fJf � • l'4il •• .&. r '!!t B J. , '!;, Ill 1r-4 � .z� 65 [ . . . ], les dirigeants des
Ill culture. En attendant t;,.. ., ., -'1 i;. .� "' !.1- • ·l·. tk1i "' ,, � ·� Ill chaînes privées ne sont
que la culture ad­ U J. ., !d .. �_ J'. � . • tt; '' R • & '• G ·� pas toujours ou pas
vienne, l'animateur Pa- seulement des imbé-
n W' ... ,.. '' "' .� Ill .... • &. "·
, - "' !.: �- IJ,; � cfles. Ce sont aussi des
trick Sabatier' fait son A !,t ' • .:
.-
..:
·,, •e·
retour sur le service ,. , ro �iteur)).. On admet l ).--
15 public. En revanche, qu'une nou
r re ou J
ritu
'· 11�>f rr" '·
qu un a1r � pu•s-
,
des émissions litté-
raires disparaissent. C'est la culture qui va être contente. sent être.J.1éfastes au corps. Il y a des représentations qui 1
)J •,"' Avec 1� de quelques programmes culturels ou de polJuent l'esprit. \• •
0 quelquesllctions " créatrices "• les défenseurs du service 75 [... ]
20 public le trouvaient bon. Ils ne sont pas difficiles. Comme On a le choix? Bien peu, ct pour combien de temps ?
�<A fl'·s(à ' Ï�ar d'une vulgaire téléyision � vfoKWl r� commc
l
� -<�<A'
JciaJ c, on , n'y La concentration capitaliste réunit entre les mêmes mains
� ,IP � avait pas le regard rivé à l'Audunat. Comme si la démago-
f.
1

les maisons d'édition, les journaux, les télévisions, les ré-


?t��
�l
gie '> était moins abo�e qu'ailleurs. seaux téléphoniques et la vente d'armement. [ ... j

��· " [ Les médias ont su donner des dimensions monstrueu- ao Quelle liberté? La bêtise médiatique s'universalise.
· � ?S ses à l'universel désir de stupidité qui sommeille même JL 'esprit tabloïd contamine jusqu'aux quotidiens les plus
1 . -'
_
au fond de l'inteUectuel le plus élitiste. Ce phénomène est
, /IA.
•'{f O.);.(J
�IIJI
,l

sérieux. Les méd.ias publics courent après la démagogie
capable de detruire une société,,di! rfJ!_dre dérisol!..e.. tout des médias privés. Le vide des informations complète la
)'A.�·· •'?'\ � à réformer l'écçle

.
' effort politique. À quoi bon s'é
chiner stupidité des divertissements. Car il parait qu'en plus\
1 .- et l'Université? L e.. ra
t vai1';1
l édu '-
c ti
f e st l
sac�a
g {a; 'labêtise 85 d'être d.ivertis nous sommes infonnés. Informés sur quoi?
..� ...:t'J
C'f>ÇA� t.tr, rigée� .� en.___ "
JO médiatique, la� onneriç moyen d'expres- Comment vit-on en Ëthiopie? Sous quel régime? Où en
!' "!)" Ç/J r sion, le �f�lc:,�,cles valeurs de l'argent, de l'apparence sont les Indiens du Chiapas? [ ... 1 Qui nous informe et qui
et de l'individua.lisrne étroit diffusées par la publicité, maitrise l'information ? On s'en fout. Nous sommes infor·
t,
ultime raison d'être des grand �2-up;s médialiques. [ ...1 més sur ce qu'il y a eu à la télévision hier, [ ... ]. les accidents
1!:!
Lorsqu'on les attaque sur 1 f!pûe de leurs programmes, 90 de voiture de Britney Spcars. La plupart des dtoyens ne
as les marchands de vulgarité répliquent en général deux connaissent ni la loi, ni le fonctionnement de la justice, des
choses : primo, on ne donne au public que ce qu'il de· institutions, de leurs universités, ni la Constitution de leur
\ mande; secundo, ceux qui les critiquent sont des élitistes Ëtat. ni la géographie du monde qui les entoure, ni le passé
incapables d'admettre le simple besoin de divertissement. �u
de leur pays, en dehors de que es Images d� .Ëpinat
Il n'est pas nécessairement élitiste de réclamer juste un 95 [ ... ] '1 "�f •

·10 peu moins d'ineptie. li y a de vrais spectacles populaires Le plus important, ce �ont les gens qu.i tapent dans des
de bonne qualité. I.e public demande ce qu'on le condi- balles ou qui tournent sur des circuits. Après la Coupe
Lionne à demander. On a presque abandonné l'idée d'un de France de football, Roland-Garros. et puis le Tour de
accès progressif à la culture par le spectacle populaire. france, et puis le Championnat d'Europe de football, et
VictorHugo,CharlieChaplin, Molière,RenéCiair,Jacques lOO puis . . . [ ...] L'annonce de la non-sélection de Truc ou de
��
Prévert, jean Vilar, Gérard PhiHpe étaient de grands ar- Machin, enjeu national, asse "':., p
sur france Jnfo. b.Q.�ê19
tistcs, et ils étaient populaires. Ils parvenaient à faire réflé· Ça, c'est de l'information. La Prance retieht son souftle.
chir et à divertir. L'industrie médiatique ne se fatigue pas: On diffuse à longueur d'année des interviews de joueurs.
elle va au plus bas. On leur demande s'ils pensent gagner. Ils répondent in·
:;' Chacun n le droit de se détendre devant un spectacle fa- 1 o� variablement qu'ils vont faire tout leur possible; ils ajou-
v- 50 cile. Mais, au point où en sont arrivées les émissions dites tent: " C'est à nous mai11temwt delconcrélise
!; " Ça c'est
� f»
de tt divertis!iement il ne s'agit plus d'une simple distrac-
"• de l'information. """

lion. Ces images, ces, mo� P, lieJ�t !�esprit à certaineilimes IJ ,/ On-va interr�er les enfants des écoles pour savoir

de représentation, les légitim1tfnt.' habituent à croire qu'il () s'ils trouvent que idul�.a bien tapé dans la balle, si c'est
ft !'s;_., est nonnal de parler, penser, agir de cette manière. La'- l l �
cool Afin d'animer le débat politique, les journalistes

., c,� ss �· agressivité, voyeurisme, narcissisme, vulgarité, in- sc dcmandcnl s� ntel envisage d'être candidat, pense à
_
culture, stupidité invitent le spectateur à se complaire dans l'envisager, ne renonce pas à y ��er, a peut-être lai11sé

14
jt;.{/ t�r <C ,
11
,� :
n t� Jlt.4•
entendre qu il y pensait. On interpelle les citoyens dans
'
1 téléphones de croire qu'ils exercent encore le métier de
les embouteil,l ages pour deviner s'ils tro uvent ça long. \ journalistes. Ce qui est.J. à la télévision, à la radio
1Î.artelé1
m Pendant l es,canic�� pour savoir s'ils trouvent ça chaud. 130 envahi� les serveurs Internet, les journaux, les objets, les
Pendant les vacances pour savoir s'ils sont contents d'être vêtements,tout ce qui nous entoure. Le cinéma devient
en vacances. Ça, c'est de l'information. [... ] une annexe de la pub. La l ittérature capitule à son tour.
Ou demande au premier venu ce qu'il pense de n'im- * ïl-t
[ . . .] jn......,. C:
porte quoi, ct cette pensée est considérée comme digne La bêtise médiatique n'est pas un épiphénomènc1• EUe
du plus grand intérêt. Après quoi, on informe les citoyens l3S conduit une guerre d�a�en t1contre la culture.
de ce qu'ils ont pensé. Ainsi, les Français se regardent. Les Il y a beaucoup de combats à mener. Mais, si l'industrie
journalistes, convaincus d'avoir affaire à des imbéciles, médiatique gagne sa guerre contre J'esprit, tous seront
·�·"'
leur donnent du vide. Le public ;v (..
ale} Les journalistes y perdus.
_
voient la preuve que c'est ce qu'il demande. Pierre JouRDE, Le Monde diplomatique, août 2008.
l'� Cela, c'est 95 % de l'information, même SLLr les chaî­
1. Animateur d'émissions de variété, qui comwr IJ/1 grand succès
nes publiques. Les 5 % restants permettent aux employés dans les années 1980. - 2. Phénomène accessoire accompagnant
d'une industrie médiatique qui vend des voitures et des un phénomène essentiel.

II•@QM113:tii•Uij3:1iil
l" lecture Vocabulaire
1 Lisez l'article. De quels médias parle-t- i l ? 9 Relevez les termes et expressions qui désignent :
2 Expliquez son titre. a I les professionnels des médias;
b l ies actions pour communiquer.
2' /ecture 10 Relevez le lexique lié au combat, à la guerre.
3 Selon l'auteur, quel phénomène est « capable de
détruire une société » ? PRODUCTION ORALE
4 Quels sont les arguments des médias pour défen­ 1 1 Partagez-vous l a vision des médias de Pierre
dre leurs programmes ? Comment l'auteur démon­ Jourde? Expliquez pourquoi.
te-t-il leurs arguments ? 1 2 « Le travail éducatif est saccagé par la bêtise
1 5 En quoi ces programmes constituent- ils, selon médiatique » : êtes-vous d'accord? Pourquoi ?
.\
,
lui, un risque pour les téléspectateurs ? 13 Quels moyens pourraient-être mis en œuvre
1 6 Comment l'auteur perçoit l'information diffusée pour lutter contre la « machine à abrutir » ?
par les médias? Quels exemples cite-t-il ?
7 De quel effet de contamination parle l ' auteur? PRODUCTION ÉCRITE
8 Quel est le ton de l'auteur et quels moyens sty­ 1 4 É crivez une lettre a u courrier des lecteurs du
listiques emploie-t-il pour défendre son point de Monde diplomatique dans laquelle vous réagissez
s vue? Donnez des exemples extraits du texte. à cet article.

·s

c
PRODUCTI O N ORALE
c

:t
1 Regardez-vous la télévision? Combien d'heures a 1 « //y a deux catégories de télévision:
,e
par jour? Quelles émissions? Pourquoi ? la télévision intelligente qui fait des citoyens
2 Que pensez-vous de la qualité des programmes difficiles à gouverner e t la télévision imbécile
).
c. télévisuels de votre pays ? qui fait des citoyens faciles à gouverner. »
s. 3 Que pensez-vous de la téléréalité? eon Gul?hennv
\• 4 Selon vous, quels sont les effets positifs et b 1 « Quand on va au cinéma, on lève la tête.
1- ..f négatifs de la télé? Quand on regarde la télévision, on la baisse. »
sr
S Connaissez-vous des chaînes françaises ou fran­ jl!an- Luc C1odarcl
ir
cophones? Voyez-vous de grandes différences avec 1
c « La télévision ne connaît pas la nuit. Elle est

celles de votre pays ? lejour perpétuel. >> lt<Jn Bu tJIII a


st
es 6 Présentez votre émission préférée. d1 «)e hais la télévision. je la hais autant que
à 7 Choisissez une des citations suivantes et les cacahuètes. Mais je ne peux pas m'empêcher
sé commentez-la. de manger des cacahuètes. » Jr • rJ 1J
15
G RAMMA I RE > le passif
ÉCHAUFFEMENT
1 Dans les phrases suivantes, le sujet d I le travail éducatif est saccagé par la bêtise
« réel », celui qui fait l'action, n'apparaît médiatique.
pas comme tel. Quelles sont les structures e 1 Un homme de 68 ans s'est fait arrêter, hier, pour
utilisées ? vol deL.nain �dejardin.
a 1 En plus d'être divertis, nous sommes informés. f I ll est, de plus, interdit de pénétrer dans le jardin
b 1 On dit que la presse écrite va mal. d'autrui.
c:
l lo question principale qui se pose, c'est à quelle g 1 Défense d'afficher.
condition les informations sont acceptées ou pas. h 1 Ça ne se fait pas.

lorsque le sujet « réel » d'un verbe est inconnu ou • on (b) représente un groupe (les journalistes,
considéré comme peu important, il y a plusieurs les experts, le public... ) ou une personne inconnue.
possibilités :
· un verbe impersonnel (f).
· le passif: le complément d'objet direct de la phra­
se active devient le sujet de la phrase passive et est •se faire + infinitif peut être utilisé pour un acte
mis en valeur. L'agent (le sujet « réel»), lorsqu'il volontaire ou subi (e). .. ·

apparaît, est précédé de par (a, d).


• un substantif suivi d'un infinitif (g).
la forme pronominale à sens passif (c:, h). Elle per­ r · • '"

J�.... ll{;:>(:..
sonnalise l'objet.

)'oct f/c:�tft!
\

�NTRAÎNEMENT

2 Dans les phrases suivantes, remplacez 3 Transformez ces titres de presse en utilisant
« on . . . » par une forme passive, une forme le passif.
impersonnelle ou une forme pronominale. Exemple: Défaite de la Fronce en finale
Exemple : On prévoit une augmentation du carbu­ La Fronce a été battue en finale.
rant -+ Une augmentation du carburant est prévue
a 1 Arrestation de deux pirates
1 Il est prévu une augmentation du carburant.
b 1 Assassinat d'un grand patron
a 1 On a abandonné l'idée d'un accès progressif c: 1 Remise du Prix Nobel de médecine à trois

à la culture par le spectacle populaire. Américains


b 1 On admet qu'une nourriture ou qu'un air viciés d 1 Consultation d'une soixantaine d'organisations
puissent être néfastes au corps. sur le changement de statuts de la Poste
c 1 On attribue le succès de Plus belle la vie e ! Lancement d'une campagne pour rappeler
à plusieurs facteurs. le danger des drogues aux jeunes
d 1 On se pose la question. f 1 Qui a tué le photoreporter Christian Poveda ?
e 1 On diffuse à longueur d'année des interviews
de joueurs.
f 1 On ne pourra pas se passer de la presse écrite.

16
I LA PRESSE VA MAL
COMPRÉHENSION ORALE
l" écoute
1 Qui est interviewé ? Quelles sont ses fonctions et
spécialités?
2 De la santé de quel média parle-t-il et quel est
son diagnostic ?

2' écoute
3 Quelle différence fait-il entre information et
communication?
4 Quels sont les points forts et les points faibles ...
a 1 de la presse gratuite ?
b 1 de la presse payante ?
5 Quel est le paradoxe de l'information et quelle
(
,

relation entretient-elle avec la démocratie ?

Vocabulaire
6 Quels sont les autres médias évoqués dons cette
interview?
7 Reliez les termes suivants à leur définition :
a i le rééquilibra� l i et cetera (etc.)
b 1 l'instantanéité ' 2 ! le nouvel équilibre
'l c l l'agendamento 3 1 extrêmement grand ou important
d 1 gigantesque • \ 4 l le fait d'être soumis à une autorité
e 1 la subordinat on 5 I I'action de se libérer d'une autorité
f 1 et compagnie 6 l le caractère de ce qui est immédiat
g ! l'émancipation 7 l l'ordre du jour établi par les médias pour le public en hiérarchisant l'information

PRODUCTION ORAlE
1 Vous tenez-vous au courant de l'actualité? 5 Comment pourriez-vous caractériser les jour­
À quelle fréquence ? Comment? Sinon, pour�uoi ? naux ou magazines que vous lisez (forme, lectorat,
2 Achetez-vous un journal ? Si oui, lequel ? Etes­ tendance politique ... ) ?
vous obonné(e) ? Le lisez-vous du début à la fi n ? 6 Connaissez-vous des journaux ou des magazines
Sinon, quelles sont vos rubriques favorites ? fronçais ? Lesquels? Qu'en pensez-vous ?
Et les rubriques qui ne vous intéressent pas ? 7 Voyez-vous des différences importantes entre
Pourquoi? la presse française et celle de votre pays ?
3 Quand et où préférez-vous lire le journal ? 8 Présentez le journal ou le magazine de votre pays
4 Quelle catégorie de journaux ou magazines vous que vous préférez (format, tirage, tendance politi­
ne lisez jamais ? Pourquoi ? que, rubriques les plus importantes ... ) .

17
1 TERRORISÉS 0
Terrorisés Dans un monde plasttque qui débloque
Terrorisés Les fous sone alignés
Terrorisés les gens sont terrortsés (bis) En rang par deux bien symétrique
Tout est numéroté
Ils s'invencem des tics ec des tocs Formaté robotisé
Pas moyen d'avancer Plus question de s'échapper
Deux petits pas devant La pression est si forte
Et trois pour reculer
Oppressés prenant des coups Tous les jours la panique trop de chocs
Des claques de tous côtés Ça craque de cous côtés
La pression est si forte La peur s'tnvite et tout se bloque
Qu'on ne peut la stopper Pas moyen de respirer
Tic tac le temps passe
Terrorisés On est sa curés
Terrorisés La peur et l'angoisse
Terrorisés les gens sont terrorisés (bis) Ne font qu'avancer

Polittque sans éthique Terrorisés


Cesr du toc de mauvaise qualité Terrortsés
Des statistiques ec des tactiques Terrorisés les gens som terrorisés
Pour nous Jaire pamquer
Trop de beaux discours Manipulés
E t les cerveaux sont saturés Manipulés
Trop de longs discours Manipulés les gens sont manipulés
Les gens sont désabusés
Terrorisés

Dans la presse ec le journal Terrorisés

Téléguidés Terrorisés les gens sont terrorisés

Qu'importe la chaine ou le canal


Télévisés Manipulés

Dans le stress et les scandales Manipulés

Médiatisés Manipulés

Ils nefont pas dans le décati les gens sont


manipulés
pour nous contaminer
Interprétation.
Contaminés paroles et musique:
KANA
Contaminés
Album Les Fous.
Contaminés les gens som contaminés (bis) les Savants
et les ages. 2008.

IK·t:l4;tMŒ:f1t·1:p•1·11·Wfi'BI!t
l" visionnage (sans le son) 2• visionnage (avec le son)
1 Quelle est la nature de ce document? 4 Quel est le style musical ?
À votre avis, quel en est le suje t ? 5 De quoi parle cette chanson ?
2 Quels sont les différents médias représenté s ? 6 Quel est le refrain ? Combien y a-t-il de couplets?
3 Quels types d'images reconnaissez-vous? 7 Quel titre pouvez-vous donner à chaque couplet ?
Qu'est-ce qui les caractérise ? Savez-vous à quels
types de programmes ou de presse elles renvoient? ]• visionnage (avec le son)
8 Reconnaissez-vous les émissions parodiées par
le clip et les différents rôles joués par les membres
du groupe?
9 Quelle vision des médias reflète le document ?

18
Vocabulaire PRODUCTION ORALE
1 0 Trouvez dans le texte les équivalents d e :
11 Êtes-vous terrorisé(e) par les images du monde
a 1 u n geste bref automatique
véhiculées par les médias? Citez des exemples.
b 1 une manie
12 Pensez-vous que les médias nous manipulent?
c1 sons voleur, faux et prétentieux Justifiez votre réponse.
d 1 ensemble des moyens pour parvenir à
un résultat PRODUCTION É CRITE
e 1 divaguer, déraisonner
13 Complétez cette chanson : écrivez d'autres
f 1 ne plus pouvoir supporter quelque chose couplets possibles.

, l)r
1
�� ·
1 Il" of;, r
r •

ft:'! "'
1

QUIZ : LA PRESSE ÉCRITE FRANÇAISE


1 Parmi ces journaux, retrouvez les trois 2 Voici les quotidiens qui ont les plus forts
quotidiens nationaux, les trois quotidiens tirages. Associez-les au nombre d'exemplai­
régionaux, les trois magazines d'actualités res vendus chaque jour en 2008.
générales et le quotidien spécialisé dans QI
a 1 Le Monde 1 1 3 1 0 000 c
le sport. ::1
b 1 Le Parisien 2 1 300 000 d
c 1 Ouest France -........_ 3 ) 510 000
,
d 1 L'Equipe � 4 1 800 000
e 1 Le Figaro 5 1 320 000

3 Le média qui a le plus fort tirage est. . .


b OIHëlvateur -
Q)
a l lo presse nationale. j.J
b l lo presse régionale. c
='
c l lo presse spécialisée.
c L'ÉQU I PE
4 Voici les plus anciens quotidiens français.

d Le Point Associez-les à leur date de création.


1,
a 1 Le Figaro 11 1904
b 1 La Croix 21 191 5
A
c 1 Le Monde 31 1826
�.
ts d 1 L'Humanité 4) 1944
t e 1 Le Canard enchaÎné 51 1880
f' frtlRonie
5 Parmi ces journaux, lesquels sont des
hebdomadaires satir·iques?
ouest � a 1 La Tribune
, france .., b l Le Canard enchaÎné
c 1 Charlie Hebdo
d 1 Les Échos ., {
-
·.._
J") .. / );,;,t 1; . /t.l (•
e lSiné Hebdo \ ....
'1 �
,. .... \...
.... l

l
f 1 1.Wumanité
\ g 1 Bakchich Hebdo

6 Pouvez-vous citer deux journaux français


LE FIGARO gratuits?

19
(.1, -

VOCA B U LA I RE > les déclaratifs


""
l
lES VERBES ohjl'Clcr LES PAROLES le mouli n à parole:.
« DÉCLARATIFS » ob�er\'ér
l'aiJu,ion (f.J nt· pas '" oir la l angue dan�

tom CCf • rrJ>e, peu•ent ;, re: :.c plaindre


l.. l'annonn· {
( J s.1 pocht-
<UIIIf J'une wh.�rJnnn�c: préci�cr
l'a�t·u (m.)
mrmJwrc pur qut'. wuj prétendre
lt• haratin (t�
f m.)
3 Quels termes ou
précwon conrrurre. pré\'enir e�pressrons désignent
lt• h
t·gail·nwnt
pmmetlrc des personnes...
llo blabla {jum.)
racontt a 1 qui parlent beaucoup?
alct'pll'r • r 1.: l'Omml·ragc
atlnwttrt.> , b raprder b 1 qui parlent très bien?
k <"ri
ajoutt• r reconnaîtn·
la Mdar.ltion
anrumn•r répéter
lt• Ùi.wnUI'\ (' lES AUTRES VERBES
•' '
appn•ndn· répliquer
l'cngut•ulad.• (f. .Jom.) DE PAROLE
a.'�urcr réponùn:
1 'exdam.llion ([) appdcr
)(JI.. Ç.C �
t
a1crtir rt·vélcr l'exhortation (f> r
ba,·arclcr
�t u· .., . ...
IL ' 1
sur tir (jum.)
.wouer (lll " (J l't·xposl' (m.) ct calomnier
bafiJui llcr •'1.1' ''r ''' • 1- souligner l'injun• ({> , l' •1 � < , citer
(.1
balhut il:r � !. suutt·nir
1'inll'rrog.lloin· (m.) 1 c commenter �
b\•gayt·r supplkr o b la prom1·�sl' ;- Ùé\'oilcr "' /
n·rtillt•r susurrer la rlopar!i(· , d ist·utc r
l'Ouloir savoir si
dlul hotl·r h ri>pliqut• l:'xagcrcr
�·onfll·r '� 1 expressions: .a.. . .
lt• s<•rml•nt l'Xpo�cr
b
r
conflrnwr crier par-d essu� les toits formuler
con,ta tcr dire haut et fort 2 Choisrssez trors termes de gronùt·r
lrier lo liste et utilisez-les dons in jurier r'
tlédarcr un court dialogue. in,uhcr
A t tention !
demander si/ de/ tfUè irH<'rpdler
pa� confondre :
'('
t'
di·montrcr lES PERSONNES lamenter
.lt·m.mJa , (question) ct
tl in· le/la baratim•ur(·cU\l') (jum.) médin'
.J,·m<�nJa J,· + mlrmul
l'llll'llllrl' din· b;l\ard(c) mentir
b ou qur -1 �ubjonnif
'\·\d.uner l'intt.>rlocutcur( triee) :.l' moquer
1» • ,., " <>
(ordrt')
t>xplitiUl'r '
le/la l l·uteur( trkt•) négocier
..""-u " fi m u dcmcJndé SI JI! •·enurf.
1:1in· rt•mar<jUl' r "' -' nommer

le/la rnhliatl'ur(-trkt•)
b '1: Il m 'u demandé cie ••enir.
gul·trll•r fmn.) ••' le/la nwntt•ur(-cuse) papcH•'r
.(
hurler 010CJUCUr( l'liM') pa·rlcr·
<
i ndi tut•r " • t' le/la négociat•·ur·( trin·) plai sant('r
1 Écoutez les
inliwnH·r
insin ut•r 1 ,, 4"
f phrases suivantes
l' orateur( · trity )
la pi pdcttl' j,�· 1
' prêtt•r sernwnt
' pri er
1 • •
et mettez-les ou
inxist('r �ur lt· l�tlt "'• le vantard "V v 1r clut•stionncr
discours indirect, en les
jun•r
expressions: r(•clanwr '.
introduisant par un des
mt·rH ionm·r
;wo)r du hagout
scrmonnt-r ,,
verbes de la liste selon la
rnurmurt•r
situation évoquée. ;woir la langue hit•r"\ p•·ndul' (�>c) tain•
nit•r taquiner
(plusieurs solutions être h;l\'arù(c) t:ommt·
11011'1' ' (st·) vanter
possibles) unt• pi<.•
lt· lwau parlt· ur

20
Les autres conjugaisons restent inchangées :
le conditionnel reste au conditionnel, le subjonctif
reste au subjonctif...
· passé composé --. plus-que-parfait je veux qu'il parte. --. Elle m'a dit qu'elle voulait
j'ai vu ce film. --. Il a dit qu'il avait vu ce film. qu'il parte.

• futur conditionnel présent À noter que l'imparfait peut devenir, dans certains
je partirai. --. Il a dit qu'il partirait. cas, un plus-que-parfait.
Hierj'étais malade, mais aujourd'huije suis guéri.
• f utur antérieur conditionnel passé Il m'a dit qu'il avait été 1 était malade
Il sera parti quand nous arriverons. Il a dit qu'il la veille...
serait parti quand nous arriverions.

Discours direct Discours rapporté cu


la semaine dernière la semaine précédente 1 d'avant c
::3
il y a trois jours - + trois jours avant 1 auparavant 1 plus tôt d
avant-hier • l'avant-veille •d
hier • la veille �
aujourd'hui --. ce jour-là ..,
'"
en ce moment • à ce moment-là E
ce matin • ce matin-là 1 le matin -
Q)
ces jours-ci --+ ces jours-là .
...

cette semaine - • cette semoine-là


c
:J
ce mois-ci ce mois-là
demain le lendemain
après-demain - • le surlendemain

dans trois jours trois jours après 1 plus tard


la semoine prochaine • la semoine d'après

PRODUCTION ÉCRITE
À partir de la transcription (p. 197) de l'interview de la p. 17, écrivez un article dons lequel vous rapportez
les deux premières questions du journaliste et les réponses correspondantes de Dominique Wolton.

21
1 LES FEMMES DANS LES MÉDIAS
COMPREHENSION ORALE
l'• écoute
1 Quel est le problème évoqué par le journaliste?
2 Comment ce problème a-t-il été mis en évi­
dence?
3 Quels médias sont cités ?

2• écoute
4 Pour choque média, relevez l'inégalité décrite.
Quelle outre inégalité est soulignée ?
5 Quelle critique émet le journaliste ?
6 Quelle est la solution proposée par la Commis­
sion et que permettra-t-elle?

Vocabulaire PRODUCTION ORALE.


7 Relevez les termes et expressions synonymes de : 9 Une telle inégalité existe-t-elle dons les médias
a 1 femme; de votre pays ? Justifiez par des exemples.
b 1 homme. 10 Que pensez-vous de l'image de la femme véhi­
8 Que signifie CSA? culée par les médias ?
a 1 Conseil supérieur de l'audiovisuel.
b 1 Commission scientifique de l'audiovisuel.
c 1 Conseil des sages de l'audiovisuel.

1À LA UNE DE LA PRESSE

[[!!'incroyable lettre de Trei�!

��]
1 1 1
,, j• 'fllf'�·
1 �

- ft

A �� iii! 8 ,___
_________ __,

22
Syndicats :
la semaine
de vérité

cu
c
::::1
Cl
•Cl
Ill
Cl
:;
'"
E
-

E F c:
:;::)

COMPREHENSION ORALE
Entrée en matière Vocabulaire
l Regardez ces unes de journaux. Quels sont 7 Relevez les expressions utilisées pour décrire
les points communs et les différences dons leur la situation de TF1. .y
présentation ? c..�a ·�net ('t &r"<- "
•/
c
PRODUCTiON ORALE tc.. u
1,. écoute 8 Pensez-vous que ces informations aient leur �
, ..

Z De quel type d'émission radio s'agit-il ? place à la une de grandis quotidiens nationaux ?
3 Retrouvez les unes évoquées par le journaliste. Pourqup '' ?· , , , -).�. , t rr �

4 Parmi les femmes évoquées, laquelle est... 1 � �b ur v6us, quelles sont les caractéristiques
a la personnalité d e l a télé? '>.;. � "'"- d'une une de qualité?
b la personnalité politique? �-.A..v. 6 c;,. ( '<;. ( ( •
c la star? fr/( ..� P JP" l PRODUCTION É CRITE
d l ia championne? .:u 10 Réalisez la une du journal idéal de ce jour en
sélectionnant les informations qui vous semblent
2' écoute importantes (nationales et internationales) et en
5 Pourquoi chacune de ces personnalités fait les organisant sur la pa.g e (textes et images).
la une des journaux?
6 Quel est le ton du journaliste? Justifiez par
des exemples.
23
\
G RAMMAI RE > le futur
ÉCHAUFFEMENT
1 Quels temps peut-on utiliser pour exprimer d 1 L'alliance avec le MoDem n'est plus un tabou:
le futur? Dites quelles idées ces temps expri­ pour Ségolène Royal, l'alternance en 2012 ne
ment. pourra se foire qu'avec le centre.
Exemple : Aujourd'hui, c'est Internet qui doit tu er la e 1 Mois, si l'industrie médiatique gagne sa guerre
presse écrite. La radio, la télévision, non, simple­ contre l'esprit, tous seront perdus.
ment ily aura un rééquilibrage, c'est évident. -• f 1 je serai toujours là pour toi.
futur simple 1 prévision g 1 Tu vos me le dire oui ou non !
a 1 Je crois que je ne vois plus acheter le journal. h 1 Quand vous aurez terminé de rédiger,
b 1 Nonce Paoli ni vo-t-il survivre à l'arrivée du vous relirez votre article.
nouveau numéro 1 bis, Axel Ouroux? i 1 Un jour, nous n'aurons plus besoin de travailler !
c 1 C'est encore Libération qui annonce les mesu­ j 1 Ce soir, sur toutes les chaînes, le président fait
res-choc décidées par Martine Aubry : elle va faire un discours.
royer des listes 48 000 adhérents socialistes.

Pour exprimer une idée ou un fait futurs, on peut le futur simple


utiliser: • pour une prévision ou une prédiction (d)
le présent • pour un ordre o·u des instructions (h)
à condition d'être sûr et de préciser le moment • pour une promesse (f)
dont on parle (j) · pour un projet, un rêve (i)
· pour marquer une incertitude, une action qui dé­
le futur proche pend d'une condition nécessaire (notamment avec
• pour une décision (c) quand et après une complétive précédée de si) (e)
• pour morqu·er la quasi-certitude avec des verbes
comme je crois que 1 je pense que (a) le futur antérieur
· pour une demande forte, une menace, une prière (g) pour une action future qui se déroule avant un
• pour un futur... proche (b) outre fait futur (h)

ENTRAÎNEMENT
2 Mettez le verbe entre parenthèses au temps e 1 On (acheter) une maison quand on (gagner)
qui convient (futur simple, futur proche ou assez d'argent.
présent). f 1 je (envoyer) la lettre quand tu l' (relire).
a 1 Ce soir, je (aller) ou cinéma.
b 1 Préviens-moi quand tu (être) prêt. PRODUCTION ORALE
c 1 je (se marier) demain. 4 Imaginez l'avenir de cet homme.
d 1 Un jour, je (se marier).
e 1 je reviens, je (acheter) du pain.
f 1 Si tu n'es pas sage, tu (ne pas avoir) de dessert.

3 Mettez les verbes entre parenthèses au


temps qui convient (futur simple ou futur
antérieur).
a 1 Qu'est-ce que tu (foire) quand tu (perdre) ton
travai l ?
b 1 Quand tu (vouloir) me parler, je te (écouter).
c 1 je (ne pas être) là quand tu (rentrer).

d 1 Tu me le (dire) quand tu (prendre) ta décision ?


24
Le jardinier
et {es 4 8 nains
n homme de 68 ans s'est fait arrêter, hier, pour


ftfi U
t.. vo l . . . de nains de jardin! Quarante-huit nains
"' subtilisés, sur une période de deux ans dans des jardins
du Morbihan, ont été retrouvés au domicile d'un ancien
jardinier à la retraite. La �liçe avait été1aJertée par�n
voisin qui trouvait étrange la prolifération âe ces petits
bonhommes dans le jardu{ (ae 20 m 'l!) 'mi oyen du sien r-
et encore plus étrange la tendance de son voisin à les re- sans personne à qui parler. " Son intention, louable s9mme
peindre. La police a rapidement Fait le lien entre cette piste toute, était donc de te les réunir ... r ':1 (
1C et les npmbrcus es déclarations de vols de décorations de �>- '«Cela pr�tlà rire,rr�,�is reste dtt vol quand méme, ça ne
jardin (lf p'oc �V
� 1 Jda les commissariats et gendarmeries sefait pas. Il est, deplus, fnterdlt de pénétrer dans lejardin
de la région. �<-20 d'autrui sans y �tre invité » a déclaré le ll�r,nant Pierre
'
Le voleur en série a expliqué son geste aux enquêteurs Soulier. « En revanche, les raisons de son gest��infife':if tlt
._
par la tristesse qu'il éprouvait à chaque fois qu'il passait penser que le prévenu n'a pas toute sa téte el il sera proba-
1 devant un jardin où se trouvait « un nain seul, sans ami, blement confié à un h6pital psychiatrique. »

cu
c
::s
COMPREHENSION ECRITE PRODUCTION É CRITE
a
-

l" lecture 8 Écrivez un article qui raconte un fait divers


1 lisez cet article. Choisissez dans la liste absurde, réel ou imaginaire.
« Les rubriques », p. 12, celle à laquelle cet 9 Imaginez un fait divers à partir de ce tableau
article appartient. tJ de David et écrivez un article pour le raconter. -

2 Qui est le personnage principal et que lui est-il


reproché ? ' ,

l'lecture
3 Pourquoi le lieutenant Pierre Soulier pense que
l 'homm e « n'a pas toute sa tête » ?
()
Vocabulaire
4 Relevez les termes et expressions qui désignent :
o le personnage principal de cette histoire;
b l'objet de son délit.

PRODUCTION ORALE
5 Lisez-vous la rubrique des faits divers ?
Pourquoi ?
6 Selon vous, ce genre d'histoire a-t-il sa place
dans un journal ? J ustifiez votre réponse.
7 Avez-vous eu connaissance de faits divers
absurdes ? Si oui, racontez-en un à la classe.

Jacques-Louis DAVID, La Mor/ de Marat, 1793.

25
ATE L I E RS
1 REVUE
DE PRESSE
Vous affez réaliser une revue de presse pour
la radio.

Démarche
En groupes de deux ou trois :
1 Préparation
• Vous sélectionnez trois ou quatre journaux
nationaux.
· Vous analysez les informations qui sont à la une
et comment elles sont présentées.
· Vous retenez une information sur choque une.

2 Réalisation
• Pour choque information retenue, vous lisez
l'article du journal.
· Vous résumez l'essentiel de l'information.

3 Présentation
Vous présentez votre revue de presse à la classe.

2 J OURNAL
DE LA CLASSE
En grand groupe, vous affez réaliser lejournal
de la classe.

Démarche
l Préparation
• Vous choisissez un nom pour le journal.
· Choque jour, vous désignez deux étudiant(e)s qui
rédigeront un article sur un événement qui s'est
déroulé dons la ville ou dans le pays. N'oubliez pas
les illustrations (dessins, photos).

2 Réalisation
· Après quinze jours, vous réunissez les articles.
Vous les classez dans différentes rubriques.
• Vous faites des groupes : chaque groupe

s'occupera de la mise en page d'une rubrique.


• Vous réunissez toutes les pages et montez le
journal.

26
unité 2

J� 1'ASSùet !
(L '( A �Rf,
\JN �f J>'�f:6,
1U) f,.QOk' e',1AI1
HV�-TEtJMNœ !

-' E DAN S L'A I R


Écrire un article racontant l'histoire de l'intro­
duction d'une spéc1alité culinaire dans une autre

(( La mode est ce que l'on porte. l, culture.


Commenter un défilé de mode.
Ce qui est démodé, c'est ce que { Imaginer, dans une brève, le concept d'un lieu

))
tendance.
portent les autres JJ
Rédiger un guide des restaurants à la mode.
0 car V-'ILDE

\
É crire un article qui décrit un groupe sociologique.
É crire un article sur un écrivain à succès.
Organiser un bookcrossing.
/\!Il(' Jcs IJIJICIIf.�; 1 c lcxi<JIIC Jt• la moJe f!l des tenJanrcs comportunt tm BTtJnJ nombre Jt• ICfltl<'l wwltJ/.1, tin ne ,\ ·�tannera ras
Ju.foisonn�mcnt t/�1 anlllirlsmcs J,uu cetft! unirJ.
27
REGARDS SUR

Le hamburger,
p,çiits ou: grands, étoilés ou non, les chefs se sont
approprié le aélèbre plat américain et l'ont adapté
à leur manrère. Un phénomène qui ne relève .pas
ddà s i mple motte. t"' �

•J
� O·n peu\ rendre hommage à la grandeur de la Prance


. . en respeçtMt une nouvelle tradition locale: manger du
crt ha r'buf§Cr. Introd uits iJ
y a � uelques a� nées mais ne
�écollant réellement que de�u\S ne�f m01s, �nbu:ger�J
et c
hee5,
eborgers ont envah1 La capltale.Jliartout ou les
19 touriste$.s6nt'stfscêplibJes d'aller cet été - cafés du boule
­

' . vàrd S�nt.:Cermai�, lieux. fréquenté$ par I.e monde de la


iles· -; � ils....
mode et même restaurants trô.ls éto ont toute,$ les
... ., • .,. "'1
,
cha,nces de' trouver un steak haché ju teux, invariablement
ôu' presqu è servi entrt! deux tranches de petit pain rond Ô.'
1� au sésum
e J « ll a le,gof4t de l'Interdit. de /'i/1/clt� �$è dù
O;l")c
·

1- $ttbversi}' », assure. Hélène Samuel, consultante auprès de


restaurants. « Manger: a11ec l�s doigts, c'est de la r�gresslon
" ture. Et naturellement, toutl.e monde en veut. >>
Voilà on retouroementde tendance pour le moins ina:tten-
20 do � dans JUn pays où.
un chefaJadls réclamé 2,7 m illions de

Entrée en matière Quel est le ton de la journaliste ? Justifiez par


Lisez le titre et identifiez la source de cet article. des exemples.
Faites des hypothèses sur son contenu.
Vocabulaire
J" /ecture Quels sont les ingrédients utilisés pour les
De quel phénomène est-il question dans cet hamburgers traditionnels? Quels sont ceux
article? En quoi est-ce plus qu'une simple mode? des hamburgers à. la française ?
Relevez les termes qui montrent que le hambur­
2' 1ecture ger a, maintenant, toute sa place dans les cuisines
Pourquoi s'agit-il d'un « retournement de des restaurants français.
tendance » ?

LE MOELLEUX

J'• écoute Vocabulaire


1 De quel gâteau parle ce reportage? Quelles sont b Relevez les termes qui montrent que le moelleux
ses caractéristiques? En avez-vous déjà goûté ? au chocolat a perdu de son originalité.
Si oui, qu'en avez-vous pensé?
Par qui, où et quand a-t-il été créé?
.J Que représentait-il au moment de sa création ? t1

2• écoute
1
t1
'
'
\ En quoi ce gâteau illustre la démocratisation
des tendances?
Quelle est sa place aujourd'hui dans la gastronomie? r
f

j
28
LA FRANCE

cette autre cuisin� française


dollars de dommages et intérêts à McDoonld's pour une Le Dali. C'est son pâtissier, Frédéric Lalos, lauréat d'un des
affiche suggérant qu'il rêvait d'un Big Mac. Le hambur­ concours de cuisine les plus disputés du pays, qui fabrique
ger sc situait aux antipodes de la cuisine française: sans les petits pains ronds. Fourrés de poitrine (um é7 de laitue, ,

fuçon, prépaté et avalé en vitesse, d'origine étrongè11c ct 45 de� pickles à l aneth, de moutar� e. çlc mayonnafse ct�
'

Impossible à manger proprement. Mais, si les chefs fran­ com paSnés de frites, il vous en contera 35 euros. Romain
l
le chef du restaurant d'Alain Ducasse Le Relais
ont également appropri
�itures:" Corbière,
çais ont adopté cet aliment typiquement amérlcain ls se le
é.�y incorporan t dèS.,fior du Parc, prépare un hamburger saisonnier à la planclw.
hexagonales comme le cormchon ;)a Oeuicfe sel et le thym L'Atelier de )oëJ _Robuchon propose " Le Burger corn- »,

frais. Ces tentatives pour (�d erÏe hamburger, voire 50 po é de deux petits steab hachés surmontés de tranches
l améiJorer, donnent certainement à penser que le produit
' de foie gras de dimensions quasi égales. l
s'est solidement implanté dans le pays. • Ce n'est pas une Les hamburgers étaient lofn d'être inconnus à Paris.
simple mode », affirme Frédérick E. Grasscr-Hermé, qui a M"'• Graser-Hcrmé en a goûté pour la première (ois
créé un burger pour la boi te de nuit Black Calvados, sur
les Chnmps-�lysées, auprès de laquelle elle officie comme 55 McDonaJd's
en 1961 à la
MS!OI\rtinéricninc, onze ans avant que
att ,âi
voiMJè arches dorées en France. Mais,
�:

chefconseil : un hamburger de 'ftlgy� )e bœufjaponais de à qutlques rares exceptions près, ils étttlent i11slpides, trop
,
, a � isonn é de ce qu'elle appelle du ketchup noir à
Kobé cuits ct boudés même par les expatriés américilins. De nos
( \n .!
base •oe ures et de cassis. .c Le lramburger est devenu un jours, les chefs reconnaissent qu'un hamburger n'est pas

mets gastronomique. » �• implement 170 grammes de bœuf haché maigre

ct grillé
QueJques chefs parmi les plus prestigieux de Paris ont 60 un peu trop Longtemps. ( J
•.. ""
relevé le défi. Yannick Alléno, troi étoiles au Michelin, n
Ja e StOAL. The New York Times,
dans Courrier intemtltlonal, n" 929, 21 août 2008.
sert un succulent hamburger épais dans son restaurant, ..
ëi
..
(Jt� ,
"'
DRnniiCTION ORALI= panniiCTION ECDIT� c

,
Que pensez-vous de ce phénomène? Choisissez une spécialité françoise qui soit à ..
"'
cu
Pensez-vous que le h ambu rge r ait sa place dans l'opposé des traditions culinaires de votre pays ..u
la gastronomie française ? (les escargots, les cuisses de grenouille, le foie
N
Dans votre pays, une spécialité culinaire étran­ gras ... ) et imaginez qu'elle y soit introduite et
gère est-elle devenue un phénomène de mode? devienne un véritable ph éno mè ne de mode.
Écrivez un article pour Courrier international dans
lequel vous raconterez l'histoire de l'introduction
de cette spécialité, son adaptation par les
cuisiniers et ce qui indique qu'elle est devenue
un phénomène de mode.

�ODUCTION ORAl!:
' Dans votre pays, existe-t-il une création
culinaire qui, après avoir été à la mode,
est devenue un classique? Si oui, laquelle?
Racontez son histoire.

29
JAC 1 6Z.. -VO L-{S « H-)1> 6 » D l-{
,
« �RANCH-6 � ?
.� en gros, aux yeux de nos enfants ou de l eurs copains. à
� s'habil ler façon DescJ> �.{lo5 bb
3 pour une soirée « clu ing •>.
De la même façoit le
verl an, qui a eu son heure de gloire
dans ces années-là, n'est plus guère prisé et classe d'em­


blée son. utj)isa�eur dans les « paléobranchés » (des per-
-t f.t·�

sonnes un poiJ << déco nne es · De ce parl er à l'envers
n t. r


ne sont restés que « chelo u l•(louche), « à don (à fond),
« keuf » (flic), •< teuf » (f ête) ou « truc de ouf" (histoire de
fou). Pour le reste, se croire « chébran » est pire encore
que s'imaginer « branché "·
lS Le vieil argot, lui, se classe désormais aux côtés du vieux
français: sur les étagères de la désuétude. Car lui aussi se

IL•:t
renouvelle aussi vite que passent les saisons. Désormais,
O' n n 'est plus " accro » (au chocolat, au chant choral),
{ ({).. eS �; OtSt'rahiSSe�-aUSSi SÙfCll1COl que deS fringues t
on es addict on « kiffe " bien ce qu'on fait. Et quand
« "•

ou un make-up trop marqués. Et le désir de fa ire t on trouve un truc « génial ••. on ne s'écrie plus « super ! ••

��� \
• « jeune •> côté vocabulaire peut nous classer dans mais « mortel ! �> (cc elles sont rportelles. tes p�mp s "• e
le pathéti \te aussi immanquablement qu'un Régé Color'


entendez: « ilj sont jolis, te souliers ") .
$ e
un peu tro uniforme sur des temp s argent es. é Depuis belle lurette, on ne cherchait plus � chicane » :
Vous pensez faire <• branché » ? Mais ce mot lui-mê­ dés orm
) ' � ("
ais, on « provoque grave ». Les . i di �S»

ou
me remonte à 1866 l orsque Théodore de Banville, dans » i
« gnlar<l� sont depu s deux ou trois ans devenu
"'
sd de
sJ<
��V) Ia
1,l ns
i
"f: »,
Gringoire, écrivait « Il y avait là force gens bmnchés ».
I'J- V �
b
la « scoumouhe », un « manque de ol », le� " embrouilles »,
...' 1"'$
h e
À l'époque,« branc é •• voulait dire'' p n du à un arbre ou cle sm1
.
. p1es " compl'tcatlons » et 1es « gonzesses " et autres
"+ J>\n,
e
« n nctteS » sont en passe de (rc)devenir des « fiancées»

.
J ..
à un gibet "· C'est dam les années 1980 que le mot com­
mcn�e Ùleurir au sens de « d.ans Je coup Il y a bien sûr
"· (même si l 'on y ajoute
aussi eu in » et << out », terribles « franglismes » qui ont
cc f
• par ois le sufflxe « du
he
surtout eu leur ure de gloire d.ans l es magazines, pour moment »). [... 1
désigner les personnalités " en hausse » ou « en baisse ».
1 Sorte de retour au gibet version médias . . .
' Hélène VtALA,
Le Monde, 30 août 2006.
De « branché "• on a filé la métaphore2 électrique f>Our
, � 1. Produit pcmr colorer
risquer un « câblé » qui ne cl ignota q�e quelques courts •
les cheveux. - 2. Dévelop­
trimestres à nos oreilles. Puis avec Internet apparaît per une méwpltore sur le
ç
,, connecté », dont seul Je c nlraire (cc déc n necté ) a
� »
même tlrèml.'. - 3. Série

é ô }
1 r ussi à détr ner cc démodé''· « obsolète • ou « dksuet ».
., télévisée française, créée
par }ér6me Deschamps et
Aujourd'hui ? On n'est plus " branché "• on est •< hypc », M11cha Makeïeff. qui met
; voire cc Lrendy "• ct, dans le cas contraire, on ne fait plus en scène des personnages
kitsch représentant chacun
t-'
seulement " plouc » mais « ri ngue » (pour ringard).
slel
le stéréotype d'une ri!glon
, Et pu i se r da n exi q ue des années 1 980- 1990 revient française.
�� \ �
'(• t.' � c ' ...
d.;j! . - ., ,

�_,/ R·l!t4ct3tŒ:ut�]il63ïhiJ r����: c �


PROIOUCTlON O R.All3

l" lecture 5 Que pensez-vous du parler « hype »,


l Lisez l'article et expliquez son titre. « branché » ? Selon vous, enrichit-il ou
2 Quelle évolution raconte-t-il ? appauvrit-il ia langue?
6 Dans votre langue, ce phénomène existe-t-il ?
2• 1ecture Si oui, citez des exemples.
3 Quels sont les procédés linguistiques du parler 1 En scène! Avec un(e) ami(e), vous venez
« hype » ou « branché » ? d'assister au défilé de mode d'un couturier très
« bronché ». À la. sortie, vous comparez (avec le
Vocabulaire vocabulaire « branché ») vos impressions : l'un(e)
� Relevez les expressions qui signifient: a trouvé la collection très novatrice, l'autre non.
a l à la mode; Jouez la scène devant la classe.
b démodé.
30
BRÈVE DE COMPTOIR ; LES PARENTS
BOIVENT, LES E N FANTS TRINQUENT!

Reflet d'une société o ù l'enfant est roi, la tendance du bar pour


chères têtes blondes est née dans la capitale en 2002 avec l'ouver­
" du C8fézofàe pour les 0 à 1 6 ans. Café culturel et sans al­
ture
cool, il propose aux minots, pour une cotisation annuelle de 2,50 €,
un accès à Internet, des ateliers, des cours de danse, des consos à
1 '
1,50€...
Le phénomène s'est vite répandu partout en France avec, par exem­
ple, le Nidoufl/et à Caen, I'Abord'�ge à Nantes et le Merci qui 7 à
Marseille où un salon de thé-resto propose aux adul tes
, tartes et
" ·l.f-� Il fi'� IJ
10 salades tandis qu'une salle de jeux bien garnie offre dfnettes, pou-
)
pées, petites voitures et jeux de sodété à des.bambins aux anges.
De quoi détourner l'expression « les parent,s boivent " (un thé ou
un café} et << les enfants trinquent » (avec .des verres en plastique
multicolores} ! ;

����M�·N:n:al,lftta•!iil
Entrée en matière Vocabulaire
U Regardez la photo: de quel lieu s'agit-il � Relevez les mots ou expressions qui signifient
et à qui est-il destiné, à votre avis? « enfant ».

l" lecture �f'HWUCTWN ORAlE


De quel phénomène parle cet article et que ,. le phénomène des bars pour enfants existe-t-il
..
reflète-t-il selon l'auteur? dans votre pays ? ·-

I:J
..
7 Citez des points positifs et des points négatifs -
lit
2' 1ecture de cette tendance. c
0
· Quelles sont les particularités de ces lieux? .,
PROD'IJCTIION eCRITE ..
Expliquez les noms des bors de Caen, Nantes lit
cu
et Marseille. 8 Imaginez le concept d'un lieu (bar, restaurant, ..
CJ
cinéma, théâtre ... ) qui correspond à un phénomène

1
de mode et écrivez une !brève pour le décrire.
c:
:::1

VO CA B U LA I RE > la mode � ,. .. � · l •
1•
ËTRE À LA MODE... être prisé(c� . la fashionisla
1, déck•nchcr
OU NE PAS ÊTRE ! ringan.l 1 t'ingu� (/am.) le mannequin drmarn'r
hram:h�(c) ([am.) �(()' J être sapé(e) ({am.) 1/1. le modèle se dérnodet·

1

être un hasiqut• 1P • .A';' ·


avoir du style 1 être styl�(��) la modcusc diffuser
cibl�(e) ({am.) .;:;.. ( 1 r être tend ance .._ (
..;; le/la photographl' cn\'ahir
�trc un classique
trendy ({am.)
/
le top modcl s'implanter ' •J
conncctl:( <·) ({am .) expressions : le/la styliste i nl l ucncer
? f
dans l(• coup ([am.)Ji' 0 f :�voir son heure de gloire i n troduire

dëconncc:té(e) (/am.) avoir un air de déjà-vu 2 Qui. .. inventer


démodé(e) ça craint (fam.) l � <. '1 ''àlconçoit les vêtements ; passer (de mode)
b l ies diffuse ;
désuet( -ètr} • (.
être dans l'air du temps plébisciter
'• r1 • Jlllt-, être c l ies porte?
en mgttc unc tartè à la crème s�� rêpandrt•
rashion LE MOUVEMENT expressions:
1 Quels termes ou
hype (fom.) 1 v
t'· expressions signifient... DE LA MODE jctl>'r aux ortks
ln 1
a 1 être à l a mode? adapter tomba aux oubliettes
t"tre im:ontournabk·
b 1 être démodé? adopt('r
être indérno<J.lhle r 'f( (:, c 1 ne pas se démoder ? amon.:cr ' 3 Quel s termes ou
avoir un loè)k 1
"' '· "" � ��\:
.... s'approprier expressions désignent...
ètn' looké(c) (j'am.) LES PERSONNES apparJÎtre a 1 !o nQissonce d'un
obsolète . 4
. • · j c�uturier 1 le grand �artonncr (fom.)' phénomène de mode ;
out ({am.) couturier commcnc<"r & 1 so vie ;
plouc ({am.) �IJPl, le ct·éatf'ur 1 la C'r6atrkc créer c 1 sa mort?
.
31
-

LES TENDANCES SONT TENDANCE


Sous leur apparente légèreté, les tendances ne se limitent
pas à des phénomèrnes frivoles et marchands. Les plus réflé­
chis de nos actes peuvent eux aussi être régis par des m8�
des. C'est par exemple le cas de l'opération qui consiste à
choisir le prénom d'un enfant. Les parents mettent tout leur
' soin dans cette décision qui accompagnera leur progéniture
t d'un bout à l'autre de leur ex.i tence. Certains cherchent à
,
singuJari er leur rejct6n, <J'autres au controlre à lui donner
un pré nom s i nant son appartenance à un groupe; les uns
e.
1•P�I>'.(,�
ont recours a leur intuition, les autres aux guides disponi-
l bles autour de cette question. M;ls au bout du compte, il
� �.

existe bel et bien des cycles durant lesquels apparaissent
' l'��gou�m&'t'puis le désamour vis-à-vis d'un prén om.
Les tendances nous accompagnent désormais dans cha­
cun des domaines de notre existence. De la maison aux
vacances, en passant par la gastronomie ou les danses :
chaque domaine connaît ce télescopage entre les choix
individuels et les goilts collectifs. Tout se passe comme
si les c:fèsirs du grand nombre étaient déso.rrpals régis par
fi't
une autorité aussi puissante que &"prl� ic ë" :la mode. Les
jeans ont été larges pend antplusieurs saisons ? La tendan­
ce leur somme de devenit 'moulànts - sllms - la saison

, d'après. Les dandys avaient le visag glabre'? Maintenant,

N
ous voilà intrigués par ces focâlisations du dé­ Ils optent pour le bouc ou la moustache. L'été, la Médi­
i diyidu
sir, par lesquelles des n sdifférents les uns terranée était l'endroit Incontournable ; désormais, il fau-
-.......; f ' •
des autres, san $ s'être concertés, se découvrent l' dra préférer l'Atlantique. Et puis, un jour, l� mode passe; .,
l_
les m�mes envies. ces on,vergen �es du goilt collectifl:>nt '2..l'objet tant désiré hier, le must ltnve, devient Ifcomble du
par exemple plébiscité le moelleux au chocolat puis les �
démodé ; le si e distincti(, objet de toutes les coovo1Hscs,
macarons. le tennis puis le golf, les voitures hybrides après se mue en stlgmate. Le cimetière des tendances gagne un
les « 4 x 4 ». Les médias accordent une grande attention à nouvel occupant.
ce phénomène, consacrant un large espace à ce que nos t
contemporains aiment ou. . . devraient aimer. Guillaume ERNBR, Sociologie des tendances, PUF, 2008.

Entrée en matière Vocabulaire


1 Lisez le titre de ce texte et prenez connaissance 6 Relevez les mots et expressions :
de sa source. De quoi va-t-il être question et selon a synonymes de « tendance » ; (
quelle approche ? b 1 qui montrent la toute puissance des tendances.
1 Cherchez dans le texte un équivalent de :
l,. lecture a approuvé par la majorité
l Dans le premier paragraphe, retrouvez la défi­ b l'enfant
nition d'une tendance. Quels exemples Guillaume c o rdo n ner C..
Erner a-t-il choisis pour illustrer ce phénomène ? d 1 prêt du corps "' 1· ' 0 >
e 1 dépourvu de poils � 1<>-6 r t
2' /ecture f se transformer
J les tendances sont-elles sans importance
d'après l'auteur? Justifiez votre réponse par des
exemples.
J\ Dans quels domaines se manifestent les tendances ? , �0
5 Retracez les étapes de lo vie d'une tendance en
citant des passages du texte.
,.

32
1 L'HISTO I RE DU TALON

il
QU Il : L'HOMME FRANÇAIS
·U-
1•
ET LA MODE
à Choisissez la réponse qui vous semble correcte.
If
·e
à le matin, la majorité des hommes ...
a passent u n certain temps à choisir leur tenue.
lS b 1 prennent lepremier vêtement qui leur tombe
i· sous la main.
il l" c} ne se posent pas de questions : ils ont préparé
lt )
leur tenue la veille.
1-

lX ' Quelle star inspire le plus les tendances


s: vestimentaires masculines?
ix
lC '
at Le footballeur David Beckham.
b Kea nu Reeves dans le film Matrix.
:tr

es
cl Dani Boon dans le film Bienvenue chez les Ch'tis.
,.

m Si les hommes attachent de l'importance


lt, ù leur tenue vestimentaire, c'est pour . . .
li-
al se sentir bien dans leur peau. "'
Ll·
c
"
e; C, bJ donner une certaine image d'eux sur leur lieu Entrée en matière

lu de travail. 1 Regardez les photos et décrivez-les. ..
"'
c séduire les femmes. 2
...cu
�s. Comment trouvez-vous ces chaussures ?
Z. �'-"
..."'1"' 1..-<--C'
(A. , /j M} -.r """"
..,
... - 1J '-""'
N
Dans quelle tenue les hommes se sentent­ l'• écoute ·
� ....--r Jy q')
ils le plus séduisant ? 3 Qui est interviewé et de quoi parle-t-il ? ":
.
)8. c
·1 Quand ont été inventées les chaussures à talons :::::1
a En jean et tee-shirt.
et pourquoi ? -· l' ... ' ..
b Moulés dans des vêtements près du corps. �

�. En costume chic. (
,
1
��....
2• écoute
5 Quelles sont les grandes étapes de l'histoire
Quel avis compte le plus pour les hommes
du talon haut à partir de Catherine de Médicis ?
dans le choix d'un vêtement ?
6 Quelles sont les particularités des talons de
). a Celui des amis. cette saison? Regardez à nouveau les photos et
b Celui des femmes. retrouvez les exemples cités dans l'interview.
y Aucun : ils n'ont besoin de personne.

Vocabulaire
Quelle est l'équation correcte ? Cherchez dans le document un équivalent de :
a Les femrne_s aiment la mode, donc les femmes a un talon très haut et très fin c-

aiment les hommes à la mode, et comme b l'origine t' t 1


les hommes aiment plaire aux femmes donc, oui, r;(J.'
c le contraire du BCBG -
les hommes aiment la mode ! d se débarrasser de quelque chose .. f:r c A t' :>c.

b Les hommes aiment plaire aux femmes qui
aiment les hommes qui aiment la mode donc, PROOUCnON ORALE
oui, les hommes aiment la mode ! � Vous aimez les hauts talons? Pourquoi ?
c l Les femmes aiment plaire aux hommes qui 9 Les chaussures vous paraissent-elles être un
aiment les femmes à la mode donc, oui, élément important d'une tenue vestimentaire ?
les hommes aiment la mode ! Justifiez votre réponse.

33
)
G RAMMAI RE > le passé
ÉCHAUFFEMENT
1 Dans les phrases suivantes, quel est le temps utilisé ? Qu'exprime-t-il ? Par quel autre temps
peut-il être remplacé ? Quel est l'infinitif des verbes soulignés ?
a 1 Donc avant d'être un objet de mode, le talon c 1 La renaissance du talon eut lieu au x1x• siècle.
haut fut d'abord un objet pratique. d 1 De « branché », on a filé la métaphore électri­
b 1 La Révolution coupa non seulement les têtes, que pour risquer un « câblé » qui ne clignota que
mais aussi les talons. quelques courts trimestres à nos oreilles.

Le passé simple exprime un fait passé, considéré Formation


de son début à sa fin. Il ne marque aucun contact Le passé simple se construit en général sur la forme
entre ce fait et le présent. Il est utilisé principale­ du participe passé:
ment dans la langue écrite littéraire, universitaire Parler: parlé -+je parlai
ou journalistique (où il peut parfois apparaître à Finir: fini je finis
l'oral). Connaître : connu -+je connus
Dans la langue orale et dans la langue écrite non Avoir : eu -+j'eus
littéraire, il est remplacé, depuis le xx• siècle, par le
passé composé.
Exceptions :
• les verbes en -andre 1 -endre 1 -erdre 1 -ompre 1
Conjugaison
-ondre 1 -ordre
Il y a quatre conjugaisons différentes : je perdis 1je rendis 1j'interrompis
Les verbes qui se terminent par -er • les verbes en -attre
J'aimai Nous aimâmes je battis /
Tu aimas Vous aimâtes • les verbes en -indre 1
Il/elle aima Ils/elles aimèrent je peignis 1je craignis 1je rejoignis
La majorité des verbes qui se terminent par -ir et -re • les verbes en -frir et -vrir
je finis Nous finîmes je couvris 1je découvris 1j'offris 1j'ouvris 1
Tu finis Vous finîtes je souffris
Il/elle finit Ils/elles finirent • les verbes en -uire
La majorité des verbes qui se terminent par -oir je conduisis 1je .cuisis
Je voulus Nous voulûmes et aussi :
Tu voulus Vous voulûtes convaincre -+je convainquis
Il/elle voulut Ils/elles voulurent écrire -+j'écrivis
Les verbes qui se terminent par -enir être -je fus
je vins faire -•je fis
Nous vînmes
Tu vins Vous vîntes mourir -+je mourus
li/elle vint Ils/elles vinrent naître -je naquis
tenir -+je tins
venir je vins
vêtir je vêtis
voir -+je vis

34
On peut utiliser: - une habitude passée
• le passé composé pour: Louis XIV portait ses fameux talons rouges.
- un événement passé ponctuel - une action en cours d'accomplissement dans
Roger Vivier a créé le talon aiguille en 1 952. le passé (généralement en relation avec un passé
- le résultat passé ou présent d'une action passée composé ou un passé simple)
Le moelleux au chocolat est apparu en 1981 et est Quand Catherine de Médicis s'est fait fabriquer des
devenu une parfaite illustration de la démocratisa­ talons, elle s'apprêtait à épouser le duc d'Orléans.
tion des tendances.
• l'imparfait pour: • le plus-que-parfait pour
- un fait terminé antérieur à un autre passé
- le cadre d'un événement, un état, une situation
Avant La Consolante, Anna Gava/da avait publié
passée
quatre livres, dont un pour enfant.
Le talon matérialisait l'élévation sociale de son
propriétaire.
N.B. : La distinction entre passé composé et imparfait
-une description
e existe également pour um sentiment, un état d'esprit.
Le grand roi soleil était en réalité tout petit.

€NTRAÎN€M€NT
2 Lisez cet extrait de Au Bonheur des Dames d'Émile Zola.
o1 Conjuguez les verbes entre parenthèses à l'imparfait ou au passé simple.
b 1 Remplacez le passé simple par le passé composé.
Ll( ( .., �
..
C'(être), à l'encoignure de la rue de la Michodière - Fichtre ! (dire) jean. Ça enfonce Valognes... 'ii
r· ..
et de la rue Neuve-Satnt-Augustj n, un m v�asin de Le tien n'était pas si beau.
nouveautés dont les étalages (éc1ate�)en<notes � Denise (�ocher) la-tête. Elle (avoir) passé deux
vives, dans la douce et P.Ô iejournée d'octobre. ans là-bas, chez Cornaille, le premier marchand de
'
l �1
Huit heures (sonner) Jirir- Roch, il n'y (avoir f ) nouveautés de la ville; et ce magasin, rencontré
sur les trottoirs que le Paris matinal, les employés brusqueme'J} cette mr;1ison énorme pour elle, lui
1
filant à leurs bureaux et les ménagères courant les (gonfler) le cœur, la,.,f(;etenir), émue, intéressée,
boutiques. Devant la porte, deux commis, montés oublieuse du reste. Dans le pan�coupé donnant sur
sur une échelle dou�le, (finir) he pendre des lain"'a ­ la place Gaillon, la haute porte, toute en glace,

• l'
ges, tandis que, dans une vitrine de la rue Neuve­ (monter) jusqu'à l'entresol, au milleu d'une
Saint-Augustin, un avtre commis, agenouillé et le complication d'ornements, chargés de dorures.
dos tourné, (plisser) �flicatement une pièce de Deux figures allégoriques, deux femmes riantes,
soie bleue. Le magasin, vide encore de clientes, la gorge nue et renversée, (dérouler) l'enseigne:
et où le personnel (arriver)"&�ine, (bourdonner) · Au Bonheur des Dames. ..Ill�.t, r
à l'intérieur comme une ruche qui s'éveille.
?v:!/4
3 Mettez la biographie de Coco Chanel au passé. Si vous le souhaitez, utilisez le passé simple.
t «.� �

Gabrtelle Chanel naît le 1 9 août 1883 à Saumur. Mais la Seconde Guerre Mondiale marque le déclin
À la mort de sa mère, elle est abandonnée par son de la maison qui, en 1939, ferme ses portes. En 1944,
père et placée dans un orphelinat. Mademoiselle s'exile en Suisse.
À 20 ans, Chanel J�;ient chanteuse de « cafés- À son retour, elle découvre �ne France passionnée
a-'
concerts » à Vichy, où elle rencontre son premier ' par le « New Look » de Christian Dior, une mode à
producteur, Étienne Balson, qui l'initie à la vie l'opposé de la sobri�té féminine Chanel. En 1954,
mondaine et finance ses premières créations. la Maison de Couture ouvrJ't nouveau ses portes.
; ,-
En 1915, Coco ouvre sa maison de couture à Les cod�;s de la maison Chanel s'affinent avec le
Biarntz. sac matelassé dans sa version définitive, le sac
En vtngt ans, elle impose le pantalon, le bijou ... , surpiqué à chaînes dorées et les sandales à bout
fantaisie, le tweed, la petite robe noire... Elle est noir.
aussi la première créatrice de mode à avoir donné Le 10 janvier 1971, Coco Chanel décède alors que,
naissance à un parfum et une ligne de produits de le lendemain, sa dernière collection couture est•
beauté. présentée et remporte les louanges de la critique.
) Pc � 35
CIVI LISATI O N
LE)EU DES STYLES
Voici cinq styles vestimentaires que Pon peut rencontrer dans les rues de Paris.
Faites correspondre la photo, le nom du style et sa description.
B

Vintage l
1 Punck Rock J.,
) Gothique
·1 BCBG
' Kawaii P

a Abréviation de « bon chic bon genre », il désigne D d 1 Style jouant sur le mélange de couleurs sombres
un style classique et élégant, jouant avec des cou­ (noir, gris, kaki ... ) et de couleurs vives (rose, jau­
leurs discrètes. ne... ). les vêtements laissent apparaître tatouages
b Ce style utilise des vêtements datant au plus et piercings.
tard des années 1980, et reflétant un moment e Style volontairement sombre et macabre, es­
particulier de l'histoire de la mode du xx• siècle. sentiellement basé sur le noir, souvent accessoirisé
Il s'attache à une authenticité, que ce soit par la avec des clous, des têtes de morts ou des éléments
marque, les techniques de couture ou les tissus cons1dérés comme mystiques.
employés, contrairement à la fripe qui désigne
toute pièce d'occasion. 1 Pf.WourUON •il'�
1
c Style enfantin qui utilise les dentelles, les tons Quel style préférez-vous? lequel aimez-vous
pastel et souvent le rose. les accessoires incluent le moins? Expliquez pourquoi.
fréquemment des jouets ou des sacs ornés de re­
présentations de personnages de bandes dessinées
et de dessins animés.
36
HAUTE COUTURE 0
E44IJŒ3:tMhit•ltt\iJ•]N9fi1f4!!il
Entrée en matière 1'� �AW,Ïl A
Quels grands noms de la haute couture française /tv()J/Jt. ��t1�fé
connaissez-vous? Ct 1l{ft,.,

l" visionnage
Sur quel grand couturier porte ce reportage ?

1 Où a-t-il été tourné ? J ustifiez votre réponse.

2' visionnage

1�
Dans quelle situation se trouve la maison de
couture ? Pourquoi?
� En quoi ce défilé est une première dans l'histoire
de l a couture ?
Quels sont les arguments du couturier pour justi­
fier l'existence de ce défilé?
À votre avis, qu'entend-il par: « on n'est pas une
marque, on est une maison, on est une griffe mais
une griffe de couture » ?
..
Vocabulaire
PRODUCTION ORAL/;
...
·a

Expliquez les termes et expressions suivants:


al un mercenaire l Vous reconnaissez-vous dans la situation
b déserter le navire évoquée par ce dessin ?
c la munificence � Quelle est votre relation avec la mode? Vous la
d un bol ide de course suivez, vous la fuyez ou vous l'inventez ?
e un repreneur
l Que pensez-vous des victimes de la mode?
-t Choisissez une citation et commentez-la.
a « Si j'avais du talent:, on m'imiterait. Si /'on
Que représente la haute couture pour vous ? m'imitait, je deviendrais à la mode. Si je devenais à
Que pensez-vous de l'union mode-finance? La­ la mode, je passerais bientôt de mode. Donc il vaut
quelle a le plus à y gagner: la mode ou la finance? mieux que je n'aie pas de talent. » 1
Expliquez pourquoi. b « Il ny a qu'une chose qui se démode: la mode,
et c'est la mode qui emporte le succès. »

1987 : naissance de la maison Christian Lacroix.


--, c
� )
« La mode domine les provinciales, mais les
es 1988 : lancement d'uoe coUection de prêt-à-porter Parisiennes dominent la mode. »
de luxe.
ses �000 : habillage des voitures du TGV MédHerranée.
d « L'influence de la mode est si puissante qu'elle
1004 : première collection pou r homme.
nous oblige parfois à admirer des choses sans
t. 2905 : cession par Bernard Arnault, le pri ncipal
actionnaire et reprise par un groupe américain, intérêt et qui sembleront même quelques années
isé Falic Pashlon Group. plus tard d'une extrême laideur. »
ltS 2009 : !entreprise est déclarée en cessation de e « L'élite de ce pays permet de faire et défaire les
paiem ent. modes, suivant la maxime qui proclame : ''je pense,
donc tu suis." » ,, 1

37
VOCABULAI RE 1 G RAMMA I RE > le temps
ÉCHAUFFEMENT
1 Soulignez les termes qui donnent une indi­ d 1 De nos jours, les chefs reconnaissent qu'un
cation de temps. hamburger n'est pas simplement 170 grammes de
a1 C'était il y a quatre ans et aujourd'hui, bœuf haché maigre et grillé un peu trop longtemps.
The Sartoriolist est une star dans le petit milieu e 1 Tout se passe comme si les désirs du grand nom­
de la photo de street style. bre étaient désormais régis par une autorité aussi
b 1 Un chef a jadis réclamé 2, 7 millions de dollars puissante que capncieuse : la mode.

1' de dommages et intérêts.


c 1 Mm• Grasser-Hermé a goûté des hamburgers pour
la première fois en 1961 à l a Légion américaine,
f 1 Naguère le coulant était follement à la mode.
g 1 Donc avant d'être un objet de mode, le talon
haut fut d'abord un objet pratique.
onze ans avant que McDonald's ait dévoilé ses h 1 Les jeans ont été larges pendant plusieurs saisons.
arches dorées en France. i 1 Depuis belle lurette, on ne cherchait plus « chicane ».

GÉNÉRALITÉS en ce moment après que LA FIN


il· ll·mps maintenant en!tuite � la fln
pour l'instant par la suite
tt•mporain· t'nfin
1 '{•ptKJUl' (/.) pour 1(' moment plu� tard en fin dt· compte
l' (·n· ({J maintenant que une fois + parrlc1� pa:.•é finalement
l'in�tant (m.)
une foi� qul' jusqu'à
lE PASSÉ
le moml•nt JU�qu'au moment ou
la périodl· à l'époque Attention! JUSCJU 'à cc que + wbj.
autrl'foi� aprè} C/1111 + indicatif
expression :
Attention! en ce tt-mps-là OIOnl C/111/ + �ubj.
jusqu'à la nuit des tcmp�
Ln lr·an�·;m, on utilise j adis ,.� A l'oral, après 'luc + whj.
a,W/ l>�'ll h· l'IlOt h'nlf'>, naguère est toléré.
LA DURÉE
:.auf dans n•rtaints
r{•ct·mmcnt après + inf. pa�,i·
brièvement
une loi OIOnL cfc + inf.
<'Xpn·��>ions (un cerrwn continuellement
rcmp), en même rempc . . )
il y a
dH'initi\'Cmt·nt
LA SIMULTANÉITÉ
<'l pour la ml'l�o. Vous
t'Il un din d'œil
L'AVENIR � ('C moment- là
lui prHl·rcrt·t m•>mc•tlt. t:n un rien de lemps
pNit>cf,· ou ''/''''/11 < . � jamais alor�
longtcmp�
� l'avenir alor� <lut•
sans arrêt
1 Complétez les �noncés bient<)t au ('OUI'S d<'
un CCI'lJin l(•tnps
suivants avec un des termes dan� un dl·lai de au même moment
un instant
de la liste. d'un moment à l'autre en même tcmp�
un mum<·nt
a 1 Nous avons passé de bons dans en m(·nw t(·mps qu<·
�·a fait. . . que
au mom(•nt d<·
b 1 À cette
depuis
..... , il était l'ANTÉRIORITÉ au mornt-nt où
durant
journaliste. au préalable comme
t•n
c l lls ont parlé en même aupara,·ant lor� dr
il )
3\'ant 1 d'avant
a . . . que
lorsque
d 1 Tout peut disparaître en a1 ant de + 1'![ pendant qut•
p<·ndant
pour
un ..... . a1·ant que + ruhr quand
tant qur
en attendant �imuhan"mt•nt
lE PRÉSENT
<'n attendant que + .wb). tandis CJUi..' ex pressions :
,\ n• jour d'ici là <kpuis hrllt· lurl'llc
,\ not r�· l•po<JUl' d'ici à cc que + subr Lf COMMENCEMENT <k•puis la nuit des tcmp.,
il prl·st•nt ÎliS<JU'à à partir de
anudknwnt jusqu'à cc que + subj. au dl·but 2 Quels termes désignent. ..
aujnurd'hui 1 d'au a 1 une durée courte?
plus tôt à l'originl'
jourd'hui b 1 une durée longue?
d'ahord
<'<'!. jours-d LA POSTÉRIORITÉ dt·. . . à . . .
de llm jOUI'S à partir de &s
dé.,ormais aprè-s depuis
dorl·n.want

38
l'IMMÉDIATETÉ 3 Choisissez l'expression lE RYTHME lA RÉPÉTITION
aussitôt correcte. à mesure qm' de nou,·cau
�ussitôt que a 1 Viens Ici tout de suite 1 �u fur cl à m<'SUrt' que encore
db soudain! par étapes encore unc fois
dbCJUC b l lls se sont levés aussitôt pctit à pcti t um· nouvel le lois
immi·diatcmcnt 1 dès qu'il est entré. pt�u à peu
�out!ain c: 1 Promis ! Je le fols immé­ pr·ogrcssi,·emcnl 4 lcoutez les
!OUI ,) C\)llf> diatement 1 t.out à coup. phrases et dites
tout d'ur1 coup d 1 Dès 1 Tout à coup, il y si elles expriment
IOUl dt> suit<• eut un grand bruit ! le rythme ou lo répétition.

s.
ENTRAÎNEMENT
�.

2 Choisissez l'expression correcte. 4 Reliez les phrases suivantes en utilisant


a 1 À cejour 1 Désormais, cette théorie n'a toujours une expression de simultanéité {plusieurs
pas été prouvée. solutions sont possibles).
b I ll n'est actuellement 1 à ce jour pas disponible. Exemple : Les parents dégustent tartes et salades
Veuillez le rappeler ultérieurement. tandis que les enfants s 'amusent.
c 1 Je n'ai pas envie de le voir à notre époque 1 en ce a I ll est arrivé. Tout le monde s'est tu.
...
b I l l a souri. Elle a souri.
a
moment.
..
d 1 Aujourd'hui 1 D'aujourd'hui, la mode se permet c 1 Je partais. Je m'en suis souvenu.
ut
tout et n'importe quoi. d I ll est arrivé. C'était 1 a nuit. c
a
e 1 Je t'aime autrefois 1 à jamais. ..,
....
fi Une fois 1 Bientôt, il lui a menti. 5 Complétez le texte suivant avec des ut
cu
g 1 En ce temps-là 1 Maintenant que tu as ton expressions de commencement et de fin. ù
diplôme, tu dois chercher du travail. ..... , Christian Lacroix était historien d'art . . . . .
il rencontre Jean-Jacques Picart, attaché de
3 Conjuguez le verbe entre parenthèses au presse pour de nombreuses maisons de luxe comme
temps et au mode corrects. Hermès et Jean Patou, chez qui il travaille . . . . .
a l Réfléchis avant de (parler) ! 1981. E n 1987, il ouvre sa propre maison de couture
b ! Ils sont repartis après que la pluie (cesser). et organise son premier défilé de haute couture
c l J'insisterai jusqu'à ce que tu me (dire) la vérité. . . . . . . 1988, il lance une collection de prêt-à-porter
d l Nous commencerons une fois que tout le monde de luxe . ..... , en mai 2009, la maison Christian
(être) là. Lacroix, victime de la crise financière, se déclare en
e 1 D'ici à ce
que tu (finir) de lire ce livre, j'ai le cessation de paiement.
temps d'en lire trois !
f 1 Je m'occupe de son chat en attendant qu'il
(aller) mieux et qu'il (sortir) de l'hôpital.

t .. •

39
CIVILISATI O N
TENDANCES B OBOS, M ÉTROSE X U E LS E T AUTRES TRIBUS
à Michel Maffesoli, lesquelles sc distingueraient par leur
mode de consommation. Cette représentation semble
congruente' avec l'idée selon laquelle le lien social serait
H· aujourd'hui profondément fragilisé, la société devenant
une mosaïque de communautés.
Ainsi, au début des années 1980, on a vu apparaitre aux
�tats-Unis les « Yuppies »l, Young Urban Professionnal.
Le magazine Time a annoncé leur mort en 1991 ; il a faUu
attendre neuf ans pour que le.s bobos, inventés par le jour­
naliste David Brooks, les remplacent. En substance, les
Yuppies symbolisaient de jeunes gens ambitie�;�v1dèsêl.e
réussite matérielle et des symboles su�ceplibles de l'atte&-'
" -.. .,.. O f
(,._
ter Les bobos;artageaient cette même ai�ance matérielle
;.
P'ré
mais branèlissaient d'a"lhres �ign� 1 d rui a matérietJe,

différents de ceux qui distinguaient d'ordinaire les clas­


) métrosexuels3, hétérosexuels
ses aisées. Puis sont nés les
Unsés être aussi soucieux de leur apparence physique que
les homosexuels. -1 1 :.
On a souvent accusé ces catégories d'être forgées par
les journalistes pour les journalistes. De fait, aucun travail
précis n'a permis de vérifier que ces groupes correspon­
daient à une réalité sociologique. S'ils ont connu un tel
succès, c'est qu'ils résonnent par rapport au sens commun
10 du moment. Les Yuppies symbolisaient l'argent facile;
49. Teknohippies-Rorterdum 2001 les bobos, la culpabilité morale du bourgeois moderne et
les débuts du développement durable. Les métrosexuels,
1 n se diffusant, le terme de « tendance >> en est venu enfin, donnent corps aux interrogations du moment sur
à désigner non plus seulement des modes mais des la redéfinition des genres.
modes de vie. Dans le vocabulaire des hommes d 'ILUJ
�;ke­(.. Guillauml! ERNI!R, Sociologie des tendances, PUF, 2008.
ting, ont commencé à apparaître des tendances désigna ! � 1. Concorda11te. - 2. 'fume qui désigne desjeunes wdres �volumrt
des communautés humaines. La société se décomposerait
tians les milieux de la lwlitefinance. - 3. Ndologlsme des a111u!es 2000
en différentes tribus, pour reprendre l'expression chère s'appliqua/li a des hommes aytml wrfort souci de leur apparence.

r-t

r t •
- '
�...
.. . (;
Lecture · En scène! Vous êtes un bobo et vous répondez
Que désigne le terme « tendance » pour les aux questions d'un journaliste sur votre mode de
hommes du marketing? j , vie, vos choix et vos goûts.
Quelles « tribus » sont citées ?
Qu'est-ce qui définit chacune d'entre elles ? raCOt;!:T� ii> tC"h Uê
1 L'expression « bobo » est apparue dans la presse
Vocabulaire françoise dons un ,article du Courrier international
' Relevez les synonymes de tribu. intitulé « Après les Yuppies, "les bobos" » et dont
le chapeau précisait:
, ORAlE « Héritiers des années 60, les bobos ont réussi
Que pensez-vous des bobos et de leur manière de le mariage de la bourgeoisie et de la bohème.
vivre? Enfants de la prospérité, des privilèges et
•J Les bobos existent-ils dans votre pays? Leurs du plaisir, ils constituent une nouvelle élite
caractéristiques sont-elles comparables à celles "à la fois égalitaire et prétentieuse". »
des bobos françoi s ? À la lumière de ce que vous avez appris, écrivez un
Estimez-vous faire partie d'un groupe particu­ article qui décrit les bobos pour accompagner ce
lier? Si oui, lequel ? Définissel-le en quelques mots. chapeau.

40
1 BOBOLAND

e
1
t

x:
1.
u

:s
le .,

;.

le
e.

ls
lC

ar
lil
n- ..
a
...
tel
m
Ill
le ; c
a
et .,
....
:ls, ut
.ur cu
...
u
N
08.
::
tllll c:
)00 ::J

Du.PUY el BsRB!lRIAN, Bicnvemte à Bobolarrd, Pluide glacial, 2008.

;se �mgn�:t!{f1t·l:au;n�tt
al Entrée en matière l' lecture
lt Expliquez le titre de la BD dont cette planche est issue. 5 Quelle image du bobo cette BD donne-t-elle?
Regardez les différentes vignettes. justifiez votre réponse.
Que représente la première? À votre avis, qui sont
les personnages et où se passe la scène? justifiez Vocabulaire
vos réponses. 6 Relevez les expressions caractéristiques
du langage bobo.
l,. lecture
Vérifiez vos hypothèses précédentes.
Quel est le sujet de conversation des deux
personnages?

41
GRAMMAI RE > les pronoms relatifs
ÉCHAUFFEMENT
1 Dans les phrases suivantes, quelle est 2 justifiez l'emploi des pronoms relatifs dans
la fonction des mots soulignés ? les phrases suivantes.
a 1 Un phénomène ruù ne relève pas de la simple aI ll existe bel et bien des cycles durant lesquels
mode. apparaissent l'engouement puis le désomour
b 1 Ce sont des gens àg_y_i je voudrais ressembler. vis-à-vis d'un prénom.
c 1 Nous voilà intrigués par ces focalisations du b 1 Cette représentation semble congruente avec
désir, gor lesquelles des individus différents les uns l'idée selon laquelle le lien social serait aujourd'hui
des autres, sans s'être concertés, se découvrent les profondément fragilisé, la société devenant une
mêmes envies. mosaïque de communautés.
d 1 La société se décomposerait en différentes c 1 Frédérick E. Grasser-Hermé a créé un burger pour
tribus, lruuelles se distingueraient par leur mode la boîte de nuit Black Calvados, auprès de laquelle
de consommation. elle officie comme chef conseil.
d 1 Versailles, où se tient actuellement une for­
midable exposition sur le costume de cour, était
peuplé de « perruqués » vacillants.
e 1 Le talon est métallique et effilé chez Ferragamo
dont on parlait tout à l'heure.

Voir Mémento grammatical, p. l90.

ENTRAÎNEMENT
3 Transformez les phrases comme dans 4 Complétez avec un pronom relatif et,
l'exemple. si nécessaire, une préposition.
Exemple : C'est un couturier. Il a une boutique à New a1 C'est un mannequin ..... le visage fait la
York. Les célébrités l'adorent. une des magazines et ..... tous les couturiers
• C'est un couturier qui a une boutique à New York s'arrachent.
et que les célébrités adorent. b 1 Le prénom ..... on choisit pour son enfant est
a 1 j'ai déjeuné dans un restaurant. Il est branché. assujetti à la mode.
Il faut être vu dans ce restaurant. c 1 La robe ..... tu m'as vue hier n'est pas à moi.
b 1 Anna Gavalda est un écrivain. Elle n'a pas écrit d 1 Le bookcrossing est un phénomène de mode .....
beaucoup de livres. Le monde entier a entendu je ne m'intéresse pas du tout.
parler d'elle. e 1 Michel Bras, ...•.le moelleux au chocolat a été
c 1 Bienvenue à Bobo/and est une bande dessinée. inventé, est un célèbre restaurateur de Laguiole
Les auteurs sont Dupuy et Berberian. Dans cette dans l'Aveyron.
bande dessinée, on se moque des bobos. f 1 La street fashion est un phénomène .....
d 1 Le Saint-jérôme est un restaurant. Son activité passionne les foules et ..... les créateurs
principale est le bar. On peut y manger des tapas. s'inspirent.
e I ll y a quelques grands chefs. Chez ces grands
chefs, on peut savourer des hamburgers.
Ces hamburgers sont francisés.
f 1 Cette année, les grands coutuners ont sorti des
chaussures à talons. Ces talons sont très hauts.
À couse de ces talons, les mannequins sont tombés
sur les podiums pendant les défilés.

42
1 LE SUCCÈS DE LA CONSOLANTE

1,. écoute Ce reportage vous donne-t-il env1e de lire


De qui parle ce reportage et à quelle occasion les livres d'Anna Gavolda ? Pourquoi ?
l5 a t-il été diffusé ? À votre avis, pourquoi est-elle l'écnvaine
Quel est le ton des journalistes ? justifiez par des française la plus lue en France et dons le monde?
exemples. Ex1ste-t-il des auteurs considérés comme
À quoi est comparé La Consolante? des phénomènes de société dans votre pays ?
Qu'avez-vous appris sur Anna Gavalda ? Les lisez-vous? Pourquo1 ?

1Ui 2' écoute p


Quelles informations sont données sur ce Chois1ssez un(e) écnvoin(e) à succès et écrivez
nouveau livre? un art1cle dans lequel vous c1terez ses livres et vous
)Ur Comment Marion Ruggieri explique le succès expliquerez pourquoi il (elle) a du succès.
le d'Anna Gavalda?

IUN PHÉNOMÈNE MONDIAL: LE BOOKCROSSING


e�n il htainllt li,
10
1

moi Je /� ;oHe !
�!
c'est "'on bovlo
...
MJiS, cs
..
vn liiiRe
c.'fSt
d'Anna
GavatJa ".'
i qut
C 1est mo. 1• � .1
l'al po se

&tn, .Si \lous Maïs c·cst f:ait


vt�RiS!
y tenc z tl"t c'est du Book' CRoSSinl
;j vo�e �e.gac:td«z,
J'ai fGAl t :-:n,
bouquin, pet;\t mot dedanS; ? al
s le. é�é dt9oSi dln$ vn loeu
Pau� p� �vblic paR (\Velqv'vn (\vi
té ,-,;sse�•ntR m'a a�icii Lisn-moi
tP<l
e PuiS �edi9oS e Z- moi
comme ça. d�ns vn li ev
Public".

p n l l""'" t

l1sez cet extra1t de bande dessmée et définissez Avez-vous déjà trouvé un l1vre dans la rue?
le bookcrossing en quelques mots. Qu'en avez-vous fait?
Pourriez-vous laisser un livre pour qu'il soit
trouvé et lu por un(e) inconnu(e) ? Pourquoi?
ATELIERS
GUIDE
DES RESTAURANTS TENDANCE
Vous êtes journaliste, chargé de rédiger les notices
descnpt1ves des restaurants tendance de votre ville
pour un gUide.

En groupes de deux ou tro1s:

Il
! Préparat1on
• Vous chois1ssez les restaurants qui vous semblent
les plus à la mode.
· Vous vous y rendez : vous prenez quelques photos,
vous regardez la carte et notez les spécialités
· Vous repérez en quo1 ils sont particulièrement
tendance.
Réalisation
Vous rédigez votre gu1de.
Présentation Réalisation
Vous présentez votre guide à la classe : avez-vous · Vous réd1gez un court message dons lequel vous
des restaurants en commun avec les autres expliquez le principe de votre bookcrossing pour
groupes? Pourquoi? accompagner le l1vre.
.... · Vous la1ssez le livre et le message à l'endroit que
VOUS avez ChOISI.
Choisir les restaurants
· Vous su1vez le livre selon les règles que vous avez
•Cho1sir des restaurants que vous connaissez.
préétablies.
•Prendre des renseignements auprès d'autres
Présentation
personnes.
Vous présentez votre bookcrossing à lo classe :
Déterminer pourquoi ces restaurants sont vous expliquez pourquoi vous avez choisi ce livre,
tendance les règles de votre bookcrossing et son résultat.

Être attentif aux spécialités culinaires, ou décor,
rln <lfr 0'f ,.
à la situation géographique ...
Rédiger le guide Former les équipes
•Noter certaines informations essentielles: le nom · Se réunir de manière aléatoire.
du restaurant, ses coordonnées, certaines de ses • Se regrouper autour d'un livre commun.
spécialités. Définir les règles du boolccrossing
Décrire le l1eu.
• • Concevoir un moyen de suivre le livre:
Préc1ser pourquoi il est tendance.
• placer une boîte aux lettres dans l'école, prévotr
une boîte vocale ou créer un blog (en allant sur
http://www.creerunblog. fr/) pour que chaque
BOOKCROSSING
personne qu1 trouve le livre y la1sse un message
Vous allez organ1ser un bookcrosstng. pour préciser où il est.
a • Spéc1fier ces règles dans le message que vous
rédigez pour accompagner le livre : préciser ce que
En groupes de tro1s ou quatre :
la personne devra foire une fo1s qu'elle ouro trouvé
Préparation
et lu le livre.
· Vous choisissez le lieu: l'école, le quartier,
la ville. Présenter votre boolccrossing
· Vous choisissez le livre que vous allez déposer. · Expliquer le choix du livre.
Vous décideL par quel moyen vous allez suivre

• Présenter les règles de votre bookcrosstng.
le livre: mise en place d'une boîte aux lettres · Exposer son résultat: o-t-il fonctionné ou pas?
dans l'école, création d'un blog... pourquoi ?
44
uni té 3

LES ARTS
en perspective
� <<D'unefaçon aénérale, ilfaut
-- -- ......___ ______

ll
Faire la présentation d'une œuvre d'art.
te • dire que l'art, quand il se borne - É crire une critique de film.
' . . . '
vé a ImJter, n e peut nvaJ1sez· avec 1a - É crire un synopsis.
; nature, et qu'il ressemble à un ver É crire une lettre à un artiste à qui on a commandé

� qui s'efforce en 1·ampant d'imiter un portrait.


-Faire la critique d'une œuvre d'art.
un éléphant. >> -Organiser un événement.

L
? IIIGII É crire un article sur l'art contemporain.
--- _.-·
___
_
_ -

45
REGARDS

Comment Astérix
I.e uccès des aventures du héro d'Uderzo e t
alué par l'hebdomadaire ru e 1\ommersant
Vlast. La France (ct le monde avec elle)
rcdécou\'re en fln a veine populaire.

'• Astérix tl/IX Jeux olympiques e t la ver ion dnématogmphi­


que d'une bande dessinée très populaire née il y a plusieurs
décennies. L'humour, la mise en scène pectaculaire ct le�
vedettes à l'affiche lui ont valu un uccès certain dans les
sulies françaises. Déjà, Astérix ô- Obélix: Missio11 Cléopâtre

112 d'Alain Chabat avait totalisé une des plus gro ses recettes
de l'histoire du cinéma en Fronce, ju te derrière la fumeuse
Cmnde V(l(/rouillc. Bien qu'Astérix aux Jeux olympiques ail
eté mis en scène par d'autres rénlisoteur (Frédéric Fores·
tier et 1 homas Langmnnn), la "marque" Astérix a suffi à
l' lui assurer une belle reussite- la popubrité du personnage
ne sc dément pas. La mythologie qu'elle véhicule est censée
redorer l'image de� Français qui- il faut bien le dire- n'ont
rien fait de très h�roïque depuis fort longtemps. Dans l'ul\1- 40
vers d'Astérix ct Obélix,lcs petit Fronçai se transforment
?O en mâle dominants dotés d'un appétit féroce, d'un courage
indo m ptabl e ct d'une virilité hors norme.
' t. 1
1

l" lecture Quels styles de cinéma sont opposés dans


De quel JOurnal est extratt cet article ? Quelle en l'article?
est l 'ongine ? À quel outre genre cinématographique étranger
Quel est le sujet principal du texte ? ce cinéma populaire est-il comparé?
Deux arts y sont nommés, le 7' et le 9•. Quel était le charme de ces films d'antan
Identifiez-les. (des années 50 à 70) ?
À la fin du texte, l'auteur irontse sur les moyens
l' lecture de réusSir des films populatres. Nommez lesquels.
f
Trouvez dans le texte une phrase qui montre
l'ironie de l'auteur face à la France. •

ID' ART D'ART 0


COMPREHENSION AUDIOVISUELLE
l"' visionnage (sans le son) 2" visionnage (avec le son) Vt
1 Quelle est la nature de ce document? 5 Quel est le t1tre et l'auteur de l'œuvre 9
Comment est-il organisé? présenté e ? dt
2 Combien d'œuvres avez-vous vues? 6 Quelle place a-t-elle dans l'h1sto1re d e l'art? 1!
Les connatssez-vous ? Pourquoi? Q
3 Que représentent-elles? 7 Quels autres artistes sont cités ? b
4 Quelles parties sont filmées en gros plan ? 8 La première exposition de ce mouvement cl
À votre avis, pourquoi ? a-t-elle eu du succès ? Justtfiez votre réponse par dj
des exemples. 1
46

2
LA FRANCE

a liquidé la nouvelle vague


Depuis quelques années, l'industrie cinématographique avec elles que renaît une mythologie. La France l'a enfin
française, dont la produclion attire de plus en plus de :' compris.
spectateurs, s'appuie sur ce t e de films grandpublic. Le Danli le genre pseudo-historique, le style BD efficace de la
yv
bon vieux style historique de cape el d'épèe 'en costumes a série des Astérix représente ln seule r�ussltc proprement
été ressorti des oubliettes cinématographiques. On a aitlsl gauloiM! de l'industrie d11 cin6na. La plupart des autres
l­ pu redécouvrir récemment les aventures du célèbre poli­ resucées font regretter leurs erreur de ca ting et de mise
rs cier Vidocq, ou w1e nouvelle version d'Arsène Lupin, ou en c�ne, mais ausi l'absence de vrais rôles d'avenruriers,
encore un remake de Faufau ln Tulipe. qu'ils oient chevaliers sans peur ct sans reproche ou
es Tout cela fleure bon le films tiré des romans d'Alexan­ femmesfntnles ... Tout le charme de cette façon de filmer et
re dre Dumas, ella série des Angélique, marquise des Anges, de jouer tenait à sa implicité. Ft, d'ailleurs, tout le mon­
es qui avait en son temps suscité le mépris des esthètes. Les de sc prenait au jeu, Dan les film\ d'aventures actuels,
se critiques français, surtout o l'époque de la nouvelle va gue • s'ils ne tiennent pas Je rôle principal, les acteurs, même
ail et de l'apogée du cinéma d'auteur, reprochaient souvent honorables, ne s'investisse-nt souvent qu'à moitié, ct aucun
:s­ à leur cinéma national de ne pas respecter la vérité histo­ n'aueint l'excellence. A quoi bon se donner du mal?
I à rique, de l'utiliser comme simple prétexte à des aventures De nos jours, les trucages ont remplacé le jeu, ct, au lieu de
ge distrnyantes ou comme décor frivole, sans créer une my­ dialogues percutants, on nous ubreuVé d'effets spéciaux.
.éc thologie propre, comme l'avaient fait les Américains avec ' Mais imagine-t-on Arsène Lupin pillt-r des église et
•nt le western. éduire de riches dames sur 1 nternet?
11- <:e critique en lutte contre le cinéma commercial ont
Andreï PtAKttOv, Kommersa111- \'lnst,
:nt eu un eul défaut: ils ont jeté le bébé avec l'eau du bain.
dans Courrier intematronal, n• 908, 27 mars 2008.
age Le. hi toi re$ de cape et d'épée ont connu des décennies de
purgatoire, pour ne réappara!tre qu'aujourd'hui. Et c'est · Enfrmrçais dn11s ft texte.

p nnurrtON 0 A

Vocabulaire Pour vous, le c1néma doit-il être


Assoc1ez ces mots et expressions à leur équivalent. objet de ré flexion ou objet de
a déce nnies 1 amusantes, divertissantes distraction ? Pourquo i ?
Êtes-vous plutôt c1néma d'auteur
b ne se dément pas 2 reprises
c redorer l'image 3 le sommet, le zénith (Intimiste, d'art et d'essa1) ou plutôt
d ressortir des oubliettes 4 1nonder, accabler cinéma grand public (populaire) ?
s Pourquoi ?
e l'apogée 5 périodes de dix ans
f distrayantes 6 ne cesse pas de se manifester
g frivole 7 léger, superficiel
h resucées 8 réactualiser, remettre à la mode
i percutants 9 frappants, efficaces
j abreuver 10 redonner une réputation posit1ve

PRODUCTION ORALE

Vocabulaire 11 Existe-t-il une é missi on comme D'art d'art


9 Quel est le jeu de mots dans le titre dans votre pays ? Si oui, lo regardez-vous? Sinon,
de l'émiss1on? la regardenez-vous? Pourquoi?
10 Expliquez: 12 Aimez-vous la peinture 1mpress1onn1ste? Pourquoi?
a pe1ndre en plein oir 13 Quels mouvements art1st•ques appreciez-vous
b los! le plus et lesquels ne supportez-vous pas ? éxplt­
cl crever ltttéralement de faim quez pourquo1 en citant des exemples d'œuvres.
Ja r d 1 fustiger 14 À la manière de D'art d'art, faites une courte
e une aberration présentation d'une œuvre d'art que vous appréciez.
47
VOCABULAIRE> l'art
LES DISCIPLINES (f) LES LIEUX (m.) LES ACTIONS (f) LA DESCRIPTION
ARTISTIQUES l' atdic:r (m.) achrH·r D'UNE ŒUVRE
ra rdllt�·llu rt (f.j

lt· cahind d'architc:cte� ,\dapttr au tmt·ma, l' a rnc:n·- plan (m.)
la hand� d�·"inn· 1 la BD le < :i nema portt'r .1 l' n ran l'autoportrait (m.)
'· l..lOlll
' l.l la galt'ne (dan!> un musee) ,l\ oir un rÎllt• le h.itimt:nt
,,. dl'"lO la g al er ie d'art (prhér) b.iur la hullt:
la gr a'u n· #
le mu,ee t ol l<•t ·t io nnt'r la tomtruction
1.1 p�·intun· la ,,,lie de� ''cntt' !o l'(lOll'\Clll' la bon n e , mau,·ai'l' t..Tillqul'
la photogn.phw 1�..· �tudio -• con�t'l'\ <'1' la critique unamme
l.1 'tulptun· la 'itrinc , . . . . ,.,. con�truirt' cl'a\'ant-gardl'
t.ïl"'c.:'r 1,., dialogut.·s
1 Citez deux arts plastiques 4 Quels lieux sant C"rit iCJll<'r la distrihutton
et deux art$ visuels. associés ... dcs.,im·r l'hlairag�: (m.)
a 1 a.ux personnes qui l'SttUiSMT l't:ditll'C (m.)
LES PERSONNES((.) créent? ··�· inwr la fa�·adc:
l'attl·ur( ll'it�·) b l ou public? l'Xt'l'Ull'l' lt: pt•rsunnagt•
l ' arthilt'Ul' (m ct/.) t-xpo�er le plan
l'anl,tt· (m. rt f.J LES ŒUVRES (f.) pl'inc h·,· populairl'
l'a r tl,l< ' maJ<'ur(�·). (>cinturc cl sculptur<· po�cr pour Il' ponrall
1 mpo r t.u1 \ (�· ) le: chef d'œuvre procluin· 1,• pn·mit:r plan
l 'a rt i'h ' miiH'u r(<' ) la copie r(>a l i\t'r 1,• ' l'cond plan
l'a u t.:ur (<') lt: croqui� .) ) ', rcpr<''<'llll'l le 1 la protagonü.te
1,•/la <:oll�·uionn�..ur( c:uw} la croûte (fom.) '' -.n• lpkr la r�:alisation
d'art l'ebauche ({J re' olutionnairt·
le t·omm'''air•· priwur ('C'><JUiSSC ({) 7 Quelles sont les octeons le: rùl�.·. (un prt:mit:r,
1�..·/la conltl'l'\att•ur( tric.:) lt· lau'< de l'architecte? un wnmd roi,•)
lt· la �rC·at�..
: ·ur( trin•) l'n·uHl' d'art ({J 8 Que fait un conservateur le nilt· prindpal
k· t ritic 1 u•· la �cul p turt: de musée? lt· 'tt•nario
lt '" "''"llloll<'Ur( tnl.:) la �tatu� 9 Que fott le modèle? Il.' �ujct
l'l'l o lt· f/) la �tatuo?ttc 1�..· thl'ml'
1·· g.lll'ri'll' .... lt• tableau - r la dgn�lll'
1.-/1.1 graphbtt· 1.1 toi!.- 'i• <
LES ÉVÉNEMENTS(m)
la collt•rlion per man-.•ntt',
lt· groupt• Cinl-ma 11 Placez les mots mon­
l'illu�lrat.·ur,l'lllulttr.Hric t' la b.mdt•-,rnnonc:l'
pri\'él.' quants dons les phrases
la c:omi>dit' 1 \• xpo� l tiC ln (f.J tt·mpurairt· suivantes:
lt• maîtn•
1<· ml·t•·'w IJ prl'mi1.·n· a 1 Tintin et Milou sont .....
lt• court mtotragc,
lt• l110dt•l,· lt: long mO:•tragc, l a t'l'l ro�pl'cti w 1 .. des bondes dessmées
lt• l1H>UH'I1H'llt le moyen mO:•tragt· le tour nag• · 11 d'Herge.
"' r··•ntn· ,.. ,, k· clon1mcntairc la wntt• aux t'lllhl·n·� b 1 Dons ..... du dernier film
ldla pla�tickn( m·) k (mt'•lo· )drame: lt· '�:rni''·'gt· • t 1• de Jean-Poul Lilienfeld,
Isabelle AdJ an• t1ent ..... et
1,·/la produtlt•ur( tm·•·) 1,· film
1.-tl.l n·.tli,att·ur( trin·) lt· film d'autt:ur, lt: fllm 10 Quels événements sont Den1s Podalydès ... . .
associés ... la entique est ..... :
h· ''ulpHu
· r d ' ar t l'l d 'c!>osa i
a 1 au x objets d'art? La journée de laJUpe est un
1·· l.l 'i'ill'ur( t'l"<' ) 1�: 111m grand publit-,
blau cmémo? chef-d'œuvre.
popula i rc
2 OUI peut an as sac•e r le na\'ct (fom.)
a 1 à la pemture?

b 1 ou c1néma? 5 Trouvez le synonyme


3 Ou• fa1t du commerce pour...
avec les œuvres d'art? a 1 u n mauvaiS film,

b 1 un mauvais tableau.
6 Quelles sont les œuvres à
l'état de projet?

PRODUCTION ÉCRITE
Choisissez une œuvre que vous aimez particul ièrement (picturale, plastique, cinématographique . ..) .
Présentez-la en 150 mots environ, en réutilisant les mots du lexique.

48
VOCABULAIRE> décrire un objet d'art
LA MATIÈRE lt· papit•r m·al� lkxibk �rigiclt·
l'adt·r (m.) la picrrr p) ramidalk) fragile�rt•sistant(e)
l'argt·nt (m.) le plastiqul' n·ctangulain.• impusant(c) �riquiqui ,,,
l'argil<- (/) k· ti�su rond(�}. cirl·ulairc (Jom.)
k· \'t'ri'(' triangulairl'
(,· b\•ton liquidt•��olid<', l't•rm�.·
r ·':�
· ,(.,. ... ')";J,_J '""-'
lt• hnb lis�c �rugut•ux(-ctt�c)
Il' hron:t�.· LA FORME LES CARACTiRISTIQUES luurd(c)�l(·gcr(-èrr)
k· t•aoutchnut carr�·(t•), whiqut• hrillant{r)�mat(t·) maje:�tucux( -cuse)�
1,• riment ,.n lornH' ck t'o.un(r)�long(ut•) insignillant(c)
/-• .;;
1,· l'ristal •· rH' (cube, cylindrt', cct"ur·, C'l'l'UX(-t·u�t·) � plt•in(t•) plat(t') �t'Il relid' �...,'"

k·ruir 1 .) t-datant((')� lt•rn,· rond(t') �angult·ux(-t·ust•)


"

ll'marlm• ht•xagonal(t•) t-pais(�t·) �fln(e) transpan•nt(e)�opaque


l'or (m.) O('togonal(l') t-troit(c)� largt• uni(e)�bigard•(t•)

PRODUCTION ORALE
1 À l'aide de cette page de vocabulaire, décrivez d'art pour mettre dans votre salon, lequel
les deux œuvres d'art ci-dessous. préféreriez-vous ? Justifiez votre choix en tnsistant
a ! Indiquez la matière et les caractéristiques sur les caractéristiques qui vous plaisent.
de la sculpture de Puget. 2 Choisissez un objet d'art et trouvez sa
b 1 Décrivez l'objet d'art de Jean Gilles: sa forme, reproduction. Préparez une description que
ses matières et ses caractéristiques. vous présenterez à la classe qui en fera le dessin.
c 1 Si vous deviez choisir l'un de ces deux objets

Pierre PuGET, Jean Glt t.I!S.


Milon de Croto11e, 1682. Les Mams de la harpe, 1996.

49
YolAnde MOf'I!Ru Ub'lch 1\JI<ur

« Séra_pfiine »,

{'art et (e dénuement
s(>/'(/phille 15 Double hommage
Fasciné, il prend sous sa protection cette femme igno
de �larti11 Prmost
rée, qui dit que les anges lui dictent de peindre, et dont les
Fi l r n l'ratt(,'ais.
cantiques tremblants trahissent le mysticisme. Il encou­
2 1 d)!i rage celle qui semble juguler, sur ses toiles traversées de

l'; L
e jour, elle fait des ménages chez les bourgeois de
Senlis, la nuit, elle peint. Pour réaliser ses tableaux,
'" fleurs et de fruits. une 1iède folie.
Cernées avec retenue par le réalisateur, ses divagations
finissent par s'imposer lors d'une scène ô combien saisis­
Séraphine Louis accomplit des petits miracles de pauvre. sante, alors que Séraphine revêtue d'une robe de mariée
remplissant ses pots de peinture de sang récupéré chez le arpente. titubante, les rues grises de la ville. Avant d'être
� boucher, de cire furtivement dérobée à lëglise, et d'autres â conduite il l'asi le, où elle ne peindra jamais plus.
mélanges préparés lors d'échappées où la nature s'offre à Avec Séraphine, Martin Provost rend un double
elle dans sa profusion. hommage à l'autodidacte que Wilhelm Uhde classait dans
En ce début de xx• siècle, la domestique touche au plus la catégorie des «primitifs modernes": en retraçant sa
grand dénuement - un état de vie que Yolande Moreau destinée artistique - dont le cours douloureux est porté
0 personnifie avec justesse. Jusqu'au moment où Wilhelm 3 par le lancinement d'une viole de gambe-. et en lui prêtant
Uhde (Ulrich Tukur), un marchand d'art allemand, s'ins­ la voix, les gestes, la présence. d'une Yolande Moreau
talle dans la paisible cité de l'Oise. Lui qui, très tôt, avait humblement magnifique.
frémi pour les toiles de Picasso et du Douanier Rousseau, Marilyne CHAUMONT,
découvre fortuitement un tableau de Séraphine. www.la-crolx.corn, 30 septembre 2008.

c;.t;tQ;B:Ij:f11·1:tJi;ljll
1''/ecture 2' /ecture
1 Quel est le thème de cet article? À quelle occa­ 4 Relevez les expressions en relation avec l'art et
sion a -t- il été écrit? classez-les dans J, e tableau.
2 À votre avis, dans quelle rubrique du journal se
La per11ture Le crn�mo
trouve-t- i l ?
3 L'avis du journaliste est-il positif ou négatif? Les personnes
Justifiez par des exemples. Les œuvres
Le:. actions
La dcscrrpllon
d'une œuvre

1 LA PEl NTURE AU Cl NÉMA


COMPRÉHENSION ORALE PRODUCTION ÉCRITE
l'" écoute 6 Rédigez un synopsis : vous pouvez choisir le
1 D'où provient cet enregistrement ? dernier film que vous avez vu, votre film préféré
2 Quel en est le thème? ou celui que vous avez le moins aimé.
3 Comment s'organise cette critique ? (Voir les Conseils pour la production écrite, p. 195.)
7 Écrivez la critique de ce film.
2' écoute
4 Quelles sont les informations relatives au synop­ PRODUCTION ORALE
sis (résumé du film, histoire) et celles relatives à la 8 Présentez votre synopsis et votre critique à la
critique du film? classe.
5 Quelles sont les rmpressrons de l'actrice qui
rnterprète Séraphine Louis?

50
IPICASSO ET LES MAÎTRES
IJ,I;t@;Jjlljtf1(.J:«•1;M!*
l" écoute Vocabulaire
1 Quel est le sujet de ce reportage ? Qui avez·vous 5 Associez ces mots à leur équivalent.
entendu? a ! l'ambivalence li qui a rapport
2 Quel est le thème de cette exposition? b 1 l'avant·garde à la peinture
3 Quels noms de peintres et quels titres de c 1 pictura1 21 obséder
tableaux avez·vous entendus ? d 1 hanter 3 1 discret, silencieux
e !langoureuse 4 1 caractère de ce qui
2' écoute f J feutrée a deux aspects
4 Quelles expressions sont utilisées pour décrire 5 1 ce qui est précurseur
Picasso et son travail ? 61 alanguie
e 6 Relevez tous les mots synonymes de tableau.
e

e PRODUCTION ORALE
IS
:a
7 Comparez ces trois œuvres, en insistant sur les ressemblances et les différences.

lt
ill

T,
'8. 8 Pablo PtCASSO, Variation d'après
les Méni11es de Vélasquez: vue d'ensemble, 1957.

'5.)

( Pablo PICASSO,
Les Ménines d'après Vélasquez, 1957.

51
GRAMMAIRE> les participes
ÉCHAUFFEMENT
1 Observez les énoncés suivant: quelle est la accomplit des petits miracles de pauvre,
nature des participes soulignés? quelle est remplissant ses pots de peinture de song récupéré
leur fonction ? chez le boucher.
a 1 Une artiste née, portée par sa foi et son amour d I ll prend sous sa protection cette femme qui dit
de la nature. que les anges lui dictent de peindre, et dont les
b 1 En tout cas, en ce qui me concerne, c'est de cantiques tremblants trahissent le mysticisme.
l'avoir approchée qui me l'a rendue très proche. e 1 Kiki, je t'ai trop fait souffrir!
c 1 Pour réaliser ses tableaux, Séraphine Louis f 1 Nu descendant un escalier.

le participe passé • Il n'y o pas d'accord pour le portic1pe passé des


Le participe passé employé sons auxiliaire verbes pronominaux suivis d'un complément d'objet
Seul, il s'accorde comme un adjectif. Il présente un direct.
sens passif. (a, c) Elle s'est lavé les cheveux.
l'accord du participe passé • Pour les verbes qui ont une construction toujours
Participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire pronominale, le participe passé s'accorde avec le
avoir sujet.
• Il s'accorde en genre et en nombre avec le complément Elles se sont tues.
d'objet direct lorsque celui-ci précède le verbe. (b) le participe composé
• Dans le cos où le participe passé est suivi d'un Généralement employé en tête de phrase, le
1nfin1tif, il y o accord seulement si le complément participe composé a un sens causal et une voleur
d'objet direct placé avant le participe fait l'action d'antériorité par rapport ou verbe de la principale.
du verbe utilisé à l'infinitif. Utilisé à l'écrit, il se construit avec le participe
La femme quej'ai entendue chanter. présent d'avoir ou être+ le participe passé.
• Le participe passé des verbes faire, laisser ou se Étant sortie plus tôt, elle n'était toujours pas là
faire est toujours invariable devant l'infinitif. (e) quand il a téléphoné. = Comme elle était sortie plus
Participe passé des verbes conjugués avec l'auxiUaire tôt, elle n'était toujours pas là quand li a téléphoné.
être le participe présent et l'adjectif verbal
• Il s'accorde avec le sujet. Le participe présent exprime une action ou un état
Ils sont sortis du musée vers 17 heures. passager et il est suivi d'un complément. Il peut
• Le participe passé des verbes pronominaux s'ac­ être remplacé par le verbe précédé de qui. I l est
corde avec le pronom réfléchi quand celui-ci est invariable. (f)
complément d'objet direct. L'adjectif verbal exprime une qualité; il a la valeur
Ils se sont aperçus de leur erreur. d'un adjectif qualificatif. (d)
• Le participe passé des verbes pronominaux ne L'adjectif verbal des verbes en GER 1 GUER 1 QUER
s'accorde pas avec le pronom réfléchi quand celui­ est différent du participe présent dont il dérive.
ci est complément d'objet indirect. Voir Mémento grammatical, p. 194.
Ils se sont téléphoné.

ENTRAÎNEMENT
2 Faites l'accord des participes passés, d 1 Cette lettre, Malraux l'a écrit... de ses moins.
si nécessaire, dans les énoncés suivants. e 1 Benoît et Juliette ont couru... et se sont
a 1 C'est une œuvre que je n'ai pas remarqué ... . embrassé ... .
b 1 Le peintre que nous avons choisi ... est un ami de f !Ils se sont répondu ... hier soir.
Tristan. g 1 La toile que tu as vu ... hier, c'est celle que Je lui
c 1 Elle a fini sa sculpture et s'est lavé ... les mains. ai offert ... .

52
3 Faites l'accord des participes passés, 4 Dans les énoncés suivants, dites si les
si nécessaire, dans le texte suivant. mots soulignés correspondent à. un participe
La Ltberté guidant le peuple, d'Eugène Delacroix présent, à. un participe composé ou à. un
La toile, réalisé ... en 1830, n'a rejoint le musée du adjectif verbal.
Louvre qu'en 1874, après tout un parcours qui l'a o 1 Ayant fournt un alibi volable, la présumée
tenu élotgné... du public, en raison de son contenu coupable a été relâchée.
révoluttonnatre. b 1 Les cltents souhaitant un remboursement doi­
L'œuvre représente une scène de l'tnsurrection qui, vent se présenter ou bureau 145.
en j uillet 1830, a mis fin à la politique imposé ... par c 1 J e l'ai vu réchauffant ses pieds autour du feu.
Charles X. d 1 Le ministre avait un discours perturbant.
Elle est considéré... par la critique comme une des e I ll a menttonné ce détail d'un ton inSIStant.

premtères compostttons politiques de l'histoire de 5 Mettez les verbes entre parenthèses


la peinture moderne. à. la forme qui convient.
Elle a été exécuté ... l'année même des événements a 1 Ce sont deux suggestions ..... (équivaloir) .
de juillet et acquis ... par le Musée royal en 1831: b I ll fait un frotd ..... (glacer).
Louts Philtppe n'a pas eu le courage de l'exposer et c 1 Je t'envoie la commande ..... (correspondre).

l'a fait ... placer ou musée du Luxembourg. d 1 Elle cherche un livre ..... (comprendre) des
astuces de bricolage.
e 1 Ce restaurant propose des menus ..... (exceller).
f 1 Vous n'avez pas écouté les overttssements vous
..... (concerner).

lET LES RIVERAINS?


II•WQdJUJ:'i(·U•·);fJ(I
l" écoute
J l Quel est le thème du reportage ?
s 2 Combien de personnes parlent et qut sont-elles ?
3 À votre avts, quelle question le journaliste a-t-il
posée à ces personnes?
tt
tt
2' écoute
;t 4 L'avts des personnes tnterrogées est positif ou
négatif ? Justifiez.
5 Que pensent les commerçants et les restaura­
teurs de ce projet ? À votre avis, pourquoi ?
6 Quelles tnformottons sont données sur le projet ?
Vocabulaire
7 Relevez, dons le reportage, les synonymes d e :
ol très grand PRODUCTION ORALE
b 1 pas très lorge 8 Regardez la photo du proJet Triangle.
cl longue Qu'en pensez-vous ?
d 1 une chose pas sérieuse 9 Dans votre pays, existe-t-il une ou
el ce qut est situé en foce des constructions comme celle-ct ? Quelle est
f sans exception l'opinton publique?
JI

53
Cowrwrevtt ie .sui.s devevtue
de.s.sivtatrice de B'D
À 43 ans, Catel Muller est l'une des dessinatrices de BD les plus en vogue
de sa génération. Elle nous raconte son parcours dans cet univers très masculin.[ ... ]

Aimiez-vous déjà Vous consacrez d'ailleurs beaucoup d'albums à des


dessiner lorsque vous 40 destins de femmes, telle Kiki de Montparnasse?
étiez enfant? C'est vrai que j'aime rendre hommage à toutes ces fern­
Je passais mon temps à cela. Au collège, je dessinais mes qui se sont battues pour obtenir les droits que nous
� beaucoup en cours de maths, où je m'ennuyais royale avons aujourd'hui, à celles qui ont préféré choisir leur vie
ment. Un jour, mon prof m'a surprise en train d'esquis­ plutôt que de la subir. Je suis aussi passionnée par ces na-
ser un portrait de lui sous les traits d'un cochon. Peu de 4!1 nas, comme KikJ de Montparnasse, qui ont donné leur vie
temps après, il convoquait mes parents pour leur dire que à leur art. Je m'inuéresse en ce moment à Mireille BaJin,
j'étais tres douée en dessin et qu'il fallait absolument que une actrice splendide des années 1940, qui a notamment
Iii je suive cette voie. C'est finalement grâce à lui que j'exerce joué dans Pépé le Moko avec Gabin. Elle a connu la gloire,
aujourd'hui ma passion. mais la fin de sa vie est une véritable descente aux enfers.
Après votre bac, vo11s intégrez les Arts décoratifs à ,J Comment travaillez-vous au quotldler1?
Strasbourg... Après avoir amené me$ lilies à l'école, je vais au café et
)"ai suivi la section illustration de cette école, tout en fai- je prends des notes dans un petit bloc. C'est mon moment
l � sant une maîtrise d'arts plastiques à la fac de Strasbourg. de distraction et de concentration. Je dessine tout ce qui
[ ... ] Durant mes études, j'ai fait des dessins pour des ma­ me passe par la tête ou les gens qui m'entourent, les objets,
gazines locaux, puis j'ai été sélectionnée pour le catalogue �� je capte des ambiances. Puis je me rends à mon atelier.
de la Foire du livre de Bologne. en Italie. Cela m'a ouvert je travaiJie sur plusieurs projets à la fois: je peux bosser
des portes. Après mon diplôme, je suis partie à Paris avec deux heures sur Marion et Charles, deux heures sur mon
, mon dossier pour rencontrer les éditeurs. prochain roman graphique ... Je fais aussi des repérages
Et to111 s'est enciJG1né très vite? à l'extérieur. Je suis sur un projet avec l'actrice Mylène
J'ai débuté en publiant des albums pour enfants 1 ... ). En 60 Demongeol. Je suis donc allée chez eUe, dans le Sud, pour
collaboration avec Fanny Joly. j'ai dessiné Marion et Char­ voir sa maison, m'imprégner de son quotidien.
les pour le mensuel Je bouquine, ainsi que Les Aventures de Quels conseils domreriez-vous à 1111 jeune tlui veut se lancer?
< Bob et Blop avec Paul Martin, chez Bayard. J'ai aussi colla­ Je lui dirais d'être persévérant, car c'est un métier où
boré à des séries de la Bibliothèque rose, à des livres pour l'on perd très vite confiance. C'est le travail qui fera la dif-
enfants, à L'Encyclopédie des filles, éditée par Plon. Puis est 65 férence. Il ne suffit pas d'être bon techniquement, il faut
venue la série Lucie en 2000, avec l'aide de Véronique Gris­ trouver son style, l'affiner et prendre Ju plaisir. Enfin, il
seaux. Ma carrière a vraiment été boostée en 2005 quand j'al faut être patient. Il m'a fallu une dizaine d'années pour
.iO obtenu le Prix du public au Festival d'Angoulême pour devenir un auteur plus qu'une prestataire de services ...
Le Sang des Valentines, avec Christian de Metter. Propos recueillis par Séverine TAVENNEC,

11·1;t4;U:M:fit·1:1!3;1111
Peu de des.dnatrices réussissent dans ce métier? www.lctudiant.fr
Je suis consciente que j'ai beaucoup de chance de vivre
de ma passion. La majorité des femmes de ma promo ne
1 travaille pas dans la BD. C'est vrai que c'est difficile de se r•tecture
faire une place dans cet univers culturellement masculin.
1 Qui interviewe qui ?
Mais des femmes comme Claire Bretécher ont changé les
2 Lisez l'interview et faites le portrait de Ca tel en
mentalités. Alors, welcome aux filles dans la BD!
quelques mots.
3 Que signifie la dernière phrase de l'interview ?
BIO express
2'/ecture
1964: naissance à Strasbourg {67).
4 Quelles sont les activités de Cotel-prestotoire de
1989 : obtient son diplôme d'illustration des Arts
décoratifs à Strasbourg et, un an oprès, sa mal­ services et de Catel-auteure?
Irise d'arts plastiques à la faculté de Strasbourg. 5 Qui sont les femmes qui passionnent Cotel ?
1990 : sélectionnée pour le catalogue de la Poire inter- Pourquoi ?
nationale de l'illust r·ation jeunesse de Bologne.
2007: Prbc du meilleur album au Festival de la BD de
PRODUCTION ÉCRITE
!.,yon et Prix RTL pour Kiki de Montparnasse.
2008: sortie de Quatuor chez Casterman. 6 Complétez l'interview de Cotel à l'aide de sa bio
express.
54
IKIKI DE MONTPARNASSE

,j
;,

·r
n
!S
,e
•r

f.
JI
il
Jr

c. CATLL et Jose Louis BocQtJFT,


.fr Krki de Montparnasse, Ca.,terman, 2007.

COMPREHENSION ÉCRITE PRODUCTION ORALE


Entrée en matière 5 Pensez-vous que l'artiste ne soit pas un homme
l Regardez cette planche de bande dessinée: comme les autres? Pourquoi?
décnvez l'espace et les personnages.
2 A votre avis, quelle est la s1tuat1on et la relat1on PRODUCTION ÉCRITE
entre les personnages ? 6 Écrivez la critique de cette planche de bande
dessmée extraite de Kiki de Montparnasse de Catel
de l" lecture et Bocquet : vous la présentez, la décnvez et d1tes
3 Vos hypothèses précédentes étaient-elles ce que ce que vous pensez du dessm.
JUStes? just1fiez votre réponse. (Voir les Conseils pour la product1on écrtte, p. 196.)

2' lecture
4 Comment comprenez-vous la dern1ère phrase:
«L'homme stmplejouit de l'éphémère, l'Artiste
0
JOUit pour l'éternité»?

55
VOCABULAIRE> l'appréciation
ÉCHAUFFEMENT
1 Relevez les expressions de l'appréciation c I _On a souvent traité Picasso de destructeur de
présentes dans les énoncés suivants. formes ...
a 1 Yolande Moreau incarne cette femme avec telle­ d 1 Picasso e t les maîtres, une exposition qui

ment d'i�ensité qu'elle nous donne envie de mieux retrace toute l'histoire de la peinture grâce à un
découvrir son œuvre. -�éant de l'art,_ Picasso.
b 1 En ce début de xx• siècje ) a domestique tou- e 1 Dans les films d'aventures actuels, s'ils ne
f'' ''>Q,1� . tiennent pas le rôle principal, les acteurs, même
ch e au p 1us gran d denuement-
, un etat
' de v1e que
Yolande Moreau personnifie avec justesse. honorables, ne s'investissent souvent qu'à moitié,
,1 1;t Il r•(\ " et 'aucun n'atteint l'excellence.

LES ÉMOTIONS OUlM


LA SPECTATEUR -TRIC€)
({.) L'ARTISTE (m. et f.) L'ŒUVRE (f.) LES SP€0ACL€S(m.)
(LE THÉÂTRE 1 LE CINÉMA )
L'itppréc:iat ion positive L'appt·écialion positive l'appr�ciation pol>itivc L'appréciation positi,·c
t ._,, •�· "' : appartenir être enchantl'ur(·ll'rt'sse) hi1·n jouer
,1, �
aduh.'r au J>anLhéon
'


etre 1>ou1\'\'l'rsc(e)
' par artistique être inouhliabk· (aire lJCJCh a\'l'C juSll'SSl'
1 � '
�tn: ému(l') par ( · a"oir du goût être rnagnillqu<' humblement magnillqut•
êtrt· endlanlt'(\·) r 'pvd,. avoir du succ�s êtr<: rnervdllcux( -<'Use) incarnt•r qqun a"ec
. �)
c!trc lim:in(•(e) par�''' 'H' · t être un(e) artislt' au être mortd(l t• ) (jum.) intensiti­
�tre lou/folle de (fam. )��J �.O.. parcourl. hors-norme être original( e ) tourn<'r unt· scènl'
être t·nthousia�ll' -1 être un(c) artistt' majeur(�) t>tre remarquable ô combien saisissant<•
l-tn.' lan cl\· (jàm.) êtrt· Wl mon�m· sa<:r� être splendide une actrke �plendicl<'
frémir pour \ 1' • " ètn· un g-:-nïe (artistitluc)/ être terrible (/àm.) une mise t.•n s<·,'...nc
o ' IV"'r
rafl(>ler de 1'1p�cv gC:·nial (\') être unique �prctaculain•

L.'i!pprrdat ioJI I}t't•al in·


èt rt• un géant de l'art l'appréciation négatÎ\ c L'a ppréciation négati\'e
'A!t
tt •r. -1 )I.R ...'.l.:.
,n-oir horn·ur dt• j'a1re
. un ta.,ac
1.. être all'reux( -cuse) hrt• à l't•au de rost'
(W
1'tr\· t·hocl u� L'appr�ciation ni·gatÎH' être déce\·ant(e) faire Wl hidc (jum.)
) ·"" <- (Ot 't:f-' '
êtrl' dé�,:u(T• ' 't • être un imposteur être horrible \·tre un nan·t (/àm.)
� 'A> .�
s\•nnuycr t·tre nul( le) être kitch (+ ou -) êtrt• un film dt• s(·rk B
d�·plaire êtrt' un(e) artistt• mincur(c) êtn• mon�li'Ul'UX( ·I:UM:) mal jout•r
détestl'r totre un(e) destructeur être pittoresque ( + ou j<>u�·r comm<· un pied (fàm. )
laissl'r de glan· (-trice) de formes êu·e scandalt·ux( -t'US<'} surjuuer
lab�er froid(e) être un peintre du êtrt• vulgaire rll' pa� attdmlre
laisser indi!H·n·nt(l') dirmncht• ({c•m.) être un<' imposturt• l'cx<.:ellt·nll'
expnM•r la vul gari té nt· pa1o \·trt· <:rédiblt:
nt' pas s' inwstir dans son
rôk·

ENTRAÎNEMENT
2 Les appréciations positives : qu'est-ce qui peut être enchanteur, inoubliable, magnifique,
merveilleux, mortel, original, remarquable, splendide, terrible, unique dans cette liste ?
{Attention, plusieurs choix possibles.) justifiez votre choix.
a l lo dernière BD de Catel � {., · ·C 1f - r.. f l ies grandes eoux de Versailles
b 1 Le Louvre gl ies quais de la Seine
c !l'œuvre de Léonard de Vinci h le viaduc de Millau
d 1 un tag de Taki 183 . ,, .. 'r ,.,., ·1 ' r ' ' "L 1
• i l ia nuit des Mus.ées
e I le dernier film de Luc Besson j l ies hospices de Beaune

56
3 les appréciations négatives: qu'est-ce qui g1 L'Urinoir de Marcel Duchamp
peut être affreux, décevant, horrible, lcitch, h I le village des Baux de Provence
monstrueux, nul, pittoresque, scandaleux, i 1 le chien rose de jeff Koons
vulgaire, une imposture dans cette liste ? j 1 la nouvelle cité de la Mode et du Des1gn
(Attention, plusieurs choix possibles.)
Justifiez votre choix. 4 Écoutez ces appréciations et dites
al ies colonnes de Buren si elles sont positives ou négatives en
b 1 Les Bronzés 3 fonction de l'intonation.
c l ie Centre Pompidou

d 1 une exposition de corps humains 5 Vous venez de voir un film qui vous a beau­
de Gunther Von Hagens coup plu ou déplu : quelles expressions pou­
t l l o chaîne MTV vez-vous utiliser pour caractériser la mise en
f 1 une toile blanche scène ? le jeu des acteurs ?

Le moderne i n vestit l 'a n c i e n


Placées sous le signe de la création, les Journées du
patrimoine relient les vieilles pierres au contemporain.

T
oujours aussi fermement attachée à ses vieilles pierres, la France célèbre
pourtant ce wcck-end son patrimoine, sur le lhème de la création. Mais loin
d'oppo cr les anciens aux modernes dans une querelle d'un autre âge, ces
journées devraient permetlrc, au contraire, de les réunir.
Réhabiliter l'héritage de nos aînés comme développer le dynamisme créatif actuel
ne sont pas des dépenses inutiles mais des investissements productifs.
Le design s'invite donc dans les églises, l'art contemporain ou le siam. dans les mu·
sées. Sélection.
Bénédicte PHtLIPPR ct Carole LEPRANÇOIS,
Té/Jmmtl Sortir, 20 septembre 2008.
l
'
Le 20 ct 21 sept. Rcns.: 0820-202-502 (9 h - 19 h),
www.journeesdupatrimoine.culturc.fr.
Voir au si notre guide page 34-35.

- - ---
t.} COMPRÉHENSION CRITE P,1ri\ 78 \'vell rte'
4• Versailles
l" lecture
Pavillon de li\rsenal La Maréchalerie
1 Quel événement est annoncé dans l'article ? 2 1 , bd Morlond, 01·42-76- 5, av. de Sceaux, 01-39-07 •

2 À votre avis, que peut-on faire à cette occasion ? 33-97. Sur rés. Sam. 15 h 40 22/27. Sam. ct dim.
(3 h il pied). Entrée libre. 14 h-18 h. Visite commentée
l'lecture www.pavillon-arsenal.com toutes les heures.
Circuit Mcouvcrte. www.verailles.archifr
3 Quelle est la part1culanté de cet événement? L 'artrste Tadrulri Kawamata
12•
Quels exemples sont cités dans l'art1cle ? Cité nationale de l'histoire va recouvrir les façades de la
de l'immigration Maréchalerie de caget tes de
PRODUCTION ORALE Palais de la Porte-Dorée, fruits et de légumes.

4 Qu'évoque, pour vous, la querelle des Anciens et 293, av. Daumesnil,


0 1-53-59·64 13. Sam. et �N V<�l de 1\larnc
des Modernes ? Connaissez-vous des exemples ? Vlncennc
dim. 10 h 19 h. Entrée

5 Pensez-vous qu'il faille relier « les vieilles pier­ libre. Av. de Paris. Dim. 1 4 h-22 h.
res » ou contemporain ? www.histolre-immigration.fr Entrée libre. http://www.
ouslaplage.com
6 Regardez l'extrait du programme des journées Trois gra11rls plasticiens
contemporainsfont lëvéne· Bal électro au château.
du patnmoine sélectionné par Té/éromo: à quels
ment: Tadashi Knwamata,
evenements auriez-vous env1e de participer? Kader Allia, Melik Olranian.
Expliquez pourquoi.
Tout le programme des Journée du patrimoine
il Paris et en. Uc-dc·Francc est ur le site
www.Joumeesdupatrlmolne.com

57
1 MARCEL DUCHAMP

Marcel DuCHAMP, Nu descendant tm csmlicr, 1912.


Huile sur toile, 146 x 89 cm. Musée des Heaux An� de Philadelphie.

COMPR HENSION ORALE


Entrée en matière 5 Pourquoi y a-t-11 eu un scandale aux États-Unis
1 Observez ce tableau: que représente-t-il? en l 9 1 3 ?
Qu'en pensez-vous ? 6 Comment ont réag1 les Améncains ?
7 Quelles éta1ent les 1dées de Marcel Duchamp
l'• écoute sur l'art ?
2 Où et quand le tableau a-t-il été exposé?
3 Qui sont les deux outres personnalités françaises PRODUCTION ORALE
connues aux É tats-Unis à cette époque ? 8 Comme Marcel Duchamp, pensez-vous aussi
que n'importe quel obJet pu1sse deventr une œuvre
l' écoute d'art?
4 Marcel Duchamp était connu pour ses 9 Selon vous, une œuvre d'art doit-elle répondre
provocations. Nommez-en deux. à des cntères de « bon goût » ?
58
P rocès s u rréa liste a u to u r
d e L 'Urinoir d e D u c h a m p f. ('

A
vec un marqueur, il a signi! son délit: " Dada "· C'est dans la dialectique du rene/y 111nde de refmn? d'un
< {' ,. 't(.

rnrw
1ommageà
Pierre Pinoncelli estime avoir rendu 1 objet orditJ(Iirr devenu œuvre d'art un objet ordinaire. »
Marcel Duchamp en alla " C 'est lu Fontain(' de Duchamp,
qu.1nt le célèbre urinoir de l'artiste. cc n 'est plus 1111 rmnoir comme 1111
, 't 1.1'1 r �
le 4 1anv1er. . J.
• autre " · a�sè nc ja pré�idente.
t � "r (

1 'œuvre faisait partie de l'exposi Le tribunal a ju\lifié �a peine par le (.. ,• , ,. ..

t1on Dada .. au Centre Pempidou. risque de récidrve.


rf"'-

Scl>�c
oups de.marteau sur cette cé Pierre Pinon�.:elh .wail en effel
ramique évaluée à 2,8 million� d'eu déjà dégradé mais .ws�• uriné dans
ro� lui ont val u trois mo1s de prison ! le même exempla1re de l'œuvre, en
tl ,,, '- 1993 à NÎrnes afin de redonner sa

avec ;,ur�i�
, ,
/ l r.,ry "

• • �(

I.e tribunal correctionnel de Pa dig11ité à l'ob�et "· t.•


�· ·� ·""'
, • ,

/ ris l'a :�ussi condamné hier à 1 4 000 I l a réitéré son allaque parceque Beau-·1 '1t

d'euros pour la restauration de bourg n'avail pas fuit mention de cette ,' ' ' ..., �
l'œuv
,rr et 200000 euros au litre du '
'" « singularité � d un des huit urinoirs.
pref
!Jt
,
ce matériel. r..r '"' ' Sophie CAII I.AT, 20 minulel,
8f
évrier 2006.
L'audience a viré au dialogue de
MJurds: " 1 a l'ie e11 société exige le respect des règles et IIO·
· Ir ready made. ol>jet d'artfiut d'unt:' rcwuon d'ol•;l'ls naturels
tamment de la propriété publufue avance la présidente
"•
sans twctme élaboration (les premrcrs read)• madeo; on tté pret ­
• l 'espnl dada, c'est l'Irrespect, rétorque le prévenu. �rnlt'< pm Marcel D11champ).
,,
c.

COMPREHENSION ÉCRITE
l'' lecture Vocabulaire
1 À quelle occasion cet article a-t-il été écrit ? 4 Quelle est l'expression du texte qUI mont re l'in­
2 Pourq uoi a-t-on fait un procès à Prerre Pinon­ compréhension entre la prés1dente et le prévenu?
celli et q uel est le verdict rendu par le tribu na l ? 5 Cherchez dans le texte un équ1volent de :
a..
a 1 répondre par une obJection
'1
2' lecture b 1 répondre avec force
3 Relevez les arguments de l'accusotron et ceux de c 1 renouveler t ', /, r • 1 • • •


la défense. d 1 s1gnoler k 1 re rnej,f.• A , \
e 1 la logiq ue ) r 1 , 1• r
J

PRODUCTION ORALE
; Chois1ssez une citation et d ites ce que vous en pensez.

1 « Un tableau ne vit que par celui qui le regarde. » 4 « Il faut bien comprendre que l'art n'existe que
al l P osso s'il prolonge un cri, un rire ou une plainte. »
2 « Pour approcher le spirituel en art, on fera Jrar• (ocll"au ·� 4"•
usage aussi peu que possible de la réalité, parce 5 « La fonction de l'art n'est;amats d'tllustrer une
que la réait té est opposée au spirituel. » vértté, ou même une mterrogatton. Elle est de met­
• •lordrtan tre au monde des interrogattons, qUI ne se connats­
·e 3 « Pourquot ne pas concevorr comme une œuvre sent pas encore elles-mêmes. »
d'art l'exécution d'une œuvre d'art ? » Ala1n Robbe Grd eL
JJ VniPr) 6 « L'art est unjeu d'enfant. » lv\ox Ernst

59
GRAMMAI RE> la concession
et l'opposition
ÉCHAUFFEMENT
1 Quel est le rôle des énoncés soulignés ? c 1 Mais loin d'opposer les anciens aux modernes
a 1 Je dirai que ça va cocher quand même une partie dans une querelle d'un autre âge, ces journées
de la visibilité, tandisgue là on a la vue dégagée. devraient permettre, au contraire, de les réunir.
b 1 Toujours aussi fermement attachée à ses vieilles d 1 De nos jours, les trucages ont remplacé le
pierres, la France célèbre gourtont ce week-end jeu, et, au lieu de dialogues percutants, on nous
son patrimoine sur le thème de la création. abreuve d'effets spéciaux.

Il est d'usage de différencier la concession et Certains énoncés (comme mois, cependant,


l'opposition. en revanche, or... ) peuvent exprimer ces deux
La concession met en relation deux faits qui ne notions.
sont pas contraires mais le deuxième nie le premier L'opposition met ·en relation deux faits contraires
et marque donc une conséquence qui n'est pas indépendants l'un de l'outre (phrases a, c, d).
logique. La concession porte ainsi l'idée d'un
paradoxe (phrase b).

2 Dans les phrases suivantes, quels sont les c l Goya, Vélasquez, Titien sant des artistes !
éléments qui expriment une opposition ou une Alors que Picasso ne dessinait pas mieux qu'un
concession ? enfant !
Exemple: Picasso a fait pfusieurs variations des d 1 J e pense que les Journées du patrimoine sont
Ménines de Vélasquez en petnture, tandisÇl.ld'il n'a une bonne initiative. Toutefois, je n'y suis jamais
jamais fait de dessin sur ce thème. allé.
a 1 Bien que la Fontaine de Duchamp soit dans un e 1 j'adore la peinture. En revanche, je ne
musée, ce n'est pas une œuvre d'art pour mo1 ! m'intéresse pas à la sculpture.
b 1 Pour certains, la Fontaine de Duchamp n'est pas f 1 Le geste de Pinoncelli est un délit même si je le
une œuvre d'art. Or elle est dans un musée. C'est trouve intéressant d'un point de vue artistique.
donc bel et bien une œuvre d'art.

Conjonctions de subordination Or introduit toujours le deuxième élément d'une


· bien que opposition et est souvent suivi d'une conséquence :
• quoique 1 encore que + subjonctif (de niveau Les journées du patrimoine célèbrent les vieilles
de longue très soutenu, ces deux expressions sont pierres. Or, cette année, elles sont placées sous le
très peu utilisées) signe de la création. Il nj a donc pas de querelle
• même si + indicatif entre anciens et modernes.

Prépositions Néanmoins et en revanche sont précédés d'une idée


malgré 1 en dépit de + nom négative et suivis d'une idée positive :
La tour Triangle va cacher une partie de la visibi­
Adverbes et conjonctions lité, néanmoins c'est un projet intéressant.
• mais 1 pourtant 1 cependant 1 néanmoins 1 C'est généralement le contraire pour toutefois :
toutefois 1 or 1 en revanche La tour Triangle est un projet intéressant,
• tout de même 1 quand même 1 malgré tout toutefois elle va cacher une partie de la visibtlité.

Expressions Quand même est souvent utilisé pour renforcer mais:


• avoir beau + infinitif Très peu de femmes sont dessinatrices de BD,
• ça n'empêche pas que 1 n'empêche que ({am.) mais il y en a quand même quelques-unes.

60
Conjonctions de subordination Adverbes et conjonctions
alors que 1 tandis que + indicatif •mais 1 or 1 cependant 1 néanmoins
•par contre 1 en revanche 1 ou contraire 1
Prépositions à l'inverse
contrairement à 1 à l'opposé de + nom
au lieu de + verbe

ENTRAÎNEMENT
3 Mettez les verbes entre parenthèses au - Non ! Regarde mon portable, il n'y a rien !
temps et au mode correct. - Si, regarde, tu as un message.
aI ll est arrivé à l'heure bien qu'il ..... (partir) en - Ah ! oui. J'aurais (c) préféré que tu appelles.
retard. - (d) continuer à me faire des reproches, tu pour-
b 1 Je ne le reverrai jamais, même s'il me ..... rais t'excuser!
(supplier). - Tu m'as peut-être envoyé un message, (e) ça fait
c 1 Quoiqu'il ne . . . . . (savoir) pas conduire, je lui ai une heure que j'attends sous la plUie.
prêté ma voiture. - J e (f) m'excuser, tu n'es jamais contente !
d I ll se peut qu'il pleuve, même si la radio ..... -Je suis très contente, (g) tu ne fasses aucun effort !
(annoncer) le contraire. - Bon ! On va le voir ce film (h)?
e 1 Elle portait des lunettes de soleil, alors qu'il ..... - D'accord, mais (i) ce que tu crois, je suis très
(faire) gris. contente !
f I ll trouvera la réponse, encore que la question ne
..... (être) pas facile. 5 Introduisez une idée de concession ou
d'opposition dans les phrases suivantes.
4 Placez les mots manquants dans le Variez les tournures autant que possible.
dialogue. a 1 Le ciel est tout bleu; il va pleuvoir.
pourtant - contrairement à - tout de même - bien b 1 Le chien aboie ; le chat miaule.
que - avoir beau - malgré tout- quand même ­ c 1 C'est une ville très polluée ; je m'y sens b1en.
au lieu de - n'empêche que d I ll a l'air sympathique; il n'est pas sympathique.
-Ça fait une heure que je t'attends ! Tu aurais (a) e 1 Je suis fatiguée; je ne parviens pas à m'endormir.
pu m'appeler ! f I ll n'a rien fait de s01 vie; il avait de l'or dans les
-Tu n'as pas eu mon message ! J e t'en ai (b) mains.
:e :
envoyé un pour t'avertir de mon retord ! g 1 Je ne viendrais pas ; tu insistais.
e
I VOTRE PORTRAIT
Vous souhaitez offrir votre portrait à votre bien­
aimé(e) afin qu'il(elle) pense à vous lorsque vous
dée n'êtes pas là. Vous passez une commande auprès
de Georges Dubuffet dont vous ne connaissez pas le
travail mois qui vous o été recommandé par un ami
passionné d'art.

é. PRODUCliON ÉCRITE
Quelques semaines plus tard, vous recevez le por­
1ais : trait ci-contre de la port de Dubuffet. Vous écrivez
a l'artiste pour lui dire ce que vous pensez de son
œuvre.
61
ATELIERS
1 ORGANISATION
D'UN ÉVÉNEMENT
À l'occasion des journées du patrimoine, organisez
un événement qui relie l'ancien et le contemporain
dans un monument de votre ville ou un monument
parisien.
Démarche
en groupes de trois ou quatre :
1 Vous choiSISsez le monument et l'événement.
2 Vous décidez des modalités de cet événement et
créez le programme.
3 Vous faites une affiche pour l'annoncer.
4 Vous le présentez à la classe.

Comment faire pour...


Désigner l'événement
Le concert, la représentation, la lecture, la visite . .
Niki D E SAIN1' PHALLil, Nana, 1973 (Hanovre).
.

Préciser le lieu
L'événement aura lieu à 1 se déroulera à + le nom
du lieu et son adresse 2 ÉCRIRE ET COMMENTER UN ARTICLE
Venez nombreux + le nom du lieu et son adresse SUR l'ART CONTEMPORAIN
Préciser le jour et l'heure
Votre ville veut acquérir une œuvre d'art contempo­
L'événement débutera +jour, à + horaire.
rain qui vaut 4 millions d'euros.
L'événement ouro lieu 1 se déroulera +jour,
Vous donnez votre point de vue en écrivant un court
à + horaire ou de + heure à + heure
Préciser les modalités de participation article dons le journal local que vous défendrez lors
d'une rencontre avec d'outres citoyens.
Entrée libre 1 gratuite
Entrée 1 visite sur réservation Démarche
Visite guidée 1 commentée en groupes de trois ou quatre :
Écrire un texte pour décrire l'événement 1 Préparation
• Présenter le ou les intervenant(s) : l'artiste, le · Vous faites une liste avec des arguments « pour »
plasticien, le musicien, l'architecte, l'historien ... et une autre avec des arguments « contre ».
· Ce qu'il(s) fera/feront : proposer, présenter, · Vous les présentez à la classe.
inviter, se produire, réaliser, jouer, expliquer, • Mise en commun.
intervenir... 2 Réalisation
• Ce que le public fera : visiter, assister, admirer, • Vous rédigez votre texte en défendant vos idées.
écouter, se promener... 3 Présentation
• Le lieu : accueillir, ouvrir ses portes, être os­ · Vous présentez votre article aux outres étudiants
siégé ... qui y réagissent.
Comment faire pour.. .
Donner son point de vue par écrit
• Présenter l'œuvre et la décrire.
· À l'aide des arguments relevés, rédiger votre pornt
de vue.
• Conclure.
Réagir à une opinion à l'oral
• Relever un des arguments des outres portic1ponts.
• Le reformuler.
• Donner votre avis.
62
unité 4

OW � ·�ulflA\1
�5 �i1'10ù(
ct tt\Q.l\N
Po\JQ, GA�

).

LES N O UVEAU X
VOYAGEU RS
- Décrire, dans un courriel, les différentes formes
d'écotourisme.
- Rédiger une brochure d'accueil pour des touristes.
- Raconter, dans une carte postale, une situation
(( A h I les Français, ça voyaae mal,
/ c'est comme le camembert.
nt , comique.
J) - É crire une lettre de réclamation.
Claude Zmr - É crire un article qui donne des « bons plans » pour
les vacances.
ts. - Raconter une expérience de voconces « fnssons ».
- Réagir à un projet de loi sur un forum.
- Réaliser un cornet de voyages papier et sonore.

63
REGARDS SU

Dans les brumes


Comment pa cr un 14 juillet ous le drapeau
tricolore """ traver�tcr l'océan lor qu'on e t une
journalio;te californienne? Il uffit de e rendre
dan Je plus eptentrional de no territoire
• d'outre- mcr
1txolismc ct Marseillaise garanth !

Le drapeau Lrlcolore Ootte :.ur ln place du Général-de­


Gaulle par cette matinée brumcu e, tandis que de gen­
darmes, uniforme bleu impeccable et gants blancs, tore
bqrré d'un fusi •e mellent nu garde-à-vous dès que la fan-
l1
1 fare entonne La Marseillaise. N'ous sommes le 14 juillet.

Je suis en France, entourée de Français patriotes, et pour­
tant, 4 500 kilom�trcs ct un océa11 me séparent de .Paris.
Car Saint-Pierre-ct-Miquelon, c'est ln France, même si les


deux iles sc situent à une trentaine de kilomètres au large
]
l •, de la pointe sud de Tcrre-�euve. ! . . .
Saint Pierre, le chef-lieu, qui abrite la plupart des insu­
laires. est une ville o�
,fc peut plus' française. On y trouve
de bons restaurants � nçais scrvJnt des escargots et des
cui� de grenouille. Et bien entendu, le françajs est id la
• langue maternelle. Cc n'est pas l'endroit le plus facile à at­
teindre, cc qui contribue sans doute à expliquer la rareté des
hôtels. Pour m'y rendre, j'ai d'abord dO prendre un avion
pour Ne'" York, puis une corre�pondance pour Halifax, en
cosc canadienne. Le lendemain, j'ai embarqué
Nouvclle- �

Entré� �n matièr� Pourquoi l'archipel est-il qualifié d'msolite ?


D'où provient cet article ? Quels sont les principaux points d'intérêt de
Lisez le titre et le chapeau. Quel est le défi proposé? Saint-Pierre-et-Miquelon?
Relevez dons ce texte tout ce qui se rapporte
l'• tecture à la Fronce et aux François.
Combien d'îles composent Saint-Pierre­
et-Miquelon et où sont-elles situées? Vocabulaire
Comment l'ort1cle est-il organisé? Cherchez dans le texte un équivalent de :
a nordique c tnste
2" 1ecture b qui a peu de chance d francophonie
Comment la journaliste est-elle allée à Saint­ d'ex1ster e fo1re un bilan

Pierre-et-Miquelon?

ICONNAISSEZ-VOUS L'ÉCOTOURISME?
COMPRÉHENSION ORALE
l'• écoute 5 Quelles sont les idées de séJours écotounstiques
1 Quelle est la source du document et combien y proposées par Pascal longulllon ?
o-t-11 d'interlocuteurs ?
2 Quel est le thème de ce reportage ? Vocabulair�
6 Relevez :
l' écoute les différents noms de l'écotourisme ;

3 Comment peut-on pratiquer l'écotourisme ? •les termes et expressions en relation avec le


4 Comment sovo1r si un hébergement est écologique? tourisme sur l' eo u.
64
LA FRANCE

de S�int-Pierre-et-Miquelon
dans un gros coucou qui assuraj1 la liaison jusqu'à Saint­ · de réception ici. J'en uis quitte pour, acheter une carte
Pierre. lhéoriquement, une voilure de location m'attendait téléphon ique (rançaise. [... )
sur place mais le lecteur de œrte de crédit du loueur ne Je mc demande si les Saint-Pierrais sc sentent différents
fonctionnait pas (cc qui anive souven t su r l'lie) ct je n'avais d�s tiiJlrcs Français. Je [pOSe Jo question o Bruno Arthur,
pas d'euros sur moi.Qu'à cela ne tienne, on m'a remis les menuisier et membre du conseil municipal, qui a fait
cl� s:�ns poser La moindre question. j'ru très vite compri!t trois voyages en métropole. « Nous vivons comme des gens
que j'allais me sentir bien dans cet endroit improbable qui d'Amérique du Nord, mals nou.s nt• sollunes pas nrnéri­
aime à se faire appeler la terre insolitel. 1 ]
•••
cnills. Nous sommes frmrçms. Nous voyons les clloses plu.s
i je n'avais pas eu la chance de me trouver à aint- Pierre en grand qu'en Europe. Nou.s prenons le meilleur de la
par un magnifique 14 juille1, l'lie aurait pu me parailre France. la nourrrt11re, lefromage. . . ,.
plu1ôt morne. Par moments, 1l n'y a pratiquement aucune 1 Le soir venu, le grand bal public o commencé. Je vais mc
vi ibihté sur les routes, où on ne rencontre pas le moindre chercher un verre de vin rosé ct je m'a., ieds à une table
feu rouge. (Il est vrai que le bout de terre sur lequel est de pique-nique pour faire le point sur cc que m'inspire
si� Saint-Pierre ne fait guère plus de 25 kilomètres car­ cet étrange territoire. Tout compte f:lil, je crois que
rés.) Par une journée froide el pluvieuse, je ne résiste pas 13111 Marshal l, professeur d'études françaises modernes à
à demander à une jeune guide du musée de l'Arche à quoi ,,• l'université de Glasgow. que J'ni rencont ré ici, a parfaite­
peuvent bien ressembler les hivers, s'ils ont ce temps-là ment résumé la situation. À se� yeux. la commémoration
en JUillet. " C'est pire encore "• répond-elle simplement en du 14 juillet à Saint-Pierre - Cl s�unt Pierre avec - est
souriant. Cc sont peut-être les rigueurs du climat qui ont " un tlréâtre de la Jrancrte. Ils JOuent trJs ilit!n leur r6/e "'
..
pousé les habitants à barioler leurs maisons de tons bleus, de Français. Cela étant, ajoute-t-il comme en repentir\ :s
cu
wrts, jaunes. roses cl violets. Elles sont bâties au ras des 'l' les Français au.ssijouent très bren leur rôle de Français. • tt.O
d
'hnusées étroites du quartier qui domine l e port Outre f Beverley B1YL1Tl., /.os Augcles 1imes, �
0
sa francité, c'est son absolu isolement qui donne à Saint· dans Courrier iii/Cfllll/1(1/llll, 11° 820. 20 JUillet 2006. >
/, Qu/ 111' p!:lll pas être plu.�. - 2. l'n fTolll�·liS d11ns le ICXIC. - 3. l;u
Pierre son côté un peu surnaturel. Mon téléphone pnrta­
�Ire t[ltlltc pr111r: "'avoir tl subir <fil(' l'lt�collvt'nlclll tic. - 4. Comme �
d
ble, qui marche presque partout dans le monde, n'a pas pottr corriger so11 propos.
cu
>
:s
0
n p HAl c
"'
Avez-vous déjà passé un 14 JUillet en Fronce Vous organisez un séjour à destmot1on de cu
ou dans un centre fronço1s à l'étranger? Racontez touristes étrangers. Rédigez une brochure d'accueil ....
C1J
votre expénence. à l'usage de touristes francophones dans laquelle ....

Choque pays a ses stéréotypes : par exemple, vous présenterez de façon object1ve votre pays,
les ltol1ens mangent tous des pâtes, les Allemands votre région ou votre ville.
boivent tous de la bière ... Décrivez les clichés qui
concernent votre pays et donnez des conseils à un
tounste qui se rend dons votre pays pour la fête
nat1onole.

PRODUCTION ORALE PRODUCTION ÉCRITE


7 Partiriez-vous en écotourisme même si vous 10 Votre am1(e) écologiste vous demande
dev1ez dormir sous la tente? Pourquoi ? comment foire de l'écotourisme dans votre pays.
8 Cons1dérez-vous que l'écotour1sme soit u n moyen Répondez-lui par courriel en lui expliquant les
de protéger l'environnement? Pourquoi ? différents types de séjours m1s en place ·
9 Que pourriez-vous proposer comme séjours • les tours opérateurs à qu1 s'adresser ;
olternatifs ? • les différentes étapes du voyage (transports,
hébergements, séjour) ;
· le matériel nécessaire, la durée et le montant
du séjour.
65
VOCABULAIRE> le tourisme
LE TYPE DE TOURISME LES BAGAGES (m.) làin.· de la n atation \ 1 horl> sabon
,, .....
faire dt' la randonnét"
dw1. 1 'habitant le bagage· à ma in ,,'
la saison estivak•
1 ' . c1u sk'1
1.a 1r�
1�: t·irc:uit '.J délàirc �a valist' visitc1· des �oitl'S

la · · •.
croisii n r
�1' . t fairl· sa valisl' faire la s i este
, J' ..._ lé1.arder
::; ro,, ( '.,·"�" (•
,.
'-la t'Urt' la mal le .-t c.
4 Quels termes
l' êcotnurisme (m.) le sac à dos nager coroctérl$ent. . .
a: l l'écoto1.1rlsme?
l't·xcursion (/.) 1!: sac à main sr détendre'
lë groupë �t· promener b l ie tourisme de luxe?
Il' sac de voyage
Il? repCJs c I le tourisme bon marché ?
la locat ion la valist'
S Quelles sont les activités

k· tourisml:' dl' masse• le/ la ro utard(e)


pour choque type de
1 le tourillmr durable , LE SÉJOUR la haute/basse sabon
to.urjsme?
1�· t ourbmc· •quitahlc
( c ' '" le cadre
le tourbmc· é-thique la capacit{• cl'acc:uci 1
lt' tourisme· respon sahlè la demi-pension ACTIVITÉ


le tourisme sol ida i re
le tourisnw ert

k·s éc1uipemc·nts
l'établissement (m.)
Placez les mots manquants.
le/la tourL�te haut de gamme
va ances - camping - co ? gés - sacs à dos ­
le ,• i l lagc· vacanœs l ' hébergemen t (m.) voy�ges organisés - cha�bre d'hôtel - héberge­
il- mpgc (organisé) les i nstallat ion s ([.) ment - roufurd - es�apade - baroudeurs - estival
"-�
\'oyagcr· l'itinéraire (m.) -camper- avons7'\.. 1 aue-
' repos
Il'! la voyageur(·eliS(') la nourriture 'l
..._
Il .,.J !t ' Selon une étude, un quart des jeunes adultes ne
la nwtce
. •

1 Quels types de tourisme passer la nuit devraient pas prendre de vacances cet été.
s'adressent à des la pension complète Les vacanciers de moins de 25 ans peuvent ressortir
pers<5nnes... le pet it-d{·jcuner
�J� Ç tl'( (), p -.. ( A•, r
leul's ,a;, leùrs at5onnements « auberge dejeunes-
•. _ _

a l QlAi souhaitent se repo$er? le refuge 1 1 s e » et leurs Guides du (by. 'Piusq'ue les autres, ils

b 1 qui sounoitent être rester deux nuits


actives? sont les premierSJB,ncernés-;.r,..<.:. par les conséquences .de
( v)o r.,(.V.
séjourner
1•
la crise pour leurs c d'éte. lj/J,CJ
le transfert 'r t . ,_._: .... - '.
AVANT DE PARTIR
expression s : Quand ils ont déjà prévu un voyage ou une (d), ils
l 'agence de voyages (/> . précisent qu'ils feront attention: presque la moitié
en co urs dc routc t
la brochure
làirc I'C:•c:olc bubsonnière d'entre eux dépenseront en effft un peu moins de

f
le catal ogue
le dépliant
5
1
u: laire le tour du mondc 250 € pour tout le séjou?(e)....Déjà habitués à partir
jt•tcr/lever l' ancrt• c ·'l'
le l'ol'!'ait avec un budget limité, lesjeu��s''(J fJ�ulent cette
m(•tlrc 1<-s voile!-
la pn•starion • 1 ,.,
..
.""'
. . .
A année les bons plans pour financer le mieux possible
l

la réduction (pour les


3 a 1 Quels bagages utilise­ leur besoin d'évasion. Quatre jeunes sur dix ne vont
L•tudiants. les seniors, le'
t-on pour une escapade? pas payer leur (g) en partant chez leurs proches.
ji!Urll'S mariés) • 1/'fl(
un séjour d'une semoine ? , ,-
régle r (le règlement)

un long séjour? (plusieurs INTERVIEWS


'
le remhour�ement
choix possibles) Quels sont vos projets pour l'été? . .,
.• , ....
la réservation b 1 Quels termes se rappor­ Guillaume - 1 8 ans : « D'habitude, je pars (h) avec
tent à un séjour à l'hôtel ?
LES 1 NTERVENANTS des potes, sur l'île d'Oléron. Mois, là, je vais me
chez des omis ? à un
1'.ll'c·ompagn.lll'Ur( tric.:�?) pélerinoge? (plusieurs choix foire des longs week-ends pas très loin. je vois
l'agl'nl dl' voyagl's (m.) passiblesf' ; ·quand même profïter de ces (i) en portant dans la
Il'! la guide famille. »
l'intc·qm:·tc· (m. crJ) LES VAC�NCES(f.) ET LfS ,_ , rS
ACTIVITES DE VACANCES
Pascal - 32 ans : «)e vois foire du (j) et dormir
1 'oltkc· de tourisme (m.)
le synd icat d ' in it iati n· k· i>amudeur > � ��:5 r�zbi��.�,plors que, d'habitude, je m'autorise
le· tour opér.Hc•ur bourlinguer ., •
J. ' • • l (. une (k).' M'a destination : la Bretagne du sud. »
t , , ,.... �,\
lc·/la voyagi�tc· 1cs conge·�
'
, ,
Lise - 23 ans : « Ma famille me prête un apparte­
.
1• c��.:apa(1 c (f.> • �...()<•, •� • ment en Vendée. Avant, j'optais pour les (1), tout est
2 Quels termes se k jour l�·riC:· prévu à l'avance en plus. Là, nous aurons dixjours
, -
rapportent,.. •., ,
l'cMivant (m.) '
de (m) ��r la côte atlantique. »
a 1 il un voyage individuel ? k/la lacand(•r(-ièrl')
b 1 à un voyage organisé par hronn·r
Étienne - 24 ans: « C'est ma boîte qui m'emmène
une agence'�' la dC:·tcnll' 1 en vacances: je pars deux semaines à Barcelone.

{. .
fai re la fittl' Mes amis et moi (n) un appartement à 450 euros. �
66
Répartition en % des différents moyens de transport
utilisés par les Français pour motif personnel (en 2007)
Fronce Autres
en% métro- Europe destt- Ensemble
politome notions

Voiture 82,3 41,7 4,7 77,4

Avion 1,5 36,2 92,2 6,3

Trotn 12,8 8,6 0,9 12,2

Autocar 1,2 10,5 0,7 1,8

Autre mode 2,2 3,0 l,S 2,5

S<>urçe Wll'l dela demande touristique. TN� Sofre;/Mmistère du louri�ml'

COMPRÉHENSION ÉCRITE
1 À partir de la lecture de son titre, quelles infor­
mations pouvez-vous déduire sur le contenu de ce
tableau ?
2 L1sez le document. Quelles constatations
"'
...
pouvez-vous fa1re? :s
3 Comparez avec les moyens de transport utilisés "
cao
d
par vos compatriotes pour partir en vacances. >..
0
>


Poids touristique des espaces de séjours français des résidents (en 2007) d
"
(en )% >
:s
0
. Il

33, 1 34,8 c
"'
29,5 "
28,8

20,8
17,7 17, 3
14, 1

Port en termes de consommation


Port en termes de nuttees
Urbotn Ltttorol Compagne Montagne
'
( , .
Champ: ré idents âgés de 15 ans et plu , voyageant pour motif personnel.
'ioor'r �UI\'1 de la demande tounsuque. l N � �otn�siMinistère du Tounsme

COMPRÉHENSION ÉCRITE PRODUCTION ORALE


1 Lisez le document et identifiez son thème. 4 Comment répartissez-vous votre budget en
2 Observez les titres des colonnes. Quels sont les voconces?
types de séjours présentés et selon quels critères 5 Quelles sont vos activités de vacances ? Quelle
les données sont-elles réparties ? est la port de vos dépenses pour ces dtfférentes
3 Quelles remarques pouvez vous formuler à parttr activités ?
de ce document sur...
Q l ia destination des França1s la plus populaire?

b l ies dépenses les plus élevées et les moins


élevées ? Comment pouvez-vous les expliquer?
c l ies dépenses de consommation et le nombre

de nuitées à la montagne ?

67
,

1 VOYAGE ORGANISE
Parler petit uègre: parler defaçon éléme11taire, sam maîtrise tic lt1 laugue.

Christian BINP.T, Les Bidochon en voyage organisé. Flui de Glacial. 1991.

COMPRÉHENSION ÉCRITE
Entrée en matière l' lecture
1 Regardez cette planche de bande dessinée et 4 Quelles sont les techniques de communication
faites des hypothèses sur: utilisées par monsieur Bidochon ?
a l lo situation; 5 Quelles sont les caractéristiques du comique de
b l ies personnages ; situation ?
c ! l'état d'esprit des personnages.
PRODUCTION ÉCRITE
l'' lecture 6 Vous êtes en vacances dans un pays dont vous
2 Quelle situation pose problème aux membres du ne parlez pas la langue. Écrivez une carte postale
groupe? à un(e) ami(e) dans laquelle vous racontez une
3 Quelle est la solution trouvée par le groupe pour situation comique que vous avez vécue en ra1son de
ne pas attendre l'organisateur sous la pluie? votre non- maîtri se de la langue.
68
PRODUCTION ORALE
1 Comment commumquez-vous dans les pays dont b 1 « Rien ne développe f'inteUigence comme
vous ne parlez pas la langue? les voyages. » Emi l e Zol a
2 Selon vous, est ll 1mportant de parler la langue c 1 « Tous les gfobe-trotters du monde le savent,
des pays que l'on v1s1te ? Pourquoi ? c'est dans les rues qu'ris se frottent à f'tdentrté
3 Avec qu1 partez-vous en vacances ? d'un pays, tant esthétique que polrtique, tant
4 Quels sont les cntères importants pour réuss1r mystique qu'économique. » Manu Chao
vos vacances ? d 1 « Le plus grand voyageur est celui qui a su faire
5 Quels sont les pays que vous a1meriez v1siter ou une fois le tour de fui-même. » Confuc1us
rev1siter? e 1 « À quoi sert de voyager si tu t'emmènes avec

6 Vous êtes plutôt un(e) aventurier/aventurière ou tot ? C'est d'âme qu'tl faut changer, non de
un(e) voyageur/voyageuse très organisé(e) ? climat. » Sénèque
7 Vos prochaines vacances: où, quand et avec qui ? f 1 « Un des grands malheurs de fa vie moderne,
8 Quel(le) citation ou proverbe correspond l e c'est le manque d'imprévu, l'absence
mieux à votre perception du « voyage » ? Pourquoi ? d'aventures. » Theoph 1fe Goutter
a 1 « Le voyage n'est nécessaire qu'aux g 1 « Celui qui ne voyage pas ne connaît pas fa
rmagrnatrons courtes. » Colette voleur des hommes. » Proverbe maure

I SONDAGE SUR LES DESTINATIONS DE VOS RÊVES


En votant sur notre site, vous nous avez révélé votre voyage idéal.
Découvrez les résultats du sondage le plus ensoleillé de l'année.

Vos iles préférées Vos pays préférés Vos Sites préférés


Buller·, dormir, nager ... À la question u Quel pays On a tous pensé un jour:
Objets de tous les fantasmes rêvez-vous d'explorer ? », vous u Unefois dons mo vie,

des occidentaux stressés, les avez répondu par le chaud, le j'aimerais voir.40 n.
iles sont synonymes de paradis lointain, l'exotisme :
terrestre.
Lesquelles vousfont le plus
rêver?

1. Les Maldives 1. La Tha.tlande 1. La Grande Muraille de Chine


2. Les Seychelles 2. l'Australie 2. l'Égypte des pharaons
3- La Nouvelle-Calédonie 3. le Kenya 3. Le Machu Picchu
4· Les Philippines 4. le Brésil 4 . Les chutes Victoria
s. C u ba s. l'Inde s. le Grand Canyon
• Ne mmfmre

COMPRÉHENSION ÉCRITE
1 Quels commentaires vous Inspirent les résultats 3 Cherchez sur Internet, pour chaque voyage, des
de ce sondage ? offres promotionnelles de billets d'avion, d'héber­
2 Répondez à ce sondage. Quels sont les îles, gements, de séjours « tout compns » et de bonnes
les pays et les sites de vos rêves ? adresses de restaurant « bon marché ».
Présentez le résultat de vos recherches.
69
VOCABULAIRE> les transports
LES TRANSPORTS AÉRIENS 1wrdrc: dt· l'altitude LES TRANSPORTS lt· <·oul01 r
.ll'n�·n(rw) lt• pilutl' FERROVIAIRES la ll·n�tn·
pilnt,·r Lt·�o l) )><'" de train la lm omoti\l'
l'.tO:•ruport (m.)
1' .1iguilll•ur du l'ic:l (m.) la pbtt• Il· tnrail la pb<<'

- k· rontrôkur a�·rien la porte d\•rnbarcluc:mt•nt lt· din•rt la plac,. a-.�i·a·

l'ah itud,· j(.) rt•nmtlrnwr 1\•xpn·�� (m.) la portii•rt·

1'.1ppan·il (m.) 1,, retrait de� bagagc::s l 'ornnihu� (m.) l'Il <]Ul'll<' dt• train

ail at h,·r ,., c·,·intun· la ,aJic d' çmbarqul'mc:nt J,. rapid<' Il· ''gnal d ' alarmt•

Jllarir 1,· 'icgc lt·TG\ l'Il t�tl' d,• train


l.1 10iturc
l'all<·rri,,agl' (m.)
,,. 'tl'\\ Jr<l 1,· train cl�· hanlieUl'
l'il\ Î.lll(lll (/.J Il' ..unol Il· train de grande lignç 101 aga dd>Out

l'JI ion (m ) ..unolc:r 1,• train cl,· marchancli�l'' k \\agon

!.• hill,•t �·lt:< truniqul' Ir taph roulant L., Siltl' l'l la , uit·
·
1,· 11 agon-lit

!,1 <'Jbin<' k terminal J,. bull,•t 1,· wagon n•,tJurant

J,. ,·hart<·r la tour 0(' <:ont rôle J,. �.:hariot à hagagt·� 1 (' hilkt
la cla,st• (touriste/ Jll'airc:')
Il' tr.lj<'t J,. dwmin clt• l 'cr l' Jll<·r '<Împlt· (m.)
J,. trou d'air 1.1 t'On,igm· l'alll·r n.•tnur (m )
1,· ('Ommandant d,• hnrcl
la uunpagnit•
1 ia 1,· di,trrhutc:ur 1�· < ompchtagl'
Il· 10! (all<·r-rctour) l,·rrm iair1· l0111J>O'tl'r
1,· lumptoir
d · ,·nn•gi..tn·m,•rH
1 nlt•r J,., grand''' ligrw� k tompmtcur

1.1 c·onlo<·ation expressions: ),. gull h,·t J, 'UJ>pl,·mt nt

lt• clt•harqu,-m,·nt appu�1·r ..ur le champignon l'horain· (m.) k tarif

1 tli•harqul'r (/<1111.) la ligm· k· hillet plem tarif

1
h· di.•mllagl' laire la nawtll- le pa,,agl' a ni"t'au k· tarif rl'cluit

di·mllcr am•tt n• sur lt·� rails Il' pa��agl' souterrain lt'' per·sonne!'l
1.1 de�t·enil' llo fjU�i le c lwf dt· gan·

l',·mhar<JUl'mcnt (m.) 1 Quelies sont les le rail le tlwminot

i.'mharqu,·r d1rférentes étapes du voyage 1.1 \alll· d'attente Il· tondm.teur


1\·nn·g"tn·ml'l'll (m ) en avion dans l'ordre J,, SNCF lt• t:ontrôleur
Il· garde-harril·n·
l' �·quir}ag�· (m.) chronolog1que? (plusieurs 1.· taminu-.
1\·,�:ale (fJ choix possibles) le tunnl'! l1· pa"agl·r

le galet de sau1·etage Ex · l'amvte à l'aéroport, k· 1 aadut lt· porteur


le terminal, ...
l'hdile ({.) la \OÎl'
Ll· tr.1in 3 Quelles sont les daffé-
l'lwllwptèrt· (m.) 2 Quels termes peuvent
la hanquNte rentes étapes du voyage en
l'hcîtl'�'i.' de l'air ({J se rapporter au transport
la da'sl' tram dans l'ordre chrono-
k· hublot maritime ou Auv1al?
logique ? (plusieurs choil'.
la llgnl' pn•mil're 1 Ul'UXi�·me liasse
possibles)
k· p.l�sager· Ir cnmpartimt•nt
Ex.: la gare, legueheL.
l
la pa-uerdle la touchclte

ACTIVITÉ
Remplacez les lettres en gras par des mots de la liste sur les transports aériens.
( o) ELECTRONIQUE :

CE DOCUMENT EST À PRÉSENTER AU (b) DE LA COMPAGNIE À L ' ALLER ET AU RETOUR

REF DOSSIER A237259


( c ) émettrice VUELING
Nom FISTER / ADELINE
Numéro de billet : ETKT 0309655309008
20 kilos (d) par Adulte
VOL ALLER : (e) 2h avant le départ au(f) de la compagnie VUELING , muni DE CE DOCU�mNT
(c) : 28/05/2009 PARIS CD1 BON 280509 VY 5077 16h25 18h10 PARIS ROISSY 1 - BARCELONE
31/05/2009 BARCELONE - PARIS BON CDG 310509 VY 5076 08h30 10h20
Les horaires du ( h ) sont à reconfirmer EXCLUSIVEMENT auprèa do la compagnie.

10
IRÉCLAMATION
COMPRÉHENSION ORALE
l" écoute
1 Quel est le thème de l'émiSSIOn ?
2 Combien y a-t-il d'intervenants et qui sont-ils?

2' écoute
3 Quels problèmes a rencontrés Anne ?
4 Quels sont les moyens de prévention suggérés
par G1sèle Coquelin ?
5 À qui doit s'adresser Anne pour obten1r répara­
tion et comment do1t-elle procéder ?

Vocabulaire
6 Cherchez dans le document un équivalent d e :
a 1 changer e n mal d 1 une action conciliante
b 1 une requête e 1 un défaut
c 1 accepté f 1 un dommage

Ill
..

cu
bO
d

0
VJtr lta111 tic• la I�I!JII�tf;fle >

plrwe (h• •''''


{filt· /r, 6�ite tltw �
d
lfia"'lfiiM. lc· lJ/(Imuwtl//Jrt: cu
>

/,j(J cluf/n6rtw el .wlli<w. 0
c
'/lrl rt'd'lfllflf<(ttl .1'1/r le /()fi­ Ill
cu
lt'IVV.hf/>'e/)(t/101'(1/JIIf;lll',
h· ,:::livm,.·.u/ {,Îtfi}, "" 6(;14(1
tk lajJii,·cilœ.
'/ln ·f/Jf[
/ OII. t'llmt ll
uilt•l,
l'OIICo/JI (U l'
' ht.fflrcl.•wrmf
tilt•�' cli<wl.�t· ttl• l!tiilt'l.

PRODUCTION ORALE
Vous avez passé une sema1ne de vacances à l'hôtel AU liLÉPHONE Calmer quclttu'un
Bonvent**** par l'intermédiaire de l'agence E primer :.on Je 'ua' cJc,olt•(t').
C\·,t la pn:mil•n· f(u� qut·...
« Promovacances » . Or, vous étiez venu(e) pour mécontentement
Cl· n'l'st pas Sl'ricux ! Je \'OUS n>mprends
foire du surf, il n'y ava1t pas de vent. L'hôtel parJ:aitt•menl.
!t' suis vraimènt déçu(c)
était sale, la nourriture était immangeable, le ÊL<Illll'Z . .
par. . .
circuit proposé n'avait rien à voir avec celui de la Il' m• 'ui� pa' toment(t')
Nou' aiton� truu1·er unt
réservation, la piscine était en travaux. Vous avez du wut. \()llltiCJil
dû passer la semaine dans votre chambre. C't•,t pa' pmsahlt• ! DANS LA LETTR E
En scène ! À votre retour, vous téléphonez à (,'a rw 'a pal> '< passt•r
..,Uitt .1 noln· lllJ1H·r..ation
l'agence pour lui expnmer votre Insatisfaction. �umnw ça! tt·kphwll<lu•· clt n m�nn. .
C\•J>t inadmi��ihlt· ! 1 )l 1ou' dt•ma!lllt• dont dl hat·n
PRODUCTION ÉCRITE Jt• troUH' �·a �candaleu>. !
J\,�umt•t vo' rè,pon...ahilitC:•s.
1ouluar m..: r..:mhour,t·r
1.1 'nmmt• de. . .
l'agent de voyages paraît compréhensif et vous
demande d'écrire une lettre de réclamation.
11
LES l ü C OMMANDEMENTS
POl H P H O F I T E H H E
J . A C H I � E E� ''A( 'ANCF.S

M algré la crise - à cause d


T
e...la �
lsc? -, les Français
n'ont aucune intentionderenoncer aux vacances.
Mais, �>i l'on en croit l'enquête effectuée en janvier par
Benchmark auprès de 1 403 personnes, Ils se contenteront
Je quinze jours de vacances, et surveilleront leur budget
de prè�>. D'ailleurs, 43 % des vaca �vilégicront J'ac
cueil chez des amis, dans la famille ou le séjour dans leur
résidence secondaire. À ceux qui souhaitent partir un peu
plus loin sans �r leur compte épargne, Mari(llme
a donne 10 précieux conseils 6 1è\ de,ti nations en u be je repérerai
Au lieu de choisir sa destination en fonction de �a
1 Mc'> dcpen!>e) j'arbil rcr.ti J� bourse, pourquoi ne pa� décider en fonction de la
Lénrder quelques semaines au soleil sans manger des Roursc ? Les Ëtats- Unis ct la Grande-Bretagne sont
pâtes le reste de l'année, c'est encore possible. À condition particulièrement attractifs depuis la dévaluation du dollar
de jouer les fourmis plutôt que les cigales. Finis les restos ou de la livre sterling. [ . .
. 1 Le tourisme du désastre, un
15 ct les activités à tout-vo: le� Français sont prêts à se serrer nouveau créneau ? Pas bllr. Mais un eldorado potentiel
la ceint ure pendant le séjour pour ne pas sacrifier leurs va­ 60 pour ceux qui s'y risquent.
cances. Pour faire baisser la focture, d'outres partent moins
longtemp . Maisbeaucoupchongent carrément leurs plans. 7 Ma mai on j éch a ngera i
'

Une villa avec piscine à aigon, une m:.�ison les pieds


2 Pour l'été, au dernier moment je re!>erYerai dans le sable sur la Riviera maya, un pavillon à Broo­
Pos de précipitation. Inutile de ré erver trop vite, il y a kJyn... des lieux idylliques qui content . . . nada. Zéro.
fort à parier que le� prix chuteront à l'approche de l'été. 6' Rien. Pour en profiter, il suffit d'échanger son logement
l lôtelb el voyagistes seront contraints de brader les séjours le temps des vacances. Quel que soit le potentiel de votre
s'ils veulent faire le plein, surtout pour le mois de juillet. (1ppartemcnt, soyez certain d'une chose : la France reste
Les compagnies finiront pur solder les sièges pour remplir un vieux fantasme pour de nombreux étrangers. Certains
'5 lcb av1uns sur certaines destinations. Et un zestede syst�me sites demandent une contribution pour mettre les candi­
0 pourceuxqtLi prennent le train: de nombreu;� particuliers dats à l'échange en rapport, mais, au final, cette formule
revendent leurs billets non remboursables par la SNCF sc révèle très économique, puisque seuls les frais de trans­
sur le site trocdesprems.com. Avis aux retardataire port et la nourriture restent à charge.

3 l'our le!t weekend\, ,


, 1'.1\ .111ce je m'y prendrai 8 Au luxe dcgri ffé je !luccombcro�l
50 Depuis l'instauration deb 35 heures, les ecapades Tout au long de J'an née, les hôtels de luxe proposent
en Europe sont à la mode. Mais, pour bénéficier des 7& aussi des promotions comme des nuitées gratuites, des
meilleurs tarifs. mieux vaut préparer son city break en séjours gratuits pour les enfant� ou encore une deuxième
amont. La combinai on gagnante? Un vol pas cher semaine entièrement à l'œil. Ln classe affaires à petit prix,
(low cost ou promo des compagnies régulières) couplé c'est possible ? Plus que jamais. Non seulement il existe
3S avec un hôtel réservé au moins trente jours à l'avance. une ligne qui n'effectue que des vollo Paris-New York en
classe affaire mais toutes les compagnies sont susceptible
1 \lan:hander j'o\crai de discounter leurs sièges.
Eh oui, tout finit parse marchanderaujourd'huL Marianne
Chandernagor, directrice dusalon Le Mondeà Paris, estime 9 1C\ 'aleurs !.Ûrcs je redécouvrirai
que, cette année, « il sem possible d'obtenir des ristourucs La baignade à Djerba ? On conna1L Pourtant, les desb·
40 nréme sur la hau.te saison, ce qui n'était pns le cas jusqu 'à nations les plus classiques offrent beaucoup de potentiel,
présent "· Idem dans les agences de voyages: un transfert 85 il suffit de les assaisonner dîfféremment. Aujourd'hui.
gratuit, une excursion en plus. . . tout est négociable. si on file en Afrique ùu Nord, c'est pour profiter des &par.,
et non plus de la plage.
5 J>c, nom elles ligne� /oh' rost je profiterai
AuJourd'hui, 1 4 % de� Français partent en vacances 10 rIl 1mncc je re\lt:r.u
4' avec une compagnie /o111 cost, d'après les chiffres du Chaque année, près de 90% des vacanciers frança1s res
Credoc. Et, cette année encore, les /o111 cost promettent tent au pays. Avec la cme, cette tendance devraJt s'accen
de nombreuses échappées belles. Pour obtenir ces tarifs tuer. Le tour-opérateur Fram édile même pour la premu�rc
alléchants, pas de secret, il faut s'y prendre à l'avance et fois une brochure entièrement consacrée à la France, avtc
déjouer les nombreux piège� qui font grimper la facture des produits ni trop cheap ni trop blirJg-bling. Au ra}on
�0 au dern1er moment. Au rayon de� frais indésirables : l'as­ des nouveautés, les offres de séjours écotouristiques sont
mrance, qu'il raul \lipprimcr �y:.t�matiqucmenl avant de 95 en pleine expansion.
tln,lli�cr la cumm.111uc.
72 Carine KEYVAN, www.marianne2 fr, 14 mars 2009
.
COMPRÉHENSION ÉCRITE
Entrée en matière e l lo débrouillardise
1 D'où provient cet art1cle ? Quel en est le thème? f 1 une réduction
Comment est-il organ1sé? g 1 attractif
2 Avant de lire cet ort1cle, imag1nez des astuces h 1 escapades
pour partir en vacances au meilleur tarif. i 1 gratuit
j 1 comb1ner
l" lecture le 1 ostentatoire et excessif
3 Quels sont les conseils que vous avez découverts 7 Relevez dons ce texte toutes les expressions qui
à la lecture de l'articl e ? caractérisent le voyage bon marché.
4 Pour quelles périodes d e l'année la journaliste
donne ces conseils? PRODUCTION ORALE
8 Quels outres conseils pournez-vous proposer
l' lecture pour part1r sans dépenser trop d'argent ?
5 Quels bons plans proposés par l'article concer­ 9 Pensez-vous qu'il faille dépenser beaucoup d'ar­
nent les transports, l'hébergement, les destina­ gent pour passer de bonnes vacances? Argumentez
tions et les activ1tés? votre réponse.

Vocabulaire PRODUCTION ÉCRITE


6 Cherchez dans le texte u n équivalent de : 10 Vous êtes journaliste d'un hebdomada1re dans
"'
...
a 1 v1der votre pays. Écnvez un art1cle dons lequel vous :s
b 1 rester au soleil sans nen fa1re proposez quelques conseils pour part1r en vacances cu
bO
c 1 restreindre ses dépenses à moindre coût. d
,...
0
d 1 un peu de >

,

d
1 RESERVATIONS cu
>
:s
0
c
"'
cu

t
:S
e
.,

e
n
:s

�l.
Ji, COMPRÉHENSION ÉCRITE PRODUCTION ORALE
lS,
Entrée en matière 3 Faites des hypothèses sur ce que l'illustrateur
1 Regardez ces deux desstns et fa1tes des a voulu dénoncer dans chaque dessin.
hypothèses sur: 4 Comment réservez-vous vos séJours
a l lo situation ; tounst1ques?
:n­ b l ies personnages ;
�re e l i'état d'espnt des personnages.
1ec
on
:>nt
Lecture
2 En quoi chaque situation est-elle comique?

73
009
GRAMMA I RE > la cause
ÉCHAUFFEMENT
1 Quelle est la fonction des mots soulignés dans les énoncés suivants ? Qu'expriment-ils?
a 1 Les initiatives vont sans doute se multiplier e 1 Comme l'espace possède trois dimensions, il
dans les mois et les années qui viennent en France faudrait ajouter la dimension du temps, et de la
1 _çgr notre pays n'est pas très en avance. hiérarchie sociale pour se faire du voyage une
b 1 Étantdonné�ue ce n'est pas l'endroit le plus représentation adéquate.

{u
facile à atteindre, les hôtels sont rares. f 1 En effet, il faut prouvee la responsabilité de
c 1 En ra1son des ri e'urs. �u cl1mat, les habitants l'agence, donc tÔus les moyens sont bons.
ont bariolé tleurs ma1sons de tons bleus, verts, g 1 Vous devez indiquer à l'agence que vous souhai-
Jaunes, roses et violets. tez un remboursement du fait du préjudice subi.
d 1 Ces éléments sont importants puisque c'est sur h 1 Avec la crise, les François réduisent leur budget
la bose de ceux-ci que vous pourrez ensuite avoir vacances.
un recours.

La cause est introduite par une conjonction La cause est introduite par une préposition
Conjonction de coordination •Grâce à introduit une cause dont la conséquence
· Car (a) (synonyme de parce que). est positive. Il est suiv1 d'un nom ou d'un pronom.
• En effet (f) est employé à l'écrit et à l'oral ; il Elfe a trouvé un circuit bon marché grâce à des
rntroduit une explication à ce qui vient d'être dit. amis qui travaillent dans une agence.
• En raison de/d' (c) introduit une cause connue
Conjonctions de subordination
de tous dont la conséquence est neutre, il est suivi
· Comme (toujours en tête de phrase) (e) et
d'un nom et s'emploie surtout à l'écrit.
puisque (d) mettent la cause en valeur.
· Du fait de/d' (g) est employé à l'oral et à l'écnt.
Comme tly avait du soleil et que nous avions du
temps, nous avons décidé d'y aller à pied.
• Vu s'emploie à l'écrit ou à l'oral, en tête de
phrase, c'est une cause constatée par tous.
· Étant donné que (b), du fait que et vu que intro­
· Sous prétexte de/d' est employé à l'oral ou à
duisent une couse connue ou constatée par tous.
l'écnt et 1ntroduit une couse fausse ou contestée.
Ces locutions se placent en tête de phrase ou après
· Par suite de/d' -À la suite de/d' consécutive­
la conséquence. Étant donné que s'emploie surtout
=

ment à, su1te à. Il s'agit d'une cause insistant sur


à l'écrit, du fait que et vu que sont employés à
la relation temporelle.
l'oral et à l'écrit.
· À force de/d' indique une cause liée à une répéti­
· Sous prétexte que introduit une couse fausse ou
tion ou à une insistance.
contestée.
· Avec/sans (h) est sutvi d'un nom
Il n'est pas venu sous prétexte qu'il était malade
(ma1s Je ne le crois pas). Le participe passé 1 le participe présent
· Du moment que, dès lors que se situent en tête Voir p. lSO et l93.
de phrase et expriment des causes liées à une idée Éjecté de fa voiture, if s'en t�ra indemne.
de temporalité. Sachant qu'il est malade, tu ne peux pas partir
· Ce n'est pas que + subjonctif. Cette locution en voyage (parce que tu sais qu'il est malade).
exprime une cause réfutée.
Le gérondif
Ce n'est pas qu'il soit fatigué, mais il est paresseux.
Il a le même sujet que le verbe principal.
En faisant prendre consc1ence du réchauffement
cltmatique, son voyage est utile. (= parce qu'il fa1t
prendre conscience). Votr p. lSO.

74
ENTRAÎNEMENT �....�
çK/ ÛJ"\
2 Faites correspondre le début et la fin de la phrase.
;;r �ff. p., �,.n
a 1 En raison de la grève des compagnies aénennes . . .� r.. l i .. . l'autocar a dérapé. ..\.
b 1 À la suite de la canicule ... "' ,,. 2 1 ... le trafic aérien o été bloqué pendant des heures.
c 1 Comme la route de Sartrouville était glissante ....[, ,: 3 1 ... les ventes de ventilateurs ont triplé.
d 1 De peur de se perdre.. . J.- ? 4 1 . . . la construction de l'aéroport sera terminée
e 1 Du fait que le 8 mai tombe un mardt .. . t pour les prochaines vacances.
f 1 Étant donné le grand nombre de départs... � J.- s l . . le délai d'envot des billets de tratn va être
.

g 1 Vu la vttesse à laquelle le proJet avance . 1


.. prolongé.
�6 1 ... la plupart des Françats feront le pont.
� 7 1 ces touristes étrangers ne se sont pas aventu­
..•

rés dans le quartier.

3 Transformez les énoncés en y introduisant les expressions entre parenthèses.


Exemple : Il a réuss1 son concours. Il a passé deux années en classe préparatotre. (grâce à) • "'
...
Grâce à ses deux années passées en classe préparatoire, tl a réussi$On concours. ::::1
( "
'
a 1 Le transporteur est intervenu rapidement. Les d I ll a tellement insisté qll'll o obtenu une réduc-
cu
boO
"
voyageurs sont partis à l'heure. (grâce à) � tian. (à force de) >o.
r.
o C" "1 r 0
b 1 Le chauffeur du cor a été condamné. Il condui- e 1 La direction · l'hôtel prétend
1 'Cde ' que les clients >

soit en état d'ivresse. (pour) sont satisfaits, alors vous n'aurez pas de dédom- �
"
c 1 L'agence de voyages a déposé le bilan. Elle magement. (sous prétexte que) cu
>
n'ovott plus assez de moyens financiers. (faute de) ::::1
0
) c
"'
- ,, cu

4 Pour chaque phrase, choisissez l a forme qui convient. justifiez votre choix.
Exemple : ..... il n'est pas à l'heure à notre rendez-vous, Je pars. (comme/sous prétexte que)
Comme il n'est pas à l'heure à notre rendez-vous, je pars. ( " r [l t �
a I ll o arrêté son voyage . . . . . il souffrait d'une d 1 Elle a été surprise de le voir, . . . . . elle le croyait
blessure à la cuisse. (comme/cqr) parti à l'étranger. (en effet/étant donné)
b 1 ..... les Durand ont changé leurs habitudes de e I ll ne peut jamais voyager ..... il travaille dans

consommation, désormais ils partent faire de une ferme. (d'autant plus qu' 1 vu.9u')
l'écotourtSme. (comme/car)
c 1 . . .. temps, l'excursion a été repoussée au lende­

motn. (en ratson de/par manque de)

5 Dans les énoncés suivants, remplacez la structure nominale par une structure verbale
(et vice-versa).
Exemple : Du fait de son départ en urgence, il a oublié son passeport. • Étant donné qu'il est parti en
urgence, il a oublié son passeport. - ..-A

a 1 Éta�t do�né qu'il s'absente }ÏX mois de l'année, d 1 Commermonsieur Tartempton est mal ad rott,
tl o été cambriolé. - � iJ ne rencontre jamats personne lors de ses voyages.

b 1 Elle évttait de porter son chapeau de peur du e 1 L'euro a progressé du fatt de la chute du dollar.

rtdtcule.
c 1 Sans gtlet de sauvetage, le navigateur s'est
presque noyé. (
1
o,J ( ' .
75
30 Si certains renoncent à regarder pousser les nob: de coco
sous le soleil pendant leusr congés et préfèrent se ficher
une bonne �tdd{�� êe n'est pas si surpren<tnt à en croire
Jean-Didier Urbain, anthropologue et auteur de plusieurs
ouvrages consacrés aux vacances•. « Dans tout vo,rngeur
3b SOmmeille Ull mystique qui a besoin de' re'ft'Ôuer avec des
moments qui sont de t1�rdre de la' sidérat)on. de l'extase, de
l'orgasme. Aujourd'hui, l'ailleurs s'est largement banalisé.
Les gens cherchent de l'exotisme, non plus dans la diversité
des paysages ou des cultures, mais dans ln prise de risque, le
4 0 frisson. Ce n'est d'ailleurs pas tant l'aspect sportifqui importe
que le frisson "• explique le Français, avant de compléter
Plonger avec des crocodiles, nager avec des lf,. notre petit programme pour vacanciers en mal de sensa
orques, visiter l'Irak... Pour ceux qui renoncent tions: « En Roumanie, une agence proposait de dormir dans
aux vacances << pépè,res >>, les offres touristiques le lit de Ceaucescu et en Hollande, une autre de vivre comme
sont de plus en plus' ébouriffantes.
1t
45 un SDF... ».
·�� •
r r \ ), '
Tant d'extravagance, c'est à se demander si plus que
5 [ . . . ) Pourquoi ne pas se payer une bonne montée d'adré- parta§,e� 1�1misère des clochards ou se payer un tête-à-tête
naline pour les prochaines vac'\f.fCp � Sfs�.}lqi
préfèrent avec uh �aurien mangeur d'hommes, ce n'est pas le fait
les sensations fortes aux pieds en éve ? ,t�il n'o� t que l'cm- de pouvoir ensuite raconter son expérience hors normes
f
barras \iu choix, car dans le « loisît' risson "• on aime la 50 autour de soi qui motive les gens. « C'est sûrque l'on gagne
01: . surenchère. Pour preuve, si depuis quelques années, les s�l', tous les plans, reconnaît Jean- Didier Urbain. li y a le

J
10 bidonvilles des métropoles les plus pauvres de la planète c6té ostentatoire, le prestige d,e pquvoir dire que. son; voyaW e . ,
"' :1 . (: - 4<( 1
comme Rio ou Mumbai font partie intégrante des circuits •
était bien différent de_; f uttÛ Mais, au-delà:rf...e la mor ;.
+ �

touristiques, aujourd'hui les tours operators envoient dité que l'on cherché' à' assouvir dans certaines activités,
leurs clients directement dans des pays en guerre. Desti- 55 c'est nr4..5si une façon de redonner du sens à son existence.
nation privilégiée: 1'1 rak! Les touristes s'aventuraient déjà Ces activités ont une dimension thérape11t�que : ��:oi� /'{m-
l� dans la région du Kurdistan, mais pour la première fois ce pression de revetrir de vacances comme d'autres rechappent
mois-ci, un groupe d'Occidentaux en vacances - parmi d'une maladie grave, en appréciant la vie différemment.»
lesquels plusieurs retraités - s'est baladé au cœur de la Et si, malgré tout,vous optez pour des vacances farniente.
zone de conflit (Kerbala, Najaf, Bagdad). 1 , t' t e!. 60 n'allez pas croire que vous êtes has been. « C'est vrai que
t•

En Europe de l'Est, certains voyagistes ukrainiens pro- ce tourisme d'adrénaline existe et qu'il trouve preneur.
, . ' ��.

20 posent utfêrochet p<tr le site de Tchernobyl, a� -TtTftitre Mais il reste tout de même marginal. rappelle Jean-Didier
que la découverte de Kiev ou d'Odessa. Plus dingue encore, Urbain. Ceq,11e lesgens, etl général, demandent er1 vacan-
l'ancienne prison de Karosta, en Lell.onie, vo�� ic��y�e, �., ces, c'est êtrè ra;surés. D'ailletm, même ceux qui recher­
pour la journée �t la nuit comme un détenu : cellule�partia- 65 cheni le frisson veulent que les activités auxquelles ils par-
M
te, repas fnf�ts è nterrogatoire musclé au programme... ticipent soient sécurisées. C'est tout le paradoxe: on veut de
25 Pour ceux qui préfèrent rfa�pfi�r au contact de la l'avent11re dorll la part d'imprévisible soit prévisible! "
nalure sauvage, aucun souci: au lieu de plonger avec Geneviève CoMBY, Le Matin Dimanche,
des crocodiles en Australie. ils peuvent nager avec des 28 mars 2009.
orques en Norvège ou marcher avec des lions dans le parc • /eau-Didier Urbnin a écrit plusieurs livres sur les vacances, dont
national de Matusadona au Zimbabwe. Le voyage était pre5quc parfait (2008), aux tditions Payot Rivages.

COMPRÉHENSION ÉCRITE
l" lecture Vocabulaire
1 Quel type de séjours présente cet article? 5 Cherchez toutes les expressions qui se rapportent
2 Quelles sont les impressions que vous laisse sa à la détente. - r"'
lecture ? 6 Cherchez comment l'auteur caracténse les
vacances « frissons. ».
2' /ecture
3 Quelles sont les activités proposées ?
4 Selon Jean-Didier Urbain, quelles raisons
poussent les vacanciers à renoncer aux vacances
class1ques ?

76
PRODUCTION ORALE PRODUCTION ÉCRITE
7 Avez-vous déjà une expérience de vacances 10 Vous écrtvez une carte postale racontant le
« fnssons » ? Si oui, racontez-la. S1non, aimeriez­ voyage que vous avez imag1né précédemment.
vous en avo1r une ? Pourquoi ? 11 Vo1c1 une brève assoc1ée à cet article.
8 Parmi les exemples donnés, lequel vous tente Écrivez un message sur le forum du site de France
le plus et lequel vous choque le plus? Expliquez 24 dans lequel vous réag1ssez.
pourquoi.
9 En scène ! Choisissez un des exemples cités dons
l'article puis, par deux, imag1nez un dialogue entre
une personne qui raconte ses voconces et un ami.

L'ÉTAT N E VEUT PLUS PAYER


Fro���œ24

POU R SAUVER SES TOURISTES


zone dangereuse, selon le de toul ou partie des frais
ministre des Affaires étron­ induits por les opérations

EN PERDITION À l'ÉTRANGER
gères, Bernard Kouchner, de secours ». Il s'inspire
qui o présenté mercredi un directement des règles olle­
nouveau projet de loi en mondes el onglo-soxonnes,
ce sens, lors du Conseil des qui stipulent que lo libre
les Fronçais libérés lors gères, Bernard Kouchner. ministres. circulation des personnes
d'une opération de secours l'Étal pourrait dorénavant le texte vise à « respon­ est indissociable de leur
après s'être rendus dons envoyer aux premiers sabiliser les ressortissants responsabilité dons la prise
une zone étrangère dange­ concernés la facture des fronçais qui se rendent sara de risque, explique le Quoi
reuse pourraient devoir en opérations de secours qu'il motif légitime » dons des d'Orsay.
endroits à risques el préc.ise Ill
régler la facture, selon un organise pour sauver des Christophe JoSSET, ...
nouveau projet de loi du touristes fronçais en voyage que « l'Éloi pourra leur de­ www.fronce2A.com, :s
cu
ministre des Affaires étron- à l'étranger dons une monder le remboursement 24 juillet 2009. bO
d
>..
0
>

IVACANCES À KOUMAC 0 �
d
cu

I(@IQ;JjUJ:�11·1:f;ii).][,fif11tjl!l
>
:s
0
c
Ill
Entrée en matière .,
1 Où atmez-vous passer vos vacances ? Pourquot?

l " visionnoge c::


:::l
2 De quel type de document s'ag1t-il et qu'est-ce
qu1 y est raconté ?
3 Comment se sont passées les voconces de
l'homme? Pourquoi?

2' vision nage


4 A quels types de désagréments o-t-11 dû faire
foce?
5 Quelles sont les ro1sons de ses ennu1s?
6 Quel est le registre de langue employé par
l'humoriste ? Relevez des exemples.

PRODUCTION ORALE PRODUCTION ÉCRITE


7 Avez-vous déjà vécu de tels désagréments lors 9 Vous écrtvez un message 1ncendtaire sur un forum
d'un voyage ? Si ou1, racontez, s1non, quels sont de consommateurs, pour vous pla1ndre des presta­
les moyens que vous mettriez en œuvre pour ne pas tions de votre agence.
v1vre une telle expérience ?
8 En scène ! Vous venez juste de revenir de vos va­
canees à Koumac. Vous vous rendez à l'agence pour
vous pla1ndre et pour réclamer un dédommage­
ment. L'employé de l ' agence ne veut rien entendre.
GRAMMAIRE> exprimer la possibilité 1
ÉCHAUFFEMENT
1 Quel est le rôle des énoncés soulignés ? e 1 Sij'étais vous,j'irais sur le site du ministère du
a I ll suffit de se rendre dans le plus septentrional Tourisme afin de vérifier qu'il n'y a pas de risques
de nos territoires d'outre-mer. de sécurité dans le pays en question.
b I l l vaudrait mieux pratiquer le tourisme durable. f 1 Pour bénéficier des meilleurs tarifs, mieux vaut
c 1 Pour ces vacances qui font du bien à l'environne­
préparer son city break en amont.
ment et à l'âme, vous n'avezpas besoin d'aller loin. g I ll serapossible. d'obtenir des ristournes même
d I ll estpossible de pratiquer l'écotourisme en sur la haute saison.
France en choisissant un hébergement écologique.

· Pouvoir + infinitif · Avoir la possibilité de + infinitif


· Pouvoir (au conditionnel présent) + infinitif · Au lieu de + infinitif + pourquoi ne pas + infinitif
• �tre possible de + infinitif (forme impersonnelle)
(d, g)

CONSEILLER
· Falloir + infinitif · N'avoir qu'à + infinitif
· Suffire de + infinitif (a) Vous n'avez qu'à partir en basse saison.
· Impératif + infinitif • Recommander de + infinitif 1 recommander + nom
Allez-y. · Surtout + impératif
· Valoir mieux (b, f) Surtout, faites cette excursion !
· Devoir {au conditionnel présent) + infinitif
Vous devriez aller sur ce site. Expressions
· Conseiller de + infinitif Vos-y, fonce.
• Donner un conseil Ça vaut la peine ci'essayer.
Voici un bon conseil: ... Lance-toi !
· Si + imparfait -+ conditionnel présent (e) Prends garde à tO'i !
• À {votre) place conditionnel présent On peut aussi proposer des exemples avec les
À votre place, je voyagerais pendant la mousson. formes suivantes :
· Ne pas hésiter à (à l'impératif) + infinitif Tu ferais/ Vous feriez mieux de + infinitif
N'hésitez pas prendre des pulls pour aller en Islande. Tu as tout intérêt à + infinitif
Vous auriez bien tort de + infinitif

· Déconseiller de + infinitif · À (votre) place • conditionnel présent négatif


• Impératif négatif À votre place, je ne voyagerais pas pendant la mousson.
N'y allez pas ! · Éviter de (à l'impératif) + infinitif
• Ne pas valoir {la peine) Évitez de sortir seule Je soir.
Ça ne vaut pas la peine de pleurer!
• Ne pas être la peine de + infinitif Expressions
Ce n'est pas la peine de la rappeler ! Fais gaffe à toi !
• Devoir {au conditionnel présent) + infinitif Méfie-tot de lui !
Vous devriez éviter ce site. je te préviens...
• Si + imparfait • conditionnel présent négatif Attention à + nom, de + infinitif, que + proposition
Sij'étais toi, je ne réserverais pas à la dernière Prends garde à + nom, de + infinitif, que + proposition
minute. Soyez prudent.

78
conseil ler 1 déconsei ller
ENTRAÎNEMENT
2 Donnez huit conseils pour voyager en forme. 4 Que conseilleriez:-vous ou déconseilleriez­
Exemple : Pour la phrase a Vous devriez faire vous à ces personnes ? (attention ou registre
la liste des vaccinations. de langue)
Exemple : À votre sœur qui part marcher avec des
a1 Pour rester en bonne santé lors de votre voyage.
lions ou Zimbabwe. __. Ne t'approche pas trop
b 1 Pour ne pas stresser dons l'avion.
des animaux !
c 1 Pendant le vol.
d 1 Pour un long courrier. a1 À un(e) omi(e) qui port seul(e) en Inde.
e 1 Que manger, que boire?
b 1 À votre supérieur(e) hiérarchique qui veut faire
f 1 Pour visiter le maximum de sites. du tourisme vert.
g 1 Comment s'habiller ? c: 1 À vos parents qui vont foire une croisière sur le Nil.

h 1 Que faire en cos de mal des transports ? d 1 À un(e) ami(e) étranger(-ère) qui va visiter la
Bretagne.
3 Reformulez ces énoncés.
Exemple : je vous conseille de boire l'eau en PRODUCTION ÉCRITE
bouteille. -• Il vaut mieux boire l'eau en bouteille. 5 Vous rentrez juste de vacances. Envoyez un cour­
riel à l'un de vos omis pour lui recommander de ne Ill
a1 Vous ne devriez pas dépenser trop d'argent. ..
:::J
pas aller au même endroit l'année prochaine. cu
b I ll faut être prudent dons ce pays. laO
c 1 Ne conduisez pas trop vite à Rome ! cs
>o.
0
d 1 Faites vos vaccinations au préalable. >
e I ll vaudrait mieux ne pas dormir en arrivant. )(
:::J
cs
cu
>
:::J
I PREMIÈRE MONDIALE AU PÔLE NORD 0
c
Ill
COMPRÉHENSION ORALE cu

l" écoute
1 Sous quelle rubrique pourriez-vous classer ce
reportage de France lnfo?
2 De qui et de quoi parle ce reportage ?

2• écoute
3 Quel voyage vient d'accomplir Charles Hedrich ?
4 Quel voyage s'apprête-t-il à réaliser?
5 Pourquoi ce voyage est-il devenu réalisabl e ?
6 Dans quel but accomplit-il c e voyage ?

Vocabulaire
m. 7 Trouvez dans le document un équivalent de :
a 1 environ

b 1 peuple autochtone des régions arctiques de PRODUCTION ORALE


la Sibérie et d'Amérique du Nord 9 Que pensez-vous de ce type de voyage ?
c 1 séparation de la Sibérie orientale et de l'Alaska 1 0 Pensez-vous qu'on puisse allier le voyage,
reliant la partie la plus au nord de l'océan l'exploit sportif à une cause (écologique,
Pac1fique à l'océan Arctique humanitaire, scientifique) ?
d 1 étendue de mer gelée
on e 1 collaborer PRODUCTION ÉCRITE
ti on 8 Relevez tous les mots et expressions en rapport 11 Vous vous rendez sur le blog de Charles Hedrich
avec l'exploration en bateau. pour faire un commenta �re sur ses aventures.

79
ATELIERS
1 RÉALISER
UN CARNET DE VOYAGES PAPIER
Vous racontez un voyage, jour après jour, à l'a ide
d'un carnet en papier.
Démarche
Le carnet doit contenir des illustrations, des
photos, des documents issus de magazines
de voyages qui permettront de se souvenir du
voyage sélectionné.
Choque groupe sélectionne un voyage fictif RÉALISER
ou réalisé. 2 UN CARNET DE VOYAGES SONORE
Le groupe écrit son récit de voyage au jour le jour Vous racontez un voyage, jour après jour, à l'aide
(pour une escapade de quatre jours maximum). d'un enregistrement.
Il doit présenter les gens, les paysages, les cou­
tumes, les événements insolites et les différentes
Démarche
cultures. 1 Préparation
Le groupe présente son carnet à la classe. Vous vous répartissez en groupes de deux ou trois .
Voir atelier 1 .
Comment faire pour... 2 Réalisation
Constituer les équipes Voir atelier 1.
Répartir dans chaque groupe les différents séjours 3 Présentation
sélectionnés. Vous faites écouter votre travail à la classe qui
Rechercher le matériel choisit le meilleur carnet de voyages sonore.
Se procurer un carnet en papier, un cahier de petit

format.
Comment faire pour...
• Récolter des cartes postales, des brochures, des Constituer les équipes
billets de visites effectuées, des photos, des cartes Répartir dans chaque groupe les différentes tech­
de visite de restaurants, de personnes rencontrées. niques sonores: reportage, dialogues, bruitage,
Réaliser le carnet de voyages ambiance ...
• Écrire son récit de voyages (anecdotes, incidents Rechercher le matériel
survenus, appréciation des lieux visités, de l'hé­ • Apporter des photos de la destination que vous
bergement, des restaurants, des événements, des avez choisie en amont.
moyens de transport utilisés et des rencontres). · Se procurer un enregistreur de poche ou un télé­
• Rédiger un synopsis du carnet de voyages. phone portable qui puisse enregistrer des sons.
• Constituer le carnet en lui-même en alternant une Enregistrer 5 minutes maximum de son sur
le CD
page de récit, une page de photos et une page de
Écrire son récit de voyages (anecdotes, incidents
documents authentiques. •

survenus, appréciation des lieux visités, de l'hé­


bergement, des restaurants, des événements, des
moyens de transports utilisés et des rencontres).
• Rédiger un synopsis du cornet de voyages sonore.
• Enregistrer votre voyage sonore.
Écouter le carnet de voyages sonore
Chaque groupe fait écouter son cornet de voyages
et la classe détermine quel est le meilleur.

80
1
uni té 5

)-,,..

f ,
1

G RA N D E U R
NATU RE
Débattre sur les problèmes environnementaux.
Convaincre une personne du bienfait des gestes
/ f( Qye la nature est prévoyante 1 écologiques.
' Ellefait pousser les pommes Décrire un site naturel à la manière de ...
Évoquer un souven1r lié à un an1mal.
en Normandie sachant que les
Fa1re le portrait insolite d'un ammal.
indioènes de cette province ne Créer une su1te de BD.
boivent que du cidre. JJ Réal1ser un prospectus publtc1ta�re pour un porc
1 knri MON:-.ItFR naturel.
Écrire une pétition pour la défense de la nature
et des an1maux.

81
REGARDS SU

AGRICULTURE
Tandis que les B<>urses s'effondrent e l que
l'immobilier plonge, certain redécouvrent
une façon simple et ûre de placer ses économie
Jes vaches. Enquête.

'' En cene période de crise, les Français, qui ont la réputa­


tion de se méfier des banques, ne se conteotent plus de
cacher leur argent sous leur matelas, ils investissent éga­
lement dans les vaches. Pour Pierre Marguerit, 60 ans, ces
animaux constituelll l un investissement fiable, sans risque
lO et écologique, un [placement à long terme sur une res­
source renouvelable. Ces types de placement n'ont rien de
nouveau - ils remontent :\ Richard Cœur de Lion -. et le
mot anglais capital vient d'ailleurs du fraJlçaiS cheptel.
L'année demlère, l'entreprise de M. Margueril a connu
l '• une croissance de 4 0 % el celte année, elle a déjà « prati­
qu,•ment doublt! so11 clliffre d'affaires "• explique le direc­
teur d'Ëievage et Patrimoine, une entreprise de conseil en
investissement bovin sise à. Meyzieu, dam le Rhône, cl pré·
sidcnt de Gestel, une entreprise de « location » de vaches
·u l.nitil!rcs qui met en relation agriculteurs et investisseurs.
" Ceux qtli ont des économies ne veulent pas lesgaspiller, dit­
il tes Bourses ont chuté ct les ge11s vt.'ltlent désormais pla­
cer leur argent drtrts un invl'.stssenumt
i plus stable et à long
ter111e. » Il ne s'agit peur-être pns d'un placement « vache
·� à lait "• m:üs investir dans des holsteins vous rapportera 4
à 5 % nets par an. Un profit basé sur une croissance on ne

Entrée en matière l' lecture


Observez le dessin, et lisez le titre de l'article. Quelle image ont les François de la vie rurale qui
Faites des hypothèses sur le thème du texte. pourrait expliquer cette pratique ?
Relevez et expliquez le « jeu de mots » du titre. Pourquoi Richard Durand a-t-il appelé son
exploitation « la ferme des vaches heureuses » ?
l'e lecture
En quoi l'investissement dans les vaches séduit­
il l es Français ?
Cette pratique est-elle inédite en France ?

ICROISSANCE VERTE
COMPRÉHENSION ORALE
Entrée en matière 2' écoute (l" partie)
1 À partir du titre, faites des hypothèses sur le 5 À quelle contradiction le monde actuel est-il
contenu du document. confronté ?
6 Quelles sont les solutions proposées par l'OCDE ?
l'' écoute
2 Qui est la personne interviewée (nom, nationa­ 2' écoute (2' partie)
lité et fonction) ? 7 Sur quelles bases se construit le développement
3 À quelle occasion a été réalisé cet entretien ? durable?
4 Quel en est le thème ?
82
A FRANCE

Un investissentent vachentent rentable


peut plus naturelle: La vente des veaux • produits ,. par vos Il a rebaptisé o;on exploitation « la Fennc de vache heu­
géni!>SC . Comparé aux maigres taux d'intérêt offerts par ,• reu:.e 11, ct c'est exactement l'impre�sion qu'elle donne.
les banques françaises, c'est un bon placement. En géné­ M. Durand, qui connrut toutes �es vache� par leur nom,
ral, les investisseurs acht:tent entre dix et vingt génisses. en loue 37 �ur l es 100 que- compte 'l)ll cheptel.
à 1 250 euros par tête, ct peuvent soit vendre les vcaLIX
chaque année ou les ajouter à leur cheptel, explique l rlll\1\ l'll'l'' ù mourir mai' 'i <ltl<ll'h;wtl'' ,·adll·�
L'A.�oc iation française d'invcstiSllement en cheptel (AFIC). Ëlcvcr des vaches qui appartiennent à d'autre lui donne
En cette période difficile. c'est un bien meilleur investisse­ droit à des réductions d'irnpôtc; ct l ibère près de 17 96 de
ment que l'immobilier et bien moins volatil que la Bourse, son capital, qu'il emploie à de travaux ou à de investis­
explique M. Marguerit. Il pour�uit a dt!monstration en sements. explique M. Durand.
faisant l'éloge de l a nouvelle pas ion des Franç:ais pour Ses trois enfants ont quitté le foyer et ne veulent plus rien
tout cc qui est « tratttrd, bio et durnblc >+. avoir à fnire avec les bêtes à cornes. Les vaches ont un bon
Les Français ont toujours eu une visicm très romantique h' tempérament mais sont des bêtes ennuyeuses à mourir,
de la vie à la campagne el se sentent une flme de pll)'Slln. reconnaît-il. �< Elles pru.Hmt huit lrcures à mntrger, huit
• Ça fait partie de notre patrimoi11c. » Depuis l a cri e lraurcs à dormir et huit heures à rttlllincr. » M. Durand

financière. « il y a comme une pri.se de conscience, le re­ vend sur les marchés artisanaux de la région l'excellent
tour à la réalité est trds dur ct les gens sc posent de vraies fromage blanc, le beurre ct les yaourts qu'il fabrique avec
qttcstwns, ajo ute-t-il . Alors, pourquoi 11c pas diversifier ses �� une partie du lait de ses bêtes. et vend le reste de sa pro­
111\'estrssemetrts en acquérmrt des vaches? ,. duction - 750000 litres au total à la coopérative locale.
Cet arrangement a permis à Richard Durand, 48 ans, de Actuelle ment, elon I'AHC. il y au rait 37000 vaches sous
moderniser son exploitation laitière, qui couvre 200 hec­ contrat en France dans près de 880 fermes. Mais le mar­
tares, à quarante-c iJlq minules au sud-est de Lyon . Ses ch� potent iel est énorme. insiste M. Mnrguerit : ce chiffre
holsteins y sont choyées et jouissent d'une vue superbe sur 1� pourrait avoisiner te million de têtes en France et 6 mil­
le� montagnes et les verts pâturages où elles pajssent l'été. lions en Europe. [. . . )
El elles peuvent même s'ofTrir un petit mass<'ge quahd bon
leur semble en venant sc frotter sur une grande brosse Stcven .ERLANGIJR, lnternalionnl Hcra/d Tribt�ne,
ronde dont leur propriétaire vient de faire l'acquisition. dnns Cot�rrier lntcrnalronn/, n• 966, 7 mal 2009.

Vocabulaire Comme de nombreux Fronçais, 1nvestrrtez-vous


Trouvez dans le texte tous les termes en relation votre argent dons un élevage bovin au lieu de le
avec les vaches. confier à la banque? Argumentez en donnant des
Expliquez le double sens du terme « vache à exemples.
la1t ».

PRODUCTION ORALE
8 Quel est l'avantage majeur de la voiture électri­ 10 Débat: Pour sauver la planète, peut-on accep­
que? Mo1s à quoi doit-on foire attention? ter que des gens perdent leur emplot ?
Réag1ssez en défendant votre pos1t1on.
2' écoute (:J• p artie)
9 Quels sont les gestes que fo1t quotidiennement
Nara Hemonen pour la protect1on de l'environne­
t ment ?

83
1 LA MONTAGNE
Ils quittent un à un le pays
Pour s'en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
� De la ville et de ses secrets
Du formica" et du ciné
Les vieux ça n'était pas original
Quand ils s'essuyaient machinal
D'un revers de manche les lèvres
10 Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
Et manger la tomme de chèvre

Pourtant que la montagne est belle


Comment peut-on s'imaginer
IS En voyant un vol d'hirondelles
Que l'autonme vient d'arriver?

Avec leurs mains dessus leurs têtes


Ils avaient monté des murettes
Jusqu'au sornmct de la colline
20 Qu'importent les jours les années
Ils avaient tous l'âme bien née
Noueuse comme un pied de vigne
Les vignes elles courent dans la forêt
Le vin ne sera plus tiré
25 C'était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
À ne plus que savoir en faire
S'il ne vous tournait pas la tète

Pourtant que la montagne est belle


30 Comment peut-on s'imaginer
En voyan t un vol d'hirondelles
Que l'automne vient J'arriver ?
COMPRÉHENSION ÉCRITE
Deux chèvres et puis quelques moutons
l" lecture
Une année bonne et l'autre non 1 Quel phénomène est évoqué dans ce texte ?
3� Et sans vacances et sans sorties 2 À votre avis, que pense l'auteur de ce phénomène?
Les filles veulent aller au baJ
Il n'y a rien de plus normal z• tecture
Que de vouloir vivre sa vie 3 Relevez les mots qui évoquent la campagne et la
Leur vie ils seront Oies ou fonctionnaires
nature.
4C• De quoi attendre sans s'en faire
4 D'autres mots « dérangent » cette image de la
Que l'heure de la retraite sonne
Il faut savoir ce que l'on aime
nature. Lesquels?
Et rentrer dans son H.L.M. 5 Quelle vie attend les ruraux une fo1s arrivés dans
Manger du poulet aux hormones la ville ?
Pour/a nt que ln montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
Vocabulaire
E11 voyan t un vol d'hirondelles 6 Quels noms d'animaux apparaissent dans la
Que l'automne vient d'arriver? chanson?

Paroles et musique: Jean FERRAT, 1964. PRODUCTION ORALE


7 Dans la chanson, la critique de la vie citadine est
très virulente. La partagez-vous?
• M11térirm .1trntijié recouvert de résine artificielle, fnux bois. Exposez votre point de vue en argumentant.

84
1 QUO VADEMUS? 0
U·t:t4;Œ:Œ:film(l11·11el1f''U''*
l" visionnage
1 Quel est le thème du documentaire?
2 Décrivez les paysages et le climat.
3 D'après vous, dans quelle région de France a été
tourné ce documentaire?

2' visionnage
4 Quels sont les trois éléments naturels indispen­
sables pour produire un grand vin ?
5 Pour obtenir un premier cru, dans quel milieu PRODUCTION ORALE
naturel la vigne doit-elle pousser? 1 À votre avis, peut-on produire un grand vin dans
6 Dans le dernier vignoble, comment cultive-t-on n'importe quelle région du monde?
la vigne ? 8 ln vina veritas : croyez-vous en ce proverbe latin ?

VOCABULAIRE> l'écologie
QI
...
L'ENVIRONNEMENT (m.) LA CULTURE la déscndlcation la marée noire �
...
l"ardinmation ({.) la hiodynamic (êl!'l' en . . . ) le désherbant les nuisann·� ({J sonon:l> d
' déslwrhant(c) ks ordurl.'s ({.) c
acdimatl'(c ) l h un1us (m.)
l"agronoml' (m. ctj:) le nwÙI.' de culture le ùéwloppcmt•nt durable polluant

la biodivcrsit� la paille le dioxvdc


' de carbone pollut·r

les t·onJitions dimatiqut·, k· sol (pauvrt", riche) (C01) la prtost'rvation (Jcs forêts)
l'ciT,•t dl· sc:rre (m.) pr�·s,•rwr
(j.J la terre
l'l'au potable (/) 1,• tl'rrcau
l'élimination (/) k produit d1imic1 ue

le terroir des déchl'ls raùioact il'( -iw)


l'\•mio (fanl.)
les émissions (/.) Ù<' CO1 la radioact iviti·
1\;(0iugil' ([.)
l't:olugiqut• LA POLLUTION l' �nergie (/:) proprt• k n·hoiscnwnt

l(•cologbtc (m. cc /) ET SES REMÈDES l ' énc.:rgie lj) r�·nuu\'l·lahlc le rC:·t·haulli:nl('nt


l'l·co�) St�mc (m.) l'a.��ainis�cmcnt (m.) l'éncrgk u:) solairt.' dimaiÎCjUl'

? c1n ironncmcntal(c) biod�gradablc 1\·ngrais (m.) la récup�·ration


l'L·olit•nnl' (j.)
l 'l•quilihn: (m.) naturel lt• compost le recydagt•

la faunt• 13 l'OUChl• J ' o:.mnt.' l'épuration ([} des taux recyclcr


la ùét:hargc (sauvage) l'espèce rn en VOÎl' lt• stockage dl·s déclwt:.
la llore:
k mil ieu b d�chds (m.) d'extinction toXÎtjUl'
la défon·stalion l' cspèct lj') protégée Il· trailcmt·nt de< dl•chl•ts
dépol lut•J' la gC:·othcrmh.' le \'Crmicomposl
la ùépollution l' incinéralt.'ur (m.) (lomhricompost)

iS
ACTIVITÉ PRODUCTION ORALE
1 Comp létez le texte à l'aide des mots 2 Dans votre pays, quels sont les plus gros
suivants : problèmes environnementaux? Que proposeriez­
en b1odynamie - des conditions climatiques­ vous pour y remédier ?
écolo - l'équilibre naturel - la faune et la flore­ 3 En scène ! Une personne vient de jeter son vieux
son mode de culture - l e terroir téléviseur dans une rivière . Une autre personne,
Un vigneron modèle : malgré . . . . . de plus en plus très sensible aux problèmes environnementaux,
est chaotiques, Henri de la Vigne, un farouche ..... , passe au même moment, témo1n de cette scène.
défend ..... . Pour lui, ..... est sacré ! Pour préserver l'écologiste tente de lui expliquer la grav1té de son
..... , il a choisi de cultiver la terre ..... , c'est-à- geste, le pollueur essaie de se justifier. Jouez la
dire qu'il n'utilisera jamais d'engrais ni de produits scène à deux en utilisant les mots de la liste.
chimiques afin de préserver .... . environnantes.
TEST: ÊTES- VOUS VRAIMENT ÉCOLO ?
1 C'est l'hiver, il fait -5° dehors. 7 C'est la canicule, il fait 40 degrés à
• Vous allumez tous vos radiateurs à fond. l'ombre.
• Vous n'ouvrez qu'un seul radiateur et vous mettez • Vous vous faites tout de suite installer un appa­
trois pulls. reil de climatisation chez vous.
• Vous chauffez beaucoup la pièce principale, les • Vous faites poser des panneaux photovoltaïques
autres pièces sont chauffées à 18 degrés. sur vos volets afin de récupérer de l 'énergie pour
l'hiver suivant.
2 Un lendemain de fête, votre appartement • Vous transpirez, mais pour vous rafraîchir, vous
est « sens dessus dessous ». prenez trois douches froides par jour.
• Vous mettez tout dans un sac, mais vous triez

quand même le verre. 8 Votre nouvelle maison de campagne . . .


• Vous vous levez une heure plus tôt pour faire un • Un petit chalet adorable fabriqué en matériaux ré­
tri organisé : compost, verre, papiers, canettes... cupérés, mais il n'y a qu'une cheminée à bois et vous
• Vous mettez tous vos détritus dans une même devez aller chercher l'eau à la source qui se trouve
poubelle. dans un charmant hameau à 500 mètres de là.
• Une maison près d'une gare, avec un jardin somp­
3 Vous voyez un automobiliste qui jette son tueux et une chaudière à gaz à condensation pour
cendrier sur le bord d'un trottoir. l'eau chaude et le chauffage.
• Vous l'invectivez en le traitant de pollueur. • Une villa au bord de la mer avec piscine, jacuzzi,

• Vous passez devant comme si de rien n'était. équipée d'appareils électroménagers « dernier
• Vous ramassez les mégots un à un et allez les cri » et d'un garage pour garer votre 4 x 4.
déposer dans une poubelle plus loin.

4 Vous voulez partir une semaine à Berlin. RÉSULTATS

• Six jours de vélo ne vous font pas peur. Ah !


a1dwaxa uoq a1 •auuop .nod ua?d
-oma 1Uawa1•0d no zauv OiO)? (a)oDJA (a)un �-�� snor. e ap wnwoxow un
Traverser les Ardennes, la Belgique et les Pays-Bas ·sn1d suos
ïuawauuo•••ua,l '? a1qosuas sa1: sno• anb a11p 1nad uo · • ap wnwoxow un
à la force de vos mollets ! Mois une fois sur place, .. )nO) )UOAO )JOjU03 31 ·aJ�IW3Jd

il ne vous reste qu'une seule journée. uopodn)30�Jd ano• sod 1sa,u at30i03?,1 i aliOJ o ua•ll T ap wnwoxow un
• Vous prenez le train de nuit. le lendemain matin,

vous arrivez en gare de Berlin, un peu fatlgué(e).


• Vous prenez votre voiture jusqu'à l 'aéroport puis

un avion. Deux heures plus tard, vous arrivez en


pleine forme.

5 Vous venez de gagner un cadeau dans une


loterie. Lequel choisissez-vous ?
• Un aspirateur solaire.
• Un lave-linge magique qui lave votre linge en

trois minutes mais qui est très gourmand en élec­


tricité.
• Un magnifique barbecue à charbon de bois pour

foire vos grillades.

6 Pour sauver la planète, vous êtes prêt(e) à :


• Vendre votre voiture et ne prendre que les trans­
ports en commun.
• Rendre tous vos appareils ménagers, vivre à la

chandelle et vous laver à l'eau froide toute l'année.


C'est excellent pour la santé !
• Prendre des douches froides en été.

86
Voyage dans les Alpes
Le physicien, comme le géologue, trouve sur les hautes
montagnes, de grands objets d'admiration et d'étude. Ces
grandes chaînes. dont les sommets percent dans les ré­
gions élevées de l'atmosphère, semblent être le laboratoire
5 de la nature, et le réservoir dont elle tire les biens et les
maux qu'elle répand sur notre terre, les fleuves qui l'arro­
sent, et les torrents qui la ravagent, les pluies qui la fertili­
sent et les orages qui la désolent. Tous les phénomènes de
la physique générale s'y présentent avec une grandeur et
lv une majesté, dont les habitants des plaines n'ont aucune
idée; l'action des vents et ceiJe de l'électricité aérienne s'y
exercent avec une force étonnante; les nuages se forment
sous les yeux de l'observateur, ct souvent il voit naitre sous
ses pieds les tempêtes qui dévastent les plaines, tandis que
lS les rayons du soleil brillent autour de lui, et qu'au-dessus
de sa tête le ciel est pur et serein. De grands spectacles de
tout genre varient à chaque instant la scène; ici un torrent
se précipite du haut d'un rocher, forme des nappes et des
cascades qui se résolvent en pluie, et présentent au spccta-
10 teur de doubles et triples arcs-en-ciel, qui suivent ses pas
et changent de place avec l ui Là des avalanches de neige
.
s'élancent avec une rapidité comparable à celle de la fou­ QI
...

dre, traversent et sillonnent des forêts en fauchant les plus ::::1


...
grands arbres à fleur de terre, avec un fracas plus terrible 0
c:
S que celui du tonnerre. Plus loin de grands espaces hérissés ...
::::1
de glaces éterneiJes, donnent l'idée d'une mer subitement présentent la douce image du printemps dans un climat QI
"'0
congelée dans l'instant même où les aquilons" soulevaient fortuné, ct offrent au botaniste les plus riches moissons. c
0
ses flots. Et à côté de ces glaces, au milieu de ces objets ef­ Horace-Bénédict oe SAUSSURE, ...
bO
frayants, des réduits délicieLLx, des prairies riantes exhalent Discours préliminaire aux voyages dans les Alpes, 1779.
U')
t le parfum de mille fleurs aussi rares que belles et salutaires, ' Vents du nord,froids et violents.
'Q)
+-'
c
:::1

COMPRÉHENSION ÉCRITE PRODUCTION ÉCRITE


Entrée en matière 7 À votre tour, décrivez un site naturel que vous
1 Observez la photo et décrivez-la. Que ressentez­ aimez particulièrement. én suivant le modèle de
vous à la vue de ce paysage ? Saussure, vous tiendrez compte de la végétation,
de la météorologie et des cours d'eau, et vous
l" lecture exprimerez une dualité, comme celle qui fait le
2 Quel est l'objet du texte ? charme de sa description.
3 D'après le texte, quelle pourrait être la profes­
ston du narrateur? PRODUCTION ORALE
8 Lisez votre production à la classe et votez pour le
2' /ecture plus beau texte, c'est-à-dire celui qui vous émeut
4 H.-B. de Saussure observe deux aspects le plus par son jeu de descriptions contrastées.
contraires de la nature. Lesquels?
5 Citez quelques exemples qui montrent cette
dualité.

Vocabulaire
6 Relevez les termes liés à :
a l lo météorologie

1 b I l'eau
e l lo végétatton

87
VOCABULAIRE> la géograph ie
LE MATÉRIEL 1�· hamt•au LES COURS D'EAU (m.) LAMER
DU GÉOGRAPHE 1.: lieu-dil (k·s li<·ux-dits) ,•n amont l'archipl·l (m.)
l'ailas (m ) 1.: patelin (fàm.) en a1·al lil bak
la boussok la plaim· le canal 1.: boni de mer
hl c1rtt' (d'un p<�y!., rural(e) la cascade l il côte
d'une région) la pra i rie la Lhutc d'cau l.l t:,Jaise
la mappemnnck le sentier couler le gull{>
lt· plan (d'une ville) le 1•illage le <:ourant l'ill· ({J
le vallon
le d,·Jta i n,ul airl·
LA SITUATION :
1 'emboul·hurt• (f } lt• littoral
GÉOGRAPHIQUE 2 Classez par ordre 1 \•tang (m.) la mart't' (bas�c, haute)
l ' équat,•ur (m.) de grondeur lês lieux le llcuw marin(l')
le globe d'hobttatlon su;vo.nts :
lluvial(c) l'ocean (m.)
l'h(·misphl-re (m.) le bourg, la bourgade,
le lac océanicJUl'
l'hol'imn (m.) le liomeau, lé fieu-dit
le marecagt• la pémnsuk
méridional(,•) et le village..
la rivt• k· phare
ocddl'ntal(<·) la rh·iht· le pon
orimt al ( t• )
LA MONTAGNE
lt• ruiss<:au la pn·squ'ilc
le pôle (nord, sud) l'altitude ({.)
la sourn· la l'agut
septentrional(e) l'avaJan he ({}
le torrent ex p ressions :
la chaînt·
le ml a1oir 1.: mal d.: 111l'l'
1 Trouvez une région 3 Dans la liste ci-dessus,
le glacil•r ;)loir l e pkd marin
françoise septentrionale, sélectionnez les trois termes
méndionale, orientale et la gmtll' c\•st un 1·rai loup ,k. nh·r
qui appartiennent aux eoux arrill·r .l bon port

li occidentale. (Vo ir corte en le massil' montagneux


stagnantes.

1
2• de couverture) le mont prencln.- le larg,·
4 Classez ces cours d'eau
tnonLagneux(-cuse)
selon l'Importance de leur
LA CAMPAGNE les neige� étc:rnellcs 5 Associez à ces cinq
débit: la rivière, le Ae uve,
t...• pk expressions les définitions
1,• hourg lo source, le ruisseau.
la l>our·gade au pied Je (la mon tagm· ) suivantes:
le rucher
a 1 c'est que lqu'un d'un peu
la cambrousse (fùm.)
le �ommet rude qui a beaucoup navigué
le champ
b 1 s'en aller, partir
1,• çhcmin rocheux( -cuse)
c 1 avoir la nausée
la col l in,• la vallé<:
d 1 atteindre sa destination
ron·�lier(. i(•t"(') le l'l'rsant
soin et sauf
la lori·t e 1 être parfo1tement à l'otse
sur un bateau.

ACTIVITÉ
MINI-QUIZ de géographie
1 Quelle est la région la plus septentrionale 4 Les îles de Porquerolles, de Port-Cros
de France? et du Levant sont baignées par ...
a l ia Picardie a l i a Méditerranée
b I le Nord-Pas-de-Calais b l ia Manche
c l i a Normandie c ! l'Atlantique
2 Le Mont-Blanc est le plus haut sommet. . . 5 Le Mont-Saint-Michel se trouve...
a 1 des Pyrénées a 1 sur une faloise
b 1 du jura b 1 dans une baie
c 1 des Alpes c 1 dans un golfe
3 Lequel de ces fleuves ne se jette pas dans 6 la ville d'Épinal est située sur...
l'Atlantique ? a l ia Mose ll e
a l ia Loire b l ie Rh i n
b i le Rhô ne c l ia Meuse
c l ia Garonne

88
VOCABULAIRE/GRAMMAI RE>
la localisation
SITUER à 1 ' .1rri�·n· (d1.·) 1.'11 arril'rl· autour dt·
� 1 ' .11.1111 (<llo) l"n ha., (dt•) aux alt•nwur� (cft')
J 1 \•ndroit
.i 1\·nl't•r, à 1\·xti·ri,·ur (<il-) l"l1 tkhur' d1.• aux t•m imns (de)

Jt llt·urs
.
i l ' in lt•rku r (d,·) t'Il dl'NSOU\ (de) cnntrt•

�J ,., 1:. .i l,t �urfat't' dt• l'Il I�H:t• (dt•) du n'hé dt•

d'un bout a l'autrc .i 1.1 to:-ll" dt• t'Il h.nll (dt') lom (dt•)
.i tni dwmin (dc) t:n tl'll.' (dt·) (tout) pré� (cie)
tlt· O.L' t•n haut/dt' haut t'n ha,
1lt tou' t'lill'' JU hord (dl·) l'Ill ft' un pt•u plu� loin

1lu l!Îit' OUt'\l ,tu hout (d1.•) la1.c à

1·n .11 .mt au tt•ntrt• (dl') latl" a fàt1.' INDIQUER LA DIRECTION


au nun <lt• hw' d1.· dan� la dtn•çuon dl'
id
au dl"l ani de par la en du·mm
l.i
oiU fond (dt•) P•'r tlc"ou' l'n din•ttion dt•
là ha,
n'importt• 11Ù au ddà dt• 'ur h· tôt& (dl') ju�qu'<l

nulll· part au dt·�sou� (dt•) \ur 1otrc droill' IJ.Ir


par �.·ndrnits au milieu (dl') sur 1 utre gau<:ht: par lj fF.Jm )

par lt•rrt• au ptt•d d1.· l>Ur l.1 ruutt• dt•

p.!rtOUl au "·in dt• EXPRIMER LA DISTANt€ H'r'


au ,t•uil dt· ET LA PROXIMITÉ
qu�.·lqu<· part expression!!>:
au 'omnwt (d<') a t·Îitl' (d1·)
a tk•u" pa' d't<:i
SITUER PAR RAPPORT autour (dt') ,) l' l'l <lrl (do.') Gl
<:oup1.·r a traH"r' thamp� ..
ÀUN POINT d,· 1.1 a 1.t 1wnph.:·ril- {dt•)
\l'l1\ dt'"U' dl',MJU'o �
..
<kdan' d J><'U dt• di,tatWI." dt• d
.i drott<• (dt•)
.i proximité d.: c
.\ g.ntrlw ( dl•) <h.-hor.� ..
.i l'angll' (d<') du nit(• dl• au loin �
Gl
"G
c
d
..
tao
&1)
ACTIVITÉS
1 Remplacez les expressions en italique par c1 Nous allons passer par la route quttte à faire
des formes de même sens. un détour.
Exemple : D'un bout à l'autre du mur ily a des d I ll a attendu une heure avant de m'annoncer
glycines. = Tout le long du mur ily a des glycines . cette bonne nouvelle.
a 1 Au coi n de la rue de Fleurus, il y a un magasin
e l lls marchent dans la rue séparément.
qUI vend des produits issus de l'agriculture
btologique.
PRODUCTION ÉCRITE
b 1 Un corbeau est perché en haut de l'arbre avec 3 Votci une photo, décrtvez-la en détail en sttuant
un camembert bio dons son bec. dans l'espace le plus d'éléments posstble.
c 1 A prox1m1té du loc de la Liez se trouve la magni­

fique vtlle de Langres.


d 1 Autour de la ville de Vérone, on peut admirer de
grands cyprès ornant de beaux jardins à l'italienne.
e 1 En France, nous rencontrons ça e t là de char­
mants vtllages entourés de paysages bucoliques.

2 Reformulez les phrases pour exprimer l'idée


contraire, à l'aide des expressions suivantes :
couper à travers champs - sens dessus dessous ­
bras dessus bras dessous - sauter dessus (fam.) ­
se prendre pour le centre du monde
a 1 L'appartement est parfaitement rangé.
b 1 Pierre est un garçon modeste.
89
Les animaux de Paris
Ils ont disparu. ces animaux travailleurs et sont mainte­
nant rangés dans les cartons d'images anciennes. comme
?0 de pittoresques souvenirs. De même, nous ne verrons plus
jamais des loups dans Paris, saufau )ardin des Plantes, mais
les renards se rapprochent, et les fouines pointent leur mu­
seau dans nos rues. Certaines de ces dernières, difficiles à
attraper, ont dt!voré les durites des voitures d'une caserne
25 de gendarmerie.
Les chiens et chats nous accompagnent dans notre vie
quotidienne, mais d'autres animaux, plus discrets, parta­
gent notre espace. Partons à leur rencontre.

Rodolphe TROUILLEUX,
Histoires insolites des animauxde Pam, 2003.

L ' êcrtvaln frflllfais (1740-1814) qui a exercé une mflucnce consi­


ouïs-Sébastien Mercier• avait déjà remarqué, de son
temps, combien les animaux pouvaient être envuhissants. dérable sur le mouvement ré(l/iste. Allleur notn111111ent du Tableau
de Paris e11 12 volumes ( 1 790), qui décrit avec réalisme c!l en détail
Deux siècles plus tard, la voiture, hélas, supplante le piéton
/ensemble de la sociétéfrançaise avant la Révolution.
sur le " plancher de vaches », et seuls les chiens, et parfois
S les chats, se risquent sur les trottoirs parisiens. Autrefois, les
bœufs, mais aussi les cochons et autres animaux de ferme pou­
vaient croiser le chemin des promeneurs, et il n'est pas si loin
le temps des chevriers de Paris qui menaient leurs troupeaux
folkloriques dans les rueUes de Belleville ou de Montmartre.
JO Né vers la fin des années cinquante, je me souviens avoir
vu, stationnant devant le marché des Batignolle�. le dernier
cheval de livrajson de la capitale. Ce vaillant animal lirait
une imposante charrette en bois des glacières de Paris. Son
conducteur ravitaillait les cafés et les commerçants en gh1ce
! � a rafraîchir. On avait chassé ce cheval des quartiers du cen­
tre et U termina son activité vers la périphérie. Je garde bien
précieusement dans mes archives la photo de cene bête. très
insolite pour le petit Parisien que j'étais alors!

COMPRÉHENSION ÉCRITE
Entrée en matière Vocabulaire
1 Observez les photos. Que représentent-elles? 6 Cherchez dans le texte un équivalent de :
À votre avis, où ont-elles été prises ? Et à quelle a 1 bergers
époque? b 1 groupes d'animaux
c 1 courageux
l" lecture d 1 fournissait
2 Quels antmaux « insolites » pouvait-on croiser e 1 charmants
autrefois dans les rues de Pari s ? 7 Reformulez l'expression : « pointer son museau ».
2• tecture PRODUCTION ÉCR.ITE
3 À quoi servait le dernier cheval de livraison 8Partons donc à la rencontre de ces antmaux.
parisien ? Imaginez qui sont ces animaux « discrets » dont
4 Quels animaux sauvages trouve-t-on encore veut parler l'auteur et écrivez la suite du texte.
aujourd'hui ? 9 À votre tour, évoquez un souvenir d'enfance dons
5 Quel est le ton du texte? Illustrez votre réponse lequel un animal a joué un rôle tmportant.
par des exemples précis.

90
ITENDRES BÊTES
\ il<
he ten;u:
F.n 1900, u ne louve solitaire terrorbait les habitants des
campagnes, près de la ville de Villers-les Pots en Bourgo­
gne. L'animal avait déjà mangé plusieur� enfants lorsqu'il
s'attaqua 3 un petit vacher qui gardait i>Oll tro upeau loin
des habitationl.. Deux fois, la louve planta �es dents redou
tables dan� la chair du pauvre gamin affolé, qui, hurlant
vamement " Au �ccours! À moi, pttié! », sc voyait perdu.
Alors, une de ses vaches, nommée GniSETTE, n'écouta que
1 �on courage et chargea, encornant deux fois la louve qui
linit par s'enfuir. L'enfant guérit de ses blessures ct raconta
l'e:xploit de la vache. Au cours d'une émouvante cérémo­
nie, la GRISET 1 1 lu t décorce par monsieur le maire.

\uun\ funamt)IJic�>
En 1945, mon�icur N icolas, un forain marseillais, pré
sentait dans sa baraq ue, un cirque minuscule dont lesve­
dettes étaient des souris blanches (les grises sont indomp
tables . . . ). )0�1!1' 11, qui pc ai t 25 grammes. grimpait à une
echelle et se tenait debout, en éq u il ibre, sur le plus haut
barreau. )OSÉPIIINI-, elle, aprè avoir embrassé le nez de
son maitre. s'aventurait sur un fil. Il y avait aussi TITINI'
qut ratait tous ses numéros mais qui, en revanche, réussis­
sait ses enfantement� : en dix ans, elle avait mis au monde
COMPRÉHENSION ÉCRITE
1 4 1 2 souricea ux ! qui eux-mêmes. . . Oh! là, l à ! j•• tecture
1 Lisez les quatre anecdotes et expliquez-en
l tcvr<! anglophobe
En 1845, �u r le boulevard du Temple à Paris, on pouvait
les tttres.
votr un lièvre nommé )EAN. Il était le dermer membre de
la ménagene de monsieur Gérôme. Ce vieux montreur 2• tecture
d'animaux, qui jadis avait fait la retraite de Russie avec 2 Comment la vache réussit à fatre fuir la louve?
1 l'Empereur, �ub�i\tail grâce à son lièvre. ) EAN battait le 3 Comment la vache fut récompensée de son
tambour quand on lui disait " Napoléon ! "· Quand on lui courage ?
parlait anglai:>, )EAN tirait un coup de fu�il.
4 Quel est l'explott de l a souris Tittne ?
5 En quoi le lièvre Jean fascina tt le publtc paris ien ?
�rpent \Oiuplucu�
6 Retracez le parcours quotidien de Fifi le serpent.
Au milieu du XIX' siècle,
Madame de la Mé�angère,
7 Quelles étaient, selon vous, les réactions des
qui habitait près de Di­ visiteurs de Madame de la Mésangère ?
jon, possédatt un serpent
nommé F11-1. Le reptile Vocabulaire
dormait entre �e" :.cins et, 8 Associez ces mots à leur éqUivalent :
au signal donné par un li confortable
a l lo chair
pe
t it coup de sifllct. mon­
b 1 indomptables 2 1 survivait
tait autour du cou de sa
c 1 subsistait 3 l lo peau
maîtresse et venait i'cm­
bras'ler sur les lèvre . Puis
d 1 pantois 4 1 ahuns
tl d&endait en �piml e, le e 1 doutllette 5 1 indociles
long d'un des btas de Ma­
dame de la Mésangèrc et, PRODUCTION ORALE
une fois sur le �ol, rampait 9 Connaissez-vous des anecdotes comparables à
jusqu'à une petite boite de
celles-ci ? Racontez-les à l a classe.
' nacre contenant du �on.
Après s'être restauré, le
-.erpent, qui était \an� doute un OJ'\'et moffensif, regagnait
PRODUCTION ÉCRITE
"' place douillette Ce i-pectacle lai�sait pantois les visiteurs:
10 À votre tour, par groupes de trois, 1mag1nez
Je chanoine, la �ou<. ptélète et se� deux grandes filles. en quelques ltgnes le portrait insolite d'un animal
1 ionel KoecHLIN, Animaux surdoués.
surdoué. Présentez votre product1on à la classe et
1-/woires vmies. du wq à l'tille, 2008. votez pour l'histoire la plus drôle.
91
VOCABULAI RE > les animaux
LES MAMMIFÈRES (m.) le taun:au l'araignl-t' {f) le ll·:t.ud
l 'agnl'ilU (m.) la vad1e le çaliml k �crpt.:nl

l 'âne (m ) le veau la C<H.:cinelll· la tortue


la hichl· la l'uurmi l.1 \'Îpt'rl'
k• lm:ul'
LES OISEAUX (m.) la guêpt'

le canard l ' aigle (m.) l a mouche TERMES FAMILIERS


la chaUV<'·SOUl'ÎS le canard le moustiCJUC Il• l'abot
le chl·,·al la chouette J,. canasson

la ch.'•vre la cigogne LES POISSONS (m.) le clébard

le cochon le coq l'anguille(/:) le debs

l' l-cureuil (m.) le corbeau le brochet Ja COCOlll'

la f(,uim· le cygne la caqw k· corniaud

k· lapin le hibou le hareng Il· dada


le loup 1' hir·ondellc ({.) la perche Il· matou
le lynx le moineau le saumon le minl'l
la marmotte la mouette la truitt· le minou
k· mouro n le pigeon le piaf

l'ours (m.) le pingouin LES REPTILES (m.) le toutou


la poule ET BATRACIENS (m.)
k rat
k· renard
la couleuvre Classe1 les mots de la liste
le �anglkr
LES INSECTES (m.) le crapaud ci-·dessus par espèces ani­
l 'abdlle (f) la grt·nouille males: chien (5) , chat ('3},
la souris
oiseau (2), cheval (2).

ACTIVITÉS
1 Formez des groupes de trois personnes. a 1 Prends un mouchoir et calme-toi ! Il n'y a pas de
Répondez aux questions le plus rapidement raison pour .....
possible. le groupe qui a trouvé toutes les b I ll semble que l'entreprise ait de sérieuses diffi­
réponses est le gagnant. cultés. En tout cas, . . . . .
a 1 Quels sont les trois animaux qui bêlent? c 1 Oh, cette chaise est d'un inconfortable ! je suis
b 1 Quel est l'animal qui « admire » le corbeau dans resté trop longtemps assis et maintenant, j' . . . . .
la célèbre fable de La Fontaine? d 1 Ce garçon n'est absolument pas méchant. Il . . .. .
c 1 Comment s'appelle la jolie bête qui dort tout e 1 L'agent immobilier n'est pas venu au rendez­

l'hiver? vous. Il nous . . . . .


d 1 Quels animaux sont associés à l a nuit ?
Citez-en trois.
e 1 Quels animaux peuvent vivre dans les forêts ?
Trouvez deux mammifères et deux insectes.
f 1 C'est une personne qui dit beaucoup de mal
des autres. C'est une langue de . ..
g 1 Vous adorez le miel. Quel animal a travaillé

pour vous ?
h 1 Quel oiseau niche en haut des cheminées
d'Alsace ?
i 1 Cet animal a une espérance de vie incroyable­
ment longue. Quel est-i l ?
j 1 Quel poisson est encore plus muet que tous les
autres ?

2 Complétez les phrases à l'aide des expres­


sions suivantes :
poser un loptn- ne pas faire de mal à une mouche­
pleurer comme un veau - les rats quittent le navire
- ovoir des fourmis dans les jambes.

92
VOCABULAIRE> les plantes
lE JARDINAGE J,1 p.i<lU<'r<'lll'
2 Trouvez, dans la liste, les fleurs et les
1, tnurnt•,ol
JIrowr plantes qui correspondent à ces descriptions.
la boutun.• 1,• u·l-lle

boulun·r la vigrw a 1 C'est une fleur modeste et basse qui ressemble


rompoqt•r à la marguerite et qui pousse dans les pelouses.
'Uhl\l'f
l'ANATOMIE D'UNE PLANTE b 1 Quand on en trouve un avec quatre feuilles,
d,·,hnlwr l1• bouton
c'est le bonheur assuré.
la hranc h,·
Jr, Jl'U"<'' pous��·� (j.J
l'�:pinl' (/ ) c 1 C'est une fleur d'un rouge éclatant et extrême­
Ir plant
la plantation
,,. lam·r ment fragile.
la pianu· d' intail'ur la k·urllt• d 1 C'est une plante fourragère à fleurs Jaunes dont
la fh·ur on extrait une huile oppréctée.
planll·r
lh-urir
pou"''" e 1 Elle pousse dons le Midi et se distingue par sa
I'I'J1Îll U''f 1,· pi·tal•·
l.l r.wirw
couleur violette et par son parfum extraordinaire.
tran,planll'r
la t igt• f 1 Claude Monet en peignait des centaines dans son
expression :
,,. lrt>llt' jardin à Giverny.
a1mr la m<�in Wrtl'
g 1 C'est une fleur composée de petites clochettes
LES ARBRES (m.)
lES FLEURS (f.) ou parfum délicat. En Fronce, on en vend le 1•• ma1.
ET lES PLANTES (f.) k houl•·au
h I ll ne pousse qu'en haute montagne dans les
1,· u:ri,it·r
Il hl.· endroits les plus inaccessibles.
1,· l hâtargrm·r
1, wl1.1 i I ll fleurit tout l'été et il est particulièrement
], wqu,•liwt
k· l·hl-m·
1 \·dl'hn·i" (m.)
l' oli Vll'r (m.) pittoresque sur les balcons des chalets.
],. g�·r.m iu rn
Il· p.1lmi,•r
l'lwdw (!.) il· pt·uplier 3 Reconnaissez-vous ces arbres? Trouvez un
la jon<l uillt·
lt· plat,lue bouleau, un chêne, un peuplier, un pommier,
la la,,mdt•
lt· pummkr un sapin et un saule pleureur.
1,· 'apin
1.· 1.1.,,
J,. 'aul•· pl,·url'ur
la mou"''
!.· t rl l,·u l
1,· mugu.:t
k rwn uphar

ACTIVITÉS
1 Comment s'appellent les différentes
parties d'une rose ? Associez un nom à chaque
numéro.

93
1 LA VRAIE VIE

�l)(S1 �S 1-{0!.1\M� V1\JAi€t-3\


DANS U. N/!!f\JI'€ 01À iV�
CHASSAit::NT Poo!'
.S€ NO�fl.i� '"

Manu LARCI:lNI:lT. Le Retour à la terre, tome 1 : La Vraie Vie, Dargaud, 2002.

94
COMPRÉHENSION ÉCRITE PRODUCTION ORALE
Entr�e en matière 6 De quel personnage vous sentez-vous le plus
1 Observez les v1gnettes sans lire le texte, identi­ proche, de Tip Top ou de son frère? Pourquoi ?
fiez les lieux et décrivez les personnages. Donnez des exemples concrets.

Lecture PRODUCTION ÉCRITE


2 L1sez la première partie. Quelle est la situation? 7 Mettez-vous par groupe de trois et composez une
3 En quoi consiste le trait d'humour? troisième partie de la bande dessinée. Veillez à ce
4 Lisez la seconde partie et relevez les expressions que Tip Top, inadapté à la v1e rurale, se retrouve
du v1sage de chacun. Quels éléments de la bande une fo1s de plus dans une situotton humonstique.
dess1née montrent que le Citadin ne comprend rien
à la nature ?

Vocabulaire
5 Dans le texte, cherchez un équ1valent de :
a1 mon frère
b I le chemin pédestre
c 1 autrefois

d 1 un réservoir à céréales

IAPPRENDRE À jARDINER?
De la curiosité, le goût de l'observation, du bon sen , voilà les qualités qui - associées forment ce qu'il
est convenu d'appeler (( la mai n verte 11. Si en plus vous avez de jardinières et jardinier� dans la parenté,
c'est encore mieux! Mais qu'on sc le dise, nul mystère ou don secret ne vous sera nécessaire pour goùter
aux grandes joies du jardin.

COMPRÉHENSION ORALE PRODUCTION ORALE


Entrée en matière 7 En France, une nouvelle tendance s'mstalle :
1 L1sez le texte de présentation de l'enregistre­ ce sont les jardins partagés. Ils offrent aux citadins
ment. Qu'est-ce qu'avoir la ma1n verte? des fruils et des légumes meilleurs au goût et sont
aussi un lieu de rencontre, d'échanges et de dé­
l" écoute tente. Qu'en pensez-vous? Ce phénomène existe­
2 Qu1 parle? À qui pourraient s'adresser ces t-il dans votre pays?
conseils?

2• écoute
3 Quelles sont les trois qualités requ1ses pour
devenir u n « bon jard1n1er » ?
4 Selon le journaliste, pourquoi le jardinage est-Il
un loisir peu coûteux ?

Vocabulaire
S Retrouvez, dans l'enregistrement, un synonyme
pour: s'étouffer- un fertilisant- un fortifiant pour
plantes - la durée de vos cultures - les magaz1nes
de Jardinage.
6 L1sez la transcription de l'enregistrement
page 203 et reformulez les express1ons suivantes:
a 1 souffrir d'un excès de soins

b I le lemps travaille pour vous


c 1 mieux vaut ne pas aller plus vile que la musique

95
GRAMMA I RE> les pronoms personnels
ÉCHAUFFEMENT
1 Observez les phrases suivantes. Quels mots - Que veux-tu ! I l adore les grosses voitures. Je l'ai
les pronoms personnels remplacent-ils? laissé faire.
a 1 - Vos chats Pollux et Philidor peuvent-ils h 1 - Anny, ton rosier est devenu magnifique !
grimper dans les arbres de votre jardin ? - Oui, je le vois pousser et s'embellir de jour en
- Non, nous le leur interdisons car de petits moi­ jour.
neaux y font leur nid. i 1 - Heidi, tu me montres enfin le Mont-Blanc sur
b 1 - Je peux raconter l'histoire des trois oursons à la photo ?
Antonin et Luan? - Oui, Peter, je te le montre tout de suite.
- Oui, raconte-la-leur.
2 Répondez aux questions suivantes en choi­
c 1 - Combien voulez-vous de tulipes?
sissant des exemples dans les mini-dialogues
- Mettez-m'en une douzaine.
ci-dessus.
d 1 - On va chez Bionop'. On achète deux ki los de riz
complet pour Lucie? a 1 Lorsqu'il y a double pronominalisation, quel est
- Non, ne lui en apporte pas ! Elle déteste cela. l'ordre des pronoms dans les phrases affirmatives?
e 1 - Alors, quand est-ce que tu te mets au jardi­ Quelles sont les combinaisons possibles?
nage, maintenant que tu as un beau terrain ? b 1 Quelle est la place des pronoms à l'impératif
-Je vais m'y mettre dès que possible. affirmatif et à l'impératif négatif?
f 1 -Tu fais tondre la pelouse à Claire? c 1 Si deux verbes se suivent immédiatement, quand
- Oui, je la lui fais tondre toutes les semaines. doit-on placer les pronoms avant l'infinitif et
g 1 - S éveri n e , tu as laissé David conduire un 4 x 4 quand doit-on les placer avant le verbe conjugué?
qui pollue tant?

Emploi de lui 1 leur - Tu aimes la randonnée ?


Lui et leur ne peuvent être employés ni avec un - Oui, j'adore ça.
verbe pronominal, ni avec certains verbes (penser, - Tu aimes utiliser la voiture ?
rêver, songer... ) ou locutions verbales (faire - Non, je déteste cela.
attention à ... ). • Parfois, le pronom le peut remplacer toute une
Dans ces cas, il faut utiliser les pronoms toniques: idée.
je pense à toi. Nous faisons attention à eux. - Tu sais que Hanna a abandonné son chien
pendant les vacances ?
Emploi de le 1 la 1 11 1 les - Oui, je le sais.
· On n'emploie pas le, la, 1', les avec des verbes • Un mot indéfini devient rapidement défini.
liés aux goûts et aux préférences (aimer, adorer, j'ai vu un jardinier avec un grand sécateur devant
détester, préférer... ) pour remplacer des choses et chez toi. Tu le connais ?
des propositions. On emploie plutôt ça, cela.

96
Emploi de en Emploi dey
· En peut remplacer un, une ou des quand il s'agit · À l'impératif, il est d'usage de ne pas employer y
de personnes. avec un autre pronom.
- Vous avez des écologistes dans votre parti ? -je peux venir avec vous chez le vétérinaire ?
- Oui, nous en avons quelques-uns. - D 'accord, accompagne-nous ! (et non pas :
· Mais avec un verbe suivi de de, on doit en principe accompagne-nous-y !)
utiliser de lui, d'elle, d'eux, d'elles. • Plus généralement, l'emploi du y avec un autre
-Doniel, ily a Colin Hu/ac, le géologue, qui vous pronom n'est pas toujours de bon goût.
attend ! Si je vais les .Y conduire est correct, je vais les y
- Oui, d'accord, je m'occupe de lui sous peu. écouter est inusité.
· En remplace le de de provenance mais ne peut
remplacer le de qui indique le lieu d'origine. Emploi particulier à l'oral
- Tu es parti en Bourgogne en vacances ? À l'oral, on a tendance à simplifier.
- Oui, j'en reviens. - Tu lui as donné son circuit de randonnée ?
Mois: - Oui, je lui ai donné. (au lieu de :je le lui ai donné,
- Tu connais la Suisse ? obligatoire à l'écrit).
-Oui, j'en suis originaire, j'y suis né. (et non pas :
QI
j'en viens) Expressions figées '-
::s
..
Dans ces cas, le pronom ne remplace aucun mot d
c
précis.
Ily a. Elle s'en va. je lui en veux.

ENTRAÎNEMENT
3 Reformulez les phrases avec un ou deux c1 Vous avez dit au gardien du zoo que le lion
pronoms, selon le cas. s'était échappé ?
a1 il va à Vézelay. d 1 Vous avez donné des sacs biodégradables aux
b 1 J'apporte des bégonias à mon amie Martina. pollueurs?
c l Donnez-moi trois bulbes de tulipes !
d 1 Je veux faire du vélo à la montagne. 5 Reformulez les phrases avec un ou deux
pronoms.
e l Nous offrons un sapin de Noël à Gustave.
f i Ne parlez pas de marées noires au directeur de a 1 Donnez-moi cette marguerite !

Tolto. b 1 Achète ce bonsaï à Mimi !


g 1 Nous entendons hurler le loup. c 1 Ne leur donne pas d'essence !
d 1 N 'avalez pas cette mygale !
4 Répondez négativement aux questions e 1 Expliquez-lui le vermicompost !
suivantes.
a 1 Vous vous servez d'un désherbant ? 6 écoutez et r�pétezces phrases
en soignant votre articulation, puis
b 1 Vous regardez passer les oiseaux ?
écrivez-les.

97
ATELIERS
1 PROSPECTUS PUBLICITAIRE
POUR UN PARC NATUREL

Vous êtes un publiciste très connu. Un respon­


sable d'un parc naturel fait appel à vous pour
rédiger un prospectus qui vante la diversité de
la faune et de la flore de sa réserve naturelie.

Démarche
• Par groupes de quatre, vous écrivez le prospectus
et vous l'illustrez par des photos.
· Vous le présentez à la classe: vos collègues
relèvent les points forts de votre projet.

Comment faire pour. . .


Écrire un prospectus publicitaire
• Choisir le nom du parc, sa date de création
et le localiser.
• Décrire ses caractéristiques générales
(les paysages, les ressources naturelles ... ).
• Insister sur les particularités de ce parc (plantes
et animaux rares ... ).

2 PÉTITION
Vous venez de découvrir avec effroi que le réchauf­ Comment faire pour . . .

fement climatique fait fondre la banquise et que les Rédiger une pétition
pingouins sont menacés d'extinction d'ici cinq ans. • Créer un comité associatif et lui trouver un nom.
Vous écrivez une pétition aux autorités concernées • Rédiger un slogan très accrocheur.
(Unesco, WWF, Greenpeace, Fondation Nicolas Hulot) · Choisir parmi les arguments ceux qui soutiennent
pour leur fatre part de votre indignation. le mieux ce slogan.
• Rédiger le texte argumentif en l'illustrant par des
Démarche exemples concrets.
• Terminer la pétition avec des mesures chocs
• Par groupes de cinq personnes, vous fixez
à prendre.
vos objectifs (par exemple, éviter la fonte des
glaces ... ), débattez du problème et notez les
Pour plus d'inspiration, téléchargez la pétition
arguments les plus pertinents pour défendre votre
du CRAC sur le site anticorrida.com.
couse.
• Puis, vous rédigez votre pétition. À la fin, vous
faites circuler et signer cette pétition autour
de vous.

98
voos WEi fOJ�E..-z,
PAt N2126ttR �
�CÀJGte � Tl)MPs
�N TE-MPs ?..

É crire un commentaire sur mai 1968.


Participer à un débat sur la peine de mort.
Foire la critique d'un jeu de société sur un blog.
f< La politique c'est cinq ans de
Tester ses connaissances historiques.
droit, tout le reste de travers. '' Écrire une lettre formelle sur le fonctionnement
( Ull 1.,..11 de l'école en Fronce.
Rédiger un projet pour une école nouvelle.
Foire le portrait d'une personnalité historique.
99
REGARDS SUR

Sous les pavés, l'Europe !


Ill Dat•ndrl· l.l llhertë cl rru\'ll(liiCr l'unire CHLhli
En Pronee, rappelle Nicole rontame ancienne présidente
du Parlement européen, pour l'anecdote, « /e déclencheur
de la r�voltt' des étrulimrts tl Nanterre, qui allait se propager
com11re une /minée defeu, avait lté l'interdictionfaite aux
1 '1 garçons d'aller dans /t' dortoir desfilles, et vice versa! •·
Mai « sous le radicalisme de slogans en style révolutron­
naire ct souvent inventif, qui hérissaient, ct conli1went
d'ailleurs toujours d'hérisser les gens trop bien Jlevés, per­
Çllil une certaine allégresse à provoquer ct bousculer rme
1 société française dont les normes sociales ou morales appa­
raissaient n !tl jeunesse, archaïques et fluupportables ».
En Tchécoslovaquie, le Printemp· de Prague amorce
lui aussi une période de libéralisation politique, sous
lu conduite d'un Alexandre Dub�ek qui prône un
Si 1968 a cha ngé le visage de l'Europe, l.es « événements" " « socialisme à visage h u ma in •· Mais le Printemps s'achève
de celle année-!:\ ont eu une résonance bien différente, de brutalement avec m'inV<I.SIOil de troupeS SOviétiques, qui
part ct d'autre d'un continent divisé par le rideau de fer. provoque une vague d\�m igrollon.
Pendant qu'en France grondait la révolte estudiantine, la Milan Horotek fera partie de cette vague: en 1968, ce·
' Pologne était agitée de mouvements plutôt intellectuel . lui qui si�gc déormuis au Parlement européen fuyait la
La Tchécoslovaquie, elle, vivait on Printem p de Prague. Hl Tchécoslovaquie ct e réfugiait à Francfort, en AUemagne.
Que reste-t-il de ces mouvements? Plusieur députés « E11 tant que réfugiés politiques tchécoslomqucs, nous
européens de l'�t et de I'Oue:.t se souviennent et témoi­ avous rc11contré des soutiens cirez ccriX qui rejetaient à la
gnent de" leur ,. année 68. 1 ••. 1 i le rommrmismc ct le capitalisme •, raconte-t-il, " mars
fos

Entrée en matière Quelles ont été, selon les députés européens,


Qu'évoque pour vous « ma1 1968 » ? les conséquence!> de moi 1968 dans les différents
pays ?
l'' lecture Quelle est la conclusion de Daniel Cohn-Bendit
QUI sant les quatre députés européens? Indiquez par rapport aux événements de moi 1968 ?
leurs noms et l'origine de chacun.
Quelles étaient les deux actions fondamentales Vocabulaire
de 1968 ? Cherchez dons le texte un équivalent d e :
a l l o chambre commune d inévitablement
2' /ecture b 1 qUI irritaient e contractions violentes

Quel a été le vécu personnel des quatre interve­ c 1 obsolètes, dépassées f l lo vivacité

nants durant cette pénode ?


,

MAl 68 AUX « ESCALIERS DU MARCHE »

l'• �coute 2' écoute


Qu'apprenez-vous sur l'interviewé (nom, profes­ Que fotso1t l'interviewé pendant ces événements?
SIOn, nottonolité, âge approximatif, lieu d'habita­ Qu'est-ce qur a changé, selon lut, JUSte après
tion) ? Faites des hypothèses. cette période?
De quels événements parle-t-i l ?
:J' écoute
D'après l'interviewé, quel rôle a joué la Suisse
dons ces événements ?
En quo1 l'anecdote finale est-elle drôle?
lOO
FRANC

L'année 1 968 vue par les députés européens


bien sllr, IIOtLS blo11s moins enthousiastesface tl l'idéalisme Allemagne et de on évolution qui 11 rend nujourd'lwi toul
gauchiste de certains activistes: car /lOUS avions vu à quoi cl fnit acceptable d'avoir, par exemple, des maires homo­
le socialisme ressemblait en réalité ... sexuels dans les grnndcs villes. A vant 1968. la vie publr­
1 cq �t}l't., multipk., de 1 '168 que était plus conservaa1•e et de telles clroscs auraient bé
Si 1968 pourrait être vu comme un mouvement " du impensables ,., explique- t-il.
peuple » à l'Ouest, cc n'était pas le cas en Pologne: « 1968 Rl.'rHln.• 196K :1 l'f lio,tuin:
en Pologne a été u11c i11/tiative purcnwllt lntcllcctuelfe », Avec quarante années de recul, ct malgré les différence
explique Bronislaw Gcremek, ancien ministre et désor­ 1; de part et d'autre du rideau de fer, cela semble clair: 1968
mais dép uté européen polonais, " les autres groupes so­ a changé l'Europe. Pendant que le débat sc pour uit sur la
ciaux, et en particulier les ouvriers, ne l'o11t pns soute11ue. nature précise de son héritage, certains pourtant considè·
Mais l'expérie,cc de 1968 a été présente dans le mouve­ rent qu'il e t temps d'enterrer 1968. Parmi eux, un nom
mmt Solidamosc: nu départ plutôt négative, elle a Cil fait célèbre: Daniel Cohn-Bcndit.
réveillé ln société ct amené en coméquc11ce à l'effondrement Désormais député Vert au Parlement européen, l'ancien
de l'ancien système ». l . . . ] leader étudiant o toujoul" de la verve, cette fois pour ap­
1968 aurait donc nmorcé un mouvement qui. vingt tinS peler à tourner la page: « Voilà, ça s'est passé, ça n eu lieu,
après, a conduit à l'effondrement du communisme à l'Est à l'époque. Co11stamment rejouer le débat de l968ne no1LS
de l'Europe. En Fronce, c'est avant tout une libération : apporte plus rien. 1968 a changé le monde, que ça plaise
• mai 1968 a été l'accélérateur d'rme évolution sociale et . ou nott. Mais aujourd'hui, ln société est différente et nous
des mœurs dont ln pression sourde montait depuis tm cer­ avons donc besoin d'tm débat différent ,., Et d'un nouveau
tain nombre d'amuies "• juge Nicole Fontaine. « L 'effet de slogan: sous les pavés, l'Europe. Cil
..c
ma/ 1968 n été pri11clpalemen t ceilli tl'une catl!arsis ... Sans www.curoparl.curopa.eu. u
..
elle, l'évolution des mœurs se serait produite inéluctable­ Direction des média.�. 16 mai 2008. �
ment, mais probablement avec plus de convulsions ». E
c
L'exilé Milan llorMek se souvient au si de 1968 en • P11rijimtion ou ltbtrlllton tl'affi-cts longtemps refoulb. Cil
Cil
..
·-

0
...
"'
..c
..
Reformulez les deux expressions suivantes : rue mais ouvre la voie. -

La barricade ferme la
a 1 en France grondait la révolte estudiantine

Sous les pavés, la plage.


b i tourner la page L'i�agin ation a u p ouvoir.

Donnez votre opinion sur ces slogans de Soyez réalistes, dema


ndez l'impossible.
mai 1968, en illustrant vos réponses avec des
exemples concrets.
Élection s, piète à cons.
Pourquot, à votre avis, les slogans de mat 1968
conttnuent tOUJOurs de hérisser les gens bien
n ES'I' IN'I'ERUI1' D'IN'fEUUIIlE
pensants (« trop bten élevés ») ? Rédrgez votre
jolliSStZ SANS ENTRAVES commentaire en 80 mots environ.

p ') II{Tin OR l
Vocabulaire Pour soutenir un événement poltttque ou social,
? f Ltsez la transcription p. 204 et relevez le lexique faut-il y partictper « activement » ou alors peut­
de la politique. on y contribuer d'une autre manière? Donnez des
Trouvez dans le texte une expression équivalente de: exemples.
a les retenttssements

b on mangeatt un repas frotd sans couverts


c 1 fort
d expulser
e il a rayé

101
VOCABULAI RE> l'histoire
GÉNÉRALITÉS LE MOYEN ÂGE le règne
l'an·ht-olugil· (/) le château fort régner
l'arch(·ologul' (m. ctj.) la chevalerie le roi, lo� reine:
la civilisation le chevalier royal(c)
1 '�poque (f.'} la t·roisadc le royaume
l'ère rn fi:odal(c) le �ouvt•rain
les fouilles rr ri.) fa fl·odalit& SUl'céd('t' à
1 'historien, l'historienne l' hér&tiquc (m. ccJ) le tit-rl> l·tat
historique l'Inquisition ( )
j.
Il· trône
le si(·de médiéval(e)
le seigneur 3 CIClSsez par importance décroissante
1 LES PÉRIODES (f.) le vassal (les vassaux) ces titrell de noblesse (vous pouvez
1 consulter votre dictionnaire ou Inter­

!I l
1 '/\nden H�gime (m.)
net): comte, prince, duc, roi, marquis,
l'Antiquité (j:) 2 Quels mots correspondent à ces
définitions? baron.
l'Empire (m.)
4 Quels étatent les trois ordres de
le Moyen Âge a ! Institution militaire de la noblesse
la société française sous l Anci en
f.éodole.
'

la préhistoire
Régime?
la Rl·naissance b 1 Pe rsonne qui soutient une doctrine
la Rt·\ olution fran(;aiM' �� traire à l'ensemble d'un groupe.
� LA RÉVOLUTION
c 1 Expédition des chrétiens pour
le . econd Empirt·
la Ill" R�publique délivrer les lieux saints. Il' dtoyt·n , la citoyt·nnc

la V ltl•publictU(' ' d· 1" Perf6nne liée à un seigneur dont la Déclaration des droits de l'homme

1 L'ANTIQUITÉ (f.)
0:1r-é
il u �fi'tlclma.ine. ct du citoyen
la guillotine
l'ANCIEN RÉGIME (m.) la prbe de la Bastille

1
h.1rbart•
l'aristocrate (m. erj) la Tern · ur

11 le hardt· (le poi:te gaulois)


lt· chef' de la tribu
Il'·' dkux grec�
l'aristocratie (j:}
aristocratiqut· LES TEMPS MODERNES (m.)
lt• baron, la barunn,· le codl' civi 1
f,· druidl· (il· prO:·tn: gaulois)
Il• clcrg.: la colonie
1\·mpl'TTur romain (m.)
le comtt•, la comtl'SSt' la <:oloni�alion
gallo-romain(c)
la Cour la Commune
la Gaule (C'cltique)
la couronne la GrJndl· (;Ul'rn·
gaulois(c)
lt· l'OUronncment la laïcitl'
grL'l', grCCtjUC
lt· courtisan le ,ufl"r«gl' universel
romain(t')
le duc, la duchl·sst·
la trihu (gauloise)
k· marquis, la marttui�,·
!.1 monarchie (absolut•)
1 Qui est qui?
a 1 Vercingétonx le monarque
l i empereur romatn
b 1 Junon 21 déesse romain e le noble
c 1 Hermès 3 1 chef gaulois la nohksst·
d 1 Néron 4 1 dieu grec le prince, la prince��e
le privilt-ge

IY:Ifii•ll•li:il'l•Jif)
PRODUCTUlN ORALE
Vous intéressez-vous à l'histoire? Lisez-vous des 1 Quel est, à votre avis, l 'événement historique
livres historiques? Allez-vous voir des films ou des le plus important du xx• siècle ? dans le monde ?
expositions historiques ? Donnez des exemples. en France ? dans votre pays ? et dans votre vie
11: À quelle époque auriez-vous aimé vivre ? Dans personnelle?
quel pays et à quel endroit ? Justifiez votre réponse.

102
CIVILISATION
jEU DE L'HISTOIRE
Voici huit citat i o n s hist o r i q ues. Trouvez l es événements, l es pers o n n ages, les p o rtraits et les d ates qui leur
correspondent.

CITATION� B
a«Après nous, le déluge!»
b «La montée des extrémismes, c'est toujours
la sanction de l'inaction . »
e c «La République sera conservatrice
ou ne sera pas!»
d «Paris! Paris outragé! Paris brisé!
s,
Paris martyrisé! mais Paris libéré!»
e «Mais c'est une révolte?
-Non, Sire, c'est une révolu tion . »
f «Paris vau t bien une messe. »
g «Après le pain, l'éducation est le premier besoin
du peuple. » C D
ne
h «L'État, c'est moi!» cu
.c
u
..
a
E
c
1 Charles de Ga u l l e 1593 cu
cu
..
2 Le Duc de L i a n c o u rt 1655
0
3 Adol phe Thi ers 1757 +'
1ft
4 Georges Da nton 1 789 .c
..
5 La Marq uise de P o m p a d o u r 1 793
6 jacques Chirac 1872 'lU
....
7 Louis X IV 1944
c:
E F ::l
8 Henri IV 2 002

1 Réponse à Lou i s XV I a près l a p rise de l a Bastil l e.


Il Projet d' une instruction p ubliq ue, gratuite
et ob ligat o i re.
Ill Libératio n de P a r i s .
I V Avant l e sec o n d tour des é l ecti o n s p résidentiel l es
face à jea n-Ma rie Le Pen .
V Lejeune roi s'ad resse a� p a rl em ent de Paris
qui conteste s o n p o uvoir. H
G
VI Après l a défaite de l ' armée de Louis XV
à Rossbach c o n t re la Prusse.
VIl Conversio n a u c atholic i s m e avant d'accé der
au trône de Fran ce.
e VIII Message à l ' Assemblée natio n a l e, dominée
? par les m o n a rchistes, a p rè s l es événements
de la Commu ne.

103
CIVILISATION
}EU DE L'HISTOIRE
Voici huit citat i o n s h istori q ue s . Trouvez l e s évén e m ents, l e s pers o n nages, l e s portra i ts et l e s dates q u i l e u r
corre s p o n dent .

....___....
A !B
a« Après nous, le déluge!»
b «La montée des extrémismes, c'est toujours
la sanction de l'inaction. »
c «La Républiqu e sera conservatrice
ou ne sera pas!»
d «Paris! Paris o utragé! Paris brisé!
Paris martyrisé! mais Paris libéré!»
e «Mais c'est une révolte?
-Non, Sire, c'est une révolutio n . »
f «Paris vaut bien une messe. »
g «Après le pain, l'éducation est le premier besoin
du peuple. » c D
h «L'État, c'est moi!» cu
..c
u

0
E
c
cu
1 Charl es de Gau l l e 1593
cu

2 Le Duc de L i a n c o urt 1 655
0
3 Adol p h e Thiers 1757 +'
ut
·-

4 Georges Danton 1789 ..c


..

5 La Marq uise de Po m p adour 1793


'-0
6 jac ques Chirac 1872 'Q)
....
7 Louis X I V 1944 c::
E F ;:j
8 Henri IV 2 002

1:0.
1 Réponse à Lo u i s XVI a près l a prise de l a Bastil l e .
Il Projet d'u n e instruction publ i q ue, gratuite
et obligatoire.
Ill Libération de Paris.
IV Avant le second tour des élections prés i d entie l l es
face à jean-Marie Le Pen.
V Lejeune roi s'adresse a u parl e m e nt d e Paris
qui conteste s o n p o uvoir. H
G
VI Après la défaite de l 'armée de Louis XV
à Rossbac h contre la Prusse.
VIl Convers i o n au cath o l ic i s m e avant d'accéder
au trône de France.
VIII Message à l 'Assemblée n ation a l e , d om in ée
par les mon arc histes, après l e s évén e m ents
de la Com m u n e .

103
ROBERT BADINTER:
1 LE DROIT D'ABOLIR
1 35 Ce jeune homme de 22 ans a enlevé et tué un gamin,

1
Philippe Bertrand. Il accepte l'affaire. La France, elle, est
1
sous le choc. <<Elle a peur>>, lâche Roger Gicquel, le pré­

1 entateur du journal télévisé. De familles entières vibrent


à la douleur des parents du petit Philippe. On réclame une

1 40 ju tice exemplaire. La mort, bien sûr. Il n'y a qu'elle qui


peut réparer le meurtre d'un enfant. Robert Badinter est

Il convaincu du contraire. Il le dit et le redit. Dans la rue,

1 Ii l devant les médias, aux famille des victimes: la mort ne

l
soigne pas, ne libère pas. L'affaire le hante. Ce procès ne
45 sera pas celui d'un paumé, d'un irresponsable, mais celui
de la peine de mort. Une première en France. À la barre,

Il il convoque des experts en criminologie.Tous sont formels:


<<La peine de mort ne dissuade pas les criminels. » Plus tard,
l'abbé Clavier, aumônier de la prison de la anté, expli-
50 que qu'<< on ne répond pas à l'horreur par l'horreur. Il faut
savoirpardonner. »Puisvientl'instantdel'ultimeplaidoyer.
Robert Badinter cherche le regard des jurés, les fixe un à
un et déclare: <<Si vous votez la mort, vous resterez seuls
avec votre verdict, pour toujours. Et vos enfants sauront
55 que vous avez condamné un jour un jeune homme, et vous
Symbole du mouvement abolitionniste dans verrez leur regard."» Il a touché juste. La sentence tombe:
le monde entier, Robert Badinter inscrit dans la réclusion à perpétuité. Désormais rien ne sera plus jamai
Constitution française la fin de la peine de mort comme avant. Dans l'histoire de l'abolition, la sentence
en 1981. Histoire d'un long combat. est décisive. Pour le crime le plu abominable qui soit,
60 des hommes et des femmes, de jurés ont pu compren­
17 septembre 1981. <<La parole est à Monsieur le garde dre, gracier. Ils ont donné a chance au pire des criminels.
des Sceaux, ministre de la Justice. » L'hémicycle retient Et accepté que Patrick Henry puisse changer. Mais
son souftle. Les yeux rivé sur la tribune, Robert Badinter Badinter, lui, est obligé de filer à l'anglai e du tribunal.
s'avance. À la main, les notes de son discours. L'homme Le temps que l'affaire se tasse, ses deux enfants quittent
ne tremble pas. Refuse les effets de manche. Les mots 65 Pari . Lui reste. Pendant des moi , il reçoit des lettres de
10 suffiront. Il en a l'intime conviction. Ce era sa dernière mort et d'insultes.Mai il ne renonce pas. Plu entêté que
plaidoirie. La dernière d'une longue série commencée en jamais, il court les cabinets politiques, les ministères,
1972. Retour en arrière. multiplie les interview . Il ne faut pas bai er les bras.
Dans le froid et le brouillard de ce moi de novembre, Pas maintenant. Alors il accepte les affaires et continue de
le verdict est tombé, implacable et réclamé par l'opinion 70 défendre des condamnés à mort. Sans relâche. La rage au
15 publique: la mort pour Buffet et Bontemps. ventre. L'opinion publique campe, elle, sur
La mort pour les preneurs d'otages, pour es positions. En 1979, un journal du Sud­
le as assins. La foule exulte. Pour Robert
Ensemble E t affirme que 75% de se lecteurs seraient

contre
Badinter, l'un de leurs avocats, c'est la favorables au maintien de la peine de mort

la peine
consternation. Comment peut-on se réjouir 7 5 En 1981, guère mieux: 63 %.Mais cette fois­
20 de la mort de e semblables? ci, il y a de l'espoir. François Mitterrand,
À 44 ans, ce fil d'immigrés russes vient de de mort candidat aLLx présidentielles, vient de décla­
trouver sa cause. Il e plonge dans le rapports rer: << Dans ma conscience, dans la foi de ma
sur la peine de mort, et milite dans des asso- conscience, je suis contre la peine de mort •.
ciations, participe à des congrès. Très vite, 80 La gauche remporte les élections. En accep-
25 il devient une voix. Le porte-parole du mou- tant le poste de ministre de la Justice, Robert
vement abolitionniste. L'avocat est charismatique, passe Badinter, devenu le symbole du mouvement abolition­
bien à la télévision, enchaîne les pa sages radio.Mais il ne niste en France, sait que sa longue marche touche à sa fin.
convainc pas. Ni les politique , ni l'opinion publique ne En ce 17 septembre 1981, il prononce enfin cette phrase
sont prêts à entendre son credo: distinguer justice et loi 85 tant attendue: <<Monsieur le président, Mesdames, Mes­
30 du talion. Indifférence totale. Plus de 65% des Français sieurs les députés, j'ai l'honneur de demander à l'Assemblée
continuent de croire la peine de mort indispensable. nationale l'abolition de la peine de mort en France. »
En 1976, alors que Christian Ranucci vient d'être guillo­
tiné pour le meurtre d'une fillette dont il e disait inno­ Christelle PA GRAZZI, 21 mars 2005,
cent, Robert Badinter entend parler de Patrick Henry. www.abolition.fr/

104
P OD 10 0 E
Entrée en matière 2 Débat: Que pensez-vo us de l a p eine de m o rt?
1 Observez le l ogo de Ensemble contre la peine de Faudra it-il l'abolir dans le m onde ent i er?
mort. Que reconna i ssez-vo us? Défendez votre point de vue en vous a p p uyant sur
2 Quel est le but de c ette association? les argum ents du texte.

l'" lecture
3 Que s'est-il passé le 17 septembre 1981 et
q ui en est l'initiateur?
4 Par q u e l h o m me p o l i t i q ue c ette démarc h e
a-t-e l l e été soutenue?

l'lecture
5 Qu els ont été les c ond amnés en 1972 et en 1976?
De quels crimes ont-i ls été acc usés? Et q u e l s ont
été les verd i cts du tribunal ?
6 Qu e l l e est l 'évolut i o n de l ' « o p inion publ i q ue »
pendant ces années?

l'lecture
7 Quels sont l e s arguments de Robert Ba d i nter en
CLl
faveur de l 'abo l i tion de l a p e i ne d e mort? Exécution capitale, place de la Révolution à Paris ..c
(actuelle place de la Concorde), jin xv11I' siècle. u
8 D'autres argu ments paraissent dans le texte. ...
cs
Lesq uels? E
9 Relevez un c o ntre-argum ent. c
CLl
PRO UCTI CLl
...
Vocabulaire 13 Vo i c i l a présentation du jeu d e société 0
..
10 Par deux, rel evez l e l ex iq u e de l a just i c e et Guillotine. Ai m eri ez-vous y jouer? Pourquoi? lit
..c
..
classez-le dans les catégories suivantes : ou p o urq uoi pas? É crivez pour un blog votre
les lieux, l es représentants de just i c e, l e s acc usés, c o m m entaire sur ce jeu de société en justifiant
les discours et l es juge m ents . votre répons e .
e
e 11 Voici q u atre expressi ons « fa m i lières » d u
s, texte. Réécrivez-les d ans u n regi stre p l us soutenu :
s. a1filer à l'ang l a i s e
le bIle te m ps q u e l 'affa ire se tasse
1U
cl il ne faut pas baisser l es bras
Jr
dl l'op inion publi q u e c a m p e sur ses p o s i tions
:i-
nt
rt.
. ,1789, Paris, l a Révolution: des têtes vont toÏ71bet:, bella­
is­
td, de têt�s, et·vous voulei.pouvoir vous vanter d'êtr,
la- l�ineilleur de retour dans la salle de repos des bpetrr:eaux.
na ·Vous les itnpr(f,ssiànnerez tous si, vous· déf.:apÛe7., '·...
t>>. Marie-Antoinette ou le roi wuis XVI, mais, P,ersohrie ne
!p­ s intére sera à v_ous si vous coupez la têttn11:�h'Ig "'Ide
e rt du palais! Alors assurez-vous d� r4'cupérel ï�"!<. caboche /
)0-
les plus
. prestigieuses ·ei vous co�ièrverehoujo u;·s une
fin.
! ngueur ét'avance! -� . ��
' .,-!
�g_!;Votre devoir:
,,.,,..
"�. .
·ase ,,.,. .....;:-'., . -·- �- �
. . · Jfl14er: ne pas se prend)lla tê
1es­
...,.-.rr.-.;."rrWi.it , le plus de points possible en déèapïimt Jes "
blée
prestigieux en trois manche"."'{:-:. �l
our e: www.playfa tory.fr
005,
n.fr/ Guillotine est un jeu sous licence Hasbro.

105
VOCABULAIRE> la nation
et les citoyens
LES SYMBOLES (m.) LES LIEUX INSTITUTIONNELS LES ÉLECTIONS (f.} le Parti Radical de Gauche
DE LA FRANCE (m.) 1 'abstention (f.) (PRG)
le bonnet phrygien l'Assemblée nationale (f) le abstentionnistes Parti
le bu te de Marianne Bercy le bulletin de vote
Radical
-.....-._d
.. _,• Gauche
la cocarde l'Hôtel Matignon (m.) 1 /la candida(e) www.planeterad1ca\e orç
le coq gaulois la mairie les député (m.)
la roix de Lorraine ministères le 'lecteur (m.) le Parti ocialiste (P
la devise de la république le Palais de 1' Élysée le élus (m.)
le drapeau tricolore 1 Palais du Luxembourg l'isoloir (m.)
1 'écharpe d élus le Palai -Bourbon la liste électorale
l'hymne national (m.) le parlement 1 mandat du président
le monument aux mort la pr'fecture 1 partis politiques (m.) l'Union pour un Mouve­
la photo officielle du le Quai d'Orsay le pr' ident ment Populaire (UMP)
président 1 Quai des Orfèvre le référ ndum
1 14 juillet le énat le scrutin
la ous-pr'fecture 1' urn (f.)
1 Associez chaque symbole la voix
1 au dessin correspondant. 2 Où siègent... voter le Verts
a Ile bonnet phrygien a Ile président de la Répu­
bIle buste de Marianne blique? 4 Complétez le texte à
c Ile coq gaulois bIle Premier.ministre? l'aide des mots de la liste
d llo croix de lorraine c Iles députés? (2 réponses ci-dessus.
.,.,
possibles) Un dimanche de mai, il fait
d Ile ministère des Affaires
LES FORMES D'EXERCICE
beau, je ne fais pas comme DU POUVOIR
étrangères? les ..... , je vais ..... pour le
e Ile ministère des Finances? 1 'anar hie (f.)
nouveau ..... . � 'fès 'être en­
tré dans la mairie, je montre
1 'aristocratie (f.)
l'autocratie (f.)
mes papiers pour pouvoir
LES DROITS (m.) signer la ..... . Puis je prends
la démocratie
DES CITOYENS les ..... , je me retire dans
la monarchie
la défens de la vie privée 1' . . ... pour en choisir un. Je le 1 'oligar hie (f.)
le droit de vote glisse dans l'enveloppe, que la phallocratie
la liberté d'as ociation je dépose dans 1' ... . . . «A la ploutocratie
la liberté d'expression voté! »Soulagé, j'ai donné la technocratie
la lib rté d'opinion ma ..... à ma ..... favo- la théocratie
la liberté de circulation rite . De retour à la maison, la voyoucratie
la ré i tance à 1 'oppre ion j'attends avec impatience le
le secret des communica- résultat des ..... . 5 Associez chaque définition
tions à une forme de pouvoir.
1 secr t profes ionnel a 1 Gouvernement par les
LES PARTIS POLITIQUES plus fortunés.
3 Complétez les phrases à (m.) FRANÇAIS b 1 Désordre résultant d'une
l'aide des expressions ci­ 1 Front ational (F ) absence ou d'une carence
dessus. Lutte ouvrière (LO) d'autorité.
1 Votre médecin parle de c 1 Régime politique dans le­

1 J,*,fi1jj
a

vos problèmes de santé quel la souverain�tlappor­


à votre employeur. 1' ned tient à une
.
class restreinte
-

respecte pas ... .. . . .. . . et privilégiée.


, Mouvement D' mocrate
b 1 Vous voulez écrire un d 1 Pouvoir exercé pO! des
(Modem)
article sur la corruption personnes. corrompues.
des hommes politiques de e 1 Doctrine politique d'opm
votre région. Cela relève laquelle la so�v�raineté dOit
de ..... . appartenir à l'ensemble des
c 1 Votre photo apparaît le Mouvement Républicain citoyens.
dans un magazine sans votre et itoyen (MRC) f 1 Système_politique dons
autorisation. la rédaction a le Parti Communi te lequel les techniciens ont u�
Françai (PCF) poüvoir prédominant ou dé­
ignoré le droit à ......
triment de la vie politique.

106
Rôle positif de la colonisation:
la mission civilisatrice de retour
Dans cet article, l'au teur s 'élève contre l'idée que
la France aurait rempli« une mission civilisatrice>>
dans ses anciennes colonies (2011212005).
[ . . . ] Un récent ondage révèle que deux Françai sur
trois adhèrent à l'idée d'un rôle positif de la colonisation.
Ceci révèle, s'il était besoin, le succè de la propagande co­
loniale des expositions coloniales au cours de quelles des
5 indigènes furent exposés dans des zoos humains dans le
but de montrer le bienfaits de civilisation que le colons
leur avaient apporté. Ceci a contribué à enraciner dans
l'inconscient collectif français un complexe de supério­
rité et un mépris culturel de ces peuple qui perdure de
10 nos jours. Là sont les racines de la condescendance, et les
germe d'un racisme que l'on ne prend plus la peine de
cacher. Par les temps qui courent, un vent de xénopho­
bie ouffle sur la nation, il a décrispé et libéré un discour
<< anathémi ant* »et raciste. Qu'il ait l'élégante apparence

15 du concept, sous la plume d'un intellectuel, ou la gangue


vulgaire du facho de base, il se déploie dans toute son im­ cu
.c
bécillité et en toute impunité. Se soubas ement sont les u

mêmes: la hiérarchisation des races et de culture , le mé­ cs
pris de l'autre, l'intime conviction de sa supériorité.[ ... ] E
c
cu
. I.IW.\flll\..,
t'OU' I.F.' TCil'- hl\"f.lf,\Jllf\T� Felwine SARR, www.dos ier dunet.com, cu
COIIWISSAIUAT GËNM 64, be �uetom Il janvier 2006. �
11DIWB11 11
-- -
: ,.. 308-aa
�c;;;;;;::-;;-o.-IJ• 0
Qui maudit, condamne. ...

Ill
.c
..

Entrée en matière Vocabulaire


1 Obse rvez l 'affic h e . De q u e l évén e m ent s'agit-il? 7 Cherchez dans le texte u n é q u iv a l e n t de:
Où et quand a-t-il e u l i e u , et p o u r q u o i? a 1 a n c rer
2 Quelles étaie nt l es a n c i e n nes colonies b 1 c o ntin ue
frança ises? c 1 l 'a rroga nce
'"
d 1 déte n d u
l"lecture e 1 absence de p unition
3 À q ue l l e occasion cet a rt i c l e a-t-il été écrit? f 1 ses b ases
Pourq uoi?
P ODUCT 0 ORALE
l'lecture 8 «La grandeur d'un pays, c'est d'assumer toute
4 Selon l'aute ur, sur q u e l s prin c i p e s psych o l ogi­ son histoire. Avec ses pages glorieuses, mais aussi
e
ques est fondée l'idée des bienfaits de la c o l o nisa­ a vec sa part d'ombre . »
tion pour u n e m aj o rité de Fra nçais? a 1 Co m mentez cette c i tation de jacques Ch irac .
5 Com ment c ette i d é e est entré e d a ns l 'esp rit de l a Qu e l l es p ages g l o rieuses et q u e l l e(s) p a rt(s)
sociét é française à l 'é p o q ue? d'o m bre sem b l e-t-il évoq uer?
6 Pourquoi, de nos j o u rs, cette n otion d e « m ission b 1 Qu'en est-il de votre p ays? Do n nez des
civilisatrice » refa i t -e l l e surface? exe m p l es c o n crets.

un
é-

107
Il
r
1 Un musée de l'Histoire de France,
mais quelle Histoire?
E
ntre deux étapes fixées Les conservateurs d e ce
par son agenda surchargé, musée [ ] auront-ils pour
. . .

notre Président s'est sur­ 40 mission d'exalter les tradi­


tout inquiété de J'absence tion < udée-chrétiennes •
<j
d'un indispensable symbole de qui seraient celles de notre
notre Identité nationale: un pays, au détriment d'un passé
musée de J'Histoire de France. frondeur, lorsqu'il était pos-
Joli coup de clairon destiné à 45 sible de couper la tête du roi
renforcer ce sentiment patrioti- de France?
10 que qui semblerait faire défaut à C'était là une réaction natu­
la jeunesse de ce pays. relle, en souvenir de jacque­
Mais de quelle histoire s'agit­ rie sauvagement réprimées,
il? Quand donc peut bien 50 au cours des siècles passés.
commencer cette histoire qu'il Fera-t-on connaître aux vi­
15 conviendrait de célébrer? Avec siteurs, san les dénigrer,
Vercingétorix, défait à Alésia? les barricade de juin 1848,
Avec Attila, roi des Hun , battu et celles de la Commune de
en 451 aux Champs catalauni­ 55 Paris en mai 1871? Y aura­
ques 7 Avec Clovis, converti au t-il des alles consacrées à
20 catholicisme, vers 496? 'agit-il la Libération de Paris et à
surtout de la France de Saint­ mai 1968?
Manuel d'histoire, 1902.
Louis ou de Jeanne d'Arc? De En clair, ce musée sera-t-il
la France de la oblesse et de 60 la repré entation d'une Fran­
l'Église triomphante ou de celle des Révolutions? ce rétrograde, ou de celle qui n'a jamais pu e résoudre à
25 Dans ce musée de l'Hi toire de France, sera-t-il ques- supporter trop longtemps le joug des tyrans?
tion du colonialisme et de es méfaits? Y aura-t-il une Maurice RAJSFUS, www.rue89.com,
alle consacrée à la France de Vichy et aux exploits de sa 21 janvier 2009.
police? Est-ce que J'histoire des luttes sociales, qui a trans­
formé notre pays, sera évoquée?
30 Où donc notre Président, et ceux qui se sont immédia-
tement enthousiasmé pour ce projet, iront-ils chercher Maurice Rajsfus est un hi torien et un militant
les documents inconte tables que doit présenter un mu­ français, né le 9 avril l928 à Aubervilliers (Seine­
sée digne de ce nom? Va-t-on s'activer à vider certains Saint-Denis). Il est auteur d'une trentaine de livre
mu ée de leur contenu, après un tri sélectif, destiné à dans lesquels il a abordé les thème de la Shoah
35 présenter une hi toire reliant nécessairement les glorieux en France, de la police et de atteintes aux liberté .
En 1994, il a cofondé l'Ob ervatoire des liberté
Gaulois à notre société du xxi' siècle- ce que ne cesse de
publiques, qu'il préside.
revendiquer Jean-Marie Le Pen?

Entrée en matière a ll o défaite de Vercingéto rix à Alésia


1 Faites des hypothèses sur le titre . Que l est l e b ll o guerre de Cent Ans et jeanne d'Arc
problè m e soul evé? c lia Rév o l ution françoise
2 Que l s sont p our vous les événe ments les p l us d ll o Fronce et s o n Empire c o l o nia l
i m p o rtants de l'hi stoire de France? e ll o Fronce de Vichy et sa c o l l abo ration avec
l'o ccup ant
l'• lecture f 1 m oi 1968
3 Voici une l iste de faits historiques tirés du texte. 4 Que l l es q uestions soulève ce p rojet de musée,
Précisez s'ils s o nt plutôt g l o rieux ou p l utôt d'après l'auteur? Qu'en p e nsez-vous?
déshonorants p our la Fronce.

108
2"lecture PRODUCTION ORALE
5 Quel est le ton du texte : polémiq u e , h u moristi­
8 Selon vous, y a-t-il u n e se ule h i stoire i m m u a b l e ,
que, factue l? J ustifiez votre répon s e .
o u varie-t-e l l e s e l on l e s points d e v u e ? Argumen­
6 Que l e s t l e point de vue pol i t i q u e d e l 'h istorien?
tez e n don n ant des exe m p l es con crets q u e vous
Que l s éléments du texte pourra i e nt il l u strer sa
c h oi s i rez dans l'hi stoire de votre pays.
position?
PRODUCTION ÉCRITE
Vocabulaire 9 Le min i stère de l a Culture projette de créer un
7 Associez ces termes à l e ur éq u iv a l e n t:
m usée q ui prése nte l'histoire de Fra nce de m a n ière
a 1 ne cesse de li réa c t i on n a i re h u mori s t i q u e . À l 'observation du dessin ci-dessous,
b 1 outrageuse ment 2 1 ex agérém ent p e n sez-vous que l 'on p uis se rire de tout, même
c 1 exalter 3 1 n 'arrête pas de
d'évén e m e nts h istoriq ues graves? Envoyez votre
d 1 au détrim ent de 41 gl ori fi e r
com m entaire sur le forum des m usees defra nce.fr
e 1 dénigrer SI au désavantage de en don nant votre avis sur l e s ujet.
f 1 rétrograd e 6 1 d i scréditer

QI
..c
u
...
tf
E
c:
QI
QI
...

0
..
lit
..c

109
VOCABULAIRE/GRAMMAIRE> le changement
LE CHANGEMENT l'AGGRAVATION (f.) LA DIMINUTION LA PERMANENCE
l'adaptation (f) aggraver abréger la conservation
adapter la chute affaiblir conserver
s'adapter chuter l'affaiblissement (m. ) continu(e)
bouger la décadence l'allégement (m.) la continuité
le bouleversement le déclin alléger demeurer
bouleverser décliner la baisse garder
changeant(e) la déformation baisser immuable
évoluer la dégradation diminuer inchangé(e)
l'évolution (f) dégrader raccourcir (se) maintenir
l'instabilité (f) de pire en pire le raccourcissement le maintien
instable la détérioration la réduction permanent(e)
la métamorphose détériorer réduire la préservation
métamorphoser empirer rétrécir pré erver
la modification régresser le rétrécissement rester
(se) modifier la régression (se) stabiliser
renouveler 3 Dans les deux listes la stabilité
le renouvellement qui précèdent, trouvez le stable
.
rétablir contraire de: · · la stagnation
le rétablis ement a Lia baissê stagner
la révolution bIle rétrécissement stationnaire
·�-..
révolutionnaire c 1 affaiblir ·. \ - ' �
·' statique
révolutionner d 1 allonger Î

la transformation LA COLORATION
(se) transformer l'ACCÉLÉRATION (f.) blanchir

\l
l'AUGMENTATION (f.) à toute allure
la variation bleuir
l'a croissement (m. )
l
varier accélérer colorer
agrandir brusque éclaircir
1 Complétez le text à' l'agrandissement (m.) brusquement foncer
l'aide des mots S.!Jivants, l'allongement (m.) brusquer qqn jaunir
en faisant l_es �hangemerit� allonger d'un seul coup noircir
nécessaires: boùleverse- l'amplification (f) (se) hâter pigmenter
ment- modifier,� rétablir- amplifier la précipitation rougir
s'adapter- transformer. la croissance précipiter teindre
La Révolution ..... le cours de plus en plus ... ( e) presser teinter
de l'histoire de France. le développement soudain verdir
Ce grand . .... politique . . . . . développer oudainement
l'ensemble de la société le doublement
expressions:
française qui a dû . . . .. à LE RALENTISSEMENT aller de mal en pis
doubler
la modernité. Cependant, changer de décor
élargir au ralenti
quelques années plus tard, partir sur les chapeaux de
l' éla•·gissement (m.) le frein
la Restauration ..... la roues
l'étalement (m.) freiner
monarchie. sauter du coq à l'âne
étaler lent(e)
tomber en ruine
(s')étendre lentement
l'AMÉLIORATION (f.) 1 'expansion (f) peu à peu
5 Assqciez ce� expressio s
: :l �
aller mieux l'extension (f) ralentir
à _l�u" défin,ftio:n.
améliorer grandir le ralentis ement

�---·
à Ïchangèr. brùsquementfde
grossir ; ,
de mieux en mieux . !:-.
<4 GampÏétez ( fexte'il;- �sujët"<
· bÏ � omm��cef très rapid �j
:_
- • �-. ·

la modernisation le grossissement
'l'aide des mots suivants; •

moderniser la hausse
en faisant les changements ment�- ·�
l'intensification (f) -
mûrir nécessaires: brusquement c1 sè d�g-�ader
le progrè intensifier "
.:c'ienterT\gn�·- !lêu·â peu- d li's?écro.uler
progresser la multiplication précipiter- soudain. e 1 voir un autre horizon
la progression multiplier Sur la place, ..... le public
rénover plus ... plus ... arrivait. ..... le roi descendit
restaurer progressif(ve) de la charrette et monta sur
progressivement l'échafaud. ..... le bourreau
le renforcement le ..... sous la guillotine et
renforcer ..... sa tête tomba.

1 10
Pour ex prim er le c h a n ge m e n t, v o us p o uvez uti l ise r : Atte n t i o n , ne confondez pas :
·devenir+ a dj ectif · changer quelque chose et changer de quelque
Le roi devient de plus en plus autoritaire. chose
Marie-Antoinette a changé la décoration du petit
·faire+ infi n itif Trianon. (transformer)
L'université /'a fait mûrir. En allant à la Conciergerie, Marie-Antoinette a
changé de décor. (dé m é nager)
· rendre+ a dj e ctif · changer, se changer et se changer en
Des mois passés en prison l'ont rendue prudente. L'administration change. (évolu e r)
Pour aller sur scène, L ouis XIV se changeait.
(m ettre d'autres vête m e n ts)
La princesse s 'est changée en crapaud.
(se tra nsfo rmer)

ACTIVITÉ PRODUCTION ORALE


cu
1 Complétez les phrases avec devenir ou 2 La m o n d i a l i sation a a p p o rté des c h angements ..c
ren dre au temps qui convient, suivi d'un u
radi caux d e p u i s ces vingt derniè res a n né es. ..
cs
des adjectifs de la liste. Faites les accords
Se l o n vo us, l esq u e l s so nt l es p l us im p o rtants? E
nécessaires. c
3 Observez ces deux p h otos. Que l s change m e n ts cu
cél è b re- c o m pli q ué- n e rveux- r i c h e- triste
c o n statez-vous? cu
..
a 1 En q u e l q u es a n nées, ce m i n i stre . . . . . . 0
..
b 1 La j e u n e actrice Chloé Ma r i n go . . . . . a p rès av o i r ut
..c
épousé l e p r i n c e de Tra nsylvan i e. "'

c 1 Selon u n proche de l a c a n d i d ate, sa défaite a u x


élections 1' ..... .
d 1 Les m a n i festations de ce p r i ntem p s . . . . . l e c h ef
d'État.
e 1 Cette situatio n p o l i t i q u e . . . . . .

:ie

111
I MAYOTTE, 101e DÉPARTEMENT FRANÇAIS EN 2011
Le<< oui» au référendum sur la départementalisation de
Superficie
Mayotte l'a emporté à une écra ante majorité avec 95,2%
376 km2
de voix. L'île de l'océan Indien deviendra donc en 20llle
101• département françai .[ . .. ]
Population CécileMIMAUT et Caroline CALDIER,
188452 hab. www.france-info.com, 29 mars 2009.

Densité
499hab.jkm2

Taux de chômage
23%

Religion
Musulmans

Langues
. ... ltklll français, shimaore, Des habitants de Mayotte arrivent le 29 mars 2009 à Mamoudzou, la
malgache capitale, pour voter au référendum sur la départementalisation de l'île.

Entrée en matière 2• écoute


1 À l'aide de l a c a rte de Mayotte et de sa légende, 5 Que l s c h angeme nts va pro v o q u e r ce nouveau
situez l 'île géogra p h i q u e m e n t et rel evez-en l es statut dans la société m a h o raise? Citez-en trois.
particul arités . 6 Que va a p p o rter la Fra n c e aux habitants de l'île
2 Lisez l e texte de présentatio n et l a l ége nde de l a dans l e s v i ngt proc haines a n nées?
p h ot o . Que s ' est-i l passé l e 2 9 m a rs 2009? 7 Qu e l est l 'objectif pri n cipal d e la Fra nce et quels
seront les moyens pour y parve nir?
l'• écoute
3 Quell e a été l 'attente du p e u p l e m a h o ra i s et PRODUCTION ORALE
d e p u i s q ua n d? 8 Pensez-vous q u e Mayotte, e n devenant un nou­
4 Avec qui travail l e le m i n i stère d'État à l 'Outre-Mer veau départ e m e n t français, a fait l e b o n c h o ix?
pour m ettre en œuvre ce c h angement de statut? Just i fi ez votre répo n s e .

I LA JOURNÉE DE LA JUPE

l"' visionn age (sans le son) 8 Que l l e e s t l a réaction d e l a c o l l ègue de Sonia


1 Où se passe ce fi l m? Be rgerac? /

2 Qui sont l es p e rs o n n ages? 9 Quell e est la réaction du p o l icier à l a fi n de la


3 À votre avis, que se passe-t-i l ? ba n de-an n o n ce?

2" visionn age (avec l e son) PRODUCTION ORALE


4 Comment le p rofesseur se retrouve-t-e l l e avec 10 Pensez-vous q u'il y ait de sérieux prob l è mes
u n revolver dans la m ain? d'a p p rentissage et d e dis c i p l i n e dans les c o l l èges
5 Que fait-e l l e par l a suite avec c ette arme? d'auj o u rd'hui e n Fra nce? Qu'en est-il dans votre
6 Qu e l l e est l a reve ndicati o n du p rofesseur et p ays?
p o u r q u oi? 11 Que pro p o se riez-vous pour a méliorer l e s
c o n d ition s d'a p p r entissage dans l e s c o l l èges?
:J• visionn age (avec le son)
7 Quelle est la position du p rinc i p a l du lycée?

11 2
CONVERSATION AVEC ISABELLE ADJANI
[ .. . ]
Journaliste- Pour vou , quel est le problème avec le sy -
tème colaire?
1. Adjani - 'e t complexe, mais l'enfer c'e t de laisser
entrer dan la ela e l'alibi ociologique, c'est-à-dire no
problème sociétaux comme le chômage, le inégalités ou
le ra i me. Le prof deviennent alors assi tante ociales,
p y , ecouri te , urgentistes . .. Tout, auf en eignant !
Tout ce que l'extérieur génère d'inju tices et de difficultés,
il va falloir le traiter ailleurs, autrement.[ .. . ]
Propo recueilli par FabienME GUY, À nous Paris,
n• 431, du 22 au 29 mars 2009.

PRODUCTIO ORALE
Lisez l'extrait de l'interview d'I s a b e l le Adjani.
Pensez-vous, c o m m e la c o m éd i e nne, que de nos
jours l e s professeurs n'ont p l us le t e m p s de se
consacrer à la trans m i ssion du savoir?
Comparez avec la situation d ans votre pays.

QI
IEXTRAIT D'UNE LETTRE DE JULES FERRY AUX INSTITUTEURS ..c
u
...
<< Monsieur l'Instituteur, des croyances, qui sont personnelle , libres et variables, tS
L'année scolaire qui vient de s'ouvrir sera la econde 20 et celui des connaissances, qui ont communes et indis­ E
c
nnée d'application de la loi du 28 mars 1882. Je ne veux pensables à tous, de l'aveu de tou .Mai il y a autre chose QI
pa la lai er commencer sans vous adres er personnelle- dans la loi du 28 mars: elle affirme la volonté de fonder QI
...
• ment quelque recommandations qui sans doute ne vous chez nou une éducation nationale, et de la fonder sur des 0
..
paraîtront pas superflues, après la première expérience notions du devoir et du droit que le législateur n'hé ite Ill
que vous venez de faire du régime nouveau.[ ...] La loi 25 pas à inscrire au nombre des premières vérités que nul ne ..c
..

du 28 mars se caractérise par deux dispositions qui se peut ignorer. Pour cette partie capitale de l'éducation, cest
complètent sans se contredire: d'une part, elle met en ur vou ,Monsieur, que le pouvoir publics ont compté.
lD dehors du programme obligatoire l'enseignement de tout En vous dispen ant de l'en eignement religieux, on n'a pas
dogme particulier; d'autre part, elle y place au premier songé à vous décharger de l'en eignement moral: c'eût
rang l'en eignement moral et civique. L'instruction reli­ 30 été vous enlever ce qui fait la dignité de votre profession.
gieuse appartient aux familles et à l'Église, l'instruction Au contraire, il a paru tout naturel que l'in tituteur, en
morale à l'école. Le légi lateur n'a donc pas entendu faire même temps qu'il apprend aux enfants à lire et à écrire,
,5 une œuvre purement négative. Sans doute il a eu pour pre­ leur enseigne au si ce règles élémentaires de la vie morale
mier objet de séparer l'école de l'Église, d'a surer la liberté qui ne sont pas moins universellement acceptées que
de con denee et de maîtres et des élèves, de di tinguer 35 celles du langage ou du calcul. [ ... ]»

enfin deux domaines trop longtemps confondus: celui ource: http:/ /fr.wikipedia.org/wikil)ules_Ferry

Entrée en matière Vocabulaire


1 Observez l e d o cum ent . Qui est l'e xpéd iteur et à 5 Trouvez dans l e texte un équival ent de :
qui s'adresse-t-i l? a ll o croyance c 1 ôtant
b ll o personne qui fait les lois d !lib érer
l'"lecture
2 D'après l e texte, que l l e sera i t l a fonction de jul es PRODUCTIO ÉCRITE
Ferry? 6 À l a vue de l a b ande-annonce et à la l ecture
du tém oignage d'l . Adj ani et du texte de j. Ferry,
z•tecture écrivez une l ettre à un représentant de l'I nstruction
3 Sur q ue l s principes fond a m ent aux se b ase l a l o i pub l iq ue d e votre p ays afin d e lui rendre c o m pte du
d u 28 mars 1882? fonct i onne ment d e l'éc o l e en France, de ses princi­
4 Que l l e est la m i ss i o n première de l'i nsti tuteur? pes et de ses défai !lances.

113
GRAMMAIRE> la conséquence
ÉCHAUFFEMENT
1 Relevez les mots qui expriment la conséquence.

a 1 Le fort taux d ' a bstention n i stes résu lte d ' u n e c 1 Le ministre n ' est p a s assez com p étent pour
m a uvaise c a m pagne é l e ctora le . q u 'on l ui fasse con fi a n c e .
b 1 Le roi est c l é m ent, d ' où sa pop u l a rité .

2 Soulignez, dans les phrases suivantes, les mots qui introduisent l'idée d e conséquence et
classez-les dans le tableau ci-dessous.
Exem p l e : Le candidat n'a pas été élu, il n'ira donc pas à l'Assemblée nationale.
a 1 Le p rincipe de l aïc ité a e u u n effet posit i f sur e 1 De Gau l l e a eu t rop d'op posa nts a p rès m ai 1968
l ' École fra nçaise. pour q u'il p uisse cont i n ue r à gouverner.
b 1 La monarc h i e a bsol ue a e n t raîné des i nj ust i ces f 1 Le gouvernement a im posé u n e taxe sur les
socia l es. déj e ctions canines de m a n i ère à fi n a n c e r ses dîners
c 1 Mari e-Antoi n ette était si frivole q u ' e l l e eut l a à l ' É lysé e .
tête cou p é e . g 1 O n a obligé l es citoyens à travaille r l e dim a n che,
d 1 La SNC F a réa l i sé des bénéfi ces records l ' a n n é e du coup l a Fra nce e n t i è re est d a n s l a r u e .
de rnière t a n t et si b i en q u ' e l l e e n v isage d'ouv r i r de h 1 Henri IV se convertit au catholicisme, ainsi put-
nouv e l l es l ign es. il deve n i r roi de Fra nce en 1 589.

1
1 conjonction conjonction conjonction
nom verbe
+proposition +proposition au subj. +infinitif
• la consé q u e n c e • c a use r • à tel poi nt q u e · assez (de) . . . pour q u e • assez (de) ...
.
. . . . .
.
. . ...
.
.. . .. · suffisa m m e n t (de) ... pour
· l es répercussions occ asion n e r a l ors pour q u e • au point de

(f.)
• •

• permettre • au point q u e .
..... • suffisa m ment
• le résultat • p roduire • aussi (+in version) • de façon q u e (de) . . . pour
les retom bées p rovoq uer · c'est pour c ela q u e de façon à c e q u e · t rop (de) . . .
(f.)
• • •

• résu l t e r • c ' est pourq uoi • de m a n ière q u e pour


· susc i t e r · d e cette m a n i ère • de m a n i ère à ce q u e · de façon à
• de (te l l e) façon q u e • de sorte q u e .
. .
. . .

·d e (te l l e) ma nière q u e • de sorte à


·de (tell e) sorte q u e • e n sorte d e
·donc (litt. )
• . . . (fam.)
. .

• en consé q u e n c e
• p a r consé q u e n t
• résultat : (fam. )
• . . . +adjectif+
. . ...•. !
·si bie n q u e 1
• tant (de) ... que
.
. . . . .

· tel+ nom . . . q u e
· tellement (de) . . . q u e
1
• voilà pourquoi

1 14

l: �la.._
ENTRAÎNEMENT
3 Faites correspondre le début et la fin des phrases.

a 1 Cet étudiant a p e u de ressou rces . . . l i q u e d e p uis, il fait la u n e de tous les m agazines.


b 1 À Paris, e n août, u n e gra n d e p a rtie d e l a popu­ 2 1 de sorte que la p l u p a rt des a d m inistrations sont
lation est e n vacan ces . . . fermées.
c i l l y a te l l e m ent d e rois dans l ' histoi re d e Fra nce . . . 3 1 de façon à pouvoir être con c u rrentie l l e face aux
d 1 Le d i scours d e Fré d é ric Mitterra n d , l e nouveau b a n q ues.
ministre de l a C u lture, a r e m porté un t e l succès .. . 4 1 c' est pourquoi il reçoit une a l l ocation l ogem e n t .
e 1 Lou is XIV avait l e don de se mettre en scè n e , . . . 5 1 de l à son surnom « l e Roi Sol eil » .
f 1 La poste se p rivatise . . . 6 1 c' est pour c e l a q u ' a uj ourd' h u i , i l est m a l vu d e
g 1 Nous avons gardé des traditions aristoc rati q u es, cou p e r s a sa l ade avec son couteau.
7 1 q u' on n e s'y retrouve p l us !

4 Complétez les phrases à l'aide des verbes que vous conjuguerez :


permettre - susciter - p roduire - p rovoq ue r - causer
cu
Exem p l e : L'incendie du ministère des Finances a causé de grandes joies aux débiteurs de l'État. .z::.
u
...
a 1 La v i site d u chef de l ' État . . . . . d e signer de n ou- c 1 Les nouv e l l es d i spos i t i ons du travail dom i nica l d
veaux contrats. . . . . . des m éconte ntements chez les ouv rie rs des E
c
b 1 Le concert d e ce chanteur homophobe et sexiste grandes surfaces. cu
cu
. . . . . une vive réaction dans la pop u l ation et dans l a d 1 La nouv e l l e loi sur l e tél écharge ment légal . . . . . ...
classe politiq u e . l ' a d m iration d u m il ie u de l a m usiq u e . 0
...
.,

.z::.
..

5 Comparez les modes des verbes utilisés dans les phrases suivantes. Q u e remarquez-vous ?

a 1 Le roi Louis XV I ava i t l e pouvoir a bsol u de sorte c 1 Arrangez-vous de façon q u ' i l p e rde l es élections
que person n e ne pouvait le contredire . m u nicip a l es.
b 1 Le part i fera tout e n son pouvoi r pour son c a n di­ d 1 Le roi Fra nçois 1"' s' est a rrangé d e t e l l e manière
dat, de sorte q u' il soi t réé l u . q u e Léon ard de Vi nci a pu v e n i r trava i l l e r en France.

6 Reliez les phrases par une expression de conséquence. Utilisez l e maximum d'expressions.
Exem p l e : Il a réussi ses examens. Il a travaillé beaucoup. _. Il a tellement travaillé qu'il a réussi ses examens.

a 1 Rose l y n e , q ui vote à droite, se sent rej et é e . d i l l a p e rd u l a gue rre . Napol éon est arrivé e n
Ségol èn e , Martine et É l isabeth votent à gauche . retard s u r l e cha m p d e batai l l e .
b 1 Les u n i v e rsit a i res et l es enseign ants d e e 1 L e cou p e ret de l a guil l ot i n e était m a l aiguisé.
la Sorbon ne o n t fa i t l a grèv e . L e s exa m e n s fi n aux La tête n'a pas p u être coupée .
ont été a n n u l és.
c 1 Aline J u p ette était im pop ul aire . El l e a d û
démission n e r.

115
ATE
PROJET POUR
UNE « ÉCOLE NOUVELLE »

Vous êtes le proviseur d'un lycée français dans votre


ville. Vous a vez des idées pour créer une nouvelle
école. Rédigez sous forme d'article un projet pour
une revue d'éducation. Parlez des principes, de la
pédagogie, de l'encadrement et des moyens que
vous voulez mettre en œuvre.

Démarche
Par t r o i s :
1 P ré p a ra t i o n PORTRAIT
• V o u s vous m ettez d ' a c c o rd s u r l e p roj et q u e vous
voulez défen dre.
Vous allez présenter oralement une personnalité
· Vous fixez vos o bj e ctifs.
historique de votre pays.
• Vous trouvez et fo r m u l e z b ri èvement vos
arguments pour chacun des d o m a i n es .
Par groupes de deux ou t r o i s étud i a nts :

2 Rédact i o n . Démarche
Vous respectez l e s étapes s u i v a ntes : 1 C h o i s issez u n e p e rso n n a l ité.
· Vous décrivez l a situat i o n act u e l l e avec ses 2 Rec h e rc h ez des docum ents et des i l l ust rat i o n s
dysfo n c t i o n ne me nts. (dans l es d i c t i o n n a i res, s u r Internet, dans l e s
· Vous i n d i q uez l e s c h a nge m e n ts nécessa i res et ouvrages à votre d i s p o s it i o n ) .
e x p osez vos p ro p o s i t i o n s . 3 Prenez des notes sur l a b i ogra p h i e de votre
· Vous c o n c l uez e n décrivant l ' i m p act p r o b a b l e p e rs o n n a l i t é e n précisant ses p a rt i c u l arités.
de ce p roj et s u r l ' e n s e m b l e de l a s o c i été. 4 J ustifiez votre choix e n so u l i gn a n t l ' i m p o rtance
• Vous d o n n e z un titre à votre a rt i c l e . q u e cette p e rso n n a l i t é a eue dans l ' h isto i re d e
votre pays.
3 Présentat i o n 5 Présentez votre p o rtrait à l a c l a s s e .
· Vous p r é p a rez votre présenta t i o n (atte n t i o n à
l ' i nt o n a t i o n et à la vitesse ! ) .
· Vous p résentez o ra l e ment votre p roj et à l a c l asse
( c h a q u e p a rt i c i pant p e ut p re n d re e n c h a rge une
p a rt i e du texte) .

4 Votez pour le m e i l l e u r p roj et ( l e p l us o r i g i n a l ,


l e p l u s réal iste, l e m i eux p ré s e n t é ) .

116
é

E L'AIME, un peu,
beaucoup...
) ((Les meilleurs moments de la vie
à deux, c'est quand on est tout
- Parler du sentiment amoureux et amical.
Écrire un texte sur les sentiments à la manière de...
- Déclamer une poésie en vers.

) seul.)) - I nventer deux strophes d'un poème.


- Rédiger la suite d'un journal intime.
Picrr� DAc Écrire une lettre d'amour.
L�---- - Créer un test de personnalité.
117
REGARDS SUR

DIFFERENCE

Aux États-Unis, l'adultère est une faute qui se


paie cher. En France, c'est un aléa constitutif du
mariage, qu' il vaut mieux gérer par le secret
ou le pardon.

5 À en croire les stéréotypes américains, les Français ont


une passion pour l'adultère. Dans les faits, les Français or·
dinaires sont aussi attachés à la fidélité que les Américains.
D'après les sondages, la fidélité est la première qualité que
les femmes françaises recherchent chez un compagnon,
JO tandis que les hommes placent la tendresse légèrement
avant. Les enquête nationales montrent que le Français
sont plus fidèles que les Américain tant avant qu'aprè
le mariage : en France, 3,8 % des hommes et 2 % des fern·
mes déclarent avoir eu plus d'un partenaire au cours de
15 l'année écoulée, alors qu'ils sont respectivement 3,9%
et 3,1 % aux :Ëtats-Unis. Cependant, lorsque les Français
trompent leur conjoint, ils gèrent la chose différemment
des Américains. Les Français ont tendance à penser que

Entrée en matière 2e lecture


Lisez le titre: quelle est la différence entre Quel est«l'ingrédient» psychologique qui fait
«infidélité coupable» et« adultère prévisible»? la différence entre Français et Américains? Selon
À votre avis,laquelle des deux expressions pourrait vous, d'où provient-il?
s'appliquer à la France? 6 Comment les Français gèrent-ils cette double vie
Lisez le chapeau: cela confirme-t-il vos sans se tourmenter?
suppositions? 7 Pourquoi les Français ne se préoccupent-ils pas
des affaires de cœur de leurs dirigeants?
l'e lecture
Quelle est, en général,la réaction des Français,
au contraire des Américains, quand ils découvrent
l'infidélité de leur partenaire?
Dans l'adultère,qu'est-ce qui dérange le plus
les Américains?

1«ASSEZ PARLÉ D'AMOUR»

l 'e écoute �e écoute


1 Quel est le titre du roman dont on parle? 4 Qu'est ce qui va provoquer la rupture de ces
Qui en est l'auteur? femmes avec leurs vies d'avant?
5 Comment l'auteur voit-ilia relation amoureuse?
2e écoute 6 Sur quelle contradiction l'amour est-il parfois
'1 Quelle est la trame de l'histoire? fondé?
Que se passe-t-il d'étrange?

118
LA FRA CE

Infidélité coupable contre adultère prévisible


l'infidélité est l'un des écueils prévisibles du mariage et ne L'une des raisons pour le quelles les Américain ne com­
10partent pas du principe que le conjoint infidèle doit être prennent pas le règles françaises en la matière, c'est que
chas é du domicile conjugal. J'ai constaté lors de plusieurs 4 0 le premier de Françai fonctionne selon des norme dif­
entretiens que ce qui choque le plus les Américain en férentes. En France, la qualité de éducteur fait en effet
ca d'adultère, « ce n'est pas le sexe mais les mensonges » . partie du profil présidentiel. Le électeurs français souvent
E n revanche, les Français n e voient pas grand mal à dire ne savent pas ce que font leur dirigeants derrière de por­
quelques mensonges di crets pour protéger un conjoint tes do es. Avec une législation qui protège strictement la
d'une information déplaisante. La culpabilité est une 45 vie privée et la relation con anguine qu'entretiennent les
compo ante importante de l'adultère américain et peut médias et les personnalités politiques, la presse n'ose pas
conduire un conjoint volage à des aveux pontanés. dire grand-chose de la vie privée de ces dernières. Peut­
En France, le conjoints infidèles ont moins de mal à être les Français ont-ils plus tolérants que les Américains
' penser qu'ils ont fait un choix malheureux mais pragma­ en matière d'infidélité présidentielle parce qu'il ont eu
tique. Un Françai s'est montré perplexe quand je lui ai 50 pendant des siècles de monarque adultère . Quoi qu'il
demandé s'il avait commencé une thérapie pour maîtriser en soit, lorsqu'ils parlent de conquêtes de leurs personna­
le stress provoqué par le fait de jongler entre sa femme lités politiques, ce n'est pas pour faire la morale, mais pour
et sa maîtresse. Au bout d'un an d'une relation extracon­ montrer qu'ils sont dans la confidence.
jugale, il venait précisément de laisser tomber un théra­
peute qu'il voyait depuis ix ans. «J'ai réglé la question, Pamela DRUCKERMAN, Los Angeles Times,
m'expliqua-t-il. Le problème, c'était le mariage et le sexe. » dans Courrier international, n• 948, l"" janvier 2009.

::s
cu
CL
c
::s
Vocabulaire Selon le texte,les Français seraient plutôt cu
..

Associez les termes suivants à leur équivalent. fidèles. Comment expliquez-vous ce paradoxe? E
a des écueils 1 étroite Dans votre pays,l'adultère est-il plutôt perçu d
..

b volage 2 dans la sphère privée comme en France,ou comme aux États-Unis? ·-


c jongler 3 des obstacles Argumentez en don nant des exemples.
d derrière les portes 4 passer habilement
closes d'une chose à une autre
e consanguine 5 inconstant

PR CTIO O RALE
Pensez-vous, comme l'auteur, qu'une passion
amoureuse puisse naître dans la différence absolue
ou, au contraire, qu'elle doit faire apparaître
? des points communs de civilisation,de culture et
d'intérêts? Illustrez vos propos en donnant des
exemples, réels ou inventés.

119
VOCABULAIRE> les sentiments
et les émotions
GÉNÉRALITÉS l'appréhen ion (f.) malheureux (-eu e) LA SURPRISE
l'émotion (f.) craindre la mélancolie la on ternation
éprouver la crainte mélancolique on terner
inspirer ffrayant(e) la peine ébahi(e)
manifester effrayer peiner 'tonnant(e)
montrer épouvantabl ex p ressions : l'étonnement (m.)
res entir épouvanter avoir le cafard ([am.) étonner
le sentiment l'horreur (f.) avoir le spi en la stupéfaction
sentir la frayeur broyer du noir tupéfait(e)
touchant(e) la frou e ([am.) surprenant(e)
la panique 2 Trouvez le nom qui surprendre
LA COLÈRE paniquer correspond à chaque forme surpris(e)
la fureur la terreur de tristesse:
ex p ressions :
furieux(-euse) terrori er le cafard- le chagrin -
tomber de nue
1' indignation (f.) le tra le désespoir- la douleur -
en bou h r un coin
indigner la trouille ([am.) la mélancolie.
(à quelqu'un) ([am.)
la rage ex p ressions : a 1 Gladys vient de perdre
son père.
se fâcher avoir le trouillomètre à L'AB�TTEMENT (m.) 1
vexer zéro ([am.) b1 Georges a 80 ans, il pense
LA REVOLTE
à sa jeunesse radieuse.
ex p ression : avoir les jetons ([am.) décourageant(e)
c 1 Eurydice vient de se
mettre hors de soi séparer de son amoureux.
le découragement
1 Trouvez le nom qui cor- décourager
d1 Hélène est à nouveau
L'ÉNERVEMENT (m.) res pond à chaque forme de la résignation
1
sous antidépresseur.
peur:
agacer 1 Tout va mal dans le se résigner

1
e
l'angoisse - la frayeur - la
l'agacement (m.) monde et en plus, il pleut la révolte
panique - la terreur - le
contrarier sans cesse. se révolter
trac.
la contrariété
a 1 Elisa attend son fiancé
LA JOIE LA MÉFIANCE 1
énerver depuis des heures.
tendu(e) le bonheur LA CONFIANCE
b1 Benoît a vu le film Le
onfiant(e)
la tension Crime de l'Orient-Express.
content(e)
enjoué(e) se confier
c 1 La lumière s'est éteinte
LA GÊNE épanoui(e) la méfiance
dans le métro.
gai(e) méfiant(e)
l'embarras (m.) d1 Adeline se promène toute
mbarras er seule au fond des bois, il est heureux(-euse) e méfier
emb•ter ([am.) minuit. joyeux(-eu e) le soupçon
gêner e 1 Paul doit aller à un entre- se réjouir soupçonner
la honte tien d'embauche. ex p ressions :
LA SYMPATHIE 1
être aux ange L'ANTIPATHIE (f.)
L'INQUIÉTUDE (f.) 1 LA TRISTESSE être ur un petit nuage
LE SOULAGEMENT l'abattement (m.) la ompa ion
nager dans le bonheur
inquiet(-ète) abattu(e) hostile
inquiéter l'hostilité (f.)
accablé(e) 3 Complétez ces phrases
la préo cupation l'accablement (m.) 1'indifférence (f.)
avec les adjectifs suivants:
préoccuper amer(-ère) le mépri
content- gai- heureux-
le souci l'amertume (f.) mépriser
joyeux.
soucieux(-euse) attrister a 1 Peter est .. . . . , il revient
la pitié
le traca blesser de voyage et sa copine
plaindre
apai er le chagrin l'attend à la gare avec u n rassurer
oulager chagriner bouquet de fleurs.
b1 Sonia est . .... , elle va être
LE SOUVENIR
la dépres ion
LA PEUR la déprime maman, elle qui n'y croyait la nostalgie
affolé(e) déprimer plus. nostalgique
l'affolement (m.) désespérer c 1 Yann est . . . . . , il a fait la la rancune
1'angoi se (f.) le désespoir fête et il a bu beaucoup de le regret
angoisser la détres e champagne. le remords
1'anxiété (f.) la douleur d1 Tatiana est . . . . . , elle a
appris qu'elle avait réussi
anxieux(-euse) le malheur
son examen de français.

120
ACTIVITÉS
1 les substantifs q u i exp r i m e nt u n senti ment 2 Écoutez ces dix p h rases et dites à
n'ont pas touj ours u n verbe co rresp o ndant . quel sent i ment el les vous font penser.
Trouvez les structures verbales qui co rrespon­ Répétez - les e n mettant l e t o n .
dent aux noms suivants.

Exemple : la piti é--. a voir piti é de ou plaindre


a I le bonheur e 1 la honte
bIla peur f I la curiosité
c I la confiance g I le chagrin
d I le remords h !l'indifférence

1 LA FEMME ROMPUE
L«d.i 13 �· Le4 Sa!i«a.
�je He�� d'eue ueeu:, �· Le� He d«<Ze
fi« � et� ta.Hd/4 � f«1«4 � � � à.
'euee

t'� � ?tia, j 'ewaU ta � 4eMk. 1t ét4it �, w. a«44i .

2«ad te �-� a. a{tftdi ta C'Q(pl� fuJ«1t �ame, il. m'a.


� � �: (( 1te te tea {tM eH- �. - 1te te tea {tM eH­
�. >>A�� �, il. a. � eHCMe euee � ta tête f.leiZ4
H«Ji: il. fi Mait daH4 4e4- �% euee a.Hûété <j«i m'a.�· Le
dkofta9e m'a. ftatt4 �· Le4 � tt·� e�e
�, e. 'e.a eue � a«.�. Le jd tt 'ettt � d«. dOt� ta
�d'eue adiea.
...
cu
E
[ ... ]
15�. ...I:S
'P�? pe me � ta tête a«.% IH«<t4 � cette iHefuU4e. pe �e
'
ai ·-

fta4 aimé fteHda4 � aHtt eue 4atad 1 pe He 4«i4 {tM, � te


tùWoil:., � 0«- euee � ! e 'ét4it 'téd e.et afflO«<f. eHtlze f«1«4
euee ,

"'était 40tieU ..
a«44i ��ta�. s� a fi Mait
u teHtft4 F- fta.444it et md je tee te � ftM. Le � d«. temft4 ,

tu � d«.e4 a«.% ea4% � � : eJOdà., il. fi a. (!«. � � 40H.


� {tait ta ea«.% d«. temft4 ?1tai4 aiM4. �{tM d«. Hti&e?
.

Simone DE BEAUVOIR, La Femme rompue,


Gallimard, 1967.

Entrée en matière Vocabulaire


1 Observez la présentation des deux textes. Quel 5 Trouvez des synonymes pour :
en est le genre littéraire? a Ile jet c la mégère
b Il'impasse d l'érosion
l'" lecture
2 Quelle est la situation le 1 3 septembre? PRO DU CTION O RALE
Et quelle est la situation quatre mois plus tard? 6 Comment réagiriez-vous si votre partenaire vous
trompait? Vous le/la quittez, vous vous résignez,
2"lecture vous faites de même, vous trouvez un arrange­
Imaginez, à partir des éléments du texte, ce qui ment...? Justifiez votre réponse.
s'est passé entre ces deux moments.
PRODUc-10 ÉCRITE
7 Quatre mois ont passé : écrivez la suite du journal.
Le llmai ...
121
IAVEC EUX
On s'est connus à l'école, en colonie ou au sport
On s'estjaugés, on s'est parlé, ces p'tits débuts qui
valent de l'or
La vie a fait qu'on s'est revus, l'envie a fait qu'on est
5 restés
Ensemble autant qu'on a pu, sentant qu'ça allait
nous booster

On a su, dès nos débuts, qu'il y avait quelque chose de


spécial
IO Mes lascars m'ont convaincu que leur présence m'était
cruciale
Alors, on se souffle dans l' dos pour se porter les uns les
autres
On s'est compris sans même s'entendre, chaque fois
15 qu'on a commis des fautes

Et puis, c'est en équipe qu'on a traversé les hivers


Et les étés ensoleillés, les barres de rire et les galères
Ils m' sont devenus indispensables, comme chaque
histoire a ses héros
20 Ils sont devenus mes frangins, mes copains, COMPRÉHENSION ORALE
mes frérots
Entrée en matière
On forme un bloc où l'intégrité s' pratique pas à 1 Lisez cette définition.
moitié Le siam est une forme de poésie sonore considérée
Etje reste entier aussi parce qu'ils m'ontjamais comme un mouvement d'expression populaire, initia­
25 diminué lement en marge des circuits artistiques traditionnels,
Au cœur d' cette cité, ils m'ont bien ouvert les yeux aujourd'hui largement reconnu et médiatisé. C'est un
Pour éviter les pièges à loups desjaloux envieux
art du spectacle oral et scénique, focalisé sur le verbe
d' not'jeu
et l'expression brute avec une grande économie de
J'auraijamais assez de salive pour raconter tous moyens, un lien entre écriture et performance.
jO nos souvenirs http:/jfr.wikipedia.org
Ils ont squatté dans mon passé et s'ront acteurs
Connaissez-vous le siam? Si oui,qu'en pensez-vous?
de mon avenir
On a tellement d'histoires ensemble qu'j'ai
l'impression d'avoir cent ans l'� écoute
35 Nous on s' kiffe 2 De quel sentiment est-il question dans ce siam?
et ca s'entend, 3 Expliquez son titre,Avec eux.
f
on ait du bruit,
et pour longtemps
2� écoute
On s' dépense beaucoup même avec walou dans 4 Quels souvenirs (lieux,situations, activités) sont
4 les poches
évoqués? Que nous appren nent-ils sur l'origine
L'adversité on la connaÎt, on en a fait un parent
proche
sociale de ce groupe d'amis?
J'ai tellement squatté leurs caisses qu'on croyait 5 Quelle conception de l'amitié y est véhiculée?
qu'j'y habitais Justifiez votre réponse par des extraits du texte.
4 C'était notre coffre-fort où toutes nos idées
6 Quels passages montrent que le siam des deux
s'abritaient
amis se nourrit de leur amitié?
Avec euxj'ai moins de failles, avec euxje me sens 7 Retrouvez le couplet donnant une définition de
de taille l'amitié. Expliquez-la.
Avec eux rien queça taille, ça tient chaud quand y
caille
Avec euxj'ai moins de failles, avec euxje me sens
de taille
Bien posé sur les rails, on a la dalle et on graille
(. ..]
Interprètes: GRAND CORPS MALADE et John Puce'
Paroles: GRAND CoRPS MALADE, John Puce' 1
Musique: FEED BACK

La chanson est transcrite intégralement p. 205.

122
Vocabulaire 10 Expliquez les passages suivants :
8 Relevez les synonymes d'«ami». a 1 «Ils ont s quatté dans mon pass é et s 'ron t
Cherchez dans la chanson un équivalent en argot acteurs d e m o n a venir »
de : b 1 «Pour nous , glander c 'est taffer »
..
a 1 motiver g 1 faire froid c 1 «Para Ît que l 'entoura ge , ça chan ge vachement
b des fous-rires h avoir faim quand t 'as la cote »
c des moments diffici­ i manger
les,des épreuves j 1 raté PRODUCTION ORALE
d s'aimer k 1 des vêtements 1 1 Que pensez-vous de cette conception de l'ami­
e 1 rien I l un clochard tié? La partagez-vous? Sinon, quelle est la vôtre?
f 1 des voitures

' A

LETTRE A MOl-MEME...
J'aime« la v ie» ... j'aime aimer, j'aime écrire, j'aime
avoir de enfant et j'aime une bel le manifestation de
COMPRÉ HENSI ON ÉCRITE
rue, un bal de 14 j uil let, j'aime être en colère et trans­
Entrée en matière
portée de joie, j'aime boire, et manger trop. J'aime na­
ger et marcher dan le vent, faire des scènes et pleurer
À la question« Qu'aimez-vous?», quelle serait
au cinéma. J'aime par-des u tout les fêtes, les long votre réponse?
repas prémédité , les bougie dan le chandelier en bois
coloré, trop de fruit dans un énorme plat, trop de vin l'• lecture
dans les cruches en terre, trop de gens, trop de fumée, 2 Qu'est-ce qui différencie le second paragraphe
une tarte gigantesque, l a surexcitation de enfant , une du premier? ::s
gifle donnée à l a hâte, de crêpes fumante , le boule Gl
a.
brillante de 1'arbre de oël et je voudrais me couper c
2• 1ecture ::s
moi-même en tranches comme le pain de seigle sur la
3 Dans tout ce que l'auteur aime, observez-vous
..

table de b i , et me di tribuer à tous ceux qui sont là. Gl


des différences? Si oui,lesquelles? E
J'aime me parents parce qu'il sont me parents, me
tS
enfant parce qu'il ont mes enfant , j'aime mon mari 4 Pourquoi l'auteur aime-t-elle l'idée de la mort? ..

et moi-même, mon travail, mes ami , le monde et les ·-


hommes ... Vocabulaire
J'aime «la vie» donc. Dirais-je: je l'aimai ? Et 5 Cherchez dans le texte un équivalent de :
j'aimai , j 'aime l'idée de mort qui met un terme conve­
a 1 se mettre en colère d l ies pichets
nable à cette aventure qu'il ne conviendrait pa de
b sans aucune spon- e 1 une claque
poursuivre indéfiniment. Ce que je n'aime pa , c'e t
cette tendance (la mienne autant que celle de autre ) à
tanéité f l'empressement
e noyer dan cette vie, à s'y perdre, à en faire une mort c le bougeoir g la céréale noire
prématurée, même i ce n'est qu'une«petite mort».

t Françoi e MALLET-JORIS, Leu re à moi-même, RODUCTION ÉCRITE


Julliard, 1963.
Et vous, qu'aimez-vous dans la vie? À la manière
de Françoise Mallet-Joris, écrivez à votre tour un
texte dans lequel vous passerez de l'humoristique
au grave et du futile au profond. Faites preuve
d'originalité.
Exemple :j'aime ce qui est m élancoli que , mais
j 'aime le rire de ma voisin e , comme j 'aime les
p êches , les joues de ma gran d -m ère , parler la
lan gue de Moli ère mais aussi celle de Goeth e ,
e tj 'adore l a fourrure d e m o n chat qui ronronne
sur moi...

Déborah CHOCK,
Vive la vie, 1958.

123
JI

VOCABULAIRE/GRAMMAIRE> la certitude/
le doute
LA CERTITUDE Il va de oi que ... Il n'est pas impossible que ... Je ne suis pa convaincu(e).
C'est sûr 1 certain! ex p ressions : Il e pourrait bien que ... Je n'en suis pa ( i) ûr(e).
Éventuellement. Je ne sai pas (trop) si ...
Il n'y a pas de doute. J'en mettrais ma main
J'en suis sûr(e)/ ertain(e). au feu. Il y a des chances que ... Je ne ai pa (trop) quoi
J'en suis persuadé(e) 1 J'en mettrai ma main Ça se pourrait. dire/penser.
convaincu(e). à couper. Je me demande si ...
ans aucun doute. Ça se voit comme le nez Peut-être (tout comme Je uis sceptique.
C'est indubitable/ au milieu de la figure. sans douce) peut être pla é Je n'y crois pas trop.
inconte table. C'e t clair comme d 1 'eau derrière 1 verbe ou en Ça me lai se perplexe.
Je vous assure. de roche. tête de phra e, mais avec
Ça ne fait pas 1'ombre inversion du ujet. POUR UN DOUTE PLUS FORT
d'un doute. RECONNAÎTRE Il connaÎt peut-être la réponse. Je ne peux pa croire
Je ne doute pas de (+ nom) UNE ÉVIDENCE ou Peut-être connaÎt-il/a que ...
On ait bien que ... Il faut (bien) admettre/ réponse. J'ai du mal à croire qu
C'e t un fait que ... reconnaître que ... En françai oral plus fami­ Je n'arrive pas à croire
Il faut bien e rendre lier, on emploie peur-être que ...
ontrairement aux à 1'éviden e. que en début de phrase. Je n'arrive pas à me faire
apparences, sam Jouee et Peut-être qu'il comprendra. à cette id 'e.
sûrement n'expriment pa LA PROBABILITÉ Ça me paraît invraisem-
C'est probable. L'IMPOSSIBILITÉ blable/inimaginable.
un certitude absolue mai
une forte probabilité. Pour Probablem nt. Ce n'e t pas po sible. C' t surprenant!
une certitude ab olue, an doute. C'est impo sible. Ça rn' étonne.
employez sans aucun Joute. C'est exclu. Ça rn' étonnerait!
L'IMPROBABILITÉ C'e t hors de que tion.
EXPRIMER L'ÉVIDENCE C' e t improbabl . METTRE EN DOUTE
C'e t peu probabl LE DOUTE C'e t vrai?
Ça ne fait aucun doute.
Il e ·t évident/certain que ... Il y a peu de chances que ... Ça dépend. Croyez-vous vraiment
C'e t une évidence. Pas forcément. que ...?
Il est clair/manife te que ... LA POSSIBILITÉ J'hésite. Vou en ête ûr(c)?
De toute évidence, ... C'est (bien) po ible. J'ai un doute/j'en doute. Ce n'est pas possible!

ACTIVITÉS
1 Dans les p h rases suivantes, rem p lacez: les 3 Dites si les p h rases suivantes exp r i ment
expressions en ital i q ue par je crois o u je ne la réal ité, la probabil ité, la p o ss i b i l ité ou
crois pas. l ' i m poss i b i l ité.

a 1 je n 'ai pa s l 'impre ssion que tous les hommes a 1 j'aurais éventuellement besoin de ton soutien.
soient à ses genoux. b I ll est probable qu'elle ne se mariera jamais.
b Il / me sem ble que je l'ai vu sortir avec mon c1 Il est amoureux? Ça se peut.
meilleur ami. d 1 I l est hors de question que je fasse la lessive
c 1 je doute qu'il dise la vérité. pour toi !
d 1 je prétend s qu'il est indispensable de faire e I ll n'est pas exclu que l'odorat joue un rôle
la paix. important dans l'amour.
f I ll y a des chances que Gilles se paese.
2 Dites si les p h rases suivantes expri ment g I ll est incontestable que Christelle s'embellit
la certitude o u u n l éger doute. depuis qu'elle est amoureuse.
a I ll sera sans doute l'homme idéal. h 1 Agnès et Patrick viennent encore de se disputer.
b 1 C'est sûr, il sera l'homme idéal. C'est clair comme de l'eau de roche.
c 1 Sans aucun doute,il sera l'homme idéal.
d I ll sera sûrement l'homme idéal.

124
GRAMMAIRE> indicatif ou subjonctif?
ÉCHAUFFEMENT
1 O bse rvez les p h rases suivantes. Q uel est a 1 Je pense que tu as tort.
le mode empl oyé pour le deux i è me verbe b 1 Je suis convaincu qu'il acceptera.
( indicatif ou subjon ctif) ? Justifiez son e m p l o i
c 1 Nous ne croyons pas qu'il puisse venir.
en indiquant c e qu'exprime l a proposition
d 1 I l se peut qu'il pleuve demain.
principale: certitude, doute, senti ment,
probab i l ité, volonté, o p i n i o n , poss i b i l ité.
e 1 Il est probable qu'il neigera.
f 1 Je suis heureux qu'elle se soit fiancée.
g 1 J'aimerais qu'il apprenne à être heureux.

Idées suivies de que + indicatif Idées suivies de que + subjonctif


La certitude/la réalité La déclaration Le doute/l'incertitude La volonté/le souhait
être sûr(e)/certain(e) dire douter vouloir/désirer/
savoir affirmer ne pas être sûr(e)/ souhaiter
il est vrai/exact déclarer certain(e) accepter/refuser
être convaincu(e) annoncer ne pas croire/penser j'aimerais (bien)
La pensée/l'opinion prétendre Penses-tu?/Croyez- il est préférable
penser/croire Les sensations vous? La possibilité
Tu penses? 1 VOir Les sentiments il est (bien) possible ::s
cu
Vous croyez? entendre être heureux(-euse)/ il est peu probable CL
ne pas douter sentir triste il se peut/il se pourrait c
::s
avoir l'impression/ La probabilité regretter La négation ...

cu
le sentiment il est probable avoir peur/craindre nier E
L'espoir il est dommage �
...

espérer La nécessité ·-
il est nécessaire
il faut
il est indispensable

Les constructions impersonnelles qui expriment une Les constructions impersonnelles qui n'expriment
certitude, une opinion, une probabilité pas une certitude, une opinion, une probabilité
il est évident/ il est clair... il est normal/ il est rare/ il est incroyable/
il arrive...

ENTRAÎNEMENT
2 Ind i catif ou subjon ctif ? d 1 Il est indispensable qu'elle (ne pas croire) aux
Placez qu'il viendra ou qu'il vienne. beaux discours de ce charmeur.
Exemple: je crois qu'il viendra. 1je ne crois pas e 1 Je sens que tu (être) amoureux,cela se voit dans
qu'il vienne. tes yeux.
a 1 j e suis convaincu... d 1 Je crains... f 1 Croyez-vous que les femmes françaises (faire)
b 1 Il est peu probable... e I ll est évident... bonne impression à l'étranger?
c 1 j'ai le sentiment... f 1 Il se pourrait... g 1 Julio,on raconte que vous (collectionner) les
maîtresses.
3 Accordez les verbes à l ' i nd i catif ou au h 1 Je ne doute plus que vous (être) un parfait
subjonctif. tombeur.
i 1 On prétend qu'il (ne pas savoir) de quel côté son
a 1 On dit que les amoureux (être) seuls au monde.
cœur balance.
b 1 je souhaite qu'elle (venir) à l'anniversaire de Paola.
j 1 I l est utile qu'on (connaître) un peu son parte­
c1 Je ne crois pas que l'amour (pouvoir) sauver le
naire avant de s'engager dans une relation durable.
monde.
125
Au bord de l'eau
S'asseoir tous deux au bord d'un flot qui passe,
Le voir passer;
Tous deux, s'il glisse un nuage en l'espace,
Le voir glisser;
5 A l'horizon, s'il fume un toit de chaume,
Le voir fumer;
Aux alentours, si quelque fleur embaume,
S'en embaumer;
Si quelque fruit, où les abeilles goûtent,
10 Tente, y goûter;
Si quelque oiseau, dans les bois qui l'écoutent,
Chante, écouter...
Entendre au pied du saule où l'eau murmure
L'eau murmurer;
15 Ne pas sentir, tant que ce rêve dure,
Le temps durer;
Mais n'apportant de passion profonde
Qu'à s'adorer;
Sans nul souci des querelles du monde,
20 Les ignorer;
Et seuls, heureux devant tout ce qui lasse,
Sans se lasser,
Sentir l'amour, devant tout ce qui passe,
Ne point passer!

René-François SULLY PRUDHOMME, Camille CoROT,


Les Vaines Tendresses, 1875. La Cathédrale de Mantes, 1865.

COMPRÉHENS I ON ÉCRITE PRODUCTION ORALE


Entrée en matière 7 À deux,préparez la lecture du poème ; par
1 Imaginons que vous soyez assis(e) en pleine na­ exemple,l'un lit toujours le premier vers de chaque
ture au bord de l'eau avec votre amoureux (-euse). strophe et l'autre le second,puis présentez votre
Quelles seraient les pensées qui vous passent par interprétation à la classe.
l'esprit? Faites une liste de mots relevant de la
nature et une liste de mots relevant de la pensée. PRODUCTION ECR TE
8 À l'aide de votre liste de mots préparée en
l '" lecture question 1 , ajoutez au milieu du poème deux
Lisez le texte et complétez les deux listes pré­ strophes en essayant de respecter le modèle.
cédentes avec les mots du poème. Que constatez­ Lisez votre production à la classe,et votez pour les
vous par rapport à leur ordre d'apparition dans le strophes les plus réussies.
texte?
Comment est construit le poème? Y a-t-il des
rimes? Quelle est la longueur des vers? Que remar­
quez-vous à la fin de chaque deuxième vers?

2"/ecture
4 Dans ce poème,à quelles sensations l'amour
est-il associé?
5 Quel est le rapport des amoureux au«monde»?
En comparant la première et la dernière strophe,
que pouvez-vous dire sur la symbolique de l'eau et
de l'amour?
126
AMOUR UN JOUR, AMOUR TOUJOURS
COMPRÉHENS I ON AU D I OVI SUELLE
l'' visionnage (sans le son)
1 Identifiez les lieux et les personnages. Faites des
hypothèses.

2• visionnage (avec le son)


2 Pourquoi la dame se trouve-t-elle dans cette
salle d'attente?
3 Comment perçoit-elle la solitude et la vie à deux?
Quelles sont les réactions de l'homme face aux
q uestions de la conseillère? Pourquoi cherche-t-il
une compagne?
5 En quoi l'entretien avec la conseillère est-il
drôle?
À votre avis,quelle est probablement la profes­
sion de l'homme? Justifiez votre réponse par des
exemples.

PRODUCTION ÉCRI TE PRO DUCTION O RALE


7 À la manière de cet extrait, écrivez à deux 8 En scène ! Jouez la scène écrite en activité 7
un dialogue entre un(e) conseiller(-ère) devant la classe, qui doit deviner la profession du ::::1
QI
matrimonial(e) et un(e) client(e) dont vous client. CL
c
choisirez la profession sans la révéler (par 9 La composante matérielle est-elle aussi impor­ ::::1

exemple: dentiste,agent de pompes funèbres, tante que le lien sentimental dans la vie à deux? QI
..

chanteuse lyrique...). Argumentez en donnant des exemples concrets. E



10 Imaginez la suite du film. L'homme va-t-il ..

rencontrer une partenaire? Comment se passera QI


·-

leur relation?

SONDAGE: «LES FRANÇAIS ET L'AMOUR»


En ce moment, êtes-vous amoureux(-euse) ?

Hommes Femmes

• Oui, passionnément
• Oui, beaucoup
Oui, un peu
Non, pas du tout

Source: TNS Sofres, « Les Français et l'amour>> , mai 2009.

COMPRÉHENS ION ÉCRITE P RODUCTION O RALE


1 Observez les résultats de ce sondage. 3 Que seriez-vous prêt(e) à faire par amour?
Que remarquez-vous globalement? Classez par ordre d'importance les sacrifices que
2 Quelles sont les différences entre hommes et vous feriez par amour. Exemples: quitter votre
femmes? Comment les expliquez-vous? pays, renoncer à votre carrière... Commentez votre
classement et justifiez vos choix.

J
VOCABULAIRE> l'amour et l'amitié
LES SENTIMENTS LES PERSONNAGES UN PEU D'ACTION la séparation
l'affe tion (f.) l'amant(e) l'agence matrimoniale se éparer
aimer l'ami(e) l'adultère (m.) le sexe
1 'amitié (f.) amical(e) l'amour (m.) fou la sexualité
l'amour (m.) 1 'amoureux(-eu e) une aventure sexuel(! )
l'attachement (m.) le/la charmeur(-euse) le bai er tromper
'attacher à le compagnon 1 la bi l'union libre (f.)
être attaché(e) à la compagne le bisou Yolage
attirant(e) le/la conjoint(e) la caresse
LES PETITS MOTS D'AMOUR
attirer le/la concubin(e) cares er
le coup de foudre le copain /la opine le charme mon ange (hommeljemme)
fidèle le couple le concubinage ma bi he (femme)
fou 1 folle d'amour le coureur de jupons (Jam.) la drague ma caille (femme)
la fidélité le Don Juan draguer mon chat (homme !femme)
la haine le/la dragueur(-euse) (fam.) s'embrass r mon chaton (erifam)
haïr l'époux/l'épou e s'enlacer mon cœur (erifam)
l'infidélité (f.) la maîtresse 1 'étreinte (f.) mon chéri 1 ma chérie
infidèle le/la pacsé(e) s'étreindre mon lapin (erifam)
la jalou ie la/le partenaire faire la cour mon loup (homme)
jaloux(-ou e) le/la petit(e) ami(e) les fiançailles (f. pl.) ma prince e (femme)
passionné(e) le/la séducteur(-trice) e fiancer ma puce (erifam)
la pa ion le tombeur (Jam.) le Oirt mon trésor (homme !femme)
plair Oirter
le plaisir 2 Dons la liste ci-dessus, fréquenter 4 En fronçais, on donne
beaucoup de surnoms
;,;,;;...o
rornantique;: -;a;,c.;;;� relevez les synonymes de le mariage
affectueux à son amoureux
la séduction séducteur/séductrice. e marier
3 Dons la liste ci-dessus,
(-euse) , mais aussi aux
séduire le PACS
personnes que l'on aime
la sensualité relevez les personnes unies se pacser
par les liens du mariage ou ( enfants, grands-parents,
la tendre e une passion omis ) , voire aux animaux
du pocs. quitter de compagnie ( chat, chien,
1 Quels sont les mots se la réconciliation cochon d'Inde ... ) .
rapportant à l'amour, ceux se réconcilier Utilisez-vous aussi des mots
se rapportant à l'amitié et la relation 1
comme ceux-ci dons votre
ceux pouvont se ropporter à rompre longue? À quelle occasion?
ces deux sentiments? la rupture Pour qui?

ACTIVITÉ
C o m p l étez l ' h i st o i re avec les mots suivants : accompagnés ! Quelle histoire ! Elle fixa François
amant romantique- époux- un baiser- des ca­ discrètement,mais Mathieu, très malin, comprit
resses- coup de foudre- coureur- étreintes- se tout de suite la situation. Dans ses yeux ..... passa 7
fréquentaient- fou d'amour-jalousie- maîtresse­ un éclair de ..... . Chloé était la femme de sa vie. •
passionnés- se réconcilièrent- s'étaient séparés.
..... et incontrôlable comme il l'était, il donna ..... .&
Un beau jour de septembre, sur le quai de la gare de fiévreux à sa dulcinée sous les figures ébahies de •
Lyon, à Paris,une jeune femme, nommée Chloé,fit François et Daphné qui ..... en cachette. Devant ce
tomber son journal. Un beau jeune homme, nommé spectacle, ils en firent tout autant ...
Mathieu,se précipita pour l'aider, et ce fut alors Le garçon de café Georges et la serveuse Michèle,
un vrai ..... . Mathieu, ....., lui demanda si elle était qui passaient par là,s'arrêtèrent médusés: ils .....
libre pour aller boire une coupe de champagne au la veille. Fascinés par ces chaleureuses ....., ils
Compartiment Bleu . Comme elle adorait le cham­ .....,submergés par tant d'amour.
pagne,elle accepta immédiatement. Puis arrivèrent Suzanne et Gustave, Jean-Édouard
Arrivés en haut du bel escalier,ils entrèrent dans et Andros, Christelle et Gilles, Coco et Pascalou, et
le salon de la gare et là,stupeur et effroi: Chloé même les deux inséparables chats Pollux et Phili-
aperçut son mari François qui était avec sa ..... dore qui se firent ..... . Ce fut la ronde de l'amour
Daphné. Que faire? Chloé savait que son ..... était au Compartiment Bleu , et c'est pourquoi,depuis ce
un vrai ....., mais se rencontrer là, tous les deux, jour,ce café se nomme le Café de Cupidon .
128
TEST: SAVEZ-VOUS AIMER À LA FRANÇAISE?
Savez-vous bien expri mer vos senti ments
en français ? C h o i s issez l a formule la m i eux
adaptée, en fonction des c i rconstances.

Vous aimez...
 votre ordinateur.
e votre frère.
• votre voisin.

Vous chérissez...
votre commode Louis Xlii.
votre amoureux ( -euse).
votre chaton.

Vous adorez ...


• les fêtes.
reprendre le travail après des vacances
idylliques.
• le dictionnaire.
:::1
cu
Vous idolâtrez... CL
c
votre chemise. :::1
"'
la quiche lorraine. cu

un bel acteur. E
·a
"'

5 Vous affectionnez. . . 8 Vous vous intéressez... ·-

les militaires. • au lave-vaisselle.


les bons petits plats. • aux 1 ivres.
votre lit douillet. .1t. à la choucroute.

Vous appréciez ... 9 Vous désirez. . .


• la politesse des gens. • une baguette.
• l'annuaire téléphonique. .1t. la France.
• la moutarde. • passer une nuit dans les bras de votre aimé(e).

Vous goûtez... 1 0 Vous convoitez...


• à 1 6 heures. • votre amoureux/votre amoureuse.
• le charme d'un roux ou d'une rousse. • ce bel acteur 1 cette belle actrice.
1 aux plaisirs de la table. .1t. en justes noces.
U lATS
·as!D5UDJj Dl ç SlUaW!lUas sap saJuDnu sa1 JpAnOJ�P DJaj snoA !nb (a)SID5uDJj (a)IWD (a)l!lad (a)un a)!A za4JJa4J: • ap wnw1xDw un
·asiD5UDJj an3UDI Di JaAD Ja)J![j Ç zaJuaWWOJ SODA 'IDW SDd )Sa,u aJ: • ap WOW!XDW un
·as!D5UDJj 01 Ç JaW!D zaADS SOOA 'OADJ9 : • ap WOWIXDW un

129
1 LES 7 PÉCHÉS CAPITAUX

.la paresse
Dans nos sociétés du « toujours plus vite », la paresse est un apprentissage
de la lenteur, du retour à soi.
.la ruxure
La jouissance des corps et .la colère
l'exultation de l'esprit sont liées dans La colère, comme toute émotion, est
toutes les traditions, notamment un garde-fou qui nous signale que
celles du taoïsme et de l'hindouisme. notre côte d'alerte est atteinte.
Dans ces civilisations, la sexualité est le pacificateur
un moyen d'atteindre au sacré. 9
1 Le réformiste
.la gourman5ise le généraliste 7 2 Le sauveur .t.'orgueir
Le gourmet est un bon vivant L'orgueil mesuré est une forme
au sens premier du terme : il sait d'estime de soi, nécessaire pour
vivre. Mieux, il sait partager : à se tenir debout. Un moyen de
celui à qui est donné le plaisir de Le penseur 5 4 Le createur se maintenir dans la j ustesse,
manger est également offert celui lié à l'objectivité de ce que nous
de déguster avec l'autre. sommes et de ce que nous faisons.

.l.'a-oarice .t.'enme
Le prévoyant est dans la sagesse par rapport à La facette lumineuse de l'envie est l'admiration.
l'avenir, il se projette dans ses lendemains et agit en [ . . . ] C'est une force positive car elle œuvre au
sorte qu'ils soient sécurisants pour lui. dépassement de oi : l'aveu d'infériorité que l'on se
fait intérieurement n'est pas stérile mais promesse
d'avancée.

Ennéagramme du bon usage des péchés capitaux

COMPRÉHENS I ON ÉCRITE PRODUCTION ORALE


Entrée en matière 6 De quel«type de personnalité» vous sentez­
1 Observez cet«ennéogromme» et relevez les vous le plus proche? Expliquez pourquoi en
sept péchés capitaux. illustrant votre réponse par des exemples.
2 Expliquez sons les lire ce que signifient pour
vous ces sept péchés capitaux. À quoi renvoient­ PRODUCTION ÉCRITE
ils? Que signifie, dons ce contexte, le terme 7 Ajoutez un huitième péché ou schéma, et
«capitaux»? donnez-en deux courtes définitions, l'une positive
et l'outre négative.
l '• tecture
3 Lisez les sept définitions. Que remorquez-vous?
4 Expliquez le titre du schéma.
Un ennéagramme est un schéma utilisé dans les
méthodes de développement personnel. Il détermine
2• tecture
neuf types de personnalités, neuf manières de se
5 Voici quelques mots. Associez-les aux sept définir. Il part du principe que chaque personne a
péchés: l'anticipation, l'émerveillement,la fierté, tendance à donner, dans sa vie, la priorité à une de ces
les plaisirs sensuels, les plaisirs de table, le temps images de soi. Le schéma ci-dessus met en correspon­
de vivre, la protection de soi. dance ces 9 types avec les 7 péchés capitaux.
L_

130
lAMOUR OU AMITIÉ?
« L'amitié finit parfois en amour, mais (( La grande différence entre l'amour et l'amitié,
rarement L'amour en amitié.» c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité.»
Charles C 1 H Cot r > Mtchd Tm R, lf.R

«Le principal ennemi de l'amitié, ce n'est pas << Peu d'amitiés subsisteraient si chacun savait
l'amour; c'est l'ambition.» ce que dit son ami lorsqu'il n y est pas. "
Ph1hppc ()m ' t Blai\t p \S( l

<< L 'amilzë e. tune religion ans Dieu, ntjugement «La femme n'est pas encore capable
dernier. ans diable nonpiLM. Une religion qui d'amitié, elle ne connaît que l'amour. »

n'estpas étrangère à l'amour. Mais un amour oû fncdm:h l\IFlZS<HI

la guerre et/a lzaine ontproscrites, où le silence « L'amitié est toujours yrofita6(e,


estpossible. » ['amour est yarfois nuisi6(e. »

Tth.Jr 81- JH 1 Ill


· ')1 '!QlF

COMPRÉHENS ION ÉCRITE PRODUCTION ORALE


1 Voici sept citations sur l'amour et l'amitié. 2 De quelle(s) citation(s) vous sentez-vous le(la)
Lisez-les et expliquez-les en les reformulant à plus proche?
votre manière. Justifiez votre réponse.
3 Quelle(s) citation(s) vous correspond(ent) le ::::s
cu
moins? Justifiez votre réponse. CL
c
::::s
PRODUCTION ÉCRITE ...
cu
4 À votre tour,rédigez une citation personnelle sur E
l'amour et/ou l'amitié. a
...

cu
·-

1 RECHERCHE D'INDÉPENDANCE
COMPRÉHENSI ON O RALE PRODUCTION ORALE
Entrée en matière 7 Que pensez-vous de la génération«Tanguy»,
1 Lisez le titre. Quel pourrait être le problème c'est-à-dire des garçons et des filles qui restent
abordé dans le contexte de la famille et du couple? chez leurs parents jusqu'à un âge avancé?
Ce phénomène existe-t-il dans votre culture?
e
l'" écoute 8 Confort ou indépendance: que choisiriez-vous?
De quel genre d'émission radiophonique s'agit­ Justifiez votre réponse en donnant des exemples.
il?
Qui sont les intervenants? De qui parlent-ils?

l
:es
2' écoute
Pourquoi Éric écrit-il au psychanalyste de
l'émission?
n-
5 Quels sont les problèmes affectifs et relationnels
avec sa femme et sa mère?
6 Que doit-il faire, selon le psychanalyste, pour
résoudre son problème?

131
GRAMMAIRE> in dicatif, subjonctif ou
ÉCHAUFFEMENT
1 Observez ces c i n q p h rases . L' une d'el les est b 1 Vous avez agi ainsi pour lui être agréable.
co nstruite différemment. Trouvez - l a et dites c 1 Portez ce message avant de lui annoncer votre
pourq uo i . pacs.
a 1 Elle n'est pas venue parce qu'elle avait rendez­ d 1 Elle s'est enfuie de peur que son mari ne la
vous avec son amoureux. surprenne avec son amant.
b 1 Elle est sortie avant qu'il ne revienne. e 1 Carina n'est pas venue parce qu'elle a été
c 1 J'irai à cette soirée à condition que mes amis retenue par son chéri.
soient invités. f 1 Elle a téléphoné à sa mère après avoir eu une
d 1 Lisez ce message avant de prendre une décision. dispute avec ses enfants.
e 1 Elle est heureuse depuis qu'elle a rencontré son g 1 J'irai à ce mariage à condition que mes amis
troisième mari. soient invités.
h I ll est allé à l'anniversaire de son amie Claire,
2 O bservez les p h rases suivantes et j ustifiez bien qu'il soit malade.
le mode employé pour le deuxième verbe i 1 Mon trésor, je t'appellerai une fois que je serai
(i ndi catif, subj on ctif o u i nf i n itif) . arrivée à Porquerolles.
a 1 Cette lettre est arrivée pendant que vous étiez j 1 Gilles a acheté de beaux jouets à Christelle de
en lune de miel. façon à lui faire plaisir.

Conjonctions suivies de l'indicatif Conjonctions suivies du subjonctif


la cause le but
parce que afin que
puisque de sorte que
de façon que
la conséquence de manière que
de sorte que pour que
de façon que
de manière que la concession
si... que bien que
si bien que malgré que
tellement... que quoique
sans que
le temps (simultanéité)
aussitôt que la condition
dès que à condition que
lorsque à moins que
pendant que en admettant que
tant que en supposant que
pourvu que
le temps (postériorité)
après que les sentiments
depuis que de crainte que
une fois que de peur que

le temps (antériorité)
avant que (ne)
en attendant que
jusqu'à ce que
J
132
i nfinitif ?
RAPPEL
Subjonctif/ i nfi n itif Mais : Excusez-moi , je cherche une secrétaire qui a
· Lorsque le sujet de la proposition principale est les che veux bruns et qui porte des lunettes. Ge sais
le même que celui de la subordonnée,on emploie qu'elle existe, je la connais)
généralement l'infinitif. • On emploie le subjonctif après un superlatif:
Apprenez ce po ème a vant de le d éclamer à votre premier, seul , u n i que et dernier.
amour. C 'est la plus belle fille que j 'aie rencontrée.
· Mais certaines conjonctions ne sont jamais suivies
d'un infinitif : bien que, quo i que, en supposant que , Subj o n ctif passé
pourvu que. .. On utilise le subjonctif passé quand l'action ex­
Bien qu 'elle ne corresponde pas au canon de beauté primée par le verbe est antérieure à celle du verbe
actuel, elle a beaucoup de succ ès auprès des hommes. principal.
j'ai re gretté (hier) que vous soyez a bsent (hier).
Subjonctif dans l a relative je re grette (maintenant) que vous ayez ét é a bsent
· On trouve également le subjonctif dans certaines (hier).
relatives exprimant le souhait ou le but.
je cherche une personne qui me plaise. Ge ne la
connais pas encore)
:s
cu
Q.
c
ENTRAÎNEMENT :s
..

cu
3 Mettez le verbe entre parenthèses à l a 4 Remplacez les noms par des verbes. E
forme co rrecte. Exemple : Il faut lui t él éphoner a vant notre d épart. cs
..

a 1 Je resterai ici jusqu'à ce qu'il me (recevoir). Il faut lui t él éphoner a vant que nous partions 1
·-
b 1 Je rêve d'avoir des amis qui (être) généreux et a vant de partir. ....
spirituels. a 1 Prenons le thé jusqu'à son arrivée.
c 1 Madié était en instance de divorce lorsqu'elle b 1 Vous ferez tout pour son bonheur.
(rencontrer) Benoît. c 1 Ne les dérangez pas pendant leur travail !
d 1 Le pacs est le premier contrat d'union qui me d 1 Elle reste lucide malgré son succès.
(convenir). e 1 Vous devez patienter en attendant sa réponse.
e 1 Marie Myriam est toujours la dernière gagnante f 1 I l est craint à cause de son agressivité.
de l'Eurovision en France en attendant qu'une autre g 1 Je ne l'ai pas revu depuis son retour.
vedette lui (ravir) ce titre. h 1 Delphine est tombée amoureuse lors de son
f 1 Puisque Cassandre le (dire), ce doit être vrai. séjour à Rhodes.
g 1 Nicoletta a réussi sa carrière bien qu'elle (avoir)
une enfance difficile. 5 C o m p l étez les p h rases suivantes .
h 1 Danièle a tellement insisté qu'elle (finir) par se
a 1 Organisez une belle fête de fiançailles afin
fâcher avec Henry. que...
i 1 Aloïs a charmé tout le monde de sorte que main­ b 1 J'ai pris la décision de me remarier quoique...
tenant, il (inviter) dans toutes les soirées mondai­ c 1 Soyez plus fermes avec vos enfants de façon
nes. que...
j 1 Comme elle est très désagréable,Ana est entrée d 1 Nous commencerons le dîner d'anniversaire dès
dans la pièce sans que personne lui (dire) bonjour. que...
e 1 Il se dissimule de crainte de...
f 1 Nous nous pacserons une fois que...
g 1 Nous nous aimerons tant que...
h 1 Jean-François pourra vous accompagner à moins
que...

133
ATE L I E RS
LETTRE D'AMOU R
ARTI STI QUE
Vous venez de retrou ver votre premier amour, que
vous a viez perdu (e) de vue depuis cin q ans. Vous
êtes à nou veau tom bé(e) sous son charme et vous
lui écri vez une lettre enflamm ée.
Dema che
1
Formez des groupes de quatre.
1 1 Occupez-vous chacun d'une partie de la lettre:
· Le premier évoque le passé et les lieux
Il romantiques de la rencontre.
• Le deuxième forme des projets pour l'avenir.
• Le troisième compose un petit poème de trois
strophes à inclure dans la lettre.
• Le quatrième crée une citation qu'il doit
commenter.

2 Composez votre lettre en utilisant un beau papier,


en écrivant à la plume et avec des couleurs. Vous
pouvez enrichir votre déclaration par des dessins,
des collages...

Affichez votre« œuvre d'art». La classe décerne


le prix« Cupidon» pour la lettre la plus belle et la
plus poétique.

2 TEST
S U R L'AMITIÉ
Vous tra vaillez pour un ma gazine et vous êtes 3 Rédigez en groupe le résultat du test.
chargé(e) de cr éer un test sur l 'amiti é. Exemple : Si vous a vez une majorité de . . . , vous êtes . . . ,
rch une majorité de . . . , vous êtes . . .

Par groupe de trois, vous allez élaborer u n QCM


4 Faites passer votre test aux autres étudiants
(Questionnaire à choix multiple).
pour établir une statistique qui démontrera la forme
Fixez trois portraits d'amis.
d'amitié prédominante dans la classe.
Exemple : l 'ami fidèle , l 'ami copain , l 'ami superficiel...

2 Élaborez un question naire de sept questions


qui doit comporter trois réponses possibles,
correspondant aux trois portraits choisis.
Exemple :
Votre nou veau conjoint d éteste vos amis.
Que faites - vous ?
a Vous continuez à voir vos amis comme a vant.

b Vous vous arran gez pour les voir sans votre


partenaire.
c À partir d 'aujourd 'h u i , vous n 'a vez plus d 'amis.

134
un ité 8

œQ.f6i' . 'JOv! �'Jf,Z,


� PMri'-'
AfYPa"� ,, ,

RE S S O U RCES
H U MA I N E S
ff J'ai tellement besoin de temps
\ - Rédiger un article sur le monde du travail.
- Écrire une lettre pour refuser un emploi.
- Témoigner s�r un forum au sujet du travail
des femmes.
pour ne rienfaire, qu 'il ne m 'en
- Écrire une lettre de candidature.
reste plus a ssez pour trava iller. >> - Réagir à un article polémique dans le courrier
Pierre REVERDY des lecteurs.

L __
- Réaliser un commentaire de données chiffrées.
- Inventer des slogans.

135
REGARDS SUR

RECRUTEMENT

Petit guide à l'usage des chefs d'entreprise


québécois qui embauchent des ressortissants
de l'Hexagone.

Les Français sont partis à la reconquête du Québec. Plus


5 de 37 000 d'entre eux ont choisi de s'y installer et d'y tra­
vailler au cours de ces dix dernières années. Dans le but
de faciliter leur intégration, le quotidien Les Affaires offre,
bien humblement, ces quelques conseils pratiques.
Leçon n• 1 : Le sourire
10 Thierry, dit « le cousin >>, ne se montre guère souriant au

bureau ? Ne le croyez pas malheureux pour autant. Dans


les vieux pays, on ne sourit que si c'est drôle. « En France,
les personnes qui sourient tout le temps sont soit des imbé­
ciles, soit des hypocrites, ou alors ce sont des Canadiens >>,
15 explique Jean-Benoît Nadeau, journaliste et auteur
[ notamment de Les Français aussi ont un accent ( Payot,
2002)] qui a vécu en France pendant deux ans. Français et
Québécois parlent la même langue, mais ont des bagages
culturels complètement différents. D'où un risque consi-
20 dérable de malentendus.

Entrée en matière 2" 1ecture


D'où provient cet article? Quel en est le thème? Quels sont les points plutôt positifs et ceux
Comment est-il organisé? plutôt négatifs des Français au travail? Et ceux des
Avant de lire,imaginez ce qui va être dit dans Québécois?
chaque leçon. 6 Quel est le ton de l'article? Justifiez par des
exemples.
l '" lecture
Les leçons correspondent-elles à ce que vous
aviez imaginé?
Quel est l'objectif du journaliste?

IPAUSE CAFÉ
COMPRÉ HENSION AU D I OVI SUELLE
Pl
1 "' visionnage 5 Quel est le litige entre Hervé et Jean-Claude?
1 Comment s'appelle cette mini-série? E xpliquez 6 Que pense la femme, Carole, de l'attitude
son titre et décrivez l'espace filmé. À votre avis, d'Hervé? c
quel est l'intérêt de ce point de vue? p
2 Quelle est la relation entre les personnages? Vocabulaire 1
Quelle est leur fonction respective? 7 Que signifient . ..
i(
3 Quel document déclenche leur conversation? a 1 CQFD? <<

Donnez-en une définition. b i VRP? 1


c 1 CA?
p
2• visionnage 8 Quelle définition Hervé donne de la fonction de 1
4 Sont-ils d'accord sur la pertinence de ce Jean-Claude? Quelle est celle de Jean- Claude pour
document? Pourquoi? la fonction d'Hervé?
136
LA FRAN CE

Comprendre ses salariés français en 6 leçons


Leçon n° 2 : La << pause-déjeuner )) rieurs comme de la gêne. Les re ortis ants du pay qui nous
e vous offusquez pa si votre employé français semble a donné Cyrano de Bergerac manient le verbe comme une
prendre on travail à la légère ou s'il étire ses lunchs d'af­ épée. Mieux vaut ne pa les provoquer en duel oratoire. Si-
faires. Ça ne fait pas de lui un tire-au-flanc pour autant. 45 non, l'inévitable << maudit Français » risque de vous terrasser.
25 «Jamais un Français ne va dire q u 'il est occupé, avertit << L'argumentation, en France, est un sport national », rappelle
Jean-Benoît adeau. Chez nous, il faut avoir l'air occupé, le professeur (d'HEC Montréal] Jean-Pierre Dupuis.
même si on ne l'est pas. Chez eux, il ne fau t pas avoir l'air Leçon no 5 : L'arrogance
occupé, même si on l'est. C'est pour ça q u 'ils ne se cachentSi le Japonais ne dit jamai non, le Français, pour sa part,
pas pour prendre de longs repas ». En réalité, en France, 50 se montre bien souvent incapable de reconnaître son
30 un travailleur pas e en moyenne 4 1 heures par semaine au ignorance. Il dira que ça n'existe pas avant de dire qu'il ne
bureau - en dépit de la loi sur les 35 heures, tandis que le le sait pa . Forcer un Français à admettre qu'il ne sait pas,
Québécois travaille, lui, 35 heures. c'e t lui faire perdre la face.
Leçon n° 3 : La hiérarchie Leçon n° 6 : La présentation
Les Français sont très respectueux de la hiérarchie en entre- 55 Cette culture de l'éloquence colore aussi les rapports
35 prise. Jamais ne leur viendrait l'idée saugrenue de contredire professionnels. << Ils oublient tout le temps leurs cartes de
monsieur-le-président en réunion. « Pour tâter le pouls d'un visite. e présenter soi-même passe après la présentation de
employé français, il faut le lui demander, car il ne donnera ses idées, dit M. adeau. Un Français ne veut pas connaître
pas son opinion spontanément », dit athalie Francisci, vice­ le nom de quelqu'un qui n 'est pas intéressant » .
pré idente exécutive du cabinet de recrutement Mandrake. 6 0 Vous souriez ? Ne vous en faites pas. Vous n'êtes ni imbé­
40 Leçon no 4 : L'argumentation cile ni hypocrite. Vous êtes ans doute canadien. Ill
cu
e faites pas l'erreur d'interpréter la politesse devant les supé- André Dusuc, Les Affaires, c
dans Courrier international, no 955, 1 9 février 2009. �
E
::s
..c
p Ill
cu
u
Vocabulaire Avez-vous déjà travaillé avec des François? ..
::s
Relevez dons ce texte toutes les expressions qui Si oui,ce texte confirme-t-il ce que vous aviez 0
Ill
Ill
désignent la Fronce et les Fronçais. remorqué? cu
..
Cherchez dons le texte un équivalent de : Auriez-vous d'outres leçons à proposer pour
00
a sons prétention comprendre un salarié fronçais?
b s'indigner
c avec désinvolture p
d un paresseux Vous êtes journaliste d'un grand journal
e bizarre national de votre pays. Écrivez un article dons
lequel vous proposez quelques leçons pour
comprendre les salariés de votre pays.

PRODUCTI ON ORALE
9 Quelle est l'image des relations entre collègues 12 En scène ! À la manière de Cam éra café,
de travail véhiculée par cet épisode? Pensez-vous jouez une scène entre collègues de travail
que cette scène pourrait avoir lieu dons votre qui vous semble représentative des relations
pays? Justifiez votre réponse. professionnelles dons votre pays.
10 Quelles visions du monde du travail s'opposent
ici? Pensez-vous que la vision d'Hervé soit
« dépassée»?
1 1 Une série similaire existe-t-elle dons votre
pays? Existe-t-il des différences entre celle-ci et
.e la version françoise? Si oui,lesquelles?
:>ur

137
VOCABULA I RE> le travai l
LA FORMATION le/la collègue la modulation LE CONFLIT DU TRAVAIL
l'apprenti(e) le/la directeur(-triee) monter en grade l'arrêt (m.) de travail
l'apprenti sag (m.) le/la DRH la pause le limat ocial
les débouché l'employeur (m.) la promotion faire la grève/
professionnel l'employé(e) le travail à plein-temps/ se mettre en grève
la formation initiale l'équipe (f.) à temps partiel la grève
la formation continue le fonctionnaire la RTT (réduction du le/la gréviste
la formation profe ionnelle le gérant temps de travail) le harcèlement
( e) former l'intérimaire (m. etj) ex p ressions : la négociation
e recy !er l'ouvrier 1 I ' ouvrière faire le pont négocier
le stage le/la patron(-ne) le travail au noir le piquet de grève
le/la stagiaire le PDG le plan social
le/la respon able 6 Quels termes... le préavis
1 Quels termes concernent le/la saisonnier(-ière) a 1 concernent une période reprendre le travail
des person nes qui ont déjà
le/la alarié(e) non travaillée? la revendication
une activité profession ­
le/la vacataire b1 désignent une évolution revendiquer
nelle?
3 Qui ... professionnelle? le yndi at
LA RECHERCHE D'UN a 1 occupe un poste à res­ syndiqu ' (e)
EMPLOI ponsabilités? LA RÉMUNÉRATION
le/la yndi ali te
l'agence d'intérim (f.) b1 exerce un travail pré­ l'augmentation (f.)
le cabinet de recrutem nt caire? de alaire 8 Complétez le tract avec
1 /la candidat(e) les charges (f.) des mots ou expressions
la candidatur ( pontanée) LE TRAVAIL (sociales/patronales) de la liste.
chercher un mploi l'activité (f.) être payé, payer

570 P
le chômage le boulot (fam.) la fi he de paie
être au chômage l' mploi (m.) la paie/la paye
le/la chômeur(-euse) être en activité le revenu AU •••••PRÉVU PAR
le curriculum vitœ 1 le C.V. la fonction le alaire (brut/net) LA DI REC'IIOM t
1 'embauche (f.) le job (fam.) l'incl mnité (f.) Après l'échec des . . . . . . avec
embaucher le métier le parachut doré la direction,
engager le petit boulot (fam.) la prime la CFDT, le . . . . . . majoritaire
l'entretien d'embauche (m.) le po te le MIC ( alaire minimum de l'entreprise, a voté . . . . ..
l'expérience professionnelle (f) la profession interprofe ionnel de OU PAS,
•••••

la lettre de motivation travailler à la chaîne croissance) LUMDI PROCHAIII


1' offre d'emploi (f.) toucher un salaire TOUS t
ex p ressions :
•••••

le Pôle emploi avoir du pain sur la planche le treizième mois Rendez:-wous


po ·er sa candidature à mettre du ur à l'ouvrage verser un alaire à 8 heures
po tuler un travail de Titan ex p ressions : dewant le •••••
la recommandation
4 Lorsqu'un étudiant est travailler pour le roi Syndicalemenl
le recrutement de Prusse
également salarié, il a . . .
recruter
5 Quels termes désignent travailler pour des prunes
LE DÉPART
la s ' lection une position particulière (fa m.)
sél ctionner la démission
dans l'entreprise?
ollicit r un emploi démi sionner
7 Complétez les énoncés
ex p re ion : LES SITUATIONS suivants avec des mots ou
donner sa démission
briguer un poste PROFESSIONNELLES expressions de la liste.
être à la/en retraite
l'avancement (m.) a 1 Le salaire . . . . . . est le licenciement
2 Quels termes concernent : la carrièr celui que le salarié . . . . . . ; licencier
a ! l'employeur ; le congé le salaire . . . . . . est celui que mettre à la porte (fam.)
b! l'employé ;
le congé maladie l'employeur ... . . . renvoyer
c i les deux?
le congé parental/ b 1 Je n'ai malheureusement la préretraite
maternité/paternité pas de ... . . . Mon entreprise la r traite
LES TRAVAILLEURS ne donne qu'une ...... de fi n partir à la/en retraite
les congé payé
l'actif/l'active le CDD (contrat à durée d'année. prendre a retraite
le boss (fam.)
déterminée) c 1 J e trouve inadmissible virer (fam.)
le cadre (supérieur) que les patrons partent avec
le CDI (contrat à durée
le chef d'entreprise
indéterminée)
des . . . . . . alors qu'ils n'ont 9 Quels termes et expres­
le/la chef (de servie ) j amais . . . . . . leurs employés sions désignent un départ
les heures supplémentaire
le/la collaborateur(-triee) plus que le . . . . . . ! non décidé par le salané?
la flexibilité
138
I ASSEDIC CID COMPRÉHENS I ON O RALE
l '• écoute
1 Cet extrait vous a plu? Pourquoi? Quel est son
style musical?
2 Don nez-lui un titre.

2• écoute
3 Quelle situation professionnelle est décrite?
4 Dans le refrain, à qui parle le chanteur?

Vocabulaire
5 Relevez tous les mots et expressions en rapport
avec l'argent.
6 Cherchez dans la chanson un équivalent de :
a 1 ennuyeux c 1 partir
J 'en a vais marre de travailler b 1 une astuce d 1 réfléchir
Et de perdre mon temps 7 Complétez l'énoncé avec les mots ou expressions
A faire des boulots mal payés suivants : l'allocation chômage- être en fin de
Avec des gens très emmerdants, droits - le RMI (revenu minimum d'insertion) - le
Je cherchais la combine, RSA (revenu de solidarité active).
Le était destiné aux person nes qui étaient Ill
Et c'est pas facile,
0 0 0 0 . 0 0 0 0 .

et ne touchaient plus Le 1er juin 2009, il a été


o o o o • •
cu
c
De se tirer de l 'usine
remplacé par le 0 0 0 0 • • d
Pour pa rtir dans les Îles. E
:::s
Je me creusais le ciboulot. PRODUCTION O RALE ..c
Ill
cu
J'étais comme tous les gens, 8 Que connaissez-vous du système de chômage en u
...
Allergique au boulot, France? Qu'en pensez-vous? :::s
0
9 Que pensez-vous de la situation du personnage Ill
Mais pas a llergique à l 'argent. Ill
cu
de la chanson? ...
Je ne connais q u 'une façon
10 Comment cela se passe-t-il dans votre pays 00
De se tirer sous les tropiques pour les personnes qui n'ont pas d'emploi?
Quand on est petit, laid
Et qu 'on n 'a pas de fric. PRO DUCTION ÉCRITE
1 1 Finies les vacances ! Le Pôle Emploi envoie
ASSEDIC
une proposition de travail au personnage de
la chanson : décharger des camions pour un
Je t'écrirai de temps en temps,
supermarché. Écrivez la lettre que le chanteur va
Toi tu m 'en verras mon virement envoyer pour refuser cet emploi.
Directement, 1 2 Finalement, le personnage de la chanson lit
Tout là -bas, dans mon Île dans un journal l'annonce pour l'emploi des ses
ASSEDIC rêves. Il écrit une lettre de candidature pour
Avec ton amie RM I postuler. (Voir les Conseils pour la production
écrite, p. 1 9 5 . )
Vous serez mes deux meilleures a m ies
Ce sera dément.

[...)
1 nterprètes: Les Escrocs, 1 994.
Paroles et musique: tric TOULIS

139
1 QUALI FICATIONS

Résuc.:nrr.s �u eAe. :
c'EST tA nrc: 1.1!

COMPRÉHENS ION ÉCR ITE c


r· lecture Vocabulaire
1 Quels sont les deux thèmes évoqués dans ces 5 Qu'est-ce que le SMI C?
dessins? 6 Que signifie«galérer »? Quelle est son étymologie?
2 S'agit-il de situations positives ou négatives?

2' 1ecture PRO DUCTI ON ORALE


3 Dans les dessins A et D, qu'apprend-on du sort 7 Quelle est la situation des jeunes diplômés dans
des jeunes diplômés? votre pays?
4 Que laissent entendre les deux autres dessins sur 8 Quel regard portez-vous sur les actifs de plus de 21
la situation des seniors? cinquante-cinq ans dans votre pays?

1 ENCEINTE ET CADRE, L'IMPOSSIBLE DÉ FI?


25

COMPRÉHENSION ORALE 7 Il y a deux expressions latines dans ce reportage.


l" écoute Retrouvez:
1 Quel est le thème de ce reportage? Comment a 1 celle qui signifie«absolument indispensable »
s'appelle l'émission? Dans quel pays est-elle (littéralement : sans la quelle non) ;
diffusée? b 1 celle qui signifie«proclamer quelque chose
2 Combien de personnes parlent et qui sont-elles? partout » (littéralement: à la ville et à l 'univers) .

2• écoute PRO DUCTI ON ORALE


3 Quelle question le journaliste a-t-il posée à ces 8 Pensez-vous qu'une grossesse et une maternité l1
personnes? soient compatibles avec une activité profession­ 2
4 Quel est le constat de la journaliste, Francesca nelle à responsabilités?
Agiroffo? 9 Le télétravail représente-t-il une possibilité 2
5 Quels sont les problèmes rencontrés par ces d'allier travail et famille? 3
femmes-cadres? dE
PRODUCTI ON ÉCRI TE 4
Vocabulaire 10 Vous vous rendez sur le site de l'émission Virus SÎI
6 Relevez le vocabulaire lié à la situation de et vous postez votre témoignage sur le sujet de
femme enceinte. l'émission du jour.
140

...
« La dimension ethnique
est une constante dans
les conflits sociaux en
Guadeloupe »
Pour Patricia Braflan- Trebo, chargée de cours
en gestion des ressources humaines à l' université
des Antilles et de la G uyane, la dimension ethnique du
confl it ne fait pas de doute et le p hénomène
de discrimination des jeunes diplômés guadeloupéens
est patent.

La nature du conflit est-elle uniquement économique Une des revendications fortes, au-delà de la hau e de
et sociale ? 30 bas salaires, est d'ailleur la priorité donnée à l'embauche,
Les conflits sociaux en Guadeloupe ont toujours une à compétence égale, aux Guadeloupéen d'origines afri­
particularité liée à notre histoire : les relations sociales sont caine et indienne.
5 des relations socio-raciales. Chaque fois que vous avez un Diriez-vous que la situation est comparable à celle des
conflit social, vous avez non seulement une opposition de banlieues en métropole ?
ela e mais aussi une opposition de << race ». La dimension 35 Le sentiment d'abandon est exactement le même. La
ethnique et identitaire est une constante pour des raisons Halde est d'ailleurs saisie en Guadeloupe dans les mêmes
hi toriques. La ociété guadeloupéenne est née de l'escla- proportions et pour les mêmes rai ons qu'en métropole.
10 vage et de la colonisation, et elle est encore très marquée Cela dit, il y a aussi des personnes blanches parmi les ma­ Ill
cu
par cela aujourd'hui. L'égalité des droits n'a pas effacé les nifestants, car les difficultés économique ne touchent pas c
d
inégalités économiques. Pour emprunter la formule d'un 40 uniquement la population noire. Le conflit est à la fois
E
anthropologue guadeloupéen, on peut dire que, depuis la ethnique et social. Le hommes politique qui refusent de ::s
.c
fin de l'esclavage, « des relations no uvelles se sont formées reconnaître la dimension identitaire de cette crise refusent Ill
15 dans les mêmes moules, sans jamais les briser >>. L'héritage tout simplement de voir que le modèle d'intégration fran­ cu
u
...
du passé n'a jamais été digéré et réglé. çais a échoué en banlieue comme en Guadeloupe. ous ::s
Comment e manifestent les inj ustices raciales et les 45 savons pertinemment que nou ne sommes pas égaux 0
Ill
Ill
discriminations ? en Guadeloupe. Le pouvoir e t réparti principalement cu
...
Principalement au niveau de l'emploi des jeunes Gua- entre des mains blanches. Tous le hauts fonctionnaires
00
10 deloupéens, dont certains sont hyper-diplômés et qui de l'État, à commencer par le préfet et son équipe, sont
n'obtiennent que rarement des postes d'encadrement. blancs, de même que les patrons des entreprises publi-
La majorité de grands patrons étant des descendants 50 ques. À ce titre, l'État est loin de montrer l'exemple. [ . . . ]
de propriétaires d'e claves ou venant de métropole, ils Je reste optimiste malgré tout. Cette cri e e t salutaire,
favori ent l'embauche de cadres blancs venant eux aussi il fallait de toute façon crever l'abcès.
5 de métropole. C'est presque inconscient, ils reproduisent
leur chéma. Ils ne e rendent même pas compte de leurs Interview de Patricia BRAFLA TREBO,
-

pratiques di crimi natoires. En ce sens, le conflit n'aura pas propos recueillis par Marie BELLAN,
été inutile en faisant prendre con cience de ce problème. Les Échos, 26 février 2009.

COMPRÉHENSI ON ÉCRITE
l" lecture Vocabulaire
1 Dans quel département français se sont dérou­ 5 Reformulez les expressions suivantes :
lées les grèves début 2 0 0 9? a 1 se sont formées dans les mêmes moules ;
2 Quelle est la particularité de ce conflit? b 1 crever l'abcès.

2' lecture PRODU CTION ORALE


3 Énumérez les revendications des grévistes gua­ 6 Dans votre pays,la discrimination raciale est­
deloupéens. elle aussi une entrave à l'embauche?
4 En quoi la situation de la Guadeloupe est-elle

s similaire à celle des banlieues en métropole?

141
VOCABULAIRE> commenter
des données chiffrées
SITUER LA SOURCE Les proportion sont res­ ACTIVITÉ
D'UN DOCUMENT CHIFFRÉ pectivement d 3 3 %
La dernière enquête sur le et de 1 6 %. 1 Placez les m ots manquants . Faites les
valeurs de Français peut La moitié 1 Le tiers 1 Le acco rds si nécessaire.
aider à comprendre ... quart 1 Un cinquième un sondage - une majorité - les trois quarts - la
Le derniers chiffres des Françai redoute le
moitié - une faible minorité - la plupart - un quart
concernant les seniors ne chômage.
Le deux tiers de per­
- moins de
sont gu' re réjouissants...
À la une du JDD, ce matin, sonnes/ Les trois quarts Les Français n'ont pas d'illusion sur l'importance
un sondage ur le de la crise financière.
Françai et le travail le D'après ( a ) , (b) (75 %) des personnes sondées
diman he ... INDIQUER UNE M�NORITÉ
OU UNE MAJORITE prédisent une longue période de récession. Seul
COMMENTER UN TABLEAU Ce reflux n'affecte pa les ( c) (25 %) d'entre elles considèrent qu'elle durera
Ces données, ce statistique enquêtés de façon égale. moins d'un an.
font apparaître que ... La faible représentativité Du point de vue de l'emploi d'abord: (d) (50 %)
e tableau montre 1 des plaignants. des person nes pensent que la crise va avoir un
indiqu que ... 'est une infime minorité.
impact« très important» dans ce domaine.
La plupart des di positifs
de départ anticipé ont ( e ) de Français (55 %) s'inquiètent des consé­
INDIQUER UN NOMBRE
' té upprimés. quences de la crise sur le déficit et la dette
Le chiffres du chômag
s'élèvent à 1 0 % de la La place de l'emploi des publique.
population active. trentenaires st majori­ Leur sort person nel inquiète moins les Français que
Le nombre total de chô­ taire en France. leur avenir collectif. Si 7 7 % des person nes inter­
une montée en pui sance
meurs est de 2 millions
de la valeur travail
rogées se disent inquiètes, seules 1 9 % se sentent
en novembre 2008 .
La France figure ain i dans réellement concernées par la crise.
Le défi it budgétaire e
monte à 20 milliard le peloton de queue des Concernant l'épargne, la crise n'entraîne pas de
d'euros. pay européens pour changement en profondeur : 1 5 % des Français
Le total 1 La somme le taux d'emploi des déclarent qu'ils mettront (f) argent de côté en
eniors.
repré ente ... raison de la crise mais 6 %, (g) , affirme qu'ils ne
La France compte au­ changeront rien en la matière.
MODULER UN CHIFFRE
jourd'hui 20 million
environ 1 approximative­ En conclusion, (h) ( 5 1 %) des Français ont
de plu de 50 ans.
C'est une situation qui ment un quart confiance en leurs dirigeants mais pas dans
touche entre 1 t 4 mil­ presque 1 quasiment la l'efficacité des mesures prises.
lions de per onnes en moitié
France. PRODUCTI ON ÉCR ITE
COMPARER
Par rapport à 200 8 , 2 Vous êtes journaliste économique. Rédigez le
INDIQUER UNE QUANTITÉ
les chiffres de 2009 . . . commentaire du document suivant, puis écrivez un
L nombre de demand urs
d'emploi de moins de L'écart entre le chiffre offi­ article qui accompagnera le graphique.
2 5 an a bondi de 57 % ciel et le nombre réel est (Voir les Conseils pour la production écrite, p. 196.)
n un an. important 1 considérable.
Plu de 1 Moins de 7 % des La différence est minime/
faible 1 négligeable.
Huit mois de hausse
plu de 60 ans ...
Le double 1 le triple de ... Les Françai ont de plus Nombre de demandeurs
lllllllll
30 % des maire ... en plus nombreux à
Près de 60 % des enquêtés... sout nir que travailler
Si on additionne le aides constitue une obligation
ver ées aux demandeurs sociale.
d'emploi en 2008 et en L'impact des 50 ans est de
2009, on obtient ... plus en plus important.
Le nombre des salari ' s est
INDIQUER UNE FRACTION deux fois plus important l�llll --------��--��
La part du chômag tech­ dans cette entreprise. janv. fév. mars avril mai juin juillet
2008
nique s'est accru .

142
1 LA CONSULTATION PHILOSOPHIQUE
COMPRÉ HENSION ORALE
Entrée en matière
1 Regardez ce tableau. Connaissez-vous son auteur et son titre? Que représente-t-il?
2 Lisez les bulles. Sont-elles contemporaines au tableau? À votre avis,que signifie ce montage?

Ill
CI.J
c
Cf
E
:::s

Ill
CI.J
u
...
::::J
0
Ill
Ill
CI.J
...
l" écoute Vocabulaire
3 Qui avez-vous entendu dans ce dialogue? 10 Relevez dans le dialogue les expressions fami-
4 Quel est le sujet de conversation? 1 ières synonymes de :
a l ia philosophie d 1 très
z· écoute b 1 donc e 1 la vie privée

5 Voici les grandes étapes d'une consultation c 1 des sujets f 1 se faire licencier
philosophique. Remettez-les dans leur ordre
d'apparition. PRODU CTION ORALE
a 1 La synthèse écrite de la consultante 1 1 Que pensez-vous de la consultation philosophi­
b 1 Le dialogue à partir d'une question pratique que en entreprise? Si vous en aviez l'opportunité,
c 1 La synthèse écrite revue et validée par les y auriez-vous recours? Pourquoi?
i.) interlocuteurs
d 1 Le dialogue à partir d'une définition PRODUCTION ÉCRITE
6 Lors de ces différentes étapes,que fait la 1 2 Vous êtes consultant(e) en philosophie.
consultante? Que font les participants? Créez une plaquette pour présenter votre travail
7 En quoi ces consultations sont-elles philosophi­ et en faire la promotion auprès des DRH.
ques? 1 3 Vous êtes DRH et vous venez de prendre
8 À votre avis,que pensent ces personnes de la connaissance de la plaquette du/de la
consultation philosophique en entreprise? Justifiez consultant(e). Vous n'êtes pas encore
par des exemples du dialogue. convaincu(e) de la pertinence des consultations
9 Regardez à nouveau le montage. À la lumière de philosophiques : vous écrivez un mail au/à la
ce que vous venez de lire,expliquez à nouveau ce consultant(e) pour lui demander de plus amples
que représente cette scène. informations sur son travail et les résultats
obtenus.

143
L' éga l ité hommes-fem mes
selon la H a l d e
S
i certains en doutaient encore, voilà avecplusieurs enfants. Parmi lesfemmes
une initiative qui devrait prouver dé­ qui ne travaillent pas à temps complet,
finitivement le discernement et l'utilité une partie est au chômage et une autre
de la Haute autorité de lutte contre les 40 occupe un temps partiel. » [ . . . ] Rappe­
discriminations et pour l'égalité (Halde) lons que le femmes, en France, occu­
[ . . . ] . Celle-ci presse en effet le gouver­ pent 80 % des emplois à temps partiel,
nement de modifier le code de la Sécu­ le plus souvent faute de mieux [ . . . ] . Et,
rité sociale, qui accorde actuellement aux même si elles travaillent à temp plein,
femmes travaillant dans le secteur privé 4 5 c'est avec un salaire moindre, qu'aucu­
10 deux années supplémentaires d'assuran­ ne différence de qualification ou d'an­
ce retraite par enfant. cienneté ne justifie : l'écart structurel
Dès octobre 2005, la Halde a été des salaires entre les sexes o cille tou­
saisie par des pères qui, élevant seuls jours entre 5 et 1 5 %.
leurs enfants, jugeaient cette disposi- 50 La charge mentale et matérielle de la
15 tion discriminatoire à leur égard. Elle famille continue de peser essentielle­
leur a donné raison, en arguant du fait ment sur les mères. « L 'assignation aux
que cet avantage n'était pas destiné à compenser l'arrêt femmes des charges familiales va toujours de soi, s 'alour­
d'activité qui suit immédiatement une naissance, mais dissant d'autant plus que la psychologisation de la société
bien la charge que constitue l'éducation d'un enfant. Elle 55 fait de l 'investissement parental (c'est-à-dire en réalité
20 réclame, au nom de l'égalité, que cette mesure compen­ maternel) la condition de la réussite des enfants », observe
satoire soit étendue à tous les pères - et pas seulement Michèle Ferrand, qui parle d'une définition de la parenta­
aux pères isolés, ce qui pourrait se justifier, même s'il faut lité << de plus en plus matricentrée ». [ . . . ] .
rappeler la faible représentativité des plaignants : en 2005, Après la séparation du couple (fréquente), ce ont le plus
les parents élevant euls leurs enfants étaient à 86 % des 60 souvent elles qui, on l'a vu, doivent faire face à l'entretien
25 femmes. elon toute probabilité, cette revendication ouvri­ de la famille, alors que par ailleurs la maternité les a placées
rait plutôt la voie à une suppression de la mesure. en position de faiblesse sur le marché du travail. [ . . . ] On ne
Pour que les membres de la Haute autorité puissent voir s'étonnera pas de découvrir que la précarité et la pauvreté
dans ce trimestres supplémentaires accordés aux mères un laborieuse ont un visage massivement féminin.
privilège indu, il faut que certaines données, pourtant dans 65 << Le cumul des handicaps fém inins, fait remarquer
30 le domaine public, aient échappé à leur sagacité. << Le fait Michèle Ferrand, paraît frappé d'une sorte d'invisibilité
d'avoir un enfant dans les sept premières années de vie active sociale. » Il est toutefois un peu gênant que cet aveugle­
pèse essentiellement sur la situation professionnelle des jeu­ ment devant les inégalités touche aussi l'institution offi­
nes femmes, note ainsi l'Observatoire des inégalités. Alors ciellement chargée d'y remédier.
que les hommes en couple restent dans tous les cas pour plus
35 de 90 % à temps plein, les femmes ne sont plus que 68 % à Mona CHOLLET, Le Monde diplomatique
travailler à temps complet avec un enfant et seulement 39 % (Valise diplomatique), 24 décembre 2008.

COMPRÉHENSION ÉCRITE
l '• lecture Vocabulaire
1 Lisez le premier paragraphe. Qu'est-ce que la 6 Cherchez dans le texte les mots qui correspon­
Halde? Quelle inégalité est évoquée? dent aux définitions suivantes:
2 Lisez le reste de l'article. Qui estime être victime a 1 capacité à juger clairement et justement
de discrimination et pourquoi? b 1 tirer argument ou prétexte de quelque chose
3 Quelle est la position de la journaliste? c 1 fait de réclamer quelque chose comme un dû
d 1 qui n'est pas fondé
2• 1ecture e 1 clairvoyance
4 Quelles sont les trois situations de discrimina­ f 1 balancer
tion à l'encontre des femmes sur lesquelles repose g 1 qui est centré sur la mère
l'argumentation de la journaliste?
5 Quelle est son attitude vis-à-vis de la Halde?
Justifi ez par des exemples du texte.

144
PRODU CTI O N ORALE PRO DU CTI O N ÉCR ITE
7 Pensez-vous que la situation évoquée par l'arti­ 1 0 Écrivez une lettre au courri er des lecteurs
cle soit discriminatoire à l'encontre des hommes? du Mon de diplomati que pour réagir à cet article
8 Pour établir l'égalité professionnelle entre et donner votre opini on sur la situation.
hommes et femmes, faut-il supprimer les droits
qu'auraient les uns et que n'auraient pas les
autres?
9 Quelle est la situation dans votre pays? L'égalité pro­
fessionnelle entre hommes et femmes existe-t-elle?

I FLAGRANT DELIT DE DISCRIMINATIONS

Ill
G.l
c
e

E

-i.OitJ � MOi t:t'rts N � Ju6œ WR \.tlrPC l'fiYsi6œ;.leNI·FIWL1 Mai5 ..c
IS 1 CC f4Îf�r 6/CE � N'Wtlf'INZ �� CIWFi41Xl" é� TAIJf Gœ CHiRUPéictJ. Ill
n ··�lpv G.l
u
...
!S �
0
1e COMPRÉHENS I O N ÉCR ITE Ill
�é,.;(Çit Ill

"féWI5
té G.l
1 Observez les dessins et identifiez les ...

er �161fi?
'�
discriminations qu'ils présentent à l'aide du
schéma ci-dessous. justifiez votre réponse.
00

ité
1e- 2 Classez-les de la situation la plus dénoncée à
li- celle la moins dénoncée.

PRODU CTI O N ORALE


3 En scène ! Choisissez un dessin et imaginez le
c
-�- dialogue qui précède et qui suit. j ouez la scène
devant la classe.

Répartition des réclamat i o n s e n registrées en 2008 par c ritère

Autres critères 21 % 29 % Origine


Opinions politiques 1 %

Grossesse 2 %
Apparence physique 2 %

Convictions religieuses 2 %

Orientation sexuelle 3 %
,____ 21 % Ëtat de santé - Handicap
Situation de famille 3 %

Sexe 4 %
Activités syndicales 5 % �----- 7 % Âge

Source : rapport annuel de la Hal de 2008, www.halde.fr

145
VOCABULA I RE> la comparaison
POUR EXPRIMER le/la/le même( ) - - - que ex p ressions : différent(e) de
UNE COMPARAISON tel (telle, tels, telles) que C'e t la même chose. dissemblable
(TERMES GÉNÉRIQUES) une espè e de (fam-) C'est du pareil au même. la diversité
en comparaison de une sorte de (fa m.) une ex eption
comparer un type de ela me rappelle quelque incomparable
compa1·é(e) à l'analogie (f ) cho e. (fam-) inégal(e)
par rapport à analogue à Cela revient au même. l'inégalité (f)
au regard de omparable à C'est tout omme. (fam-) inférieur(e) à
ex p ressions : égal à 1 ' infériorité (f)
POUR EXPRIMER
faire un parallèle entre ... égal r sup 'rieur(e) à
LA DIFFÉRENCE
et.- - l'égalité (f) la supériorité
mettre en parallèle autant.. . autant. . .
l'équivalence (f ) urpa ser
mettre ... en comparaison au contraire de
'qui valent( )
davantage ex p ressions :
avec...
identique à plu ... que jamai Ça n'a rien à voir. (fam-)
POUR EXPRIMER pareil à de plus en plus (de) e n'e t pas la même
LA SIMILITUDE la ressemblance de moin en moins (de) chose.
ain i que res emblant(e) (troi ) fois plus/moins d La ressemblance 'arrête là.
(tout) aussi ressembler à le contra te Il n'y pa de/C'e t an
aus i bien que e res embler contraster avec comparai on pos ible.
(exactement) comme semblable à la différence ela fait exception à la
de m'me que similaire à différencier règle.
la imilarité se différencier de 'e t vraim nt particulier !

ACTIVITÉS
1 Ajoutez l e s m ots m a n q uants dans 2 Comp létez l e s p h rases avec les noms
les p h rases suivantes (en faisant les d'ani maux suivants :
transformati o n s nécessai res) .
des sardines- une fouine- une pie- un vrai requin
équivalent- au regard de- de moins en moins de­ - une carpe- une mule- le loup blanc
autant... autant- contraster avec- de plus en plus a 1 Cette secrétaire est bavarde comme ....
de- identique à
b 1 Ce syndicaliste est connu comme ..... pour ses
a 1 Le salaire d'un grand patron ..... celui d'un prises de position.
ouvrier. c 1 Ce directeur est extrêmement ambitieux, c'est
b 1 Les conditions de travail en France et en
Allemagne sont à peu près ..... . d 1 Cet employé de bureau est muet comme ..... .
c 1 Avec la crise, il y a ..... travail et ..... chômage. On ne l'entend jamais.
d 1 Cette nouvelle DRH est .... la précédente: elle e 1 À la sortie de l'usine, les ouvriers sont serrés
ne sait pas écouter les salariés. comme ..... .
e 1 .... nombre de postes dans la restauration,il y
.
f 1 Ce gardien ne laisse rentrer personne sans son
en a peu dans le secteur automobile. badge,il est têtu comme ..... .
f 1 ..... les dividendes des actionnaires augmentent, g 1 Cette femme de ménage est curieuse comme ..... ,
..... les salaires des ouvriers diminuent. elle lit tous les papiers jetés dans les corbeilles.

3 l '" écoute
a 1 Écoutez les phrases suivantes. À votre avis, ces
expressions expriment-elles une similitude ou une v
différence? e
q
2" écoute "'
b 1 Trouvez l'expression, répétez-la et,à deux, e
reformulez-la. •

146
I ÉVOLUTION

PRO DUCTI O N ORALE


1 Que représente ce dessin? Quel est son message? en comparant celui que vous avez choisi avec les
2 Si vous aviez le choix, à quel stade de l'évolution autres stades.
souhaiteriez-vous vous trouver? Expliquez pourquoi 3 À votre avis, quelle sera la prochaine étape?

TEST: QUEL(LE) TRAVAILLEUR(-EUSE) ÊTES-VOUS?


lit
1 À l ' e ntret i e n d'embauche, vous parlez de 5 C' est ven dredi s o i r, heures . Le travai l
17 cu
c
vos p réte n t i o n s salari a l e s . n ' est p a s term i n é . Vous devez rester p l us

• «Je pensais que le salaire serait supérieur, mais l o ngte m p s . E
::s
ce n'est pas grave». • Il n'y a aucun problème. Vous êtes prêt(e) à ..c

• «Oh moi, l'argent, vous savez...» revenir travailler samedi et même dimanche. lit
cu
• Impossible ! Votre grand-tante de 8 5 ans fête u
• «Ce salaire me convient tout à fait. » ..
::s
son anniversaire ce soir ! 0
lit
( )
2 Vous êtes convoqué e chez le d i recteur • Vous êtes d'accord, à condition de pouvoir lit
cu
..
général pour un e ntreti e n . rattraper ces heures.
00
• Vous avez passé votre week-end à préparer
l'entretien. 6 Votre l i e u de trava i l rêvé .
• Pensant qu'il s'agit d'une augmentation de • Au bord de la plage, au soleil.
salaire, vous mettez la bouteille de champagne • Dans un bureau, non loin de chez vous.
au frais. • N 'importe où, du moment que vous puissiez

• Vous prenez cet entretien comme une formalité, travailler.


un peu nerveux(-euse) tout de même...
( )
7 Vous êtes envoyé e en mission à l ' étra n ­
3 Vous partagez votre bureau avec q uatre ( )
ger. Vo us êtes i nvité e à l ' am bassade de
col lègues très bavards. France pour une s o i rée très c h i c .
Discrètement, vous mettez des bouchons auditifs
lt. Vous vous y rendez ; cela change de la routine.
lt.

.., dans vos oreilles. • Vous vous y rendez coûte que coûte, habillé(e)
t Vous laissez vos collèges bavasser sans broncher. en Dior.
1 Vous écoutez vos chansons« disco» de Sheila • Vous vous y rendez en y emmenant la femme de

pour mettre plus d'ambiance. chambre et le réceptionniste de l'hôtel, ils sont si


sympathiques.
es 4 Vous devez c h o i s i r vos dates de co ngés avec
1e vos co l l ègues. RÉSULTATS
mb
" " UOSIOJ l3AD
1 Vous pouvez prendre vos vacances n'importe snoA 3J-lS3 3Jl�-lnad 'puoj nv l i'DADJl np apuow at su op as1D,! ç lU3WIDJA

quand. De toute façon, vous adorez votre travail. . . snoA-53l3 '3lUDH3i!P U3 l9lntd Z3111DADJl snor. : • ap wnw!xow un
'J3H3n8 SnOA liDJJnOd mb lnUU3,! Ç 3J09

• Vous prenez trois semaines en été, une semaine 'i 'DAOJl 3JlOA ç 3!A 3JlOA JayuJos lUOlno mad su os (as na- )xnau�s S3l� snoA

en hiver, une au printemps. '« opqwo1 » (asna-)m31i!DADJl (a)un sa1� snor. : 'Y ap wnw1xow un

" '!IOA0Jl 3! JOd (a)nJJ (3)lnOj


1 Tous les mois vous conviennent pourvu que vous puis­ J3!0AO 3J!DJ SODA sad 3U Ç UO!JU3HO SlOW 'lU3JOpO SODA SUOJlOd 53! '(3)�1�Z

siez avoir une semaine de vacances supplémentaire. 3J!OA 'at�pow (asna-)mau •o•DJl (a) un S3l� snor. : e ap wnw1xow un

147
,

1 CONGES

'DES FEMMES ET
'DES ENFANTS , T'EN
11URI1S 'D'11UTRES
'DI1NS ll1 VIE ...

Dimitri PLANCHON, Blaise, Glénat, 2009.

COMPRÉHENS ION ÉCRITE


Entrée en matière 4 À votre avis,quel est le rapport hiérarchique
1 À votre avis,où se passe la scène? Qui sont les entre eux? Justifiez.
personnages?
2 Que pensez-vous du dessin de cette bande dessi­ 2" lecture
née? Quel est l'effet recherché? 5 Quel est le rythme de travail de cet employé?
Pl
l '" lecture Vocabulaire
3 Quel est le sujet de discussion des deux 6 Relevez les marques caractéristiques de l'oral
personnages? dans le dialogue.
148
1 «LES FRANÇAIS VEULENT TRAVAILLER LE DIMANCHE»

COMPRÉHENS ION O RALE


l '• écoute Vocabulaire
1 Qui avez-vous entendu? De quoi parlent-ils? 5 Que signifient les énoncés suivants?
2 Qu'apprend-on sur la situation évoquée? a 1 «ça reste encore un peu di vis é, surtout en
campagn e »
2• écoute b 1 « les Français o n t bien compris que cette loi de
3 À votre avis,parmi les deux sondages ci-dessous, 1 906 , elle était tr ès archaïque »
lequel était à la une dujournal du Dimanche ? c 1 «il y a énorm ément de d érogations »
4 Selon vous,la synthèse de Patrice Trapier rend­ d 1 «Xa vier Bertrand et Luc Chatel sont un peu en
elle compte des résultats du sondage? Justifiez campagne pour parler de ce s ujet »
votre réponse par des exemples du reportage. e 1 «un projet de loi qui va [. . . ] encadrer d 'ailleurs la
poss i bilité d 'a voir [. . . ] des jours de récup ération. »

A B

Les Français et le travail le dimanche Les Français


I PSOS - Décembre 2008 et l 'ouverture des magasins le dimanche
IFOP - sep tembre 2008
lit
Personnellement, eriez-vous d 'accord ou pas QI
e Person ne l l e ment, êtes-vous favorable à l'ouverture c
d'accord pour travailler régulièrement le dimanche ? des magasins le dimanche ? -c;
Oui 22 % TOTAL favorable 52 % TOTAL pas favorable 48 % E
:s
Non 64 % Tout à fait favorable 22 % Pl utôt pas favorable 12 % ..c
Je travai l l e déj à le dimanche 13 % Pl utôt favorable 30 % Pas favorable du tout 36 % lit
QI
e e prononce pa l % u
...
• Vous savez q u'aujourd' h ui la pl upart des magasi ns :s
Selon vous, est-il primordial, important ou secondaire n'ont pas le droit d'ouvrir le dimanche. Personnelle­ 0
lit
pour la vie familiale, associative, culturelle ou reli­ ment, êtes-vous favorable à un assouplissement de la lit
QI
...
gieuse des gens que le dimanche reste le jour de repos législation sur ce sujet afin que les magasins puissent
ouvrir le di manche ? 00
commun à la plupart des salariés ?
Primordial 51 % Oui, plutôt 57 % Non, pl utôt pas 43 %
I mportant 33 % e Si davantage de magasins étaient ouverts le diman­
Secondaire 16 % che, vous-même feriez-vous des courses dans ces ma­
gasins le di manche ?
Acruellemenr, une proposition de loi visant à autori­
ser l 'ouverture des maga ins le dimanche prévoir que Jamais 32 %
seuls les salariés volontaires viendront travailler ce Occasionnellement 44 %
jour-là. Personnellement, pensez-vous que ces salariés Souvent 15 %

auront vraiment la possibilité de refuser de travailler Très régul ièrement 9%

si l 'employeur leur demande de venir ce jour-là ? e Travai l ler le dimanche est payé davantage qu'en
Oui, certainement I5 % semaine. Si votre employeur vous proposait de
Oui, probablement 20 % travailler le dimanche, accepteriez-vous ?
TOTAL oui 35 % 2007 2008
on, probablement pa 27 % TOTAL oui 59 % 67 %
on, certainement pa 36 % Oui, toujours 12 % 17 %
TOTAL non 63 % Oui, de temps en temps 47 % 50 %

e e prononce pas 2% Non, jamais 41 % 33 %

Source : www.ipsos.fr ource : www.ifop.com

PRODUCTION ORALE PRO DUCTI ON ÉCRITE


6 Répondez aux questions de ces deux sondages. 8 Écrivez un article pour comparer les deux sonda­
1 Comparez vos réponses et faites une synthèse ges auxquels ont répondu les Français.
des résultats pour les présenter.

149
GRAMMAIRE> participe présent,
gérondif, adjectif verbal
ÉCHAUFFEMENT
1 Q ue l l e est la fonction des m ots soulignés supplémentaires d'assurance retraite par enfant.
dans les é n o n cés suivants ? Qu'ex p r i m e nt - i l s ? d 1 Entre deux séances, on doit réfléchir autour
a 1 La majorité des grands patrons étant des des­ d'une question qu'elle nous a posée et qui est le
cendants de propriétaires d'esclaves ou venant thème de la séance suivante.
e 1 Elle rédige ensuite une synthèse qu'elle nous
de métropole, ils favorisent l'embauche de cadres
blancs venant eux aussi de métropole. envoie, nous demandant de relire, compléter et
b 1 En ce sens, le conflit n'aura pas été inutile � valider.
faisant prendre conscience de ce problème. f 1 Si la Compagnie a des économies à faire, elle
c 1 Le code de la Sécurité sociale accorde aux fem­ agit très mal en les réalisant uniquement sur
mes travaillant dans le secteur privé deux années l'ouvrier.

Le part i c i p e p résent Le gérondif exp rime


•est comparable à une proposition relative intro­ • la cause: (b) = parce qu'il fait prendre conscience
duite par qui : (c) = qui tra vaillent · la manière : (f) = Comment la compagnie agit très
• exprime une cause: (a) = parce qu 'ils sont des mal? En réalisant des économies sur l'ouvrier.
descendants
•exprime une simultanéité : ( e ) = nous demande en L'adjectif verbal (d) qualifie le nom auquel il se
m ême temps rapporte et s'accorde en genre et en nombre avec
celui-ci.
Voir Mémento grammatical, p. 1 94.

ENTRAÎNEMENT
2 Dans l e s p h rases suivantes, dites si les d 1 Vous n'aurez pas nécessairement d'augmenta­
mots soul ignés correspondent à u n part i c i p e tion en faisant du zèle.
p résent, un gérondif o u un adj ectif verbal e t e 1 Mon patron m'a renvoyé en m'expliquant je
exp l i q uez leur rôl e . n'étais pas assez productif.
a 1 Thierry, dit«le cousin», ne se montre guère 1(

souriant au bureau. 4 Mettez les verbes e ntre p arenthèses à la


b 1 Ce regard dévalorisant que porte la société sur forme q u i convient (part i c i p e p résent, géron­
dif o u adj ectif verbal) .
les seniors, impacte directement leur recrutement,
l'âge étant le premier critère d'inégalité devant a 1 Je travaille beaucoup, (espérer) gagner plus.
l'embauche. b 1 Ce sont deux emplois (équivaloir).
c 1 En effet, lorsque les superdiplômés se déclas­ c 1 (Reconnaître) mon erreur, je me suis tu.
sent en se rabattant sur des emplois sous-qua­ d 1 Les sept nains sifflent (travailler).
lifiés, les 1 6 - 2 5 ans qui, jusqu'ici, survivaient � e 1 C'est un employé (avoir) toutes les qualités.

collectionnant les petits contrats, sont impitoya­


blement rejetés hors du marché du travail. 5 Formez les part i c i pes p résents suivants.
d 1 Les derniers chiffres concernant les seniors ne Accordez - l e s si n écessa i re et dites s ' i l s'agit s
sont guère réjouissants. de la forme verbale ou de l 'adj ectif. 2
a 1 Ce job est vraiment (fatiguer) ! VI
3 Remplacez les gérondifs par une autre forme . b 1 Léa, (exceller) dans son travail, a été promue.
a 1 Je ne peux pas lire en écoutant de la musique. c I ll a été très (convaincre) lors du séminaire.
b 1 En travaillant 3 5 heures par semaine, on a plus d 1 Le DRH et moi, (diverger) de point de vue, l'
de temps pour les loisirs. n'avons pas trouvé d'accord. 3
c 1 En partant plus tard hier soir, vous auriez fini e 1 (Adhérer) à leurs idées, j'ai décidé de les soutenir.

votre travail.
150
....

I LA GREVE

Robert KOEHLER, Der Streik (La Grève), 1886, Berlin.

Étienne Lantier, chômeur, part, en pleine crise industrielle, dans Le Nord de La France, à La recherche d'un nouvel emploi. lit
cu
IL se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des conditions de travail effroyables. Lorsque la Compagnie des c
c:s
Mines (représentée par M. Hennebeau), arguant de la crise économique, décrète une baisse de salaire, il pousse les mineurs
E
à la grève. . . ::s
..c
lit
« - E t-ee honnête, à chaque crise, de lai ser mourir de faim les travailleurs pour sauver le dividende des actionnaire ? ... cu
u
..
Monsieur le directeur aura beau dire, le nouveau système est une baisse de salaire déguisée, et c'e t ce qui nou révolte, car ::s
si la Compagnie a des économies à faire, elle agit très mal en les réalisant uniquement ur l'ouvrier. 0
lit
lit
- Ah ! nous y voilà ! cria M. Hennebeau. Je l'attendais, cette accusation d'affamer le peuple et de vivre de sa ueur ! cu
..
5 Comment pouvez-vous dire des bêtises pareilles, vou qui devriez savoir les risque énormes que les capitaux courent
00
dans l'industrie, dans les mines par exemple ? Une fosse tout équipée, aujourd'hui, coûte de quinze cent mille francs à
deux million ; et que de peine avant de retirer un intérêt médiocre d'une telle somme engloutie ! Presque la moitié des
ociétés minières, en France, font faillite . . . Du reste, c'est stupide d'accuser de cruauté celle qui réussissent. Quand leurs
ouvriers souffrent, elles ouffrent elles-même . Croyez-vous que la Compagnie n'a pa autant à perdre que vou , dans la
10 crise actuelle ? Elle n'e t pas la maîtresse du salaire, elle obéit à la concurrence, ou peine de ruine. Prenez-vous-en aux
faits, et non à elle. Mais vous ne voulez pas entendre, vous ne voulez pas comprendre !
- Si, dit le jeune homme, nous comprenons très bien qu'il n'y a pas d'amélioration possible pour nous, tant que le
choses iront comme elles vont, et c'est même à cause de ça que les ouvriers finiront, un jour ou l'autre, par s'arranger de
façon à ce qu'elles aillent autrement. »
Émile ZoLA, Germinal, 1 885.

COMPRÉHENSION ÉCRITE
Entrée en matière 2" 1ecture
1 Observez le tableau, décrivez le lieu et les per­ 4 Comment se justifie la direction? (Donnez des
sonnages. À votre avis, que font ces derniers? exemples concrets.)
2 Lisez l'introduction : est-ce que cela confirme 5 Quelle est la réponse du jeune homme?
vos hypothèses? Sur ce tableau, pourriez-vous
identifier Étienne Lantier et M. Hennebeau? PRODUCTI ON O RALE
6 Ce texte vous semble-t-il d'actualité? Pourquoi?
l '" lecture 7 Dans votre pays, en cas de conflit lié à une crise
3 De quoi se plaignent les travailleurs? économique, comment réagissent les uns (le patro­
nat) et les autres (les salariés)?

151
ATE L I E RS
1 RÉDACTI O N D ' U N COMMENTAIRE
DE DON N ÉES C H I FFRÉES LES RICHES SES ON LES
Vous êtes économiste pour un cabinet de consultin g. nos salaires

Votre cabinet souhaite que vous établissiez une A ugmenter : • nos retra ites
<< photo graphie >> du tra vail en France.
Un commen taire de documents chiffr és vous per­
mettra de rendre compte de la situation profes ­
sionnelle en France afïn de préparer des s trat égies
économi ques qui pourront être adop t ées par votre
cabinet.

2 D ' U N SLOGAN
RÉDACTION
Vous de vez donc chercher un ou p lusieurs documents
présentant des chiffres sur le tra vail en France et en
r édiger un commentaire à présenter à votre sup é­ Formez des petits groupes (de trois ou quatre
rieur h i érarch i que. étudiants). Choisissez une des deux situations.
Écrivez vos slogans pour les présenter aux autres
Démarche étudiants.
Par deux: Ensuite,votez pour récompenser le meilleur slogan,
1 Préparation et affichez-le dans la classe.
· Vous délimitez le thème que vous allez aborder.
1 re situation
• Vous effectuez des recherches dans la presse ou
sur 1 nternet. Vous travaillez dans le secteur de la communica­
· Vous choisissez ensemble un ou plusieurs docu­ tion au ministère du Travail,qui veut augmenter
ments à traiter. la durée du temps de travail.
2 Réalisation Écrivez un slogan pour vanter les avantages d'une
• Vous suivez les quatre étapes de rédaction de vo­ carrière professionnelle allant jusqu'à 7 5 ans.
tre commentaire: lire,décrire,expliquer,rédiger. 2e situation
• Vous rédigez votre commentaire de manière Vous êtes membre de I'APACODER (Association
structurée. pour l'amélioration des conditions de départ en
3 Présentation retraite).
Vous présentez à l'oral votre travail à la classe. Écrivez un slogan pour vanter les avantages
Comment faire pour. . . d'un départ à la retraite anticipé à 5 5 ans.
Constituer les équipes
Définir en grand groupe différents domaines à
traiter et,selon les affinités de chacun,constituer
les binômes : le travail des femmes,des seniors,
des jeunes ...
Fai re des recherches
Consulter les sites I nternet des différents instituts
de statistiques et/ou de sondages français :
www. insee. fr/fr/default.asp
www.tns-sofres.com/
www.ipsos.fr/Canal! psos/index. asp
www.ifop.com/europe/index. asp
ou consulter également le site Fran coscopie
de Gérard Mermet : www.francoscopie.fr/
Rédiger le comme ntaire
Voir les Conseils pour la production écrite,p. 1 9 6 .

152
un ité 9

'

A l a re c h e rc h e du A

B I E N - ETRE
- Écrire un article qui décrit un mode de vie.
- Rédiger la quatrième de couverture d'un ouvrage sur la

\{
mal bouffe.
(( Le plus orand secret pour - Écrire une lettre pour décrire une invitation surprenante.
- Écrire une fiche-cuisine.

\ �ernard DE_F_O_T_E_N--EL L E 1
le bonheur, c'es t d'être bien
avec so1. >> � - Rédiger un compte rendu dénonçant une discrimination
physique.
- Écrire un courriel vantant les bienfaits des cures détox.
___ - Créer un blog de recettes de cuisine.
- Concevoir un guide des activités de détente.
153
REGARDS SUR

Le pays
I l y a 2 0 000 centenaires e n France : deux fois plus
qu' en Grande-Bretagne. Pour expliquer une telle
différence, The Independent fait l'éloge de notre
régime alimentaire et de notre système de santé.

5 Dans quel pays européen a-t-on le plus de chances de vi­


vre jusqu'à un âge avancé ? En France, pardi. Avec 20 000
centenaires pour 60 millions d'habitants, il y a presque
deux fois plus de Français qui fêtent leurs cent printemp
que de Britanniques, pour une popuJation comparable.
10 Pourtant, l'écart d'espérance de vie n'est que de un an en­
tre les deux pays. Un enfant qui nait aujourd'hui en France
peut espérer vivre 80 ans, tandis qu'un nouveau-né britan­
nique peut s'attendre à souffler ses 79 bougie . La raison en
est que l'espérance de vie à la naissance' ne permet pas de
15 déduire le taux de survie des personnes âgées, étant donné
la part de ceux qui mourront dan la petite enfance.
L'espérance de vie à 65, 70 ou 80 ans2 constitue un meilleur
indicateur - or c'est là que la France réalise d'excellents sco­
res. Si elle compte tant de personnes très âgées, c'est en rai-
2 0 son de son très faible taux de maladies cardio-vasculaires,

l'e lecture Vocabulaire


Lisez cet article. Qu'est-ce qui en a motivé sa Quels termes caractérisent les personnes âgées?
rédaction? Cherchez dans le texte un équivalent de :
Quel paradoxe observe l'auteur? a évidemment
b un point fort
2• 1ecture c fêter son centième anniversaire
En quoi la France est-elle un pays où il fait bon
vieillir?
Quel événement négatif a eu une incidence posi­
tive sur la longévité française?
-- --------�--�

1 «NE MÂCHONS PAS NOS MAUX»


COMPRÉ HENSION O RALE
l'e écoute Vocabulaire
1 Quel est le thème de ce document? 6 Cherchez dans le document un équivalent de :
2 Pour quelle raison I sabelle Saporta est-elle a 1 un bilan
interviewée? b 1 de l'argent
c 1 aliments thérapeutiques
2e écoute d 1 en situation socialement fragile
3 Que dénonce Isabelle Saporta?
4 Que propose-t-elle pour y remédier?
5 Quels sont les aliments cités par l'auteur dont on
pourrait se passer et qui en sont les victimes?

1 54
LA FRAN CE

où il fait bon vieillir


qui frappent surtout des individus entre deux âges. Ceux ce phénomène à la vague de chaleur d'août 2003, qui, si
qui échappent aux maladies cardiaques voient leurs chan­ elle a tué 15 000 personne , principalement des vieillard ,
ces de dépa er 1 00 ans augmenter considérablement. a incité le pays à mieux s'occuper des vieilles personnes.
Durant le vingt dernières années, la mortalité due aux 4 5 Si c'est le cas, cela ne peut qu'ajouter à l'attrait d'un pays où
25 maladies cardiaque a diminué de plus de la moitié au les Britanniques de la clas e moyenne rêvent toujour de
Royaume-Uni. Mais, chez nos voisins français, cette di­ prendre leur retraite. Ajoutez à cela le vertus du système
minution est deux fois meilleure. La différence, d'après de santé français, avec on ervice réactif et son absence de
certains médecins, tient au mode de vie, même si l'on ne listes d'attente, et vous comprendrez pourquoi la France a
sait pas vraiment quels sont les aspects les plus décisifs 50 tous les atouts pour être un pays où l'on vieillit heureux ­
30 dan ce domaine. Le vin rouge joue un rôle, au même titre bien ouvent jusqu'à fêter son centième anniversaire.
que l'alimentation - un régime à ba e de poisson, de fruits The lndependent, tditorial,
et de légumes, as ocié à un mode de vie méditerranéen. dans Courrier international, 7 avril 2008.
Mais l'important, ce n'est pas seulement ce que les Fran­
1. Espérance de vie à la naissance: nombre moyen d'années res­
çais mettent dans leur assiette, c'est aussi la manière dont
tant à vivre aux nouveau-nés d'une année donnée (groupe de
35 ils mangent - en servant plusieurs plats arrosés de vin,
naissances), compte tenu des taux actuels de mortalité par âge.
sans négliger la salade et les fruits, le tout dans la convivia­
-

2. Espérance de vie à l 'âge de 65 ans: 110mb re moyen d'années res­


lité. Malgré leur appétit, les Français parviennent à re ter tant à vivre pour un ensemble d'individus ayant déjà atteint l 'âge
plus minces que nous ; ils sont plus actifs, et visiblement la de 65 ans. L 'espérance de vie à l 'âge de 65 ans est un indicateur
France est un pays où il fait bon vivre. approximatif de la durée de la période de retraite. Il est utile pour
40 De plus, il semblerait que l'espérance de vie des Français se comprendre l 'extension de cette période et ses coméquences pour
soit accrue ces cinq dernières années. Une étude attribue les assurances sociales.

TI O N ORALE ION
Quel est le taux d'espérance de vie dans votre Écrivez un court article sociologique pour le
pays? Existe-t-il des personnes centenaires? Courrier international dans lequel vous décrivez
Pensez-vous que la France soit un pays où il fait le mode de vie de vos compatriotes en le compa­
bon vieillir? Expliquez pourquoi. rant à celui des Français.

Isabelle Sapona

PRODUCTI O N ORALE
NE ACHO s p s
7 Consommez-vous de l a junkfood ? Si oui,
pourquoi?
os ux
Consommons autremelt pour tiYre mieux
8 Cuisinez-vous? Pourquoi?
9 Considérez-vous que cuisiner soit synonyme de
bonne santé? Pourquoi?

PRODUCTION ÉCR ITE


10 Rédigez la quatrième de couverture de
l'ouvrage Ne mâchons pas nos m aux, d'Isabelle
Saporta. le�en lalfe•t
VOCABULAIRE> l'alimentation
LES LÉGUMES (m.) LES FRUITS (m.) la datte 1 coq
l 'artichaut (m.) l ' abricot (m.) la mangue la dinde
l ' asperge (f) l 'amande (f) le pamplemous e l 'oie (f)
l ' aubergine (f) le brugnon la pintade
l 'avocat (m.) 1 a is 1 a 1 Quels sont les légumes la poule
qui se consomment pl utôt le poulet
la betterave la cerise
crus ou cuits? (certains Le gibier
la carotte la hâtaigne
peuvent apparten i r aux le fai an
le céleri le citron
deux catégories) le lièvre
le hampignon (le cèpe, la lémentine
Ex. : Crus le concombre. la p rdrix
la chanterelle, la morille, la figue
1 1 la pleurote) la fraise
Cuits la betterave.
b 1 Quels sant ceux qu'on
le sanglier
le chou (de Bruxelles, la framboi Les morceaux
épluche ou non avant de
-fleur, rouge, vert) la groseille l'aile (f)
les consommer? (certains
le concombre le kiwi la côte
peuvent apparte n i r aux deux
le cornichon la mandarine la côtelette
catégories)
la courgette le marron la cuisse
Ex. : Épluchés la carotte.
l'endive (f) le melon l'entrecôte (f)
Non épluchés -*le radis.
les épinard (m.) la m irabelle 2 a 1 Quels sont les fruits qui l ' épaule (f)

1
le fenouil la mûr ont un noyau? l' calope (f)
le haricot (blanc, coco, la myrtille Ex. : L'abricot possède un le filet
rouge, vert) la nectarine noyau. Le cassis n'a pas de le foie (gras)

1
le navet la noi ette noyau. le gigot
l'oignon (m.) la noix b 1 Quels sont les fruits qui le jambon
le poireau l ' o range (f) ont des pépi ns? la poitrine fumée
1 s petit poi (m. ) la pastèque Ex. : La pomme a des pépins le rum te k
le poivron la p"che et l'abricot n'en a pas. le teak haché
la pomm de terr la poire
le radis
LA VIANDE LE POISSON
la pomm (golden, gala,
la tomate Granny mith) l'agneau (m.) 1 cabillaud
la prune 1 bœuf le colin
LA SALADE le raisin le lapin le congr
le cresson la rhubarbe le mouton la dorade
la frisé le porc le hareng
la laitue LES FRUITS EXOTIQUES le veau la lotte
la mâ he l ' anana (m.) La volaille le maquereau
le me dun la banane la caille le rn rlan
la scarole la cacahuète le canard la morue
la ra ca se
le saint-pierre
la sardine
le saumon
la ole
le thon
la truite
la vive

LES FRU ITS DE MER (m. )


le coquillage
la equille Saint-Jacques
le crabe
la crevette
le crustacé
le homard
l ' huître (f)
la langouste
la langou tine

Savé L la moule

156
LES PRODUITS VÉGÉTARIENS la moutarde LES PRODUITS LAITIERS LES CÉRÉALES (f.)
l 'œuf (m.) l'oignon (m.) le beurre l ' avoine (f)
1 oja le paprika la crème fraîche le blé
le persil
le tofu le fromage blanc l'épeautre (m.)
le piment
le lait (de brebis, de chèvr , le maï
le poivre
3 Quels sont les viandes, les de soja, de vache) l'orge (f et m.)
le sel (la fleur d el)
poissons et les fruits de mer le petit-suisse le quinoa
que vous consommez dans le thym
le yaourt le riz
votre pays? la vani l le
5 Mini-quiz le seigle
le vinaigre
a 1 Quels produits laitiers 1 é ame
LES CONDIMENTS (m.)
4 Trouvez les condiments qui sont uti l isés pour faire des
l' ail(m.) crêpes? 6 Quelle céréale est surtout
se consomment :
l 'aneth (m.)
a 1 sous forme liquide; b 1 Lesquels se mangent avec cultivée en Afrique? En
le ba ilic une petite cuil ler? Amérique du N ord, du Sud?
b 1 frais;
la cannell c 1 Lesquels peut-on tartiner? En Asie? En Europe?
c 1 secs (en grains, hachés ou
le curry d 1 Quels sont ceux qui En Océanie?
en poudre).
le gingembre (Plusieurs réponses possibles servent pour fai re des Ex. : En Asie: /e riz.
l'huile (f) d'oliv , de noix, pour un condiment.) gâteaux?
de sésame Ex. : le vinaigre -.liquide. e 1 Quels sont ceux uti l isés
la mayonnaise pour fai re des sauces?

PRODUCTION ORALE
1 Q u e l l e est l a signifi cation de ce dessi n ?
Quel e n est l ' é lément c o m i q ue ?
2 S e l o n vous, qu'est-ce q u i exp l i que l a modifi­
cation des hab itudes a l i mentaires au cours des
derni ères années ?
3 Q u e l l e est l a base de l ' a l i mentation dans votre
pays ?
4 Y trouve -t-on les mêmes produits qu'en France
métro p o l itai n e ?
5 Avez-vous constaté une évo l u t i o n des comporte­
ments a l i mentai res dans votre pays au cours de ces
dernières an nées ? Donnez des exemples.
6 Quels sont les a l i ments que vous p référez ?
ceux que vous détestez ?
7 Comment p re n ez-vous vos repas : en fam i l le,
seul(e), devant l a t é l évision ?
8 À votre avis, existe-t- i l un bon modèle a l i me n ­
taire ? ( p a r exemple, l e régime végétarien)
NORO-f'AS­
OE-CALAlS

IIAUTE­

LE }EU DES SPÉCIALITÉS


NORMARlllE
l'lCAROlE

LORRAINE

Voici six spécial ités que l'o n peut déguster


CIIAMPAGNE­
dans différentes régions françaises. AROENNES

Reliez chaque spécial ité à sa région d'origine


IOIIRGOGNE
et aux i ngrédients princi paux de sa recette. CENTilE
fRANCHE­
COMTÉ

POlfOCI­
CIIARENTES

UMOCISlN

A
CORSf
a l a choucroute
Ingrédients pour 8 personnes:


750 g de coco ou mojette de vendée
16 tranches de saucisson à l'ail

_j
• 8 saucisses de Toulouse non fumées
• 4 tranches de poitrine fraiche

B
c
In9rédients-
pour 2 pers-onneS": Ingrédients pour 4 personnes:
2 œufs- 4 ra cas es écaillée et vidée
�-
- -

50 9 de beurre -4 vives écaillée et vidée


t- 75 9 de farine -4 tranches de fiéla (ou congre)
- 1 aint-pierre de 1 kg écaillé et vidé

D
g;l!P<édie/7f8pout• 4jJe/'tSOIIIIM :
c les crêpes - 260._9 d�t·tize- - /jJûlcwde-J·el
- d2/it7'e-de-lait· - 3 Œf!fi

E
Ingrédients pour 6 personnes:
- 1,5 kg de pommes de terre
- 30 cl de crème
- 1 litre de lait
d les chouquettes -sel, poivre, noix de muscade

Ingrédients our 4 personnes:


R
- 1 saucisse de Morteau
- ) belles pommes de terre à chair terme
- 5 0 g_de saindoux (ou d'huile)
- 20 cl de tond de volaille

ela b o u i l l abaisse f l e grati n dauphinois


158
1 RECETTE

Magazme Co mmunauté

>> Aiiud > t > lltec:ette

Votre recette
Le Moelleux Chocolat d' Oncle Guillaume

l
• Df'turr • fertk

0 l ... tlrl 1 lrrTUIMir> 0 0 0 0 0 (37 •otes)

Préparation: 10 minutes 4 Verser la préparation dans un moule de


Cuisson: 15 minutes préférence jetable en aluminium (pour une
Ingrédients (pour 4 personnes) meilleure répartition de la chaleur).
- 200 g de beurre Temps de cuisson: 15 minutes à 180 °C
- 200 g de chocolat pâtissier ( thermostat 6).
- 200 g de sucre A la sortie du four, le moelleux doit être
- 25 cl de crème liquide « à peine cuit » au centre du moule.
- 4 œufs 5 Laisser refroidir puis mettre au frigo qui se
- 5 cuillères à soupe de farine chargera de durcir le centre à peine cuit.
Préparation Conseils
Cela est très rapide si vous avez un micro-ondes... Pour la pointe du chef, vous pouvez rajouter
1 Faire fondre dans un grand saladier le beurre, le quelques gouttes d'extrait de vanille ou d'oranges
chocolat avec la crème liquide. amères.

'rrouver
2 Mélanger bien après... (attention: la préparation Pour déguster votre moelleux: le passer
doit rester tiède après la sortie du micro-ondes) 15 secondes puissance maxi au micro-ondes.
3 Ajouter le sucre, la farine et les œufs entiers Il en ressortira fondant à cœur...
(battus au préalable pour les incorporer plus C'est magique!
facilement). Bon appétit.
cu
...
..
•cu
l.t•t rommtnflllrt.t dt lntemautr.6 1
c
Clochette: 5/5 cu
(avis du 12/09/2009 sur la recette Le Moelleux Chocolat d'Oncle Guillaume) .a
J'adoooooooore cette recette. C'était franchement terrible. Loulou est re-tombé amoureux de moi cet
o-.
après midi, après avoir goûté!!! Merci Oncle Guillaume.
Lili_! : 1/5
(avis du 31/05/2009 sur la recette Le Moelleux Chocolat d'Oncle Guillaume)
Malheureusement pour nous, ce gâteau n'a pas fait l'unanimité. Il est trop gras, trop sucré (pourtant
j'avais diminué la quantité de sucre) et n'a pas assez le goût du chocolat.
klereth: 5/5
(avis du 09/07/2008 sur la recette Le Moelleux Chocolat d'Oncle Guillaume)
Le moelleux préféré de tous les gens à qui je l'ai fait... J'y ajoute des morceaux de gingembre confits
parsemés dans la pâte et c'est encore meilleur.
alexandra_1744 : 5/5
(avis du 29/06/2008 sur la recette Le Moelleux Chocolat d'Oncle Guillaume)
Super rapide! J'ai fait ça pour mes collègues de boulot. J'ai remplacé le plat traditionnel par des petits
moules, résultat plein de petits moelleux! Miam-Miam. J'ai gardé le même temps de cuisson.

COMPRÉHENSION ÉCRITE
l" lecture 5 Relevez, dans le document, tous les mots q u i
1 Où cette recette a - t - e l l e été p u b l i ée ? expriment une q uantité.
2 D ites à q u e l type de p l at correspond cette 6 Quel mode verbal uti l ise-t-on ?
recette (entrée, plat, dessert . . . ) . Comment cette 7 À q u i les i nternautes ont- i l s fait goûter cette
fiche - c u i s i n e se présente-t- e l l e ? recette et q u e l l e est l ' i m pression majorita i re q u i se
dégage des commentai res ? J ustifiez votre réponse.
2•1ecture
3 Quel l es i nformations n'apparaissent pas dans PRODUCTION ORALE
les l ivres de recettes traditi o n n el s ? Quel en est 8 À la lecture des com mentai res, seriez-vous
l'intérêt pour l e l ecteu r ? p rêt(e) à réa l i ser cette recette ?
9 Ce type de s ite I nternet existe-t- i l dans votre
Vocabulaire pays ? Y avez-vous déj à c o l l aboré ?
4 Relevez tous les verbes dans l a recette, dans les
conse i l s et dans les commenta i res q u i concernent
la préparati on. Que sign i fi e nt- i l s ?
Exemple : faire fondre = chauffer pour rendre liquide.
159
VOCABULAIRE> la cuisine
L'ENTRÉE (f.) le c hèvre
ACTIVITÉS
le boudin le o mté
la charcuterie l ' emmental (m.) 1 Faites correspondre chaque plat et sa
la crème le roquefort catégorie.
1 foi gra Exe m p l e : a2/e filet mignon en croûte= une viande
LE DESSERT
1 jambon
les c houquettes (J.) a i l e fi l et m ignon e n
le pâté
le gâteau c roûte
le potage
la glace
la saucisse b l i ' escalope normande
1 sorbet
le aucis on c 1 l a c rème brûlée
la tarte
la soupe d 1 l a terrine de foies de l i l ' entrée
la terrine MANGER ET BOI RE v o l a i l les 2 1 la viande
le v Jouté
la bouffe (fam.) e 1 l a poêlée de noix de 3 1 l e po isson
bouffer (fam.) Sai nt-J acques
LE PLAT 4 1 l e fromage
caler
Quelques s p écialités f l l a tarte tat i n 5 1 le dessert
s'enivrer
françaises
être a jeun g 1 l a raie a u beurre no i r
la blanquette de veau h l ies œufs m o l l ets sur
être gourmand(e)
la bouillabaisse
être gourmet croûtons
le bœuf bourguignon
être ivr ili a l otte à l'armorica ine
le cas oulet
être aoul( )
la choucroute j ll'épo isses
mourir de faim
le crêpes (J.)
le gratin dauphinois expressions:

la quiche lorraine avoir un appétit féroce


la ratatouille avoir une faim de loup (W\ 2 Écoutez ces appréciations et dites
1 thon basquaise avoir une oif de pendu \J!1) si elles sont plutôt positives ou
négatives.
La cui son de e lécher le doigt
Répétez- l es et réut i l i sez- les dans de courts
la viande
a point
LES GOÛTS (m.) d i a logues.
bien cuit sal ' (e)
bleu ucré(e)
saignant amer( -ère)
doux/douce
LE FROMAGE cl ' c h
le bri cuit(e)
1 camembert cru( )

VOCABULAIRE> la quantité
le centilitre grain ACTIVITÉS
le gramme la louche
le kilo la m iette 1 Donnez un exemple pour chaque quantité.
le l itre le morceau Exe m p l e : un morceau de sucre.
la l ivre la part
la boîte la pincée 2 Écoutez les phrases suivantes .
le bouquet la poignée Relevez l 'expression de l a quantité.
la branche la pointe Dites à quoi elle correspond:
le brin la rond Ile « un peu » ou « beaucoup » .
la cuillère a café le sachet
la cu ill' re a dessert la tasse
la cu ill' re à oupe la tête
PRODUCTION ÉCRITE
la douzaine la tige 3 À votre tour, écrivez une recette de cuisine
la feuille la tranche typ ique de votre pays en i m itant l a p résentat i on
la gousse le v rre d'une fi c h e - c u i s i n e traditi onnel l e ( i ngrédi e nts,
la goutte le zeste
recette, conseils).

160
[ . . . ] Apéritif, cocktail dînatoire, raclette, buffet froid,
dîner gastronomique, goûter crêpes . . . toutes le invita­
tion ne se ressemblent pas. Elles en di ent long sur notre
per annalité, l'image que nous nous faisons de no invités
et nos intention à leur égard. <<Nos invitations sont le re­
fl e t de ce que nous désirons montrer à l'autre car à chaque
fois, nous nous exposons», expliquent Jean-Pierre Cor­
beau et Jean-Pierre Poulain, sociologues de l'alimentation
et auteur de Penser l'alimentation. <<Partager un repas,
10 inviter quelqu'un chez soi, c'est lui donner à voir une part
de son intimité».[ .. . ]
Déclinaison d'invitations
Le deux sociologues ont décrypté cinq catégorie d'invita­ son bon goût et son savoir-faire. La qualité des mets et
tion. L'apéritif tout d'abord. De tout temps, partager un verre des boissons devient le support de conver ation et joue
15 a constitué le prémices d'une dynamique d'échange, le moyen 40 le rôle de créateur de lien. Afin d'affirmer leur statut, les
d'observer l'autre, de s'en approcher. Inviter à un apéritif ou classe ociales a isées pratiquent souvent une cui ine gas­
un << cocktail dînatoire>>[ . . . ] est idéal pour une première ren­ tronomique ou à la mode comme la cui ine exotique ou la
contre ou un événement auquel on convie des personnes que fusion food qui mêle de cui ines venues d'ailleurs. On
l'on connaît peu. [ . . . ] Si la qualité des échanges autour d'un veut ainsi signifier on ouverture au monde et montrer
20 verre et de douceurs alée et sucrée est jugée suffi ante, on 45 qu'on est << tendance>> .
acceptera ensuite l'intimité d'un repas complet . . . Enfin, il y a ceux qui invitent au re taurant ou reçoivent
Les barbecues en été, les raclettes, pierrades et fondues chez eux avec les ervices d'un traiteur ou d'un chef à la
en hiver ont un peu la même signification que les apéros mai on. Ces hôtes vou diront qu'ain i il ne doivent donc
improvi és entre amis. Ce n'est pas le plaisir de manger pa e soucier de la cuisine et restent pleinement di poni-
25 que l'on recherche avant tout, mais celui d'être ensemble. 5 0 bles pour la conver ation. Bien entendu, on ne pourra pa
En propo ant un repas conçu autour d'un mode de cuis­ apprécier leur cuisine mais plutôt le choix de l'endroit où
on invitant chacun à mettre la main à la pâte, on s'assure ils nous emmènent ou le professionnalisme du traiteur.
des moments de détente et de convivialité.[ . . . ] Quant à l'intimité, elle est nettement moindre à la maison
Les repas du terroir, quant à eux, jouent un rôle iden- qu'au restaurant qui ne se prête qu'aux comportements
30 titaire. E n dégustant les plats traditionnels, on perpétue 55 convenus . . . [ . . . ]
la mémoire et les habitudes familiales. [ . . . ] Les repas Pourquoi invite-t-on, en définitive? Pour en mettre
régionaux sont aussi l'occasion de parler de sa culture à plein la vue aux gens ou pour passer un bon moment en­
es amis et de mieux e faire connaître. I ls peuvent repré­ semble ? Quelle que soit la formule choi ie, ne passon pa
enter une épreuve initiatique : l'acceptation dans le clan à côté de l'essentiel : être bien avec ceux qu'on invite et
35 pa e par l'adhésion à la cuisine . . . 60 leur offrir le meilleur de soi.
Toute autre sera la symbolique des menus raffinés et joëlle DELVAUX,
dîners gastronomiques. L'enjeu est de mettre en avant www.enmarche.be, 18 décembre 2008.

COMPRÉHENSION ÉCRITE PRODUCTION ORALE


l'•tecture 6 Quels types d ' i nvitati o n existent dans votre
1 Lisez cet article. Dans q u e l l e perspective a - t - i l p ays ? Citez- l es et comparez - l es avec cel l es de
été rédigé et c o m ment est - i l p résenté ? l ' article.
2 Quels sont les différents types d ' i nvitat i ons 7 Que pensez-vous du fait qu'une i nvitatio n soit
présentées ? révél atrice de l a perso n n a l ité de l ' i nvitant ?
8 Q u e l l es i nv itations l ancez-vous ? Racontez.
2•tecture
3 Quel les i nformations sur les p l a ns psychologique PRODUCTION ÉCRITE
e t soc i o logi que révè l e l a nature de l ' i nvitatio n ? 9 Vous avez été i nvité(e) par des Français et vous
4 Qu'est-ce qu'implique chaque catégorie d'invitation ? avez été surpris(e) (positivement o u négative­
ment). Raco ntez dans une l ettre cette expérience à
Vocabulaire votre fam i l le.
5 Expl i quez :
11 l les pré m i ces e 1 i n i t i at i q u e
b 1 une p i errade f 1 conve n us
c 1 i mprovi sés g 1 en m ettre p l e i n l a vue
dl mettre la main à la pâte
161
40 continuer à faire des exercices
une fois de retour chez eux»,
explique Lisbeth Strohmenger,
codirectrice de La Clairière en
France. Côté cuisine, le buffet
45 méditerranéen, le triptyque
croissant-beurre-confiture, le
champagne, on oublie. Le pain
et l'alcool, niet itou. Les curistes
se contentent du trio fruits-lé-
50 gumes-poisson, de nourriture
lOO% crue, ou bien même uni­
quement liquide pour renfor­
Massages ayurvédiques, yoga intensif, régime strict ... cer l'effet dépuratif des soins.
les cures d'épuration du corps dans des spas1 écologiques luxueux Chaque adresse a sa formule
ont le vent en poupe. Voyage initiatique. 55 diététique mais le léger et le bio
sont de rigueur partout.

L
es yeux bouffis. La bouche pâteuse. Une dizaine de Née aux États-Unis, relayée très vite en Asie, la vague
cadres en vacances avalent d'un trait le verre d'eau des détox a touché l'Europe plus récemment. [ . . . ] <<L'idée
tiède au jus de citron que leur tendent des hôtesses de se purifier découle assez naturellement de la recherche
en tong. I ls déroulent leur tapis sur la terrasse en marbre 60 de perfection très présente depuis les années nonante!. Le
5 et entament la salutation au soleil, face à la mer. Après cet corps est devenu un instrument qu'il ne faut plus abîmer et
enchaînement de douze postures de yoga, ils vont, en titu­ dont ilfaut développer lesfacultés», explique Si ka von Sa­
bant, s'étendre à l'ombre d'un bananier pour une séance xenburg, journaliste et auteur de L'ABC du Spa. L'ère du
d'acupuncture. Dur le réveil? Et dire que ce n'est que le culte de la performance, du terrorisme de la malbouffe et
début du éjour. . . 65 de la chasse à la fumée aurait créé un terrain favorable au
10 La semaine de thalassothérapie rythmée par des mas­ détox - «IL est en effet plus facile de se dire qu'on est gros,
sages détente et des repas gastronomiques bien arrosés, avachi et pas en forme parce que notre organisme est em­
c'était hier. Le néo-spas qui fleurissent un peu partout poisonné par La pollution plutôt que parce que nous nous
prêchent souvent des soin et des activités bien plus drasti­ sommes Laissés aller>>, analy e cette ob ervatrice. [ . . . ]
ques. Se reprendre en main plutôt que se laisser aller. C'est 70 Passer une semaine à s'écouter respirer, sans blackberry,
15 que le but des vacances n'est plus seulement de décon­ dans un décor inspirant, cela fait du bien partout, y com­
necter et de se ressourcer l'e prit. Mais plutôt de purifier pris à la tête. Mais est-il vraiment nécessaire de purger
le corps de toutes les toxines qu'il a ingurgitées pendant son organisme? Les curistes diront que oui. I ls e sentent
l'année. Ces cures « détox », comme on les appelle dans le plus légers. Le teint frais et les traits rajeunis. En pleine
monde entier suivant le terme anglo-saxon, ont devenues 75 forme, quoi. « e purifier Le système digestif ne veut pas dire
20 les nouvelle oasis promises des adeptes de beauté et de grand-chose, relativise Muriel Lafaille Paclet, diététicienne
anté éternelle. Certains sont prêts à traverser des océans à l'Unité de nutrition clinique au CHUV. La notion détox
pour rejoindre le lieu de retraite le plus insolite et complet me dérange un peu parce que je ne vois pas ce qu'il y a de
dans son approche thérapeutique. toxique dans le corps à éliminer. On mange trois fois par
Il y a le spa qui s'est posé ur une île loin de tout et à 80 jour et on respire depuis la naissance. Ce n'est pas en se
25 laquelle on n'accède qu'en petit bateau - en barque, c'est mettant hors de notre vie courante pendant une semaine
encore plus humble, plus beau. Il y a celui qui s'est perché qu'on va remettre les pendules à zéro.»
tout en haut, avec vue sur un grand canyon américain. I l Autrement dit, en attendant les méthodes miracles,
y a celui qui est allé s e blottir dans u n e forêt virginale, au prendre soin de son corps à l'année, notamment en man-
cœur de la France. La plupart de ces lieux ont été pensés 85 geant des produits du terroir et des aliments non trans­
30 pour que leurs hôtes communient avec la nature et ou­ formés, est encore le meilleur moyen de 'a surer une vie
blient la ociété consumériste qu'ils viennent tout juste saine. Après la détox et sa parenthè e de pureté, bienve­
de quitter. Ordinateurs, télévisions et téléphones por­ nue dans une vie lOO% néo-spa?
tables, tous les gadgets qui relient la clientèle au monde
moderne sont proscrits. Chaque jour, le corps passe des Émilie VEJLLON, Le Temps, 23 juin 2009.
35 heures plus ou moin douces entre les mains de théra­ 1. L'origine du mol Spa viendrait d'une abréviation latine Sanitas
peutes : enveloppements, bains, massages ayurvédiques, Per Aquam qui signifie« santé par les eaux». Les Romains étaient
réflexologie, iridologie, watsu, hiatsu ou acupuncture. de grands amateurs de thermes et de nombreuses cités romaines
[ . . . ) La plupart des centres proposent des enseignements ont été créées à côté de sources thermales. - 2. Nonante (employé
en Suisse romande et en Belgique)= quatre-vingt-dix.
de techniques de relaxation «pour que Les clients puissent

162

.. L
COMPRÉHENSION ÉCRITE

��� -J)(ftU tl/1:!! ;/; {e;u-el:r&
Entrée en matière
1 Lisez l e titre et les deux pre m i ères l ignes de
l'article. Form u l ez des hypothèses sur son contenu. MASSAGES ÉVASION
�Massage ayurvédlque 1 heure 30- 130 euros
l'� lecture D'origine indienne, ce massage aux huiles médicinales
2 D e quel phénomène traite cet artic l e ? est basé sur la compréhension des trois énergies
fondamentales· vâta (système nerveux et hormonal),
3 Où ont l i e u ces c u res et pourquoi ?
pitta (système digestif et enzymes) et kapha (les
4 Quels sont les grands princi pes d'une cure détox ? fluides). Cette profonde relaxation est enrichie par des
5 Quel est l e ton de l a j o u rn a l i ste ? J ustifiez par manœuvres très enveloppantes et d'une concentration
des exe m p l es du texte. au niveau des Chakras.

T Massage sh/atsu
2�1ecture 1 heure - 90 euros
Technique japonaise,
6 Q u e l l e est l'origine du déve l o p pement de ces
le shiatsu (de shi, main
cures ? etatsu, pression) consiste
7 En q u o i l a journal iste doute - t - e l l e de ces cures ? à appliquer des pressions
8 À l ' i nverse, à quels aspects s e m b l e - t - e l l e des doigts et des mains
sur toute la surface du
adhé re r ?
corps, dans le but de
défatiguer et rééquilibrer
Vocabulaire le fonctionnement des
9 Rel evez les termes q u i se rapportent aux nou­ organes, ainsi que celui
du système hormonal
veaux s o i n s du corps.
et nerveux.

PRODUCTION ORALE ��JI- Massage watsu 1 heure- 110 euros


Pratiqué dans une piscine chauffée, le watsu (de water,
10 Que pensez-vous de ce phénomène ? I riez-vous eau et shiatsu) est un massage à base de pressions
passer quelque temps dans un spa détox ? et d'étirements sur les méridiens d'énergie du corps,

1 1 Dans votre pays, une telle p ratique est - e l l e pour retrouver calme, énergie et vitalité.

devenue u n phénomène de mode ? Pourquoi ?


12 Observez l a brochure. L' un de ces soins vous SOINS EXPERT
tente-t- i l ? J ustifiez votre réponse. 0 Iridologie Séance diagnostic - 85 euros
Cette méthode permet de diagnostiquer les
13 Quels moyens uti l isez-vous pour vous déten­ déséquilibres physiques à travers l'étude de la structure
dre ? Qu'en pensez-vous ? et des signes présents dans l'iris, photographié et
agrandi avec des équipements appropriés.
PRODUCTION ÉCRITE
14 Vous revenez d'un séj o u r « détox »
encha nté(e) ! Écrivez un courri e l à votre
mei l l eur(e) a m i (e) pour l u i vanter les bi enfaits
de cette cure.

PRODUCTION ORALE
1 Comment vous sentez-vous dans votre corps ? 6 Pourriez-vous être amoureux d'une femme
2 En prenez-vous s o i n (maq u i l l age, p roduits de trop grosse ou trop maigre s i elle est riche et
,
b eaute, reg1me, sport. . . ) ?.
, .

intell igente ?
3 Avez-vous déj à envisagé de recourir à l a c h i rur­ 7 Pourriez-vous être amoureuse d'un homme
gie esthét i q ue ? c hauve et bedonnant s ' i l est riche et i nt e l l igent ?
4 Que pensez-vous des person n es q u i mettent une 8 L' i m portance donnée au corps dans notre soc i été
s
perruque, se font tei ndre les cheveux, portent des vous paraît - e l l e normale ou excessive ?
·s
lentilles, ont recours à la c h i rurgi e esthétique ? 9 Pensez-vous qu'une personne consi dérée comme
é 5 Les hommes achètent de plus en plus de p roduits « belle» ait plus de chances de réus s i r dans ses
de beauté. Qu'en pensez-vo us ? études, dans l a vie profess i o n n e l l e ?
163
VOCABULAIRE> le corps
LE VISAGE la main le pied LE POI DS
la bouche le poignet le tibia maigrir
la dent sc mettr au régime
le ils (m.)
LE MILIEU DU CORPS L'I NTÉRIEUR DU CORPS perdre du poids
le front l'abdom n (m.) l ' ar t' re (J.) suivre un r ' gime
la joue le do le cerv au
expressions:
les lèvres (J.) la hanche le cœur
avoir bonne min
le menton le sein le côlon
avoir des poign ' d'amour
le nez le thorax l 'estomac (m.)
(fam.)
l'œil (m.) 1 les yeux (m.) le ventre 1 foie
avoir l' toma dan
l 'oreille (J.) l ' intestin (m.)
LE BAS DU CORPS les talons
le sour il (m.) le muscle
avoir mal au cœur
la chevi lle le nerf
êb·e bien dan sa peau
LE HAUT DU CORPS la cuis e le poumon
être sur les rotules (fam.)
1 bras le doigt de pied le rein
n'avoir que la peau sur
1 cou 1 genou le sang
les o
1 coude la jambe le squelette
n'avoir pa les yeux
le doigt 1 mollet le vaisseau anguin
en face des trou (fam.)
l'épaule (J.) l'ongle (m.) la vessie

ACTIVITÉS
1 Écoutez ces expressions imagées. 3 Lisez ce poème et écrivez-en un à votre
Dites quelle est la partie du corps tour, à l'aide des expressions corporel les
concernée. Trouvez un équivalent dans ci-dessus.
la liste suivante. Répétez-les puis réutilisez­
Des expressions tirées par les cheveux
les dans un court dialogue.
Ne vous arrachez pas les cheveux,
Exem p l e: lh Il est sur les genoux. = Il est épuisé.
Notre club, vous présente ses vœux,
a 1 J 'en ai morre ! Même si vous avez mal aux cheveux•,
b 1 C'est évident. Ça se passera, vous serez heureux...
c 1 O n lui o fait des reproches. Cheveux d'argent ou cheveux d'or,
d 1 Tu n'os pas les moyens de ton a m b i t i o n . Cette année, vous serez plus fort ...
e 1 E l l e o beaucoup d ' i nfluence. Mais n'ayez pas de cc cheveux d'ange>>
f 1 li l u i en veut. Surtout si ça vous démange,
g 1 Tu peux m'aider ? Parce que, s'il y a un cheveu,
h I l l est épuisé. Ce n'est pas toujours un jeu...
i 1 Nous avons besoi n d'ai de. Saisissez l'occasion aux cheveux,
j 1 Elle est égocentrique. Si je peux vous faire un aveu,
Ça vient comm' des cheveux sur la soupe, p
2 Associez les expressions de l a liste aux Ça n'a guère le vent en poupe,
défi nitions suivantes.
Ça fait dresser les cheveux sur la tête,
a 1 avoi r une gronde faim Ça serait même un tantinet bête,
b 1 n e pas être bien réve i l l é (e) Vaut mieux ne pas couper les cheveux en quatre,
c 1 se sentir à l ' oise dons son corps Que d'être toujours en train de s'battre.
d 1 avo i r envie de vomir Adrien FISTER
e 1 avo i r l'air en forme • avez trap bu
f 1 être très maigre
g 1 avo i r de la graisse sur les hanches
h 1 être très fatigué (e)

164
1 LE SURPOIDS IVIVEZ NATURE
COMPRÉHENSION ORALE
l'e écoute
1 Quel est le thème de ce reportage ?
2 Q u i sont les d i fférents i nterven ants et q u e l l es
professi o n s exercent - i l s ?

2e écoute
3 Pour q u e l l es raisons Laurence Alvetta a - t - e l l e
créé sa l igne de sous-vêtements e t que dénonce­
t - el l e ?
4 Q u e l s sont les maux dont souffrent les personnes
en surpoids et quelles en sont les causes ?

Vocabulaire
5 Associez ces courtes défi n i t i o n s à un pro b l ème
de santé évoqué par Anne Vest o n .
(i(e!MQ;lj;fj:�1l•l:IJIIa][eijfillj1fj
le' visionnage (sans le son)
a 1 Pat h o l ogie caractérisée par d e s d i m i n ut i o ns ou
des arrêts de l a res p i ration pendant l e somm e i l . 1 O ù se passe ce reportage ? Sur quoi porte-t - i l ?
b 1 M a l a d i e caractérisée p a r l a p ro l i férat i o n d e 2 Combien y a-t- i l d ' i ntervenants et qui sont- i l s ?
c e l l ules de m an ière anormale et anarchi que dans
2e visionnage (avec le son)
un tissu normal de l ' o rganisme.
3 Q u e l l es sont les d i fférentes parties de ce repor­ cu
c 1 Taux de graisse dans l e sang. Quand ce taux est ...
....
trop i m portant, il y a des risques pour l a santé. tage et de quoi traitent- el les ? ecu
1

d 1 Pro b l èmes l iés à l ' a rti culat i o n des os entre eux. 4 Combien de visiteurs ont visité ce salon ? c
cu
e 1 Maladie se caractéri sant par l a présence de Que peuvent - i l s y tester ? ..a

sucre dans l e sang. ""'


:Je visionnage (avec le son)
PRODUCTION ORALE 5 Quel est l e t itre de l 'ouvrage de Pascal Fioretto ?

6 Existe - t- i l des problèmes de surpoids dans votre


En q u o i ce titre est - i l drôl e ? Pourquoi Pascal
pays ? Si o u i , des mesures ont-e l les été m ises e n Fioretto se moque-t - i l des vendeurs de bien-être ?
6 Quel est l e ton du j o u rn a l i ste ? Relevez des mots
place par votre gouvernement pour l utter co ntre
ce phénomène ? Lesque l les ? et express ions q u ' i l uti l ise pour i l l ustrer votre
7 Q u e l l es autres parti cul arités p hysiques peuvent
ré ponse.
provoquer des discrimi nati o ns ? Dans q u e l l es
situat i ons ? Vocabulaire
7 Listez les types de produits ou de notions présen­
PRODUCTION ÉCRITE tés et leurs foncti ons.
8 Cho i s i ssez une d i scri m i nation l iée au phys i que,
PRODUCTION ORALE
effectuez des recherches sur 1 nternet et rédigez
un compte rendu des problèmes afin d'aider votre 8 Que pensez-vous de ces méthodes « clé en
gouvernement à prendre des mesures pour l utter m a i n» qui proposent de deve n i r s o i - même en
contre ce phénomène. beaucoup m i eux ? Existent-elles dans votre pays ?
Q u e l l es sont l eurs caractéristi ques ?
:R
9 Avez-vous déj à l u de tels ouvrages ? Si o u i , les
avez-vous trouvés effi caces ? D ites pourq u o i ?
S i non, y croyez-vous ?
10 Que pensez-vous de l 'ésotérisme ? y croyez­
vous ? Pourquo i ?
1 1 En scène! Vous êtes l ' auteur(e) d'un ouvrage
ésotérique comme La joie du bonheur d'être
heureux. Vous êtes i nterviewé (e) par un journ a l i ste
de France 3. Par deux, réa l isez l ' i nterview.
165

J
IAGRIPPINE

Claire BRETÉCHER, Allergies, Dargaud, 2004.

Claire Bretécher est l'une des rares dessinatrice et cénariste de la bande dessinée française.
Elle se dH féministe mais anti-mi!Hante. Agrippine, quant à elle, a vu le jour en 1988.
v
5
D

l
166

b
COMPRÉHENSION ÉCRITE

Entrée en matière 2�1ecture


1 Quel est l e titre de l a bonde dess i née dont cette 4 Pour q u e l l e s raisons Agri p p i n e a - t - e l l e fait jouer
planche est i ssue ? Quel est le titre de la planche ? les enfants avec les poubel les ?
5 En q u o i cette planche crée - t - e l l e un effet
l'� lecture c o m i q ue ?
2 Résumez l e contenu de l a p l a nche. 6 Qu'observez-vous sur l ' ut i l isation de l a longue ?
3 Comment réagit l e père de fami l l e et que fait - i l ?

LES PRAT/ UES SPORTIVES DES FRAN �/S


Quels sont les sports que vous avez pratiqués au cours des 1 2 dern iers mois

..&
(occasionnellement et/ou régul ièrement) ?


Ma•ehe, •andannée 34,9%

Vélo,VTT 30,3%

r 't' 29,7% cu

T
Natation ...
...
ecu
1

;,
c
Gym, f;tness, museulat;on 23,5% cu
.Q
0..
18,3%

-A.
jogg;ng, eoune


Pétanque, bowl;ng 15,5%

13,6%


Montagne, "ekk;ng, alp;n;sme

8,2%


Football

Rugby 1 1,9%
Ëtude Sportimat réalisée par Sportlabgroup en juin 2008 auprès de 1002 Français âgés de 15 ans et plus.

PRODUCTION ORALE 6 Q u e l l es sont les p ratiques sportives de vos


1 Prenez connaissance de ce document. Que compatriotes ? Quel est le sport nati onal de votre
remorquez-vo us ? pays ? Y a - t - i l des sports typ i q ues, folkloriques ?
2 Prat i quez-vous un sport ou en avez-vous prat i ­ 7 Q u e l l e est l a p l ace réservée ou sport dons le
qué un ? Si n o n , pourquoi ? Si o u i , à quel âge avez­ système éducatif de votre pays ? Vous paraît - e l l e
vous commencé ? Q u e l est votre n iveau ? Q u e l l es satisfaisante ? suffi sante ?
sensations é prouvez-vous ? Quels sont les avanta­ 8 Assistez-vous souvent à des rencontres sportives ?
)4. ges et les inconvé n i e nts de ce sport ? Regardez-vous des retransmissions sportives à l a
3 Quel sport a i meriez-vous prat i quer et pourquo i ? t é l évision ?
4 Y a-t- i l des sports que vous d étestez ? Pensez­ 9 Que pensez-vous des p roblèmes de dopage,
vous qu'on devrait en i nterdire c ertains ? de d rogue, d'argent, de tricheri e dons le sport ?
5 Êtes -vous bon joueur ou mouvais joueur ? 10 Esti mez-vous que certains sport i fs professi o n ­
Détestez-vous perdre ? nels s o i e n t t r o p payés ?
16 7
GRAMMAIRE> le but
ÉCHAUFFEMENT
1 Quelle est la fonction des mots soulignés d 1 La p l upart de ces l i eux ont été pensés de sorte
dans les énoncés suivants ? Qu'expri ment-ils ? �l e u rs hôtes puissent c o m m u n i er avec la nature.
a 1 Q uant aux eaux m i néra l es, il est préféra b l e de e 1 - Aiors, q u e l s éta ient vos o b·ectifs en fondant
les varier dans l e but de d ivers i fi e r l'apport en sels cette entreprise ?
m i néraux. - Foi re e n sorte de p roposer des vêtements
b 1 Le but des vacances n' est p l us seule ment de modernes et esthétiques à ces personnes.
décon necter mais de purifier le corps de toutes les f 1 Pourriez-vous m ' i ndiquer un médi cament gill_
toxines. puisse me soulage r ?
c 1 Certai ns sont prêts à traverser des océans g 1 Le week-end, j e cuisine pour toute l a semaine
afi n que le l i e u de retra ite soit l e p l us i n s o l ite et h i st o i re de gagner du temps.
complet dans son approche t h é rapeutique. h 1 E l l e fait du yoga tous les matins pour que l'arrêt
de l a ciga rette n e l a mette pas en c o l ère.

L'fXPRfSS/DN DU BUT

Le but est introduit par une conjonction suivie de De crainte que... (ne), de peur que... (ne), pour
l'infinitif (le suj et de l a pri n c i pa l e et de l a subor­ que ... ne pas (h), afin que... ne pas exp ri ment des
donnée sont s i m i l a i res) . E l l e s e place en m i l ie u de buts à éviter.
phrase o u e n tête, pour m a rq u e r l ' i nsistance.
Pour exprime un but de sens généra l . O n l ' e m p l o i e Locutions adverbiales
aussi bien à l ' o ra l q u ' à l ' écrit. À cette fin et dans ce but. Ces l ocutions se situent
Afin de a l a même valeur q ue pour, mais cette en m i l ieu de p h rase. À cette fi n s'emploie surtout à
conjonction est uti l i sée essenti e l lement à l 'écrit. l'écrit, dans ce but surtout à l'oral.
Dans le but de (a), dans le dessein de, dans l'inten­
tion de ont aussi un sens généra l . Dans le but de est Propositions relatives + subjonctif
uti l i sée essent i e l l ement à l ' o ra l , les s uivantes à Après des verbes qui expri ment une recherche
l 'écrit. (chercher, y a - t-il. . ?, etc . ) (f)
.

De manière à, de façon à i n s i stent sur l a m a n i è re


d' agi r pour atteindre l e but. Préposition + nom (pour, en vue de)
En vue de exprime l ' i ntent i o n , l e but est p l us ou
m o i n s é l o igné dans l e temps. Noms
Histoire de (g) est une forme fam i l iè re , pour exp r i ­ le but (b)
mer l ' i dée d'un b u t de m o i ndre i m po rtance. la desti née
De crainte de, de peur de, pour ne pas, afin de ne pas l a fin
expri ment des buts à éviter. l 'o bj ectif (e)
l ' o bj et
Le but est introduit par une conjonction suivie du l e projet
subjonctif (le suj et de la p r i n c i p a l e et de la subor­ l e propos
donnée do ivent être d i fférents) . Elle se p l ace en les v isées
m i l i e u de p h rase o u e n tête, pour marquer l ' i n s i s ­
tance. Verbes
Pour que exprime un but de sens généra l . O n l ' e m ­ avoi r pour o bj ectif de
p l o i e a u s s i b i e n à l ' o ra l qu'à l ' écrit. dest i n e r à
Afin que (c) a l a même valeur que pour que, mais fai re en sorte de (e)
cette conj o ncti o n est uti l isée essent i e l l ement à faire tout pour que
l 'écrit. att e i ndre un but
De sorte que (d), de manière (à ce) que, de façon (à poursuivre 1 suivre un but
ce) que i ns istent sur l a m a n i è re d'agir pour attein­ remp l i r un but
dre l e but. viser à

16 8
ENTRAÎNEMENT
2 Complétez les phrases. 3 Termi nez l e s phrases en employant l e mode
correct.
a 1 Ce médecin conçoit des régi m es adaptés . . . . .
Exe m p l e : Ils fon t une« cure détox >.>pour que leur
ses pati ents maigrissent défin itivement.
corps se débarrasse des toxines.
b 1 Pouvez-vous me reco mmander un tra itement
. . . . . me soigne sans me fatiguer ? a 1 La d iététic i enne va te recommander des recet­
c 1 E l l e a acheté sur l e m arché une l ivre de fraises tes afin que . . .
. . . . . les mettre dans sa tarte. b 1 Nous a l l ons manger dehors d e façon à . . .
d 1 Je vais fai re p l u s i eurs séances de yoga . . . . . me c 1 Les e nfants s e sont i nscrits à l a natation pour . . .
détendre avant mon opérat i o n . d 1 Lève-toi demain d e bonne heure pour que . . .
e 1 Vous devez faire un rég i m e . . . . . de perdre l e s e 1 J e vais t' exp l iquer comment fonctio n n e l e four

k i l os p r i s pendant les fêtes . de sorte que . . .


f 1 Le nutrition niste teste ces n o uveaux compléments
ali mentai res . . . . . ils puissent être m i s en vente. 4 Rel iez les couples de phrases par une ex­
g 1 Je te l aisse cette l iste . . . . . tu a i l les faire les pression de but et faites les transformations
nécessai res.
courses pour l e dîner.
Exe m p l e : j'ai acheté un robot mixeur. 1 je voudrais
h 1 E l l e a fait un stage de massages ayurvédi ques
préparer des soupes. ___. j 'ai acheté un robot mixeur
. . . . . son trava i l .
afin de préparer des soupes.
i 1 Cet entraîneur a pour . . . . . d e l e s mener a u
a 1 E l l e a m i s des l unettes de sol e i l . 1 E l l e ne voul ait cu
championnat . ..
..
j 1 Ce c u i s i n i e r a créé son blog d a n s . . . . . de faire pas avoi r mal aux yeux. �cu
1

partager sa pass i o n avec les gens. b 1 Les Durand suivent des cours de c u i s i n e . 1 Leurs c
cu
a m i s n'acceptaient plus l eurs i nvitations à dîner. .a
c 1 Au l i eu de b o i re du champagne, i l a pris un j us o-.
de tomate. 1 I l veut continuer à perdre du poids.
d Il l a soul igné en rouge l 'heure de son rendez-vous
chez l e docteur. 1 Il avait peur de l ' oubl ier.
e 1 Marchez au m o i ns trente m i n utes par jour. 1 Vos
nerfs vont se relâcher.

IPOINT DE VUE
<< Le corps nouveau, celui de chacun de nos contempo­

rains, est avant tout le corps devenu ego. Notre époque se


signale par cette singularité: elle a inventé l'identification
du moi et du corps. Chacun se pense ainsi: "je suis mon
corps".[. . . ] Les acharnés des sites de rencontres sur Internet,
les stars du football aussi bien que les exhibitionnistes de
Secret Story identifient leur moi avec leur corps. »
Robert REDEKER, Le Monde, 18 août 2009.

PRODUCTION ORALE
1 Reformulez cet extrait d'arti c l e avec vos propres
mots.
2 Adhérez-vous à cette v i s i o n d u corps ? Exp l i q uez
pourquo i .
3 Débat: d ' u n côté, les défenseurs de « Mon c o rps,
mon m o i ; mon m o i , mon corps » , de l 'autre, ceux
de « Mon corps n'est que l'enveloppe périssable de
mon mo1 » .

169
ATELIERS
1 MON PETIT BLOG
DE CUISINE
Vous allez créer un blog de recettes de cuisine.
Démarche
En groupes de trois ou quatre:
1 Préparati on
· Vous c h o i s i ssez une régi o n française.
2 CONCEVOIR UN GUIDE
DES ACTIVITÉS DE DÉTENTE
• Vous sélecti o n n ez une recette.
Vous a llez réaliser le guide des activités sportives
· Vous rédigez l a recette et vous l ' i l l ustrez
ou celui des centres de détente de votre ville (spas,
de photos.
hammams. . . ) .
Vous l'accompagnez de quelq ues com mentaires
Démarche

de personnes qui l ' o nt réal isée.


En groupes de deux ou trois:
2 Présentat i o n
• Vous exposez votre p rojet à l a c l asse sur Power 1 Préparat i o n
Po i nt o u sur papier. · Vous c h o i sissez les sports o u les centres de dé­
• La c lasse vote pour l a recette l a p l us réuss i e et l a tente qui vous para i ssent les p l us re l axants.
plus appétissante. • Vous effectuez des recherches sur 1 nternet, grâce
· Vous pourriez o rgan iser un dîner où chaque groupe à des guides spécial isés ou à l 'aide de b roch ures . . .
réa l i sera « sa recette » . Bon a p pét i t ! • Vous c h o i sissez des photos q u i i l l ustrent ces
activités.
En groupe classe : · Vous p récisez en quoi ces sports o u ces activités
3 Réal isat i o n d u blog sont re l axants.
· Vous créez u n blog grâce a u site : 2 Réa l i sati o n
http: / /www. over- blog. com/ Vous rédigez votre guide sportif o u détente.
· Vous c o l l ectez les photos, les recettes, les
com mentai res et l a petite h i sto i re de l a recette 3 Présentat i o n
de chaque groupe et vous les i ntégrez a u b l og. Vous présentez votre guide à l a c l asse.
Vous pouvez aussi réa l i ser votre p roj et sur un c a h i e r
o u u n carnet e t créer l e l ivre de recettes de l a Comment faire pour...
c l asse.
Choisir les sports ou activités
• Cho i s i r des sports ou des activités que vous prati­
Comment faire pour... q uez déj à ou que vous connaissez.
Réaliser vos recettes • Prendre des renseignements auprès d'autres
• Sélect i o n n e r d i fférentes catégories de plats : personnes.
entrées, p l ats p r i n c i paux, desserts.
· Lister les i ngrédi ents et l e matériel dont vous avez Préciser en quoi ces sports ou loisirs sont relaxants
beso i n . Être attentif aux magazines, aux sites, aux émis­
· Détai l l e r l e s différentes étapes d e l a préparat i o n sions spécial isées ou aux forums q u i parlent de ces
c u l i na i re . l o i s i rs ou q u i les o rgan isent.

Créer le blog Rédiger le guide


I l existe de nom breux b l ogs de c u i s i n e : · N oter certa i n es i nformat i o ns essenti e l les : le nom
htt p : //pausegourmande. canal b l og.com/ des centres sport i fs ou esth éti q ues, leurs coordon­
http:/ 1 audreycuisine. canalblog. com/ nées, l e u rs spéc i a l ités.
• D é c r i re l e l i e u .
· Préciser ce q u ' o n peut y faire e t les horai res.
170
un ité 1 0

1 l
gtm /eat ét6JôJcfJ 'W'� SALON DE LA
tpre lJOll8fil&fiez,
tk m/�«- tUI/ sun6/mw tk FRA
NCOPHONIE
e/1/ mesm�

û�c6 topqgJwj:Jititftre don/J �-------�


JepOtu�foc(; àP''Ofw6/ U8eJ«-
flfirl/ d�QIV!f«- /TlOf'l/ dleRlÜtemenl;
tb:tn& œ � fty�.
')

� awt -
�--------------�--�

LE FRAN ÇAI S
dans tous ses états
- Rédiger un man ifeste d'auteurs écrivant en français.
- Répondre à un q u i z sur les expressions i magées.
- I nventer un texte l u d i q u e à part i r de mots choisis.

)) << La Francophonie sera subversive


et imanina tive ou ne sera pas 1 ))
- Créer un fourchelangue.
- Se tester e n o rthographe et en gram m a i re .
- Écrire un message d a n s les trois n iveaux de l angue.
- D ébattre sur l a l angue un ique et l a diversité des

l Boutro BouTROS- GHALI l angues.


- I nventer un poème sur l a langue en uti l i sant des
hypothèses.
- Créer et jouer un d i alogue théâtral à base de j eux
de mots.

171
REGARDS S U R

La langue
I l faut que l e français s'affranchisse d e son pacte
exclusif avec l'Hexagone. Ce débat, lancé dans les
pages du Monde, étonne des Anglo-Saxons habitués
à la diversité des origines de la langue anglaise.

5 Dans la sempiternelle guerre mondiale du français contre


l'anglais, un groupe d'auteurs de différentes nationalités
écrivant en français a lancé une nouvelle contre-attaque:
détacher la langue française de la nation française et trans­
former la littérature française en << littérature monde» de

*
10 langue française. Pour les gardiens jaloux de la langue
de Molière, de Voltaire et de Victor Hugo, cette proposi­
tion frise la subversion. Mais les 44 signataires du mani­
feste publié le 15 mars dans Le Monde sont d'humeur re­
belle. Ils affirment qu'il est grand temps pour les Français
15 de cesser de regarder de haut les écrivains francophones
- nombreux dans cette situation - car ce sont ces auteurs,
dont beaucoup viennent d'anciennes colonies françaises,
qui peuvent relancer la littérature française.
Pour ce faire, Us soutiennent que la langue française doit
20 s'affranchir de « son pacte exclusif» avec la nation françai­
se. lis citent l'exemple de la littérature britannique, enrichie
par les auteurs originaires des pays du Commonwealth ou
d'ailleurs [ . . . ] . Reste que le moment choisi pour lancer
cette nouvelle offensive n'e t pas anodin. En effet, l'automne
25 dernier, au grand étonnement de l'establishment littéraire
français, cinq des sept principaux prix littéraires nationaux
ont été attribués à des auteurs étrangers. Le prestigieux
Goncourt est revenu aux Bienveillantes du ew-Yorkais

Entrée en matière Vocabulaire


Lisez l e titre . Quel est l e sujet du texte et q u e l l e Cherchez dans l e texte un équivalent de :
pro b lé matique soulève-t- i l ? a l i a révo l ution
S i o n vous dit « franc o p h o n i e », à q u o i pensez­ b 1 se l i bé re r
vous ? c 1 sans i m portance
d l i a d o m i nance
l'• lecture e ! l ' a rrogance
Q u e l l e act i o n a été menée par un groupe Reformulez les expressions suivantes en vous
d'auteurs francophones ? a i dant d u texte et réuti l isez - l es dans une ph rase de
Que revendique ce groupe d ' écrivains ? votre choix :
a l ies grandes plumes
2• 1ecture b 1 son obsess ion nombri l i ste
Qu'est - i l reproché à l a l ittérature française et, c 1 perd du terra i n
p l us généra l ement, aux França i s ?
Comment comprenez-vous l ' expression « l ittéra­
ture monde » de l angue fran ç aise ?

172
LA F R A N C E

française n' appartient pas à la France !


Jonathan Littell, quj a également reçu le prix de l'Académie ce débat pourrait paraître étrange, mais, ici, c'est une af­
30 françai e. Parmi les autres lauréats se trouvaient le Congo­ faire sérieuse car peu de peuple 'identifient autant à leur
lais Alain Mabanckou, la Canadienne ancy Houston et 60 langue que les Français. Ils ob ervent comment on l'écrit,
la Camerounaise Léonora Miano. Cette cuvée francopho­ comment on la parle ; ils la considèrent comme l'expre -
ne 2006 a été le catalyseur du manifeste en faveur d'une sion de l'infl uence françai e et sont évidemment peinés de
«littérature monde >>. Certaines grande plumes comme voir l'anglais devenir la nouvelle linguafranca*. L'Organi-
35 Jean Rouaud, Érik Orsenna et Le Clézio ont également ation internationale de la francophonie (OIF), une orte
signé le manifeste. En soutenant la fiction francophone, 65 de club postcolonial, a été fondée comme un instrument
il reconnais ent implicitement que la littérature française, de rési tance à l'hégémonie anglai e. Et, tout en ervant
depuis le nouveau roman d'après guerre, s'e t coupée du ponctuellement les intérêt économiques et politique de
reste du monde avec son obsession nombriliste privilé- la France, cette organisation défend également l'usage du
40 giant le texte ur le récit. français aux ations unies, où, là aussi, l'anglais prédomi-
«Quand elle sort de ses frontières, la littérature française 70 ne. Le problème est que, même dans certaines ancienne
s'effondre parce qu'elle n'est lue qu'en bord de eine», colonies comme le Vietnam, le Cambodge, le Congo ou le
explique Alain Mabanckou, lauréat du prix Renaudot pour Tchad, le français perd du terrain face aux langues loca­
Mémoires de porc-épie et professeur de littérature fran- les et à l'anglais. Abdou Diouf, ecrétaire général de l'OIF,
45 çaise à l'université de Californie à Los Angeles. Cet isole­ met cela sur le compte du manque d'intérêt de Françai ,
ment Littéraire a alimenté le sentiment général que l'écri­ 75 comme en atte te la condescendance avec laquelle il trai­
ture francophone, plus colorée, des régions exotiques était tent la littérature francophone. [ . . . )
en quelque sorte inférieure à la fiction, plus intellectuelle, C'est pourtant, à bien de égards, une drôle de guerre car
produite en métropole. « Mes romans, écrits en français et la << littérature monde >> ne diffu e pas moin la langue
50 publiés chez Gallimard, sont souvent placés dans les rayons française dans le monde que les œuvres de Balzac, de Zola
littérature vietnamienne des librairies», se plajnt Anna 80 ou de Dura . [ . . . ]
Moï, auteure d'origine vietnamienne et signataire du
manifeste de 44 avec Alain Mabanckou et le Djiboutien Alan R101 G, In ternational Herald Tribune,
Abdourahman Waberi. dan Courrier international, n° 857, 5 avril 2007.
55 Pour ces auteurs militants, la prochaine étape serait de • Langue de communication utilisée par des populations
supprimer purement et simplement la catégorie « auteurs différentes.
francophone ». Hors des frontières de la francophonie,

PRODUCTION ORA PR tcRITE


Pensez-vous que l a franco p h o n i e ait un ave n i r Vous créez un groupe d'auteurs de différentes
dans un monde de p l us en p l u s global i sé ? nati o n a l ités écrivant en français.
Dans l e texte, trois prix l ittérai res sont Rédigez u n man ifeste dans lequel vous exposez
nommés. Lesquels ? E n connaissez-vous d'autres ? vos revendications pour faire m i eux connaître vos
Faites des recherches pour savoi r quel prix œuvres e n France.
correspond à quel genre de l i ttérature. Trouvez des
auteurs non -français parmi les l au réats.

173
VOCABULAIRE> ! es exp ressions
Imagees

ANIMAUX ALIMENTS DE BASE SPIRITUALITÉ


courir deux 1 plusieurs li�v res à la foi s avoir du pain sur la plan he être aux ange
être comme u n coq en pâte C' e t fort de café. (fam.) ne connaître ni cl' ève ni cl' adam
être erré(e)s comme de sardine cra her dan la oupe (fa m.) On lui donnerait le bon Dieu san
ménager la chèvre et le chou La moutarde lui monte au nez. (fam.) confe ion.
quand le poules auront des dent mettre de 1 ' eau dan on vin tirer le diable par la queue
R venons à nos moutons ! mettre du b urre dans les épinards
un panier de crabes mettre son grain de sel VIE DOMESTIQUE
prendre de la bouteille (jàm.) donner du fil à retordre
1 Trouvez dans la l iste c i - dessus les se noyer dans un verre cl ' eau mener une vie de bâton de chai e
expressions qui correspondent à ces tourner au vinaigre (fa m.)
définitions : vouloir 1 beurre et l 'argent du ne pa quitter quelqu'un d ' une
a 1 Mener une existence agréable, de beurre semelle
bon vivant pa r un avon (fa m.)
b 1 Une équipe de trava i l qui cherche à 2 Par deux, choisi ssez une expression porter la ulotte (fa m.)
se n u i re mutuellement « fruits et légumes » et une expression remettre 1 pendules à l' heure
c 1 jamais « aliments de base ». Dessinez- les,
d 1 Ne pas prendre parti puis à tour de rôle, montrez-les à la 3 Associez ces expressions à leur
e 1 Reprendre le sujet principal classe. Le groupe identifie l 'expression équivalent :
f 1 Avoi r beaucoup d'activités en même et en exp l i que le sens. a 1 Donner du fi 1 à 1 1 Prendre les
temps
retordre décisions
g 1 Être trop nombreux dans un espace
b 1 Porter la 2 1 Rétabl i r la
clos
culotte vérité
c 1 Remettre les 3 1 Causer du souci
FRU ITS ET LÉGUMES
pendules à l 'heure à quelqu'un
avoir un ur d ' artichaut d 1 Ne pas quitter 4 1 Suivre
'- t la ceri ur 1 gâteau . quelqu'un d'une quelqu'un de près
'est l a fln d e hari o t . (fa m.) seme l l e
ramener a fraise
être une bonne poire (fam.)
raconter des salades

174
ÉLÉMENTS NATURELS COMMUNICATION TEMPS
battre le fer quand il e t chaud être au bout du rouleau chercher midi à quatorze heure
e n ' e t pas une lumière. (fam.) boire les paroles de quelqu 'un s 'en moqu r comme de l'an quarante
fair la pluie et 1 beau temps faire couler beaucoup d ' e ncr
C ' est la goutte d ' eau qui fait pa ser comme une lettre à la poste 5 Dans les l istes « Communication » et
déborder le va e. (fa m.) « Temps », trouvez les expressions que
jeter un pav ' dan la mare perdre on latin l'on pourrait util iser dans les situations
n pa être né(e) de la dernière pluie prendre quelque chose au pied suivantes en faisant les changements
ne pas avoir inventé 1 'eau chaude de la lettre nécessai res :
a 1 Tes petits problèmes ne m'i ntéres-
scier la branche sur laquelle on e t
assis sent pas, je . . . . . .
b i l l ne comprend jamais rien à mes
s reposer ur ses laurier
plaisanteries, il . . . . . tout . . . . . .
c 1 j 'ai trop trava i l lé, je . . . . . . je vais

4 prendre des vacances.


Associez les i l l ustrations aux expressions correspondantes (l iste « Éléments
d 1 L'article sur la mort de la culture
naturels »). Puis exp l i quez-en le sens figuré.
française dans un quotidien américain
a c . . . . . dans les milieux culturels français.
e 1 Ne . . . . . pas . . . . . ! Cet exercice est
extrêmement simple.

LITTÉRATURE
êtr dans les bras de morphée
être d ' un calm olympi n
e comporter comme de moutons
d panurge
e croire orti de la cuis e de J upiter
(fa m.)

6 Mini-quiz : Êtes-vous le champion


des expressions imagées?
a 1 « Être dans les bras de Morphée »

signifie :
•Être dans les bras de son amoureux
(-euse)
•Dormir
b d
•Subir une anesthésie
b 1 « Se croire sorti de la cuisse de
jupiter » signifie :
• Se croire un bon athlète
• Se prendre pour quelqu'un de très
important
· Se cro i re i ndispensable
c 1 « Tirer le diable par la queue »

signifi e :
•Avoir des difficultés à subveni r à ses
besoins
· S'attirer des ennuis
• Éprouver du désir
d 1 « Se reposer sur ses lauriers »
signifie :
• Être un poète reconnu
• Se contenter d'un premier succès
• Se reposer sur une plage grecque

1 75
A vec plus de millions de personnes ayant le
français en partage et
803
millions de locuteurs,
200
la langue française contribue au rayonnement de notre
pays à l'international. La Délégation générale à la lan-
1 i ;
• i t 5 gue française et aux langues de France (ministère de la
ai j ! Culture et de la Communication) invite tout un chacun
l 1
à célébrer notre langue en participant à la Semaine de
la langue française.
Du 16 au mars 2009, la Semaine de la langue fran-
23
10 çaise a eu pour thème « Des mots pour demain ». À cette
occasion, des projets et manifestations se sont organisés
en France et dans différents pays francophones.
« Dix mots » ont été mis à l'honneur qui reflètent la
capacité de la langue française à s'adapter aux réalités
15 du monde de demain :
Ailleurs - Capteur - Clair de terre - Clic - Compatible ­
Désirer - Génome - Pérenne - Transformer - Vision
Véritables indicateurs de modernité, ils invitaient à dire
ou à imaginer l'avenir en français, à exprimer les enjeux
20 et les préoccupations d'avenir de nos contemporains.

11 © Aude PERRIER
www.dglf.culture.gouv.fr

En quoi le français est- il aujourd'hui, pour vous, plus qu'un moyen de communication ?
Pensez-vous que la pratique étendue du français à travers le monde participe d'autant plus au rayonnement de
notre pays ? Quel regard portez-vous sur son évolution ? Quels sont les signes qui témoignent de son évolution ?
Quelle reconnaissance a-t-on de notre langue sur la scène internationale ? Comment en valoriser l'usage ?
Donnez votre avis.

COMPRÉ HENSION ÉCRITE


Entrée en matière g 1 (adj . , n . m . , adv. , fi n x1 • s . , du latin) C l a rté que
1 Observez l ' affi che. À q u e l l e occas i o n a - t - o n p u la Terre envo i e dans l 'espace (vi s i b l e , p. e x . , de l a
l a vo i r ? Lune) .
2 Q u i sont les i nstigateurs de cette manifestation h 1 (v. , fi n x 1 • s . , du latin) Tendre consciemment vers
et q u e l e n est l e but ? q u e l q ue chose.
i 1 ( n . f. , x 1 1 1 • s . , du latin) Perception d u monde exté­
Lecture rieur par les o rganes de la vue ; façon de concevoir
3 Répo ndez oralement aux q uestions posées sous un ensem b l e complexe.
le document. j 1 (adj . , n . m . , 1 396, du latin) Q u i peut s'accorder
avec autre chose.
Vocabulaire
4 Associez ces défi n it i o ns aux d i x mots mis à l ' h o n ­ PRODUCTION ÉCRITE
n e u r en 2 0 0 9 . 5 À l a m a n i ère du concours, par tro is, écrivez un
a 1 (interj . , 1 4 7 3) Mot q u i i m ite un c l aq uement sec ; petit texte e n uti l isant un maximum de ces dix
press i o n du do igt sur l a souris d ' u n o rd i nateur. mots. Votez pour l e texte l e plus créatif.
b 1 (adj . , 1 5 88, du l at i n) Qui dure l ongtemps. Exemple :
c 1 (n . m . , 1 9 6 0 ) D ispositif pour convert i r une gra n ­ 1 Elle était belle, elle 'appelait Pérenne.

deur physique e n u n e autre grandeur phys i que. Elle était tailleur rue du Clic, rêvait d ' ai lleurs,

d 1 (n . m . , 1 9 30, de l'al lemand) Ensemble des gènes de manteaux de vi ion, d ' u n clair de Terre tout si mple.

d'un organ isme, présent dans chacune de ses ce l lules. Sa rencontre avec Désiré l ' avait complètement transformée :

e 1 (adv. , x 1 1 1 • s . , du latin) Dans u n autre l i eu, autre - « Votre génome, je pré ume ? >>

s
Le capteur clignota immédiatement. Couleur verte.
part.

L
i s étaient compatible .
l
f 1 (v. , 1 2 9 5 , du l ati n) F a i re passer d'un aspect à Pierre TA I LLEF ER, le 29-04-2009
l' autre. Source : www.semaineif.cu/turejr

l
176

.....
1 MONSIEUR DICTI ONNAIRE
COMPRÉ HENSION AUDIOVISUELLE
CHATTER
le' visionnage sans le son Ousqu'à l'appari­
tion de l'écriteau)
1 I denti fi ez l e l i e u et l e costume de m o n s i e u r D i c ­
t i o n n a i re .
2 Pourquoi, à votre avis, m o n s i e u r D i ct i o n n a i re
dort- i l ?
2e visionnage avec le son
3 Q u e l l e est l ' o r i g i n e du mot « c hatter » ?
4 Par q u i ce mot a-t- i l été rebaptisé ? Q u e l est - i l ?
Po urquo i ?
5 Citez les deux autres mots q ue l ' o n po u rrait
util iser à l a place des termes anglais. �e visionnage avec le son Ousqu'à « s'il vous
plaît bien »)
GRAISSER LA PATTE 4 Relevez les tro is express i o ns synonymes de
le' visionnage sans le son Ousqu'à l'appari­ « graisser l a patte » .
tion de l'écriteau)
1 Que signifie selon vous l 'express ion du j o u r ? �e visionnage avec le son Ousqu'à la fin)
5 Trouvez les trois mots correspondants à ces
2e visionnage avec le son défi nitions :
2 D e quand date cette exp ress i o n et q u i e n est à a 1 place devant une égl ise
l'origine ? b ! langue fam i l i ère
3 Que fa isait-on concrètement et pourquoi ? c 1 abondam ment, largement

C)
-

1 FOURCHELANGUE : JEU DE DICTION


Voici dix fourchelangues ( ou casse- l angue
ou virelangues) , c'est-à-dire des phrases
difficiles à prononcer.
Mettez-vous en rond dans la classe et à tour
de rôle, l isez chacune de ces phrases.
Celui qui arrive à les prononcer correctement
et le p l us vite possi ble aura gagné !
Amusez-vous bien !
1 Sachez so igner ces six chatons s i soyeux.
2 J e veux et j 'exige d'exquises excuses.
3 Agathe attaque Tac, Tac attaque Agathe.
4 La rei n e D i don dîna, dit-on, d'un dodu dindon.
5 Fruit fra is, fru it frit, fru i t cuit, fruit cru.
6 Zazi zéza i e, Z i z i zozote .
7 J e dis que tu l'as dit à D i d i ce q ue j ' a i dit jeudi
à Gigi.

\\
8 « To n thé t'a-t - i l ôté ta toux ? » , d i t l a tortue
au tatou. PRODUCTION ÉCRITE
e
:
9 Suis-j e chez ce cher Serge chauve et son chat À votre tour, écrivez un fourchelangue. Par deux,
Sacha ? réfl é c h i ssez aux diffi cu ltés phonéti q ues que vous
10 - Co m b i e n sont ces six saucissons-ci ? rencontrez et créez votre fourche langue e n consé­
- Ces six saucisson s - c i sont s i x sous. quence. Écrivez - l e au tableau et faites - l e l i re aux
19
- Si ces s i x saucissons-ci sont six sous, c'est cher. autres étudiants de l a c l asse.
fr
177
VOCABULAIRE/GRAMMAIRE>
les mots de liaison
I NTRODUCTION AJO UTER ça montre que autrement dit
avant tout après ça prouve que en d'autres termes
d 'abord autre aspect de d'ailleurs en fait
en premier lieu d ' une part . . . d 'autre part justement en réalité
premièrement de plus la preuve (c'est qu ) en un mot
tout d ' abord n outre par ex mpl
en plus
CONCLUSION
CADRER enfin
OPPOSITION aprè réflexion
à ce propos ensuite cependant après tout
à ce ujet par ailleurs d' u.n autre côté cela dit
dans ce cas puis en 1·evanche cela étant
dans le cadre de mais d toute façon
du point de vue d EXPRIMER néanmoin (en) bref
en ce domain UNE ALTERNATIVE or en conclu ion
quant à d ' u n côté . . . de l 'autre . . . par contre en définitive
ou . . . ou . ..
pourtant en fin de compte
GÉNÉRALISER ou bien . . . ou bien . . . quand même en ré umé
d ' une façon général oit . . . oit . . . tout de même en somme
n g' néral toutefoi en tout a
en règl générale J U STIFIER finalement
globalement ainsi PRÉCI SER quoi q u ' i l en soit
ça confirme qu à vrai dire somme toute

ACTIVITÉS
1 Complétez les phrases avec le mot de bon ton de montrer un savoi r-vivre à la françoise
liaison correct. Puis faites une phrase avec dons certains m i l i eux. Les raisons de ce succès :
les mots non uti lisés. . . . . . , une envie de se démarquer foce à l ' un iformi­
a 1 Je ne voulais pas a l l e r ou Q uébec mois . . . . . j'y sation et l a roboti sation, . . . . . , échopper ou nivelle­
suis ollé parce qu'on y parle françois. (fi n a l e ment! ment des connaissances par l e bos.
enfin/en somme) Cor, . . . . . , l a l ongue françoise véhicule des voleurs
b 1 Pascal déteste Anno, . . . i l n e lui dit jamais qui ont à nouveau une i mportance capitole :
bonj o u r. G ustement/d'oi l l eurs/por a i l leurs) l ' hu m a i n et l ' i ndividu.
c 1 E l l e croyait q u ' i l ne parlait pas fronçais . . . . , i l . . . . . , l e fronçais est à nouveau dons la l u m i ère.
était seulement t i m i d e . (en fait/en effet/en outre) . . . . . , i l n'a pas encore la place qu' i l mé rite puis­
d 1 Ah, vous vo i l à ! . . . je pensai s à vous. (en tout qu' . . . . . l a press i o n de l ' écon o m i e reste i m p o rtante.
cos/j ustement/tout de même) . . . . . , nous nous réj o u i ssons de cette n ouve l l e ten-
e 1 Tu parles encore angl a i s ? . . . tu m'avais dit que dance . . . . . . il n e fout j a m a i s ba isser les bras.
tu n e parlerais p l us qu'en françois o u en a l l e m ond.
(or/par co ntre/pourtant) 3 Complétez les phrases suivantes.
a 1 Tu n ' a i mes pas beaucoup la gra m m o i re, en
2 Complétez le texte à l 'aide des mots revanche . . .
suivants : b 1 G u i l lemette a l ' a i r désappoi ntée foce à l a
a i n s i - cela étant - cela p ro uve que - cependant prédom i nance d e l'anglais. Toutefo is . . .
- d' u n e port . . . d' outre port - e n ce domai ne - en c 1 O n pensait les grands c l ass i q ues oub l i és, e n fin
effet - en règle générale - en un m ot - par a i l l eu rs de com pte . . .
O n assi ste actu e l l ement à un rega i n spectacu l a i re d 1 L'œuvre de j e a n -J acques Rousseau n' est plus
des études supérieures de fro n çais dons de pres- très l ue actue l le ment. Néanmoins . . .
tigieuses un iversités américaines . . . . . . p l us i e urs e 1 Le gouvern e ment contourne les l o i s Toubon
centaines d'étudi ants s'i nscrivent dons des cursus re l atives à l a protection de l a langue française.
l ittérai res centrés sur les grands c l assiques fron - Autrement dit . . .
ç a i s . . . . . . , on rel it Montaigne, Raci n e, Mo l i è re, f 1 E n 2 0 04 , i l y avait 4 2 0 0 0 0 étudiants dons l es
Voltai re, D i derot et Rousseau . . . . . . , i l est de très a l l i ances françaises. Ça confirme que . . .

17 8
Francisation : tu ne diras point
« hacker » mais « fouineur »

T u ne diras point << spamming >> mais << arrosage »,


<< hacker » mais << fouineur », << hotline » mais << nu­
méro d'urgence », « cracker » mai << pirate », << bombing »
mais << bombardement », << worm » mais « ver », << flame »
5 mais << message incendiaire » . . .
I nquiet pour l'avenir de la langue française, le mini tère
de la Culture mène inlassablement le combat. Le français
sera moderne et indépendant !
•ccc:n1� »�<..i WJM&IIA Wll tJJ iiriJI>I'- FqiJr a·
C'est pourquoi, deux fois par an, la Délégation générale MA16 Vorrv; i'RDf"f:��-tl<J�il."aHE II�·I1iX!CIJ �� · I.E fiJt. "
10 à la langue françai e et aux langues de France ( DGLF)
édite on guide << Vous pouvez le dire en français ». Mais à l'Université d'été des jeunes UMP à eignosse
À l'intérieur, une liste de termes, publiés au Journal (Landes), Frédéric Mitterrand, mini tre de la Culture et de la
officiel, qui << doivent être obligatoirement employés par les Communication, a mi en porte-à-faux es propre ervice .
services de l 'État», peut-on lire en i ntroduction. Dans une orte de one-man show, ou plutôt de «spec-
15 Cette année, la DGLF 'intéresse a u jargon informatique 25 tacle solo », il a demandé d'« arrêter avec cet anti-américa­
car « l'informatique est sans doute la source la plus impor­ nisme ridicule» et a ajouté « ce n'est pas parce qu 'on mange
tante de l 'emploi d 'anglicismes enfrançais» et il ne faut pas des Big Mac ou que l 'on porte des jeans qu'on ne peut pas
«laisser s'installer une situation de fracture numérique» lirePaul Valéry».
car « n 'oublions pas : l 'égalité des droits et des chances passe Marie o'ORNELLAS, http://eco.rue89.com,
20 aussi par la langue». 1 0 septembre 2009.

COMPRÉ HENSION ÉCRITE


Entrée en matière 4 En q uo i le discours du m i n istre de la Culture
1 C o n n a i ssez-vous des mots fra n ç a i s q u i rem p l a ­ est - i l paradoxa l ?
cent d e s mots angl ais dans l ' usage courant ?
J'•tecture Vocabulaire
2 Pourquoi l a D G L F a-t- e l l e été c réée et dans quel 5 Cherchez dans l e texte u n équivalent de :
but ? a 1 l e l angage profess i o n n e l
2•tecture b 1 une cassure
3 D ' ap rès l e texte, quel secteur est part i c u l i ère­ c 1 dans une situation am biguë
ment touché par les angl i c ismes ?

l j EU : POUVEZ - VOUS LE DIRE EN FRANÇAIS ?


Mettez-vous par trois et remplacez les mots en « Au mois de mai, nous avons pris l'avion pour la
gras du texte par les mots français de la liste. Le France, où nous avons passé un merveilleux séjour.
groupe qui gagne est celui qui a trouvé le plus de À l'aéroport, nous nous sommes rendus au duty free
termes le plus rapidement possible. shop. Puis nous somme rentré dans l a cabine de
l'avion où nous avons salué l a crew car nous voyageon
toujours en vol de l ignes et jamais avec de Iow-cost.
l'équi page - l a navette - l e vol sans escale - l a
ous avons fait un non-stop- flight j usqu'à ice. M a ­
bout i q ue hors taxes - l a compag n i e à bas prix - l e
t h i e u a regardé ses CD-Rom et j'ai écouté l e bits de
co m p l exe touristique - l ' avant - p re m i ère - à une
Corinne Hermès sur mon discman. Nou avons orga­
heure de grande écoute - l a distribution - les ve­ nisé notre voyage sans tour-operator, c'e st pourquoi,
dettes i nvitées - l e l ecteur de CD portable - l e cé­ quand nous o mmes arrivés à Nice, nou avon dû
dérom - les tubes - génial - l ' é q u i p e - l e voyagiste prendre l e shuttle pour aller à Cannes. Une fois dans la
ville, nous avons rejoint notre resort. Le premier oir,
nou avons vu le dernier film d'Ozon. Quel ca ting !
ous étions i nvités à la preview. Les guests-stars
Françoise et Mathieu sont luxembourgeois mais étaient Isabelle Huppert et Fanny A rdant. Une team de
vivent à New York. Cette année, ils sont allés au télévision était présente car le film passera ur le petit
Festival de Cannes. Françoise raconte leur fabuleux écran e n prime time l'a nnée prochaine. Et nou , nous
voyage et leur arrivée à la Croisette. avons été choisis pour le prochain film d e John Water
The French Kiss. C'était vraiment uper hype ! »

119
repren d rez b i en
ous
une tranche d e g ram maire ?
ALORS QUE NI COLAS SARKOZY MASSACRE LA LANGUE FRANÇAI E, U CORRECTEUR ET UNE JOURNAL ISTE CO SACRE T
U SUCCULE T OUVRAGE AUX QUERELLES ET MYSTÈRES GRAMMATICAUX.

I
1 était une fois la langue française, respectable et respec­
tée au onunet de l'État. C'était avant Nicolas Sarkozy
qui, lui, la massacre avec une présidentielle insouciance.
Un récent article du Parisien s'en inquiétait, tout en res­
tituant quelques perles du verbe sarkozien. À propos des
études accomplies par le élites : << On se demande c 'est à
quoi ça leur a servi . . . » Ou à propos du bouclier fiscal :
<< Si y en a que ça les démange d'augmenter les impôts. . . »
Comme Bélise dans Les Femmes savantes, on a envie de lui
10 demande r : << Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ? > >
L'amour de la grammaire, icolas arkozy pourrait
l'apprendre grâce au succulent livre que lui consacrent <<Portant à leurs bras et à. leurs mains innocentes . . . »
Olivier Houdart et Sylvie Prioul. L'un e t correcteur au 40 (Théodore Agrippa d'Aubigné).
Monde.fr, l'autre est journaliste au Nouvel Observateur. Questions épineuses. i la grammaire e t aujourd'hui
15 Ensemble, ils ont écrit La grammaire, c'est pas de la tarte ! un foyer de passions vives, c'est évidemment parce qu'on
qui fait beaucoup pour la réhabilitation de cette maître se y projette de incertitudes et des inquiétudes ociétales.
réputée autoritaire et aussi agréable que l'huile de ricin. Tout en démêlant les accord du participe pa sé ( << une des
Guerre pour u n accord. Cette mauvaise réputation 4 5 croix de notre orthographe», disait le grammairien belge
ma que une réalité : pour un participe, on se di pute ; pour Maurice Grevis e), la que tion épineu e des genres com­
20 un accord, on serait prêt à partir en guerre. La grammaire me celle de l'écart entre les langues écrite et parlée, Olivier
ne cesse de u citer des débats passionnés comme en té­ Houdart et Sylvie Prioul ont a us i le mérite de poser d'ex­
moigne le blog dont Olivier Houdart est l'un des excel­ cellentes question .
lent rédacteur , Langue sauce piquante. 50 D'où vient la propen ion actuelle à multiplier l'u age de
Pour qui aurait raté le début du grand feuilleton de la majuscules ? Pourquoi le futur est-il de plu en plu boudé
25 langue françai e, le livre d'Olivier Houdart et de ylvie dans l'expression orale (au profit de périphrase avec le
Prioul en rappelle les lignes essentielles. On assiste à la verbe << aller ») ? Comment expliquer que la féminisation
nais ance des pronoms de conjugaison qui se généralisent des noms de profession soit plus facile au bas de l'échelle
à partir du x i v• iècle. On voit 'imposer peu à peu l'ordre 55 sociale qu'à son sommet ? << Dès qu'il s'est agi de monter en
sujet-verbe-complément. On suit les tentatives de sou- grade, notent Olivier Houdart et ylvie Prioul, on a senti des
30 mettre la langue à l'autorité de l'État (fondation de l'Aca­ tiraillements, avec des résistances, des avancées, des retours
démie françai e par Richelieu en 1 637) ou du bon goüt en arrière.» Il en va d'ailleurs de même pour le horribles
(Remarques sur la langue française de Vaugelas en 1 647). formes << bigenre » : les alarié-e sont innombrables, mai
A u pas age, on aura au i appris que la prédominance du 60 personne ne songe à impo er le patron-ne .
ma culin sur le féminin dans l'accord des adjectifs qualifiant Ain i se révèle la grammaire dan ce livre, curieuse,
35 plusieurs noms - phénomène dan lequel on di tingue vo­ mouvante, vivante, disputée et, de toutes les manières,
lontiers l'expre sion d'une domination patriarcale - n'était infiniment plus aimable qu'on ne l'imagine en écoutant
pa de mise ju qu'au xvi• siècle. L'accord se faisait avec le icolas arkozy.
genre du dernier substantif. Et l'on pouvait alors écrire : Michel AUDETAT, www .hebdo.ch, 2 avril 2009.

COMPRÉ HENS ION ÉCR ITE


Entrée en matière 2•tecture �
1 Observez l e dess i n , l i sez l e titre : de q u o i va-t-on 6 Rel evez q u e l q ues étapes q u i ont marqué l ' évolu­ c

parle r ? t i o n de l a l angue française. a


2 Q u e l est l e rapprochement que l ' o n pourrait faire 7 Quels sont les po i nts de gra m m a i re q u i suscitent b
entre gra m m a i re et gastro n o m i e ? éternel l ement des d iffi c ultés ? c
8 En q u o i l a gra m m a i re refl ète-t - e l l e les évo l u ­ 7
l" lecture tions de l a société ? j ustifiez votre réponse p a r un al
3 Quel est l e suj et p r i n c i p a l d u texte ? exemple du texte. bi
4 Quel l e est la réputation de l a grammaire française ? cl
5 D e q u i se moque-t-on dans l e texte et pourquo i ?

180
Vocabulaire
9 Re l evez les termes se référant à l a gastro n o m i e .
10 Associez les mots à leur défi n i t i o n .
a 1 d e s perles l i fait de discours q u i s'élo igne de l a norme
b i l e s ubstantif 2 1 catégo rie q u i i n d i que l e sexe des m ots
c ! l ' o rthographe 3 1 graphie d'un mot considérée comme l a seule correcte
d i l e genre 4 1 erreurs l angagières grossières et r i d i c u l es
e 1 un écart 5 1 grou pes de m ots uti l isés à l a place d'un seul mot
f 1 des périphrases 6 1 u n ité d u l e x i q ue qui co rrespond à un nom

PROOUCTION ORALE
1 1 Q u e l est votre rapport à la gra m m o i re ? A i mez­ 12 Dons votre pays, l ' écart entre l 'écrit et l 'oral
vous réfléch i r aux d iffi c ultés grammaticales et est - i l aussi i mportant qu'en fronçais ? Don nez des
o rthographiq ues ? Ou pensez-vous, o u contrai re, exe m p l es pour étayer votre propos.
que cela soit sons gronde i m p o rtance ?

IQUIZ : ÊTES-VOUS CHAMPION(NE) D'ORTHOGRAPHE


ET DE GRAMMAIRE FRANÇAISES ?
Trouvez la bonne réponse parmi les trois proposées. Sans dictionnaire, bien entendu !
1 Comment s'écrit l e mot s u ivant ? 8 « La pl upart des foutes d'orthographe . . . . . les
Ill
a 1 rat i o n a l ité b 1 racionol ité c 1 rationnol ité accords. » Q u e l l e est l a forme correcte du verbe ? ëi
a 1 concerne
u..
2 Q u e l l e est l a forme correcte du verbe su ivant ? c
I:S
a 1 t u opel l e ros b 1 concernant ...
...

b 1 t u oppel eros c 1 concernent cu

s c 1 tu appe l leras 9 Comment se nomme ce signe en forme d'étoile : * ?


é 3 Cho i s i ssez l e bon accord pour l a p h rase suivante : a 1 u n astérisque
e
a 1 Ces h isto i res, j e les a i entendu raconter m i l le b 1 un ostérixe
n
fois déj à . c 1 un ostériscque
n
b 1 C e s h i stoires, j e l e s a i entendus raconter m i l l e 10 Ces o i seaux font de drôles de bruits. Quelle est
es
foi s déj à . la seule bonne proposition ?
rs c 1 Ces h i stoi res, j e l e s a i entendues raconter m i l le a 1 L' a l o u ette z i n z i n u l e.

es fois déj à . b 1 La mésange griso l l e .


iÎS 4 Q u e l e s t l e pluriel d u mot « après - m i d i » ? c 1 L e corbeau croasse.
a 1 des après - m i d i s
;e ,
b 1 des après m i d i s
es,

mt
c 1 d e s après - m id i
5 Q u e l l e e s t l a forme correcte de l ' i m parfait ?
09. a 1 nous étud i i o ns
b 1 nous étudions
c 1 nous étudiyons
6 « J ' a i l e sentiment que . . . » Q u e l l e est l a s u ite de
u- cette p h rase ?
a 1 « . . . ce test est diffi c i l e . » 11 Quel est l ' o rdre correct de l a q uestio n
:nt b 1 « . . . ce test soit diffi c i l e . » suivante ?
c 1 « . . . ce test serait d i ffi c i le . » a 1 Les c heveux, ne les t'es-tu pas arrachés pour

7 Quel est le fém i n i n de l 'adjectif « enchanteur » ? cet exercice ?


a 1 enchonteuse
b 1 Les c heveux, ne te l es es-tu pas arrachés pour
b 1 e nc h ontrice cet exerc ice ?
c 1 enchanteresse c 1 Les cheveux, te ne les es-tu pas arrachés pour
cet exercice ?

181
VO CABU LAI RE/G RAMMAI RE >
les niveaux de langue
Niveau courant 1
Niveau familier Niveau soutenu
standard
voca b u l a i re de l a vie voca b u l a i re usuel ; voca b u l a i re riche,
quot i d i e n n e ; termes absence de termes recherché, voire rare
lexique fa mi 1 i ers, parfois recherchés ou spécial isés
argotiques, voire vulgai res
Ex. : une baraque Ex. : une maison Ex. : une demeure
ruptures de constructio n , les règles de gra m m a i re les p h rases sont comple-
répétitions, e l l i pses, sont respectées ; xes, métaphoriq ues ; l a
suppression du « ne » uti l isation d e s temps concordance des temps
Syntaxe dans l a négation, courants de l ' i nd i catif, est respectée ; e m p l o i de
abrév i ations du conditionnel et du temps rares (passé s i m -
subjonctif p i e, passé antérieur . . . )
Ex. : Tu t'en vas ? Ex. : Est-ce que tu t'en vas ? Ex. : T'en vas - tu ?
m i l ieu p o p u l a i re, entre échange neutre dans les m i l ieu socioculturel
a m i s ou en fam i l le, jeu sur situat i ons quot i d i e n n es é l evé, marque de
Situation le l angage (uti l isation de ou dans les relations déférence (âge, qual ité)
p roverbes) profess i o n nel les
Ex. : Tch in - tchin ! Ex. : Santé ! Ex. : Portons un toast !
Type d'expression o ra l oral et écrit écrit (et oral)
Type d e support Ex. : texto Ex. : lettre Ex. : discours

ACTIVITÉS
1 Dans ces listes de mots, trouvez l ' i ntrus et 4 Lisez et observez ces phrases. Identifiez
justifiez. le niveau de l angue et justifiez votre réponse
en vous aidant du tableau (partie syntaxe) .
a 1 enfant, m i oche, gosse, m ô m e
Exem p l e : Chacun son tour. N iveau fam i l ier. C'est
b 1 bavasser, converser, j acasser, j acter
une e l l i pse car on devra it dire « Chacun doit agir
c 1 être pété, être bourré, être gris, être paf
à son tour ».
d 1 se dépêcher, se presser, se h âter, se gro u i l l e r
a 1 J 'aurais souha ité qu'elle n'en sût rien.
2 Dans ces listes d e phrases, trouvez l ' i ntrus b 1 J'ai l u des bel les h i stoires.
et justifiez. c 1 Est-ce que tu penses q u ' i l viendra ?
a 1 Puisse-t - i l m'entendre ! 1 Pourvu q u ' i l m ' e n ­ d 1 Penses-tu q u ' i l vienne ?
tende ! 1 I l m'entend, ou q u o i ! e 1 Bernard - H enri et Ari e l l e n e sont p l us S D F.
b 1 Ces peintures sont très bel les ! 1 Ce sont de très f 1 Aussitôt q u ' e l l e eut aperçu l e loup, e l l e l u i ouvrit
bel les pei ntures ! 1 Ces peintures sont-el les sublimes ! la porte.
c I l l a piqué l e d i co à son copa i n . 1 I l a chouravé l e
bouq u i n à son pote. 1 I l a dérobé l ' o uvrage de s o n PRODUCTION ÉCRITE
camarade. 5 Vous avez réussi votre examen supérieur de
d 1 On a pas été se pro mener. 1 O n n 'est pas a l l és français. Vous écrivez tro is messages de quelq ues
se promener. 1 Nous ne sommes pas a l l és nous l ignes pour annoncer l a bonne nouve l le. Le premier
p romener. message est adressé à votre fam i l le, l e deuxième
à vos c o l l ègues et l e tro i s i è me à votre a n c i en
3 Vous allez entendre six séries de trois professeur d ' u n i versité. Attention : c h o isissez votre
phrases. I ndiquez, pour chacune n iveau de l angue en fonction de votre dest i nataire.
d'elles, son niveau de l angue . Texte 1 : � ,4 �, . . .
Exe m p l e : Il pleut beaucoup. (standard) 1 Ça flotte Texte 2 : �, . . .
un max. (familier) 1 Il pleut à verse. (soutenu) Tex te 3 : CIM. H�, . . .

182
C O M BAT PO U R LE FRANCAI S _,

qu'outil. Les autres, au contraire, considèrent que chaque


10 langue est le reflet de l'identité profonde d'une commu­
nauté. Il s'y investirait donc des valeur symboliques es­
sentielles : mode d'expression d'une certaine culture, elle
est nourrie par tout ce que le passé y a construit de trace ,
et ainsi équipée pour affronter les incertitudes de l'avenir.
15 Ces deux conceptions des langues humaines induisent
deux attitude distinctes face à la situation contemporaine.
[. . .]
Ceux pour qui les langues res emblent, en quelque
mesure, aux espèce vivantes de la nature ont en droit
20 de penser que l'état linguistique du monde d'aujourd'hui,
où l'anglais occupe une position dominante et peut-être
en voie de le devenir davantage encore, offre au regard un
stade ultime de l'Histoire [ . . . ] , illustrant, par là, une loi
de l'évolution naturelle. [ . . . ] Mai pour d'autres, la diver-
25 ité des langues [ . . ] apparaîtrait plutôt comme première :
.

chaque langue est par nature le miroir d'un peuple et de


es représentations.
Dès lors, la domination d'une eule langue, loin d'être
une promesse, est une menace. Une pri e de con cience
30 de cette situation peut aider à ouvrir de piste d'action
et à maîtri er le mécanisme qui 'e t résolument mis en
À quoi servent les langues ? marche. En Europe et dans le re te du monde, le chemine­
Les sociétés humaines les utilisent, notamment, pour ment ver une extension régulière du domaine de l'anglai
communiquer. Le uns jugeront que cette finalité des au détriment des autres langues semble être un processus
langue épuise leur définition. Elles ne seraient donc que 35 difficile à inver er. Pourtant, l'initiative humaine devrait
5 de instrument . Dans cette perspective, i une langue, à être capable de contenir cette progre ion, à condition de
un certain moment de son histoire, n'est plus adaptée au lui opposer une énergie et une force suffi ante.
ervice qu'on en attend, on peut, sans état d'âme, lui en Claude H AGEGE, Combat pour lefrançais.
ubstituer une différente qui paraît plus adéquate en tant 2006.
A u nom de la diversité des langues et des cultures,

COMPRÉHENSION ÉCRITE
Entrée en matière c 1 De nos j ours, on assiste à l ' a boutissement d'une
1 Le texte s'ouvre sur l a q uesti on : « À quoi servent évo lution h istorique.
les langues ? » Q u'y répo ndriez -vous ? d 1 La propagat i o n de l'anglais met e n danger
l ' existence des autres i d i o mes.
l" lecture e 1 L' i ntervent i o n de l ' h o m m e pourrait l i m iter
2 Dans l e pre m i er paragraphe, q ue l l es sont les deux l ' avancée de l ' anglais.
conceptions a ntagon istes de la l angue ?
rit
3 Q u e l est, selon l ' a uteur, l e danger pour l a diver­ PRODUCTION ORALE
sité des l angues ? 6 Débat : Langue u n i q u e ou d iversité des l angues ?
Formez deux groupes disti ncts : l'un pour la langue
2•1ecture unique, l 'autre pour la diversité des l angues. En sous­
4 Q u e l l es sont les deux attitudes poss i b les face à groupes, listez les arguments qui soutiennent votre
s la prédom i nance de l 'angl ais a uj ourd' h u i ? position. Échangez- les dans le cadre d'un débat.
,er
Vocabulaire
ltre 5 Cherchez, dans l e texte, les p h rases qui expri ­
ire. ment ces idées :
a 1 Selon certa i ns, l a l angue c'est l a commun icat i o n

et r i e n d'autre.
b 1 La l angue se chargera it d'exprimer l e fondamen­
tal culturel d'une société.
183
1« LA LANGUE FRANÇAISE ME RAPPELLE MON ENFANCE » Ci)
/sa Piaggio, née au début du siècle, habite le Val d'Aoste, petite enclave francophone située au nord- ouest
de l'Italie. Dans cette région, le français se parlait encore jusqu'à la Deuxième Guerre Mondiale, puis l'italien
s 'est imposé.

Martignyo oVerbier 4 Soo o aas ee

Sembrancher 0
VALAIS
SUISSE ·•35� o Tasch
.... .
30XIm
oOrsières Arolla o Dent Blanche o Zermatt 20XIm
. .. .
Chamonix­
Mont-Blanc
0

PIÉMONT

VALLÉE
ePila
D'AOSTE -a

oCogne
Champorchero '
oValsavarenche 0 Biel la
/1 ...... ....... - -
....... _ _
_

H l61 /
Grand P.va4u. - .,., ..... ....
T�gneso .. /
r
,,
--- 1
Val-d'lsèreo -' 0Ceresole Reale
0 Vlfle princlpale
- Front._
1 0 km 0Groscavallo

COMPRÉHENSION ORALE
Entrée en matière 2� écoute
1 Observez l a carte de cette région d ' I ta l i e et re l e ­ 3 Q u i parlait l e français à cette époque ?
vez l e s n o m s d e s vil lages. Q u ' e n déduisez-vous ? 4 Q u e l l es sont les raisons, selon I s o Pi aggi o, de l a
disparition du français d a n s sa v a l l ée ?
écoute
l '�
2 Q u e l l e est l a personne i ntervi ewée et q u e l l e é p o ­ PRODUCTION ORALE
que évo q u e - t - e l l e ? 5 Dans votre p ays, existe-t- i l des m i n o rités
l i nguistiq ues ? Lesque l les ? Que fa i t - o n pour les
protéger ?

1 GILLES, LE GUILLAUME TELL DE LA PHOTO

Après avo i r term i n é l e gymnase ( l e lycée) , dans les En Suisse et en Belgique, comme en provi nce,
années huitantes (quatre -vi ngts) , G i l les est parti à i l existe des mots, des exp ress i o ns, et des formu­
l a découverte du monde pour a p p rendre des lations qui n e sont p l us usuels en français
l a ngues étrangères, entre autres à Londres, standard.
Madrid et Gottingen. Mais surto ut, il a tou­ N otre ami G i l l es, photographe sui sse et grand
j ours trouvé très bonnard (agré a b l e) de ren­ voyageur, nous a adressé une l ettre
contrer d'autres perso nnes. De fil en aigu i l l e, dans laque l l e il nous expose ses « explo its »
l ' envie d' i m morta l iser ses i m press i o ns par l a d ' h i er.
photograp h i e s' est i m posée tout nature l l ement.

1 84
Cher Jca11-Char/cs,

/ticr, fe suis rcwiré clA:11dalousic, où il a {ait u11c de ces


tia{fcs, . fl:{OrS , éVidCIMIMCI'!t, (ai CU beaUCOUp de Chcl1i.S � réduire.
fl:fil'! dc ra11qcr tout Cc COIMIMCrCc, (ai COIMIMCI'!Cé par !Mettre IMCS
vêtciMCI'It.S sur {cs, tttblttr.s de rttriMOirc. COlM/MC !Ma IMai.SOI'I était
ass,cz Sa{c, (ai dÛ pt1110S,S,Cr fe S,O{ dc fa CUiSii'!C ct favcr
les, ctttc/fcs, de la salle de baii'!.S .

V11 peu plus tard, (avais, CI'!Vic d'appeler Ul'l 11/Mi. J'ai pris, IMOI'I
1111tc/ 1Mai.s IMa/hcurcu.sc!Mcl'!t, il péclottttit, de sorte q.uc fe 11'tti
pas, pu le foil'!drc.
/{ !MC restait � Vider pfus,icurs, COrl1ct.S dai'!.S ks q.ucfs, (avtti.S
c!Mballé des, .souvc11ir.s de vaca11ccs, . [l'! alla11t les chercher, fe /Mc
.SUiS CI1COub/é ct (ai bicl'! {ttil/i Cupcs,s,cr. [I'!.SUitc, (ai VOU{U al/er
{ttirc /cs, COIMIMi.S.SiOI'IS, !Mats .soudail'! il s, 'est IMi.S " roi/1er, cc q.ui
fait q.uc fe suis resté " la IMai.SOI'I.
Par cha11cc, IMOI'I a/Mi avait décidé de vc11ir !Mc dire ttdicu :
il est arrivé avec u11c topette de Lavaux* sous le bras . O.ucllc
bOI'!I'!c idée 1 Nous al/iOI'IS boire des, qodct.s avec qra11d plais ir.
Des, qodct.s d' u11c bot's.SOI'I bic l'! rttpicofttl1tc. Nous avio11.s u11c
pétée de ChOSeS � l'lOUS rctCOI'!tcr. [t COlM/MC l'lOUS SOIMIMCS, tOUS,
deux de sacrées, btttoil/c.s, il était évidcl'!t q.uc 11ous al/io11s
pcdzcr autour de la table toute la .soirée. C'est toujours
très aqréablc de discuter ct de rire u11 peu des, bobcts, ct des,
bcdou/Mc.S du co il'!, sal'!.s !Méchal'!ccté bicl'! sûr 1 Juste pour
s,'a/Muser u11 peu. 0
-
VOi{" COIMIMCI'It (cti pas,s,é /Met jour11éc.
J'espère tc revoir bic11tôt dcti'!.S IMOI'I beau pays, pour déqu.ster
du chocolat ct u11c fo11duc.
Tout de bo11 pour toi, cher Jca11-Char/c.s, ct pour tous /cs, aiMi.S
d'Édito.
Grilles

*Région viticole au bord du lac Léman.

COMPRÉHENSION ÉCRITE
Entrée en matière a i trébuché - bonjour - chaleurs - des i d i otes ­
1 Observez l e titre et l a p hoto c i - dessus. De quel personnes bavardes - des sots - des verres ­
pays a l l o n s - nous parler ? désordre - énergisante - faire les courses ­
2 Dans q u e l les v i l les de ce pays parle-t-on l e foncti onnait mal - les carreaux de cérami que -
frança i s ? les étagères - range r - sacs en papier - m e i l l eures
pensées - nettoyer avec une serp i l l ière - toutes
l'• fecture ces choses - p leuvo i r beaucoup - rester assis ­
3 Résumez l e contenu de cette l ettre avec vos téléphone portable - tomber - une petite boutei lie ­
propres mots. une foule de.

z• fecture PRODUCTION ORALE


4 Po ur restituer l e texte dans l e français 5 À votre avis, ce vocabulaire régional ren d - i l
« de Paris » , rempl acez les mots et expressions l a communication p lus diffi c i l e ou a l o rs enrichit- i l
e n gras du texte par les mots suivants : l a langue française ?
185
G RAMMAI RE > la condition
ÉCHAUFFEMENT
et l'hypothèse
1 Soul ignez les termes qui m arquent la 2 Quels sont les temps util isés dans ces
condition et l ' hypothèse. phrases avec « si + + » ? Sont-el les des
. . . • • •

a 1 N ous partirons au sport d'h iver en S uisse à hypothèses réalisables ou irréalisables ?


condition q u ' i l y ait de l a ne ige. a 1 S i l ' o n n e m ' avait pas agressé dans l a rue, j e ne
b 1 Tu m ' aurais appelé avant, j e serais venu te cher­ serais pas arrivé en retard à mon rendez-vous.
cher à l a gare de Bruges ! b 1 Si vous avez ach eté Le Nou vel Édita, vous avez
c 1 En l isant davantage, tu c o m p re n d ras et a i m e ras fait une bonne affai re et vous en serez sat i sfait
l e français encore p l us. pendant longtemps.
d 1 Si tu ava i s m o i ns mangé dans les restau rants c 1 S i nous étions e n vacances en ce moment, nous
de resta u ration rap i de, tu aurais maigri. serions en tra i n de bronzer a u bord de la p is c i n e .
e 1 Vous obtiendrez ce visa de trava i l a u Q uébec d 1 Si n o us a v i o n s étud i é l a civi l i sati o n française,
moyennant une signature de votre e m p l oyeur. nous trava i l l erions m a i ntenant au m usée de Sarlat.
f 1 S i tu pars à W a l l i s - et- Futuna, apprends le e 1 Si les ouvri e rs o nt fi n i les travaux avant la fin du
français ! mois, i l s auro nt fait vite.
f 1 S i tu as l e temps, nous pourri ons v i siter
Besançon mardi proc h a i n .
g 1 Si tu n e maîtrisais p a s a u s s i b i e n l ' a l l e mand,
j e ne t'aurais pas s o H i c ité pour cette traduction.

Si. . . Conjonction + subjonctif


• Si + présent/passé composé présent/futur/ Pour peu que nous soyons nombreux, la fête sera
passé composé/impératif/conditionnel présent réussie.
(probab i l ité)
Si je vais à Lisbonne, j'apprends/j 'apprendrai le Conjonction + conditionnel
portugais. Au cas où je ne serais plus là, tu prendras /a clef
Si j'ai fini a vant 20 heures, je vous rejoindrai. sous le paillasson .
Si tu trouves le livre de Sagan, achète - /e-moi !
• Si + imparfait ( i rréel d u p résent) conditionnel Autres structures
présent/conditionnel passé •Gérondif en tête de phrase (même suj et dans les
Si le Secrétaire général de la Francophonie était plus deux propositions)
efficace, on parlerait le français dans plus de pays . En a llan t étudier en France, tu ferais des progrès en
• Si + plus-que-parfait ( i rréel d u passé) condi­ français .
tionnel présent/passé • Conditionnel + conditionnel (dans l a conversa­
Si tu m'avais écouté, tu ne serais pas en train de t i on)
te lamen ter sur ton sort. Tu serais à ma place, que ferais - tu ?
Si tu avais pris le train, tu n'aurais pas eu cet • Nom précédé de : avec, en cas de, sauf,
accident de voiture. moyennant
• Si + indicatif + et que + i ndicatif/subjonctif A vec un peu d'enthousiasme, on arrive à se réaliser.
Si tu es libre et qu'il fait beau, tu viendras ? je vous ai tout envoyé sauf omission de ma part.
Si tu venais et que Gilles soit là, ce serait formidable. • Adverbe : autrement, sinon
Pressez- vous, autrement vous manquerez votre
Conjonction + infinitif (même s uj et dans les deux train.
propositions) • Locution prépositionnelle : dans ce cas (à l 'oral)
Nous irons au japon à condition d'a voir six semai­ è
Virginie et Corina viendront peut-être déjeuner
nes de vacances . e
dimanch e ; dans ce cas, je vous inviterai avec elles.

186
Conjonction + infinitif Conjonction + subjonctif Conjonction + conditionnel
À condition de À condition que Au cas où
À défaut de Pourvu que Dans l e cas où
À moins de Pour peu que ( = Il suffit que) Pour l e cas où
Faute de À moins que ( + ne) Dans l ' hypothèse où
Q u itte à À supposer que
Au risque de E n admettant que
E n supposant que

ENTRAÎNEMENT
3 Mettez les verbes entre parenthèses à l a 5 Conti nuez les phrases suivantes en
forme q u i convient. formulant une condition/hypothèse.
a 1 Pour peu que tu (ne pas e n c o re fi n i r) de faire a 1 En mentant beaucoup . . .
ton exercice dans une heure, j e t'ai dera i . b 1 S i vous aviez été plus hab i le . . .
b 1 D a n s l ' hypothèse où t u (trouver) un bon hôte l , c 1 Si tu vas a u cinéma c e soir. . .
d 1 Avec un p e u de chance . . . Ill
réserv e - m o i u n e chambre.
cs
c 1 S i je (être) à ta place, je (ach eter) ce logi c i e l , i l e 1 Dans l e cas où t u croiserais D o m i n i q ue . . . U'l
c
est très l ud i q ue . f 1 O n aurait pris l e bus . . . cs
...
.....
d 1 Qu itte à (s'en a l l e r de Paris), a l l o ns au fi n fond g 1 E n admettant q u e c e soit vrai . . . CI.J
de l 'Auvergne . h 1 Si e n France i l n'y avait p l us d e v i n . . .
Q
e 1 S i Rom a i n D u r i s (ve n i r) et que M é l a n i e D o utey i 1 Faute d e preuves . . . -

' Q.)
(être) à cette s o i rée, viendrais-tu ? j I l l y a des chances q u e l e concert d e Martina ait .....,
c:
f 1 (skier) comme u n d i eu, tu aurais des admira ­ l ieu à l a s a l l e Pleyel ; dans ce cas . . . ::::l
teurs d a n s toute l a région.
g 1 S i j e (observer) ma gra n d - mère fai re l a cuisine, {) i NVENltliK lX
j e (pouvoir) deven i r un gran d c hef. (A �116� À (AU, QUtXQutb
h 1 N o us pourrions faire une c r o i s i ère sur le l a c &:c.oNI>f!> AVANr 5A HoR.t.
d'Annecy à supposer q u' i l (fai re) beau e t que Sylvie 0

(ven i r) avec nous.

4 Remplacez si par une des formes suivantes : �i t1f.b CAlaJL!> OONf


à condition de - à m o i ns que - a u cas o ù - dans �ô , oN 1XVRI\Ïf
l ' hypothèse où - à condition que f>ÎEN OC HA� .
Exe m p l e : Si tu arrivais en retard, il faudrait lui
J'
téléphoner. ---. Au cas où tu arriverais en retard,
il faudrait lui téléphoner.
a 1 S' i l neige, nous irons faire de la l uge dans le J ura.
b 1 Si vous avez du temps, prévenez- m o i pour que
nous a l l ions visiter l e musée Carn avalet.
c 1 Nous arriverons à l ' heure sauf s ' i l y a des bou­
chons à l a sortie de l a v i l l e .
d 1 S i nous prenons l ' O r i e nt Express, n o u s arriverons
à l'aube à Venise.
e 1 Si Petit G ibus venait, i l faudrait tout lui exp l i q uer.

187
ATELIERS
1 ÉCRITURE
D'UN POÈME
À la manière de . . .

Par groupes d e trois, écrivez u n poème s u r l e s l a n ­


gues en v o u s i ns p i rant des m o d è l e s c i - dessous.
Vous êtes l i bres dans votre production mais il faut
que l ' hypothèse transparaisse.
Affi chez vos p roducti o ns dans l a c l asse.

Si j e parlais l ' a l l emand, je l i ra i s Goethe pour m ieux


comprendre Werther, j ' habiterais à B e r l i n pour faire
des fêtes, j ' i rais à l a fête de l a b i ère à M u n i c h pour
manger des saucisses et danser des polkas.
Si j e chantais l ' ita l ie n , je serais go ndolier et chan­
terais des c h ansons d'amour à tous les amoureux
de l a terre, . . . . 2 IM��OVISATION
Si j e parlais l e cambodgi e n . . . THEATRALE
Si je parlais l e quechua . . . Du sens propre à ('expression familière.
S i je parlais 1 5 1 angues . . .
Si j'écrivais l e latin . . . Voici une l iste de mots q u i , uti l i sés dans des
Si j e l isais l e grec ancien . . . expressions fami l ières, n'ont p l us leur sens propre.
une salade - un t i c ket - un pot - un canon -
u n bouquet - u n bol - un p i peau - une Aeur -
u n os - un lézard - un radis.
Exe m p l e : un plat = une pièce de vaisselle
Faire tout un plat de quelque chose = Accorder trop
d'importance à un événement insignifian t
Démarche
Par deux :
1 M u n i ssez-vous d'un bon d i ct i o n n a i re français
mono l i ngue (Le Petit Robert . . . ) .
2 Cherchez l e sens p ro p re/littéral de tous les mots,
si nécess a i re .
3 Trouvez l e s e n s figuré de c h a q u e m o t d a n s l e
dictionnaire e t rel evez l 'expression q u i i l l ustre cet
emploi.
4 D ressez une l iste avec c e s expressions rel evées.
5 À l ' a i d e de cette l iste, réd igez un d i a l ogue de la
v i e quot i d i e n n e où vous faites apparaître u n
m a x i m u m de c e s expressions figurées.
6 E ntraînez-vous à jouer ce d i a l ogue.
7 J o uez l a scène devant la c l asse.
8 Votez pour l a prestation l a plus amusante
et la plus cohérente.

188
• MÉMENTO GRAMMATICAL > p . 1 9 0
• CONSEI LS POUR LA PRODUCTION ÉCRITE > p . 1 9 5
TRANSCRI PTIONS >
documents du CD p. 197

documents du DVD p. 2 1 1

CORRI GES > p . 2 1 6


,

189
1

MEME NTO G RAMMATI CAL >


1 . LES P RO N O M S RELATI FS

suj et d u verbe
Couleurs chau des et cadre feutré vous a ttendent dans ce lieu qui in vite au voyage.
QUI
rem p l ace une personne G a m a i s u n o bj et) après une prépos ition
Ce sont des gens à quije voudrais ressembler.
c o m p lément d ' o bj et d i rect
L'établissement est situé au carrefour des activités nocturnes et diurnes q u 'offre
QUE la ville.
attribut
La fashion victim que je suis ne peut porter ce vêtement.
c o m p l ément du verbe + de
Le talon est métallique et effilé chez Ferragam o dont on parlait tout à l'heure.
compl ément du nom + de
Cette robe don t la coupe est droite est de Versa ce.
DONT
c o m p lé ment de l ' adj ectif + de
Elle a organisé un défilé dont elle est très fière.
au sens de parmi /esquel(/e)s
Dans la collection printemps- été, il y a 1 0 robes dont 5 robes noires.
c o m p lé ment de l i e u
Versailles, où se tient actuellement u n e formidable exposition s u r l e costume d e cour,
où était peuplé de « perruqués >> vacillants .
compl ément d e temps
Le jour où a eu lieu le défilé, je n'étais pas disponible.
remp l acent un o bj et ou une personne après une préposi t i o n
LEQUEL JI existe bel et bien des cycles durant lesquels apparaissent l'engouement puis le
LAQUELLE désamour vis - à - vis d'un prénom.
LESQUELS dans certains cas, en styl e soutenu, peuvent remplacer qui et être s uj et du verbe
LESQUELLES La société se décomposerait en différentes tribus, lesquelles se distingueraient par leur
mode de consommation.
AUQUEL rempl acent un o bjet o u une personne si l a p réposition est à
À LAQUELLE Patou est le grand couturier grâce auquel Christian Lacroix a commencé à travailler
AUXQUELS dans la mode.
AUXQUELLES
DUQUEL rempl acent un o bj et o u une personne après une p répositi o n composée + de
DE LAQUELLE C'est le top mode/ à côté duquel j'étais assis.
DESQUELS
DESQUELLES

- N oter que, à l 'oral, pour rem p l acer une personne, on uti l ise p l us fréquemment qui q u 'une préposition
composée.
- Avec l e démo nstratif ce, o n peut uti l iser seulement qui, que, dont.
ce qui me plaÎt - ce que je crois - ce dont je parle

190
2 . LES PRO N O M S PE RSO N N E LS O BJ ETS
A. Emploi des pronoms
· le, la, l' remplacent un c o m p l é ment d'obj et d i rect défi n i ou détermi n é : un nom propre, un substantif
précédé d'un déterm i n ant (art i c l e défi n i , adj ectif possessif ou démonstrat i f) .
- Tu as vu Pascal aujourd'hui ?
- Oui, je l'ai vu ce matin .
- Tu connais ces livres ?
- Oui, je les ai tous lus, je les adore.

· en remplace un c o m p lément d'obj et d i rect i ndéfi n i (i ntroduit par un, une, des ou un numéra l ) , un partitif
(du , de la, de l') ou un mot i ntroduit par de.
- Tu as déjà bu du thé rouge ?
- Oui, j'en ai goûté en Chine.
- Tu es allé en Chine ?
-j'en reviens justement. (je reviens de Chine)

· lui et leur remplacent un c o m p l ément d'obj et i n direct i ntroduit par à (seulement avec l es personnes).
- Tu as des nouvelles de ta mère ?
- Oui, je lui a i téléphoné cet après -midi.

·y remplace un compl ément de l i e u ou un complément i ntroduit par à (seulement avec les choses, j a m a i s
avec l e s perso n n es) .
- Tu connais le Pérou ?
- Oui, j'y suis allé deux fois.
- Tu as pensé à acheter du pain ?
- Oui, j'y ai pensé.

B. La place des doubles pron oms


Lorsq u ' i l y a deux pronoms pour u n même verbe, i l s sont p l acés dans l 'o rdre suivant (excepté à l ' i m pératif
affi rmatif) :
me
le
te
la lui
s uj et (ne/n') se y en verbe (pas)
l' leur
nous
les
VOUS
Il me les a donnés. Il n 'y en a pas.
Elle va la lui rendre. Ne la lui donne pas.
Tu ne leur en as pas donné ?

À l ' i m pératif affi rmatif, les doubles pronoms se p lacent comme suit :
moi/m'
toi/t'
le
lui
verbe la en
nous
les
vous
leur
Dites -le-nous. Donne -m'en.

191

---'-�- - --
3 . L' EXPRESS I O N D U L I E U
A. Noms de pays
Lieu où on est ou lieu où on va
pays fém i n i n ( nom fi n i ssant par un e )
en France 1 en Égypte
en +
pays masc u l i n c o mmençant par une voye l l e
e n Iran 1 e n Angola
pays mascu l i n c o m m ençant par une consonne
au Portugal 1 au Canada
au +
t ro i s p ays faisant excepti o n à l a règle du fém i n i n ( n o m fi n issant par un e )
au Mexique 1 au Mozambique 1 au Cambodge
pays p l uriel
aux +
aux États - Unis 1 aux Pays-Bas
certains pays c o m m e n çant par une consonne et qui ne sont pas p récédés par un arti c l e
à+ ( notamment des îles )
à Madagascar 1 à Cuba

Lieu d'où on v i ent


pays masculin
du +
d u japon 1 d u Pérou
pays fém i n i n commençant par une consonne
de France 1 de Suisse
de + certains p ays c o m m ençant par une consonne et qui n e sont pas p récédés par un a rticle
( notamment des îles )
de Chypre 1 de Madagascar
pays mascu l i n ou fém i n i n commençant par une voye l l e
d' +
d'Allemagne 1 d'Irak
pays p l uriel
des +
des Fidji 1 des Philippines

B. Noms de vil les


Lieu o ù o n est ou lieu où on va
ville
à+
à Paris 1 à New York
v i l l e précédée de Le
au +
au Caire 1 au Havre

Lieu d'où on vient


ville
de ou d' +
de Madrid 1 d'Istanbul
vi l i e p récédée de Le
du +
du Touquet 1 du Mans

192
4 . LA C O M PARA I S O N

Comparatifs Superlatifs
+ adjectif + adjectif
p l us 1 aussi 1 moins . . . que l e ( l a, l es) plus / le (la, les) m o i ns . . .
I l est aussi compétent que vous. Il est le plus compétent.
Quand l ' a dj ectif est normalement placé avant l e
nom, d e u x co nstructions sont possi bles :
la journée la plus longue 1 la plus longue journée
+ adverbe + adverbe
p l us 1 aussi 1 moins . . . q ue l e plus / l e m o i ns . . .
I l travaille moins vite que vous. C'est lui qui tra vaille le plus vite.
+ nom + nom
p l us de 1 autant de 1 moins de . . . que l e plus de / l e m o i ns de . . .
I l gagne autant d'argent que vous. C'est lui qui gagne le moins d'argent.
+ verbe + verbe
p l us 1 autant 1 moins . . . que l e p l us / l e m o i n s
Il travaille autant q u e vous. C'est lui qui travaille le moins.
Exceptions Exceptions
m ieux (adverbe) 1 meilleur (adj ectif) le mieux (adverbe) I le meilleur (adjectif)
Il tra vaille mieux que vous. C'est lui qui travaille le mieux.
Il est m eilleur que vous. C'est lui le meilleur.
Notez q u ' o n peut dire plus mauva is ou pire. N otez qu'on peut d i re le plus mauvais ou le pire .
Il est pire 1 plus mauvais que vous. C'est lui le pire 1 le plus mauvais.

5 . PA RT I C I PE PRÉSE NT, G É RO N D I F, A DJ E CTI F VE R BAL


A. Le participe présent
· I l est formé sur le rad i c a l de l ' i mparfait + -ant : étant, venant.
Exceptions : avoir ---+ ayant et s a voir sachant.

•Le participe présent a toutes les caractéristiq ues d'un verbe : il peut être accompagné d'un sujet,
d'un c o m p l ément et d'une forme négative.

• Lorsqu ' i l est rattaché d i rectement à un nom, il est comparable à une propos ition re l ative.
Le code de la Sécurité sociale a ccorde aux femmes travaillant (= aux femmes qui travai l lent) dans le sec­
teur privé deux années supplém entaires d'assurance retraite par enfant.
En français oral, la proposition re l ative est bien p l us uti l isée que le part i c i p e présent.

· Lorsq u ' i l est séparé du nom par une v i rgule, le part i c i p e présent peut exprimer :
- la cause
La majorité des grands patrons étan t des descendants de propriétaires d 'esclaves ou venant de métropole,
ils favorisent l 'embauche de cadres blancs venant eux aussi de métropole. Les grands patrons favorisent
l'embauche de cadres blancs parce qu'ils sont des descendants de propriétaires d'esclaves ou viennent de
métropole .
- la simultanéité
Elle rédige une syn thèse qu'elle nous envoie, nous demandant de la relire. ---+ elle envoie et demande en
même temps.

•Le participe présent composé (être ou a voir au parti c i pe présent + part i c i p e passé) exprime une action
antérieure à c e l l e du verbe p r i n c i p a l .
N'ayant pas justifié ses notes d e frais, i l n 'a pas été remboursé.
B. Le gérondif
• Il est formé de en + part i c i p e p résent : en faisant, en demandant.
•Il est i nvari a b l e et se rapporte toujou rs a u suj et de l a p h rase.
En travaillan t, l 'homme actualise ses potentialités et affirme son identité d 'être socialisé l'homme
actualise, affirme et travaille.
• I l peut expri mer :
- la simultanéité
Elle adresse ce document à tous les interlocuteurs en leur demandant d'apporter corrections et complé-
ments la personne adresse et demande en m ême temps.
- la cause
En ce sens, le conflit n'aura pas été inutile en faisant prendre conscience de ce problème. Parce qu'il fait
prendre conscience de ce problème, le conflit n'aura pas été inutile.
- le moyen, la manière
Si la compagnie a des économies à faire, elle agit très mal en les réalisant uniquement sur l'ouvrier
Comment la compagnie agit très mal ? En réalisant des économies sur l'ouvrier.
- la condition
En travaillant plus, vous gagneriez plus. __... Si vous travailliez plus, vous pourriez gagner plus.
- l'opposition/la concession
Tout + gérondif exprime souvent une o p p ositi o n ou une concess i o n .
Tout e n travaillant plus, j e ne gagne pas plus. Même sij e travaille plus, j e ne gagne pas plus .

C . L'adjectif verbal
• Il se forme, en généra l , c o m m e le parti cipe présent (exceptions : c i - dessous) . Attent i o n : tous les verbes
n'ont pas systématiquement un adj ectif verbal.

· Comme tous l es adjectifs, il s'accorde e n genre et en nom bre a u nom auquel il se rapporte.
la séance suivante

• Certai n s adj ectifs verbaux ont une forme d i fférente de c e l l e du part i c i p e p résent.

Participe présent Adjectif verbal


-gua nt -gant
fatiguant fatigant
i ntriguant i ntrigant
naviguant navigant
-quant -cant
communiq uant commun icant
conva i n quant convaincant
provoq uant provocant
suffoquant suffocant
-ant -ent
adhérant ad hérent
différant différent
d ivergeant dive rgent
é m e rgeant émergent
équivalant équivalent
exc e l l an t exc e l lent
i nfl uant i nfl uent
négl igeant négl igent
précédant précédent
somnolant s o m n o lent

194
1

CO N SE I LS PO U R LA PRO D U CTI O N ECR ITE >


1 . LA LETTRE F O RM E L L E
A. Éléments d e la lettre formelle 2 Coordonnées du destinataire
M. 1 Mm• 1 W• + prénom + nom
1 Coordonnées de l'expéditeur
Fonction
Prénom nom � ----
Nom de l a société
Adresse
Adresse
N uméro de téléphone
Adresse é l ectro n i q ue
4 Lieu, dote

3 Objet de la lettre
I l précise le contenu de l a
----� �
Paris, le novembre 16 2009,

l ettre. Exemp l e : Demande de


remboursement, Réservation
6 Corps de la lettre
de chambre.
I l est variable selon l a
nature de l a l ettre.
5 Formule d'appel
Madame 1 Monsieur 1 7 Formules de
Mademoiselle, parfoi s suivi remerciements et de congés
de l a fonction avec une
majuscule (exem ple :
Monsieur le Directeur, ) .
----

---� Signatu,.
tue l lement
Quand l e dest i n ataire est -----
fonction. Exemp l e :
inconnu : Madame, Monsieur, -----����-
Pau/ Dupont
Responsable des achats

B. Exemple : la lettre de motivation


1•• partie : objet de la lettre 4• partie : formule de congé
Réponse à une annonce ou candidature spontanée. Proposition d'un entret i e n et s a l utations (dans
l esquel l es vous rappelez la c i v i l ité de l a personne
2• partie : raison de votre candidature uti l i sée dans la form ule d'appel ) .
Exposé de votre format i o n et/ou expérience, de
son adéquation avec l e poste pour lequel vous êtes s· partie : signature
candi dat et de vos motivat i o ns. M a n uscrite.

3• partie : vos atouts


Mise en évidence des com pétences acquises l o rs de
votre parcours et de leur i ntérêt pour l 'entreprise.

2 . LE SYN O PS I S
Le synopsis est un court texte présentant les grandes l ignes du scénario d'un film. Il ne doit comporter
n i exp l i c ations n i d i a l ogues et être rédigé dans un styl e s i m p l e au p résent de l ' i nd icatif.

1. Présentati o n succi ncte des personnages principaux, de leur re lation et du l i e u où se déroule l ' h isto i re .
2 . Esquisse de l ' h isto i re (i ntrigue p o l i c i ère, dérou lement dramatique ou comique . . . ) .
3 . Conclusion dans laque l l e i l n e faut surtout pas aborder l e dénouement mais p l utôt poser une question
ou émettre une hypothèse q u i donne envie au l ecteur d'aller vo i r l e fi l m .

195
Exe m p l e de synopsis d u fi l m Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain :
Amélie, une j e u ne serveuse dans un bar de Montmartre, à Paris, passe son temps à o bserver les gens et à
l a i sser son i magi nation divaguer. E l l e s' est fixé un but : fai re l e b i e n de ceux q u i l ' entourent et, pour cela,
i ntervi ent i ncognito dans leur existence. E l l e aide Georgette, la bural iste hypocondriaq ue, Lucien,
l e c o m m i s d'épicerie m a l mené par son patron, Made l e i n e W a l l ace, l a conci erge qui vit dans l e regret
de son mari défunt . . .
Cette q uête d u bonheur amène Amél i e à faire l a connaissance d e N i n o Q u i nc a m p o i x, un étrange « pri nce
charmant » , dont e l l e va cherc h e r à retrouver la trace et à percer le mystère . . .

3 . LA DESC R I PTI O N D ' U N E Œ UVRE D'ART


A. Identification de l ' œuvre
Préciser l 'a uteur, le titre, la date de créat i o n et le l i e u de conservat i o n .

B. L e sujet e t le genre
I n d i quer le sujet de l 'œuvre et son genre (rel igieux, h istorique, mythologi que . . . ) .

C . L a description
· D é fi n i r les supports, l a ou les matière (s) uti l i sée(s) et les d i mensions.
· Pour une œuvre en tro is d i mensi ons (scul pture, o bj et d' art) , décrire l a forme de l ' ensemble, les volumes.
· Pour une œuvre en deux d i mensi ons (peinture, bas-re l i ef) , diviser l a surface en plans (pre m i e r p l a n ,
second p l a n, arrière - plan . . . ) et fai re l a descri ption de chacun.
• Évoq uer l ' usage de l a c o u l eu r : les tei ntes (chaudes, froides ... ) , l a d ispers i o n (en a p l ats, par touches
fi nes . . . ) , l e tra itement de l a l u m i è re.

, ,

4 . LE C O M M E NTA I RE DE D O N N EES C H I F F REES


Fai re un p l a n e n paragraphes e n sélection nant et e n h i érarch isant les i nformations à transmettre.
Étapes d u p l a n :

A. I ntroduction
Présenter l e suj et traité.
Situer le graph ique, grâce à la sou rce d u document.

B. Développement
Présenter l 'évo l ution ou l a répartition des données.
S o u l igner les points s a i l l ants et/ou les val eurs extrê mes.
Exp l i q u e r l ' évo l ution ou l a répartition des données.
Deux méthodes pour organiser le développement :
r· méthode : déve l o ppement e n deux parties.
• Observati o n des données (du général vers l e part i c u l i er)
• Commenta i re des données (com menter et exp l i q uer)
2• méthode : déve l o ppement e n une seule partie (du général vers l e part i cu l i er) .
Cette méthode permet de ne pas séparer les données des expli cat i ons fourn ies.

C. Conclusion
Rappeler l ' i dée, l e phénomène essentiel observé.
Évoquer éventuell ement les l i m ites d'un tableau statistique pour l ' a na lyse d'un phénomène p l us général.
O uvrir le commentaire sur un a utre thème, une autre période . . .

196
TRAN SCRI PTI O N S > documents du C D
d i re o u i c'est u n e p e rversion écon o m i q ue, o u i ça n'a p a s de
Médias a l a u n e sens, e n même temps c'est u n effet de critique à entendre
et d u coup il faut e n profiter pour essayer d ' attirer ensuite
Page 1 7 , la presse v a mal l e s j e u n e s vers ce q u i est payant e n l e ur disant qu'ils sont
Bernard THo o 1 7 h 1 9 . O n d i t que l a p resse écrite v a prêts à dépenser des m i l l i e rs d'euros pour tout ce q u i est
m a l . B o n s o i r D o m i n i que Wolton. DVD, I nternet et compagn i e et d o n c p a r conséquent, i l faut
Dominique Wouo : B o n s o i r. l e u r fai re prendre conscience que l e prix de l a l i b e rté d e la
B. T : D i recteur de recherches au CN RS, spéci a l i ste de l a p resse, ben c'est le fait q u ' o n puisse l' acheter soi - même.
c o m m u n i cati o n . La presse écrite est - e l l e morte face a u x B. T. · Est-ce q u ' o n peut c o n c l u re e n disant qu'un j o u r n a l
nouveaux m é d i as i nformati q ues ou télévisuel s ? n 'est pas u n produit c o m m e u n autre, c o m m e l ' a d i t ce m a ­
D. W. : O h n o n ! Vous savez, o n d i t ç a régu l i èrement à l ' a r­ t i n l e c h e f d e l ' É tat ?
rivée de chaque nouve l l e tech n o l o g i e et on suppose q u e l a D. W. : Ah m a i s un j ou r n a l vous savez, i l n 'y a pas que l e
rad i o devait tuer l a p resse écrite, l a t é l é v i s i o n devait tuer chef d e l ' É tat q u i d i t ça q u a n d même, tout l e m o n d e d i t l a
l a p resse écrite. Auj o u rd ' h u i , c'est I nternet qui d o i t tuer l a même c h o s e d e p u i s d e u x s i è c l e s et d e m i , c'est - à - d i re q u e
p resse écrite . L a radi o , l a télév i s i o n , n o n , s i m p l ement i l y l ' i nformat i o n , l a culture et l a commun i c at i o n , c'est l e u r
aura un rééq u i l i brage, c'est évident. M a i s surtout, si vous paradoxe, ce s o n t à l a fois des i ndustries, c'est à l a fois d e
voulez, c e que représente I nternet pour l a p resse écrite, l a marchandise et c ' e s t a u s s i des valeurs. E t des val e u rs
c'est u n défi de concurrence, c'est- à - d i re que plus il y a i n d i s p e n s a b l es à la d é m ocratie et à l'émancipation i n d i v i ­
d ' i nstantanéité avec l ' I nternet, p l u s i l y a d ' i m ages avec l a d u e l l e , d o n c i l faut trouver u n équ i l ibre q u ' o n peut tout à
télévi s i o n , p l us naturel l e m e n t l a presse écrite a u r a u n rôl e fait trouver entre t e c h n i que, économie et p o l itique et d o n c
i mp o rtant parce q u e c'est e l l e q u i fait l a durée, l ' a n a lyse. c' est l a d i m en s i o n p o l i t i q u e q u i e s t de l o i n l a plus i mpor­
Le pro b l è m e , c'est que ça o b l ige l a presse écrite à faire u n tante. Il n'y a pas d e démocratie sans i nformati o n l i b r e et
age n d a mento. c o ntradictoire.
B T. · Vous d ites sur votre site I nternet : « L'information va B T. D o m i n i que Wolton, d i recteur de recherches au C N RS

de plus en plus vite, la communication toujours aussi lente­ et d i recteur de la revue Hermès consacrée aux mutat i o n s
ment. » C'est un peu ça que vous v o u l ez n o u s d i re ? d e l a c o m m u n i c a t i o n . Hermès q u i célèbre cette a n n é e ses
D. W. : O u i , absol ument. C'est - à - d i re que, si vous v o u l ez, 2 0 ans et sort u n n ouveau format, Les essentiels, une revue
vous et m o i o n peut accéder à u n n o mbre i nc a l c u l a b l e d e évidemment p u b l i ée par l e s éditions C N RS .
messages, e n p ro d u i re, e n d i s t r i b uer, m a i s ça, c'est que
l ' i nformat i o n . Le problème pri n c i p a l , c'est l a communica­ Page 20, Exercice 1
t i o n , c'est - à - d i re n o n pas l e message, m a i s l a récepti o n
1 J e t'aime.
d u m essage, l a man i ère dont l e s i n dividus, l e s sociétés, les
2 Mais bien sûr, j e t'aime !
cu ltures s'approprient o u refusent ou négo c i ent l e s mes­
sages. D o n c p l us o n a des t e c h n i q u e s p e rformantes, p l us o n
3 Pour l a én i è m e fois, je t ' a i m e .
p e u t pro d u i re vite u n gra nd n o mbre d ' i nformations, p l us l a
4 Est - ce q u e tu m'ai mes ?
5 Aime-moi !
q u e s t i o n p r i n c i p a l e q u i se p o s e , c ' e s t à q u e l l e c o n d i t i o n les
i nformations sont - e l les acce ptées o u pas ? Et ce q u i est i n ­
6 J e je t't't' a i m e .
7 J e t'aime !
téressant pour l a p resse, c'est q u e d e toute façon e l l e a des
i nformations à d i re , m a i s elle n e peut pas n i e r l e fait que
8 C'est vrai, j e t ' a i m e .
l ' a b o n d a n c e d ' i nformations pose u n pro b l è m e gigantesque
d e c o n d i t i o n de l a réception et donc d e négociati o n .
Page 22, les femmes dans les médias
B. T : C'est d o n c l ' u n e d e s p i stes q u e vous p roposeriez pour Eh n o n ! Un h o m m e sur deux n 'est pas u n e femme car en
l e s états généraux de l a p resse q u i o n t été l ancés ce matin : Fra n c e , 5 1 % d e l a p o p u l a t i o n est fém i n i n e . Il y a d o n c une
apporter de la réfle x io n . « La gratuité, c'est la mort de la maj o rité d e femmes et p o u rtant, s i l'on e n croit l e rapport
presse écrite » a dit N icolas Sarkozy, c'est votre avis aussi ? p résenté j e u d i s u r l ' i m age des femmes dans les médias au
D W • . B e n si vous v o u l ez o u i , pour u n e part. I l y a deux cho­ Secrétar i at d' É tat à la s o l i darité, l e d e u x i è m e sexe n ' a pas
ses à d i re . C'est l a m o rt de l a presse écrite p a rce qu'il n'y sa p l a c e ou n 'est pas à sa j uste p l ace dans les médias. Sous
a j a m a i s d ' i nfo r m a t i o n gratuite, donc q u e l q u' u n l a paye et l a prési d e n c e de M i c h è l e R e i s e r, l ' u n e des c o n s e i l lères du
si p e rson n e l a paye, c' est l a p u b l i cité d o n c c'est une forme CSA et veuve d u dessi nateur R e i s e r, cette c o m m i s s i o n a
de subord i n a t i o n , ça c'est c l a i r. Ça veut d i re que c'est une fait l e décom pte et l e s c h i ffres sont accabl ants. N o n seu­
pi erre dans l e j a rd i n d e l a presse p a rc e q u e s i les gens l i ­ lement d a n s les é m i s s i o n s d e l i bre antenne des radios j e u ­
sent aussi autant l a p resse gratuite, c'est pas s e u l e m e nt nes o ù l e s p a r o l e s fém i n i nes sont u l t ra - m i n o r i t a i res - e t
parce q u ' e l l e est gratuite, c'est parce q u ' e l l e est b i e n faite, o n c o m p r e n d pourq u o i à e nt e ndre les p ropos parfois d é ­
court e . Donc ça o b l ige l a presse à réexa m i n e r c o m p l ète­ gradants q u i s ' y e x p r i m e nt - m a i s a u s s i dans les grandes
ment l e contenu, les conditions d e product i o n , d e vision radios n a t i o n a l es c o m m e France I nter où l e temps de paro­
du m o n d e . M a i s l a tro i s ième c h o s e q u ' i l faut d i re sur la l e des femmes n 'excède pas 2 7 %. O n retrouve un tel désé­
presse écrite, c'est q u e c'est vrai q u e c'est u n e pervers i o n q u i l i b r e dans l a p resse, où l e s hommes sont trois foi s p l us
m a i s e n m ê m e t e m p s s i ça p e rmet à des m i l l i ers d e j e u n e s photograph i és q u e l e s femmes et occupent 8 2 % des a rt i ­
d'accéder à l 'écriture et à l a l e cture e n lisant les gratu its s i c l es p u b l i és d a n s s e p t quoti d i e ns . De m ê m e à l a télév i s i o n ,
je puis d i re , c' est déjà u n p i e d à l 'étri er. Donc j ' a i e n v i e d e ces m essi eurs i ntervi e n n e n t p l u s souvent, plus l o ngtemps

197
et dans des situat i o n s p l us valorisantes que les fe mme s . I l s JouRNALISTE · À l a u n e éga l e m e n t ce matin, une autre femme,
p a r l e nt p l us v o l o nt i ers e n tant q u ' e x p e rts, i l s s o n t p l utôt Carla Bruni . . .
acteurs là où les femmes a p p a ra i s s e nt dava ntage témo i n s J . C. M . E t évidemment, pas question d ' arrêter, « Qui
.

ou v i c t i m es . M a i s n'est-ce pas l à l e reflet d ' u n e s o c i été est vraiment Carla ? » , c'est vrai, tiens, ça faisait l o ng­
i néga l i t a i r e o ù l a fem m e est e n c o re l o i n d ' être l ' ég a l e de temps . . . Carla Bruni à la u n e de Elle, q u i e nq uête sur l es
l ' h o m m e dans la p r i s e d e respo n s a b i l ité et l a gest i o n du contradictions de la première d a m e . U n e anecdote parmi
foye r ? Curieusement, le rapport o u b l i e u n peu l a d i m e n ­ beaucoup d'a utres racontée dans Elle : quand M i c h e l l e
s i o n soc i o l og i q u e o u s o c i a l e p o u r n e s' attach e r q u ' à l a Obama l u i a offert u n e G i b s o n , une guitare de légende,
représentat i o n m é d i a t i q u e . Certes, les stéréotypes sont c'était à l ' o cc a s i o n d e la visite e n France du c o u p l e
v é h i c u l é s par les médias, mais ils sont aussi p a rfo i s pré­ Obama e n avril d e r n i e r, Carla e n a joué t o u t e l a n u it o u
sents dans l e s cerveaux, y c o m p r i s fém i n i ns , p a rce q u ' i l s p resque . . . m a l gré l 'agacement d u président q u i v o u l a i t
s o n t c r i a nts d a n s l a v i e quoti d i e n n e . Le p a r i d e l a C o m m i s ­ se r e p o s e r après une journée part i c u l ièrement chargée.
s i o n e s t d o n c d e c h anger ce regard u n p e u à l a façon d u Pour Elle, la preuve que Carla reste Carla et garde toute
trav a i l sur l e s m i norités v i s i b l es e n c o n s i dérant q u e c'est sa fantaisie, même si e l l e est o b l igée d e d o n n e r e n p u b l i c
en c h a ngeant l ' i mage des femmes p a r l ' a uto régul a t i o n des l ' i mage très l i s s e q u ' o n atten d d e l a p r e m i ère dame . . .
m é d i a s qu'on c h a ngera l a c o n s i dérat i o n d e l a s o c i été sur E t puis, cette pet ite remarque d ' u n psychologue : est -ce
u n e moitié d e l ' hu m a n i té. L' e s p o i r t i e nt s a n s d o ute à l ' ar­ que vous avez remarqué, Marc, que Carla Bru n i se p l ace
rivée massive des femmes dans l e s é c o l e s d e j o u r n a l i s m e . touj ou rs à gauche du p résident ?
E l l es sont auj o u r d ' h u i 6 0 % dans c e s é c o l e s , a l o rs q u e 5 7 % jouRNALISTE : N o n 1
des j o urnal i stes sont des h o m m es. J -C. M. : A l o rs c'est sa place, h e i n , à gauche du prési d e nt.
En l angage corpore l , s e l o n ce psyc h o l ogue, ça signifie
Page 2 2 , À la une de la presse q u ' e l l e d o m i n e dans l e c o u p l e , c'est elle q u i a l e pouvo i r . . .
)OIIRNAI.ISTE . O n ouvre les j o u rnaux, J e a n - Ch risto p h e Mart i n .
D e s femmes ce matin à l a u n e , que c e s o i t à l a t é l é , e n p o ­
l it i q ue, d e s stars, des c h a m p i o nnes . . . E l l es font l ' actua l ité
C ' est dans l ' a i r !
d e ce v e n d r e d i .
Jean Christo ph e MAI!nM I l y e n a u n e q u i dit s t o p , les autres
Page 28, Le moe l leux
c'est p l utôt e n c o re . . « j 'arrête >> , c'est Laure Manaudou
.

dans Le Parisien-Aujourd'hui en France . . . Ça n'est pas vra i ­ Guillaume EliMER : La recette du succès, un gâteau est sûr de
ment u n e surprise, m a i s cette fois e l l e confirme q u ' e l l e a l'avo i r : le m oe l l eux au chocolat ! U ne vague de fond, peu
décidé de mettre un p o i nt fi n a l à sa c arrière s p o rtive. La fi n commune, a c o n d u i t ce dessert sur toutes l e s cartes, et
d e deux l o ngues années d'errance e t aussi d ' u n e époque e n toutes les tables, de France et de N avarre. Ce gâteau a une
or p o u r l a c h a m p i o n n e e t pour l a natation française. n a i ssance a r i stocratique p u i s q u ' i l est apparu e n 1 9 8 1 sur
Jo RNAU n A p rès l a b o m b e Manaudou, une autre femme à l a l a carte d e Michel Bras, l e célèbre restaurateur de Laguiole
u n e : Laurence Ferrari . dans l ' Aveyron . Il a fal l u deux ans d e recherches au chef
J C M : E l l e n' arrête pas, Laurence Ferra r i , à la une de Li­ p o u r é l aborer cette recette, j uxtaposi t i o n d ' u n cœur moel­
bération, q u i s ' i ntéresse ce matin à TF1, l a grande c h aîne leux et d'un extérieur c u i t à p o i nt. Bras n ' a pas p u protéger
q u i baisse . . . a u d i en ces e n berne, recettes p u b l i citaires dans cette recette, i l a en revanche déposé s o n n o m : chez l u i , le
l e rouge, bénéfices en chute l i bre, l a prem ière c h aîne d ' E u ­ m o e l leux s ' a p p e l l e un c o u l ant.
r o p e traverse une p a s s e p l us que d é l icate. L'événement, Depuis 1 9 8 1 , l e coulant de Bras a été m i l l e fois copié. L'un
c'est l ' arrivée à T F 1 d'Axel Ouroux, u n e arrivée cél ébrée e n de ses secrets a été rapidement percé. Si le c o u l a n t coule,
gra n d e p o m pe h i e r s o i r au siège de T F 1 et racontée dans l e c'est que la pâte est gl issée dans l e four e ncore c ongelée.
déta i l dans Libération. L a q uestion q u i fâche : c o m b i e n d e Les m o e l l eux se sont m u l t i p l i é s c o m m e des petits pains,
t e m p s l e n uméro 1 , N once Pao l i n i , va-t - i l s u rvivre à l ' arri ­ q uittant la haute c u i s i n e p o u r arriver j u s q u e dans les hy­
vée du n ouveau n uméro 1 bis, Axel O u roux ? C'est D a l l a s et permarchés, dans les bacs des co ngélateurs. La recette ori­
son u n i vers i m p itoya b l e à T F 1 raconté dans Libé qui propose g i n e l l e est encore proposée à 30 euros sur l a carte de Michel
de m ettre une caméra dans les bureaux des patro ns et de Bras, m a i s les c o p i es se trouvent pour q u e l q ues euros au
faire voter l e s téléspectateurs pour savo i r lequel s e ra le c o i n de la rue.
s u rvivant dans u n a n . Mais l e m o e l leux n ' i ncarne pas seulement u n savoureux
)OURNAusn : D'autres femmes e t un autre u n ivers i m p i ­ dessert : il est devenu égal e m e nt une parfaite i l l ustration
toya b l e . . . de la démocratisat i o n des tendances. Des vêtements aux
J . -C. M. : Au Parti soc i a l i ste, Aubry n' arrête p a s n o n p l us e t desserts, en passant par l e s m e u b l es ou l e s accessoires,
e l l e fait l e ménage. C'est e n core Libération q u i a n n o n c e l e s des pans enti ers d e l ' é c o n o m i e sont désormais à l'affût des
mesures - c h o cs décidées par Mart i n e Aubry : e l l e v a fai re nouvel les tendan ces, et ch erchent à les offr i r au p l us grand
rayer des l i stes 48 0 0 0 a d h é rents s o c i a l i stes. C'est la m e ­ n o m bre. Né dans l ' a r i stocratiq u e haute gastro nomie, le
sure l a p l us spectacu l a i re d u p l a n anti -fraude m i s au p o i n t m o e l l eux est désorm a i s très présent dans la roturière cui­
par l a d i rect i o n d u Parti a l o rs q u e l a p o l é m i q u e se poursuit s i n e d e tous les jours.
sur les tricheries p résumées p o u r l ' é l ec t i o n d e l a p r e m i ère Mais e n mode, l e succès fi n it touj o u rs par être fatal . Trop
secrétai re du PS. À la u n e aussi, Ségol è n e Royal , n o n , e l l e répandu, l e m o e l le ux n e d i s t i ngue plus les cartes q u i le pro­
n o n p l us, e l l e n ' a rrête pas. À l a ve i l l e de s a fête d e l a s o ­ posent. À l ' o rigine inédit et rare, s o n parfum de chocolat
l i darité, e l l e s'ex p l i que dans Le Figaro, et e l l e l e r e d i t c l a i ­ s'accompagne désormais d ' u n e odeur d e déj à -vu. C'est
rement, l ' a l l i ance a v e c l e M o D e m n'est p l us u n tabou : p o u r pourquoi ce gâteau est en tra i n de q uitter le terra i n de la
Ségo l è n e Roy a l , l ' alternance en 2 0 1 2 n e pou rra se faire m o d e pour d ev e n i r un classique aux côtés du crumble et
q u'avec l e centre. autre crème brûlée. N aguère l e c o u l a nt était fol lement à la

198
m o d e ; auj o u r d ' h u i , en mati ère de d e ssert, i l passe un peu i nterdire l e port d a n s les m i n i stères et d a n s les m usées. I l est
trop pour une tarte à l a crème. consi déré comme un sym b o l e d'agres s i o n , d e provocat i o n et
de sensual ité, l ' e m b l è m e d u mauvais genre.
Page 33, L' histoire du talon E. t Et les fémi n i stes, d'ail leurs, l e rejettent totalement. . .
G C. : Ah ! M a i s c'était à u n tel p o i nt q u e S i m o n e d e Beau­
ice Co 1 Et nous parlons de m o d e l e vendredi dans
v o i r, dans Le Deuxième Sexe, l e j uge aussi anti-fé m i n i ste
cette chronique. J e reçois, pour l ' o c c a s i o n , G u i l l a u m e Crou­
que l a j u p e q u ' e l l e conse i l l e d e jeter aux o rt i e s au profit
zet. B o njour.
d u pantal o n . Et elle décl are que les s o u l i e rs à talons hauts
Gutlla m C Bonj our.
gênent l a démarche. Il n ' e m pêche, ça reste un objet de
E t: Vous êtes le rédacteur en chef dél égué d e L'Express
Styles. A l o rs, sujet du j our, q u i va i nt é resser pour d i fféren ­
mode.

tes raisons, o n v a l e v o i r, l e s h o m m es e t l e s femmes : les E. C. : Et R a c h i d a D a t i e n porte auj o u r d ' h u i . . .


t a l o n s et surtout, les t a l o ns hauts. Ils sont à l a m o d e depuis G C Rac h i da Dati e n p o rte aujourd'hui e t e l l e est fan
p l u s ieurs saisons, ils revi ennent e n force ce p r i ntemps. O n de mode c o m m e chacun le sait. Dans ce spécial ac­
voit surtout apparaître des t a l o n s bijoux, s c u l ptés, d e vé­ cess o i res q u e nous avons cette s e m a i n e dans L'Express
ritab l e s œuvres d'art, beaucoup p l u s s o p h i s t i q ués que l e s Styles, b e n c'est peut - être peu prati q u e les talons m a i s peu

premi ers t a l o n s fabriqués par . . . par . . . l e s É gyp t i e n s ! i m porte . Le t a l o n , cette saison e n c o re , est très haut, très
G C. Pour des b ou c h e rs égypti e n s , en l ' o cc urren c e , dans
·
trava i l l é c o m m e le raconte Charlotte Brunei, notre j o u r n a ­
l ' a n c i e n n e É gypte, désireux d e s ' é l ever a u - dessus d u bain l i ste dans son e n quête . . .
d e sang que provo q u a i ent l eurs travaux. Donc avant d'être E. C. : Haut com ment, j usqu'à 1 5 cm ?
u n o bjet d e mode, l e talon haut fut d 'abord u n obj et pra­ G . C. : Ah ! ça peut a l l e r j us q u ' à 1 5 cm avec parfo i s des . . .
t i q ue . Q u e l q ues si èc le s plus tard, Catherine d e M é d i c i s, e n des formes d e b ijoux, j e d i ra i s . I l y a l e talon - cage chez
s ' i n s p i rant des c h o p i n es vén i t i e n nes, l e s fameuses . . . euh . . . S a i n t - Laurent, sculpté en forme d e déesse afric a i n e c h e z
l es s o u l i ers à t a l o n s hauts q u i e u x - mêmes s ' i n s p i ra ient d e D i o r, méta l l i q u e et effi l é chez Ferragamo dont o n p a r l a i t
l ' E m p i r e otto m a n , s e fait fa b r i q u e r d e s t a l o n s pour être à t o u t à l ' heure, b r o d é de strass c h e z Versace. E t chez Prado,
la hauteur du duc d'Orléans, l e futur H e n ri I l , q u ' e l l e s ' a p ­ i l était t e l l e ment haut cette saison, e n septembre dern i e r,
prête à é p o u s e r e t l a c o u r de F r a n c e a comme ncé à adopter que les modèles en pyt h o n i mprimé o nt fait que cert a i ns
cette trouva i l l e . A l o rs . . . manneq u i ns ont chuté sur les podiums.
E C. D o n c, l à ça devient un obj et d e pouvoir, a l ors . . . [...]
G C C'est devenu la norme s u rtout et p u i s , l e s i è ­ E. C. : Merci beaucoup G u i l laume Crouzet, rédacteur en chef
c l e d'après, l e gra n d r o i s o l e i l éta it e n réa l ité tout petit. dél égué d e L'Express Styles.
Il portait ses fameux talons rouges e t au xvu• s i èc l e , vous
avez raison, l a p r e m i ère raison d'être d u talon, c'était Page 39, exercice 4
i déo l ogique, ça matéri a l isait l 'élévation soci a l e de son
1 I l m ' a de nouveau d i t q u ' i l n e v i e ndrait pas.
propriétaire. A l o rs, les nobles des deux sexes, h o m m es et
2 J e parv i e ndrai à l e convaincre peu à peu.
fem m e s , a l l a ient a i nsi surél evés de 12 cm. Et vous i m a ­
3 À mesure que nous v i e i l l i ssons, ce sont nos mots q u i ra­
g i n e z Versai l les, où se t i e nt actue l l ement et jusqu'au
j e u ni ssent.
2 8 j u i n , d ' a i l l eurs, une for m i d a b e e x p o sur l e costume Petit à petit, l ' o iseau fait son n i d .
d e c our, était donc peuplé de « p e rruqués » vaci l l ants,
c h e rc h a n à avancer la tête haute m a l gré l e h a n d i cap
Page 43, Le succès de La Consolante
d e ces i mpro b a b l e s chaussures. A l o rs, évidemm ent, l a
Révo l u t i o n c o u p a n o n s e u l e m e n t les têtes, m a i s a u s s i les Pllfs(lffAttUR : E l l e se m ê l e de tout, Marion Ruggieri, bonjour
t a l o ns. L i b e rté, éga l ité d e seme l l e, et fratern ité ! Tout le Mari o n .
monde s'est m i s à p l at. A lors, l a r e n a i ssance d u t a l o n , elle arian RuGGIERI : Bonjour, Marc.
est érotique h e i n , elle a eu l i e u au x1x• s i è c l e , aux pieds des P. : Vous revenez ce matin sur l 'événement l ittéra i re de la
fi l l e s d e j o i e . Et les h o n n êtes femmes l ' o nt tout d e suite semaine, et même peut-être d u mois, même peut-être du
adopté, parce qu'el l es ont refusé de l a i sser u n tel avantage printemps, qui sait !
à l e urs rivales. M. R. : Eh o u i , h i e r est s o rti ce q u i s'annonce comme l e Bien­
E C. Ça devenait l à u n objet éro t i q u e , hein . . . venue chez les Ch'tis de la l ittérature, j ' a i nommé La Conso ­
G. C. U n obj et très éroti q u e . . . lante, l e n o uveau l ivre d'Anna Gava l d a . U n roman de 6 3 7
E. C. L e t a l o n a igui l l e , l e s années c i n q uante, tout ça . . . pages é d ité à 3 0 0 0 0 0 exe m p l a i res, d e quoi rendre jaloux
G C. Alors, ça c'est l a deuxième gra n d e date d u talon, c'est tous ses petits confrères. Après j e voudrais q u e quelqu'un
1 ' i nvent i o n du talon aigui l le, le stiletto, le mot ita l i en sign i ­ m'attende quelque part, je l'aimais, Ensemble, c 'est tout,
fi e « dague » . O n l e rebaptisera en France « talon aigu i l l e » . l 'écriv a i n e française la p l us l u e en France et dans le m o n d e
C'est l e talon q u i troue et ce t a l o n , i l e s t créé e n 5 2 . D ' a i l l eurs, revient d o n c a v e c u n n o u v e a u très beau titre, La Conso­
deux chausseurs s'en d i sputent la patern ité : l ' It a l i e n S a l ­ lante, terme q u i désigne une dernière partie de pétanque
vatore Ferragamo et l e Français Roger Vivier. Ce q u i e s t sûr, et fl eure bon l ' authenticité. Et comme dans l e fi l m d e Dany
c'est que ça s ' i ns p i re d e la forme des gratte-ciels, c'est une Baon, tous les i ngréd ients d u succès sont présents : d e jo­
p o i nte de métal enveloppée soit de p l astique, soit d e cuir et lis s e n t i m e nts, des gens comme vous et nous, une dernière
suffisante pour supporter, malgré sa fi nesse, tout l e poids gorgée de bière et quelque chose de réconfortant sur la n a ­
d u corps. Et à l'époque, vous l e dites oui, l e s talons aiguilles ture h u m a i n e b i e n m a l m e n é e c e s d e r n i e rs t e m p s . Bref, « on
sont i nterd its dans les avions parce qu'ils trouent les plan­ s 'a ttache et on s 'abandonne » comme d i rait le poète Chris­
chers, à l ' e ntrée d e certai n s bâtiments p u b l ics, o n offre aux tophe Maé, l e Ch'ti d e l a chanson française réc o m p ensé
femmes un sac pour ranger ces c haussures moralement i n ­ aux d e r n i ères V i ctoires d e la m u s i q u e . Quant à la Gaval d a ,
correctes e t e n 6 2 , i l y a m ê m e un décret q u i passe p o u r e n q u i a c o u t u m e d e d i re « j 'ai l e Goncourt chaque fois q u e je

199
vois des gens lire mes histoires dans les transports en com­ à Picasso. j a m a i s une exposition n ' a concentré autant de
mun », e l l e n'a rien à envier à Dany B o o n côté h um i l ité. À la chefs - d ' œuvre. M a r i e - Laure Bernadac, c o - c o m missaire.
question « Comment elle vit Anna ? » posée p a r l e journal Marie - Laure BERNADAC : Cette v i s i o n qu'a Pi casso de la
Elle de cette s e m a i n e , l 'auteur répon d : « Elle v i t comme p e i nture du passé n o u s permet à l a fois de c o m p rendre
tout le monde, elle fait même son marché avec un chariot à m i eux Picasso, q u ' o n a souvent traité d e révo l ut i o n na i re,
roulettes écossais ! » i c o n o c l aste, destructeu r d e formes . . . et on voit com ment
P Non ! il y a aussi u n Picasso c l as s i q u e , a n c ré d a n s l a tra d i t i on et
M Si ! N ous voi l à b i e n avancés ! Serait- ce l e syn drome q u e , c'est cette a m b i va l e n c e entre trad i t i o n , m o dernité
Céc i l i a Sarkozy q u i voulait retourner pousser son Caddie et avant-garde q u i est l e m o t e u r d e sa créat i o n .
au supermarché. Tout ça pour fi n i r mariée à N ew York e n M. M. : Picasso a d m i rait c e s maîtres, l e s c o l l ec t i o n na it, l es
Versace . . . même pas ! A n n a n e q u i tte pas s o n v i e u x j e a n c o p i a it à sa faço n b i e n s û r, en recréant c o m p l ètement par­
é l i mé, t r o p c l asse, son p rem i e r éditeur, Le D i l ettante, son fo i s cert a i n s tableaux. Au Grand Palais, u n e s a l l e enti ère
pav i l l on d e Melun avec chien, enfants et j a rd i n et refuse est consacrée à ses vari a t i o n s des Ménines de Vélasquez.
d e d o n n e r des i nterviews à q u e l q ues rares excepti ons p rès. -
M. L. B. : I l y a 54 tableaux, d o n c l à évidemment i l y a
« Envoyez un mail, s 'il es t bien tourné, pertinent, elle ré­ un trava i l é n o r m e . I l n'y a pas de dess i n , ce q u i est assez
pondra à vos questions » mart è l e son attachée d e presse curieux aussi. Toutes les variations d ' après les Ménines sont
aux n om b re ux journal i stes q u i tentent d e p e rcer l e mystère en p e i nture. Mais e l l es vont de la petite i nfante à la grande
Gavalda. Lequel p o urrait b i e n être q u ' e l l e n ' e n a pas ! Bon c o m p o s i t i o n , e n d ifférents styles picturaux. O n sait que
b i e n moi j e vais v o i r si q u e l q u' u n m'att e n d q u e l q u e part, à dans son panthéon artisti q u e , Vélasquez est peut - être le
M e l u n ou dans le Pas - d e -C alais . C o m m e disait Stig Dager­ p l us gra n d . Ses d i fférents m aîtres, i l s n e sont fi na l ement
man : « Notre besoin de consolation es t impossible à ras­ pas si n o m breux que ça. Il a une fam i l l e picturale. Chez les
sasier. » Espagnols, c' est Greco, Goya, Vélasquez. Dans l a pei nture
fra n ç a i se, Pous s i n , Courbet, M a n et et D e l acroix, b i e n sûr,
sont pour l u i les maîtres les p l u s i m portants.
M. M. : Au fi l d e l'exposition, Picasso s'affi rme ainsi u n des­
Les a rts e n perspect ive cendant d e ces grands maîtres tout e n étant u n génie de
l ' a rt moderne. I l déconstruit la p e i nture c l assique, i ntroduit
1 Page 50, La peinture au cinéma l e c u b i s m e , c o m m e une évidence. M a r i e - Laure Bernadac.
Jean LEYMARIE : Littérature au ci néma m a i s éga l ement p e i n ­ -
M. L. B. : Il essa i e d e fai re c e qui m a n q u e dans l e ta­
ture, cette s e m a i n e F l o r e n c e . b l eau. Il dit : « Finalement, je fa is ce qui manque dans
Florence LEROY : O u i , a v e c Séraphine. I l s'agit d u p o rtrait d e le tablea u » . C'est c o m m e s ' i l p a rtait de cette étape du
Séraph in e Louis, u n fi l m signé Martin Provost. Séra p h i n e t a b l e a u d o n n é et i l rentre d e d a n s , i l s ' i nsta l l e comme s ' i l
Louis, c'est une pei ntre au pa rcours hors- norme, p u i s q u ' e l l e était c h ez l u i , i l l e d é m o l it, i l l e reco m p o s e , souvent i l l e
éta it f e m m e d e m é n age dans la campagne a u t o u r d e S e n l i s transforme d a n s u n t h è m e q u i l u i est p r o p r e , par e x e m p l e
au d é b ut du xx' s i è c l e . U n e artiste n ée, p o rtée par sa f o i et d a n s Les Femmes d'Alger, très v i t e i l va l e transformer en
son amour d e la nature. U n e p e i ntre peu c o n n ue d u gra n d u n thème qui l e hante d e p u i s l ongte m p s , c'est l a Dormeu­
p u b l i c, c l assée p a r m i les naïfs, auteure d e grandes t o i l e s u n se allongée avec la Veilleuse, p a rc e q u e d a n s le tableau
peu déroutantes : des bouquets c o l o rés d e fl eurs, d e fruits. de D e l a c r o i x , l e s t r o i s fem mes sont a s s i s e s . Là, très vite,
Et c'est l à q u e l e ci néma peut offrir une passere l l e parce il en met une a l l o ngée, j a m b e s e n l ' a i r. D e cette scène très
que, dans l e film, la coméd i e n n e , Yol a n d e Moreau, i n c a r n e l a ngoureuse, il la transforme en u n e s c è n e extrêmement
cette fem me a v e c tellement d ' i ntensité q u ' e l l e n o u s d o n n e é roti q u e , très j oyeuse, très é l o i g n é e d e l ' at m o s p h ère
e n v i e d e m i e u x découvrir son œuvre. C'est c h o s e poss i b l e feutrée du h a r e m . D o n c c'est P i ca s s o . C'est évi d e m ment
p u i s q u ' u n e exposition d e s e s œuvres est, j ustement, orga ­ q u a n d on les voit des t a b l e aux d e P i casso. M a i s c ' est aussi
n i sée au musée M a i l l o l à Paris. Et m ê m e Yo l a n de M o reau l a t h é m a t i q u e d e D e l ac r o i x d o n c c'est p o u r ça que c'est
avoue que c'est à part i r d u film q u ' e l l e a regardé autrement u n e r e - créati o n .
les t a b l eaux d e Séra p h i n e Louis. M. M. : « Picasso e t l e s maîtres » , u n e expositi o n q u i retra­
Yolande MoREAU : Au tout début, avec M a rt i n , l a p rem i ère ce toute l ' h i st o i re de la pei nture, du c l as s i c i s m e au moder­
fois que j ' a i vu l e s tableaux à S e n l is, j ' a i trouvé ça a d m i ­ n is m e , grâce à un géant de l ' a rt, Picasso.
r a b l e c o m m e travai l , m a i s , e n m ê m e t e m p s , j'étais pas
vraiment émue. Et m a i ntenant, c'est . . . c'est bizarre l a (@ Page 53, Et les riverai ns ?
transformation q u i s'opère aussi, m a i s j e s u i s bouleversée
Cyril GRAZIANI : N o m de code : projet Tri a n g l e . Un projet pha­
e n voyant les tableaux où il y a une espèce d e l u m i ère, la
rao n i que : 50 étages, près de 1 8 0 mètres. Ce sera, selon un
compos i t i o n . C'est c o m m e la broderie, ces fl e u rs qui n ' e n
connaisseur du dossier, u n e sorte de pyra m i d e de Chéops
s o n t p a s d'a i l l eurs. E n tout c a s , e n ce q u i m e concerne,
écrasée et déformée, avec u n e base étro ite sur la l a rgeur et
c'est d e l'avoir ap prochée . . . j e n e sais pas, j ' a i d û m ' entraî­
très étendue sur l a l o ngueur. S o n i n a uguratio n est prévue
ner à p e i ndre des pommes et tout ça . . . de rentrer presque
pour 2 0 1 2 m a i s déjà, dans le q uart i e r, ses futurs v o i s i n s ont
dans ces pommes, j ' a l l a i s dire e u h . . . qui me l'a rendue très
b i e n du m a l à le cro i re . t
proche q u e l q u e part, o u i .
RIVERAIN 1 : O h ! C ' e s t u n e b l ague ça ! C'est pas possible. q
J e a n LeyMARIE : Séraphine a v e c Yo l a n d e Moreau, e n ce p
D e lanoë, il aurait fait ça ? Ça m'éto n n e rait ! Pas possible !
moment au c i né m a .
Et puis, c'est moche en plus ! Franchement ! Ça confi rme, il e1
a pas d e goût ! m
Page 5 1 , Picasso et les maîtres RIVERAIN 2 : j e dirai que ça va cacher q u a n d m ê m e une partie ql
Muriel MAALOUF : Vél asquez, Goya, Tit i e n , R e m b ra n dt, Poussin, de la v i s i b i l ité et, d o n c , on a u ra p l us toute la c l a rté qu'on a cc
I ngres, Del acro ix, Manet, Cézan n e , Van Gogh, confrontés dans l 'a p partement. On h abite au s i x i è m e étage. à
Cyril GRAZIANI : D 'accord, d o n c vous a urez vue s u r l a tour ? panneaux s o l a i res, des é n e rgies renouve l a b l es et ils font
R1vÈRA1N 2 : Ah o u i , b i e n sûr c o m p l ètement ! Tan d i s q u e aussi attention au tri des d é c h ets o u des choses comme ça.
l à o n a la v u e dégagée et o n v o i t b i e n C l a m a rt, l e b o i s d e F. C. : La chaîne d e c a m p i ngs H uttop i a , par exem p l e, propo­
Meudon . . . se aux vacancie rs de retrouver u n rapport d i rect et s i m p l e
RIVERAIN 3 : O u i , effectiv e me nt, ça m e paraît assez é l evé, a u avec l a nature, s a n s t é l é p h o n e n i télévi s i o n , s o u s l a tente
n iveau d e l a h auteur. Ben j e suis assez surprise d e v o i r ç a ou dans des cabanes. O n peut aussi cho i s i r de partir au fi l
e n face d e chez m o i ! A u n iveau d u vis- à-vis, ça v a pas ar­ d e l'eau.
ranger les choses, j e pense. 2 0 1 2 ? Ben j ' espère que j e serai P. L. : Par e x e m p l e, e n France, i l e s t possi b l e de prendre une
peut-être p l us l à d ' i c i - l à ! péniche s o l a i re sur l e canal d u Midi q u i vous permet d e n a ­
Cyril GRAZIANI : Les avis sont u n a n i m e s . I l n 'y a guère q u e les v i g u e r p e n d a n t s i x j ours e n présence d ' u n g u i d e natura l i ste
c o m merçants et restaurate u rs d u coin q u i s'en réjouissent q u i est l à p o u r vous s e n s i b i l i ser sur l 'écosystème et l ' h is ­
car l e projet Triangle sera p r i n c i p a l e m e n t destiné à des bu­ toire d u c a n a l .
reaux et près d e 5 000 personnes v i e ndront y travail l e r. Cyr i l F. C. : I l n ' e x i ste pas e ncore d e vérita b l e l a b e l p o u r vous
Graz i a n i , France B l e u e Îl e - d e - Fran c e p o u r France l nfo. a i der. Al ors, pour trouver les b o n n es idées, il y a les gui des
et les s ites I nternet. Quant aux prix, voici ce qu'en pense
Page 57, activité 4 Pascal Langu i l l o n .
P. L. : L' écotourisme n ' est p a s forcément un tourisme p l us
1 C ' est terr i b l e .
c her, i l faut j uste comparer ce q u i est compara b l e et à
2 C'est mortel !
q u a l i té de prestat i o n éga l e , on se retrouve dans les mêmes
3 C ' est i mpress i o nnant !
gammes d e prix.
4 C' est pittoresq ue.
F. C. : Dura b l e , équitable o u s o l i d a i re, les i n i t i atives vont
5 C ' est kitsch.
sans doute se m u l t i p l i e r dans les mois et les années q u i
6 C ' est pas mal, bof.
v i e n n e n t e n F r a n c e car n otre pays n' est p a s très e n avance.
7 C ' est typique.
P. L. : Alors, cert a i n s pays d ' Europe sont p l us sensi b l es à
8 C 'est original !
l ' écotourisme que d ' a utres. On peut notamment citer l a
S u è d e . E n Suède, o n peut par e x e m p l e construire son p ropre
Page 58, Marcel Duchamp radeau et descendre une rivière pendant quelques j ours
Patrice GéuNET : Persuadé que n ' i m p o rte q u e l objet pouvait avant de l e défaire à nouveau et de l e rendre à l a nature.
être une œ uvre d'art, il avait fait scandale e n prés e n ­ F. C. : Et q u e l q u e soit votre sty l e de vacances, essayez au
t a n t u n e p i ssotière dans une e x p o s i t i o n d ' a rt moderne e t m o i n s de privi légi e r les achats de produits l ocaux, histoire
e n ajoutant u n e m oustach e et u n e barbiche sur l e visage d e fa i re vivre l ' é c o n o m i e d e l a région que vous avez c h o i ­
d e La joconde. M o i s e n d e hors de ses provocations, q u e sie.
s a i t - o n au j uste d e c e t h o m m e q u i a marqué p l us que
d'autres l 'art d u xx
'
s i è c l e d e p u i s l e 1 7 février 1 9 1 3 ? Ce . Page 71, Réclamation
j o u r - l à , à l ' e x p o s i t i o n i nternat i o n a l e d ' a rt m oderne, ce Catherine GIRAULT : « D roit d e c h o is i r » ce mati n, A n n e nous
p e i ntre d e vingt - s i x ans était devenu du jour au l e n d e ­ pose une quest i o n .
m a i n l e Français l e plus c o n n u des É tats - U n i s a v e c Sarah Son voyage orga n isé n e s'est p a s b i e n passé e t a v i ré au
Bernha rdt et N a p o l é o n . Il s ' a p p e l a i t Marcel D u c h a m p et cauchema r. À son arrivée, e l l e a constaté que rien n'était
sa p e i nture exposée à N ew York, l e Nu descendant un es­ co nforme à ce qui éta it a n n o n cé l o rs de la réservation sur
calier, avait divisé l'Amérique e n deux. Les uns la c o n s i d é ­ I nternet : l ' h ôtel était sale, les repas i nfects et l e c i rcuit
ra i e n t comme u n chef-d 'œuvre, et pour d'autres, c'était total e me n t différent de c e l u i d e la réservati o n . E l l e s'est
un t a b l e a u d i a b o l i q u e q u i défiait l ' i dée que l'on se faisait p l a i nte i nstantanément aux organ isateurs mais person n e
d u goût et de l 'esthétique. Mais M a rc e l D u c h a m p s'en mo­ n ' a pris e n compte l e mécontentement des vacanciers.
quait, il avait une autre idée de l ' a rt et d u goût. L'agence refuse catégoriquement d e fa ire quoi que ce soit.
Anne voudra i t savoir s i e l l e a u n recours.
G i s è l e Coquel i n , j uri ste chez UFC-Que Choisir. B o njour !
Gisèle CoQUELIN : Bonj o u r !
Les nouveaux voyage urs
C. G. : A l o rs , que faut- i l faire avant de part i r en voyage or­
ganisé c o m m e A n n e ?
Page 64, Connaissez-vous l 'écotourisme ?
G. C. : Eh b i e n , d ' a bord véri fi e r que l 'agence de voyages
Fabienne CHAUVIÈRE : Se m e u b l er, se vêtir, se n o urrir éthique . . . d ispose b i e n d ' u n e l i cence et d ' u n agrément puisque la l o i
tels sont l e s nouveaux préceptes d e l a consommation d ite o b l ige les prestat a i res à e n ê t r e titul a i res. P o u r cela, ren­
res p o n s a b l e . O n peut aussi aj outer, prat i q uer l e tourisme dez-vous à l ' agence d i rectement ou b i e n sur son site I nter­
dura b l e . Pour ces vacances q u i font d u bien à l ' e nv i r o n n e ­ net.
ment et à l ' â m e , pas besoi n d ' a l l e r l o i n . Pascal Langu i l l o n Ensuite, vérifiez dans l e c o ntrat souscrit, l a présence effec­
c o n n aît très b i e n l e sujet. I l a créé « Voyages p o u r l a p l a nè ­ tive des p o i nts i m posés par l a loi, notamment relatifs au
te. com » et i l signe le Guide du Routard d u tourisme durable déta i l d u transport, à l ' hébergement, aux repas, à l ' it i n é ­
qui v i e nt d e paraître. raire, etc.
Pascal lANGUILLON : Il est possi bl e d e pratiquer l 'écotourisme Ces é l é ments sont fondamentaux puisque c'est sur l eu rs
e n France e n ch oi s issant u n tour-op érateur ou u n héberge­ bases que vous p o u rrez ensuite avoir un recours s i , u n e fois
ment écologique. Il e n existe beaucoup m a i ntenant. Prat i ­ sur place, par exemple, vous constatez des d i fférences avec
q u e r l ' écotourisme, c'est q u e l q u e c h o s e d e s i m p l e . I l y a des ce que prévoya it l e contrat.
campi ngs, i l y a des h ôtels, i l y a des gîtes q u i sont sens i b l es C. G. : Que faut - i l faire quand o n est dans cette situat i o n ?
à la protec t i o n de l ' e nv i r o n n e me nt, par exemple avec des Des photos ?
G. C . : Oui, en effet, pour engager la responsabil ité de Terre, de l a banquise et puis égal ement sur l 'Antarctique,
l ' agence, il faut disposer de preuves. Le m i eux, ce sont des essayer de se rapp rocher à la voi le le plus près possible du
photos qui témo ignent que les conditions du séjour, no­ p ô l e Sud, p l us près que ce qu'a pu faire Amundsen quand il
tamment d'hébergement, ne sont pas du tout celles que est allé au pôle Sud.
prévoyait le contrat. Vous pouvez apporter également des Et on pense pouvoir le fai re simpl ement, parce q u ' i l y a des
témoignages des autres membres du groupe avec des at­ bouts entiers de banquise qui disparaissent en mer à cause
testations de l ' i dentité de ces person nes, de leur p rofession des tem pératures qui montent.
et de leur adresse pour les citer lors d'une action en j ustice. C. B. : N aviguer au pôle Nord, c'est rendu possible
Ensuite, vous devez conserver tous les documents officiels peut- être mai ntenant à cause du réchauffement de la pla­
rem i s à la souscription du contrat, de même que toutes les nète ?
factures suppl émenta i res que vous avez payées sur pl ace. C. H . : I l y a encore quelq ues ann ées, ce n'était pas telle­
C. G. : Tout le groupe peut - i l porter p l a i nte et demander une ment envisageable. Aujourd'hui, la difficulté qui se présen­
réclamation ? te, c' est q u ' i l y a de plus en p l us d' icebergs qui se détachent
G. C . : Oui, i l est possible d'engager une démarche collect i ­ et qui viennent b l oquer le passage.
v e a u retour. L' agence de voyages e s t seule responsable d e C. B. : Qu' est-ce qui vous attire ? Pourquoi faire ce tour du
tous l e s prestataires i ntervenus lors du voyage, p a r exem­ monde par les pôles ?
ple les hôte l i ers. j e vous conse i l l e d' effectuer un courrier C. H. : C' est quelque chose qui ne s'est jamais fait. I l y a
recommandé signé par tout le groupe et ce sera d'autant une notion de premi ère, i l y a une notion de performance.
plus effi cace que le no mbre de c l i ents mécontents sera i m ­ En restant à ma place, je peux apporter une petite pi erre à
portant. l ' édifice en tant que témo i n . Quand on regarde l ' h i storique
Fa ites d'abord une démarche a m i able : ceci passe des glaces il y a encore quatre ou cinq ans, ce qu'on a vu,
par l'envoi d'un courrier recommandé avec accusé de récep­ c'était inconcevab l e. N otre terrai n de jeux, presque, c'est
tion l i stant toutes les anomalies constatées et indi quant l a Terre, on constate des choses qui sont particulièrement
précisément ce que vous demandez à l 'agence (rembour­ i nq u i étantes et i nexp l i q uées en plus.
sement, réparation du préjudice subi ... ). Il faudra chiffrer C . B. : Son v o i li e r d'expédition polaire de 15 mètres de long
ce préjudi ce, qui i n c l ut le préjudice moral provoqué par la est doté d ' une double coque en aluminium et, réchauffe­
différence entre ce qui était prévu dans le contrat et ce que ment de la p l anète ou pas, d'un bon chauffage.
vous avez rée l l ement co nstaté sur pl ace.
C. G. : Alors, comme il vaut mieux prévenir que guérir, quelles
précautions faut - i l prendre avant de faire une réservation ?
G. C. : En vous con nectant sur les forums de consomma­ Grandeur nature
teurs, examinez et vérifi ez les criti ques formulées par
d'autres voyageurs au sujet des l i eux où vous souhaitez Page 82, Croissance verte
vous rendre. Tous ces éléments permettent de recouper les jouRNALISTE : Madame Hei nonen, bonj our. Vous êtes premi ère
i nformations don nées par l 'agence. Ensuite, n'hés itez pas secrétai re à la Délégation permanente de F i nl ande auprès
à vous rendre sur le site du min istère du Tourisme afin de de l'OCDE (Organisation de coopération et de développe­
vérifier q u ' i l n'y a pas de risques de sécurité dans le pays où ment économi ques) à Paris. Alors, en quoi consiste votre
vous souhaitez a l l er. trava i l ?
C. G. : Eh b i e n , merci pour tous ces conse i l s . Vous pou­ NoRA HeiNONEN : Bonjour. La Délégation permanente de Fin­
vez retrouver des informations sur le site I nternet de lande est, en d'autres termes, la représentation de la Fin­
I'UFC-Que Choisir et bien évidemm ent, si vous avez des lande auprès de l ' OCDE. j e m'occupe p l us particulièrement
q uestions à nous poser, n'hésitez pas à consulter le site : des q uestions d'environnement, de dévelop pement durable
www. franceactu. fr à la rubrique: « Droit de choisir » .
et de coopération au développement. Mon travai l consiste
à représenter la F i n l ande dans certa ins com ités et groupes
Page 79, Première mondiale au pôle Nord de travai l de l'OCDE l i és à ces thèmes et à servir de lien en­
Christian Bex : Le tour du monde à la v o i l e par les pôles Nord tre le gouvernement fi n landais et le secrétariat de l'OCDE.
et Sud, ça ne s'est jamais fait et c'est le projet de Charles jouRNALISTE : Vous avez participé les 24 et 25 juin 2009 à la
Hedrich. Au-delà de la performance et de l ' aventure, le fait réunion min istéri e l l e annue l l e de l'OCDE qui s'est déroulée
que cette idée devienne possi ble n'est pas forcément une au si ège de l'OCDE, à Paris. Si mes i nformations sont cor­
bonne nouvelle pour l a p lanète. rectes, la croissance verte était au centre de vos débats.
C harles Hedrich, qui s'apprête à reparti r en août de Reso­ Mais qu' est-ce c'est, au j uste, la croissance verte ?
lutbay, un v i l lage i n uit du Grand N o rd canadien, vient de N. H. : En effet, vos i nformations sont exactes. L'OCDE étant
term i ner le 6 juin dernier le trajet pôle Nord - Groen land à une organ isation avant tout économ ique, le sujet central de
pied. Une pre m i ère. Charles Hedrich. la réunion était évidemment l a sortie de la présente crise
Charles HeoRICH : Avec le Glory of the Sea, qui est un bateau économique et fi nancière. Pourtant, dans le contexte actuel
d'expédition polaire, donc on va s' engager sur le passage de changement c l i matique, il faut également ten i r compte
du Nord Ouest, rejoi ndre le détro it de Béring, en laissant des aspects env i ronnementaux de la croissance. Ai nsi, la
donc le pôle Nord à tribord, Pacifique, tourner l 'Antarctique réunion était intitulée : « La crise et au-delà : bâtir une éco­
en laissant le pôle Sud à tri bord, reven i r par le cap Horn, re­ nomie mondiale p l us forte, plus propre et plus j uste ».
monter l 'Atlantique et reven i r au point de départ en grosso Quand nous uti l isons le terme de « croissance verte », nous
modo, dix mois. parlons d'une part de promouvoir une croissance écono­
Quelque chose qui est absol ument passionnant, qui n'a ja­ m i q ue respectueuse de l'environnement et d' autre part,
mais été fait, ça nous permet de voir précisément comment du fait d'encourager des mesures qui visent à lutter contre
les choses évoluent pour ce qui est du réchauffement de la le réchauffement c l i matique pour renforcer cette crois-
202
sance. I l s'agit donc de comprendre que nous ne som mes pie, les systèmes de covoiturage devront faire l'objet d'une
pas devant un d i lemme : ou sauver la pl anète, ou redresser attention croissante dans l'aven ir. Des secteurs industriels
l'économ ie. Au contra i re, la croissance et l'envi ronnement doivent préparer leur reconversion vers des domai nes ou des
peuvent al ler de pair si nous le voulons. technologies plus durables. Et nous devons tous mesurer
jouRNALISTE : Quels ont été les résultats de cette réun ion ? l'impact qu'aura chacune de nos décisions.
N. H . : Eh bien l'un des princi paux résultats de la réunion a jouRNALISTE : Et vous, personnel lement, êtes -vous une vraie
été une décl aration sur la croissa nce verte, signée par les « écolo » ?
30 pays membres de l'OCDE, ainsi q ue par quatre pays can­ N. H . : Dans m a vie quotidienne, je respecte certa ins prin­
didats à l'adhésion : le Chili, l'Eston ie, Israël et la Slovénie. cipes. Tout d'abord, j'ut i l ise les transports en commun ou
Dans cette décl aration, les pays en q uestion s'engagent le vélo lors de mes dépl acements. je fais attention à ma
à mettre en œuvre des stratégies de croissance verte et à consommation d'énergie et d'eau, par exemple en vei l lant
renforcer la coopération i nternationale en la mati ère. à ne pas laisser la lumière a l l umée là où ce n'est pas né­
Parmi les i nstruments et mesures mentionnés, nous pou­ cessai re. Quand je fais mes courses, j'apporte un sac à dos
vons citer, par exem ple, le dévelo p pement et l a diffusion pour transporter mes achats au l ieu d'utiliser les sacs en
des technologies propres, l'i nvesti ssement dans les éner­ p l asti que dispon ibles dans les magas i ns. Enfin, je trie mes
gies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité énergéti ­ déchets et je les recycle au maxi mum. En pensant à ces dé­
que, l a création d'emplois verts e t l a gestion durable des tails, qui sont à mon avis très s i m ples, nous pouvons tous
ressources naturelles. En même temps, i l faudra succes­ contribuer à améliorer l'état de notre planète.
sivement arriver à suppri mer les pol itiq ues nuisibles pour jouRNALISTE : Madame Heinonen, nous vous remerc ions de
l'environ nement, notamment les subventions en faveur de nous avoir accordé cet entretien.
la product i on ou de la consommation de combustibles fos­ N. H. : Merci , c'était avec grand plaisir.
si les, qui augmentent les émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, les m i n i stres ont chargé l'OCDE d'élaborer une straté­ · Page 95, Apprendre à jardiner?
gie pour la croissance verte qui conduit à une croissance éco­ I l y a une réflexion qui refl ète à la fois un réel désir de jar­
nomique sobre en carbone, écologiq uement et soci alement d i ner et un grand embarras. En gros : «j'aimerais tellement
durable. savoir faire un peu de jardin, ne serait-ce que sur mon
jouRNALISTE: Est- ce que cela signifie p l us concrètement que balcon, mais j 'ai déjà été déçu! je ne dois pas avoir la main
les pays signata i res ne devraient p l us subventionner l ' i n ­ verte. . . » Oubl iez d'abord cette légende de la main verte.
dustrie automobile traditionnelle ? Oui, c'est vrai. Nous connaissons tous des personnes qui
N. H.: Quand on considère les mesures de rel ance écono­ réussiraient le bouturage du manche à balai - j'exagère à
mique, il est normal que l'on pren ne en compte pl usieurs pei ne - et qui font refleurir des plantes abandon nées à l a
aspects i m portants, notam ment l 'aspect socia l . Comme poubelle e n tri ste état. N u l l e magie ou d o n parti cul ier là­
vous le savez certainement, le concept de développement dessous. Ces personnes ont certains traits de caractère en
durable se base sur trois p i l iers : écologique, écono m i que commun, el les sont s i m p lement observatrices, el les ont du
et soci a l . Dans plusieurs pays euro péens - comme la France bon sens et el les ont confiance en el les. En général, ce sont
- l'in dustrie automobile emploie un grand nombre de per­ des opti mistes, et ça marche !
son nes. Les mesures l i ées à l'industrie automobile ont donc L'observation permet de savoir si la plante a besoin d'eau ou
potentiellement un i m pact significatif sur l'emp l o i . Dans le si, au contrai re, elle est en train de s'asphyxier. Le bon sens,
contexte de la croissance verte, i l est essentiel que ces me­ lui, dit que jamais un engrais ou un reverdissant n'a empêché
sures ne produisent pas d'effets négatifs pour l'environne­ une plante de se noyer. Avec toutes celles et tous ceux qui es­
ment, mais sans pour autant négliger les aspects sociaux. saient de conseil ler au mieux les auditeurs ou les lecteurs jar­
Par exemple, en principe, i l est raisonnable d'encourager le din iers, je constate souvent que nos végétaux peuvent souffrir
remplacement des vieil les voitures par des voitures neuves, d'un excès de soins. Donc, confiance, confiance et patience!
car les nouveaux modèles util isent des technologies moins Vouloir tout, tout de suite, déjà grand, en fleur ou en fruit, re­
poll uantes. Ainsi, cela permet de réduire les émissions. Tou­ lève d'une impulsion propre à créer un décor temporaire, pour
tefois, si les mesures en question incitent les gens à acheter ne pas dire éphémère. Mais c'est aussi dans la tendance. . .
plus de voitures, à acheter une deuxième voiture par fam i l le Le temps travai l le pour vous. Comme toutes les petites bêtes
ou à util iser plus leurs voitures, le résultat peut s'avérer né­ et organismes du sol. Pour les satisfactions durables, pour
gatif du point de vue de l'environnement. la pérennité de vos plantations, mieux vaut ne pas aller plus
jouRNALISTE : justement, qu'en est- i l de l 'automobile électrique ? vite que la musique et penser qu'il pourrait y avoir des pro­
N. H.: La voiture électriq ue présente des éléments intéres ­ duits m i racle sur les rayons incroyablement tentants des jar­
sants, mais i l faut de nouveau être prudent. Vu q ue la vo i ­ di neries. Non. Et c'est plutôt le contraire. Les mains vertes de
ture électrique - comme s o n n o m l'indique - roule avec de ma connaissance ne dépensent pas beaucoup d'argent pour
l'électri cité, elle ne pollue pas l'atmosphère avec des par­ leur jardin. Les semis, les plants, les boutures sont faits mai­
ti cules et des gaz à effet de serre, ce qui est évidemment son et une partie est souvent échangée dans les bourses aux
e positif. Toutefois, il faut être attentif à la mani ère dont plantes pour de nouvelles acquisitions. C'est là et dans les
J on produit l'électricité nécessa i re pour recharger les bat­ associations de jard i n iers que vous trouverez les meil leurs
teries : avec des énergies renouvelables ou, au contraire, avis. Et aussi dans la presse verte comme dans certains ou­
avec du charbon ou du pétrole. vrages. Cette semai ne, par exemple, l'hebdomadaire Rustica
.s La question de l'automobile démontre bien la complexité vous montre comment bouturer soixante-quatre pl antes là,
de ces enjeux. Il est im portant d'i nvestir dans l'i nnovation mai ntenant, dans les semai nes qui viennent. Beaucoup sont
t, technologique, mais nous devons également être prêts à vraiment faciles, pourquoi s'en priver ? D'autres références
·e remettre en question notre mode de consommation et no­ et des bonnes affaires sont à bouturer dans la chronique jar­
;- tre mode de vie. Les transports en commun et, par exem- dinage, france-i nfo.com.

203
• Page 97, activité 6 ment. On était tout à fait à côté. Alors beaucoup de mes
omis sont a l l és en France. J'osais pas trop y olier, j'avais
1 Je ne le lui ai pas présenté. l ' i m p ression que je me fera is refou ler parce que quand
2 Parl es-en, ou alors, tais-toi ! même, j'avais ... j'avais quand même une certaine réputa­
3 Je vais vous y accompagner. tion, j'étais un peu connu à Paris. Il m'est arrivé une drôle
4 Parle- lui -en en mangeant. de chose à Paris, parce que j'éta i s pris dans un commis­
5 Mais ne le leur dis pas ! sariat du Vil' a rrondissement et j'ai dû rem p l i r un formu­
6 Elle ne lui en a pas voulu. ,
l a i re. A la fin du formu l a i re, c'était « activité pol itique »,
,
j ' ai répondu : « Ecoutez, je suis suisse, la Suisse est neutre,
nous n'avons pas d'activités politiques, ça n'existe pas»,
L'histoire en marche et le fonctionnaire qui était là éta it tell ement surpris qu' i l
a carrément biffé le. . . , là, là, l à . . . E t je suis sorti comme ça,
Page 100, Mai 1968 j'étais tout fier de moi d'avo i r eu cette répartie.
aux« Escaliers du marché»
Page 112, Mayotte, 101" département
Claude fRocHAUI: Mon nom est Claude Frochoux. Je suis re­ français en 2011
traité, j'ai passé ma vie dons les l ivres, libraire d'abord
éditeur ensuite à L' Âge d'Homme et puis depuis m a i nte � Yves jEGO (secrétaire d'État à l'Outre-Mer) : C' est une sa­
nant cinq-six ons, je suis à la retraite. Al ors, en moi 1 968, ti sfaction puisqu'on o fait en sorte, effectivement, de
je m'occupais de ma petite l i brairie des Escaliers du mar­ permettre à Mayotte de pouvo i r choisir ce statut. Voi l à 30
ché qui était un véritable repaire de gauch istes à l'époq ue, ons que tout le monde l'attendait et le résultat montre que
c'était une l i brairie assez myt h i q ue, tout le monde venait c'était une attente très forte.
là, etc. On o beaucoup trav a i l l é pour que ce soit une compagne vé­
Mois j'avais vécu à Paris trois ons avant. J 'étais un pe­ rité, pour qu'on dise tout à nos com patriotes de Mayotte,
tit peu inculpé [ ... ]. Mois en 6 5 , j 'étais rentré en Suis­ à la fois ce qui a l l a it évoluer avec les nouveaux droits mois
se, donc je n'ai pas du tout part i ci pé, à Paris même, à aussi les nouveaux devoi rs, comme par exemple l'égal ité
moi 1 968. Par contre, on était une sorte de bose arri ère entre les hommes et les femmes, la fin de la po lygamie, la
en Suisse, ce qui fait que certains interdits de séjour en mise en place en 2 0 14 d' impôts l ocaux qui n'existaient pas
Fronce revenaient en Sui sse, et notamment C o h n - Bendit aujourd'hui. Et puis il y o progressivement l'alignement sur
est venu se réfugier un peu en Suisse en septembre, je pen­ les conditions de v i e de la métropole, sur l'al location lo­
se, ou en août-septembre 68, et je me rappelle avo i r orga­ gement, sur un certain nombre d'aides qui dons les vi ngt
nisé une soirée en son honneur chez moi avec tout un monde prochaines années seront al ignées. Et puis nous trava i l lons
etc. , etc. Son frère Gaby éta it là auss i , et j e me souviens, évidemment avec les é l us pour foi re du déve loppement
par exemple, de lui avoir fait écouter les prem i è res chan­ économique parce q ue, à Mayotte, comme dans les outres
sons qui sortaient de mai-j u i n 1 9 68, notam ment la chan­ déportements d'outre -mer, nous voulons que l'ave n i r passe
son de Serge Loma qui s'appelait Les Belles de mai. Et j e me par la production locale, par l'emploi, par l'activité, et pas
rappelle q u ' i l en était très ému, de voir ou fond l a répercus­ par le transfert social.
sion que ça avait eu quel ques semai nes plus tard.
jOUIINAUSTE: Un petit l i braire à la ... aux esca l i ers du
marché, m'avez -vous dit ? C'est à Lausanne. C'était une l i ­
brairie où l'on avait le droit d e fumer à l 'époque ?
C F. : On avait le droit de tout, on ne fermait presque j o ­ Je l'aime, un peu, beaucoup...
mois, on saucissonnait à neuf heures le soir. J e ne vendais
pas un l ivre que je n'avais pas term i n é. Enfin, vous voyez le Page 118, « Assez parlé d'amour»
genre, on était dons une ambi ance de bohème totale, de Philippe VAU.ET : On dit souvent qu'on est atti ré par ce qui
créativité considérable et je me souviens que j uste après vous ressemble. Ce n' est pas si sûr. O n peut aussi construire
m o i -j u i n , la d rogue est arrivée, et ça o changé complète­ une relation avec quelqu'un qui vous est totalement étron­
ment l'ambiance. C'était pour moi une sorte de décadence ger. C'est ce qu'écrit Hervé Le Tellier dons son nouveau ro­
par rapport à ce qu'on avait vécu qui était entièrement basé man. Mois le coup de foudre se paye com ptant. Hervé Le
sur des idées, des d iscussions, une vol onté de renouveler un Tell ier.
petit peu le monde et donc c'était vraiment quelque chose Hervé LETEWER: Ce sont deux femmes, l'histoire de deux fem­
pour moi qui a été une décadence. mes, deux destins parallèles, une avocate et une pédopsy­
JouRNAliSTE: Mois quand vous sort i ez de votre l i b rai rie avec chiotre, qui toutes les deux rencontrent, presque le même
tous ces a m is, c'était pour foi re quoi ? jour, deux hommes. Un écrivain et, de l'outre côté, le psy­
C. F. Bon, on faisait la fête, on faisait beaucoup la fête
·
chanalyste de la pédopsychiotre vont bouleverser leurs vies.
à cette époque, y avait ces fameuses fêtes de Lausanne El les sont mariées, el les sont heureuses, el les ne pensent
des années 60 qui étaient extraord i n a i res. Il y avait un mot pas un quelconque instant changer quoi que ce soit à leurs
d'ordre qui disait : « Ce soir, y a une fête chez les méde­ destins de vies de mères, de femmes l iées à leur mari par des
cins » ou bien, « Y o une fête chez les architectes ». Il y liens de tendresse et pourtant quelque chose va arriver entre
ava it des mots d'ordre et moi, j 'étais au centre un peu de elles, qui va tout bouleverser.
tout ça parce que cette l i brairie était très branchée, si je P V.: Qu' est-ce qui va foire qu'elles vont, d'un seul coup,
peux d i re, sur ce mouvement gauchiste ; on savait toujours s'i nterroger ?
qu'il se passait quelque chose. Donc on a vécu un m o i -juin H. L. T.: I l n'y o rien qui puisse motiver, o priori, leur sé­
68 très i ntense, tout en n'y partici pant pas du tout finale- paration d'avec leur mari; e l l es l'ai ment, e l l es ont une

204
tendresse que l'une dira indéfecti b l e, et pourtant quelque L a v i e a fait q u ' o n s' est revus, l 'envie a fait
chose se noue avec un homme autre, qui est de l'ordre du qu'on est restés
dési r, de l'ordre de l'étrangeté, c'est - à -d i re que c'est un Ensemble autant qu'on a pu, sentant qu' ça a l lait
homme très différent de ceux qu'e l l es ont pu croiser d'h a b i ­ nous booster
tude, qui va i ntégralement modifier le rapport q u'e l l es ont
au monde. E l l es auront l'impressi o n de tout voi r derrière On a su, dès nos débuts, qu'il y avait quelque chose
une vitre souda in, et plus rien ne sera réel dans le couple de spécial
qu'elles ont établi avec leur mari depuis des années. Pour Mes lascars m'ont convaincu que leur présence
l'une comme pour l'autre, la q uest i o n va se poser de la sé­ m'étai t cruciale
paration. Deux réponses sans doute très différentes mais Alors, on se souffle dans l ' dos pour se porter les uns
ce qui crée cette rupture, ça sera le désir, le fait qu'el l es les autres
n'ont pas leur mot à dire. On s' est compris sans même s'enten dre, chaque fois
P. V. : Pourtant, ce sont deux femmes qui sont dans l'écou­ qu'on a commis des fautes
te, une avocate, une pédopsychiatre ?
H . L. T.: El les sont dans l'écoute, e l l es sont dans le langage, Et puis, c' est en équipe qu'on a traversé les hivers
mais cette irruption du dés i r va provoquer quelque chose Et les étés ensoleillés, les barres de rire et les galères
en elles qui sera i rrémédiable et qui modifiera de man ière Ils m' sont devenus indispensables, comme chaque
défin itive leur vie. h istoi re a ses héros
P. V. : Hervé Le Tel l i er, le titre de votre roman, c'est Assez I l s sont devenus mes frangins, mes copains, mes frérots
parlé d'amour. Al ors, qu'est-ce qui étab l i t une relation
On forme un bloc où l'i ntégrité s' pratique pas à moitié
amoureuse ?
Et j e reste entier aussi parce qu'ils m'ont jamais diminué
H. l. T.: Je crois qu'il y a trois choses qui sont évidemment
Au cœur d' cette cité, i l s m'ont bien ouvert les yeux
le désir, évidemment la tendresse et aussi l'assentiment
Pour éviter les pièges à loups des jaloux envieux
d'appartenance avec la personne avec qui on est l i ée, d'ap­
d' not' jeu
partenance à un même univers, ça peut être un univers com­
munautariste ou communautaire, ça peut être un univers de
J 'aurai jamais assez de sal ive pour raconter tous
langage, un partage pour une passion; et puis, parfois, ce qui
nos souven irs
peut créer un lien, c'est justement le fait de ne pas partager
I l s ont sq uatté dans mon passé et s'rent acteurs
quoi que ce soit, et d'être toujours en confrontation, toujours
de mon avenir
en frottement et peut-être parfois ces liens, qui sont des
On a tellement d ' h i stoires ensemble qu' j'ai l ' i mpression
liens de non-partage, sont plus forts pour unir un couple que
d'avoir cent ans
des l iens de pur partage. Et c'est ce que j'ai voulu aussi mon­
Nous on s' kiffe
trer, c'est que parfois le fait d'être étranger à l'autre crée une
et ça s'entend,
attraction p l us forte encore, que celle qui peut naître du par­
on fait du bruit,
tage réel d'une passion ou d'un mode de vie. et pour longtemps
P. V. : C'est paradoxal .
H . l. T.: C'est très paradoxal, et pourtant ç a crée un On s'dépense beaucoup même avec walou dans les poches
charme, une puissance de fascination que ne peut pas créer L' adversité on la connaît, on en a fait un parent proche
le réel partage, par exemple le fait d'apparten i r à l a même J ' a i tel lement squatté leurs ca isses qu'on croyait
comm unauté religieuse, à la même communauté ethnique. q u'j 'y habitais
Le fait de rencontrer un véritable autre peut être parfo i s un C'était notre coffre-fort où toutes nos idées s'abritaient
o bjet d'absolue fasci nation.
P. V Assez parlé d 'amour, d'Hervé Le Tel l ier, est publié [ Refrai n ]
chez Lattès. Avec e u x j ' a i m o i n s d e fa i l les, avec e u x je me sens
de taille
@ Page 121, activité 2 Avec eux rien que ça tail le, ça tient chaud q uand y caille
1 Quelle bonne surprise de te revo i r ! Avec eux j'ai moins de fai l l es, avec eux j e me sens
2 Je suis très ennuyé par ce contretemps mais je vais de taille
m'arranger. Bien posé sur les rails, on a l a d a l l e et on graille
3 Depuis que Victor et Marie ont divorcé, ça me gêne de les
rencontrer ensemble. Avec eux, on a écrit quelques belles pages de notre
h istoire
.t Je suis extrêmement fâché par l'atti tude de Véronique !
Et je vous assure que c'est pas fini, suffit de nous voir
5 J'ai eu si peur que tu aies eu un acci dent !
pour le croire
6 C'est incroyable, c'est son cinquième mariage !
7 C'est vrai ment regrettable d'en arriver l à !
À vouloir fa i re des trucs ensemble, en fait, ce qu'on
a le mieux réussi
8 Tous ces gens pauvres dans les rues, quelle tristesse !
C'est de fabriquer une amitié, potes à perpète
9 Je te dérange ? Ah ! tu n'es pas seul !
et sans sursis
10 Je suis si ému de vous voir à nouveau ensem ble !

@) Page 122, Avec eux Avec eux, on cherche tout le temps, on est toujours
aux quatre cents coups
On s' est connus à l'école, en colo n i e ou au sport Mais les meil leurs moments c 'est quand même quand
On s'est jaugés, on s'est parlé, ces p'tits débuts on fait rien du tout
qui valent de l ' o r Capables de rester q uatre jours à la terrasse d'un café

205
On s'nourrit de ces instants parfaits, pour nous, sa vie en couple et a des d ifficultés de communication avec
glander c'est taffer sa mère. C'est pourquoi il demande au psychanalyste Thi erry
Raguse de l'aider dans ses choix à fai re.
je cro i s que c'est avec eux que j ' a i passé le p l us de soirées Thierry IWiuSE : je pense que ce jeune homme a raison de s'in­
Certaines bien réussies, mais l a pl upart un peu foirées quiéter, puisq u'un adulte de son âge devrait être capable de
Pas la bonne tête, pas les bonnes sapes ou pas assez prendre un rendez-vous tout seul. C'est vraiment malsain de
accompagnés se retrouver dans une situation où tout ce qui concerne la vie
Mais rentrer en boîte, pour nous, c'est c l a i r qu' c'était quoti dienne est organ isé, d i cté par l'autre, même si derri ère
jamais gagné tout cela i 1 y a, bien sûr, amour et affection.
joURIW.ISTE : Mais dites- nous, Thi erry, en quoi cette situation
Entassés dans une voiture avec la m usique qui sort est - e l l e malsai ne ?
des f' nêtres T. R.: É coutez, un garçon de 32 ans doit absolument être
À la rech erche dans tout Paris d'un pauvre endroit indépendant, capable de gérer son quotidien et de prendre
qui nous accepte ses déc isions. Cependant, il est vrai qu'ayant été hab itué à
Ça finissait à trois heures à Montma rtre avec les crêpes être assisté par sa mère j usqu'à un âge avancé, i l a laissé,
à em porter peut-être sans le vouloir, sa femme reprendre le rôle de la
Les doigts congelés et l'hu i l e qui goutte sur nos vi eux mère. Tout ceci est certes agréable pour lui, garçon dorl oté
jeans tout salopés par sa mère, mari chouchouté par sa femme, mais ce n'est
Faut que j ' leur précise un petit truc, Grand Corps, avant qu'une i l l usio n de confort. La vraie vie se passe a i l l eurs.
qu'on enquille Comment voulez-vous qu' É ric puisse être indépendant et
Bien avant qu'on s' mette en tête de foutre au monde actif, se sentir « vivant » dans ces conditions ?
une grosse béqui lie joURIW.ISTE : Alors j ustement, que se serait - i l passé s ' i l ne
On ava it un drôle d ' h umour lourd qui f'sait détaler les fi l les s'était pas rendu com pte de cette situation ?
On était des boules de bowl i ng perdues sur des p i stes T. R.: Heureusement, il a eu l a bonne idée de nous écrire, il
sans q u i l les aurait pu fi n i r sa vie de p l us en plus dépendant de sa femme
et même de sa mère, ce qui aurait pu le mener à des problè­
Rétrospectivement j'nous r'vo i s sapés comme des charclo mes psyc hologi ques graves. En choisissant de nous écrire, il
À essayer de négocier al ors que le débat éta it clos marque un premier pas vers la sort i e de cette constel lation
Leur présence m'est essent i e l l e, elle aide à s' tenir de bout écrasante et castratrice.
Nos rêves se conj uguent au p l uriel, JouRNAliSTE : Alors, Th ierry, que cons e i l l ez-vous à É ric ?
quand je parle de moi, T. R.: Tout d'abord, i l doit prendre ses distances face à
moi, je dis nous ces figures m aternelles bien trop rassurantes. Puis i l fau­
drait q u ' i l q uitte cette s p hère nourrici ère en affi rmant son
[Refra i n ] autonomie. Ce n'est que de cette mani ère qu'il parviendra
à se forger une identité propre et indépendante. Tout cela
L' amitié, c'est une autoroute avec de belles desti nations b i en sûr sans vio lence. D'une part, sans rej eter sa mère, et
E l l es sont toutes bien indiquées et ça devient vite d'autre part, en expliquant à sa femme l e nouveau rôle qu' i l
une addiction devra j ouer au s e i n d e l e u r couple. C a r voyez-vous, chacun
Ça r'ssem b l e un peu à l ' amour mais en moins dur, doit trouver sa place dans un équilibre harmonieux.
je vais m'expliquer
C'est p l us serein, moins pulsionnel donc forcément
moins compliqué
Ressources humaines
Pa raît que l ' entourage, ça change vachement quand
t'as la cote Page 140, Enceinte et cadre,
C'est pour ça que c' est rassurant d'évoluer avec ses potes l'impossible défi?
N otre dur labeur paye, on voit les portes qui s'entrouvrent PRéSENTATEUR: Sur la prem i ère, 7 h 2 0 . E l l e est enceinte et
Dorénavant, e l l e assure que sa tâche à l ' exécutif de la v i l l e n'aura pas
les phases, à souffrir de son congé maternité. E l l e, c' est la munici pale
on les cherche p l us, genevoise Sandrine Salerne et elle a clamé ça urbi et orbi,
on les trouve c' est une décla ration m i l itante qui relance le débat en tout
Interprètes: GRAND CoRPS MALADE et john Puce'
cas sur le site de Virus: une grossesse et une vie de fam i l le
Paroles: GRAND CORPS MALADE, john Puce' /
sont - e l l es compati bles avec un poste à responsab i l ités?
Musique: FEED BACK
Oui, en théorie répondent les très nombreuses i nternautes

(@ Page 131, Recherche d'indépendance même si, en pratiq ue, ça reste une autre h istoire.
« Vi rus »
joURIW.ISTE : «Je suis malheureux�. nous écrit É ric, 32 ans, Sylvie PERRINJAQUET: Avant, c'était : « Est-ce qu'une femme
consultant dans une grande entreprise i nternationale. En peut être cadre ? » Mai ntenant, on reconnaît qu'elle peut
effet, i l nous expli que qu'il ne peut pas s'épanouir dans sa être cadre. Mai ntenant, est-ce qu'elle peut être cadre et
vie d'homme depuis q u'il s'est mis en ménage, il y a deux ans, avo i r des enfants ? Et j'ai parfois vrai ment le sentiment
avec sa compagne Cécile, âgée de 38 ans. Auparavant, il vi­ qu'on est restés malgré tout encore très conservateurs sur
vait avec sa mère. Ce qui a provoqué sa prise de conscience, ce thème-là.
c'est le jour où, sans l'en avertir, Cécile a pris rendez-vous Francesca ARGIROFFO: Ce cri du cœur de Sylvie Perrinjaquet,
pour lui chez le dentiste. Depuis ce j our, il ne supporte plus consei l l ère d' État neuchâteloise, et accessoi rement mère de

206
deux grandes fi l les, peut s e comprendre. U n e grossesse pour · Page 143, La consultation philosophique
une femme à responsabil ités dans un m andat électif ou non
devrait aller de soi, pour autant bien sûr que l'on s'organise VINCENT : Salut Méline ! Je t'ai attendu pour aller déjeuner
et que le compagnon s'engage. La p reuve par Sylvi e Perrinja­ hier midi !
quet qui, à l 'époque, n'était pas au gouvernement. MéliNE : Tu sais bien que tous les mardis après- mi d i , je vais
S. P. : Je travaillais à p l e i n temps dans une école normale, avec mes col lègues faire de l a philo !
VINCENT : Quoi ! Mais q u'est-ce que c'est que cette h i stoire ?
avec la responsabil ité de formation qui était un p l e i n temps.
MéliNE : Mais si 1 Je t'en ai déjà parlé. Les consultations p h i ­
Donc j'ai dû partager mon temps de travail avec celui du
losophiques organisées par l e D R H p o u r rendre m o n service
père de mes fi l l es à l ' époque et ça a été faisable.
plus performant.
F. A. : Sans avo i r cette fonction d' encadrement, c 'est aussi
VINCENT : J e t'assure que c'est l a première fois que tu m'en
le cas pour Catherine, mère de deux jeunes enfants et q u i
parles ! Je m'en souviendrais, sinon ! Depuis quand tu fais
est restée c h e f de projet d a n s u n e entreprise du secteur des
ça ?
machi nes.
MéliNE : Ça doit bien fai re un mois mai ntenant. Depuis que
Catherine : Donc, avant de m'arrêter, j'ai déjà pris des me­
notre chef de service a fait part au DRH qu'il nous trouvait
sures pour part i r en laissant une situation propre, en iden­
trop . . . comment dire . . . trop i nertes !
tifiant clairement sur chaque projet le travail qui restait à
VINCENT : I nertes ? Mais pourquoi ?
fai re et puis qui a l l ait pouvo i r s'en occuper pour que mon
MéliNE : Parce qu'on s'est soi-disant instal l és dans une fa­
absence ne soit pas trop compli q uée. Après, pendant le
çon de faire et qu'on n'arrive pas à en changer et que, du
congé maternité, j'ai laissé la possibilité de me contacter.
coup, on ramène moins de contrats.
Mais je crois que j ' a i été appelée de mémoire deux ou trois
VINCENT : Et c'est le DRH qui a eu cette idée de consultation
fois parce qu' après, i l y avait eu un système de supp léance
phi losophique ?
qui avait été mis en p l ace. Et puis, quand j 'ai repris mon
MéliNE : Oui, avec l'accord de la D i rection Générale, bien sûr.
trava i l , j ' a i retrouvé ma place et e ntre-temps, j'avais bais­
VINCENT : Et ça consiste en quoi ces consultati ons ?
sé mon taux d ' occupation donc j ' avais un petit peu moins
MéliNE : Eh bien, on est accom pagnés par une consultante,
de projets qu'avant, à temps part i e l , mais ma fonction res­
agrégée en p h i lo, qui nous i nvite à dialoguer autour du thè­
tait exactement la même.
me à traiter. Pour nous, c'est le changement puisqu'on est
F. A. : Catherine n'est pas la seule à penser que cadre et
i nertes ! Elle part d'une définition du changement et e l l e
mère de fam i l le n'est pas une mission i mpossible. Mais cela
nous demande de croiser n o s réflexions e t n o s interroga­
dépend du moment et, bien sûr, du secteur dans lequel on tions. Elle nous pose des questions du genre : « Quelle est
trava i l l e . A l i n e N i col, di rectrice de la télévision régionale la plus grande déc ision que vous ayez prise et qui a c h a ngé
valaisanne CANAL 9, a mis tout c e l a en balance lors de son votre vie ? ».
entrée en fonction. VINCENT : Mais ta vie . . . ta vie privée ou professionnelle ?
Aline NICOL : Alors, ça a été non, j e vais fai re un choix entre MéliNE : Non, non, ta vie privée ! Elle nous demande toujours
avo i r un enfant tout de suite ou prendre ce poste et j'ai dé­ de nous s ituer hors entreprise, d'abord. Ensuite, on trans­
cidé de reporter l'enfant. pose ce qu'on a dit à l ' i ntérieur de l' entreprise. D'abord,
F. A. : Auj ourd'hui que l ' i mpulsion a été donnée, e l l e voit on se demande : « Qu'est-ce que le changement dans ma
l 'ave n i r différemment. v i e ? », ensuite « Qu'est-ce que le changement dans l'en­
A. N . : Alors j e pense que m a i ntenant, y a une nouvelle étape treprise ? » .
qui a été attei nte, on est dans une nouvelle structure, aussi VINCENT : Ah ouais ! Mais du coup, e l l e vous fait parler de
une structure un peu p l us grande qui permet d'avo i r un peu trucs un peu intimes, quand même ?
p l us de personnes sur lesquelles s'appuyer et m a i ntenant, MéliNE : Carrément i ntimes, même ! Je ne suis pas sûre
j ' a rrive dans une période où j'envisage sérieusement les d'adhérer com plètement à sa technique parce que ça
c hoses. m'oblige à raconter des trucs de ma v i e perso à mes col lè­
F. A. : Pour l a maj o rité des fem mes, c'est en général la gues de travai l que je n'avais pas forcément envie de leur
d i m i n ution du temps de travail p l us que la maternité qui d i re.
pose p roblème. Janine, une jeune analyste fi na n c i ère VINCENT : C'est délicat comme situation.
dans une banque genevo ise, l ' admet : e l l e a dû se battre MéliNE : Très, si on refuse, on risque de se fai re v i rer !
lS pour obten i r un 80%. Et l e jour où e l l e visera un poste p l us VINCENT : Quand même pas !
le i m p o rtant, e l l e repassera au p l e i n-temps. Condition sine MéliNE : Va savoi r ! En plus, entre deux séances, on doit ré­
i, qua none pour poursuivre sa carrière. E l l e est p l us c h a n ­ fléch i r autour d'une q uestion qu'elle nous a posée et qui est
.Jt ceuse que Cl émentine, qui e s t tombée encei nte s i x m o i s le thème de la séance suivante. Du coup, on fait des heures
le a p r è s son engagement, a d e m a n d é un 80 % e t q u i , à s o n sup !
;? retour, s'est f a i t fi nalement l i ce n cier. Moti f : t r o p d ' ab­ VINCENT : Oui bon, réfléchir, ça va encore . . .
es sences. Cette pression de l a société q u i allie p résence et MéliNE : C'est p a s tout. E l l e rédige ensuite une synthèse
exce l l ence, décourage sans doute plus d ' une jeune fe mme qu'elle nous envoie, nous demandant de rel i re, com pléter
à accepter un poste de cadre. D o mm age, d i t Sylvie Per­ et valider. . . et ça, c'est du boulot !
ne rinj a q uet. VINCENT : En effet. Mais, dis-moi, où est la philo dans tout ça ?
ut S. P. : Nous, on a voulu engager des femmes qui avaient, d i ­ MéliNE : En dehors du fait que la consultante est agrégée en
et sons, d e s j eunes enfants. El les étaient p a s en situation d e p h i l o et qu'elle nous demande de réfléchir à des problèmes
!nt s e trouver encei ntes. E t q u a n d vous l e u r expliq uez l e s res­ existenti els ? Ben, e l l e cite par-ci par-là des p h i l osophes.
;ur ponsabi l i tés, etc . , et bien, à la dern ière mi nute, e l l es vous Elle appelle ça des « poi nts phi losophie » .
lâc hent, elles viennent pas, e l l es di sent que . . . VINCENT : U n p e u comme l es bons poi nts à l'école ?
et, F. A. : E l l es ont peur. MéliNE : Un peu. Par exemple, auj ourd' h u i , e l l e a cité un p h i ­
de S. P. : E l l es ont peur, oui. losophe du xx• siècle q u i s'appe l a i t A l a i n . I l a dit : « L'homme
restera lui-même pour presque tout. Le seul changement mot n'est pas j o l i , mais il est expli cite. Isabelle Saporta,
qu'on peut espérer, c'est qu'il soit lui-même, au lieu de cé­ j ourn a l i ste à Marianne et ancienne collaboratrice de Jean­
der aux choses extérieures. » Pierre Coffe sur France I nter, a enq uêté. L'état des l i eux ali­
VINCENT : Euh . . . si je com prends bien, ça veut d i re que vous menta i re est véritablement a l armant. Isabelle Saporta.
ne devez pas vous laisser i nfl uencer et rester vous-mêmes ? Isabelle SAPORTA : Je voulais montrer que, moi qui apparti ent
Mais, ces consultations p h i l osophi ques, c'est bien pour à la génération des trentena i res, la génération surgelés,
vous aider à changer, non ? boul ot, dodo, y avait moyen aujourd'hui, dans cette pério­
MéLINE : Sons commentai re. de de crise, de manger sai nement, d'éviter tous les p ièges
tendus par l ' i ndustrie, que ce soit ceux de la junkfood ou
@ Page 146, activité 3 ceux de l ' a l i mentation m agique et d ' économiser des sous.
P. V. : Il y a moyen de bien m anger, hein.
1 Travai l ler le matin ou l'après - m i d i , c'est du pareil au
1. S. : I l y a moyen de b ien manger si tant est que l'on
même.
essaye de se remettre un peu derri ère les fourneaux.
2 Ce DRH n'arrive pas à la cheville de son prédécesseur.
J e ne demande pas à ce q u'on y passe trois heures, mais,
3 Le fi l s du di recteur, c'est son portrait craché.
par exem ple, j uste un petit exemple, si vous prenez vos ca­
4 Travai l l e r le samedi, ça va; mais le d i manche, c'est une
rottes râpées par l'industrie, là, j ' a i vu, là derni èrement,
autre paire de manches.
2 euros trente les deux cents grammes, c'est-à-dire 1 1 eu­
5 Entre mon nouvel em ploi et mon anci en, c'est le jour et
ros c i nquante le kilo, vous savez que le k i l o de carottes au­
la nuit.
jourd'hui est à un euro trente, donc vous i maginez la perte
6 Ces deux secrétaires se ressemblent comme deux gout­
de sous là-dedans ?
tes d'eau.
P. V. : Ça veut dire que bien manger, c'est pas forcément
trop cher ?
Page 149,« Les Français veulent travailler 1. S. : Bien manger, c' est pas forcément trop cher et ce
le dimanche» sera d'autant moins cher que vous aurez vidé vos caddies
jean LEYMARIE : Le )DO, le journal du Dimanche, et en d i rect de tout ce qui ne sert à rien, c'est-à-dire tous les a l i ments
avec nous, Patrice Tra pi er, rédacteur en chef. Bonjour. magiques, les al icaments, les compl éments alimentai res,
Patrice TRAPIER : Bonjour. tout le light donc tous ces a l i ments dont la preuve n'a pas
J. L. : À la une du)DD ce matin, la crise fi nancière, évidem­ été faite de leur effi cacité, donc vous allez dégager du pou­
ment, mais aussi un sondage, un sondage sur les Français voir d'achat, vous allez aussi vider votre Cadd i e de tout ce
et le travail le di manche. Une évolution visiblement dans le qui est mauva is pour la santé, c l a i rement c'est- à - d i re les
comportement et dans les attentes des personnes que vous sodas, lajunkfood, tout ce qui est mal bouffe et là, vous al­
avez i nterrogées. lez reve n i r vers des produits basiques et vous al lez fai re des
P. T.: Oui, il y a une majo rité de Français qui, mai ntenant, économies merve i l l euses par rapport aux pl ats préparés.
considèrent que le travail du d i m anche est normal, que . . . P. V. : Vous estimez, Isabelle Saporta, q u' i l y a dans le pays,
i l s y sont favorables à 52%. Mais, b o n , ç a reste encore une fracture a l i menta i re. Alors, exp l i cations.
un peu divisé, surtout en cam pagne. Mais, par contre, 1. S. : Oui, c'est vrai, c'est- à - d i re que, ça se fait pas de le
les Français sont vraiment prêts à travai l l e r le di manche, d i re mais aujourd'hui, les p l us gros dans notre société, ceux
c'est très i ntéressant. Personnell ement, même s'ils ont qui sont le plus frappés de plein fouet par l ' obésité, ce sont
un avis - le di manche, il faut faire attention - person­ les p l us précaires, les p l us démunis.
nellement, ils sont prêts à trava i l ler, très largement, à P. V. : Il y a des solutions ?
67 %. C'est évi dement l'effet de la crise, c'est une évo­ 1. S. : Oui, il y a des solutions, moi je pense q u ' i l faut revenir
lution qui date de quelques mois seulement le dés i r de à la connaissance des produits qu'on a perdue et j e pense
travai l l e r le di manche et le désir aussi de changer la q u ' i l y a une solut i on toute simple, ce serait de refa i re des
loi. Les Français ont bien compris que cette loi de 1 9 0 6 , co urs de cuisine, comme le font d ' a i l leurs nos voisins les
e l l e était très archaïq ue e t y a énormément de dérogations, Anglo- Saxons et je crois qu'i l n'y a que ça de vrai parce que
y a 180 dérogations. Et le gouvernement a décidé donc je pense que les gamins pour eux, aujourd ' h ui, les fruits
cette semaine d'accélérer. Aujourd'h ui, Xavier Bertrand frais, c' est comme des sautere l l es, i l s ne savent p l us ce que
et Luc Chatel sont un peu en cam pagne pour parler de ce c'est, eh bah, il faut leur remontrer ce que c'est.
sujet et N i colas Sarkozy va fai re un discours sur l'e m p l o i P. V. : C'est pas un peu réac ?
cette s e m a i n e . E t i l v a y avo i r un projet de loi qui v a . . . q u i 1. S. : Eh bah, écoutez, moi, je revendique d'être réaction­
v a changer tout ça. Q u i va encadrer d'ai l leurs la possi b i l ité naire, non, je pense que ce n' est pas réac, ce qui est réac,
d'avoir des salaires et des jours de récupération . . . pour le c' est de laisser les gens dans l ' i nculture culinaire dans la­
salaire p l us important, le di manche. Mais il va y avoir un quelle i ls sont aujourd ' h u i et ça, c'est vrai ment i njuste.
changement sur cet ... sur le travail du d i manche. P. V. : Ne mâchons pas nos mots, d ' I sabelle Saporta, est pu­
blié c hez Robert Laffont.

Page 160, Vocabulaire: La cuisine, activité 2


ill.llfll 1 Ce c hocolat est amer.

À la recherche du bien-être 2
3
Ma glace a bon goût.
Ce civet est exq uis.
4 Le steak au poivre est succulent.
Page 154, « Ne mâchons pas nos maux» 5 Cette banane est pourrie.
Philippe VALLET : Auj ourd'hui, beaucoup d'a l i ments sont gor­ 6 Ce repas est vrai ment copieux.
gés de sucres et de graisses. Ça donne l a « mal bouffe ». Le 7 Ça a l'air dégueulasse ici.

208
8 Ton poisson semble fade. jouRNALISTE : Vous dites que cette intol érance est présente
9 Mon plat de pâtes est lourd à digérer. partout : au travai l , dans l a vie quotid ienne, dans les
10 Il a raté mon soufflé au from age. transports ?
1 1 Sa tarte aux pommes n'est pas terri ble. L. A. : Oui, en effet, les regards et les j ugements se sont am­
12 Ces tomates sont vertes. plifiés. On nous fait la morale tout le temps. Encore ce matin,
13 Ce fromage est savoureux. une femme assise à côté de moi dans le bus m'a fait com­
14 Ce cake n'a pas de goût. prendre que je prenais trop de pl ace. Pour un entretien d'em­
15 La crème a brûlé. bauche, c'est du pareil au même, les recruteurs préféreront
toujours une femme à la s i l houette longil igne à une grosse.
léFi\ Page 160, Vocabulaire: la quantité, jouRNALISTE : Et ce ne sont pas les seuls maux dont souffrent
lf8J activité 2 les personnes à forte corpulence. Nous recevons également
ce matin Anne Veston. Anne Veston, bonjour.
1 Mettez un brin de lauri er.
Anne VmoN : Bonjour.
2 Il en reste une grosse part.
jouRNALISTE : Vous êtes diétét i c ienne à l ' hôp ital Bichat à Paris.
3 Julie cuisine avec trois fois rien.
Al ors, quels sont les problèmes de santé liés à l ' obésité?
4 Je ne mets presque pas de sucre.
A. V. : Eh b i en, le surpoids est la principale cause de d i a ­
5 Y a un tas de choses inutiles dans ce p l at.
bète d e type I l , i l est responsable aussi de problèmes a rti ­
6 Finalement, pas mal de gens ont des idées de recettes.
cul atoires, de cholestéro l, d'apnées du sommeil ou même
7 Un grand nom bre d'espèces de poissons est menacé.
8 I l a à peine mangé. de risques de cancer. Une mauvaise a l i mentation n'est pas
la seule responsable : le manque d' activités physi ques, la
9 Tu ne m'en as laissé que quelques miettes.
10 J uste une cuil lère à café de m i e l . sédentarité ou les maladies l i ées à la thyroïde, la prise de
1 1 T u peux boire du champagne m a i s s a n s excès. médicaments à base de corticoïdes ou les dépressions sont
12 Ce repas est substanti e l . autant de facteurs à prendre en compte.
13 D o n n e - m o i quelques noix.
1 4 Y a foule dans ce resto.
15 Mets j uste une poi nte d'épices.

@) Page 164, activité 1 Le français dans tous ses états


1 I l est sur les genoux.
2 J'en ai p l e i n le dos !
@ Page 182, activité 3
3 Tu peux me donner un coup de m a i n ? Série A
4 I l a une dent contre lui. 1 Allons manger ! J 'ai faim.
5 Elle a l e bras long. 2 All ons becqueter ! J'ai les crocs.
6 Tu as les yeux plus gros que le ventre. 3 Et si nous all ions nous restaurer ? Mon estomac crie fam ine !
7 Il s'est fait t i rer l 'orei i l e.
8 Ça se voit comme le nez au m i l ie u de la figure. Série B
9 Nous avons beso i n d' une épaule. 1 Arrête tes conneries !
10 Elle passe son temps à se regarder le nombril. 2 Je ne puis supporter tes inepties.
3 J'en ai plus qu'assez de tes bêtises !
(@ Page 165, le surpoids
jouRNALISTE : Aujourd' hui, notre reportage santé avec Lau­ Série C
rence Al vetta qui a créé sa propre marque de sous-vête­ 1 Vous devisez quelque peu la langue de Goethe.
ments Chantal et moi. Laurence Alvetta, bonj our. 2 Vous parlez un peu l'a lle mand.
Laurence ALVETIA : Bonjour. 3 Vous baragoui nez quelques mots d'all emand.
jouRNALISTE: Alors, être en surpoids à notre époque ne veut
p l us d i re la même chose ? Série D
L. A. : Oui, en effet, depuis quelques années, la soc i été a 1 Hortense, fi l e-moi du pi nard !
c h a ngé, l'apparence a pris une i mp o rtance considérable. 2 Hortense, verse-moi un verre de vin 1
On ne regarde plus les gens de la même façon q uand i l s sont 3 Hortense, aurais-tu l'amabil ité de me servir de ce
trop gros, trop grands, trop maigres ou trop petits. nectar divin ?
jouRNALISTE: Al ors, quels étaient vos obj ectifs en fondant
cette entreprise ? Série E
L. A. : Eh b i en fa i re en sorte de p roposer des vêtements 1 Marti na, i l faut que tu te presses ! Le chemin de fer
modernes et esthétiques à ces personnes qui ne sont pas n'attend pas.
« dans l a norme ». De nos jours, i l faut faire un 38, chausser 2 Marti na, dépêche-toi ! tu vas manquer ton tra i n .
un 3 7 - 38, mesurer un mètre soixante-dix et faire un 90 B. 3 Martina, fi l e ! Tu v a s rater t o n tort i l l ard.
Les marques de vêtements ne connaissent pas les grandes
t a i l l es. Les femmes qui ont beaucoup de poitrine et un tour Série F
de taille supérieur à 46 ne trouvent pas « chaussures à leurs 1 J'ai un rencard chez le coupe-tifs c't aprèm.
pieds ». Tous les modèl es de m ail lots de bain ou de l i ngerie 2 J'ai rendez-vous cet après-midi chez le coiffeur.
coûtent les yeux de la tête et sont très moches alors, même 3 Cet après- mi d i , il faut absolument que j ' a i l l e c hez mon
si on est bien dans sa peau, on nous met à l ' écart si on ne arti ste cap i l l a i re.
rentre pas dans la norme.

209
Page 184, « La langue française
me rappelle mon enfance»
Moi, je suis née dans le 1 7 [ 1 9 1 7 ] . Pour nous, la langue vil le. P u i s est v e n u le fasc isme quand j'étais fi l l ette. Alors
française, pour moi nature l l ement, me rappelle mon en­ il y avait beaucoup de gens qui étai ent fascistes, ceux que
fance, ma premi ère jeunesse quand j ' al l ais, que sais-je, le fascisme . . . je pouvais peut-être même adhérer à cette . . .
avec ma mère, ma mère est restée veuve assez jeune disons, parce q u e j 'étais u n e enfant. M a i s j'avais deux frères e t un
al ors elle devait aller parfois chez l e notaire, chez l'avo­ surtout, i l était anti -fasciste, et al ors ce frère, c'est lui qui
cat, c'étaient tous des gens qui parlaient en français. Dans m'a appris l'anti -fasc isme mais vu que j 'étais une enfant,
les bureaux, on nous com prenait si o n parlait en français, me l'a appris disons en ri ant, en s'amusant, il me faisait
quand même, c'était partout. Il y avait q uelques Italiens vo i r seulement le côté ridicule et il y en avait du ridicule.
qui étaient ici, al ors on parlait en italien mais on le par­ Et puis naturellement, il y avait le côté douloureux : l'ordre
lait d'une façon étrange. Nous savions de plus le français c'était d'abo l i r le français dans les éco les et cette guerre
que l ' ital i en à cette époq ue. I l y avait l ' usine i c i , l a Cogne, au français, l'élimination de beaucoup de noms français,
mais avant c'était l a G i ro, et il y avait beaucoup de Fran­ par exemple « rue de Til l i e rs » c'était « vi a Roma ». Vous
çais qui travai l l a i ent ici. Ceux qui di rigeai ent, ils étaient savez, et puis, pour nous, c'était vilain parce que même les
français et puis je crois q u ' i l s auront vendu je ne sais pas, gens d'Aoste qui parlaient en français, nous étions divisés.
et vendu la Cogne et ils sont venus des tas de trava i l leurs I l y avait les personnes qui adhérai ent à cette l o i ridicule et
itali ens, des Vénitiens. Alors des m i l l iers de personnes qui ceux comme nous qui n'adhéraient pas à cette loi.
ne savaient pas le français, naturell ement ça a ch angé l a

210
TRAN SCRI PTI O N S > docume nts du DVD
mouvement « La Capuc i n e », mais les autres refusent. Au
C 'est dans l'air !
moment de l'accrochage, on demande à Cl aude Monet le
titre de son petit tableau représentant l'avant- port bru­
0 Haute couture, page 37 meux du Havre sous un solei l d'hiver. « }e ne sais pas >>,
jOUIUIALim C' est une première dans l ' h istoire de l a

répond ce dernier avant de se décider pour le mot « i m ­
couture : un défi lé d ' o ù ne devrait découler aucune pressi on >>. Quelques jours p l us tard, Louis Leroy, critique
commande de riches cl ientes. Mais C h ristian Lacro i x est un au Charivari, se sert de ce titre pour fustiger ce qu'il ap­
mercenaire et pas question pour lui de rendre les armes. pelle, avec dégoût, l'exposition des i mpressi on n istes. Et il
Chttst1an l.Aato11 : Mais c'est vrai aussi qu'on a essayé de me n'est pas le seul à se moquer. L'exposition est un désastre,
d i re q u' i l fa l l ait pas faire ce défilé, que c'était mon petit critique d'abord, p u b l i c ensuite. Le paysage de Mo net ? On
ego que je voulais satisfa ire ... non, franchement, c'est pour n'y voit rien ! Vouloir peindre la b rume est considéré comme
que j ustice soit rendue à des gens qui, depuis 2 2 ans, ont une aberration. La Gelée blanche de Pissaro ? Des résidus de
donné le m e i l leur de leur savoi r-fa i re à mon nom bien sûr, palette grattés sur une to i l e sale. Un visiteur indigné aurait
mais au métier, à la mode. même craché sur une toile de Cézanne. On com prend que
jOURNAum : Auj ourd' hui, les actionnaires désertent le n avi re Monet et ses compagnons aient attendu trois ans pour re­
m a i s pas les 1 2 5 employés toujours à ses côtés. Même sou­ prendre à leur compte, en 1 8 77, ce qual ificatif d'« i m p res­
tien du côté des fourn isseurs. sion niste >> qui leur avait fait tant de mal.
C. L Ces artisans très fragil isés ont, malgré tout, b i en
que pas payés depuis des saisons, accepté, pour l'hon neur,
pour la beauté du geste, de nous accompagner avec, pas
munificence, mais presque, en me disant : « Mais non ! I l Les nouveaux voyageu�
faut fai re ». J e dis : « Bon ! Faut quand même être un petit
peu h u m b l e dans une période comme celle- là » ... « Non,
non, non ! Il faut montrer ce que nous savons faire. »
0 Vacances à Koumac, page 77
joUANALISTE Coloriste, poète, le talent de ce natif d'Arles a
• J'ai essayé un truc sympa, c'est les vacances. C'est une
fait l 'effet d'une bombe fin 8 0 . Quand Bernard Arnault, nu­ agence de voyages qui m'a conseil lé. Bien ! Sur le catalo­
méro un du luxe, cède ce bolide de co urse, les coutures cra­ gue, i l y avait marqué : Koumac - sketch karaoké -, beau
quent vite. L'union entre Lacroix et son nouvel actionnaire pays, pas cher le bil let. D'abord « beau voyage >>, hein, sur
n'a duré que quatre ans. Marketing, 1 i cence, formatage, ce une compagn i e qui s'appelle Charter - va falloir aller très
mariage forcé n'a rien donné. vite ce soir -, t'en as pour ton pognon : 45 heures de val. Pa­
C. L. : O n est une maison de couture à 2 0 0%. Ce que j e veux ris Bruxe l l es, Bruxel les Londres, Londres Barcelone, Barce­
d i re, c'est qu'on n'est pas une marque, on est une maison, lone Los Angeles, Los Angeles Grenoble, Grenoble Koumoc.
on est une griffe mais une griffe de couture et que toutes Et quand tu arrives l à - bas, la première chose que tu fais,
les expéri ences heureuses ou malheureuses qu'on a pu fai re tu dors. Forcément, faut que tu récupères. j'ai dormi
depuis 22 ans mai ntenant, ont toutes démontré que la cou­ 77 heures, j'avais une patate d'enfer ! Je me suis réveillé
ture était incontournable. un mercredi à m i nuit. (Faut m'aider.) Sauf que là-bas,
)DURIIAum . Christian Lacroix est né avec l'arrivée de l a fi­ à minuit, il n'y a rien à fai re, tout est fermé. Non parce
nance dans la mode. Il se retrouve aujourd'hui en péril à qu'on dit 12 h eures de décalage hora i re, mais point de
cause de la finance. On ignore même s i , après le défilé de vue n i veau de vie, il y a trois siècles de décal age horaire.
mardi, un repreneur poussera la porte. Pendant une semaine, j e me suis réve i l l é à minuit. Les nuits
sont belles, mais longues, mais belles, mais longues, mais
belles, mais longues . . .
E t p u i s j ' a i été malade, j'ai perdu 1 2 k i los, n a n m a i s c'est de
Les arts en perspective ma faute. J'ai fait une connerie : j'ai bu un verre d'eau. Nan,
mais c'est de ma faute. Ma connerie ! J ' avais soif, la conne­

0 D'art d'art, page 46 rie ! Là- bas, c'est soda quinine, soda quin ine. En boîte :
whi sky quinine, mais q u i n i ne. Et faut pas s'amuser à boire
Voici l'un des tableaux les plus cél è bres de l ' h i stoire de l'alcool local : eux, ils le boivent, toi, tu le mets dans ta mo­
l'art. C' est, en effet, le titre de cette œuvre de 1 872, signée byl ette, tu montes à 1 6 0 ! I l a le goût de menthe parce qu'ils
Claude Monet, Impression, soleil levant, qui va donner, bien raj outent du Canard WC. (on s'en souvenait pas d'ça.. . )
invol ontairement, son nom au mouvement i m p ressionn iste. L'hôtel, bien. Oui, euh, attention, la p hoto de l' hôtel sur
À l 'époq ue, Monet fait partie d'un groupe de jeunes artistes le prospectus, c'est le projet. La p l age, e l l e existe au nord
qui se disti nguent en peignant en p l e i n air ce qu'ils voient. de l' hôtel, à 50 km de brousse. De toute façon, ça sert à
Las ! Les portes du salon restent fermées à la modernité de rien de compter en kilomètres, faut com pter en heures. U n
leurs toi les et certains d'entre eux crèvent littéral ement de kilomètre d e brousse, c'est u n e heure. Pour a l l e r à la pla­
fai m . Pissaro, Renoir, Cézanne, Degas, Guillaumin, Morisot, ge, tu pars la vei l l e . Mais quand t'arrives là -bas, bien, ils
Monet organisent donc leur propre exposition le 15 avri l avaient raison hein, magnifique ! le sole i l : présent, i l tape
1 8 74 en louant l'atelier du p hotographe Nadar, boulevard hein, b i en 1 40 degrés à l'ombre ! Là - b as, y a pas d'ombre.
des Capucines. Degas suggère, d'ail leurs, d'appeler leur Là-bas, le sole i l , ce n'est pas ton a m i . Là- bas, c'est crème

211
solaire, i n dice de protection 1 8 - 20 X L , XXL, tee-sh i rt m a n ­ e s t t r o p belle, si e l l e e s t t r o p verte, si elle a trop d e puis­
che longue en coton, parce q u e , l à- bas, le nylon, q u a n d ç a sance, le raisin est trop gros, il est trop riche, et il ne donne
fond, ç a b r û l e ! E t p u i s , la mer : bl eue, e t puis c haude e t pas pas un grand v i n . Le roisin est a l i menté par le sol, par la
de requins. Tro p dangereux, ils se baignent pas les req ui ns. racine. Donc, si vous avez une racine qui est superficiel le,
Du coup, mer dangereuse, soleil agressif, alcool nocif, tu le vin n'a pas la même richesse que si la rac i n e descend très
vi sites. l o i n . C'est un fait.
Forcément Koumac, tu visites pas par plaisir. Vra i e nature, BECKY WASSERMAN : Et les rac i n es pêchent, et le p l us bas ou le
celle d' avant, host i l e. Ah oui, l à - b as, tu vis avec des cuis­ p l us profond, la racine le plus qui va pêcher, de la nourri­
sardes : oublie les rangers. Non, parce que les scorpions, ça ture parce que c'est quand même une plante qui a besoin
dort dans les rangers. Et puis alors, ça a le sommeil léger, à d'être nourrie . . .
peine tu mets le p i ed dans la godasse, tu le réve i l les et puis M . L. : Mais b i e n sûr.
i l se réveille pas de bon poil : c' est pas du matin, le scorpion. [... ]
De toute façon, moi, les rangers, j e pouvais p l us les mettre : J . N. : Votre terro i r i c i , ça va de où à où ?
après la première piq ûre, je chaussais du 8 2 , je mettais p l us F. L. : On commence au rang qui est là, voyez, le rang qui est
que des Adidas . . . pas les chaussures, les sacs de sport. un petit peu plus lorge, un peu plus large ; un, deux, trois,
Host i l e, la nature ! H é ! Là-bas, faut se méfier des bouts ça, c'est le q uatri ème rang.
de bois, h e i n ! Et les bouts de bois, parfois on croit J. N. : j e vois il y a beaucoup d'herbes. Et à côté, les vignes
que c'est des crocod i l es, et ben c' est des bouts de bois ! de votre voisin, je vois q u ' i l y a pas d'herbes entre les vi­
Hostile, la nature ! gnes.
À l'agence, i l s m'ava ient dit de me méfier des moustiq ues, F. L. : Tout à fait.
j 'avais amené de l a citronnel le : erreur ! Faut un lance­ J. N. : C'est dû à quoi ?
flammes ! Des vrais moustiq ues, gros comme des l i bel lules ! F. L. : C'est dû au mode de culture. Puisque nous, on est en ... ,
À côté, les scorpions, c'est peace and love. Ah, i l te p i que on travaille le sol, c'est-à-dire qu'on laboure, on n'utilise
pas le moustique là -bas, i l t'empale. Ils te pom pent trois aucun produit chi mique parce que ça permet donc une vie
l itres de sang à chaque voyage. Moi, ils m'ont chopé aux du sol, et puis ça permet que . . . d'avo i r un sol beaucoup plus
pectoraux, j 'avais les seins de Samantha Fox. Avec mes Adi ­ vivant alors que le voisin uti lise lui des produits désherbants
das aux pieds, y a un orang-outan qui est tombé amoureux et donc il n'a pas du tout d'herbes.
de moi. Il m'a collé pendant une semaine et puis al ors ça, J . N. : Des produits chim iques ?
le orang-outon, tu dis oui une fo i s , il te passe la bague au F. L. : Oui, c'est ça.
doigt. Hostile, la nature ! j. N. : Est-ce que ça vous gêne ?
De toute façon, la drague, oublie ! Là- bas, avec la dysente­ F. L. : Personnel lement oui, on n'en utilise pas du tout, et en
rie, t'es pas franchement disponible. Par contre, le retour, plus on est en biodynamie.
tout seul dans l'avion, le luxe ! Tout le monde aux petits soins
pour toi ... Je voyagerai plus qu'avec Europe assistance !
Bravo à vous ! Merci beaucoup !
L'histoire en marche

Grandeur nature 0 La Journée de la jupe, page 112


Sonia BERGEIUIC : Asseyez-vous les garçons. Où est-ce que

0 Quo vademus?, page 85 vous vous croyez, l à ? Asseyez-vous ! . . . Qu' est- ce qu'il
contient de si i m portant, ce sac ? ... Vous sortez, vous al lez
AuBERT DE VILLAINE : J e sais pas si on peut parler de vérité dans chez le principal ! Vous sortez ! Pousse-toi !
quoi que ce soit mais il n'y a pas de vérité du terro i r, mais Ét.ève 1 : Ah mais t'as trop pris la confiance, toi !
i l y a des express ions du terroi r qui sont ... qui sont exactes, S. B. : Allongez-vous par terre. . . comme à la télé.
qui sont belles, qui sont b i en défi n i es, et puis d'autres qui M'approche pas !
ne le sont pas. Et il faut arriver chaque année à fai re jouer lABOURET : Bonjour, vous êtes bien madame Bergerac ? Briga­
le sol, la vigne et les conditions c l i matiques de mani ère à ce dier-chef Labouret . . . Que se passe-t - i l , madame ? Est-ce
que tout ça se marie et sorte un grand vin qui sera complè­ qu' i l s'agit d'une prise d'otages ? . . . Madame Bergerac, ma­
tement différent chaque année. dame Bergerac !
MICHEL lAFARGE : C'est une réa l ité. Prenez les villages, ils vont S. B. : Bon, eh bien, je crois qu'on va pouvo i r fa i re un cours.
j usqu'en l i mite de Pommard, et i l s vont j usqu'à Meursault. Q uel était le vrai nom de Moli ère ?
Vous avez des terro i rs bien différents. éttv! 2 : Vas-y, va n i quer ta mère la pute !
fRÉDÉRIC lAFARGE : Et là, on est dans un Vol n ay-Vi l l age. C'est S. B. : T'as dit quoi, l à ?
le bas du coteau. ÉLèvE 2 : Va ni quer ta mère la pute !
joNATHAN NossiTER G ournol iste) : Et l es premi ers crus, c'est au­ ÉLèvE 3 : Eh mais arrêtez m'dame, là !
dessus de la tête de Becky ? S. B. : Quel était le vrai nom de Moli ère ?
F. L. : Ouais, i l s s'arrêtent, les premi ers crus, où i l y a le lABOURET : Madame Bergerac, i l faut que nous compre­
changement de couleur des vignes, voyez, là. Y a un chemin ni ons ce que vous voulez. Je peux très bien comprendre
et c'est les premi ers crus qui commencent au- dessus de ce que vous avez pété un câble, ça peut arriver à n'im porte
chemin. qui.
M. L. : I l y a plus de fer, y a m o i n s de fert i l ité, c'est p l us PROVISEUR : Déjà au p l an pédagogie, j e lui ai dit qu'il
pauvre comme sol. était pas conse i l l é de ven i r en jupe dans cet établ isse­
J . N. : Et ça a quoi comme effet sur le roisin ? ment. Alors bien évidemment, elle fait exprès de venir en
M. L. : La vigne, e l l e doit pousser dans un sol pauvre. Si e l l e jupe.

212
woum : Qu'est-ce que vous voulez ? Quelles sont vos CM : Vous n ' a i mez pas grand chose, monsieur Pigrenet.
revendications ? Comprenez. Il vous faut une compagne qui partage vos
S. B. : Je veux que dans les deux heures, le gouvernement goûts. Donc, pour ça, je dois connaître vos goûts.
instaure un jour de la jupe dans les col lèges. Ce sera un jour A. P. : Oui, enfin, c'est surtout que j'ai des ani maux.
où l ' État affi rme qu'on peut mettre une jupe sans être une CM : Eh ben voilà, une femme qui aime les ani maux !
pute. A. P. : Oui, enfin, qui sache s'en occuper surtout. Et puis, i l
CtCJLE : On n'arrête pas de vous répéter que ça va péter. Vous faudrait qu'elle s o i t costaud, en bonne santé.
ne faites rien. Je vous préviens, s'i 1 arrive quelque chose à CM : Une sportive.
ma copine, je vous tiens pour responsable. A. P. : Oui, enfin, j'ai du terrain. Si elle veut courir, elle peut.
Lnoum : Laissez moi encore un peu de temps, Madame la Ah, un truc important aussi . . .
M i n i stre, une intervention présente des risques. C : Oui ?
S. B. : Vous croyez que j'ai envie de morfler, moi ! J 'ai pas A. P. : . . . la machine à l aver ! I l faut qu'elle sache s'en servir.
déjà assez morflé comme ça ? I l y avait un problème à cause des poils de chat qui bou­
Él1ve 4 : Si je parle, j'aurai une protection policière, vous me chaient tout. Mais mai ntenant, ça y est, elle remarche.
donnerez une nouve lle identité ? CM : Oui, mais enfin, ça, c'est seconda i re.
lABOURET : Bien sûr, et un m i l l ion de dollars pour refai re ta A. P. : Secondaire, secondaire, moi, j'ai plus rien à me
vie ... et ma main dans la gueule ! mettre !
CM : Oui, on va peut-être enlever le théâtre et la musique
classique.
A. P. : Oui, peut-être.
CM : Voi l à . Et pour le p hysique, vous préférez quoi ? Blonde ?
Je l'aime, un peu, beaucoup . . . Brune ?
A. P. : Ben oui, avec des cheveux, quand même !

0 Amour un jour, amour toujours, page 127


CM : Oui, euh . . . on va s'y prendre autrement, hein ?

VIEILLE DAM! : Ça pèse, hein ?


Aymé Pa NET : Ça pèse ?
VIBLLE : La sol itude, ça pèse. Au début, on se dit j 'vais
ili.llfl:l Ressources humaines
m'en sort i r et puis on s'en sort pas, non. Ah ! Y a rien à fai re,
on s'en sort pas. 0 Pause café, page 136
HeRVÉ : Franchement ! Mais qui a eu l' idée de ce truc à l a con,
VaaLLE o : C'est la prem ière fois ? là ? Tu veux bien me dire ? Ouais, la direction, je sais ! Mais
A. P. : Que je perds ma femme . . . o u i . ça, c'est j uste bon pour créer des tensions dans le person­
VaEJU! IWI( : Ah ! Vous avez perdu . . . j e s u i s désolée. Y a long­ nel, ça !
temps ? juN-CLAuoe : Ouais, t'as peut- être raison. D'un autre côté,
A. P. : Ben ça va quand même faire dix j ours, mais attention, mai ntenant, on sait exactement qui fait quoi, hein ! Tiens,
j'suis encore sous le choc. regarde, le nom en bas à gauche, là, tu vois ?
VIEILLE IWI( : Mon mari est mort y a onze ans. J'ai pris un HeRvÉ : Ouais.
chien, mais on a beau dire un chien, même genti l, ça rem ­ J. -C. : Eh ben lui, longtemps, je me suis demandé ce qu'il
p l ace pas. Vous avez essayé d e p ren dre u n animal ? faisait, hein 1 Eh ben m a i ntenant, j e sais : i l fait rien.
A. P. : O h 1 ben ça, des ani maux, j'en ai ! HeRvÉ : Tu vas 9 uand même pas cautionner un truc pareil,
VIEIUE IWIE : Et la sol itude est toujou rs l à ? On se réve i l l e tout non ! Pas toi ! Ecoute, ça fait 12 ans que suis dans la boîte,
seul, on s'endort tout seul, on mange tout seul. Et un jour, en 1 2 ans y a jamais eu d'organigramme, hein ! Alors ça sert
on s'dit : « Pourquoi manger ? Pourquoi se réve i l l e r ? Pour- à rien, ça a jamais empêché la boîte de tourner. Et puis,
quoi aller chez le coiffeur ? » . . . q u'est-ce qu'ils le mettent dans l'espace détente, là, re­
A. P. . Ah, ça, le coiffeur, ça . . . garde mais ... Moi, maintenant, j'suis tout tendu, l à !
VIEILLE IWIE : Au restaurant, on avait pris l' habitude de pren ­ j.-C. : Tiens, c'est marrant, je suis au- dessus de toi, là.
d re un seul dessert mais avec deux cuil lères. Et puis y a p l us HeRvé : Quoi ? Comment ça ?
les deux c u i l l ères, al ors on prend p l us de dessert. Et c' est J . -C. : Ben, tu vois, moi, je suis là, et puis toi, toi t'es là,
le début . . . quoi.
A. P · Le début ? HeRVÉ : Mais oui, mais enfin, ça veut rien d i re. On n'est pas
VIEIUf • De la fi n . Mais bon, faut pas désespérer, vous dans les mêmes branches.
verrez. Il revi endra, il revi endra le temps du dessert avec les J.-C. : Mais enfin, reconnais que mon nom est quand même
deux c u i l l ères. au- dessus du tien ! Enfin, i l est plus proche du haut de la
feu i l le, si tu préfères.
LA COIISE ILLEIIf MAJII N IALE : ... Route des Vignes, Montbouchard, HeRvé : Mais attends ! Qu'est-ce que tu me fais, là ? Tu te
voi l à ! . . . Alors, est-ce que vous aimez la musique classique ? prends pour mon supéri eur, c'est ça ?
A P. : O b i spo ? des trucs comme ça ? j. -C. : I l est au-dessus, i l est au- dessus, hein !
CM : O u i . Aussi . . . Mozart, Chopin . . . Et les sorties ? Vous HeRVÉ : Mais quoi ? I l y a un décalage de trois m i l l i mètres e n ­
ai mez sortir ? Théâtre ? C i néma ? t r e n o s d e u x noms, c'est une question de m i se en page, ça !
A P. : Ben j'ai vu Le Docteur Livarot l à, il y a longtemps. jean- Claude Convenant, là, il tenait pas sur la même l igne
CM : Non. J ivago. Le Docteur )ivago. ton nom à ral longe, là !
A. P. : Ouais, peut - être. Ouais. Mais c'était long, q u'est-ce J . -C. : Ah, mais attends ! Si tu veux penser que c' est un
que c'était long ! hasard, vas-y, hein ! Pour moi, c'est m athématique :
A possède trois ons d'ancienneté de p l us que B, A a un poste Pascal fiORETTO : Chevaucher ses dragons intérieurs, ouais,
p l us stratégique que B, donc A est supérieur à B. CQFD. c'est une vraie p romesse et l'héroïne se contente de désal­
HERVÉ : Un poste plus stratégi que ! Parce que foi re le VRP térer ses brebis intérieures grâce à Pao lo Coelho.
sur les routes de compagne en ressassant toujours la même jouRNALISTE : Pascal Fioretto vient de publier un postiche hi­
rengaine, c'est stratégique, ça ? Attends ! larant de cette l i ttérature ésotérique. I l ne peut que sourire
j . -C. : Le VRP, i l assure le CA de la boîte, TON solaire, mon en parcourant certai n s stands du solon où l'on propose, par
petit bonhomme ! Dis-moi, Hervé Dum ont, res ponsable des exemple, de la vaisselle qui a le pouvo i r de régénérer ali­
achats, c'est pas le mec qui choi sit les croyons de couleur ments et boissons.
qu'on aura le mois prochain, ça ? jean-jacques BRELUZEAU : C'est fait pour dynamiser l'eau cor
HERVÉ : Méfie-toi parce que le responsable des achats, i l il vaut m i eux boire une eau vivante qu'une eau morte, puis­
pourrait très bien t'en coller une ! que si on boit une eau vivante, j ustement, on va dynamiser
j . -C. : Ouais ! Fout pas te fo i re un tour de reins, malheu­ nos cel l ules.
reux ! jouRNALISTE : Ce géobiologue aurait pu figurer dons ce livre
CAROLE : Bon, qu'est-ce qui se passe ici ? i ntitulé La }oie du bonheur d'être heureux, un ouvrage où
j . -C. : Eh c'est lui, là ! I l a un problème d'ego par rapport à Pascal Fio retto se moque gentiment de tous ces vendeurs
sa place dons notre entreprise ! de bonheur.
HERVÉ : Mois non, mois pas du tout ! je trouve que c'est dé­ Pascal fiORETTO : La modernité nous propose des méthodes
b i l e de monter les gens les uns contre les outres, c'est tout ! « clé en m a i n », moyennant fi nances évidemment, qui
C'est agaçant. permettent en quel ques bouquins de deve n i r soi- même en
CAROLE : C'est quoi le problème ? Le nouvel organ igramme, beaucoup m i eux, d'être toujours absol ument ou m ieux de
c' est ça ? sa forme et de son bonheur, d'être heureux.
HERVÉ : Mois oui . . . mois enfin . . . mois non, je sois pas, je pen­
sois qu'on était ou m o i ns une fami l l e, ou tout du moins une
équipe ! Et puis qu'il n'y avait pas de rapport de chef-subor­
donné entre nous, quoi ! Enfin, non, je sois pas !
CAROLE : C'est touchant, Hervé ! Ah o u i , je vous savais pas
Le français dans tous ses états
capable de cette j eunesse d'esprit. Comme une espèce de
naïveté d'adolescent, c'est. . .
HERVÉ : Quo i ? G Monsieur Dictionnaire, page 177
CAROLE : Oui, cette vision com munaut a i re et idéal iste des « Chatter »
rapports dans le monde du trava i l , c'est carrément dépassé PHILIPPE GuucK : Poursuivons notre captivant voyage à
mois c'est touchant, Hervé. C'est très frais. j e vous laisse travers la longue françoise et rendons grâce à monsieur
le café. D i ctionnaire qui nous tol ère dons son solon. Alors, mon­
HERVÉ : Ferme ta gueule !
sieur D i ctionnaire, le mot du jour . . . Monsieur Dictionnaire
s'est endorm i . je crois q u ' i l voulait nous parler aujourd'hui
du mot « chotter », que nous uti l isons réguli èrement dons

iii.ilfJJ
la longue françoise pour signifier que l'on s'adonne à une
conversation sur I nternet via le clavier. C'est un mot d'ori­
À la recherche du bien-être gine anglaise, le chat, qui signifie « conversation », a été
traduit dans la langue d ' I nternet.

0 Vivez nature, page 165 Mois « chotter » a été re mplacé avantageusement au Qué­
bec par le « cl avardage » ; en effet, ils essai ent d'éviter les
joURNALISTE : 30 0 0 0 visiteurs pour un de ces salons bio qui se angl i cismes, et donc on mariait les deux mots « bavardage »
multipl ient. Ces produits naturels garantis sans pesticide et « clavier » pour créer le « cl avardage ». Les Qué bécois,
ont la côte ... symboles d'une agriculture d i fférente. que nous saluons, util isent aussi « fi n de semoine » pour
VISITEUSE : C'est un régal ! désigner le « week-end » et util isent aussi le « courriel >>
Christian PERRIAT : Dons l'agriculture pacifique, on essaie en ou l i eu du « mail >>. C'est une très bonne idée de pratiquer
fait de reprendre conscience que l a nature a des lois et puis de la sorte. Nous devrions tous y réfl é c h i r et fo i re rentrer
qu'on peut se dévelop per, nourri r une population tout en ces véritables mots français dons notre langage de tous les
respectant ces lois. jours. Merci de votre . . . Merci, monsieur D i ctionnaire.
fEMME : j e vous fais goûter un petit verre de guarana, c'est un MoNSIEUR DICTIONNAIRE : Bonjour !
vaso d i latateur, ça oxygène le cerveau. P. G . : À bientôt.
Chantal MALHERBE : Par nos gestes du quotidien, on peut or­
river à moins polluer et l a consommation d'ali ments b i o l o ­ « Graisser la patte »
giques f a i t partie de c e s gestes qui v o n t foire q u e , quelque P. G . : Nous l 'écouterions pendant des heures tant i l est
part, on va avo i r des agriculteurs qui vont trava i l l er propre. passi onnant. Hélas, i l nous faudra nous co ntenter d'une
Donc on va trava i l l e r pour l'ave n i r de l a pl anète et de nos m i nute trente de sa présence. Al ors, profito ns-en tout de
enfants. suite ! . . . Bonj our, monsieur D i ctionnaire 1
jouRNALISTE : Chaussures b i o, vêtements bio, lessives bio, M.D. : Bonj our, P h i l i ppe. Bonj our.
tout un un ivers qui s'accompagne souvent de notions P. G . : Quelle est l'expression du jour ?
comme le b i e n - être ou le déve l o p pement personnel, M. D. : « Graisser la patte >> .
des voleurs devenues un véritable fi l on pour certains. P. G. : Qu'est-ce que ça veut d i re ?
En témoignent les centai nes de livres p u b l i és et dont les t i ­ M. D. : Ça veut d i re : « donner des dessous -de-table >>,
tres laissent parfo is so ngeur. « soudoyer >> . . .
2 14
P. G . : U n « pot-de-vin » . . . synonyme . . . M.D. : B i e n gras, q u ' i l s l e u r mettaient dans la main.
M.D. : Un « pot-de-vin ». O u i , c'est ça, tout ça, o u i . . . O r « la main », en a rgot, c'est l a patte.
P. G. : Alors quelle est l'origine d e cette expression, s ' i l vous P. G. : Et voilà.
plaît bien ? M. D. : Tout s i m p l e .
M.D. : Eh bien, il faut remonter à trois cents ans d'ici où se tenait P. G. : Tout simple. C' est c l a i r, c'est net, c'est précis . . . m o n -
à Paris, sur le parvis Notre-Dame, une foire aux jambons . . . sieur Dictio n n a i re . . .
P. G. : C'est cela. M.D. : De bon goût .. .
M . D. : Foire aux vendeurs de j a mbons, forcément, qui se P. G . : Cela dit, je reviens sur ce que je disais au départ,
trouvaient là tous ensemble et, pour ne pas payer trop quand j e dis qu'on écoutera it ça pendant des heures.
d ' i mpôts et de taxes, ils graissaient l a patte des inspec­ j e me suis peut- être un peu avancé. j e trouve qu'une
teurs. Donc, l ittéralement, i l s prenaient un morceau de m i nute trente, c'est ampl ement suffisant. Merci de vo­
jambon . . . tre bonne attention ! Au revoi r, monsieur D i ctionnaire, et
P. G. : B i e n gras . . . merc i !

Ill
c
0
....
a.
·�
u
Ill
c
Cf
,!:

215
,

C O R R I GES >
Page 24
Médias à la une 2 a Ce soir, j e vais au c i néma. - b Préviens-moi quand tu
seras prêt. - c Je me marie demai n . - d U n j our, j e me ma­
Pages 1 2 - 1 3
rierai. - e J e reviens, j e vais acheter du pain. - f Si tu n'es
1 u n canard - une feui l l e de chou - un hebdomada i re - u n
pas sage, tu n'auras pas de dessert.
mensuel - un périodique - un quot i d i e n - un tabloïd
3 a Qu'est-ce que tu feras quand tu auras perdu ton tra­
2 0 la une - f} le gros titre ou la manchette - e l a p hoto -
vail ? - b Quand tu voudras me parl er, je t'écoutera i . - c J e
0 la légende - €) l'article - 0 1a colonne - 0 la public ité
ne serai p a s l à quand tu rentreras. - d Tu me le d i ras quand
3 a un b i l let ou un entrefi let - b une manchette - c un
tu auras pris ta décis i o n ? - e On achètera une maison
feui l l eton
quand on aura gagné assez d'argent. - f J 'enverrai la lettre
4 a économique et sociale 1 social - b polit i que i nterna­
quand tu l'auras relue.
tionale - c économie - d médias - e sports - f culture
S i e jeu - le magazine - le reality-show - l e ta/k-show
6 1e téléspectateur : c hanger de chaîne, recevo i r, regarder,
suivre, zapper C 'est dans l'air !
l'auditeur : baisser le volume, écouter, mettre moins 1 plus
fort, recevoir, suivre Page 3 1
1 a le/la chron iqueur( -euse) , le/la correspondant(e), 1 a branché, câblé, connecté, dans le coup, en vogue,
l' envoyé(e) spécial (e) , le/la journaliste, le/la fashion, hype, in, être i n contournable, être prisé(e), être
rédacteur( -tri ee) en c hef, le reporter tendan ce, trendy, avo i r son heure de gloire, être dans l ' a i r
b l'ani mateur( -triee), le/la chroniqueur( -euse), le/la du temps
correspondant(e), l'envoyé (e) spécial (e), le/la journa­ b déconnecté, démodé, désuet, obsolète, out, p l ouc,
liste, le présentateur( -triee), le/la producteur( -triee), le ri ngard 1 ri ngue, ça craint
reporter c être un basique, être un classi q ue, être i ndémodable
c l'ani moteur( -triee), le/la chron iqueur( -euse), le/la 2 a le couturier 1 le grand couturi er, le créateur 1 la créa­
correspondant (e) , l'envoyé (e) spéc i a l ( e), le/la journa­ trice, le/la sty l i ste
l iste, le présentateur( -triee), le/la producteur( -triee), le b le/la p hotographe
reporter c l a fash i o n i sta, le manneq u i n , le modèle, la modeuse, le
top madel
Page 1 6 3 a amorcer, apparaître, commencer, créer, déclench er,
2 a L' idée d'un accès progressif à l a c ulture a été aban­ démarrer, i ntrodu i re, inventer
donnée. - b I l est admis qu'une nourriture ou qu'un air b adapter, adopter, s'approprier, carton ner, diffuser,
viciés puissent être néfastes au corps. - c Le succès de enva h i r, s'impl anter, infl uencer, pléb isciter, se répandre
Plus belle la vie est attribué à plusieurs facteurs. - d La c se démoder, passer de mode, j eter aux orties, tom ber aux

question se pose. - e Des intervi ews de j oueurs sont diffu­ oubliettes


sées à longueur d'année. - f I l ne sera pas possi b l e 1 Il sera
i m poss i b l e de se passer de la presse écrite. Pages 34-35
3 a Deux p i rates ont été arrêtés. - b U n grand patron a été 1 Le passé simple exprime un fait passé sans lien avec le
assassiné. - c Le Prix Nobel de médec ine a été remis à trois présent. I l peut être remplacé par le passé com posé.
Américains. - d Une soixantaine d'organisations sont/ont a être - b couper - c avo i r - d c l i gnoter
été/vont être consultées sur le changement de statuts de 2 a C'était, à l'encoignure de la rue de l a M i chodi ère et de
la Poste. - e Une campagne pour rappeler le danger des l a rue N euve- Saint-Augustin, un magasin de nouveautés
drogues aux j eunes a été/estiva être lancée. -f Par qui a dont les étalages éclataient en notes vives, dans la douce
été tué le photoreporter Christian Poveda ? et pâle journée d'octobre. Huit heures sonnaient à Saint­
Roch, i l n'y avait sur les trottoirs que le Paris matinal, les
Page 20 employés fi l ant à leurs bureaux et les ménagères courant
1 1 Elle a chuchoté 1 susurré 1 murmuré qu'elle m'aimait. - 2 les boutiques. Devant l a porte, deux commis, montés sur
Elle a assuré qu'elle m'aimait. - 3 I l a répété qu'il m'ai mait. une échelle double, finissaient de pendre des lai nages,
- 4 Elle m'a demandé 1 a voulu savoir si je l'aimais. - 5 Elle tandis q ue, dans une vitrine de la rue Neuve-Saint-Augus ­
m'a supplié 1 m'a demandé de l'ai mer. - 6 I l a bégayé qu'il tin, un autre commis, agenou i l l é et le dos tourné, plissait
m'aimait. - 7 Elle a crié 1 hurlé 1 gueulé qu'elle m'aimait. - délicatement une p i èce de soie bleue. Le magasi n , vide
8 Elle a reconnu 1 admis 1 avoué qu'e l l e m'aimait. encore de c l i entes, et où le personnel arrivait à peine,
2 Proposition de dialogue : bourdonnait à l ' i ntérieur comme une ruche qui s'éve i l le.
- Tu as entendu le discours du prési dent h i er à la télé ? - Fi chtre ! dit Jean, Ça enfonce Valognes ... Le tien n'était
- N on, pourquoi ? pas si beau.
- I l a fait al lusion à une possible sup pression de la publ i - Denise hocha l a tête. Elle avait passé deux ans là- bas,
cité sur l e s chaînes d u service public. chez Cornai lie, le premier marchand de nouveautés de la
- Pfft ! C'est du baratin, j ' en suis sûr. v i l l e ; et ce magasin, rencontré brusquement, cette maison
3 a bavard (e), la pipelette, le moulin à paroles, être ba­ énorme pour e l l e, lui gonflait le cœur, la retenait, émue,
vard comme une pie i ntéressée, oublieuse du reste. Dans le pan coupé don­
b l' orateur/l'oratrice, le beau parl eur, avo i r du bagout n ant sur la p l ace G a i l lon, l a haute porte, toute en glace,

216
montait j usqu'à l' entresol, au m i l i e u d'une compl i cation 2 a brièvement, en un c l i n d ' œ i l , en un rien de temps, un
d'ornements, chargés de dorures. Deux figures al légo­ i nstant, un moment,
riques, deux femmes riantes, la gorge nue et renversée, b continuell ement, longtem ps, sans arrêt, un certain
déroulaient l'enseigne : Au Bonheur des Dames. temps, depuis belle lurette, depuis l a nuit des temps
Émile Zot.<, Au Bonheur des Dames, 1883. 3 a tout de suite - b dès qu' - c i mmédiatement - d Tout à
b - Fi chtre ! a dit jean. Ça enfonce Valognes . . . Le tien coup
n'était pas si beau. 4 l ia répétiti on - 2 le rythme - 3 le ryth me - 4 1e rythme
Denise a hoché la tête.
3 Gabrielle Chanel est née 1 naquit le 19 août 1 8 8 3 à Sau­ Page 42
mur. À la mort de sa mère, elle a été 1 fut abandonnée par 1 Ce sont des pronoms relatifs (si mp les ou composés) .
son père et pl acée dans un orp h e l i n at. 2 Voi r le Mémento grammatical, page 1 9 0 .
À 2 0 ans, Chanel est devenue 1 devint chanteuse de « ca­ 3 a j ' a i déjeuné dans u n restaurant q u i est branché e t o ù i l
fés -concerts » à Vi chy, où e l l e a rencontré 1 rencontra son faut être vu.
premier protecteur, Étienne Balson, qui l'a initiée 1 l ' i nitia b Anna Gavai da est un écriva i n qui n'a pas écrit beaucoup
à la vie mondaine et a financé 1 finança ses premières de l ivres mais dont le monde entier a entendu parler.
créations. c Bienvenue à Bobo/and est une bande dessinée dont les
En 1 9 1 5 , Coco a ouvert 1 ouvrit sa m a i son de couture à auteurs sont Dupuy et Berberian et dans laquelle on se
B i a rritz. moque des bobos.
En vi ngt ans, e l l e a i m posé 1 i m posa le pantalon, le b ijou d Le Saint-jérôme est un restaurant dont l 'activité princi ­
fantaisie, le tweed, la petite robe n o i re ... Elle a été 1 fut pale est l e bar et où o n peut manger des tapas.
aussi la première créatrice de mode à avoir donné nais­ e I l y a quelques grands chefs chez qui 1 chez lesque ls ont
sance à un parfum et à une 1 igne de produits de beauté. peut savourer des hamburgers qui sont francisés.
Mais l a Seconde Guerre Mondiale a m arqué 1 m arqua le dé­ f Cette année les grands couturiers ont sorti des chaussures
c l i n de l a maison, q u i , en 1 9 3 9 , a fermé 1 ferma ses portes. à talons qui sont très hauts et à cause desquels les manne­
En 1 944, Mademoise l l e s'est e x i l ée 1 s'exila en Suisse. quins sont tombés sur les podiums pendant les défilés.
À son retour, elle a découvert 1 découvrit une France pas­ 4 a dont ; que - b qu' - c dans laquelle - d auquel - e par
s i onnée par le « New Look » de Christian D ior, une mode à qui - f qui ; dont
l 'o p posé de la sobri été féminine Chanel .
En 1 9 54, la Maison de Couture a ouvert 1 ouvrit à nouveau
ses portes. Les codes de la maison Chanel se sont affi -
nés 1 s'affinèrent avec le sac matelassé dans sa version Les arts en perspective
"'
défin itive, le sac surpiqué à chaînes dorées et les sandales 'CU
laO
à bout noir. Page 48 ·a:
1 Arts plastiques : l a pei nture, l a scul pture ; arts visuels : la ..
Le 1 0 janvier 1 9 7 1 , Coco Chanel est décédée 1 décéda alors 0
que, le lendemain, sa derni ère collection couture a été photographie, le cinéma. '-'
présentée 1 fut présentée et a rem p o rté 1 remporta les 2 a l 'arti ste, le collectio nneur, le com missaire- priseur, le
louanges de la critique. conservateur, le galeriste, le maître, le mécène, le pei ntre,
le modèle.
Pages 38- 39, Échauffement et entraînement b l'acteur/l 'actrice, le critique, le producteur, le réal isa­
1 a il y a quatre ans ; aujourd'hui - b jadi s - c pour la pre­ teur.
m i è re fo is en 1 9 6 1 ; onze ans avant q ue - d De nos j ours ; 3 Le conservateur, le galeriste, le commi ssaire-priseur,
un peu trop longtemps ; e désormais - f N aguère - g avant le collecti onneur d'art, le producteur.
d' ; d'abord - h pendant p l usi eurs saisons - i Depuis belle 4 a l'atel i er, le cabi net d'architectes, le studio
lurette b la galerie, le musée, la salle des ventes, le cinéma
2 a À ce jou r - b actue l l ement - c en ce moment - 5 a le navet - b la croûte
d Auj ourd'hui - e à jamais - f Une fois - g Maintenant 6 le croquis, l 'esquisse, l'ébauche
3 a parler - b a cessé - c dises - d sera - e fin isses ­ 7 bâtir, concevoi r, construire, créer, dessiner
f a i l le ; sorte 8 coll ectionner, conserver, exposer
4 a Au moment où 1 Lorsqu' 1 Quand i 1 est arrivé, tout le 9 poser pour (le peintre, le scul pteur, le photographe)
monde s'est tu. - b I l s ont souri au même moment 1 en 1 0 a l'exposition (tempora i re, permanente), la rétrospec­
même temps 1 si multanément. - c Au moment de part i r, je tive, la vente aux enchères, le vernissage
m'en suis souvenu. - d I l est arrivé au cours de 1 pendant b la première, le tournage, la rétrospective
la nuit. 1 1 a les personnages/les protagonistes
5 À l 'origine, Christian Lacroix éta it h i storien d'artjusqu'à b l a distri bution - l e rôle principal/le premier rôle ­
ce qu'i l rencontre jean-jacques Pi cart, attaché de presse le second rôle - unanime
pour de nom breuses maisons de luxe comme Hermès et
jean Patou, chez qui il trava i l l e dès 1 à partir de 1 9 8 1 . En Pages 5 2 - 53
1 987, i l ouvre sa propre maison de couture et organise 2 a remarquée - b choisi - c lavé - d écrite - e couru ;
son prem ier défi lé de haute couture. Dès 1 9 8 8 , il lance embrassés - f répondu - g vue ; offerte.
une coll ection de prêt-à- porter de luxe. Finalement, en 3 La Liberté guidant le peuple, d'Eugène Delacroix
mai 2009, la maison Ch ristian Lacro i x , victime de l a crise La toi le, réal i sée en 1 8 3 0 , n'a rejoint le musée du Louvre
fi nanci ère, se décl are en cessation de paiement. qu'en 1 8 7 4, après tout un parcours qui l'a tenu éloignée du
public, en raison de son contenu révo l utionnaire.
Pages 38-39, exercices des listes L'œuvre représente une scène de l ' i nsurrecti o n qui, en
1 a moments - b époque - c temps - d i nstant juil let 1 8 3 0 , a mis fi n à la pol itique i m posée par Charles X.
217
Elle est considérée par la critique comme une des premières Expressions négatives pour le jeu des acteurs :
compositions pol itiques de l'histoire de la pei nture moderne. j ouer comme un pied (fam.)l surjouer
E l l e a été exécutée l'année même des événements de j u i l let ne pas atteindre l'excellence
et acq uise par le Musée royal en 1 8 3 1 : Louis P h i l i ppe n'a ne pas être créd i b l e
pas eu le courage de l'exposer et l'a fait placer au musée ne p a s s'i nvest i r d a n s son rôle
du Luxembourg. Expressions positives pour la mise en scène :
4 a Ayant fourni, participe com posé - b souhaitant = qui une m i se en scène spectacu l a i re
souhaitent, participe présent - c réchauffant = qui ré­ humbl ement magn ifique
chauffait, part i c i p e présent - d perturbant, adj ectif verbal Expressions positives pour le jeu des acteurs :
- e insistant, adj ectif verbal faire quelque chose avec j ustesse
5 a équivalentes - b glaçant - c co rrespondante ­ i ncarner quelqu'un avec intensité
d comprenant - e excell ents - f concernant tourner une scène ô combien saisissante
une actrice splendide
Pages 56-57
1 a Yo lande Moreau incarne cette fem m e avec tellement Pages 60-61
d'intensité qu'e l l e nous donne envie de m i eux découvrir 2 a B i en que - b O r - c Aiors que - d Toutefo i s - e En revan­
son œuvre. che - f même si
b En ce début du xx• siècle, l a domestique touche au p l us 3 a soit parti - b supplie 1 suppliait - c sache - d annonce
grand dénuement - un état de v i e que Yolande Moreau 1 a annoncé - e faisait - f soit
personnifie avec justesse. 4 a tout de même 1 quand même - b pourtant - c tout de
c O n a souvent traité Picasso de destructeur de formes. même 1 quand même - d Au l i eu de - e n'empêche que -
d Picasso et les maÎtres, une exposition qui retrace toute f J'ai beau - g bien que - h ma lgré tout - i contrai rement à
l ' h i stoire de la pei nture grâce à un géant de l'art, Picasso. 5 Exemples de réponse possible :
e Dans les films d' aventures actuels, s'ils ne tiennent a Le ciel a beau être tout b l eu, i l va pl euvo i r.
pas le rôle principal, les acteurs, même honorables, ne b Le chien aboie, tandis que le chat m i aule.
s'investissent souvent qu'à moitié, et aucun n'atteint c C'est une ville très polluée, pourtant j e m'y sens bien.
l'excellence. d I l a l ' a i r sympathique, cependant i l ne l'est pas.
2 Les appréciations étant subjectives, les réponses sont e Je ne parviens pas à m'endorm i r al ors que j e suis fatiguée.
donc variables et il est toujours possible de donner f I l n'a rien fai t de sa vie, or il avait de l'or dans les mains.
plusieurs réponses (l'actrice Audrey Toutou peut être mer­ g J e ne viendrais pas même si tu i n s i stais.
veilleuse, splendide.. . ) .
a la dernière BD de Catel : terri b l e - b Le Louvre : enchan­
teur - c l'œuvre de Léonard de Vinci : remarquab l e - d un
tag de Taki 1 8 3 : terri b l e - e le dernier fi l m de Luc Besson : Les nouveaux voyageurs
mortel - f les grandes eaux de Versailles : magn ifi ques -
g les quais de la Seine : splendi des - h le viaduc de M i l l au : Page 66, exercices des listes
inoubliab l e - i la nuit des Musées : originale - j les h o s p i ­ 1 a chez l'hab itant, la cro i s i ère, la cure, la location
c e s de Beaune : merve i l l eux b l e ci rcuit, le tourisme vert, l 'écotourisme, l e tourisme
3 Même remarque que pour l 'activité 2 . durable, le tourisme s o l i da i re, la croisière, l ' excursion, la
a les colonnes de Buren : décevantes - b Les Bronzés 3 : nul randonnée, le voyage organ i sé .
- c le Centre Pomp idou : affreux - d une exposition de corps 2 a chez l'hab itant, la location, la réservation, régler (le
humains de Gunther Von Hagens : monstrueuse - e la chaîne règlement), la réduction (pour les étudiants, les seniors, les
MTV : vulgaire - f une toi l e bl anche : une i mposture - g jeunes mariés), l ' office de tourisme, le syndicat d ' i n i tiative.
L'Urinoir de Marcel Duchamp : scandaleux - h le vil lage des b l e ci rcuit, la croisi ère, la cure, l 'excursion, le groupe, le
Baux de Provence : décevant - i le c h i en rose de Jeff Koons : v i l lage-vacances, le voyage (organisé), la réservation, le
kitch - j la nouvelle cité de la Mode et du Design : horrib l e règl ement, l 'agence de voyages, l a brochure, le catal ogue,
4 1 C'est terri b l e ( i ntonation descendante) : appréciation le dép l i ant, le forfait, régler (le règl ement) , le rembour­
négative sement, l a réduction (pour les étudiants, les seni ors,
2 C'est mortel ! (intonation montante) : appréciation positive les j eunes mariés), l a prestation, l 'agent de voyages,
3 C' est i m press ion nant ! ( i ntonation montante) : appré­ l ' accompagnateur(-trice), le 1 la guide, l ' i nterprète,
ciation positive l 'offi ce de tourisme, le syndicat d ' i n itiative, le tour-opé­
4 C ' est pittoresque ( i ntonation descendante) : a p p ré c i a ­ rateur, le 1 la voyagiste.
t i o n négative 3 a Pour une escapade : un sac à m a i n, un bagage à main,
5 C'est kitsch ( i ntonation montante) : appréciation positive un sac à dos, un sac de voyage.
6 C'est pas mal, bof ( i ntonation descendante) : apprécia­ Pour un séjour d'une semaine : un sac à m a i n , un sac à dos,
tion négative un sac de voyage, une valise.
7 C'est typi que (intonation descendante) : appréc iation Pour un long séjour : un sac à main, une mal le, un sac à
négative dos, un sac de voyage, une valise.
8 C'est original ! (i ntonation descendante) : appréciation b Pour un séjour à l ' h ôtel : le cadre, l a capac ité d' accue i l ,
négative la dem i - pension, l e s équi pements, l ' établ issement, haut
5 Expressions négatives pour la mise en scène : de gamme, l'hébergement, les i nstal lations, la nourriture,
être à l'eau de rose l a nuitée, passer l a nuit, l a pension complète, le petit­
un bide déjeuner, rester deux nuits, séj ourner.
un navet (fam.) Pour un séjour chez des amis : la nourriture, passer la nuit,
un fi l m de série B le petit-déj euner, rester deux nuits.
218
Pour un pèlerinage : la capacité d' accue i l , l ' hébergement, d Il ne rencontre jamais personne lors de ses voyages à
l ' iti néraire, la nourriture, la nuitée, passer la nuit, le cause de sa mal adresse.
petit-déjeuner, le refuge, le transfert. e L' euro a progressé car l e dollar a chuté.
4 a L'écotourisme : le tourisme vert, le tourisme durable, la
randonnée, le guide, le sac à dos, le campi ng, le refuge. Page 79
b Le tourisme de luxe : la cham bre d' hôtes, haut de gam­ 2 a Il faut faire 1 Fa ites 1 Vous devriez faire la l i ste des
me, l 'hôtel de luxe, l ' hôtel 4 étoiles, l a cure, la crois ière, vacci nations. Renseignez-vous sur le système de protec­
l ' agence de voyages, la malle, la val ise, la haute saison, le tion sociale à l ' étranger, sur les assurances . . .
cadre, la villa. b L a veille du départ, mangez léger, évitez les excitants et
c Le tourisme bon marché : le tourisme de masse, loger a l l ez vous coucher de bonne heure. Une fois à bord, res p i ­
chez l ' habitant, le tour-opérateur, le sac à dos, la basse r e z à fond et relaxez-vous, tout va bien se passer !
saison, le refuge, bourl inguer, un routard, la réduction. c Vous devriez choisir votre si ège dès l 'achat du b i l l et.
5 a Faire de l a natation, faire de l a randonnée, faire la I l vaut m i eux priv i l égier le couloir ou les issues de secours
si este, lézarder, nager, se détendre, se promener, visiter pour pouvo i r al longer vos jambes. À votre place, j ' opterais
des sites. pour une place au centre de l ' appare i l .
b Bronzer, fa i re la fête, faire de la natation, fa i re du ski, d I l faudrait prévoir un tee- s h i rt de rechange, un k i t den­
fa i re la si este, lézarder, nager, se détendre, se promener, taire, des boules Qui ès, un m asque et des chaussettes de
visiter des sites. contention.
c Bourlinguer, bronzer, faire de la natation, faire de la randon­ e Il vaut m i eux boire beaucoup d'eau. Évitez les boissons
née, faire la sieste, lézarder, nager, se détendre, se promener. gazeuses, l 'alcool et le café.
f J e vous conseille d ' emporter un guide bien référencé,
Page 66, activité avec les adresses des sites et les moyens de transports.
a sacs à dos - b Routard - c vacances - d escapade ­ Louez les services d'une agence locale qui propose des
e estival - f baroudeurs - g hébergement - h camper ­ c i rcuits de visites.
i congés - j camping - k chamb re d' hôtel - 1 voyages g Vous devriez prévoir un pull chaud et des vêtements
organ isés - m repos - n avons loué amples.
h Si le mal des transports vous paralyse, il est poss i b l e de
Page 70, exercices des listes se faire prescri re un traitement homéopathi que par votre
1 L' arrivée à l ' aéroport, le term inal, la compagnie, l'en­ médecin.
registrement, le tapis roulant, la porte d'em barquement, 3 a I l ne faut pas dépenser trop d'argent. - b Vous devriez
la salle d'em barquement, la passerelle, l 'appare i l , le être prudent dans ce pays. - c I l vaudrait mieux ne pas
p i l ote, l ' h ôtesse de l ' air 1 le steward, le si ège, attacher conduire trop vite à Rome. - d Vacc i nez-vous au préa lable.
sa cei nture, la piste, le décollage, l e vol, l ' atterrissage, le - e I l ne faut pas dorm i r en arrivant.
débarquement, le retrait des bagages. 4 a Fais gaffe à tes o bj ets de valeurs. Méfie-toi de la s a i ­
2 La cabine, la classe, le commandant de bord, le débar­ s o n d e s moussons. I l va falloir t'armer d e patience.
quement, l 'embarquement, l 'équi page, l ' escale, le gilet de b Vous devriez vous rendre sur le site passionschambresd­
sauvetage, le hublot, le passager, l a passerelle. hotes. fr. J e vous recommande l 'écotourisme. Si j'étais vous,
3 La gare, le gui chet, l ' a l ler-simple 1 l'aller- retour, le je part i rais en Suisse normande faire de la randonnée.
tarif, l a classe, le suppl ément, le b i l l et p l e i n tarif, le tarif c N'hésitez pas à mettre de la crème solaire. Vous devriez
réduit, la sal le d'attente, le compostage, le quai, l e signal absolument acheter le Guide Michelin . Prenez des vête­
d ' a la rme, la fenêtre 1 le couloir, le compartiment, la ban­ ments amples et en coton .
quette, le contrô leur, le terminus. d Tu devrais prendre des cours de français. Surtout, prends
un parapluie et des bottes en caoutchouc ! À ta place, je
Page 70, activité prendrais le train et après, j e louerais une voiture.
a b i l let - b compto i r d'enregistrement - c compagn i e -
d bagages - e convocation - f comptoir d'enregistrement
- g trajets - h vol retour
ill,ilHJ Grandeur nature
Page 75
2 a 2 ; b3 ; c l ; d7 ; e6 ; f5 ; g4 Page 85, activité
3 a Les voyageurs sont partis à l ' heure grâce à l ' i nterven­ 1 des conditions cli matiques ; écolo ; son mode de culture ;
tion rapide du transporteur. le terro i r ; l'équili bre n aturel ; en b iodynamie ; la faune et
b Le chauffeur du car a été condamné pour conduite en la flore
état d ' ivresse.
c Faute de moyens financi ers, l 'agence de voyages a dé­ Page 88
posé le b i l a n . Propositions de réponse :
d À force d ' i nsister, i l a obtenu une réduction. 1 régions septentrionales : la Picardie, le Nord-Pas-de­
e Sous prétexte que les c l i ents sont satisfaits, la direction Calais - régi ons méridionales : le Languedoc - Roussi l l on, la
de l ' hôtel ne vous dédommagera pas. Provence - régions orientales : l'Alsace, la Franche-Comté
4 a car - b Comme - c Par manque de - d en effet - e vu qu' - régions occidentales : la Bretagne, l'Aquitaine
5 a I l a été cambriolé à cause de ses longues absences. 2 Du plus grand au p l us petit : le bourg - la bourgade ­
b Elle évitait de porter son c hapeau parce qu'elle avait peu le v i l l age - l e hameau - l e l i eu-dit
du ridicule. 3 l'étang, le lac, le marécage
c Comme i l n'avait pas de g i l et de sauvetage, le navigateur 4 Par ordre décroissant : le fleuve - l a rivi ère - l e ruisseau
s'est presque noyé. - l a source

219
5 a C' est un vrai loup de mer - b prendre le l arge - c avo i r
Je mal de mer - d arriver à b o n port - e avo i r le p i ed marin
L'histoire en marche
Mini-quiz : l b ; 2c ; 3b ; 4a ; Sb ; 6a
Page 1 0 2
l a 3 ; b2 ; c4 ; d l
Page 89 , 2 a l a chevaleri e - b l 'hérétique - c l a croisade ­
1 a À l'angle de - b au sommet de - c A peu de distance du
d le vassal
- d Aux alentours de - e par endroits
3 roi, prince, duc, m arquis, comte, baron
2 a L' appartement est sens dessus dessous. - b Pi erre s :
4 l a noblesse, le clergé, le tiers état
prend pour le centre du monde. - c N ous al lons couper a
travers champs. - d I l m'a sauté dessus pour m'annoncer
Page 106
cette bonne nouvelle. - e I l s marchent dans l a rue b ras
l a 2 b 3 c4 d l
· · ·
dessus bras dessous.
2 a 1 � Pa (ais d e l'Élysée - b l' Hôtel Matignon - c l' Assem­
b l ée nationale 1 le Parlement - d le Quai d'Orsay - e Bercy
Page 92, exercice de la liste
3 a Je secret professionnel - b la l i berté d'expression -
c h i en : Je cabot, le clébard, le clebs, le corniaud ( l e
c la défense de la vie privée
bâtard), le toutou ; chat : le matou, l e m i net, le minou ;
4 abstentionnistes - voter - président - l i ste él ectorale
oiseau : la cocotte, le p i af ; cheval : l e canasson, le dada
- bullet i ns de vote - isolo i r - urne - voix - candidate ­
élections
Page 92, activités
5 a la ploutocratie - b l'anarchie - c l'aristocratie ­
1 a l 'agneau, la chèvre, le mouton - b le renard -
. d la voyoucrati e - e la démocratie - f l a tech nocratie
c la ma rmotte - d la chauve-souris, la chouette, le h 1 bou
- e la b i che, le sangl i e r, le loup, le lynx, ... 1 tous les insec­
Page 1 10
tes sauf le cafard - f vipère - g l'abe i l l e - h l a cigogne -
1 a modifié - bouleversement - a transformé - s' adapter
i la tortue - f l a carpe
- a rétabli
2 a pleurer comme un veau - b les rats quittent le navire ­
2 a e m p i rer - b le p rogrès - c régresser 1 déci i n er -
c j'ai des fourmis dans les jam bes - d ne ferait pas de mal
d dégrader 1 détériorer - e de pire en p i re
à une mouche - e a posé un lapin. .
3 a la hausse - b l'élargissement - c renforcer 1 1 ntens1fier
.
- d raccourc i r 1 d i m i nuèr
Page 93
4 peu à peu - Lentement - Souda i n - préc i p ita - brusque­
1 0 la racine - 6 la tige - e l a feui I l e - 0 l a fleur -
ment
0 Je péta le - 0 Je bouton- 0 l ' é p i n e
5 a sauter du coq à l'âne - b partir sur les chapeaux de
2 a la pâquerette - b J e trèfle - c le coquel i cot - d le colza
roues - c aller de mal en pis - d tomber en ruine ­
- e la lavande - f le nénuphar - g le m uguet - h l 'edelweiss
e changer de décor
- i le géranium
3 a un peuplier - b un sap i n - c un bouleau - d un saule
Page 1 1 1
p l eureur - e un chêne - f un pom m i e r
1 a est devenu rich e - b est devenue célèbre - c l ' a rendue
triste - d ont rendu nerveux - e est devenue compli quée
Pages 96-97
1 a Je = grim per, leur = à Pol l ux et Ph i l idor, y = dans les
Pages 1 14 - 1 1 5
arbres - b l a = l ' h i stoire, leur = à Anto n i n et Lu an - c m' = à
1 a résulte - b d'où - c pour qu'
moi, en = de tuli pes - d lui = pour Lucie, en = le riz complet
2 a un effet positif sur (nom) - b a entraîné (verbe) -
- e m' = m o i - même, y = au jardi nage -
c si frivole qu' (conjonction + adjectif + proposition) -
f l a = la pelouse, lui = à Claire - g l' = David, h le = le rosier
d tant et si bien qu' (conjonction + proposition) - e trop
- i me = à moi Peter, te = à toi Peter, le = le Mont- Blanc
d(e) . . . pour qu' (conj onction + proposition au subj . ) -f de
2 a COl -COD, COD-COl (avec lui et leur) , combinaisons
manière à (conjonction + i nfi n itif) - g du coup (conjonc­
avecy et en (y et en le p l us près du verbe) vo i r p. 1 9 1 ;
tion + proposition, familier) - h ainsi (conjonction +
b à l ' i mpératif affi rmatif : les pronoms suivent le verbe
propos ition + inversion)
(avec des traits d'union) ; à l ' i mpératif négatif : les p ro­
3 a4 ; b2 ; c7 ; d l ; eS ; f3 ; g6
noms sont p lacés avant le verbe ; c Quand le premier verbe
4 a a perm is - b a provoq ué - c ont produit - d a suscité
est laisser, faire ou voir (c'est - à - d i re un verbe de perce � ­
5 Emploi de l ' i ndicatif : a, d (conséquence réelle)
tion), il faut mettre les pronoms avant le verbe conJugue.
Emploi du subjonctif : b, c (conséquence voulue)
Dans tous les autres cas, il faut mettre les pronoms avant
6 Propositions de réponse :
l ' i nfi nitif (par exemple : au futur proche).
, a Ségolène, Marti ne et Él isabeth votent à gauche, voilà
3 a I l y va. - b Je l u 1 en apporte. - c Donnez - rn en tro1s 1. -

. pourquoi Roselyne, qui vote à droite, se sent rejetée.


d Je veux en faire à la montagn e. ou je veux y fa 1re du velo.
b Les universitaires et les enseignants de la Sorbonne
- e Nous lui en offrons un. - f Ne lui en parlez pas. ­
ont fait la grève de sorte que les examens fi naux ont été
g Nous l'entendons hurler.
annulés.
4 a Non, je ne m'en sers pas. - b Non, je ne les regarde pas
c Aline Jupette était si impopulaire qu'el le a dû démissionner.
passer. - c Non, j e ne le lui ai pas dit. - d Non, nous ne leur
d Napoléon est arrivé en retard sur le champ de batai lle ;
en avons pas donné.
en conséquence, i l a perdu la guerre.
5 a Donnez - l a - moi ! - b Achète- l e - l u i ! - c N e leur en
e Le couperet de la gui l lotine éta it mal aiguisé à tel point
donne pas ! - d N e l'avalez pas ! - e Expl i q uez- l e - l u i !
que la tête n'a pas pu être coupée.

2 20
2 a indicatif : si multanéité - b i n fi n itif : but - c infinitif :
antériorité - d subjonctif : sentiment - e i n d i catif : cause
j e l'aime, un peu, beaucoup . . . - f i n fi n itif : postériorité - g subjonctif : condition -
h subjonctif : concess i o n - i i n d i catif : postériorité -
Page 120 j infin itif : but
1 a l'angoisse - b l a frayeur - c la p a n i q ue - d l a terreur ­ 3 a reçoive - b soient - c a rencontré - d convien ne -
e le trac e ravisse - f dit - g ait eu - h a fi n i - i est i nvité - j dise
2 a la douleur - b la mélancol ie - c le chagrin - d le déses­ 4 a Prenons le thé j usqu'à ce qu'i l/elle a rrive. - b Vous
po i r - e le cafard ferez tout pour qu'i l/elle soit heureux( - euse) . - c N e les
3 a joyeux - b heureuse - c gai - d contente dérangez pas pendant qu'ils trava i l l e nt. - d Elle reste
lucide malgré qu'elle ait réus s i . - e Vous devez patienter
Page 1 2 1 en attendant qu'i l/elle réponde. - f I l est craint parce q u ' i l
1 Propositions de réponse : a être h eureux - b avo i r peur, e s t agressif. - g J e ne l ' a i p a s revu d e p u i s qu'il e s t rentré.
craindre - c avoir confiance, se confier - d avoir des - h Delphine est tombée amoureuse lorsq u'elle séj ournait
remords, regretter - e avoir honte, être honteux - f être à Rhodes.
curieux - g avo i r du c hagri n, être chagriné - h être indif­ 5 Propositions de réponse :
férent a O rganisez une belle fête de fiançai l les afin que ce jour
2 Propositions de réponse : l i a j oi e - 2 la contrariété - reste gravé dans vos mémoires.
3 l'em barras, la gêne - 4 la colère - 5 l'angoisse, l ' i nquié­ b J'ai pris la décision de me remarier quoique mes enfants
tude - 6 1 a surpri se, l 'étonnement - 7 1 e regret - 8 1a peine s'y opposent.
- 9 l'étonnement, l ' e m ba rras - 10 l a joie c Soyez plus fermes avec vos enfants de façon qu'ils vous

respectent.
Page 124 d Nous commencerons le dîner d'anniversaire dès que
1 a J e ne crois pas - b J e crois - c Je ne crois pas - d J e crois Yan nick sera arrivé.
2 a un léger doute - b la certitude - c la certitude - e Il se dissimule de crai nte que la professeur le remarque.
d un léger doute f Nous nous pacserons une fois que nous aurons pris la
3 a la p robabi l ité - b la probab i l ité - c la poss i b i l ité ­ décision de vivre ensemble.
d l ' i mposs i b i l ité - e l a probabi l ité - f la poss i b i l ité ­ g Nous nous ai merons tant que rien ne nous séparera.
g la réa l ité - h la réa lité h Jean- François pourra vous accompagner à moins q u ' i l ne
travai l l e ce jour-là.
Page 1 2 5
Ill
l a i nd i catif : o p i n ion - b indicatif : certitude - c subjonc­ 'ILl
tao
tif : doute - d subjonctif : poss i b i l ité - e i n d i catif : proba­
b i 1 ité - f subjonctif : sentiment - g subjonctif : volonté
111.11@:1 Ressources humaines 0
·a:
...

2 a q u ' i l viendra - b q u ' i l vienne - c q u ' i l vi endra - d qu'il u


Page 138
vienne - e qu'il viendra - f q u ' i l vienne
l ia formation continue, la formation professionnelle, (se)
3 a sont - b vienne - c puisse - d ne croie pas - e es ­
former, se recycler
f fassent - g collectionnez - h êtes - i ne sait pas -
2 a l'embauche, embaucher, engager, l ' offre d'emplo i , le
j con naisse
recrutement, recruter, la sélection, sél ectionner
b l e/la cand idat(e) , chercher un e m p l o i , le chômage, être
Page 1 28, exercices des listes
au chômage, le/la chômeur( - euse) , l'expérience profes­
1 Propositions de réponse : l'amour : att i rant(e), le coup
sionnel le, poser sa candidature à, postuler, solli citer un
de foudre, fou (fo l l e) d'amour, l ' i nfidél ité, la jalousie, la
emploi
passi on, le plaisir, romantique, l a séduction, la sensua­
c l'agence d ' i ntérim, le cabi net de recrutement, le/la
l ité ; l'amitié : l'attachement, la fidél ité ; pour les deux :
candidat(e), la candidature, le curri culum vit;e 1 le CV,
l'affection, la tendresse
l'entretien d'embauche, le Pôle e mp l o i , la recommanda­
2 1 e charmeur (la charmeuse), le Don Juan, le dragueur (la
tion
d ragueuse) , le tombeur
3 a le boss, le cadre, le chef d'entreprise, le/la chef de
3 mari age et pacs : com pagnon/compagne, conjoi nt!
service, le/la d i recteur(-trice) , l e/la DRH, l'employeur, le
conj o i nte - mari age : époux/épouse - pacs : pacsé/pacsée
gérant, le/la patron (ne), le PDG, le/la responsable
- partena i re (pour toutes sortes d'union)
b l ' i ntéri maire, le/la saisonnier( -ière), le/la vacataire
4 Réponse libre.
4 un petit boulot, un job
5 la fonction, le poste
Page 128, activité
6 a le congé, le congé maladie, le congé parental 1 mater­
coup de foudre ; fou d'amour ; maît resse ; époux ; coureur ;
nité 1 patern ité, les congés payés, la pause, la RIT, fa i re
passionnés ; jal ousie ; Amant romantique ; un baise r ; se
le pont
fréquentaient ; s'étaient séparés ; étrei ntes ; se réconc i l i è ­
b l'avancement, monter en grade, la promotion
rent ; d e s caresses
7 a Le salaire net est celui que le salarié touche ; le salaire
brut est celui que l'employeur paie 1 verse.
Pages 132-133
b Je n'ai mal heureusement pas de treizième mois. Mon
1 La p hrase d est différente : e l l e es t construite avec u n
entreprise ne donne qu'une prime de fin d'année.
infin itif.
cJe trouve inadmissible que les patrons partent avec des
parachutes dorés alors q u ' i l s n'ont jamais payé leurs em­
p l oyés plus que le SMIC !

22 1
8 Cuits : l ' a rt i chaut, l a betterave, la carotte, le champignon,
le chou, la courgette, l 'endive, les épi nards, le fenoui l, les
s ., o P haricots, le n avet, l ' o ignon, le poi reau, les petits pois, le
AU PLAN SOCIAL PRÉVU PAR LA DI RECTION 1 poivron, l a pomme de terre.
Après l'échec des négociations avec la direction, la CFDT, b Épluchés : l ' asperge, l ' aubergi ne, l 'avocat, la betterave,
le syndicat majoritaire de l'entreprise, a voté la grève la carotte, le chou, le concombre, la courgette, l ' endive, le
SYNDIQUÉS OU PAS, navet, l ' oignon, le poireau, le poivron, la pomme de terre,
LU NDI PROCHAIN TOUS GRÉVISTES ! la tomate.
Non épluchés : l ' arti chaut, le céleri, le champ ignon, le
Rendez-vous à 8 heures
chou, le cornichon, l ' endive, les épi nards, le fenouil, les
devant le piquet de grève haricots, les petits pois, le poivron, le radis, les sal ades
Syndicalement. (le cresson, la frisée, la l aitue, la mâche, le mesclun, la
scaro le), la tomate.
9 être à la 1 en retraite, le l i cenciem ent, licenci er, mettre 2 a L'abricot, le brugnon, la cerise, la datte, la mangue, la
à la porte, renvoyer, la préretraite, la retraite, partir à la 1 mirabelle, la nectarine, la pêche, la prune.
en retraite, prendre sa retraite b Le c itron, la mandarine, le melon, le pamplemousse, la
pastèque, l a pomme, la poire, le raisin.
Page 142, activité 3 Réponse libre.
1 a un sondage - b les trois quarts - c un q uart - d la m o i ­ 4 Liquide : l ' huile (d'ol ive, de noix, de sésame), la mayon­
tié - e Une majorité - f moins d ' - g une faible m i norité - naise, l a moutarde, la van i l l e et le vinaigre.
h la pl upart Frais : l ' a i l , l ' aneth, le basi lic, le gingem bre, l ' o ignon, le
pers i l , le pi ment, le thym
Page 146 Secs (en grai ns, hachés ou en poudre) : l ' a i l , l'aneth, le
1 a contraste avec - b équival entes - c de moins en moins basilic, l a cannel le, le curry, le gingembre, la moutarde,
de ; de plus en p l us de - d identique à - e Au regard du ­ le paprika, le pers i l , le pi ment, le poivre, le sel, le thym, la
f Autant ; autant van i l l e
2 a une p i e - b l e loup blanc - c un vrai requin - d une 5 a le lait, le beurre - b le yaourt, le fromage blanc, le petit
carpe - e des sardines - f une mule - g une foui ne suisse - c le beurre - d le l ait, le beurre, le yaourt, le fro­
3 1 s i m i l itude - 2 différence - 3 simi litude - 4 différence - mage blanc - e le beurre, la crème fraîche, le lait, le yaourt
5 différence - 6 s i m i l itude 6 En Afrique : le sésame.
En. Amérique du Nord : l 'avoine, le b l é, le maïs, le seigle.
Page 150 En Amérique du Sud : le qui noa, le maïs.
2 a adjectif verbal : i l qualifie le nom (Thierry) - b déva ­ En As ie : le riz, le sésame, le blé, le soja.
lorisant = adjectif verbal : i l qualifie le nom (ce regard) ; En Europe : l'avoine, le blé, l ' o rge, le seigle, l' épeautre.
étant = part i c i pe présent : exprime l a cause - c en se En Océan i e : le riz.
rabattant = gérondif : exprime la s i multanéité ; en col­
lectionnant = gérondif : exprime la m a n i ère - d participe Page 160, La cuisine
présent : é q u ivalent à qui + concernent 1 a2 ; b 2 ; cS ; d l ; e l ; f5 ; g3 ; h l ; i 3 ; j4
3 a je ne peux pas l i re et écouter de la musique en même 2 1 Appréciation négative (être amer) - 2 Appréciation
temps. positive (a voir bon goût) - 3 Appréciation positive (être
b O n a p l us de temps pour les loisirs quand on travai l l e exquis) - 4 Appréc iation positive (être succulent) -
3 5 heures p a r semaine. 5 Appréciation négative (être pourri) - 6 Appréc iation
c Si vous étiez parti plus tard hier s o i r, vous auriez fini positive (être vraiment copieux) - 7 Appréciation négative
votre trava i l . (a voir l'air dégueulasse) - 8 Appréciation négative (sem­
d Vous n' aurez p a s nécessairement d'augmentation parce bler fade) - 9 Appréc iation négative (être lourd à digérer)
que vous faites du zèle. - 10 Appréciation négative (rater) - 1 1 Appréciation
e Mon patron m'a renvoyé en même temps qu'il m'expl i ­ négative (ne pas être terrible) - 1 2 Appréciation négative
quait q u e je n'étais p a s assez productif. (être vert) - 1 3 Appréciation positive (être savoureux) -
4 a espérant - b équivalents - c Reconnaissant ­ 14 Appréciation négative (ne pas a voir de goût) -
d en travail l ant - e ayant 15 Appréciation négative (brûler)
5 a fatiguant (adjectif) - b exce l l ant (forme verbale) -
c convaincant (adjectif) - d divergeant (forme verbale) ­ Page 160, La quantité
e Adhérant (forme verbale) 1 D i x centil itres d'eau, deux cents gram mes de fari ne, un
k i l o d'oranges, un l itre de lait, une l i vre de beurre, une
boîte de thon, un bouq uet de pers i l , une branche de
romarin, un brin de laurier, une c u i l l ère à café de sel, une
cuil lère à dessert de sucre, une c u i l l ère à soupe de
vinaigre, une douzaine d 'œufs, des feuilles de menthe, une
À la recherche du bien -être gousse de vanille, vi ngt gouttes de fleur d'o ranger, un
grain de riz, une louche de soupe, des mi ettes de pain, un
Pages 1 5 6 - 1 57 morceau de gingembre, une part de tarte, une p i n cée de
1 a Crus : l'avocat, la carotte, le céleri, le champignon, le sel, une poignée de no isettes, une poi nte de pi ment, une
chou, le concombre, le corn ichon, la courgette, l ' endive, les rondelle de saucisson, un sachet de thé, une tasse d'eau,
épinards, l'oignon, le poivron, le radis, les salades (le cres­ une tête d'ail, une tige de rhubarbe, une tranche de
son, la frisée, la laitue, la mâche, le mesclun, la scarole). jambon, un verre de vin, un zeste de citron.

222
2 1 un peu (un brin de) - 2 beaucoup (une grosse part) - tout au pied de l a lettre - c je suis au bout du rouleau ­
3 un peu (trois fois rien) - 4 un peu (presque pas de) - d a fait couler beaucoup d'encre - e Ne cherche pas m i d i à
5 beaucoup (un tas de) - 6 beaucoup (pas mal de) - q uatorze heures !
7 beaucoup (un grand nombre de) - 8 un peu (à peine) - 6 a Dorm i r - b Se prendre pour quelqu'un de très important
9 un peu (quelques miettes) - 10 un peu (juste une cuillère - c Avo i r des difficultés à subve n i r à ses beso i n s -
à café de) - 1 1 un peu (sons excès) - 1 2 beaucoup d Se contenter d'un premier succès
(substantiel) - 13 un peu (quelques) - 14 beaucoup
(foule) - 15 un peu (juste une pointe de) Page 178
1 a final ement - b d'ail leurs - c En fait - d J ustement ­
Page 164 e Pourtant
1 l h ; 2 a ; 3g ; 4f ; Se ; 6d ; 7c ; S b ; 9 i ; l Oj 2 en effet - ainsi - par a i l leurs - d'une part . . . d' autre
2 a avo i r l' estomac dans les talons - b n'avoir pas les part - en règle général e - en un mot - cependant - en ce
yeux en face des trous - c être b i e n dans sa peau - d avoir domaine - cela étant - cela prouve qu'
mal au cœur - e avo i r bonne m i n e - f n'avo i r que l a peau 3 Propositions de réponse :
sur les os - g avoir des poi gnées d'amour - h être sur les a Tu n'aimes pas beaucoup la grammaire, en revanche tu
rotules maîtrises très b i en l'orthographe.
3 Réponse libre. b ... Toutefo is, elle poursuit avec enthous i asme ses études
de français.
Page 169 c Dn pensait les grands classiques oub l i és, en fi n de
2 a pour que - b qui - c de façon à - d pour - e afin de ­ compte ils reviennent à la mode.
f de man ière (à ce) qu' 1 afin qu' - g afin que - h pour ­ d ... Néanmoi ns, elle est régulièrement étudiée au lycée.
i objectif - j le but (D'autres réponses sont possibles.) e Autrement dit, le français est toujours menacé même à
3 Propositions de réponse : l ' i ntérieur de ses frontières.
a La d i ététicienne va te recom m ander des recettes afin f Ça confirme que le français reste encore une langue
que tu puisses recevoi r tes amis sans grossi r. appréciée à l' étranger.
b Nous al lons manger dehors de façon à profiter du solei l .
c Les enfants se sont i nscrits à la n atation pour s e dépen­ Page 182
ser après l ' école. 1 a enfant (standard) - b converser (soutenu) - c être gris
d Lève-toi demain de bonne heure pour que nous prépa­ (soutenu) - d se gro u i lle r (familier)
rions le petit- déjeuner à maman. 2 a I l m'entend, ou quoi ! (familier) - b Ces pei ntures
e J e vais t'expl iquer comment fonctionne le four de sorte sont-elles sub l i mes ! (soutenu) - c I l a dérobé l 'ouvrage
que tu nous prépares de bons plats. de son camarade. (soutenu) - d O n a pas été se promener.
4 a E l l e a mis des lunettes de soleil de façon à ne pas avoir (familier)
mal aux yeux. 3 Série A : l . standard, 2. fam i l i er, 3. soutenu ;
b Les Durand suivent des cours de cuisine afin que leurs Série B : l . fam i l ier, 2. soutenu, 3. standard
amis acceptent de nouveau leurs i nvitations à dîner. Série C : l. soutenu, 2. standard, 3. familier
c Au l i e u de boire du champagne, il a pris un jus de tomate Série D: l. famil ier, 2 . standard, 3. soutenu
dans le but de conti nuer à perdre du poids. Série E : l. soutenu, 2. standard, 3. fam i l i e r
d I l a soul igné en rouge l ' heure de son rendez-vous chez le Série F : l . fam i l ier, 2 . standard, 3 . soutenu
docteur de peur de l ' oubli er. 4 a soutenu : i mparfait du subjonctif - b fam i l ier : des à
e Marchez au moins trente mi nutes par jour pour que vos la p lace de de - c standard : question avec est-ce que et
nerfs se relâchent. futur s i m p l e - d soutenu : i nvers i o n et subjonctif -
e fami l i e r : abréviation - f soutenu : passé antérieur et
passé simple

iil.llfll·l Pages 186- 187


Le français dans tous ses états 1 a à condition qu' - b tu m'aurais appel é - c En l i sant ­
d Si - e moyennant - f Si
Pages 174-175 2 a Si + plus-que-parfait + co nd. passé : hypothèse irréa­
1 a être comme un coq en pâte - b un panier de crabes - l i sable - b Si + passé camp. + passé camp. et fut. simple :
c quand les poules auront des dents - d ménager la chèvre hypothèse réa l i sable - c Si + i m p . + co nd. prés : hypothèse
et le chou - e Revenons à nos moutons ! - f courir plusi eurs i rréa l isable - d Si + plus-que-parfait + co nd. prés. : hy­
l i èvres à la fo is - g être serrés comme des sardines pothèse i rréalisabl e - e Si + passé camp. + fut. antérieur :
2 Réponses libres. hypothèse réal isab le - f Si + prés. + co nd. prés. : hypothèse
3 a 3 ; b l ; c2 ; d4 réalisab l e - g Si + i m p . + co nd. passé : hypothèse irréa l i ­
4 a jeter un pavé dans la mare : apporter la surprise et le sable
troub l e dans une s ituation tranquille - b la goutte d'eau 3 a n'aies pas encore fi n i - b trouverais - c j'étais ; j'achè­
qui fait déborder le vase : le petit détail qui rend i ntoléra­ terais - d s'en aller de Paris - e venait ; soit - f Tu skierais
ble une situation globale et suscite une réaction viol ente - g j'avais observé ; j'aurais pu - h fasse ; vienne
- c scier l a branche sur laquelle on est assis : remettre en 4 Propositions de réponse : a À condition qu' i l neige ­
cause la situati o n dont on bénéfi c i e - d ce n'est pas une b Au cas où vous auriez le temps - c à moins qu'il y ait des
l u m i ère : c'est une personne pas très intell igente, pas très bouchons - d À condition de prendre l'Orient Express -
fine. e Dans l' hypothèse où Petit G i bus viendrait
5 a je m'en moque comme de l'an q uarante - b i l prend 5 Réponses libres.
Table de crédits iconocraphiques 105 h Photothèque Hachette livre 101 www. europorl. europe.eu
106 MODEM 104 Christelle Pangrazzi-Bou1llin- ECPM
����� f�:nce
Page i
106 Parti Radical dl! Gauche 107 www.dossiersdunet.com
11
106 luttl! Ouvrière 108 www. Rue89.cam
13 <0 Agence H
106 PS 113 h A nous Paris , 2 2 - 2 9 mors 2009- Fob1en M!!ngul
14 louie Psihoyos/Corbis
106 PCF 1 18 (0 los Angeles Times
17 lemoine 1 Age Fotostock
18 Kano <0 Photo Nathalie Sicard Aka Irae Artwork AtomicSoda
106 les Verts 111 (0 Editions Gallimard
106 UMP 111 AVEC EUX Texte de GRAND CORPS MALADE et john PUCC'
19 0 <Olibération
107 Musée Carnavalet 1 Roger Viollet
19 b <0 le Nouvel Observateur CD AN OUCHE Productions, www.grondcorpsmolode.com
108 Couverture illustrée par H. Grobl!t, Coll. jonas/
19 d <0 le Point 113 CD Editiond julliard
Kharbine-Topobor
19 e <0 le Parisien 137 Cet extrait a été reproduit aux tl!rmes d'uni! licence
19 f <0 le Monde Ill d
Ill g
Bertrand Ril!ger/Hemis. fr
james Andonson/Corbis
accordé!! par Copi bec ,
19 g <0 Ouest France 139 «ASSEDIC•, Paroles et mus1que d'Enc lout1s,
1 11 Géo Atlas
19 h ct> le Figaro <D DE LABEL Éditions/DELLA JAVA SARL,
111 Richard Bouhet 1 Afp
19 i ct> la Voix du Nord Avec l'autorisation dl!s éditions OHABEl
113 Réolisotl!ur Jean Poul lilienfeld, Collection Christophe
19 J <0 le Figaro 141 les Echos
l 144 () le Monde
10 Peter Dazeley/Photographer's Choice:/Getty Images
116 AfriPics.com/Aiomy
11 0 le Parisien-Une du 18/0912009 155 The lndependent
119 Gondee Vason 1 Getty Images 161 En Marche, bimensuel de la Mutualité chrét1enn1!
11 b libération - 18 Septembre 2009 Photos : ). Couvin AP,

����� ����� ����


111 loura Johonsen/Workbook Stock/Getty Imoges (Belgique) www.enmorche.bl!
r h Re:ute:rs, Jim Watson.AFP
- 111 Christopher Bissel! / Getty Images 161 www.letemps.ch
11 h 0
13 c <0 le Figaro 113 CDAOAGP, Banque d'Images, Paris 2009 169 <0 le Monde
113 Vivela Vie, 1958 Deborah Chock, <D ADAGP, Paris 1010
13 d <0 le Figaro 169 <D le Monde
116 Photo josse/leemage
13 e <0 le Monde 171 CD 2007 The New York Times Oistnbuted by th!! New York
117 Collection Christophel
13f <D Elle 1 Scoop Syndicat!!
117 Sondage «les Français et l'amour» réalisé par TNS Sofres, 176 Ministère dl! la Culture l!t dl! la Communication -
14 Remi MalinGrey - lconovox
15 b Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Brussels, pour le magazine Femmes, en moi 2009. Délégation générale à la langue fronçaiS!! l!t
Belgium/ The Bridge:man Art librory 119- 1 Bob/ Fotolia.com aux longues de Fronce
1S h frank Perry/Afp 119-1 Yuri Arcurs 1 Fotolio.com 179 www.rue89.com
Nostozio 1 Fotolio.com
��� ��f���:�:� � f��!a l����
16 Eric Fabrer/Fe:dephoto 119-3 180 Michel Audétot. Publ1é dons I'He:bdo du 2 ovni 2009
19 � r o o h todisc /Getty Imoges 119-4 lorenzo Sreig 1 Fotolio.com 183 <D Odile jacob 1006
30 b n 119-5 Eric limon 1 Fotolia.com 185 Gilles Rufener
CD Hachette livre, 2007
119-h Mark Andersen 1 Getty Imoges
Crédits vidéos et transcriptions
30 h <D Editions Porigramme: 1 CPl Obligatoire 130 http://www.dovinciblog.com /DR
131 Gary S Chopman 1 Getty Imoges Unité 1 p 18 KanaCD 2009. MVS Records - réalisé par
31 Capman V1nce:nt/Sipa
134 Blue lantern Studio/Corbis Fred 1.. Guillaume
31 CD le Nouvel Observateur 1
139 b Poty Cullen Wingrove/Fotolio.com Unité 2 p 211 Journal télévisé Fronce 2 - 06 JUillet 2009
Shutte:rstock: Volodymyr Kudryovtse:v /Argus
139 h Bo Tornig/Getty Images <D Imoges France Télévisions - France 2
33 a Courte:sy of Versoce
140 0 Florian Rouliès Unité 3 p 211 <D Production Froggies D'Art D'Art ­
33 b CD Christian Dior
Courtesy of Prado 140 b luc Tesson www.tesson.info Réalisation Fabrice Hourlier
33 c
36 obcde CD MadmoiZelle.com 140 c No! Unité 4 p 211 CD Tentative d'Evasion
jiho - lconovox 140 d Mon Unité 5 p 212 Extrait de l'épisode ()ua Vodemus série
37
39 Philippe Geluck 141 Chesnot 1 Si po Mondovino de Jonathan Noss1ter, 2005
40 49. Tecknohippie:s-Rotterdom 2 0 0 1 CD Exactitudes ­ 141 le Parisien «le chômage continue d'augmenter• CD Gootworks Films
Représentés par Pi-Art Bruno Mazurier, 02/02/2009 Unité 6 p 212 La journée de lojupe de jeon-Poul ldienfeld
41 Extrait de Bienvenue à Bobo/and ct> Oupuy et Be:rberian 1 143 La Mort deSocrate David jacques louis 1787 CO CD Moscorl!t Films/ R!!zo Films/ Bazars
Fluide: Glacial Metropoliton Museum of Art, Dist. RMN / Image of the MMA Unité 7 p 2 1 3 je vous trouve très beau d' lsobl!lle Ml!rgoult
43 Extrait de Bienvenue à Bobo/and CD Oupuy et Berberian 1 144 lmoges.com/Corbis <D1005 GAUMONT 1 FILM PAR FILM 1 FRANCE 1
Fluide Glacial 145 Rapport annul!l d e la Holde 2008 CINEMA
44 Catherine Karnow/Corbis 145 0 lefrl!d Thouron Caméra café épisode 12, saison 2
45 Dessin d'après le pot de jean-Pierre Reynaud 145 b léocroort -lconovox «l'organigramme» réalisé par Yvon leBolloc'h,
49 d Les Moins de la Harpe, 1996 de Jean Gilles <0 Adogp, 145 c Foujour-lconovox Bruno Solo et A lam Kappouf,
Banque d'Images, Paris 2 0 1 0 146 Philippe Geluck Unité 8 p 213 écrit par Joris Mono CD CALT Production
49 g E r i c h lessing /Akg-images 147 Ponco/Fotolia.com Unité 9 p 214 Vivez Nature - 1 9/20 Fronce 3 - 23/05/2008
50 Martin Provost 1 Canal • / Fronce 3 / Collection Christophel 148 Blaise par Dimitri Planchon () Glénot Editions 1 <D I na 2008 - Couvertures des livre:s :
51 0 BPK, Berlin, Oist RMN 1 Alfredo Dogli Orti Collection 1000 Feuilles Editions jouvence
51 b Variation d'après les Ménines de: Vélasquez, vue 149 d IFOP UnitélO p114h,b <D «Salut! Co vo?• 1009
d'ensemble 1 5. 1 1 . 1 957 Picasso <D Succession Picasso 149 g IPSOS
Musique menu « Jungle jazz• Composée par Eric Caspar KOS36
2 0 1 0 1 Aiso 1 Roger-Viollet 151 Deutsches Historisches Museum, Berlin, Germ any/ OHM/
Arne Psille/ The Bridge man Art library CO Kosinus- Kmusic
Si c Les Ménines d'après Vélasquez, Pablo Picosso,1957
<0 Succession Picasso 2010 1 Musee Picasso, Barcelona, 151 Sébastien Fenouil/Réa Crédits sonores
Spain/ Giroudon/ The Bridgemon Art library 155 Ne mâchons pas nos moux d'lsob!!lle Sa porto Unité Piste Page Copyright
53 <0 Herzog t de Meuron CD Editions Robert loffont 1 2 1 9 7 •la presse va mol• 02/10/08 Bernard
54 Souloy Frederic /Gommo/Eyedeo Prl!sSe 156 CD Savéol 2009-www.saveol.com-Réolisation Agence H Thomasson, Intervenant : Dominique Wolton
ss Extrait de l'ouvrage Kiki de Montparnasse - Catel et 157 Chalvin � lconovox CD Radio Fronce *
Bocquet ct> Costermon 158 0 jean-Daniel Sud res 1 Top/ Eyedeo 1 9 7 •les femml!s dons les méd1os• 28/09/08
57 ludov1c 1 Rea 158 b Caroline Martin 1 Top/ Eyedeo Amaury de Rochl!gonde !tl Radio France
58 Marcel Duchamp, Nu descendant un escalier 158 c AlceiVision/ Fotolia.com 198 «les femml!s dons l'actualité• 1 8/09/09
<0 Succession Marcel Ducham p - <DAdogp, Paris 2009 1 158 d AlexQ 1 Fotolia.com jl!on Christophe Martin CD Rad10 France *
Philadelphia Museum of Art, Pennsylvania, PA, USAI 158 e Objectif saveurs 1 Fotolio.com 198 «le mol!lleux• 09/08/08 Gu1llaume Erner
The Bridgemon Art library 158 1 lon O'leary 1 Getty Imoges !tl Fronce l nfo *

B�������!� � � � ��·��!���t�G������;� ��!�:e0 ���5����:�


59 Afp Photo/Tate Modern /Duchamp Marcel, Urinoir 159 0 r 199 9 1
CO Succession Marcel Duchamp CDAdagp, Paris 2009 161 c - etty Imoges t i c •
61 D'hôtel nuancé d'abricot ]!!on Dubuffet, 1947 CD Adogp, 161 Macduff Everton/Corbis 199 «le succès de la Consolante• 12/03/08
Paris 2 0 1 0 CO Collection Cent ri! Pompidou, Oist. RMN 1 163 Richard Dunkley 1 Getty lmogl!s Anne Elisabeth l!!moine et Manon Rugg11!t1
Bertrand Prévost 165 Emmanuel Pain 1 Afp <D Radio Fronce*
61 Nono, 1973, Niki de Saint Phalle <D 2010 Ni ki Charitable 166 <0 Bretécher � Dorgoud 10 2 0 0 «la peinture a u cinéma• 04/10/08
Art Foundotion - Adogp, Fronce 167 Etude Sportimot 2008. Réalisée par Sportlabgroup­ Florence leroy, intervenante :
61 David Hecker 1 Afp www.sportlabgroup.com Yolande More:ou !tl Radio Fronce *
67 ct> Agence W.t Cie - Conseil Général duloire:t 167-1 ljupco Smokovski 1 Fotolio.com Il 200 •Picasso e t les maîtres• 08/10/08
68 Extrait de: Les Bidochons - Tome 6 <0 Binet 1 Fluide Glacial 167-3 lorelyn Medi/ Fotolio.com Munel Moalouf,intervenante :
69 d Jose Fuste Roga/Corbis 167-7 Slobodon Ojojic/ Fotolio.com Marie-loure Bernodoc. <0 RFI www. rfi. fr*
69 g Olga Khoroshunova/ Fotolia.com 167-8 2 6 4 5 Ntnt 1 Fotolia.com 12 2 0 0 •Et les riverams?• 25/09/08 Cyril Groz1on1
69 m P. Na royon 1 Age Fotostock 1 Hooqui 1 Eyedeo 167-9 Trel!nobeena /Fotolia.com
ID Radio Fronce*
71 b Hogge-Puchta/ Agi! Fotostock 169 Jacques Beauchamp 1 Photononstop
14 201 «2000 ons d'h1sto1re : Marcel Duchamp•
71 h Peter Cade 1 Getty Images 170 Jupiterimages/ Getty Images
Potnce Gel met 03/10/08 CD Fronce lntl!r - INA
71 Michel Gaillard/Rea 176 ID Aude Pl!rrier 1 Ministèrl! d e la Culturl! l!t 15 201 «Connaissez-vous l'écotour1sme?» 05/07/08
73 d Boll- lconovox de la Communication
Fabienne Chouvi�re, 1nternnont:
177 CD Frédéric latinis
73g Rémi Malingrëy-lconovox Poscol longUIIIOn CO Radio France•
76 Andy Rouse - Wildlife 1 Al amy 179 lécroort�lconovox
17 2 0 2 «Première mondiale o u pôle Nord• 20/06/09
77 lionel Flusin/Gomma/Eyedeo Presse 181 Andrl! Cezor 1 Getty Imoges
Christian Bex, mtervl!nont : Charles Hedrich
183 Patrick Regout/Cartoonbose/Photononstop
79 www.charleshedrich.com !tl Radio Franc!!* *
80 Frans lemmens 1 Gl!tty Imoges 184 Gilles Rufener
18 202 CO Nora Heinonen
84 Keystone France/Eyedeo 184-h GéoAtlos
19 203 «Apprendre à jardiner ?• 31/05/09 joel Avnl
85 jalain Francis/ Explorer 1 Hoa-Qui 1 Eyedeo 185 HH/Taxi/Getty Imoges
CO Radio Fronce*
86 Henrik Sorensen/ Getty lmagl!s 187 Le fond du bocal par Nicolas Poupon CO Editions Glénat 1
21 204 «Dore-Dore : Chronique RFP Moi 68-28/04/08
87 Risler jean-Didier/Grandeur Nature/Eyedeo Drugstore -2009
Daniel Raus1s, Intervenant : Claude Frochoux
89 Powei Wysocki/Hemis/Corbis 188 Siri Stofford/Stone/Getty Imoges
<0 Espace 2 - Rad1o Su1sse Romande *
90 b CD louis V!!rt 1 Musée Carnavalet 1 Rogl!r-Viollet
22 204 «Mayotte, I O l e département français•
90 h Robl!rt Doisneou/Ropho/ Ey:edea Crédits textes
29/03/09 Yvesjégo CO Rod1o Fronce*
91 Ça baigne ! de Mix .t Rémix (Philippe Becquelin) 10 Guardian News L M!!dio ltd
23 204 «Assez parlé d'amour• 1 9/09/09 Ph1l1ppe
CO Editions Glé nat 14 <D le Monde
Vallet, Intervenant Hervé li! Tellier
93 0 Golon Pablo/ Jacana Eyedeo 18 Terrorisés Kano - Brice AHOOAN, Poui�Alex CHONVIllE,
CD Radio France •
93 b Philippe Devanne/ Fotol io.com Philippe RIPOLL, Mathias DESSAGNE, Arthur ROMIJN,
Pascal CHAUNE, Victor VAGH-WEINMANN édité par 2 5 12'21205 Avec eux, Grand Corps Malade et john Puce',
93c Peter Haigh/ Getty Images
MVS Music Publishing Auteurs : Grand Corps Malade et John Puce',
93 d R1chord Hamilton Smith/ (arbis
18 CO 2008 The New York Times Distributed by the New York Compositeu r : Feed Bock (Potnck Ferboc)
93e Antonio Real / Eyedea
Syndicote (P) 2008 Anouchl! Productions, Ed1teur :
93 f Peres Michel/Grondeur Nature/jacana/ Eyedl!o
94 b CO Manu lorcl!net - jean Yves Ferri 1 Oorgoud 2002 30 <0 le Monde Anouche Productions, Reproduit avec
l'aimable autorisation d'Al, un label
94 h CO Manu lorcenet - jean Yves Ferri 1 Dargoud 2002 31 PUF
40 PUF Universel Music Fronce
95 Hamilton/Rea
98 b Martin Harvey/ Getty l mogl!s 46 Kommersont-VIast 1 OR 17 139 <D Eric Toulis
Bruno Morondi/Hemis/Corbis 50 la Croix 28 206 «Virus: enceint!! l!t cadre, l'1mposs1ble défi ?•
98 h
99 Dessin d'après «Bas relief dl! la Marseillaise• Pufacz 54 l'Etudiant.fr www.letudiont.fr 1 Sévl!rine Tovennec 14/03/08 () Espace 2 -Radio SUisse Romande *
103 0 CD la Documentation Françoise. Photo Bettina Rhl!ims 57 h Télérama 31 208 «les França1s veulent travailler le dimanche:.
103 b CD la Documentation Françoise. 59 20 minutes 12/I0/08 jean leymarie, Intervenant :
103 c National Gallery of Scotland, Edinburgh, Scotland 1 64 <0 los Angeles Timl!s Patrice Tropil!r <0 Rod1o Fronce •
71 www.morionne2.fr 32 208 «Ne mâchons pas nos moux• 03/02/09
I�������������!� ;G�
r b
103 d audon /The Bridgemon Art 76 www.lematin.ch Philippe Vallet , lntervl!nonte: Isabelle
library 77 Fronce 24 Saporto ID Radio Fronce •
103 e louvre, Paris, France 1 J.P. Zenobel / The Bridgeman Art 81 ct> 2009 The International Herold Tribune-Distributl!d by 10 38 2 1 0 «Iso Pioggio, grand-mère voldotome»
library The New Yorks Times Syndicat!! 1 1/11/06 <D Rfl www. rli. fr *
103 f CO la Oocuml!ntotion Française. Photo : jean-Marie Marcel. 84 La Montagne Paroles l!t musique de Jean Ferrat <D 1980 Jingle :•Rhythm and News•, composée par lay Ehrlich KOS85
Productions Alleluia <0 1964 Productions Gérard Meys, CD Kosinus -!<.Music
m�
Photothèque Hochettl! livrl!
<DPhoto RMN/Gérord Blot 4 avenue Albert de Mun - 7 5 1 1 6 Paris
104 b ECPM 87 <D Editions Zoé Nous avons recherché en vain les auteurs ou les ayants dro1ts de
104 h lourent Moaus/Gammo/Eyedea 90 <D Bernard Giovonongeli Editions certains tutl!s et/ ou documents reproduits dons Cl! livre. l!!urs
105 b «Guillotine• un jeu sous licence Hosbro 91 CD Editions Gallimord jeunessl! droits sont réservés aux Ed1t1ons 01d11!r.

·=

a *= ·=
lm
LE NOUVEL

édito Méthode de français

Niveau B 2

LE NOUVEL édito est desti n é à des adultes ou de grands


adolescents qui souhaitent acquérir le niveau B2 du Cadre
européen commun de référence (CECR) et voudraient
se présenter au D E L F B 2 .

• Dix unités thématiques - les médias, les a rts, les voyages,


l'environ nement, l'histoi re, les senti ments, le travail, le bien -être
et aussi la mode et la la ngue fra n çaise - avec de nom breux
documents authentiques ( écrits, sonores et vidéo ) .

• Des supports i ntégrés ( CD audio et DVD ) pour fam i liariser


l'étudiant avec la dimension sociétale de la la ngue fra n çaise.

• Ouverture à l'interculturel : chaque thème s'ouvre par u n regard


sur la France, grâce à un article traduit de la presse étra ngère.

• Acquisition des contenus au niveau B2 : travai l sur les champs


lexicaux a ccompagné d'activités de réem ploi et traitement
progressif de la g ra m maire d u discours.

Matériel :

> u n Livre de L'élève avec CD audio et DVD i nclus

> un g uide pédagogique

Vous aimerez peut-être aussi